Pour une ville inclusive : Programmevilleinclusive.com/.../10/Programme_final_Colloque... · Notre colloque sera également l’occasion de nombreux échanges entre ses partici-pants

CIRRIS Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Participation sociale & ville inclusive

C I R R I S

Pour une ville inclusive : I nnov a t i ons e t pa r t ena r i a ts

C O L L O Q U E I N T E R N AT I O N A L

8 et 9 novembre 2016

Pavillon Alphonse-Desjardins

Université Laval, Québec

Programme

Pour une ville inclusive : Innovations et partenariats Comment garantir l’accès et la participation

sociale des personnes ayant des incapacités?

Colloque international

www.villeinclusive.com

Une initiative de

1

Remerciements ............................................................................................................... 3 Informations générales .................................................................................................... 4 Introduction au colloque .................................................................................................. 7 Objectifs du colloque ....................................................................................................... 8 Présentation des membres des comités organisateur et scientifique du colloque .......... 9 Horaire du colloque ....................................................................................................... 13 Soirée 30e anniversaire du RIPPH ................................................................................ 15 Programme du 8 nov. .................................................................................................. 17

Accueil et conférence d’ouverture – 8 novembre .......................................................... 19 Bloc 11h10 .................................................................................................................... 23 Bloc 13h25 .................................................................................................................... 29 Bloc 14h45 .................................................................................................................... 33 Bloc 16h05 .................................................................................................................... 39 Programme du 9 nov. .................................................................................................. 45

Accueil et conférence d’ouverture – 9 novembre .......................................................... 47 Bloc 10h15 .................................................................................................................... 51 Bloc 11h35 .................................................................................................................... 57 Bloc 13h50 .................................................................................................................... 63 Bloc 15h10 .................................................................................................................... 69 Bloc 16h30 .................................................................................................................... 73 Affiche scientifique ........................................................................................................ 77 Résumés des conférences d’ouverture – 8 nov. ........................................................... 79 Résumés des conférences d’ouverture – 9 nov. ........................................................... 87 Résumés des conférences thématiques, ateliers, symposiums et panels. .................... 93 Biographies des conférencières et conférenciers ........................................................ 141 Espace publicitaire ...................................................................................................... 165

TABLE DES MATIÈRES

2

3

Soutien financier

Commanditaires

REMERCIEMENTS

4

Date

Mardi, le 8 novembre 2016 7h30 à 17h20 (dîner inclus) 17h20 (5 à 7 inclus)

Mercredi, le 9 novembre 2016 8h00 à 17h45 (dîner inclus) 17h50 à 18h05

Lieu

Pavillon Alphonse-Desjardins Université Laval 2325, rue de l’Université Québec (Québec), G1V 0A6

Se rendre à l’Université Laval

INFORMATIONS GÉNÉRALES

Pavillon Alphonse-Desjardins

Trajet accessible à : http://maps.google.ca/maps?hl=fr&tab=wl

5

Se rendre au Pavillon Alphonse-Desjardins

Légende :

17 Pavillon Alphonse-Desjardins Aires de stationnement

Aires de stationnement

Stationnement sous-terrain aussi disponible au Pavillon Alphonse-Desjardins

6

Inscription en ligne Suivez ces deux étapes!

1. Rendez-vous sur la plateforme Eventbrite pour payer votre inscription, en suivant le lien sui-

vant : https://www.eventbrite.ca/e/billets-pour-une-ville-inclusive-innovations-et-partenariats-

colloque-8-9-nov-25489527864;

2. Complétez la fiche d'inscription pour choisir les blocs de conférences et les activités aux-quelles vous souhaitez participer*, en suivant le lien suivant :

https://fr.surveymonkey.com/r/C58RJCF

*Veuillez prendre note que le nombre de places est limité pour certaines activités et que le pro-gramme est sujet à changement.

Inscription des accompagnateurs Les accompagnateurs des personnes ayant des incapacités n’ont pas à payer leur inscription. Veuillez nous en informer ou l’indiquer dans la section « Commentaires » de la fiche d’inscrip-tion.

Réservation d’hôtel L’Hôtel Classique vous offre des tarifs avantageux, si vous mentionnez le numéro de réfé-rence ou le nom de l’événement lors de votre réservation. Veuillez noter qu’il y a quatre chambres adaptées et que la majorité des chambres régulières sont accessibles pour les gens en fauteuil roulant. Nous réservons présentement d’autres chambres accessibles et adaptées dans la région de Québec. Date limite de réservation : 7 oct. 2016 Numéro de référence : 470774 Nom de l’événement : Colloque international « Pour une ville inclusive : Innovations et par-

tenariats »

Adresse : 2815, boul. Laurier, Québec, G1V 4H3 Téléphone : (418) 658-2793 ou 1-800-463-1885 Site Internet : http://www.hotelclassique.com/contact/contact.htm (inscrire le no de référence

dans la section note)

Contact

Réseau international sur le Processus de production du handicap (RIPPH) 525, boulevard Wilfrid-Hamel Est, local A-08 Québec (Québec), G1M 2S8 Téléphone : 418-529-9141, poste 6202 ● Télécopieur : 418-780-8765 ● Courriel : [email protected]

https://www.eventbrite.ca/e/billets-pour-une-ville-inclusive-innovations-et-partenariats-colloque-8-9-nov-25489527864

https://www.eventbrite.ca/e/billets-pour-une-ville-inclusive-innovations-et-partenariats-colloque-8-9-nov-25489527864

https://fr.surveymonkey.com/r/C58RJCF

http://www.hotelclassique.com/contact/contact.htm

mailto:[email protected]

7

INTRODUCTION AU COLLOQUE

Pour une ville inclusive : Innovations et partenariats

Faites partie du mouvement pour des villes plus inclusives!

C’est avec une grande fierté et beaucoup d’enthousiasme que nous dévoilons aujour-d’hui le programme final du colloque international « Pour une ville inclusive : Innova-tions et partenariats ». Résultat de plusieurs mois de travail, ce document est le témoin de l’intérêt grandissant porté par les municipalités, les entreprises, les professionnels, les organismes de défense de droits et les citoyens pour le développement d’infrastruc-tures urbaines et de services sans obstacles dans nos communautés. À sa lecture, vous constaterez la grande qualité des communications et variété des ac-tivités qui se dérouleront dans le cadre de notre événement. En effet, les participants pourront assister à 11 grandes conférences par des invités de marque, plus de 70 conférences, ateliers, tables-ronde et panels provenant de tous les horizons, 4 ateliers de co-création permettant de travailler sur des solutions concrètes aux pro-blèmes d’accès inclusifs rencontrés dans nos villes par les personnes ayant des inca-pacités et 2 panels à ne pas manquer sur les enjeux de l'innovation et du partenariat. Notre colloque sera également l’occasion de nombreux échanges entre ses partici-pants. Mentionnons tout particulièrement l’activité de lancement de la Plateforme d’in-novation pour une ville inclusive, notre coquetel-réseautage et la Soirée du 30e an-niversaire du Réseau international sur le Processus de production du handicap. Nous profiterons également de cet événement pour inviter les participants à signer et pro-mouvoir, dans leurs milieux, la Déclaration de Québec Construire ensemble des villes inclusives. Nous souhaitons finalement remercier le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, l’Office des personnes handicapées du Québec et la Ville de Québec pour leur soutien financier dans le cadre de la réalisation de cet événement. Au plaisir de vous y voir!

Jean-Pierre Robin Président du Comité organisateur

8

OBJECTIFS DU COLLOQUE

Objectif général Le colloque permettra aux participants d’améliorer leur compréhension des différents enjeux associés au développement de villes plus inclusives pour les personnes ayant des incapacités. Objectifs spécifiques À la fin du colloque, les participants seront en mesure :

d’identifier les rôles et les réalités des différents acteurs engagés dans le déve-

loppement de villes plus inclusives;

de reconnaître les besoins des personnes ayant des incapacités en matière d’ac-

cès inclusif;

d’utiliser des meilleures pratiques en matière d’innovation sociale et de partena-

riat;

de choisir des solutions concrètes apportées pour améliorer l’accès aux infras-

tructures urbaines et aux services.

Stratégies d’apprentissage Conférences, ateliers, tables-rondes, panels, activités de co-création et échanges. Profil des participants Professionnels et décideurs provenant des municipalités, entreprises, organismes de défense de droits et citoyens engagés dans le développement de villes plus inclusives pour les personnes ayant des incapacités. Attestation de réussite Les renseignements dont vous aurez besoin pour faire votre demande d’accréditation de formation auprès des ordres professionnels vous seront communiqués dans le pro-gramme final.

9

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Présentation des membres

des comités organisateur

et scientifique du colloque

10

Membres du comité organisateur du colloque

Jean-Pierre Robin Président du Comité organisateur Les Consultants en réadaptation du Québec Président de Handicap International Canada

Canada

Catherine Barral Sociologue Membre du conseil d’administration du RIPPH

France

Francis Charrier

Coordonnateur Réseau international sur le Processus de production du handicap (RIPPH)

Canada

Claude Dumas Directeur Centre de Ressources & d’Innovation Mobilité Handicap (CEREMH)

France

David Fiset Coordonnateur de l’équipe de recherche « Participation sociale et ville inclusive » Centre interdisciplinaire de recherche en réa-daptation et intégration sociale (CIRRIS)

Canada

11

Stéphanie Gamache Doctorante Programme de médicine expérimentale Université Laval

Canada

Ernesto Morales

Professeur Département de réadaptation Université Laval Chercheur régulier, CIRRIS

Canada

Émilie Raymond Professeure adjointe École de service social Université Laval Chercheure régulière, CIRRIS

Canada

Sophie Lanctôt Directrice générale Société Logique

Canada

Hélène Lefranc Agente de recherche et de liaison Ordre des architectes du Québec

Canada

12

Membres du comité scientifique

Patrick Fougeyrollas

Co-président du comité scientifique Président du RIPPH Professeur associé Département d’anthropologie, Université Laval Chercheur au CIRRIS

Canada

Luc Noreau

Co-président du comité scientifique Directeur du CIRRIS Professeur Département de réadaptation, Université Laval

Canada

Normand Boucher

Professeur associé École de service social Université Laval Chercheur régulier CIRRIS

Canada

Geoffrey Edwards

Professeur Département de géomatique Université Laval Chercheur régulier CIRRIS

Canada

Ernesto Morales

Professeur Département de réadaptation Université Laval Chercheur régulier CIRRIS

Canada

13

Hora

ire

du

coll

oq

ue

Horaire

du colloque

14

Heure 8 novembre 9 novembre

7h30

8h00

8h30

9h00

9h30

10h00

10h30

11h00

11h30

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12h30

13h00

13h30

14h00

14h30

15h00

15h30

16h00

16h30

17h00

17h30

18h00 Déplacements (5 min.)

Déplacements (5 min.)





Horaire du colloque

Accueil et inscription


Mot de bienvenue

Accueil et inscription Conférences d’ouverture

et plénière

Pause-santé (15 min.)



Conférence d’ouverture et plénière

Sessions en parallèle

Activité de Co-création

Dîner (60 min.)


Symposium


Symposium

Coquetel

Conférences d’ouverture

et plénière





4 sessions en parallèle

Dîner (60 min.)



Sessions

en parallèle


Retour sur les activités de Co-création

Synthèse du colloque

Panel sur l’innovation

Panel sur le partenariat

Soirée 30e anniversaire du RIPPH

15

Invitation au 30e anniversaire du RIPPH

● -

- - ●


9 nov. - 18h15 Espace Jardin (Pavillon Alphonse-Desjardins)

Bienvenue à ceux et celles

ayant confirmé leur présence !

16

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P

rog

ram

me

du

8 n

ovem

bre

Programme

du

8 novembre

18

Programme ● 8 novembre 7h30 Accueil et inscription (2e étage – Grand salon) (60 min.)

8h30 Mot de bienvenue par M. Jean-Pierre Robin

session plénière (20 min.)

Salle Grand salon (2e étage)

8h50 Conférence de M. Jean-Baptiste Richardier - session plénière (30 min.)


9h20 Quelles sont les caractéristiques d’une ville inclusive?

Conférences de MM. Joseph Russo et Patrick Fougeyrollas - session plénière (45 min.)


10h05 Pause-santé (15 min.)

10h20 Comment faire de la ville inclusive une réalité?

Conférences de MM. Benjamin Zimmer et Claude Dumas - session plénière (45 min.)



BLOC

11h10

Activité de co-création (1)

Salle Le Cercle (4

e étage)

Portrait de ville (1)

Salle 2326 (2

e étage)

Rues, lieux publics et commerces (1)

Salle 2320 (2

e étage)

Gouvernance et concertation (1)

Salle Grand salon (2

e étage)

12h25 Dîner (60 min.)

BLOC

13h25

Panel sur l’innovation Responsable : Jacques Caillouette

Session en parallèle

Salle Le Cercle (4e étage)

Panel sur le partenariat Responsable : Luc Noreau

Session en parallèle



BLOC

14h45

Symposium « Ville inclusive pour les per-

sonnes âgées » (1)


e étage)

Transport (1)

Salle 2320

(2e étage)

Rues, lieux publics et commerces (2)

Salle Le Cercle (4

e étage)


Salle 2326 (2

e étage)


BLOC

16h05

Symposium « Ville inclusive pour les per-

sonnes âgées » (2)

Salle Grand salon

(2e étage)

Transport (2)

Salle 2320

(2e étage)

Exposition

« Iconographie de la ville inclu-

sive »

Salle Le Cercle (4

e étage)


Salle 2326 (2

e étage)

17h20 Coquetel

19

A

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ver

ture

– 8

novem

bre

Accueil et conférences d’ouverture

8 novembre

7h30

20

ACCUEIL ET CONFÉRENCES D’OUVERTURE 8 NOVEMBRE

7h30

ACCUEIL ET INSCRIPTION

Remise de la documentation et des cocardes, café

8h30

MOT DE BIENVENUE – PLÉNIÈRE ● (20 min.)

M. Jean-Pierre Robin Président du Comité organisateur Les Consultants en réadaptation du Québec Président de Handicap International Canada (Canada)

8h50

CONFÉRENCE - PLÉNIÈRE ● (30 min.)

URBANISATION GÉNÉRALISÉE : MENACES ET OPPORTUNITÉS SUR LE

« VIVRE ENSEMBLE »

M. Jean-Baptiste Richardier Co-fondateur et administrateur Handicap International Administrateur de la revue Alternatives Humanitaires (France)

9h20

CONFÉRENCE - PLÉNIÈRE

QUELLES SONT LES CARACTÉRISTIQUES D’UNE VILLE INCLUSIVE? Transformation: How the City of Chicago Has Become one of the Most Accessible and Inclusive City’s in the U.S.(conférence en anglais) ● (20 min.)

M. Joseph Russo Sous-commissaire au Bureau des personnes handicapées de la mairie de Chicago (États-Unis)

Les déterminants de l’accès urbain inclusif et de la participation sociale : de la conceptualisation à la mesure ● (15 min.)

M. Patrick Fougeyrollas Anthropologue, chercheur de la programmation « Participation sociale et villes inclusives » (Canada)

21

Suite…

10h05

Pause-santé

10h20


COMMENT FAIRE DE LA VILLE INCLUSIVE UNE RÉALITÉ? Management de l'innovation appliqué à l'accès inclusif ou à l'inclusion ur-baine ● (20 min.)

M. Benjamin Zimmer Ingénieur industriel, fondateur de la firme Silver Valley (France)

Expérimentation d’organisation d’un écosystème territorial pour une poli-tique de mobilité inclusive (15 min.)

M. Claude Dumas Ergothérapeute, directeur du Centre de Ressources et d'Innovations Mobilité Handicap (France)

11h05

Déplacements (5 minutes)

22

23

8

novem

bre

● B

loc

11

h1

0

8 novembre

Bloc 11h10

24

Choisir 1 bloc 11h10, selon le thème ou l’activité de votre choix.

BLOC 11H10 – 8 nov. Activité de co-création (1)

11h10 à

12h25

Salle

Le Cercle (4e étage)

Activité de co-création (1) (75 min.) Clarification des défis

Toute démarche d’innovation sociale démarre avec une phase de clarifi-cation des défis. Notre premier atelier de co-création précisera la nature des problèmes à résoudre en fonction des enjeux prioritaires et des be-soins des acteurs concernés par l’un des quatre défis suivants : 1. Améliorer l’accessibilité de la voirie lors des travaux d’entretien des infra-

structures;

2. Améliorer l’accessibilité de l’information et des communications multiplate-formes;

3. Améliorer l’accessibilité domiciliaire sur une base durable;

4. Améliorer l’accessibilité des systèmes de transport par les déplacements multimodaux.

Participants recherchés :

Municipalités, entreprises, professionnels, organismes de défense de droits et citoyens

Animation :

Mme Annie Gauthier et Mme Catherine Landry de chez Leadeo

12h25 Dîner (60 minutes)

ou…

25

BLOC 11H10 – 8 nov. Portrait de ville (1)

11h10 à

12h25

Salle 2326 (2e étage)

Conférence 1 (20 min.)

DAKAR, LA CAPITALE SÉNÉGALAISE, EST-ELLE UNE VILLE INCLUSIVE?

M. Ousmane Thiendella Fall Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Rollande Deslandes Université du Québec à Trois-Rivières

M. Ghislain Parent Université du Québec à Trois-Rivières


ACCESSIBLE CITIES : METHODS AND STRATEGIES

Mme Milyausha Gabdrakhmanova Groupe recherche : 3472mine – Mine des idées urbaines


EST-CE QUE SAGUENAY EST UNE VILLE INCLUSIVE? REGARD SUR LES PATIENTS

ATTEINTS DE DYSTROPHIE MYOTONIQUE DE TYPE 1 (DM1)

M. Jean-Guillaume Simard Chaire UQAC - Cégep de Jonquière sur les conditions de vie, la santé et les aspi-rations des jeunes

Mme Cynthia Gagnon Université de Sherbrooke


ou…

26

BLOC 11H10 – 8 nov. Rues, lieux publics et commerces (1)

11h10 à

12h25



LES CRITÈRES D’ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE : DÉFICIENCE VISUELLE - AMÉNA-

GEMENTS EXTÉRIEURS – UN TRAVAIL D’ÉQUIPE GÉNÉRANT UN PARTENARIAT AVEC

LES MUNICIPALITÉS POUR LA MISE EN ŒUVRE DE L’AU

Mme Carole Zabihaylo CISSS Montérégie Centre - Installation Institut Nazareth et Louis-Braille

Mme Sophie Lanctot Société Logique


COMMENT FAVORISER PAR DES RESSOURCES DOCUMENTAIRES LA CONCEPTION

D’AMÉNAGEMENTS PIÉTONNIERS ACCESSIBLES POUR LES PERSONNES PRÉSEN-

TANT DES DÉFICIENCES PHYSIQUES

Mme Stéphanie Gamache Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale


AUDIT DE POTENTIEL PIÉTONNIER : AMÉNAGEMENT, SAINES HABITUDES DE VIE ET

ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE

Mme Martine Laurin Société Logique


RUE PARTAGÉE ACCESSIBLE : UNE MÉTHODOLOGIE MULTICRITÈRE D’AIDE À LA

DÉCISION POUR MIEUX DÉFINIR LES PARAMÈTRES DE CONCEPTION AU QUÉBEC

Mme Sylvie Cantin CISSS Montérégie Centre - Installation Institut Nazareth et Louis-Braille

M. Pierre-Étienne Gendron Ville de Montréal


ou…

27

BLOC 11H10 – 8 nov. Gouvernance et concertation (1)

11h10

à 12h25

Salle

Grand salon (2e étage)


VILLES INTELLIGENTES, VILLES INCLUSIVES?

M. Bachir Kerroumi Mairie de Paris


URBANISME : UNE COMPÉTENCE MUNICIPALE OFFRANT DE GRANDS POTENTIELS

POUR LA MISE EN ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE D’UNE VILLE

Mme Sophie Lanctôt Société Logique


LE LEADERSHIP DES MUNICIPALITÉS : LA CLÉ D’UN MILIEU DE VIE OUVERT À TOUS!

Mme Valérie Gauthier Ville de Rivière-du-Loup


L’INCLUSION DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP DANS LE CONTINUUM

DE PRÉPARATION ET DE RÉPONSE AUX URGENCES HUMANITAIRES; ÉTAT DE SI-

TUATION ET PISTES D’ACTION POUR UNE URBANITÉ INCLUSIVE

M. Mathieu Simard Rehabilitation International


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● B

loc

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8 novembre

Bloc 13h25

30

Choisir 1 bloc 13h25, selon le panel de votre choix.

BLOC 13H25 – 8 nov. Panel sur l’innovation

13h25 à

14h40

Salle


Panel sur l’innovation (75 min.)

RECONNAISSANCE, ESPACE PUBLIC ET CONSTRUCTION POLITIQUE DES TERRI-

TOIRES

M. Jacques Caillouette Université de Sherbrooke

Mme Caroline Patsias Université du Québec à Montréal Dans ce panel, nous abordons la spatialité des rapports sociaux en investissant la dimension politique inhérente aux enjeux de l’innovation, de la participation et de l’inclusion sociales. Le vivre ensemble dans des espaces partagés en com-mun constitue un défi. Loin de seulement habiter ces espaces, il s’agit avant tout de les construire, de les aménager habitables par chacun, chacune. Or, la défini-tion, le plus souvent implicite, de ces territoires incorpore souvent des éléments d’exclusion et de non reconnaissance. Les concepts de « Lutte pour la recon-naissance » (Honneth), d’engagement dans l'espace public (Habermas) et de construction des Communs (Dardot et Laval) constituent des points centraux à nos yeux pour relever ce défi de la construction de territoires inclusifs permettant aux acteurs le développement de rapports positifs et de fierté tant par rapport aux autres que par rapport à eux-mêmes. Pour générer des pratiques d’innovation et d’inclusion sociales, il importe d’ouvrir des espaces publics de débat qui permettent de nouveaux apprentissages, de nouvelles identités militantes afin de non seulement transformer les espaces mais aussi les mentalités, les habitus. La recherche partenariale avec ses construc-tions d’alliances fécondes entre la théorie et la pratique, entre les milieux univer-sitaires, d’intervention et de citoyenneté, constitue une voie intéressante à cet effet. Reprenant les concepts d’espaces de Pierre Bourdieu, nous prenons les territoires comme des lieux physiques, matériels, mais aussi toujours symbo-liques, identitaires et politiques, ils renvoient à l’identité des gens qui s’inscrivent en eux et s’y développent pour les constituer et leur donner sens.

14h40 Déplacements (5 minutes)

ou…

31

BLOC 13H25 – 8 nov. Panel sur le partenariat

13h25

à 14h40

Salle


Panel sur le partenariat (75 min.)

ENSEMBLE VERS LA VILLE INCLUSIVE : COMMENT DES ORGANISATIONS DE DIVERS

HORIZONS COLLABORENT-ILS ENSEMBLE POUR UNE ACTION CONCERTÉE?

M. Luc Noreau Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Mme Eva Kehayia Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain

M. Olivier Collomb d'Eyrames Regroupement des organismes de personnes handicapées de la région 03

Mme Lise Roche AlterGo

L’évolution de la recherche, particulièrement dans le domaine social, a vu appa-raître de nouvelles formes de collaborations entre organismes ayant des missions diverses (développement de la recherche, défense de droits ou offre de services divers) mais intéressées par une même problématique. Comment ces organis-mes avec des passés si différents peuvent-ils maintenant mettre leurs efforts en commun et concilier leurs intérêts et en retirer des bénéfices pour elles-mêmes et la société? Au cours des dernières années, les programmations de recherche du CRIR (‘Laboratoire vivant de réadaptation au centre commercial – RehabMaLL’) et du CIRRIS (‘Participation sociale et villes inclusives’) ont associé divers parte-naires en vue de favoriser la participation sociale des personnes ayant des inca-pacités. Ce panel portera sur les enjeux de la réalisation de projets en partenariat dans ces organisations afin de mener des actions concertées tenant compte des be-soins et des réalités de leurs partenaires, tels que des municipalités, entreprises, organismes publiques de services, organismes de défense de droits afin de per-mettre l'accès aux infrastructures et services en milieu urbain dans un contexte d’accessibilité universelle. Ce panel rassemblera à la même table des conféren-ciers ayant mis de l’avant l’approche partenariale dans ces organisations : Luc Noreau (directeur scientifique du CIRRIS et de l’équipe PSVI), Eva Kehayia (co-directrice scientifique du CRIR), Olivier Collomb d'Eyrames (directeur du ROP03) et Lise Roche (directrice, accessibilité universelle en loisir, AlterGo).


32

33

8

novem

bre

● B

loc

14

h4

5

8 novembre

Bloc 14h45

34


BLOC 14H45 – 8 nov. Symposium « Ville inclusive pour les personnes âgées : appropriation

de l’espace physique, social et politique » (1)

14h45 à

16h00

Salle


Mot d’ouverture (3 min.) VILLE INCLUSIVE POUR LES PERSONNES ÂGÉES : HABITER ET SE DÉPLACER

Mme Anne-Marie Séguin Institut national de la recherche scientifique

Mme Émilie Raymond Université Laval


QUAND LA VILLE CONTRIBUE À L’EXCLUSION SOCIALE : PAROLES D’AÎNÉS

MM. Anne-Marie Séguin et Véronique Billette Institut national de la recherche scientifique

Mme Alexandra Guay-Charette Université d’Ottawa


EXPÉRIENCES DE MOBILITÉ DES AÎNÉS D’UN QUARTIER MONTRÉALAIS

Mme Isabel Wiebe, Mme Anne-Marie Séguin et M. Philippe Apparicio Institut national de la recherche scientifique


UNE DÉMARCHE DE CONCERTATION POUR AMÉLIORER L’ACCOMPAGNEMENT-TRANS-PORT POUR UN MOTIF MÉDICAL (ATMM) SUR L’ÎLE DE MONTRÉAL

Mme Maëlle Plouganou Table de concertation des aînés de l’Île de Montréal


UNE VILLE INCLUSIVE AVEC L’HIVER QUÉBÉCOIS : LE DÉFI LE PLUS DIFFICILE POUR

L’ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE

M. Ernesto Morales Université Laval

Discussion (20 min.)

Animation : Émilie Raymond


ou…

35

BLOC 14H45 – 8 nov. Transport (1)

14h45

à 16h00



RENDRE LES MOBILITÉS ACTIVES ACCESSIBLES À TOUS, LA CLÉ DE VOUTE D’UNE

VILLE INCLUSIVE

Mme Camille Pechoux CEREMH Rhône-Alpes


ÉVOLUTION DES LIENS DE CONCERTATION DANS LE DOMAINE DE L’ACCESSIBILITÉ

UNIVERSELLE DES TRANSPORTS EN COMMUN À MONTRÉAL

Mme Christelle Labrecque-Dupuis Regroupement des usagers du transport adapté et accessible de l’Île de Montréal


ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE DANS LES RÉSEAUX DE TRANSPORT COLLECTIF ET

LES VILLES : LES MEILLEURES PRATIQUES MUNICIPALES ET TECHNOLOGIQUES

Mme Sarah Ève De Lisle Services aux entreprises pour le développement de l’accessibilité

M. Jean-François Bruneau Université de Sherbrooke


COMMENT FACILITER L’ACCÈS AU TRANSPORT EN COMMUN POUR LES PERSONNES

DE 60 ANS ET PLUS? CONSTATS TIRÉS DE L’EXPÉRIENCE DU PROGRAMME TANGO

M. Étienne Grandmont Accès transports viables


ou…

36

BLOC 14H45 – 8 nov. Rues, lieux publics et commerces (2)

14h45

à 16h00

Salle



RECOMMANDATIONS DE PARENTS D’ENFANTS PRÉSENTANT DES INCAPACITÉS

POUR LA FRÉQUENTATION DE LIEUX PUBLICS

Mme France Beauregard Université de Sherbrooke

Mme Camille Gauthier-Boudreault Université de Sherbrooke

Mme Mélanie Couture Université de Sherbrooke


AMÉNAGER NOS RUES DE MANIÈRE RÉELLEMENT INTÉGRÉE

M. Paul Mackey RUESÉCURE inc.


L’ACCESSIBILITÉ AU SERVICE DES COMMERÇANTS

M. Simon April CAPVISH


ÉVALUATION DU NIVEAU D’UTILISATION DES DALLES PODOTACTILES INSTALLÉES

SUR LE TERRITOIRE DE LA VILLE DE QUÉBEC : ÉTUDE PILOTE

M. François Routhier Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Mme Josiane Lettre Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale


ou…

37


14h45

à 16h00



LA PAROLE DU CITOYEN, UN INCONTOURNABLE POUR UNE VILLE INCLUSIVE

M. Yvon Provencher Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Mme Lyne Simard Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain


DROITS DE CITÉ

Mme Mireille Tremblay Programme international d’éducation à la citoyenneté démocratique – PIECD / Ex aequo

M. Benoît Racette Programme international d’éducation à la citoyenneté démocratique – PIECD / Ex aequo


MILIEU ASSOCIATIF ET MUNICIPALITÉS : PARTAGER UN OBJECTIF COMMUN ET SE

CONNAÎTRE DAVANTAGE, POUR MIEUX TRAVAILLER ENSEMBLE


Mme Pauline Couture Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive Sud


CRÉER DES MILIEUX DE VIE PLUS INCLUSIFS

Mme Nathalie Bendwell Table de concertation sur l'accessibilité universelle de la Ville de Québec

M. Olivier Collomb D’Eyrames Regroupement des organismes de personnes handicapées de la région 03


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Bloc 16h05

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BLOC 16H05 – 8 nov. Symposium « Ville inclusive pour les personnes âgées : appropriation

de l’espace physique, social et politique » (2)

16h05

à 17h20

Salle



CE QU’IL FAUT ET CE QUE L’ON FAIT POUR VIVRE LÀ OÙ ON LE DÉSIRE : BESOINS, RESSOURCES ET STRATÉGIES D’AÎNÉS VIVANT SEULS

Mme Bernadette Dallaire, Université Laval

M. Éric Gagnon, CIUSSS de la Capitale-Nationale

MM Anne-Marie Séguin et Véronique Billette Institut national de la recherche scientifique

Mme Isabelle Van Pevenage, CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal

M. André Tourigny, Centre hospitalier universitaire de Québec

Mme Andrée Sévigny, Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec


LA PARTICIPATION DE PERSONNES AYANT DES INCAPACITÉS DANS UNE ASSOCIA-

TION DE LOISIRS POUR AÎNÉS : TERRITOIRE D’INCLUSION OU DE MISE À L’ÉCART?



PROMOUVOIR L’INCLUSION DES PERSONNES VIEILLISSANTES SOUFFRANT DE

TROUBLES PSYCHIQUES, UNE APPROCHE PAR LES GÉOGRAPHIES DU QUOTIDIEN

Mme Sara Painter Institut national de la recherche scientifique et Université de Rennes 2


LA PARTICIPATION DES AÎNÉS DANS L’ACTION COLLECTIVE URBAINE À MONTRÉAL : ENGAGEMENT DANS LES MILIEUX LOCAUX

M. Julien Simard Institut national de la recherche scientifique

Discussion (20 min.) ● Synthèse (3 min.)

Animation de la discussion : Mme Anne-Marie Séguin Synthèse : Mme Bernadette Dallaire

17h20 Coquetel

ou…

41

BLOC 16H05 – 8 nov. Transport (2)

16h05 à

17h20



DÉVELOPPEMENT D’UNE FORMATION POUR FACILITER LES ÉCHANGES ENTRE LE

PERSONNEL DU TRANSPORT ADAPTÉ ET DES PERSONNES AYANT UN TROUBLE DE

LA COMMUNICATION

Mme Alexandra Tessier Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain

Mme Claire Croteau Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain


HANDICAP, TERRITOIRE ET ENVIRONNEMENT : REPRÉSENTATIONS SOCIALES ET

TRANSPORT COLLECTIF INCLUSIF SUR LE TERRITOIRE DE LA VILLE DE QUÉBEC

M. Normand Boucher Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

M. Israël Dumont Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Atelier 34 (30 min.)

COMMENT CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT D’UNE VILLE INCLUSIVE DES

ADULTES VIVANT AVEC UNE DÉFICIENCE INTELLECTUELLE?

Mme Élise Milot Université Laval

Mme Marie Grandisson Université Laval

M. Carl Morneau Mouvement Personne d’Abord du Québec Métropolitain

M. Issa N’Doye Université Laval

Mme Raphaëlle Beaudoin Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

17h20 Coquetel

ou…

42

BLOC 16H05 – 8 nov. Exposition « Iconographie de la ville inclusive »

16h05 à

17h20

Salle


Exposition (75 min.) Projet « Iconographie de la ville inclusive »

M. Normand Boucher Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Mme Émilie Raymond Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale À l’aide d’un exercice à la fois ludique et réflexif, l’équipe de la programmation de recherche « Participation sociale et villes inclusives » (PSVI) développe un projet visant à illustrer le caractère inclusif d’une ville. Cette exposition présente une première série de photos prises par les membres de l’équipe PSVI représentant les contrastes de la ville inclusive dans leur vie quotidienne. Elle se veut aussi une occasion pour tous les participants de ce colloque de réfléchir individuelle-ment et collectivement à ce que représente pour eux une « ville inclusive ». Nous souhaitons tous y contribuer, mais que veut dire ce concept pour chacun cha-cune? Comment s’incarne-t-il? Comment se vit-il? Quels en sont les réussites, les contrastes, les ratées? Mettant en images les défis et réalités de la ville inclu-sive, cette initiative soutiendra également la rédaction d’un article fondé sur une approche de sociologie visuelle et d’une exposition itinérante sous le thème des contrastes du projet d’une ville inclusive.

17h20 Coquetel

ou…

43


16h05

à 17h20



UN PARTENARIAT NOVATEUR ENTRE LA VILLE DE LONGUEUIL ET DES CENTRES

INTÉGRÉS DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX (CISSS) EN MONTÉRÉGIE

M. Gilles Corbeil CISSS Montérégie Centre - Installation Institut Nazareth et Louis-Braille

Mme Andrée Morissette CISSS Montérégie Ouest – Centre de réadaptation en déficience physique

Mme Karine Laprise Ville de Longueuil


LA RÉADAPTATION, PARTENAIRE DE LA COMMUNAUTÉ

Mme Maryse Beaudry CIUSSS de la Capitale-Nationale

Mme Johanne Lapierre CIUSSS de la Capitale-Nationale

Mme Valérie Martel CIUSSS de la Capitale-Nationale


CLUBHOUSE CONNECTÉ POUR LA POPULATION EN SITUATION DE HANDICAP PSY-

CHIQUE : PRATIQUES NUMÉRIQUES COLLABORATIVES, EMPLOIS DE TRANSITION ET

BIENS COMMUNS

M. Hadi Saba Ayon Réseau de recherche sur la Communication, le Développement des Hommes, des Entreprises et des Territoires à l’Université du Havre en France

17h20 Coquetel

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Pro

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novem

bre

Programme

du

9 novembre

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Programme ● 9 novembre 8h00 Accueil et inscription (2e étage – Grand Salon) (30 min.)

8h30 Comment une ville inclusive peut-elle répondre à la diversité des besoins?

Conférences de Mme Laurence Parent et M. Normand Boucher - session plénière (45 min.) Salle Grand salon (2e étage)

9h15 Comment aménager une ville inclusive?

Conférences de MM. Franck Bodin, Ernesto Morales et Mir Mostafavi - session plénière (45 min.)


10h00 Pause-santé (15 min.)

BLOC

10h15

Habitation (1)


e étage)

Communications

et technologies (1)

Salle 2326 (2

e étage)

Loisirs, sports et culture(1)

Salle 2320 (2

e étage)


Salle Le Cercle (4

e étage)


BLOC

11h35

Habitation (2)

Salle Grand salon

(2e étage)

Communications et technologies (2)

Salle 2326 (2

e étage)

Loisirs, sports et culture (2)

Salle 2320 (2

e étage)

Lois, politiques et évaluation (1)

Salle Le Cercle (4

e étage)

12h50 Dîner (60 min.)

BLOC

13h50



e étage)

Communications et technologies (3)

Salle 2326 (2

e étage)


Salle 2320 (2

e étage)


Salle Le Cercle (4

e étage)


BLOC

15h10

Recherche et transfert de con-naissances (1)


e étage)


Salle 2320 (2

e étage)


Salle Le Cercle (4

e étage)


BLOC

16h30

Recherche et transfert de con-naissances (2)


e étage)

Synthèse


Salle Le Cercle (4

e étage)


Salle 2320 (2

e étage)


17h50 Synthèse du colloque


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Accueil et conférences d’ouverture

9 novembre

8h00

48

ACCUEIL ET CONFÉRENCES D’OUVERTURE 9 NOVEMBRE

8h00

ACCUEIL ET INSCRIPTION

8h30


COMMENT UNE VILLE INCLUSIVE PEUT-ELLE RÉPONDRE À LA DIVERSITÉ DES BE-

SOINS?

Reconnaître le capacitisme pour développer des villes plus inclusives ● (20 min.)

Mme Laurence Parent Doctorante en sciences humaines à l’Université Concordia. (Canada) Saisir l’expérience sociale des modes de déplacements des personnes ayant des incapacités dans la Cité ● (15 min.)

M. Normand Boucher Sociologue et politologue, chercheur de la programmation « Participation sociale et villes inclusives » (Canada)

9h15


COMMENT AMÉNAGER UNE VILLE INCLUSIVE?

La construction des territoires inclusifs de demain : outils et perspectives ● (20 min.)

M. Franck Bodin Géographe, chercheur à l’Université Lille I (France)

49

Suite…

Accès au territoire et à l’environnement bâti : des projets de recherche in-novants ● (20 min.)

