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Liace Magazine n°156 - Octobre 2016 Liace Magazine Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement de La Poste Octobre 2016 - n° 156 www.ace-poste.com Prix de vente du numéro : 2 € Revue bimestrielle «Ecouter les autres, c’est encore la meilleure façon d’entendre ce qu’ils disent» Pierre DAC L’ACE rencontre les Directeurs de Métiers

Prix de vente du numéro : 2 € Magazine · 2016. 10. 24. · Liace Magazine n°156 - Octobre 2016 LiaceMagazine Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

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�Liace Magazine n°156 - Octobre 2016

LiaceMagazineLettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement de La Poste Octobre 2016 - n° 156

www.ace-poste.comPrix de vente du numéro : 2 €

Revue bimestrielle

«Ecouter les autres, c’est encore la meilleure façond’entendre ce qu’ils disent» Pierre DAC

L’ACE rencontre les Directeurs de Métiers

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� Liace Magazine n°156 - Octobre 2016

Au cours de ce mois de septembre, nous avons rencontré tous les patrons des mé-tiers ; Monsieur Philippe Dorge ac-compagné de Yves XéMArD et de Line eXbrAYAt pour le Courrier et Madame Anne-Laure bourn et Didier MoAté pour le réseau.A l’occasion de ces deux rencontres, nous avons longuement insisté sur les difficultés que rencontrent les Directeurs d’etablisse-ment avec une surcharge de travail de plus en plus lourde.nous avons parlé du manque de reconnais-sance managériale et surtout financière et la difficulté de concilier la vie professionnelle et la vie personnelle pour un grand nombre d’entre nous. Aujourd’hui, certains sont prêts à rendre les clés, d’autres s’orientent, quand ils peuvent, vers le tPAS, plus par dépit que par réelle conviction, et beau-coup lâchent prise pour ne pas basculer dans l’épuisement. Il en est de même pour nos managers n-�. nous avons été écoutés, entendus sûrement, mais à ce jour aucune réponse concrète ne nous a été apportée.

Les premières réponses au sondage natio-nal que nous avons lancé récemment (plus de 500 réponses à ce jour), sont inquié-tantes et alarmantes pour certaines. Les conclusions vous seront données dans le prochain numéro de notre revue.

Si les Directeurs d’etablissement ont aujourd’hui une sphère de responsabilité et de management très importante, leur rému-nération n’est plus en adéquation avec leur métier, leur charge de travail et leur niveau de responsabilité.

Les IAP (indemnité d’adaptation au poste), les promotions et les augmentations sala-riales sont toutes proches de zéro.

nous avons proposé de travailler sur un texte axé autour du métier de Directeur d’etablissement pour la prise de fonction, l’augmentation salariale, la rémunération variable et la sortie de fonction. nous pen-sons que, comme les Conseillers de La banque Postale, il faut instaurer une prime spécifique de fonction pour les Directeurs d’etablissement.

Alors Madame, Monsieur Les Directeurs de métier, merci de nous apporter des ré-ponses fortes pour redonner un peu de confiance aux managers dont l’investis-sement et la loyauté pour le groupe ont toujours été sans faille, mais qui risquent fortement de se détériorer si nous ne som-mes pas écoutés et entendus.

Luc PONSY

EDITO

Les Directeurs d’etablissement ont tou-jours affirmé leur engagement et leur loyauté pour assurer et accompagner les projets d’organisation qui sont absolu-ment vitaux pour la mutation de l’entre-prise.La Poste doit répondre aux nouvelles exigences des clients et, plus globale-ment, s’adapter à l’évolution sociétale organisée par l’immédiateté et par une économie toujours plus rentable. Que ce soit au réseau ou au Courrier, les enjeux sont fondamentaux ; la baisse des taux bancaires, la dématérialisation à grande échelle, les volumes de courrier qui dimi-nuent significativement nécessitent une réaction à très court terme sous peine d’avoir à faire face à des difficultés stra-tégiquement insupportables pour la pé-rennité même du groupe . en tant que managers, nous avons été stupéfaits par certains propos rapportés de façon très large par voie de presse ces dernières semaines. nous ne pouvons ac-cepter et cautionner de tels écrits, surtout lorsqu’ils évoquent les cadences inferna-les imposées à nos conseillers clientèle,

à nos facteurs. Certains évoquent une surcharge de travail insupportable jamais vue jusqu’à présent et des conditions de travail d’un autre âge. Si certaines situations de collaborateurs peuvent être compliquées (le métier de facteur est un métier difficile et reconnu comme tel), elles ne sont pas une géné-ralité et font l’objet d’une attention toute particulière de la part des managers et de toute la filière rH. Les processus d’organisation, en particu-lier ceux de la distribution, sont parfai-tement cadrés et transparents. L’écoute individuelle, la mise en place de posi-tions aménagées spécifiques, les échan-ges permanent avec tous les acteurs y compris avec les partenaires sociaux, les matériels renouvelés, l’ergonomie, les études d’impact, permettent de mettre en place des organisations dans les meilleu-res conditions possibles. nous dénonçons cette campagne de dé-nigrement et prendrons nos responsabili-tés pour y répondre le moment venu.

