prises de force et arbres à cardan

Prix : 20 aISBN 2-84444-448-2

Les liaisonstracteurs-outils

Pour des oprationsdattelage et de dtelageaises et sres

L a mcanisation dans les entreprises agricoles et forestiresne cesse de se dvelopper et devient de plus en pluscomplexe. Source dnergie essentielle de lexploitationagricole, le tracteur permet de mettre en uvre la plupart desoutils de lexploitation.

Rglementairement, le tracteur agricole ou forestier est dfinien Europe comme un vhicule moteur, ayant au moins deuxessieux, dont la fonction rside essentiellement dans sapuissance de traction et qui est spcialement conu pour tirer,porter ou actionner certains quipements, machines ouremorques, destins lemploi dans lexploitation agricole ouforestire et que lon regroupe dans cet ouvrage sous levocable doutils .

Cet ouvrage a pour objectif de mettre en vidence lesdifficults auxquelles sont confronts les oprateurs dans lesoprations dattelage et de dtelage et de recenser des pistesde solutions et les bonnes pratiques en la matire. La rflexionsest mene principalement dans le cadre dune transmissionmcanique de puissance, la plus rpandue aujourdhui. Il avocation aider des pratiques plus sres sur le terrain.

26, Bd Docteur Petitjean - BP 8799921079 DIJON CEDEX

Tl. 03 80 77 26 32 - 03 80 77 26 33Fax 03 80 77 26 [email protected]

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L e s l i a i s o n st r a c t e u r s - o u t i l s


OUVRAGE COLLECTIF

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Pour des oprationsdattelage et de dtelage

aises et sres

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Pour des oprationsdattelage et de dtelage

aises et sres

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Educagri ditions, 2006ISBN 2-84444-448-2

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dition : Laurence Audenet-VerrierMaquette et couverture : Franoise PrvostPhotos : Marc Gallien, Rmy Bertre et Jean-Jacques RichardIllustrations et schmas : Mathieu Poussou (les figures 5 8, 10 12 et 14 ont tralises daprs des illustrations fournies par le Cemagref et les figures 9 et 13daprs des illustrations de lAfnor)

Les personnes qui ont particip la ralisation de cet ouvrage sont nombreuses.Leurs noms et coor donnes sont fournis la fin de louvrage car elles peuv enttre contactes si ncessaire pour des complments dinformation.

Aux termes du Code de la pr oprit intellectuelle , toute reproduction ou r epr-sentation, intgrale ou partielle, de la prsente publication, faite par quelque pro-cd que ce soit (r eprographie, microfilmage, scannrisation, numrisation)sans le consentement de lauteur ou de ses a yants droit ou ayants cause est illi-cite et constitue une contrefaon sanctionne par les articles L 335-2 et suivantsdu Code de la proprit intellectuelle.Lautorisation deffectuer des reproductions par reprographie doit tre obtenueauprs du Centre franais dexploitation du dr oit de copie (CFC) 20 rue desGrands-Augustins 75006 Paris Tl : 01 44 07 47 70 / Fax : 01 46 34 67 19.

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Introduction 7

Chapitre 1. Attelage-dtelage : reprer les conditionsde travail 9

1 . Loprateur 112 . La tche 143 . Le matriel 164 . Le milieu 175 . Les risques 18

Chapitre 2. Attelages multiples : connatre les tracteurs,les outils et leurs liaisons 21

1 . Le tracteur agricole ou forestier 222 . Les outils 233 . Les diffrentes liaisons mcaniques 244 . Les liaisons autres que mcaniques 445 . Une harmonisation difficile 48

Chapitre 3. Prvention : dvelopper le geste sret les bonnes pratiques 51

1 . Limportance du remisage 522 . La bonne utilisation de lattelage 543 . La prparation de lattelage ds lachat 554 . La ncessit dune information et dune formation 575 . Lentretien et la maintenance 58

Chapitre 4. Perspectives damliorations 59

1 . Dveloppement rglementaire et normatif 592 . Dveloppement technologique 61

Conclusion 63

Ouvrages consults 65

Liste des participants 67

s o m m a i r e

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Introduction

La mcanisation dans les entreprises agricoles et forestires ne cesse de se dvelopper et devientde plus en plus complexe. Source dnergie essentielle de lexploitation agricole, le tracteur agricolepermet de mettre en uvre la plupart des outils de lexploitation.

Hier, le tracteur navait pour fonction que de tracter, tirer les outils. Aujourdhui les tracteurs etles machines agricoles intgrent les technologies les plus modernes rendant celles-ci plus varieset plus complexes. Les liaisons tracteurs-outils senrichissent de ces nouvelles technologies, sansabandonner celles du pass. Cest ainsi que lon retrouve des systmes daccouplements mca-niques anciens qui ctoient les dernires volutions en matire dlectronique (bus can).

Les tracteurs, les outils et les machines1 qui peuvent y tre attels doivent tre conus et main-tenus en conformit selon les prescriptions rglementaires en vigueur et en sappuyant ven-tuellement sur la normalisation. Des progrs sensibles ont t accomplis par les constructeursde ces quipements en matire dergonomie, dassistance la mise en uvre et de compati-bilit des liaisons. Cependant, lexprience de terrain, les enqutes et les tmoignages dmon-trent que les oprations dattelage et de dtelage, ainsi que les interventions sur les liaisons trac-teurs-outils prsentent encore souvent des risques pour les oprateurs. Ces risques sont dus la diversit des combinaisons dattelages, aux multiples liaisons mcaniques, hydrauliques, lec-triques, aux spcificits des diffrents outils et lenvironnement de travail.

Pour lutilisateur, atteler une machine un tracteur devient de plus en plus compliqu. Des adap-tations sont parfois ncessaires pour atteindre cet objectif. En outre, une plus grande diversitdes commandes savre ncessaire pour faire fonctionner les ensembles tracteurs-outils .

Linsuffisance dharmonisation entre les rgles qui simposent aux tracteurs et celles qui concer-nent les machines agricoles peut rendre les choses plus difficiles encore.

Les trois ouvrages de la srie liaisons tracteurs-outils , raliss en prenant fortement appui surle terrain auprs des utilisateurs, recensent les difficults et tentent de proposer des pistes desolutions.

1. La terminologie outils et machines utilise dans le prsent ouvrage est explicite au point 2.2 p. 23.

7

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Ces trois livres sont intituls de la faon suivante : Pour des oprations dattelage et de dtelage aises et sres La transmission mcanique de puissance : quelle volution ? Les systmes de commandes

Lobjectif du prsent ouvrage est danalyser simplement les difficults, de faire le point sur lessolutions existantes et de dgager quelques pistes en vue de rduire les risques encourus parles utilisateurs lors des oprations dattelage-dtelage.

Les deux autres livres aborderont les volutions technologiques possibles de la transmission depuissance entre les tracteurs et les outils et leurs consquences sur les systmes de commande.

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Les liaisons tracteurs-outilsPour des oprations dattelage et de dtelage aises et sres

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Chapitre 1

Attelage-dtelage : reprerles conditions de travail

Pour mieux comprendre les oprations dattelage et de dtelage, il convient de considrerlensemble des facteurs qui influencent leur droulement. Parmi ces facteurs, on peut citer : loprateur ; la tche ; le matriel ; le milieu.

Les conditions dattelage et de dtelage changent selon limportance que peut revtir chacunde ces facteurs, et les variables qui lui sont propres. En terme danalyse des risques, on com-prend alors la complexit de ces oprations en fonction de la diversit des situations devant les-quelles les utilisateurs se trouvent.

9

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Le schma de la figure 1 permet de mettre en vidence les principales interactions lors des op-rations dattelage et de dtelage.

FIG. 1 : Principales interactions lors des oprations dattelage et de dtelage.

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MILIEU- Espace- Conditions

climatiques- Nature du sol...

ATTELAGEDTELAGE

TCHE- Consignes- Frquence- Diversit

d'interventions...

OPRATEUR- Exprience- Formation- Information- Stress...

MATRIEL- Conception- Compatibilit- Adaptation- Maintenance

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1. Loprateur

Cest un des facteurs essentiels dans la mise en uvre de cette activit puisque sans lui aucuneaction nest possible. Loprateur est confront des situations diverses pour raliser les op-rations dattelage et de dtelage comme les montrent les illustrations ci-aprs. Sans entrer dansltude du comportement de loprateur, on se contentera daborder des aspects gnraux. Lesprincipaux lments pouvant modifier lattitude de loprateur au cours de lattelage et dudtelage sont tudis ci-aprs.

