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Janvier 2010 N°32 L'origine du Slam la scène régionale de Dreux agglomération L'origine du Slam

Poursuite 32

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Le numéro 32 de Poursuite

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Janvier 2010N°32

L'origine du Slam

la scène régionale de Dreux agglomération

L'origine du Slam

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édito

2010, un compte rond pour une année bien chargée.

Le projet de l’Atelier va prendre un peu de hau-teur pendant quelques semaines puisque nous lançons un appel à projet national en direction des équipes artistiques souhaitant bénéficier de notre soutien.

Premières lignes L’échangeur artistique, le projet ainsi dénommé, trouve son sens dans l’absolue nécessité pour les lieux et diffuseurs apparte-nant au service public d’apporter leur spécificité et leur force dans l’accompagnement d’équipes artistiques.

Cet appel à projet est comme une fenêtre ouverte sur la création, une invitation à s’échapper du cadre et à s’extraire du quotidien pour se projeter vers cette ligne d’horizon afin de décrypter notre réalité et construire de nouveaux imaginaires.

Comme nous avons l’habitude de le faire depuis de nombreuses années, L’échangeur artistique sera aussi un temps de rencontre et d’échanges mettant le public et les professionnels en situa-tion d’inventer de nouvelles relations avec les artistes.

Le 2 mars prochain, nous vous invitons donc à venir voir plusieurs présentations de maquettes et découvrir en avant première les créations que nous accompagnerons lors de la saison prochaine dans le cadre,

Philippe ViardDirecteur

Les actualités de l’Atelier

Les brèves

Coup de projecteur : Patrice Chéreau

Dossier : Jazz et slam,

un mariage original

Coup de jeune : Les Premières Places,

la classe culturelle

Les nouvelles du MagaZin

Invitations

sommaire

Les …

…de ce nouveau projet.

premièreslignes L’échangeur artistique

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Les actualités de la saison

L’Atelier à spectacle crée son blog ! Ainsi, il sera possible de suivre les aven-tures des artistes en résidence, les soirées des Pourparlers et du MagaZin, les coulisses des Premières et Deuxièmes Pressions… Bref, la vie de ce lieu de création et diffusion du spectacle vivant. Des sondages, des chroniques, des vidéos, des galeries photos … vont être également à disposition.Aux manettes de cet outil, quelques membres de la coopérative culturelle : un créateur technique pour maquet-ter une page d’accueil et permettre l’accès aux visiteurs ; une modératrice pour vérifier les contenus, les crédits photos comme l’exige la législation ; des rédacteurs et vous, visiteurs et lecteurs pour le faire vivre !

…courant janvierlatelier-a-spectacle.blog.fr

1er janvier 2010, date importante pour l’Atelier à spectacle. En raison des évolutions législatives et réglementaires, l’Atelier à spectacle s’est doté d’une régie autonome pour gérer son exploitation et conforter son lien avec Dreux agglomération. Ainsi l’Atelier bénéficie de l’aide des services généraux de la collectivité et d’un budget autonome voté par le Conseil communautaire de Dreux agglomération. Après 25 ans passés avec l’A.P.D.S.V., l’Atelier à spectacle prend son autonomie. Cette association avait pour mis-sion la gestion et la promotion de la programmation artistique de la scène régionale. Ce changement de statut n’a pas d’incidence sur les relations avec les spectateurs. Une nouvelle étape à graver dans l’histoire de l’Atelier à spectacle, la scène régionale de Dreux agglomération !

