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PRESSE 2015

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Farid GUEHAM

05/01/2015

Janvier

Le numérique au service de l’insertion : Emmaüs Connexions Solidaires

Le numérique au service de l’insertion : Emmaüs Connexions Solidaires Une fracture numérique plus sociale que géographique « Faire du numérique un levier d’insertion » c’est le message de Jean Deydier, directeur d’EmmaüsConnect, la toute jeune branche 2.0 de l’association historique. Mobilisé depuis plus de 60 dans la lutte contre toutes les formes d’ex-clusion, Emmaus fait du numérique son nouveau cheval de bataille. Une action qui trouve ses racines dans un cons-tat et un besoin grandissant : en France, près de cinq millions de personnes cumulent précarité sociale et numé-rique. Les tranches de la population les plus touchées : les jeunes et les personnes âgées. C’est à l’occasion des fo-rums « connexion solidaires » qu’Emmaus- Connect réunit des experts pour débattre, produire et proposer des so-lutions concrètes pour lutter contre l’exclusion numérique. Plus de cloisons ni de bataille de clocher, urgence oblige. Les participants viennent d’horizons divers, des représentants des pouvoirs publics, des responsables asso-ciatifs, des bénévoles et bien entendu des usagers. De l’équipement, mais aussi de l’accompagnement et de la pédagogie Sur le site internet de l’association, les témoignages abondent : un ancien chômeur raconte son parcours, ses ga-lères. Dans sa recherche d’appartement, il décide de se faire accompagner par l’association. Un parcours d’inser-tion numérique lui est proposé et lui permet d’obtenir un téléphone portable. « Les tarifs sociaux aident, mais cela ne suffit pas » reconnait Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique. Son souhait pour 2015 : que les aides so-ciales pour les équipements et les abonnements soient véritablement affranchies des prestataires privés, qu’elles demeurent un véritable service public. « Internet s’est démocratisé, mais 57% des Français vivent avec moins de 900 euros par mois et ne peuvent pas se permettre le luxe d’une connexion à domicile » ajoute-t-elle. Des hotspots, des points de connexion à internet libre d’accès, il y en a beaucoup, mais le matériel reste onéreux. Ces équipe-ments, Emmaus-connect les propose ainsi que des forfaits à des tarifs ultracompétitifs : de 40 à 160 euros pour un ordinateur, de 8 à 55 euros pour un téléphone portable. L’association offre également des services mobiles ou internet à des tarifs très bas, par exemple 50 heures d’Inter-net à 5 euros. Le réseau de Connexions solidaires se développe : il existe plusieurs boutiques Connexions solidaires. Depuis le lancement de l’initiative en 2010, l’association a déjà accompagné plus de 5000 personnes dans ses 9 points d’accueil en France. Pour Stéphanie Briatte, responsable de la boutique de Saint-Denis, nul doute que le ré-seau s’étoffe ; dans un avenir proche « les nouvelles technologies restent trop chères pour les plus modestes et particulièrement pour ceux qui n’ont pas de compte en banque ou d’adresse fixe, le besoin est là ».

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Farid GUEHAM

05/01/2015

Janvier

Se reconnecter à la société, littéralement En finir avec une fracture numérique qui génère de vrais complexes : ne pas se sentir hors du jeu, pouvoir envoyer des cv par mails. Autant de gestes devenus réflexes pour la plupart des français mais qui restent des barrières à l’insertion, à l’intégration. Le système prévoit également une médiation pour les usagers qui seraient surendettés auprès des opérateurs classiques. Le parti pris social est assumé : Emmaüs Connect s’engage pour que les télécom-munications ne soient pas un nouveau facteur d’exclusion mais un accélérateur, un facilitateur pour l’insertion et le retour vers l’emploi. L’action de l’association se structure autour de trois programmes : des parcours d’inclusion numérique destinés aux publics les plus fragiles afin d’apporter un bagage numérique minimum. Un second programme plus pédagogique avec un accompagnement par des équipes d’acteurs publics, privés et associatifs afin de mettre la technologie au service de l’action sociale avec des usages ciblés. L’association mène également des actions de sensibilisation à destination des usagers et des partenaires. Pour diffuser sa voix et ses idées, Emmaüs Connect publie les Cahiers Connexions Solidaires, un média trimestriel web, fruit d’une veille internationale sur les enjeux et solutions du numérique solidaires. Autre temps fort de l’associa-tion, un forum annuel Connexions Solidaires qui s’est réuni fin 2014 et qui rassemble acteurs publics, privés, et as-sociatifs pour débattre et partager des solutions. Les entreprises séduites par l’initiative Les actions d’Emmaüs Connect ne passent pas inaperçues. Les partenariats se multiplient : pour l’antenne de Saint-Denis, des partenariats avec SFR, une marque de téléphone portable et une entreprise de recyclage informatique. Pour 2015, les challenges ne manquent pas, mais l’association est plus que jamais confiante et forte de ses succès : le 27 novembre dernier, Emmaüs Connect recevait le Trophée de l’économie sociale et solidaire organisé par la Mairie de Pari s, en partenariat avec La Tribune. Les entreprises saluent et accompagnent l’initiative. C’est le cas de Hewlett Packard dont les collaborateurs de la région Rhône-Alpes se sont investis pendant une journée pour ai-der Emmaüs Connect à Grenoble, à développer ses activités d’accompagnement aux usages numériques. Comme le souligne le rapport du Conseil National Numérique, consacré à l’enjeu de l’inclusion, les « non connectés » sont également les publics condamnés à une marginalisation sociale, culturelle et économique, appelant des ac-tions spécifiques et renforcées. Penser l’inclusion dans une société numérique impose de construire des politiques pour tous sans perdre de vue ceux qui sont les plus fragiles et qui doivent demeurer la priorité. A l’instar d’ Emmaus-Connect, les idées, les initiatives et les expériences réussies ne manquent pas, mais elles doivent trouver auprès des pouvoirs publics, européens, nationaux ou territoriaux, un appui réel. L’Etat et l’administration peuvent dès lors se penser comme des plateformes dont la fonction première serait de soutenir et d’accompagner une innovation sociale ascendante, afin de structurer la mise en réseau et la mutualisation des initiatives et d’en accélérer la mon-tée à l’échelle par l’encadrement législatif notamment. Des missions qui incombent aujourd’hui à Etalab ou au Se-crétariat Général pour la modernisation de l’action publique. Plus qu’un enjeu de redistribution, l’inclusion est également une question de « pouvoir d’agir ». Si nous pensons que le numérique au-delà de l’enjeu technique ou économique qu’il représente participe concrètement dans la construction d’un projet social, chaque usager doit pouvoir disposer des conditions matérielles et culturelles pour en être non seulement utilisateur et consommateur de technologie, mais aussi un citoyen intégré à part entière.

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06/01/2015

Janvier

Le Défenseur des droits ouvre le forum « connexions so-lidaires » de l’association Emmaüs Connect Le 27 novembre 2014, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, est intervenu en ouverture du forum « connexions solidaires » organisé par l’association Emmaüs Connect sur le thème de la fracture numérique.

Alors que le recours au numérique devient chaque jour un moyen privilégié d’accès aux services publics ou privés, quelque 20 % de nos concitoyens demeurent mal, voire pas du tout, connectés ou capables de se servir réellement du numérique. Jusqu’à aujourd’hui, on disposait d’études très générales de l’OCDE ou du CREDOC. Au cours de ce forum, des chiffres plus précis ont été rendus publics. Parmi ceux-ci, on retiendra que 61 % des fran-çais de plus de 70 ans ne possèdent pas de connexion internet à domicile, que 48 % des personnes non diplômées sont dans la même situation, ou encore que 32 % des personnes ayant une affection à long terme (handicap…) dé-clarent avoir rencontré une difficulté dans l’usage d’un ordinateur ou d’un téléphone. À ces chiffres s’ajoutent les ménages à bas revenus qui rencontrent des difficultés d’accès (paiement des forfaits, des équipements…) Ces constats confirment les témoignages reçus dans nos services ou par nos délégués et mettent en exergue tout particulièrement les difficultés d’utilisation. Au cours de ce forum, plusieurs expériences d’accompagnement et de formation de proximité ont été présen-tées et témoignent du chemin qui reste à parcourir, notamment sur le plan humain. Le Défenseur des droits a rappelé nos propositions sur ce thème dans l’accompagnement du « choc de simplifica-tion » annoncé par le gouvernement ainsi que notre vigilance dans le cadre du suivi du projet de loi sur le numé-rique. Dernière mise à jour le 06/01/2015

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Olivier DEVILLERS

Janvier 2015

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Olivier DEVILLERS

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Olivier DEVILLERS

Janvier 2015

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Février 2015

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Février 2015

Février

Inauguration point d’accueil Connexions Solidaires Lille avec interview d’Alice OLLIVRY

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Inauguration point d’accueil Connexions Solidaires Lille avec interview d’Alice OLLIVRY

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18/02/2015

Mikael LIBERT

Février

Lille SOCIÉTÉ Emmaüs Connect a ouvert un point d'accueil pour aider les plus défavorisés à ne pas être exclus des nouvelles technologies...

Lille: «Connexions solidaires» lutte contre la frac-ture numérique

L'accueil de Connexions Solidaires, à Lille. - M.Libert/20 Minutes

Mikael Libert

Le numérique pour tous. Emmaüs lutte sur tous les fronts de l'exclusion, y compris celui des nouvelles

technologies. Avec sa branche Emmaüs Connect, l'association caritative veut utiliser le numérique comme

levier d'insertion. Pour cela, elle s'est dotée d'un outil de terrain: «Connexions solidaires», dont le point

d'accueil lillois a été inauguré début février.

Tout part de deux constats simples. Il est devenu impossible de se passer des nouvelles technologies de

communication comme Internet ou le téléphone portable. Et ces technologies sont difficilement acces-

sibles aux personnes fragilisées socialement ou financièrement. «Aujourd'hui, presque tout se fait par In-

ternet, explique Alice Ollivry d'Emmaüs Connect. Les démarches administratives, rechercher un em-

ploi...». Ladématérialisation croissante a créé, de fait, une discrimination entre les «connectés» et ceux

qui ne le sont pas.

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18/02/2015

Mikael LIBERT

Février

«Ils ne comprennent pas les enjeux du numérique» Pour remédier à cela, l'association tient des «permanences connectées» auxquelles se rendent des per-

sonnes envoyées par les structures d'aide sociales. Là, les bénéficiaires exposent leurs pro-

blèmes: envoyer une pièce jointe, créer un compte sur un réseau social...

Fatma, 50 ans, est venue chercher des explications pour utiliser la messagerie Skype: «Au Maghreb, tout

le monde utilise ça pour dialoguer, et moi je ne sais pas», glisse-t-elle. Pierre-Elie, lui, a besoin d'aide pour

créer une adresse e-mail. «C'est pour faire un compte Facebook et reprendre contact avec mon fils que je

n'ai pas vu depuis sept ans». Mais ce quadragénaire, titulaire du RSA, ne voit pas d'autre utilité à Internet.

«C'est aussi ça le problème, se désole Alice Ollivry, certaines personnes ne comprennent pas les enjeux du

numérique.»

Aussi un problème d'argent Outre ces blocages «culturels» qui éloignent les publics fragiles des nouvelles technologies, il y a aussi

l'aspect financier du problème. «Pour avoir une adresse e-mail, il faut un téléphone, pour le téléphone, il

faut un compte bancaire, pour le compte bancaire il faut un logement... c'est un cercle sans fin», soupire

Alice Ollivry. Et donc, Connexions Solidaires vend aussi du matériel: des ordinateurs à 140 euros, des télé-

phones à 8 euros... Grâce à SFR, l'association propose des cartes de téléphones prépayées à des prix soli-

daires.

«Notre démarche est vraiment de rendre nos bénéficiaires autonomes, de leur donner les clés du numé-

rique», déclare Alice Ollivry. Depuis l'ouverture effective, en octobre 2014, 350 personnes se sont déjà

inscrites. Connexions Solidaires en attend 1.500 d'ici à la fin de l'année 2015.

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Février 2015

Février

A Lille, Emmaüs ouvre un guichet pour s'insérer par le numé-rique INSERTION – Le point d'accueil Connexions solidaires vient d'ouvrir ses portes à Lille-Wazemmes. Son but : for-mer au numérique et équiper des bénéficiaires sélectionnés par les organismes sociaux dans leur parcours d'insertion.

Alice Ollivry, responsable du point accueil lillois, veut reconnecter les victimes de la fracture numérique. Photo : M.P/metronews

Un espace pour faire du numérique un levier d'insertion. Tel est l'objectif du point d'accueil Connexions solidaires, qui vient d'être inauguré, rue du Marché à Lille-Wazemmes. A l'origine, Emmaüs Connect, la branche numérique de l'association soli-daire, qui veut faire acquérir aux personnes orientées par un organisme social un "bagage numérique" minimum, essentiel à leur parcours d'insertion. "Ce service donne des formations sur les compétences de base, comme faire une démarche administrative en ligne ou ajouter une pièce jointe à un email, témoigne Alice Ollivry, responsable du point accueil lillois. Nous voulons avant tout aider ces per-sonnes à se reconnecter." Des téléphones à huit euros Oumar, 28 ans, admet qu'Internet est devenu "très important pour trouver un travail, pour envoyer un CV, mais j'ai besoin d'aide". Driss, 59 ans, rappelle que "sans numéro de téléphone portable, tu ne peux pas être joint par un employeur, alors je m'y suis mis". Pour équiper les plus nécessiteux dans leur parcours d'insertion numérique, Emmaüs Connect a noué des partenariats, permettant de proposer destéléphones à 8 euros et des ordinateurs à 140 euros. Des cartes de téléphones prépayées sont aussi proposées à prix cassés, ainsi qu'un "Web trotteur" à quinze euros pour avoir une connexion limitée, même quand on est à la rue. "Tout peut être prépayépour ceux qui n'ont pas de compte ban-caire", précise Alice Ollivry. Prochaines étapes : former les organismes sociaux à l'insertion numérique et créer une plateforme dédiée à l'insertion professionnelle des jeunes éloignés de l'emploi. En 2015, Connexions solidaires vise l'accompagnement d'environ 1 500 personnes accompagnées.

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10/02/2015

Février

à la une : Lille : Connexions Solidaires http://www.picardienumerique.net/index.php/smallnews/detail?newsId=17841

Mardi 10 février 2015 | Emmaüs Connect a inauguré hier son point d’accueil Connexions Solidaires à Lille, grâce au soutien de la mairie de Lille, de Lille Métropole, de Huawei France et de SFR. Après Paris, Marseille, Grenoble, Saint-Denis, Lyon, c'est maintenant à Lille, qu'Emmaüs Connect continue le dé-ploiement national de Connexions Solidaires. Les bénéficiaires lillois du dispositif se verront proposer un parcours personnalisé pour acquérir un bagage numé-rique minimum, essentiel à leur parcours d’insertion. Ce service comprend l’accès juste et durable à des offres et des équipements solidaires ainsi que l’acquisition de compétences numériques de base. Des recharges mobiles et Internet, fournies par SFR, des ordinateurs reconditionnés et des équipements Huawei sont redistribués à tarifs solidaires aux bénéficiaires du programme. Le "Web Trotter", petit boitier diffusant du WiFi, permet de connecter toutes les personnes sans logement stable. En complément, les conseillers et bénévoles Connexions Solidaires accompagnent les bénéficiaires dans leurs usages numériques. Ainsi, ils pourront, par exemple, s’initier à l’informatique, créer une adresse mail, réaliser leurs démarches en ligne que ce soit pour s’actualiser sur Pole emploi, suivre leurs démarches sur caf.fr, skyper ou encore chercher un emploi. Alors que le numérique se révèle chaque jour un peu plus comme un canal prioritaire d’accès aux services publics et privés, 17 % des Français se disent déconnectés. Parmi ces nouveaux exclus de notre société, on compte : 31% des ménages à bas revenus, 32% des personnes handicapées, 56 % des personnes sans diplôme et 56% des seniors. Pour que les plus fragiles, aussi, puissent bénéficier des potentialités des technologies numériques, Emmaüs Con-nect propose donc des solutions pour faire du numérique un levier d’insertion pour tous. Présent dans sept villes de France, avec plus de 10 000 bénéficiaires, ce programme tire sa réussite d’un travail de proximité entre les acteurs sociaux, numériques et les collectivités territoriales. L’ouverture de ce point d’accueil est soutenue par la ville de Lille, Lille Métropole et ses partenaires : PAI partners, SFR et Huawei. SFR, engagée depuis le lancement du projet en 2010, apporte un soutien financier, un soutien en nature et, dans le cadre de mécénat de compétences, permet à ses collaborateurs de s’investir dans le projet. Depuis 2013, SFR propose à ses clients de soutenir le programme en souscrivant à une Option Solidaire de 1€ par mois. Huawei s’est engagé auprès d’Emmaüs Connect en totale complémentarité du parrainage de SFR, en apportant des équipements mobiles, dont des smartphones et Web Trotter, et un soutien financier à l’association.