11

Chapitre 1 Attelage-dtelage : reprer les conditions de travail

Loprateur utilise son proprepoids pour rduire les difficultsde connexions des pointsdattelage.

La connexion de flexibleshydrauliques est une opration

qui demande force et savoir-fairede la part de loprateur.

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>> 1 . 1 . Les conditions physiques

Les mauvaises postures et les efforts importants sont responsables de maux de dos et dedouleurs musculaires.

On constate galement que les oprations ralises dans des circonstances parfois peu favo-rables induisent des postures de travail mal adaptes de loprateur. Cest notamment le cas lorsquelespace dintervention est insuffisant ou lorsque la stabilit de loutil nest pas assure.

En outre, les quipements de travail sont de plus en plus puissants et leurs lments de plusen plus lourds et imposants. Leur manipulation nest alors possible qu laide dassistance oudoutils de manutention.

Les risques pour loprateur saccroissent en cas de difficults de mobilit, de manque de sou-plesse et de mauvaise matrise des postures lorsque des efforts sont ncessaires. De mme, aveclge, certains mouvements deviennent plus difficiles, une perte de souplesse peut entranerlapparition de problmes physiques ou de postures risques.

>> 1 . 2 . Lexprience

Lexprience est un atout important compte tenu de la multitude des facteurs influant sur lac-tivit. Elle permet danticiper la survenue de difficults ou dincidents lors de lattelage et du dte-lage et de prendre les mesures adquates la situation.Lexprience est lie en partie lanciennet des oprateurs et leur formation.

>> 1 . 3 . Lanciennet

Plus loprateur est ancien au poste, plus il est mme de matriser la situation par la connais-sance des machines et des risques prsents au sein de lentreprise.

En revanche un oprateur rcent dans la profession naura pas suffisamment de recul par rap-port lactivit et mconnatra certains risques.

Cependant, lanciennet peut tre aussi lorigine de comportements dangereux dus certaineshabitudes et la routine, en banalisant ainsi certains risques ou situations dangereuses, ou enestompant la connaissance du risque.

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>> 1 . 4 . La formation la pratique sre et linformationrelative la scurit

Un oprateur rcent dans la profession doit bnficier, sil sagit dun salari, dune informationet dune formation au poste de travail, relatives aux pratiques sres dutilisation du matriel.

En outre, quelle que soit lanciennet de loprateur, lutilisation dun nouveau matriel peut engen-drer des situations dangereuses cause dun niveau de formation et dinformation insuffisantde loprateur (par exemple au moment de la mise en route de la machine). La consultationattentive de la notice dinstructions est indispensable pour une meilleure prise en main desmachines.

Dans tous les cas une ractualisation priodique de la formation la scurit doit avoir lieu.

>> 1 . 5 . Le stress

Dans certaines circonstances, les contraintes de temps, les alas, les soucis peuvent conduireloprateur une situation de stress, source potentielle de risques.

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2. La tche

Au-del des facteurs voqus la figure 1 page 10, les caractristiques les plus marquantes desoprations dattelage-dtelage sont : une tche encore essentiellement manuelle, demandant un effort physique important, et rali-

se dans un espace restreint ; une tche diversifie due une varit :

. des types dexploitations,

. des modes dexploitation (organisation du travail),

. des tracteurs, des machines et de leurs liaisons ; une tche complexe qui impose des actions multiples, simultanes, prcises, le plus souvent

un ou deux oprateurs ; une tche soumise des contraintes temporelles, techniques et conomiques.

Divers exemples sont illustrs dans la planche de photos ci-contre. En particulier, les deuxdernires photos mettent en vidence le fait que le manque de visibilit impose parfois des posi-tions susceptibles dentraner des risques. Ici, loprateur a le bout de son pied sur la pdale dem-brayage, qui peut glisser tout instant et causer des mouvements brusques et dangereux, sur-tout sil y a prsence dun oprateur au sol.

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Difficult pour mettre en place la barre oscillante.

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Connexion de larbre cardans dans un espaceexig.

Attelage dune benne larrire du tracteur imposant loprateur une posturedangereuse (pied sur la pdale dembrayage).

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3. Le matriel

Les tracteurs et les machines tant conus et construits sparment, les liaisons tracteurs-outils se rvlent souvent difficiles en raison : dincompatibilits (huile, pices mcaniques) ; dinadaptations (concept diffrent entre attelage tracteur et machine) ; de laugmentation de lencombrement, du poids des machines et des liaisons elles-mmes.

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Incompatibilit entre la barre oscillante,lanneau et la broche.

Utilisation dun adaptateur de prise deforce pour connecter larbre cardans.

Ncessit dun connecteur push-pullvissant pour connecter une prisehydraulique.

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4. Le milieu

La notion de milieu recouvre ici, notamment, les aspects lis aux conditions climatiques, lespace de travail, lemplacement sur lequel est ralise lopration et lclairage. Il influedirectement sur les difficults et la sret des attelages-dtelages.

La srie de photos ci-dessous met en vidence les influences nfastes du milieu extrieur sur lematriel.

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La boue et les rsidusvgtaux soumettent lesmcaniques des contraintesfortes.

Les connecteurshydrauliques peuvent tre soumis des contraintes physiquesfortes (intempries, produitsagressifs, arrachements).

Atteler une benne sur un sol stable est plusais.

Lespace peut tre exiguentre le tracteur et lamachine.

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5. Les risques

Lattelage et le dtelage, ainsi que les autres interventions sur les liaisons tracteurs-outils,prsentent des difficults et des risques dus notamment : la stabilit relative des outils ; lusage frquent de combinaisons dattelages (effectuer plusieurs travaux en un seul passage,

par exemple : combiner travail du sol et semis) ; la rptitivit des oprations ; aux caractristiques techniques et dimensionnelles des ensembles ainsi attels ; aux niveaux de technicit variables des oprateurs, en particulier des nouveaux embauchs ; la prsence ventuelle dun deuxime oprateur pour aider la ralisation de ces opra-

tions ; lenvironnement dans lequel soprent les oprations dattelage et de dtelage.

Daprs une tude statistique ralise par la caisse centrale de la MSA, partir des donnesstatistiques des accidents du travail survenus lors de ces oprations entre 2000 et 2004 pourles salaris et pour lanne 2003 pour les non-salaris, le risque daccidents est avr et enconstante augmentation, avec un accroissement de leur gravit. En effet, le nombre daccidentspasse de 631 en 2000 841 en 2003 pour revenir 759 en 2004, pour les salaris. En outre,le nombre daccidents pour les non-salaris est encore plus important (1089 en 2003).

Le graphique ci-dessous met en vidence que le risque daccident li aux oprationsdattelage/dtelage augmente alors que globalement le nombre daccidents du travail diminue,pour les salaris.

FIG. 2. : Nombre daccidents des salaris agricoles.

18


64 00066 00068 00070 00072 00074 00076 00078 00080 000

0100200300400500600700800900

2000 2001 2002

Toutes activits confondues Attelage/dtelage

2003 2004 2000 2001 2002 2003 2004

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Les oprateurs sont plus particulirement exposs un risque de coincement et/ou dcrase-ment lors des manutentions, des manipulations de charges encombrantes et lourdes.

Les oprateurs accidents prsentent gnralement des contusions et des plaies (mains, pieds).Les accidents les plus graves se traduisent par des lombalgies, des fractures, voire lcrasementde loprateur entre le tracteur et loutil attel.

Les deux graphiques ci-aprs mettent en vidence les accidents du travail rpartis par secteurdactivit, toutes oprations confondues pour le premier, spcifiques aux oprations dattelageet de dtelage pour le second.

FIG. 3 : Nombre daccidents des salaris par secteur dactivit toutes activits confondues.

FIG. 4 : Nombre daccidents des salaris par secteur dactivit pour les activitsdattelage et de dtelage.

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Cultures levage

Travaux forestiers

Travaux agricoles

Artisans

Coopration

Organismes professionnels

Divers

Apprentis

Enseignement public2000 2001 2002 2003 2004

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

0

100

200

300

400

500Culture levage

Travaux forestiers

Travaux agricoles

Artisans

Coopration

Divers

Apprentis

Enseignement public2000 2001 2002 2003 2004

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Les secteurs dactivit les plus accidentognes sont la culture-levage (plus de 50 % des acci-dents pour 2003), les travaux agricoles et la coopration (respectivement 15 % et 17 % pour2003). Cette donne est constante de 2000 2004. En outre, les secteurs des travaux agricoleset de la coopration semblent avoir des accidents lis aux oprations dattelage et de dtelageparticulirement graves, le cot moyen de laccident tant plus important dans ces branchesdactivit.

