PRÉJUGÉS, - catholique-reims.fr · exposé principalement sud-Ouest, séjour de 32m², cuisine, 4 chambres, 2 salle ... Reims, vue dégagée sur le canal, situé à deux pas de

R E I M S E T S O N A G G L O M É R A T I O N

n°23OCTOBRE 2017

L E J O U R N A L D E S PA R O I S S E S

SAINT-ANDRÉ

P.19 / Amandine : «Le 15 avril, je suis née à nouveau»

TRANCHE DE VIE

P.14 / Baptiste Bienvenu : «Petit à petit, j’ai compris que quelqu’un m’attendait»

SIGN

ELEM

ENTS

PRÉJUGÉS, STOP OU ENCORE ? / P.11

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ÉDITORIAL

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REGARD + LE JOURNAL DES PAROISSES | OCTOBRE 2017

P A R J O Ë L C O L O T,D I R E C T E U R D E P U B L I C A T I O N

Regard+, le journal des paroisses 00051 6, rue du Lt-Herduin - 51100 Reims - Tél. : 03 26 82 72 50 - Abt 1 an (5 N°) 15 €CCP : Le journal interparoissial de Reims - 975 79 P Châlons-en-Champagne - Présidente : Sandrine Leroy - Conseiller ecclé-siastique : père Jean-Hugues Marlin - Directeur de publication : Joël Colot - Rédacteur en chef : Yves Malot - Rédactrices : Geneviève Grasset, Sarah Ben Romdan. Responsable de dif-fusion : Christian Grassin (06 74 67 20 87). Textes et photos, droits réservés.Réalisation : Bayard Service Edition - Nord - Parc d’activité du Moulin, allée Hélène-Boucher, 59874 Wambrechies Cedex. [email protected]él.: 03 20 13 36 60 - Fax : 03 20 13 36 89Publicités : Bayard Service Régie Tél. : 03 20 13 36 70 - Imprimerie : Roto Champagne (Chaumont, 52)

Contactez Regard+, le journal des paroisses E-mail : [email protected] parution : décembre 2017

Aller au-delà des idées reçues nécessite d’aller à la rencontre de l’autre, de se mettre à son écoute, de comprendre sa situation sans le juger.

Écoutez RCF à Reims sur 87.9 ou rcf.fr

CHACUN DE NOUS PEUT ÊTRE L’OBJET DE PRÉJUGÉS

Qui n’a jamais entendu «parler» de chômeurs bien heureux qui profiteraient des allocations en restant chez eux pendant que d’autres se rendent quotidiennement à leur travail ? Que n’entendons-nous pas dire des

migrants qui quitteraient leurs pays, leurs familles, pour venir bénéficier en Europe d’allocations et profiter ainsi des ressources publiques qui ne seraient dues qu’aux habitants ?Plus généralement, nous avons tendance à classer chacun de nous dans une catégorie sociale, professionnelle, ethnique, ou autre. De nombreuses idées reçues sont régulièrement diffusées sur ces groupes de personnes,

certains de ces préjugés sont plutôt positifs, mais il nous faut reconnaître qu’ils sont très souvent à connotation négative. Ces idées, fausses le plus souvent, circulent régulièrement, dans les lieux publics, sur les réseaux sociaux, sur les sites internet d’information, quelquefois dans certains médias nationaux et parfois même dans notre entourage proche ou notre famille. Nous pouvons lire ou entendre des jugements sans appel portés sur telle ou telle catégorie de personnes. Ces préjugés ciblent à peu près tout le monde. Chacun de nous peut se

sentir visé à un moment ou un autre par une sentence dans laquelle il ne se reconnaît pas et qu’il ressent comme une offense.Les préjugés sont le fruit de la méconnaissance de l’autre. Aller au-delà des idées reçues nécessite d’aller à la rencontre de l’autre, de se mettre à son écoute, de comprendre sa situation sans le juger. Comme l’a fait le Christ. Il se montra libre à l’égard des règles culturelles qui, à l’époque, interdisaient d’adresser la parole à un Samaritain. Assis près d’un puits, il alla vers cette femme de Samarie pour lui demander à boire (évangile de Jésus Christ selon saint Jean, 4,1-42).

À vos smartphonesUn nouveau mode de lecture est disponible pour le journal en téléchargeant gratuite-ment l’application RegardPlus sur Androïd (téléphones Samsung, HTC…) avec Play Store. Bien entendu, il ne s’agit nullement de remettre en cause l’édition papier, mais de proposer une diffusion complémentaire. Pour l’instant, l’application n’est pas encore accessible sur iPhone, mais nous espérons qu’elle le sera prochainement. Merci à notre éditeur Bayard Service qui nous permet, avec cette application mise à notre dispo-sition gratuitement, de toucher un public toujours plus large. Rappel, vous pouvez également, depuis l’an dernier, retrouver le journal en PDF, sur le site du diocèse.

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ACTUALITÉS

L’Action catholique des enfants (ACE) fête ses 80 ans1. Sa responsable rémoise, Sandrine Leroy, nous présente le mouvement.

Comment ça se passe dans les clubs ACE ?Sandrine Leroy. Tous les enfants sont les bienvenus. Ce sont des clubs mixtes pour des enfants de 7 à 15 ans, sans distinc-tion de sexe, de couleur, de culture ou de religion. En ACE, les enfants décident de leurs activités. Les adultes sont là pour les accompagner et les encadrer. On leur pro-pose des jeux, des activités, des visites, à eux de valider ou pas. Ils peuvent aussi proposer une activité qu’ils devront orga-niser sous le contrôle de l’adulte.Dans un club ACE, chaque enfant a une responsabilité et décide du nom attribuer à son rôle : trésorier, facteur, donneur de paroles, choisisseur de jeu. Les enfants participent à chaque étape de l’activité. Par exemple, s’ils veulent faire une fête et tenir un stand, je les questionne : «Que mets-tu dans ton stand ? Qui le tiendra ? Qui fait les invitations ?» Ils doivent s’im-pliquer et se répartir les tâches.

Comment ça se passe à Reims ? J’anime le seul club de Reims, qui se trouve sur la paroisse Saint-Bruno-Saint-Louis, et les enfants ne sont pas très nom-breux, moins d’une dizaine. Cela tient au fait que les parents s’investissent moins auprès de leurs enfants et ne leur pro-posent pas des activités hors du cadre fa-

milial. En ACE, tout passe par le jeu parce que le jeu est très éducatif. Par le jeu, on apprend à gagner, à perdre, à aider l’autre et à l’accepter. Je leur apprends à vivre en-semble et à s’écouter les uns les autres. Certains enfants ont de gros problèmes familiaux ; en club ACE, ils peuvent s’exprimer sans crainte, sans tabou. Si quelque chose les empêche d’avancer, je les écoute, je leur propose un éclairage.

Comment va se dérouler l’anniversaire des 80 ans de l’ACE ?Nous avons prévu une grande fête le 3 dé-cembre, car c’est la journée nationale de l’ACE. Une célébration est prévue sur la paroisse Saint-Bruno-Saint-Louis, ensuite nous partagerons un grand repas «tiré du panier» dans la salle paroissiale Saint-Louis suivi d’un après-midi festif de jeux et d’activités. On organise un atelier sur le thème «Rappelle-toi» qui partira de 1937. Ainsi on parcourra les différentes époques

jusqu’à maintenant afin de découvrir les coutumes et activités de chaque période. Tous les enfants, tous les parents y com-pris les anciens «Cœur vaillant, âme vaillante» sont invités. Cette journée est dédiée à tous ceux qui ont un lien, pré-sent ou passé, avec l’Action catholique des enfants. Le but, c’est aussi que les anciens racontent ce qu’ils faisaient à leur époque. Cette préparation se fait avec les enfants : gâteaux, décoration de la salle, cartons d’invitation. Ils organisent la messe, ils font les lectures, la prière universelle, les chants… Le slogan est : «Rien d’impossible pour les enfants». On espère beaucoup de monde, des anciens, des nouveaux, des personnes intéressées par cet anniver-saire !

GENEVIÈVE GRASSET

1 – Après les patronages créés en 1920, les «Cœur Vaillant, âme vaillante» s’organisent en mouvement en 1937 sous l’impulsion des pères Pihan et Courtois. C’est le point de départ de l’anniversaire des 80 ans. En 1975, «Cœur Vail-lant, âme vaillante» devient l’ACE. En 2017, la formidable histoire du mouvement continue…

Rien n’est impossible pour les enfantsReims 00051

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AGENDA

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LES PRÊTRES À REIMS� Saint-Pierre, Saint-François : Dominic-Savio Sathiyanathan� Sainte-Clotilde, Sainte-Geneviève, Tinqueux, Bezannes, Les Mesneux, Ormes : Jean-Pierre Robinet et David Batto � Saint-Joseph, Saint-Rigobert, Faubourg-de-Laon, Marcel-Callo : Paul N’Guyen Ngoc Hai � Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle, Saint-Nicaise, Saint-Vincent-de-Paul,Saint-Martin : Pascal Rodrigues et Marc Geoffroy � Saint-André : Stephan Lange � Cathédrale Notre-Dame, Saint-Jacques : Jean-Pierre Laurent � Saint-Remi, Saint-Laurent,Saint-Maurice : Jean-Louis Oudinot� Saint-François-Xavier : Jean-Louis Oudinot � Saint-Bruno, Saint-Louis,Saint-Jean-Marie Vianney : Moussa Delacroix

� Contacts paroissiaux, voir page 10

�Conférences

Jeudis 12 octobre et 16 novembreÉglises catholique et protestante, regards croisésParcours en deux soirées, avec le père Jean-Pierre Laurent et le pasteur Pascal Geoffroy, sur les thèmes : regarder au-delà des idées toutes faites sur chaque confession (1re soirée) et comment nos Églises catholique et protestante ont bougé, l’une et l’autre, dans leur approche de la question : «Qui peut être sauvé ?» (2e soirée).À la maison diocésaine Saint-Sixte (coordonnées page 10).

2017 est le 500e anniversaire de la Réforme par Luther.

�Rencontres

Samedi 7 octobre de 14h à 18hSainte-Anne et les Portes de Paris en fêtePortes ouvertes sur les faubourgs Sainte-Anne et Portes de Paris, exposition et animations dans la salle paroissiale Sainte-Clotilde et le parc voisin, en fonction du temps. Cette fête accueillera les habitants du quartier autour de quatre temps ludique, musical, culturel et convivial. Lire p. 21.Coordonnées paroissiales page 10. Entrée libre.

Samedis 7 octobre, 18 novembre et 16 décembre de 14h30 à 16h30

Des temps de partage pour les séparés, divorcés ou remariés La pastorale des familles organise régulière-ment des rencontres avec les séparés, divorcés, remariés, conjoints ou parents de divorcés sur le thème : «Quelle est votre place dans l’Église ?» Au programme : temps de partage, témoignages, approfondissement du message de l’Église, prière. À la maison diocésaine Saint-Sixte (coordonnées page 10). Contacts : Bernard Leclercq, diacre, délégué diocésain de la pastorale des familles, tél. 06 87 41 07 37 – [email protected] Bernadette et Hubert Legris, tél. 03 26 88 37 93 – [email protected] ; Marc Rossé, tél. 03 26 07 38 38 – [email protected]

Mardi 17 octobreJournée mondiale du refus de la misère 30e édition, organisée par le collectif Refuser la mi-sère. 18h15, témoignages.19h, pot de l’amitié en musique. 20h, théâtre-forum : «Ça sert à quoi ?»À la maison diocésaine Saint-Sixte (coordonnées page 10).

�Médias

DU NOUVEAU SUR RCF

Les mardis à 19h46 et les dimanches à 10h42 : «Conte-moi la Bible»Les lundis à11h52 et les dimanches à 9h39 : «Une question à la foi»

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AGENDA

Retrouvez l’agenda complet du diocèse sur : www.catholique-reims.cef.fr/

Mercredi 1er, jeudi 2 et vendredi 3 novembre «Habiter la maison commune, tous responsables»Ce sera le thème des prochaines rencontres nationales de l’Action catholique des milieux indépendants (ACI) à Annecy. Inscriptions auprès d’Agnès Beorchia 6, rue de Bourgogne à Cormontreuil – [email protected] en savoir plus : www.acifrance.com

Dimanche 19 novembrePremière Journée mondiale des pauvresUne journée lancée à l’initiative du pape Fran-çois, dans la continuité du Jubilé de la miséri-corde, suite à la demande d’Étienne Villemain, fondateur de l’association française Lazare. Renseignements dans les paroisses.