est sur les rails !La régie autonome

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En mai 2009, trois groupes ont tenté l’expérience. Deux ont été récompensés. Les trois jeunes danseuses de Terp’s & Corp (Tours) et le Big Band des Bananes Mécaniques (Chartres) ont reçu, pour les premiè-res un bon d’achat par la FnAC, et pour les seconds, deux jours de résidence à l’Atelier à spectacle et 700 € du Crédit Agricole. Vous souhaitez vous aussi participer à cette grande finale des amateurs ? inscrivez-vous ! Les conditions sont simples et précises : avoir entre 15 et 25 ans ; s’exprimer sur scène à l’aide de la musique, du théâtre, de la chanson, de la danse ou tout autre mode d’expression artistique ; envoyer un dossier présentant le projet, le(s) artiste(s), CD, DVD… avant le 22 mars 2010. Un jury composé de professionnels du spectacle et de spectateurs retiendra les trois meilleurs projets qui se produiront sur la grande scène de l’Atelier à spectacle lors de la finale le samedi 29 mai 2010. Relevez le Défi ! Contactez Catherine Robinet : [email protected], pour retirer le dossier d’inscription.

Les Deuxièmes pressions, c’est l’occasion de se faire connaître, de jouer sur une grande scène et de remporter un prix... Tentez votre chance et montrez-nous votre talent !

pour les artistes amateursUn concours

Les actualités de la saison

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Appel aux rédacteurs

Comme vous avez pu lire en page 3 de ce même numéro, le blog de l’Atelier à spectacle sera bientôt en ligne. Pour l’enrichir, la coopérative culturelle recher-che des rédacteurs bénévoles pour écrire –ponc-tuellement ou régulièrement- des chroniques, des commentaires sur la vie du lieu qu’il sera possible de déposer à cette adresse : [email protected].

Aldebert est dans la place… aux mômes ! « Dis maman, c’est quoi un artiste ? » La meilleure explication est la démonstration… : Aldebert est venu en personne présenter son métier d’artis-te-auteur-compositeur aux élèves d’une ving-taine d’écoles primaires d’Eure-et-Loir inscrites à l’opération Place aux mômes, l’Ecole du spectateur eurélien. … et la pratique : tous les enfants ont pu chanter en classe, une chanson d’Aldebert avec la bien-veillance de l’intéressé !

Le « Poursuite » d’AvignonLe Poursuite de l’Atelier à spectacle a fait un petit sans le savoir ! Si vous allez à Avignon ou sur le site Internet avignon-poursuite.com, vous trouverez le journal gratuit de la coopérative du spectacle vivant qui porte le même nom : Poursuite. Le premier numéro de ce mensuel est sorti en mars 2009. Il est diffusé sur le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône. Il partage les mêmes préoccupations que l’Atelier à spectacle en fai-sant appel à des coopérateurs (bénévoles) pour le festival d’Avignon.

brèves

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Coup de projecteur : Portrait

un grand metteur en scène« »Patrice CHEREAU,Margot. Et sa mise en scène de Dominique Blanc dans La Douleur de Marguerite Duras est un avatar tout aussi réussi de son goût pour les lectures publiques.Patrice Chéreau fait partie de cette géné-ration de metteurs en scène « starisés », comme Vitez, Planchon, Vincent, Arias et tant d’autres, qui imposent aux textes et aux acteurs leur vision propre de l’oeuvre. Et la vision de Patrice Chéreau, malgré la diver-sité des genres dans lesquels il a exercé son talent, est particulièrement cohérente tant en ce qui concerne les thèmes abordés que l’esthétique qu’il met à leur service. Il est à l’aise dans tous les registres, du grandiose à l’intimiste.Intéressé par le théâtre politique, il s’attache avant tout à explorer les arcanes de l’âme humaine, les pulsions, les fantasmes et les déchirures. Sans tabous, il aborde la folie, l’homosexualité, la douleur, la mort. Ses per-

sonnages vivent à l’extrême de leur vie émo-tionnelle. Très influencé par Orson Welles et l’expressionnisme allemand, il s’est forgé un style propre. Il affectionne une certaine len-teur, les jeux de lumière et de couleurs. Au cinéma il aime explorer, non sans impudeur les corps, glorieux ou souffrants.Jugé parfois scandaleux, il accumule néan-moins les récompenses tant au théâtre qu’au cinéma.