Enfin, les chiffres montrent quenviron 48 % des salaris accidents lors des oprations datte-lage et de dtelage ont moins de deux ans danciennet. Cette proportion, bien que lgre-ment infrieure celle relative la totalit des accidents (55%), reste trop leve et met en videncelimportance de lexprience professionnelle.

Les priodes durant lesquelles les accidents sont les plus nombreux sont avril-mai, juillet-aotet octobre-novembre car cela correspond soit aux travaux de mise en culture, soit au travauxde rcolte pour lesquels les oprations dattelage et de dtelage sont les plus nombreuses.


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21

Chapitre 2

Attelages multiples : connatre les tracteurs, les outils

et leurs liaisons

La diversit des exploitations agricoles (cralires, dlevage, spcialises), des travauxagricoles (travail du sol, soin aux cultures, rcolte, transport) engendre lemploi de nombreuxoutils, gnralement attels au tracteur, vritable centrale dnergies mcanique, hydraulique,pneumatique et lectrique.

La nature et la complexit des liaisons entre le tracteur et les diffrents outils varient en fonc-tion des matriels attels et des technologies utilises.

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1. Le tracteur agricole ou forestier

La directive europenne 2003/37/CE du 26 mai 2003, transpose lidentique pour partie dansle code de la route et pour partie dans le code du travail, dfinit le tracteur agricole ou fores-tiers de la faon suivante : tout tracteur agricole ou forestier roues ou chenilles, moteurayant au moins deux essieux et une vitesse maximale par construction gale ou suprieure 6 km/h, dont la fonction rside essentiellement dans sa puissance de traction et qui est sp-cialement conu pour tirer, pousser, porter ou actionner certains quipements interchangea-bles destins des usages agricoles ou forestiers, ou tracter des remorques agricoles ou fores-tires. Il peut tre amnag pour transporter une charge dans un contexte agricole ou forestieret/ou peut tre quip de siges de convoyeurs .

Comme lillustre la figure suivante, les principales fonctions du tracteur agricole ou forestier consis-tent tirer, tracter, pousser, animer, relever divers outils.

FIG. 5 : Les principales fonctions dun tracteur.

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POUSSER

CHARGER

RELEVER

ANIMER

ANIMER

RELEVER

TIRER

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2. Les outils

La terminologie employe pour dfinir la notion doutil est diffrente selon lapproche techniqueet lapproche rglementaire du code du travail ou du code de la route.

>> 2 . 1 . Du point de vue technique

La notion doutil concerne tous les quipements pouvant tre attels au tracteur et lui permettantdassurer au moins une des fonctions illustres sur la figure 5.

>> 2 . 2 . Du point de vue de la rglementation relative lasant et la scurit au travail

Le terme outil utilis dans le prsent ouvrage recouvre : les machines dfinies au 1 de larticle R 23383 du code du travail, cest--dire un ensem-

ble de pices ou dorganes lis entre eux dont au moins un est mobile et le cas chant dac-tionneurs, de circuits de commande et de puissance, runis de faon solidaire en vue duneapplication dfinie ;

les quipements de travail autres que les machines.

>> 2 . 3 . Du point de vue de la rglementation relative lascurit routire

Parmi les vhicules ou appareils remorqus on distingue : la remorque et semi-remorque agricole : vhicule de transport conu pour tre attel un

tracteur agricole ou une machine agricole automotrice, la machine ou instrument agricole : autre appareil normalement destin lexploitation

agricole et ne servant pas principalement au transport de matriel, de matriaux, de mar-chandises ou de personnel, conu pour tre dplac au moyen dun tracteur agricole oudune machine agricole automotrice.

Sont galement concerns tous les matriels normalement destins lexploitation forestire etrelevant des mmes critres que ceux retenus ci-dessus pour les vhicules et appareils agricoles.

Remarque : seuls les points 2.1. et 2.2. seront dvelopps dans le reste du document.

23

Chapitre 2 Attelages multiples : connatre les tracteurs, les outils et leurs liaisons

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3. Les diffrentes liaisons mcaniques

Sur le tracteur, larrire ou lavant, se trouve un ensemble de pices constituant des systmesdattelage qui permettent datteler de multiples outils, quils soient ports, semi-ports ou trans.

Ces diffrents systmes dattelage sont prsents dans la figure 6 ci-dessous :

FIG. 6 : Systme dattelages.

Les diffrentes pices prsentes dans la figure 6 (bras infrieur, chape, piton, 3e point, barreoscillante) sont celles utilises en fonction des diffrents attelages possibles. Leur description dtailleapparat dans le tableau 1 ci-aprs qui illustre des exemples de configurations possibles entretypes dattelage et systmes dattelage.

24


PitonBarreoscillante

Bras de relevage

Stabilisateurlatral

Brasinfrieurs

Chandelles

Troisimepoint

Support solidairedu tracteur

ChapeBroche

Broche deverrouillage

du piton

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TAB. 1 : Les diffrentes configurations possibles entre types dattelage et systmes dattelage.

Cas ou lattelage nest pas possible ou proscrit pour des questions de scurit.

>> 3 . 1 . Cas de loutil port

Il sagit dun matriel sans essieu fix sur le tracteur de telle faon que lattelage de ce dernieren supporte tout le poids. Il est reli au tracteur par un attelage trois points actionn par lerelevage hydraulique ; on a par exemple : la charrue, le culti-vateur dents, la herse, le gyrobroyeur, lpandeur centrifuge,le pulvrisateur port Loutil peut tre port larrire ou lavant du tracteur.

La figure 7 et la photo ci-contre illustrentun outil reli au tracteur par un attelagetrois points.

FIG. 7 : Outil port.

25


TracteurMachine

Piton Chape BarreoscillanteAttelage bras

infrieursRelevage

trois points

Porte Les outils ports ne peuvent tre attels et dplacs qu laidede relevage trois points

GyrobroyeurPulvrisateur

port

Semi-porte

Benne,pandeur

fumier,pulvrisateur

tran

Notammentlorsquil ny apas de pitonsur le tracteur

Possible pourcertains mat-riels (par ex.Cover-crop)

Faneuse

Report decharge trop

important surlattelage trois

pointsProblmes de

connexion

TranePlateau

fourrages quatre roues

Presse ballesrondes

Incompatibilitsphysiques

importantes

Dangereux,notamment

avec lutilisationdune barre

trous

Impossibilittechnique

Attelage trois points.

3e point

Brasinfrieurs

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Loutil port arrire

Le tracteur est plus souvent utilis avec un outil port arrire.

Les principales difficults et risques voqus au point 5 du chapitre 1 sont accentus lors desoprations effectues sur des outils ports, en raison notamment :

de lemplacement et du mode de fonctionnement des commandes extrieures de relevage ;

26


Outil port arrire : pandeur engrais.

Loprateur peutactionner lescommandes durelevage tout en sesituant dans la zone risques.

Loprateur utilise les commandes situes lintrieur du tracteur car celles places

lextrieur sont imprcises.

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de la prcision des manuvres lors du rapprochement du tracteur vers loutil, oprationqui ncessite souvent laide dun tiers (guidage) ; la coordination des manuvres entre leconducteur et loprateur charg de lattelage est importante ; une fausse manuvre duconducteur est toujours possible et loprateur au sol peut tre bless ;

27


Le conducteur etloprateur au sol agissentensemble etdoivent tre trs biencoordonns.

Loprateur plac entreloutil et le tracteur

guide le conducteur pourlattelage de loutil.

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de lexigut de lespace entre le tracteur et loutil ; pour atteler la herse, loprateur doit sepositionner entre le tracteur dans lequel il y a un chauffeur et loutil ;

des contraintes lors de la mise en place de larbre de transmission cardans ; lexigut djcite, les masses en jeu et ltat du matriel, la position respective des cannelures de la prisede force et de la transmission cardans, lemplacement et le mode de fonctionnement descommandes auxiliaires de relevage rendent dautant plus difficile lemmanchement de cettetransmission ;

28


Il y a peu despace libre sr pour lamise en place du 3e point.

Faire concider lescannelures de lemboutmle et de lemboutfemelle prsente desdifficults.

Loprateur est oblig de sefaufiler entre la machine et letracteur pour ralisercertaines oprationsdattelage.

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Certains tracteurs disposent sur les ailes dune commande permettant une rotation de la prisede force pour raliser un accouplement arbre cardans et prise de force dans de bonnesconditions.

29


Le repliage dlments demachine nest pas toujoursais et sr.

