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Praticien en PNL Classeur de formation

Académie Francophone de PNL - AFPNL ® Marque déposée

6 Impasse de Ratalens - 31240 SAINT-JEAN - France

Tél. Secrétariat : 05 31 22 60 33 - Web : www.formationpnl.org

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Praticien en PNL Classeur de formation

Le mot du fondateur de l’école

« Madame, Monsieur, Je suis heureux de vous accueillir à l’Académie Francophone de PNL pour une aventure unique et riche en connaissances qui débute ici et maintenant. Les fiches que vous téléchargerez, tout au long de cette formation en ligne, composeront finalement votre classeur de cours.

Rassurez-vous : la seule bonne façon d’appréhender le contenu de ce cours est simplement… La vôtre ! Retranscrivez éventuellement ces enseignements à votre manière (dans les espaces « commentaires » prévus à cet effet), dans des termes qui vous ressemblent, l’essentiel étant de comprendre et de savoir mettre en pratique les techniques qui vous seront enseignées. La priorité est « d’expérimenter » la PNL, de lui donner vie par la mise en pratique. D’ailleurs, ce ne sera pas si grave si vous ne retenez pas les noms des techniques utilisées car l’essentiel est que vous les compreniez, que vous sachiez les appliquer et que vous vous les appropriiez. Pour profiter de cette nouvelle expérience, je vous suggère de laisser vos acquis de côté et de vous ouvrir pleinement au monde de la PNL. Vous n’êtes pas obligé d’adhérer à tout, prenez seulement ce qui vous correspond, ce qui vous parle et ce avec quoi vous êtes le(la) plus à l’aise. Je vous souhaite une belle formation et un bon voyage dans l’univers de la PNL ! »

Constant WINNERMAN

Fondateur de l’Académie Francophone de PNLPraticien en Hypnose et Coach

Auteur

Je dédie ce classeur à mon fils Alexis.

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Sommaire Le mot du fondateur de l’école 2 Sommaire 3 Qu’est-ce que la PNL ? 6 - La PNL - Signification du nom Programmation Neuro-Linguistique - Origines de la PNL L’intégrité 8 Les Présupposés 9 Nos 5 sens : le VAKOG 12 Le Calibrage ou la Calibration 13 Les prédominances sensorielles : le Système Principal 14 - Les prédominances sensorielles : le Système Principal - Exercice pratique Les clés d’accès visuelles : le Système Conducteur 15 - Les clés d’accès visuelles : le Système Conducteur - Exercice pratique Le comportement extérieur 16 - Le comportement extérieur - Exercice pratique Le Rapport 17 - Le Rapport - Etablir le Rapport à 3 niveaux - Respecter la distance individuelle ou « Bulle Proxémique » - Etablir le Rapport en 3 étapes - Exercice pratique La Reformulation 20 - Mot pour mot - En questionnement - Ponctuelle - Interrompue - Comme Recadrage - Exercice pratique Le Feedback 22 - Le Feedback - D’appréciation - Informatif

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Tri sur l’autre / Tri sur soi 23 Congruence et Incongruence 24 - Congruence et Incongruence - Exercice pratique Les Equivalences Complexes 25 - Les Equivalences Complexes - Exercice pratique Les Croyances 26 - Les Croyances - Désactiver une Croyance limitante - Créer une Croyance aidante Les valeurs et les critères 27 - Les valeurs - Les contre-valeurs - Les valeurs et le rapport - Les critères - Identifier les valeurs et les critères - Exercice pratique Le Méta-Modèle 28 - L’Omission (simple, suppression de l’index de référence, omission du comparatif, verbe ou mot non spécifiques) - La Généralisation (les Quantifieurs Universels, identifier les Généralisations) - La Distorsion - L’importance du questionnement - Exercice pratique Les opérateurs modaux 31 - De nécessité - De possibilité - Exercice pratique Les positions de perception 32 - « L’associée » - « L’empathique » - « La méta » - « Le nous » - Exercice pratique Les références internes et externes 33 - Les références internes - Les références externes - A quoi ça sert ? Associé et Dissocié 34 - L’Association - La Dissociation - A quoi ça sert ? Les Sous-Modalités Sensorielles 35 - Les Sous-Modalités Sensorielles - Exercice Visuel - Exercice Auditif - Exercice Kinesthésique

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- Exercice sur les 3 modalités Le Swish 37 - Le Swish - Exercice pratique La Modélisation ou le Modelage 38 - La Modélisation ou le Modelage - Procédé pour modéliser une compétence - Exercice pratique Le Milton-Modèle 40 - Les Nominalisations - Le Double-Lien - La liaison de cause à effet - L’Omission - Les Présuppositions - Les Liaisons - La Boucle - Soyez Indirectement Direct ! - Les Yes-Set et le Truisme - La Négation - Soyez permissif - Le Saupoudrage - Exercice pratique La fixation d’objectif 44 - Le SMART - La détermination d’objectif en 7 points - Le modèle « comme si » - Le SCORE - Le Cercle d’Excellence L’état interne 48 Les Ancrages 49 - Quelques exemples d’Ancrages naturels - Le Conditionnement Pavlovien - La Madeleine de Proust - Définitions - Anecdotes - Apprendre à utiliser les Ancrages - Créer un Auto-Ancrage simple - Ancrage simple sur une tierce personne - L’Auto-Ancrage au quotidien - Créer une Addition d’Ancres - Rechargement de l’Ancre - Volatilité de l’Ancre - Créer un Transfert d’EdR - Auto-Transfert d’EdR - Transfert d’EdR sur une tierce personne - Effectuer une Auto-Désactivation d’Ancre - Désactivation d’Ancre sur une tierce personne - Suggestions de stimuli kinesthésiques - Réactivation d’Ancre par Autosuggestion - Figures explicatives Et si vous écriviez ? 59

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Qu’est-ce que la PNL ? La PNL, diminutif de Programmation Neuro-Linguistique, est : - Un ensemble de techniques de communication, utilisables et utilisées dans toutes les sphères relationnelles (personnelle et professionnelle) afin d’améliorer son rapport aux autres, mieux les comprendre et mieux se faire comprendre. - Un outil thérapeutique et de Coaching, applicable en relation d’aide par les thérapeutes ainsi qu’individuellement et en toute autonomie par soi-même, aidant à se libérer de ses comportements limitants pour en adopter de plus aidants et à atteindre ses objectifs. - Une philosophie de vie ! La définition officielle de la PNL est la suivante : c’est « l’étude de la structure de notre expérience subjective ». « Ce qu’un homme peut faire, un autre le peut aussi » La PNL nous permet, entre autres utilisations, de « modéliser », c'est-à-dire de reproduire à l’identique, ce qu’un être Humain a de meilleur, ses savoirs-être et savoirs-faire. Le film « A couteaux tirés » en fait la démonstration : à la suite d’un accident d’avion, le milliardaire Charles Morse (joué par Anthony Hopkins) se retrouve perdu dans une nature inhospitalière, au cœur de l’Alaska. Alors qu’un ours le pourchasse sans relâche, il décide de le tuer avec pour seules armes des bâtons de bois aiguisés, estimant que « ce qu’un homme peut faire, un autre le peut aussi. » La PNL a codifié intelligemment mais pas inventé Nous devons préciser que la PNL n’a rien inventé mais a codifié, théorisé et formalisé intelligemment des techniques de communication et une approche de la vie qui existent depuis la nuit des temps. Le fait de communiquer et de penser est aussi ancien que l’existence de l’être Humain. Le philosophe Olivier Reboul écrivait : « ce qu’on pratiquait jusque-là sans le savoir, on s’est préoccupé de savoir le pratiquer. »

Signification du nom Programmation Neuro-Linguistique Programmation : un programme est un processus automatique et répétitif, tels que le sont nos schémas cognitifs et comportementaux (modes de pensées et de comportements), plus simplement nos habitudes ; et qu’elles soient bonnes ou mauvaises, elles font ce que nous sommes ! Mais nous pouvons les remplacer grâce aux techniques de la PNL. Neuro : notre système nerveux nous permet d’apprendre puis d’intégrer à un niveau Inconscient les nombreux apprentissages de notre vie, qu’il s’agisse de savoirs-être, de savoirs-faire, de perceptions visuelles, auditives ou kinesthésiques. Linguistique : le langage, c'est-à-dire les mots que nous prononçons (le Verbal) et la façon dont nous les prononçons (le Para-Verbal : ton, volume, vitesse, débit…), sont une source d’informations sur notre conception subjective du monde. Plus simplement, notre parole dévoile ce qui se passe dans notre tête ! Origines de la PNL La PNL a été créée dans les années 1970, aux Etats-Unis, par Richard Bandler, Mathématicien, et John Grinder, Linguiste. Les fondateurs de la PNL recherchaient à comprendre pourquoi certaines personnes réussissaient à communiquer et à créer un lien avec des individus considérés « difficiles » et des patients très malades, là où d’autres avaient échoués. La PNL trouve donc ses origines dans l’univers thérapeutique. Bandler et Grinder ont observés, analysés, étudiés et modélisés les savoirs-être et savoirs-faire de thérapeutes hors de commun, citons notamment Virginia Satir (créatrice de la thérapie de couple et familiale), Milton Erickson (père de l’Hypnose moderne portant son nom, l’Hypnose Ericksonienne) et Fritz Perls (fondateur de la Gestalt-Thérapie).

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L’intégrité Le scalpel du chirurgien peut blesser mais peut aussi sauver des vies ; il en est de même pour les mots. Ils peuvent aider les autres, les motiver, les encourager, mais aussi provoquer l’effet inverse. Et en cela, chacun, qui qu'il soit (qu'il s'agisse d'un professionnel de la communication ou non, car tous les êtres Humains communiquent), doit avoir conscience de ce pouvoir de la communication et prendre sa responsabilité à l'égard des autres et du monde qui l'entourent. Nous devons prendre la responsabilité qui nous revient en tant qu'êtres Humains communicants. La PNL n’est pas plus manipulatrice que nous le sommes dans nos rapports ordinaires et courants avec nos semblables. En effet, toutes nos relations sont d’influence, chacun influençant autrui en permanence, que ce soit pour obtenir quelque chose, son acceptation ou son adhésion à une idée. L’essentiel réside dans l’intention positive que nous avons à l’égard de notre interlocuteur, c’est ce qui fait toute la différence. Si notre intention est louable, nous faisons alors preuve d’intégrité. A l’inverse, si elle ne l’est pas, il s’agit de manipulation.

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Les Présupposés Les Présupposés de la PNL sont des positions subjectives et aidantes à l’égard du monde, des généralisations qui décrivent les perceptions et les réactions d’un Praticien en PNL. Vous n’êtes pas obligé d’adhérer à tous ces Présupposés mais je vous encourage à les tester en faisant comme si ils étaient réels afin de vous faire votre propre opinion. « La carte n’est pas le territoire » L’un des principaux Présupposés de la PNL concerne le fait que chacun perçoit le monde de façon différente et que cette représentation du monde n’en est pas le reflet fidèle. En 1933, dans « Science and Sanity », Alfred Korzybski, Philosophe et Scientifique Américano-Polonais, écrivait l’aphorisme : « a map is not the territory », signifiant en Français : « une carte n’est pas le territoire. »

L’histoire raconte que Korzybski, alors Officier d’Etat-Major dans l'armée Russo-Polonaise pendant la Première Guerre Mondiale, avait préparé son assaut en étudiant les cartes. Malheureusement, l’ennemi s’était positionné dans un profond fossé qui n’était pas signalé. Son bataillon fut alors détruit. Chacun possède sa propre Carte du Monde (CdM), son propre modèle. La PNL aide la personne à réajuster sa CdM en fonction de ses objectifs. Les limites de l’individu sont dans sa représentation subjective du monde et non dans le monde réel. « Chaque personne fait toujours le meilleur choix parmi ceux qui lui semblent possibles » Le comportement qu’adopte une personne est pour elle la meilleure (ou la moins pire) manière d’agir à cet instant précis. La « loi de la variété requise » Plus une personne a de choix et meilleures seront ses chances de gérer les situations et de réussir. « On ne peut pas ne pas communiquer » Paul Watzlawick, Psychologue, Psychothérapeute, Psychanalyste Jungien, Sociologue et membre fondateur de l'Ecole de Palo-Alto*, écrivait : « on ne peut pas ne pas communiquer ». Tout comportement est une communication, même notre silence a une signification. Tout comportement, prend pour tout témoin, valeur de message. Tout étant interprétable, tout est communication. On ne peut pas signifier à quelqu’un notre refus de communiquer sans communiquer. * Palo-Alto est une petite ville Américaine, située au Nord de San Francisco, où se trouve le Mental Research Institute (MRI), centre de recherche sur les thèmes de la communication et de la psychothérapie. « Chacun possède déjà les ressources dont il a besoin » Personne ne manque de ressources, nous traversons seulement parfois des états de non-ressource. L’Inconscient (IC) est un immense réservoir dans lequel nous emmagasinons nos apprentissages, nos savoirs-être et nos savoirs-faire. C’est aussi le siège de notre imagination et de notre créativité où nous pouvons puiser à tout moment les ressources dont nous avons besoin pour notre vie présente et future. Milton Erickson disait que « l’Inconscient est un puit de ressources. » Nous possédons en nous-mêmes celles qui nous sont nécessaires pour parvenir à n’importe quel changement.