Yannick ROULETTE

SOMMAIRE• eDIto - Vu DAnS LA PreSSe p. �

La vie de L’amicaLe p . 3 à 21

■ en direct des instances nationales p. 3 et 4

■ Les rencontres p. 5 à �0 • Avec Philippe Dorge • Avec Anne-Laure bourn • en Ile de France • Avec le DeX de l’ouest • en Lorraine nord • en Lorraine Sud • Avec le DSCC ouest

■ Les assemblées générales p. �� et �� • en normandie

■ expressions p. �3 à �7 • relancer l’ascenseur social • un monde où changement rime avec

bouleversement

■ Voyage à Madère p. �8 et �9

La page des adJOiNTs p. 30

Les pages des reTraiTés p. 31 à 34

■ Amiens au bord de l’eau

■ A la découverte de Lacanau

■ en passant par la Lorraine avec mes sabots

■ Composition du bureau national des retraités

Les Jeux p. 35

■ Mots croisés et solution n°�55

■ Sudoku et solution Sudoku n°�55

VU DANS LA PRESSE

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La vIE DE L’amIcaLE

En dIREct dES InStAncES nAtIOnAlESVous trouverez ci-dessous une synthèse du Conseil d’Administration du 6 juillet 2016 et de la réunion téléphonique du Comité Directeur du 22 septembre 2016.Rappel : tous les comptes rendus ex-haustifs de ces réunions, audiences et assemblées générales sont mis en ligne sur le site : http://www.ace-poste.com.LIACE vous rend compte de l’essentiel. Ce journal est le vôtre, n’hésitez pas à envoyer vos articles et réactions à : [email protected]

Luc PonSY évoque la brutale dispa-rition de notre ami rené MArCHA-Dour, membre du bureau national des retraités.

une délégation de l’Amicale a participé à ses obsèques.

ActUAlItÉSIl faut noter un changement de DeX nord est où Monsieur bArbrY est remplacé par Madame nAuD, qui a in-tégré le groupe La Poste il y a � ans au niveau de La banque.

Autre changement : le transfert du Siège est commencé mais devrait s’étaler quel-que peu dans le temps.

lA VIE dE l’AMIcAlE• LES AUDIENCESAu niveau national, nous avons rencontré Philippe Dorge, Directeur du Courrier le �5 septembre et Anne-Laure bourn, Directrice du réseau le �7 septembre.

Des audiences avec le DSCC de nor-mandie, le DeX de l’ouest, les Dr de Lorraine nord et Sud et de plusieurs départements de l’Ile de France se sont également tenues au cours de l’été.

Vous trouverez dans ce numéro, le comp-te rendu de ces diverses rencontres.

• LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALESCalendrier prévisionnel et représentants de l’ACe désignés pour y participer :➣� normandie : 30 septembre (guillaume

DeFrAnCe et Anne MICotS)➣ Midi-Pyrénées : �4 octobre (Luc

PonSY)➣ bretagne : �� octobre (Luc PonSY et

Yannick rouLette)➣ bourgogne : �0 novembre (Didier

MeunIer et Franck brIAr)➣ Lorraine : �5 novembre (Luc Pon-

SY)➣ Limousin : �9 novembre➣ Hauts de France : � décembre à confir-

mer➣ Ile de France : 5 décembre➣�Poitou-Charentes : �5 janvier➣ Franche Comté : programmation en

cours

lES cOMMISSIOnS• RÉSEAUneuf mois après la mise en place des « Clés de la réussite », la saturation se généralise.

Le nombre excessif de réunions, d’e-learning, une confiance limitée à l’égard de la hiérarchie, la pression tant au ni-veau des objectifs que managériale, l’ap-préhension quant à l’avenir du métier, les incertitudes liées à la continuité ma-nagériale, le manque de reconnaissance traduit par de décevantes augmentations salariales sont autant d’éléments à l’ori-gine du malaise actuel.

Luc PonSY a dans un premier temps adressé un courrier à Anne Laure bourn pour lui faire part de toutes ces problématiques et espère que la rencon-tre du �7 septembre permettra de trouver d’y remédier.

une enquête pour connaître le ressenti des DS, trois mois après la mise en œu-vre du projet « les Clés de la réussite » a été effectuée par l’ACe Ile De Fran-ce auprès des col-lègues qu’ils soient

adhérents ou pas.

Cette démarche a suscité beaucoup d’in-térêt et de nombreuses réponses avec des verbatim qui interpellent. Les résultats de cette consultation ont été présentés et commentés lors des diverses rencontres avec les Dr de l’Ile De France.

Il est décidé d’adapter cette étude afin de la généraliser au niveau national. Les Présidents régionaux seront les pilotes de cette opération.

• COURRIERL’audience avec Philippe Dorge s’est déroulée dans une ambiance sereine, courtoise et détendue. Mr Dorge s’est montré particulièrement à l’écoute de no-tre association.

➣ un constat : Fatigue chez les mana-gers, réunions à répétition, brief quoti-dien, présence sur les sites, continuité managériale avec des CoDIr limités, difficulté dans la réalisation du CAP en fin d’année (quid des indicateurs au vert au niveau national et au rouge pour les �/3 des directions).

➣ Sollicitation des équipes pour en faire plus, beaucoup de reportings, renfor-cement du management pour les enca-drants.

➣ Le nouveau schéma industriel sera une révolution au niveau du Courrier avec un impact important sur le nombre de sites de distribution et sur la manière d’assurer les missions de distribution. De ce fait, une réduction significative de leur nom-bre est à craindre, à l’horizon �0�0.