J-P. D.

Sans que cela soit en rien péjoratif, on peut dire que Patrice Chéreau est un touche-à-tout de génie en ce qui concerne le domaine du spectacle. Il a tout essayé et tout réussi, le théâtre, l’opéra, le cinéma et la lecture pu-blique. Très jeune, il sait tout faire, les décors, les costumes, les éclairages, la direction d’ac-teurs. Il est en plus scénariste et acteur.A 22 ans, il était nommé directeur du théâ-tre de Sartrouville. A 32 ans, Pierre Boulez lui demandait d’assurer la mise en scène de la tétralogie de Wagner pour le festival de Bayreuth. Deux ans auparavant, il avait réalisé son premier film librement adapté du célèbre roman de James Hadley Chase, La Chair de l’Orchidée. Depuis, il a enchaîné les créations triomphales, avec par exemple, au théâtre Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès avec qui il collabora pendant plus de dix ans, à l’opéra Wozzeck d’Alban Berg, au cinéma La Reine

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Dossier

Jazz et slam,Quand un mariage original donne naissance à des partitions poétiques contemporaines

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Dossier

Prenez un saxophone alto, une batterie, un piano et une basse. Vous obtenez un quartet de jazz, compositeurs de mélo-dies modernes et énergiques. Ajoutez-y un slameur, auteur de textes subtilement engagés et poétiques. L’addition vous donne une union réussie entre le jazz et le slam orchestrée par le groupe FADA.

FADA c’est cinq « mecs »! Denis Gui-varc’h, Benoît Lugué, Vincent Suave, Xa-vier Duprat, les musiciens et Marco Co-djia, la voix. Ces jeunes bordelais se sont rencontrés en 2006. Leur originalité et leur créativité ont déjà reçu quelques récompenses : Lauréat de l’IAE Tremplin Jazz au petit Faucheux (Tours-37) et du tremplin Jazz à Venir (Hyères–83) en 2007 ; Soleil noir, leur premier album, a été élu disque d’émoi par Jazz Magazine en mars 2008. FADA, est un groupe « ac-cordé », au slam/jazz harmonieux !

Après Soleil noir(1), FADA s’est lancé dans la création d’un nouvel opus La caresse du clown(2) et dans un spectacle du même nom.

La caresse du clown est un conte moder-ne qui retrace la vie de Victor « Trompe-la-mort ». Il se vit comme un film avec des passages tristes ou parfois drôles, au gré des chansons et des personnages. Le premier tableau intitulé Le grain de sable commence par « Il suffit d’une seu-le lettre pour faire chavirer le sens d’un mot », et, est un embarquement immé-diat dans l’univers du sens et de l’étrange voulu par FADA.

Dans une première vie, Victor « Trompe-la-mort » était militaire. La peur du com-bat le ramène très vite à la vie civile. Pas courageux pour un sou, Victor a ce-pendant un réel don, celui d’amuser la

galerie. Son ancien colonel, Jean Claude Darwin, dirigeant exigeant d’un petit cirque, l’embauche comme clown. Pen-dant dix ans, le chapiteau du « Cirque Darwin » se pose dans les mêmes villa-ges. Chaque année, les artistes revivent le quotidien des habitants empli de se-crets, de mensonges… Un soir, Victor entre en piste et sème le chaos en déclamant les vérités et les « non-dits ». Dans ce lieu de tristesse, il rencontre Laura, dix ans. Elle sourit au bouleversement général pour lequel elle se sent étrangère. Une nouvelle étape pour Victor. Il ensei-gne à Laura : Aime le mot dit et qu’« Il suffit d’un seul être pour faire chavirer le sens d’une vie ». Une histoire à suivre les 5 et 6 février 2010 à l’Atelier à spectacle !