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« Rencontrer l’autre dans sa Carte du Monde » Pour comprendre et décoder la CdM de notre interlocuteur, nous devons aller à sa rencontre, nous ouvrir à lui et laisser notre propre modèle de côté. « Il y a une intention positive derrière chaque comportement » Tout comportement est ou a été, selon la position de celui qui l’a mis en œuvre, considéré comme adapté au contexte. Chaque comportement est utile dans un certain contexte. « Le niveau Inconscient influence l’essentiel de la communication » La relation entre deux personnes dépend davantage des mécanismes Inconscients qui sont en action que de ceux du Conscient qui, quant à lui, ne peut gérer que 5 à 7 choses à la fois ! Rendez-vous compte : nos sens reçoivent deux milliards de fragments d’informations par seconde ! Le 25 août 2015, j’écrivais un article intitulé « L’image de l’Enseignant » sur le blog de l’Ecole Française d’Hypnose : « Nous pensons parfois à tort que l'essentiel réside dans le message que nous communiquons et non dans la manière dont il est communiqué. L'auditoire, même s'il n'analyse pas consciemment le comportement de l'intervenant, observe et remarque tout. En effet, nous communiquons bien davantage que nous ne le pensons : la communication Verbale (les mots utilisés) ne représente que 7% du message tandis que la communication Para-Verbale (le ton, le rythme, le volume de voix) occupe 38% et que la communication Non-Verbale (la posture, la gestuelle, la démarche, les mimiques, le teint) s’élève à 55%. L’attitude et la posture physique de l’enseignant refléteront son état d’esprit sain avec lequel elles seront en concordance (la Congruence). Ainsi, le corps sera souple, les mains et les bras seront libérés, les épaules relâchées, le corps sera solidement ancré au sol sur ses deux jambes, ni trop fixe et ni trop agité. Plutôt que de rechercher en vain à contrôler votre communication Non-Verbale, travaillez sur ce qu’elle reflète : votre esprit. Appliquez à votre propre existence la philosophie que vous enseignez : votre savoir-être constituera une source d’apprentissages précieuse pour vos stagiaires car vous incarnerez parfois un "modèle" pour eux ! » Cet article témoigne de l’influence majeure de notre Inconscient sur notre communication. « Le résultat détermine la communication » La réception du message par notre interlocuteur nous renseigne sur l’efficacité de son émission. En d’autres termes, le plus important n’est pas ce que nous disons mais ce que l’autre a compris. « Le corps et l’esprit sont reliés » Le 7 février 2015, j’écrivais ceci sur le blog de l’Ecole Française d’Hypnose : « La médecine traditionnelle ou plutôt un nombre encore trop important de ses Praticiens, soyons précis, ne savent pas qui est Monsieur Dupont. Ils agissent sur le mal physique dont est atteint le corps de Monsieur Dupont mais ne connaissent pas - et ne prennent pas le temps de connaître - la personne. Il existe pourtant une connexion entre son corps et son esprit qui doit être prise en considération afin d'accroître les chances de réussite. La médecine holistique, approche visant à travailler sur la personne dans sa globalité (corps et esprit), s’impose comme une évidence. Le fait de prendre en compte l’être de Monsieur Dupont et non pas uniquement son corps, nécessite DU TEMPS. C’est là qu’interviennent les Thérapeutes en médecines alternatives, Praticiens que l’on tolère (ils ne sont pas toujours officiellement reconnus) dans le champ de la relation d’aide mais qui sont pourtant si utiles. Heureusement, aujourd’hui, de plus en plus de professionnels médicaux et paramédicaux se forment à l’Hypnose et à ses techniques de communication, dans le but d’apporter cet accompagnement complet à leurs patients. » « Les êtres Humains sont plus complexes que les théories qui les décrivent » Nous devons garder du recul vis-à-vis des théories et refuser tout étiquetage. Les théories nous apprennent et nous orientent mais peuvent aussi rétrécir notre perception et notre compréhension de l’autre. « L’échec n’existe pas, c’est un retour d’information » L’échec nous renseigne sur ce que nous aurions du faire et ne pas faire ; il s’agit en cela d’un Feedback ou retour d’information. Le passé est dépassé et sa seule utilité réside dans le fait qu’il s’agisse d’une source d’enseignements.

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« Le comportement d’une personne ne fait pas la personne » Ce n’est pas parce qu’une personne se comporte à un instant précis de façon néfaste (ou bénéfique) pour les autres qu’elle est une mauvaise (ou une bonne) personne. L’Humain est faillible, perfectible, et chacun a le droit à l’erreur. Son comportement ne reflète pas nécessairement son être. « La résistance chez une personne indique que la Synchronisation ou le Rapport sont insuffisants » La « Souplesse Comportementale » est indispensable pour créer le rapport, le contact, s’agissant de se « synchroniser » (se mettre sur la même longueur d’ondes) avec la personne. Si notre interlocuteur émet des résistances, cela signifie que la « Synchronisation » est insuffisante. « Ce qu’un homme peut faire, un autre le peut aussi » Souvenez-vous du film « A couteaux tirés » où, à la suite d’un accident d’avion, le milliardaire Charles Morse (joué par Anthony Hopkins) se retrouve perdu dans une nature inhospitalière, au cœur de l’Alaska. Alors qu’un ours le pourchasse sans relâche, il décide de le tuer avec pour seules armes des bâtons de bois aiguisés, estimant que « ce qu’un homme peut faire, un autre le peut aussi. »

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Nos 5 sens : le VAKOG Notre connaissance du monde qui nous entoure provient d’abord de nos sens. Selon la PNL, notre expérience sensorielle est le premier composant de notre CdM. Nos processus internes (pensées, croyances, valeurs) influencent et transforment la signification que nous attribuons à notre expérience sensorielle. VAKOG est l’acronyme de nos cinq sens, à savoir : - V pour Visuel : la vue ; - A pour Auditif : l’ouïe ; - K pour Kinesthésique : le ressenti, qu’il soit externe (le toucher, aussi appelé « Kinesthésique Externe » ou « Ke »), ou interne (les émotions, aussi nommées « Cénesthésique », « Kinesthésique Interne » ou « Ki »). - O pour Olfactif : l’odorat ; - G pour Gustatif : le goût. Nous classons l’Olfactif et le Gustatif dans la catégorie Kinesthésique, ce qui nous donne : le VAK. C’est par le biais de ces cinq sens que nous accédons à l’information du monde qui nous entoure, ces données étant filtrées avant de nous parvenir subjectivement.

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Le Calibrage ou la Calibration Les termes de « Calibrage » et de « Calibration » désignent l’observation attentive et fine par le Praticien qui recueille les informations objectives et relatives à la personne. Ces éléments peuvent être visuels (observables), auditifs (les mots et tout ce qui s’entend), occasionnellement kinesthésiques (par exemple, ressentir en lui serrant la main que la personne transpire) et olfactifs (odeur, parfum).

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Les prédominances sensorielles : le Système Principal Bien que nous utilisions tous nos sens pour accéder au monde qui nous entoure, chaque individu en utilise majoritairement un ou deux (VAK), pour graver l’information en profondeur à un niveau Inconscient. Ce ou ces sens dominant(s) s’appelle(nt) le « Système d’Orientation Sensorielle Principal » ou plus couramment « Système Principal ». Une personne à tendance majoritairement Visuelle en Système Principal se souviendra de ses souvenirs de façon imagée, et emploiera des « Prédicats » essentiellement Visuels dans son discours (par exemple, « la mer était immense, le ciel était bleu, le soleil brillait, le sable était blanc... »). Dans son Inconscient, elle gravera essentiellement ses souvenirs sous la forme d’images. Un individu dont le canal sensoriel le plus utilisé est l’Auditif aura davantage tendance à se remémorer des sons (par exemple, « la mer était silencieuse, bien que j’entendais les cris des enfants… »). Et une personne majoritairement Kinesthésique retrouvera des sensations ou des émotions de cette époque, et vous en fera part en utilisant des Prédicats principalement Kinesthésiques (par exemple : « l’eau était bonne, le temps était lourd, le sable était chaud, et j’étais heureux… »). Enfin, si le Système Principal du sujet est représenté par le Visuel + le Kinesthésique, il aura apprécié la photo de la couverture de ce document ainsi que son format léger qui lui permet de le transporter facilement ! Comme mentionné plus haut, l’identification du Système Principal se fait par la Calibration des Prédicats que le sujet emploie dans son discours. Les Prédicats sont des mots qui évoquent le Visuel, l’Auditif, et le Kinesthésique. Le fait que certains de ces termes soient plus souvent utilisés par la personne, permet d’identifier son Système Principal. Voici une liste non exhaustive de Prédicats : - Visuel : grand, petit, grandir, petit, gros, maigre, beau, laid, clair, sombre, lumineux, couleur, noir et blanc, animé, fixe, voir, percevoir, entrevoir… - Auditif : bruyant, silencieux, fort, faible, volume, rythme, crier, entendre, évoquer, parler… - Kinesthésique (K + O + G) : doux, dur, fort, faible, confortable, agréable, tendu, détendu, immobile, bouger, lourd, léger, sentir, ressentir, gouter, toucher… Identifier le Système Principal du sujet est indispensable pour pouvoir lui parler son langage (vous l’apprendrez à la rubrique « Synchronisation Verbale »). Exercice pratique Formez un duo (deux personnes) et installez-vous confortablement. Sur une feuille de papier, dessinez un tableau composé de trois colonnes : V pour Visuel, A pour Auditif et K pour Kinesthésique. Débutez ensuite un échange sur un thème au choix au cours duquel vous calibrerez et relèverez les Prédicats prononcés par votre interlocuteur. Lorsque vous entendez un Prédicat, faites une croix dans la colonne du tableau appropriée. A la fin de l’exercice, la(les) colonne(s) présentant le plus de croix témoigne(nt) du Système Principal du sujet.

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Les clés d’accès visuelles : le Système Conducteur Au-delà du fait qu’il s’agisse d’un véritable détecteur de mensonges, vous permettant de savoir « où » se trouve la personne à un instant T (dans ses souvenirs, dans son avenir, dans le ressenti / l’émotion, dans un dialogue intérieur avec elle-même…), le « Système Conducteur », va vous permettre de confirmer que la prédominance sensorielle (Système Principal) du sujet est bien celle que vous avez identifié. Le Système Conducteur est basé sur les mouvements oculaires du sujet. Admettons que : - Vous demandiez à votre interlocuteur ce qu’il a fait le week-end dernier : le plus souvent, et dans la demi-seconde, les yeux de la personne partiront en haut à sa gauche, ce qui signifie qu’il se remémorera des images déjà vues; on considèrera dans ce cas que le sujet est en mode « Visuel Souvenir ». - Vous lui suggériez de s’imaginer une fois son objectif atteint : dans la majorité des cas, les yeux de votre interlocuteur se dirigeront en haut à sa droite, ce qui veut dire qu’il construira des images mentales relatives à des scènes qu’il n’a jamais vues (l’atteinte de son objectif) ; on parlera alors de « Visuel Construit ». - Vous parliez à votre interlocuteur d’une chanson qu’il a déjà entendue : généralement, ses yeux partiront à sa gauche (à l’horizontale, au niveau du sommet de son nez), ce que l’on interprètera comme étant de l’Auditif Souvenir, la personne se remémorant alors des sons déjà entendus. - Vous lui demandiez de chanter du Charles Aznavour façon « Rap » : n’ayant jamais entendue cette version, votre interlocuteur va la bâtir, ou à défaut tenter de le faire, mentalement. Ses yeux se déplaceront à sa droite et nous parlerons alors d’Auditif Construit, autrement dit de fabrication mentale d’éléments Auditifs. - Si le sujet est dans le ressenti ou dans l’émotion : son regard se dirigera en bas à sa droite, ce qui veut dire qu’il ressentira des sensations ou des émotions, positives ou non; par conséquent, on considèrera que votre interlocuteur se trouve dans le Kinesthésique. - Enfin, si les yeux de la personne se dirigent en bas à sa gauche, cela correspond au Dialogue Interne, autrement nommé Auditif Interne, et nous indique que l’individu se parle à lui-même (par exemple, « où ais-je bien pu mettre mes clefs ? »). Ainsi, si le regard d’une personne se dirige en haut à sa gauche (Visuel Souvenir) plutôt que de se déplacer en haut à sa droite (Visuel Construit) lorsque vous lui demandez si elle a refumé depuis la dernière séance, vous pourrez en déduire deux possibilités: soit son Système Conducteur (ce que nous venons d’aborder) est inversé, soit elle vous ment. Comme indiqué plus haut, le Système Conducteur permet de confirmer la prédominance sensorielle ou Système Principal. En effet, les mouvements oculaires du sujet partiront plutôt dans les hauteurs (gauche ou droite, peu importe) s’il est Visuel, au centre (sur les côtés) s’il est Auditif et en bas s’il est Kinesthésique. A noter : Si la personne regarde dans le vague, alors on ne sait pas « où » elle est… Exercice pratique Formez un duo (deux personnes) et installez-vous confortablement. Débutez un échange sur un thème au choix au cours duquel vous calibrerez les mouvements oculaires de votre interlocuteur pour découvrir ainsi « où il se trouve » (le souvenir, l’imaginaire, le visuel, l’auditif, le kinesthésique, le dialogue interne). Confirmez également de ce fait sa prédominance sensorielle.

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Le comportement extérieur En présence d’autrui, nos sens nous permettent d’accéder à son comportement extérieur, donc à tout ce qu’il « exprime », consciemment ou Inconsciemment (sans s’en rendre compte), aux niveaux Verbal (les mots), Para-Verbal (le ton, le volume de la voix, la vitesse, le débit) et Non-Verbal (la posture, les mimiques, le regard). Ces différents aspects de la communication d’une personne composent ce que la PNL nomme le « le comportement extérieur » et par le biais duquel nous communiquons. Notre comportement extérieur reflète notre état interne. Exercice pratique Parmi les propositions suivantes, barrez celles qui n’appartiennent pas au comportement extérieur : Parler fort, se tenir droit, avoir mal au ventre, le regard, la tenue vestimentaire, pleurer, respirer lentement, transpirer excessivement, se sentir triste, penser aux prochaines vacances.

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Le Rapport L’efficacité des techniques de la PNL dépend fortement de la qualité du lien de confiance créé avec la personne. La création de ce « rapport » implique une observation attentive et fine ainsi qu’un comportement flexible de la part du Praticien. Les informations que le professionnel de la PNL doit recueillir sont nombreuses et traduisent l’état interne de la personne. Comme je l’ai écrit précédemment, la manière dont nous communiquons le message a autant d’importance que le message lui-même. En fait, ce sont les différents composants de cette communication, Verbaux, Para-Verbaux et Non-Verbaux, qui forment et composent le message. La partie Verbale (les mots) ne représente que 7% du message tandis que le Para-Verbal (le ton, le rythme, le volume de voix) en constitue 38% et que le Non-Verbal (la posture, la gestuelle, la démarche, les mimiques, le teint) en influence 55%. De ce fait, il nous est impossible de transmettre efficacement un message si ces trois aspects ne concordent pas. Prenons l’exemple d’un praticien qui prône la confiance en soi alors que son attitude et son comportement n’en sont pas les reflets.

L’un des exercices intéressants suggérés par Bandler et Grinder est d’écouter l’aspect Para-Verbal d’une conversation formulée dans une langue étrangère, cela afin de ne pas se laisser distraire par le sens du message.

La procédure qui consiste à établir et à maintenir le rapport se nomme également la « Synchronisation ». Le rapport s’établit à 3 niveaux (Verbal, Para-Verbal et Non-Verbal) et en 3 étapes (Mirroring, Pacing, Leading). Etablir le Rapport à 3 niveaux Souvenez-vous du jour où vous vous êtes accroupi pour vous mettre à la hauteur d’un jeune enfant, puis que vous lui avez parlé son langage : c’est tout naturellement et sans forcément en prendre conscience que vous vous êtes synchronisé avec lui aux niveaux Verbal (langage) et Non-Verbal (position physique). Niveau Verbal Pour se « mettre en phase » au niveau Verbal avec la personne, nous devons : - Employer, parmi les mots que nous exprimons, des Prédicats adaptés à sa prédominance sensorielle : Quelques exemples : Visuel : voir, percevoir, entrevoir, imaginer, lumineux, c’est clair, illustrer, à première vue, visiblement, perspective, éclaircir… Auditif : entendre, parler, dire, bien entendu… Kinesthésique : sentir, ressentir, toucher, saisir, contact, poids, force… - Utiliser ses expressions et ses mots récurrents. - S’adapter à son niveau de langage. - Laisser notre propre Carte du Monde de côté, le temps de l’interaction, pour adopter la sienne, ce qui implique de l’avoir préalablement identifiée et comprise.