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La vIE DE L’amIcaLE

➣ Modification du système de distribu-tion qui se fera le matin et l’après-midi, la livraison des colis sur les communes de plus de 50 000 habitants en soirée.

➣ Doublement du trafic colis entre les semaines 44 et fin janvier �0�7 suite à la récupération des envois d’Amazon.

• COMMUNICATION L’actualité est riche en cette période de retour de vacances avec de nombreuses audiences et autres rencontres.

Afin d’être le plus réactif possible dans la relation de ces différents moments, il est demandé aux rédacteurs d’être eux-mêmes très réactifs afin de permettre aux lecteurs de Liace d’être informés dans les meilleurs délais.

tRÉSORERIELa situation arrêtée au �� septembre ne présente pas de graves inquiétudes.

Cependant, il semble que l’objectif du montant des cotisations sera difficile à atteindre.

Les dépenses sont maîtrisées dans l’en-semble et une estimation du coût du congrès sera calculée prochainement.

Depuis le �er juillet �0�6, la cotisation

des nouveaux adhé-rents est fixée à 30€ sauf pour les grou-pes b (40€) Le pre-mier règlement est à effectuer par chèque avec demande de prélèvement obliga-toire.

lES SEctIOnS

• RETRAITESLe bilan de l’Assemblée générale d’Hendaye est positif tant à l’égard de la forte représentation des régions qu’à son déroulement. Seul, le coût financier fait penser que quelques ajustements seront à prévoir pour la prochaine Ag.

une réunion du Comité de veille se dé-roulera le �7 octobre dans les locaux de l’ACe à epinay sur orge.

• ADJOINTSConcernant le devenir de la Section des Adjoints, proposition est faite de garder en son sein tous ceux qui en sont déjà adhérents.

Les DS ont la possibilité de désigner un adjoint parmi les membres de leur en-cadrement pour assurer la continuité du

service et lui accorder une délégation (sauf bancaire).

La personne ainsi désignée pourra inté-grer la section des Adjoints.

cOnGRÈSDu dimanche �� mai �0�7 après-midi au jeudi �5 mai après le petit déjeuner.Au centre AZureVA du CAP D’AgDe.Le tarif et les prestations ont été négociés sur les mêmes bases qu’à tregunC.Les contacts sont réguliers avec Azu-rèva. Les invitations officielles seront envoyées ainsi que des demandes de subvention très prochainement.

Jean-Pierre GUILLOTEAU

Bretons, Normands et Ligériens réunis, avions fait en covoiturage le déplacement pour notre Assemblée Générale d’Hendaye en mai dernier.Parmi nous, René MARCHADOUR, fraichement élu au Bureau National des Retraités.Fin juillet, la terrible nouvelle tombe : René est décédé, à son domicile, d’une crise cardiaque foudroyante.Ce grand gaillard, à l’humour grinçant, à la convivialité digne des Amicalistes et aux interventions toujours pertinentes va beaucoup nous manquer et notamment à tous ses amis bretons comme en temoigne le texte écrit par l’un d’eux :Cher René, Un jour noir de juillet le triste destin t’a enlevé à l’amour de tes proches et à l’amitié de tous tes copains. Tu nous a laissés complètement désemparés sur le bord du chemin et bien malheureux. Nous aurions tous voulu faire encore un long bout de chemin avec toi.A Locquirec, Plerin, le Moulin Blanc, Treguier, Rostrenen, Mur de Bretagne, Saint Brieuc...., jusqu’aux rendez-vous secrets dans des endroits perdus du centre Bretagne , ta présence, ton rire et tes pas résonnent encore dans nos têtes en souvenir de nos réunions Bretonnes de l’ACE.Aujourd’hui nous voulons te dire combien on t’aimait, combien nous avons apprécié l’Homme et ses valeurs, ton amour de la vie, ta générosité et que nous avons été très heureux de parta-ger avec toi ces tranches de vie.Je te dédis la chanson de Brassens «les copains d’abord» en pensant très fort à toi et ta famille.Merci René Kenavo

On aurait juste voulu que ce soit un automne comme les autres, cette période où le jour et la nuit s’équili-brent.On aurait juste voulu que ce soit un mois d’octobre comme les autres, avec le soleil qui se dirige vers le Sud pour annoncer la fin des jours longs et chauds et le début du temps de l’hiver….Mais ce 8 octobre, notre ami, notre collègue Hervé ROSSI nous a quittés à l’âge de 53 ans.Amicaliste convaincu, Hervé a été le représentant du département de la Moselle pendant plusieurs années.Grand humaniste et homme de convictions, il est toujours resté fidèle à ses valeurs.Nous avons une pensée très forte pour Sabine son épouse et ses deux filles.

N É C R O L O G I E

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AUdIEncE AVEc PHIlIPPE dORGE

La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

L’Amicale a été reçue le jeudi �5 septembre �0�6 à Issy les Moulineaux, dans les nou-veaux locaux du Lemnys, par Mr Philippe Dorge Directeur de la branche Services Courrier Colis, accompagné par Line eX-brAYAt et par Yves XeMArD, Direc-teur des opérations et du développement territorial.

Pour l’Amicale étaient présents : Anne MI-CotS, eric SouQuet, et Yannick rou-Lette.