Connecter un arbre cardansdans cet espace o dautres

pices dattelages sontprsentes rend cette tche plus

difficile pour loprateur.

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Le peu despace libre entre les lments protecteurs rend la connexion difficile. Si le systme deverrouillage de larbre cardans sur la prise de force ncessite dutiliser les deux mains, cetteopration est encore plus complique.

Loutil port avant

Le tracteur, longtemps utilis pour sa force de traction, est parfois employ avec des outils atte-ls sur un relevage trois points avant , ventuellement anims par un arbre de transmission cardans.

Lintrt dun outil port avant par rapport loutil port arrire rside dune part dans le faitquun maximum de puissance est transmis loutil, permettant ainsi une productivit meilleure,et dautre part dans une meilleure fiabilit des accrochages des masses.

Exemples : le cultivateur, le dcompacteur, le tasse-avant, le porte-masses

Lopration dattelage avant permet de disposer de plusde place pour la raliser, mais le conducteur du trac-teur a moins de visibilit, ce qui prsente videm-ment des risques, surtout dans le cas de tches rali-ses deux oprateurs.

30


Le poids de larbre cardans etlexigut de lespace libre pourconnecter larbre cardans obligentloprateur solliciter fortementses bras et son dos.

Attelage trois pointsport lavant dutracteur.

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Les principales contraintes dinstallation sont illustres sur les photos suivantes :

>> 3 . 2 . Cas de loutil semi-port

Il sagit dun matriel adapt au tracteur de telle faon que lattelage de celui-ci ne supporte quunepartie de la charge et qui possde au moins un point dappui au sol, par exemple : la bennebasculante, lpandeur fumier ou de lisier, la faucheuse conditionneuseIl peut tre relev partiellement par le relevage ou le circuit hydraulique du tracteur.

FIG. 8 : Outil semi-port.

31


Pour raliser la connexiondes bras infrieurs durelevage sur loutil,loprateur au sol utiliseson propre poids.

Pour la mise en place du troisimepoint, loprateur au sol indique

par gestes les manuvres raliser au conducteur car ce

dernier ne peut voir depuis sonposte de conduite lattelage trois

points.

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Ces matriels se caractrisent notamment par la prsence dune flche ou dun timon dattelage,termin par un anneau quil va convenir dengager dans le piton, le crochet ramasseur, la barre trous, la rotule amovible dattelage, la chape dattelage ou la barre oscillante sur le tracteur.

Les caractristiques de ces systmes dattelage sont dcrites ci-dessous.

Le piton

FIG. 9 : Le piton.

Lusure de lanneau dattelage peut conduire une rupture dattelage. Son changement estpossible mais doit tre ralis par des professionnels capables dassurer un assemblage parfait delanneau sur le timon (soudure). Pour retarder cette chance, les oprateurs ont recours toutessortes de bricolages (soudure de bague de renfort, rajout danneaux mobiles sur lanneaudattelage). Ces solutions sont proscrire. Le choix dun anneau compatible au piton dimi-nue considrablement le risque.

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Goupille

Piton

Broche

Pitondattelage.

Lespace libre entre le piton et laprise de force est parfois trop faible,do une dgradation de la protectionde larbre cardans qui peut treimportante.

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La position au poste de conduite est telle que pour voir le piton dattelage lors de laccouplementde la benne au piton, le conducteur se retrouve dans des postures risques.Sur la photo de droite, on voit le bout du pied de loprateur pos sur la pdale dembrayage. tout moment il peut glisser et occasionner un vif mouvement de recul. Si un deuxime op-rateur se trouve proximit, pour guider la manuvre par exemple, le risque dcrasementest important.

Le crochet ramasseur

Le crochet ramasseur est constitu dune partie fixe et dune partie mobile. Ces deux parties sontrelies entre elles. La partie mobile est solidaire mcaniquement de certains lments du rele-vage trois points. Lorsque lon actionne le relevage en descente, la partie mobile descend et

libre lextrmit du crochet. Loprateur vient placer lex-trmit du crochet sous lanneau dattelage de la machineou remorque atteler. En actionnant le relevage en monte,le crochet se referme sur sa partie fixe et solidarise lanneau lextrmit du crochet.

Ce systme est moins rpandu en France que dans le restede lUnion europenne.

FIG. 10 : Le crochet ramasseur.

33


Difficultsrencontres parloprateur.

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Lopration dattelage est plus aise que pour le piton. Sur la photo suivante, le crochet est ouvert.Le conducteur recule, place son crochet sous lanneau de la machine quil souhaite atteler.En actionnant le relevage (qui est mcaniquement solidaire du crochet), il provoque la ferme-ture du crochet, ce qui a pour consquence de solidariser la machine au tracteur.

noter que lanneau dispose dun systme deblocage, ce qui permet de librer le relevage et viteles risques de rupture dattelage.

Pour les oprations de dtelage, loprateur dver-rouille le systme de blocage du crochet et se sert durelevage pour baisser la partie mobile du crochetet librer ainsi lanneau dattelage de la machine.Dans ce cas il nest pas ncessaire de rgler labquille de la machine remorque et dailleurs, sou-vent, les oprations dattelage et dtelage peuvent sefaire avec un minimum dinterventions au sol de la partdes oprateurs.

Remarque : pour les besoins des photos en haut droite et en bas, les prises de forces sont prsentessans protecteur.

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Crochetramasseur

ferm.

Benne attele au crochetramasseur.

Crochet ramasseur ouvert.

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La barre trous

La barre trous se place entre les bras infrieurs du relevage.Elle nest pas un bon moyen dattelage pour plusieurs raisons : elle est incompatible avec les pices dattelage de la machine

ou remorque et il est trs souvent ncessaire de rajouterdes lments tels que boules, chapes dont la rsistancenest pas dmontre ;

son manque de rsistance peut tre la cause de rupturedattelage ;

des mouvements latraux et verticaux sont toujours possibles.

Le maintien de la trajectoire et la stabilit de la machine ou de la remorque ne sont pas garantis.Cela est particulirement vrai pour une machine trane en quilibre autour de son essieu.Lors du dmarrage, ou mme en circulation, elle peut basculer vers larrire et modifier la tra-jectoire de lensemble du convoi.

Elle peut cependant tre utilise pour des petits matriels qui ncessitent un dport latral carelle permet des rglages en hauteur et latraux (ex. : matriel de fenaison).

La rotule amovible dattelage

La photo de gauche et celle du milieu montrent comment loprateur installe la barre datte-lage. Ensuite en actionnant son relevage, il peut solidariser cette barre avec loutil atteler.Ce systme permet de diminuer sensiblement les interventions de loprateur pour atteler sonoutil.

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FIG. 11 : La barre trous.

Rotule Extrmit du brasintrieur de levageAttelage par barre et rotules amovibles.

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La chape dattelage

La chape peut tre utilise pour atteler bon nombre de matriels semi-ports ou trans. Elle alavantage dtre rglable en hauteur le long dune chelle de chape. Sur certains tracteurs, danssa position la plus basse, elle se substitue au piton.

La chape prsente quelques inconvnients tels que son poids lors de son installation (ourglage en hauteur) et son manque de standardisation avec les anneaux dattelage.

FIG. 12 : La chape.

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La chape.

Broche Chape

Chape dattelage en position basse.

Support solidairedu tracteur

Chape

Broche

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Lattelage de certains outils peut ncessiter linstallation de la chape : manutention dun lmentlourd dans un espace rduit, encombr, avec un risque de retombe accidentelle sur lesmembres infrieurs, de coincement, dcrasement (mains).

Le rglage en hauteur de la chape se fait en choisissant les trous du support solidaire dutracteur. Loprateur solidarise la chape au support laide de broches retenues par des goupilles.

Si loprateur lche la chape avant davoir plac les broches pour la retenir, celle-ci, compte tenude son poids, peut le blesser.Cette opration comporte les mmes risques lors de son rglage en hauteur.

La barre oscillante

La barre oscillante est dun emploi limit certaines machines semi-portes (ou tranes ds lorsque sont rgls les problmes dincompatibilit). Elle a linconvnient dtre difficile mettre enplace.

FIG. 13 : La barre oscillante.

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Rglage en hauteur de la chape.

Installationde la chape.

Barreamovibleappele

aussi barreoscillante.

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Pour installer la barre oscillante deux oprateurs doivent intervenir, lun se couche sous letracteur, lautre place la barre sur le support. Lorsque la barre est correctement positionne, laliaison mcanique devient possible.

