Présentation de Sami Aoun

5/16/2018 Pr sentation de Sami Aoun - slidepdf.com

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Le Printemps arabe : ledémocrate, l’islamiste et lediplomate

Sami Aoun Ph. D.Professeur titulaire École de Politique appliquéeUniversité de Sherbrooke

Membre de l’Observatoire du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord UQAM



Plan de la présentation

Introduction Espoirs et dynamiques du Printemps arabe Menaces et dérapages La diplomatie face aux enjeux géopolitiques

du Printemps arabe La reconfiguration idéologique: Le démocrate

et l’islamiste



Les 3 grandes dynamiques du Printemps arabe : La fin del’exceptionnalisme sous l’effet de la mondialisation

1. La fin du verrouillage du système politique arabe ou la fin del’État Sultanien. L’inacceptable libéralisation sans libéralisme. LePrimat de la liberté sur l’obligation de la libération

2. La montée du moment islamiste après Al Qaida. L’émergenced’un islamisme centriste et étatiste. L’attraction du modèle turc:

la symbiose séductrice entre laïcité, islamisme , démocratie et prooccidentalisme

3. L’émancipation de la société civile: L’apparition de l’individu.la montée de la jeunesse connectée, la citadinité en croissanceLe renforcement des femmes(Tawkul Korman). L’incontournablemodernité et le difficile équilibre avec la Tradition : les limitesbrouillées entre culte et culturel .



Les Menaces certaines

1. L’étouffement de la démocratie par le confessionnalisme et dutribalisme: les doutes sur la culture islamique comme terreau fertilepour les idéaux de la démocratie! Huntington réconforté. Le triomphedes mémoires religieuses débordantes et la défaite de la mémoirecitoyenne déficiente: le malaise des minorités ethno culturelles et

communautaires.

2. Le Printemps arabe comme œuvre d’un complot étranger : lenouveau Sykes Picot .

3. La réforme du pouvoir autoritaire comme prélude àl ’ effondrement de l ’ État. De la fragilité des entités à leurbalkanisation sur des clivages confessionnels et sectaires.



Le Printemps arabe : le Grand Jeu

Trois enjeux des rivalités mondiales au MoyenOrient : Un espace de passage obligé entre lesgrandes civilisations: le Grand Jeu

• Espace sous droit de regard américain : l’héritagecolonial européen• La convoitise du pétrole : les puissancesémergentes en quête de l’or noir

• L’islam espace : les frontières ensanglantées et laguerre contre le terrorisme.





Les Etats-Unis :L’acteur décisif de

l’échiquier Moyen oriental

Obama : leading from behind? Soft power?Hard power? Endiguement et realpolitik

la quête difficile de l’equilibrium entrevaleurs et intérêts stratégiques:

Les États-Unis « le shérif hésitant » en

faveur de la démocratie ?



La diplomatie des Grandes Puissances

La Chine : L’attentisme et le réalisme affairiste, lacrise de l’exportation du modèle verrouillé.

La Russie : La nostalgie de l’Empire.la Poutinasition:le réarmement La puissance du statu quo.

L’Inde: Le laboratoire du monde en quête d’énergie.



Les trois grandes hyper puissancesrégionales

I- Israël : La crise stratégique : L’obsession de labombe nucléaire, et le besoin de l’appui américain.

2- Turquie : Le néo ottomanisme ou l’État pivot ?Remarques sur les limites ce nouveau médiateur entreOccident et monde arabe?

3- L’Iran : La puissance persano-chiite ou le croissantchiite: résistance contre l’éclipse à l’heure des sanctionsdouleureuses, la diplomatie du canon? ou les feuxd’artifices.



La Ligue des États arabes : la crise duleadership

« la ligue n'est pas une ligue et (...) encoremoins arabe ».

Abdelaziz Belkhadem, représentant

personnel du chef de l ’ État algérien etsecrétaire général du parti du Front deLibération nationale.

Éclairage sur le rôle du Conseil decoopération du golfe (CCG).



Le blocage géopolitique du Printempsarabe: le retour de la guerre froide?

L’Occident stratégique: renouement avecl’ islamisme étatiste activiste sans garanties

pour la démocratie. La diplomatie russe en attente du 4 mars : la

défense du statu quo : la hantise del’expulsion de la Méditerranée (le cas de la

Syrie). Le spectre de la guerre au Grand Moyen

Orient: Israël versus l’Iran? Scénarios de guerreautour des puits de pétrole



La reconfiguration idéologique:Le démocrate et l’islamiste : Mise au point

Tunisie Libye Yémen Égypte Syrie



La Tunisie: Fin de la modernisationsans libéralisme ?

La transition vers la modernité consensuelleet enracinée est engagée :la révolution de

Jasmin en modèle d’inspiration! L’islamisme tunisien à la défense des acquisde la laïcité face aux salafistes !

Le partage du pouvoir: L’art du compromis en

application Le soutien économique est une urgence pour

un État non rentier!



La Libye : Le post mortem sans sur-dramatisation

Fin tragique du Livre Vert: L ’hybridité excentrique entrevaleurs républicaines, populisme et activisme islamonationalistes!