(1)Soleil Noir, Record Cristal 2008(2)La caresse du clown, Record Cristal, sortie prévue en mars 2010

FADA, métissage réussi

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Dossier

FADA est la résidence « Paroles de chan-teur » 2010 de l’Atelier à spectacle, la scène régionale de Dreux aggloméra-tion. Elle vient clôturer une longue pé-riode de travail comprenant l’écriture des textes, la composition des musiques, l’enregistrement et le mixage de l’album ainsi que le travail de scène.

A l’Atelier à spectacle, FADA va créer la forme scénique de La caresse du clown. Pendant quinze jours (du 18 janvier au 6 février 2010), ils vont travailler la mise en scène : la lumière– avec un techni-cien de l’Atelier à spectacle- le son, l’in-terprétation, l’enchaînement des mor-ceaux…

La résidence « Paroles de Chanteur » n’existe pas sans sa « classe résidence ». Cette année, ce sont les CE1, CE2 de l’école des Bâtes (Dreux). Avec l’aide de

Karine Reutin, professeur des écoles et d’un conseiller pédagogique de l’Inspec-tion Académique d’Eure-et-Loir, Marco Codjia et Xavier Duprat ont passé plu-sieurs séances à créer LA chanson de la résidence avec les élèves. Celle-ci sera dévoilée lors d’un concert de FADA à l’Atelier à spectacle.

Parallèlement, FADA est allé à la rencontre des élèves des établissements scolaires du primaire et du secondaire, dans le cadre de Place aux mômes, des Premières Pla-ces, la classe culturelle ou des Parcours personnalisés. Par exemple, les classes de CM2 de l’école Georges Brassens (Ver-nouillet) et de l’école Le Bois Hauteterre (St-Rémy-sur-Avre), les lycéens du LEP Courtois et du LEP Viollette (Dreux)… ont pu discuter du métier d’artiste et être ini-tiés au jazz et au slam.

FADA n’amine pas seulement des ateliers pour les enfants. Les adultes, les adoles-cents auront aussi la chance d’échanger des moments artistiques avec les cinq garçons :

Lundi 18 janvier • 20h30 :Ouverture du MagaZIN(invités, lecture, musique et chant, pot de l’amitié…)

Mardi 29 janvier • 20h30 :Mini concert à domicile dans le cadre de la Tournée commun(e) à Grancière-en-drouais

Samedi 23 janvier • 14h30 : Stage tout public consacré à l’écriture et à la musique jazz(billet d’une des représentations de FADA obligatoire)

Mardi 26 janvier • 19h : Pourparlers(répétition publique + verre de l’amitié)

- Gratuit -

FADA à l’Atelier à spectacle

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« Marc K. Smith aura relancé la prise de parole poétique sur la place publique et à l’échelle planétaire. »

Lucien Francoeur - artiste, écrivain, poète, chanteur québécois

Dossier

Marc K. SmithL’origine du Slam

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Dossier

Le Slam,mouvement poétique venu des « States »Grand Corps Malade, Abd al Malik (pour les slameurs français les plus connus) ont fait sortir le slam des arrières salles des cafés. Devenu un art musical à part entière, dé-finit comme cousin du rap, il a donné un nouveau souffle à la « chanson française à texte ». Or à l’origine, le slam est une joute oratoire entre poètes, devant un jury pio-ché dans le public.

« Who will win the Poetry Slam ? »“Qui gagnera le « grand chelem » de poé-sie ? Cette question est à l’origine du mot slam. C’est aux Etats-unis, plus précisément à Chicago que le slam – dit « de poésie »

– naît. Marc Kelly Smith est ouvrier du bâ-timent et amoureux des soirées dédiées à l’alexandrin. Or, il les trouve ennuyeuses. Il a l’idée d’organiser des tournois qu’il nomme « Poetry Slam ». Le premier concours se tient au « Green Mill Lounge », un club de jazz, en juillet 1987.