Lundi 27 novembre à 20h15«Melody» de Bernard BellefroidSoirée-ciné dans le cadre des rencontres «Habe-mus ciné» : projection du film suivie d’un débat sur le thème «Vouloir un enfant». À la maison diocésaine Saint-Sixte (coordonnées page 10). Renseignement et billetterie sur le site : www.habemus-cine.fr

Dimanche 3 décembre à 10h30ACE : 80 ans, et toujours jeune !Journée nationale de l’Association catholique des enfants (ACE) qui fête ses 80 ans, avec célébration à Saint-Bruno. Elle sera suivie d’un grand repas «tiré du panier» et d’un après-midi festif. Atelier sur le thème «Rappelle-toi». Voir en page 3.Coordonnées paroissiales page 10.

�Ordination

Samedi 21 octobre à 18hOrdination diaconale de Paul-Emmanuel Lallement Une fois ordonné diacre, Paul-Emmanuel Lal-lement sera, cette année, présent dans les pa-roisses Saint-Remi, Saint-Maurice, Saint-Laurent et Saint-François-Xavier.À la basilique Saint-Remi.

�ColloqueDu vendredi 13 octobreau dimanche 15 octobre

«REGARDER LA GUERRE EN FACE. VOIR AU-DELÀ»

À l’initiative de l’Association des Amis de Pierre Teilhard de Chardin, ce col-loque veut, à partir de ses écrits, relire la Grande Guerre, en ce temps du cen-tenaire, tout comme les turbulences actuelles de la mondialisation, dans la perspective d’un monde à construire. Des historiens, des théologiens, des phi-losophes interviendront tout au long de ces trois jours, Mgr Bruno Feillet assu-rant l’ouverture de ce colloque. Le choix de Reims n’est pas neutre puisque notre ville est devenue la ville emblématique de la réconciliation franco-allemande.À la maison diocésaine Saint-Sixte (coor-données page 10). Messe de clôture à la cathédrale dimanche à 17h30. Rens. : [email protected], www.teilhard.fr, tél. 01 42 84 13 71.

Également : samedi 14 octobre, soirée musicale à la basilique Saint-Remi (lecture de textes de Pierre Teilhard de Chardin, à l’orgue par Benjamin Steens). Du 12 au 31 octobre, exposition à la cathédrale : «Ensemble, construisons la Terre».

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ASSOCIATION

ACTUALITÉS

SAINT-NICAISE – SAINT-VINCENT-DE-PAUL – SAINT-MARTIN

CHEZ NOS FRÈRES CROYANTS

LA FÊTE DE LA TOUSSAINT

Le 1er novembre, c’est la Toussaint et le 2 novembre, le jour des défunts : nous avons du mal à nous y retrouver, en confondant ou mêlant les deux, et pourtant !Depuis les origines, l’Église a encouragé le «culte des défunts», celles et ceux qui nous ont précédés en vivant selon la foi. Mais aux IIIe et IVe siècles, face au nombre de persécutions, donc de martyrs, fut insti-tuée une fête de tous les martyrs de la terre, à laquelle s’ajoutèrent par la suite toutes les façons de chercher à vivre, proclamer et annoncer la foi en Jésus ressuscité. Et cela, jusqu’au XIe siècle, avec la «fête des Trépassés» qui suivit celle de la Toussaint, pour signifier qu’il n’y a pas des «morts», mais des vivants dans le sillage des saints, vivant en ayant voulu suivre le Ressuscité, Jésus-Christ. Aussi, le 2 novembre, nous irons sur les tombes de celles et ceux qui, à leur manière, ont vécu en donnant de la vie autour d’eux, au nom de leur foi, ou selon leur croyance, et qui, pour plusieurs, nous ont ouverts à l’amour de Dieu.Comme le 1er novembre, Toussaint, fête de celles et ceux que l’Église propose à la prière des croyants, saints qui nous ont montré le chemin vers Jésus, saints dont nous por-tons le prénom, et, si nous avons cherché à connaître la vie, nous entraînent à porter la Bonne Nouvelle autour de nous.

Jean-Hugues Marlin

UNIS-CITÉ

Des jeunes engagés dans la citéOuvertes aux 16-25 ans, toutes les activités d’Unis-cité sont au service du vivre ensemble, du partage de la culture et de l’enrichissement mutuel. Et, en particulier, de l’intergénérationnel.

Née en 1994 à l’initiative de trois étudiantes souhaitant lutter concrètement contre les inéga-

lités, les injustices, le racisme et toute forme d’exclusion, Unis-cité offre aux jeunes, quel que soit leur parcours, la possibilité de s’engager au service de la collectivité pour une période de six à neuf mois à temps plein, dans le cadre du pro-gramme national de service civique. Unis-cité est ouverte à tous les jeunes de 16 à 25 ans, de tous milieux sociaux, de toutes cultures, de tous niveaux de formation, aucun diplôme n’est demandé.

Annabelle : «Une mission enrichissante»

À l’antenne de Reims, seize jeunes sont actuellement engagés dans une démarche de lutte contre l’isolement des personnes âgées. Comme Annabelle et Alexandre, ils interviennent en binômes auprès des personnes seules principalement dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Les visites à domicile sont possibles aussi, mais c’est compliqué : il n’est pas toujours facile pour une personne âgée d’ouvrir sa porte à deux jeunes en tee-shirt orange, la couleur d’Unis-cité. Le seul objectif de ces rencontres est de créer une relation avec la personne isolée, de lui redonner un lien social, de lui rendre la confiance en elle. L’action de cette équipe passe aussi par l’organisation d’animations diverses dans l’Ehpad, comme un barbecue ou une rencontre d’un groupe d’enfants avec les personnes âgées. Comme le dit Annabelle, «c’est aussi pour nous les jeunes l’occasion de vivre une expérience nouvelle de relation intergénérationnelle, de côtoyer d’autres jeunes de milieux différents, de cultures dif-férentes, et de partager ensemble une mis-sion enrichissante».Unis-cité à Reims, c’est aussi Fabrique n’co, un service de prêt d’outillages et

un lieu d’échange de savoir entre les per-sonnes du quartier. Chacun vient avec ses compétences, peut aussi se former à de nouvelles pratiques dans le domaine du bricolage grâce à l’apport des autres.Unis-cité, c’est encore l’AppartEco, un appartement où sont organisées des visites afin de sensibiliser les habitants du quartier à une pratique écologique de l’habitat : tri sélectif, utilisation de pro-duits d’entretien plus respectueux de l’environnement, lutte contre le gaspil-lage alimentaire, gestes de sécurisation de l’habitat…À Reims, Unis-cité, c’est encore «Cinéma et citoyenneté», une activité animée par Mélody, une salariée de l’association en lien avec le Centre national du cinéma (CNC). Il s’agit là de s’adresser particu-lièrement aux jeunes collégiens en leur proposant la projection de films d’art et d’essai. L’objectif est ici d’amener ce pu-blic vers un cinéma qui lui semble souvent inaccessible et de le faire participer à un débat sur un sujet de société porté par le film. Si tu as entre 16 et 25 ans, que tu as envie de consacrer une étape de ta vie au service de la société, rejoints Unis-cité, tu n’en sortiras pas comme tu y es venu !

JOËL COLOT

Contact / Antenne de Reims : 25 avenue Leon Blum à Reims. Responsable : Steve Sekhar, tél. 06 52 58 61 23. www.uniscite.fr

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EN PAROISSES

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FAUBOURG-DE-LAON – BIENHEUREUX MARCEL-CALLO Secteur nord-est

�En pratiqueFaubourg de Laon, Saint-Joseph et Saint-Brice-Champigny

PRÉPARATION AU BAPTÊMELes derniers lundis du mois à 20h30 : à l’église Saint-Paul d’Orgeval ou à la salle Saint-Thomas.

BAPTÊMES– 1er et 3e samedi à 16h30 : baptêmes à Saint-Thomas.– 2e dimanche 12h : baptêmes à Saint-Joseph.– 4e dimanche à 12h : baptêmes à Saint-Brice.

NOUVEAUX HORAIRES DES MESSES

(depuis le 1er septembre)

Messes en semaine– Lundi chez les sœurs de la Sainte-Famille : 18h30.– Jeudi à Saint-Thomas : 18h30.Messes du samedi– Saint-Thomas à 18h les 2e, 4e et 5e samedis.– La Neuvillette à 18h les 1er et 3e samedis.Messes du dimanche– Saint-Benoît, à 11h : les 1er, 3e et 5e dimanches.– Sacré-Cœur, à 11h : les 2e et 4e dimanches.– Saint-Paul, à 11h : les 1er, 3e et 5e dimanches.– Saint-Joseph, à 11h : les 2e et 4e dimanches.– Champigny, à 11h : les 1er, 3e et 5e dimanches.– Saint-Brice, à 11h : les 2e et 4e dimanches.

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«N’ayez pas peur de répondre à l’appel du Seigneur»

Isabelle Palluaud s’occupe du catéchisme et l’aumônerie pour les paroisses de Saint-Rigobert, Saint-Joseph et Faubourg de Laon. Elle a également rejoint l’Équipe d’animation paroissiale (EAP). Elle nous fait partager ses motivations.

Je m’appelle Isabelle, je suis l’heureuse maman de cinq merveilleuses filles qui ont entre 9 et 18 ans. Je suis mariée à

Michael, militaire, depuis dix-neuf ans, et nous avons emménagé à Reims en juillet 2016. Nous avions décidé de faire grandir nos enfants dans l’amour de Dieu. Ayant été élevée dans une famille croyante et pratiquante, ça a toujours été une évi-dence pour moi de proposer ma foi à mes enfants. Le scoutisme m’a également énormément apporté, notamment quand il fut temps pour moi de prononcer ma promesse. J’ai alors réalisé l’importance de cet engagement devant Dieu. Le mariage a été aussi une étape importante dans ma vie de chrétienne. Les baptêmes de mes filles furent des moments extrêmement émouvants. Si je regarde derrière moi, les moments les plus importants de ma vie sont en relation avec le Christ.

«Osez la mission»C’est pourquoi, lorsque le père Paul m’a proposé de prendre en charge le caté-chisme et l’aumônerie pour les paroisses de Saint-Rigobert, Saint-Joseph et Fau-bourg de Laon ainsi que d’intégrer l’Équipe d’animation paroissiale (EAP), j’ai immé-diatement dit oui. Mais serai-je capable de transmettre de la même manière à des dizaines d’enfants ce que j’ai transmis à mes propres enfants ? En discutant avec

mon mari, puis avec le père Paul, j’ai été rassurée sur ma capacité à transmettre, ensemble, en Église, le message de l’Évan-gile. De plus, j’ai la joie de pouvoir suivre, cette année, la formation du «Chemin d’Emmaüs». Cela va être l’occasion de découvrir le Christ et son Église entou-rée d’autres chrétiens adultes dans notre diocèse. Également, les rencontres avec les prêtres du secteur sont des moments d’enrichissement et de partage.Cette mission représente pour moi un ser-vice d’unité, et c’est l’occasion pour moi de faire partie d’une cellule fraternelle pour découvrir encore davantage, d’échanger et de me familiariser encore plus à travers la foi, dans une pratique chrétienne. Par cette mission, j’espère que l’Évangile continuera à être transmis et à être reçu. C’est pour-quoi, n’ayez pas peur de répondre à l’appel du Seigneur, osez la mission !

ISABELLE PALLUAUD

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EN PAROISSES

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SA INT-NICAISESecteur nord-est

Carnet paroissial

Du 20 mars au 21 août 2017

Baptêmes - Loo-Paul Delahaye, Martine Delahaye, Esther Lelouvier, Sixtine Lelouvier, Mattéo Morra, Andy Contal Debitte, Lucas Sajad Houssen, Maxence Derat, Mme Tape, Nina Pierré, Marilou Bazile, Félix Bazile, Camille Lenel, Nina Rossi, Louise Regny, Rose Lozano-Robardey, Édouard Cellier, Johnny et Joy Nouvion, Eléanore Douadi, Léo Simon, Faustine Lecisain, Paty-Thérèse Dimana, Camille Hiegel, Andy Voirin, Gaspard Ferrari, Dayan Lihiouel, Meyya Gérard, Lucie Pellot, Marion Pellot, Malo Mercier.