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Niveau Para-Verbal Pour se « synchroniser » au niveau Para-Verbal avec la personne, nous devons : - Accorder notre parole (ton, rythme, volume). - Ci-possible prendre le même volume respiratoire. Niveau Non-Verbal Le fait d’établir le rapport au niveau Non-Verbal ne consiste pas à mimer notre interlocuteur mais à ajuster notre façon d’être à la sienne, à se « mettre sur la même longueur d’ondes ». Pour cela, nous devons : - Utiliser des gestes semblables (ayant la même amplitude, la même direction, le même rythme). - Adopter une position physique similaire (assis, debout, accoudé, penché, droit, etc.) - Prendre en compte le contact visuel, qui signifie à la personne que nous l’avons comprise et que nous nous sentons compris. Si notre interlocuteur a le regard fuyant, il est nécessaire d’adapter le nôtre en fonction afin que la personne se sente à l’aise. Plus globalement, notre communication dans son ensemble doit mener l’individu vers son bien-être et non l’inverse. Respecter la distance individuelle ou « Bulle Proxémique » Nous devons veiller à respecter la distance individuelle de chacun, aussi nommée « distance de confort », « Bulle Proxémique » ou « espace vital », et variable en fonction des personnes. Cette distance varie selon le type d’interaction (sphères : intime, personnelle, professionnelle, publique), en fonction de l’histoire personnelle de la personne, de son milieu culturel et de sa prédominance sensorielle. Dans ce dernier cas, les personnes majoritairement visuelles auront besoin de davantage d’espace pour avoir une vision d’ensemble de la situation et en percevoir les détails, tandis que les individus kinesthésiques auront une distance personnelle plus réduite, notamment afin de pouvoir toucher leur interlocuteur ; les personnes auditives, quant à elles, s’orienteront pour « mieux entendre ». Pour déterminer la « Bulle Proxémique » de notre interlocuteur, il suffit simplement de le laisser se positionner à sa convenance puis de conserver cette distance. Etablir le Rapport en 3 étapes Le rapport s’établit en trois étapes : 1. Le « Mirroring » Le Mirroring, aussi appelé « mimétisme comportemental », « mise en phase » ou « synchronie interactionnelle » consiste, comme son nom l’indique, à devenir le miroir de la personne, à refléter sa communication aux niveaux Verbal, Para-Verbal et Non-Verbal. En devenant le miroir de notre interlocuteur, nous tendons à créer le lien Inconscient, ce rapport où la personne nous accepte et nous reconnaît. 2. Le « Pacing » Seconde étape, le Pacing consiste à peaufiner, à affiner et à asseoir le rapport. Il s’agit donc de continuer, en gardant le rythme, à créer le lien. 3. Le « Leading » En déviant légèrement par le fait d’avoir un comportement qui ne reflète pas celui de la personne (par exemple, en décroisant les jambes alors que les siennes sont encore croisées), nous pouvons : 1. Vérifier que le rapport est établi (si tel est le cas, notre interlocuteur nous « suivra » en décroisant aussi les jambes). 2. Accompagner la personne vers le changement (prise de conscience, modification de croyances limitantes…). Le Leading consiste donc à « prendre la main ».

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Exercice pratique Formez un duo (deux personnes) et créez le rapport avec votre interlocuteur, à trois niveaux (Verbal, Para-Verbal, Non-Verbal) et en trois étapes (Mirroring, Pacing, Leading). Veillez à respecter sa distance individuelle.

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La Reformulation Tout le monde utilise la Reformulation dans sa communication, elle fait partie de la Synchronisation au niveau Verbal. La Reformulation mot pour mot Comme son nom l’indique, la Reformulation mot pour mot consiste à reformuler à l’identique les mots de votre interlocuteur. Exemple : - Sujet : « je vous consulte pour arrêter de fumer. » - Praticien : « vous me consultez pour arrêter de fumer. » La Reformulation en questionnement La Reformulation en questionnement est une Reformulation mot pour mot mais à la forme interrogative. Exemple : - Sujet : « je vous consulte pour arrêter de fumer. » - Praticien : « vous me consultez pour arrêter de fumer ? » La Reformulation Ponctuelle La Reformulation Ponctuelle consiste à reformuler seulement les derniers mots de la personne. Exemple : - Sujet : « je vous consulte pour arrêter de fumer. » - Praticien : « hum hum, pour arrêter de fumer… » La Reformulation Interrompue Lorsque vous utilisez la Reformulation Interrompue, c’est votre interlocuteur qui termine la phrase. Exemple : - Sujet : « je vous consulte pour arrêter de fumer. » - Praticien : « hum hum, vous me consultez… » - Sujet : « pour arrêter de fumer. » La Reformulation comme Recadrage Il s’agit là de modifier légèrement les données en employant (paradoxalement !) des termes différents de ceux de votre interlocuteur, pour lui faire comprendre que vous avez reçu son message. Exemple : - Sujet : « je vous consulte pour arrêter de fumer. » - Praticien : « vous voulez vous libérer du tabac. » La Reformulation comme Recadrage permet également d’amplifier les éléments positifs, notamment pour modifier l’état interne de la personne et transiter vers un sujet de discussion plus constructif. Cette technique est donc un outil thérapeutique à part entière.

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Exemple : - Sujet : « mes angoisses sont encore bien présentes ainsi que mes troubles du sommeil mais parfois, durant la journée, je me sens plus serein qu’avant. » - Praticien : « hum hum, parfois durant la journée, vous vous sentez plus serein. Pouvez-vous m’en dire davantage ? Etc. » Exercice pratique Formez un duo (deux personnes) et entrainez-vous à pratiquer les différents types de Reformulations.

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Le Feedback Le Feedback est un retour d’information, un commentaire objectif donné à quelqu’un à propos de son comportement. Le but en donnant ce Feedback à la personne est de lui permettre de prendre conscience de ses comportements et de leur impact sur l’environnement et sur les autres. Dans notre cas, nous utiliserons le Feedback dans deux contextes : - Durant la formation, lors des exercices pratiques (Feedback donné au Praticien par l’élève observateur, une fois son intervention terminée). - En relation d’aide (Feedback donné par le sujet au Praticien et l’informant par exemple de ses perceptions et de ses ressentis personnels, de la convenance de l’accompagnement, de la qualité de la prestation…) Le Feedback peut-être : D’appréciation Du type « j’ai apprécié ce travail » : il permet de maintenir une bonne relation avec la personne qui le reçoit mais ne donne pas d’informations pratiques. Informatif Plus objectif car basé sur des faits concrets préalablement calibrés. Le Feedback doit être objectif, précis, et délivré dans une position de confiance et de respect. Le Feedback se donne après le travail : en conséquence, son émetteur laisse la personne terminer son travail.

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Tri sur l’autre / Tri sur soi Etre en tri sur l’autre consiste à focaliser toute son attention sur son interlocuteur et implique de s’oublier soi-même durant le temps de l’interaction. Cette position est indispensable pour le Praticien qui calibre et recueille l’information relative à la personne qu’il accompagne. A l’inverse, le fait d’être en tri sur soi équivaut à se concentrer sur soi-même, en focalisant son attention sur ses propres préoccupations. Cette position dans laquelle nous sommes « associés » à nous-mêmes permet à chacun de retrouver son monde intérieur et d’orienter son existence. Cependant, elle doit être évitée lors d’un échange au cours duquel nous devons comprendre notre interlocuteur.

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Congruence et Incongruence Dans le chapitre intitulé « Le rapport », j’écrivais qu’il nous est impossible de transmettre efficacement un message si les trois aspects de la communication (Verbal, Para-Verbal et Non-Verbal) ne concordent pas. Je prenais alors l’exemple d’un Praticien qui prône la confiance en soi alors que son attitude et son comportement n’en sont pas le reflet. Dans ce cas, le communicant est « Incongruent ». Nous pouvons également prendre l’exemple d’un père qui demande à son fils d’être poli alors que lui-même ne l’est pas. A l’inverse, lorsqu’un comportement est « Congruent », les trois parties de la communication sont alignées. Un message Incongruent est contradictoire et ambigu, les signaux non-verbaux ne confirmant pas le discours, tandis qu’un message Congruent est clair et authentique à tous les niveaux. Exercice pratique Recherchez à identifier, dans vos interactions quotidiennes avec les autres, leurs comportements incongruents. Détaillez ensuite par écrit les raisons pour lesquelles la personne s’est comportée selon vous de façon incongruente.

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Les Equivalences Complexes Les « Equivalences Complexes » sont les éléments sur lesquels une personne se base pour créer ses perceptions, ses opinions et ses certitudes. Exemple : Un client dit que « l’accueil est bon » pour signifier qu’il a apprécié la façon dont il a été accueilli dans notre école. En lui posant la question « comment savez vous que l’accueil est bon ? », il nous répond ceci : « les assistantes sont souriantes et je me suis senti écouté. » Sa réponse nous renseigne sur les éléments constitutifs de la représentation subjective que le client a du secrétariat de notre entreprise. Le fait que « les assistantes soient souriantes » et que le client « se soit senti écouté » constitue l’Equivalence Complexe de cet exemple. La question « comment savez-vous que… » permet : - D’accompagner la personne vers une prise de conscience de ses représentations et de ses critères d’évaluation, afin qu’elle fasse la différence entre la réalité et la perception subjective qu’elle en a. - De nous renseigner sur l’ensemble des éléments (l’Equivalence Complexe) que la personne prend en considération pour construire ses perceptions, ses opinions et ses certitudes. Exercice pratique Formez un duo (deux personnes) et installez-vous confortablement. Débutez un échange sur un thème au choix. Orientez votre interlocuteur jusqu’à ce qu’il exprime une opinion, un avis. Questionnez-le (« comment savez-vous que… ») afin de découvrir l’Equivalence Complexe.

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Les Croyances Les « Croyances » sont des convictions profondes, des « paroles d’évangile », des certitudes pour la personne.

Les Croyances se développent à un niveau Inconscient. On parle de Croyances aidantes lorsque nous considérons qu’elles sont bonnes pour nous (par exemple : croire être quelqu’un de dynamique) et de Croyances limitantes quand ces certitudes nous desservent et freinent notre développement (par exemple : croire manquer de créativité). Nos Croyances sont très puissantes car elles façonnent notre CdM (Carte du Monde), déterminent la perception subjective que nous avons de nos capacités et du monde extérieur pour finalement influencer nos actions. Qu’elles soient aidantes ou limitantes, nos Croyances sont le fruit d’interprétations. A un instant T de sa vie, le sujet a interprété une situation. L’Inconscient, fainéant dans le sens où il puise ses réponses dans ce qu’il connaît déjà, a interprété une seconde expérience en se basant sur la première interprétation, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’une hypothèse, à force de répétition, devienne une certitude. Ces moments vécus sont autant de « preuves » qui consolident et forment la Croyance, telles des poutres qui soutiennent une maison. La viabilité de la Croyance dépend donc de la solidité de ces références, cela impliquant qu’une Croyance limitante peut être supprimée si l’on recadre (reconsidère) les bases qui la composent. Considérant que nos actes découlent de notre Carte du Monde et que celle-ci est influencée par nos Croyances, nous estimons que nos actes sont le fruit de nos Croyances et qu’en conséquence, ils constituent autant de références qui renforcent nos Croyances. Pour stopper cette spirale, nous devons donc nous attaquer à toutes les expériences interprétées qui jalonnent le chemin séparant la première situation (point de départ) de la Croyance dans son état présent (point d’arrivée). Nous devrons ensuite remplacer l’ancienne Croyance par une nouvelle, plus bénéfique, afin d’éviter que l’Inconscient, qui a horreur du vide, ne la détermine à notre place. Nous pouvons imager une Croyance sous la forme d’une table, la planche étant la certitude, soutenue par les références (les pieds). Nous pouvons également imaginer que l’épaisseur des pieds de la table correspond à l’intensité émotionnelle de ces expériences vécues. En effet, plus l’état émotionnel vécu lors d’une expérience-référence sera intense et plus cette dernière influencera la Croyance à laquelle elle est associée. Désactiver une Croyance limitante Si vous supprimez ses pieds, la table deviendra bancale et ne tiendra plus debout. En d’autres termes, pour aider le sujet à se libérer de sa Croyance limitante, nous devons : 1. Lui faire prendre conscience et lui faire exprimer la Croyance limitante. Voici une question qui l’aidera à la dévoiler : « qu’est-ce qui vous empêche de réaliser votre projet ? » 2. Recadrer autant de références que possible et ainsi les réfuter afin que la Croyance limitante s’écroule.

Créer une Croyance aidante Pour créer une Croyance aidante qui se substituera à la Croyance limitante, nous devons : 1. Définir et exprimer la Croyance aidante. 2. Rechercher autant de références positives que possible (parmi les souvenirs de la personne) qui justifient, forment et soutiennent la nouvelle Croyance aidante. Nous pouvons aussi utiliser la technique de l’Addition d’Ancres (voir le cours sur les Ancrages).

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Les valeurs et les critères Chacun de nous obéit à des valeurs qui déterminent ses décisions, sa façon de vivre et la perception qu’il a de ses expériences. Nous agissons dans le respect de nos valeurs, elles représentent ce qui est important pour nous et donnent un sens à notre vie. Exemples de valeurs : La réussite, l’honnêteté, la liberté, la responsabilité, l’amour, le respect, l’altruisme. Les contre-valeurs Chacun de nous évite de prendre des décisions dont les conséquences seraient contraires à ses valeurs. On parle alors de contre-valeurs, c'est-à-dire de valeurs qui sont en opposition avec les siennes. Exemples de contre-valeurs L’échec, la malhonnêteté, la dépendance, l’irresponsabilité, la méchanceté, l’irrespect, l’égoïsme. Les valeurs et le rapport Si vous contredisez ce que votre interlocuteur estime le plus important, c'est-à-dire ses valeurs, alors vous cassez le rapport. Si vous partagez la(les) même(s) valeur(s), vous pouvez vous synchroniser dessus. Les critères Les critères reflètent nos valeurs. Il peut s’agir de comportements tels que (exemples) : - Parler poliment aux autres (pour la valeur « respect »). - S’investir pleinement dans son travail (pour la valeur « réussite »). - Etre à l’écoute et attentionné à l’égard de sa/son partenaire de vie (pour la valeur « amour »). Identifier les valeurs et les critères Comme je l’ai expliqué, nos valeurs sont le socle qui définit ce que nous faisons de notre existence. Dans ce cas, attention : en changeant nos valeurs, nous pouvons transformer notre vie du tout au tout, pour le meilleur et pour le pire ! Deux questions permettent d’identifier les valeurs et les critères d’une personne : 1. Qu’est-ce qui est le plus important pour vous ? (par exemple : « la santé »). 2. Que faites-vous concrètement pour cela - pour avoir la santé ? (par exemple : « je fais du sport, je mange sainement, je suis non fumeur »). Exercice pratique Formez un duo (deux personnes) et installez-vous confortablement. Demandez à votre interlocuteur qu’il vous renseigne sur ce qui est le plus important pour lui dans sa vie. Demandez-lui ensuite ce qu’il fait concrètement pour cela. Vous découvrirez alors ses valeurs et ses critères.