M. Ernesto Morales Architecte, chercheur de la programmation « Participation sociale et villes inclusives » (Canada)

et

M. Mir Mostafavi Ingénieur en géomatique, chercheur de la programmation « Participation sociale et villes inclusives » (Canada)

10h05


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Bloc 10h15

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BLOC 10H15 – 9 nov. Habitation (1)

10h15 à

11h30

Salle Grand salon

(2e étage)


REPENSER L’ENVIRONNEMENT CHEZ LES PERSONNES AYANT UN TSA

M. Ernesto Morales Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Mme Élise Milot, Mme Marie Grandisson, Mme Marie Gagnon, Mme Alicia Lamontagne et M. Geoffrey Edwards

Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale


ABORDABILITÉ ET ACCESSIBILITÉ DU LOGEMENT DANS UN CONTEXTE DE VIEILLIS-

SEMENT DE LA POPULATION

M. Étienne Pinel Société canadienne d’hypothèques et de logement


L’HABITAT INTERMÉDIAIRE, VERS UNE MANIÈRE INCLUSIVE D’HABITER LES TERRI-

TOIRES? REGARDS CONCERNANT L’ACCOMPAGNEMENT TERRITORIAL DE LA FRA-

GILITÉ SOCIALE

M. Romain Plichon Université d’Artois


UN PROJET EXPÉRIMENTAL DE « FOYER DE PROJETS DE VIE » : UNE ÉTUDE DE

CAS D’UN ENVIRONNEMENT CAPACITANT POUR DES PERSONNES AYANT UN HAN-

DICAP MENTAL

Mme Céline Lefebvre Université Catholique de Lille

M. Cédric Routier Unité HADéPaS – Université Catholique de Lille

M. Jean-Philippe Cobbaut Institut Catholique de Lille, Centre Helesi, Université Catholique de Louvain


ou…

53

BLOC 10H15 – 9 nov. Communications et technologies (1)

10h15 à

11h30



LA DÉMARCHE DE RÉDACTION INCLUSIVE : DÉMARCHE COLLABORATIVE ET INNO-

VANTE POUR MIEUX INFORMER LES PERSONNES AYANT DES COMPÉTENCES RÉ-

DUITES EN LITTÉRATIE

Mme Julie Ruel CISSS de l’Outaouais

M. André C. Moreau Université du Québec en Outaouais

Mme Katie Hamilton Ville de Gatineau


L’ACCESSIBILITÉ COMMUNICATIONNELLE POUR UNE VILLE INCLUSIVE À L’ÉGARD

DES PERSONNES SOURDES ET MALENTENDANTES

Mme Véronique Leduc Réseau québécois pour l’inclusion sociale des personnes sourdes et malenten-dantes


ou…

54

BLOC 10H15 – 9 nov. Loisirs, sports et culture (1)

10h15 à

11h30



MES PREMIERS PAS EN INTÉGRATION, L’ACCOMPAGNEMENT DANS UN SERVICE

D’ANIMATION ESTIVAL (SAE)

Mme Sonia Côté Action Handicap Estrie

Mme Gaétane Lacroix HAN-DROITS

M. Denis Crête Association de Sherbrooke pour la déficience intellectuelle

Mme Jessica Lafrance HAN-DROITS


ou…

55


10h15 à

11h30


Activité de co-création (2) (75 min.) Génération d’idées

Une fois les défis clarifiés, c’est le temps d’explorer, d’analyser et de sé-lectionner les meilleures idées susceptibles d’apporter une réponse à un problème. Notre deuxième atelier de co-création permettra de brasser des idées sur l’un des quatre défis suivants : 1. Améliorer l’accessibilité de la voirie lors des travaux d’entretien des infrastruc-

tures;



4. Améliorer l’accessibilité des systèmes de transport par les déplacements mul-timodaux.



Animation :



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9 novembre

Bloc 11h35

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BLOC 11H35 – 9 nov. Habitation (2)

11h35 à

12h50

Salle Grand salon

(2e étage)


BIEN VIEILLIR DANS SA MAISON : LA RELATION ENTRE L’ENVIRONNEMENT BÂTI

DOMICILIAIRE ET LA DÉPENSE ÉNERGÉTIQUE DES PERSONNES AÎNÉES SUR L’ÎLE

DE MONTRÉAL

M. Alexandre Patry Université Laval

Mme Claude Vincent Université Laval

M. Christian Duval Université du Québec à Montréal


LA VISITABILITÉ – CONCERTATION AUTOUR D’UNE NOUVELLE DÉFINITION

Mme Christelle Montreuil Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale


LE PROJET HABITATS : COMMENT LES PARTENAIRES UTILISENT LES RÉSULTATS

DE RECHERCHE APRÈS LE PROJET?

Mme Mireille Fortier Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés de l’Université Laval

M. Michel Fleury Table de concertation des aînés de Portneuf


LES CHOIX RÉSIDENTIELS DES AÎNÉS : L’EXPÉRIENCE DU QUARTIER

Mme Roxanne Dubé Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur les Banlieues


ou…

59


11h35 à

12h50



POUR UNE ACCESSIBILITÉ DE L’INFORMATION AUX PERSONNES AUTISTES : UN

SITE WEB SUR LES ACTIVITÉS OFFERTES DANS LEUR COMMUNAUTÉ. CAS DE LA

MINORITÉ FRANCOPHONE DU SUD-EST DU NOUVEAU-BRUNSWICK

Mme Selma Zaiane-Ghalia Université de Moncton


LES AIDES TECHNOLOGIQUES, UN PONT VERS LA VILLE INCLUSIVE

M. Jean Chouinard Service national du RÉCIT en adaptation scolaire


L’UTILISABILITÉ DES TECHNOLOGIES GÉOSPATIALES D’ASSISTANCE À LA MOBILI-

TÉ : LES PERCEPTIONS ET ATTENTES DES USAGERS DE FAUTEUILS ROULANTS MA-

NUELS À L’ÉGARD DE DIFFÉRENTES SOLUTIONS POUR LA PLANIFICATION ET LA

RÉALISATION DE LEURS DÉPLACEMENTS EN MILIEU URBAIN

Mme Marie-Élise Prémont Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Mme Claude Vincent Université Laval Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

M. Mir Abolfazl Mostafavi Université Laval


ou…

60


11h35 à

12h50



L’INNOVATION ÉVÉNEMENTIEL

M. Dominique Tremblay AlterGo

Mme Sarah Limoges AlterGo


ACCÈS, PARTICIPATION, INCLUSION ET INTERDÉPENDANCES. ANALYSE D’EXPÉ-RIENCES INNOVANTES DANS LES OFFRES ET SERVICES SPORTIFS

Mme Anne Marcellini Université de Lausanne


PAS À PAS VERS L’INCLUSION DANS LES COURS DE NATATION À LA VILLE DE MON-

TRÉAL (FORMATION AUX MONITEURS)

Mme Annie Leblanc Croix-Rouge canadienne


ou…

61

BLOC 11H35 – 9 nov. Lois, politiques et évaluation(1)

11h35 à

12h50



LA VILLE À L’ÉPREUVE DE L’ACCESSIBILITÉ : ANALYSE DES FORCES ET FAIBLESSES

DES DISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES ET INSTITUTIONNELLES EN FRANCE

M. Frederic Reichhart Institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés

Mme Zineb Rachedi Institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés


RÔLE DES PERSONNES HANDICAPÉES DANS LE DÉVELOPPEMENT ET LA MISE EN

ŒUVRE DES LOIS SUR L’ACCESSIBILITÉ : PARTENARIATS ESSENTIELS POUR LA RÉ-

ALISATION DES VILLES INCLUSIVES

Mme Melanie Bernard Québec accessible


PARTENARIATS EN FAVEUR DE L’ACCESSIBILITÉ DU CADRE BÂTI : APPROCHES RÈ-

GLEMENTAIRES POUR CONCRÉTISER LA VILLE INCLUSIVE

Mme Noée Murchison Office des personnes handicapées du Québec

Mme Rym Raoui Régie du bâtiment du Québec


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9 novembre

Bloc 13h50

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13h50 à

15h05

Salle Grand salon

(2e étage)

Activité de co-création (3) (75 min.) Prototypage

Concevoir une solution concrétisant les avantages d’une idée n’est pas aussi simple qu’il ne paraît. Testez votre inventivité avec nous! Notre troi-sième activité de co-création permettra de vous engager dans l’élaboration d’une solution à l’un des quatre défis suivants : 1. Améliorer l’accessibilité de la voirie lors des travaux d’entretien des infrastruc-

tures;






Animation :



ou…

65


13h50 à

15h05



E-INCLUSION DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP MENTAL ET/OU DE

MALADIE PSYCHIQUE

M. Pascal Plantard Université Rennes 2

Mme Véronique Le Chêne Université Rennes 2

Panel 59 (45 min.)

COMMENT RENDRE UNE VILLE INTELLIGENTE-NUMÉRIQUE ACCESSIBLE POUR

TOUS : ENJEUX, FACTEURS D’ACCESSIBILITÉ ET PARTENARIATS

Conférence 59 - A

LES DÉFIS DE L’EXCLUSION À L’HEURE DE LA VILLE INTELLIGENTE NUMÉRIQUE

M. Alejandro Romero-Torres Université du Québec à Montréal

Conférence 59 - B

COMMENT CONCEVOIR DES INNOVATIONS NUMÉRIQUES INCLUSIVES? LA PYRA-

MIDE D’ACCESSIBILITÉ NUMÉRIQUE

Mme Claude L. Normand Université du Québec en Outaouais

Conférence 59 - C

COMMENT CONSTRUIRE UNE COMMUNAUTÉ NUMÉRIQUE INCLUSIVE ? LE CAS D’UN

PARTENARIAT SUR L’INNOVATION TECHNOCLINIQUE

M. Dany Lussier-Desrochers Université du Québec à Trois-Rivières


ou…

66


13h50 à

15h05



LES BIBLIOTHÈQUES DE MONTRÉAL, LIEUX INCLUSIFS ET VECTEURS D’INCLUSION

SOCIALE

Mme Delphine Guibourgé Direction des Bibliothèques – Ville de Montréal


REDESIGN INCLUSIF DES SERVICES À LA BIBLIOTHÈQUE LE PRÉVOST

M. Marc-André Bernier Bibliothèque Le Prévost


MAIN BLEUE ET LA MÉDIATION CULTURELLE, UNE EXPÉRIENCE ÉDUCATIVE ET LU-

DIQUE

Mme Myriam Reiss-de Palma Main Bleue


ou…

67

BLOC 13H50 – 9 nov. Lois, politiques et évaluation (2)

13h50 à

15h05



L’ANALYSE DE L’EXPÉRIENCE IN SITU DU HANDICAP : ASPECTS MÉTHODOLO-

GIQUES D’UNE COMPRÉHENSION ONTOLOGIQUE DU HANDICAP

M. Yan Grenier Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Panel 64 (45 min.)

STRATÉGIES D’ÉVALUATION DES POLITIQUES, DES RESSOURCES ET DES MÉ-

THODES VISANT À GARANTIR L’ACCESSIBILITÉ DES ESPACES PUBLICS ET DES IN-

FRASTRUCTURES DE LOISIR

Une première communication évalue les ressources mises à disposition des municipalités du Québec et les principaux programmes mis en œuvre dans localités de plus de 15000 habitants. Une deuxième communication portera sur des critères physiques et spatiaux visant à évaluer si un projet d’aménagement est adapté aux besoins des personnes ayant des limita-tions sur le plan moteur, visuel, auditif ou cognitif. Une troisième communi-cation portera sur l’accès aux infrastructures de loisirs et récréatives.

Conférence 64 - A

Mme Florence Paulhiac Scherrer Université du Québec à Montréal

Conférence 64 - B

M. François Racine Université du Québec à Montréal

Conférence 64 - C

Mme Nathalie Roussel Ville de Victoriaville


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BLOC 15H10 – 9 nov. Recherche et transfert de connaissances (1)

15h10 à

16h25

Salle Grand salon

(2e étage)


LE PROJET « MONTRÉAL SANS MARCHE » : D’UN PROJET D’AMÉNAGEMENT À UN

PROJET DE COLLABORATION

Mme Valérie Burnet Fondation AXCS

M. Martin Beauregard Fondation AXCS


COMMENT VALORISER LA FORCE DE LA COMMUNAUTÉ POUR DÉVELOPPER EN-

SEMBLE UNE VILLE PLUS INCLUSIVE ET ACCESSIBLE

Mme Catherine Blanchette-Dallaire OnRoule.org


MOUVEMENT POUR L’ENTRAIDE EN SANTÉ : RÉHABILITATION PAR LA COLLABORA-

TION CITOYENNE

M. Michel Girard Rezo Michel Girard


ou…

71


15h10 à

16h25



LES FESTIVITÉS D’OUVERTURE DU CENTRE VIDÉOTRON

Mme Fanny Côté Ville de Québec

Panel 69 (45 min.)

LE TOURISME INCLUSIF DANS TOUS CES ÉTATS : EXPÉRIENCES BELGES, FRAN-

ÇAISES ET QUÉBÉCOISES

Conférence 69 - A

L’ACCESSIBILITÉ D’UNE VILLE : DU RÊVE À LA RÉALITÉ. PROPOSITION D’UN PLAN

EN RÉGION WALLONNE

M. Vincent Snoeck Collectif Accessibilité Wallonie-Bruxelles (CAWaB) Atingo, consultance et formation en accessibilité

Conférence 69 - B

ÉVALUER L’ACCESSIBILITÉ ET INFORMER LE PUBLIC : DEUX CONDITIONS DE SUC-

CÈS POUR UNE VILLE INCLUSIVE

Mme Émilie Goffin Access-i

M. Vincent Snoeck Access-i

Conférence 69 - C

PROJET-PILOTE POUR L’IMPLANTATION DU PROGRAMME DESTINATION POUR TOUS

AU QUÉBEC DANS LE CADRE D’UN PARTENARIAT ENTRE KÉROUL ET LA VILLE DE

VICTORIAVILLE

M. Philippe Cordeau Kéroul



ou…

72

BLOC 15H10 – 9 nov. Lois, politiques et évaluation (3)

15h10 à

16h25



L’ENVIRONNEMENT CAPACITANT : UN CONCEPT RASSEMBLEUR POUR RENDRE

L’INCLUSION POSSIBLE

M. Pierre-Yves Therriault Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Marie-Michèle Lord Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Alexe Desaulniers Université du Québec à Trois-Rivières


NOUVELLE VERSION, NOUVEAU NOM : MESURE D’ACCESSIBILITÉ AUX ENVIRON-

NEMENTS PUBLICS (MAP)




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BLOC 16H30 – 9 nov. Recherche et transfert de connaissances (2)

16h30 à

17h45

Salle Grand salon

(2e étage)


LE RÉSEAU MUNICIPALITÉS ACCESSIBLES : MOBILISATION ET DÉVELOPPEMENT

POUR UNE OFFRE DE SERVICE INCLUSIVE AU SEIN DES MUNICIPALITÉS QUÉBÉ-

COISES

Mme Nathalie Roussel Ville de Victoriaville / Réseau Municipalités accessibles


CRÉER DES PARTENARIATS DURABLES EN RECHERCHE, EN AMÉNAGEMENT ET EN

INDUSTRIE : ŒUVRER ENSEMBLE POUR AMÉLIORER L'ACCESSIBILITÉ DE L'ENVI-

RONNEMENT BÂTI POUR L'ENSEMBLE DES USAGERS DANS LE CONTEXTE DU LABO-

RATOIRE VIVANT : REHABMALL

Mme Tiiu Poldma Université de Montréal / Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain

Mme Eva Kehayia, Mme Sara Ahmed et Mme Keiko Shikako-Thomas Université McGill

Mme Bonnie Swaine, Mme Guylaine Le Dorze, Mme Zakia Hammouni Université de Montréal


VERS UN ESPACE D’INNOVATION SOCIALE POUR UNE VILLE INCLUSIVE POUR EN-

GAGER LES ACTEURS, VALORISER LA RECHERCHE ET PROMOUVOIR LES SOLU-

TIONS, ET SOUTENIR LES PROCESSUS D’INNOVATION SOCIALE

M. Francis Charrier Réseau international sur le Processus de production du handicap

M. David Fiset Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et en intégration sociale

M. Alejandro Gaviria Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et en intégration sociale


17h50


Soirée du 30e anniversaire du RIPPH

ou…

75

BLOC 16H30 – 9 nov. Retour sur les activités de co-création (4)

16h30 à

17h45


Activité de co-création (4) (75 min.) Synthèse

Soyez aux premières loges et votez pour la meilleure solution développée dans le cadre de notre colloque! Notre quatrième atelier de co-création permettra d’en connaître davantage sur le processus ayant mené au déve-loppement de solutions pour les quatre défis suivants : 1. Améliorer l’accessibilité de la voirie lors des travaux d’entretien des infrastruc-

tures;






Animation :



17h50



ou…

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16h30 à

17h45


Panel 75 (45 min.)

EXPÉRIENCE DE LOISIR INCLUSIVE : CADRE CONCEPTUEL, DÉTERMINANTS ET IN-

FLUENCE DES REPRÉSENTATIONS SOCIALES DES PERSONNES AYANT DES INCA-

PACITÉS

CE PANEL PORTERA SUR LE CARACTÈRE NOVATEUR DE L’EXPÉRIENCE DE LOISIR

INCLUSIVE, LES FACTEURS PERSONNELS DONT LES REPRÉSENTATIONS SOCIALES

ET LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX QUI L’INFLUENCENT. LES FONDEMENTS

DU CADRE CONCEPTUEL DE L’EXPÉRIENCE INCLUSIVE AINSI QUE SON OPÉRATION-

NALISATION SERONT PRÉSENTÉS PAR LES DEUX PREMIERS PANELISTES. UN TROI-

SIÈME PANELISTE ABORDERA LA QUESTION DE L’INFLUENCE DES REPRÉSENTA-

TIONS SOCIALES DES PERSONNES AYANT DES INCAPACITÉS EN REGARD DE LEUR

PARTICIPATION. POUR TERMINER LA RENCONTRE, UNE DISCUSSION PORTERA

SUR COMMENT TRADUIRE CE CARACTÈRE NOVATEUR EN PROGRAMMES INCLUSIFS

EN Y INCLUANT LE RÔLE DES DIVERS PARTENAIRES.

Conférence 75 - A

Mme Hélène Carbonneau Université du Québec à Trois-Rivières

Conférence 75 - B

M. Roger Cantin CIUSSS – Institut de réadaptation en déficience physique de Québec

Conférence 75 - C

M. Marc St-Onge Association québécoise de loisir pour personnes handicapées


17h50



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Affiche scientifique

78

Affiche scientifique

Affiche 1

COMMENT ALTERGO RÉPOND AUX BESOINS EN ACTIVITÉS DE LOISIR ET DE SPORT DES PERSONNES

AYANT UNE LIMITATION FONCTIONNELLE? Mme Frédérique Poncet Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR) Institut Nazareth et Louis-Braille du CISSS de la Montérégie-Centre

Résumé

AlterGo est une association régionale (Montréal) favorisant l’accessibilité au loisir des personnes ayant une limitation fonctionnelle (PLF). Ceci passe par l’accompagnement, le transport, l’accès aux activités, la sensibilisation/formation du personnel d’accompagnement, l’accessibilité finan-cière... Afin d’aider les organismes à l’atteinte de cette mission, AlterGo coordonne des program-mes de soutien financier du ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Re-cherche et de la Ville de Montréal.

Chaque année, AlterGo répartit un montant financier global en fonction des demandes des orga-nismes communautaires. À partir des données compilées de 2010 à 2016, des analyses prélimi-naires de ces demandes ont été effectuées, par déficiences, âges... AlterGo souhaite savoir si la répartition du montant financier est en adéquation avec les demandes des organismes et si elle répond à toutes les populations des PLF. Une étude exploratoire visant à analyser la répartition fi-nancière par déficience, le rapport entre la demande des organismes et le montant perçu, et l’évo-lution de ces données dans le temps est en cours. Par exemple, l’analyse démontre que la majori-té des demandes concerne la clientèle multidéficience (35 % à 45 %). Les demandes liées aux troubles du spectre de l’autisme ont progressé de 26 % à 31%. Globalement, en six ans, on ob-serve une diminution d’une centaine de demandes. Au vu des résultats, les critères d’éligibilité des demandes seront discutés. Les résultats de cette étude devraient vérifier qu’AlterGo couvre équi-tablement les besoins financiers de toutes les PLF en activités de loisir et de sport dans le but de créer une société plus inclusive.

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● 8

nov.

Résumés des conférences d’ouverture

8 novembre

80

M. Jean-Baptiste Richardier Co-fondateur et administrateur Handicap International Administrateur de la revue Alternatives Humanitaires (France)

URBANISATION GÉNÉRALISÉE: MENACES ET OPPORTUNITÉS SUR LE « VIVRE ENSEMBLE » Résumé De Salé au Maroc, à Port au Prince en Haïti, en passant par Dhaka au Bangladesh, le cercle de Gourma Rarhous au Mali ou encore Tuléar à Madagascar, les problématiques urbaines de l’inclu-sion se posent en termes bien différents de ceux des pays développés. Si les questions d’accessi-bilité et d’inclusion ont progressé au cours des dernières décennies dans les préoccupations des parties-prenantes, l’urbanisation en mégapoles monstrueuses - renforcée par les prémices des crises migratoires liées aux bouleversements climatiques - se traduira par des reculs significatifs, les politiques urbaines parant au plus prégnant et aux besoins du plus grand nombre. À titre d’ex-emple extrême, la population de l’aire métropolitaine de Dhaka doublera d’ici 2050, passant de près de 20 à 40 millions de personnes, consécutivement à la perte de 15 à 20 % de terres culti-vables. Cette tendance générale se pose toutefois en termes d’opportunités aussi bien que de me-naces. Des municipalités manquant de moyens ont su intégrer l’idée qu’une politique inclusive est un état d’esprit avant d’être une méthode dans laquelle une place essentielle est laissée au bon sens et à l’innovation des forces vives de la société. Le champ du possible est très vaste et des engagements internationaux témoignent d’une prise de conscience croissante; toutefois les orga-nisations de personnes handicapées doivent se préparer à jouer un rôle de plus en plus important et sceller des alliances pour forcer des solutions pertinentes dans un environnement précaire, dif-ficile ou hostile, où la « transparence » des personnes handicapées et l’impossibilité de déployer des services conformes à leurs droits seraient la norme.

Biographie M. Jean-Baptiste Richardier est co-fondateur de Handicap International en 1982. Pour apporter une aide concrète aux réfugiés cambodgiens handicapés et privés de soins spécifiques, le Dr. Richardier coordonne le développement du réseau Handicap International en Belgique, en Suisse, en Allemagne, au Luxembourg, au Royaume Uni, au Canada et aux États-Unis, structuré en fédération en 2009 et dont il assure la direction générale jusqu’en 2014. Il se consacre ensuite à la mise en place de la Fondation « Handicap International » où il assure le lancement de la re-vue Alternatives Humanitaires en collaboration avec quatre fondations françaises pour susciter le débat entre praticiens et chercheurs en sciences humaines et sociales sur les enjeux auxquels l’action humanitaire est confrontée (www.alternatives-humanitaires.org). Journaliste au Quotidien du Médecin à la fin de ses études médicales en 1977, il part pour deux ans de service civil en Éthiopie, puis comme volontaire en Thaïlande et au Cambodge, successivement pour Médecins sans Frontières, SOS Enfants sans Frontière et Handicap International. Aujourd’hui, présente dans près de 60 pays, l’ONG Handicap International vient en aide aux populations les plus vulné-rables, notamment les personnes handicapées. Elle contribue à améliorer leurs conditions de vie, à les aider à s’insérer dans la société et à accéder à leurs droits en partenariats avec les acteurs locaux.

http://www.alternatives-humanitaires.org/

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M. Joseph Russo Sous-commissaire au Bureau des personnes handicapées de la mairie de Chicago (États-Unis)

TRANSFORMATION: HOW THE CITY OF CHICAGO HAS BECOME ONE OF THE MOST ACCESSIBLE

AND INCLUSIVE CITY’S IN THE U.S. (CONFÉRENCE EN ANGLAIS) Résumé L’un des objectifs de Chicago est de devenir la ville la plus accessible et inclusive des États-Unis. Depuis l’adoption de l’American with Disabilities Act (ADA), il y a maintenant plus de 25 ans, Chi-cago a fait de nombreux progrès en la matière. Autrefois considérée par les personnes ayant des incapacités comme l’une des villes les moins conviviales pour y vivre, y travailler et la visiter, elle fait aujourd’hui figure de modèle national d’inclusion et d’accès. Cette conférence visera à présen-ter les différentes stratégies et les méthodes employées par la Ville de Chicago pour accompagner et assurer le succès des changements proposés. Ces stratégies comprennent :

1) S’assurer que des personnes ayant des incapacités occupent des postes de leader dans

l’appareil municipal, et ce, de manière à ce qu’elles puissent y avoir une voix et contribuer

à ses processus de prise de décision.

2) Utiliser les lois fédérales (nationales), telles que l’ADA et le Fair Housing Act comme stan-

dards minimum et dépasser leurs exigences lorsque nécessaire.

3) Veiller activement au respect des droits des personnes ayant des incapacités et des lois

sur l’accessibilité sur son territoire.

4) Être sensible à la diversité fonctionnelle et culturelle présente dans la communauté des

personnes ayant des incapacités et veiller à ce qu’elle soit prise en compte dans l’établis-

sement des objectifs et la mise en œuvre des stratégies visant à répondre à leurs besoins

et leurs aspirations.

5) Impliquer l’ensemble des acteurs concernés dans les processus de prise de décision de

manière à assurer un équilibre entre les avantages et les inconvénients des nouveaux pro-

grammes, lois et réglementations.

Biographie M. Joseph Russo œuvre actuellement en tant que Deputy Commisioner of Compliance dans le Mayor’s Office for People with Disabilities de la Ville de Chicago. Dans le cadre de ses fonctions, il agit à titre de conseiller juridique en lien avec les lois municipales de l’État d’Illinois et fédérales sur l’accessibilité et les droits des personnes ayant des incapacités. M. Russo supervise égale-ment la Accessible Compliance Unit, laquelle s’assure de l’accessibilité de tous les plans de cons-truction soumis au bureau des permis et répond à plus de 4000 demandes d’assistance technique chaque année concernant l’application des lois municipales de l’État d’Illinois et fédérales sur l’ac-cessibilité et les droits des personnes ayant des incapacités. Il est également impliqué dans la

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mise en œuvre du mécanisme d’autoévaluation du Chapitre II de l’ADA pour la Ville de Chicago. M. Russo est co-président de son Access Code Advisory Committee, lequel est en charge de la révision et de l’amélioration des articles du Chicago Building Code, l’un des codes du bâtiment les plus complets des États-Unis. Il est également l’auteur de l’initiative Human Rights Ordinance Re-gulation for Disability Rights de la Ville de Chicago, laquelle a pris effet au mois de janvier 2016. Il contribue aussi à plusieurs autres projets dont l’installation de bateaux pavés, le développement de normes pour le développement de technologies accessibles, de même que la création et la mise en place d’un programme d’inspection de l’accessibilité des bâtiments pour la Ville de Chica-go. M. Russo a également œuvré sur les Paralympic and Olympic Village Advisory Committees et est l’auteur principal du Chicago 2016 : Accessibility A to Z – A Guide for Creating a Model Accessible Olympic/Paralympic Experience in the City of Chicago. Avant de travailler pour la Ville de Chicago, M. Russo a travaillé comme Senior Trial Attorney et Supervisory Attorney pour la section « Droits des personnes ayant des incapacités » du Département de la Justice des États-Unis. Après son déménagement à Chicago, il a œuvré à titre de Bureau Chief et Senior Policy Advisor pour le Illi-nois Attorney General Disability Rights Bureau, où il a supervisé de nombreux procès et investiga-tions en lien avec l’application des lois fédérales et de l’État d’Illinois en matière de droits des per-sonnes ayant des incapacités. M. Russo est professeur adjoint au Département de droit de l’Université John Marshall où il en-seigne sur les lois et les droits concernant les personnes ayant des incapacités. Il est un membre actif du Barreau des États de New York, de l’Illinois et du District de Columbia.

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M. Patrick Fougeyrollas Anthropologue, chercheur de la programmation « Participation sociale et villes inclusives » (Canada)

LES DÉTERMINANTS DE L’ACCÈS URBAIN INCLUSIF ET DE LA PARTICIPATION SOCIALE : DE LA CON-

CEPTUALISATION À LA MESURE Résumé En s'appuyant sur le modèle anthropologique du développement humain et du processus de pro-duction du handicap, la compatibilité de la diversité morphologique et fonctionnelle de la popula-tion avec l'espace urbain constitue l'enjeu de la participation sociale des personnes ayant des in-capacités de tous âges. Les travaux de l'équipe Participation Sociale et Villes Inclusives (PSVI) contribuent à préciser les dimensions objectives et subjectives de l'accès environnemental et des nouvelles possibilités offertes pour un véritable exercice du droit à l'égalité. Les dimensions de la disponibilité, de l'accessibilité incluant l'adaptabilité, de l'abordabilité, de l'acceptabilité et de l'utili-sabilité seront définies avec leurs indicateurs de mesure. Des exemples concrets utiles à la planifi-cation et au monitoring de l'implantation et de l'évaluation des résultats de politiques et services à visée inclusive seront présentés. Ils traiteront autant du cadre bâti, de transport, des communica-tions et de loisirs, que de la transformation des représentations sociales sous-tendant leur concep-tion en développement urbain.

Biographie M. Patrick Fougeyrollas est chercheur au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS) et professeur associé au Département d'anthropologie de l'Université Laval. Il a une expérience d'envergure, étant impliqué depuis plus de 30 ans dans la gestion de grands projets liés à la conceptualisation des conséquences sociales des déficiences et incapaci-tés. Cette expérience est d’ailleurs reconnue à l’échelle internationale. Il est particulièrement asso-cié au développement du modèle conceptuel du Processus de production du handicap (PPH), le-quel a été adopté par le Gouvernement du Québec dans sa politique « À part entière. Pour un vé-ritable droit à l'égalité des personnes handicapées » (2009) et la Ville de Québec dans son Cadre de référence en matière d'intégration des personnes vivant des situations de handicap (2010).

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M. Benjamin Zimmer Ingénieur industriel, fondateur de la firme Silver Valley (France)

MANAGEMENT DE L'INNOVATION APPLIQUÉ À L'ACCÈS INCLUSIF OU À L'INCLUSION URBAINE Résumé Comment s’assurer que nos projets d’innovation dans le champ de l’accès inclusif et de l’inclusion urbaine soient pertinents, c’est-à-dire qu’ils vont produire un résultat utile, innovant et effectif, mais également industrialisable et profitable? Si cette interrogation survient chez l’ensemble des ac-teurs impliqués, il n’en demeure pas moins que la réponse à cette question demeure complexe. Chez Silver Valley, nous avons développé Sapige®, une approche permettant de réaliser un dia-gnostic du potentiel des projets d’innovation, d’organiser leur sélection dans des appels à projets ou d’offres et de les accompagner. Combinant les principes de la méthodologie Radical Innovation Design® et la méthode PAT Miroir®, elle contribue à identifier les preuves de valeur (utilité et pro-fitabilité), d’innovation et de faisabilité d’un nouveau produit ou service. Ces preuves sont ensuite évaluées par des experts et des utilisateurs, lesquels viendront s’assurer qu’elles apparaissent suffisantes pour justifier les investissements financiers et humains nécessaires pour la réalisation des projets d’innovation. Nous sommes d’avis que l’emploi de Sapige® peut contribuer à une meilleure gestion de l’incer-titude et des risques inhérents aux projets d’innovation dans le champ de l’accès inclusif et de l’inclusion urbaine. Nous présenterons d’ailleurs quelques-unes de ses utilisations récentes en France dans le domaine de la Silver Economy.

Biographie M. Benjamin Zimmer est le président fondateur de Silver Valley, un organisme français ayant pour mission d'accélérer le développement de projets d'innovation et de partenariats commerciaux et industriels répondant aux besoins et aux usages des seniors dans la région de l'Ile-de-France. Il est également propriétaire de la méthodologie SAPIGE. Cette dernière soutient les acteurs publics et privés souhaitant contribuer à l'émergence de grappes d'innovation dans le secteur de l’écono-mie du vieillissement (« silver economy »).

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M. Claude Dumas Ergothérapeute, directeur du Centre de Ressources et d'Innovations Mobilité Handicap (France)

EXPÉRIMENTATION D’ORGANISATION D’UN ÉCOSYSTÈME TERRITORIAL POUR UNE POLITIQUE DE

MOBILITÉ INCLUSIVE Résumé La mobilité est une condition de base pour accéder à une pleine participation sociale. La capacité à accéder et maintenir une mobilité autonome repose sur deux facteurs :

1) Des facteurs personnels qui regroupent l’ensemble des compétences et capacités (motrices, sensorielles, cognitives) nécessaires au déplacement. Ces compétences s’acquièrent géné-ralement par l’expérience. Pour certains publics, ces compétences doivent également inclure l’utilisation d’aides techniques.

2) Des facteurs environnementaux qui jouent un rôle de facilitateurs ou d’obstacles. Les bar-rières ne seront pas les mêmes en fonction des capacités de chacun et l’environnement va constituer un filtre qui, selon l’organisation, exclura plus ou moins de personnes.

À partir de ce constat, une ville inclusive doit orienter ces actions sur deux axes afin de permettre :

1) Le développement ou le maintien des capacités et compétences par l’information et la for-mation et l’accès aux solutions individuelles de mobilité adaptées;

2) L’aménagement de l’environnement (infrastructures et services).

Nous présenterons des expérimentations d’organisations en cours en partenariat avec le Conseil Départemental du Val de Marne visant à organiser une politique de mobilité inclusive sur ce terri-toire.

Biographie M. Claude Dumas est le directeur général du Centre de Ressources et d'Innovation Mobilité Han-dicap (CEREMH). Sous sa direction, Le CEREMH a été retenu comme le Centre national d'exper-tise pour la mobilité (CEN) par la CNSA. Il a pour mission de réaliser une veille sur les besoins des personnes à mobilité réduite, initier des programmes d’innovation et contribuer au développement d’une filière économique dans ce domaine. Le CEREMH porte ou collabore à des projets visant à améliorer l'accessibilité, la mobilité, la sécurité et la qualité de vie des personnes à mobilité ré-duite.

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Résumés des conférences d’ouverture

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Mme Laurence Parent Doctorante en sciences humaines à l’Université Concordia. (Canada)

RECONNAÎTRE LE CAPACITISME POUR DÉVELOPPER DES VILLES PLUS INCLUSIVES Résumé Le terme « ableism » est bien connu dans les disability studies et est utilisé par de nombreux acti-vistes et artistes communiquant en anglais. Sur Internet, il est facile de trouver une panoplie de productions écrites et de vidéos ayant pour sujet l’ableism. Toutefois, ce concept commence à peine à émerger dans la littérature francophone. Parmi les diverses traductions proposées (handi-capisme, incapacitisme et validisme), le terme capacitisme semble être celui qui est de plus en plus utilisé au Québec. Son utilisation demeure néanmoins généralement limitée aux communau-tés activiste et académique. Au cours des dernières années, le discours portant sur les droits des personnes handicapées s’est essentiellement articulé autour des concepts d’accessibilité univer-selle et d’inclusion. Bien que ceux-ci soient nécessaires pour développer des villes inclusives, ils ne suffisent pas pour expliquer et combattre l’oppression vécue par les personnes handicapées. Le capacitisme se manifeste autant par des infrastructures à l’architecture déficiente, des politi-ques d’austérité ou des stéréotypes. Il demeure toutefois souvent normal et naturel faute de terme pour nommer ce type de discrimination. Au même titre que les systèmes d’oppression tels que le racisme et le sexisme, le capacitisme a des racines politiques, culturelles, sociales et économi-ques profondes et complexes et peut résulter de pratiques et gestes bien intentionnés. Mieux comprendre le capacitisme permet de mieux identifier les obstacles et les résistances au dévelop-pement de villes inclusives, ainsi que de donner un souffle nouveau aux mouvements de défense des droits des personnes handicapées.

Biographie Mme Laurence Parent est doctorante en sciences humaines à l’Université Concordia. Elle détient une maîtrise en Critical Disability Studies de l’Université York et un baccalauréat en science poli-tique de l’Université du Québec à Montréal. Laurence vit à Montréal et est passionnée par le han-dicap, la mobilité et les médias. Au cours de la dernière décennie, elle a été active au sein de di-vers organismes de défenses des droits des personnes handicapées. En mai 2016, Laurence a reçu le prix francophone Tanis Doe pour l’avancement des études et de la culture de l’incapacité décerné par l’Association canadienne des études sur l’incapacité. Son premier documentaire, Je me souviens : Excluded from the Montréal subway since 1966, a remporté le prix d’artiste émer-gente en 2010 lors du Festival international de films sur le handicap à Berkeley. L’œuvre acadé-mique et artistique de Laurence a été présentée dans plusieurs congrès et expositions au Canada, aux États-Unis et en Angleterre. Comme conférencière invitée, elle a enseigné dans les quatre universités de Montréal. Dès le début de sa carrière, Laurence a pu constater l’ampleur du manque de littérature sur le handicap dans le monde francophone. Elle travaille à promouvoir l’é-tude critique du handicap dans les communautés francophones au Québec et au Canada.

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M. Normand Boucher Sociologue et politologue, chercheur de la programmation « Participation sociale et villes inclusives » (Canada)

SAISIR L’EXPÉRIENCE SOCIALE DES MODES DE DÉPLACEMENTS DES PERSONNES AYANT DES INCA-

PACITÉS DANS LA CITÉ Résumé Cette conférence aborde la question de la transformation des structures sociales par l’élimination des obstacles dans les modes de déplacement des personnes ayant des incapacités sur le terri-toire. Une transformation des usages qui entraîne la production de nouveaux espaces sociaux en lien avec les expériences sociales relatives aux déplacements, à sa population et au territoire. L'é-limination des obstacles qui ne se traduit pas par un changement de pratique ou d’usage, mais ré-vèle parfois l'enracinement des appartenances identitaires; cette réflexion emprunte à la sociologie urbaine qui nous amène à s’interroger sur les formes de l’intégration et leurs mutations, de la par-ticipation des acteurs sociaux dans un contexte que l’on veut politiquement de plus en plus inclusif et diversifié tant au plan de ses besoins que de sa population; cette transformation du social ur-bain, c’est aussi chercher à comprendre l’expérience sociale de l’accès aux espaces, aux modes de déplacement, à un territoire et à leurs utilisations par des personnes ayant des différences au plan fonctionnel, soit moteur, intellectuel, visuel, auditif et un trouble du spectre de l'autisme. Sur la base des résultats d’une étude sur les représentations sociales, handicap et transport, cette confé-rence explore ainsi les grandes logiques et tensions de l’action sociale à la manière de celles intro-duites par Lefebvre dans sa distinction entre l’habitat et l’habiter ouvrant sur le projet politique d’une société inclusive. Elle ouvre enfin sur une démarche exploratoire visant à comprendre le rôle des mécanismes d'exclusion dans le processus de construction identitaire de personnes H no-tamment au sein de la Cité.

Biographie M. Normand Boucher est politologue et sociologue et travaille en recherche concernant la partici-pation sociale des personnes ayant des incapacités depuis 1994. Il est chercheur d’établissement au CIUSSS de la Capitale-Nationale et professeur associé à l’École de service social de l’Univer-sité Laval. Il est impliqué au sein du Réseau international sur le Processus de production du han-dicap (RIPPH) depuis 2002. Ses intérêts touchent la problématique de la recherche participative dans l’analyse des transformations des pratiques et des politiques entourant le phénomène du handicap et la citoyenneté. Il a joint l’équipe du Centre interdisciplinaire de recherche en réadapta-tion et intégration sociale (CIRRIS) en 2003 où il développe un programme de recherche portant sur les politiques sociales, le handicap et ses représentations sociales, la citoyenneté et la mesure de la participation des personnes ayant des incapacités aux activités ordinaires de la société. Il met l’accent sur les domaines du travail, de l’habitation, du transport et des services aux person-nes. Il est enfin membre actif d’équipes de recherche au plan national et international au sein des-quelles il assume la responsabilité du développement d'axes de recherche.