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17/02/2015

Février

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23/03/2015

Connexions Solidaires à Lille avec intervention de Alice OLLIVRY et d’un bénéficiaire

Février

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03/03/2015

Marjolaine LABELLE

Connexions Solidaires à Lille avec intervention de Alice OLLIVRY et d’un bénéficiaire

Mars

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16/03/2015

Isabelle HENNEBELLE

Mars

Jeunes décrocheurs et numérique : un fossé à combler d'urgence Accompagner aux nouvelles technologies les 2 millions de jeunes "ni à l'école, ni en em-ploi, ni en formation" est crucial. Emmaus Connect en partenariat avec des acteurs du

public et du privé ferraille pour faire bouger les lignes. S'ils utilisent internet pour des activités ludiques, les jeunes décrocheurs ne transfèrent que peu ou pas leurs com-pétences à l'univers professionnel. En anglais, on les appelle les "Neet" : ni à l'école, ni en emploi, ni en formation (Not in education, employment or training). En France, ils sont presque 2 millions de jeunes de 15 à 29 ans à entrer dans cette catégorie. Chaque an-née, 140 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme. La numérisation croissante de la société accélère le phénomène. Comment répondre à une offre d'emploi sur la Toile, renseigner en ligne un dossier pour la Caisse d'al-locations familiales sans compétences numériques ? Tous les jeunes ne sont pas des digital natives, contrairement à une idée reçue. "On suppose qu'ils savent et eux croient savoir ; ils utilisent Internet pour des activités ludiques et la vie quotidienne, mais ces compétences ne se transfèrent pas dans la sphère professionnelle", constate Jean Deydier, directeur d'Emmaüs Connect, association dont la mission est de faire du numérique un levier d'insertion pour les personnes fragiles (1).Pour éclairer cet écart entre perceptions et réalités du terrain, Emmaüs Connect vient de réaliser avec des missions locales une étude (2) qu'elle rendra publique en mai prochain. Seulement 82,5 % des 18-24 ans interrogés disposent d'un ordinateur, contre 97 % des plus favorisés. De même, ils sont 60 % à posséder un smartphone, contre 75 % des plus nantis. Certes, au total, 95 % des interrogés ont accès d'une façon ou d'une autre à Internet, mais la vraie question est leur "niveau d'agilité numérique", souligne Jean Deydier. Le jeune sait manier la souris et le clavier, mais est vite mal à l'aise avec le traitement de texte, la maîtrise du français, peine à formuler des requêtes et à s'y retrouver dans la jungle des sites sur l'emploi. C'est un euphémisme, ces jeunes ont besoin d'un accompagnement au numérique. Les 450 missions locales peu-vent jouer un rôle clef, sous réserve qu'elles opèrent leur révolution technologique. Membres du Service public de l'emploi, elles détiennent en effet un quasi-monopole en matière de responsabilité de l'accompagnement global des jeunes de 16 à 25 ans en situation de difficulté d'insertion. Collaborer au projet d'Emmaüs Connect illustre leur prise de conscience et leur volonté d'avancer sur cette question. Mais il est vrai que le défi est de taille car "nos conseillers, âgés en moyenne de 40 à 50 ans, doivent déjà s'occuper des questions de travail, de logement, de san-té, d'habillement pour un public en nombre croissant, et sans moyens supplémentaires. Pour eux, le numérique vient en plus. Si certains l'ont déjà intégré, pour d'autres, cela demande un effort", constate Patrick Vassallo, vice-président de l'Union nationale des missions locales.

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16/03/2015

Isabelle HENNEBELLE

Mars

Devenir "sujets et acteurs de leur orientation" Afin de contribuer à faire bouger les lignes en France, Emmaüs Connect lance à l'été 2015 un portail Web dédié au parcours d'insertion des jeunes. Conçu et adapté à ce public, il va contenir des informations sur l'orientation, la for-mation, la recherche d'emploi, la candidature, des conseils pour gérer son e-réputation... "Cet outil va redonner du pouvoir d'action aux jeunes, ils deviennent sujets et acteurs de leur orientation et non plus objets que l'on oriente, et cela replace le conseiller dans un rôle d'accompagnement des choix et de conseil", constate Olivier Jastrzab, di-recteur adjoint de la mission locale de Lille. Pour développer son portail, Emmaüs Connect tisse des partenariats innovants avec CapGemini Consulting, rompu au travail avec les administrations publiques et aux opérations de dématérialisation d'un service ; l'Union nationale des missions locales ; des ministères (Emploi, Jeunesse, Enseignement supérieur) ; et des acteurs institutionnels comme Pôle emploi, l'Onisep et le CIDJ pour le partage de contenus. Pour Martin David-Brochen, conseiller munici-pal à Lille, délégué à l'emploi et à l'insertion professionnelle, cette approche en "cocréation" est à saluer : "Face à l'ampleur du défi de l'accès de la jeunesse à l'emploi, privé, public et associatif doivent unir leurs forces car ils dé-tiennent chacun un pan de la solution."

(1) Depuis 2010, Emmaüs Connect a développé avec SFR un programme de terrain, Connexions solidaires, et dé-ploie en France des espaces d'accueil, où est mis en œuvre un parcours personnalisé sur la base d'un diagnostic pour accompagner les personnes fragiles vers l'acquisition d'un bagage numérique minimal. (2) "Les usagers des missions locales face aux technologies de l'information et de la communication", par Yves-Marie Davenel, Les Cahiers Connexions solidaires, mars 2015. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/emploi/business-et-sens/jeunes-decrocheurs-et-numerique-un-fosse-a-combler-d-urgence_1661580.html#z2oWPFTdqwTO3oKL.99

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06/04/2015

Avril

Emmaüs Connect à Lille : ne pas ajouter une fracture numérique à la fracture sociale

Cela fait certes un an que Connexions solidaires, l’antenne lilloise d’Emmaüs Connect, est implanté à Lille mais cela ne fait que deux mois que la structure peut tourner à plein régime. Depuis qu’elle a quitté le foyer de jeunes travailleurs Arouet et s’est installée dans ses nouveaux locaux rue du Marché. « C’est la première fois que je viens, confie timidement Fatoumata, 30 ans, tout juste arrivée de Guinée. Je viens pour apprendre l’informatique et ensuite pouvoir chercher un travail. » La jeune femme s’installe dans la salle du fond du local de la rue du Marché, face à un bénévole qui, pendant une heure, tentera de cerner ses attentes, ses compétences, ses possibilités… « C’est le premier volet de notre mission, explique Alice Ollivry, responsable de l’antenne lilloise. On fait un diagnostic complet et, ensuite, on propose nos services. Les gens acceptent ou pas. »

Le numérique est partout Et, bien évidemment, ils acceptent ! Il faut dire qu’à Connexions Solidaires, on met un point d‘honneur à rendre le numérique accessible à tous ou presque. « On ne veut pas devenir le bon plan du numérique pas cher, sourit Alice Ollivry. Ici, il n’y a pas de critères de ressources, d’âges… Le seul critère, c’est que les bénéficiaires qui viennent nous voir soient envoyés par un travailleur social. » Le point commun des clients de Connexions solidaires ? « Être dans une situation précaire, une situation qui ne permet pas ou qui limite l’accès au numérique. Or, aujourd’hui, plus rien ne se fait sans le numérique. Pôle emploi, la CAF, les démarches administratives, les changements d’adresse… Notre mission, c’est de faire du numérique un facteur d’insertion. »

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06/04/2015

Avril

Modes d’emploi fournis Pour y parvenir, en plus des conseils, Connexions Solidaires propose à la vente des ordinateurs et des téléphones portables à des prix défiant toute concurrence (comptez 150 € l’ordi et 14 € le téléphone), des abonnements à « tarifs solidaires » via un système de cartes pré-payées cinq fois moins cher que le prix du marché mais aussi des « modes d’emploi ». « Les compétences numériques de base… Parce que c’est bien beau d’avoir un ordinateur ou un téléphone portable, encore faut-il savoir s’en servir, souligne Alice Ollivry en précisant qu’un bénéficiaire sur deux est incapable de joindre un fichier à un mail. Sou-vent, ils ont un usage récréatif d’internet. Par méconnaissance, par crainte, par manque de confiance, de moyen ou d’accès, par illettrisme… » Alors, pour les aider, les permanences connectées bihebdomadaires viennent renforcer l’arsenal, appor-tant des solutions concrètes à des problèmes donnés. Quelque 450 personnes ont déjà bénéficié du ser-vice offert par l’antenne lilloise, l’objectif étant d’atteindre les 1 500 pour la fin d’année. Pratique : Connexions solidaires, 2, rue du Marché. Permanence connectée le mercredi entre 18 h et 20 h.

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06/04/2015

Florence PIAZZETA

Avril

Emmaüs Connect à Lille : ne pas ajouter une fracture numérique à la fracture sociale Publié le 06/04/2015 , LA voix du Nord, Florence Piazzeta

Cela fait certes un an que Connexions solidaires, l’antenne lilloise d’Emmaüs Connect, est implanté à Lille mais cela ne fait que deux mois que la structure peut tourner à plein régime. Depuis qu’elle a quitté le foyer de jeunes travailleurs Arouet et s’est installée dans ses nouveaux locaux rue du Marché.

« C’est la première fois que je viens, confie timidement Fatoumata, 30 ans, tout juste arrivée de Guinée. Je viens pour apprendre l’informatique et ensuite pouvoir chercher un travail. » La jeune femme s’installe dans la salle du fond du local de la rue du Marché, face à un bénévole qui, pendant une heure, tentera de cerner ses attentes, ses compétences, ses possibilités… « C’est le premier volet de notre mission, explique Alice Ollivry, responsable de l’an-tenne lilloise. On fait un diagnostic complet et, ensuite, on propose nos services. Les gens acceptent ou pas. »

Le numérique est partout Et, bien évidemment, ils acceptent ! Il faut dire qu’à Connexions Solidaires, on met un point d‘honneur à rendre le numérique accessible à tous ou presque. « On ne veut pas devenir le bon plan du numérique pas cher, sourit Alice Ollivry. Ici, il n’y a pas de critères de ressources, d’âges… Le seul critère, c’est que les bénéficiaires qui viennent nous voir soient envoyés par un travailleur social. » Le point commun des clients de Connexions solidaires ? « Être dans une situation précaire, une situation qui ne per-met pas ou qui limite l’accès au numérique. Or, aujourd’hui, plus rien ne se fait sans le numérique. Pôle emploi, la CAF, les démarches administratives, les changements d’adresse… Notre mission, c’est de faire du numérique un fac-teur d’insertion. »

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06/04/2015

Florence PIAZZETA

Avril

Modes d’emploi fournis Pour y parvenir, en plus des conseils, Connexions Solidaires propose à la vente des ordinateurs et des téléphones portables à des prix défiant toute concurrence (comptez 150 € l’ordi et 14 € le téléphone), des abonnements à « tarifs solidaires » via un système de cartes pré-payées cinq fois moins cher que le prix du marché mais aussi des « modes d’emploi ». « Les compétences numériques de base… Parce que c’est bien beau d’avoir un ordinateur ou un téléphone portable, encore faut-il savoir s’en servir, souligne Alice Ollivry en précisant qu’un bénéficiaire sur deux est incapable de joindre un fichier à un mail. Souvent, ils ont un usage récréatif d’internet. Par méconnaissance, par crainte, par manque de confiance, de moyen ou d’accès, par illettrisme… » Alors, pour les aider, les permanences connectées bihebdomadaires viennent renforcer l’arsenal, apportant des solutions con-crètes à des problèmes donnés. Quelque 450 personnes ont déjà bénéficié du service offert par l’antenne lilloise, l’objectif étant d’atteindre les 1 500 pour la fin d’année. Pratique : Connexions solidaires, 2, rue du Marché. Permanence connectée le mercredi entre 18 h et 20 h.

Dans sept villes de France seulement Emmaüs Connect, né en avril 2013, est présent dans sept villes de France : Paris, Marseille, Lyon, Grenoble, Antony, Saint-Denis et donc Lille. Plus de 10 000 personnes ont déjà bénéficié des services de l’association. Les partenaires institutionnels sont des alliés privilégiés (à Lille, ce sont notamment la ville et la MEL) mais Emmaüs Connect peut également compter sur le soutien de SFR et de Huawei, des soutiens financiers mais aussi en nature. Les deux marques font don de téléphones et bousculent leurs forfaits afin qu’ils puissent être revendus très peu cher aux bénéficiaires. À Lille, ils sont ainsi quatre salariés (bientôt cinq) et deux bénévoles à accueillir et conseiller les bénéficiaires. Pas assez selon Alice Ollivry, la responsable de l’antenne lilloise, qui ambitionne pourtant de franchir la barre des 1 500 clients avant la fin d’an-née. « Malheureusement, on ne peut accueillir qu’un nombre limité de personnes et on ne pourra pas aider tous ceux qui le de-vraient, estime-t-elle. Pour y arriver, on voudrait travailler en réseau, outiller les parties prenantes pour qu’elles puissent, elles aussi, prendre en charge une partie de cette insertion numérique. » Notamment en incitant les bénéficiaires à oser pousser les portes des cyber-espaces…

Des déconnectés actifs et pauvres En France, cinq millions de personnes en situation de précarité sociale sont touchées par une précarité numérique. Selon les chiffres du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC), 17 % des Français se disent déconnectés. Parmi eux, 31 % sont des ménages à bas revenus, 32 % des personnes handicapées, 56 % sans diplôme et 56 % des seniors. À Lille, la moitié des bénéficiaires de Connexions solidaires sont sans logement personnel. Plus des deux tiers sont actifs, 25 % ont moins de 25 ans et 8 % plus de 60 ans. « La fracture numérique, ce n’est pas que chez les seniors. Ce n’est pas parce qu’un jeune sait utiliser Facebook qu’il sait se servir d’Internet pour une recherche d’emploi. »

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23/04/2015

Emilie BROUZE

Avril

Déconnectés, mal-connectés : les pauvres du numérique Emilie Brouze | Journaliste

Selon une étude d’Eurostat, 12% des Français affirment n’avoir jamais utilisé Internet de leur vie. Qui peuvent bien être ces Français non connectés ?

Un cours à l’Espace 19 à Paris, en janvier 2015 (Emilie Brouze/Rue89) Nicolas Carpentier, 38 ans, n’a pas d’adresse e-mail et n’a d’ailleurs jamais navigué sur Internet. « Je suis complètement ignorant de ce qu’on peut y faire. » Le Nordiste, qui habite à 5 kilomètres de Maubeuge, à Ferrière-la-Grande, est en recherche d’emploi depuis deux ans. Il touche le RSA (448 euros mensuels) et galère quand la fin du mois approche. Nicolas a un téléphone portable avec un forfait appels et SMS illimités à 20 euros par mois. Il n’a pas les moyens d’acheter un ordinateur : « Ce n’est pas du tout dans mes priorités. »

12% en France, 39% en Roumanie Le 16 décembre, l’agence chargée des statistiques officielles de l’Union européenne Eurostat a publié une étude où figurait un chiffre frap-pant : comme Nicolas, 12% de Français interrogés (de 16 à 74 ans) affirmaient n’avoir jamais utilisé Internet de leur vie. En comparaison, ils sont 1% en Islande, 6% en Suède et, loin derrière, 39% en Roumanie. Celui qui bosse, drague, achète ses billets de train, discute des heures, commente ou perd du temps sur Internet a tendance à l’oublier : 42% de la population mondiale est connectée, c’est-à-dire que la majorité des habitants de cette planète ne le sont pas. Il y a comme une faille : un internaute français passe en moyenne 4 heures et 7 minutes sur le Net devant son ordinateur, 58 minutes par jour pour les mobinautes et, à côté, 12% n’ont jamais plongé dedans. 12%, ce n’est pas rien. Cet article est né de cette interrogation : qui peuvent bien être ces Français non connectés ?

En retrait, dans la décroissance Il y a bien sûr ceux pour qui il s’agit d’un choix. « On rencontre des gens dans le retrait, dans la décroissance, qui se déconnectent volontai-rement », explique Guy Pastre, chargé de mission à la M@ison de Grigny (Rhône). Mais ces non-utilisateurs, « en résistance », sont minori-taires. « Ceux qu’on oublient, ce sont les déconnectés involontaires », souligne le chargé de mission. « C’est un public qu’on a de plus en plus de mal à identifier. » Dans son rapport annuel [PDF] publié fin 2014, le Credoc avance un chiffre sensiblement plus élevé que celui d’Eurostat : parmi les Français âgés de 12 ans et plus, 17% se disent non-internautes, un chiffre en constante diminution. Les 70 ans et plus sont surreprésentés, comme les personnes vivant seules et les bas revenus. La plupart de ces non-internautes n’ont pas d’ordinateur chez eux (73%), lit-on encore dans ce rapport, et près de la moitié sont dépourvus de téléphone mobile (42%).

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23/04/2015

Emilie BROUZE

Avril

Pas un problème générationnel « Les personnes âgées, c’est l’arbre qui cache la forêt », balaie Margault Phélip, directrice adjointe d’Emmaüs Connect : « Il ne s’agit pas d’un problème générationnel qui sera terminé dans vingt ans. » L’association créée en 2013 a pour objectif de faciliter l’accès aux télécommunications et accompagner les plus fragiles vers le numérique. Emmaüs Connect a touché l’année passée en France 14 000 personnes. « Des gens à la rue ou des gens qui ont des problèmes à finir le mois », détaille Margault Phélip. L’association distingue plusieurs freins récurrents :

l’illettrisme ;

le coût élevé des communications ;

l’absence de compte bancaire courant ;

l’absence de logement ;

une méconnaissance d’Internet ; et la défiance envers les nouvelles technologies.