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Le Méta-Modèle Notre communication au niveau Verbal (les mots utilisés) est filtrée par les « Universels de modelage de l’expérience ». Il s’agit de trois filtres (l’Omission, la Généralisation, la Distorsion) qui agissent entre le monde réel et la représentation que nous en avons, sélectionnent ou éliminent certaines informations au cours du processus de construction de notre Carte du Monde (CdM). Par la formulation de questions adaptées, nous parvenons à obtenir les informations manquantes et à provoquer des prises de conscience chez la personne. Détaillons ces trois filtres : L’Omission L’Omission (du verbe « omettre ») consiste à ignorer certains éléments d’une expérience afin d’aller directement à ce que nous estimons être l’essentiel. Nous focalisons notre attention sur une partie de la situation et laissons le reste de côté. L’Omission est un mécanisme naturel qui nous évite d’être submergés par la grande quantité d’informations (rappelons que nos sens en reçoivent deux milliards de fragments par seconde). C’est par exemple le cas lorsque vous regardez ou écoutez la télévision et que vous n’entendez plus les autres bruits qui sont pourtant présents autour de vous. L’objectif du Praticien en PNL est de retrouver l’information manquante. L’Omission simple L’Omission simple est une phrase qui n’est pas suffisante pour être comprise. Exemples : Sujet : je n’y arrive pas. Praticien : vous n’arrivez pas à quoi ? Sujet : je suis triste. Praticien : à propos de quoi êtes-vous triste ? Sujet : je suis d’accord. Praticien : par rapport à quoi êtes-vous d’accord ?

Suppression de l’index de référence Dans ce cas, la personne utilise un pronom et la situation ne vous permet pas de savoir de quoi il s’agit. Exemples : Sujet : ça ne m’intéresse pas. Praticien : qu’est-ce qui ne vous intéresse pas ? Sujet : c’est positif. Praticien : qu’est-ce qui est positif ? Sujet : on n’en parle pas. Praticien : qui est « on » ? Qui n’en parle pas ? Omission du comparatif Dans ce cas, la personne effectue une comparaison mais omet de mentionner les éléments qu’elle compare.

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Exemples : Sujet : c’est meilleur. Praticien : meilleur que quoi ? Sujet : il est plus grand. Praticien : plus grand que qui, que quoi ? Sujet : elle est moins compétente. Praticien : moins compétente par rapport à qui ? Verbe ou mot non spécifiques Les verbes ou les mots non spécifiques sont des termes vagues qui n’indiquent pas comment l’action se réalise ou qui ne précisent pas de qui ou de quoi la personne parle. Exemples : Sujet : j’ai suivi vos recommandations. Praticien : comment les avez-vous suivies ? Sujet : les gens se moquent de moi. Praticien : de qui parlez-vous, qui sont ces « gens » ? Sujet : elle part. Praticien : comment part-elle ? Où ça ? La Généralisation Le fait de généraliser équivaut à étendre sa perception d’une ou plusieurs expériences personnelles à toutes les situations similaires, présentes ou futures. Ce processus est nécessaire à nos apprentissages car il nous permet de prévoir le fonctionnement des éléments d’une même catégorie (dont voici quelques exemples : je me brule une fois avec l’huile de la friteuse et j’apprends par Généralisation que l’huile chaude est dangereuse. J’allume la télévision et je sais que je vais voir des images. Je franchis les marches de l’escalier car je sais que, si je ne le faisais pas, je tomberais. J’ai appris que je serai mouillé en pénétrant dans la piscine.)

Mais la Généralisation a aussi le désavantage de nous éloigner de l’objectivité et de la précision. Prenons l’exemple d’une personne qui a peur de conduire à la suite d’un accident de voiture, réagissant sur la base de la Généralisation que « les voitures sont dangereuses. » La perception de la première expérience négative est étendue à toutes les autres situations similaires. Les Généralisations participent à la construction de nos Croyances, donc de notre Carte du Monde (CdM). Les Quantifieurs Universels Les Quantifieurs Universels sont des mots qui font référence à une Généralisation ; en voici une liste non exhaustive : tout, tous, tout le monde, personne, jamais, tout le temps, toujours, à chaque fois. Identifier les Généralisations En identifiant nos Généralisations, nous prenons également conscience de nos Croyances ; nous pouvons alors nous libérer de nos certitudes erronées et construites par un processus de Généralisation. Le discours d’une personne, au travers des Quantifieurs Universels, nous permet d’identifier ses Généralisations. Par des questions adaptées, nous pouvons accompagner l’individu vers une prise de conscience de ses limites. Exemples : Sujet : les Français sont fainéants. Praticien : qui exactement ? Vraiment tous les Français ? Sujet : les hommes ne font jamais la vaisselle. Praticien : vraiment tous les hommes ? Et vraiment jamais ?

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Sujet : ça se passe toujours comme ça ! Praticien : vraiment toujours ? Sujet : personne ne peut me comprendre. Praticien : vraiment personne ? La Distorsion La Distorsion est une déformation de la réalité, une conclusion issue de liaisons de cause à effets erronées. Une nouvelle fois, des questions adaptées emmènent la personne à prendre conscience des limites qu’elle se fixe. Exemples : Sujet : mon conjoint a oublié mon anniversaire, il ne m’aime pas. Praticien : toutes les personnes qui oublient l’anniversaire d’un proche sont-elles dénuées de sentiments ? Faut-il impérativement penser à l’anniversaire de son conjoint pour l’aimer ? Sujet : il ne m’a pas remercié, il est impoli. Praticien : toutes les personnes qui ne disent pas merci sont-elles impolies ? Je ne vous ai pas remercié lors de notre précédent entretien, cela fait-il de moi quelqu’un d’impoli ? Sujet : je ne peux pas réussir, mes parents sont en échec. Praticien : toutes les personnes qui réussissent ont-elles des parents qui ont réussi ? Si vos parents avaient réussi, réussiriez-vous obligatoirement ? L’importance du questionnement En « recadrant » notre interlocuteur par des questions, nous évitons d’entrer en opposition avec lui et d’être considérés comme des « donneurs de leçons ». D’ailleurs, les réflexions que nos questions provoqueront chez la personne sont plus importantes que les réponses qu’elle est susceptible d’exprimer verbalement, l’objectif étant de déclencher des prises de conscience. Exercice pratique Formez un duo (deux personnes) et installez-vous confortablement. Débutez un échange sur un thème au choix. Identifiez les Omissions, les Généralisations et les Distorsions présentes dans le discours de votre interlocuteur, tout en le recadrant par des questions afin de l’accompagner vers une prise de conscience de ses limites.

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Les opérateurs modaux Les opérateurs modaux sont comparables à des lois individuelles qui sont autant de limites, de frontières psychologiques pour la Carte du Monde (CdM) de la personne. Ils se traduisent par des verbes qui témoignent soit d’une nécessité, soit d’une possibilité. Le fait d’identifier les opérateurs modaux nous renseigne sur la croyance active au moment où la personne parle. - Opérateurs modaux de nécessité : je dois, devoir, il faut, falloir, il est primordial, il est indispensable, il est nécessaire… Exemple : Sujet : je dois finir ce travail avant ce soir. 1. Question permettant d’identifier les causes, la croyance : Praticien : qu’est ce qui vous empêche de reporter ce travail ? 2. Question permettant d’identifier les conséquences appréhendées par la personne : Praticien : que se passerait-il si vous ne le finissiez pas avant ce soir ? - Opérateurs modaux de possibilité : pouvoir, c’est impossible, je ne peux pas, je n’y arriverai pas. Exemple : Sujet : je ne peux pas arrêter de fumer. 1. Question permettant d’identifier les causes, la croyance : Praticien : qu’est ce qui vous empêche d’arrêter de fumer ? 2. Question permettant d’identifier les conséquences appréhendées par la personne : Praticien : que se passerait-il si vous arrêtiez de fumer ? Exercice pratique Formez un duo (deux personnes) et installez-vous confortablement. Débutez un échange sur un thème au choix. Identifiez les opérateurs modaux, de nécessité et/ou de possibilité, présents dans le discours de votre interlocuteur, tout en le questionnant afin de découvrir ses croyances, les causes et les conséquences qu’il appréhende.

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Les positions de perception Les positions de perception ou « position perceptuelles » désignent des points de vue depuis lesquels nous percevons la réalité. Aujourd’hui, quatre positions de perception sont reconnues et retenues par la PNL ; chacune d’elles constitue une localisation psychologique distincte qui facilite l’étude et la compréhension de notre interlocuteur mais aussi de nous-mêmes et de l’interaction entre les deux parties. Position N°1 : « l’associée » Dans cette position, nous restons nous-mêmes et sommes en cela « associé ». Nous observons, entendons et ressentons le monde depuis notre « moi ». Il s’agit de notre position « naturelle » qui reflète la personne que nous sommes le plus souvent au quotidien. Le schéma de pensée que nous adoptons dans cette position est : « je suis moi et tu es toi. J’ai ma vision, mes points de vue, mon ressenti, et toi les tiens. Nous sommes deux personnes distinctes. » Position N°2 : « l’empathique » Cette seconde position consiste à se mettre à la place de l’autre, en « empathie », donc à voir, à entendre et à ressentir les choses du point de vue de notre interlocuteur. Le schéma de pensée que nous adoptons dans cette position est : « je comprends sa manière de voir les choses et ce qu’il peut ressentir. » Position N°3 : « la méta » La position « méta » est celle d’une vision extérieure à l’interaction. En fait, c’est comme si nous étions témoin de l’expérience que nous vivons. Le schéma de pensée que nous adoptons dans cette position est : « je prends de la hauteur, je suis un observateur qui voit et entend deux personnes en train d’échanger. » Position N°4 : « le nous » Cette dernière position, plus complexe, implique la prise en considération des trois premières. Lorsque nous adoptons ce point de vue, nous pensons au nom d’un groupe. Par exemple, c’est le cas lorsque nous disons : « nous avons passé une bonne soirée ». Exercice pratique Formez un duo (deux personnes) et installez-vous confortablement. Débutez un échange sur un thème au choix. Tandis que votre interlocuteur s’exprime, adoptez intérieurement et successivement les quatre positions de perception.

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Les références internes et externes Les références internes Une personne en référence interne a recours en priorité à des éléments intrinsèques pour prendre position : son vécu, ses connaissances et ses compétences. Elle se base sur sa propre perception des choses, fruit de son expérience. - Point positif : l’opérateur « référence interne » témoigne d’une certaine confiance en soi. - Point négatif : il peut également traduire un manque de souplesse et d’ouverture au changement. Les références externes Une personne en référence externe, comme ce terme l’indique, va rechercher l’information à l’extérieur d’elle-même (auprès des autres). - Point positif : l’opérateur « référence externe » est indispensable pour adopter de nouvelles perceptions, acquérir de des enseignements, se former, etc. - Point négatif : il peut aussi refléter un manque de confiance en soi. A quoi ça sert ? Chacun doit apprendre à passer d’une position à l’autre (référence interne ou externe) en fonction des nécessités. Si nous estimons ne pas détenir - ou ne détenir que partiellement - l’information ou le savoir-faire, il nous faudra l’acquérir (référence externe) ; dans certaines situations, nous devrons savoir rester nous-mêmes et exprimer ce que nous sommes (référence interne).

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Associé et Dissocié L’Association Une personne dite « associée » est actrice d’une expérience, que cette dernière soit réelle, remémorée ou construite mentalement. Elle vit pleinement la scène à tous les niveaux sensoriels et en ressent toute l’intensité émotionnelle. La Dissociation Une personne dite « dissociée » est spectatrice d’une expérience, que cette dernière soit réelle, remémorée ou construite. Elle voit la scène de l’extérieur, à distance, comme sur un écran. La Dissociation interrompt les émotions et l’image devient neutre. A quoi ça sert ? La Dissociation nous aide à nous détacher émotionnellement des situations difficiles et douloureuses tandis que l’Association nous permet de vivre intensément les moments de bonheur. En Hypnothérapie et en PNL, on invite le sujet à s’associer aux « moments ressource » ou « Etats de Ressource - EdR » (expériences remémorées ou imaginaires dans lesquelles il est en possession de certaines capacités) et à se dissocier des souvenirs négatifs et/ou qui sont en rapport avec sa problématique. Une fois que le sujet est associé à l’expérience ressource et après en avoir amplifié son vécu intérieur (grâce aux Sous-Modalités, voir le chapitre suivant), nous pouvons par exemple ancrer cet EdR, en y associant un Stimulus ou des Stimuli (déclencheurs), afin que la personne - ou le Praticien - puissent le réactiver ultérieurement. Il nous est également possible de faire « glisser » la ressource vers le « moment du besoin », à savoir une situation présente ou future dans laquelle cette capacité est ou sera nécessaire à l’individu. (Voir le cours sur les Ancrages) La Dissociation permet de réduire, voire de faire disparaître, l’intensité émotionnelle rattachée à une situation. Par exemple, nous pouvons suggérer à la personne de revoir l’expérience problématique « pour la dernière fois » sur son écran mental puis d’en modifier sa représentation, en imagination, en utilisant les Sous-Modalités (réduire la taille des objets ou des personnes, diminuer le volume sonore, etc.) afin de la neutraliser. Plus tard, lorsque la personne sera confrontée à une même situation dans la vie réelle, son vécu intérieur sera plus agréable qu’auparavant.