Certains brochages manquent de fiabilit. Lafiabilit de la liaison entre la barre oscillante etson support repose sur la prsence de la goupille.Si celle-ci sarrache , la barre nest plus solidairede son support. La rupture dattelage est possibleavec les consquences que cela suppose.

La barre oscillante a lavantagede se dplacer latralement, per-mettant un dport latral qui peuttre utile pour certaines machines.Les masses en jeu, la hauteur, lastabilit relative du matriel dtelsont lorigine des principalescontraintes rencontres parloprateur.

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Installation de la barreoscillante.

La prsence dela goupille estessentielle.

Pour atteler cette machine,loprateur est oblig de souleverle timon dattelage.

Les dimensions et les diffrences deniveaux entre lanneau dattelage et labarre oscillante ne permettent pas lepassage de la broche pour raliserlattelage souhait.

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>> 3 . 3 . Cas de loutil tran

Il sagit dun matriel adapt au tracteur de tellefaon que lessentiel de la charge soit support parle sol, par exemple : les plateaux autres que semi-ports deux ou trois essieux, le cover-crop pendantle travail du sol (outil semi-port en transport ettran pendant le travail).

FIG. 14 : Loutil tran.

Remarque : lattelage de certains matriels peut tre effectu sur une chape rglable.

Comme pour loutil semi-port, ces matriels se caractrisent notamment par la prsence duneflche ou dun timon dattelage, termin par un anneau quil va convenir dengager dans lachape dattelage, le piton, ou la barre oscillante sur le tracteur.

>> 3 . 4 . Cas des outils combins

Les contraintes conomiques et agronomiques actuelles incitent lagriculteur effectuer en unseul passage des oprations combines, de travail du sol, de semis

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Remorque deux ou trois essieux.

Combin de semis.

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Lattelage au tracteur

Des contraintes particulires inhrentes la combinaison doutils viennent sajouter auxcontraintes gnrales dj voques.

La photo ci-contre montre les dif-ficults dattelages des outils com-bins. On mesure trs bien ici lim-portance de la coordination entrele conducteur du tracteur etloprateur prs de la machine.Loprateur au sol peut, laidedune commande sur laile du trac-teur, enclencher la prise de force,dont la rotation nest pas perma-nente mais qui constitue toute-fois un risque important.

Les deux risques de cette situation sont les suivants : coincement et/ou crasement entre la machine et le tracteur ; enroulement autour de larbre cardans.

Lattelage des deux outils entre eux

Lors de laccouplement mcanique du semoir la herse, un problme demeure, celui du posi-tionnement de larbre cardans. Tandis que le conducteur du tracteur recule pour effectuercette opration, un autre oprateur est charg de maintenir larbre afin de le raccorder la prisede force de la herse. Il y a risque de coincement et dcrasement pour loprateur au sol en casde fausse manuvre du conducteur.

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Difficults dattelage des outils combins.

Positionnementde larbre cardans.

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Les liaisons ne sont pas toujours aises et laccessibilit est difficile. Pour verrouiller lattelage,loprateur doit actionner le relevage depuis la commande extrieure sur laile du tracteur.Il existe alors un risque de coincement, dcrasement et de chute sur certaines parties de lamachine.

Afin de raliser correctement le couplage des outils, lopra-teur est contraint des postures difficiles pour accder auxdiffrentes parties de lattelage.

Sur la photo de gauche, on voit lattelage pratiquementralis. Il faut noter que cest lutilisateur qui a demand auvendeur de lui installer cette solution (attelage triangle) quinest pourtant pas absolument satisfaisante, puisquil faut unoprateur pour prsenter larbre cardans du semoir sur laprise de force de la herse. Elle reprsente cependant unenette amlioration par rapport ce qui se fait habituellement.

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Accessibilit difficile.

Attelage triangle.

Difficultsdattelage des

outils combins.

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>> 3 . 5 . Cas du chargeur frontal

Il sagit dun quipement interchangeable accoupl lavant du tracteur et sollicitant sonnergie hydraulique. Il est rserv aux oprations de manutention et de levage la ferme oudans lentreprise, avec diffrents quipements (godets, pinces, fourches). Il prsente descontraintes dinstallation et dutilisation variables en fonction des technologies employes surle tracteur, le chargeur et ses quipements : stabilit relative du matriel dtel ; installation du chargeur ; pression rsiduelle dans les circuits ; exigut entre le tracteur et le bti du chargeur.

Stabilit relative du matriel dtel

Quand le chargeur est dtel, des risques de chute du matriel peuvent survenir, ainsi que desrisques lis lopration daccouplement.

Installation dun chargeur frontal hydraulique

Lorsque le tracteur est quip de relevage trois points avant, il est trs souvent ncessaire dereplier les bras dattelage pralablement linstallation du chargeur. Cette opration prsentedes risques dus aux contraintes posturales et au poids manipuler.

Lopration dattelage est dlicate. Il faut en outre sassurer de la bonne connexion du chargeursur son bti.

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Points daccrochage duchargeur sur le

tracteur.

Repliage des bras derelevage.

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Il est ncessaire de manipuler les bquilles de stabilisation surle chargeur dtel : au dtelage, en les dpliant ; lattelage, en les repliant.

Loprateur est souvent contraint de se placer sous le chargeur,malgr lindication appose sur ce dernier. Il est alors expos la retombe accidentelle du chargeur.

Pression rsiduelle dans les circuits

Lors du dtelage du chargeur, il peut y avoir une pression rsi-duelle dans les circuits hydrauliques rendant cette oprationdangereuse (projection dhuile sous pression et mouvementintempestif dlments du chargeur). Il est donc ncessaire dedissiper la pression.

Exiguit entre tracteur et chargeur

Les oprations de raccordements sont souvent difficiles.Par ailleurs la varit des quipements et accessoires utilisables avec le chargeur peut engen-

drer des risques supplmentaires (instabilit au remisage,dcrochage doutils monts sur le chargeur).

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Repliagedes bquillesdu chargeur.

Circuit hydraulique.

Exigut entreles diffrents

raccordshydrauliques.

Exigut entrele tracteur etle bti duchargeur.

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4. Les liaisons autres que mcaniques

Pour fonctionner, la plupart des matriels utilisent, outre lnergie mcanique transmise par laprise de force, dautres formes dnergies : hydraulique pour actionner les moteurs, les pompes et les vrins ; lectrique pour les commandes, lclairage et la signalisation.

Remarque : la problmatique des systmes de commandes sera tudie dans louvrage sur Les systmes de commande.

>> 4 . 1 . Les liaisons hydrauliques

Certains facteurs peuvent prsenter des risques pour loprateur lors des oprations deraccordement : la pression importante mise en jeu dans les circuits (suprieure 200 bars) ; la temprature de lhuile ; labsence de reprage favorisant des erreurs de raccordements ; lincompatibilit des raccords ; des prises extrieures trop rapproches ou difficilement accessibles ; la souillure ventuelle de ces prises.

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Exemples de reprage facilitspar lutilisation de couleurs.

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vacuation de la pression

Le branchement des prises hydrau-liques ncessite une purge pralabledes circuits en pression.

Reprage des circuits

Le manque dindications aurait pu favoriser leserreurs de branchement des prises hydrau-liques.

Incompatibilit des raccords

Il est parfois ncessaire dadapter les raccords (voirphoto ci-contre).

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Purge des circuitsen pression.

Un reprage par couleur, parexemple, permet de raccorder

correctement les canalisationshydrauliques et dviter ainsi

les erreurs de branchement.

Vissant/Push-bull.

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Accessibilit des zones de raccordement

Le faible espacement des raccordements rend difficile le couplage et le dcouplage des priseshydrauliques.

Pour raccorder les canalisations hydrauliques, loprateur doit exercer une force non ngligeable.Dans un espace rduit, les blessures aux mains sont craindre.

Souillure des circuits

Le mauvais tat des raccords hydrauliques peut provoquer des fuites dhuile chaude souspression, ce qui constitue un danger important pour loprateur.

Un encrassement probable des prises hydrauliques peut conduire des fuites et la pollutiondu circuit hydraulique.

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Raccords hydrauliques.

Priseshydrauliques.

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>> 4 . 2 . Les liaisons lectriques et lectroniques

Labsence de standardisation des commandes lectriques et lectroniques ajoute certainessituations vues prcdemment ne facilite pas la tche des oprateurs. Les connexions desprises peuvent tre encrasses, mal repres ou dgrades.

Il faut le plus souvent autant de botiers lectroniques que de machines qui fonctionnent avecce type dquipements. De plus, linstallation de tels botiers dans les cabines de tracteurs peutposer problme.