Margault Phélip : « On leur propose un parcours pour qu’ils acquièrent un bagage numérique minimum : gérer un e-mail, être capable de naviguer sur le site de la CAF ou Pôle emploi. » Pas facile de détecter les problèmes de connexion : « C’est un mal invisible, socialement difficile à exprimer. » Même si des questions ne trompent généralement pas : « 70% n’arrive pas à citer un autre nom de site que Google », explique la directrice adjointe. « L’e-mail est aussi un bon marqueur, il est souvent créé par un tiers : rares sont les bénéficiaires qui connaissent leur mot de passe par cœur. »

Exclusion sociale et numérique « Le public a pas mal changé », constate de son côté Judicaël Denecé, responsable d’un Espace public numérique (EPN) à Paris, Espace 19 (et blogueur sur Rue89) : « Moins de gens n’ont jamais touché un ordi de leur vie. » Pour lui, il n’y a plus vraiment d’indicateurs précis. « La plupart ont un e-mail mais certains le tapent dans la barre URL ou ne s’en souvien-nent pas. [...] Hier, j’ai aidé une dame qui m’a dit “j’ai un e-mail, chez une amie à moi”. » Judicaël Denecé cite d’autres exemples :

un garçon est venu parce qu’il voulait postuler à McDo : il est allé dans un restaurant mais on l’a renvoyé vers le site ; une autre devait prendre rendez-vous à un test de langue pour valider l’obtention de sa nationalité. « Il avait une liste de numéros de télé-phone d’organismes, mais aucun ne répondait... Et les e-mails, les sites, il ne savait pas comment ça fonctionnait. »

L’Espace 19, qui comptait 400 inscrits en 2014, a mis en place une permanence expérimentale d’un écrivain public numérique, tous les mer-credis après-midi. Il s’occupe de démarches nécessitant un ordinateur : prendre un rendez-vous à la préfecture, envoyer un CV, enregistrer sa situation sur Pôle emploi, etc. « Parfois, on détecte ici des difficultés sociales. L’exclusion sociale et numérique, c’est concomitant. »

Dans l’Espace 19 à Paris (Emilie Brouze/Rue89)

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23/04/2015

Emilie BROUZE

Avril

Rejet, illettrisme Les déconnectés subis, les plus nombreux, n’ont pour certains pas les moyens d’investir dans du matériel ou se payer une connexion, à l’image de Nicolas Carpentier. Ils peuvent aussi habiter en bout de ligne ou avoir des problèmes avec la langue. « Il y a 7% d’illettrés en France alors que le numérique est un rapport à l’écrit. Et on estime à 15% l’illectronisme », indique Garlann Nizon, coordinatrice du réseau EPN Drôme/Ardèche qui évoque aussi les problèmes de méfiance voire de rejet. Guy, 37 ans, habite un hameau situé à 3 km d’un petit village de Haute-Savoie, où il se rend notamment pour chercher du travail au relai Pôle emploi. Il n’a jamais eu d’ordinateur et, sur son précédent portable, surfait un peu pour faire des jeux, consulter la météo ou les infos. Il a arrêté, « trop cher ». Il n’a pas non plus d’e-mail – « Je ne vois pas trop l’utilité, il y a pas mal de piratage, les gens s’en servent à mauvais escient. » « La technologie dessert plus qu’elle ne rend service », dit-il encore au téléphone. Françoise Coudurier, 52 ans, est animatrice au relai emploi des Echelles (Haute-Savoie) après une reconversion : elle était agricultrice. Elle s’est mise à l’informatique et à Internet sur le tard, il y a un peu plus d’un an. « Mon beau-frère nous envoyait des photos de ses petits-enfants et on ne les regardait jamais. Mon mari n’a jamais envoyé un e-mail de sa vie », raconte-t-elle. « Je faisais un travail physique, j’étais capable intelligemment d’appréhender l’outil informatique mais il y avait cette barrière, s’asseoir sur une chaise et apprendre. C’était une autre dimension que je n’arrivais pas à appréhender. Ça allait me prendre trop de temps. » « Nous ne pouvons plus nous contenter de catégoriser les “exclus du numérique” en fonction de critères simples que seraient l’âge, le lieu de résidence (les milieux ruraux) ou la catégorie sociale », lisait-on déjà dans un rapport du Conseil national du numérique [PDF] remis fin 2013 : « Les catégories se croisent : les seniors peuvent être parfaitement socialisés mais peu attirés par le numérique ou au contraire socialement et géographiquement isolés mais actifs sur les réseaux ; des jeunes qui vivent dans la rue, sans travail, sans toit, peuvent être complètement à l’aise avec le numérique. »

Des nouveaux courriers « Plus la société se dématérialise, plus ça devient une exigence [d’être connecté, ndlr], plus ça risque de devenir un facteur d’exclusion », constate Margault Phélip. Les administrations notamment, baisses budgétaires oblige, dématérialisent. Mais comment dématérialiser sans exclure ? Chez le Défenseur des droits, des courriers d’un type nouveau ont commencé à arriver il y a deux ou trois ans, se souvient Bernard Dreyfus, délégué général à la médiation avec les services publics. « C’est nouveau, on n’en recevait pas avant. Les gens disent : “C’est scandaleux, je ne peux pas avoir accès à tel truc car je n’ai pas Inter-net.” » Il sort un courrier, écrit à la main, où un couple de 71 et 72 ans explique avoir voulu acheter une carte fidélité SNCF. Au guichet, on les a ren-voyés sur le site web. Ils se justifient dans la lettre : « Nous n’avons pas Internet et nous ne comptons pas nous y mettre. » « Avec les restrictions budgétaires, beaucoup de services publiques tapent dans les fonctions d’accueil », continue Bernard Dreyfus : « Le Net permet de régler beaucoup de choses, évite de se déplacer, avoir une traçabilité, de répondre plus rapidement, mais on perd du lien social et il y a des gens au bord de la route. Il faut garder le réflexe de ne pas faire du 100% Internet. On peut faire du 100% accessible sur Internet, mais pas exonérer une place pour le contact humain et le papier. » « Quand on voit le nombre de personnes qui viennent et qui n’ont pas d’adresses e-mail... », soupire Guy Pastre. « La dématérialisation sau-vage des services publics les laisse au bord de la route, tous ces gens. »

La fracture de l’usage L’exclusion numérique (ou « e-exclusion ») est de plus en plus handicapante dans une société où la connexion est devenue presque une in-jonction. Si la « fracture numérique », en termes d’accès physique à Internet, s’est considérablement réduite en France, la fracture relative aux usages est le nouvel enjeu. C’est « un angle mort », confirme Valérie Peugeot, vice-présidente du Conseil national du numérique, pour qui les données sur l’accès à Inter-net ne disent pas grand-chose des difficultés d’usage. « Les Espaces publics numériques permettent de se connecter. L’accès est de plus en plus ouvert et généralisé mais derrière, les gens ne sa-vent pas forcément s’en servir », opine Marie-Hélène Feron, chargée de mission à La Fonderie. D’autant que la technologie évolue très vite : il faut sans cesse s’adapter, acquérir de nouvelles compétences. Les inégalités face au numérique sont devenues bien plus complexes.

« Ils sont connectés d’une façon pauvre » « Il y a des seniors qui ont un ordi et savent à peine l’allumer », expose Judicaël Denecé. Margault Phélip d’Emmaüs Connect parle du « fantasme de la génération Internet » : « Les jeunes en Mission locale ont généralement accès à Internet, via leur smartphone, mais ils ne savent pas forcément faire une recherche avancée sur le site de Pôle emploi. » « YouTube et réseaux sociaux », pour les jeunes, « journaux en ligne, e-mails et recettes de cuisine », pour les seniors, détaille « pour carica-turer » Judicaël Denecé : « Ils ne sont pas déconnectés mais connectés d’une façon pauvre. » Margault Phélip note pourtant qu’Internet a un impact direct sur l’insertion. Alors qu’on trouve aujourd’hui du travail sur Le Bon coin, un logement sur des sites de petites annonces, qu’on peut converser gratuitement à l’international sur Skype, qu’Internet permet l’accès au savoir, les maux de la déconnexion, comme la mal-connexion, agissent comme un cercle vicieux.

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23/04/2015

Avril

La quotidienne France 5 : Maîtriser les démarches administratives en ligne Reportage au point d’accueil Connexions Solidaire de Saint-Denis

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13/05/2015

Mai

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Mai 2015

Stéphanie MAURICE

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Stéphanie MAURICE

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Stéphanie MAURICE

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21/05/2015

Claire SHAFFNER

Mai

Emmaüs, Gre- noble et la Région contre la précarité numérique

Emmaüs Connect lutte contre l'exclusion numérique avec son programme "Connexions solidaires" depuis un an. L'organisme veut associer davantage Grenoble et la Région. Une convention entre les trois acteurs a été signé ce mercredi. Par Claire Schaffner

© Céline Aubertegret Mettre à disposition du matériel informatique (type ordinateurs et clés 3G) trois fois moins cher que sur le marché et former à l'utilisation d'internet : voilà en quelques mots les principes du programme "Connexions solidaires" lan-cé il y a un an par Emmaüs Connect, la branche numérique de l'organisme. La Ville de Grenoble et la Région s'associent à Emmaüs dans cette action. Une convention tripartite a été signée ce mercredi 20 mai. Les collectivités soutenaient déjà financièrement le programme, mais l'organisme veut mainte-nant que les services publics s'emparent de la question de l'inclusion numérique. Grenoble a été choisie ville pilote.

JT France 3 Rhône

Alpes avec interview

de Marion VILLACA

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21/05/2015

Claire SHAFFNER

Mai

Internet, outil d'insertion professionnelle En France, environ 6 millions de personnes sont en situation de précarité numérique, c'est-à-dire qu'à leurs difficultés financières et sociales s'ajoute une autre forme d'exclusion: elles n'ont pas accès aux moyens de télécommunication, le plus souvent faute de ressources ou de diplômes. Ils sont 60 000 dans ce cas à Grenoble. Nelson Alfonso est étudiant. Il n'a pas accès à internet dans son foyer, alors il vient à Emmaüs connect. "C'est comme s'il manquait un bras ! s'exclame-t-il. Même pour parler avec ma famille il faut internet." Recherche de logement, santé ou emploi : internet est devenu un outil indispensable. "Celui qui cherche un emploi va faire le tour de la ville toute la journée, alors qu'avec internet il peut parcourir presque toute la France, voir lesoffres et postuler directement", précise Adama Ouedraogo, conseiller Emmaus connect. Pour l'instant, 1 600 personnes bénéficient du programme à Grenoble pour une durée d'un an renouvelable. Elles sont accueillies via l'action sociale. Mais la structure est trop petite pour répondre à tous les besoins. Reportage de Céline Aubert-Egret et Dominique Semet.

Emmaüs Connect Intervenants: Nelson Alfonso, étudiant; Adama Ouedraogo, conseiller Emmaus connect; Margault Phélip, directrice adjointe Emmaus connect

Qu'est-ce que l'inclusion numérique ?

Ce principe vise à rendre accessible à tous le numérique, surtout la téléphonie et internet, tant du point de vue matériel qu'au niveau des compétences. L'objectif est de faire du numérique un levier d'insertion sociale et professionnelle. Le Conseil National du Numérique (CNN) définit l'inclusion numérique ou l’e-inclusion comme "l’inclusion sociale dans une société et une économie où le numérique joue un rôle essentiel".

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03/06/2015

Alexia EYCHENNE

Juin

Loin des "digital natives", ces jeunes en galère car exclus du numé-rique Par Alexia Eychenne, publié le 03/06/2015 à 10:20 , mis à jour à 18:01

Emmaüs Connect publie ce mercredi une étude sur les "pratiques numériques des jeunes en insertion socio-professionnelle".

Tous les 18-25 ans ne sont pas nés un clavier entre les mains. Les nouvelles technologies profitent peu aux jeunes en difficultés, qui ne savent pas s'en servir pour mieux s'insérer. Une étude d'Emmaüs Connect s'est penchée sur leur cas. L'exercice consiste souvent à reprendre les bases: comment insère-t-on une pièce jointe dans un mail? Où faut-il cliquer pour valider son inscription sur un site web? Que se passe-t-il quand on appuie sur la touche "entrée"?... Au pied de Montmartre, la mission locale de Paris accueille chaque année des milliers de jeunes pour qui les technologies prennent souvent des airs de terrain mal défriché. Conseiller, Guillaume Bert est chargé d'assurer leur alphabétisation numérique, parmi une foule d'autres tâches, au fil des rendez-vous. "Des gestes qui pourraient nous sembler anodins n'ont en fait rien d'instinctif et nécessitent un apprentissage", pointe-t-il. Car les jeunes de la génération des 18-25 ans sont loin d'être tous en confiance avec les ordinateurs, smartphones et autres outils réputés faire fuir leurs grands-parents. N'en déplaise aux sociologues ou aux spécialistes du marketing qui aiment voir en eux des "digital natives", censés être nés le clavier dans les mains. Emmaüs Connect publie ce mercredi une étude sur les "pratiques numériques des jeunes en insertion socio-professionnelle". Sa conclusion? "On présuppose chez cette tranche d'âge des compétences qu'elle n'a pas", assure Cécilia Germain Creuzet, directrice du développement de l'association, créée en 2013 pour mettre les technologies au service de l'insertion. Ou tout au moins, elles n'ont rien d'inné.

Abdoul, 18 ans, n'avait pas d'adresse mail L'auteur de l'enquête, un anthropologue, s'est immergé dans deux missions locales, à Lille et à Grenoble. A travers elles, Em-maüs Connect a cherché à approcher les "Neet", de l'anglais Not in education, employment or training: 1,9 million de "décrocheurs" de 15 à 29 ans, ni en formation ni en emploi, dont 900 000 ont cessé leurs recherches. Il ressort de l'étude que ces jeunes-là sont moins bien équipés en nouvelles technologies que la moyenne. Certes, 82% ont un ordinateur à domicile et 59% un smartphone, mais le taux d'équipement atteint plus de 90% et 75% pour l'ensemble de leur génération. Et le problème tient surtout à la façon dont ils les utilisent. Si 90% ont le "réflexe internet" pour leurs loisirs, seuls 62% s'en servent pour des démarches administratives. L'étude note que moins les jeunes sont diplômés, moins leurs usages du web sont divers. Quand il a débarqué pour la première fois à la mission locale de Paris, Abdoul Camara, un grand jeune homme de 18 ans en recherche d'un apprentissage dans les espaces verts, n'avait même pas d'adresse e-mail. Son cas n'a rien de surprenant, à lire Emmaüs Connect. Plus de la moitié des jeunes inscrits à Lille et Grenoble n'en ont pas non plus fournie. Ses heures passées à surfer en ligne? Plutôt "Facebook, You Tube...", égraine Abdoul en souriant.

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03/06/2015

Alexia EYCHENNE

Juin

De Facebook à Pôle emploi, les savoirs ne se transfèrent pas Le problème, c'est que maîtriser Facebook ne présage en rien de la débrouillardise des jeunes face à Google, Pôle emploi et autres "job boards" privés: les compétences ne se transfèrent pas facilement sans un nouvel apprentissage. "Le vocabulaire diffère, la navigation aussi, souligne Thierry Jarlet, directeur général de la mission locale de Paris. Pour être à l'aise sur tous les sites, il faut des connaissances poussées en graphisme et en ergonomie. Autrement, on reste dépendant des quelques outils que l'on a appris à maîtriser pour un besoin bien précis." Compliqué, à l'heure où les démarches, à commencer par la recherche d'emploi, se dématérialisent. Si 87% des jeunes sondés par Emmaüs Connect disent utiliser la toile pour trouver du travail, cela semble parfois peu efficace. "Les jeunes ont une mau-vaise maîtrise d'internet, même de Google. Ils ne savent pas forcément reformuler des requêtes et creuser (...). Il faut distin-guer le simple fait de taper un nom de métier sur un moteur de recherche et une démarche réellement construite et ciblée", observe l'enquête. Ils peinent aussi à utiliser les recherches avancées pour affiner leurs candidatures. Seuls 6% et 14% connais-sent Viadeo et LinkedIn, sans toujours en comprendre l'intérêt.

Au cyberespace, blasés ou largués Les missions locales connaissent bien ces difficultés mais n'ont pas toujours les moyens d'y faire face. "Notre réponse a long-temps été un peu monolithique, juge Thierry Jarlet, centrée autour d'ateliers sur les techniques de recherche d'emploi dans des cyberespaces où les jeunes viennent 'en flux'. Mais c'est chronophage et cela demande de mobiliser plusieurs conseillers à la fois. D'autant que les différences de niveau des jeunes font souvent que soit ils s'ennuient, soit ils sont largués." Emmaüs Connect finit de son côté de plancher sur un portail web dédié à l'insertion professionnelle des jeunes, élaboré avec le cabinet Capgemini. Autour d'une ergonomie simplifiée au maximum, il comprendrait aussi bien des offres que des modules de formation à la recherche sur le web, et servirait à terme de support de sites pour les missions locales. Il sera présenté ce mer-credi soir au ministère du Travail.

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03/06/2015

Paul DE COUSTIN

Juin

La fracture numérique touche aussi les jeunes Par Paul de Coustin

Publié le 03/06/2015 à 18:13

Etudiants lors d’un hackathon, aux Etats-Unis.

Une étude d’Emmaüs Con-nect réalisée auprès de jeunes en situation de dé-crochage social, scolaire et professionnel met en avant les difficultés d’accès et d’usages de ces décrocheurs face au numérique, ce qui ralentit considérablement leur réinsertion.

