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Prévalence du syndrome d’apnées du sommeil avant chirurgie bariatrique

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Page 1: Prévalence du syndrome d’apnées du sommeil avant chirurgie bariatrique

A32 18e Congrès de pneumologie de langue francaise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014

pourrait être un facteur d’amélioration du pronostic au même titreque la reperfusion coronaire précoce, le syndrome d’apnées obs-tructives du sommeil (SAOS) étant associé à un risque élevé denouvel évènement coronaire. Cette étude pilote a investigué lafaisabilité d’une PSG à la phase aiguë du SCA.Méthodes.— Une PSG avec télésurveillance par SleepBox® a étéréalisée dans les 48 premières heures, chez des patients consécu-tifs admis en unité de soins intensifs cardiologiques pour SCA avecfraction d’éjection globale du ventricule gauche (FEVG) préservée.L’examen a été analysé indépendamment par deux médecins, enformat PSG et polygraphie ventilatoire (PV).Résultats.— Vingt-sept patients ont été inclus (22 hommes) âgésde 62 ± 12 ans avec FEVG de 48 ± 9 %. L’index d’apnées-hypopnées(IAH) était de 42 ± 12/h. Un SAOS était retrouvé chez 3 patients, desapnées centrales et/ou une ventilation périodique chez 19. La PVsous-estimait fortement l’IAH (22 ± 15) en raison d’une efficacitédu sommeil réduite à 56 ± 20 %.Conclusion.— Cette étude pilote montre que la PSG précoce estfaisable dans le SCA. La télésurveillance a permis d’optimiser laqualité de la PSG qui retrouve un sommeil altéré chez la majoritédes patients et estime mieux l’IAH que la PV. De manière surpre-nante, une prévalence élevée de ventilation périodique et apnéescentrales a été retrouvée chez ces patients à FEVG préservée. Cesdonnées soutiennent l’intérêt de poursuivre l’évaluation du dépis-tage des troubles respiratoires nocturnes à la phase aiguë d’un SCA.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.086

75Prévalence du syndrome d’apnées dusommeil avant chirurgie bariatriqueE. Gomez , P. Hel , M. Mercy , E. Carstea , G. Deprugney ,F. Chabot , A. ChaouatDépartement de pneumologie, CHU de Nancy, Nancy, France

Avant chirurgie bariatrique, il est nécessaire de rechercher un syn-drome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) et de le traiter.L’objectif de ce travail est de déterminer la prévalence du SAOSainsi que le pourcentage de patients nécessitant un traitement parpression positive continue (PPC).De janvier 2012 à juillet 2013 tous les patients entrant dans un pro-gramme de chirurgie bariatrique du CHU de Nancy et suspectes deSAOS ont été inclus dans cette étude. L’ensemble du groupe a eu unepolysomnographie à l’hôpital. Les patients ayant un index d’apnées-hypopnées (IAH) de plus de 30/heure de sommeil étaient appareilléspar PPC ainsi que ceux ayant une somnolence diurne et un IAH entre20 et 30/heure.Cent quinze patients ont été inclus dans cette étude dont 10 %d’homme, d’âge (moyenne ± écart-type) 40 ± 10 ans. L’index demasse corporelle était à 44 ± 5 kg/m2. La durée moyenne desommeil pendant la polysomnographie était de 346 ± 62 min etl’efficacité du sommeil était de 87 ± 11 %. L’index de désaturationétait élevé à 48 ± 45/heure. L’IAH était de 43 ± 36/heure. Soixante-quinze (65 %) des 115 patients de l’étude ont été appareillés parPPC.En conclusion, la prévalence du SAOS est très élevée dans cettepopulation de patient en attente d’une chirurgie bariatrique. Enconséquence, le nombre de patients nécessitant un appareillagepar PPC est également important. Dans cette cohorte la plupartdes sujets n’avaient pas les symptômes habituels du SAOS. Cetteétude souligne la nécessité de réaliser de manière systématique unexamen à la recherche d’un SAOS avant chirurgie bariatrique. Laconstitution de cette cohorte permettra également de collecter lesdonnées des explorations fonctionnelles respiratoires.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.087