Les circuits lectriques et lectroniques ne prsentent pas de risques en tant que tels. Enrevanche leur dfaillance peut conduire des situations dangereuses.

>> 4 . 3 . Positionnement et fixation des flexibleshydrauliques et des cbles lectriques

Le faisceau de tuyaux hydrauliques et ventuellement de cbles lectriques frotte souvent soitsur le bti de loutil, soit sur larbre de transmission cardans. Cette dtrioration est une sourcede risques.

En effet des ruptures de flexibles hydrauliques peuvent engendrer des fuites dhuile chaude,ou des mouvements non commands sur les machines. De mme un cble lectrique coupne permet plus un fonctionnement correct de la machine, ce qui induit des interventions nonprvues et potentiellement risques pour loprateur.

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Botiers lectroniques.

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5. Une harmonisation difficile

Les tracteurs et les outils agricoles sont soumis des rglementations techniques de concep-tions diffrentes.

La rglementation applicable aux tracteurs agricoles ne concerne les liaisons mcaniquestracteurs-outils quen matire de dimensions et de rsistance. Elle fixe par exemple les dimen-sions des arbres de prise de force, celles des attelages mcaniques (chape, crochet), ainsi queleur rsistance. La position relative des diffrents lments (bras de relevage, troisime point,arbre de prise de force et attelages mcaniques), les dimensions et les caractristiques (dbitet pression) des distributeurs hydrauliques sont traites dans les normes nationales ou inter-nationales, non reprises ce jour dans la rglementation europenne.

La directive machines fixe des exigences essentielles, notamment au point 3.4.6. de lannexe Ien matire de dispositifs dattelage ou de remorquage, et laisse le soin la normalisationdapporter les prcisions techniques.

Lexigence 3.4.6 de lannexe I de la directive machines concerne les risques dus aux dispo-sitifs de remorquage : Toute machine destine remorquer ou tre remorque doit tre qui-pe de dispositifs de remorquage ou dattelage, conus, construits, disposs de faon assurerun attelage et un dtelage aiss et srs et empcher un dtelage accidentel pendant lutilisa-tion. Dans la mesure o la charge sur le timon lexige, ces machines doivent tre quipes dunsupport avec une surface dappui adapte la charge et au sol.

Ces deux sources rglementaires diffrentes engendrent des difficults de standardisation et dhar-monisation, des connexions mcaniques, hydrauliques, lectriques, malgr quelques tentati-ves illustres notamment par le tableau page suivante, ainsi que par la norme NF EN 15531

et les textes rglementaires relatifs aux connexions des prises hydrauliques pour le freinage.

Le statut particulier des normes techniques, leur structure etleur multiplicit (normes nationales, europennes et interna-tionales) ajoutent sans doute cette difficult dharmonisation.

En effet, les normes europennes labores dans le cadre dela directive machines , dont la rfrence est publie auJournal officiel de lUnion europenne, donnent prsomptionde conformit la rglementation si le fabricant a fait lechoix de lutiliser pour la conception de son matriel, mais nesont pas pour autant dapplication obligatoire. En revanche,les normes internationales labores dans le domaine des trac-teurs peuvent tre rendues obligatoires dans la mesure o ellessont explicitement reprises dans la rglementation euro-penne.

1. Norme europenne harmonise relative aux prescriptions communes de scurit des machi-nes agricoles automotrices, portes, semi-portes et traines.

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Enchevtrement deconnexions et cbles.

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TAB. 2. tat actuel de la normalisation des attelages tracteurs et de leurs correspondants machines.


Tracteur

Attelage de type boule (80 mm) ISO 24347:2005

Crochet ISO 6489-1:1991

Crochet ISO 6489-1:2001 1 2

Chape (axe de40 mm) ISO 6489-2:2002 3 3

Barre dattelage(catgorie 2) ISO 6489-3:2004 4

Barre dattelage ISO 6489-3:2004 5

Piton ISO 6489-4:2004

Zones indiquant les compatibilits entre tracteurs et machines.

1. Peut provoquer des secousses dans la liaison entre le tracteur et la machine et entraner un moindre confortde conduite si le crochet est fabriqu conformment aux tailles maximales autorises.

2. Peut provoquer des secousses dans la liaison entre le tracteur et la machine et entraner un moindre confortde conduite si le crochet est fabriqu conformment aux tailles maximales autorises ou si lanneau a lesdimensions minimales requises par lISO 20019.

3. Essentiellement utiliss sur des remorques tractes par des vhicules routiers.

4. Peut provoquer des secousses dans la liaison entre le tracteur et la machine et entraner un moindre confortde conduite.

5. Projet de norme.

Norm

es

Mac

hine

Atte

lage

dety

pe

boul

e(8

0m

m)

Anne

aud

atte

lage

(il

de50

mm

etto

rede

30m

m)

Anne

aud

atte

lage

(dou

ille

de40

mm

)

Anne

aupo

urba

rre

dat

tela

ge

Anne

aude

rem

or-

quag

ede

40m

m

Anne

aude

rem

or-

quag

ede

40m

m

Anne

aud

atte

lage

(il

de50

etto

rede

30

41m

m)

ISO

2434

7:20

05

ISO

5692

:197

9et

ISO

5692

-1:2

004

ISO

2001

9:20

01

ISO

5692

-2:2

002

ISO

/CD

2124

4

ISO

8755

:198

6

ISO

1102

:198

6

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Chapitre 3

Prvention : dvelopper le geste sret les bonnes pratiques

Lexprience professionnelle et lanalyse accidentologique ont permis de mettre en vidence lesprincipales causes daccidents occasionns par lattelage ou le dtelage des outils utiliss sur lex-ploitation ou lentreprise. Les oprateurs sont au centre de cette activit comme vu au chapitre 1.

La mise en uvre de bonnes pratiques et lacquisition de gestes srs permettent de prvenirles risques dj observs.

51

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1. Limportance du remisage

La ralisation dune opration aise et sre dattelage ne simprovise pas : de la conjugaison defacteurs matriels, organisationnels et environnementaux dpendra la russite de celle-ci, enparticulier lors du remisage qui la prcde. Un bon remisage permet en effet de prparer dansles meilleures conditions lattelage suivant.

Dans les faits, deux types de remisage sont distinguer : de longue dure et de fin de saison, la plupart du temps dans un btiment et parfois

proximit, sur lexploitation ; de courte dure, entre deux oprations ou travaux, pendant la saison. Celui-ci seffectue en

bout de champ, dans la cour de ferme ou sous un btiment.

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Remisage delongue dure.

Remisage decourte dure.

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Les facteurs prendre en compte lors du remisage sont :

la bonne accessibilit au lieu de remisage : labsence dencombrements permanents ou occasionnels (btiments et leur structure, stoc-

kages, matriels), la prise en compte de la succession des travaux culturaux, ladaptabilit des btiments (notamment lvolution du matriel) ;

les conditions dclairage ambiant favorables (lumire naturelle ou artificielle) ;

un bon tat des sols : stabilit, horizontalit, nivellement ;

un matriel conforme et en bon tat : un frein de parking en bon tat de fonctionnement ou un calage efficace, la prsence dune bquille de parc rglable, solide et avec une bonne surface dappui, la dpose et le rangement des liaisons lectriques, hydrauliques sur des supports adap-

ts et un bon reprage de ces diffrents lments ;

le dtelage du matriel une hauteur qui permettra un attelage ais et sr (vhicules et outilsde standards diffrents).

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Chapitre 3 Prvention : dvelopper le geste sr et les bonnes pratiques

Matriel bien cal, frein.

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2. La bonne utilisation de lattelage

Il est impratif dutiliser le matriel appropri la tche souhaite, pour effectuer le travail dansles meilleures conditions possibles. Cette pratique permettra de rduire les incidents dincom-patibilit entre le matriel possd au sein de lexploitation et le nouveau.

Il convient de respecter les spcifications du constructeur quant : la charge maximale supportable par lattelage (charge sur lessieu) ; les contraintes de traction ; les contraintes lies aux virages (pour les arbres de transmission cardans notamment).

Le bricolage maison pour adapter un outil est viter. En effet, une modification substantiellepose le problme de la sret de lattelage et de la certification que seul le vendeur en relationavec le constructeur peut garantir.

On peut citer le remplacement de lanneau dattelage (sur benne par exemple) qui, outre lechoix du bon modle, pose le problme de son installation (soudure) sur le timon.