L’ islamisme combatif gagne de la maturité révolutionnaire:

Adieu au benladinisme.?! Misrata: Élections municipales le 20 février 2012. C’est une

élection historique pour la ville de Misrata. La première foisdepuis plus de 40 ans, on a voté en Libye. Près de cent millehabitants étaient inscrits pour le scrutin, avec le choix entre

quelque 245 candidats. Ainsi, Misrata ouvre la voie avant lespremières élections législatives qui sont programmées pour lemois de juin.

Mahmoud Jibril : alliance de 40 partis : la représentation sansexclusion.



Élection présidentielle : la participation au vote plus de 60%(?), lesmérites de la solution graduelle et du compromis.

L’après Saleh: son clan survit! mais l’espoir est permis. Ni auxHouthis ni au séparatisme sudiste.

Vers la nouvelle Constitution: reconstruction de l’État ou soneffondrement!

Le libéralisme tribal met fin à l’unité ? État unitaire ou deux ? lesliens entre ordre tribal et ordre étatique.

Washington: le difficile abandon d’

un allié anti Qaida? Et anti-iranien? Bab al Mendeb sous contrôle de qui ?

Le Yémen : Le spectre de la désunion de l’Etat failli? Ou

la polarisation entre le Nord et le Sud?



L’Égypte : le profil exemplaire du Président!Le transfert des pouvoirs entre utopistes , oppurtunistes etréalistes

L’impossible libéralisation économique sans réformedémocratique: la cohabitation difficile entre État moderne etCharia! La marginalisation et l’éparpillement du bloc libéral et la victoirede 70% des islamistesLe cas d’une modernité mal assumée des coptes chrétiensL’armée: garante de l’ordre nouveau? 23 juillet 1952 ou 28janvier 2011 ?L’entente tacite entre militaires et Frères Musulmans.

Exploration du profil impossible du nouveau Pharaon(article28).Le salafisme: la nouvelle force religieuse politisée.L’affaiblissement géopolitique de l’État Pivot ou du Grand frère! Le conflit avec Washington: l’anti-américanisme

instrumentalisé encore



La géopolitique de l’islamisme

L’arabisme versus l’islamisme? La rivalité entre islamistes: Frères musulmans etsalafistes : compromis et confrontation La rivalité sunnite –chiite: vers la Fitna ou la grandediscorde!Les interprétations sectaires des situationscomplexes. Cas d’illustration le Hezbollah à l’égard duBahreïn et de la Syrie Les parrains: Les pays arabes du Golfe (Qatar enparticulier) Le modèle référentiel: la Turquie islamo laïque.



Répartition chiite/sunnite

Source: University of Texas (Perry-Castañeda Library Map Collection), données de 1995



La crise syrienne : L’hydre

interconfessionnelle menace! Le diagnostic général et les particularités: vers la

violence extrême: la destruction massive. La survie ensanglantée du clan Assad.:Le bris de

confiance, doutes sur l’alternative, la succession etl’opposition surprise et désunie.

La réforme politique pour entretenir la main misesécuritaire versus l’intervention militaire!

Le déroulement de la crise: le référendum d’unrégime laïque sur une constitution non laïque!

Les prismes de lecture des positions du voisinage: lesectarisme en activité.



L’internationalisation de la crise :Le

double veto sino-russe La crainte de la répétition du scénario Libyen:

la réplique à la Résolution 1973. La gestion de leurs propres menaces

islamistes: le nord-caucase. Intérêts stratégiques et économiques: la base

de Tartous.

L’encerclement de l’Occident stratégique dela Chine et de la Russie.



La Syrie n’est pas la Corée du Nord!

L’Iran défend son allié arabe et le maillon faible deson expansion vers la Méditerranée.

la Turquie : un tigre en papier?

Israël: perplexe? Ou c’est la situation tant espérée!

L’Administration Obama: le cafouillage.

Le droit d’ingérence est il en panne ? Donc feu vertpour la guerre civile? Ou solution à l’algérienne?



Perspectives: l’incontournable Modernité etl’accommodement avec le libéralisme politique.

L’horizon ouvert: la fin du statu quo de l’ordre arabe et l’ordremoyen oriental.

La montée de l’islamisme sans fond démocratique: les limitesdes slogans, l’anarchie des fatwas le faux retour dumessianisme.

La menace des confrontations au sein des communautésllesexemples irakien et le libanais!) Les exigences des solutions graduelles entre les stratégies

révolutionnaires et contre révolutionnaires

La permanence des contraintes géopolitiques: Le spectre de laguerre au Grand Moyen Orient. Le déficit dans le génie de larésolution pacifique des conflits



Source: documentation française Questions internationales : Justices internationales (n.4

novembre-décembre 2003)



le démocrate , l’islamiste et le

diplomate font face à ce défi: Après l ’État sultanien: Quelle gestion libérale de la pluralité ethnique ,religieuse et confessionnelle sous le spectre de la re balkanisation?



Merci bien !

Documents

Présentation de Sami Aoun