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Les Sous-Modalités sensorielles La définition des Sous-Modalités sensorielles (également nommées Submodalités) est la suivante : ce sont les « détails d’encodage du VAKOG. » En agissant sur nos Sous-Modalités, nous transformons notre représentation et notre vécu émotionnel d’une expérience. Dans le cas d’une scène positive (moment ressource), notre perception peut être embellie, améliorée, et notre vécu émotionnel intensifié. A l’inverse, lorsqu’il s’agit d’une situation négative, nous pouvons neutraliser l’image et réduire le degré des émotions. Les Sous-Modalités codent nos souvenirs et chaque modalité possède différents paramètres pour nous les restituer (voir la liste ci-dessous). En modifiant les Sous-Modalités de nos souvenirs, nous changeons la représentation que nous en avons et les émotions que nous y associons. Liste non exhaustive de Sous-Modalités sensorielles : - Sous-Modalités visuelles : lumineux / sombre, avec ou sans cadre, flou / net, couleur / noir et blanc, grand / petit, immense / minuscule, blanc / noir, beau / laid, brillant / mat, animé / fixe, opaque / transparent, large / étroit… - Sous-Modalités auditives : droite/gauche, volume sonore, rythme, aigu / grave, lointain / proche, bruyant / calme… - Sous-Modalités kinesthésiques : doux / dur, agréable / désagréable, lourd / léger, détendu / tendu, décontracté / contracté, sucré / salé, acide / amer… Dans l’ouvrage « Auto-Hypnose : mode d’emploi », j’écrivais ceci : « Si je vous parle d’un hôtel et que je vous dis qu’il est petit, que les chambres sont sales et que la nourriture est infecte, alors l’image que vous vous ferez de cet établissement sera certainement réductrice et négative, et vous n’aurez pas envie d’y séjourner ! Dans cet exemple, les Submodalités (visuelles : petit, sales | Gustative : infecte) façonnent votre représentation de cet hôtel et influenceront peut-être même votre vécu subjectif si vous y séjournez, c'est-à-dire la réalité telle que vous la percevrez et la vivrez sur place. A l’inverse de l’exemple précédent, les Submodalités permettent aussi d’embellir et d’amplifier notre perception subjective d’une situation. Ainsi, je me demande quelle aurait été votre réaction si je vous avais dit qu’il s’agit d’un grand hôtel où les chambres sont spacieuses et la nourriture succulente ? Je suppose que vous auriez construit des images mentales positives et eu envie d’y partir en vacances. Peut-être même qu’une fois sur place, votre vécu subjectif aurait été plaisant et agréable, influencé par vos projections préalables. » Les Sous-Modalités Sensorielles font partie intégrante de notre communication dans le sens où elles façonnent notre message tel qu’il parvient à notre interlocuteur. Exercice Visuel Remémorez-vous, sur votre écran mental, un souvenir gênant (qui ne soit pas trop difficile à surmonter). A présent, transformez cette image afin de la neutraliser : par exemple, elle peut passer de couleurs à noir et blanc, d’animée à fixe, vous pouvez réduire sa taille au format d’un timbre poste, vous imaginer prendre de la distance par rapport à l’expérience, etc. En appliquant ces modifications, constatez comme l’intensité émotionnelle liée à ce souvenir diminue. Exercice Auditif Souvenez-vous d’une voix, de certaines paroles ou d’une chanson qui ne vous plaisent pas.

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Maintenant, modifiez ce son (en conservant le message de base) ; par exemple, vous pouvez changer le ton de la voix, sa provenance (direction d’où elle vient), lui donner celle d’une autre personne ou d’un personnage (acteur, cartoon), baisser le volume, etc. Constatez de nouveau l’influence de cet exercice sur la dimension émotionnelle du souvenir. Exercice Kinesthésique Pour cet exercice, procédez de la même façon que lors des deux premiers mais en essayant de modifier cette fois-ci les sensations : par exemple, vous pouvez imaginer que vous adaptez la température, que vous respirez plus calmement, que vous êtes plus confortablement installé, que ce que vous buvez ou mangez a meilleur goût, que les odeurs sont plus agréables, etc. Exercice sur les 3 modalités Il vous est aussi possible d’agir sur les trois modalités en même temps !

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Le Swish La technique du Swish permet de remplacer une représentation négative (situation d’échec, mauvaise habitude, comportement) par une plus positive. Par un recouvrement rapide et répété de l'image négative par la positive, quelques minutes suffisent pour bloquer l’accès à la première représentation, la seconde s’interposant systématiquement. 1. Commencez par vous remémorer la scène négative, la situation que vous n'aimez pas vivre, la représentation du comportement dont vous voulez vous libérer. Retrouvez les différents éléments visuels, auditifs et kinesthésiques. 2. Construisez ensuite la représentation positive de substitution, l'image du nouveau comportement. Imaginez les éléments visuels, auditifs et kinesthésiques de l'expérience. 3. Imaginez-vous à présent devant une catapulte dans laquelle vous placez la représentation positive. En position debout, le dos droit, tendez fortement la catapulte et visualisez l’image positive s’éloigner jusqu’à ce qu’elle devienne minuscule. 4. Imaginez maintenant que l’image positive vient sur vous à grande vitesse et qu’elle explose en vous, qu’elle vous illumine et vous envahit, remplaçant l’ancienne représentation. 5. Répétez les points 3 et 4 jusqu’à ce que vous ne puissiez plus penser à l’image négative sans que la positive ne surgisse. Plusieurs variantes du Swish existent. Dans cette version, nous utilisons la métaphore de la catapulte mais il est également possible d’imaginer deux trains qui se croisent, chacun d’eux représentant les images positive et négative. Exercice pratique Expérimentez la technique du Swish sur une personne et/ou sur vous-même.

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La Modélisation ou le Modelage Nous avons appris que la volonté de Bandler et Grinder de « modéliser » ou de « modeler » de grands communicateurs est à l’origine de la création de la PNL. Mais les outils de la PNL permettent plus largement de créer ce « calque » de l’excellence dans tous les domaines de la vie. Vous pouvez donc modéliser toute personne, qu’il s’agisse d’un sportif, d’un homme d’affaires, d’un personnage public, d’un ami qui possède des capacités particulières, etc. Définition de la Modélisation par l’encyclopédie en ligne Wikipédia : « La modélisation est une démarche au sein de la PNL qui permet d'observer les comportements de réussite, d'en déterminer les conditions de succès et de les reproduire au mieux. » Souvenez-vous de ce Présupposé de la PNL : « Ce qu’un homme peut faire, un autre le peut aussi » La PNL nous permet, entre autres utilisations, de « modéliser », c'est-à-dire de reproduire à l’identique, ce qu’un être Humain a de meilleur, ses savoirs-être et savoirs-faire. Le film « A couteaux tirés » en fait la démonstration : à la suite d’un accident d’avion, le milliardaire Charles Morse (joué par Anthony Hopkins) se retrouve perdu dans une nature inhospitalière, au cœur de l’Alaska. Alors qu’un ours le pourchasse sans relâche, il décide de le tuer avec pour seules armes des bâtons de bois aiguisés, estimant que « ce qu’un homme peut faire, un autre le peut aussi. » Procédé pour modéliser une compétence : 1. Identifier la compétence et le modèle (la personne qui la possède). 2. Obtenir un maximum de renseignements concernant la compétence et le modèle : quelle est la Carte du Monde (la représentation subjective de la réalité) de l’individu, quelles sont ses Croyances (ses certitudes, ses convictions profondes) ? Quelles sont ses valeurs ? Comment pense t-il ? Comment se comporte t-il ? Que fait-il concrètement ? Quel chemin emprunte t-il pour atteindre tel ou tel résultat ? Quelle est son histoire de vie (qui l’a menée à cet état désiré) ? Quelles connaissances utilise t-il ? (qu’il faudra peut-être acquérir à son tour.) Nous pouvons, s’il l’accepte, questionner le modèle (à l’aide des outils de la PNL) et aussi se renseigner auprès d’autres spécialistes détenant la compétence. Pour que notre modélisation soit efficace, le processus ou l’effet que nous recherchons à recréer doit être décrit à partir des trois positions de perception (l’associée, l’empathique et la méta).

Le fait de modéliser depuis la première position (associée) implique que nous essayions quelque chose par nous-mêmes, à partir de notre propre représentation. La seconde position (l'empathique) consiste à se mettre à la place du modèle, en pensant et en agissant comme lui. Cette perspective peut provoquer des intuitions personnelles par rapport à l’expérience subjective du modèle. La troisième position (la méta) est une observation extérieure du modèle, en tant que témoin. 3. Etape facultative : s’associer (acteur de la scène), en imagination, à la personne que nous serons lorsque nous aurons atteint l’objectif, vivre intensément l’expérience à l’intérieur de soi-même. 4. Evaluer l’efficacité de notre modélisation, sur le terrain, en reproduisant concrètement les éléments significatifs. Exercice pratique Engagez-vous dans un travail de modélisation en suivant le processus détaillé ci-dessus (plusieurs semaines, voire davantage de temps, peuvent être nécessaires !)

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Le Milton-Modèle Contrairement au Méta-Modèle qui recherche la précision et l’objectivité, le Milton-Modèle est un langage volontairement vague et imagé. Apporté à la PNL par Milton ERICKSON, Psychiatre Américain, Hypnothérapeute et père de l’Hypnose qui porte son nom (l’Hypnose Ericksonienne), le Milton-Modèle offre à chacun la possibilité d’interpréter de façon personnelle les propos du Praticien. Parfois comparée au langage du politicien, cette méthode permet aussi de s’adresser à un groupe de personnes. Voici les outils qui composent le Milton-Modèle : Les Nominalisations Pour être interprétables d’autant de manières qu’il existe d’individus, les mots doivent être « non spécifiques ». Les Nominalisations sont des termes inquantifiables. Liste non exhaustive de Nominalisations : la sécurité, l’émotion, la paix, la confiance, la force, l’audace, l’indépendance, la liberté, l’autonomie, la confiance en soi, la créativité, l’intelligence, la volonté, l’évolution, le bonheur, l’enthousiasme, le confort, le chemin, l’amour, le bien-être… Exemples : - Je comprends que la sécurité et la fiabilité sont essentielles pour vous. - Vous devenez plus libre et plus heureux. - Peut-être que vous pouvez vous remémorer une expérience dans laquelle vous êtes empli de confiance et d’espoir. Le Double-Lien Le Double-Lien est un choix illusoire entre deux propositions. Exemples : - Souhaitez-vous régler par chèque ou par carte bancaire ? Dans tous les cas, le client règlera… - Préfères-tu que nous allions à la mer ce week-end ou le week-end prochain ? Quoi qu’il en soit, nous irons à la mer… - Savez-vous si vous allez expérimenter une Hypnose moyenne ou bien profonde ? Peu importe, le sujet expérimentera l’Hypnose. La liaison de cause à effet Nous avons abordé la liaison de cause à effet dans le chapitre traitant du Meta-Modèle et précisément de la Distorsion. Nous pouvons utiliser volontairement la liaison de cause à effet. Il s’agit de relier un effet à une cause, même s’il n’existe aucun lien réel et cohérent entre les deux. Exemples : - Alors que vous entendez ma voix (cause), cet état va s’approfondir dans un moment (effet). A noter : nous créons ici un lien temporel (« dans un moment »). - Tandis que vous m’écoutez vous raconter cette anecdote, les capacités créatrices de votre Inconscient se mobilisent.

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- Et comme les capacités créatrices de votre esprit se mobilisent, vous pouvez être curieux de découvrir les solutions. L’Omission Nous avons également abordé l’Omission dans la section relative au Meta-Modèle ; nous pouvons l’utiliser volontairement, en ne précisant pas l’objet de la phrase, la personne le trouvant elle-même. Exemples : - En ce moment vous apprenez… (Vous apprenez quoi ? C’est la personne qui le découvrira.) - Lorsque vous réentendrez ma voix, quelque chose se produira en vous. (Quelque chose ? Quoi ? Là aussi, le sujet l’interprètera à sa façon). A noter : nous créons également dans cet exemple une liaison de cause à effet avec lien temporel (lorsqu’il se passera ceci, cela se produira). Les Présuppositions Les Présuppositions impliquent une action préalable. Exemples : - Lorsque vous aurez fait votre choix, revenez me voir (ce qui implique que la personne fera son choix). - Quand vous serez prêt à changer, téléphonez-moi. - Ne vous engagez pas dans ce travail avant de posséder toutes les compétences nécessaires. Les Liaisons Les Liaisons permettent de relier des phrases entre elles, même si elles n’ont pas de rapport. Ainsi, le discours devient plus fluide et sera plus facilement accepté par la personne. Liste non exhaustive de mots de liaisons : et, ainsi, donc, alors, alors que, pendant que, tandis que, tout en… Exemples : - Alors que vous vous remémorez ce souvenir, vous retrouvez les ressources positives qui y sont associées. - Vous vous laissez aller et le corps se relâche de plus en plus. - Tandis que vous entendez ma voix, une partie de votre esprit s’apprête à faire de nouveaux apprentissages. La Boucle « Et plus ça fait ceci, et plus ça fait cela. Et plus cela se produit, et plus ça fait ceci. » Exemples : - Et plus vous vous détendez, et plus vous entrez en état hypnotique. Et plus vous entrez en état hypnotique, et plus vous vous détendez. - Et plus votre esprit trouve de solutions, et plus vous ressentez comme les changements bénéfiques s’installent. Et plus vous ressentez comme les changements bénéfiques s’installent, et plus votre esprit trouve de solutions. Soyez Indirectement Direct ! Etre Indirectement Direct consiste à demander quelque chose de façon indirecte à la personne afin d’obtenir une information ou une réaction. C’est par exemple le cas lorsque vous dites : « je me demande quelle heure il est. » Bien que vous n’ayez pas demandé directement l’heure à votre interlocuteur, celui-ci regardera sa montre et vous la communiquera. Cette technique est notamment utilisée en relation d’aide lorsque le thérapeute souhaite aborder un thème jugé sensible pour la personne. Exemples : - Je me demande si… - Je serais curieux de savoir…

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- Pouvez-vous me dire si… - Pouvez-vous me parler de… Le Yes-Set Aussi nommé « la séquence d’acceptation », le Yes-Set, signifiant « série de oui », permet de positionner la personne dans un état mental d’acceptation. Plusieurs questions ou affirmations sans grande importance mais dont les réponses seront obligatoirement positives sont posées ou énoncées au sujet. Cet enchainement se termine par l’énonciation d’une affirmation qui sera plus facilement acceptée par la personne, celle-ci étant dans un état mental d’acceptation. Parmi les différents éléments qui composent cette séquence d’acceptation, nous pouvons utiliser des « Truismes » (voir la définition ci-dessous). Peu importe que la personne exprime ou non son approbation, l’essentiel est qu’elle la vive intérieurement, que le « oui » raisonne en elle-même. Le Truisme Un Truisme est : - La description d’un élément objectivement présent et incontestable. ou bien - Une lapalissade, une évidence. Exemple : 1. Avez-vous trouvé une place pour vous garer sur le parking ? (Question dont la réponse est obligatoirement « oui ») 2. Vous êtes donc venu pour résoudre votre problème ? (Question dont la réponse est obligatoirement « oui ») 3. Il fait beau aujourd’hui. (Truisme concernant la description d’un élément objectivement présent et incontestable). 4. Avant de commencer, je tiens à préciser que c’est plus agréable d’être confortablement installé (lapalissade). 5. Nous allons débuter l’Hypnose et vous allez vous sentir très détendu. (Affirmation) A noter : dans cet exemple, nous créons une liaison de cause à effet (« et vous allez vous sentir très détendu. ») La Négation L’Inconscient ne capte pas directement la Négation, à savoir le « ne pas » ou le « ne plus ». Nous n’avons pas toujours conscience du fait que les mots que nous employons ont une influence considérable sur notre état d’esprit, nos émotions, nos comportements, et sur les autres. Les Praticiens utilisent la Négation dans leur pratique de l’Hypnose, par exemple lorsqu’ils suggèrent à une personne de « ne pas se détendre tout de suite ». L’Inconscient entend « se détendre tout de suite » et agit en conséquence en incitant l’état de détente chez le sujet. Il est envisageable qu’une personne suive la consigne du Praticien à la lettre (c'est-à-dire « ne pas se détendre tout de suite ») mais elle accepte dans ce cas de façon implicite qu’elle se détendra plus tard (« pas tout de suite »). En Hypnose, la Négation est l’un des outils de la Suggestion dite Indirecte et permet donc de contourner les barrières conscientes du sujet. Exemples de Suggestions Indirectes utilisant la Négation : - N’intégrez pas votre nouveau comportement avant d’avoir rouvert vos yeux. A noter : cette suggestion présente une Présupposition. - N’approfondissez pas trop vite cet état d’Hypnose. - N’entrez pas dans cet état avant d’avoir laissé les paupières se fermer. (Egalement avec Présupposition) Soyez permissif Lorsque nous énonçons des suggestions, nous devons permettre à la personne de ne pas les suivre. Ainsi, si elle se sent libre de les refuser, elle les acceptera plus facilement !