Ils font partie de la génération Y, ces enfants nés entre le début des années 1980 et le début des années 2000, à laquelle on prête une connaissance accrue des nouveaux outils numériques. Pourtant, ces jeunes ont moins accès à un ordinateur ou à un smartphone que les autres, et savent encore moins s’en servir correctement. Dans une étude anthropologique menée dans plusieurs missions locales françaises, Emmaüs Connect pointe que les jeunes de 18 à 25 ans en situation de difficulté d’insertion socioprofes-sionnelle sont également décrochés en ce qui concerne le numérique. L’étude, réalisée entre juillet et septembre 2014, pointe tout d’abord les inégalités d’équipement. 82 % des jeunes interrogés dans les missions locales ont un ordinateur à domicile, personnel ou partagé, et 59 % un smartphone. Ces chiffres semblent élevés, mais ils sont à mettre en parallèle avec le taux d’équipement de l’ensemble de la génération dans la population française. On voit alors que 99 % des 12-17 ans et 94 % des 18-24 ans ont un ordinateur chez eux. Sur cette même tranche d’âge, 75 % des jeunes ont un smartphone. Des chiffres bien supérieurs à ceux des jeunes en difficulté d’insertion.

Une «mauvaise maîtrise d’internet, même de Google» L’étude indique également les différences dans les usages de ces outils numériques entre cette frange de la jeunesse et le reste. Tout d’abord, 73 % des jeunes qui fréquentent les missions locales se connec-tent une fois par jour à internet. La proportion est de 91 % pour les 18-24 ans dans la population fran-çaise. Dans les observations faites dans les missions locales de Lille et de Grenoble, le chercheur en charge de l’étude remarque également que ces jeunes, à leur inscription à la mission locale, ne possè-dent pas tous d’adresse mail et quand ils en ont une, ils la consultent trop peu. Selon Emmaüs Connect, «ce faible taux de possession d’une adresse électronique est révélateur d’une méconnaissance des techniques de recherche d’emploi», qui sont de plus en plus publiées sur internet. Et freine donc la réin-sertion de ces jeunes en situation de décrochage.

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03/06/2015

Paul DE COUSTIN

Juin

Un conseiller d’une mission locale témoigne de la «mauvaise maîtrise d’internet» de ces jeunes, «même de Google», moteur de recherche sur lequel «ils ne savent pas forcément reformuler des requêtes et creuser». S’ils sont omniprésents sur Facebook, seuls 6 % d’entre eux connaissent le réseau social pro-fessionnel Viadeo et 14 % LinkedIn. Et quand 87 % d’entre eux utilisent internet pour trouver un emploi, cette recherche n’est «pas optimale». «Les jeunes interrogés ont une faible connaissance des sites de recherche d’emploi» note l’étude et abandonnent très vite leur démarche s’ils ne comprennent pas ce qu’on leur demande, ou si leur recherche n’est pas fructueuse. Ils utilisent donc majoritairement inter-net pour les loisirs (90 %), beaucoup moins pour leurs démarches administratives (62 %).

Dépasser les préjugés sur la «génération internet» Selon le rédacteur de l’étude, la solution doit passer par un accompagnement accru des jeunes, particu-lièrement sur l’internet «professionnel et administratif» plutôt que celui des loisirs, que les jeunes maî-trisent beaucoup plus intuitivement. En effet, les attentes des jeunes concernant le numérique, relevées par l’étude, «portent à la fois sur une meilleure information sur les offres et la recherche d’emploi et sur une simplification des sites administratifs». Par cette étude, Emmaüs Connect veut «dépasser les préjugés sur la «génération internet»». «Être un jeune adulte à l’ère d’internet et du smartphone ne signifie en rien être en mesure d’utiliser à bon es-cient ces outils dans un parcours d’insertion professionnelle» s’inquiète l’association. Et plus particuliè-rement pour ces jeunes adultes en situation déjà compliquée vis-à-vis des études et de l’emploi.

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04/06/2015

Juin

Et si nous parlions de l’inclusion au numérique en santé La e-santé, la santé mobile et connectée, la télémédecine… l’ensemble des avatars du numérique en santé sont ré-gulièrement présentés comme facteur de chance pour les patients, les malades chroniques, le système de santé et l’économie française. Mais ces formidables opportunités ne doivent pas masquer une autre réalité. Une réalité ou ces mêmes technologies seraient facteur d’exclusion et nous amèneraient vers un système de santé à multiples vi-tesses.

De qui parlons-nous ? Les enjeux de l’inclusion au numérique en santé ne portent pas que sur l’inclusion des personnes à faible niveau de ressource ne pouvant “s’offrir” l’accès à internet ou à un smartphone. Ils portent tout autant sur notre capacité à intégrer de multiples populations dans cette nouvelle ère de la santé :

les personnes sans domicile fixe, les personnes handicapées – pour lesquelles le numérique est peut-être une forme de compensation du handicap

les personnes incarcérées,

les personnes accueillies en Ehpad qui passent d’un monde connecté à un monde encore trop souvent décon-necté,

les personnes habitant dans les zones blanches – celles où capter le signal d’un opérateur de téléphonie semble être une opération digne du CNES…

mais aussi les personnes veuves ou vivant seul qui représentent 49 % des déconnectés en France ou celles non di-plômés.

De fait, l’exclusion du numérique en santé qui, vue de loin ne toucherait que peu de monde, est semblable aux ma-ladies rares. La multiplicité des publics finissant par composer une foule immense.

Vers des solutions raisonnées et raisonnables… Comme la montrer la dernière enquête de l’association Le Lab e-Santé s’intitulant “Santé mobile et connectée : usages, attitudes et attentes des malades chroniques”, le non-équipement est l’un des tout premiers facteurs d’ex-clusion de la santé mobile. Pourtant, des solutions existent. Dans un autre domaine que la santé, celui de l’expression, France Inter, en parte-nariat avec plusieurs organisme,s dont la Fondation Abbé Pierre, a fourni des smartphones à 5 SDF pour qu’ils twee-tent leur quotidien. Pour France Inter et l’association Génération Réactive, l’objectif était simple : “donner la parole à ceux que l’on n’entend presque jamais”. Toujours dans le domaine de l’équipement, ne faut-il pas saluer les nouveaux abribus mis en place à Paris qui dispo-seront de prise USD et de relais WiFi ? Car même si la Ville de Paris ne le met pas en avant, ces abribus permettront un accès au débit au web à ceux qui vivent dans la rue. Ce qu’un média a fait sur le champ de l’expression démocratique ou ce qu’une ville initie en termes d’équipement, ne peut-on penser que des acteurs de l’e-santé ou de la santé le reproduisent en leur domaine ? Imaginer que demain une mutuelle ou un assureur santé s’associe à un fabricant de smartphone, un opérateur de téléphonie, une entreprise de santé et une start-up pour proposer, en direction des personnes sans domicile fixe, un programme de prévision des risques de santé incluant un forfait de téléphonie (avez-vous essayé de décrocher un abonnement auprès de SFR, Orange, Bouygue… avec un simple livret à la Banque Postale en lieu et place d’un compte courant bancaire et d’une attestation de domicile ?) semble être une utopie. Pourtant, il ne s’agirait que d’une extension du programme Connexions Solidaires d’Emmaüs Connect avec un mixte de l’opération réalisée par Google avec ses Nexus 5. Sans aller aussi loin dans l’anticipation, des opérations plus simples peuvent être mis en place :

des formations à la santé mobile en Ehpad (la littératie en action),

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04/06/2015

Juin

Publié le 4 juin.

Les jeunes face à la précarité numérique Une étude d’Emmaüs Connect met en avant les difficultés des jeunes en situation de décrochage social, scolaire et profession-nel face au numérique. Selon l’étude réalisée entre juillet et septembre 2014, il y aurait de fortes différences de taux d’équipement et de connexion Internet entre les jeunes suivis en missions locales et les autres jeunes du même âge. Seulement 82,5% des jeunes interrogés disposent d’un ordinateur (personnel, partagé, ou les deux), ce qui est inférieur d’environ 20 points aux autres jeunes du même âge puisque 99% des 12-17 ans et 94% des 18-24 ans ont un ordinateur chez eux. 59% de ces jeunes ont un smart-phone contre 95% des jeunes de cette tranche d'âge. En France, environ 6 millions de personnes sont en situation de précarité numérique, une autre forme d’exclusion qui s’ajoute à leurs difficultés financières et sociales.

Une mauvaise maîtrise des outils L’étude d'Emmaüs Connect montre également une consultation quotidienne d’Internet inférieure de 20 points aux jeunes du même âge. On constate par ailleurs que les outils les plus simples ne sont pas forcément maîtrisés et que certains ne possè-dent pas d’adresse mail. Leurs difficultés à accéder aux moyens de télécommunication rendent donc plus difficiles leurs dé-marches de recherches d'emploi dont les annonces sont de plus en plus publiées sur Internet, et freinent leur réinsertion. Si Facebook est très répandu, les réseaux sociaux professionnels sont, eux, peu connus. Parmi les personnes interrogées par questionnaires, seules 6% connaissent le réseau social professionnel Viadeo et 14% LinkedIn.

Les jeunes utilisent donc majoritairement Internet pour les loisirs (90 %), beaucoup moins pour leurs démarches administratives (62 %).

Les solutions : former et accompagner À l’instar des études menées en France et au niveau international, les données recueillies dans cette enquête mettent en lu-mière la nécessité de dépasser les préjugés sur la "génération Internet" : être un jeune adulte à l’ère d’Internet et du smart-phone ne signifie pas être en mesure d’utiliser à bon escient ces outils dans un parcours d’insertion professionnelle. En réalité, le passage de la scolarité et/ou de la sphère privée au monde du travail peut signifier pour beaucoup de jeunes le passage d’une zone de confort numérique, dans laquelle ils maîtrisent les codes de l’univers récréatif et ludique d’Internet, à une zone d’incertitude numérique face à un univers dont ils ne maîtrisent pas ou peu les codes et les enjeux. Si ce passage n’est pas accompagné et anticipé, il peut être facteur de nouvelles fractures numériques et d’exclusion socioprofessionnelle pour un certain nombre de jeunes. Dans un contexte de surabondance d’informations non hiérarchisées, les jeunes rencontrés sont en demande d’un meilleur ciblage de l’information pertinente au moment t, et d’une simplification des sites et des démarches. Beaucoup se disent égale-ment intéressés par une formation et un accompagnement au numérique, voire à la bureautique de base, mais ne disposent pas des ressources nécessaires (en termes de connaissance des lieux dispensant une formation, ou bien en termes de mobili-té). Cela implique de la part des pouvoirs publics, des missions locales et des acteurs de l’action sociale la mise en œuvre d’un maillage clair du territoire sur les lieux de formations, et notamment les lieux de médiation numérique. Le programme "Connexions solidaires" lancé il y a un an par Emmaüs Connect a pour but de mettre à disposition de la popula-tion du matériel informatique 3 fois moins cher que sur le marché, tout en formant ceux dans le besoin à l’utilisation d’Inter-net.

SFR solidaire d’Emmaüs Connect SFR s'est engagé dès les premiers pas du projet en le soutenant financièrement, en fournissant gratuitement les offres de télé-phonie et d'Internet mais surtout à travers l'implication de nombreux collaborateurs (accueil des bénéficiaires, formation...). SFR propose par ailleurs à ses abonnés de souscrire une option à 1 €/mois,l’option "solidaire", laquelle est entièrement rever-sée à Emmaüs Connect.

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05/06/2015

Juin

Le Tour du web #98

Les news de la semaine Nous parlons souvent des pratiques du numérique chez les étudiant.e.s mais qu’en est-il pour les jeunes en par-cours d’insertion professionnelle ? Y a-t-il une fracture numérique ? Les pratiques sont-elles les mêmes pour tous ? Le programme Connexions solidaires né de l’association Emmaüs Connect s’est penché sur ces questions au moyen d’une étude sur les pratiques numériques des jeunes en insertion socioprofessionnelle.

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05/06/2015

Juin

Les jeunes Français inégaux face au numérique Ils font partie de la « génération connectée » et sont nés avec le numérique. Pourtant, tous les 18-25 ans sont loin d’être égaux face au numérique, selon une étude d’Emmaüs Connect relayée par L’Express. "On présuppose chez cette tranche d'âge des compétences qu'elle n'a pas". Cécilia Germain Creuzet, directrice du développement de l'association Emmaüs Connect, est formelle : tous les digital natives ne sont pas des ex-perts du numérique ou de l'informatique. Pour briser quelques idées reçues, l’association en faveur de l'insertion professionnelle par le numérique vient de publier une enquête sur les « Neet », ces jeunes en décrochage scolaire et professionnel que Pôle Emploi a le plus de mal à aider. Et pour cause : parmi ces 1,9 million de décrocheurs, le taux d’équipement (smartphones et ordinateurs) est en moyenne 20% inférieur à celui de l’ensemble de leur génération. Si 87% se servent d’Internet pour leurs re-cherches d’emploi, leurs connaissances partielles leur permettent rarement de faire aboutir leur démarche. Plus de la moitié de ceux qui se rendent aux missions locales d’Emmaüs n’auraient même pas d’adresse e-mail, cons-tate l’étude. Un état des lieux qui rappelle que, comme l’affirmait Cheryl Contee, la fracture numérique est moins technolo-gique que sociale, et que les efforts en faveur de l’insertion professionnelle via le numérique restent à poursuivre. Plus d’informations avec l’article de L’Express.

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Juin 2015

Juin

Loin des "digital natives", ces jeunes en galère car exclus du numérique

Tous les 18-25 ans ne sont pas nés un clavier entre les mains. Les nouvelles technologies profitent peu aux jeunes en difficultés, qui ne savent pas s'en servir pour mieux s'insérer. Une étude d'Emmaüs Connect s'est penchée sur leur cas. L'exercice consiste souvent à reprendre les bases : comment insère-t-on une pièce jointe dans un mail? Où faut-il cliquer pour valider son inscription sur un site web? Que se passe-t-il quand on appuie sur la touche "entrée"?...

Au pied de Montmartre, la mission locale de Paris accueille chaque année des milliers de jeunes pour qui les technologies prennent

souvent des airs de terrain mal défriché. Conseiller, Guillaume Bert est chargé d'assurer leur alphabétisation numérique, parmi une foule d'autres tâches, au fil des rendez-vous. "Des gestes qui pourraient nous sembler anodins n'ont en fait rien d'instinctif et nécessitent un apprentissage", pointe-t-il. La mission locale est un espace d’intervention au service des jeunes. Chaque jeune accueilli bénéficie d’un suivi personnalisé dans le cadre de ses démarches. Les structures d’accueil doivent apporter des réponses aux questions d’emploi, de formation mais aussi sur le logement ou la santé. Car les jeunes de la génération des 18-25 ans sont loin d'être tous en confiance avec les ordinateurs, smartphones et autres outils réputés

faire fuir leurs grands-parents. N'en déplaise aux sociologues ou aux spécialistes du marketing qui aiment voir en eux des

"digital natives", censés être nés le clavier dans les mains.

Emmaüs Connect publie, ce mercredi 3 juin 2015,une étude sur les "pratiques numériques des jeunes en insertion socio-professionnelle". Sa conclusion? "On présuppose chez cette tranche d'âge des compétences qu'elle n'a pas", assure Cécilia Germain Creuzet, directrice du développement de l'association, créée en 2013 pour mettre les technologies au service de l'insertion. Ou tout au moins, elles n'ont rien d'inné. Abdoul, 18 ans, n'avait pas d'adresse mail L'auteur de l'enquête, un anthropologue, s'est immergé dans deux missions locales, à Lille et à Grenoble. Son cas n'a rien de surprenant, à lire Emmaüs Connect. Plus de la moitié des jeunes inscrits à Lille et Grenoble n'en ont pas non plus fournie. Ses heures passées à surfer en ligne? Plutôt "Facebook, You Tube...", égraine Abdoul en souriant. A travers elles, Emmaüs Connect a cherché à approcher les "Neet", de l'anglais Not in education, employment or training : 1,9 million de "décrocheurs" de 15 à 29 ans, ni en formation ni en emploi, dont 900 000 ont cessé leurs recherches. Il ressort de l'étude

que ces jeunes-là sont moins bien équipés en nouvelles technologies que la moyenne.

Certes, 82% ont un ordinateur à domicile et 59% un smartphone, mais le taux d'équipement atteint plus de 90% et 75% pour l'ensemble

de leur génération.

Et le problème tient surtout à la façon dont ils les utilisent. Si 90% ont le "réflexe internet" pour leurs loisirs, seuls 62% s'en servent pour

des démarches administratives. L'étude note que moins les jeunes sont diplômés, moins leurs usages du web sont divers.