Cette forme d’art verbal a fait le tour du monde. En Europe, le slam a d’abord tou-ché l’Allemagne, au début des années 90. En France, le principe de tournois de poé-sie s’est popularisé lentement. Le Slam va se démocratiser fin des années 90 grâce aux scènes ouvertes et il va surtout être associé à un fond musical comme le jazz pour FADA.

Cette particularité du Slam à la française fait son bout de chemin sur tout le vieux continent.

Aujourd’hui, les scènes ouvertes et les tournois foisonnent dans les grandes villes françaises. Des ateliers fleurissent dans les médiathèques et les maisons de quartier. Il existe même une coupe du monde de Slam de poésie qui s’est déroulée en 2009, en France.

Art populaire, mouvement social et culturel, le Slam est déclamé dans toutes les langues, même celles des signes !

« L’idée du slam n’est pas de créer des stars, ni même de glorifier le poète, mais de servir la communauté »

Wendell Berry - écrivain, poète et fermier américain

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Coup de jeune : Reportage

Instaurées par l’inspection académique

au sein des collèges du département,

les « classes culturelles » offrent l’op-

portunité aux jeunes de parfaire leur

apprentissage scolastique par le biais

d’une intrusion inédite dans le monde

du spectacle. Contrairement aux idées

reçues qui voient dans toute prestation

scénique (théâtre, musique, danse) un

simple divertissement ludique, cette

initiative démontre bien que l’expres-

sion culturelle au sens large du terme

constitue un terreau propice à enrichir

les acquis pédagogiques inhérents à

tout parcours scolaire et universitaire.

une classe pas comme les autres

LES ELEVES DU COLLEGE LOUIS ARMAND

Depuis quatre ans, les élèves des classes de 6e et 5e de SEGPA (Section d’Enseigne-ment Pédagogique Adapté) du collège Louis Armand de Dreux suivent ces « clas-ses culturelles » qui se déroulent sur deux années scolaires. Laurent Roudillon, ensei-gnant en français et en anglais, accompa-gne ses élèves dans cette démarche. Pour ce professeur, cette initiative représente une opportunité d’ouvrir simplement l’es-prit de ses élèves et de, selon ses propres

termes, favoriser une disponibilité qu’ils mettent à profit dans leur apprentissage purement scolaire.

Cette année, le choix de Laurent Roudillon s’est porté sur la Compa-gnie Africa Umoja qui se produira à l’Atelier à spectacle le mercredi 27 janvier à 21h. Les danseurs et chanteurs d’Afrique du sud of-frent par l’intermédiaire de ce show une vision authentique de la réalité de l’Apar-theid. C’est bien là que se trouve toute la pertinence de cette « classe culturelle » pour les jeunes du collège Louis Armand.

premièresplaces La classe culturelle

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Coup de jeune :

LE CHOIX DE UMOJA

Ceux-ci sont venus assister à une séance de travail que les artistes effectuaient dans la grande salle de l’Atelier à spec-tacle. Philippe Barreau, producteur de Umoja, les a guidé dans la visite de ce lieu de création du spectacle vivant que représente la structure de l’aggloméra-tion du Drouais. Les jeunes scolaires ont découvert l’envers d’un décor dont ils ne soupçonnaient certainement pas l’exis-tence. Ceux-ci ont été visiblement marqués par le dialogue qui s’est instauré avec les ar-tistes. A l’issue de cellui-ci, Laurent Rou-dillon ne cache pas l’émotion qui a saisi ses élèves lorsque l’artiste Hope a parlé de son vécu de l’Apartheid. L’enseignant considère ces « Classes cultu-relles » comme une ouverture au monde. Les élèves en tirent un enseignement tant humain que scolaire.

J-L. R.