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Pour cela, nous utiliserons des expressions spécifiques, comme : « peut-être que », « il est possible que », « j’aimerais que », « probablement que ». Exemples : - Peut-être que vous pouvez commencer à vous laisser-aller. - Il est possible que vous commenciez à vous sentir détendu. - J’aimerais que vous pensiez à un souvenir agréable pour vous.

Le Saupoudrage Le Saupoudrage est une technique de communication subliminale. Le Saupoudrage peut être réalisé aux niveaux : - Visuel : en associant un geste aux mots saupoudrés. - Auditif : en prononçant les mots saupoudrés de façon légèrement différente du reste de la phrase, et en plaçant un blanc (silence) avant et après. - Kinesthésique : en touchant la personne à chaque mot saupoudré (certains le font spontanément !). Pour être appliquée avec suffisamment de discrétion, la pratique du Saupoudrage nécessite un entraînement. Dans les exemples ci-dessous, les mots saupoudrés sont écrits en caractères gras et les silences sont représentés par trois pointillés. Certains verbes à l’infinitif peuvent être conjugués dans leur prononciation. Exemples : - Cela me rappelle le jour où ma cousine a… décidez de changer ! (La faute d’orthographe au mot « décidez » est volontaire) - Vous pouvez choisir de… vous détendre tout de suite. - Parfois, je me dis… « détends-toi ! » Les mots saupoudrés peuvent être répartis dans un texte. Voici un exemple extrait d’un texte de Milton ERICKSON : « Alors, j'aimerais que vous vous asseyiez dans ce fauteuil pendant que je vous parle. Je vais vous dire bon nombre de choses, mais ce ne sera pas à propos de fleurs parce que vous en savez beaucoup plus que moi sur les fleurs. Et… ce n'est pas ce que vous voulez… Maintenant, en même temps que je parle, et je peux le faire d'une façon… confortable…, j'espère que vous allez… m'écouter confortablement… alors que je vous parle d'un plant de tomates. C'est une chose étrange de parler de ça. Cela rend… curieux… Pourquoi parler d'un plant de tomates ? On met une graine de tomate dans le sol. On peut… avoir l'espoir… qu'elle va grandir et donner un plant de tomates qui... donnera satisfaction… par les fruits qu'il portera. La graine absorbe de l'eau, … sans grande difficulté… parce que les pluies apportent… la paix et le confort… et… la joie… de… grandir… pour donner des fleurs et des tomates. » Exercice pratique Formez un duo (deux personnes) et installez-vous confortablement. Entraînez-vous à expérimenter les différents outils du Milton-Modèle.

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La fixation d’objectif L’atteinte d’un objectif, quel qu’il soit, implique une réflexion et une étude préalables, et l’élaboration d’un plan d’action efficace. Lorsque nous voulons nous rendre à un endroit précis, nous nous renseignons d’abord sur la route à prendre pour y parvenir. Le principe est identique concernant nos objectifs ; en effet, pour arriver à destination, nous devons connaître le chemin à parcourir. La PNL propose différents outils pour définir un objectif et augmenter nos chances de l’atteindre. Le SMART SMART est l’acronyme de : Spécifique, Mesurable, Approprié, Réaliste et Temporel. Lorsqu’un objectif répond à ces critères, nous considérons selon la PNL qu’il remplit les conditions de bonne formulation. Spécifique L’objectif doit être formulé de façon précise et positive. La formulation positive exclut la négation, l’objectif représentant « ce que nous voulons » et non « ce que nous ne voulons plus / pas ». Par exemple : « je ne veux plus être en surpoids » deviendra « je veux devenir une personne mince ». Mesurable Pour vérifier que l’objectif est atteint, il doit être mesurable. Nous devons donc trouver une unité de mesure. Par exemple, il peut s’agir d’un certain nombre de kilos à perdre, d’un revenu précis, etc. Approprié L’objectif doit rester raisonnable et adapté à la personne. Réaliste L’objectif doit être atteignable au regard des connaissances et des compétences que nous possédons. Si certaines ressources nous manquent, nous devrons alors les acquérir. Dans ce cas, nous fixerons des objectifs secondaires ; par exemple : « je dois d’abord apprendre l’Anglais (objectif secondaire) avant de pouvoir animer des formations en Angleterre (objectif final) » Temporel L’objectif doit être fixé dans le temps et ainsi présenter différents indices temporels, tels que : date d’exécution, délais, date de finalisation. La détermination d’objectif en 7 points

Les sept questions suivantes forment la détermination d’objectif. 1. Qu’est-ce que je veux ? Par exemple : « je veux arrêter de fumer ». 2. En quoi est-ce important pour moi ? (d’arrêter de fumer) En répondant à cette question, nous découvrirons nos motivations. Lorsque nous appliquons la détermination d’objectif en 7 points sur une tierce personne (par exemple, en séance de Coaching), nous reformulerons les motivations une par une puis rajouterons « et quoi d’autre ? » pour en dresser la liste complète ; en effet, plus les motivations du sujet seront nombreuses et plus il aura de « bonnes raisons » d’atteindre son objectif.

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Exemple : - Sujet : « pour mieux respirer. » - Praticien : « ok, pour mieux respirer, et quoi d’autre ? » - Sujet : « pour avoir meilleure haleine. » - Praticien : « ok, pour avoir meilleure haleine, et quoi d’autre ? » - Sujet : « pour faire des économies. » - Praticien : « ok, pour faire des économies, et quoi d’autre encore ? » - Etc. 3. Comment saurais-je que j’ai atteint mon objectif ? Qu’est-ce qui sera différent d’avant ? Plus positif et meilleur pour moi ? Exemple : - Sujet : « je me sentirai plus libre. » - Praticien : « vous vous sentirez plus libre, et quoi d’autre ? » - Sujet : « je respirerai mieux. » - Praticien : « vous respirerez mieux, et quoi d’autre encore ? » - Sujet : « j’aurai meilleure haleine. » - Etc. 4. Où ? Quand ? Comment ? Avec qui ? (Futurisation, c'est-à-dire « projection dans l’avenir ») Imaginons un moment que nous sommes dans l’avenir et que notre objectif est atteint : Où sommes-nous ? Comment les choses se passent-elles ? Comment nous sentons-nous désormais ? Sommes-nous seul ou accompagné ? L’Inconscient ne fait pas la différence entre une situation réelle et une scène créée par votre imagination. Le fait de nous projeter dans l’avenir apporte donc une dimension plus réalise à notre objectif et multiplie ainsi nos chances de l’atteindre. Exemple : - Praticien : « imaginez que du temps s’est écoulé et que vous êtes non-fumeur, nous sommes dans votre avenir et votre objectif est atteint. Que voyez-vous ? Qu’entendez-vous ? Que faites-vous concrètement ? » - Sujet : « mon conjoint, lui-même non-fumeur, est également libéré. Je l’entends se réjouir de ma décision et de mon nouveau statut. Je retrouve les odeurs, les goûts, et je respire bien mieux qu’avant, etc. » Le Modèle « comme si » Vous pouvez également suggérer au sujet de faire comme si son objectif était déjà atteint : en modifiant dès à présent sa façon de penser (faisant « comme si »), on tend à modifier également ses croyances et ses comportements. En effet, même si nous faisons semblant, nous faisons tout de même. 5. Qu’est-ce qui m’empêche d’atteindre mon objectif ? Notre réponse à cette question nous renseignera sur nos croyances limitantes impliquées dans la non-réalisation de notre projet, sur les éléments que nous percevons subjectivement comme étant des freins à l’atteinte de notre objectif. Exemple : - Praticien : « pourquoi n’arrêtez-vous pas de fumer seul ? Pourquoi me demandez-vous cette aide ? » - Sujet : « le problème, c’est que j’ai peur de grossir… » - Praticien : « le fait que vous ayez peur de grossir signifie t-il pour autant que vous allez grossir ? Toutes les personnes qui arrêtent de fumer grossissent-elles ? » (Recadrage) 6. Le fait que j’atteigne mon objectif peut-il poser problème à quelqu’un ? Dans des termes plus sophistiqués, cette étape s’intitule la Vérification de l’Ecologie, l’objectif devant être Congruent (cohérent, en phase avec la personne), réalisable. Par exemple, une anorexique souhaitant perdre 10 kilos, a un objectif Incongruent.

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7. Quels sont mes atouts, mes qualités, mes ressources ? Et quels sont mes besoins ? Cette double question nous renseignera, d’une part, sur les ressources que nous détenons, autant d’atouts pour nous sur le chemin menant à notre objectif, et d’autre part sur nos besoins. Si la personne n’est pas capable de vous indiquer quelles sont ses ressources, alors demandez-lui quelles sont les qualités que son entourage lui reconnait… Souvenez-vous que l’Inconscient est un immense réservoir de ressources et de connaissances : si l’objectif de la personne est « d’être capable d’animer une réunion avec la plus grande aisance » mais qu’elle ne l’a jamais fait auparavant, nous pouvons trouver un souvenir approchant. Par exemple, celui où la personne a pris la parole devant un auditoire composé de proches venus assister au mariage d’un ami commun. Dans ce cas, nous pouvons ensuite utiliser la technique du « Transfert d’EdR » (voir le cours sur les Ancrages) consistant à faire glisser la ressource « aisance pour la prise de parole en public » vers le moment du besoin (la prochaine réunion). Le SCORE Le modèle SCORE est une autre technique de détermination d’objectif, les quatre lettres signifiant : S comme Situation présente ou Symptôme ; C comme Cause(s) ; O comme Objectif ; R comme Ressources ; E comme Effet. Chacune de ces lettres représente une étape du protocole. Détaillons-le maintenant : S comme Situation présente ou Symptôme : La lettre S correspond à ce qui se passe actuellement, à ce qui ne va pas, à la situation présente de la personne. Question à poser : quel est le problème et comment le percevez-vous ou le ressentez-vous ? C comme Cause(s) : Une fois le symptôme identifié, nous nous intéresserons aux causes de celui-ci, à ses origines. Question à poser : pourquoi subissez-vous cet état, ce comportement ? D’où provient-il ? O comme Objectif : La lettre O désigne l’objectif désiré par la personne. Pour nous libérer d’une problématique, il ne suffit pas de savoir ce que nous ne voulons plus mais d’avoir une vision claire et précise de là où nous voulons aller, du nouveau comportement qui se substituera à l’ancien.

« Il n’y a pas de vent favorable à celui qui ne sait pas où il va. » Sénèque. Question à poser : que voulez-vous, en termes positifs ? Qu’allez-vous mettre à la place de l’ancien mode de fonctionnement ? R comme Ressources : La lettre R définit les ressources dont la personne aura besoin pour atteindre son objectif. Il peut s’agir de ressources internes (présentes en soi) ou externes (à acquérir auprès de sources extérieures). Question : de quelles ressources avez-vous besoin pour atteindre votre objectif ? E comme Effet : La lettre E représente l’effet, c'est-à-dire l’objectif une fois atteint. Question à poser : imaginez-vous dans l’avenir, faites comme si vous y étiez, pensez-au présent puis dites-moi ce qui est différent. Qu’est-ce qui a changé ? Comment voyez-vous les choses désormais, que ressentez-vous exactement ?

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Le Cercle d’Excellence La technique du Cercle d’Excellence aide la personne à s’associer à un état de ressource ou à une situation future. Ce protocole se déroule en 4 étapes : 1. Identifiez et détaillez l’état de ressource que le sujet souhaite revivre ou bien son objectif (situation future). 2. Demandez à la personne de dessiner ou d’imaginer un cercle au sol, devant elle. 3. Suggérez au sujet de visualiser (dans le cercle et depuis l’extérieur, donc en position « dissociée ») l’état de ressource ou l’objectif désirés. 4. Proposez à la personne d’entrer dans le cercle pour s’associer aux ressources ou à l’objectif désirés. Accompagnez-la afin qu’elle le vive intensément, à l’intérieur d’elle-même.

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L’état interne Un « état interne » désigne l’état psychologique et/ou émotionnel dans lequel se situe une personne à un instant précis. Comme nous ne sommes pas à la place du sujet, les seuls éléments qui nous renseignent sur son état interne sont extérieurs et concernent son comportement. L’identification de l’état interne de la personne n’est pas toujours facile, c’est le cas lorsqu’elle recherche à masquer des émotions qu’elle refuse d’extérioriser. Son état interne sera néanmoins perceptible à travers une attitude Incongruente. Dans tous les cas, quelque soit notre état, on ne peut pas le dissimuler totalement et il se reflète sur notre comportement extérieur. La PNL permet notamment : - D’identifier et de comprendre les mécanismes (stimuli* externes ou internes) qui réactivent certains de nos états internes. - De basculer d’un état interne négatif et limitant vers un état interne positif et aidant. - De retrouver en soi, dans l’immense réservoir de ressources qu’est l’Inconscient, un Etat de Ressource (EdR)* et de l’activer dans notre vie présente et pour le futur. * Stimulus : un stimulus (au pluriel : des Stimuli) désigne ce qui peut provoquer une excitation chez un organisme vivant. Un stimulus peut être visuel (image, lumière…), auditif (son), kinesthésique (température, toucher, ressenti physique…), olfactif (odeur) ou gustatif (goût). * Etat de Ressource (EdR) : un Etat de Ressource est une façon d’être ou de se sentir (par exemple, un état de confiance en soi, de motivation, de détente…), qu’une personne détient déjà en elle pour l’avoir déjà vécu ou qu’elle peut développer grâce aux capacités créatrices de son Inconscient (l’imagination) si elle n’a jamais été dans cet état auparavant. Un EdR peut être mobilisé et mis au service de notre vie présente et future ; ainsi, nous pouvons transformer instantanément notre état psychologique ou émotionnel, et nous conditionner, nous « programmer », pour que nous soyons dans un état particulier lors de nos expériences futures. L’association d’un stimulus (ou de plusieurs stimuli) à une réaction (nous parlons de schéma « stimulus-réponse »), cette réaction pouvant concerner l’activation d’un état interne, d’un comportement, ou la réminiscence d’un souvenir, se nomme l’Ancrage.