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Juin 2015

Juin

De Facebook à Pôle emploi, les savoirs ne se transfèrent pas

Le problème, c'est que maîtriser Facebook ne présage en rien de la débrouillardise des jeunes face à Google, Pôle emploi et autres "job boards" privés: les compétences ne se transfèrent pas facilement sans un nouvel apprentissage. "Le vocabulaire diffère, la navigation aus-si", souligne Thierry Jarlet, directeur général de la mission locale de Paris. Pour être à l'aise sur tous les sites, il faut des connaissances poussées en graphisme et en ergonomie. Autrement, on reste dépendant des quelques outils que l'on a appris à maîtriser pour un besoin bien précis." Compliqué, à l'heure où les démarches, à commencer par la recherche d'emploi, se dématérialisent. Si 87% des jeunes sondés par Emmaüs Connect disent utiliser la toile pour trouver du travail, cela semble parfois peu efficace. "Les

jeunes ont une mauvaise maîtrise d'internet, même de Google. Ils ne savent pas forcément reformuler des requêtes et creuser (...). Il faut distinguer le simple fait de taper un nom de métier sur un moteur de recherche et une démarche réellement construite et ciblée", ob-serve l'enquête. Ils peinent aussi à utiliser les recherches avancées pour affiner leurs candidatures. Seuls 6% et 14% connaissent Viadeo et LinkedIn, sans toujours en comprendre l'intérêt. Au cyberespace, blasés ou largués Les missions locales connaissent bien ces difficultés mais n'ont pas toujours les moyens d'y faire face. "Notre réponse a longtemps été un peu monolithique, juge Thierry Jarlet, centrée autour d'ateliers sur les techniques de recherche d'emploi dans des cyberespaces où les jeunes viennent 'en flux'. Mais c'est chronophage et cela demande de mobiliser plusieurs conseillers à la fois. D'autant que les différences de niveau des jeunes font souvent que soit ils s'ennuient, soit ils sont largués." Emmaüs Connect finit de son côté de plancher sur un portail web dédié à l'insertion professionnelle des jeunes, élaboré avec le cabinet Capgemini. Autour d'une ergonomie simplifiée au maximum, il comprendrait aussi bien des offres que des modules de formation à la re-cherche sur le web, et servirait à terme de support de sites pour les missions locales. Il sera présenté ce mercredi 3 juin 2015 au ministère

du Travail. Source du 3/06/2015 pour lire la suite : http://www.lexpress.fr/emploi/ http://www.lexpress.fr/emploi/l-insertion-source-d-angoisse-chez-les-jeunes_910106.html http://www.mission-locale.fr/ http://www.mission-locale.fr/annuaire/

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14/06/2015

Juin

Usage du numérique / Emploi Les pratiques numériques des jeunes en insertion socioprofessionnelle. Etude de cas : Les usagers des missions locales face aux technologies de l’information et de la communication Yves-Marie Davenel, Les études Connexions solidaires, Site connexions-solidaires.fr, mai 2015, 30 p. "À l’instar des études menées en France et au niveau international, les données recueillies dans [cette] enquête mettent en lumière la nécessité de dépasser les préjugés sur la « génération internet » : être un jeune adulte à l’ère d’internet et du smartphone ne signifie en rien être en mesure d’utiliser à bon escient ces outils dans un par-cours d’insertion professionnelle, même si ces jeunes sont davantage habitués à un environnement technolo-gique que leurs aînés."

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10/06/2015

Juin

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10/06/2015

Juin

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Juin 2015

Juin

Point d’accueil Connexions Solidaires Lille avec intervention de Nicolas DERYM, Isabelle, bénévole et

Ouarda, bénéficiaire

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Juin 2015

Sonia

Juin

Jeunes et numérique : Interview de Jean DEYDIER

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21/07/2015

Laetitia CHADENAT

Juillet

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29/07/2015

Marie LEGRAND

Juillet

Podcast Nos partenaires en action—interview de Cécilia CREUZET autour de la plateforme jeune

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Juillet 2015

Juillet

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27/08/2015

Christophe Dutheil

Aout

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27/08/2015

Christophe Dutheil

Aout

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31/08/2015

Emmanuelle Delsol

Août

Les digital natives existent-ils ? Une question plus com-plexe qu’il n’y parait

A l’occasion de l’Université d’été 2015 du Medef consacrée à la jeunesse, l’inévitable sujet des digital natives était l’objet d’une table ronde. L’occasion de faire tomber quelques mythes et de faire tomber la pression que le concept fait peser sur les entreprises.

Les digital natives existent-ils ? Une question plus complexe qu’il n’y parait© Tom et Katrin - Flickr - C.C.

"Les digital natives", la génération Y et sa petite sœur génération Z, les millenials… Autant de vocables qui désignent "les jeunes" dans l’univers numérique et qui portent avec eux tout un imaginaire de promesses autant que de craintes. Ces bébés du web, aujourd’hui aux portes de l’entreprise, seraient des foudres de guerre, prêts pour ce nouveau monde entièrement virtuel, rapides, multitâches, etc. En creux, cette distinction désigne les "autres", qu’on ne qualifie d’ailleurs pas précisément – sauf à nommer "vieux" tous les plus de 25 ans –. Plus leur âge avancerait, moins ceux-là, au contraire, seraient capables de s’adapter à l’inéluctable transformation du monde. Derrière la caricature – ne serait-ce que parce que, justement, les enfants du Net entrent petit à petit dans la vie professionnelle – le phé-nomène mérite qu’on s’y intéresse. Et c’est ce que font des entreprises du numérique, des entreprises traditionnelles, des élus, des socio-logues. Certains d’entre eux ont évoqué le sujet lors d’une table ronde de l’Université d’été 2015 du Medef, le 26 août intitulée "Ultrabranchés !". TOMBÉS DANS LA MARMITE DÈS LA NAISSANCE Première question. Simple. Toutes ces dénominations ont-elles un sens ? Y a-t-il des digital natives qu’il faudrait traiter différemment en tant que candidats, qu’employés ou clients ? Oui, pas de doute. Presque mathématiquement, les plus jeunes d’entre nous, nés à partir du milieu des années 90, sont tombés dans la potion numérique dès la naissance (de nombreuses vidéos de bébés aussi à l’aise avec un iPad qu’avec un hochet en sont la preuve). Contrairement à leurs aînés, ils ont joué, appris à lire et à écrire, voté, voyagé, acheté, se sont distrait, se sont fait des amis dans le monde entier en numérique depuis toujours. Il y a donc bien un avant et un après 1995 (à peu de choses près). Mais de là à considérer qu’il y a d’un côté "les" jeunes, 100% numériques, et de l’autre côté, "les" vieux totalement hermétiques au sujet, il y a un pas qu’il n’est pas tou-jours raisonnable de franchir sans précautions pour une entreprise.

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31/08/2015

Emmanuelle Delsol

Août

PAS DE FRONTIÈRE ENTRE OFFLINE ET ONLINE

"Les post-1995 ne font aucune différence entre le 'online' et le 'offline'", confirme Nick Leeder, DG France de Google. Un constat confirmé avec force par Cécile Lagé, directrice digital, clients et innovation de la Française des Jeux (FDJ) : "Les plus jeunes cherchent un parcours sans couture entre online et offline que nous n’offrons absolument pas entre notre site web et les bureaux de tabac, précise-t-elle. Pourtant, ils adorent jouer ! Mais ils trouvent nos jeux vieillots, pas assez divertissants. Et nous ne les attirons pas". La FDJ pense donc à se diversifier avec des casual games par exemple, ces petits jeux occasionnels comme Candy Crush ou Angry Birds. "L’autre problème, c’est que dans le monde professionnel, ils passent d’un monde de 2015 à un monde de 2005", ajoute Nick Leeder. Pour Monique Dagnaud, sociologue au CNRS, enseignante à l'EHESS et à l'INA "internet est le legs d’une ancienne génération vers la nouvelle. Mais les plus jeunes se sont emparés de certaines propriétés". La chercheuse évoque les changements cognitifs comme la capacité multi-tâche ou la difficulté à s’attacher à des textes longs, l’attachement à la liberté individuelle et à la liberté de parole, et leur plongée dans une profusion de fictions autour d’autres mondes possibles.

UN RAPPORT DIFFÉRENT AUX OUTILS NUMÉRIQUES

Donc, oui, les digital native ont un comportement particulier face au numérique. Ou plutôt, ils ne voient pas de frontière entre réel et virtuel. Mais, en va-t-il vraiment différemment des autres ? Même Nick Leeder, DG France du géant des géants du numérique, Google, prévient : "Il ne faut pas se tromper. Les comportements des adolescents de 14 ans aujourd’hui, seront les nôtres dans 18 mois." Et Chris-tophe Béchu, sénateur maire quadra d’Angers (Maine-et-Loire) de compléter : "Ceux qui ont 25 ans aujourd’hui seront ringardisés par les suivants". En bref, la frontière est ténue entre les digital natives et leurs aînés. Comment l’entreprise doit-elle aborder ces phénomènes nés après Internet et élevés au smartphone, alors qu’ils deviennent des candi-dats, employés, clients...? De son point de vue d’élu, Christophe Béchu esquisse une réponse : "Il y a quelques règles face à cela. D’abord, il ne faut pas avoir de craintes ! Ça ne sert à rien, ce n’est qu’une perte d’énergie. Ensuite, il faut être capable de regarder ce qui se passe avec du recul, car on est dans une époque en 'sur réaction'. Mais on n’est pas obligé de participer à cet engouement. Et cela vaut pour les entreprises et leurs patrons."

UNE AUTRE APPROCHE DU TRAVAIL

D’autant que digital native ne rime pas non plus forcément avec digital ready pour la vie professionnelle, dont les codes sont différents de ceux des loisirs. Une étude Emmaüs Connect menée à l’automne 2014 auprès de 275 jeunes défavorisés a démontré qu’un accompagne-ment numérique était indispensable pour ces digital natives là. A l’aise avec les jeux vidéo ou les réseaux sociaux, la plupart du temps, ils ne connaissent pas les arcanes numériques de la recherche d’emploi, avec un CV en ligne, une adresse mail, des méthodes particulières de recherche en ligne.... Un cas particulier, certes, mais qui peut être extrapolé au monde professionnel plus globalement. UN DÉFI POUR LES GRANDES ORGANISATIONS En dehors de la seule question du numérique, la sociologue Monique Dagnaud insiste aussi sur la transformation des rapports de con-fiance qui caractérise les plus jeunes. Peu auraient envie de se tourner vers des institutions politiques ou de grandes entreprises. Ils préfè-rent de plus petites structures, des associations ou l’économie collaborative, qu’elle soit marchande ou pas. La sociologue prévient égale-ment : attention à ne pas se tromper sur les envies des super diplômés (l’université d’été du Medef se tient sur le campus de HEC). Alors que Laurent Solly, DG de Facebook France, met en avant l’impérieuse nécessité d’attirer ces jeunes car "le numérique est une révolu-tion industrielle, économique, sociologique"... dans laquelle il faut s’investir, la sociologue présente tempère l’idée d’un enthousiasme sans borne des plus jeunes pour ce type de défis. "Ces magnifiques talents n’ont pas forcément envie de modèles hiérarchiques normés de grandes entreprises, explique-t-elle. Ils préfèrent se tourner vers les start-up, voire créer la leur. Je suis même réservée sur cette envie de compétitivité à tout va qui les caractériserait… Et n’oublions pas que ces très diplômés ne représente pas plus de 5% des plus de 20 ans." Les digital natives existent bel et bien. Ils ont trempé dans le bain numérique depuis leurs premiers jours. Et les entreprises doivent être attentives à leurs spécificités. Pour autant, faut-il en faire une obsession, au point de les cantonner dans ce rôle et d’exclure toutes les autres classes d’âge ? Pas sûr… EMMANUELLE DELSOL@edelsol

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02/09/2015

Septembre

Upgrade Your World : 50 000 dollars pour les associations qui œuvrent pour un monde meilleur Microsoft fait sa rentrée : en ce 2 septembre, cinq associations se voient ré-compensées par l’octroi d’un don de 50 000 dollars ainsi que d’un soutien technologique dans le cadre du lancement de la campagne Upgrade Your World. L’occasion de saluer 5 projets inspirants et de lancer un vote national pour en sélectionner de nouveaux. Encourager les associations qui œuvrent pour un monde meilleur : c’est l’objectif de cette campagne mondiale menée en France ainsi que dans 9 autres pays. Sélectionnés grâce à un vote ouvert à tous sur les réseaux sociaux du 3 au 23 septembre, les meilleurs projets, à composante numérique ou non, recevront respectivement 50 000 dollars pour financer leur développe-ment.

Parmi eux, 5 associations ont d’ores et déjà été sélectionnées par Microsoft : Emmaüs Connect

Zup de Co

Unis-Cité

Seed of Light, avec le projet 1 Heart 1 Tree

Cékedubonheur

Pour voter, deux options : - sur les réseaux sociaux avec les hashtags #UpgradeYourWorldFR, #vote et le compte de réseau social « @ » de l’association. - par le biais du site microsoft.fr/upgradeyourworld

RSLN le 02/09/2015

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07/09/2015

Septembre

Soutenez une association avec #UpgradeYourWorldFR

Microsoft a lancé une opération visant à aider 10 associations qui recevront chacune 50 000$ et des technolo-

gies. Cinq d'entre elles ont déjà été sélectionnées : ZupdeCo, UnisCité, Seed Of Light, CekeduBONHEUR et Em-

maüs Connect. Microsoft vous invite à en trouver 5 autres.

Comment voter ?

Si vous souhaitez aider une association qui vous tient à coeur, vous pouvez voter de 2 manières :

Publier directement sur Twitter ou Facebook un message qui inclut les hashtags #UpgradeYourWorldFR, #vote et

le compte de réseau social « @ » de l’association.

Exemple : Je vote pour @[NOM DE L’ASSOCIATION] sur #UpgradeYourworldFR#vote

Encore plus simple, voter directement sur le site créé pour l'occasion, renseigner le nom de l’organisation et par-

tager ensuite ce vote sur Facebook et Twitter.

Ce seront celles qui remporteront le plus de votes sur les réseaux sociaux d’ici le 23 septembre qui seront choisies.

Pour plus d'informations, vous pouvez vous rendre sur #UpgradeYourWorldFR. Notez que vous pouvez voter une

fois par jour et par réseau social.

Alors, comment trouvez vous cette opération ? Pour quelle association allez-vous voter ?

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08/09/2015

Septembre

Publié le 08/09/2015 à 11h36

(Boursier.com) — A l'occasion du lancement de Windows 10, le 29 juillet dernier, Microsoft a annoncé, sous l'impulsion de son CEO Satya Nadella, l'initiative "Upgrade Your World" qui va permettre d'accompagner à hauteur de 10 M$, plus de 100 asso-ciations caritatives à travers le monde.

Cette campagne citoyenne vise à soutenir les personnes et les associations qui, chaque jour, oeuvrent à améliorer le monde, explique le groupe.

La déclinaison française de la campagne UpgradeYourWorldFR a été lancée. Ainsi, 10 associations recevront une dotation de 50.000$ de la part de Microsoft afin de les accompagner dans leurs missions respectives.

La campagne Upgrade Your World va, en France, mettre en valeur 10 associations. 5 d'entre elles ont d'ores et déjà été choi-sies par Microsoft France pour la qualité de leur implication auprès des exclus du numérique, des enfants hospitalisés, des jeunes en décrochage scolaire ou de leur engagement contre la déforestation notamment dans le cadre de la COP21 (la confé-rence sur le climat à Paris) : Emmaüs Connect, CekeduBONHEUR, ZupdeCo, Unis-cité et Seed of Light.

Les 5 autres seront exclusivement sélectionnées par les internautes français qui peuvent voter jusqu'au 23 septembre, pour leur association de coeur sur www.microsoft.fr/upgradeyourworld et sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram) en utilisant le hashtag UpgradeYourWorldFR.

Les associations retenues seront dévoilées le 1er octobre prochain.

Microsoft : lance "Upgrade Your World"

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08/09/2015

Septembre

Upgrade Your World (Vers un monde meilleur) : Pour célébrer l’arrivée

de Windows 10, Microsoft va soutenir en France 10 associations

qui recevront chacune 50 000$.

Pour célébrer l’arrivée de Windows 10, et parce que Windows 10 aide chacun à faire les choses en grand, Microsoft va soutenir en France 10 associations qui recevront chacune 50 000$ et des technologies pour les aider à rendre le monde meilleur explique le groupe.

Pour le moment, cinq d’entre elles ont d’ores et déjà été choisies par Microsoft France pour la qualité de leur im-

plication auprès des exclus du numérique, des enfants hospitalisés, des jeunes en décrochage scolaire ou de leur

engagement contre la déforestation notamment dans le cadre de la COP21 (la conférence sur le climat à Paris), il

s’agit de ZupdeCo, UnisCité, Seed Of Light, CekeduBONHEUR et Emmaüs Connect.

Il reste encore 5 associations qui pourront en bénéficier : ce seront celles qui remporteront le plus de votes sur les

réseaux sociaux d’ici le 23 septembre.

Comment soutenir/voter pour une association ?

Connectez-vous à vos comptes Twitter ou Instagram et publiez un message public qui inclut les hashtags

#UpgradeYourWorld, #vote et le compte de réseau social « @ » pour l’organisation à but non lucratif qui, selon

vous, répond le mieux au thème de l’initiative. Voici un Tweet ou un commentaire Instagram éligible :

#UpgradeYourWorld #vote @surfridereurope.

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09/09/2015

Septembre

#UPGRADEYOURWORLD, VOTEZ POUR QU'UNE ASSOCIATION BÉNÉFICIE DU MÉCÉNAT MICROSOFT

Le géant de l’informatique Microsoft a lancé, au cours de l’été, son dernier système d’exploitation Windows

10. Mais il ne s’est pas arrêté à une action commerciale, il a aussi dévoilé un programme solidaire d’enver-

gure mondiale nommé « Upgrade Your World ». Une enveloppe de 10 millions de dollars sera consacrée au

soutien de 100 associations caritatives dans le monde entier.