InvItAtIons

Stage pour les 15/25 ans(musique-danse-théâtre)Du 8 au 12 février 2010 de 14h à 17h30, à l’Atelier à spectacleInvitation à la restitution : vendredi 12 février 2010 à 16h

Scènes ouvertes aux amateursMercredi 24 février 2010 à 16h - entrée libre(programme en cours)

Concours pour les amateurs de 15-25 ansInscription du 4 janvier au 22 mars 2010

placeauxjeunes

Renseignement et inscription auprès de Catherine Robinet : [email protected]él. 02 37 42 64 78

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Les nouvelles du

MagaZINVous avez été nombreux à suivre le MagaZiN en Tournée commune en novembre dernier, à la Salle des fêtes du Boullay-Thierry. Près de soixante-dix personnes ont chanté à tue-tête Boris Vian avec la Chorale et l’Or-chestre du MagaZiN.

Une vraie ambiance cabaret à retrou-ver lundi 18 janvier 2010 à 20h30, à l’Atelier à spectacle.

Ce troisième rendez-vous de la saison fait honneur à la chanson française avec pour invités les membres du groupe FADA. En résidence chanson à l’Atelier à spectacle, Xavier, Benoît, Marco, Vincent et Denis partageront un moment de slam/jazz, et se feront un plaisir de répondre aux questions des plus curieux.

Le MagaZiN propose en lecture le texte « La douleur » de Marguerite Duras qui sera inter-prété par Dominique Blanc le vendredi 12 mars 2010, à 21h.

Moments de plaisirs devenus incon-tournables : les petits-fours « sucrés-salés » préparés spécialement pour l’occasion par les élèves de l’option SEGPA du collège Louis Amand et la petite dégustation offerte par Vins pour Tous.

Enfin, l’Ochestre et la Chorale du MagaZiN nous embarqueront dans le répertoire de Nougaro.

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www.latelier-a-spectacle.com 02.37.42.60.18

Publication : L’Atelier à spectacle •tél : 02 37 42 60 18 – fax 02 37 64 44 21 • [email protected] de publication : Patrick Jouteau, vice-président chargé des affaires culturelles – Dreux agglomérationDirecteur de la réadaction : Philippe ViardComité de rédaction : Stephanie Hamonet, Jean-Pierre Dubreuil, Jean-Louis RégnierCrédit photographique : Jean-Louis Régnier, Stephanie Hamonet, Catherine Robinet, DR. Toums, Bruce,Patrick Swirc, Bruce, ktsdesign – Fotolia.com • Erratum : dans le Poursuite N°31, page 4, crédit photographe de la Cie Incarnat : Karine MilanovConception graphique : Linéa Pica – Christophe Blin • tél. 02 32 30 30 45 - [email protected]

Les invitationsStage tout public(de 14h30 à 18h30) Gratuit sur réservationprésentation du billet spectacle obligatoire

• Samedi 23 janvier 2010, stage animé par Marco Codjia et Xavier Duprat, deux des membres du groupe de slam / jazz : FADACe stage se déroulera sous forme d’un atelier d’écriture et de musique, puis d’un temps de restitution façon slam.

• Samedi 13 mars 2010, stage de danse animé par la compagnie Dorina Fauer

Les Pourparlers (à 19h) entrée libre

• Mardi 26 janvier 2010 Répétition publique de la résidence chanson : FADA

Premières Lignes, “l’échangeur artistique” entrée libre

• Mardi 2 mars 2010 - 10h, échanges professionnelsCulture O Centre - Ateliers de développement culturel, établissement public régional à caractère industriel et com-mercial dirigé par Christophe Blandin Estournet et l’Atelier à spectacle proposent une rencontre intitulée « (a) cross the border, ou comment dépasser les frontières administratives, institutionnelles… »- 14h, présentation publique de 5 projets retenus

Le MagaZIN (à 20h30)entrée libre

• Lundi 18 janvier 2010- Un groupe invité : FADA (slam/jazz)- Un texte : La Douleur de Marguerite Duras- Une dégustation

Les Prémices de la Scène(à 16h)entrée libre

• Vendredi 12 février 2010Restitution des stages amateurs.