Mariages - Anthony Da Silva et Virginie Locufier, Guillaume Derobillard et Bérangère Menot, Perrine Torchet et Arif Sajad-Houssen, Bernadette Naby Nguessan et Cedric Gérard, Julien Henry et Prescilla Lambin.

Décès - Jean-Pierre Lecoq, Jean-Marie Perin, Jeanne Blin, Geneviève Pechon, William Léonard, Hélène Martin, Marcelle Robbe, Bernadette Dupuis, Maurice Hery, Michel Saclet, Luc Delettre, Gérard Françoise, Muguette Leusie, Bernard Remy, Geneviève Nivola, Colette Leboeuf, Catherine Ladam, Colette Gaston, Gérard Petitpretre, Marie-Thérèse Lavens, Jean-Claude Lentz.

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�Messes dominicalesSaint-Sébastien à Bétheny : samedi 18h.Saint-Jean-Baptiste de la Salle : dimanche 11h.

Saint-Nicaise et Chemin vert : des joyaux à découvrir

L’inscription de l’église Saint-Nicaise et de la cité-jardin du Chemin vert au patrimoine mondial de l’Unesco en 2016 crée de nouvelles attentes et élargit le champ des réflexions et des actions à mener pour accueillir et renseigner les nombreux touristes désireux de découvrir cet ensemble remarquable.

Créée fin 2012, l’association «Les amis de Saint-Nicaise du Chemin vert» a pour objet de participer à la mise

valeur et à la restauration de l’église Saint-Nicaise de Reims ainsi qu’à la préservation et la réhabilitation du mobilier et à la pro-motion culturelle, artistique et touristique de ce lieu de culte remarquable. L’église Saint-Nicaise de Reims, édifice emblématique de la cité-jardin du Chemin vert, fut érigée entre 1923 et 1924 avant d’être parée d’une ornementation inté-rieure due au talent de grands artistes et décorateurs de l’époque : Maurice Denis, Roger Devilliers, René-Jules Lalique, Gus-tave Jaulmes, Jean Berque, etc. Inaugurée le 8 juin 1924, Saint-Nicaise est classée monument historique depuis 2002.

Une association ouverte à toutes et tous

Ouverte à toutes et à tous, l’association «Les amis de Saint-Nicaise du Chemin vert» ambitionne de réunir celles et ceux qui par leur action ou leur contribution souhaitent donner à cet édifice clé de la reconstruction de Reims les moyens de son rayonnement et de sa reconnaissance. Elle agit en plein accord et en parfaite harmo-nie avec le Foyer rémois, propriétaire de l’église et de la cité-jardin ainsi qu’avec l’association diocésaine et le père Rodri-gues, curé de la paroisse.En à peine cinq ans, de nombreuses actions ont été menées ou sont en cours de réali-sation : accompagnement de la dépose et de la restauration des verrières de Lalique, classement complémentaire des objets sacerdotaux aux «Monuments histo-riques», saison musicale autour de l’orgue de l’église, mise en lumière intérieure de

l’édifice, restauration et aménagement de la salle de catéchisme en lieu d’exposition et de rencontre, ouverture de l’église au public assurée par des bénévoles, création d’un site internet, restauration du tympan de l’église, etc.Aujourd’hui, à travers l’action de l’association «Les amis de Saint-Nicaise du Chemin vert», l’église Saint-Nicaise du Chemin vert prend toute sa place dans le patrimoine et dans l’offre culturelle de la ville tout en respectant et en confortant sa vocation première de lieu de culte, telle que voulue par son fondateur, Georges Charbonneaux.

DOMINIQUE POTIER

Pour mieux connaître l’église Saint-Nicaise et la cité jardin du Chemin vert : http://lesamisdesaintnicaiseducheminvert.com

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CONTACTEZ-NOUS


SECTEUR OUEST

�Saint-Bruno – Saint-Louis – Saint-Jean-Marie-Vianney

Croix-Rouge - Maison Blanche - WilsonAvenue Bonaparte (sous l’église Saint-Bruno) tél. 03 26 06 34 40 (aux permanences de préférence). Accueil : avenue Bonaparte (sous l’église Saint-Bruno), mercredi de 14h à 16h (sauf pendant les vacances scolaires), vendredi de 13h30 à 15h.

�Sainte-Clotilde – Sainte-Geneviève

Sainte-Anne - Courlancy - Porte de Paris8, rue de Louvois à Reims tél. 03 26 82 15 52http://paroisse-steclotilde-stegenevieve.cef.frAccueil : lundi et mercredi de 9h à 12h et de 14h à 18h (18h30 lundi). Mardi de 10h à 11h30. Vendredi de 9h à 12h. Et sur rendez-vous.

�Saint-François-XavierCormontreuil - Taissy - Trois-Puits - Saint-Léonard1, place Jeanne d’Arc - 51350 Cormontreuiltél./fax 03 26 82 06 42 http://saintfrancoisxavier.free.frEmail : [email protected] Accueil : mardi et vendredi de 17h à 19h.

�Saint-Pierre – Saint-François-d’Assise

Les Châtillons - La Villageoise - Val de Murigny (Reims) - Enelle (Cormontreuil)Saint-Pierre : Les Châtillons 1, avenue Georges Hodin, à Reims. Saint-François-d’Assise : Val de Murigny 40, rue André Chénier, Reims - Tél. 03 26 36 48 73.Internet : http://stpierre-stfrançois.cef.fr Accueil : Les 1er et 3e mardis à Saint-Pierre, les 2e et 4e vendredis à Saint-François de 17h à 18h. Le père Dominic Savio est disponible pour vous recevoir les vendredis de 17h30 à 18h30 à Saint-François (40, rue André Chénier).

�Tinqueux, Bezannes, Les Mesneux, Ormes

6, avenue du 29 Août 1944 51430 Tinqueux - tél. 09 64 37 71 86http://catholique-reims.cef.fr/[email protected] : mardi et jeudi de 9h à 12h et de 14h à 18h (18h30, le jeudi), vendredi de 14h à 17h au presbytère. Du lundi au vendredi de 15h30 à 16h30 (à l’église Sainte-Bernadette de Tinqueux).

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Les paroisses de Reims et agglomérationSECTEUR NORD-EST

�Faubourg de Laon – Bienheureux Marcel Callo

Charles-Arnould - Clairmarais - Laon-Zola17, rue Périn 51100 Reims - tél. 03 26 47 44 [email protected] : mercredi de 16h30 à 18h30, jeudi de 14h30 à 18h.

�Saint-Jean-Baptiste-de-la-SalleSaint-Jean-Baptiste-de-la-Salle - Sainte-Jeanne-d’Arc - Sainte-Thérèse - Saint-Sébastien de Bétheny2, place Nicolas Bergier à Reimstél. 03 26 02 36 39Accueil : lundi et jeudi de 18h à 19h30 et, pour les mariages, vendredi de 15h à 19hhttp://www.paroisse-stjeanbaptiste-reims.cef.fraccueil@paroisse-stjeanbaptiste-reims.cef.fr

�Saint-JosephSaint-Paul d’Orgeval - Saint-Jean-le-Baptiste de la Neuvillette - Saint-Joseph167, bd Albert 1er à Reimstél. 03 26 09 01 66Accueil : tous les jeudis de 16h à 19h.

� Saint-Nicaise – Saint-Vincent- de-Paul – Saint-Martin

Europe - Chemin Vert - Cernay-les-Reims2, place du 11 novembre à Reims tél. 03 26 07 01 13Accueil : Les permanences de la paroisse ont lieu tous les vendredis de 17h30 à 19h au sous-sol de l’église Saint-Vincent-de-Paul

� Saint-Rigobert Saint-Brice-Courcelles et Champigny

15, rue Pasteur 51370 Saint-Brice-Courcellestél. 03 26 09 06 [email protected] : les jeudis de 18h à 19h.

SECTEUR CENTRE

� Notre-Dame – Saint-JacquesReims centre-ville1, rue Guillaume de Machault à Reims tél. 03 26 47 55 34 - fax 03 26 77 94 [email protected]://www.cathedrale-reims.comAccueil : maison Notre-Dame3, rue Guillaume de Machault à Reims, du lundi au vendredi de 8h à 11h45 et de 13h45 à 17h15.

�Saint-André2, rue Raymond-Guyot tél. 03 26 47 67 15 [email protected] : du lundi après-midi au vendredi soir de 9h15 à 11h30 et de 14h15 à 18h. A l’église, du lundi au vendredi de 14h15 à 17h. A la chapelle de l’Adoration (4 rue R. Guyot), tous les jours, de 6h à 22h.

� Saint-Remi – Saint-Maurice – Saint-Laurent

16, rue Féry à Reimstél. 03 26 85 31 20 et 03 26 85 06 [email protected]://stremi-reims.cef.frAccueil : 16, rue Féry, du lundi au vendredi de 17 h à 19 h. 22, rue des Carmes, mardi de 17 h 30 à 19 h.

DIOCESE

�L’archevêché3, rue du Cardinal de Lorraine51058 Reims - tél. 06 26 47 05 [email protected]://catholique-reims.cef.fr/

�Maison diocésaine Saint-Sixte6, rue du Lieutenant Herduin51100 Reims - tél. 03 26 82 72 [email protected]

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Un préjugé est généralement une idée ou un avis sur une personne ou une catégorie de personnes,

sans fondement, et surtout sans posséder les connaissances nécessaires pour appré-cier la situation. Les préjugés sont parfois bienveillants (profession particulière…) mais, dans notre société, c’est de plus en plus rare. Un préjugé est toujours associé à la différence, et il est de plus en plus dif-ficile, de l’accepter sans faire référence à la norme établie par le plus grand nombre. Mais avant tout il faut écouter pour com-prendre et les exemples traités dans notre dossier le démontrent, approfondir une

situation efface la peur de l’autre, donc le préjugé. L’expérience vécue, par mon épouse et moi-même, un après-midi de septembre, le démontre. En effet, lors d’une prome-nade en forêt, au détour d’un chemin, nous avons rencontré un groupe de personnes qui pique-niquait. Nous leur souhaitons le bonjour et un bon appétit, leur regard s’illumine et il nous invite à partager leur repas. Ce sont deux familles irakiennes, nous déclinons leur offre et leur promettons de nous arrêter au retour. Deux heures après, nous partageons avec eux le thé irakien, le dialogue est difficile,

mais avec quelques mots d’anglais mé-langés au français, nous comprenons leur histoire et finalement nous échangeons nos numéros de téléphone. À la question : pensez-vous un jour retourner dans votre pays ? La réponse est sincère : «Non Mon-sieur, la France m’a accueilli, la France est mon pays.»Aller vers l’autre et tendre la main est sou-vent un premier pas, et les associations sont aussi en première ligne, localement, pour aider toutes les personnes dému-nies, à retrouver leur dignité et leur place dans la société.

YVES MALOT

Préjugés : stop ou encore ?Qu’ils soient bienveillants (rarement) ou malveillants (le plus souvent), les préjugés ont la peau dure ! Et si, plutôt que de les entretenir voire de les cultiver, nous les remettions en cause ?