En France, 10 associations seront bénéficiaires d’une aide de 50 000 euros. 5 ont déjà été révélées, il s’agit

d’Emmaüs Connect, CekeduBONHEUR, ZupdeCo, Unis-cité et Seed of Light. Ces 5 élues ont plu par leur enga-

gement auprès des exclus du numérique, des enfants hospitalisées, par leur lutte pour la protection de l’envi-

ronnement également.

5 autres associations françaises pourront être soutenues dans le cadre de « Upgrade Your World ». Le choix

de ces dernières dépendra du vote des internautes directement sur la page dédiée ou bien par le biais des

réseaux sociaux en utilisant le hashtag #UpgradeYourWorldFR sur Facebook, Twitter ou Instagram. Une nou-

velle chance de soutenir son associations favorite !

Les votes sont ouverts jusqu’au 23 septembre et les associations gagnantes seront dévoilées le 1er octobre.

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10/09/2015

Septembre

Emmaüs Connect : pour que la précarité ne rime plus Lutter sur le terrain contre l’exclusion numérique des personnes en situation de précarité. C'est toute l'ambition du projet Emmaüs Connect, qui a récemment reçu le soutien financier de la campagne Upgrade Your World. Entretien avec son fondateur, Jean Deydier. En quoi consiste votre projet ?

Le projet Emmaüs Connect est né il y a cinq ans, au cœur d’un chantier d’insertion qui travaille auprès d’un public fragilisé, pour l’essentiel issu de la rue ou d’hébergements d’urgence. Nous avons fait le constat que le numérique était un enjeu particulièrement important pour ces per-sonnes, et comportait même un intérêt vital : il est leur dernier moyen de contact, de mise en relation avec les gens qui s’intéressent encore à eux, qu’il s’agisse d’amis, de la famille, des accompagnants, voire même du 115, par exemple en période de grand froid. Concrètement, quelles sont vos actions sur le terrain ? Chez Emmaüs Connect, une soixantaine de personnes travaillent autour de ce projet, et plus particulière-ment sur deux axes : Les équipements, essentiellement des téléphones portables et des connexions internet, que de nom-breux partenaires nous permettent d’offrir à moindre coût ; La formation, pour permettre l’acquisition du bagage numérique minimum, indispensable dans la société numérique d’aujourd’hui.

Un grand nombre de droits, qu’il s’agisse de certaines allocations santé pour les personnes âgées ou des allocations chômage pour les jeunes en recherche d’emploi, sont uniquement accessibles par le numé-rique. Or, cet outil n’est pas à la portée de tous. Si la société progresse dans la compréhension des enjeux du numérique pour les personnes fragiles, il y a encore très peu de dispositifs effectifs. Combien de personnes avez-vous équipé et comment assurez-vous leur suivi ? Depuis sa création, Emmaüs Connect a équipé 15 000 personnes. Toutes ces personnes sont en contact avec nos prescripteurs, à savoir de grands acteurs de l’action sociale, institutionnelle ou associative. Notre programme prend la forme d’un coup de pouce. Pour renouveler leur offre téléphonique (et numé-rique) – par exemple en ayant des recharges -, ces personnes doivent venir de manière régulière, ce qui nous permet d’avoir un suivi conséquent tout en vérifiant qu’elles accèdent à une norme conforme à leurs usages. Il faut savoir que les personnes en situation de précarité payent souvent deux à dix fois plus cher l’accès au numérique que les personnes intégrées, car elles ne correspondent pas aux offres conçues par le mass marketing. C’est malheureusement un constat universel, qui se vérifie dans de nombreux pays à travers le monde.

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10/09/2015

Septembre

Quels retours avez-vous pu observer de la part des personnes équipées ? Les retours sont multiples. Nous sommes par exemple parvenus à diviser par deux leurs factures. Il y a également des effets induits : à partir du moment où ils entrent dans cette dynamique numérique, cela leur offre un grand nombre de possibilités dans le cadre de leur vie personnelle, des loisirs, des achats… Au même titre que la majorité des Français, en somme. Le vrai enjeu est de parvenir à leur donner cette autonomie sur le numérique qui leur permet d’accéder à leurs droits, ce qui, pour eux, est essentiel. * Upgrade Your World : découvrez également le projet One Heart One Tree Sur quelles évolutions travaillez-vous aujourd’hui ? L’évolution principale sur laquelle nous travaillons, notamment avec le soutien de Microsoft, est le déve-loppement de notre réseau et la mise en relation des grands acteurs de l’action sociale et de ceux du nu-mérique. Les médiateurs du numérique restent encore trop souvent déconnectés du milieu social (et inversement). Il nous a fallu combler ce vide et créer ex nihilo notre propre réseau, ce que l’on a fait dans sept grandes villes françaises. Tout le travail consiste désormais à connecter davantage l’ensemble de ces acteurs et à les former à diagnostiquer la fragilité numérique, avant de trouver des solutions concrètes. Nous souhai-tons, à terme, atteindre 5 000 partenaires sociaux. Comment la nomination d'Emmaüs Connect à Upgrade Your Worldva-t-elle vous permettre de donner plus d’ampleur à votre projet ? Le soutien de Microsoft va contribuer à atteindre cet objectif. Via#UpgradeyourWorld, nous allons déve-lopper un programme national de formation à destination des travailleurs sociaux, pour qu’ils puissent, à leur tour, agir sur les problématiques d’exclusion numérique des personnes en difficulté. Après un pilote qui a confirmé l’intérêt fort des professionnels de terrain pour cette formation, ce soutien va nous per-mettre de changer l’échelle et de former des milliers d'acteurs. * Retrouvez #UpgradeYourWorldFR sur les réseaux sociaux et votez pour l'association que vous souhai-tez soutenir. Elsa Trujillo (@i__Ti) le 10/09/2015

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10/09/2015

Septembre

Une collecte pour Emmaüs Connect

EuraTechnologies s’engage avec Emmaüs Connect pour favoriser l’accès au numérique aux plus démunis.

ON A TOUS dans un fond de tiroir des mobiles ou des smartphones qui dorment, « au cas où »… N’hésitez pas à les donner lors de la grande

collecte organisée le 15 septembre à EuraTechnologies car ils vont pouvoir servir à favoriser l’accès au numérique pour les plus démunis. Les

souris et les webcams sont également les bienvenues.

S’insérer dans la société

Le matériel collecté sera distribué, après reconditionnement, à tarifs solidaires aux bénéficiaires des points d’accueil de l’associa-

tion Emmaüs Connect. « On le voit au quotidien, ne pas avoir de téléphone ou Internet est un obstacle pour trouver un emploi.

Pour les SDF, le téléphone est même leur dernière adresse. C’est indispensable pour s’insérer dans la société », explique Jean

Deydier, son directeur.

Le bagage numérique minimum

L’association se donne en effet pour mission de faire du numérique un levier d’insertion. En complément du matériel et des solu-

tions de connexion à des tarifs solidaires, les bénéficiaires sont accompagnés en termes de compétences pour acquérir le ba-

gage numérique minimum. Déjà 10 000 personnes ont été accompagnées, dont 900 à Lille.

Bénévoles bienvenus

Par ailleurs, Emmaüs Connect accueille toujours bien volontiers des bénévoles qui pourraient consacrer quelques heures de leur

temps à l’accompagnement des bénéficiaires de l’association. N’hésitez pas à vous renseigner !

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12/09/2015

Claire Richard

Septembre

Faut-il un droit universel à l’accès à Internet ?

Le directeur de la Fédération française des télécoms (FFT) pense qu’« Internet n’est pas indispensable au bien-être mini-

mal », révélait L’Express jeudi. Yves Le Mouël réagissait au projet de loi numérique d’Axelle Lemaire, qui prévoit d’interdire la

coupure d’accès à Internet aux foyers qui ne pourraient pas payer leurs factures. Sa déclaration à l’emporte-pièce a été large-

ment reprise dans les médias et fait ressurgir une question épineuse : faut-il aujourd’hui garantir un accès universel à tous,

quels que soient les revenus, et comment ?

Accès fixe

Joint au téléphone, Yves Le Mouël est prudent. On le devine échaudé : il explique que ses propos ont été

« caricaturés » : « Dans ce projet de loi, il est question de l’accès à l’Internet fixe. Pour nous, l’accès fixe à Internet

au domicile n’entre pas dans la même catégorie que l’eau, l’électricité ou le téléphone fixe. Il y a déjà un service

d’urgence téléphonique minimum pour appeler les pompiers ou les urgences. Pour ça, vous n’allez pas sur Inter-

net. » De plus, objecte-t-il, il existe d’autres moyens d’accéder à Internet : via mobile, via des « hotspot » gratuits :

« La France est le pays où il y a la plus grande densité d’accès wifi : il y a 24 millions de points hotspot, dans les bi-

bliothèques, les parcs publics, les gares... » Pour lui, cette mesure pénalise les opérateurs mais : « Elle oublie le

coût d’achat des terminaux de connexion [ordinateurs, téléphones, tablettes, ndlr]. C’est plus dissuasif que le coût

d’accès. »

Coût pour les fournisseurs

La réticence des opérateurs s’explique aussi par les coûts que cette mesure représente. Du fait des impayés mais aussi des con-

tributions solidaires. En France, les gens qui n’arrivent pas à payer leurs factures d’eau, d’électricité ou leur loyer ont la possibi-

lité d’adresser une demande d’aide au Fonds solidarité logement (FSL). Celui-ci est financé par plusieurs acteurs publics

(conseils régionaux, communes, Caisse d’allocations familiales, bailleurs sociaux) mais aussi par la Fnaim, EDF ou Engie (GDF

-SUEZ). Yves Le Mouël, ici aussi, botte en touche : « Si “ un FSL Internet ” se crée, il est question que les opérateurs y contri-

buent. Nous sommes en dialogue avec le gouvernement. C’est un sujet sensible, et il nous écoute avec une grande attention. »

Impôts, Pôle emploi, RSA...

Sur le terrain, les propos de Yves Le Mouël ont fait bondir. Margault Phélip, directrice adjointe de l’association Emmaüs Con-

nect, qui travaille à l’insertion numérique, réagit : « Je ne suis pas étonnée que les opérateurs, à qui cette mesure va coûter de

l’argent, estiment qu’Internet ne fait pas partie du bien-être minimal. Mais ce n’est pas vrai. Aujourd’hui, Internet est essentiel

dans la vie des gens. Nous voyons souvent des gens qui préfèrent payer le téléphone plutôt que le gaz, l’électricité ou l’eau. »

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12/09/2015

Claire Richard

Septembre

De plus en plus de services sont dématérialisés : déclaration d’impôts en ligne, inscription à Pôle emploi

ou au RSA… « Certains droits essentiels du citoyen français (comme l’accès aux prestations sociales) pas-

sent aujourd’hui par Internet. » Et des points de connexion publics ne sont pas équivalents à un accès à

domicile. « Est-ce que consulter Internet dans la rue, c’est la même chose que le consulter chez soi ? Est-

ce que tous les gens concernés auront un téléphone avec accès Internet ? Pas sûr. Faire des déclarations

de ce type, c’est participer à la construction de l’exclusion. »

Inclusion numérique

L’accès au numérique continue d’être un facteur d’exclusion sociale. Ainsi : 12 % des Français ne sont jamais allés sur

Internet, comme nous le racontions dans cet article ; 57% des Français ayant des revenus inférieurs à 900 euros par

mois n’ont pas Internet à domicile ; même parmi ceux qui sont connectés, perdurent de fortes différences, qui contri-

buent à une « fracture numérique des usages ».Dans ce contexte, émerge l’idée d’un « droit d’accès à Internet » ou

encore d’un droit universel à la connexion – comme le défendait par exemple la chercheuse Dana Diminescu qui tra-

vaille sur les migrants connectés dans unentretien à Rue89. En France, le Conseil constitutionnel a estimé en 2009 que

« Internet est une composante de la liberté d’expression et de consommation ». La Finlande a fait de l’accès à Internet

à haut débit un droit.Prudent, le directeur de la FTT refuse de se laisser entraîner sur le terrain spéculatif et de se pro-

noncer sur un « droit d’accès à Internet » : « Nous, on répond aux injonctions du juge. Nous sommes légalistes. » Con-

tacté, le Conseil national du numérique répond qu’il n’a pas pris position sur la question mais a beaucoup travaillé sur

celle de l’inclusion numérique. Son rapport préconise notamment de : poursuivre une politique ciblée de soutien à

l’accès à Internet et d’accompagnement des usages ; développer des « tarifs sociaux » ciblés pour Internet et le mobile.

Un jour, la question ne se posera plus

Pour Margault Phélip aussi, inscrire l’accès à la connexion dans le droit n’est pas le plus important : « Nous, c’est le

droit effectif qui nous intéresse : on veut s’assurer que les conditions de l’accès soient réunies, plus que ce soit écrit

dans les textes. On sait bien qu’il y a des droits qui existent et ne sont pas du tout appliqués. Par exemple, il existe un

droit d’avoir un compte bancaire mais dans les faits, beaucoup de gens ont du mal à ouvrir un compte. » L’asso se

concentre donc sur les pratiques.Elle a développé avec SFR des tarifs sociaux qui permettent aux plus pauvres d’avoir

quand même un abonnement internet à des prix très bas. D’autres fournisseurs d’accès ont aussi mis en place divers

tarifs pour les bénéficiaires du RSA notamment. « De toute façon, Internet et la dématérialisation vont tellement se

répandre de plus en plus que dans quelques années, la question du droit ne va même pas se poser : ce sera juste là. »

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15/09/2015

par Céline Dormoy

Septembre

ACTION SOCIALE

EMMAÜS CONNECT : LE BOOSTER DE CONNECTIVITÉ !

Parce que la difficulté d'accès aux outils numériques est un facteur supplémentaire d'exclusion, Emmaüs Connect a créé le pro-

gramme Connexions Solidaires : focus sur les activités de la structure.

Une structure jeune

Emmaüs Connect a été créée en 2013 afin de permettre aux publics fragilisés socialement d'accéder aux outils de télécommu-

nication (téléphonie et internet) qui sont des leviers importants de l'insertion sociale et professionnelle.

Nous avions déjà rencontré l'équipe d’Emmaüs Connect à sa création fin 2013, puis au bout d'un an d'existence en décembre

2014. L'équipe est actuellement composée de 5 salariés : le responsable opérationnel Laurent Amadieu, trois conseillers qui

accueillent le public et un vendeur qui oriente sur les différentes offres d'achat solidaire.

Pour les personnes « déconnectées » L'association porte un programme de lutte contre la fracture numérique intitulé Connexions Solidaires. Ce programme con-

cerne les personnes mal, voire complètement « déconnectées » : les personnes en dessous du seuil de pauvreté (bénéficiaires

des minimas sociaux et personnes à bas revenus), des non-diplômés mais aussi des jeunes et des personnes âgées.

Le programme Connexions Solidaires de l’association Emmaüs Connect propose donc différents services pour répondre aux

besoins des publics accueillis : des offres de téléphonie 3 à 4 fois moins chères que les offres du marché (à destination par

exemple des personnes appelant à l'étranger avec des cartes prépayées qui se retrouvent en difficulté de paiement ou des per-

sonnes qui ne sont pas bancarisées et ne peuvent pas accéder de ce fait à l'offre du marché), des offres d'équipements à prix

réduits comme le webtrotter, une borne d'accès wifi itinérante. Cette offre permet notamment aux personnes en grande exclu-

sion sans hébergement fixe (SDF, demandeurs d'asile...) d'accéder au web.

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15/09/2015

par Céline Dormoy

Septembre

Un accompagnement individualisé

Au-delà des tarifs solidaires pour la téléphonie ou l'internet, l'association propose des temps de formation sous la forme d'une

permanence les samedis matins dans son local à la Remise. Ces temps d'apprentissage sont individualisés en fonction des be-

soins de l'usager : découverte du traitement de texte, utilisation des sites comme Pôle Emploi...

Les conseillers ont aussi vocation à assurer la médiation entre opérateur et usager lorsqu'il y a des problématiques d'impayés.

La spécificité du programme est de proposer un accompagnement individuel. Pour pouvoir bénéficier des services de Con-

nexions Solidaires, vous devez avoir une prescription de votre référent social (conseiller Pôle Emploi, assistante sociale, asso-

ciations partenaires comme le Secours populaire, l'ADA, le Diaconat protestant...). Suite à cette prescription, un premier rendez

-vous d'une heure sera fixé avec Emmaüs Connect, au cours duquel le conseiller fera avec vous le tour de vos besoins. De là

découleront des propositions d'équipement à taux solidaires et de formation aux outils numériques en fonction de votre situa-

tion et de votre « familiarité » avec les outils de téléphonie et d'internet.

L'objectif d’Emmaüs Connect est que chacun reparte avec un bagage numérique minimum et gagne en autonomie par rapport

à l'outil numérique. Et la demande est forte : 17 à 20 % de la population du bassin grenoblois aurait besoin de ces services, soit

60 000 personnes rien que sur 16 communes de l'agglomération (qui en compte 49) Actuellement sur Grenoble, 1400 per-

sonnes bénéficient du programme et chaque mois, ce sont 60 à 80 personnes qui rentrent dans le cursus d'accès au numé-

rique.

Être au plus près des publics

Emmaüs Connect Grenoble qui a à cœur d'être au plus près de son public devrait mettre en place d'ici la fin de l'année des per-

manences décentralisées dans les quartiers tels que La Villeneuve ou Teisseire. Par ailleurs, l'antenne grenobloise a travaillé en

collaboration avec les missions locales de Grenoble et de Lille et Emmaüs Connect Lille dans l'objectif de construire un site in-

ternet multifonctionnel à destination des jeunes. Cette plate-forme jeunes – actuellement en phase de développement - re-

groupera plusieurs modules tournés autour des différents leviers d'insertion professionnelle (modules CV, emploi, logement...).