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Les Ancrages Les Ancrages sont des mécanismes naturels. Notre vie est faite d’Ancrages ! Par exemple, la vue d’un objet, l’écoute d’une chanson ou une odeur, peuvent faire resurgir des souvenirs et des émotions à notre esprit. Quelques exemples d'Ancrages naturels... - Je vois le feu rouge et je m'arrête. - Je regarde un film où l'acteur fume, alors j'ai envie d'une cigarette. - Mon interlocuteur prononce un mot qui résonne en moi dans le sens où il me remmène inconsciemment à une expérience passée, alors mon état interne change instantanément. Le Conditionnement Pavlovien Le principe de fonctionnement des Ancrages est celui du conditionnement, aussi nommé « Conditionnement Pavlovien », tel que le physiologiste Russe Ivan Petrovitch Pavlov l’a démontré. L’une des expériences de Pavlov consistait à émettre un son (sonner une cloche) à chaque fois qu’il nourrissait son chien. Après avoir répété plusieurs fois ce procédé afin de renforcer l’association entre le stimulus auditif et le fait de manger, Pavlov constata que le simple son de cloche, sans être accompagné de nourriture, déclenchait la salivation de l’animal. Ainsi, Pavlov avait conditionné son chien à saliver à l’écoute du son de cloche. La Madeleine de Proust Dans « Du côté de chez Swann », le premier tome de « À la recherche du temps perdu », l’auteur Marcel Proust évoque la réminiscence de souvenirs d’enfance en mangeant une madeleine. Au cours de cette expérience, le gâteau (sa vue, son odeur, son goût…) stimule un Etat de Ressource (EdR) présent dans l’Inconscient de la personne. On fait régulièrement référence à la « La Madeleine de Proust » pour désigner les phénomènes d’Ancrages. Définitions : Stimulus (au pluriel : des Stimuli) : désigne ce qui peut provoquer une excitation chez un organisme vivant. Un stimulus peut être visuel (image, lumière…), auditif (son), kinesthésique (température, toucher, ressenti physique…), olfactif (odeur) ou gustatif (goût). Etat de Ressource (EdR) : façon d’être ou de se sentir (par exemple, un état de confiance en soi, de motivation, de détente…), qu’une personne détient déjà en elle pour l’avoir déjà vécu ou qu’elle peut développer grâce aux capacités créatrices de son Inconscient (l’imagination) si elle n’a jamais été dans cet état auparavant. Un EdR peut être mobilisé et mis au service de notre vie présente et future ; ainsi, nous pouvons transformer instantanément notre état psychologique ou émotionnel, et nous conditionner, nous « programmer », pour que nous soyons dans un état particulier lors de nos expériences futures. Réactivation d’Ancre : Exposition d’une personne à un stimulus - ou à des stimuli - déclenchant la réaction y étant associée (la réminiscence d’un souvenir, d’un état psychologique ou émotionnel, d’un comportement…). Pour éviter que vos Ancrages ne soient parasités, veillez à utiliser des stimuli que vous n’êtes pas susceptible de rencontrer au quotidien (par exemple, le mot « bonjour » et la poignée de main sont trop courants, mais un mot tel qu’« hypnosis » et un cercle formé entre le pouce et l’index sont beaucoup plus rares). Un Ancrage ne peut être réactivé que par la personne qui l’a créé, qu’il s’agisse d’un Ancrage posé sur une tierce personne, ou d’un Auto-Ancrage. Transfert d'Etat de Ressource : Technique consistant à créer un pont entre une expérience passée, dans laquelle la personne est en possession d’une ressource spécifique (EdR), et une expérience future, où la personne aura besoin de ladite ressource. Il s’agit ensuite, grâce à un Ancrage, de faire glisser l’EdR, via ce pont, de l’expérience passée vers le moment futur. Ainsi, la personne se programme, se conditionne positivement pour l'avenir.

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Désactivation d'Ancre : La technique de la Désactivation d’Ancre permet de supprimer un schéma négatif (mode de pensée ou de comportement, états psychologique ou émotionnel...), en désactivant une ancre, à laquelle cette réaction aura été préalablement associée. Auto-Ancrage : Ancrage posé par soi-même, sur soi-même. Associé : La personne associée à une expérience remémorée en est l’actrice, elle la revit aussi intensément que la première fois. Le fait de s’associer à un souvenir permet d’en amplifier notre vécu intérieur. Dissociée : La personne dissociée d’une expérience remémorée en est spectatrice, elle la visualise de l’extérieur, par exemple sur un écran imaginaire. Le fait de se dissocier d’un souvenir permet d’en réduire les effets. Anecdotes : Les histoires vraies suivantes témoignent de l’existence et du fonctionnement des Ancrages dans la vie quotidienne : « L’Effet Parasol sans alcool ! » « Un peu d'humour... Nous étions 6 amis lors de cette soirée karaoké ; puis arrivèrent les coupes de glaces. Alors que chacun de nous regardait la belle et certainement savoureuse glace qu’il avait commandée et qu’il allait déguster, je commençais spontanément à m’amuser à faire tourner de ma main droite le petit parasol décoratif. Je précise que la soirée était plutôt bien arrosée et que nous étions, comment dirais-je, « détendus ! ». Je continuais à faire tourner le petit parasol à la hauteur de mes yeux tout en écoutant ma compagne chanter « et gratte, gratte, sur ta mandoline, mon petit Bambino ! ». Je « décrochais » un moment, absent, ailleurs, parti dans mes pensées, en tout cas plus ici ni maintenant ! Puis cette agréable soirée se termina. L’un de nos amis décida une semaine plus tard de nous inviter à son tour au restaurant. Je décidais de ne pas boire d’alcool ce soir-là, je n’en avais simplement pas l’envie. Les coupes de glaces arrivèrent et je remarquais sur la mienne la présence d’un nouveau petit parasol, de la même couleur que le précédent ! Alors que les autres étaient aussi « détendus ! » que la première fois, pour ma part, je n’étais pas aussi désinhibé qu’eux, je me souvenais du petit parasol décoratif du dîner précédent. Une idée me vint à l’esprit : demander à ma compagne de chanter Dalida de la même manière que la semaine passée (même volume, même rythme…) pendant que je faisais tourner mon petit parasol de ma main droite et à la hauteur de mes yeux. Vous comprendrez aisément la raison pour laquelle je me sentis de plus en plus, comment dirais-je, « aussi détendu que mes voisins qui avaient bu ! ». Que s’est-il passé ? La première fois, j’ai associé malgré moi, naturellement, l’image du petit parasol décoratif tournant devant mes yeux (stimulus visuel), la sensation physique de le faire tourner de ma main droite (stimulus kinesthésique), et la voix de ma femme chantant Dalida (stimulus auditif), à l’état de désinhibition. J’ai retrouvé instantanément ce même état interne lors de la seconde soirée au restaurant où je n’avais pourtant pas bu une seule goutte d’alcool, en réactivant l’ancre dont j’avais pris conscience de l'existence entre-temps. La preuve que sans alcool, la fête est plus folle ! » « L’oreiller violet d’Andy » « Alors que je me levais, Andy, mon fils alors âgé de 9 mois, me souriait, réveillé et encore allongé dans son petit lit. Quelques minutes plus tard, j’ai installé Andy dans son fauteuil et j’ai allumé la télévision. Mon petit garçon attrapait ses jouets et les lançait à terre, ce qui provoquait un tapage pas forcément agréable pour le voisin du dessous. C’est à ce moment-là que j’ai donné l’oreiller violet à mon fils afin qu’il puisse s’amuser sans conséquence pour les autres à une heure aussi matinale. Je l’ai posé sur ses genoux afin qu’il puisse l’atteindre plus facilement. Et ce que je supposais arriva… Andy se mit à pleurer pour nous signaler qu’il voulait le biberon. Pourquoi l’avais-je envisagé ? Parce que nous avons l’habitude de placer ce même oreiller violet sur les genoux de notre fils afin que le biberon qu’il tient déjà seul soit à sa hauteur ; à force de répéter quotidiennement ce comportement, nous avons créés des associations entre l’image et la sensation de l’oreiller violet sur ses genoux et le biberon, nous avons involontairement, inconsciemment, créés un ancrage. En revanche, nous n’avons pas l’habitude de positionner cet oreiller à cet endroit précis lorsqu’il ne s’agit pas de servir le biberon à Andy. Voyant l’oreiller violet (stimulus visuel) et le ressentant sur son corps (stimulus kinesthésique), Andy a spontanément réclamé le biberon. Deux stimuli ont été réactivés simultanément et la réaction associée s’est déclenchée (peut-être le souvenir du biberon, l’envie de goûter le lait, ou la sensation de faim…). » Apprendre à utiliser les Ancrages Les Ancrages peuvent être utilisés pour changer instantanément d’état interne (retrouver un état de confiance en soi, de motivation, de détente…), pour se libérer d’habitudes, d’états et de comportements indésirables, et pour conditionner

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positivement notre avenir. L’Inconscient est un immense réservoir de connaissances et de capacités, dans lequel nous emmagasinons, au fur et à mesure de notre existence, une grande quantité d’images, de sons, de sensations, d’émotions, de savoirs-êtres et de savoirs-faires. Autant de ressources auxquelles nous pouvons réaccéder grâce aux techniques d’Ancrages, et que nous pouvons mettre au service de notre vie présente et future. Lorsque vous aurez compris le fonctionnement des Ancrages, il vous sera simple de les utiliser pour améliorer votre vie. L’efficience de la Réactivation d’Ancre, c'est-à-dire de l’apparition de la réaction provoquée par l’exposition de la personne au stimulus - ou aux stimuli - auquel(s) elle est associée, dépend essentiellement de : - La répétition de l’Ancrage : Souvenez-vous que Pavlov a exposé plusieurs fois son chien au son de cloche lorsqu’il le nourrissait, pour que son cerveau créé une association forte entre le stimulus auditif et la salivation. - De l’intensité de l’état émotionnel dans lequel se trouvait la personne lorsque les associations ont été créées. Plus l’état émotionnel associé au stimulus - ou aux stimuli - sera fort, et plus l’Ancrage sera puissant. - De la précision avec laquelle l’Ancre est réactivée : Le stimulus - ou les stimuli - doivent être exposés à la personne tels qu’ils l’ont été lors de la création de l’Ancrage. L’objet ou le décor (stimuli visuels) doivent être présentés à l’identique, le son audible sur le même volume, le même rythme, le même ton (stimuli auditifs), le toucher (stimulus kinesthésique) aussi intense que la première fois (par exemple, la même intensité dans la fermeture du poing), et l’odeur (stimulus olfactif) ou le goût (stimulus gustatif) semblables. Créer un Auto-Ancrage simple Apprenons à créer un Ancrage simple, c'est-à-dire à associer un stimulus - ou des stimuli - à un EdR (Etat de Ressource) que vous pourrez retrouver par la simple réactivation de l’Ancre (la réexposition au stimulus - ou aux stimuli - associés à l’EdR). S’agissant d’un Ancrage posé par vous-même sur vous-même, nous parlons ici d’Auto-Ancrage. 1. Choisissez l’EdR que vous voulez ancrer. Comme nous l’avons appris précédemment, il peut par exemple s’agir d’un état de confiance en soi, de motivation, de détente, etc. 2. Fermez les yeux, respirez calmement et détendez-vous. Remémorez-vous un souvenir récent, ou peut-être plus ancien, dans lequel vous vous trouvez dans cet EdR. Faites comme si vous y étiez réellement, et prenez tout le temps dont vous avez besoin pour retrouver tous les éléments de la scène : Voyez tout ce qu’il y a à voir, entendez tout ce qu’il y a à entendre, et ressentez tout ce qu’il y a à ressentir. Vivez pleinement cette expérience, de l’intérieur. Amplifiez au maximum votre vécu de la situation : par exemple, détaillez les objets du décor, les couleurs, augmentez le volume sonore, retrouvez et ressentez pleinement les sensations et les émotions de l’expérience. Si vous n’avez jamais vécu cet EdR et que vous ne pouvez donc pas en retrouver le souvenir, vous avez la possibilité de le créer ; dans ce cas, imaginez-vous comment ce serait si vous aviez déjà confiance en vous. 3. Une fois que vous aurez l’impression ou le sentiment d’être pleinement associé (acteur) à l’expérience ressource, alors ancrez l'EdR, par exemple aux niveaux auditif et kinesthésique : prononcez un mot-clé, et formez simultanément un cercle entre le pouce et l’index de la main de votre choix, pendant quelques secondes. Puis relâchez l’ancre. 4. Prenez quelques grandes et profondes inspirations, et ouvrez vos yeux. 5. Pour retrouver l’EdR que vous avez ancré, il vous suffira de fermer les yeux un instant, puis de réactiver l’ancre auditive et kinesthésique, en disant le mot-clé (auditif) et en formant simultanément le cercle entre le pouce et l’index (kinesthésique). Ancrage simple sur une tierce personne 1. Déterminez l’EdR à ancrer. 2. Associez le sujet à l’EdR, et amplifiez son vécu intérieur de l’expérience ressource. 3. Lors que vous calibrez (observez) l’expression externe du changement d’état interne de la personne (des signes externes témoignant qu’elle est en contact avec l’EdR, par exemple un sourire ou un relâchement des traits du visage), posez l’ancre. 4. Relâchez l’ancre et accompagnez le sujet ici et maintenant.