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M. Franck Bodin Géographe, chercheur à l’Université Lille I (France)

LA CONSTRUCTION DES TERRITOIRES INCLUSIFS DE DEMAIN : OUTILS ET PERSPECTIVES Résumé La conférence portera sur la co-construction des territoires : une action collective concertée et du-rable. Caractérisés par la mutualisation des savoirs universitaires et des compétences profession-nelles, deux projets de recherche–actions illustrent cette dynamique au service des populations, notamment celles fragilisées par un handicap social, une déficience physique, sensorielle ou psy-chologique, ou encore un déficit territorial à caractère économique : GEVU (Globale Evaluation Ur-baine) expérimenté avec des partenaires institutionnels régionaux, départementaux et commu-naux, et UP (Urban Project) réalisé avec la commune de Trouville sur Mer et la Communauté de Communes de la Côte d’Albâtre. Cette conférence sera l’occasion de présenter les résultats des travaux de recherches et organisations positionnées sur les territoires français comme des expéri-mentations mobilisant de multiples acteurs : les élus, les habitants, les scolaires, les architectes, les paysagistes, les aménageurs, les chercheurs et finalement les citoyens.

GEVU pour la conception d’un outil de diagnostic territorial (voirie, transports, bâtiments, loge-ments) permettant d’établir le niveau d’accessibilité, de rédiger des rapports automatiques, de choisir des solutions d’aménagements accessibles et d’estimer les coûts des travaux. GEVU est aussi un outil de stratégie territoriale.

Up est un vrai projet pour faire société. Structuré autour d’un concours international d’idées d’amé-nagement durable, un cahier des charges des enjeux est établi par le laboratoire TVES et la col-lectivité territoriale. De multiples équipes découvrent alors le territoire, consultent les documents d’urbanisme, échangent avec les habitants et construisent un projet à court, moyen et long termes : finalement l’idée d’un territoire inclusif accessible et économiquement dynamique.

Biographie

M. Bodin est géographe/urbaniste français à l'Université de Lille au sein du Laboratoire Territoires, Villes, Environnement, Société. Franck Bodin est directeur d'une équipe pluridisciplinaire (socio/ ethnologue, géographes, urbanistes, informaticiens, aménageurs). Investi sur les questions de jus-tice spatiale (reconstruction post tsunami à Bande Aceh, reconstruction de quatorze écoles et deux centres de soins à Addis Abeba en Ethiopie), de démocratie territoriale, d'outils de l'aména-gement durable accessible, d'urbanisme et de projets participatifs, il conventionne avec des parte-naires publics et privés. Depuis 1999, il développe des outils et concepts tels que l’Handimension (dimensionner l’espace en fonction des différentes formes de handicap), les Handicateurs (critères normatifs et souhaitables utilisés lors des diagnostics de voirie, de transport, de bâtiments), la Conception Humano Evolutive (CHE) qui permet d’observer en continu la performance d’un amé-nagement accessible et enfin le projet UP qui prend la forme d’un concours International d’Idées d’Aménagement Durable avec pour objectif de concevoir les territoires de demain.

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M. Ernesto Morales Architecte, chercheur de la programmation « Participation sociale et villes inclusives » (Canada) et

M. Mir Mostafavi Ingénieur en géomatique, chercheur de la programmation « Participation sociale et villes inclusives » (Canada)

ACCÈS AU TERRITOIRE ET À L’ENVIRONNEMENT BÂTI : DES PROJETS DE RECHERCHE INNOVANTS Résumé

Aménager la ville inclusive, c’est concevoir des espaces et adapter les lieux publics aux réalités de tous ses utilisateurs. Cette conférence de Mir Mostafavi et d’Ernesto Morales portera sur l’application des approches d’accessibilité et de conception universelles et le développement d’environnements urbains inclusifs. Remettant en question l’application de normes standards fondées sur le citoyen auto-nome, performant et sans incapacité, ces approches mettent de l’avant la prise en compte des besoins et des capacités d’utilisation des personnes ayant des incapacités dans les projets de conception d’environnements accessibles et d’outils d’assistance à la mobilité. Les conférenciers présenteront divers projets réalisés. Sur la base des travaux de l’axe 3 de l’équipe PSVI, qui s’intéressent à l’accessibilité de l’environnement physique, la conférence portera sur l’identification, le développement et l’évaluation des technologies et des bonnes pratiques visant l’amélioration de l’accès aux aména-gements urbains et infrastructures publiques ainsi que la mobilité.

Biographies

M. Ernesto Morales a fait une première recherche postdoctorale en gérontologie environnementale (avec une bourse des IRSC) au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, sous la supervision de la professeure Jacqueline Rousseau, Erg. Ph.D. Il a fait en plus, une deuxième recherche postdoctorale (avec une bourse de FORMSAV) en coordination avec le Research Centre for Innovation in Health Care à Utrecht, Pays Bas, sur le concept de « l’environnement guérissant » dans les milieux hospitaliers. Il est actuellement chercheur et professeur adjoint au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale de l'Université de Laval à la Ville de Québec, et il est aussi chef de projet à l'Institut du vieillissement des Instituts de recherche en santé du Canada. M. Mir Mostafavi est professeur agrégé au Département des sciences géomatiques et directeur du Centre de recherche en géomatique (CRG) de l'Université Laval. Ses intérêts de recherche portent sur l'amélioration de la représentation spatiotemporelle des environnements dynamiques et en trois dimen-sions, la structuration, la visualisation et l'analyse de données spatiales ainsi que la réalité géospatiale augmentée et mobile, les normes et standards de données spatiales, la sémantique et l'interopérabilité des bases de données spatiales. Ses projets portent, entre autres, sur le développement d’outil d’aide à la mobilité des personnes ayant des incapacités ainsi que sur les réseaux d'objets intelligents et in-terconnectés (environnements intelligents).

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Résumés des conférences

thématiques, ateliers, symposiums et panels

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Conférence 1 Bloc 11h10 Bloc 16h30

DAKAR, LA CAPITALE SÉNÉGALAISE, EST-ELLE UNE VILLE INCLUSIVE?

M. Ousmane Thiendella Fall, Mme Rollande Deslandes et M. Ghislain Parent Université du Québec à Trois-Rivières

Résumé

Le Sénégal a ratifié la Convention internationale sur les droits des personnes handicapées (CIDPH) et a élaboré une loi d’orientation sociale pour l’intégration des personnes en situation de handicap dans la société. L’intégration de ces dernières est en partie liée à l’accessibilité qui en-globe l’accès physique et l’accès aux services de base. L’accessibilité semble un préalable à la participation sociale. Dakar, lieu de prédilection de la majorité des personnes en situation de han-dicap, à l’instar des grandes villes africaines, est caractérisée par une poussée démographique ponctuée par une crise économique galopante avec des infrastructures qui se caractérisent par des normes architecturales antérieures au modèle de la conception universelle sous-jacente à la CIPDH.

Cette étude qualitative cherche à explorer si Dakar, capitale du Sénégal, est une ville inclusive. En d’autres termes, il s’agit de décrire, à travers le point de vue des acteurs engagés dans la mise en œuvre de l’intégration des personnes en situation de handicap, la capitale sénégalaise quant aux caractéristiques d’une ville inclusive qui sont notamment : 1) l’accessibilité physique et l’accès aux services sociaux de base tel que l’éducation, la santé, l’emploi, la culture et les loisirs et 2) la pleine participation sociale des personnes en situation de handicap. Les acteurs sont, entre autres, des personnes en situation de handicap, des membres des organisations qui les représen-tent, des décideurs et des intervenants. En s’inspirant du modèle du processus de production du handicap et de la méthodologie des systèmes souples, les enjeux reliés à la problématique de l’accessibilité universelle seront mis en relief dans le contexte sénégalais.

Conférence 2 Bloc 11h10

ACCESSIBLE CITIES : METHODS AND STRATEGIES

Mme Milyausha Gabdrakhmanova Groupe recherche : 3472mine – Mine des idées urbaines

Résumé

Mobility is one of the stimulants of global urban change. Today more than half of the world’s popu-lation lives in urban areas. Accessibility, or providing mobility to those who face extra barriers, is paramount in the creation of a socially sustainable built environment, especially considering rapidly ageing population; these factors render barrier-free environments essential and pressing. There-fore, every mobility network in the built environment should be examined under the lens of acces-sibility. As architects, the goal of our 3472mine group is to raise awareness about accessible envi-ronments and to inspire the creation of more socially responsible architecture. This presentation focuses on the application of Universal Design principles in architecture and urban design, where access to services, products, etc. is prioritized for all people no matter their age or, physical abili-ties. Our research group developed methods of implementing accessibility in built environments at a multitude of scales, giving us a unique perspective on real-world issues. Design fundamentally contributes not only to the shaping buildings and public/community spaces; it is also a reflection of cultural and moral values, past and future. Architects, designers and other related professionals can help address issues like inclusiveness.

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EST-CE QUE SAGUENAY EST UNE VILLE INCLUSIVE? REGARD SUR LES PATIENTS ATTEINTS DE DYS-

TROPHIE MYOTONIQUE DE TYPE 1 (DM1)

M. Jean-Guillaume Simard Chaire UQAC - Cégep de Jonquière sur les conditions de vie, la santé et les aspirations des jeunes

Mme Cynthia Gagnon Université de Sherbrooke

Résumé

La dystrophie myotonique de type 1 (DM1) est la maladie neuromusculaire la plus fréquente chez l’adulte et présente la prévalence la plus élevée au Québec en raison de l’effet fondateur du Sa-guenay-Lac-Saint-Jean (SLSJ). Le profil clinique très variable et le nombre élevé de comorbidités simultanées qui caractérisent cette maladie, qui peut être considérée comme un modèle de vieil-lissement prématuré, font de sa prise en charge un défi continuel. La réalisation des différentes habitudes de vie est grandement affectée pour les personnes atteintes de DM1. En raison de la nature progressive de cette maladie, les intervenants des services de santé misent fortement sur la modulation des facteurs environnementaux (accessibilité, services, support, etc.) pour maintenir la participation sociale de ces personnes. La communication se propose d’explorer l’offre de ser-vices à Saguenay et son lien avec la logique résidentielle de la population atteinte de DM1. La présentation sera divisée en trois parties. La première abordera la répartition des services et son lien avec la composition socioéconomique à l’échelle des quartiers de Saguenay. Il sera égale-ment question des efforts de conceptualisation entourant la création d’indicateurs témoignant de la présence et d’accès aux services. La deuxième partie présentera les logiques résidentielles des patients atteints de DM1 afin d’évaluer s’ils ont tendance à se localiser dans les quartiers les plus défavorisés au plan socioéconomique, là où l’offre de services risque, de surcroît, d’être inadé-quate. Enfin, à la lumière des résultats, nous effectuerons une réflexion sur le rôle de l’adminis-tration municipale dans la création d’une ville inclusive.


LES CRITÈRES D’ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE : DÉFICIENCE VISUELLE - AMÉNAGEMENTS EXTÉ-

RIEURS – UN TRAVAIL D’ÉQUIPE GÉNÉRANT UN PARTENARIAT AVEC LES MUNICIPALITÉS POUR LA

MISE EN ŒUVRE DE L’AU

Mme Carole Zabihaylo CISSS Montérégie Centre - Installation Institut Nazareth et Louis-Braille


Résumé

Une collaboration entre les spécialistes en Orientation et Mobilité (SOM) du CISSS Montérégie Centre - Installation Institut Nazareth et Louis-Braille et les consultants en aménagement de la So-ciété Logique, organisme à but non lucratif promouvant l’accessibilité universelle (AU), a permis d’élaborer un document sur les meilleures pratiques facilitant les déplacements des personnes ayant une déficience visuelle (DV) dans l’espace public. Des critères spécifiques ont été définis, inspirés d’une revue de littérature et validés par un groupe d’experts composé de représentants d’usagers, des SOM de diverses régions du Québec et de représentants municipaux et gouver-

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nementaux. Les thèmes abordés sont le trottoir public, les coins de rue, le signal sonore, les inter-sections complexes, les pistes cyclables et les espaces vastes. Le document, disponible gratuite-ment en ligne, a été diffusé aux différentes instances (villes, gouvernement, etc.) susceptibles de l’utiliser. La diffusion de ce document a eu un impact très positif sur le développement et la promo-tion de l’AU. Cet outil a engendré des partenariats entre municipalités, représentants d’usagers et réseau de la santé, qui ont permis de travailler les projets d’aménagement en amont plutôt qu’en aval, une condition gagnante pour l’obtention d’une performance optimale. Par le biais de ces par-tenariats, différents projets ont été étudiés et bonifiés, tels que le réaménagement d’un quartier, d’une rue, d’un espace vaste ou la conception de parcs ou d’installations de transport collectif. Certaines villes ont même systématisé ces collaborations par des comités ou des tables de con-certation se réunissant régulièrement pour discuter d’enjeux relatifs à l’AU. La présentation sou-mise propose de présenter brièvement le document produit ainsi que quelques-unes des collabo-rations générées et des projets d’aménagement bonifiés au cours des deux dernières années. Cette réalisation et ses retombées partenariales peuvent être inspirantes pour les municipalités souhaitant faciliter le déplacement de tous leurs citoyens.


COMMENT FAVORISER PAR DES RESSOURCES DOCUMENTAIRES LA CONCEPTION D’AMÉNAGE-MENTS PIÉTONNIERS ACCESSIBLES POUR LES PERSONNES PRÉSENTANT DES DÉFICIENCES PHY-

SIQUES


Résumé

Introduction : Plusieurs obstacles font partie du quotidien des personnes présentant des défici-ences physiques (PPDP). La conception et l’état des aménagements piétonniers (AP) sont des enjeux importants afin de minimiser ces obstacles, voir les éliminer. Objectif : Identifier les pra-tiques et les connaissances en conception d’AP accessibles aux PPDP des municipalités québé-coises. Méthodologie : Une approche participative et partenariale a permis de développer un son-dage WEB sur les pratiques des municipalités québécoises pour l’accès aux AP (partenaires : instances gouvernementales municipales/provinciales, organisations défendant les droits des PPDP, société de transport public, chercheurs (réadaptation et design) et municipalités). Des analyses descriptives et de partition récursive ont été effectuées. Résultats : Des 507 municipali-tés contactées, 184 ont complété le sondage (36%). Peu de répondants mentionnent que leur municipalité offre des activités de transfert des connaissances en accessibilité (n=25/149, 17%). Les facteurs contributoires à l’implantation de ces activités sont liés à la présence de ressources dans l’équipe (ex. technicien en génie civil, contremaître, chargé de projet). Certains connaissent des outils de conception d’AP accessibles (n=81/175, 46%), mais moins dans les petites munici-palités (n=43/129, 33%), et encore moins les utilisent. Les facteurs contribuant le plus à la con-naissance de ces outils sont la présence d’un plan d’action en accessibilité, d’un urbaniste dans l’équipe et d’un plan d’action pour les personnes ayant une déficience auditive. Conclusion : Cette étude montre que peu de ressources sont utilisées par les répondants pour assurer la con-ception d’AP accessibles pour les PPDP. Elle permet d’identifier les cibles d’interventions pos-sibles afin d’améliorer les pratiques de conception d’AP accessibles aux PPDP.

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AUDIT DE POTENTIEL PIÉTONNIER : AMÉNAGEMENT, SAINES HABITUDES DE VIE ET ACCESSIBILITÉ

UNIVERSELLE

Mme Martine Laurin Société Logique

Résumé

Dans une perspective de chaîne d’accessibilité universelle, l’aménagement d’un domaine public favorable au déplacement de tous les piétons, incluant les personnes ayant différentes limitations fonctionnelles, est un enjeu important. L’objectif de cette communication est de présenter, à l’aide d’exemples concrets, la nouvelle version de l’Audit de potentiel piétonnier actif sécuritaire (PPAS), développée et diffusée par la Direction régionale de santé publique de Montréal. Cette nouvelle version intègre maintenant des indicateurs d’accessibilité universelle et permet l’identifi-cation et l’analyse des caractéristiques favorables ou non à la marche pour un quartier, un par-cours ou un segment de rue préalablement identifié. Réalisé en partenariat avec des experts d’organismes de promotion et de défense collective des droits des aînés et des personnes en si-tuation de handicap, des professionnels en santé publique et des intervenants municipaux en ur-banisme, ce nouvel outil a pour originalité d’associer pour une toute première fois l’aménagement du domaine public, les saines habitudes de vie et l’accessibilité universelle. Grâce aux données précises qu’il fournit, il permet aux acteurs municipaux et communautaires d’identifier les sites problématiques nécessitant des interventions pour améliorer le confort et la sécurité de TOUS les piétons à court et moyen termes. Cette approche novatrice contribue grandement à la mobilisa-tion de la collectivité et à une meilleure prise de décision des parties prenantes en faveur de la participation sociale de tous, quelles que soient les capacités.


RUE PARTAGÉE ACCESSIBLE : UNE MÉTHODOLOGIE MULTICRITÈRE D’AIDE À LA DÉCISION POUR

MIEUX DÉFINIR LES PARAMÈTRES DE CONCEPTION AU QUÉBEC

Mme Sylvie Cantin CISSS Montérégie Centre - Installation Institut Nazareth et Louis-Braille

M. Pierre-Étienne Gendron Ville de Montréal

Résumé

En 2015, la Ville de Montréal et le Centre de recherche de l’Institut Nazareth et Louis-Braille (CRIR-INLB) ont conjugué leurs expertises pour amorcer des travaux visant l’identification de paramètres d’accessibilité universelle applicables aux rues partagées. Cette typologie de rues, répandue en Europe et à l’état de projets-pilotes au Québec, peut occasionner de nombreuses contraintes aux personnes à mobilité réduite, notamment à celles avec une incapacité visuelle. Une démarche de recherche collaborative a rassemblé experts et informateurs-clés de différents horizons dans une visée de coconstruction de savoirs. Alimenté par des précédents applicables aux rues partagées rassemblés dans une rigoureuse recension d’écrits, et encadré par une mé-thodologie multicritère d’aide à la prise de décision éprouvée, un panel d’une vingtaine de per-sonnes a contribué activement à chaque étape des travaux. Le mode délibératif employé dans cette méthodologie introduit une approche innovante de concertation des acteurs. Il permet l’é-change d’informations expérientielles, pratiques et théoriques, l’examen critique d’enjeux et la recherche de consensus. Le panel devient alors un lieu de transfert de connaissances, de re-

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cherche de solutions centrées sur la personne et d’élaboration d’une vision commune. Chacun des membres se transforme ensuite en porteur de cette vision dans son milieu. Au moment où le ministère des Transports tente de définir les critères de justification des rues partagées, ces tra-vaux permettront l’intégration à cette définition des notions d’accessibilité universelle, au profit d’une ville toujours plus inclusive. La communication décrira la démarche entreprise et en tirera des enseignements au profit des participants au colloque.


VILLES INTELLIGENTES, VILLES INCLUSIVES?

M. Bachir Kerroumi Mairie de Paris

Résumé

Aujourd'hui, penser stratégiquement le design des villes du futur est loin d'être une simple mode, c'est plutôt un besoin incontournable et ce n'est pas donc un hasard si pour ces « Villes du futur » on applique des critères d'habitabilité qui prennent en compte aussi bien les dépenses énergé-tiques ou la réduction de la pollution que le développement social, la réduction des inégalités et l'accessibilité au sens large du terme dans le but de construire des villes inclusives et durables. L'urbanisation mondiale et le défi de la durabilité exercent une pression croissante sur nos socié-tés, exigeant une nouvelle façon de penser et mettant l'accent sur la prise d'un point de vue sys-témique pour relever ces défis. Le concept de smart cities ou villes intelligentes (même s'il n'est pas encore consensuel) détient déjà le potentiel pour traiter des aspects du défi du développement durable par la promotion de la participation citoyenne, le développement de solutions innovantes et intelligentes pour la durabilité, l’émergence de l’efficience organisationnelle de la ville, et l'adop-tion d'un système de gouvernance transparent et inclusif. De ce fait, nous considérons indispen-sable de se poser la question du degré d'inclusivité (concrètement pour les personnes handica-pées), et sa prise en compte dans le développement des villes intelligentes telles qu'elles sont en train d'être configurées. Notre recherche vise donc à évaluer le niveau de l'inclusion des per-sonnes en situation de handicap dans le développement des villes intelligentes d’aujourd'hui afin de pouvoir formuler des recommandations d’améliorations et d’optimisations des modalités actuel-lement en vigueur.


URBANISME : UNE COMPÉTENCE MUNICIPALE OFFRANT DE GRANDS POTENTIELS POUR LA MISE EN

ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE D’UNE VILLE


Résumé

En 2015, l’agglomération de Montréal adoptait un nouveau schéma d’aménagement, contenant, pour la première fois, des dispositions d’accessibilité universelle. Incluses au document complé-mentaire, ces dispositions ont une grande portée : toutes les municipalités de l’île doivent modifier leurs règlements d’urbanisme pour s’y conformer. Des critères d’accessibilité universelle pour l’im-plantation des bâtiments, les parcours extérieurs et des places réservées de stationnement de-vront être considérés pour tous les projets d’aménagements, publics comme privés, faisant l’objet d’un Plan d’implantation et d’intégration architectural (PIIA) ou d’un projet particulier de construc-

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tion, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI). Ainsi, tout projet dans une zone où la municipalité entend contrôler l’aménagement (PIIA) ou impliquant une modification à la rè-glementation d’urbanisme (PPCMOI) fera l’objet d’exigences d’accessibilité universelle. Les muni-cipalités finalisent actuellement leur conformité au schéma. Ensuite, elles devront interpréter ces nouveaux critères pour l’analyse des projets soumis par les citoyens. Afin de guider les conseillers en aménagement et les CCU, Société Logique a produit un Guide d’interprétation des critères d’accessibilité universelle introduits aux PIIA et aux PPCMOI. Par cette communication, nous sou-haitons faire prendre conscience aux participants du potentiel que représentent les outils d’urba-nisme en matière d’accessibilité universelle. De l’échelle macro (PMAD, schéma d’aménagement) à l’échelle locale (PPU, PIIA, PPCMOI), les énoncés concrets qui donnent des résultats sur le ter-rain seront présentés à partir de l’expérience montréalaise. Les outils d’urbanisme visent la coha-bitation harmonieuse et une bonne intégration architecturale. Utiliser ces objectifs au profit d’une meilleure accessibilité universelle est une approche innovante.


LE LEADERSHIP DES MUNICIPALITÉS : LA CLÉ D’UN MILIEU DE VIE OUVERT À TOUS!

Mme Valérie Gauthier Ville de Rivière-du-Loup

Résumé

Depuis 2005, la Ville de Rivière-du-Loup, en collaboration avec plusieurs partenaires du milieu, réalise un plan d’action annuel qui regroupe plusieurs mesures visant l’accessibilité universelle. Dès ce moment, la municipalité a clairement fait le choix d’une société plus inclusive visant à offrir, à tous et à toutes, les mêmes opportunités pour se réaliser pleinement, et ce, qu’elles aient une incapacité ou non. Concrètement, c’est près de cent mesures qui ont été mises en place par la Ville et ses partenaires. Plusieurs des actions s’attaquent aux préjugés, visent à sensibiliser la population et valorisent le rôle des personnes handicapées de la communauté. Ces approches demandent la participation de partenaires locaux, motivés et engagés dans la démarche. De ces mesures, une dizaine retiennent l’attention en raison de leur caractère innovant, de leur rayonne-ment, et de leur effet multiplicateur pour l’ensemble de la collectivité. La présentation, abordée sous la forme d’une conférence, mettra en lumière des projets concrets soulignant l’important rôle que jouent la Ville et de ses partenaires publics, privés et communautaires, en matière de sensibi-lisation (population – étudiants – commerçants), de valorisation (personnes handicapées – em-ployeurs – entreprises) et de participation sociale (déplacement – transport – formation). Appuyée d’une présentation PowerPoint et d’outils de communication, la conférencière démontrera com-ment les municipalités peuvent être un vecteur de changements. Exemples de réalisations con-crètes : Prix reconnaissance Perce-neige, Cahier spécial – magazine culturel et communautaire Rumeur du Loup, programme de remplacement de panneaux d’affichage pour les cases réser-vées, alliances avec le programme Design d’intérieur – Cégep de RDL.

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L’INCLUSION DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP DANS LE CONTINUUM DE PRÉPARATION

ET DE RÉPONSE AUX URGENCES HUMANITAIRES; ÉTAT DE SITUATION ET PISTES D’ACTION POUR

UNE URBANITÉ INCLUSIVE

M. Mathieu Simard Rehabilitation International

Résumé

La présentation vise à présenter la situation actuelle ainsi que des pistes de solution concernant l’inclusion des personnes présentant des incapacités dans le continuum des urgences humani-taires. Faute d’être incluses dès la phase de préparation, les personnes présentant des incapaci-tés sont marginalisées et affectées de façon disproportionnée dans ces situations. La probabilité d’occurrence de telles situations d’urgences augmente avec les changements climatiques. La pro-babilité de situations complexes d’urgence augmente également en fonction d’une urbanisation croissante. Cet effet sera présent sur l’ensemble de la planète, mais de façon encore plus mar-quée dans les pays à faibles et moyens revenus. Afin de répondre à ces défis, des politiques et accords internationaux ont été mis en place visant l’inclusion des personnes en situation de handi-cap. Afin de mettre en place les stratégies visant à réaliser ces droits sur le terrain, il est primordial d’innover au niveau local afin d’outiller l’ensemble des intervenants et d’assurer une participation active des personnes en situation d’incapacité. L’innovation et l’adaptation au contexte spécifique est essentiel. Cette innovation doit s’inspirer des lignes directrices et des bonnes pratiques au ni-veau international, mais doit aussi s’inscrire dans un mouvement local. Cette approche nécessite également la coordination de l’ensemble des intervenants afin de proposer un modèle réellement inclusif et qui ne laisse « personne derrière ». La participation des personnes présentant des inca-pacités et de l’ensemble de leurs alliés est donc centrale au succès d’une réelle inclusion pour tous.


QUAND LA VILLE CONTRIBUE À L’EXCLUSION SOCIALE : PAROLES D’AÎNÉS

Mme Anne-Marie Séguin et MmeVéronique Billette Institut national de la recherche scientifique

Mme Alexandra Guay-Charette Université d’Ottawa

Résumé

Avec l’avancée en âge et les pertes de mobilité, les espaces d’action individuels tendent à se con-tracter. Ainsi, les personnes deviennent de plus en plus sensibles à l’environnement qui entoure leur résidence. Les caractéristiques de ce dernier constituent des facteurs déterminants de l’inclu-sion sociale des aînés. La méthode utilisée dans la recherche donne la parole aux personnes aî-nées et les reconnaît pleinement comme des acteurs sociaux. Regroupées en six groupes de dis-cussion, une cinquantaine de personnes âgées de 65 à 92 ans, ayant des niveaux variés de capa-cités et habitant différents quartiers montréalais, ont été invitées à identifier les lieux et les situa-tions susceptibles de générer de l’exclusion. L’analyse thématique des discussions permet de constater que les aînés identifient plusieurs obstacles à leur autonomie et à leur participation so-ciale. Si certains de ces obstacles ont été documentés dans la littérature (ex. desserte de transport en commun inadéquate, feux de circulation trop courts), d’autres obstacles qui relèvent de déci-deurs, tant privés que publics, l’ont été beaucoup moins (toilettes inexistantes ou difficilement ac-

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cessibles, rangées d’étalage trop étroites et surchargées dans les commerces, services faisant appel aux technologies internet, etc.). Notre recherche montre que plusieurs de ces situations exi-gent qu’un large éventail d’acteurs unissent leurs efforts pour rendre les environnements inclusifs. En outre, les municipalités, en association avec le gouvernement québécois, devraient intervenir par le biais de la réglementation pour amener les « producteurs de lieux » privés à les adapter pour répondre aux besoins des aînés.


EXPÉRIENCES DE MOBILITÉ DES AÎNÉS D’UN QUARTIER MONTRÉALAIS

Mme Isabel Wiebe, Mme Anne-Marie Séguin et M. Philippe Apparicio Institut national de la recherche scientifique

Résumé

Les activités quotidiennes des personnes aînées (emplettes, rendez-vous médicaux, loisirs) né-cessitent le plus souvent des déplacements dans l’espace. Or, avec l’avancée en âge, leurs diffi-cultés physiques ou fonctionnelles ont tendance à augmenter et elles se trouvent souvent confron-tées à des caractéristiques urbaines inadaptées à leurs besoins. La mobilité dans l’espace im-plique, outre le déplacement physique d’un lieu vers un autre, l’expérience du mouvement (Cress-well 2010; 2012). Selon le contexte social ou géographique, l’expérience de la mobilité peut être plaisante, confortable ou agréable, mais elle peut aussi être parsemée d’embûches ou totalement bloquée. La mobilité repose sur des supports physiques ou des infrastructures dans l’environne-ment urbain qui (re)dirigent les mobilités. À l’échelle des villes, certains lieux ou aménagements (bancs, cafés, abribus) peuvent influencer l’itinéraire de déplacement des aînés et affecter leurs expériences de la mobilité et de la faisabilité du trajet. Nous aborderons la capacité et les défis des aînés à se déplacer « autrement » (déambulateur, lenteur) dans un espace urbain qui prescrit des interactions standardisées (monter des marches, traverser une rue à une vitesse rapide, etc.) qui peuvent freiner leur mobilité. L’étude repose sur des entretiens menés auprès d’aînés de 70 ans et plus dans l’arrondissement Rosemont─La Petite-Patrie à Montréal. Nous examinerons les straté-gies que les aînés déploient pour faire face à certaines difficultés de déplacement. Les premiers résultats montrent leurs recours aux espaces de proximité, le contournement de mobilités péni-bles, la pratique de la prudence, l’accompagnement lors de sorties et la délégation de mobilités, ainsi que la planification minutieuse des déplacements.


UNE DÉMARCHE DE CONCERTATION POUR AMÉLIORER L’ACCOMPAGNEMENT-TRANSPORT POUR UN MO-

TIF MÉDICAL (ATMM) SUR L’ÎLE DE MONTRÉAL

Mme Maëlle Plouganou Table de concertation des aînés de l’Île de Montréal

Résumé

Avec l’avancée en âge, il n’est pas rare que les rendez-vous de santé se multiplient et, du fait de la fragmentation et de la spécialisation des services, les distances de déplacement s’allongent. Les aînés peuvent utiliser le transport en commun, le taxi ou le transport adapté. Néanmoins, le manque d’accessibilité et de confort ou les coûts associés à ces modes les rendent inadéquats pour certains. Lorsqu'ils ne bénéficient pas du soutien d’un proche, les aînés peuvent avoir re-cours à des services bénévoles offrant de l’accompagnement-transport pour se rendre à leurs rendez-vous médicaux. Ces organismes basés sur l’action bénévole ont toutefois des ressources

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limitées et concentrent leurs efforts sur les personnes démunies, relativement autonomes et né-cessitant des soins de santé ponctuels. Il n’existe aucune solution alternative pour les personnes aînées ayant des problèmes de santé cognitive ou mentale non handicapants, des ressources financières modestes sans être sous le seuil du faible revenu et des besoins d’accompagnement-transport pour des soins récurrents. Ces aînés et leur entourage, en plus de la détresse associée au diagnostic, portent la charge de devoir trouver un ATMM adéquat et fiable. Cette situation pré-occupe les intervenants du terrain qui constatent les conséquences du manque de service ad hoc sur la qualité de vie des personnes. La présentation traitera d’une démarche coordonnée par la TCAÎM qui vise à concevoir un ensemble cohérent de solutions pour faire face à ce besoin, des liens de concertation réalisés et des principaux résultats ressortis à ce jour.


UNE VILLE INCLUSIVE AVEC L’HIVER QUÉBÉCOIS : LE DÉFI LE PLUS DIFFICILE POUR L’ACCESSIBILITÉ UNI-

VERSELLE

M. Ernesto Morales Université Laval

Résumé

Le coût le plus élevé associé à la saison hivernale pour la société québécoise est l’isolement so-cial des personnes âgées et des individus vivant une incapacité physique durant cette période. Ce phénomène découle directement de deux facteurs : d’un côté l’inaccessibilité de l’espace public en raison des conditions hivernales puisqu’il est presque impossible pour ces personnes de circuler dans les rues couvertes de neige; d’un autre côté parce que l’entrée de la maison est la zone la plus difficile d’accès pour les adultes et les aînés ayant une incapacité motrice, principalement en raison des marches. Cette présentation vise à montrer deux projets de recherche qui sont en train de se développer au sein du Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS). Le premier projet (financé par la Ville de Québec) consiste à développer des solutions de design réalisables qui permettront de retirer ou de faire fondre la neige obstruant les trottoirs, tout en tenant compte du mobilier urbain et des bandes frontalières en tant que facilita-teurs ou obstacles. Le deuxième projet (financé par le programme « Québec ami des aînés » du MSSS) a pour objectif de concevoir des solutions de design pour traverser l’entrée d’une maison ayant un escalier comptant de deux à sept marches sous une optique du concept de « visitabili-té ». La visitabilité tente de fournir un niveau d'accessibilité de base dans toutes les nouvelles constructions de maison déjà existantes et de favoriser la création de quartiers accessibles pour les visiteurs à mobilité réduite, et ce, dans l'espoir d’en faire bénéficier l'ensemble de la population.


RENDRE LES MOBILITÉS ACTIVES ACCESSIBLES À TOUS, LA CLÉ DE VOUTE D’UNE VILLE INCLUSIVE

Mme Camille Pechoux CEREMH Rhône-Alpes

Résumé

La ville de demain se doit d’être durable économiquement, écologiquement et socialement. La mobilité urbaine sera donc durable, donc active… et inclusive. Les deux modes actifs que sont la marche et la pratique du vélo sont à promouvoir, tant pour des raisons de santé individuelle et collective, qu’économiques et environnementales. En France, fleurissent de nouveaux services et aménagements, de nouvelles lois aussi, visant à développer l’usage des modes actifs en ville,

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plutôt que celui des modes motorisés. Malheureusement, ces nouveautés ne prennent générale-ment pas ou mal en compte les besoins des personnes à mobilité réduite. Le CEREMH s’est pen-ché sur cette question et a découvert les nombreux vélos innovants existants pour permettre aux personnes en situation de handicap et de vieillissement de pouvoir se déplacer activement. Pour permettre l’utilisation quotidienne de ces aides à la mobilité par le plus grand nombre, les condi-tions doivent être réunies : accès à ces vélos, accompagnement au changement, services de mo-bilité inclusifs, infrastructures accessibles… L’organisation originale du CEREMH, notamment ses méthodes, outils, compétences et son modèle économique, permettent de répondre à ce besoin, en accompagnant la création d’un écosystème capable de donner à chacun la possibilité de choi-sir sa mobilité et rendre inclusive la ville de demain. Ainsi, le CEREMH noue des partenariats, avec les acteurs médico-sociaux afin d’agir auprès des usagers concernés, par des ateliers de sensibilisation et de formation, permettant de faire remonter les besoins du terrain. Fort de ces enseignements, il accompagne les collectivités dans leur politique de mobilité, par la création de services ou l’amélioration de ceux existants, s’appuyant sur les ressources existantes sur le terri-toire, et par une offre de conseil sur les aménagements, la signalétique, etc. Entrepreneurs et in-dustriels sollicitent également l’équipe pluridisciplinaire du CEREMH (ergonomes, ingénieurs, er-gothérapeutes) sur la conception de vélos adaptables ou autre aide à la mobilité, ou pour l’évalua-tion clinique de dispositifs existants.


ÉVOLUTION DES LIENS DE CONCERTATION DANS LE DOMAINE DE L’ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE

DES TRANSPORTS EN COMMUN À MONTRÉAL

Mme Christelle Labrecque-Dupuis Regroupement des usagers du transport adapté et accessible de l’Île de Montréal

Résumé

Le Regroupement des usagers du transport adapté et accessible de l’Île de Montréal (RUTA de Montréal) a pour mission de défendre les droits des personnes handicapées en matière de trans-port en commun se concrétisant majoritairement par un travail de concertation avec les différents transporteurs montréalais, dans une optique d’accessibilité universelle des transports collectifs. Depuis 2009, lorsque la Société de transport de Montréal (STM) s’est dotée d’une politique d’ac-cessibilité universelle et a embauché des conseillères en accessibilité universelle, nous tentons de consolider ce travail de concertation, avec des instances de travail stables, un fonctionnement clair, des manières de travailler qui conviennent à tous, etc. Ainsi, nous avons réussi à diminuer les irritants qui pouvaient être ressentis dans le travail de concertation, mais aussi à devenir plus efficaces dans toutes les sphères de la concertation : réunions, tests sur le terrain et suivis des dossiers. Le RUTA et ses autres partenaires du milieu associatif agissent à titre de conseillers face aux transporteurs montréalais puisqu’ils portent les besoins des personnes ayant des limita-tions fonctionnelles pour que l'accessibilité universelle soit intégrée dans toutes les facettes du transport en commun et des infrastructures à la communication. Ce rôle que nous endossons nous permet de faire en sorte que l'accessibilité universelle soit de plus en plus intégrée aux projets et de mieux en mieux comprise par les employés des différents départements chez les transporteurs. Notre communication portera sur ces mécanismes de travail et nous donnerons des pistes de so-lutions à certaines questions soulevées dans le thème 4. Nous mettrons l’emphase sur le mot-clé du colloque « partenariats ».

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ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE DANS LES RÉSEAUX DE TRANSPORT COLLECTIF ET LES VILLES : LES

MEILLEURES PRATIQUES MUNICIPALES ET TECHNOLOGIQUES

Mme Sarah Ève De Lisle Services aux entreprises pour le développement de l’accessibilité

M. Jean-François Bruneau Université de Sherbrooke

Résumé

Lorsqu’un usager effectue un déplacement en transport en commun, de nombreuses interactions entre l’usager et son environnement se produisent. C’est l'une des raisons qui unit les villes et les sociétés de transport dans leurs efforts pour améliorer l'accessibilité. Au Québec, les villes appli-quent leurs plans d’action à l’égard des personnes handicapées et les réseaux de transport collec-tif mettent en œuvre leur plan de développement. D’où l'importance d'une concertation pour l'at-teinte d'un seul but : réaliser des projets de qualité qui tiennent compte des besoins de l'ensemble des citoyens. L'accessibilité est, plus que jamais, une opportunité à considérer dans tous les pro-jets. Deux principaux volets seront explorés, soit la présentation des meilleures pratiques et des nouvelles technologies d’accessibilité universelle :

Volet 1 : Présentation des meilleures pratiques réalisées dans les principales villes du monde afin d’améliorer l’accessibilité pouvant bénéficier à tous les citoyens, incluant les personnes à mobilité restreinte (enfants, femmes enceintes, personnes avec poussette, personnes âgées) et les per-sonnes handicapées. Sélection des meilleurs exemples dans les réseaux de transport collectif, les « Access City Award » des villes européennes ainsi que dans les villes américaines et canadien-nes.