Si l'usager est au centre des activités d’Emmaüs Connect, l'association a aussi mis en place des formations pour les profession-

nels de l'action sociale, afin qu'ils identifient les problématiques d'accès et d'usage des personnes suivies et qu'ils les orientent

vers les acteurs de leur territoire

Enfin, l'antenne de Grenoble participe de manière plus large aux réflexions menées au niveau national autour de la réduction

de l'exclusion numérique. Avec ses 9 points d'accueil en France, et déjà plus de 15 000 personnes accompagnées, Emmaüs

Connect lutte sur tous les fronts pour accroître l'inclusion numérique des plus fragiles. Souhaitons que son action puisse

s'étendre à la mesure des besoins, pour que le numérique devienne pour tous un accélérateur d'insertion.

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18/09/2015

Septembre

ÉVÈNEMENT. La France a des choses à dire, à faire, à créer ! Jeudi 8 octobre, la Fondation Manpower-

Group célèbre « La France Qui Vient ». Eduquer, entreprendre, connecter, innover... Six grands thèmes

seront traités lors de cette journée exceptionnelle. L'Atelier de l'Emploi vous en donne un avant -goût.

A l'occasion de "La France Qui Vient", de nombreuses personnalités issues du monde de l'entreprise, de la

sphère associative et du monde artistique échangeront et débattront autour de six thématiques -clés : édu-

quer, entreprendre, créer, connecter, innover et vivre ensemble.

Pour le quatrième thème de cette journée "Connecter", les intervenants s'interrogeront sur ce qui nous

nous réunit, et sur les façons dont le digital créé sans cesse, dans cette France qui se dessine, de nouvelles

connexions ? Car des ruptures subsistent : la France de demain est-elle vraiment comprise par les élites

d'aujourd'hui ? Comment se connecter aux nouvelles générations ? Quels moyens pour rassembler ceux qui

ont envie d'agir ? État des lieux avec les invités de la #FranceQuiVient.

N'hésitez pas à réagir dès maintenant sur les réseaux sociaux avec le hashtag#FranceQuiVient et

à vous inscrire à l'évènement ! Jean Deydier : "Faire de la force du numérique un levier d'insertion sociale"

Avant de s'engager au sein du mouvement Emmaüs, Jean Deydier était directeur commercial de SAP, un spécialiste des logiciels de gestion. A partir de 2007, il a présidé l'associa-tion Emmaüs Défi, un laboratoire d'innovations sociales puis a créé en 2013 le projet Emmaüs Con-nect. Mission ? Réduire la fracture digitale en donnant accès à la téléphonie mobile et à Internet aux personnes en situation d'exclusion. L'association travaille également à l'inclusion numé-rique en formant les jeunes en rupture aux technologies numériques.

LA #FRANCEQUIVIENT… CONNECTE !

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18/09/2015

Septembre

Comment répondre à une annonce d'emploi en ligne ou remplir un dossier de demande d'allocations déma-

térialisée quand on ne maîtrise pas l'usage du numérique ? Chaque année, 140 000 jeunes décrochent du

système scolaire, rejoignant les 2 millions de NEET (Not in Education, Employement or Training).

Or, contrairement aux idées reçues, tous ne sont pas desdigital natives. Alors qu'une étude réalisée par

Emmaüs Connect montre que plus de 9 jeunes interrogés sur 10 ont, d'une manière ou d'une autre, accès à

Internet, la question de leur agilité numérique se pose. En effet, tous ne possèdent pas les compétences

qui leur permettraient d'utiliser les outils numériques à bon escient dans le cadre d'un parcours d'insertion

professionnelle.

En partenariat avec les missions locales, Emmaüs Connect a imaginé Connect Emploi, une plateforme

qui s'adresse en priorité aux jeunes peu qualifié en décrochage scolaire. Encore en chantier, elle proposera

bientôt des ressources et outils pédagogiques ainsi que des modules e -learning permettant l'acquisition de

compétences numériques. Et Jean Deydier ne compte pas s'arrêter là !

Page 76: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

26/09/2015

Septembre

Interview Margault Phélip concernant le projet de Loi République numérique

Page 77: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

29/09/2015

Anne Brigaudeau

Septembre

Ecole, sécu, Pôle emploi... Comment ils vivent sans accès à internet

L'avant-projet de loi "pour une république numérique" prévoit le maintien à la connexion internet pour les populations les plus défavorisées.

Un stand Pôle emploi, avec un ordinateur à disposition. (ALAIN LE BOT / PHOTONONSTOP / AFP)

Internet est-il un droit ? Non, alors que la dématérialisation administrative s'accélère pourtant. Un article

de l'avant-projet de loi "pour une République numérique", mis en ligne samedi 26 septembre, prévoit toute-

fois que soit enfin établi "un droit à la connexion, afin que les foyers en difficulté financière puissent toujours

bénéficier d’un accès à internet". Comment les plus démunis vivent-ils l'absence de réseau à domicile ? Avec

quelles conséquences ? Francetv info a recueilli des témoignages.

CAF, sécu : "Sans internet, ça ralentit tout"

Pour lutter contre la fracture numérique, l'association humanitaire Emmaüs a mis en place "Emmaüs Con-

nect", des centres de formation à internet, qui vendent également des web trotters (sorte de box de poche

qui permet de se connecter à domicile). Dans le centre du 19e arrondissement parisien, lundi 28 septembre,

nous rencontrons Nabil, la quarantaine. S'il n'achète pas le web trotter, qu'il juge trop cher (15 euros, plus une

recharge mensuelle de 5 euros), ce n'est pas faute d'avoir besoin d'une connexion.

Page 78: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

29/09/2015

Anne Brigaudeau

Septembre

Grand sourire triste et chaleureux, qui révèle des dents manquantes ou cariées, il déroule sa vie : en France

depuis quinze ans, avec sa femme, il est logé par le Samu social à Dammartin, près de Roissy, avec leurs deux

enfants âgés de 2 et 3 ans. En attendant ses papiers de régularisation, qui tardent à arriver, il prépare son dos-

sier pour obtenir l'aide médicale d'Etat. "Avant, explique-t-il, on allait à la CPAM (caisse primaire d'assurance-

maladie) ou à la CAF (Caisse d'allocations familiales). Maintenant, de plus en plus, ça se fait en ligne. Sans in-

ternet, ça ralentit tout." Le web lui permet aussi, via l'application Viber, de joindre gratuitement sa famille en

Algérie, pour avoir des nouvelles. Lui qui n'a rien avoue enfin qu'internet, auquel il a parfois accès via le wifi

dans l'hôtel où ils sont logés, permet de montrer à son fils de trois ans "des dessins animés sur YouTube".

A l'école, "c'est une honte de dire qu'on n'a pas internet"

Les enfants, c'est aussi ce qui a amené Mohamed, de Saint-Denis, à solliciter une connexion internet à tarif

solidaire. Ce demandeur d'emploi, ancien jardinier, ignorait tout de cet univers. Ne comprenait pas quand on

lui demandait son adresse e-mail, confesse-t-il aujourd'hui : "On me répétait 'émél, émél', je ne comprenais

pas." Il y est venu d'abord pour aider ses trois enfants, une fille de 17 ans en terminale S, une autre de 13 ans,

en 4e, et un troisième de 11 ans, en 6e, à qui l'on demandait parfois de faire des devoirs via le web. "La seule

solution, dit-il,c'était de les amener à la médiathèque. Mais il fallait que soit ma femme, soit moi, on les ac-

compagne."

Il n'a jamais voulu parler aux enseignants de cette absence de connexion : "C'est vraiment une honte, à l'école,

de dire qu'on n'a pas internet à la maison. Alors on le cache." Son accès au net et sa formation aux nouvelles

technologies lui ont changé la vie : "J'ai trouvé sur Facebook de nouvelles connaissances." Et quand son fils lui

demande de l'aider dans sa scolarité, il lui répond : "Tu poses tes questions sur internet. Et tu trouves."

A la fac, des études plus difficiles

Pas facile non plus de suivre des études sans être connectée. Brune, vive et menue, Khadija, étudiante en an-

glais et en arabe à la fac de Vincennes, explique"avoir besoin de faire des recherches" pour ses études. Elle vit

à Paris de baby-sitting, mais sans compte courant – juste le livret A. "Or, sans compte courant, on n'a pas

le RIB nécessaire à un abonnement internet", explique-t-elle.

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29/09/2015

Anne Brigaudeau

Septembre

Pour y remédier, elle a donc acheté chez Emmaüs Connect un web trotter et sa précieuse recharge, qui lui

donnent un accès wifi. Elle s'en sert avec parcimonie. Pas question pour elle de regarder des vidéos, qui dila-

pideraient en dix heures son crédit, quand elle peut naviguer cinquante heures sur des sites directement

utiles à ses recherches. Elle se sert donc de cette ressource dans un but exclusivement universitaire pour finir

des études qui, espère-t-elle, la mèneront à l'enseignement.

Apprendre à envoyer une pièce jointe à Pôle emploi

Au manque de connexion internet – premier obstacle dans l'accès aux droits – s'ajoute parfois – deuxième

obstacle – la complexité des tâches à accomplir en ligne. René Locqueneux, militant d'ATD-Quart Monde qui

tient un blog dansl'Avesnois (Nord), insiste sur la nécessité d'actions pour "accompagner les gens". Car une

opération "de pointage à Pôle emploi" peut poser des problèmes pas toujours anticipés, comme il l'avait cons-

taté lors d'une formation. "Il faut parfois,expose-t-il, apprendre aux demandeurs d'emploi comment mettre

l'ordinateur en route, comment envoyer un mail."

Il s'agit aussi de donner confiance, car la Toile suscite bien des craintes : "La peur de se faire pirater par

exemple." D'où la nécessité d'un apprentissage adapté. Et souple : "On va expliquer sur Facebook comment

maîtriser l'envoi d'une pièce jointe parce que les jeunes préfèrent aller sur Facebook plutôt que regarder un

blog." Des jeunes qui peuvent très vite franchir la fracture numérique, pour peu qu'on leur en donne les

moyens.

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29/09/2015

Licia Meysenq

Septembre

Connexions Solidaires, pour aider les plus fragiles à entrer dans le monde 2.0

Créée en 2013, Connexions Solidaires est une association qui aide les personnes en difficulté à se familiariser avec les nouvelles technologies et à acquérir un « bagage numérique minimum ».

Comme de nombreux vendredis matin, Mammadou participe à un atelier proposé par l’association Con-nexions Solidaires. Dans le petit local de la rue Jean-Jaurès, à Saint-Denis, il s’initie à l’informatique avec l’aide de bénévoles. Aujourd’hui, il consulte ses courriels et navigue sur Internet. Le sexagénaire, vêtu d’un beau costume trois-pièces, est énergique et souriant. « J’avais un ordinateur à la maison, mais j’étais incapable de m’en servir, cela m’énervait. J’ai demandé à mes enfants de m’apprendre, sauf qu’ils n’étaient pas du tout patients et j’avais du mal à comprendre ce qu’ils me montraient. Depuis, je viens chez Connexions Solidaires, et je progresse beaucoup », explique-t-il. Alors qu’il n’avait aucune idée de comment utiliser un ordinateur, il est désormais capable de se débrouiller de manière autonome. « L’âge n’est pas une excuse pour refuser de faire des choses, il faut vivre avec le monde, et le monde change », plaisante-t-il en grattant sa barbe blanche.

À côté de lui, une jeune femme tente de recopier un texte imprimé sur un logiciel informatique.

Les ateliers sont pensés pour que chacun ait un but et puisse l’accomplir à la fin de la séance. Pour aider et conseiller, des bénévoles sont présents. Déborah est une jeune retraitée dynamique. Ancienne professeur d’anglais à Saint-Denis, elle a cherché à se trouver une utilité sociale. En passant devant la porte de l’associa-tion, elle a été intriguée. « Je voulais vraiment avoir l’occasion de servir à quelque chose, mais aussi pouvoir créer du lien social… C’est l’endroit parfait pour cela. »

L’une des bénéficiaires du dispositif, jeune retraitée, se fait aider par Déborah pour choisir une sonnerie de téléphone adéquate : « Je n’ai jamais l’impression de déranger ici, j’ose poser des questions “bêtes”, on me répond toujours gentiment », confie-t-elle. Déborah la reprend : « Aucune question n’est bête ».

L’association ne se contente pas d’organiser des ateliers. Elle aide, de manière plus globale, les personnes qui ont peu de ressources à se familiariser avec l’informatique. Ne pas disposer d’un téléphone portable ou d’une connexion Internet est très excluant socialement à l’heure où la plupart des démarches administratives sont réalisables en ligne. Marina, une jeune employée de Connexions Solidaires, accueille les membres avec un grand sourire. « Tous les bénéficiaires sont orientés ici par des services sociaux : il ne s’agit pas d’un dispositif ouvert à tous. Nous avons de nombreux types de profils, il peut s’agir de gens qui payent très cher pour des services peu adaptés ou des personnes qui ont du mal à se familiariser avec les outils technologiques », ex-plique-t-elle. Toutes les générations se côtoient dans les locaux qui accueillent une centaine de bénéficiaires. Parmi eux, nombreux sont ceux qui, par exemple, déboursent plus de 50 euros par mois pour un abonnement téléphonique. « Notre premier objectif est d’évaluer avec eux leurs besoins, reprend-elle. Ensuite, nous leur proposons une formule plus adéquate. » L’association bénéficie en effet de tarifs solidaires auprès de certains opérateurs téléphoniques.

Connexions Solidaires met également du matériel informatique en vente, à très bas prix. « Ce sont principale-ment des téléphones mobiles et des ordinateurs portables assez basiques », explique Marina. « Pour pouvoir faire cela, nous coopérons avec d’autres associations, comme les Ateliers du Bocage. Cette dernière recycle des équipements tout en pratiquant la réinsertion par l’emploi », conclut-elle. Un bon moyen de faire mar-cher l’économie collaborative, tout en évitant la surconsommation.

« Je peux désormais remplir des formalités en ligne et garder le contact avec ma famille à l’étranger. »

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01/10/2015

Nicolas Ballet

octobre

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01/10/2015

Fabien Soyez

octobre

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01/10/2015

Fabien Soyez

octobre

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03/10/2015

Hakima Bounemoura

octobre

À Lyon, Emmaüs aide les plus démunis à télépho-ner et surfer moins cher

L’association Emmaüs permet aux plus démunis d'accéder aux nouvelles technologies. À Lyon, près de 800 per-

sonnes ont bénéficié d'une offre solidaire pour téléphoner et surfer moins cher.

À Lyon, près de 800 personnes ont bénéficié d'une offre solidaire pour téléphoner et surfer moins cher.

Emmaüs Connect a présenté aujourd'hui, lors de la Fêt’Emmaüs (au 283 rue de Créqui dans le 3e arrondissement),

les programmes "Téléphonie solidaire" et "Internet solidaire". Ces offres d'un nouveau genre permettent aux plus

démunis d'avoir accès aux nouvelles technologies, et ainsi de rompre l'isolement. À Lyon, plus de 800 per-

sonnes ont bénéficié de ce programme, selon l'association.

Le principe ? Les cartes prépayées sont données gratuitement par l’opérateur SFR à Emmaüs Connect, basée dans

le 7e arrondissement de Lyon. L'association cède ensuite à un prix très compétitif ce qui lui est offert par SFR à des

bénéficiaires adressés par des référents sociaux (centre communal d'actions sociales, centres d’hébergement d’ur-

gence …)

Six fois moins cher

Une carte Sim coûte ainsi seulement 1 € au bénéficiaire. Pour la recharger, il faudra compter 2,50 euros pour 27

minutes d’appels en journée et un accès illimité en soirée et le week-end (contre 15 euros au tarif normal). Le boî-

tier portatif de connexion à internet coûte quant à lui 15 euros (contre 50 euros normalement) et la recharge de 4

Go sera vendue à 5 euros (30 euros au tarif normal). Au total, chaque bénéficiaire peut en acheter pour un maxi-

mum de 30 euros par mois, le tout pour une durée limitée à un an.

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09/11/2015

Caroline Megglé

novembre

Pour "faire du numérique un levier d'insertion", Emmaüs Connect accompagne les collectivités Numérique / Du 3 au 9 novembre 2015, avec une cinquantaine d'événements organisés essentiellement en Ile-de-France, la Social Good Week a mis à l'honneur les acteurs du "numérique solidaire". Parmi eux, Emmaüs Connect développe le programme "Connexions solidaires" avec l'objectif de "faire du numérique un levier d'insertion". L'association estime que 6 millions de personnes en France cumulent pré-carité numérique et sociale. Dans neuf points d'accueil – à Lille, Saint-Denis, Paris, Antony, Lyon, Grenoble et Marseille -, les équipes d'Emmaüs Connect s'efforcent donc de donner un "bagage numérique minimum" aux personnes qui en sont dépourvues. Ces dernières sont orientées vers l'association par un réseau d'intervenants sociaux – issus des centres com-munaux d'action sociale (CCAS), des points d'accueil du département, des CAF, de Pôle emploi, des centres d'hébergement ou des associations.