Après les présentations d’usage, Yannick a excusé l’absence de notre Président Luc PONSY et remercié Philippe DORGE de nous recevoir dans ces nouveaux locaux.

Nous avons également remercié P. DOR-GE et Y. XEMARD sur leur réactivité pour la prise en compte d’une situation délicate de DE en souffrance sur une DSCC.

Durant plus de deux heures, nous avons échangé et avons demandé à Mr DORGE sa vision sur des sujets divers, sur la mise en place des actions demandées ( brief, tour de terrain …) et nous avons fait part de la situation terrain, de nos inquiétudes en cette rentrée après un été compliqué.

Des DE aujourd’hui en difficulté, une charge de travail importante, les CAP, la productivité, la multiplication des instan-ces et de fait, des DE qui se demandent s’ils vont continuer…

L’excercice du meTier de direcTeur

d’eTaBLissemeNT

L’ACE fait observer qu’ aujourd’hui le brief est installé sur l’ensemble des terri-toires, dans certains cas il est vécu ou res-senti comme un reporting subi, quelques fois comme une mise en accusation publi-que, d’autant plus, lorsque les résultats ne sont pas au nominal et que les situations se tendent.

Mr Dorge nous répond : être intraitable avec le problème, mais bienveillant avec les personnes, dans le respect des faits. ne pas baisser les bras. remplir le fichier en amont avec les données afin de partager sur l’écart, comment je fais demain pour que l’action soit porteuse et efficace. Le but du brief n’est pas que chaque etablissement remonte le nombre de tAD, etc… etc… les données sont connues des DSCC.

Yves XeMArD précise : au niveau de la branche, le brief est la pulsation des éta-blissements. Il faut accepter de manière sereine et responsable d’être en écart pour avoir une chance de traiter le problème. Il faut être exhaustif, on ne peut pas organiser la non qualité. Quelles actions et quelles conséquences on en tire. rechercher les causes pour mettre des actions correctrices en place, mettre la pression sur le système et non pas sur les hommes.

Les cONTraiNTes

Sur beaucoup de territoires, en 2016 et 2017, beaucoup de productivité, une FGT serrée, les CAP sont et seront diffi-ciles à atteindre, passer une année dans le rouge n’est pas motivant pour les équipes.

Nos contraintes (cedex- réseau-distribu-tion tous les jours, le colis), induisent iné-

luctablement de réinventer un nouveau modèle de distribution et d’organisation. Les années passées, nos cap étaient axés sur la réduction de la FTP et sur une flexibilité avec des TAD (Tournées à dé-couvert) des erreurs … que les établisse-ments paient cash aujourd‘hui !!!

L’amicale revient également sur le vécu de cet été, difficile et tendu, avec beaucoup de TAD et des CDD qui abandonnent rapidement, trop rapidement après un investissement lourd impactant significa-tivement les CAP.

Le métier se complexifie, beaucoup de choses à intégrer avec des tournées char-gées, longues, une multitude de produits spécifiques, lettres recommandées, colis, prestations, les parcours, les nouveaux services et une exigence immédiate de qualité.

De plus dans certaines DSCC ordre est donné aux DE de ne plus recruter avec pour conséquences : TAD / Sursécables / Cadres en tournées et il en découle une non QS et une hausse de l’absentéisme.

Philippe Dorge explique que face à la baisse de trafic de – 6 %, les cadrages sont à – 4%. Des allocations de ressources variables viendront abonder le CAP de

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La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

l’etablissement (etg, Chrono Facteur, Pic Période). Il faut ensuite réfléchir sur : com-ment le facteur perçoit-il le temps alloué en fonction des tournées à faire, des services facteurs ? Il exprime son désaccord avec le fait que des cadres assurent des tournées et sur les tAD à outrance. ne pas déraper inconsidérément bien sûr mais en cas d’ar-bitrage entre la QS et la Fgt, priorité doit être donnée à la QS.

Yves XeMArD ajoute que dans le budget �0�6, des moyens supplémentaires seront attribués. on va sur le coût unitaire de production, pour étaler le coût fixe sur une période plus importante. Par exemple, pour la période de fin d’année dans les PIC, des enveloppes seront affectées en fonction des trafics prévus.

Philippe Dorge ajoute qu’il faut travailler sur le comment. Conquête et développe-ment, ne pas creuser autant. Le rythme des départs est-il toujours raisonnable ? La date de départ pour les tPAS est-elle négociée ? une réflexion sur ce sujet est en cours… Aujourd’hui, certains territoires testent le CDI Intérim, un retour sera fait d’ici la fin novembre.

Il y aura de plus en plus de service, face à la complexité, il faut « une école sans mur », école métier facteur ?

Line eXbrAYAt revient sur les parcours qualifiants qui doivent permettre de profes-sionnaliser, il faut capitaliser sur ce modèle, mais comment ?

Yves XeMArD estime qu’il faut progres-ser dans la standardisation des services fac-teurs, il faut une offre adaptable, mais un process basique en lien avec Factéo. C’est une ambition à partager pour fiabiliser et avoir le même geste partout en France.

Pour Philippe Dorge, il faut être au ren-dez-vous sur la promesse client ; c’est l’am-bition �0�0, vers le monde des services, + de qualité/ Fgt.