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AU CHÔMAGE, ON NE ROULE PAS SUR L’OR

Christophe a 51 ans, il a perdu tout emploi stable il y a à peu près huit ans. Depuis 2008, il enchaîne les périodes d’inactivité et les contrats à durée déterminée (CDD) dans divers domaines d’activité, de l’anima-tion dans des points de vente spécialisés dans la photographie à des travaux de manutention. Toujours inscrit à Pôle emploi, Christophe se sent plus ou moins exclu des différents programmes proposés en raison de son âge… Il constate le même comportement auprès des agences de travail intérimaire dans lesquelles il est inscrit. Depuis qu’il est arrivé à la fin de ses droits Assedic, Christophe et sa compagne ne perçoivent plus que le RSA qui, pour un couple, s’élève à environ 800 euros par mois. Ses périodes d’activité professionnelle sont trop courtes pour lui permettre de bénéficier d’une indemnité chômage. Il faut se débrouiller pour vivre ; alors, pour la nourriture, la famille compte sur les différentes maraudes. Pour se sentir un peu utile dans la société et avoir du lien social, Christophe est devenu bénévole au Secours catholique qu’il a connu lorsqu’il a eu besoin d’une aide financière pour faire face à une facture impayée…

Joël Colot

Non, les migrants ne quittent pas leur pays pour profiter des allocations en France

Emiljano et Mirgeta habitent tous deux en Albanie. Emiljano travaille dans une entreprise qui réalise des

travaux d’électricité, de pose d’alarme, etc. Il gagne bien sa vie. Mirgeta est étu-diante, elle veut être journaliste. Tous deux vivent dans leur famille respec-tive. Le hasard les fait se rencontrer et ils tombent amoureux et se fréquentent. Au bout d’un certain temps de cette rela-tion, Emiljano se décide à informer Mir-geta de ses origines roms. En effet, sa famille, bien que très bien intégrée dans la société, est rom et cette population est particulièrement discriminée dans le pays. À cette annonce, Mirgeta com-prend que leur histoire va devenir com-pliquée, mais ils poursuivent néanmoins leur relation. Un an après leur première rencontre, Emiljano décide de rendre visite à la famille de Mirgeta et rencontre sa maman qui lui explique qu’il ne doit pas rester car son fils, le frère de Mirgeta, doit rentrer et cela risque de mal passer. C’est effectivement ce qui arrive, Emilja-no est menacé et Mirgeta est cloîtrée au domicile familial, ne pouvant même plus suivre les cours à l’université. Emiljano se rapproche de la police pour leur deman-der protection pour lui et son amie. Là,

on lui explique que, compte tenu de ses origines, il vaut mieux qu’il oublie Mirgeta ou qu’ils quittent le pays. Avec la complicité d’une cousine de Mir-geta, les deux jeunes gens parviennent à quitter leur pays et arrivent en France en passant par l’Italie et s’arrêtent fina-lement à Reims, en juin 2012. Leur de-mande d’asile déposée en préfecture de Châlons-en-Champagne, ils sont pris en charge par le Centre d’accueil des deman-deurs d’asile (CADA) jusqu’à réception d’une notification de refus. En dehors

d’une période d’un an pendant laquelle Emiljano a travaillé dans un garage, année pendant laquelle sa situation a été régu-larisée, ils sont tous deux sans papiers. Deux enfants sont nés depuis leur arrivée en France. L’aîné, 4 ans, est scolarisé et le second, bientôt 3 ans, a fait sa rentrée en septembre.

Bénévoles au Secours catholiqueLa famille vit maintenant en France depuis plus de cinq ans ; elle ne reçoit aucune aide de l’État et dépend essentiellement des associations. Ils sont hébergés par l’association Jamais seul qui leur octroie en outre un subside de 40 euros par se-maine. Ils se fournissent aux Restos du cœur et à l’Entraide protestante. Emiljano cherche activement un travail qui, en plus d’un revenu, lui permettrait d’être régu-larisé et d’obtenir des papiers. Tous deux se sont engagés en tant que bénévoles au Secours catholique, ils y trouvent du lien social et se sentent utiles en participant à l’accueil de Café-sourire, rue des Pois-sonniers à Reims, servant parfois d’inter-prètes pour de nouveaux arrivants. Mir-geta assure en plus quelques missions de secrétariat pour l’équipe locale.

JOËL COLOT

Le 20 juin, des Rémois ont répondu à l’invitation du collectif 51 de soutien aux exilés, pour marquer la Journée mondiale des réfugiés.

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Sécurité routière

«FEMME AU VOLANT, MACHISME AU TOURNANT ?»

S’il est vrai que les femmes qui se maquillent au volant sont res-ponsables de 450 000 accidents par an, les chiffres de la sécurité routière prouvent qu’elles ne sont pas plus dangereuses que les hommes, bien au contraire : 92 % des conducteurs impliqués dans des accidents mortels liés à l’alcool sont des hommes, tout comme 83 % des condamnés pour homicides ou encore 68 % des personnes à qui on a enlevé des points. Ils arrivent aussi en tête concernant les excès de vitesse, les dépassements dange-reux et le non-respect des distances de sécurité. Face à ce constat, la sécurité routière propose aujourd’hui aux femmes de signer un manifeste conçu pour responsabiliser les hommes.Par conséquent, comment cela se fait-il que le préjugé sur la dan-gerosité des femmes au volant persiste, alors même que pendant longtemps elles ont pu bénéficier d’une assurance automobile moins coûteuse en raison de leur prudence avérée ? Une enquête de 2016 a même révélé que 83 % des hommes se sentaient en confiance lorsqu’ils étaient passagers d’une femme. La réponse pourrait se trouver du côté de certains hommes pour lesquels céder le volant signifie abandonner leur virilité.

Sarah Ben Romdan

Pour aller plus loin, voir le site de la Sécurité routière. Vous pouvez aussi y signez « le mani-feste des femmes pour une route plus sûre ». www.securite-routiere.gouv.fr/lemanifeste

Des séniors dépassés et pas engagés, vraiment ?

En 2016, selon l’Insse, la France comptait 24,9 millions de personnes âgées de 60 ans et plus sur un total de 66,6 millions d’habitants, soit 37,4 % de la population.

� Les séniors ne comprennent rien à l’informatique, ils sont technophobes

Les séniors actuels représentent une gé-nération qui a su s’adapter à un nombre important de mutations technologiques. «Ils ont fait preuve de leur talent et de leur sens de l’adaptation : en une vie, ils sont passés de la radio à lampe à Internet, du “22 à Asnières” au smartphone ! Ils ont adopté avant tous les autres le minitel et ont su pas-ser ensuite au monde de l’internet», écrit le sociologue Serge Guérin.Les séniors sont devenus des utilisateurs du numérique comme les autres. Marc et Madeleine confient : «Nous utilisons inter-net pour rester proches de nos enfants et petits-enfants. Nous les voyons grandir d’au-tant que nous communiquons beaucoup par Skype. Mais nous utilisons aussi internet pour préparer nos voyages, pour comparer des pro-duits ou tout simplement suivre l’actualité.»

� Les séniors ne sont pas utiles à grand-chose, ils ne servent à rien

Les séniors sont nombreux à fréquenter les associations et à s’y investir. «Quand j’ai pris ma retraite, nous dit Françoise, je me suis inscrite dans une chorale. Chanter fait travailler la voix et aussi la mémoire.

En plus, je fais de la gymnastique deux fois par semaine. Cela me fait beaucoup de bien pour garder la forme et le moral.» Mais les séniors sont aussi des aidants. «Notre fille a ouvert un gîte avec des chambres d’hôtes à la montagne, nous disent Marc et Madeleine. Nous l’avons aidée financièrement pour réa-liser son projet et nous allons régulièrement lui donner un coup de main quand elle a du monde. Pour nous, c’est normal de la sou-tenir.» Et savez-vous que 32 % des maires de nos communes sont des retraités ?

GENEVIÈVE GRASSET

Pour aller plus loin : Silver Génération de Serge Guérin (Michalon, 2015).

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LE REGARD +


TRANCHE DE VIE

BAPTISTE BIENVENU

«Petit à petit, j’ai compris que quelqu’un m’attendait»

La vocation peut naître tôt. Baptiste Bienvenu, 27 ans, ordonné diacre le 24 juin, nous présente un cheminement commencé dès l’enfance, qui devrait dans quelque temps le mener à la prêtrise.

À quand remonte votre vocation ?Baptiste Bienvenu. Le curé de ma pa-roisse a mis en place un groupe de jeunes pour le service de la messe. C’est ainsi qu’à 9 ans, j’ai débuté comme clerc de Notre-Dame et grandi au sein de cette association diocésaine regroupant les servants d’autel. Pendant mes études secondaires, j’ai eu beaucoup d’interrogations. Je voyais bien que plus grand-monde n’allait à la messe, y compris mes amis. Alors que moi, lorsque je ratais la messe, cela me manquait. Petit à petit, j’ai compris que quelqu’un m’attendait et me donnait rendez-vous. Parallèlement, j’ai obtenu mon bac en 2007 et j’ai poursuivi mes études en li-cence de biologie et en master en fonc-tionnement et gestion des écosystèmes.

Qu’est-ce qui vous a poussé à franchir le pas ?À 18 ans, j’ai eu une première grosse inter-rogation sur le sens de ma vie, pendant un pèlerinage à Lourdes avec les clercs de Notre-Dame. On réfléchissait sur un passage de la Bible, l’Annonciation. Marie ne comprend pas très bien ce qui lui est demandé ; sa réponse, surprenante, m’a interpellé : «Je suis la servante du Seigneur qu’il me soit fait selon ta parole». Cela me renvoyait à ce que je vivais, j’étais un bon chrétien, j’allais à la messe, mais est-ce que j’étais capable d’être dans le lâcher-prise, dans l’abandon ? J’ai prié avec cette phrase pendant plusieurs mois : «Qu’est-ce que le Seigneur attend de moi ?»L’année suivante, j’ai fait une récollection pendant un pèlerinage marial à Beauraing (Belgique) sur la figure du prêtre. En fait le prêtre c’est quelqu’un qu’on côtoie tous les dimanches, mais que connaît-on de sa

vie, que sait-on de lui ? C’est à Beauraing que je me suis posé pour la première fois la question de savoir si je suis appelé à être prêtre.Le hasard des rencontres fait que, pen-dant ma poursuite d’études en master à Nancy, j’ai continué à réfléchir sur ma vo-cation avec un jésuite et un autre futur sé-minariste. Enfin, je suis allé aux Journées mondiales de la jeunesse ( JMJ) de Madrid où j’ai vécu de très beaux moments, et c’est là que j’ai pris ma décision. Au retour des JMJ, j’ai demandé à entrer au Groupe de formation universitaire (GFU), à raison d’un week-end par mois, en parallèle de ma 2e année de master.

Pourquoi avez-vous demandé à entrer au GFU ?Je voulais approfondir mon discernement. C’est réfléchir sur le fait d’être appelé ou pas à être prêtre, sur ce à quoi Dieu nous appelle, soit la vocation religieuse, soit la vocation sacerdotale. On réfléchit et à un moment on prend une décision qu’on remet dans les mains de l’Église. Après l’année de GFU, j’ai demandé à en-trer au séminaire en envoyant une lettre à l’archevêque de Reims car c’est dans ce diocèse que j’exercerai en tant que prêtre. Dans ce courrier, j’ai fait part de mon dis-cernement personnel pour que l’arche-

vêque et les prêtres qui m’accompagnent réfléchissent sur moi et voient si oui ou non je suis appelé à être prêtre.

Comment se passent les études au séminaire à Lille ?Le séminaire ce sont six années de for-mation qui s’organisent autour de quatre axes : la formation intellectuelle avec des enseignements de philosophie, histoire de l’Église, Bible et exégèse ; la formation spirituelle avec le bréviaire qu’on étu-die et avec lequel on prie – en devenant diacre, je m’engage à prier la liturgie des heures ; en formation humaine, c’est tis-ser des liens, vivre et travailler avec les autres, développer sa capacité d’accueil

«J’étais un bon chrétien, j’allais à la messe, mais est-ce que j’étais capable d’être dans le lâcher-prise, dans l’abandon ? J’ai prié avec cette phrase pendant plusieurs mois : “Qu’est-ce que le Seigneur attend de moi ?”»

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PROTESTANTS - CATHOLIQUES : CE QUI NOUS SÉPARE ENCORE ?