On peut aussi citer les modifications dimensionnelles des pices de machines servant leur atte-lage. Une modification du report de charge peut conduire des ruptures mcaniques avec lesdangers que cela comporte. Enfin dans certains cas il est apparu que certains utilisateurs modi-fiaient ou adaptaient les btis permettant datteler les chargeurs frontaux sur les tracteurs. Or lerisque de rupture mcanique est aggrav par le poids de la charge.

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3. La prparation de lattelage ds lachat

Lacquisition de matriels ne se limite pas la comparaison de leurs performances techniquesou de leurs prix.

En effet, aprs analyse des besoins, le professionnel pourra au moment de lachat intgrerdans un cahier des charges labor ladresse du fournisseur un certain nombre dlmentsqui ont trait en particulier : aux conditions dutilisation et aux contraintes des matriels tudis ; au respect des rgles techniques de scurit, voire des normes pour leur conception ; aux donnes techniques ; la compatibilit avec le matriel existant.

Idalement, ce cahier des charges doit tre tabli aprs une analyse pralable des besoins. Ilpermet de vrifier ladquation entre le matriel reu et les besoins noncs.

>> 3 . 1 . Lanalyse des besoins

Elle devrait prendre en compte notamment : le matriel dj en service sur lexploitation ou lentreprise, par exemple :

type de tracteurs et dattelages dj utiliss pour actionner les outils, type doutils attels au tracteur ;

les objectifs de scurit que le chef dentreprise sest assigns ; le bilan de lexprience acquise : accidents ou incidents lors des oprations dattelage-

dtelage ; les contraintes :

lespace disponible pour effectuer les oprations dattelage-dtelage, le poids et la frquence des manipulations des attelages, la ncessit dun champ de vision assez large depuis le poste de conduite ;

les amliorations ventuelles quapporte tel ou tel type de matriel nouveau par rapport aumatriel existant.

Cette analyse va permettre dtablir le cahier des charges.

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>> 3 . 2 . Le cahier des charges

Cest le document qui permet lacheteur de faire connatre ses exigences au constructeur, aufournisseur. On y inclut gnralement : les conditions dutilisation, par exemple le type de tracteur dj voqu la rubrique prc-

dente ; la prise en compte de la scurit, en particulier le respect des rgles de scurit au travail et

de scurit routire : ergonomie : espace disponible pour assurer lattelage, poids et frquence des attelages et

des autres liaisons tracteurs-outils, accessibilit aux diffrents branchements, types dattelages srs (automatiques, semi-automatiques), bols et boucliers de protection de transmission cts machine et tracteur, emplacement des commandes de relevage sur les ailes du tracteur, prsence dune notice dinstructions ;

les performances dexploitation attendues, en particulier la compatibilit du matriel acheteravec le matriel existant, par exemple : raccordements hydrauliques : tracteur/matriel matriel/tracteur, dimension des chapes et barres dattelage, crochets pour bras infrieurs du relevage et rotules, porte-outils/outils des chargeurs fron-

taux, outils combins, connexions lectroniques;

la formation et linformation futures des utilisateurs.

Le cahier des charges est annex au bon de commande, qui en fait mention.

>> 3 . 3 . La rception

Cette opration doit permettre de sassurer notamment de la conformit des tracteurs et outilslivrs : aux spcifications du bon de commande (caractristiques techniques, dimensionnelles) ; aux dispositions rglementaires (de scurit du travail ou de scurit routire), en particulier

prsence de documents daccompagnement : dclaration de conformit, notice dinstructions,plans et schmas

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4. La ncessit dune information etdune formation

Les oprations dattelage-dtelage des outils ne simprovisent pas. Elles font partie intgrantede lactivit en milieu agricole. En effet : les tracteurs sont de plus en plus complexes, puissants et rapides ; la technologie des tracteurs du XXIe sicle en fait de vritables centrales dnergie (traction, trans-

mission mcanique de puissance, transmission hydraulique, pneumatique, liaisons lectriqueset lectroniques) ;

les outils attels, les engins et remorques suivent galement cette volution technologique ; les liaisons tracteurs-outils, par ncessit, doivent sadapter ces volutions ; les ralits conomiques et sociales ont conduit les professionnels dvelopper de nouvelles

formes de travail (prts de matriels, Cuma, socits diverses), demplois saisonniers ou decourte dure avec, en corollaire, la mconnaissance relative des machines utilises ;

les contraintes en amont et en aval imposent toujours davantage de polyvalence et deperformance.

Tous ces facteurs sont autant de causes favorisant lincident, voire laccident.

Linformation et la formation appropries aux oprateurs savrent indispensables, que ce soitpour des dplacements sur le rseau routier ou lors de lutilisation des matriels sur lexploita-tion. La premire source de cette information est la notice dinstructions, qui doit tre obliga-toirement fournie avec les matriels. Il est indispensable den prendre connaissance.

Par ailleurs, la conduite des tracteurs associs des outils obit des rgles dictes en matire : de circulation routire ; de sant et scurit au travail.

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5. Lentretien et la maintenance

La sret dutilisation des matriels requiert un entretien rgulier et, en fin de saison, des op-rations plus lourdes visant une remise en tat avant la prochaine anne culturale.

Cela concerne notamment : le nettoyage, le lavage, qui sont des pralables aux oprations datelier. Ils vont permettre, le

cas chant, de dtecter lusure de certains organes et de localiser les fuites ; le maintien ou la remise en tat, qui porteront sur le remplacement des lments de liaisons

tracteurs-outils : anneau dattelage (normalis), rotules, chevilles, goupilles, verrous de mchoiresde transmission cardans, prises hydrauliques, lectriques ou lectroniques. Lutilisateursattachera remplacer tous ces lments par des pices dorigine (voir la notice dutilisationdu tracteur et des machines) ;

la vrification de la prsence et du bon tat des cales, bquilles, freins de parc, barresdattelage, rotules

Toutes les tches prcites seraient incompltes sans une dernire vrification avant de procder un nouvel attelage.


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Chapitre 4

Perspectives damliorations

1. Dveloppement rglementaire et normatif

Que ce soit du ct tracteur ou du ct machine, la trs grande majorit des liaisons mcaniqueset des dispositifs de transmission de mouvements ou de puissance sont normaliss. Donc leursprincipales caractristiques dimensionnelles sont connues et accessibles aux concepteurs destracteurs et des machines agricoles.Il ne sagit pas dune situation fige une fois pour toutes. Les normes voluent, sont amendesen permanence pour tenir compte de lvolution des matriels et de leurs conditions dutilisation.

Certaines liaisons ou dispositifs de transmission ct tracteur sont mme rglements. Donc leurscaractristiques sont contrles avant la mise sur le march du tracteur. Cest plus particulire-ment le cas de larbre de prise de force et de certaines liaisons mcaniques.

Si chaque type de liaison tracteur-outils est bien dfini dans ses principales caractristiquesdimensionnelles, il reste encore des progrs raliser en terme de positionnement des diff-rentes pices dattelage afin dorganiser au mieux ce que lon peut appeler la face arrire dutracteur. En effet, il faut pouvoir positionner chaque lment les uns par rapport aux autres defaon quil ny ait pas dinterfrences ou dincompatibilits.

La compatibilit entre la chape du tracteur et lanneau de la remorque permet datteler cor-rectement cette dernire. Dans le cas inverse, il se peut que lattelage soit tout fait impossible.Les interfrences, elles, permettent de raliser lattelage mais conduisent, par exemple, descontacts lors des manuvres entre le protecteur de larbre de transmission et le bras de rele-vage. Le protecteur est alors endommag, voire dtruit, et ne remplit plus son rle de protection.

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Des travaux de normalisation en cours tentent de remdier tous ces problmes. La tche estardue car il nest pas envisageable de remettre en cause tout lexistant et de reconcevoir ex nihilodes liaisons tracteurs-outils idales. Il faut, par petites retouches successives, trouver des com-promis conciliant des objectifs parfois divergents.

Les autres travaux de normalisation concernant les liaisons tracteurs-outils qui sont lordre dujour touchent : les transferts de donnes bidirectionnels entre le tracteur et les outils par lintermdiaire dun

bus can ; le dveloppement des liaisons mcaniques qui assurent un meilleur confort de conduite par

la limitation, voire la suppression, des jeux (chape automatique avec axe ovode) ; les attelages automatiques qui limitent les contraintes des phases dattelage et de dtelage

(crochet ramasseur, cadre coupleur) ; le remplacement pour des faibles puissances de larbre de transmission cardans par des liaisons

hydrauliques.