L’Amicale revient sur l’accidentologie et l’absentéisme, le management de la SST, le 2 février dernier, on nous annonce, 1

préventeur dans chaque établissement, nous n’y sommes pas !!! Sauf en accep-tant de le payer sur nos CAP !!! Ce qui est IMPOSSIBLE actuellement. La mu-tualisation des préventeurs sur plusieurs établissements induit une présence réduite et une capacité d’action minorée. Les préventeurs en Ets sont indispensables si l’on veut agir durablement sur l’acciden-tologie et l’absentéisme.

Line exbrayat annonce que la cible dans 3 ans, est un préventeur en etablissement, formé, avec animation de la filière rH, ac-cord groupe.

Les prOBLémaTiQues

L’Amicale aborde les ZDM, (zone de mar-ché = réseau + courrier = même objectif) les difficultés lorsque nous ne sommes pas les managers directs des DS et des équipes réseau, les plans d’actions décidés et qui doivent être mis en place sur tout le terri-toire de la ZDM !!!

La problématique des ordres de réexpé-dition est également évoquée, (la vente au Réseau et les réclamations au Cour-rier !!!) La force de travail GC pros fon-due dans les contraintes Réseau, etc.

Selon Yves XeMArD, aujourd’hui la problématique du CA entre le réseau et le Courrier est résolue. Il faut travailler sur la synergie, comme améliorer l’organisation, le budget �0�7 est partagé et préparé en commun.Demain les réclamations vont descendre au niveau de la tournée, meilleure traçabilité vis-à-vis du facteur.

Pour Philippe Dorge : la synergie doit continuer, remettre du courrier/colis dans l’animation du réseau, nous y avons tout in-térêt pour inventer de nouvelles solutions.

La recONNaissaNce

L’ACE aborde le sujet de la rémunération des DE. Elle souhaiterait qu’un texte ré-gisse l’accompagnement, la mobilité et les

éventuelles sorties, l’accès au groupe B (de plus en plus difficile). Une réflexion sur les parts variables, y compris de nos encadrants est également nécessaire.

Philippe Dorge pense qu’il est nécessaire

de: travailler sur le vivier De, un référen-

tiel de compétence, l’accompagnement de

type « école », l’esprit promo.

Line eXbrAYAt propose de se pencher

sur l’accompagnement de n+�, le référen-

tiel de compétence, la professionnalisation

du groupe b avec des plans d’accompagne-

ment, regarder la préparation au métier, des

managers en transition, un vivier. DVAn

�0�6 stabilité sur la participation, en rebond

sur la stratégie. Aujourd’hui comment fait-

on pour amener plus d’encadrants vers lea-

ders d’équipe.

Mr Dorge prend note de ces remarques

afin de les étudier.

Les reLaTiONs de L’aceavec Le siège

L’amicale aborde le mode de participation du Siège à la vie de l’amicale remis en cause pour 2018.

P. Dorge évoquera avec le Président ce

point particulier,

Yannick invite Mme EXBRAYAT et Mrs DORGE et XEMARD au congrès des 22/23/24 mai 2017.

Philippe Dorge conclut en disant que

pour lui l’amicale à un rôle nécessaire et

important pour le Courrier notamment en

raison de la valeur des échanges qu’elle

propose.

Cette seconde rencontre s’est déroulée dans une ambiance sereine, courtoise et détendue. Mr DORGE s’est montré par-ticulièrement à l’écoute de notre associa-tion.

Anne MICOTS et Yannick ROULETTE

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La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

AUdIEncE AVEc lA dIREctRIcE GÉnÉRAlE dU RÉSEAUl’AcE évoque les difficultés rencontrées et propose des évolutionsAprès une première rencontre en mars, il nous a semblé intéressant de retrou-ver Anne-Laure bourn, afin de faire le point, 9 mois après la mise en œuvre effective du projet « Les clés de la réus-site ».

C’est dans ce contexte que le �7 septem-bre �0�6, Luc PonSY, Yannick rou-Lette et guillaume DeFrAnCe ont été reçus au Siège par la Directrice gé-nérale du réseau, accompagnée de Di-dier MoAte, DrH de La banque Pos-tale, du réseau La Poste et des Services Financiers.

Après les remerciements d’usage, le Président Luc PonSY rappelle que cette rencontre fait suite au courrier adressé en juillet, dans lequel il attirait l’attention de la Directrice générale sur l’état des troupes. L’année a été compli-quée pour le râteau managérial : les for-mations des DS, rCPArt, reC et re ont entrainé des absences longues et les équipes incomplètes, pas tout à fait ro-dées sur le nouveau schéma, ont dû faire face. Parallèlement, les réunions, audios et autres se sont multipliées. Des mana-gers fatigués, désabusés, voilà le senti-ment général qui prédomine chez nos collègues. Après avoir effectué une en-quête auprès des DS d’île de France en avril �0�6 dont les constats confirment les difficultés, une nouvelle enquête au niveau national sera lancée courant oc-tobre, celle-ci permettra de voir l’évolu-tion du ressenti des DS et managers de transition. Dès les résultats analysés, ils seront partagés avec nos dirigeants.

L’absence d’accompagnement financier à la prise de poste n’a pas arrangé la si-tuation. Actuellement, il arrive que des coclis gagnent plus que des DS. Cela ne va pas sans créer de l’amertume chez certains de nos collègues. Cette décep-tion est bien compréhensible quand on considère l’investissement déployé pour faire réussir le projet « Les clés de la réussite » et les nouvelles responsabi-lités notamment dans le domaine de la maîtrise du risque bancaire. Pourquoi ne pas envisager une prime de fonction comme c’est le cas pour les conseillers financiers ?