76Impact thérapeutique de lapolysomnographie et de laPCO2 nocturne dans la scléroselatérale amyotrophique (SLA) :résultats préliminairesT. Perez a, P. Couratier b, C. Rabec c, A. Cuvelier d, C. Perrin e,A. Mallart a, J.F. Muir f,g, A. Couillard h

a CHRU de Lille, Lille, Franceb CHU de Limoges, Limoges, Francec CHU de Dijon, Dijon, Franced CHU de Rouen, Rouen, Francee Centre hospitalier de Cannes, Cannes, Francef ANTADIR, CHU de Rouen, Rouen, Franceg ANTADIR, CHU de Paris, Paris, Franceh ANTADIR, Paris, France

L’atteinte respiratoire dans la SLA se traduit classiquement parune hypoventilation nocturne puis diurne et/ou par un syndromed’apnées du sommeil (SAS). L’intérêt du monitorage nocturnede la PCO2 transcutanée (PtcCO2) a été évalué prospectivementchez 40 patients (59 ± 10 ans) suivis 6 mois, ayant initialement uneCV > 70 % théo. Le bilan initial incluait une polysomnographie, unmonitorage de PtcCO2 nocturne (Tosca 500®) et des EFR. EFR etPtcCO2 étaient répétés à 6®mois. Treize patients ont été traitéspar VNI. Les critères principaux de VNI étaient une hypoventilation(n = 6), ou un SAS (n = 5, index apnées-hypopnées [IAH] de 21 à 36,à prédominance obstructive), des signes cliniques et EFR (n = 1).Les seuls critères EFR associés à la mise en œuvre d’une VNI dansles 6 mois étaient une CVF un peu plus basse (86, 4 % vs 96, 2 % ;p = 0,08) et surtout une élévation des bicarbonates (26,9 ± 3,3 vs24,8 ± 1,2 mmol/L ; p = 0,01). Paradoxalement la PtcCO2 nocturnemoyenne, le pic ou le temps à une valeur > 50 mmHg n’étaient pasdiscriminantes. Néanmoins chez les patients ventilés pour hypoven-tilation, la PtcCO2 était initialement > 50 mmHg pendant 11 % de lanuit. Le pourcentage de patients avec IAH > 15/heure était supérieurdans le groupe avec VNI (54 % vs 34 %). En conclusion les critèresamenant le clinicien à proposer une VNI sont difficiles à codifierdans la SLA, avec une forte prévalence de SAS. Les données dePtcCO2 n’apparaissent pas très discriminante, en tout cas chez cespatients avec atteinte respiratoire modérée à l’inclusion.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.088

77Étude prospectiveéchocardiographique de la fonctioncardiaque droite et gauche au coursdu syndrome d’apnées obstructives dusommeil : évaluation à 1 mois et6 mois de traitement par PPCB. Lamia , S. Gelinotte , F. Portier , L.C. Molano , C. Tardif ,A. Portmann , A. Cuvelier , J.F. MuirCHU de Rouen, Rouen, France

Introduction.— Le SAOS est associé à une dysfonction cardiaque.L’objectif de notre étude est :— d’analyser en échocardiographie trans-thoracique (ETT) lesindices de fonction du ventricule droit (VD) et gauche (VG) usuels etplus récents : contractilité régionale et torsion du ventricule gauchepar speckle tracking strain ;— décrire les effets du traitement par PPC à un et 6 mois sur lafonction cardiaque.Méthode.— Trente-six patients avec SAOS ont été inclus prospecti-vement. Une ETT avec étude de la contractilité par speckle trackingstrain a été réalisé lors du bilan initial, à un et 6 mois de traitementpar PPC.