DE FRANÇOIS CLAVAIROLY, MICHEL KUBLER CHEZ BAYARD

Dialogue entre un pasteur et un prêtreDeux personnalités du monde chrétien, engagées dans le dialogue œcumé-nique – puisqu’ils appartiennent tous les deux au Groupe des Dombes – dia-loguent avec fougue, intelligence et beaucoup de courtoisie. Les thèmes sont aussi variés que fondamentaux et renvoient aux doctrines, aux ins-titutions et à l’actualité.La Réforme nous a stimulés en perma-nence pour que l’ensemble du Peuple de Dieu se réapproprie l’Écriture. Elle nous a fait prendre conscience aussi que les textes de la Bible ont une histoire qu’il nous faut étudier pour mieux comprendre le texte. L’inven-tion d’un «nouvel homme», libéré de la préoccupation du salut (puisqu’il est offert à celui qui a confiance), fait notamment la marque de la Réforme. Au XVIe siècle, l’Église catholique tra-duisait, si vous n’avez que la foi, et que vous n’avez pas les œuvres, vous ne serez pas sauvés.Depuis, nous avons fait du chemin ensemble et nous sommes arrivés en 1999, à la signature d’un texte commun entre catholiques et protestants : accord théolo-gique «sur la justification» paraphé à Augsbourg, en Allemagne. C’est un texte ab-solument essentiel. Le protestantisme historique et les catholiques sont d’accord pour dire ensemble que le salut relève uniquement de la foi. Cette foi est un pur don de Dieu, une pure grâce, sans aucun mérite de notre part. Quant aux œuvres, elles viennent ensuite comme une reconnaissance de ce salut.Au fond l’unité est peut-être déjà là, tout en restant cachée, comme une fameuse histoire des compagnons d’Emmaüs…

ÉLISABETH JOUBERT

IL EST UNE FOI

Débats et rencontres à reims

LE CINQUIÈME CENTENAIRE DE LA RÉFORME EST LE PREMIER À ÊTRE FÊTÉ DE MANIÈRE ŒCUMÉNIQUE

– un parcours en deux soirées, et à deux voix, est proposé avec le père Jean-Pierre Laurent et le pasteur Pascal Geoffroy : une première soirée, pour regarder au-delà des idées toutes faites sur chaque confession ; une deuxième soirée, pour découvrir comment nos Églises (catholique et protestante) ont bougé, l’une et l’autre dans leur approche de la question : «Qui peut être sauvé ?». À la maison diocésaine Saint-Sixte, à Reims : jeudi 12 octobre et jeudi 16 novembre, à 20h30.– Soirée tout public, avec Jean-François Boulanger : «Entre Christianisme et république : la fraternité», les 21 novembre, également à Saint-Sixte.

À noter également qu’à l’occasion des 500 ans de la Réforme, l’Église protestante unie de France proposera à Charleville des expositions, des conférences, des ateliers de réflexion ouverts à tous. Renseignements auprès du service de formation ([email protected])

et d’écoute ; la formation pastorale a lieu sur le terrain. Nous passons dix jours au séminaire et quatre jours en paroisse.

Quelle paroisse avez-vous rejoint ?En paroisse, je suis à Rethel. Là, il faut s’insérer à la vie de la paroisse. C’est ainsi que j’ai pris la responsabilité d’un groupe de partage biblique qui se réunit une fois par mois. L’objectif est d’approfondir les textes en regardant comment la parole de Dieu rejoint ce qu’on vit profondément.

Où en êtes-vous, dans votre cursus ?J’ai été ordonné diacre le 24 juin à l’église Saint-Nicolas de Rethel. À partir de là commence la 6e année, l’année diaconale. La formation est orientée vers la pratique pastorale et permet une synthèse de l’ensemble du parcours de formation qui conduit à l’ordination presbytérale.

Quelles ont été les réactions de vos proches ?À l’annonce de ma décision de devenir prêtre, les réactions ont été diverses avec quelques crispations. Mais c’est avec plai-sir que j’ai vu une belle évolution. Mon choix étonne, interroge, mais ce choix me correspond. Ce qui a rassuré mes parents et mes proches, c’est la qualité des liens fraternels au séminaire. Mon ordination diaconale m’a rempli de joie et j’espère que le Seigneur me don-nera les grâces pour accomplir au mieux son service.

PROPOS RECUEILLIS

PAR GENEVIÈVE GRASSET

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DIOCÈSE

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«Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel»

Tel est le thème lancé à l’initiative de notre pape François, en début d’année, qui sera le sujet de réflexion du prochain synode, en octobre 2018.

À l’issue de l’appel du pape, le 13 janvier, tout un travail de pré-paration, qui incluait un question-

naire préparatoire, vers les jeunes et les accompagnateurs adultes, a été lancé. Nos évêques, Monseigneur Thierry Jordan et Monseigneur Bruno Feillet, ont confié ce travail au service de la pastorale des jeunes, en lien avec le service des voca-tions. Mi-avril, une vidéo présentant le synode était en ligne sur tous les réseaux sociaux. Cette vidéo est le fruit du pèle-rinage de Taizé, écrite, réalisée, montée par les jeunes de notre diocèse. Un grand merci et grand bravo à eux tous. Le sy-node était lancé !

Plus de sept cent cinquante jeunes ont répondu au questionnaire

Vous me direz : et les personnes qui n’ont pas accès aux réseaux sociaux, pour tout un tas de raisons bien compréhensibles ?

Deux questionnaires «papier» ont été distribués et sont toujours accessibles. Tout s’est passé très vite, et il nous fallait rendre la copie pour le 14 juillet. Plus de sept cent cinquante jeunes ont répondu, c’est vraiment une grande joie de lire leurs messages. Les adultes accompagna-

teurs ont été bien plus timides : à peine vingt !Et maintenant ? À nous de tirer parti des réponses, des demandes, des questions sur notre diocèse. À nous de proposer, d’inventer, de reconstruire… Que peut-on déjà retenir des réponses qui nous sont

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ETABLISSEMENTS LASALLIENS DU BASSIN REMOIS

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MATERNELLE ÉCOLE

COLLÈGE LYCÉE

177, rue des Capucins - CS 70005 - 51095 REIMS CEDEX Tél. : 03 26 85 23 65

[email protected] - www.saint-joseph.com

INTERNAT MIXTE

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“EN TOUT AIMER et SERVIR”


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DIOCÈSE


�PrièreÔ Père Miséricordieux, toi qui nous appelles à vivre la vie comme un chemin vers toi : aide-nous à regarder le passé avec gratitude, à assu-mer le présent avec courage, et à construire le futur avec espérance.Seigneur Jésus, notre ami et notre frère, merci pour ton regard d’amour. Fais que nous sachions écouter ta voix qui résonne dans nos cœurs avec la force et la lumière de l’Esprit saint.Fais-nous la grâce d’être une Église en sortie, qui annonce avec une foi vive et un visage jeune la joie de l’Évangile, pour travailler à la construc-tion d’une société plus juste et fraternelle comme nous la rêvons.Nous te prions pour le pape et pour les évêques, pour les jeunes, pour tous ceux qui participeront aux prochaines Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Panama, en 2019, et pour ceux qui se préparent à les accueillir.Sainte Marie la Antigua, patronne de Panama, fais que nous puissions vivre et prier avec la même générosité qui fut la tienne : «Voici la ser-vante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole» (évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,38).

parvenues ? 47 % des jeunes se disent modérément heureux, 6 % seulement ont confiance en l’avenir, 56 % attendent du vivre ensemble de la société, et de l’Église. Mais 69 % pensent

que Dieu les appelle et ceci pour 56 % au bonheur et 23 % à transformer le monde !

Une foule de rendez-vous dès cette rentréeEn attendant octobre 2018, et les propositions de notre pape François, soyons inven-tifs, écoutants, prévenants vers nos jeunes. Ceci a com-mencé dès la rentrée de sep-tembre ! Soirées Pep’s, prière de Taizé, soirées Efrata, soi-rées Night Prayer, Alpha jeunes, pèlerinages à Taizé, Lourdes, camp ski… Vous re-

trouverez toutes ces propositions sur le site de notre diocèse et dans toutes les informations paroissiales de nos villes et villages.À bientôt dans nos diverses rencontres et n’hésitez pas à nous solliciter pour des informations, de l’accompagnement. La pastorale des jeunes, l’Aumônerie de l’enseignement public (AEP), le service des vocations sont à votre service. Nous tenons à votre disposition le récapitulatif de nos question-naires. Et n’oubliez pas : discerner, c’est prendre des décisions et orienter ses actions dans les situations d’incertitude, face à des élans intérieurs et contrastés (pape François).

SYLVIE LAHOTTE

Contact : tél. 06 79 42 66 37.

Prière d’un jeune participant : «Fais-nous la grâce d’être une Église en sortie, qui annonce avec une foi vive et un visage jeune la joie de l’Évangile, pour travailler à la construction d’une société plus juste et fraternelle comme nous la rêvons.»

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Journées mondiales de la jeunesse à Cracovie, en 2016.

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ETABLISSEMENTS LASALLIENS DU BASSIN REMOIS

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EN PAROISSES

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NOTRE-DAME - SAINT- JACQUES Secteur centre

Carnet paroissial

Du 21 mars au 30 août 2017

Baptêmes - Hippolyte Wuilbercq, Raphaël Martinot-Lassaux, N’Yimanne Lumen Kombate, Jérôme Rouy, Alicia et Célia Mendy, Léna Charlon, Baptiste Gissinger, Clémence Graftiaux, Guillaume Lebailly, Hippolyte Renault, Wendy et Kelly Mack Payen, Camille et Victor Delorme, Capucine Haushalter, Victoria Richard, Joseph Kemiche-Simonet, Hugo Ballester, Alix Outtier, Louis Frison, Laétitia Josse-Nayrol, Adam Knoepffler, Lina Mannany, Arthur Guillaume, Martin Devillers, Briac Araud, Bérénice Wiart de Berny.

Mariages - Marie-Isabelle Ginestra et Jean-Paul Renard, Tchégnon Ahounou et Mamadou Kelani, Emmanuelle Colas et Michaël Dorangeon.

Deuils - Jacqueline Durand, Marie-Anne Créton, Yolaine Despont, Madeleine de Vulpillières, Édouard Garbe, Denise Lecocq, Jacqueline Lamarche, Nicole Huyghe, Carmen D’Ervin, Juriste Ognami, Raymonde Voisard, Jacques Leconte, Odette Vincent, René Lefevre, Micheline Lietard, Thierry Rivez, Michelle Caminade, Sylviane Bruneau, Marie-Antoinette Damay, Denise Lapchin, Jeannette Pomar, Guy Ducrot, Évelyne Boucton, René Morgen, Gilbert Majda, Jacqueline Jacquel Borey, Marie-Louise Louis, Bernard Témoin, Michel Gochard, Marcelle Ferrié.

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Carnet paroissial

Baptêmes - SAINT-REMI : Jade Brück, Agathe Hivet, Shavanna Coupaye, Charlotte Delourme, Louis Noël, Martin Tessier, Naomie Itsili, Louis Mysiorek, Gabriel Bachiri, Maxym Pateiron, Cristiano Antillis, Steven Dong, Martin Charles, Mathilde Azot, Théodore Jeannot, Rayan Stefanski, Ema Mercier, Appoline Royer, Adam Gillet, Eden Helstroffer, Louane Cocault-Nédonchelle, Stan Cocault-Nédonchelle, Tom Frère, Marius Buat, Eliott Prat, Casey Quentin, Thais

Quentin, Louanne Raullin, Arthur Jandin, Abby Roubaud, Nolan Dellières, Lila Larue-Braillon, Timéo Baudart, Tristan Zahm, Juliette Chevalier, Capucine Losseau, Louis Moreaux, Lilou Hars, Yaëlle Pluchon, Julia Gérard, Wesley Hiernard, Louise Segura, Théodore Zajac, Emma Lelijour, Shaïnna Menu, Orlane Da Silva, Mila Luis, Thaïs Menu, Léo-Paul Kronek-Benadjaoud, Théo Tisseront, Noah Thierry, Camille Servais, Chrystale Thierry, Lana Seguin, Nami Lefort, Tom Lefort, Louise Placet-Feron, Valentin Bernelas, Juliette Bernelas, Joséphine Pommera, Cattaleya Ait-Ziane, Gabin Chanoir, Maël Bruyère, Ombeline Mabilleau-Dravigny, Antonin Boizet, Nino Lemaitre,

Jules Baechler le Panse, Alice Fontaine, Juliette Fontaine, Maël Weirauch, Djemisson Vautier-Thallot, Kleissy Thallot, Arthur Bonalair, Ayden Deloubrière, Manua Kasisavanh, Eden Crickboom, Léana Dauchy, Sacha Da Costa, Sasha Cardinale, Louane Bertault-Manesse, Quentin Canovas, Chloé Langlet, Lenny Weirauch, Victor Amet, Rafaël Voiselle, Léonie Voiselle, Mélissa Voiselle, Ulysse Danski, Shannon Weirauch, Tatiana André. SAINT-MAURICE : Edgar Mathieu, Clémence Guyot.