Volet 2 : La nouvelle technologie dans le transport collectif, plus précisément les applications mo-biles et le mobilier connecté destinés à l’amélioration de l’accessibilité. Présentation des possibili-tés et des opportunités applicables dans le transport collectif et dans les villes qui permettent, quelquefois, de diminuer les coûts ou d’éviter des modifications aux infrastructures, tout en répon-dant aux besoins des usagers. Exemples internationaux et provinciaux.


COMMENT FACILITER L’ACCÈS AU TRANSPORT EN COMMUN POUR LES PERSONNES DE 60 ANS ET

PLUS? CONSTATS TIRÉS DE L’EXPÉRIENCE DU PROGRAMME TANGO

M. Étienne Grandmont Accès transports viables

Résumé

Le maintien à domicile et la participation sociale des aînés reposent en grande partie sur leur ca-pacité à pouvoir se déplacer de façon autonome. Avec l’âge se développent cependant souvent des incapacités physiques et cognitives (vision, audition, marche active, etc.) qui nuisent aux fa-cultés requises pour conduire un véhicule automobile. Quand l’accès à un véhicule privé n’est plus possible, les options qui s’offrent aux aînés sont considérablement réduites, les obligeant à démé-nager, à s’isoler ou à reposer sur le soutien de leurs pairs pour se déplacer. Comment remédier à la situation et offrir plus d’alternatives aux personnes aînées qui souhaitent demeurer autonomes dans leurs déplacements? Le projet TanGo a été l’occasion de mettre à l’essai des ateliers de formation et d’initiation, en groupe et de façon individualisée, auprès des personnes de 60 ans et

http://www.synonymes.com/synonyme.php?mot=quelquefois

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plus de la région de Québec et de Lévis depuis le printemps 2015. Ce seront près de 300 per-sonnes qui auront pris part aux ateliers de groupe et 150 personnes qui auront été accompagnées individuellement en transport en commun à des fins d’initiation d’ici novembre 2016. Une dizaine de marches auront également été réalisées dans différents secteurs de la Ville de Québec afin d’identifier des freins à la marche et à la mobilité chez les aînés au niveau des infrastructures ur-baines et physiques (aménagement des rues, signalisation, cohabitation des usagers de la route, etc.). À la suite de sondages auprès des participants et au regard de nos propres observations, ces expériences nous permettent de tirer plusieurs grands constats et recommandations qui au-raient avantage à être pris en considération, à la fois par les professionnels et décideurs publics qui planifient l’aménagement de la ville et de ses services de transport public, comme de la part des intervenants du milieu de vie des aînés qui peuvent agir à titre de conseillers pour guider les personnes aînées vers les services et ressources qui correspondent à leurs besoins. Cela est d’autant plus important qu’une mobilité active des individus améliore la qualité de vie et la longévi-té et permet aussi de prévenir les problèmes de dégénérescence physique et psychologique.


RECOMMANDATIONS DE PARENTS D’ENFANTS PRÉSENTANT DES INCAPACITÉS POUR LA FRÉQUEN-

TATION DE LIEUX PUBLICS

Mme France Beauregard, Mme Camille Gauthier-Boudreault et Mme Mélanie Couture Université de Sherbrooke

Résumé

Cette recherche fait partie du projet Living Lab du CRIR du CIUSS Centre-Sud-de-l'Ile de Mon-tréal. Notre projet portait plus précisément sur les perceptions des parents d’enfants présentant des incapacités (0-21 ans) quant à la fréquentation des lieux publics. Nous avons créé un sondage en ligne auquel près de 200 parents ont répondu. Nous avons également effectué plus d’une quin-zaine d’entrevues dont deux groupes de discussion. Les parents provenaient de différentes ré-gions du Québec et avaient au moins un enfant présentant des incapacités (motrices, intellec-tuelles, TSA, etc.) à divers degrés de sévérité. Dans cette communication, nous allons dans un premier temps relever les motifs invoqués par les parents pour ne pas fréquenter les lieux publics. Dans un deuxième temps, nous allons présenter les recommandations qu’ils ont émises pour les concepteurs de lieux publics. Les recommandations portent autant sur l’environnement physique que social. Plusieurs ont d’ailleurs un caractère innovateur car absentes des lieux publics. Ce sera également l’occasion de discuter du partenariat qui pourrait être développé entre ces familles et les concepteurs de lieux publics notamment lors de la création, de la construction et de la rénova-tion de tels lieux, de telle sorte que ces familles sentent qu’elles sont incluses dans la société qué-bécoise.


AMÉNAGER NOS RUES DE MANIÈRE RÉELLEMENT INTÉGRÉE

M. Paul Mackey RUESÉCURE inc.

Résumé

L’aménagement des rues permet aux personnes à mobilité réduite (mal voyants, en fauteuil rou-lant, avec poussettes…) et aux personnes âgées de se déplacer dans la ville. Depuis une ving-

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taine d’années, on modifie certaines composantes (trottoirs, feux sonores…) pour tenir compte de la première catégorie (et tout, récemment, comme devant l’IRDPQ avec des plaques podotac-tiles!), mais la réflexion n’est guère avancée en ce qui concerne les personnes âgées, dont cer-taines difficultés ont été exacerbées par ces modifications. Il faut trouver de nouveaux concepts qui répondent aux besoins de tous. Il y a un problème et une opportunité d’amélioration dans la collaboration d’organismes sectoriels gouvernementaux (OPHQ, MAMOT, Institut Nazareth et Louis-Braille (MSSS), MTMDET et municipalités), organismes techniques (AQTr, AIMQ et AQLM), organismes communautaires et entreprises.


L’ACCESSIBILITÉ AU SERVICE DES COMMERÇANTS

M. Simon April CAPVISH

Résumé

À l’aide d’une présentation PowerPoint, nous vous démontrerons les avantages de notre outil et de notre approche pour sensibiliser les commerçants aux avantages de l’accessibilité de leur commerce. L’inclusion et la participation sociale sont en partie les résultats de l’accessibilité uni-verselle dont un guide a été produit et accepté par la Ville de Québec. Par contre, il faut mettre en contexte le commerçant et voir les avantages pour lui de transformer une partie de son commerce et son chiffre d’affaires. Vous apprendrez à différencier les facteurs susceptibles de bloquer, en tout ou en partie, un commerce :

Le Code du bâtiment; Le Guide d’accessibilité universelle; Les règles des différents types d’habitation; Les relations entre les commerces de proximité et les citoyens; Les subventions aux infrastructures; Les commerçants locataires versus les gestionnaires immobiliers; Les entrepreneurs, organismes et entités reconnus en accessibilité.

Des exemples vous seront servis, vous pouvez aussi être actif et prendre des images sur votre téléphone cellulaire pour stimuler les discussions.


ÉVALUATION DU NIVEAU D’UTILISATION DES DALLES PODOTACTILES INSTALLÉES SUR LE TERRI-

TOIRE DE LA VILLE DE QUÉBEC : ÉTUDE PILOTE

M. François Routhier et Mme Josiane Lettre Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Résumé

Introduction : Les personnes présentant une déficience visuelle sont confrontées à de multiples obstacles ou défis lors de leurs déplacements à l’extérieur. Pour faciliter leurs déplacements et limiter les risques qui leur sont associés, des dalles podotactiles ont été installés sur le territoire de la Ville de Québec. Objectif : Évaluer le niveau d’utilisation des dalles podotactiles existantes sur le territoire de la Ville de Québec auprès de personnes présentant des difficultés visuelles. Métho-des : Les participants ont visité deux sites où ont été implantées des dalles podotactiles dans la

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Ville de Québec. Ils ont expérimenté les dalles ainsi que les aménagements urbains adjacents via un parcours piétonnier typique. Chaque participant a été questionné quant à sa perception des dalles : utilité, messages transmis, niveau de détectabilité, contextes d’implantation, avantages, in-convénients et améliorations souhaitées. Résultats : Dix-neuf personnes âgées en moyenne de 52,5±10,5 ans ont été rencontrées (68,4% étaient fonctionnellement aveugles). De façon générale, les participants ont bien compris les messages transmis par les dalles podotactiles et sont favo-rables à leur implantation. Ils ont identifié certains inconvénients et proposé différentes améliora-tions. La plupart d’entre eux ont souligné l’importance que des modalités soient mises en place afin d’informer et de sensibiliser la population à la présence de ces dispositifs. Conclusion : Les données recueillies fournissent aux partenaires (Réseau de transport de la Capitale et Ville de Québec) les premières données quant au niveau d’utilisation des dalles podotactiles et leur per-mettra d’identifier et d’apporter les ajustements nécessaires pour optimiser les déplacements exté-rieurs des personnes présentant des difficultés visuelles.


LA PAROLE DU CITOYEN, UN INCONTOURNABLE POUR UNE VILLE INCLUSIVE

M. Yvon Provencher et Mme Lyne Simard Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Résumé

Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) a comme vi-sion de contribuer à bâtir une société universellement accessible et inclusive où les personnes ayant une limitation visuelle peuvent s’accomplir et s’engager activement au sein de la commu-nauté. Or, la capacité pour tous de pouvoir se déplacer aisément dans la ville s’avère incontour-nable pour concrétiser cette vision. Le RAAMM participe, depuis quelques années, à différentes instances et groupes de travail afin que les besoins des personnes que nous représentons soient pris en compte dans les aménagements auxquels les villes procèdent. Fort de cette expérience, notre conférence explorera les questions suivantes :

Comment notre organisme peut-il contribuer à faire émerger des solutions qui intègrent les principes d’aménagements universellement accessibles?

Quels sont les ingrédients d’un partenariat qui favorisent la prise en compte des besoins des personnes ayant une déficience visuelle?

Quels sont les défis auxquels notre organisme fait face dans l’identification des solutions d’aménagement?

Comment conjuguer les désirs et souhaits de nos membres avec les nouvelles tendances en aménagements dans un contexte où les connaissances sur les solutions les plus per-formantes ne sont pas toujours disponibles?

À la lumière de ce que nous avons appris au fil du temps, nous tenterons d’apporter certains élé-ments de réponse à ces questions. Nous proposerons également des pistes de réflexion afin de renforcer le rôle que peuvent jouer les organismes de défense des droits dans l’intégration du concept d’accessibilité universelle dans les aménagements physiques réalisés par les villes.

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DROITS DE CITÉ

Mme Mireille Tremblay et M. Benoît Racette Programme international d’éducation à la citoyenneté démocratique – PIECD / Ex aequo

Résumé

Le mouvement des personnes en situation de handicap du Québec serait à l’heure de la recon-naissance des droits politiques et surtout, à celle de la participation citoyenne active. Comme Jan-sen (2006) et Haahr (1997), nous considérons la « citoyenneté active » ou la « participation citoy-enne » comme l’exercice des droits civils, sociaux et politiques et des responsabilités qui y sont associées. La citoyenneté peut s’exercer de plusieurs manières, dans une grande diversité de « lieux », formels et informels. La participation citoyenne permet aux individus de s’intégrer à la Ci-té, de développer leur identité et de contribuer au développement de la collectivité. Ces idées ont servi de socle au PIECD qui contribue à l’appropriation des droits.


MILIEU ASSOCIATIF ET MUNICIPALITÉS : PARTAGER UN OBJECTIF COMMUN ET SE CONNAÎTRE DA-

VANTAGE, POUR MIEUX TRAVAILLER ENSEMBLE


Mme Pauline Couture Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive Sud

Résumé

En janvier 2016, le Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive Sud (GA-PHRSM) organisait une journée d’échange entre ses membres et les dix-sept municipalités sur son territoire ayant l’obligation de produire un plan d’action pour l’intégration des personnes handi-capées. Cette journée s’inscrivait dans une démarche structurée du GAPHRSM afin de soutenir ses membres à poser des interventions porteuses de résultats auprès de leur municipalité. Le GAPHRSM ayant une équipe réduite, l’empowerment et la formation des membres sont incon-tournables. La journée d’échange avait comme objectifs de permettre aux 50 participants de s’ap-proprier le concept de l’accessibilité universelle, de développer leur argumentaire en faveur de l’AU, de développer une complicité entre acteurs municipaux et organismes communautaires et de débuter ensemble une stratégie, à l’aide de contenus théoriques et d’exercices pratiques. Une é-valuation de la journée a permis de vérifier l’atteinte des objectifs et les retombées ont ensuite été observées par le GAPHRSM. La communication proposée est un partage de cette expérience, pouvant inspirer d’autres milieux. Pauline Couture présentera le pourquoi de cette journée et les résultats attendus. Sophie Lanctôt présentera l’approche retenue et certains éléments de conte-nus, arguments en faveur de l’accessibilité universelle (obligation légale, démographie, capacité d’agir et intérêt à agir), les approches gagnantes pour faire passer le message (collectiviser les besoins, agir sur le court et le long terme et élargir l’action citoyenne) et les défis de passer du message au résultat (communication, compréhension, étapes et échelle temporelle). En conclu-sion, les stratégies identifiées par les participants, les résultats de l’évaluation et les retombées constatées par la suite seront présentés.

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CRÉER DES MILIEUX DE VIE PLUS INCLUSIFS

Mme Nathalie Bendwell Table de concertation sur l'accessibilité universelle de la Ville de Québec

M. Olivier Collomb D’Eyrames Regroupement des organismes de personnes handicapées de la région 03

Résumé

Nous vous invitons à découvrir de quelle façon la Table de concertation sur l’accessibilité univer-selle de la Ville de Québec innove et influence la conception de milieux de vie afin de les rendre plus inclusif, aussi bien au niveau architectural que urbanistique. Innovation et partenariat par le développement d’outils, de guides et de comités consultatifs. Le tout réalisé dans une approche de concertation entre les partenaires des milieux institutionnel et communautaire, une approche qui caractérise et propre à la Table. Elle se situe à l’aube d’une nouvelle ère de co-design à la con-ception des bâtiments municipaux et des aménagements urbains, qui permet un développement et un partage d’expertise entre les partenaires et les concepteurs. On y présentera donc le fruit de ses travaux : le guide pratique d’accessibilité universelle, des exemples de projet ainsi que des nouvelles pratiques développés par la Table de concertation. De bonnes pratiques de conception et d’aménagements architecturaux ou urbanistiques seront également à découvrir.


CE QU’IL FAUT ET CE QUE L’ON FAIT POUR VIVRE LÀ OÙ ON LE DÉSIRE : BESOINS, RESSOURCES ET

STRATÉGIES D’AÎNÉS VIVANT SEULS

Mme Bernadette Dallaire, Université Laval

M. Éric Gagnon, CIUSSS de la Capitale-Nationale

Mme Anne-Marie Séguin et Mme Véronique Billette Institut national de la recherche scientifique

Mme Isabelle Van Pevenage, CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal

M. André Tourigny, Centre hospitalier universitaire de Québec

Mme Andrée Sévigny, Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec

Résumé

Problématique et objectifs : Alors que la majorité des travaux récents sur le « vieillir chez soi » s’est intéressée au soutien à domicile des aînés en perte d’autonomie ou présentant des patholo-gies sévères, notre étude s’intéresse aux aînés vivant seuls et ne présentant pas de perte d’auto-nomie ou d’incapacités significatives. Notre étude vise à connaître leurs besoins, les ressources présentes dans leur environnement et les stratégies qu’ils utilisent afin de demeurer là où ils le dé-sirent. Méthodologie : 40 entrevues semi-dirigées auprès d’aînés de Montréal, Québec et Charle-voix; analyse thématique des contenus. Résultats : (1) Les besoins, ressources et stratégies con-cernent une diversité de domaines (alimentation, santé, soutien affectif et instrumental, activités sociales, etc.); (2) « Ce qu’il faut et ce que l’on fait » s’inscrit évidemment dans l’espace (domicile, voisinage/quartier, déplacements), mais également dans le temps, donc le passé de vie dans un espace et les projections/protections pour l’avenir; (3) Tout cela implique aussi les liens sociaux

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proches ou lointains et leur réciprocité (affiliation sociale), ainsi que la capacité de choix, de déci-sion et d’action (pouvoir d’agir). Discussion et conclusion : Ces besoins, ressources et stratégies relatives au chez soi, actuels et projetés, sont autant d’indicateurs expérientiels de ce qui constitue pour ces aînés l’inclusion sociale elle-même : à savoir l’interaction entre l’affiliation sociale et le pouvoir d’agir – ici et maintenant… peut-être ailleurs, plus tard.


LA PARTICIPATION DE PERSONNES AYANT DES INCAPACITÉS DANS UNE ASSOCIATION DE LOISIRS

POUR AÎNÉS : TERRITOIRE D’INCLUSION OU DE MISE À L’ÉCART?


Résumé

La participation sociale est au cœur des discours contemporains sur le vieillissement. Nombreux et diversifiés, les milieux de loisirs constituent un lieu de participation privilégié pour une large pro-portion des aînés. Souvent accueillants, favorables au lien social, ces lieux peuvent aussi être le théâtre de comportements marginalisant des aînés jugés « différents ». La communication s’inté-ressera à une recherche-action participative (RAP) menée depuis 2014 dans la Compagnie des jeunes retraités (CJR), une association de loisirs comptant près de 2000 membres. La RAP ac-compagne l’implantation d’une politique d’inclusion des membres ayant ou développant des inca-pacités. Les données présentées sont issues de groupes de discussion et d’entrevues individuel-les menés auprès 64 membres pour mieux comprendre leur vision des objectifs du projet. Les ré-sultats permettent de constater la configuration de territoires d’inclusion et d’exclusion des person-nes ayant des incapacités dans la CJR. D’un côté, la possibilité d’être ou de rester inclus en ayant des incapacités repose notamment sur l’intégration préalable à un réseau d’appartenance, la vo-lonté des responsables d’adapter les activités fréquentées, et la garantie que ces ajustements ne dérangeront pas les autres participants. D’un autre côté, l’exclusion est tangible lorsqu’on consi-dère qu’une personne n’assume pas sa « perte de capacités », ou encore lorsque ses incapacités sont d’ordre cognitif. Si l’implantation de la politique d’inclusion implique des changements organi-sationnels en matière d’accueil et de planification des activités, faire de la CJR un espace inclusif exigera de revisiter les géographies intérieures, le rapport de chacun des membres à l’altérité et à la différence.


PROMOUVOIR L’INCLUSION DES PERSONNES VIEILLISSANTES SOUFFRANT DE TROUBLES PSY-

CHIQUES, UNE APPROCHE PAR LES GÉOGRAPHIES DU QUOTIDIEN

Mme Sara Painter Institut national de la recherche scientifique et Université de Rennes 2

Résumé

Cette communication présentera les résultats préliminaires d’une thèse de géographie en cours portant sur l’expérience ordinaire de personnes vieillissantes, souffrant de troubles psychiques et vivant à domicile en Bretagne (France). Je m’intéresse plus spécifiquement aux situations d’exclu-sion et d’inclusion que vivent ces individus au quotidien. Mon approche, qualitative, consiste à explorer en profondeur la relation qu’entretiennent ces personnes avec leur milieu de vie, en me penchant sur leurs pratiques spatiales quotidiennes. Les expériences que font les individus des

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processus d’inclusion et d’exclusion dessinent en effet des géographies complexes, que beaucoup d’études ont ignorées. Les résultats préliminaires présentés sont issus d’une ethnographie réali-sée durant l’été 2016 au sein d’un Groupe d’Entraide Mutuelle (GEM), association visant à favori-ser l’inclusion de personnes souffrant de problèmes de santé mentale, qui en sont les adhérents. Le GEM remplit sa mission en tissant des liens avec la communauté, en proposant un espace ou-vert sur la ville et en encourageant les adhérents à participer aux événements de la vie locale. Lors de cette communication, je montrerai comment ce travail associatif contribue à construire les géographies quotidiennes des adhérents en les aidant à s’approprier la ville. Mais si ce projet so-cial promeut l’inclusion des personnes souffrant de troubles psychiques, il vise aussi à normaliser les rapports des adhérents à la cité, véhiculant ainsi certaines normes relatives à l’usage de l’es-pace, en particulier public. Je tâcherai de décrire ces mécanismes prescriptifs, en particulier la ma-nière dont ils s’appliquent pour les adhérents vieillissants.


LA PARTICIPATION DES AÎNÉS DANS L’ACTION COLLECTIVE URBAINE À MONTRÉAL : ENGAGEMENT

DANS LES MILIEUX LOCAUX

M. Julien Simard Institut national de la recherche scientifique

Résumé

Dans le contexte montréalais, la thématique du vieillissement a pris une place médiatique et poli-tique grandissante dans le sillon de l’implantation du programme « Ville amie des aînés ». Bien que le principal objectif visé par la politique soit une plus grande inclusion des personnes vieillis-santes en milieu urbain, force est de constater que la capacité matérielle des aînés à rester dans les quartiers centraux se trouve aujourd’hui mise en jeu par des transformations urbaines diverses comme la gentrification. Dans certains quartiers de Montréal, les aînés représentent le tiers des ménages touchés par des évictions et des reprises de logement. Face à cet état de fait, des indi-vidus âgés s’engagent dans l’action collective urbaine locale, au sein de comités logements ou groupes communautaires, prenant voie de la participation sociale et politique de manière à faire advenir une ville plus inclusive. Cette communication aura pour but de présenter des résultats de recherche récoltés en 2016 dans le cadre d’un doctorat en études urbaines. L’étude vise à docu-menter les discours, pratiques et représentations d’un échantillon d’acteurs aînés impliqués dans l’action collective urbaine à Montréal. Par l’entremise d’un terrain ethnographique et d’entrevues semi-dirigées, nous cherchons à connaître quelles formes et quels sens ces acteurs donnent à ces engagements dans l’action collective urbaine, mais également comment ces acteurs qualifient les dynamiques entre leurs engagements et leurs rapports expérientiels à la ville en changement.


DÉVELOPPEMENT D’UNE FORMATION POUR FACILITER LES ÉCHANGES ENTRE LE PERSONNEL DU

TRANSPORT ADAPTÉ ET DES PERSONNES AYANT UN TROUBLE DE LA COMMUNICATION

Mme Alexandra Tessier et Mme Claire Croteau Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain

Résumé

Pour réaliser une société inclusive, il est essentiel de s’attarder à l’environnement humain. En ef-fet, les personnes ayant des incapacités invisibles, telles que les personnes vivant avec un trouble

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de la communication (PTC) nécessitent que les interlocuteurs qu’ils retrouvent dans leur commu-nauté ajustent leur communication. Sans adaptation, ces dernières expérimentent des échanges difficiles, ce qui les amène bien souvent à éviter de fréquenter les lieux publics et à s’isoler socia-lement (Howe, Worrall, & Hickson, 2004). L’objectif de la présentation est de décrire la mise en place d’une formation visant à faciliter les échanges entre les PTC et le personnel du transport adapté de la Société de transport de Montréal (STM). D’abord, un prototype de la formation a été développé en considérant les écrits scientifiques traitant de la formation des interlocuteurs non fa-miliers, des besoins des PTC, des stratégies de communication et de l'andragogie. Pour s’assurer que la formation convienne au milieu et réponde à ses besoins, des employés du transport adapté ont été observés et rencontrés. Un comité d’expert a également critiqué la formation pour valider son contenu et ses approches pédagogiques. Ce projet est innovant puisqu’il décrit la mise en place d’une formation effectuée en collaboration avec un service public et une étudiante-cher-cheuse orthophoniste. Ce projet de formation, concrétisé grâce au partenariat avec la STM, favo-rise la transformation de la ville en communauté plus accessible pour les PTC.


HANDICAP, TERRITOIRE ET ENVIRONNEMENT : REPRÉSENTATIONS SOCIALES ET TRANSPORT COL-

LECTIF INCLUSIF SUR LE TERRITOIRE DE LA VILLE DE QUÉBEC

M. Normand Boucher et M. Israël Dumont Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Résumé

Depuis la loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées, en 2004, les sociétés de transport en commun doivent offrir aux personnes à mobilité réduite de se déplacer au moyen de leurs infrastructures régulières de leur territoire. Pour répondre à cette obligation, le Réseau de transport de la Capitale a élaboré un plan de développement visant à permettre graduellement la mise en accessibilité du réseau. Dans un tel projet, les obstacles physiques sont connus (infras-tructures publiques, accès à l’information, mobilier urbain et climat), mais les obstacles sociaux comme les attitudes, les valeurs et les perceptions à l’égard des personnes qui ont des différences au plan fonctionnel (physique, cognitif, intellectuel ou psychiatrique), demeurent moins documen-tés au plan scientifique. Cette conférence vise à présenter les représentations sociales des diffé-rents acteurs à l’égard des usagers ayant des incapacités ou non, gestionnaires, chauffeurs, etc., mais aussi « l’environnement » et le « territoire ». L’analyse va permettre de mieux comprendre la manière dont ces notions sont comprises par les participants dans leur ensemble, mais aussi à identifier l’existence de représentations sociales liées à différents sous-groupes en lien avec la réalité des personnes ayant des incapacités, le territoire et l’environnement. Ces résultats vont permettre de cerner, sous un angle différent, les enjeux qui sont liés au développement d’un trans-port collectif inclusif.

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Atelier 34 Bloc 16h05

COMMENT CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT D’UNE VILLE INCLUSIVE DES ADULTES VIVANT AVEC

UNE DÉFICIENCE INTELLECTUELLE?

Mme Élise Milot, Mme Marie Grandisson et M. Issa N’Doye Université Laval

M. Carl Morneau Mouvement Personne d’Abord du Québec Métropolitain

Mme Raphaëlle Beaudoin Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Résumé

Une ville inclusive se constitue de communautés diversifiées où l'appartenance est à la fois un sentiment et une réalité permettant à chacun de réaliser son plein potentiel. Une communauté in-clusive se distingue par son ouverture et par les actions concrètes posées afin d’assurer un plein accès aux espaces publics et aux ressources facilitant le développement des capacités néces-saires à une participation active à la vie communautaire chez tout un chacun. Or, lorsqu’il est question de personnes vivant avec une déficience intellectuelle (DI), l’exercice de cette participa-tion soulève certains défis. Cet atelier vise à présenter les points de vue citoyen(ne)s de la Ville de Québec à l’égard de leur inclusion au sein de leurs communautés d’appartenance et à réfléchir collectivement aux actions à entreprendre pour lever les obstacles rencontrés. Cet atelier est sub-divisé en trois parties. D’abord, les résultats d’une démarche participative exploratoire réalisée en partenariat avec le Mouvement Personne d’Abord du Québec Métropolitain (MPDA-QM) seront présentés par des membres de cet organisme. Cette démarche avait pour but de mieux compren-dre comment les adultes ayant une DI se représentent leur ville et leur propre inclusion au sein de leurs communautés d’appartenance. Puis, des recommandations issues d’une recension et qui sont directement liées aux défis rencontrés par les membres du MPDA-QM seront présentées. Fi-nalement, les participants seront invités à réfléchir ensemble à des solutions à mettre en place pour rendre la Ville de Québec plus inclusive.


UN PARTENARIAT NOVATEUR ENTRE LA VILLE DE LONGUEUIL ET DES CENTRES INTÉGRÉS DE SAN-

TÉ ET DE SERVICES SOCIAUX (CISSS) EN MONTÉRÉGIE

M. Gilles Corbeil CISSS Montérégie Centre - Installation Institut Nazareth et Louis-Braille

Mme Andrée Morissette CISSS Montérégie Ouest – Centre de réadaptation en déficience physique

Mme Karine Laprise Ville de Longueuil

Résumé

L’objectif de la présentation est d’illustrer comment la collaboration entre la Ville de Longueuil, le CISSS de la Montérégie-Ouest et le CISSS de la Montérégie-Centre, par l’entremise de leurs équi-pes de soutien à la communauté, a amené le décloisonnement du rôle des intervenants et le par-tage d’expertise afin de faire de la Ville de Longueuil une ville plus inclusive. Il sera démontré de

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quelle façon ces organisations ont innové en travaillant en collégialité à la recherche de solutions aux facteurs environnementaux représentant des obstacles qui entravent la participation sociale des personnes ayant des incapacités. Le rôle des organismes du milieu et des citoyens sera abor-dé afin de bien illustrer les différents liens partenariaux nécessaires à l’identification des obstacles dans une perspective d’accessibilité universelle. Il sera question des retombées concrètes du par-tage d’expertise et des nouvelles pratiques qui ont pris racine dans les relations partenariales. L’a-telier permettra de voir de quelles façons les liens créés entre les intervenants permettent de changer les pratiques, de développer des outils et d’instaurer de nouveaux standards d’aménage-ment. Des exemples de projets concrets seront présentés afin d’illustrer ces éléments. La présen-tation saura faire ressortir que le partenariat est essentiel à la mise en place de solutions inno-vantes qui répondent aux besoins des personnes.


LA RÉADAPTATION, PARTENAIRE DE LA COMMUNAUTÉ

Mme Maryse Beaudry, Mme Johanne Lapierre et Mme Valérie Martel CIUSSS de la Capitale-Nationale

Résumé

Le but ultime des services du CIUSSS de la Capitale-Nationale, installation Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ) est de permettre une participation sociale optimale pour ses usagers. Pour y arriver, l’implication des cliniciens s’étend au-delà des interventions indi-viduelles. En effet, les intervenants contribuent à différents projets dans la communauté visant le développement d’une société inclusive. En 2014, l’IRDPQ innove en se dotant d’une structure pour répondre aux demandes des différents partenaires. Une équipe en accessibilité universelle est donc mise sur pied, composée d’intervenants de différentes disciplines, s’assurant ainsi que les besoins de l’ensemble de la clientèle desservie par l’établissement soient considérés (person-nes présentant une déficience motrice, sensorielle ou du langage). L’équipe adopte une approche intégrée, chaque discipline travaillant en complémentarité avec les autres. Elle travaille en parte-nariat étroit avec le demandeur, tenant compte de ses besoins, ses attentes et sa réalité. Selon le cas, d’autres acteurs de la communauté sont également impliqués. La présentation vise d’abord à démontrer comment l’équipe devient partenaire de divers acteurs de la communauté dans la re-cherche de solutions pour permettre un accès inclusif à leurs lieux, produits, services ou informa-tions. Le processus clinique et la démarche de réflexion qui distinguent les professionnels de la santé dans ce type de projet sont également illustrés.


CLUBHOUSE CONNECTÉ POUR LA POPULATION EN SITUATION DE HANDICAP PSYCHIQUE : PRA-

TIQUES NUMÉRIQUES COLLABORATIVES, EMPLOIS DE TRANSITION ET BIENS COMMUNS

M. Hadi Saba Ayon Réseau de recherche sur la Communication, le Développement des Hommes, des Entreprises et des Territoires à l’Université du Havre en France

Résumé

Les troubles de la santé mentale touchent l'Homme-trace (Galinon-Mélénec, 2011), à la fois un producteur et un construit de traces, sans distinction entre son sexe, son âge ou son niveau social. Le numérique, compris comme une culture (Doueihi, 2013), modifie la construction de la sociabilité

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et l'espace que nous habitons. Il change le rapport aux mobilités dans la ville. Avec son avène-ment on « trace sa route » (Vidal, 2015) en produisant des traces et des données qui changent instantanément un urbanisme en mouvement et en expansion continus. Appréhendant le handicap comme une variation du développement humain (Fougeyrollas, 2010), nous interrogeons la place du numérique dans l'inclusion de la population en situation de handicap psychique. Inspirée de l'in-teractionnisme et des travaux de l'École Française sur la Trace, notre recherche ethnométhodolo-gique interroge les représentations sociales et les usages du numérique par un groupe de per-sonnes en situation de handicap psychique dans un habitat spécialisé au Havre en France (2013-2014). Notre observation montre un faible usage du numérique, quoique ce dernier joue un rôle principal dans la construction du lien social de ces personnes. La communication numérique leur permet de surmonter le dysfonctionnement de la personnalité (Zribi, Sarfati, 2008) et leur aide à méta-communiquer (Bateson, 1957) et à préserver leur contact avec la ville. Nous proposons un clubhouse connecté pour réaliser des emplois de transition et investir les traces numériques (Mille, 2013) dans des pratiques collaboratives en partenariat avec des acteurs publics et privés au sein des nouveaux environnements de la ville étendue numériquement.

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REPENSER L’ENVIRONNEMENT CHEZ LES PERSONNES AYANT UN TSA


Mme Élise Milot, Mme Marie Grandisson, Mme Marie Gagnon, Mme Alicia Lamon-tagne, M. Geoffrey Edwards

Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Résumé

La prévalence du trouble du spectre de l’autisme (TSA) a fait un bond de plus de 75 % au cours des dix dernières années. Cette condition se manifestant, entre autres, par des problèmes senso-riels peut susciter des expériences fort désagréables chez les personnes atteintes, sans la pré-sence d’aménagements adaptés au sein des environnements physiques qu’elles fréquentent. À cet égard, le bruit, la lumière et les textures sont des aspects pouvant paraître bien inoffensifs, mais qui peuvent constituer des obstacles puissants à leur confort et à leur inclusion. Présente-ment, l’état des connaissances à l’égard des environnements adaptés aux besoins des personnes ayant un TSA demeure limité, et ce, malgré des préoccupations de plus en plus importantes tant au niveau national et international, qu’au sein de la communauté scientifique. Il apparait donc né-cessaire de poursuivre les travaux scientifiques en la matière, notamment en ce qui a trait à l’ar-chitecture. Cette communication vise à présenter les résultats préliminaires d’un projet de recher-che en cours et qui portent sur l’élaboration de lignes directrices pour la conception d'environne-ments physiques adaptés aux besoins des personnes ayant un TSA. Ces résultats, présentés pour une première fois au colloque Pour une ville inclusive : Innovations et partenariats - 2016, s’inspirent : (1) d’une recension des écrits sur les caractéristiques des environnements physiques adaptés aux besoins des personnes ayant un TSA (éclairages, couleurs, textures, acoustique et mobilier) et (2) des points de vue de personnes ayant un TSA, des parents et des intervenants sur le sujet.


ABORDABILITÉ ET ACCESSIBILITÉ DU LOGEMENT DANS UN CONTEXTE DE VIEILLISSEMENT DE LA

POPULATION

M. Étienne Pinel Société canadienne d’hypothèques et de logement

Résumé

Concevoir des logements abordables et adaptables est au cœur de la mission de la Société cana-dienne d’hypothèques et de logement (SCHL). L’adaptabilité a toujours été considérée comme une préoccupation ne concernant qu’une minorité de fournisseurs de logements. En conséquence, un nombre grandissant de bâtiments, de quartiers et de villes nécessiteront maintenant des modi-fications ou des ajouts coûteux afin de les rendre accessibles aux personnes ayant une incapacité ou à celles qui souhaitent vieillir chez elles, dans leur milieu. Cet atelier vous donnera des exem-ples de conception universelle à l’échelle du logement afin de mieux répondre aux besoins gran-dissants de notre société, dont le vieillissement chez soi et l’abordabilité du logement.

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L’HABITAT INTERMÉDIAIRE, VERS UNE MANIÈRE INCLUSIVE D’HABITER LES TERRITOIRES? REGARDS

CONCERNANT L’ACCOMPAGNEMENT TERRITORIAL DE LA FRAGILITÉ SOCIALE

M. Romain Plichon Université d’Artois

Résumé

L'identité d'un territoire est la résultante d'une articulation complexe de processus socio-spatiaux dont l'habiter est certainement un des points majeurs. Le contexte démographique, social et poli-tique induit de nouvelles réalités sociales fortement interdépendantes à l'image du vieillissement de la population ou de l'augmentation du nombre de personnes ayant des incapacités. L'évolution sociétale actuelle se pose comme un enjeu de taille auprès de ceux (collectivités publiques, asso-ciations, aidants et personnes vulnérables) qui accompagnent ou sont accompagnés. Historique-ment, l'articulation spatiale du fait de « vivre chez soi, avec les autres » est longtemps restée une opportunité saisie dans une perspective de mutualisation des ressources rares. Aujourd'hui, à tra-vers l'invention de dynamiques spatiales innovantes dans la manière d'aménager les territoires, l'habiter peut représenter un outil d'accompagnement de la fragilité sociale, mais également un facteur de prise en compte des spécificités et de l'expertise d'usage des habitants présentant des incapacités dans une optique d'aménagement universel du territoire. L'habitat que nous considé-rons spatialement, socialement et sociologiquement « intermédiaire » présente une spatialisation réinventée, agençant lieux privés et lieux publics de manière complémentaire et participative, pour créer ponts et seuils entre l'espace personnel du logement et l'espace partagé du territoire, dans une finalité inclusive. Fruit de partenariats renouvelés et parfois inédits entre bailleurs, associa-tions et collectivités, ces initiatives seront présentées et analysées lors de la communication.


UN PROJET EXPÉRIMENTAL DE « FOYER DE PROJETS DE VIE » : UNE ÉTUDE DE CAS D’UN ENVIRON-

NEMENT CAPACITANT POUR DES PERSONNES AYANT UN HANDICAP MENTAL

Mme Céline Lefebvre Université Catholique de Lille

M. Cédric Routier Unité HADéPaS – Université Catholique de Lille

M. Jean-Philippe Cobbaut Institut Catholique de Lille, Centre Helesi, Université Catholique de Louvain

Résumé

L’AAPEI (association de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) d’Haze-brouck en France a entrepris depuis plusieurs années une réflexion sur la participation, la saisie et l’analyse de l'expression fine des choix de vie et besoins des personnes qu’elle accompagne. Cet-te réflexion s’est cristallisée autour d’un projet d’innovation sociale de « foyer de projets de vie ». Ce projet envisage une nouvelle façon de vivre l’habitat et l’accompagnement médico-social dans un quartier en construction, pour des personnes ayant un handicap mental. L’idée initiale du projet est de permettre à toute personne qui le souhaiterait, quel que soit son niveau d’incapacités et de capacités, d’accéder à un logement indépendant (c’est-à-dire, hors structures d’hébergement usu-elles) : à charge des professionnels d’adapter l’accompagnement mis en œuvre et leurs postures pour ce faire. Un travail de concertation entre l’association et divers partenaires institutionnels

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(conseil général, CNSA…), de gouvernance locale (municipalité), privés (bailleurs sociaux, socié-tés de services) et communautaires (autres associations) a permis l’émergence d’une modalité ori-ginale de fonctionnement et de financement des soutiens professionnels sur le quartier. Le défi est de parvenir à leur adaptation en fonction des besoins et des demandes des personnes qui évo-luent au cours de leur vie. Après avoir évoqué une première phase de travail collectif sur ce que l’expression des personnes accompagnées peut recouvrir selon différents domaines de vie, nous présenterons une analyse de l’entrée des premiers habitants au sein du quartier. Quels sont les différents acteurs présents et mobilisés? Quels rôles ont-ils dans le développement d’un environ-nement capacitant (Falzon 2005)? À partir du paradigme de l’évaluation réaliste (Robert, Ridde 2013), quels mécanismes et effets pouvons-nous identifier, qui saisissent au mieux le(s) con-texte(s) de ce projet? Enfin, ce nouveau type d’habitat offre-t-il de réelles opportunités nouvelles aux personnes du quartier, y compris celles qui ont une déficience intellectuelle?