L'inclusion numérique encore peu appréhendée par les collectivités Alors que cette dimension leur est longtemps apparue comme secondaire au regard de l'urgence des be-soins sociaux, "les intervenants sociaux ont maintenant vraiment conscience des enjeux autour du numé-rique", estime Thomas Lebreuil, directeur des opérations de Emmaüs Connect, interrogé par Localtis. Selon lui, il reste cependant une marge importante de progrès dans la réponse apportée, actuellement "peu struc-turée, souvent dans une logique de débrouille". Emmaüs Connect a ainsi commencé à former des acteurs de l'action sociale pour leur permettre de mieux intégrer le numérique dans l'accompagnement des personnes. A un niveau plus stratégique, "l'inclusion numérique est assez peu appréhendée par les collectivités locales", constate Thomas Lebreuil, "car c'est un sujet transverse" impliquant la direction de l'action sociale comme celle du numérique – cette dernière étant souvent d'abord préoccupée par le développement des infrastruc-tures. Certains territoires s'y mettent pourtant. Emmaüs Connect accompagne ainsi la région Rhône-Alpes et la

ville de Grenoble dans la réalisation d'un diagnostic et la définition d'une stratégie d'inclusion numérique

qui devrait s'appuyer sur l'ensemble des acteurs du territoire.

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09/11/2015

Priscilla Dhaussy

novembre

UPGRADE YOUR WOLD : QUAND MICROSOFT REND VOTRE MONDE MEILLEUR

À l’occasion du lancement de Windows 10, le 29 juillet dernier, Microsoft a lancé sur les réseaux sociaux le

concours Upgrade Your World qui vise à soutenir et à récompenser des associations à but non lucratif. La

déclinaison française de cette initiative a mis en avant dix associations, qui ont chacune reçu 44 000 euros.

Dans le cadre de la campagne citoyenne #UpgradeYourWorld lancée par Microsoft, la France a choisi d’ac-

compagner dix associations. Cinq d’entre elles ont été choisies par Microsoft France pour leur implication auprès des exclus du numé-rique, des enfants hospitalisés, des jeunes ou encore pour leur engagement environnemental. L’associa-tion Emmaüs Connect, créée en 2013 pour favoriser l’accès aux technologies à des personnes en difficultés financières ou sociales, s’est ainsi vue récompensée. Microsoft France a également choisi de mettre en avant l’association CekeduBONHEUR qui vise à améliorer le quotidien des enfants hospitalisés en organisant des événements sportifs et culturels ainsi que ZupdeCo, qui accompagne des collégiens issus de milieux po-pulaires dans leur scolarité depuis dix ans. Grâce à ce nouveau partenariat avec Microsoft, l’association invi-tera des collégiennes à découvrir les métiers du numérique pendant une semaine.

L’association pionnière du service civique en France, Unis-cité, va, quant à elle, se servir de la récompense

de Microsoft pour permettre à des jeunes de bénéficier d’une formation « insertion et numérique » afin

d’apprendre à valoriser leur parcours sur internet par la création d’un profil professionnel en ligne, et la ges-

tion de leur e-réputation sur internet. La cinquième association choisie par Microsoft France, Seed of Light,

offre à travers l’œuvre « One Heart One Tree », la possibilité de créer virtuellement un arbre à partir d’une

application mesurant les battements de son cœur. Projetés sur les monuments historiques de Paris à l’occa-

sion de la Cop 21, chacun de ces arbres sera ensuite réellement planté dans le cadre d’un projet de refores-

tation mondial.

Les 5 autres associations ont été désignées par les internautes français qui pouvaient voter jusqu’au 23 sep-

tembre dernier sur les réseaux sociaux.

Le Refuge, seule structure en France à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social,

psychologique et juridique aux adolescents victimes d’homophobie et de transphobie, a terminé à la pre-

mière place des votes.

L’association Grégory Lemarchal a, elle aussi, été choisie par le grand public. Depuis juin 2007, elle vise à

sensibiliser l’opinion sur la mucoviscidose et finance de nombreux programmes de recherche tout en appor-

tant son aide aux patients et à leur famille.

Page 87: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

09/11/2015

Priscilla Dhaussy

novembre

Laurette Fugain est la troisième association à avoir été plébiscitée par les internautes français. Créée en

septembre 2002, elle lutte contre la leucémie en soutenant financièrement la recherche médicale sur les

maladies du sang, en sensibilisant la population autour du don et en apportant du réconfort aux malades et

à leurs familles.

Coexister et Les Petits frères des pauvres sont les deux dernières associations à avoir recueilli les votes du

public. La première a pour mission de développer la cohésion sociale par le dialogue, la solidarité et la sensi-

bilisation. Elle promeut la coexistence active (méthode qui s’appuie sur les différences de culture, de reli-

gion) au service du vivre-ensemble. La seconde a été fondée en 1946 et accompagne les personnes souffrant

de solitude, de pauvreté, d’exclusion et de maladies graves.

Ce sont des projets aussi différents les uns que les autres mais tous porteurs de sens qui vont ainsi recevoir

le soutien de Microsoft pour continuer leur combat.

Pour en savoir davantage sur la campagne, vous pouvez visiter le site d' #UpgradeYourWorld.

Page 88: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

17/11/2015

novembre

Stagiaire sans frontière, expérience vécue par une étudiante d’Audencia

L’association « Stagiaires sans frontières » (SSF) transforme les formats traditionnels des stages pour

accroître les collaborations multipartites dans la société et pour permettre au stagiaire de développer de

manière systématique des connections entre différents projets. En effet, le monde des entreprises et celui

des associations œuvrent ensemble pour la même société.

Coralie Alande, étudiante du programme grande école à Audencia, en troisième année, nous explique comment son stage dans le cadre du dispositif SSF se passe.

Audencia: Bonjour Coralie, pouvez-vous nous présenter vos missions au sein des deux organisations qui

vous accueillent pendant votre stage de césure? Comment oragnisez-vous votre agenda?

Coralie: Je travaille quatre jours par semaine chez Danone, au sein de l’équipe Talent, je suis donc sur des

missions de développement RH (parcours carrière, évolution de carrière, communication RH …)

Un jour par semaine je me rends au siège d’Emmaüs Connect, qui est une branche d’Emmaüs qui travaille

pour l’insertion par le numérique, en permettant un meilleur accès et usage du numérique au plus démunis

(Téléphone, internet, ordinateur) Au sein d’Emmaüs Connect j’ai également des missions RH : définition de

la stratégie de recrutement de l’association et mise en place d’un baromètre RH.

Pour ce qui est de mon organisation, chaque semaine je m’arrange avec mes managers de Danone et

d’Emmaüs Connect pour définir le jour que je passerai en association. Cela va dépendre donc de mes

réunions et des événements qui sont organisés dans mon entreprise ou mon association. Je bénéficie donc

d’une relative souplesse pour pouvoir participer à la vie des deux organismes.

Audencia: Voyez vous une complémentarité qui s’opère entre les 2 organisations qui vous accueillent ?

laquelle ? comment se tissent les liens ?

La complémentarité se fait essentiellement par les missions qui me sont confiées : Développement RH dans

les deux environnement. De ce fait je peux m’inspirer d’un environnement ou d’un autre pour réaliser mes

missions. Danone n’est pas une organisation étrangère au associations.

Les deux organisations ont aussi eu l’occasion de se rencontrer, et lors de cette rencontre on a aussi pu

identifier la manière dont on pouvait commencer à tisser des liens entre les deux organisations. La première

étape sera donc que Danone va être solliciter pour faire un atelier de réflexion avec Emmaüs Connect pour

la mise en place du baromètre RH.

Page 89: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

17/11/2015

novembre

Je suis donc la personne qui doit être créatrice de lien entre les deux organisations.

Audencia: quels bénéfices retirez vous à ce dispositif par rapport à un stage classique?

Coralie: Tout d’abord je ne fais pas un stage mais deux stages ! En effet, j’ai des missions définies pour

l’entreprise et l’association. Ensuite j’ai la chance de découvrir deux univers différents : un grand groupe

agroalimentaire et une association qui a un fonctionnement de start-up. Je suis convaincue que j’apprends

plus vite car en association je doit être très proactive et en très peu de temps. Je me pose aussi des

questions à propos de mon avenir professionnel, car j’ai découvert le milieu de l’Economie Sociale et

Solidaire qui me plait beaucoup. Quoi de mieux qu’un stage: Deux stages ! De plus Stagiaire Sans Frontières

qui organise ce type de stage accompagne les stagiaires et nous aident énormément dans la réalisation de

nos missions.

Audencia: quels bénéfices en retirent les deux organisations ?

Coralie: Cette question est très difficile pour moi, notamment parce que Danone me pose la question assez

régulièrement mais il y a certaines réponses assez évidentes:

Pour l’association je représente une ressource de travail gratuite puisque je suis payée par Danone, ensuite

cela permet à l’association de se faire connaître comme j’en parle à chaque fois que je me présente.

Pour Danone, cela permet à mes équipe d’avoir l’esprit plus ouvert et de découvrir quelque chose d’autre.

De plus cela est un énorme plus pour la marque employeur de Danone de permettre à des stagiaires de faire

cela. Et finalement il en retire une stagiaire plus qu’heureuse de réaliser ce type de stage.

Merci Coralie, nous n’avons plus qu’à souhaiter aux étudiants, actuellement en recherche de stage,

d’avoir le réflexe de se rapprocher de stagiaires sans frontières pour une contribution différente aux

organisations.

Page 90: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

11/11/2015

novembre

Page 91: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

Annonces web du concert du 16

novembre– médias

11/11/2015

novembre

Allevents.in : http://allevents.in/paris/concert-%C3%A0-la-philharmonie-de-paris-au-profit-demma%C3%BCs-connect-16-novembre/854178438037191 Atelier-idf.org : http://www.atelier-idf.org/agenda/2015-11-16,connexions-solidaires.htm Carrefour Spectacles : http://www.spectacles.carrefour.fr/billets-spectacles/i/manifestation/orchestre-de-l-alliance-PP16N.htm

Concertlive.fr : http://www.concertlive.fr/concerts/orchestre-lalliance-8541083

Divertir.eu : http://www.divertir.eu/agenda/spectacles/concert-caritatif-philharmonie-de-paris-33eme-saisons-solidarite.html

Eventsdroid.com : http://paris.fr.eventsdroid.com/concert-%C3%A0-la-philharmonie-de-paris-au-profit-d-emma%C3%BCs-connect-16-novembre.html

Fnacspectacles.com : http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Musique-classique-ORCHESTRE-DE-L-ALLIANCE-PP16N.htm#/manifestation/plus_disponible

Francebillet.com : http://www.francebillet.com/place-spectacle/manifestation/Musique-classique-ORCHESTRE-DE-L-ALLIANCE-PP16N.htm

Hapfind.com : http://hapfind.com/event/fb/concert-a-la-philharmonie-de-paris-au-profit-demmaus-connect-16-novembre_1823747

Heyevent.com : http://heyevent.com/event/esvjxl3srd55ka/concert-a-la-philharmonie-de-paris-au-profit-demmaus-connect-16-novembre

Infoconcert.com : http://www.infoconcert.com/ticket/concert-orchestre-de-lalliance-lyon/901302.html

Instantrp.com : http://communique-de-presse.instantrp.com/exemples-de-communiques-de-presse/actualite-infos/lundi-16-nov-concert-caritatif-a-la-philharmonie-de-paris-au-profit-de-lassociation-emmaus-connect/

jeveuxaider.com : http://www.jeveuxaider.com/JVA/AgendaSolidariteApercu

Leparisien.fr : http://www.spectaclescarrefour.leparisien.fr/places-concerts/musique-classique-lyrique-opera/orchestre-de-l-alliance-mPP16N.htm

Leseveneements.fr : http://www.lesevenements.fr/evenement-concert-la-philharmonie-de-paris-au-profit-d-39-emma-s-connect-saint-martin-de-br-thencourt-238526

Lylo.fr : http://www.lylo.fr/concert/16-novembre-2015-19h30/orchestre-de-l-alliance-philharmonie-de-paris

Mouves.org : http://mouves.org/actualites-des-adherents/soutenez-emmaus-connect-le-16-novembre-a-la-philharmonie-de-paris-a-loccasion-dun-grand-concert-de-solidarite/

Parisetudiant.com : http://www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/concert-de-solidarite-au-profit-d-emmaues-connect.html

Quiveutsortir.com : http://quiveutsortir.com/fr/sorties/viewevent/279795-paris-19-philharmonie-de-paris--orchestre-de-lalliance

Wherevent.com : http://www.wherevent.com/detail/Emmaus-Connect-Concert-a-la-Philharmonie-de-Paris-au-profit-dEmmaus-Connect-16-novembre

Wn.com :http://article.wn.com/view/2015/10/16/Concert_caritatif_a_la_Philharmonie_de_Paris_au_profit_de_l_/

Page 92: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

Annonces web du concert du 16

novembre– hors médias

11/11/2015

novembre

Emmaus-defi.org : http://emmaus-defi.org/actus/concert-exceptionnel-philharmonie-paris-au-profit-demmaus-connect Connexions-solidaires.fr : http://connexions-solidaires.fr/2015/09/rendez-vous-le-16-novembre-pour-un-concert-exceptionnel/ Numericable-sfr.org : http://numericable-sfr.com/presse/communiques-de-presse/communique-de-presse-groupe-numericable-sfr/10292015-1106-concert-caritatif-la-philharmonie-de-paris-au-profit-de-lassociation-emmaus-connect

Orchestre de l’Alliance : http://orchestredelalliance.fr/v2/agenda/

Philharmonie de Paris : http://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/concert-symphonique/16532-orchestre-de-lalliance

Saskialethiec.com : http://www.saskialethiec.com/news/16-novembre-2oh30-philharmonie-de-paris

Timotheemarcel.com : http://www.timotheemarcel.com/#!concerts/cviw

Page 93: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

Articles connexes– concert 16

novembre

11/11/2015

novembre

5minutes.lu : http://5minutes.rtl.lu/laune/actu/733418.html Afp.com : http://www.afp.com/fr/info/attentats-de-paris-la-philharmonie-de-paris-rouvre-des-lundi-soir Bfmtv.com : http://www.bfmtv.com/culture/la-philharmonie-de-paris-rouvre-des-lundi-soir-930611.html

Culturebox : http://culturebox.francetvinfo.fr/13-novembre-a-paris/philharmonie-premiers-concerts-apres-les-attentatsla-vie-continue-230939

Leparisien.fr : http://culturebox.francetvinfo.fr/13-novembre-a-paris/philharmonie-premiers-concerts-apres-les-attentatsla-vie-continue-230939

Msn.com : http://www.msn.com/fr-fr/actualite/culture/la-philharmonie-de-paris-rouvre-d%C3%A8s-lundi-soir/ar-BBn3M1o

Page 94: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

17/11/2015

François Schott

novembre

Page 95: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

Décembre 2015

décembre

Page 96: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

09/12/2015

Saléra Benarbia

décembre

Page 97: PRESSE ÉCRITE TELEVISION RADIO SITES WEB

12/12/2015

Caroline THERMOZ-LIAUDY

décembre

Réduire la précarité numérique Margault Phelip, d'Emmaüs connect a présenté le diagnostic et le plan numérique La région grenobloise, pourtant en pointe en matière de technologies et innovations digitales, ne compte pas moins de 60 000 personnes ayant peu ou pas accès au numérique. Une précarité numérique sou-vent en lien avec la précarité sociale, que souhaitent combattre quelques acteurs spécialisés. Parmi eux, Emmaüs Connect. A l’heure où la dématérialisation des services publics est une priorité des politiques publiques, la question se pose de l’accès au numérique pour les personne les plus précaires, ou celles n’ayant que de faibles capacités à utiliser les technologies numériques. Alors que 2016 marquera le début des prestations sociales 100 % numériques et augmentera le risque de non-recours aux droits pour les personnes les plus éloignées d’Internet, (car force est de constater, que de la Caf à Pôle emploi en passant par les impôts, tout est aujourd’hui dématérialisé) la Région Rhône-Alpes et la Ville de Grenoble ont fait appel à Emmaüs Connect afin de construire une stratégie d’inclusion numérique locale. Car parmi les 300 000 habitants de l’agglomération grenobloise, 60 000 ont peu ou pas accès à Internet. Des per-sonnes que l’association a pu localiser et dont la cartographie correspond peu ou prou à la cartographie de la pré-carité sociale. Parmi les personnes éloignées, des disparités existent : 16 % de personnes sont en exclusion totale (personnes illettrées ou ne disposant d’aucun accès à Internet), 62 % n’ont acquis que les compétences de base (on compte aussi les personnes qui ont un accès ponctuel au numérique via les réseaux publics) et 22 % qui ont acquis les bases, mais qui pourraient les améliorer (et qui ont un accès privé). Des chiffres qui émanent d’une en-quête menée par Emmaüs Connect, auprès des acteurs des services sociaux.

Une fois ces chiffres obtenus, il fallait en faire quelque chose : un plan pour l’accès au numérique pour tous. Le 8 décembre, les travailleurs sociaux ont rencontré les acteurs du numérique afin de travailler à une manière effi-cace de donner accès aux services numériques aux personnes qui en sont le plus éloignées. L’association a mis en place un plan d’actions en quatre axes d’intervention, déclinées en 23 actions concrètes. La mission résulte donc en l’organisation de l’assistance numérique, l’assurance d’un accès ponctuel de proximité en renforçant le mail-lage public et en facilitant la montée en compétences des personnes, en l’amélioration de l’accès privé et pré-voyant des solutions dédiées aux personnes précaires et en la construction de nouveaux outils.