Mariages – SAINT-REMI : Alexandre Dumangin et Stéphanie Martin, Guillaume Ponsin et Séverine Hary, Manuel Bordet et Aurélie Marais, (suite page suivante) ›››

�Messes dominicalesSamedi soir : 18h30 à Saint-MauriceDimanche : 8h45 et 11h15 à Saint-Remi, 10h à Saint-Maurice et Saint-Laurent

�Messes en semaineSaint-Remi : lundi et mercredi à 8h30, jeudi à 19h.Saint-Maurice : mardi et vendredi à 9h.

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«Le caté, un moment fort»Deux papas et deux mamans ont accompagné tout au long de l’année un groupe de quatorze enfants de 8 à 10 ans, pour le caté le samedi matin. Ils ont fait le point sur cette expérience.

«Être quatre nous a donné de la souplesse dans nos emplois du temps (l’un ou l’autre pou-

vait ne pas être disponible). Cela permet-tait de faire des petits groupes, quand c’était nécessaire pour que tous puissent s’exprimer, participer. Être deux femmes et deux hommes était aussi une chance pour répondre de façon complémentaire à la diversité des demandes des enfants. Cela demande de préparer en amont en-semble. Cela n’a pas toujours été facile. Nous avions heureusement un déroule-ment détaillé du parcours !Nous avons été frappés par des questions des enfants auxquelles nous ne nous atten-dions pas : sur l’intelligence artificielle et son rapport à l’humain, ou sur l’esprit et la matière ! Nous ne savions pas toujours comment répondre et cela nous a amenés à nous interroger nous-mêmes. Mais c’est passionnant de voir ainsi les enfants s’in-

téresser à de grosses questions de notre monde, de leur donner l’occasion de les poser, de chercher ensemble.D’ailleurs, l’heure passait souvent trop vite. Et nous pensons prendre quinze à vingt minutes de plus pour les rencontres de cette année : pour avoir le temps de se rassembler, d’entrer dans l’intériorité et la prière, de découvrir ce qui est proposé de Jésus le Christ, de la Bible, de la vie des chrétiens hier et aujourd’hui ! Sur l’un ou l’autre de ces points, il nous est arrivé aussi d’en parler avec le prêtre et d’autres caté-chistes, en faisant pour nous le chemin que les enfants étaient invités à faire, afin de nous éclairer en tant qu’adultes. Le caté a été moment fort pour les enfants… et pour nous parents. Et nous avons encore d’autres idées pour l’améliorer !»

PROPOS RECUEILLIS

PAR LE PÈRE JEAN-PIERRE LAURENT

Fête de la Saint-Remi : messe solennelle, dimanche 1er octobre, à 16h, à la basilique Saint-Remi.

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EN PAROISSES

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SAINT-ANDRÉSecteur centre

SAIN

T-AN

DRE

Carnet paroissial

Baptêmes - Riadh (Pas De Nom Selon Son Souhait), Jessica Carminati, Yves Mohiro, Jeannette Thea, Amandine Meyer, Latika Carminati, Antoine et Marion Moreau, Juliette Delaveuve, Colette et Nikita Marechal, Ernest Lion, Camille Bandolo Nnadozie, Romane Pradel, Louise De Rousiers, Ramyr Ion, Faustine Dionis Du Séjour, Paulin Jazraoui, Matthieu Canniaux, Alix et Julie Walle, Elina Olivier, Clémentine Roulot, Timothée Jaillant, Marie Dejean, Laura Macquart, Aurélie Chamberlin, Mathias Chamberlin, Laura Chamberlin, Jeanne Darbon, Valentin Bouley, Sarah Ndiogoye, Maé Goemaere, Marius Galichet, Charlotte Larsonneur, Louison Bacquenois, Jean Flayelle, Antoine Thomas, Mathilde Curtz, Charles Jacquot, Mattéo Minucci, Nox Dalidan, Léonie et Daphnée Dubois, Iris Bourdon , Hugo Monflier, Anaë Joachim-Sarhan, Gladys Saint Georges Chaumet, Rose Tellier, Augustine Tellier, Raphaël Antunes, Victoria Walker, Louise Souris Deglin.

Mariages - Gildas Nomo Ngaha et Marie-Josiane Belaya Noah, Guillaume Dubois et Marie Bonnet, Andre Camus et Mathilde Pires Gonçalves, Arnaud Demoulin et Fabienne Queruel, Venceslas De Lambilly et Cécile Poirot, Piotr Maczuga et Marion Mestrallet, Thomas Carrinho et Sophie Destrumelle, Jean-Brieuc Olier et Claire Strzygowski.

Décès - Jacqueline Latour, Robert Beller, Jacques Diancourt, Annie De Sainte Marie, Jose Gouveia Catalao, Paul Claudel, Marie-Jeanne Cordier, Anne-Marie Huriez, Pierre Martinot, Pierre Pollet, Jacqueline Philippon, Pierre-Marie Parpillon, Marguerite Philippe, Françoise Ernouf, Elisabeth Delaunay, Andrée Grosjean, Marie-Thérèse Nerot, Eulalia Duocastella Pla.

�Messes dominicalesDimanche : 10h30 et 19h (animée pour les jeunes).

�Messes en semaineLundi : 12h10, chapelle du foyer Saint-Sixte (accès par la maison Saint-Sixte).Mercredi à 12h10, jeudi et vendredi à 8h30 : chapelle de l’adoration (4 rue Raymond Guyot).Offices. Lundi à 9h et mercredi 8h30 : chapelle de l’adoration. Jeudi : 12h10, chapelle du foyer Saint-Sixte.

››› (suite du carnet de Saint-Remi) Fabrice Maciejewski et Stéphanie Ponton, Aurélien Fabry et Katia Orban, François Dressayre et Diana Gassama, Pierre Blocquaux et Anne-Elisabeth Desjardin, Bruno Pinto-Monteiro et Stéphanie Terrier, Michaël Weinbuch et Alexandra Lesgourgues, Antoine Villars et Claudia Bucci, Guillaume Etavard et Julie Deveyer, Julien Petit et Elodie Berriot, Maxime Graux et Catherina Hofmann, Bruno Barreira et Olivia Lamborelle, Samuel Coutant et Laura Vitse, Cédric Egret et Anne-Laure Denizart, Guillaume Laurent et Noëlie Viart, Fabien Provost et Schirley Brodeaux, Vincent Legouge et Nathalie Petermann, Samuel Aka et

Danielle Abole, Jeff Chetoui et Catherine Steg, Yoann Danski et Christine Gobinet, Aurélien Roussel et Kelly Fontaine, Paul-Antoine Grasset et Aurélie Devaux, Charles Germain et Laure Miller.

Deuils – SAINT-REMI : Jacques Hasselwander, Marie-Thérèse Grossel, René Georges, Renée Levant, Gaston Masse, Odette Gournet, Christine Rouger, Anne-Marie Chatelain, Annie Bachelart, Nicole Callot, Paulette Frémaux, André Raillard, Stéphane Bonnet, Gabrielle Daverdon, Andrée Boschini , Norbert Mergen, Gisèle Thevinaud, Marie Pierre Sudour, Jean Claude Étienne, Jean Bourelle, Paulette

Bressy, Raymonde Aubry, Jean Claude Lefèvre, Guy Dubois, Jacqueline Lonchay, Maurice Nouaille, Philippe Pétard, Didier Denis, Gérard Baillat, Guy Latour, Henriette Lebeigle, Roger Mislanghe, Mira Thiery, Guy Moroni, Denise Cottard, Bernard Colas, Robert Vuibout, Jacqueline Clément, Jean Louis Ducatillon, Rose Calderaro, Simone Edot, Christian Briquet, Gérard Merieux, Yves Duriez, Andrée Champin, Christine Da Rocha, Simone Mathis, Pierre Blion, Roger Tritant, Stanislas Wagrowski, Chaher Azzam, Adrienne Perin, Jean-Pierre Mansuelle, Christian Collignon, Anne-Marie Nouaille, Colette Champenois, Philippe Pigeon, Jean-Pierre Sayen.

«Le 15 avril, je suis née à nouveau»

Amandine a «plongé dans l’eau du baptême», lors de la veillée pascale. Elle nous raconte pourquoi.

Voilà quatre mois que je suis bap-tisée, et voilà cinq ans que je suis tombée amoureuse du Christ. Mon

parcours est atypique ; j’ai grandi sans croyance, et je ne saurais pas dire préci-sément à quel moment j’ai commencé à me rapprocher du Seigneur : à la suite du décès de mes grands-parents paternels ? À l’écoute du récit du parcours de foi de ma grand-mère maternelle ? Je me posais beaucoup de questions sur l’existence, sur le sens de notre vie ; et je ressentais une curiosité pour le Christ, je me sentais atti-rée par lui. J’ai commencé à copier des prières dans un petit carnet, et j’ai décidé de lire la Bible ; je crois que mon chemin se traçait sans même que je ne le perçoive. Dans ma vie, tout me confirmait mon désir de m’unir au Christ. J’ai toujours éprouvé un besoin d’amour sans fin, et je l’ai toujours recherché, sans trouver la bonne direction. Je m’abreuvais à différentes sources sans jamais apaiser ma soif. Je peux donc faire miens les mots de saint Augustin : «Je Te cherchais dehors, quand Tu étais dedans. Mon Dieu, tu étais là, je ne le savais pas». Lorsque je l’ai enfin compris, j’ai com-mencé le catéchuménat ; un parcours riche de découvertes humaines, spirituelles et intellectuelles, pour lesquelles je remer-cie toutes les personnes bienveillantes qui nous ont accompagnés, et qui ont posé leur regard sur nous.Le 15 avril 2017, je suis née à nouveau. Je ne pourrais exprimer avec des mots mon

émotion lorsque j’ai plongé dans l’eau du baptême, et lorsque mes frères et sœurs se sont mis à chanter : «Tu es devenue enfant de Dieu, et sœur de Jésus, alléluia. Aujourd’hui, l’Esprit repose en toi et chante alléluia.» Je sentais que ma vie changeait.

«Je ressens la communion comme une plénitude»

Aujourd’hui, ma plus grande joie est de pouvoir communier à la messe. Je ressens la communion comme une plénitude. Je me sens encore plus proche du Seigneur à ce moment-là. J’attends ce moment avec impatience pour me sentir en réelle union avec mon Sauveur, pour qu’il m’accorde son pardon. La communion ouvre davan-tage mon cœur à la prière. Je sais que je dois m’accrocher de plus en plus à la prière pour rester chaque jour en harmonie avec le Seigneur. À la rentrée, je pense intégrer un groupe de prière, pour tenir ferme dans cette volonté et demeurer près de Lui. Que Dieu vous bénisse. Amen !

Amandine : «Je ne pourrais exprimer avec des mots mon émotion lorsque j’ai plongé dans l’eau du baptême, et lorsque mes frères et sœurs se sont mis à chanter.»

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TINQUEUX – BEZANNES – LES MESNEUX – ORMES Secteur ouest

Carnet paroissial

Baptêmes - TINQUEUX : Zackary Noiron, Tom Chabotier, Maïlys Remy, Paul Chevalier, Constance Epis, Quentin Montagne, Lucas Marchand, Harmony Manuel, Sohan Bricoteau, Lucile Pierret, Léo Ducarre, Louis Maizières, Jules Boudier, Adrien Maupin, Marc Pirouelle, Axel Ribeaucourt, Maëline Michel, Louna Vimard, Marie Lecomte, Leandro Gomes-Henriques. BEZANNES : Valentin De Noué, Nolan Saulnier, Eléonore-Mereu, Lena Roche, Luyss Dewez, Nerenhausen Elise, Camille Van Den Wyngaert. LES MESNEUX : Claire Ferrari, Hannah Dessoy, Axelle Dessoy, Manon Gremaux-Cathrin. ORMES : Auguste Bien, Jules Charlier-Bertrand, Anna Oger.

Mariages - TINQUEUX : Alexandre Maupin et Samantha Fortin. BEZANNES : Norbert Symphorien et Élise Chabanon. ORMES : Damien Van Der Linden et Corinne Airault.