LA DÉMARCHE DE RÉDACTION INCLUSIVE : DÉMARCHE COLLABORATIVE ET INNOVANTE POUR MIEUX

INFORMER LES PERSONNES AYANT DES COMPÉTENCES RÉDUITES EN LITTÉRATIE

Mme Julie Ruel CISSS de l’Outaouais

M. André C. Moreau Université du Québec en Outaouais

Mme Katie Hamilton Ville de Gatineau

Résumé

L’accès à l’information constitue un enjeu important pour accroître l’inclusion et la participation so-ciale et citoyenne des personnes présentant un faible niveau de littératie. Une recherche-action, réalisée en partenariat, a permis d’expérimenter une démarche novatrice de rédaction inclusive : du matériel informatif a été créé, en collaboration, entre des concepteurs de quatre organisations et des personnes présentant une déficience intellectuelle (DI), public visé par ce matériel. Les ré-sultats présentés montrent que ce type de démarche est de nature à accroître l’accès à l’informa-tion pour les personnes visées. Quelques éléments de la démarche de rédaction inclusive ont été déterminants pour augmenter l’accès à l’information : la participation active des personnes présen-tant une DI est l’un d’eux. L’ajout d’illustrations a aussi contribué à la compréhension du matériel. L’accompagnement des personnes présentant une DI, par une personne qui les connaît, est un autre élément clé de la démarche. Cependant, cette démarche présente plusieurs défis. Elle est exigeante. Elle requiert du soutien et des ressources additionnelles. Aussi, la rédaction en langage simplifié s’avère complexe et nécessite de la formation supplémentaire, malgré l’accès à un Guide, outil de référence aidant, mais insuffisant. La démarche de rédaction inclusive doit demeurer flex-ible. Elle constitue une innovation réalisée en partenariat qui offre un cadre qui se doit d’être adap-té en fonction des besoins des organisations, des contextes dans lesquels elles évoluent et en fonction des publics cibles à desservir et de leurs caractéristiques.

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L’ACCESSIBILITÉ COMMUNICATIONNELLE POUR UNE VILLE INCLUSIVE À L’ÉGARD DES PERSONNES

SOURDES ET MALENTENDANTES

Mme Véronique Leduc Réseau québécois pour l’inclusion sociale des personnes sourdes et malentendantes

Résumé

L’accessibilité communicationnelle est le volet de l’accessibilité universelle qui concerne spécifi-quement les personnes sourdes et malentendantes. Pensée, développée et offerte dans un but d’équité et dans une approche inclusive, et non pas dans une visée d’accommodement individuel, l’accessibilité communicationnelle se décline de diverses façons : interprètes en langues des signes (LS) ou oralistes et usage de technologies et stratégies de communication adaptées. Afin de contribuer à une plus grande participation sociale des personnes sourdes et malentendantes, le Réseau québécois pour l’inclusion sociale des personnes sourdes et malentendantes (ReQIS) dé-veloppe une trousse de sensibilisation à l’accessibilité communicationnelle, comportant des outils adaptés à différents secteurs (santé, services sociaux, culture, etc.). Cette trousse s’appuie sur le constat que la mise en œuvre de l’accessibilité communicationnelle ne peut pas reposer sur les personnes sourdes et malentendantes uniquement, les instances publiques et les organismes étant ainsi appelés à jouer un rôle crucial. L’atelier est construit en quatre temps : 1) une activité brise-glace permettant d’expérimenter le rapport à la ville en tant que personne sourde ou malen-tendante; 2) un échange réflexif sur les enjeux vécus par les personnes sourdes et malentendan-tes en égard à l’accessibilité communicationnelle et leur inclusion sociale; 3) une présentation du projet de trousse de sensibilisation et 4) un exercice d’appropriation des stratégies d’accessibilité communicationnelle par le biais de diverses mises en scène et défis proposés aux partici-pants(es).


MES PREMIERS PAS EN INTÉGRATION, L’ACCOMPAGNEMENT DANS UN SERVICE D’ANIMATION ESTI-

VAL (SAE)

Mme Sonia Côté Action Handicap Estrie

Mme Gaétane Lacroix et Mme Jessica Lafrance HAN-DROITS

M. Denis Crête Association de Sherbrooke pour la déficience intellectuelle

Résumé

- Évolution du partenariat organisme communautaire, centre de santé, scolaire et ville, innover en continu;

- Villes avant-gardistes, précurseurs, ouvertes d’esprit, un atout; - Impacts et perspectives de l’intégration des jeunes, notre vision; - Outils et stratégies de développement pour répondre aux besoins; - Concept et défi d’un nouveau projet en intégration réalisé en partenariat avec une ville; - Une présentation synthèse avec images, photos et témoignages laissant place aux questions,

commentaires et échanges avec les participants.

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BIEN VIEILLIR DANS SA MAISON : LA RELATION ENTRE L’ENVIRONNEMENT BÂTI DOMICILIAIRE ET LA

DÉPENSE ÉNERGÉTIQUE DES PERSONNES AÎNÉES SUR L’ÎLE DE MONTRÉAL

M. Alexandre Patry et Mme Claude Vincent Université Laval

M. Christian Duval Université du Québec à Montréal

Résumé

Introduction : Les villes ont un rôle important à jouer dans la promotion de l’accessibilité universel-le de l’habitation. Bien que les aînés souhaitent bien vieillir dans leur maison, encore faut-il que l’environnement bâti soit optimal pour y entrer et en sortir, s’y déplacer facilement, vaquer aux tâches domestiques usuelles et maintenir ses capacités. La dépense énergétique et les déplace-ments de personnes aînées en santé résidant sur l’Île de Montréal ont récemment été mesurés avec une combinaison innovatrice de mesures objectives. Objectif : En partenariat avec une équipe regroupant kinésiologues, ergothérapeutes et ingénieurs, il est proposé d’explorer la rela-tion entre la dépense énergétique et l’aménagement domiciliaire et d’identifier les aspects de l’en-vironnement bâti domiciliaire expliquant le mieux la variabilité de la dépense énergétique des per-sonnes aînées en santé. Méthodologie : Entre juillet et septembre 2015, 35 participantes ont été recrutées via la base des données rétrospectives de la dépense énergétique et déplacements (ex-clusion : travaux, déménagement). Une prise de mesure transversale de l’environnement bâti a été réalisée au domicile des participantes à l’aide de l’outil d’évaluation Housing Enabler (incapaci-tés, grille de 188 obstacles environnementaux, accessibilité) et d’une grille d’évaluation maison (pièces, escaliers, activités domestiques). Résultats : Il sera question de la relation entre la dé-pense énergétique à l’intérieur du domicile (kcal/min), la fréquence des obstacles rencontrés et l’environnement bâti (type de logement, d’accès, pièces). Ces données sur l’accessibilité du loge-ment des aînés sont intéressantes pour la planification en matière d’urbanisme, pour les promo-teurs privés et les services publics.


LA VISITABILITÉ – CONCERTATION AUTOUR D’UNE NOUVELLE DÉFINITION

Mme Christelle Montreuil Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Résumé

Objectif : Bien que le concept de visitabilité soit intéressant à plusieurs égards afin de favoriser la participation sociale des personnes ayant des incapacités physiques, notamment des aînés, il souffre de lacunes importantes au niveau de sa définition et de son application tant au niveau de la recherche que dans la pratique et également de son évaluation. L’objectif de cette étude con-siste donc à proposer une nouvelle définition conceptuelle de la visitabilité. Méthodes : Une revue de littérature narrative ainsi que trois groupes de discussions avec des experts du quotidien et des experts provenant de milieux publics, privés et communautaires du Québec (Canada) et d’Atlanta (USA) ont été réalisés. Le Modèle de développement humain - Processus de production du handi-cap (MDH-PPH2) a servi de cadre d’analyse. Résultats : Les données sont en cours d’analyse mais jusqu’à présent, il ressort que le type d’environnement physique, de visiteur et d’hôte, le but et la durée d’une visite ainsi que les conditions climatiques sont parmi les facteurs qui devraient être pris en considération dans la définition de la visitabilité ou son opérationnalisation. Les résul-

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tats préliminaires obtenus permettront de proposer une définition de la visitabilité axée vers la par-ticipation sociale, résultant de l’interaction entre les caractéristiques fonctionnelles d’une popula-tion ou d’un individu et les caractéristiques architecturales et d’infrastructures de l’environnement bâti. Conclusion : Cette nouvelle définition permettra d’étendre l’opérationnalisation de la visitabili-té au-delà des trois critères préétablis de la visitabilité, en considérant plutôt l’ensemble des fac-teurs pouvant influencer une visite.


LE PROJET HABITATS : COMMENT LES PARTENAIRES UTILISENT LES RÉSULTATS DE RECHERCHE

APRÈS LE PROJET?

Mme Mireille Fortier Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés de l’Université Laval

M. Michel Fleury Table de concertation des aînés de Portneuf

Résumé

Les autres auteurs de la présentation sont Andrée Sévigny et André Tourigny. Un projet de re-cherche participative a été réalisé par treize partenaires de la région de la Capitale-Nationale afin de tracer un portrait des habitats, milieux de vie et participation sociale des aînés. Il visait aussi à mobiliser divers acteurs sociaux susceptibles d’agir pour favoriser la participation et l'inclusion so-ciale des aînés. Les partenaires ont misé sur la recherche participative, car celle-ci est particulière-ment appropriée au développement de connaissances, tout en mobilisant les acteurs susceptibles d’agir sur la question étudiée. Pour ce faire, cette vaste région a été divisée en quinze secteurs. Un processus itératif de collecte et d’analyse des données a été animé afin d’identifier des grands constats et des pistes de réflexion. Les informations recueillies dans chacun des quinze secteurs ont été classées selon les dimensions de l’accès retenues pour guider la recherche documentaire. Ensuite, des thèmes ont été identifiés afin de décrire les types d’habitats et les caractéristiques des milieux dans lesquels ces habitats sont situés. Cette démarche a donné lieu à quinze portraits sectoriels et à une synthèse régionale qui documentent les différents types d’habitat où logent les aînés, les caractéristiques des milieux où ces habitats sont situés (présence de services de santé, alimentaires, de transport en commun, etc.) et les espaces de participation sociale. Un représen-tant de la Table de concertation des aînés de Portneuf présentera les retombées d’un tel projet dans son milieu. Il sera également question des défis et limites liés à l’utilisation et à la diffusion des connaissances à la suite de projet de recherche en partenariat.


LES CHOIX RÉSIDENTIELS DES AÎNÉS : L’EXPÉRIENCE DU QUARTIER

Mme Roxanne Dubé Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur les Banlieues

Résumé

D’ici 2056, Statistique Canada prévoit que le nombre de personnes âgées de 85 ans et plus triple-ra (MFA, 2012). Or, cette tranche se caractérise par une majorité de locataires dont une grande part d’entre elles présente des incapacités physiques liées à leur mobilité physique à l’intérieur ou encore à l’extérieur de leur logement. De plus, la majorité de ces dernières désirent demeurer chez elle le plus longtemps possible. Ainsi, un domicile ou un quartier mal adaptés à leurs activités

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quotidiennes peut, dans certains cas, les amener à considérer le déménagement. Quelles sont les caractéristiques urbaines pouvant favoriser la mobilité quotidienne des personnes âgées ou en-core la restreindre? Quelles sont celles considérées lors d’un choix résidentiel? Les résultats pré-sentés se basent sur une étude, en cours de réalisation, dans laquelle des entrevues semi-diri-gées et des groupes de discussion sont réalisés auprès de personnes âgées locataires de 75 ans et plus, présentant des limitations physiques. Cette étude a pour objectif de mieux comprendre la relation affective au logement et au quartier des personnes âgées relocalisées habitant en coopé-ratives d’habitation, en organisme à but non lucratif et en immeuble privé. Or, cette communication dresse un portrait des préoccupations liées à l’environnement bâti des personnes âgées interro-gées. Elle met également de l’avant les caractéristiques urbaines en lien avec la mobilité quoti-dienne des personnes âgées, mais plus précisément avec leur choix résidentiel. Ainsi, la commu-nication permet de mieux comprendre les routines des aînés et, plus particulièrement, les élé-ments urbains qui demandent une attention particulière afin d’orienter les décideurs.


POUR UNE ACCESSIBILITÉ DE L’INFORMATION AUX PERSONNES AUTISTES : UN SITE WEB SUR LES

ACTIVITÉS OFFERTES DANS LEUR COMMUNAUTÉ. CAS DE LA MINORITÉ FRANCOPHONE DU SUD-EST

DU NOUVEAU-BRUNSWICK

Mme Selma Zaiane-Ghalia Université de Moncton

Résumé

Le trouble du spectre autistique (TSA) est un groupe d’incapacités liées au développement qui cause des défis significatifs de socialisation, de communication, ainsi qu’au niveau du comporte-ment et des habiletés plus globalement. Notre projet concerne les services mis à disposition par les différentes composantes de la société (du Fédéral au communautaire, en passant par le pro-vincial et le privé) pour aider les familles et les personnes autistes à se sentir partie intégrante de la communauté. Il fait partie d’un plus vaste projet de recherche qui vise l’autonomisation des ado-lescents et jeunes adultes vivant avec le TSA. À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisa-tion à l’autisme 2016, le Secrétaire général de l'ONU, Monsieur Ban Ki-moon a lancé un appel pour que les droits des personnes atteintes d’autisme soient mieux respectés et pour qu’elles puis-sent participer pleinement à notre famille humaine diverse et y être intégrées en tant qu’éléments de valeur à même de contribuer à un avenir de dignité et d’opportunités pour tous. Or, le manque de services de soutien aux personnes autistes est évoqué par de plus en plus de familles au Ca-nada. Dans les Maritimes, la situation n’est pas meilleure. Selon les résultats de l’enquête CASDA (2014), les services les plus difficiles à obtenir sont les programmes d’acquisition des aptitudes sociales (55 %), de loisirs (43 %), d’activités (43 %) et les camps d’été spécialisés (41 %). L’en-quête n’aborde pas la notion d’accessibilité à l’information. Peut-on juger d’un service, y faire ap-pel si on ignore l’existence du service et sa disponibilité? La création du site web pour les services de soutien à l’autisme permet de voir l’importance d’avoir accès à l’information. Notre site web, au-jourd’hui bilingue, a reçu un accueil très favorable de la part de deux jeunes autistes, de douze pa-rents et deux thérapeutes qui l’ont évalué en avril 2016 et qui ont, à l’unanimité, indiqué y avoir dé-couvert plus de trois organismes/services ou programmes qu’ils ne connaissaient pas.

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LES AIDES TECHNOLOGIQUES, UN PONT VERS LA VILLE INCLUSIVE

M. Jean Chouinard Service national du RÉCIT en adaptation scolaire

Résumé

S’inscrivant parfaitement à l’intérieur du Modèle de développement humain – Processus de pro-duction du handicap (MDH-PPH), l’exploitation des aides technologiques doit désormais être con-sidérée comme un facteur important de réduction des situations de handicap et d’inclusion. S’ap-puyant sur le modèle des fonctions d'aide que nous avons développé, nous démontrerons com-ment les technologies d’assistance peuvent soutenir la réalisation des habitudes de vie des per-sonnes ayant des incapacités afin de favoriser leurs apprentissages et leurs réussites scolaires, leur intégration et maintien en milieu de travail ainsi que leur autonomie et leur participation sociale en communauté. Nous allons également proposer des pistes de solutions novatrices pour chacun de ces secteurs afin de favoriser une ville techno-inclusive.


L’UTILISABILITÉ DES TECHNOLOGIES GÉOSPATIALES D’ASSISTANCE À LA MOBILITÉ : LES PERCEP-

TIONS ET ATTENTES DES USAGERS DE FAUTEUILS ROULANTS MANUELS À L’ÉGARD DE DIFFÉRENTES

SOLUTIONS POUR LA PLANIFICATION ET LA RÉALISATION DE LEURS DÉPLACEMENTS EN MILIEU UR-

BAIN

Mme Marie-Élise Prémont Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Mme Claude Vincent Université Laval Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

M. Mir Abolfazl Mostafavi Université Laval

Résumé

Problématique : Avant et lors d’un déplacement en ville, plusieurs citoyens utilisent des planifica-teurs d’itinéraires et systèmes de guidage. Les outils existants ne sont toutefois pas adaptés pour les 47 460 usagers de fauteuils roulants manuels au Québec. Comment s’assurer que le dévelop-pement d’un outil géospatial multimodal d’assistance à la mobilité corresponde aux besoins réels de ces utilisateurs? Objectif : Ce projet propose d’explorer les perceptions et les attentes d’usa-gers de fauteuils roulants manuels à l’égard de l’utilisabilité de différentes solutions technologiques d’assistance à la mobilité ayant pour but de faciliter la planification et la réalisation de leurs dépla-cements urbains. Méthode : Une étude qualitative menée au domicile de quinze à vingt usagers de fauteuils roulants (18-45 ans) possédant un téléphone intelligent ou une tablette électronique est en cours. Le guide d’entrevue administré comprend : 1) quatre extraits vidéos présentant des technologies apparentées au projet MobiliSIG (application sur e-téléphone, montre intelligente, lu-nette connectée, casque virtuel); 2) la démonstration du prototype MobiliSIG; et 3) des questions pour connaître les critères d’utilisabilité jugés les plus importants. Conclusion : Au moins quinze critères d’utilisabilité seront documentés pour les futurs planificateurs d’itinéraires et systèmes de guidage en fauteuil roulant : acceptabilité sociale, confort, contenu informationnel, dimension, dis-ponibilité de fonctionnalités, durabilité, effort intellectuel, exactitude de la position de la personne

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en temps réel, transportabilité, poids, qualité d’image, interaction avec interface (vocal, tactile, vi-bratoire, auditif et/ou visuel), présentation des informations, efficience pour accomplir les tâches de planification et de repérage et services après-vente.


L’INNOVATION ÉVÉNEMENTIEL

M. Dominique Tremblay et Mme Sarah Limoges AlterGo

Résumé

Selon une étude de l’Enquête québécoise sur les limitations d’activités, les maladies chroniques et le vieillissement (EQLAV), le tiers des Québécois âgés de 15 ans et plus déclare avoir une inca-pacité de longue durée. C’est environ 33 % de la population qui fait face à des difficultés à diffé-rents niveaux à participer pleinement à la vie sociétale, dont celle aux événements. Les conféren-ciers aborderont cet enjeu sous l’angle de l’importance de travailler l’accessibilité universelle avant, pendant et après l’organisation d’un événement et de quels outils et ressources disposent les organisateurs, notamment la grille d’évaluation de l’accessibilité des événements et le guide à l’attention de l’organisateur d’événements pour innover et faire de la ville inclusive une réalité. Ils prendront en exemple les démarches entamées avec le comité organisateur de la finale des Jeux du Québec – Montréal, été 2016 afin de rendre l’événement plus accessible universellement. L’ac-cessibilité universelle s’articule autour de quatre axes, le tout dans l'intention de desservir adéqua-tement l’ensemble des citoyens : Architectural et urbanistique; Programmes, services et emploi; Communications; Sensibilisation et formation. Souvent confrontées à des difficultés reliées à un ou plusieurs de ces axes, plusieurs personnes ayant un handicap ne bénéficient pas des mêmes op-portunités de participation aux différents événements que ce soit à titre de participants, de parents ou d’employés et bénévoles. Que ce soit un festival ou bien une fête de quartier, les événements font partie de l’identité québécoise. Ces partenaires contribuent au développement du loisir et de la culture et deviennent ainsi des incontournables dans le fait de rendre une ville inclusive.


ACCÈS, PARTICIPATION, INCLUSION ET INTERDÉPENDANCES. ANALYSE D’EXPÉRIENCES INNO-

VANTES DANS LES OFFRES ET SERVICES SPORTIFS

Mme Anne Marcellini Université de Lausanne

Résumé

Le sport est souvent considéré comme « intégrateur », mais les sociologues et historiens du sport ont montré que celui-ci avait de multiples visages, selon les usages sociaux qui en étaient faits, et qu’il pouvait être utilisé aussi bien dans des perspectives ségrégatives qu’intégratives. Ainsi, dans une ville que l’on voudrait inclusive, promouvoir des partenariats spécifiques pour éliminer les obs-tacles et favoriser l’accès aux infrastructures, aux pratiques ou aux spectacles sportifs pour les personnes ayant des limitations de capacités est une étape essentielle, mais qui ne garantit en rien leur participation sociale effective. L’étude de différentes expériences innovantes menées dans ce domaine, lorsque des associations sportives développent en partenariat avec des munici-palités des offres et des services d’activités physiques ou sportives adaptées à des publics ayant des besoins spécifiques, on peut observer différentes formes de participation sociale de ces per-

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sonnes. Si certaines participations restent ponctuelles et exceptionnelles liées à des organisations évènementielles (journées portes ouvertes, journées de pratiques partagées, etc…), d’autres formes de participation sont caractérisées par des engagements durables dans des rôles et statuts sociaux variés (sportifs, encadrants sportifs, responsables techniques, volontaires, élus, etc… ) qui montrent que certains environnements sportifs urbains créent les conditions de possibilité d’une inscription sociale forte des personnes ayant des limitations de capacités dans la société. À partir de l’analyse de ces partenariats, cette communication proposera de développer des indicateurs capables de rendre compte de la qualité des interactions personne-environnement, en mettant en avant la notion d’interdépendance comme élément central d’une politique municipale de réduction des situations de handicap, vers une ville inclusive.


PAS À PAS VERS L’INCLUSION DANS LES COURS DE NATATION À LA VILLE DE MONTRÉAL (FORMA-

TION AUX MONITEURS)

Mme Annie Leblanc Croix-Rouge canadienne

Résumé

Soucieuse d’intégrer tous les enfants dans ses programmes de natation et de sécurité aquatique, la Croix-Rouge canadienne - Québec, a accepté avec plaisir l’invitation de la Ville de Montréal à développer une formation visant à aider les moniteurs de sécurité aquatique (MSA) à enseigner aux nageurs ayant certaines limitations fonctionnelles. C’est avec la collaboration de l’organisme Altergo que le projet a pris forme. Après une série de rencontres de travail entre les trois organisa-tions, la formation créée démystifie les clientèles, présente les attitudes à adopter ainsi que les in-terventions à préconiser. Finalement, des études de cas permettent aux participants de réfléchir sur les moyens concrets d’adapter leur enseignement. La formation de deux heures a été mise sur pied à partir des outils existants du programme Croix-Rouge Natation adaptée. L’expérience de la première formation offerte a permis de valider que celle-ci soutiendra les MSA pour travailler avec les nageurs ayant une déficience intellectuelle ou un TDA/H.


LA VILLE À L’ÉPREUVE DE L’ACCESSIBILITÉ : ANALYSE DES FORCES ET FAIBLESSES DES DISPOSI-

TIONS RÉGLEMENTAIRES ET INSTITUTIONNELLES EN FRANCE

M. Frederic Reichhart et Mme Zineb Rachedi Institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés

Résumé

L’évolution conceptuelle du handicap aboutit, à la lumière des approches socio-environnemen-tales, à l’émergence de nouveaux concepts, tels que l’inclusion et l’accessibilité. Le cadre de vie de la personne doit à présent être pensé et aménagé pour permettre à chacun d’y évoluer. C’est dans cette perspective que la ville doit se transformer afin de devenir inclusive. En nous appuyant sur l’analyse du contexte sociopolitique et institutionnel français, notre travail vise à modéliser la ville inclusive en identifiant ses forces et faiblesses afin de proposer des recommandations. Il montre notamment que l’accessibilité est, historiquement, orientée vers le cadre bâti et le transport et vers les personnes à mobilité réduite. Cette segmentation de l’accessibilité en fonction des

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types de déficiences et d’équipements entraîne des discriminations sociospatiales et de fortes inégalités territoriales. Progressivement, l’idée d’« accès à tout pour tous » apparaît soutenue par les approches universalistes de type « conception universelle » introduisant l’idée d’amélioration de la qualité d’usage de prestations et services. Le réaménagement du territoire urbain s’appuie sur la mobilisation concertée de différents acteurs, la création d’une commission communale d’ac-cessibilité et l’intégration de la dimension de l’accessibilité dans les différents outils de program-mation et de développement de la ville. Enfin, l’importance de rendre visible ce qui est accessible se pose également pour informer les usagers de la nature et du degré d’accessibilité des res-sources dont ils sont en droit de disposer : labellisation de structures accessibles et collecte de données de terrain mis en ligne sur des plates formes internet collaboratives vont en ce sens.


RÔLE DES PERSONNES HANDICAPÉES DANS LE DÉVELOPPEMENT ET LA MISE EN ŒUVRE DES LOIS

SUR L’ACCESSIBILITÉ : PARTENARIATS ESSENTIELS POUR LA RÉALISATION DES VILLES INCLUSIVES

Mme Melanie Bernard Québec accessible

Résumé

Un nombre croissant de provinces et de pays adoptent des lois innovatrices afin de réduire les obstacles à la participation sociale des personnes handicapées. Le Québec fut un chef de fil en adoptant la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées (LEDPH) en 1978, mais l’Ontario a pris les devants en adoptant la Loi de 2005 sur l’accessibilité pour les personnes handi-capées de l’Ontario (LAPHO). Ces lois ont un énorme potentiel pour créer des communautés plus inclusives. Toutefois, afin de réaliser leur plein potentiel, il est essentiel que les personnes handi-capées soient impliquées en tant que partenaires à part entière à toutes les étapes et à tous les niveaux du processus décisionnel. Rappelons le slogan du mouvement de défense des droits de personnes handicapées : « Rien sur nous sans nous ! ». L’expertise des personnes handicapées doit être reconnue et valorisée dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des nouvelles lois. Cette présentation analysera l’implication des personnes handicapées dans l’élaboration et l’application de la loi québécoise et la loi ontarienne. Elle comparera le rôle du milieu associatif dans l’adoption de la LEDPH et de la LAPHO, la représentation des personnes handicapées dans les instances créées pour assurer la mise en œuvre de ces lois, ainsi que la consultation des per-sonnes handicapées dans l’évaluation de la mise en œuvre de ces lois. Cette analyse démontrera l’importance des partenariats à long terme avec les personnes handicapées dans la conception des villes inclusives.

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PARTENARIATS EN FAVEUR DE L’ACCESSIBILITÉ DU CADRE BÂTI : APPROCHES RÈGLEMENTAIRES

POUR CONCRÉTISER LA VILLE INCLUSIVE

Mme Noée Murchison Office des personnes handicapées du Québec

Mme Rym Raoui Régie du bâtiment du Québec

Résumé

Dans le cadre d’une approche inclusive, favoriser un accès pour tous au cadre bâti constitue une priorité pour les acteurs du milieu urbain. Cet atelier démontrera comment la participation de tous les partenaires est essentielle à l’élaboration d’une réglementation efficace, ce qui contribue à con-crétiser les bonnes pratiques et les innovations pour construire les bases d’une ville inclusive. Se-ront d’abord situés les dispositions pertinentes des chartes québécoises et canadiennes et de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale ainsi que le cadre légal et réglementaire entourant l’accessibilité des bâ-timents au Québec. L’importance d’un processus de réglementation qui implique le citoyen et les parties prenantes pour favoriser l’appropriation et l’application des lois et règlements dans les mi-lieux concernés sera ensuite illustrée par des exemples d’initiatives en cours. Celles-ci découlent notamment de la mise en œuvre de la politique gouvernementale À part entière : pour un véritable exercice du droit à l’égalité et des plans d’action municipaux à l’égard des personnes handica-pées. Plus particulièrement, les travaux du Comité consultatif permanent sur l’accessibilité et la sécurité des bâtiments aux personnes handicapées, créé en 2015 par la Régie du bâtiment du Québec et l’Office des personnes handicapées du Québec, seront présentés en tant que lieux pri-vilégiés d’échanges et de partenariats entre les intervenants publics, privés et communautaires. Ces travaux conduiront à identifier et proposer des approches règlementaires inclusives visant à améliorer la conception sans obstacles des bâtiments, tout en minimisant les impacts écono-miques.


E-INCLUSION DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP MENTAL ET/OU DE MALADIE PSYCHIQUE

M. Pascal Plantard et Mme Véronique Le Chêne Université Rennes 2

Résumé

Dans les processus d'e-inclusion, l'appropriation des cultures numériques apparaît comme vecteur de participation sociale alors que des inégalités subsistent en termes d'accès et d’usages. Les iné-galités numériques sont liées à des inégalités sociales que subissent les personnes en situation de handicap mental ou psychique. Pour faire advenir une ville inclusive dans le contexte nouveau des villes « intelligentes » hyperconnectées, il importe de comprendre les processus d’e-exclusion et d’e-inclusion que vivent les personnes en situation de handicap. Cette communication présente-ra les premiers résultats d’une recherche réalisée en partenariat avec les associations médico-so-ciales en Bretagne (France). Une enquête quantitative, auprès de 600 travailleurs d’ESAT1, nous a permis de recueillir des données sur les inégalités vécues par ces personnes. Un faible niveau

1 ESAT : établissement et service d’aide par le travail

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d'étude et de revenus ainsi qu'un isolement dans des établissements spécialisés favorisent l'émer-gence de représentations sociales stigmatisantes qui conduisent à un déficit d'estime de soi rédui-sant de beaucoup leur capabilité dans l’usage des technologies numériques. Puis, nous avons ré-alisé des ateliers de découverte de la tablette tactile auprès de 108 personnes. Ces ateliers ont mis en jeux deux pouvoirs des usages (Plantard, 2011) : le dévoilement des capacités et le déve-loppement des sociabilités (lien). La reconnaissance des pairs et des professionnels renforce l’es-time de soi constitutive de l’identité et transforme les représentations sociales. La prise de cons-cience des capacités fait émerger des nouveaux besoins et renforce les capacités d’agir. Ce pro-cessus de capacitation (empowerment) numérique est probablement l’un des ingrédients qui fera de la ville inclusive, une réalité!

Panel 59 Bloc 13h50

COMMENT RENDRE UNE VILLE INTELLIGENTE-NUMÉRIQUE ACCESSIBLE POUR TOUS : ENJEUX, FAC-

TEURS D’ACCESSIBILITÉ ET PARTENARIATS

Résumé

Le concept de ville intelligente-numérique (VIN) vise à développer et intégrer une infrastructure basée sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer la qualité de vie de l’ensemble des citoyens. En ce sens, la VIN traduit une évolution des pratiques où le ci-toyen n’est pas seulement un consommateur; il est un producteur d’idées engagé. Ces initiatives s’inscrivent dans la foulée des études démontrant l’influence des TIC sur la promotion de la parti-cipation citoyenne égalitaire. Toutefois, l'arrivée de cette nouvelle ère entraîne un enjeu de frac-ture numérique. En effet, certaines personnes ne peuvent actuellement contribuer à la société numérique ni en tirer profit car elles ne possèdent pas les outils, ni les connaissances et compé-tences nécessaires pour interagir avec le numérique. C’est le cas notamment d’une bonne propor-tion de personnes présentant des limitations cognitives. La VIN a entrainé l’émergence du concept de citoyen numérique, dans lequel il est mobilisé pour participer à la création d’espaces et de ser-vices publics, ainsi qu’à la gouvernance de sa municipalité. Toutefois, aucune initiative impliquant des personnes handicapées, y compris celles présentant des limitations cognitives, n’a été docu-mentée. Ce panel présentera les travaux réalisés par le groupe de recherche en inclusion numé-rique permettant d’orienter la VIN.

Conférence 59 - A

LES DÉFIS DE L’EXCLUSION À L’HEURE DE LA VILLE INTELLIGENTE NUMÉRIQUE

M. Alejandro Romero-Torres Université du Québec à Montréal

Conférence 59 - B

COMMENT CONCEVOIR DES INNOVATIONS NUMÉRIQUES INCLUSIVES? LA PYRAMIDE D’ACCESSI-BILITÉ NUMÉRIQUE

Mme Claude L. Normand Université du Québec en Outaouais

Conférence 59 - C

COMMENT CONSTRUIRE UNE COMMUNAUTÉ NUMÉRIQUE INCLUSIVE? LE CAS D’UN PARTENARIAT

SUR L’INNOVATION TECHNOCLINIQUE

M. Dany Lussier-Desrochers Université du Québec à Trois-Rivières

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LES BIBLIOTHÈQUES DE MONTRÉAL, LIEUX INCLUSIFS ET VECTEURS D’INCLUSION SOCIALE

Mme Delphine Guibourgé Direction des Bibliothèques – Ville de Montréal

Résumé

L’accessibilité universelle est une préoccupation majeure pour les bibliothèques montréalaises, lieux inclusifs et accessibles à tous. Elles participent d’ailleurs pleinement à la réalisation du plan d’action 2015-2018 en accessibilité universelle de la Ville de Montréal, tant par l’accessibilité phy-sique de leurs bâtiments que par leur offre de services. Nous verrons que la tenue récurrente de-puis maintenant cinq ans de l’événement Octobre, Mois de l’accessibilité universelle, dans les bi-bliothèques de Montréal, permet non seulement une sensibilisation du grand public et du person-nel des bibliothèques, mais aussi l’augmentation de la fréquentation des personnes ayant une limi-tation fonctionnelle. Le Mois de l’accessibilité universelle propose une programmation innovante et riche de plus de 75 activités proposées et réalisées par des organismes œuvrant auprès de per-sonnes ayant un trouble ou une déficience ou par une personne ayant une limitation. La collabora-tion, tout au long de l’année, avec notre partenaire principal AlterGo, riche du lien avec ses orga-nismes membres, permet non seulement de déployer une programmation riche et originale à l’oc-casion du Mois, d’acquérir l’expertise nécessaire à bonifier l’offre de service en bibliothèque - en termes de collections, de communication et d’accueil - mais aussi de sensibiliser les organismes de façon efficace aux bénéfices de fréquenter leur bibliothèque de quartier.


REDESIGN INCLUSIF DES SERVICES À LA BIBLIOTHÈQUE LE PRÉVOST

M. Marc-André Bernier Bibliothèque Le Prévost

Résumé

L’accès à l’information est considéré comme un droit fondamental des citoyens. De nombreux trai-tés et textes de loi québécois, canadiens et internationaux stipulent que les personnes vivant avec toutes sortes de déficiences jouissent des droits fondamentaux en tant que citoyens à part entière dans notre société, sans distinction basée sur le handicap. Ainsi, les personnes vivant avec un handicap bénéficient des droits d’accès aux bibliothèques ainsi qu’à l’information. Cependant, pour le grand public, l’accessibilité des bibliothèques est souvent une question architecturale, comme les rampes pour les fauteuils et les ascenseurs. Or, l'accessibilité aux personnes en situation de handicap n’est pas seulement une question architecturale, mais elle est aussi axée sur la forma-tion du personnel travaillant avec une clientèle ayant un handicap invisible : les usagers sourds pour qui la langue des signes québécoise (LSQ) est le moyen principal de communication. Pour des raisons historiques, une forte concentration de la communauté sourde se trouve dans l’arron-dissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. À cet égard, la bibliothèque Le Prévost de la Ville de Montréal désire se rapprocher de la communauté sourde en lui offrant des services dans leur langue. Pour y parvenir, la bibliothèque procède à un « redesign » inclusif des services biblio-théconomiques en embauchant un bibliothécaire sourd afin de répondre aux besoins des usagers sourds et de développer un réseau de partenariats avec des organismes de la communauté sour-de. La bibliothèque Le Prévost a reçu deux prix pour son innovation inclusive.

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MAIN BLEUE ET LA MÉDIATION CULTURELLE, UNE EXPÉRIENCE ÉDUCATIVE ET LUDIQUE

Mme Myriam Reiss-de Palma Main Bleue

Résumé

L’approche proposée consiste en une démonstration de mise en pratique d’accessibilité à la cul-ture pour un public avec handicap. En partenariat avec la Société d’art et d’histoire de Beauport, Main Bleue, une compagnie privée, a conçu une visite animée et adaptée de l’artiste Renaud Sau-vé pour un public avec une déficience visuelle ou auditive qui aura lieu à l’été 2016 à la Maison Girardin. On démontrera comment cette exposition éducative, innovante et ludique a pour but de solliciter les différents sens du spectateur afin de pallier aux limitations auditives et visuelles du public ciblé. Ce projet offre une ouverture à la culture. On présentera aussi le volet d’acceptation sociale et de la compréhension de la condition de la personne handicapée par le public régulier qui est exploré et valorisé lors de cette exposition adaptée mais ouverte à tous. On présentera cette expérience immersive qui permet aux visiteurs de se plonger dans un univers multisensoriel pour lui faciliter l’accès au plaisir et à la compréhension des oeuvres d’art. Grâce à la table de dé-couverte multisensorielle, les visiteurs peuvent effectivement découvrir, explorer et apprécier l’art d’une manière différente et accessible malgré le handicap. Des nouvelles explorations pour l’ac-cessibilité à la culture seront également abordées, telles l’impression 3D et d’autres techniques numériques. On exposera comment ces actions de médiation culturelle répondent également aux orientations de la politique gouvernementale du Québec vers une ville inclusive afin que les per-sonnes vivant avec des limitations puissent vivre une égalité de fait.