Dans un premier temps, Anne-Laure BOURN a tenu à rassurer sur les ru-meurs de possibles restructurations au Réseau : « les 1600 secteurs sont sacralisés ». Même si certains sont un peu petits et ne bénéficient pas de RE, il n’y aura aucun changement pendant

trois ans, « sauf exception et si tout le monde est d’accord ».

Concernant les mesures d’accompa-gnement, on a pu constater ici ou là que leur impact avait été limité comp-te-tenu de l’âge et de l’ancienneté de certains DS.

Pour notre Directrice Générale, le choix qui a été décidé, c’est celui de la rigueur de gestion et donc de la rigu-eur salariale. Il ne faut pas s’attendre à une revalorisation forte des salaires. La feuille de route constitue un ins-trument de reconnaissance. L’objectif, c’est de ne pas mettre en difficulté le Groupe et de donner un avenir à cha-que postier. Les taux bas ne contri-buent pas à de la croissance durable. Même si les résultats du 1er semestre sont bons pour la Banque et le Groupe, le PNB a diminué dans des proportions

Luc PONSY, Didier MOATE, Anne-Laure BOURN, Guillaume DEFRANCE et Yannick ROULETTE

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La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

pas connues jusque-là. Il faut retrou-ver des marges de manœuvre pour des-serrer cet étau. Didier MOATE précise que la rémunération des conseillers bancaires est restée constante : on a juste déplacé une partie du variable vers le fixe. En ce qui concerne les DS, globalement, ils ont vu leur rémunéra-tion augmenter en passant de DET à DS. « Le DS d’aujourd’hui gagne plus que le DET d’hier, notamment en rai-son de l’augmentation de la grille de l’emploi repère ».

Pour Yannick rouLette, le métier de DS ou de De est usant et il est difficile d’en sortir. Avec l’ancienne équipe diri-geante, un texte avait été élaboré pour régir l’entrée et la sortie du métier de Det. Il serait intéressant de reprendre ce texte et de l’actualiser.

Pour notre DRH, le métier de DS ouvre beaucoup de perspectives en matière de rémunération et de parcours de carriè-re. Les DS sont de véritables managers multi-métiers. Le Groupe a beaucoup investi sur les formations, il attend un retour sur investissement : « il n’est pas question de les laisser partir tout de suite », précise Anne-Laure BOURN. « Le métier est celui de Directeur d’agen-ce. Notre banque va se diversifier pour être moins fragile. Cela ne va pas man-quer de générer de nombreuses voies d’évolution (Banque des Pros, etc). Concernant les difficultés rencontrées au 1er semestre, on a remarqué un en-gagement très fort mais une difficulté à faire face. Il fallait que les équipes trouvent leurs marques. Si le der-nier baromètre social laisse entrevoir que les N-1 fatiguent, ils gardent une confiance forte dans leur hiérarchique. Les formations se terminent, on va vi-

vre maintenant une autre époque. Il va falloir insuffler un véritable esprit collectif, resserrer les liens des équipes qui seront maintenant présentes sur les secteurs. Les irritants existent, on tra-vaille à leur résolution et des mesures de simplification seront annoncées lors du PACS du 22 novembre ».

csp eT mrm

La sédentarisation des CSP va consti-tuer une étape importante à franchir. Pour Luc PonSY, « Les secteurs sans CSP n’ont pas toujours les ressources efficaces pour absorber le patrimonial ». et ajoute guillaume DeFrAnCe, il ne faudrait pas retomber avec les patrimoniaux sur les travers que l’on a connus avec les clients de l’immobilier à une autre époque (30 % des clients seulement obtenaient un rDV avec un conseiller adapté). Sans compter que les rC Part ou coclis faisant office de CSP ne bénéficient pas de toutes les habilita-tions des CSP.

« On y travaille », indique Anne-Laure BOURN. Pour Didier MOATE, les patrimoniaux attendent de leurs conseillers certes de la compétence mais aussi une relation accessible et suivie.

Concernant les MRM, les négociations sont en cours avec les organisations syndicales. Ce qui explique le manque de communication ressenti sur le ter-rain.

Pour Luc PonSY, « il faut absolument monter le taux des moyens de rempla-cement au sein des secteurs. Actuelle-ment, on est à �4 % et cela ne couvre que les CA ».

Didier MOATE précise qu’il ne s’agit pas de supprimer les EAR, mais de donner au secteur un budget qui per-mettra de faire appel à la force de tra-vail variable en fonction des situations. C’est le DS qui aura la main. « Il faut éviter de tomber dans une approche mécaniste du sujet ».

Luc PonSY insiste sur l’importance des MrM si l’on veut arriver à 0 CA à la fin de l’année.

« Il faudra que l’on se revoit à ce su-jet », indique Didier MOATE.

Après avoir abordé les nombreux pro-jets qui verront le jour début �0�8 (fu-sion des Dr, évolution des Dt, etc), une invitation est lancée à nos deux interlo-cuteurs pour le prochain congrès natio-nal des ��, �3 et �4 mai �0�7.