Deuils - TINQUEUX : Lemaire Ginette, Rimbert Michel, Bernard Orban, Denise Robert, Jacqueline Goulesque, Kléber Cointe, Gérard Florence, Jean Claude Furet, Loretta Vitry, Ginette Guy, Geneviève Hesschentuer, Marcel Décary, Paulette Hautois, Pierre Hallaert, Françoise Alves, Frédéric Dollet, Eugène Duterque, Roger Rosso, Camille Vercruysse, Marie Louise Marconato, Jean Luc Merieux, Irène Poulet, Roland Bronquard. BEZANNES : Andrée Poirel, Geneviève Benoiton, Raymond Fondeur, Josiane Bonnefaës, Eloïse Loup, Annick Lhuillier, Nicole Suisse. LES MESNEUX : Michel Jacquinet. ORMES : Agnès Schmitz, Marcel Fenat, Paul Jonot.

�Messe dominicale(sauf les dates retenues dans les villages)Dimanche à 10h30 à Sainte-Bernadette de Tinqueux.

�Messes dans les villages

Pas durant les vacances.Samedi 30 septembre à 18h : messe de la rentrée à Saint-Martin de Bezannes. Dimanche 22 octobre à 10h30 : messe à Saint-Remi de Les Mesneux.

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Opération «boîte à livres», une initiative de partage

Une lectrice passionnée de Tinqueux, Sandrine Dequin, a décidé d’accommoder à la sauce aquatintienne une recette d’origine anglo-saxonne «la boîte à livres».

Tout est dans l’intitulé, mais comment cela fonctionne-t-il sous

nos cieux ? Cette jolie initia-tive de partage a pour but de rendre accessible à tous le plaisir de lire, en permettant d’emprunter et de déposer librement livres ou revues, dans une boîte bien visible, située dans un lieu public.Pour ce faire, Sandrine a pris conseil au-près de l’association savoyarde de promo-tion culturelle «Graine de dahu», puis il a fallu construire la boîte. La partie pra-tique a été réalisée par une association de réinsertion sociale et le financement assuré par le site de financement partici-patif Ulule. Il a fallu plus de six mois pour finaliser ce projet jusqu’à l’inauguration, le samedi 18 mars, avenue Sarah Bernhardt, devant le magasin «L’optique du Champ Paveau» avec l’aimable accord des opti-ciens Lucas Brunet et Emeline Sordé. Pou-vait-il en être autrement, tant lecture et bonne vue sont indissociables ?Depuis cette date, et après une première fourniture de livres par «Graine de dahu», la boîte ne désemplit pas. Les lecteurs em-

pruntent, lisent, puis reposent ou déposent de nouveaux ou-vrages et Sandrine se réjouit que les quelques craintes de vandalisme ne se soient pas matérialisées. N’hésitez pas vous aussi à faire vivre cette initiative de partage.Devant cette réussite, Sandrine

caresse le projet d’une autre installation à Tinqueux et envisage d’adjoindre à la boîte à livres une «boîte à suggestions», qui per-mettrait aux participants de faire part de leurs idées ou de poser des questions.

PHILIPPE GARET

�Permanences– Pour les baptêmes contactez M. Jacques Lesage, tél. 06 81 16 72 89.– Pour rencontrer le père Jean-Pierre Robinet, contacter le secrétariat.

�Autres célébrations Toussaint : mercredi 1er novembre, à 10h30, en l’église Sainte-Bernadette.Messe des dé fun ts : jeudi 2 novembre à 19h en l’église Sainte-Bernadette.

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SAINTE-CLOTILDE – SAINTE GENEVIÈVESecteur ouest

Carnet paroissial

Baptêmes - Safiatou Guinot, Déborah Meslien, Charlotte Duval, Jade Noël, Lorenzo Coassin, Mégane Coassin, Nolan Ciecko, Dolovan Ciecko, Melia Laigre, Hugo Bertrand, Lima Lemaire, Léo Houbron, Arthur Houdelet, Audrey Makiesse, Chelsy Ramos Soarès, Lorenzo Sanches, Charlie Huon, Camille Lantiez, Noah Lalu, Emeline Boulan Pariot, Célia Boulan Pario, Eden Rouvray, Zola Poiret Rouvray, Enzo Laforest, Inaya Bonhuil, Emma Teillot, Hugo Lefort, Mélodie Purnelle, Melyna Lemaire, Lilian Raveaux.

Mariages - Jean Philippe Farcy et Thiphanie Genon, Frédéric Tinot et Célia Mendes Freitas, Christos Ispikoudis et Anne Charlier, Cédric Martin et Sophie Abarca, Baptiste Bach et Céline Péron, Stéphane Viette et Julie d’Antonio, David Dussaussois et Sophie Ricci, Pierre Geoffroy et Alexandra Delio, Thomas Marques et Mélanie Bassez, Bruno Divry et Katia Bodenan, Paul Moufflard et Loren Andrulewiez, Alexandre Laforest et Aline Petit, Anthony Périn et Charlotte Appert, Alexandre Capus-Balagué et Alexandra Marchal, Michel Pereira et Marion Dardar.

Deuils - Denise Faye, Yvette Mary, Élisabeth Laratte, Sébastien Divry, Serge Soudant, Renaud Corbara, Roland Basti, René Carré, Odette Barguet, Monique Petir, Gérard Lefèvre, Jeanne Testa, Bernadette Leroy, Rosine Fouquet, Simonne Rivard, Louis Marguerite, Hélène Lévèque, Bruno Racheboeuf, Madeleine Desnier, Clara Pringot, Maryse Pourchasse, Michel Fayault, Yves Théodon, Martine Carquille, Denise Zovi, Claudine Philippot, Jean Pierre Duchêne, Roland Bouché, Claude Nemethy (Mr), Xavier Caruel, Colette Lajoie, René Marié, Claude Guth (Mr), Michel Goubet, Guy Guyot, Blanche Minon, Christian Wagner, Geneviève Hendrick, Dominique Lauden (Mme), Germaine Mazingue, Robert Vannini, Josiane Jarguel, Max Gaignette, Raymonde Sagot, Maria Crapez.

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�Messes dominicales En alternance entre Sainte-Clotilde et Sainte-Geneviève. Samedi : 18h15. Dimanche : 10h30

�Messes en semaine Mercredi-jeudi 8h, vendredi 9h : à l’oratoire du presbytère, 8 rue de Louvois (entrée par le secrétariat).Tous les 1ers mercredis du mois à 18h30 : à la chapelle Jean-Paul II, au foyer L’Escale habitat de jeunes, 53 rue de Louvois.

�Autres célébrationsToussaint : mercredi 1er novembre à 10h30 en l’église Sainte-Geneviève.Messe des défunts : jeudi 2 novembre à 19h à la basilique Sainte-Clotilde.

Faubourgs en fêteSamedi 7 octobre, la fête «Portes ouvertes sur les faubourgs», organisée par les habitants de Sainte-Anne et de la Porte de Paris, veut renouer avec l’esprit d’amitié qui avait présidé à la réouverture de la basilique Sainte-Clotilde, en janvier 2015.

Souvenons-nous, c’était les 24 et 25 janvier 2015. Après près de deux ans de fermeture, la basilique

Sainte-Clotilde rouvrait ses portes suite à l’incendie qui avait détruit une partie de sa toiture. Un mouvement avait alors été lancé par les forces vives du quartier pour marquer l’événement autour de la paroisse avec les associations «Les amis du reliquaire», «Bien vivre à Sainte-An-ne», «l’Escale», «Les aides ménagères ré-moises», «Les amis de Sainte-Geneviève», «La colline Sainte-Geneviève», «l’Arche», l’Amcir… et beaucoup de bonnes volontés, pour en faire un beau week-end de fête. Pari tenu, pari réussi, plus de cinq cents personnes s’étant croisées au cours de ce week-end mémorable ! Un tel bon souvenir de solidarité et d’amitié que beaucoup ont envie de le revivre.

Bienvenue à toutes et tous !C’est pourquoi les mêmes associations se sont unies pour bâtir une fête nommée «Portes ouvertes sur les faubourgs», le samedi 7 octobre, de 14 heures à 18 heures, dans la salle paroissiale et le parc voisin en fonction du temps. Cette fête accueil-

lera les habitants du quartier (entrée libre) autour de quatre temps ludique, musical, culturel et convivial, organisés de la façon suivante :– ouverture à 14 heures par un concert des tambours de l’AGPR partant en marche rue de Louvois, depuis le chevet de la basi-lique jusqu’à l’entrée du parc paroissial, rue Estienne d’Orves ; – visite libre de 14 heures à 18 heures avec une exposition sur la vie des quar-tiers Sainte-Anne et Sainte-Geneviève à l’aide de panneaux photos ; jeu «Connais-sez-vous votre quartier ?» par reconnais-sance de ces lieux remarquables, bourse d’échanges de vieux livres, activités des associations, conférences sur les traditions et coutumes de ces quartiers, recueil des souhaits des habitants (l’arbre des sou-haits), jeu de construction bois pour les 3-11 ans...– goûter pour les enfants et collation, boissons chaudes pour les adultes à 16 heures, concert de chants variés du «Chœur de Champagne» à 16h30, danses folkloriques portugaises à 17h30 et pour clôturer un concert de tambours.

CLAUDE RENY

La rue de Courlancy, trait d’union entre les faubourgs de la Porte de Paris et de Sainte-Anne.

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Baptêmes - Hider Anais, Blanchegeley Clara, Dechamp Eve, Courroux Keyna, Mbala Patricia, Kauron, Mokala Théophile, Avavaro Ribero Nolan, Ba Yliana, Samuel, Yaelle Thiefin Lemaire Chloé, Gnahore, Maud, Kylya, Amelie Lucinak Cheirone, Henriet Louise, François Isabelle Luc, Pierre Louis Saintphard Riley, Arann, Erwwann, Lugris Cecilia, Deley Kimberly, Simoes Macedo Myriam.

Deuils - Alves Raymonde, Denizart Pascal, Guillaume Roger, Seys Marie Thérèse, Matuchet Jocelyne, Belet Suzanne, Colson James, Devoutre Jacques, Blanquard Gilbrte, Lejeune Michel.

�Messes dominicalesSamedi : 18h à Saint-Louis (rue du Chanoine Camus).Dimanche : 10h30 à Saint-Bruno(avenue Bonaparte).

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Baptêmes - Rachel Petit, Sacha Blasczynski, Nino Haberger, Laly Khodja, Murielle Hulin, Alexandre Dujardin, Paloma Demay, Alice Ruiz, Fantine Musial, Margaux Cardonnel, Manon Laloi, Charles Bois-Guerin, Chloé Joly, Malloy Sarre, Drazic Gouvenaux, Basile Baehrel, Tom Ardinat, Martin Lerminiaux, Alix Michalski, Paul Marques, Aÿdan Marie-Louise, Lahyoni Marie-Louise, Adèle Drouart, Clement Jacquemart, Constance De Luca, Timéo Le Roux, Madeleine Hun, Paul Planchon, Achille Duval-Layes, Axel Martinelli, Victoire Baillette-Guilleminot, Armand Thienot, Mona Thienot, Paul Rigollet, Léanna Sodoyer-Normand, Capucine Mastin, Pablo Mazocky, Charleyne Valy, Logan, Patoureaux, Tom Guinois, Faustine Arnould, Yanis Leclercq, Orlane Champenois, Nathan Comte, Manoé Bertrand, Lyléa Brouillat, Édouard Debieuvre-Dewitte, Inès Mazy, Thibaut Duhem, Marceau Bonard, Talya Czudakiewicz, Léandro Magne-Da Costa.

Mariages - Gérard Da Cunha et Johanna Rohart, Émilien Brulé et Sophie Lamoureux, Pierre-Emmanuel Frocot et Fanny Carneiro, Julien Fernandez et Christelle Notaire, Maxime Thorigny et Caroline Masset, Charles Royer et Marie-Charlotte Onraedt, Damien Mottet et Sandra Portelette, Vincent Lagille et Marine Paillotin, Christophe Guinois et Sandra Peroche, Arnaud Renesson et Sophie Bocahu, Nicolas Grignoux et Anne-Laure Delaplace, Mathieu Allart et Cecile Fernandes Dos Santos, Sebastien Scotté et Jennifer De Polli, Félix Bagny et Mathilde Coulon, Sébastien Heckmann et Aurélia Person.