L’ANALYSE DE L’EXPÉRIENCE IN SITU DU HANDICAP : ASPECTS MÉTHODOLOGIQUES D’UNE COM-

PRÉHENSION ONTOLOGIQUE DU HANDICAP

M. Yan Grenier Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Résumé

Les approches normatives du handicap reposent sur une ontologie qui rend difficile la reconnais-sance de l’agencéité des éléments de l’environnement dans les situations de handicap ou d’exer-cice des droits. Elles ont tendance à neutraliser les objets et les infrastructures, les réduisant ainsi à des « obstacles », à des « facilitateurs » devant être évalués, modifiés, aménagés, etc. S’inspi-rant du « tournant ontologique » en anthropologie, ma recherche doctorale propose une perspec-tive écologique et relationnelle du handicap qui réintègre une considération pour le maillage per-sonne/environnement et pour les questions de l’expérience et du devenir. Plutôt que de s’attarder aux aspects théoriques du projet, cette communication aborde les détails méthodologiques et comment les relations personne/environnement sont traduites. Trente personnes (dont quinze utili-sateurs de fauteuils roulants et quinze personnes semi ou non voyantes) contribuent à documen-ter leur expérience de la Ville de Québec. La cueillette d’information vise trois niveaux de don-nées concernant les déplacements quotidiens : 1) des enregistrements vidéos « première person-ne » à l’aide de caméras d’action; 2) une narration géolocalisée de la rencontre avec les éléments de l’environnement; 3) un traçage GPS. Une carte interactive de la ville est alors reconstruite pour montrer l’habitation individuelle et collective de la ville par les participants(es). Ces données four-nissent : 1) un matériel réaliste aux personnes et aux groupes de défense de droits; 2) une com-

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préhension des différences d’habitation et de déplacements des personnes ayant des incapacités pour les acteurs publics; 3) un matériel riche et réaliste pour la recherche anthropologique sur le handicap.

Panel 64 Bloc 13h50

STRATÉGIES D’ÉVALUATION DES POLITIQUES, DES RESSOURCES ET DES MÉTHODES VISANT À GA-

RANTIR L’ACCESSIBILITÉ DES ESPACES PUBLICS ET DES INFRASTRUCTURES DE LOISIR

Résumé

Les municipalités du Québec se sont dotées, depuis les dix dernières années, de politiques et de programmes visant l’augmentation du degré d’accessibilité de leurs bâtiments, de leurs espaces et services publics afin de favoriser une plus grande inclusion des personnes en situation de handi-cap sur leur territoire. Ces programmes répondent notamment à des injonctions légales mais ré-pondent également à des enjeux locaux particuliers. Afin d’être accessibles à tous, ces équipe-ments et espaces doivent répondre à l’ensemble des besoins des citoyens, des visiteurs de tous âges et de toutes conditions physiques. Bien que plusieurs politiques municipales d’accessibilité universelle aient été mises en place, quelles sont les ressources à disposition des municipalités pour favoriser l’accessibilité universelle? À quelles contraintes les municipalités font-elles face pour promouvoir l’accessibilité universelle? Quels ont été les impacts de leurs actions sur l’ac-cessibilité des personnes aux espaces urbains et aux activités locales qui s’y déroulent? Dans le cadre du panel proposé, nous aborderons ces questions sous trois angles complémentaires pro-posant un regard évaluatif sur les programmes municipaux. Une première communication évalue les ressources mises à disposition des municipalités du Québec et les principaux programmes mis en œuvre dans les localités de plus de 15 000 habitants. Une deuxième communication portera sur des critères physiques et spatiaux visant à évaluer si un projet d’aménagement est adapté aux besoins des personnes ayant des limitations sur le plan moteur, visuel, auditif ou cognitif. Une troi-sième communication portera sur l’accès aux infrastructures de loisirs et récréatives.

Conférence 64 - A

Mme Florence Paulhiac Scherrer Université du Québec à Montréal

Conférence 64 - B

M. François Racine Université du Québec à Montréal

Conférence 64 - C


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LE PROJET « MONTRÉAL SANS MARCHE » : D’UN PROJET D’AMÉNAGEMENT À UN PROJET DE COL-

LABORATION

Mme Valérie Burn et M. Martin Beauregard Fondation AXCS

Résumé

Les artères commerciales sont au cœur de notre vie de quartier et sont des vitrines touristiques incontournables. Or, force est de constater que de nombreux commerces possèdent des seuils et des marches, empêchant des milliers de personnes à mobilité réduite, mais également de per-sonnes âgées ou parents avec poussette de profiter pleinement de leur vie de quartier. Les manques d’expertise, de connaissance de la problématique, de ressources financières et parfois de volonté sont des freins majeurs, tant du côté des commerçants que des professionnels de l’aménagement. AXCS a donc décidé de mettre en œuvre des solutions simples, concrètes et peu coûteuses. En équipant les commerçants d’une rampe d’accessibilité sur-mesure, notre projet « Montréal sans marches » vise l’élimination des barrières physiques des bâtiments et améliore de façon instantanée la qualité de vie de tous les membres de la communauté. Ces rampes se révè-lent aussi et surtout être un outil de conscientisation auprès de tous les acteurs qui font la ville et ce, dans la création de villes plus inclusives et plus agréables à vivre. Aujourd’hui, ce projet sus-cite le dialogue. L’installation des rampes dynamise et facilite également la collaboration entre les commerçants, les sociétés de développement commercial, les arrondissements et la Ville de Mon-tréal. AXCS collabore notamment avec l’Université de Montréal afin de créer « la rampe du futur ». AXCS contribue également à l’élaboration d’un programme d’aide aux commerçants en collabora-tion avec la Ville de Montréal, afin de faciliter l’appropriation des rampes par les commerces, tant au niveau financier que législatif.


COMMENT VALORISER LA FORCE DE LA COMMUNAUTÉ POUR DÉVELOPPER ENSEMBLE UNE VILLE

PLUS INCLUSIVE ET ACCESSIBLE

Mme Catherine Blanchette-Dallaire OnRoule.org

Résumé

Comment faire pour intégrer l’usager à même l’amélioration de l’accessibilité au Québec et valori-ser son savoir et son expérience? Comment créer un environnement entièrement collaboratif don-nant une voix réelle à l’ensemble des acteurs communautaires, gouvernementaux, privés et indivi-duels afin d’innover ensemble et contribuer à un monde plus inclusif? OnRoule.org propose un regard sur les innovations technologiques utilisées pour faciliter la communication entre les diffé-rents acteurs et favoriser leur implication. Co-création, contribution citoyenne et collaboration en ligne : comment valoriser les savoirs tant théoriques qu’expérientiels et faciliter le transfert de con-naissance? En permettant aux personnes à mobilité réduite de partager leur mine d’informations sur l’accessibilité des commerces qu’ils fréquentent et de leur logement. En permettant aux orga-nisations, aux villes et aux milieux communautaires de diffuser les données d’accessibilité impres-sionnantes recueillies avec le temps. En permettant aux commerçants, propriétaires de logements et organismes de faire connaître leur offre de services accessibles. Géolocalisation et état des lieux : faciliter dès maintenant un meilleur usage du parc immobilier accessible québécois et per-mettre aux utilisateurs de chercher en fonction de leurs besoins spécifiques, au moment où ils en

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ont besoin. Évaluation citoyenne et expérience vécue : valider l’information en ligne, instaurer un dialogue d’égal à égal et ajouter une dimension plus personnelle à l’accessibilité. À la manière d’un « Wikipedia », OnRoule permet à tous de valoriser leur travail et leurs connaissances, per-mettant une meilleure utilisation des ressources disponibles ici et maintenant dans le but de bâtir dès aujourd’hui un monde plus accessible et inclusif!


MOUVEMENT POUR L’ENTRAIDE EN SANTÉ : RÉHABILITATION PAR LA COLLABORATION CITOYENNE

M. Michel Girard Rezo Michel Girard

Résumé

L’initiative du Hub québécois de la participation sociale est un concept appliqué de partage et de transfert d’informations et de connaissances entre les acteurs interpelés par la facilitation et le soutien de la participation sociale des personnes avec déficience ou en perte d’autonomie. Le con-cept place le bénéficiaire « au volant » de sa démarche. L’initiative a pour but de contribuer au succès de la transition entre les services de soins en réadaptation et la réappropriation des activi-tés sociales quotidiennes en milieu de vie. Sa réalisation repose sur les connaissances produites par la recherche et transférées vers les cliniciens et ultimement appliquées à la réadaptation des bénéficiaires pendant et après les soins en institution. Toutefois, les connaissances sur les facilita-teurs et les obstacles à la participation sociale, selon les contextes des bénéficiaires, continuent de faire l’objet de recherches dont le financement demeure limité. À cet égard, le Hub propose une structure souple de laboratoire vivant « universel » ouverte à toute la communauté de la recherche et à celle des cliniciens qui permettrait des économies d’échelle appréciables. Sa réalisation re-pose largement sur l’information et les services offerts par les organismes communautaires et les différents paliers administratifs (dont les municipalités). Ici aussi, le laboratoire vivant pourra servir d’incubateur au développement de nouveaux produits et services, en misant particulièrement sur l’interconnexion de sites web en un point central qui sert d’entrée et de centre d’aiguillage. Ainsi, le Hub constitue une autoroute web dont le noyau serait dédié à la coprésence, la coopération et la collaboration entre les citoyens bénéficiaires et/ou leurs proches aidants à l’échelle globale, locale et régionale.


LES FESTIVITÉS D’OUVERTURE DU CENTRE VIDÉOTRON

Mme Fanny Côté Ville de Québec

Résumé

Dans le cadre de l'inauguration du Centre Vidéotron, la Ville de Québec a souhaité offrir des festi-vités d’ouverture accessibles au plus grand nombre possible de citoyens(nes). Le défi était de taille : bien qu'offrant une panoplie d'éléments permettant l'accueil des visiteurs avec limitations fonctionnelles, le nouvel équipement n'ayant jamais été testé et n'ayant jamais encore accueilli le type de parcours proposé, visant la découverte des particularités de cette œuvre architecturale. Pour répondre à la commande, le Bureau des grands événements a privilégié une approche parti-cipative, mettant à contribution différents partenaires. Ensemble, les représentants de différentes unités administratives de la Ville (Sécurité publique, Communications, Culture et relations interna-

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tionales, ExpoCité, Développement social et communautaire, Transport, etc.), les concepteurs de la fête, les équipes du Centre Vidéotron et les organismes dédiés aux personnes ayant des limita-tions fonctionnelles ont collaboré aux différentes étapes de planification, de réalisation et d'évalua-tion du projet. La démarche collaborative a permis de mieux cibler les enjeux d'accessibilité, no-tamment ceux liés à la configuration de l'espace, aux aires de déplacements et aux communica-tions. Les échanges entre les intervenants ont favorisé l'adaptation, la bonification des différents scénarios proposés et le développement d'une formule événementielle innovante. L'exercice a été bénéfique pour les nombreux collaborateurs impliqués de près ou de loin dans ce projet. En plus de permettre un meilleur accès à l'ensemble des citoyens, les préoccupations identifiées en ma-tière d'accessibilité ont pu sensibiliser les principaux agents de changement aux moyens disponi-bles pour développer une ville inclusive.

Panel 69 Bloc 15h10

LE TOURISME INCLUSIF DANS TOUS CES ÉTATS : EXPÉRIENCES BELGES, FRANÇAISES ET QUÉBÉ-

COISES

Conférence 69 - A

L’ACCESSIBILITÉ D’UNE VILLE : DU RÊVE À LA RÉALITÉ. PROPOSITION D’UN PLAN EN RÉGION

WALLONNE

M. Vincent Snoeck Collectif Accessibilité Wallonie-Bruxelles (CAWaB) Atingo, consultance et formation en accessibilité

Résumé

Nul ne doute plus que l’accessibilité est une des clés majeures de l’intégration de tous dans notre société. Cependant, l’importance de la tâche pour rendre notre environnement « PMR friendly » peut sembler tellement grande qu’on ne sait par où commencer. Le Collectif Accessi-bilité Wallonie-Bruxelles (CAWaB) propose des outils concrets pouvant s’inscrire dans une véri-table programmation de la mise en accessibilité, comme demandé dans la Convention des Na-tions Unies relative aux droits des personnes handicapées. Petit tour d’horizon des actions me-nées en Belgique.

Conférence 69 - B

ÉVALUER L’ACCESSIBILITÉ ET INFORMER LE PUBLIC : DEUX CONDITIONS DE SUCCÈS POUR UNE

VILLE INCLUSIVE

Mme Émilie Goffin et M. Vincent Snoeck Access-i

Résumé

Avec l’augmentation de l’espérance de vie, et plus particulièrement de l’espérance de vie en bonne santé, de nouveaux repères sociétaux vont s’imposer à nos sociétés. Les villes n’échap-peront pas à cette réalité, et elles vont devoir prendre en compte les capacités physiques parti-culières et donc, les besoins en termes d’accessibilité des différents publics. En région franco-phone de Belgique, cette préoccupation est au centre des missions de l’association Access-i depuis 2010. Créée sur base d’un partenariat solide entre les experts en accessibilité, les asso-

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ciations représentant les personnes handicapées et les pouvoirs publics (tourisme, handicap, patrimoine, action sociale, etc.), elle a développé une méthodologie innovante d’évaluation de l’accessibilité afin d’informer de manière fiable les personnes à besoins spécifiques. Plus ré-cemment, le partenariat a été élargi avec ces mêmes personnes et des homologues étrangers (Québec, France, Luxembourg, etc.). Cette méthode innovante repose sur deux éléments parti-culiers : la multiplicité des publics (sept à ce jour) et la gradation des niveaux d’accessibilité (identifiés par trois couleurs). Afin de faire de la ville inclusive une réalité, nous sommes con-vaincus que l’expertise de chaque acteur (politique, public, institutionnel, associatif et privé) per-mettra de mettre en place une politique d’accès aux loisirs, au tourisme et à la culture pour tous, y compris les publics à besoins spécifiques. C’est ce que nous tenterons de démontrer grâce à ce panel qui présentera des exemples concrets nationaux et des bonnes pratiques in-ternationales. Nous verrons également comment le tourisme, au croisement de l’économie et de la culture, va pouvoir jouer un rôle majeur dans l’amélioration de l’accessibilité de nos villes.

Conférence 69 - C

PROJET-PILOTE POUR L’IMPLANTATION DU PROGRAMME DESTINATION POUR TOUS AU QUÉBEC

DANS LE CADRE D’UN PARTENARIAT ENTRE KÉROUL ET LA VILLE DE VICTORIAVILLE

M. Philippe Cordeau Kéroul


Résumé

Kéroul et la Ville de Victoriaville ont franchi une nouvelle étape dans le développement et la promotion du tourisme accessible : la mise en œuvre de la première Destination pour tous per-mettant un séjour prolongé au Québec. Une destination pour tous est un territoire ou une muni-cipalité qui permet un séjour prolongé à une personne handicapée, à sa famille et ses amis. La personne peut donc y être hébergée, s’y restaurer, se promener, visiter des attraits et magasi-ner sans obstacles. Suite aux évaluations et aux formations, le programme vise à mobiliser et à changer le paradigme dans la culture d’accueil de la destination; d’assurer une amélioration progressive et stratégique du milieu de vie en termes d’accessibilité; et de faire la promotion d’une destination ayant un niveau d’accessibilité certifié et une offre hautement attractive. Afin de déterminer des critères applicables au contexte des municipalités et partant d’une volonté d’améliorer la qualité de vie des résidents de même que l’accessibilité de l’offre touristique, ce partenariat a permis de mobiliser et de concerter le milieu associatif, le milieu des affaires et la communauté locale de Victoriaville. Pour cette conférence, Kéroul et la municipalité de Victoria-ville présenteront le programme, les outils développés et les expertises acquises lors du projet-pilote.

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L’ENVIRONNEMENT CAPACITANT : UN CONCEPT RASSEMBLEUR POUR RENDRE L’INCLUSION POS-

SIBLE

M. Pierre-Yves Therriault, Mme Marie-Michèle Lord et Mme Alexe Desaulniers Université du Québec à Trois-Rivières

Résumé

Pratiquer des activités dans un espace donné oblige à la confrontation des capacités singulières avec les exigences de l’environnement privé ou public. Au cours des dernières années, plusieurs travaux ont été réalisés dans la perspective de faciliter un accès sans restriction aux espaces ur-bains et aux services. Ces travaux, menés par des acteurs de divers horizons disciplinaires, ont donné naissance à plusieurs façons de faire pour favoriser l’intégration des personnes présentant des incapacités. Selon que l’intérêt soit sur les caractéristiques des utilisateurs ou celles de l’envi-ronnement existant, les pistes envisagées se buttent souvent à quantité d’obstacles sociaux et physiques. L’objectif de cet atelier est de comprendre comment le concept d’environnement capa-citant permet d’appréhender les obstacles sociaux et physiques en soutenant l’appropriation de solutions innovantes par les différents acteurs. Tout d’abord, le concept d’environnement capaci-tant sera défini et les résultats d’une recension des écrits visant à dresser un bilan des connais-sances actuelles sur l’utilisation des technologies, dans cette perspective en vue d’actions mises en place pour l’inclusion sociale, seront présentés. Par la suite, à travers une analyse de cas, les participants seront invités à dégager les facilitateurs et les obstacles au soutien d’une personne désireuse d’action dans un environnement donné. Enfin, des propositions seront identifiées pour rendre possible des espaces inclusifs pour tous.


NOUVELLE VERSION, NOUVEAU NOM : MESURE D’ACCESSIBILITÉ AUX ENVIRONNEMENTS PUBLICS

(MAP)

Mme Stéphanie Gamache et M. Ernesto Morales Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale

Résumé

Introduction : La Mesure de l’accessibilité aux infrastructures urbaines pour les adultes présentant des déficiences physiques permet l’évaluation de l’accessibilité d’environnements publics pour les personnes présentant des déficiences physiques (motrices, visuelles et auditives). Bien qu’elle soit très pratique et exhaustive, elle s’avère difficile à compléter (longueur, structure, présentation). Objectif : Mettre à jour les libellés et le format de la mesure afin de la rendre plus conviviale. Mé-thodologie : Une revue de littérature a été effectuée jusqu’en septembre 2015 (Pubmed, Cinahl, Psychological abstracts, PsycINFO, littérature grise). Une compilation des données recueillies a été faite et un choix d’équipe a été fait sur les libellés à modifier, ajouter ou éliminer dans la versi-on existante afin de mieux représenter la réalité d’ici. Pour améliorer la structure, des liens plus di-rects avec le Modèle de développement humain – Processus de production de handicap (par l’utili-sation d’un vocabulaire standardisé), et une structure plus schématisée et moins longue à consul-ter étaient recherchés. Résultats : La nouvelle version s’intitule Mesure d’accessibilité aux environ-nements publics et compte 29 fiches d’évaluation. Le contenu a complètement été revu et la struc-ture séparée différemment. Vous y retrouverez trois niveaux d’information (éléments, composan-tes, critères) raffinant l’information à évaluer en évitant les redondances et donc en structurant mieux l’information. Les échelles de cotation modifiées incluent la mesure réelle, la conformité au

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libellé et les observations/modifications possibles. Conclusion : Cette nouvelle mesure permet l’é-valuation de l’accessibilité de l’environnement construit par l’entremise de fiches moins longues et mieux organisées. L’étude de ses qualités psychométriques (fidélité inter-juges) est en cours.


LE RÉSEAU MUNICIPALITÉS ACCESSIBLES : MOBILISATION ET DÉVELOPPEMENT POUR UNE OFFRE

DE SERVICE INCLUSIVE AU SEIN DES MUNICIPALITÉS QUÉBÉCOISES

Mme Nathalie Roussel Ville de Victoriaville / Réseau Municipalités accessibles

Résumé

De par leurs champs de responsabilités et selon la nature de leurs interventions, les municipalités sont des acteurs incontournables qui ont un impact primordial sur la qualité de vie des citoyens, dont les personnes en situation de handicap. Le Réseau Municipalités accessibles est un lieu d’é-changes de pratiques inspirantes, de soutien, de mentorat, de partage et de consolidation d’exper-tise, de création et de partage d’outils concernant l’accessibilité universelle. Le réseau est né de la volonté commune de personnes responsables des plans d’action en accessibilité des municipali-tés assujetties à la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées (art. 61.1), d’é-changer sur les préoccupations, les connaissances et les bonnes pratiques. Le regroupement créé en 2009 est une initiative des villes de Victoriaville et de Gatineau. Au cours des sept dernières années, les thématiques et enjeux prioritaires ont été définis de manière concertée et ont dirigé les travaux, activités d’échanges, développement d’outils collectifs et collaborations privilégiées avec différents partenaires. Par sa mobilisation, ses pratiques innovantes et ses travaux, le Réseau Mu-nicipalités accessibles contribue activement à co-construire des villes québécoises accueillantes et respectueuses des besoins de l’ensemble des citoyens et visiteurs.


CRÉER DES PARTENARIATS DURABLES EN RECHERCHE, EN AMÉNAGEMENT ET EN INDUSTRIE : ŒU-

VRER ENSEMBLE POUR AMÉLIORER L'ACCESSIBILITÉ DE L'ENVIRONNEMENT BÂTI POUR L'ENSEMBLE

DES USAGERS DANS LE CONTEXTE DU LABORATOIRE VIVANT : REHABMALL

Mme Tiiu Poldma Université de Montréal / Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métro-politain

Mme Eva Kehayia, Mme Sara Ahmed et Mme Keiko Shikako-Thomas Université McGill

Mme Bonnie Swaine, Mme Guylaine Le Dorze et Mme Zakia Hammouni Université de Montréal

Résumé

Le RehabMALL est un laboratoire vivant qui a pour but de transformer un centre commercial en un environnement accessible pour des personnes en situation de handicap dans un contexte de par-tenariat des parties prenantes privé-publique-personnes qui intègre la recherche, l’industrie et les meilleures pratiques de design dans l’environnement urbain. Avec une approche constructiviste, plus de 60 projets de recherche intersectoriels ont été développés depuis 2011 par plus de 55 chercheurs ayant des perspectives interdisciplinaires. Des travaux de recherche ont identifié

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des technologies et des interventions pour faciliter l’accès des personnes vivant avec des défici-ences physiques, sensorielles ou cognitives, leur arrivée et déplacements dans le centre commer-cial et les services offerts et ce, dans une perspective inclusive. Les objectifs de cette recherche sont : 1) Identifier les obstacles environnementaux, physiques et sociaux ainsi que les facilitateurs à la participation; 2) Développer des technologies et interventions pour optimiser la participation et l'inclusion des personnes en situation de handicap; 3) Implanter et évaluer l'impact des technolo-gies et des interventions in vivo (i.e. dans le laboratoire vivant). Du point de vue de l’environne-ment urbain, une étude a été menée sur la marchabilité et l’accès au laboratoire vivant dans la perspective des allers-retours au centre. Une méta-analyse a été effectuée pour l’ensemble du projet et a évalué les enjeux relatifs à la contribution des partenaires. Ainsi, le RehabMALL a favo-risé des collaborations qui ont entrainé des changements clés en accessibilité dans l’environne-ment.


VERS UN ESPACE D’INNOVATION SOCIALE POUR UNE VILLE INCLUSIVE POUR ENGAGER LES AC-

TEURS, VALORISER LA RECHERCHE ET PROMOUVOIR LES SOLUTIONS, ET SOUTENIR LES PROCES-

SUS D’INNOVATION SOCIALE

M. Francis Charrier Réseau international sur le Processus de production du handicap

M. David Fiset et M. Alejandro Gaviria Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et en intégration sociale

Résumé

La Plateforme d’innovation pour une ville inclusive (www.villeinclusive.com) souhaite rassembler des citoyens, des chercheurs et des organisations engagés dans le développement de villes plus inclusives. Initiative conjointe de la programmation de recherche Participation sociale et ville inclu-sive, du Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale et du Réseau international sur le Processus de production du handicap, elle se positionne tout d’abord comme un moteur inédit de diffusion et de transfert des connaissances sur les plus récents développe-ments et les meilleures pratiques en matière de conception et de mise en accessibilité des infras-tructures, des services, des politiques et des communautés. Elle offrira également à ses partici-pants une série d’espaces d’innovation (séminaires, ateliers de co-création, marathon des meil-leures idées, etc.) permettant de recueillir leurs besoins et leurs idées, de sélectionner et de suivre des projets et d’expérimenter des solutions concrètes et applicables permettant de réduire les obs-tacles sociaux et physiques à la participation sociale et l’exercice des droits des personnes ayant des incapacités et leurs proches. Notre communication aura pour objectif de discuter des diffé-rents bénéfices que propose son modèle d’innovation pour les chercheurs et les acteurs de la ville inclusive. Pour ce faire, elle s’attardera tout particulièrement à la présentation de quelles manières le fonctionnement et les outils offerts par la Plateforme d’innovation pour une ville inclusive per-mettront d’engager les organisations et les personnes intéressées, de valoriser la recherche et de promouvoir les solutions, de même que soutenir leurs processus d’innovation sociale.

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Panel 75 Bloc 16h30

EXPÉRIENCE DE LOISIR INCLUSIVE : CADRE CONCEPTUEL, DÉTERMINANTS ET INFLUENCE DES REPRÉ-

SENTATIONS SOCIALES DES PERSONNES AYANT DES INCAPACITÉS

Résumé

Concevoir une ville inclusive repose sur la volonté commune à faire une place à chacun selon ses besoins et ses particularités pour permettre une pleine participation sociale. On améliore les pro-grammes, les services et les infrastructures pour faciliter l’accès à une telle participation. L’accès à des loisirs inclusifs offre une alternative aux modes de participation valorisés dans nos sociétés comme le travail, dans la mesure où l’expérience proposée est de qualité. Quelles sont les com-posantes requises tant chez la personne que dans l’environnement pour permettre l’atteinte d’une expérience de loisir inclusive et comment les partenaires peuvent contribuer à les mettre en place? Ces efforts prennent tout leur sens par l’utilisation de ces aménagements par les person-nes pour qui ils ont été conçus. Qu’en est-il de ces utilisateurs, leurs compétences, leur attitude et leurs propres représentations sociales? Qu’en est-il de leur motivation et leur intérêt à utiliser ces aménagements et ces programmes? Se sentent-ils concernés par ces efforts d’adaptation et de conception? Ce panel portera sur le caractère novateur de l’expérience de loisir inclusive, les fac-teurs personnels dont les représentations sociales et les facteurs environnementaux qui l’influ-encent. Les fondements du cadre conceptuel de l’expérience inclusive ainsi que son opérationna-lisation seront présentés par les deux premiers panelistes. Un troisième paneliste abordera la question de l’influence des représentations sociales des personnes ayant des incapacités en re-gard de leur participation. Pour terminer la rencontre, une discussion portera sur comment traduire ce caractère novateur en programmes inclusifs en y incluant le rôle des divers partenaires.

Conférence 75 - A

Mme Hélène Carbonneau Université du Québec à Trois-Rivières

Conférence 75 - B

M. Roger Cantin CIUSSS – Institut de réadaptation en déficience physique de Québec

Conférence 75 - C

M. Marc St-Onge Association québécoise de loisir pour personnes handicapées

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Biographies

des conférencières et conférenciers

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Ahmed S. - Sara Ahmed is an Associate Professor in the Faculty of Medicine, McGill University, and a Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) research scholar. She leads a research program that : 1) address the challenges of using patient reported outcomes (e.g. health-related quality of life) in chronic disease management programs; 2) develop and evaluate the impact of chronic disease computer-enabled self-management interventions; and 3) knowledge exchange and transfer related to best practices for chronic disease management. April, S. - Simon April est détenteur d’un baccalauréat en psychologie avec un certificat en ser-vice social et en gérontologie. Monsieur April a travaillé en relation d’aide et dans le dossier des clientèles particulières, dossiers d’accessibilité, au bureau du directeur général des élections (DGE). Il est actuellement agent de projet et responsable des communications au CAPVISH de-puis 2 ans, ce qui lui a permis de développer une expertise au niveau de l’accessibilité des com-merces. Il est empathique envers les personnes handicapées et il possède une approche collabo-ratrice avec autrui. Il a une grande passion des réseaux sociaux, il sait tirer avantage des publica-tions sur les bonnes pratiques en accessibilité pour le bien-être des personnes à mobilité réduite. C’est un locuteur-animateur enjoué qui possède une grande débrouillardise et qui sait s’adapter aux situations, ce qu’il vous démontrera dans cette présentation.

Beaudoin, R. - Raphaëlle Beaudoin est professionnelle de recherche au CIRRIS. Son expertise se situe en organisation communautaire dans le champ de la déficience intellectuelle. Beaudry, M. - Maryse Beaudry est coordonnatrice clinique au programme de soutien à l’intégra-tion sociale au CIUSSS de la Capitale-Nationale, Installation IRDPQ. Elle détient une maîtrise en neuropsychologie et un baccalauréat en ergothérapie de l’Université de Montréal. Elle travaille en réadaptation physique depuis plus de 20 ans. De 2014 à 2015, elle a été pilote d’un projet d’amé-lioration de la performance dans le traitement des demandes en accessibilité universelle à l’IRDPQ. Elle assure maintenant la coordination de ces demandes. Elle est membre du comité de travail sur le Plan d’action à l’égard des personnes handicapées du CIUSSS de la Capitale-Na-tionale. Également membre de la Table de concertation en accessibilité universelle de la Ville de Québec et du comité consultatif pour la mise en œuvre du Plan d’action pour l’accessibilité uni-verselle de la Ville. Elle s’implique dans différents comités de la programmation de recherche Par-ticipation sociale et Ville inclusive avec le CIRRIS et autres partenaires. Beauregard, F. - France Beauregard est professeure agrégée à la Faculté de l'éducation de l'U-niversité de Sherbrooke. Elle est également chercheuse au CIUSS Centre-Sud-de-l'Ile de Montré-al - CRIR-IRD, de même qu’à l’Institut Universitaire Mauricie Centre du Québec DITED (IU-CQM-DITED). Ses intérêts de recherche portent sur la participation sociale des familles vivant avec un enfant présentant des troubles de communication quel que soit la cause (langage, audition, TSA, Di, etc.). Elle examine plus précisément les représentations et les pratiques des personnes con-cernées (parents, intervenants, communauté) par cette participation sociale, de même que les facteurs qui influent sur ces perceptions et pratiques. Depuis quelques années, ces recherches incluent les familles immigrantes vivant avec des enfants présentant un trouble de communica-tion. Enfin, elle accompagne régulièrement des professionnels, provenant autant du milieu sco-laire que de la réadaptation, dans leur réflexion sur leurs pratiques professionnelles à l’égard de ces familles. Beauregard, M. - Martin Beauregard a été diagnostiqué à la naissance d'ostéogenèse imparfaite. Il a, tout au long de sa vie, ouvert des portes. Son premier emploi d’été a permis à une banque d’évaluer la possibilité d’employer d’autres personnes ayant un handicap. Il a été l’un des initia-teurs d’un programme de bénévolat à la banque TD afin que des employés puissent venir en aide à la grande compétition sportive qu’est le Défi Sportif. Martin est maintenant chef d’équipe pour la TD et responsable de la levée de fond pour Opération Jeunesse au Soleil. Les suites d’une opé-ration importante à une jambe ont aggravé son handicap et lui ont fait réaliser le grand nombre

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d’obstacles dans la ville pour quiconque ayant une difficulté à se mouvoir. Désirant s’impliquer davantage dans sa communauté, il s’est inspiré d’une initiative existante à Toronto (StopGap), pour cofonder AXCS à Montréal.

Bendwell, N. - Nathalie Bendwell est première technicienne à la circulation et au transport et se-crétaire de la Table de concertation sur l'accessibilité universelle de la Ville de Québec depuis 2013. Depuis son entrée en fonction, elle a su développer une expertise en accessibilité univer-selle, en conception d'aménagement. Auparavant employée au ministère des Transports de 2000 à 2013, elle a acquis une expertise en sécurité routière, en signalisation et en circulation. Pour cette conférence, elle représente les membres de la Table de concertation sur l'accessibilité uni-verselle créée en juin 1992. Les membres de la Table sont de différents services municipaux, des spécialistes en réadaptation et des organismes communautaires.

Bernard, M. - Melanie Bernard est une avocate spécialisée en droit du handicap et en droits de la personne. Elle est co-fondatrice de Québec accessible, une initiative citoyenne visant à faire a-dopter une nouvelle loi québécoise sur l’accessibilité. Elle est membre du Groupe de travail en études critiques sur le handicap à l’Université Concordia. Melanie a fait ses études en droit à l’Université McGill. Elle fut membre du conseil d’administration du Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ) de 2011 à 2013. Avant ses études en droit, elle a travaillé à l’Institut des politiques sociales et de la santé à McGill et à l’Institut national canadien pour les aveugles (INCA). Melanie a présenté sa recherche en droit comparé en matière de lois sur l’ac-cessibilité à de nombreuses conférences et dans les médias.

Bernier, M.-A. - Marc-André Bernier est titulaire d’un baccalauréat de l’Université de Montréal et d’une maîtrise en sciences de l’information de l’Université McGill. Il est bibliothécaire à la biblio-thèque Le Prévost depuis juillet 2013. Son mandat vise à tisser des liens entre la communauté sourde et le réseau des bibliothèques de Montréal ainsi qu’à adapter les services aux usagers pour les rendre accessibles à cette communauté. Avant d’occuper ce poste, il a travaillé comme archiviste et bibliothécaire à l’Association québécoise pour le patrimoine industriel où il a effectué le traitement archivistique des documents organiques et le traitement documentaire de l’ensemble des collections sur le patrimoine industriel. Il a également travaillé comme archiviste au Centre de la Culture des Sourds à Toronto, en Ontario.

Blanchette-Dallaire, C. - Catherine Blanchette-Dallaire, suite à une fracture des deux chevilles en 2012, fut catapultée dans le monde de la mobilité réduite et vécu quatre mois en fauteuil rou-

lant. De cette épopée est née l’idée de créer www.OnRoule.org, répertoire de lieux et commerces

accessibles, ressources, activités et logements accessibles et adaptés. Son implication fut maintes fois saluée (Prix Femmes d’affaires du Québec, Concours québécois en entrepreneuriat, À go, on change le monde!) et elle est récipiendaire du prix À part entière 2014, catégorie indivi-dus (Régional), remis par l’Office des personnes handicapées du Québec. Conceptrice web, elle est présidente de www.cblanchette.ca et étudie la programmation Android pour applications mo-biles. Elle est également co-auteure du Best-seller Success from the Heart, paru à l’automne 2015.

Bruneau, J.-F. - Jean-François Bruneau est géographe et professeur associé au Département de géomatique appliquée de l'Université de Sherbrooke. Il a réalisé de nombreux mandats pour des organismes et ministères, tels que l’Institut national de santé publique, Transports Québec et Transports Canada, en collaboration avec les municipalités et le milieu associatif. Il est membre de la Chaire Mobilité de Polytechnique Montréal et membre actif de la Table d’expertise en sécu-rité routière de l’Association québécoise des transports. De 2012 à 2016, il a étudié le potentiel d'application du Code de la rue au Québec, afin d’identifier des stratégies pour aider les munici-palités à créer des infrastructures de transport inclusives. Il est actuellement chargé d’évaluer l’impact sur la mobilité et la sécurité des nouvelles règles du Code de la sécurité routière s’appli-quant au statut et à la circulation des aides à la mobilité motorisées.

http://www.onroule.org/

http://www.cblanchette.ca/

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Burnet, V. - Valérie Burnet a eu un parcours en histoire de l’art et en administration des arts. Elle est titulaire d’une maîtrise en développement du tourisme de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal. Guidée par le souci de (re)mettre l'humain au coeur du dé-veloppement urbain, Valérie évolue désormais comme entrepreneur sociale et participe à la créa-tion de quartiers plus résiliants, inclusifs et ludiques au sein de deux organismes à but non lucratif qu’elle a cofondé : Catapulte et AXCS. Chargée de projets dans le domaine de l’innovation so-ciale, Valérie aime mettre à profit son sens de l’organisation pour contribuer au succès d’événe-ments et de projets qui changent le monde. De nature créative, débrouillarde et diaprée, elle uti-lise ses talents de communicatrice pour engager une communauté grandissante d’artisans du changement. Caillouette, J. - Jacques Caillouette est professeur titulaire à l’École de travail social de l’Univer-sité de Sherbrooke. Outre ses enseignements sur l’organisation communautaire et les mouve-ments sociaux, ses travaux de recherche portent sur la méthodologie de la recherche partena-riale, le développement des communautés, l’interculturalité et la construction politique et inclusive des territoires. Comme membre régulier du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES), il participe notamment aux travaux de l’axe Politiques et pratiques sociales de ce centre. Cantin, R. - Roger Cantin est récréologue clinicien en réadaptation auprès des personnes en dé-ficience physique. Il est aussi clinicien associé à la recherche pour le CIUSSS de la Capitale-Na-tionale, membre du Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS), auteur d’articles et de présentations sur le loisir et la participation sociale des person-nes ayant des incapacités. Intéressé particulièrement aux aspects psychologiques, sociaux et motivationnels entourant la participation signifiante à des loisirs ainsi que les dimensions de mise en relations de la personne ayant des incapacités avec son entourage dans la pratique de ses loisirs, dont les influences des représentations sociales sur leur pratique de loisirs.

Cantin, S - Sylvie Cantin est détentrice d’une maîtrise en mesure et évaluation. Ses 25 années d’expérience dans les secteurs public et parapublic, dont 20 années dans le réseau de la santé et des services sociaux québécois, l’ont amenée à concevoir, mettre au point et administrer des ou-tils, méthodes et processus de collecte de données, de priorisation et d’aide à la décision dans des domaines et des projets variés, souvent uniques et innovants. Elle a contribué, entre autres, de manière importante à l’implantation et à l’évaluation du Laboratoire d’expérimentation en ges-tion et en gouvernance de la santé et des services sociaux (LEGG) ainsi qu’à la détermination de la composition des CSSS de la Montérégie (fusion 2004) et ensuite de leurs orientations régio-nales et locales (2007-2008). Sylvie Cantin est également présidente de groupe Habilis, une firme spécialisée dans l’utilisation de l’analyse multicritère comme aide à la décision, approche particu-lièrement adaptée aux enjeux de l’administration publique. Carbonneau, H. - Hélène Carbonneau est professeure au département des loisirs, culture et tou-risme à l’Université du Québec à Trois-Rivières depuis 2007. Elle est responsable du bloc de for-mation en loisir et santé au sein de ce département. Elle a gradué du baccalauréat en récréologie en 1982, puis de la maîtrise en gérontologie de l’Université de Sherbrooke en 1994. En 2009, elle a complété des études au doctorat en gérontologie, toujours à l’Université de Sherbrooke. Avant ses études doctorales, elle a longtemps travaillé à titre de récréologue à l’Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke, ce qui teinte son implication en recherche d’une forte préoccupation pour la pratique. Dans ses activités de recherche, elle s’intéresse particulièrement à l’apport du loisir et aux conditions de l’expérience de loisir (en particulier l’expérience de loisir inclusive) pour un dé-veloppement positif des individus et, en particulier, chez des personnes en situation de handicap ou de vulnérabilité.