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Un Ancrage ne peut être réactivé que par la personne qui l’a créé, donc dans ce cas uniquement par vous-même, et non par le sujet. L’Auto-Ancrage au quotidien : Vous pouvez ancrer un EdR au moment précis où vous le vivez, au quotidien, donc sans nécessairement devoir vous remémorer mentalement l’expérience ressource. Il vous suffit pour cela de poser votre ancre lorsque vous vous trouvez dans l’EdR que vous voulez ancrer : par exemple, lorsque vous vous sentez heureux, confiant en vous, motivé, détendu, etc., pincez-vous une oreille en disant « yes ». Il vous suffira ensuite de redire ce mot en vous repinçant simultanément l’oreille (Réactivation d’Ancre auditive et kinesthésique) pour retrouver instantanément l’EdR correspondant. Créer une Addition d’Ancres Une Addition d’Ancres consiste à ancrer plusieurs EdR sur un même point d’Ancrage, donc à associer plusieurs états (identiques) au même stimulus - ou stimuli. L’Addition d’Ancres permet le renforcement de l’Ancrage, par la répétition. Les EdR ancrés sur un même point doivent être semblables, et de même nature (n’ancrez pas du négatif sur du positif, et inversement !). La pratique de l’Addition d’Ancres est très simple, il vous suffit d’associer chaque EdR au même stimulus - ou stimuli, donc, par exemple, dans le cas d’un Ancrage auditif et kinesthésique, de prononcer le même mot-clé et de faire le même geste à chaque fois que vous posez l’ancre. Rechargement de l’Ancre L’Addition d’Ancres est aussi un rechargement d’Ancre. A chaque fois que vous ancrez un même EdR sur un même point, vous rechargez votre ancre, et vous la rendez ainsi plus puissante. Volatilité de l’Ancre Une ancre est très volatile et nécessite donc d’être régulièrement rechargée et réactivée, au risque de perdre de son efficacité, voire de disparaître. Créer un Transfert d’EdR Le Transfert d’EdR consiste à créer un pont entre une expérience passée, dans laquelle la personne est en possession d’une ressource spécifique (EdR), et une expérience future, où la personne aura besoin de ladite ressource. Il s’agit ensuite, grâce à un Ancrage, de faire glisser l’EdR, via ce pont, de l’expérience passée vers le moment futur. Cette technique peut être pratiquée sur autrui (en relation d’aide) ou par soi-même sur soi-même (on parle alors d’Auto-Transfert d’EdR). Auto-Transfert d’EdR : 1. Déterminez l’expérience future, et l’EdR dont vous aurez besoin (par exemple, « être à l’aise et avoir confiance en soi lors d’une prochaine prise de parole en public). 2. Fermez les yeux, respirez calmement et détendez-vous. Remémorez-vous un souvenir récent, ou peut-être plus ancien, dans lequel vous vous trouvez dans l’EdR que vous voulez mobiliser (par exemple, une situation où vous parlez en public avec aisance et confiance en vous-même). Faites comme si vous y étiez réellement, et prenez tout le temps dont vous avez besoin pour retrouver tous les éléments de la scène : Voyez tout ce qu’il y a à voir, entendez tout ce qu’il y a à entendre, et ressentez tout ce qu’il y a à ressentir. Vivez pleinement cette expérience, de l’intérieur. Amplifiez au maximum votre vécu de la situation : par exemple, détaillez les objets du décor, les couleurs, augmentez le volume sonore, retrouvez et ressentez toute l’aisance et la confiance en vous-même telles que vous les avez ressenties à l’époque. Si vous n’avez jamais vécu cet EdR et que vous ne pouvez donc pas en retrouver le souvenir, vous avez la possibilité de le créer ; dans ce cas, imaginez-vous comment ce serait si vous étiez déjà à l’aise et confiant en vous-même devant un auditoire. 3. Une fois que vous aurez l’impression ou le sentiment d’être pleinement associé (acteur) à l’expérience ressource, alors ancrez l'EdR et maintenez l’ancre (ne la relâchez pas, donc, par exemple, gardez la pression entre le pouce et l’index).

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4. Tout en maintenant l’ancre pour faire glisser l’EdR vers le moment du besoin, transportez-vous, en imagination, dans la situation future. Faites comme si vous y étiez réellement, et prenez tout le temps dont vous avez besoin pour imaginer tous les éléments de la scène : Voyez votre auditoire et le décor de la salle de réunion, entendez-vous parler et vous exprimer avec aisance, et ressentez intensément votre sentiment de confiance en vous-même. Amplifiez au maximum votre vécu de la situation. 5. Relâchez l’ancre (que vous pourrez réutiliser à tout moment en la réactivant, ou la recharger : voir « Addition d’Ancres »). 6. Prenez quelques grandes et profondes inspirations, et ouvrez vos yeux. Félicitations, vous venez de vous programmer positivement pour l’avenir ! Transfert d’EdR sur une tierce personne : 1. Déterminez l’expérience future et l’EdR dont la personne aura besoin. 2. Associez le sujet à l’EdR, et amplifiez son vécu intérieur de l’expérience ressource. 3. Lorsque vous calibrez (observez) l’expression externe du changement d’état interne de la personne (des signes externes témoignant qu’elle est en contact avec l’EdR, par exemple un sourire ou un relâchement des traits du visage), posez l’ancre. 4. Tout en maintenant l’ancre pour faire glisser l’EdR vers le moment du besoin, associez la personne à la situation future. 5. Relâchez l’ancre et accompagnez le sujet ici et maintenant. Effectuer une Auto-Désactivation d'Ancre La technique de la Désactivation d’Ancre permet de supprimer un schéma négatif (mode de pensée ou de comportement, états psychologique ou émotionnel...), en désactivant une ancre, à laquelle vous aurez préalablement associé cette réaction. Deux ancrages, l'un négatif, l'autre positif, sont créés sur deux points différents. L'ancre positive doit être plus puissante que la négative (la personne - ou vous-même, dans le cas d'une Auto-Désactivation d'Ancre, devra donc être associée à l'EdR positif amplifié lors de la création de l'Ancrage positif, et dissociée du schéma négatif, par exemple en le visualisant sur un écran de cinéma imaginaire, lors de la création de l'Ancrage négatif). L’ancre négative est désactivée par l’activation simultanée des deux ancres, la positive, plus puissante, gommant l’autre. Une fois que la Désactivation d’Ancre sera effectuée, l’ancre positive sera théoriquement toujours active et vous pourrez la réutiliser par simple réactivation, pour retrouver l'EdR associé, la recharger, ou encore réaliser un Transfert d'EdR. 1. Déterminez, d'une part, le schéma négatif dont vous voulez vous libérer (par exemple, un état un stress), et d'autre part, l'EdR positif que vous utiliserez pour l'exercice (par exemple, un état de confiance en soi). 2. Fermez les yeux, respirez calmement et détendez-vous. Imaginez-vous dans une salle de cinéma, installez-vous confortablement, et visualisez sur l'écran devant vous (donc dissocié), un souvenir récent, ou peut-être plus ancien, dans lequel la personne que vous étiez adoptait le schéma négatif dont vous voulez vous libérer. Puis posez l'ancre négative (par exemple, en formant un cercle entre le pouce et l'index de la main gauche). 3. Vérifiez l'ancre négative en la réactivant un instant. 4. Quittez la salle de cinéma imaginaire, et remémorez-vous un souvenir récent, ou peut-être plus ancien, dans lequel vous vous trouvez dans l’EdR positif. Faites comme si vous y étiez réellement (donc associé), et prenez tout le temps dont vous avez besoin pour retrouver tous les éléments de la scène : Voyez tout ce qu’il y a à voir, entendez tout ce qu’il y a à entendre, et ressentez tout ce qu’il y a à ressentir. Vivez pleinement cette expérience, de l’intérieur. Amplifiez au maximum votre vécu de la situation : par exemple, détaillez les objets du décor, les couleurs, augmentez le volume sonore, retrouvez et ressentez toute l’aisance et la confiance en vous-même telles que vous les avez ressenties à l’époque. Si vous n’avez jamais vécu cet EdR et que vous ne pouvez donc pas en retrouver le souvenir, vous avez la possibilité de le créer. Puis posez l'ancre positive (par exemple, en formant un cercle entre le pouce et l'index, mais cette fois-ci de la main droite).

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5. Vérifiez l'ancre positive en la réactivant un instant. 6. Activez simultanément les deux ancres pendant environ trente secondes à une minute (donc reformez les deux cercles dans les deux mains). 7. Relâchez progressivement les deux ancres en commençant par la négative. 8. Faites comme si vous vouliez réactiver l'ancre négative, et constatez alors que le schéma négatif auquel elle était liée n'apparaît plus. Félicitations, vous avez désactivé l'ancre négative, et vous êtes en conséquence libéré du mode de fonctionnement négatif ! Désactivation d'Ancre sur une tierce personne : 1. Déterminez, d'une part, le schéma négatif dont la personne veut se libérer (par exemple, un état un stress), et d'autre part, l'EdR positif que vous utiliserez pour l'exercice (par exemple, un état de confiance en soi). 2. Suggérez au sujet de s'imaginer dans une salle de cinéma, et de visualiser sur l'écran devant lui (donc dissocié), un souvenir récent, ou peut-être plus ancien, dans lequel il adoptait le schéma négatif dont il veut se libérer. 3. Lors que vous calibrez (observez) l’expression externe du changement d’état interne de la personne (des signes externes témoignant qu’elle visualise le schéma négatif, par exemple un froncement de sourcils), posez l’ancre négative. 4. Vérifiez l'ancre négative en la réactivant un instant. 5. Associez le sujet à l’EdR, et amplifiez son vécu intérieur de l’expérience ressource. 6. Lors que vous calibrez (observez) l’expression externe du changement d’état interne de la personne (des signes externes témoignant qu’elle est en contact avec l’EdR, par exemple un sourire ou un relâchement des traits du visage), posez l’ancre positive. 7. Vérifiez l'ancre positive en la réactivant un instant. 8. Activez simultanément les deux ancres pendant environ trente secondes à une minute, en vérifiant que l'expression du négatif n'apparaisse pas. 9. Relâchez progressivement les deux ancres en commençant par la négative. 10. Faites comme si vous vouliez réactiver l'ancre négative, et constatez alors que le schéma négatif auquel elle était liée n'apparaît plus. Félicitations, vous avez désactivé l'ancre négative, et le sujet est en conséquence libéré du mode de fonctionnement négatif ! Suggestions de stimuli kinesthésiques… Voici quelques suggestions de stimuli kinesthésiques : - Former un cercle entre le pouce et l’index de la main de votre choix. - Faire une pression avec le pouce et l’index d’une main, sur l’ongle de l’index de l’autre main (ou sur tout autre doigt). - Se serrer les deux mains. - Se pincer une oreille. - Faire une pression sur un poignet avec deux doigts (par exemple, avec le pouce et l’index). - Fermer le poing à la manière des vainqueurs (« yes ! »). Réactivation d'Ancre par Auto-Suggestion Lors d'une Réactivation d'Ancre volontaire, nous pouvons nous demander à quel degré se situe l'influence de l'Autosuggestion. Chez certaines personnes, la seule intention de réactiver l'ancre, avant même de le faire effectivement, peut suffire à provoquer la réaction. J'écrivais plus haut que notre vie est faite d'Ancrages ; et elle est aussi faite de suggestions et d'autosuggestions. Mais finalement, avec les Ancrages, l'essentiel ne réside t-il pas dans le fait que ça fonctionne ?

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Figures explicatives

Pose d’un Ancrage

kinesthésique entre le pouce et

l’index

Relâchement d’un Ancrage

kinesthésique entre le pouce et l’index

Pose d’un Ancrage kinesthésique

en se pinçant l’oreille

Activation simultanée de deux Ancrages kinesthésiques,

posés sur deux points différents, entre le pouce et l’index

(utilisable par exemple dans la Désactivation d’Ancre)

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Relâchement de deux Ancrages kinesthésiques,

posés sur deux points différents, entre le pouce et l’index

(utilisable par exemple dans la Désactivation d’Ancre)

Pose d’un Ancrage kinesthésique

entre le pouce et l’index droits, alors que l’Ancrage gauche est relâché

(utilisable par exemple dans la Désactivation d’Ancre)

Pose d’un Ancrage kinesthésique entre le pouce et l’index gauches,

alors que l’Ancrage droit est relâché (utilisable par exemple dans la Désactivation d’Ancre)

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Pose d’un Ancrage kinesthésique sur le poignet,

en faisant une pression avec deux doigts

Relâchement d’un Ancrage kinesthésique

posé sur le poignet

Pose d’un Ancrage kinesthésique

par pression avec le pouce et l’index d’une main, sur l’ongle de l’index de l’autre main.

Relâchement d’un Ancrage kinesthésique

posé par pression avec le pouce et l’index d’une main,

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sur l’ongle de l’index de l’autre main.

Pose d’un Ancrage kinesthésique

en se serrant les deux mains

Pose d’un Ancrage kinesthésique

en fermant le poing à la manière des vainqueurs (« Yes ! »)

Commentaires :

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Et si vous écriviez ? Peut-être écrirez-vous, peut-être créerez-vous une œuvre originale, issue de votre pensée, de votre Inconscient ? Cette page a pour objectif de vous sensibiliser au travail des auteurs qui doit être respecté. « Ecrire » est une activité intellectuelle qui nécessite réflexion, créativité et temps. Dans une société où tout va trop vite, c’est tellement plus simple pour les plagiaires de recopier le fruit de plusieurs années de travail. Un nombre croissant d’individus se mettent dans l’illégalité en créant en quelques jours des entités copiées sur l’Académie Francophone de PNL. Certains reproduisent partiellement ou mot pour mot le contenu du classeur de cours de l’AFPNL et son programme de formation, d’autres les textes de son site Internet, ses livres, d’autres encore se font passer pour l’Académie Francophone de PNL auprès du public…

Respectons le travail des auteurs !

Une seule Académie Francophone de PNL existe, vous êtes actuellement dans ses locaux ! Seuls les enseignants identifiés dans la rubrique « l’équipe » du site Internet www.formationpnl.org sont habilités à animer nos formations. Le saviez-vous ? Vous pouvez devenir enseignant en PNL dans votre région et ainsi rejoindre l’équipe AFPNL, utiliser légalement la marque de l’Académie Francophone de PNL et ses classeurs de cours. Pour cela, renseignez-vous auprès de votre formateur, des solutions existent !

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« Le plagiat est une faute morale, civile, commerciale et/ou pénale consistant à copier un auteur ou créateur sans le dire, ou à fortement s’inspirer d’un modèle que l’on omet, délibérément ou par négligence, de désigner. Il est souvent assimilé à un vol immatériel. Le « plagiaire » est celui qui s’approprie indument ou frauduleusement tout ou partie d’une œuvre littéraire, technique ou artistique (et certains étendent ceci - par extension - à un style, des idées, ou des faits). » Lien vers ce document : http://fr.wikipedia.org/wiki/Plagiat « La contrefaçon est une violation d’un droit de propriété intellectuelle par le fait de reproduire ou d’imiter quelque chose sans en avoir le droit ou en affirmant ou laissant présumer que la copie est authentique. La notion de contrefaçon est souvent rapprochée de celle de parasitisme. » Lien vers ce document : http://fr.wikipedia.org/wiki/Contrefaçon