Armel DISSART

Liace Magazinepublication bimestrielle éditée par

l’ amicale des chefs d’etablissement de La poste

Bureau de poste11 cours du général de gauLLe

91360 epinay sur Orge e.mail : [email protected]

internet : http//www.ace-poste.comdépôt légal Octobre 2016

issN : 1167-5772

Le numéro 2 euros en vente au siège de l’aceabonnement 1 an 5 numéros = 10 euros

directeur de la publication : Luc pONsYrédacteur en chef : Jean-pierre guiLLOTeau

réalisation, mise en page et impression :Technoprint - Bp 70077

57602 FOrBacH cedex

Ont participé à ce numéro : Philippe BRISBART, Danièle CABRAL,Pierre CHATELET, Marc DAIGNEAU,

Guillaume DEFRANCE, Jean-Pierre DE SANTIS, Armel DISSART, Catherine GIRARD,

Pascal LIZE, Laurence LOIRET Didier MEUNIER, Anne MICOTS,

Blandine PELLETIER, Françoise PEPIN, Corine PINAULT, Yannick ROULETTE,

et Stéphane ROUSSEAU

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9Liace Magazine n°156 - Octobre 2016

La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEsLa vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

A la suite du sondage qu’elle a réalisé en Ile De France pour connaître le ressenti des collègues, trois mois après la mise en place des « Clés de la réussite », les représentants de l’ACE ont souhaité ren-contré les DR de cette région pour leur présenter les résultats de ce sondage et connaître leur vision de l’avenir.

Vous trouverez ci-après le compte rendu de ces quatre rencontres.

seiNe eT marNe

guillaume DeFrAnCe Président ACe île de France et Laurence LoIret, déléguée 77 ont rencontré nicolas VAutHerIn, Directeur régional de Seine et Marne, le 3 août à la direction de Vaux le Pénil, pour un échange convivial et constructif.

L’objectif était entre autres de lui pré-senter les résultats de l’enquête réalisée auprès des DS après 4 mois d’exercice dans leur nouveau métier et particuliè-rement pour les DS du 77 où 80% des DS ne sont pas confiants ou seulement moyennement confiants en leur avenir.

nicolas VAutHerIn (nV) a été parti-culièrement attentif à ce qu’expriment les DS, et a rappelé, outre le fait que le baro-mètre social a une incidence sur la feuille de route, que la qualité de vie au travail et la confiance des managers, DS et n-�, est une condition sine qua non de la réussite de notre projet de réseau multi-activités à priorité bancaire. Sans confiance des ma-nagers, nous n’arriverons à rien.

sur les adjoints : re / rec / rc parT

Nv : « A l’issue des formations et après plusieurs mois en fonction, certains re, reC et rCPart font le constat que leur nouveau métier ne leur convient pas : ce n’est pas grave, c’est même normal, et sur-tout, ce n’est pas la majorité des cas, puis-

que cela concernera à mon sens, à court/moyen terme, moins de �0% d’entre eux (pour l’enquête de l’ACE il ressort plutôt 50%, de la vision des DS). D’ailleurs, la majorité des re, reC et rCPart va pour-suivre sa montée en compétences dans les mois qui viennent.

Quoi qu’il en soit, il faut absolument s’abstenir de prendre des décisions hâ-tives. nous devons être respectueux des personnes, et ce que nous n’aimerions pas que l’on nous fasse, nous ne devons pas le faire à l’égard de nos collègues, de nos collaborateurs. nous devons assumer les choix qui ont été faits, nous devons accompagner, aider chacune et chacun à trouver sa place dans les nouvelles orga-nisations. L’attention portée à chacun de nos collègues est primordiale. et lorsque le cas se présente d’un collègue en diffi-culté structurelle sur un poste, il est essen-tiel que le constat soit partagé pour l’ac-compagner au mieux sur un autre poste, qui correspondra davantage à ses envies, à son profil, à ses compétences, et à son niveau de classification ».

Les problèmes rencontrés par les ds :

• Surcharge de travail

• Nouveautés dans les fonctions

• Formations

• Mise en route des équipes avec des niveaux différents

Nv : « C’est un sentiment que je com-prends, et qui me paraît normal là en-core, car nous sommes dans une période de grands changements, qui ne sont pas encore terminés, et par rapport auxquels chacun cherche encore ses repères. en re-vanche, l’un de nos enjeux majeurs, c’est que tout le monde dans les équipes monte en compétences et prenne au fur et à me-sure la plénitude des responsabilités qui lui sont confiées. Cela concerne les ma-

nagers, tous les managers (Dr, Dt, DS, reC, re, rCPart), mais aussi les Cobas, qui doivent être vraiment responsables de leur activité, afin de libérer du temps aux DS, qui doivent eux-mêmes prendre toute la mesure de leurs nouvelles responsabi-lités, notamment en matière de crédit im-mobilier, et en matière patrimoniale. nous engageons dans les mois qui viennent un tournant majeur pour notre entreprise, on ne peut pas le rater ni accepter de laisser personne sur le bord du chemin. Chacun, du chargé de clientèle au Dr, doit monter d’un ou plusieurs crans en termes de res-ponsabilités, de compétences».