Deuils - Béatrice Almany, Pierre Thiery, Jeanne Leclerc, Jacqueline Labernardiere-Leroy, Marie Fleury, Pascale Collignon, Michel Pillot, Marc Bourguignon, Maurice Guido, Serge Lavigne, Raymond Thiebaut, Yvette Paupette, Nicole Noël, Colette Vignolles-Gondouin, Monique Jeanson, Claude Martin, Éliane Morvais, Yves Tatin, Jacques Lallement, Philippe Bourguignon, Élisabeth Schein, Denise Majerus, René Depiero, Madeleine Chaingy, Nicole Ritzer, Denise Charbonnier, Linda Landry, Daniel Noël, Jacques Guegain, Hervé Lebot, Bernard Pascat, Françoise Audeval, Thérèse Trichet.

�Messes dominicales Samedi : 18h30 à Taissy.Dimanche : 9h30 à Trois-Puits, 11h à Cormontreuil. Pas de messe en semaine actuellement.

�Toussaint Messe : mercredi 1er novembre à 11h à Cormontreuil.

�Éveil à la foi Pour les 4-7 ans, les 7 octobre et 16 décembre, de 14h à 16h30, dans les salles paroissiales de Cormontreuil.

SAINT-BRUNO – SAINT-LOUIS – SAINT- JEAN-MARIE-VIANNEY

Voici la rentrée !Un rendez-vous à ne pas manquer : la fête paroissiale, le 8 octobre.

Nos chemins vont se retrouver à nou-veau en paroisse mais nos prières nous ont, sans aucun doute, accom-

pagnés, Dieu est sur notre route ! Nous allons continuer nos projets d’avant l’été ; concrétiser, autant que faire se peut, l’ac-cueil et les rencontres du Secours catho-lique-Caritas France. Nous allons aussi resserrer et optimiser les liens et les actions entre les différents ser-vices, analyser les besoins et les missions de chacun pour une meilleure efficacité. Réfléchir ensemble à nos priorités et à ce

que chacun peut apporter. Penser aussi à des moments de partage en secteur.

Une pensée pour le père Delacroix

Enfin, lors de la fête paroissiale le 8 oc-tobre, nous espérons retrouver notre ber-ger, notre guide qui nous a tant manqué toute cette année. Que la santé du père Delacroix lui permette de revenir au plus vite parmi nous.

CATHERINE

membre de l’Équipe d’animation paroissiale (EAP)

«Une nouvelle étape»Le père Jean-Louis Oudinot, notre nouveau curé, se présente à nous.

Après l’excellent ministère pastoral assuré par le père Michel Pillot, c’est avec joie que je vais assurer

la charge pastorale de la paroisse Saint-François-Xavier. Il me faudra le temps de découvrir cette paroisse, tout en ayant la charge de la paroisse Saint-Remi de Reims, en restant vicaire épiscopal et aussi réfé-rent du diaconat permanent, des laïcs en mission ecclésiale, des séminaristes, de la pastorale des funérailles pour le diocèse. Je vais avoir la joie d’être parmi vous pour annoncer l’Évangile, célébrer les sacre-ments, réaliser la communion dans la pa-roisse avec l’équipe pastorale. Je vais me mettre à l’écoute de vos vies, avec leurs joies et leurs peines. Nous allons, dans le cadre de nos vocations respectives, continuer à vivre notre baptême. Un jour, marqués par l’onction du «saint chrême»1, nous avons été appelés à être témoins du dynamisme intérieur que le Christ veut nous apporter, lui qui est pour toujours plus fort que la mort et que le mal.Soyons ensemble sel de la terre et lumière du monde en n’oubliant jamais cet appel du pape François de nous rendre aux péri-phéries géographiques et existentielles.

PÈRE JEAN-LOUIS OUDINOT 1– Huile parfumée consacrée, employée pour les onctions dans des sacrements : baptême, confirmation, ordination...

SAINT-PIERRE - SAINT-FRANÇOIS

L’équipe pastorale : de gauche à droite, père Jean-Marie Guerlin, père Philippe Lang, Daniel Vossaert, diacre, père Jean-Louis Oudinot, Paul-Emmanuel Lallement, séminariste.

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Baptêmes - SAINT-PIERRE : Shiloh Toho, Othniel-David Lawson, Louis-Ugo Belotti, Raphaël Belotti, Hyelena Hautois, Tobias Hautois, Léandro Bayard, Allana Nadège Caldas. SAINT-FRANÇOIS : Clémence Richeter, Chilina Justice Bikounou Nsilouloo, Smaïley Dedé.

Mariage - SAINT-FRANÇOIS : Charline Ratianarisoa et Marc-André Lemire.

Deuils - SAINT-PIERRE : Jacqueline Foilloit, Germaine Baudette. SAINT-FRANÇOIS : Simone Rollet, Odette Durand née Wilmann, Didier Cosson, Bernard Fouquet, Marie-Christine Celestin.

�Messes dominicalesSamedi : 18h à Saint-François.

Dimanche : 10h30 à Saint-Pierre.

�Notez-lePremière rencontre de caté : samedi 30 septembre à 14h30 à Saint-François. Rencontres suivantes : samedi 14 octobre – 25 novembre – 9 décembre.Préparations au baptême le pre-mier samedi de chaque mois à Saint-Pierre des Châtillons à 14h30.Le père Dominique Savio sera à votre disposition à Saint-François, les lundis et vendredis après-midi.

Louis, toujours au service des autres

Louis Canivet est un homme discret, mais une figure importante, un pilier de notre paroisse. À 88 ans, il s’occupe toujours de l’entretien de nos églises.

D’origine bretonne, élevé dans la foi catholique, Louis a toujours été fi-dèle à sa foi et a participé de nom-

breuses années à la préparation liturgique du jour du Seigneur. Il y participe encore occasionnellement, à ce jour. Toujours dis-ponible pour aider à l’église, Louis a parti-cipé et participe encore à toutes les activi-tés importantes : crèche, décors divers… A 88 ans, il s’occupe toujours de l’entretien de nos églises : chauffage, réparations... en plus de sa maison et de ses dépendances qu’il a rénovées et agrandies lui-même et où tout est admirablement entretenu, ran-gé : chaque chose à sa place, comme dans son petit jardin où il fait pousser fleurs, tomates…. Juste un peu de mal à se lever…. à 5h30 du matin ! Eh oui, il faut allumer le chauffage à l’église à 8 heures. Quelle énergie ! Il me raconte un peu sa vie : une vie riche de différents métiers : militaire, responsable de l’entretien de nombreux supermarchés et hypermarchés, et enfin moniteur d’auto-école. Grand sportif tout au long de sa vie, il m’apprend notamment qu’il a parcouru plus de 100 000 kilo-mètres en vélo jusqu’à ce jour. «J’habite les Châtillons depuis 1970. Mes occupations m’obligeaient (questions d’ho-raires) à aller à la messe dominicale à Saint-Remi ou à Sainte-Clotilde. Je prends donc ma retraite en 1989 et décide de me rapprocher de Saint-Pierre – qui est ma paroisse – pour une aide ou service en Église. Le jour où je me présente à Saint-Pierre, une équipe de

paroissiens est en plein travaux de peinture, dirigés par Jean Milas, qui me dit être respon-sable de l’entretien, je décide de me joindre à eux et voilà comment j’ai commencé et fait connaissance avec la paroisse. Ces tra-vaux terminés, le Père André Braye, prêtre en fonction à l’époque, me demande de l’aider à mettre en peinture son appartement situé dans un immeuble à proximité de l’église, logement que devait occuper notre nouveau curé : le père Bernard Sellier. J’accepte ces tra-vaux et me voilà embauché pour une quin-zaine de jours. J’ai, pendant quelques an-nées, exécuté différents travaux. Jean Milas, fatigué et diminué physiquement, notre curé m’a demandé si je voulais le remplacer et j’ai accepté. Mon expérience en ce domaine m’a permis de prendre la responsabilité de l’entre-tien technique : électricité, plomberie, chauf-fage, sécurité des deux églises Saint-Pierre et Saint-François.»

Cherche remplaçant ! «J’ai actuellement 88 ans, voilà plus de vingt-cinq ans que j’œuvre pour la paroisse et j’envisage de cesser toute activité. Ma surdité me gêne énormément. J’ai trouvé

SAINT-PIERRE - SAINT-FRANÇOIS

un remplaçant pour l’église Saint-Fran-çois, mon ami Daniel Bonjour, avec qui je suis toujours en contact ; il me remplace avantageusement, on s’entraide tous les deux. Il manque encore un remplaçant pour Saint-Pierre.» Ce grand témoin de la foi toujours au service des autres – pour qui l’essentiel c’est de «s’aimer les uns les autres», même si ce n’est pas toujours facile, ajoute-t-il –, a donc bien droit à se reposer un peu. Qui voudra se proposer ? C’est maintenant urgent.

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ÉCONOMIE

Ferme 112 : cap sur la bio-économieTout un symbole, le site de l’ancienne Base 112 devient la «Ferme 112». C’est aussi et surtout à l’initiative des agriculteurs de la Marne et de leurs partenaires un nouveau projet qui prend forme : un pôle de recherche et d’expérimentation agronomique.

Les terres agricoles destinées jusqu’alors à des activités aéronau-tiques militaires seront cultivées

à nouveau par les agriculteurs, avec un cahier des charges très rigoureux, notam-ment au niveau du respect de l’environne-ment. L’objectif est de valoriser l’existant, bâtiments et surfaces agricoles, en limi-tant les coûts de réaménagement. L’idée étant de diversifier les ressources finan-cières en choisissant un mode de gestion entrepreneurial avec une dimension éco-nomique, sociale et environnementale. Quatre axes de recherches sont privilé-giés : l’agronomie (fertilités des sols, rési-lience, autonomie énergétique…), les nou-velles technologies (traçabilité, drones…), l’approche sociétale (biodiversité…) et la formation.La Ferme 112 affiche son ambition, deve-nir la capitale de la bio-économie, avec l’obligation d’une approche transversale

et globale et non individuelle. L’ensemble des partenaires a signé un contrat de redynamisation du site de défense (CR-SD) en présence du préfet, du président du syndicat mixte pour l’aménagement du Nord rémois et de Reims Métropole. La Ferme 112 est un projet de territoire, où tout le monde aura un rôle à jouer et est géré par l’association «Agro-ressources et bio-économie demain».

Culturales : 250 exposantsCinq ans après sa fermeture, les 14 et 15 juin derniers, le site accueillait pour la première fois la 12e édition des Culturales. Cette manifestation a regroupé trente partenaires et deux cent cinquante expo-sants. Pour cette occasion, la plateforme d’innovation a pris l’appellation de «Ter-ralab». Le programme de ces deux jours était centré sur l’innovation et la flexibi-lité de l’agriculture du futur et les Cultu-rales ont été organisées autour de quatre fermes : la ferme fertile (efficience des facteurs de production), la ferme et la pro-tection intégrée (méthodes alternatives garantissant la qualité de la production), la ferme numérique et technologique (pilotage des itinéraires de cultures par le numérique) et la ferme flexible (outils de diagnostic et d’évaluation par le numé-rique). Cette douzième édition proposait

également un nouveau challenge pour les étudiants inventifs, en partenariat avec les écoles, qui ont présenté leurs robots prototypes qui seront peut-être demain dans les champs. L’ancienne Base aérienne 112 a ainsi trou-vé sa nouvelle voie et met ses 500 hec-tares clôturés, ses 240 hectares culti-vables, ses 80 000 m2 de bâtiments, sa piste et son taxiway (environ une dizaine de kilomètres bitumés) au service de l’agriculture du futur. Les nostalgiques qui venaient admirer le ballet des avions et leur bruit assourdissant pourront désor-mais contempler les matériels agricoles et les innovations technologiques tels que les drones, qui devraient rapidement sur-voler les terres cultivées.

YVES MALOTPour en savoir plus sur la BA 112, voir Regard+ de mars 2015 (n° 13, page 24).

Aujourd’hui, un tracteur à proximité de la piste 25.

Hier, un MIR F1B de la 33e Escadre à l’atterrisage en piste 25.

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