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Charrier, F. - Francis Charrier est détenteur d’une maîtrise en science politique de l’Université Laval à Québec. Il œuvre depuis 2008 en tant que coordonnateur du Réseau international sur le Processus de production du handicap (RIPPH). Auparavant, il a travaillé au Centre interdiscipli-naire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS) comme professionnel de re-cherche. Francis Charrier est présentement candidat au doctorat à l’École de service social de l’Université Laval. Le titre provisoire de sa thèse est : Pour un marché du travail inclusif : le point de vue des travailleurs ayant des incapacités ayant 50 ans et plus sur les facteurs sociaux et poli-tiques liés à leurs conditions de vie favorisant leur maintien en emploi. Chouinard, J. - Jean Chouinard est sociologue et détenteur d’une maîtrise en administration et politiques scolaires. Il travaille depuis 1991 comme conseiller pédagogique au Service national du Réseau pour le développement des compétences des élèves par l’intégration des technologies (RÉCIT) en adaptation scolaire (www.recitadaptscol.qc.ca) et il est spécialiste dans l'intégration des aides technologiques au réseau primaire et secondaire pour les élèves ayant des besoins particuliers. Il intervient comme formateur et comme expert-conseil pour le ministère de l'Éduca-tion du Québec pour soutenir la réussite éducative des élèves vivant des situations de handicap. Il a également œuvré comme chercheur au Centre québécois de recherche sur les applications pédagogiques de l'ordinateur et réalisé des recherches en collaboration avec différentes universi-tés sur les possibilités des aides technologiques pour la réussite des élèves handicapés ou en dif-ficulté d’adaptation ou d’apprentissage. Il est l'auteur du modèle des fonctions d’aide technolo-gique largement exploité dans l’ensemble du réseau scolaire. Depuis quelques années, il s’inté-resse à l’apport des aides technologiques pour favoriser l’inclusion au milieu de travail et en com-munauté. Cobbaut, J.-P. - Jean-Philippe Cobbaut est juriste et philosophe de formation. Il est professeur d’éthique médicale à l’Université Catholique de Lille. Il a commencé sa carrière comme avocat au barreau de Bruxelles dans le domaine de la responsabilité médicale. Il a ensuite été chercheur au Centre de Philosophie du Droit de l’Université Catholique de Louvain. Après avoir été directeur du département d’études et de recherche de la Ligue des familles (Belgique) et Secrétaire Général de la Confédération Européenne des Familles (COFACE, EU), il rejoint l’Université Catholique de Lille pour travailler sur des questions d’éthique organisationnelle. Ces travaux actuels tentent d’articuler l’éthique des soins et de l’accompagnement, l’éthique organisationnelle et les ques-tions soulevées par la transformation des politiques publiques qu’impose la problématique de l’in-clusion sociale, notamment dans le champ du handicap. Collomb d’Eyrames, O. - Olivier Collomb d'Eyrames est directeur du Regroupement des orga-nismes de personnes handicapées de la région 03 (ROP03). Il a obtenu un diplôme d'Étude ap-profondie de sociologie industrielle (maîtrise avec mémoire) : entreprise et société, sociologie de l'innovation, action dans les organisations, méthodologies et pratiques de la recherche, économie des organisations, histoire de la grande entreprise. Mémoire « Services municipaux d'urbanisme et prise en compte des personnes handicapées dans la ville ». Il est aussi titulaire d’un baccalau-réat Management et gestion de l'entreprise, option Ingénierie économique à Institut universitaire professionnel : conduite et évaluation de projet, contrôle de gestion et diagnostic d'entreprise, droit des affaires, gestion des ressources humaines (emplois et carrières, conflits et négociations, droit du travail, communication interne), marketing, communication, économie sociale et politi-ques publiques, socio-économie de l'innovation, développement local, économie internationale. Corbeil, G. - Gilles Corbeil est détenteur d’un baccalauréat en animation et recherche culturelles. Il a œuvré pendant plusieurs années dans le milieu communautaire montréalais avant de faire le saut dans le milieu de la santé et des services sociaux. Depuis les onze dernières années, il tra-vaille à titre d’organisateur communautaire à l’Institut Nazareth & Louis-Braille (INLB). Il fut d’ail-leurs le premier organisateur communautaire au sein d’un centre de réadaptation. Au fil des an-nées, il a développé des liens avec les municipalités de la Montérégie afin de diminuer les obs-

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tacles qui limitent la participation sociale des personnes vivant avec une déficience visuelle. Il est impliqué actuellement dans une trentaine de municipalités sur différents projets. De plus, il est l’auteur du guide Accessibilité des loisirs pour une personne ayant une déficience visuelle publié par l’INLB en 2014. L’élimination des obstacles environnementaux afin de favoriser la participa-tion sociale pleine et entière des personnes vivant avec une déficience visuelle est son leitmotiv. Côté, F. - Fanny Côté est conseillère en loisir, culture et vie communautaire au Bureau des grands événements de la Ville de Québec. Elle a notamment coordonné le travail des équipes dans le cadre des Festivités d'ouverture du Centre Vidéotron, événement se voulant accessible à l'ensemble des citoyens(nes). Précédemment, conseillère en développement à la Conférence ré-gionale des élus de la Capitale-Nationale, elle intervient dans les dossiers relatifs aux aînés, à la condition féminine et à la culture. Dans le cadre de ce mandat, elle participe au projet Habitats, milieux de vie et participation sociale des aînés : constats et perspectives, dont l'objectif est de faire le point sur l’état de la situation dans la région pour alimenter les différents acteurs dans leur réflexion et leurs actions en matière d'accessibilité. Elle cumule une dizaine d’années d’expéri-ence en matière d’animation, de concertation et de mobilisation des acteurs œuvrant pour l’améli-oration des milieux de vie des personnes. Couture, M. - Dr. Mélanie Couture a complété son doctorat (2005) en ergothérapie à l’Université de Montréal. Elle est actuellement chercheure associée au Centre Étienne-Le Bel du Centre hos-pitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) et au Centre de réadaptation en déficience intellec-tuelle et en troubles envahissants du développement de la Mauricie et du Centre-du-Québec (Ca-nada). Ses intérêts en recherche et en enseignement ciblent le développement de l’enfant, les in-terventions précoces auprès d’enfants présentant un trouble neurodéveloppemental et l’adapta-tion de la famille. Elle mène divers projets de recherche visant le dépistage précoce du trouble du spectre de l’autisme (TSA) et la compréhension de la participation sociale des jeunes adultes ayant un trouble neurodéveloppemental. Couture, P. - Pauline Couture est directrice générale du Groupement des associations de per-sonnes handicapées de la Rive-Sud de Montréal (GAPHRSM) depuis décembre 2008. Le GA-PHRSM est un organisme régional de défense collective et de promotion des droits des person-nes handicapées et leur famille regroupant 29 associations membres représentant toutes les défi-ciences. Forte d’une formation combinant l’éducation spécialisée, la réadaptation sociale et la gestion (MBA Université de Sherbrooke, ENAP), elle est à même de comprendre et d’outiller les membres du GAPHRSM dans leurs représentations. Mère d’un enfant ayant des limitations fonc-tionnelles, Pauline a œuvré pendant 25 ans dans le réseau de la santé et des services sociaux dans plusieurs régions du Québec, notamment à titre de coordonnatrice des services de réadap-tation en déficience intellectuelle et troubles du spectre de l’autisme. Elle a également été coopé-rante volontaire en Afrique pour le développement des connaissances et le transfert de compé-tences aux partenaires des Organismes non gouvernementales (ONG) locales. Crête, D. - Denis Crête est bachelier en travail social. Il a 35 ans d’expérience en développement communautaire. Il est aussi directeur général de l’Association de Sherbrooke pour la déficience intellectuelle depuis 2014 et responsable de la réalisation du projet pilote d’intégration en camp de jour d’enfants vivant avec un handicap pour la Ville de Sherbrooke. Croteau, C. - Claire Croteau est orthophoniste et professeure-chercheuse à l’Université de Mon-tréal. Elle oeuvre au Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropoli-tain (CRIR) depuis 20 ans à décrire l’impact de vivre avec un trouble de communication et à com-prendre l’influence des interlocuteurs sur la participation sociale des personnes ayant un trouble de communication (PTC). Elle s’intéresse à outiller l’entourage des PTC à utiliser des stratégies efficaces afin de faciliter la communication. Elle a développé le volet orthophonie sociale du SAPPA (Services aux proches d’une personne aphasique) à l’Association Québécoise des Per-

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sonnes Aphasiques (AQPA) et a récemment publié, avec des collègues, un outil d’évaluation en-vironnementale visant à faciliter l’inclusion des enfants ayant un trouble de communication dans les écoles primaires.

De Lisle, S. È. - Sarah Ève De Lisle est diplômée de l’Université du Québec à Montréal (Design de l’environnement) en 2006. Membre de l’association des designers industriels du Québec (ADIQ), Sarah Ève De Lisle a été coordonnatrice au programme de soutien à l’intégration dans une association régionale de loisir pour les personnes handicapées (AlterGo) de 2006 à 2008. Elle y était notamment responsable du programme d’accompagnement loisir en collaboration étroite avec la Ville de Montréal. Elle a ensuite été coordonnatrice accessibilité et transport adap-té à l’Agence métropolitaine de transport (AMT) de 2008 à 2014 où elle a rédigé les deux pre-miers plans d’accessibilité corporatif : le plan d’action à l’égard des personnes handicapées et le plan de développement de l’accessibilité du réseau de transport. Elle était la personne respon-sable de la révision accessibilité des plans et devis de l’ensemble des projets d’infrastructures de l’AMT en collaboration avec plusieurs partenaires privés, tels que des firmes d’ingénieurs et d’ar-chitectes et en concertation avec le milieu associatif métropolitain. Elle a fondé son entreprise en 2014 « SEDA : Services aux entreprises pour le développement de l’accessibilité », une firme de consultation spécialisée en accessibilité pour les services publics, les infrastructures, les équipe-ments et le transport au Québec. Elle a participé à « TRANSED : conférence internationale sur la mobilité et le transport des personnes âgées ou à mobilité réduite » en 2010 et 2012. Elle est spécialisée dans les normes et bonnes pratiques d’accessibilité d’infrastructures et de transports nationales et internationales. Desaulniers, A. - Alexe Desaulniers est candidate à la maîtrise en ergothérapie à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ses intérêts en recherche portent sur le concept d’environnement capa-citant en lien avec un modèle conceptuel propre au domaine de l’ergothérapie. Elle a travaillé dans le secteur de l’indemnisation et de la réadaptation durant trois années pour un assureur pu-blic. Ses compétences et expériences pratiques l’ont amenée à participer à différents projets en tant qu’assistante de recherche.

Deslandes, R. - Rollande Deslandes est professeure titulaire au département des sciences de l'éducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières et chercheure régulière au Centre de re-cherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES). Détentrice d’un B. Éd. en sciences fa-miliales et biologie de l’Université McGill, d’une maîtrise en service social et d’un Ph.D. en psycho-pédagogie de l’Université Laval, elle a d’abord enseigné au régulier et en adaptation scolaire. Elle a développé, au cours des 20 dernières années, une expertise sur les plans national et internatio-nal reliée à la collaboration école-famille-communauté et à l’influence du milieu familial sur la réus-site éducative. Parmi ses nombreuses publications figurent deux ouvrages collectifs : International Perspectives on Student Outcomes and Homework et International Perspectives on Contexts, Communities and Evaluated Innovative Practices (Routledge, 2009, 2013). Dubé, R. - Roxanne Dubé possède un baccalauréat en urbanisme de l’Université de Montréal où elle s’est impliquée au sein de l’association étudiante en tant que présidente et secrétaire. Elle est actuellement à la maîtrise en science de l’architecture à l’Université Laval. Son projet de recherche est réalisé au sein du Groupe interdisciplinaire de recherche sur les banlieues (GIRBa) et est diri-gé par Carole Després, professeur d’architecture. Dans sa recherche, Roxanne s’intéresse à la re-lation affective au logement des personnes âgées et l’influence sur leurs choix résidentiels. Dumont, I. - Israël Dumont est détenteur d’une maîtrise en sociologie à l’Université Laval. Il a dé-buté sa jeune carrière au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration so-ciale (CIRRIS) en 2011 et y travaille encore aujourd’hui. Son champ d’intérêt est orienté vers l’ana-lyse qualitative et plus précisément dans le spectre des représentations sociales. M. Dumont a col-laboré à de nombreux projets en partenariat avec la Ville de Québec, le RTC, le CIUSSS de la Ca-

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pitale-Nationale. Il a aussi participé à l’évaluation d’offres de services octroyées par des associa-tions et des centres hospitaliers afin d’évaluer leur niveau d’efficience et d’optimiser leur opération-nalisation.

Edwards, G. - Geoffrey Edwards est chercheur titulaire de la Chaire de recherche du Canada en géomatique cognitive, travaillant sur la reconception de la relation entre le corps et l'environne-ment en suivant des méthodologies jumelant des éléments scientifiques et artistiques. Il travaille sur des installations immersives et interactives de sensibilisation de divers publics aux probléma-tiques de l'incapacité et de l'handicap, sur le développement d'outils cliniques, et sur le développe-ment d'environnements intelligents (incluant des vêtements intelligents). Fiset, D. - David Fiset est professionnel de recherche au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS) et coordonnateur de la programmation de recherche « Participation sociale et villes inclusives ». Auparavant, il a complété une maîtrise en aménage-ment du territoire et développement régional à l’Université Laval. Fleury, M. - Michel Fleury est titulaire d’un baccalauréat en psychopédagogie de l’Université La-val. Très impliqué dans le milieu communautaire, il a participé à la création et à la mise en place de la Table de concertation des aînés de Portneuf dont il assume la présidence depuis sa fonda-tion en 2010. Il est membre du développement de partenariat à la participation sociale des aînés : des savoirs à l’action depuis trois ans. Il collabore à divers projets de recherche en tant que repré-sentant de la Table, et ce, depuis plusieurs années. Il est maintenant retraité et s’intéresse à l’im-plication citoyenne des aînés et à la concertation en milieu rural.

Fortier, M. - Mireille Fortier est professionnelle de recherche depuis une dizaine d’années au Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec. Elle détient une maîtrise en anthropologie et un certificat en gérontologie de l’Université Laval. Son mémoire de maîtrise porte sur les enjeux éthiques en santé publique, particulièrement dans les programmes de prévention-promotion au-près des aînés. Elle occupe présentement la fonction de coordonnatrice du développement de partenariat à la participation sociale des aînés : des savoirs à l’action. En juin 2016, elle deviendra également la coordonnatrice de l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés de l’Université Laval. Ses intérêts de recherche portent sur la recherche participative, la participa-tion sociale des aînés, l’organisation des services de santé au Québec, le bénévolat en soins pal-liatifs et l’anthropologie des vieillissements.

Gabdrakhmanova, M - Milyausha Gabdrakhmanova is a cofounder of a research group 3472mine, which pursues excellence in inclusive environments, barrier-free architecture, and in-clusive education. The group developed its unique expertise through organizing workshops, colla-borating with public organizations and municipalities, and participating in international competi-tions. She holds bachelor’s and master’s degrees with honors in architecture from USPT University in Russia. In 2012 she graduated from McGill University’s School of Architecture with a master’s degree in Urban Design. Milyausha is a past winner of the Schindler award, an international stu-dent competition awarding critical design solutions for universal mobility and access. She is also a recipient of a scholarship from the Chairman of Republic Bashkortostan. During her training she completed internships in architectural offices in New York and Norfolk (USA). Ms. Gabdrakhmano-va is currently an architectural designer at the firm Lemay (Montreal), working on such projects as the: Complexe des Sciences Universite de Montreal, the Nouveau Pavillon d’accueil d’Oratoire St-Joseph, and the development of Parc Jean-Drapeau. Gamache, S. - Stéphanie Gamache est ergothérapeute au programme de Soutien à l’intégration sociale de l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec du CIUSSS-CN et étudiante au doctorat en médecine expérimentale sous la supervision de docteurs François Routhier, Ernes-

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to Morales et Marie-Hélène Vandersmissen. Son projet de thèse est intitulé Mobilité et Accès : La voirie urbaine au service des déplacements sécuritaires des personnes à mobilité réduite. Gauthier-Boudreault, C. - Camille Gauthier-Boudreault complète actuellement sa maîtrise en sciences cliniques à l’Université de Sherbrooke. Elle a également complété un baccalauréat-maî-trise intégré en ergothérapie dans ce même établissement. Ses intérêts en recherche ciblent la dé-ficience intellectuelle et le trouble du spectre de l’autisme. Plus spécifiquement, ses travaux s’ori-entent vers l’expérience des parents des diverses transitions de la vie et la participation sociale des familles. Afin d’augmenter son expertise, elle travaille également comme professionnelle de recherche sur plusieurs projets. Gauthier, V. - Valérie Gauthier est bachelière en communications publiques, détentrice d’un certi-ficat en sciences politiques et possédant un diplôme en gestion des organismes communautaires. Elle est gestionnaire aux équipements et programmes communautaires à la Ville de Rivière-du-Loup depuis 2003. Depuis 2010, elle est la répondante municipale de la mise en œuvre du plan d’action visant l’intégration scolaire, professionnelle et sociale des personnes handicapées de sa communauté, en plus d’être la responsable du comité consultatif qui suit la mise en place des ac-tions. Ses implications se situent principalement au niveau de l’intervention communautaire en mi-lieu municipal. En plus d’appuyer les organismes de son milieu, madame Gauthier se spécialise dans les actions de communication et dans la gestion d’événements populaires. Gaviria, A. - Alejandro Gaviria aide les organisations et centres de recherche à développer leur capacité à innover de façon structurée et continue tout en maximisant l'utilisation des outils d'aide à la décision performants et avant-gardistes. M. Gaviria est un gestionnaire-stratège trilingue cu-mulant une vaste expérience dans l’utilisation des technologies de l’information pour la gestion des connaissances et le développement d’affaires, dans des environnements à forte intensité de savoir et pour des centres de recherche internationaux. Grande implication dans toutes les étapes de la gestion des projets innovants et des processus : analyse, planification, développement, implanta-tion et suivi. Page linkedin : https://ca.linkedin.com/in/alejandrogaviriasoto Gendron, P.-É. - Pierre-Étienne Gendron est designer urbain diplômé de l'École d'architecture de l'Université McGill. Il a d'abord travaillé à l'élaboration de projets de quartiers verts avec les collec-tivités montréalaises au Centre d'écologie urbaine de Montréal. Il joint ensuite la Ville de Montréal en 2010, d’abord à l'arrondissement Ville-Marie, où il participe à l'élaboration du PPU du pôle Quartier latin du Quartier des spectacles, en plus de collaborer à la mise à jour de diverses poli-tiques et réglementations en faveur du développement durable. Il est présentement conseiller en aménagement à la division Sécurité et aménagement du réseau artériel du Service des infrastruc-tures, de la voirie et des transports (SIVT), où il a participé, entre autres projets, au réaménage-ment du carrefour Pie-IX-Rachel-Sherbrooke. Il coordonne également les activités du Comité con-sultatif en accessibilité universelle du SIVT. Girard, M. - Michel Girard a développé une expertise unique sur le transfert de la théorie vers la pratique de la collaboration en communauté de pratique avec, en toile de fond, 35 ans d’expéri-ence en formation professionnelle, en communication et relations publiques et en gestion de pro-jets web au sein de l’administration publique fédérale. Après avoir participé au projet de recherche du CEFRIO Modes de travail et de collaboration à l'ère d'Internet, en 2001-2003, il a été recruté pour transférer les résultats de la recherche dans les organisations publiques et privées à la re-cherche d’innovation et de performance renouvelée par l’adoption de nouveaux modes de travail et de collaboration internes et externes. Maintenant travailleur autonome, il intervient principale-ment dans le secteur de la santé. Son approche est axée sur la mobilisation des connaissances en réseau, dans une perspective d’amélioration continue des pratiques fondées sur les données probantes.

https://ca.linkedin.com/in/alejandrogaviriasoto

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Goffin, E. - Émilie Goffin est active dans la recherche appliquée en démographie, puis dans le secteur de l’action sociale et du tourisme. Elle coordonne l’association Access-i depuis deux ans. Celle-ci est située en Belgique francophone et a pour mission de qualifier le niveau d’accessibilité d’un bâtiment ou d’un site en se basant sur les besoins des différents publics à besoins spéci-fiques. Plus que le traditionnel sigle du fauteuil roulant blanc sur fond bleu, Access-i traduit les ef-forts d’accessibilité développés par les gestionnaires des infrastructures et informe les personnes des conditions dans lesquelles elles seront accueillies afin de profiter pleinement de leur visite. Grandisson, M. - Marie Grandisson est professeure au département de réadaptation de l’Univer-sité Laval et co-responsable de l’équipe émergente en DI/TSA du Centre interdisciplinaire de re-cherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS). Elle s’intéresse particulièrement au déve-loppement communautaire inclusif ainsi qu’aux approches participatives pour implanter et évaluer des programmes innovants. En plus de son bagage de chercheure, elle détient de riches expéri-ences comme accompagnatrice, bénévole et ergothérapeute auprès d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes ayant une DI ou un TSA. Grandmont, É. - Étienne Grandmont a débuté sa vie professionnelle à titre de chargé de projets dans le domaine du génie environnemental pour se tourner, suite à un stage de coopération inter-nationale, vers les organisations œuvrant dans le domaine du développement durable. Directeur général et porte-parole d’Accès transports viables depuis septembre 2012, il est impliqué dans la gestion d’organisations sans but lucratif depuis de nombreuses années et axe ses interventions sur l’efficacité et la concertation. Ayant à cœur les enjeux du développement durable, il s’implique sur de nombreux conseils d’administration d’organisations locales et nationales. Grenier, Y. - Yan Grenier est doctorant en anthropologie à l'Université Laval, sous la direction de Francine Saillant et de Patrick Fougeyrollas. Depuis plusieurs années, il est professionnel de re-cherche au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS). Par ailleurs, Il a été conseiller à l'intervention nationale pour l'Office des personnes handicapées du Québec et a œuvré dans le milieu communautaire de Québec. Ses travaux de doctorat portent sur l'expérience de déplacement des personnes ayant des incapacités à partir d'une perspective ontologique du handicap. Celle-ci permet d'aborder les questions d'agencements humain/non hu-mains et du « devenir » en relation avec les enjeux liés à l'exercice des droits et la participation sociale. Guibourgé, D. - Delphine Guibourgé est bibliothécaire depuis dix ans et travaille en accessibilité universelle depuis maintenant cinq ans. Bibliothécaire à la Direction des bibliothèques de Montré-al, elle est responsable de l’événement « Octobre, mois de l’accessibilité universelle dans les bi-bliothèques de Montréal » depuis sa création en 2012. Elle est également la personne ressource en accessibilité universelle en soutien aux 45 bibliothèques montréalaises. Hammouni, Z. - Zakia Hammouni est candidate doctorante au programme de Ph.D. en aména-gement à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal. Kehayia, E. - Eva Kehayia est professeure agrégée à l'École de physiothérapie et d'ergothérapie, Faculté de médecine de l'Université McGill et codirectrice scientifique du Centre de recherche in-terdisciplinaire en réadaptation de la région du grand Montréal (CRIR). Formée en neurolinguis-tique et psycholinguistique, Dr. Kehayia s’intéresse aux études basées sur l'accès et la représen-tation lexicale utilisant une variété de méthodes dans différentes langues chez les personnes ayant des troubles du langage acquis et dégénératifs. De plus, Dr. Eva Kehayia dirige avec Dr. Bonnie Swaine le projet intersectoriel RehabMALL, financé par le Fonds de recherche du Québec - Santé (FRQS), qui est en train de transformer l'environnement physique et social d'un centre commercial urbain montréalais en un environnement inclusif favorisant la participation des personnes de tous âges, en particulier celles ayant un handicap physique.

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Kerroumi, B. - Bachir Kerroumi est chargé de mission en prospective Mairie de Paris et cher-cheur-associé CNAM. En 2011, il a publié un ouvrage économique « Les déficiences du manage-ment face aux handicaps », aux Éditions universitaires européennes. En 2009, il a publié un ro-man « Le voile rouge », aux Éditions Gallimard. En 2007, il a été coauteur de l’ouvrage « Désinsu-lariser le handicap; la responsabilité sociale des entreprises », aux Éditions ERES. Toujours en 2007, il a été coauteur de l’ouvrage « Politique et handicap; Les politiques publiques en direction des personnes handicapées », aux Éditions ERES. En 2001, il a publié « Le management du han-dicap ». Édition en 2001 et réédition en 2004 : les cahiers du L.I.P.S. laboratoire d’investigation prospective et stratégique. CNAM (Paris). En 2000, il a collaboré au rapport du Professeur Michel Fardeau, pour le ministère du Travail. Finalement, en 1995, il a publié « Les Personnes Handica-pées et Le Marché du Travail - Un guide pour réussir », aux Éditions d’Organisation. Labrecque-Dupuis, C. - Christelle Labrecque-Dupuis a fait ses études en planification territoriale et développement local. Elle travaille dans le milieu communautaire depuis plusieurs années, puis elle a découvert le milieu de la défense des droits en travaillant au Regroupement des usagers du transport adapté (RUTA). Elle est agente de concertation et de projets au RUTA Montréal depuis cinq ans. Lacroix, G. - Gaétane Lacroix est bachelière en administration, directrice générale d’un organisme en défense collective des droits des personnes handicapées de la Municipalité régionale du comté de Memphrémagog depuis 23 ans. Elle est aussi gestionnaire d’un camp d’été, d’activités de jour adaptées et d’une équipe d’intervenants en travail de proximité. Finalement, elle est impliquée activement dans le développement de projets de logements adaptés, d’intégration travail et d’une démarche de transition de l’école à la vie adulte. Lafrance, J. - Jessica Lafrance est technicienne en éducation spécialisée. Elle est aussi coordon-natrice et intervenante en déficience intellectuelle adulte (21 ans et +), coordonnatrice Camp de jour ados ayant des incapacités (12-21 ans) ainsi qu’adjointe à la direction Han-Droits, organisme en défense collective des droits des personnes handicapées de la Municipalité régionale du comté de Memphrémagog. Lanctôt, S. - Sophie Lanctôt est directrice générale de Société Logique depuis 25 ans. Elle pos-sède un baccalauréat en urbanisme ainsi qu’un diplôme de 2e cycle en administration des affaires. Spécialiste de l’accessibilité universelle, elle s’intéresse tout particulièrement à l’architecture ainsi qu’à l’aménagement urbain, via l’accompagnement de projets, la rédaction de guides de bonnes pratiques, la formation, ainsi qu’à titre de conférencière. Nos besoins, nos capacités et notre façon d’habiter l’espace sont en constante transformation, depuis notre naissance jusqu’à la fin de notre vie. L’accessibilité universelle apporte une dimension nouvelle aux notions de mixité, d’inclusion et de durabilité en considérant toutes les étapes d’une vie dans un même lieu (enfants, jeunes famil-les, aînés, personnes handicapées, etc.). Il s’agit de donner davantage d’importance aux aspects fonctionnels de l’habitat avec, en trame de fond, les besoins des personnes en situation de handi-cap comme révélateurs des difficultés vécues par l’ensemble des citoyens. Lamontagne, A. - Alicia Lamontagne est étudiante au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS). Lapierre, J. - Johanne Lapierre est clinicienne auprès de diverses clientèles en réadaptation phy-sique depuis 1987, spécifiquement en intégration domiciliaire et sociale. Elle détient un baccalau-réat en ergothérapie de l’Université Laval et une maîtrise en art-thérapie. Elle a été responsable de formation pratique au programme de réadaptation de l’Université Laval de 1997 à 2000, et con-férencière invitée de 2000 à 2015. Elle participe comme clinicienne à des projets en accessibilité depuis 2012 et s’est jointe à l’équipe dédiée à l’accessibilité universelle de l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ) depuis sa création en 2014. Elle s’implique dans diffé-

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rents projets de recherche du Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS). Elle est également formatrice en accessibilité universelle. Laprise, K. - Karine Laprise détient une maîtrise en sociologie et est régisseur à la Division déve-loppement et concertation de la Direction de la culture, du loisir et de la vie communautaire de la Ville de Longueuil depuis plus de dix ans. Elle est responsable de la coordination de différents plans d’action visant différentes clientèles : personnes handicapées, aînées et immigrantes. Elle assure l’intégration du principe d’accessibilité universelle au sein des différents services de la ville et accompagne les fonctionnaires dans la mise en place de mesures concrètes et structurantes. Laurin, M. - Martine Laurin est diplômée en urbanisme et en gestion de projets. Elle est chargée de projets en aménagement et urbanisme chez Société Logique, organisme sans but lucratif dont la mission est de promouvoir et d’intervenir pour l’élaboration et la création d’environnements uni-versellement accessibles. Martine Laurin s’intéresse à la mise en place d’aménagements soute-nant les déplacements actifs sécuritaires pour tous les piétons. Elle a pour mission de coordonner et de réaliser un audit de potentiel piétonnier, intégrant des critères d’accessibilité universelle. Avant de joindre l’équipe de Société Logique, elle a été agente de recherche en transport actif et auteure d’un guide sur les environnements favorables aux saines habitudes de vie dans les muni-cipalités à la Direction régionale de santé publique de Montréal. Le Chêne, V. - Véronique Le Chêne est doctorante en sciences de l’éducation, sous la direction de Pascal Plantard, au sein du laboratoire du Centre de recherche sur l’enseignement, les appren-tissages et la didactique (CREAD) de l’Université Rennes 2. Elle travaille depuis quatre ans dans les établissements médico-sociaux accueillant des personnes en situation de handicap mental et de maladie psychique en tant que chargée de mission e-inclusion. Ses travaux de recherche por-taient sur les processus d’appropriation personnels et institutionnels des technologies numériques. Elle a co-publié un article dans la revue Terminal en 2014. Elle a aussi participé à l’ANR INEDUC qui visait à analyser les inégalités éducatives et la construction des parcours des 11-15 ans dans leurs espaces de vie. Elle participe à l’ANR CAPACITY qui questionne le potentiel de la société numérique à distribuer plus égalitairement les capacités d'agir. Plantard, P., Le Chêne, V. (2014). Les perspectives d'e-inclusion dans le secteur du handicap mental. TIC et handicap, Terminal n° 115. Le Dorze, G. - Guylaine Le Dorze is a Professor at the School of Speech Language Pathology and Audiology at the Université de Montréal. She is also a researcher at the Centre for Interdisciplinary Research in Rehabilitation of Montreal. Her work is in the area of rehabilitation and communica-tion-related disability. Leduc, V. - Véronique Leduc est directrice générale du Réseau québécois pour l’inclusion sociale des personnes sourdes et malentendantes (ReQIS) – anciennement le Centre québécois de la dé-ficience auditive (CQDA). Détentrice d’une maîtrise en travail social et d’un doctorat en communi-cation, elle allie ses postures de chercheure, d’organisatrice communautaire et d’artiste en s’inté-ressant particulièrement aux groupes minorisés, aux perspectives critiques et aux démarches ex-ploratoires. Depuis une dizaine d’années, ses recherches-créations et ses publications documen-tent certaines réalités de personnes queer, travailleuses(rs) du sexe, séropositives, immigrantes et sourdes. Elle s’implique dans diverses luttes sociales et communautés depuis plus de quinze ans, notamment au sein de collectifs, d'associations et d’organismes de défense de droits. Elle est au-teure de plus de soixante conférences et trente publications, dont une bande dessignée, c'est-à-dire une bande dessinée bilingue en langue des signes québécoise (LSQ) et en français intitulée C’est tombé dans l’oreille d’une Sourde, ainsi que des articles dans Nouvelles Pratiques Sociales, Lien Politique et Social et le Deaf Studies Encyclopedia.

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Lefebvre, C. - Céline Lefebvre a obtenu un diplôme universitaire en technologie carrières sociales (Université du Havre) puis un diplôme universitaire en conduite de projet (Université Catholique de l’Ouest). Une première année de master en sociologie (Université de Lille 3) l’a conduite au di-plôme de master « Situation de Handicap et Participation Sociale » (EHESP, Rennes). Elle y a no-tamment soutenu la réflexion d’Handicap International sur la mesure de la qualité de vie des per-sonnes bénéficiaires de ses projets. Ses nombreux stages dans le secteur du handicap ont été réalisés au sein de collectivités et associations en France et à l’étranger (Niger, Kenya, Sénégal, Bangladesh). Actuellement doctorante en santé publique au sein de l'unité HADéPas (Université Catholique de Lille), son sujet de thèse porte sur « la participation recherchée dans les dispositifs d’accompagnement collectif médico-sociaux. Quelles conditions de possibilité et de soutien de la participation des personnes présentant une déficience intellectuelle? ». Lettre, J. - Josiane Lettre a complété à l’automne 2012 sa formation en ergothérapie à l’Université Laval (continuum baccalauréat-maîtrise). Elle a travaillé comme ergothérapeute clinicienne à l’Hô-pital Saint-François d’Assise, notamment auprès de la clientèle amputée. Mme Lettre a également collaboré à la rédaction et à la mise à jour d’un guide d’implantation des pistes d’action pour faire face au vieillissement, produit par l’Association québécoise d’établissements de santé et de ser-vices sociaux (AQESSS). Depuis le printemps 2014, elle est professionnelle de recherche au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS). Elle travaille au sein de l’équipe de Dr. François Routhier et est impliquée dans plusieurs projets visant à déve-lopper et évaluer des technologies innovantes et des programmes d’intervention ayant pour but d’optimiser l’autonomie fonctionnelle et la participation sociale des personnes à mobilité réduite. Limoges, S. - Sarah Limoges a fait ses études en travail social, en victimologie et en criminologie. De plus, elle a été athlète provinciale et nationale de powerchair soccer durant près de six ans et a aussi été bénévole à la Coupe Rogers de Montréal pendant neuf années. Elle a donc participé activement à plusieurs événements et compétitions sportives de niveaux national et international. Après s’être impliquée bénévolement dans l’administration de deux organismes de culture et de sport pour les personnes ayant une limitation fonctionnelle, elle est maintenant conseillère en ac-cessibilité universelle en loisir ainsi que formatrice pour AlterGo. Ayant une limitation fonctionnelle elle-même, elle a eu la chance de travailler en collaboration avec la Ville de Montréal ainsi qu’avec plusieurs organisations, dont les Jeux du Québec – Montréal été 2016 à l’amélioration de l’acces-sibilité universelle de leur événement. Lord, M.-M. - Marie-Michèle Lord détient une M.Sc. en ergothérapie obtenue à l’Université de Montréal en 2012 et est actuellement candidate au Ph.D. en sciences biomédicales à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle remplit aussi des tâches d’auxiliaire d’enseignement au Départe-ment d’ergothérapie de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Son principal intérêt de recherche est orienté sur les risques à la santé mentale pour les travailleurs vieillissants évoluant dans un contexte d’innovation au travail. Elle s’intéresse ainsi, entre autres, aux critères de l’environnement capacitant pouvant être considérés comme facteurs de protection au travail. Madame Lord est aussi membre étudiant du Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale (CREGES) de Montréal. Lussier-Desrochers, D. - Dany Lussier-Desrochers s’intéresse à l’utilisation des technologies afin de soutenir l’inclusion numérique des personnes présentant une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Ses travaux de recherche utilisent plusieurs technologies dont les tablettes numériques, la domotique, la robotique. Au cours des dernières années, il a créé le Centre de partage d’expertise en intervention technoclinique afin de soutenir les programmes spécialisés en DI et TSA dans le déploiement des technologies en soutien à l’intervention. En plus d’être membre du Groupe de recherche sur l’inclusion numérique en déficience intellectuelle et trouble du spectre d’autisme (GRIN-DITSA), il dirige le Laboratoire Intervention Technoclinique,

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Autodétermination et Adaptation Psychosociale (LITAAP) à l’UQTR. Il dirige également la collec-tion Santé et Intervention des Presses de l’Université du Québec. Mackey, P. - Paul Mackey est, depuis 1994, directeur de la firme Ruesécure, experts conseil en gestion des transports et des milieux de vie. Ruesécure oeuvre dans le domaine de la gestion des transports et des milieux de vie. Elle s'intéresse particulièrement à la modération de la vitesse, à la sécurité routière et à la conception de rues tenant compte de l'ensemble des usagers : piétons à mobilité normale ou réduite, cyclistes, clients du transport en commun, conducteurs, commerçants et résidants. Depuis ses débuts, Ruesécure a travaillé à travers le Québec et même à l'extérieur, sur 180 projets de réaménagement routier dans 86 municipalités. Elle a notamment complété une étude de réaménagement pour la Ville Mont-Laurier, qui serait exemplaire, mais qui n’est pas en-core réalisée. Marcellini, A. - Anne Marcellini est professeure associée de sociologie du sport et des activités physiques adaptées à l’Institut des sciences du sport de l’Université de Lausanne depuis août 2014. Elle a commencé sa carrière comme enseignante en activités physiques adaptées auprès de personnes ayant des limitations de capacités diverses, puis a réalisé un doctorat en 1991 sur les usages du sport dans les stratégies de déstigmatisation des personnes handicapées. Elle a été chercheure à l’Institut National des Sports (INSEP) de Paris, de 1991 à 1993, puis enseignante-chercheure à la Faculté des sciences du sport de l’Université Montpellier 1 depuis 1993. Elle a fondé et dirigé de 2007 à 2014 l’équipe de recherche « Santé, Éducation et Situations de Handi-cap » et a été chargée de mission handicap puis vice-présidente de l’Université Montpellier 1, dé-léguée à la diversité et à l’équité. Ses recherches portent sur la participation sociale des person-nes dites handicapées, en lien avec les problématiques liant corps, sports, identités, images, stig-matisations et processus d'intégration sociale. Elle est membre du conseil d’administration du Ré-seau international sur le Processus de production du handicap (RIPPH) depuis 2010. Martel, V. - Valérie Martel est détentrice d’une maîtrise en sciences de la vision de l’Université de Montréal. Elle travaille comme spécialiste en orientation et mobilité à l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ) depuis treize ans et cumule la fonction de conseillère professionnelle depuis quatre ans. Bien qu’elle ait travaillé avec toutes les clientèles, son expertise concerne particulièrement l’intervention auprès des personnes sourdes-aveugles. Impliquée dans des dossiers d’accessibilité de façon ponctuelle depuis le début de sa pratique, elle s’est jointe à l’équipe dédiée à l’accessibilité universelle depuis sa création en 2014. Milot, É. - Élise Milot est professeure à l’École de service social, chercheure régulière au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS) et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement de la collaboration interprofessionnelle en santé et services sociaux de l’Université Laval. Elle est également co-responsable de l’équipe émergente en DI/TSA du CIRRIS, dont la programmation est centrée sur le développement de communautés inclusives, et membre soutien au Mouvement Personne d’abord du Québec Métropolitain depuis plusieurs années. Ses intérêts de recherche et d’enseignement portent principalement sur l'optimisation des pratiques collaboratives soutenant l’exercice de la participation sociale des personnes ayant des incapacités, et ce, par la mise en place de méthodes participatives. Montreuil, C. - Christelle Montreuil détient un diplôme d’études collégiales en techniques de de-sign industriel du Cégep de Sainte-Foy, un baccalauréat en design de l’environnement de l’Univer-sité du Québec à Montréal et une maîtrise en sciences de l’architecture de l’Université Laval. Son mémoire était intitulée : Chez-soi et handicap : une enquête qualitative auprès de jeunes adultes ayant subi une lésion à la moelle épinière. Mme Montreuil est présentement en train de réaliser un doctorat sur mesure en design et accessibilité universelle à l’Université Laval. Sa thèse est intitu-lée : Revisiter la visitabilité : un domicile visitable pour favoriser la participation sociale des aînés et est réalisée sous la direction des Drs François Routhier et Ernesto Morales.