Les travaux de normalisation sont un processus qui, dans ce domaine, doit sans cesse prendreen compte les nombreuses innovations technologiques et les changements culturels. Touteavance significative ne peut porter ses fruits que bien des annes plus tard, compte tenu dela cohabitation obligatoire au sein dun mme parc de machines de gnrations diffrentes.

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Benne agricole anime par une pompehydraulique.

Pompe hydraulique se branchantdirectement sur la prise de force

Btonnire entranepar un circuit

hydraulique reli autracteur.

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2. Dveloppement technologique

Il y a peu dinnovations technologiques prvisibles dans le cadre des liaisons mcaniques.Cependant existent dores et dj des systmes dattelage prsentant moins de contraintes etde risques pour loprateur lors des oprations dattelage et de dtelage et quil conviendraitdharmoniser et de rendre encore plus performants.

En particulier lattelage automatique permet, lorsque lon a install au pralable des boules amo-vibles directement sur les axes prvus cet effet ou sur une barre de liaison, de venir connec-ter les bras infrieurs du relevage de faon automatique. Cela rduit les manuvres dappro-che et les interventions manuelles, toujours dlicates. Laccouplement des bras infrieurs est plusais que lorsque les rotules sont solidaires de ces derniers, car dans ce cas elles doivent tre trsexactement en face des pices de liaisons ct machine, et cest le conducteur qui ralise, parses manuvres, cette approche et qui les connecte manuellement.

Un attelage automatique peut donc tre une bonne solution pour atteler un outil, la condi-tion que les diffrentes pices (boules, barres, bras infrieurs) soient compatibles entre elles, cardans le cas contraire on ne peut pas atteler loutil, ou il se dtache.

Dans le dispositif ci-dessous de la chape crmaillre, les risques voqus prcdemment peu-vent tre limits, dans la mesure o son rglage en hauteur est plus facile grce au systmede blocage de la chape sur son chelle au moyen dune crmaillre. En outre la prsence dedeux systmes de poignes permet une prhension plus aise.

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Chapitre 4 Perspectives damliorations

Chape crmaillre.

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Enfin, il parat souhaitable de privilgier la mise en place de triangles dattelage, constitus dedeux parties qui peuvent semboter. Lune est installe ct machine, lautre ct tracteur.Loprateur ralise lattelage en une seule opration, depuis son poste de conduite. Il lui resteenfin solidariser les deux parties du triangle, laide dun mcanisme simple prvu ceteffet. Il faut toutefois tre vigilant quant la rsistance mcanique de ces triangles dattelage.


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Conclusion

Cet ouvrage a t labor partir de lexprience acquise par des conseillers de prvention etdes agents de lITEPSA (Inspection du travail, de lemploi et de la politique sociale agricole)dans leur activit quotidienne, en tenant compte des risques rvls par les accidents du travailet les contraintes posturales susceptibles de gnrer des maladies professionnelles.

Il a pour objectif de mettre en vidence les difficults auxquelles sont confronts les oprateursdans les oprations dattelage et de dtelage et de recenser des pistes de solutions et lesbonnes pratiques en la matire. La rflexion mene dans ce domaine sest ralise principale-ment dans le cadre dune transmission mcanique de puissance, la plus rpandue aujourdhui.Il a vocation aider des pratiques plus sres sur le terrain.

Un deuxime ouvrage paratre prolongera cette rflexion en tudiant les alternatives possi-bles ce type de transmission de puissance, alternatives susceptibles dtre un facteur non ngli-geable damlioration des conditions dans lesquelles se droulent ces oprations dattelage etde dtelage.

Un troisime ouvrage est galement prvu pour traiter plus spcifiquement des systmes decommandes.

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Ouvrages consults

Collection Formagri du Cemagref relative aux technologies de lagriculture.

Fiche pratique de scurit ED 103 Russir lacquisition dune machine ou dun quipementde production , INRS.

Fiches scurit machines agricoles et forestires : Fonctions, conception, utilisation, Cemagrefet ministre de lAgriculture, 2002.

Rglementation des machines mobiles agricoles ou forestires, Cemagref et ministre delAgriculture, 2002.

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Bruno BanasMinistre de lAgriculture et de la PcheDirection gnrale de la fort et des affairesruralesSous-direction du travail et de lemploiBureau rglementation et scurit du travail19 avenue du Maine75015 ParisTl. : 01 495582 17 fax : 0149 [email protected]

Rmy BertreCMSA de Haute-Normandie32 rue Politzer27036 vreux CedexTl. : 023223 4289 fax : 02 322800 [email protected]

Bernard ChezeMinistre de lAgriculture et de la PcheDirection gnrale de la fort et des affairesruralesSous-direction du travail et de lemploi19 avenue du Maine75015 Paris

Franois CoroenneService rgional de linspection du travail,de lemploi et de la politique sociale agricolesde Picardie518 rue Saint-FuscienBP 6980092 Amiens Cedex 3Tl. : 0322335583 fax : 03223355 [email protected]. fr

Christophe CosmeCMSA dEure-et-loir5 rue Chanzy28037 Chartres CedexTl. : 02 373045 [email protected]

Denise DerdekMinistre de lAgriculture et de la PcheDirection gnrale de la fort et des affairesruralesSous-direction du travail et de lemploiBureau rglementation et scurit du travail19 avenue du Maine75015 ParisTl. : 014955 4442 fax : 01 495559 [email protected]

Dominique DufumierMinistre de lAgriculture et de la PcheDirection gnrale de la fort et des affairesruralesSous-direction du travail et de lemploiBureau rglementation et scurit du travail19 avenue du Maine75015 ParisTl. : 01 495559 80 fax : 0149 [email protected]

Hlne FourcadeService rgional de linspection du travail,de lemploi et de la politique sociale agricolesde Midi-PyrnesCit administrativeBoulevard Armand Duportal31074 Toulouse CedexTl. : 05611061 41 ou [email protected]

Liste des participants

Les personnes suivantes ont particip la ralisation de cet ouvrage et peuvent ventuellementtre contactes pour des informations complmentaires.

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Jany FroissartCMSA de la Somme27 rue Frdric Petit80019 Amiens Cedex 1Tl. : 03 228262 96 fax : 0322 [email protected]

Marc GallienService rgional de linspection du travail,de lemploi et de la politique sociale agricolesde Haute-NormandieCit Administrative2 rue Saint-Sever76032 Rouen CedexTl. : 02 321895 54 fax : 0235 [email protected]

Thierry LangleCemagrefUnit de recherches Technologie pour lascurit et les performances des agroqui-pements BP 4492163 Antony CedexTl. : 01 409661 58 fax : 0140 [email protected]

Denis LaubenbergerService rgional de linspection du travail,de lemploi et de la politique sociale agricolesdu Nord-Pas-de-CalaisTl. : 03 814775 65 fax : 0381 47 [email protected]. fr

Jean-Jacques RichardService rgional de linspection du travail,de lemploi et de la politique sociale agricolesde Haute-NormandieCit administrative2 rue Saint Sever76032 Rouen CedexTl. : 02 321895 48 fax : 0232 18 9546

Maryline VanierService rgional de linspection du travail,de lemploi et de la politique sociale agricolesde PicardieAlle de la Croix-Rompue518 rue Saint-FuscienBP 6980092 Amiens CedexTl. : 03 223355 [email protected]

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Prix : 20 aISBN 2-84444-448-2



L a mcanisation dans les entreprises agricoles et forestiresne cesse de se dvelopper et devient de plus en pluscomplexe. Source dnergie essentielle de lexploitationagricole, le tracteur permet de mettre en uvre la plupart desoutils de lexploitation.

Rglementairement, le tracteur agricole ou forestier est dfinien Europe comme un vhicule moteur, ayant au moins deuxessieux, dont la fonction rside essentiellement dans sapuissance de traction et qui est spcialement conu pour tirer,porter ou actionner certains quipements, machines ouremorques, destins lemploi dans lexploitation agricole ouforestire et que lon regroupe dans cet ouvrage sous levocable doutils .

Cet ouvrage a pour objectif de mettre en vidence lesdifficults auxquelles sont confronts les oprateurs dans lesoprations dattelage et de dtelage et de recenser des pistesde solutions et les bonnes pratiques en la matire. La rflexionsest mene principalement dans le cadre dune transmissionmcanique de puissance, la plus rpandue aujourdhui. Il avocation aider des pratiques plus sres sur le terrain.

26, Bd Docteur Petitjean - BP 8799921079 DIJON CEDEX

Tl. 03 80 77 26 32 - 03 80 77 26 33Fax 03 80 77 26 [email protected]

www.editions.educagri.fr

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