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Morales, E. - Ernesto Morales a fait une première recherche postdoctorale en gérontologie envi-ronnementale (avec une bourse des Instituts de recherche en santé du Canada - IRSC) au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, sous la supervision de la profes-seure Jacqueline Rousseau, Erg., Ph.D. De plus, il a fait une deuxième recherche postdoctorale (avec une bourse de Formation interdisciplinaire de recherche Santé et Vieillissement - FORMSAV) en coordination avec le Research Centre for Innovation in Health Care à Utrecht, Pays Bas, sur le concept de « l’environnement guérissant » dans les milieux hospitaliers. Il est ac-tuellement chercheur et professeur adjoint au Centre interdisciplinaire de recherche en réadapta-tion et intégration sociale (CIRRIS) de l'Université de Laval à la Ville de Québec, et il est aussi chef de projet à l'Institut du vieillissement des Instituts de recherche en santé du Canada. Moreau, A. - André Moreau est professeur régulier à l'Université du Québec en Outaouais ratta-ché au Département des sciences de l'éducation. Il a œuvré en milieux de l'éducation comme en-seignant-orthopédagogue et en milieux de la réadaptation comme professionnel-orthopédagogue : services de pédopsychiatrie et services de stimulation précoce. Titulaire d'un doctorat en psycho-pédagogie (1998) de l'Université Laval, il détient également une maîtrise en éducation, orthopéda-gogie de l'Université de Sherbrooke. Au cours des dernières années, comme professeur-cher-cheur, il a accordé une attention au domaine de la formation des maîtres : adaptation scolaire, or-thopédagogie et psychopédagogie. Il est cotitulaire de la Chaire interdisciplinaire de recherche en littératie et inclusion (CIRLI) et chercheur rattaché à l’Axe « Contextes inclusifs et littératie » de l’Institut universitaire en DI-TSA. Il a été le premier directeur scientifique de l’Équipe de recherche en Littératie et inclusion – ERLI (FRQSC), dont il est maintenant membre chercheur. Ses recher-ches portent majoritairement sur la littératie et l’inclusion. Morissette, A. - Andrée Morissette est psychoéducatrice de formation. Elle œuvre dans le milieu de la santé et des services sociaux depuis plus de 20 ans. En 2014, elle a participé à la mise sur pied d’un Programme de soutien à la communauté à titre d’organisatrice communautaire au sein d’une équipe interdisciplinaire de l’ancienne composante Centre montérégien de réadaptation, maintenant nommé Centre de réadaptation en déficience physique du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest. L’action concertée impliquant les partenaires internes du CISSS, externes du réseau de santé ainsi que ceux des secteurs parapublics, municipaux, pri-vés et communautaires est au centre de ses intérêts et vise la participation sociale optimale des personnes vivant avec une incapacité motrice, auditive et du langage. Morneau, C. - Carl Morneau est un membre actif du Mouvement Personne D’Abord du Québec Métropolitain (MPDA-QM) depuis plusieurs années. Mostafavi, M. A. - Mir Abolfazl Mostafavi est chercheur en sciences géomatiques. Il est intéressé aux systèmes d'informations géographiques, à la modélisation et la représentation spatiale des environnements 2D et 3D, à la réalité géospatiale augmentée et virtuelle et ses applications, de même qu’à la qualité de données spatiales, l'interopérabilité sémantique et l’ontologie de l'informa-tion spatiale. Murchison, N. - Noée Murchison est conseillère aux interventions sectorielles stratégiques à l’Of-fice des personnes handicapées du Québec (OPHQ). Elle est responsable des dossiers de l’habi-tation et de l’accessibilité des lieux. Elle est aussi chargée du projet de règlement pour l’accessibi-lité à l’intérieur des logements à l’OPHQ. Finalement, elle est membre du comité directeur OPHQ-Régie du bâtiment du Québec (RBQ) et du comité consultatif permanent sur l’accessibilité et la sé-curité des bâtiments aux personnes handicapées. N’Doye, I. - Issa N’Doye est étudiant au baccalauréat en service social à l’Université Laval et sta-giaire d’été au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIR-RIS).

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Normand, C. L. - Claude L. Normand est professeure et s’intéresse à l’inclusion et à la participa-tion sociale des enfants et des jeunes qui présentent une déficience intellectuelle (DI) ou un trou-ble du spectre de l’autisme (TSA). Ses travaux ont porté notamment sur les impacts de program-mes d’intervention précoce intensive en milieux inclusifs, de même que sur les barrières et les ac-commodements à la participation sociale des enfants de 0-14 ans. Plus récemment, elle s’est penchée sur la question de l’inclusion et la participation sociale en ligne, par l’utilisation des mé-dias sociaux par la population qui présente des limitations cognitives. Elle est membre de l’Institut universitaire en DI et en TSA du CIUSSS Mauricie-Centre du Québec et du Groupe de recherche interuniversitaire sur la normativité (GRIN) - DITSA. Parent, G. - Ghyslain Parent possède un baccalauréat en enseignement en enfance inadaptée de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et une maîtrise en éducation de l’Université du Québec à Rimouski. Il détient un doctorat en administration scolaire et en éducation comparée de l’Université de Montréal. Il a enseigné pendant quinze ans à des élèves en difficulté dans des écoles primaires et secondaires et il a réalisé de nombreux projets d'inclusion en classes ordi-naires. Il enseigne présentement à l’Université du Québec à Trois-Rivières en adaptation scolaire et ses préoccupations de recherche sont la prévention du suicide dans les écoles secondaires, l’inclusion des élèves ayant des besoins spéciaux, entre autres, et les personnes ayant une diffé-rence intellectuelle. Il collabore activement avec Propulsion de Montréal qui offre des services de résidence alternatifs et novateurs à des personnes ayant des limitations fonctionnelles importantes et désireuses de développer leur participation sociale en s’engageant activement dans leurs pro-pres projets de vie. Patry, A. - Alexandre Patry est diplômé de la maîtrise en ergothérapie en 2013 et actuellement candidat à la maîtrise en médecine expérimentale (volet réadaptation) de l’Université Laval. Du-rant deux ans de pratique clinique en milieu hospitalier, il a accompagné et travaillé à la réadapta-tion, l’enseignement et les besoins d’adaptations de plusieurs personnes vivant des situations de handicap temporaire ou permanente, en vue de favoriser un retour à un milieu de vie sécuritaire et une meilleure participation sociale.

Patsias, C. - Caroline Patsias est professeure régulière à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) depuis 2010. Ses recherches, privilégiant une approche ethnographique, portent sur les pratiques et les mobilisations citoyennes comme sur l'émergence de nouvelles instances de parti-cipation. À travers ces objets, elle s'interroge sur les mécanismes de politisation et les transforma-tions de l'exercice démocratique et du rapport au politique des citoyens. Elle accorde également un intérêt particulier aux liens entre organisations sociales et État, afin de savoir comment ceux-ci influent sur l'expression du civisme et de la citoyenneté. Son dernier ouvrage publié aux Presses de l'Université de Montréal s'intitule : Une chronique de la démocratie ordinaire : les comités de ci-toyens au Québec et en France.

Paulhiac Scherrer, F. - Florence Paulhiac Scherrer est titulaire fondatrice de la Chaire de re-cherche Recherche-Innovation Stratégies Intégrées Transport-Urbanisme (In.Situ). Elle est pro-fesseure au département d’études urbaines et touristiques à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Depuis dix ans, ses travaux portent sur les politiques urbaines et leur contribution à une meilleure intégration des stratégies d’urbanisme, de transport et de mobilités durables. La Chaire poursuit trois objectifs principaux : 1) Produire une recherche fon-damentale comparée, en matière de stratégies urbaines intégrées transport-urbanisme, dans les métropoles canadiennes et européennes exemplaires; 2) Coproduire une recherche appliquée, avec les acteurs du milieu, pour une aide à la décision publique; 3) Former un personnel haute-ment qualifié dans ce nouveau domaine de la gestion urbaine publique. La Chaire s’appuie sur un partenariat interuniversitaire canadien et européen et sur une équipe de 22 chercheurs. Elle béné-ficie de la collaboration de partenaires publics de l’urbanisme au Québec.

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Pechoux, C. - Camille Pechoux est ergothérapeute française. Elle a travaillé dans plusieurs centres de rééducation et réadaptation, auprès de publics variés, représentant la grande diversité des situations de handicap, à tout âge. Forte de ces expériences d’accompagnement d’individus dans leur indépendance et autonomie, elle a rejoint le Centre de Ressources & d’Innovation Mobi-lité Handicap (CEREMH) en 2011 afin d’avoir une action plus globale sur la participation sociale de tous, en agissant sur la thématique transversale qu’est la mobilité. Suite à son intervention dans un projet innovant sur l’accessibilité des espaces publics, Camille a développé le projet Ac-cesCycle : le vélo comme mode de déplacement pour tous, avec l’ouverture fin 2012 d’un centre d’essai de vélos adaptés. Ce projet a obtenu un Talent du Vélo remis par le Club des Villes et Ter-ritoires Cyclables. Depuis 2015, Camille est chargée du développement d’une première antenne régionale du CEREMH, en Rhône-Alpes. Elle est par ailleurs membre du conseil d’administration de l’association Rue de l’Avenir. Pinel, É. - Étienne Pinel est conseiller en transfert de connaissances et s’est joint à la Société ca-nadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) en 2009. Il communique la recherche et l’infor-mation prioritaires en matière de logement et s’intéresse particulièrement à la réalisation de loge-ments abordables, accessibles et adaptables. Il est titulaire d’un baccalauréat en études urbaines de l’Université Concordia, d’une maîtrise en analyse spatiale de l’Université Ryerson et d’un DESS en économie immobilière de l’UBC. Avant d’entrer au service de la SCHL, M. Pinel a travaillé dans les domaines de l’urbanisme et du développement immobilier. Plantard, P. - Pascal Plantard est professeur des Universités en Sciences de l’Éducation, anthro-pologue des usages, chargé de Mission Innovation Pédagogique et Numérique à l’Université Ren-nes 2, CREAD et GIS M@rsouin, directeur de la filière USETIC-TEF. Il est éducateur spécialisé de formation initiale. Il a terminé cette première formation à l’Université de Montréal et au Massachu-setts Institute of Technology (MIT). En rentrant, il a poursuivi ses études à l’Université Paris V puis à Paris X Nanterre pour une thèse de doctorat, soutenue en 1992, sous la direction de Monique Li-nard. Il a fondé le Groupe de Recherche sur l’Informatique en Sciences de l’Éducation (GRISE) en septembre 1986. Onze ans après, il a été recruté comme maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université Rennes 2 où il est actuellement professeur des Universités. Il a publié 30 articles scientifiques et quinze ouvrages ou chapitres d’ouvrages qui traitent des questions d’E-éducation ou d’E-inclusion dans une perspective anthropologique et notamment : Plantard, P. (2011). Pour en finir avec la fracture numérique. Limoges : Fyp. Collection Us@ges. Plichon, R. - Romain Plichon est doctorant en aménagement du territoire, enseignant en écono-mie et responsable de plusieurs associations ou organismes publics dans les domaines de la cul-ture et de la cohésion sociale. Il consacre ses recherches à la question de l'accompagnement ter-ritorial de la fragilité sociale (vieillissement et situations de handicap) en prenant comme prisme d'étude la question de l'habitat inclusif. Interrogeant l'habiter comme outil d'accompagnement et le-vier d'action d'une perspective d'aménagement vivable du territoire, ses recherches questionnent à la fois l'habitat et ses dynamiques inclusives autant que l'inclusion propre des complexes d'habitat dans la ville, du point de vue aménagiste de l'accessibilité universelle. Poldma, T. - Tiiu Poldma est professeure titulaire à l’École de design, Faculté de l'aménagement, Université de Montréal. Elle est directrice du Laboratoire Forme, couleur, lumière (FoCoLUM) et chercheure régulière au Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation (CRIR) du Montréal métropolitain. Dr. Poldma contribue comme co-chercheure au projet de laboratoire vivant en réa-daptation RehabMALL à l’Alexis Nihon, Montréal (Projet stratégique innovant FRQ_S, 2011-2015). En 2015, elle reçoit le titre honorifique Fellow de Design Research Society pour ses contributions à la recherche en design. Ses intérêts de recherche incluent le vieillissement, les aspects de de-sign des environnements intérieurs, tels que la forme, la couleur et la lumière et leurs effets sur notre bien-être et les comportements humains. Elle s’intéresse aussi aux projets intersectoriels qui

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favorisent des approches universelles, et comment intégrer tous les acteurs au projet comme par-tie prenante et en utilisant la recherche et le design collaboratif. Poncet, F. - Frédérique Poncet est stagiaire postdoctorale à l’Université de Concordia et au Cen-tre de recherche interdisciplinaire en réadaptation (CRIR) - Institut Nazareth et Louis-Braille. En 2014, elle a obtenu un doctorat en neurosciences à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris, Fr.) et en sciences biomédicales à l’Université de Montréal. Elle est détentrice d’une bourse postdocto-rale du Fonds de Recherche du Québec Santé (FRQS). Elle a travaillé comme ergothérapeute au Service de médecine physique et réadaptation de la Pitié-Salpêtrière durant une quinzaine d’an-née, auprès des personnes avec lésions cérébrales acquises. Elle s’intéresse à l’impact des défi-ciences cognitives ou neurovisuelles sur l’activité et la participation, pour la population cérébrolé-sée ainsi qu’à l’évaluation des interventions ou programmes de réadaptation.

Prémont, M.-É. - Marie-Élise Prémont est physiothérapeute graduée en 1995. Elle a accompagné et œuvré à la réadaptation de plusieurs personnes souffrant d’incapacités portant atteinte à leur autonomie de façon temporaire ou permanente. Elle est actuellement candidate à la maîtrise en médecine expérimentale (volet réadaptation) de l’Université Laval et s’intéresse à l’utilisabilité des technologies d’assistance. Depuis 1999, elle a été physiothérapeute à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec auprès des clientèles suivantes : musculo-squelettique, orthopédique, neurologique, vestibulaire, rhumatologique, plaies et amputations, perte d’autono-mie, soins palliatifs, gériatrie et cardio-respiratoire. Elle a été chargée d'enseignement clinique et évaluatrice pour l'Examen clinique objectif structuré (ÉCOS), pour le programme de maitrise cli-nique de physiothérapie de l'Université Laval. Elle a aussi été membre du comité pour l'approche adaptée à la personne âgée. Entre 1994-1999, elle a été physiothérapeute au Centre hospitalier de Val d’Or, physiothérapeute à la Clinique de physiothérapie Val d’Or et physiothérapeute au Centre hospitalier de Rouyn-Noranda. Finalement, entre 1990-1993, elle a été intervenante en ac-tivité physique adaptée pour ADAPTAVIE à l'Institut de réadaptation en déficience physique de Québec. Provencher, Y. - Yvon Provencher est à l’emploi du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) depuis plus de quinze ans et milite depuis une trentaine d’an-nées. Il a occupé plusieurs fonctions au sein de l’organisme : directeur général, coordonnateur au développement organisationnel. Il occupe maintenant le poste d’agent de développement et de communication qui l’amène à siéger sur plusieurs comités dont le Comité consultatif en accessibili-té universelle de la Ville de Montréal (CCAU) ainsi que sur d’autres instances, telles que le Comité associatif en accessibilité universelle de la Société de transport de la Ville de Montréal (STM).

Racette, B. - Benoit Racette a œuvré avec de nombreux groupes avec en tête les droits politiques des personnes marginalisées, racisées ou en situation de handicap. Après des études en sociologie et en communication, ce conférencier, chroniqueur et organisateur communautaire œuvre concrètement à la formation des personnes en vue de les outiller dans la prise de parole. Il a embrassé, il y a quelques années, l’approche du Programme international d’éducation à la citoyenneté démocratique (PIECD) qui consiste à faire se rencontrer des « personnes », des « chercheurs/chercheuses » et des « intervenants (es) » dans le but de rendre possible l’appropriation des droits et de rendre plus porteuse l’action citoyenneté. Pour plus d’information sur ses expériences : https://www.linkedin. com/in/benoitracette

Rachedi, Z. - Zineb Rachedi est maître de conférences en sociologie. Elle exerce à l’Institut natio-nal supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les ensei-gnements adaptés (INSHEA) en France où elle dirige un master orienté autour des probléma-tiques du handicap et de l’accessibilité. Directrice adjointe du Groupe de recherche sur le handi-

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cap, l’accessibilité et les pratiques éducatives et de scolarisation (GRHAPES), ses travaux univer-sitaires englobent les questions d’insertion professionnelles, les discriminations et les politiques en faveur des personnes handicapées. Elle a notamment participé à l’ouvrage collectif intitulé « Les processus discriminatoires des politiques du handicap » édité en 2014. Racine F. - François Racine est détenteur d’un doctorat en aménagement. Il est professeur d’ur-banisme et de design urbain au département d’études urbaines et touristiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) depuis 2014. De 1993 à 2014, il a enseigné la morphologie urbaine et le design architectural et urbain à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal. Ses recherches actuelles portent sur l’analyse du degré d’accessibilité physico-spatiale des espaces publics. Il a été associé principal de l’Atelier B.R.I.C. architectes + urbaniste de 2001 à 2014. À ce titre, il a participé à de nombreux projets de design urbain visant l’intégration de la notion d’acces-sibilité pour tous dont le réaménagement de la place Connaugh, située au cœur de la Ville de Mont-Royal et a participé à l’exercice co-créatif Imaginons la place Gérald-Godin visant le réamé-nagement de l’espace public situé aux abords de la station de métro Mont-Royal à Montréal. Il est chercheur à la Chaire InSitu de l’UQAM. Raoui, R. - Rym Raoui est architecte à la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). Elle est chargée du projet de règlement pour l’accessibilité à l’intérieur des logements. Elle est aussi responsable du volet réglementaire pour la conception sans obstacles à la RBQ. Elle a collaboré avec d’autres ministères pour l’amélioration de l’accessibilité et la sécurité dans les édifices publics existants. Finalement, elle est membre du comité directeur Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ) - RBQ et du comité consultatif permanent sur l’accessibilité et la sécurité des bâtiments aux personnes handicapées. Reichhart, F. - Frédéric Reichhart est maître de conférences en sociologie. Il exerce à l’Institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les en-seignements adaptés (INSHEA) en France où il dirige un master orienté autour des probléma-tiques du handicap et de l’accessibilité. Membre du Groupe de recherche sur le handicap, l’acces-sibilité et les pratiques éducatives et de scolarisation (GRHAPES), ses travaux universitaires s’o-rientent autour des représentations interculturelles du handicap et l’analyse à la fois institutionnelle et idéologique des politiques inclusives et d’accessibilité. Les terrains d’étude variables englobent initialement les activités touristiques et culturelles mais aussi les espaces naturels et urbains. En 2011, il a publié un ouvrage chez L’Harmattan intitulé « Le tourisme adapté : fondements idéolo-giques et institutionnels ». Reiss-de Palma, M. - Myriam Reiss-de Palma est docteur en histoire de l’art à l’Université de Pa-ris IV-Sorbonne. Elle a publié plusieurs articles et un ouvrage. Conceptrice d’expositions, elle as-sure le commissariat scientifique général de celles-ci. Au Québec, avec la création de Main Bleue, elle concrétise un projet facilitant l'accessibilité aux lieux culturels pour les personnes avec des li-mitations physiques ou intellectuelles. Portant des prothèses auditives depuis son enfance, elle est sensible aux difficultés rencontrées par ce public. Elle partage son expertise avec lui en utilisant des techniques adaptées et en favorisant inclusion et compréhension de la différence grâce à des activités ouvertes à tous. Bénévole à la Maison de l'Autisme, à Jeunes Musiciens du Monde, elle est sensibilisée à des univers différents. En formation en Europe, elle rencontre les services de médiation culturelle dédiés au handicap. Pour l’été 2016, Main Bleue conçoit les visites d’une ex-position pour un public déficient visuel ou auditif à Québec.

Roche, L. - Lise Roche est diplômée en andragogie, en gérontologie ainsi qu’en kinanthropologie. Elle dirige une équipe qui travaille au développement de l’expertise en accessibilité universelle en loisir. Toutes les actions de cette équipe sont orchestrées autour du partenariat avec des organis-mes d’une grande diversité. Selon la philosophie d’AlterGo c’est la participation de personnes de tous les réseaux qui permettra un juste résultat. Nous devons, entre autres, à l’équipe de madame

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Roche, le Mois de l’accessibilité universelle dans les bibliothèques, la tenue annuelle de la Jour-née AU360, la participation à des projets de recherche, la publication de nombreux documents de soutien au développement de l’accessibilité universelle en loisir. Romero-Torres, A. - Alejandro Romero-Torres est professeur dans les programmes de 2e cycle en gestion de projet et en technologies de l’information à l’École de sciences de la gestion à l’Uni-versité du Québec à Montréal (ESG-UQAM). Il détient un doctorat en génie industriel de l’École polytechnique de Montréal. Alejandro s’intéresse principalement aux projets de développement et d’adoption des technologies de l’information, notamment les standards technologiques, l’accepta-tion et l’appropriation des technologies, le transfert de connaissances et les villes dites numériques ou intelligentes. Alejandro collabore comme chercheur associé à la Chaire en gestion de projets à l’UQAM, à l’Institut universitaire du centre de réhabilitation en déficience intellectuelle et en trou-bles en développement (CRDITED) et au centre interuniversitaire de recherche et analyse des or-ganisations (CIRANO). Alejandro est membre du comité central responsable de la révision du Pro-ject Management Body of Knowledge (PMBOK) du Project Management Institute (PMI). Roussel, N. - Nathalie Roussel est détentrice d’une formation en psychoéducation, en enseigne-ment, en mobilisation et en développement des communautés locales. De 1999 à 2011, elle ac-compagne des organismes pour la rédaction et la mise en œuvre de politiques municipales, pour la définition de plans d’action sur la famille et l’accessibilité universelle et pour l’organisation de colloques et de consultations publiques. Employée de la Ville de Victoriaville depuis 2012, elle est responsable de l’accessibilité universelle et collabore au transport en commun. Cofondatrice et membre du Réseau Municipalités accessibles, elle siège sur plusieurs comités provinciaux inter-sectoriels concernant les grands dossiers d’accessibilité et de mobilité. Elle est également confé-rencière dans plusieurs évènements provinciaux et internationaux et collabore à des cours de l’U-niversité du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Son travail auprès du milieu municipal, associatif et institutionnel lui a permis de développer une expertise en accessibilité universelle à travers la cré-ation de nombreux projets novateurs reconnus au niveau provincial. Routier, C. - Cédric Routier est psychologue, docteur en psychologie et directeur de l’Unité de recherche pluridisciplinaire Handicap, Autonomie et Développement de la Participation Sociale (HADéPaS). Plusieurs de ses travaux sont menés dans une perspective de recherche « avec, par et pour » les personnes vulnérables (situation de handicap, vieillissement), pour mieux éclairer les modèles d'accompagnement du handicap et de la perte d'autonomie, ainsi que les pratiques pro-fessionnelles et politiques publiques afférentes. Parmi les organisations civiles et professionnelles qui font appel à ses compétences figurent la Fédération des établissements hospitaliers & d’aide à la personne (FEHAP), le forum des Living Labs en Santé et Autonomie, les Ateliers Humanicité, HANDEO, plusieurs associations gestionnaires d’établissements dans le domaine du handicap et du vieillissement, le groupement de coopération sanitaire du Groupement des Hôpitaux de l’Institut Catholique de Lille (GHICL) ou encore la Direction Régionale de la Jeunesse et de la Cohésion Sociale Nord-Pas-de-Calais. HADéPaS est partenaire du Groupe International Francophone pour la Formation aux Classifications du Handicap (GIFFOCH). Routhier, F. - François Routhier a obtenu un diplôme de baccalauréat et de maîtrise du Départe-ment de génie mécanique de l’Université Laval (1993-1997), ainsi qu’un doctorat en médecine ex-périmentale de l’Université Laval (2000-2004). Il a complété un stage postdoctoral en médecine physique et en gériatrie à l’Université Dalhousie (2004-2007). Un second stage postdoctoral a été complété en évaluation des technologies à l’Université de Montréal (2007-2008). Depuis septem-bre 2008, François Routhier est chercheur au Centre interdisciplinaire de recherche en réadapta-tion et intégration sociale (CIRRIS) du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale (CIUSSS-CN), site de l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ), où il assume la responsabilité de l’axe de recherche « Déterminants environne-mentaux de la participation sociale ». Il est professeur agrégé au Département de réadaptation de

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l’Université Laval. Ses intérêts de recherche portent sur l’évaluation d’aides techniques et de tech-nologies pour les personnes ayant des incapacités physiques. Ruel, J. - Julie Ruel, Ph.D, est chercheuse associée au Centre intégré de santé et de services so-ciaux (CISSS) de l’Outaouais. Elle est aussi professeure associée à l'Université du Québec en Ou-taouais (UQO). Elle est co-titulaire de la Chaire interdisciplinaire de recherche en littératie et inclu-sion (CIRLI) rattachée à l’UQO et responsable de l’Axe « Contextes inclusifs et littératie » de l’Ins-titut universitaire en DI-TSA. Elle est chercheure régulière (milieux de pratique) de l’Équipe de re-cherche en littératie et inclusion (ERLI) - FRQSC, et collaboratrice de l’Équipe FRQSC Participa-tion sociale et villes inclusives. Elle est formatrice pour soutenir les services, les environnements et les villes à mieux informer et desservir les populations ayant des défis sur le plan de la littératie. Ses recherches récentes sont axées sur les usages sociaux de la littératie dont l’accessibilité à l’information pour les populations ayant des compétences réduites en littératie. Plusieurs recher-ches auxquelles elle collabore se déroulent dans une perspective collaborative et inclusive en met-tant à contribution les parties prenantes. Saba Ayon, H. - Hadi Saba Ayon est chercheur associé au Réseau de recherche sur la Commu-nication, le Développement des Hommes, des Entreprises et des Territoires à l’Université du Havre en France (CDHET). Docteur en sciences de l’information et de la communication de l’Uni-versité du Havre, il travaille sur des questions liées à la communication interpersonnelle, au numé-rique et au handicap. Sa thèse de doctorat (2011-2014), soutenue par le Conseil Régional de Haute-Normandie, étudie l’e-inclusion des personnes en situation de handicap psychique et le rôle du numérique dans leur adaptation professionnelle. Ses travaux de recherche abordent des pro-blématiques sur la traçabilité, l’identité et la présence numériques, le processus de production de handicap, l’e-inclusion et la participation sociale de la population en situation de handicap psy-chique. Il a plusieurs contributions dans des revues et des communications dans des colloques et des journées d’études en France et au Brésil. Il est un ancien journaliste dans la presse écrite au Liban. Shikako-Thomas, K. - Keiko Shikako-Thomas is the Canada Research Chair (Tier 2) in Child-hood Disability: Participation and Knowledge Translation. Assistant Professor in the Occupational Therapy program at the McGill University School of Physical and Occupational Therapy in Mon-treal, Canada, and an associate member of the McGill Institute of Health and Social Policy, and the CanChild Centre for Childhood Disability Research, and the Department of Pediatrics, Faculty of Medicine, McGill University. Her research program adopts a participatory approach to include stakeholders in identifying factors influencing the participation of children with disabilities in the society and finding solutions to promote participation. She also does research in knowledge tran-slation and especially the use of research evidence to inform policymaking. Simard, L. - Lyne Simard est à l’emploi du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) depuis quatorze ans. L’accès à l’information pour les personnes aveugles et amblyopes étant un enjeu essentiel pour l’organisme, elle a occupé les emplois de lectrice et de coordonnatrice du Publiphone, un système de plus de 300 boites vocales interactives sur lequel l’information imprimée et éphémère était enregistrée. Elle est maintenant agente de développe-ment et de communication et est appelée à travailler sur des comités consultatifs dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre des plans d’actions des municipalités à l’égard des personnes handicapées. Simard, M. - Mathieu Simard est impliqué dans le domaine de la réadaptation depuis une ving-taine d’années. Il est kinésiologue et physiothérapeute et possède une maîtrise en santé globale et développement. Ses diverses expériences vont de la clinique à l’enseignement, en passant par la gestion, la recherche et la promotion des droits. Son chemin l’a amené à participer à de nom-breux projets de santé et de droits humains au Québec et à l’international, afin de vivre à la hau-

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teur des valeurs d’inclusion et de justice sociale qui lui tiennent à cœur. Ses champs d’intérêts actuels incluent la réadaptation en base communautaire, les interventions de réadaptation en situ-ations d’urgences humanitaires ainsi que l’inclusion des personnes en situation de handicap en matière de gestion des risques. Il poursuit présentement ces intérêts par le biais de la promotion des droits au sein de Rehabilitation International, tout en poursuivant la clinique et l’enseignement au niveau universitaire. Snoeck, V. - Vincent Snoeck est cofondateur de l’association Access-i. Il dirige également le bu-reau d’étude Atingo (Belgique) qui s’inscrit dans une démarche de conception universelle de l’envi-ronnement. Pour atteindre ce but, Atingo s’appuie sur le dialogue et sur le partage de ses savoirs engrangés au fil des ans. Les conseillers d’Atingo apportent ainsi des solutions concrètes et inno-vantes. Les services de consultance et les formations proposés s’adressent aux professionnels qui exercent leurs activités dans les secteurs de : 1) la construction, la rénovation et l’aménagement de bâtiments; 2) l’aménagement d’espaces extérieurs, tels que les cheminements piétons, la voi-rie, les zones piétonnes, les parcs, les plaines de jeux…; 3) le transport public; et 4) l’organisation d’événements. St-Onge, M. - Marc St-Onge s’intéresse depuis plus de 30 ans à l’utilisation du loisir pour soutenir l’amélioration de la qualité de vie des personnes ayant des incapacités. Il a occupé diverses fonc-tions dans le domaine de la santé, de l’éducation du plein air et du loisir. Présentement, il œuvre à titre de directeur général de l’Association québécoise pour le loisir des personnes handicapées (AQLPH). Cette association fait notamment la promotion du loisir pour les personnes handicapées sur le plan national et accompagne toutes les régions du Québec dans cette perspective. Il œuvre parallèlement à l’Observatoire québécois du loisir (OQL) à titre de coordonnateur. L’OQL propose un système de veille important pour témoigner des tendances en loisir. M. St-Onge accompagne, à titre de chargé de cours depuis plus de 20 ans, des étudiants en loisir tant universitaires, soit de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), que du collégial, soit du Cegep de Rivière-du-Loup et du Collège Laflèche. Swaine, B. - Bonnie Swaine est professeure titulaire à l’École de réadaptation de l’Université de Montréal et co-directrice scientifique du Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR). Depuis 2011, et avec Dr. Kehayia, elle assure le leadership du projet RehabMaLL regroupant plus de 60 projets d’une cinquantaine de chercheurs et leurs parte-naires visant la transformation du centre commercial et la création d'environnements inclusifs pour les personnes vivant avec les déficiences physiques. Tessier, A. - Alexandra Tessier étudie au doctorat en sciences biomédicales, option orthophonie à l’Université de Montréal. Elle s’intéresse au développement et à l’évaluation de moyens pour favo-riser l’inclusion des personnes ayant un trouble de la communication. Plus spécifiquement, elle tra-vaille à la conception et à la documentation des impacts d’une formation qui visera à outiller les gens du public à mieux communiquer avec les individus ayant un trouble de la communication. Pa-rallèlement à ses études doctorales, Alexandra est orthophoniste pour le Service aux proches d’une personne aphasique offert par l’Association québécoise des personnes aphasiques. Elle rencontre des personnes vivant avec une aphasie et leur partenaire pour faciliter leur communica-tion. Les interventions sont orientées vers la participation sociale de l’interlocuteur vivant avec de l’aphasie. Therriault, P.-Y. - Pierre-Yves Therriault est actuellement professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières et directeur du Laboratoire de recherche en ergologie. Il s’intéresse à la conception de situations d’activités qui permettent un exercice fructueux de la pensée humaine, qui présen-tent des difficultés traitables et intéressantes et qui favorisent le développement des compétences. En ce sens, ses intérêts de recherche ont toujours été orientés vers l’actualisation de la personne en lien avec les sources d’empêchement et de contrainte.

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Thiendella, O. - Ousmane Thiendella possède une maîtrise en administration publique de l’École nationale d’administration pénitentiaire (ÉNAP) à Montréal, une licence en philosophie et un mas-ter II en éducation et formation de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il poursuit des études de doctorat en sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Sa recherche porte sur l’inventaire des facilitateurs et des obstacles reliés aux rôles de la famille et de la relation famille-école pour favoriser la participation sociale lors de la poursuite des études secondaires de jeunes en situation de handicap au Sénégal. Ousmane Thiendella a travaillé sur les questions tou-chant l’intégration sociale des personnes en situation de handicap au Sénégal et en Afrique de-puis plus de quinze ans. Il a été chargé de programmes relatifs à ces questions dans divers orga-nismes non gouvernementaux au Sénégal. Ousmane a enseigné la philosophie au lycée du Sé-négal et a animé des séminaires pour des élèves-maîtres sur le thème de la prise en charge des élèves handicapés dans des classes ordinaires. Il a aussi capitalisé une expérience professionnel-le au Québec dans divers domaines, notamment celui de l’information des nouveaux arrivants en matière de logement. Membre fondateur de l’association des étudiants handicapés de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, il a contribué à l’accessibilité physique de l’université (bibliothèque, logements et salles de cours). Il a aussi milité à la Fédération sénégalaise des personnes handi-capées pour la reconnaissance des droits et de la citoyenneté de ces dernières. Tremblay, D. - Dominique Tremblay est détenteur d’un diplôme en art avec une concentration en communication de l’Université d’Ottawa et d’un diplôme gradué en histoire de l’Université New South Wales en Australie. Il y a d’ailleurs fait une thèse sur la couverture médiatique des Jeux pa-ralympiques. Après avoir été journaliste pendant quatre ans à Radio-Canada, il est devenu con-seiller en accessibilité universelle en loisir et formateur chez AlterGo. Dominique a participé à deux éditions des Jeux paralympiques en tant qu’athlète en athlétisme et à deux autres en tant que membre du personnel de mission. Il a, de plus, été impliqué dans l’organisation de plusieurs compétitions nationales et internationales de boccia et a été bénévole pour la Coupe de soccer fé-minine U20 de Montréal en 2015. Tremblay, M. - Mireille Tremblay a oeuvré pendant plus de vingt ans dans le réseau de la santé et des

services sociaux québécois, en tant que psychologue clinicienne d’abord, puis dans le domaine de la planif i-cation des services au niveau régional et en gestion de services à l’attention de personnes ayant une défi-cience intellectuelle. Ayant terminé son doctorat en sciences humaines appliquées en 2000 (thèse portant sur les conditions de la participation démocratiques dans le réseau de la santé), elle a poursuivi sa carrière dans le domaine de la recherche et de l’enseignement. Elle a enseigné à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), à l’Université de Sherbrooke, à l’Université de Montréal et à L’Université du Qué-bec à Montréal (UQAM). Elle a dirigé l’Institut Santé et société pendant trois ans et demi, de juin 2011 à jan-vier 2015. Elle est l’une des instigatrices du Programme international d’éducation à la citoyenneté démocra-tique (PIECD) et œuvre actuellement au développement du programme de « Disability studies » en français au Québec. Vincent, C. - Claude Vincent est ergothérapeute avec une formation doctorale en santé publique. Elle est intéressée à la promotion, la prévention et l’utilisation des technologies par les personnes à risque de développer des incapacités ou ayant des incapacités et étant en perte d’autonomie. Les nouvelles technologies de l'information et des télécommunications utilisées pour les services de réadaptation et de soutien à domicile lui sont aussi d’un grand intérêt, de même que le dévelop-pement d'instruments de mesure liés à l'utilisation des technologies, les méthodologies participa-tives de recherche et la participation sociale. Zabihaylo, C. - Carole Zabihaylo est une spécialiste en Orientation et Mobilité qui a poursuivi ses études aux États-Unis à Florida State University en 1978. En 2005, elle a acquis sa maîtrise en déficience visuelle à l’Université de Montréal et est chargée de cours pour le Diplôme d’études su-périeures spécialisées (DESS) en intervention en déficience visuelle-Orientation et Mobilité. Elle fut impliquée dans différents projets sur l’accessibilité. Des recherches ont permis d’élaborer des critères relatifs aux tuiles podotactiles ainsi que des normes pour l’installation de signaux sonores

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afin que les personnes ayant une déficience visuelle puissent se déplacer avec efficience et sécu-rité. Depuis 2003, les normes sur les signaux sonores ont été approuvées par le ministère du Transport du Québec (MTQ) et ce type de signal sonore est installé partout dans la province et à ses débuts au Canada. Elle a collaboré à l’écriture des critères d’Accessibilité Universelle : défici-ence visuelle-Aménagements extérieurs publié en 2013. Zaiane-Ghalia, S. - Selma Zaiane-Ghalia est professeure agrégée à l'école de kinésiologie et de loisir (EKL), Faculté des sciences de la santé et des services communautaires, Université de Moncton, Nouveau-Brunswick. Elle a été directrice par intérim de l’Institut de Leadership de l’EKL (2013-2014). Titulaire d’un doctorat en lettres et sciences humaines, d’une maitrise en marketing, d’un diplôme d’étude supérieur spécialisé en gestion hôtelière et touristique, et d’un diplôme d’étu-des approfondies en géographie (Espaces méditerranéens et relations Nord-Sud), elle est spécia-lisée dans le domaine du tourisme, des loisirs et de la valorisation patrimoniale culturelle et natu-relle. En 2011, elle a élargie son champ de compétences aux loisirs thérapeutiques et pour les aî-nées. Depuis 2013, elle dirige un projet de recherche sur le soutien à l’autonomisation des adoles-cents et jeunes adultes autistes à travers une meilleure information et une plus large disponibilité d’activités de loisir permettant d’augmenter l’estime de soi et l’intégration dans la communauté.

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Notes

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Documents

Pour une ville inclusive : Programmevilleinclusive.com/.../10/Programme_final_Colloque... · Notre colloque sera également l’occasion de nombreux échanges entre ses partici-pants