Nv : « Il a un sentiment d’accroissement de l’activité qui est en partie lié à la nou-veauté. C’est humain : plus je pratique, plus cela devient naturel, et plus cela prend sens par rapport à l’ensemble de mon ac-tivité. Prenons l’exemple des nouveaux contrôles : ce n’est pas que du contrôle, c’est d’abord un aspect incontournable du métier de patron bancaire, et c’est aussi une manière différente, encore plus poin-tue et plus complète, d’appréhender le développement du Pnb de mon secteur, le développement de mon portefeuille de clients, de progresser sur la qualité du conseil et de l’expérience client. C’est de toute façon indispensable avec l’attribu-tion des délégations aux DS en matière de crédit immobilier. L’important est dans la délégation, la vraie délégation ; ceux qui ont le mieux réussi jusqu’à maintenant sont les collègues qui ont su déléguer et rendre autonomes leurs équipes, et les res-ponsabiliser. Ce n’est pas si simple, j’en ai bien conscience, mais c’est un défi pas-sionnant pour nous, managers ».

Questions diverses sur les ds :

• Les formations, il reste 6 collègues qui partiront en septembre.

A lA REncOntRE dES dIREctEURSRÉGIOnAUX d’IlE dE FRAncE

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�0 Liace Magazine n°156 - Octobre 2016

La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

• Les JRS ont été adoptées par 2/3 des DS et cela fonctionne bien.

• Les DS ont le sentiment d’un manque de reconnaissance financière avec les Clés de la Réussite.

Nv : « J’entends ce qui est dit, mais je veux souligner les efforts sans précédent de l’entreprise pour accompagner les Clés de la réussite en termes d’accompagne-ment financier, que ce soit à la prise de poste, ou au titre de la formation quali-fiante. Compte tenu du nombre de mana-gers concernés, c’est un investissement important de la part de l’entreprise, cha-cun doit en avoir conscience ».

• L’ACE attire l’attention sur les mails qui sont toujours trop nombreux.

Nv : « nous y sommes attentifs et je vais attirer l’attention à nouveau sur ce sujet. Il est facile d’indiquer en haut du mail à qui il a été envoyé afin d ‘éviter le re- routage : c’est ce que fait la Direction Commerciale lorsqu’elle circularise une information ou un bagage. Autre exemple, la lettre Ma-nagers Hebdo, a précisément vocation à centraliser un maximum d’informations et éviter ainsi la multiplication des mails. Ce n’est pas parfait, on peut toujours faire mieux, et nous allons nous y attacher : les rSI présentent de ce point de vue une piste à creuser ».

Guillaume DEFRANCE partagera cette idée avec d’autres départements.

Qu’en est-il des FusiON de dr et de l’impact sur les ds ?

Nv : « Il y a une réflexion nationale en cours, il faut attendre qu’elle aboutisse. Cependant, et c’est essentiel de le rap-peler, il y a aujourd’hui � 600 secteurs et quelles que soient les éventuelles fusions de Dr à venir, j’insiste sur ce point : il n’y aura pas d’impact sur les � 600 sec-teurs ».

« Pour les Dt, dans l’attente de l’aboutis-sement des travaux sur l’organisation des Dr, les décisions de remplacement, lors

d’un départ, font l’objet d’un examen au cas par cas ».

Quel est l’avenir des csi ?

Nv : « Des travaux sont en cours au niveau national, du fait de l’évolution du schéma de distribution du crédit immobilier, il y aura des changements sur lesquels nous reviendrons, en temps utile ».

« Avec MCu, avec les Clés de la réussite, personne n’a été laissé sur le côté, nous avons apporté une attention à chaque personne, à chaque situation, il en ira de même dans le cadre des projets à venir : je ne conçois pas autrement mon rôle de manager ».

La nouvelle organisation des csp ?

Nv : « en Seine et Marne, la bascule aura lieu le �er janvier �0�7. De cette manière, les objectifs commerciaux resteront cohé-rents jusqu’au 3� décembre �0�6, et c’est plus clair pour les conseillers impactés. Des revues de portefeuilles ont débuté dans chacun des secteurs, pour préparer au mieux ce changement ».

Il y aura �9 CSP (actuellement �5). un dialogue social a lieu actuellement au ni-veau national afin de répondre aux interro-gations de chacun des collègues impactés. une formation « référent patrimonial » a débuté pour faire monter en compétence certains CoCLIS ou CoFIS III.� dans les secteurs qui n’auront pas de CSP.

« Il y a des questions sur les organisations qui impactent plus ou moins les uns et les autres, nous devons y être très attentifs, mais il faut toujours se rappeler pourquoi nous conduisons ces changements, ces évolutions. rappeler et partager le sens, c’est une mission essentielle des mana-gers, à tous les niveaux. Il faut être trans-parent dans la communication, ne rien ca-cher dès lors que l’on a des informations concrètes et précises, et pas seulement des on-dit, ou des hypothèses de travail ».

L’avenir des mrm ?

Il y a actuellement plus de 40 MrM en

Seine et Marne. Par souci d’équité, par-ce que certaines Dr ont des accords, et d’autres non, il est important d’harmoni-ser, au niveau national, leurs conditions de gestion et d’indemnisation. Là encore, une réflexion est en cours au niveau national, avec la volonté d’aboutir à un accord.

Les salaires :

Il y a eu une enveloppe globale de 0.4% sur le 77. C’est une moyenne, et je conçois que cela puisse paraître peu, mais cela représente, chaque année, un effort important en terme de masse salariale, contrairement à de nombreuses autres entreprises qui pratiquent de longue date l’austérité salariale.

conclusion de NicOLas vauTHeriN :

« J’ai une entière confiance dans les hommes et les femmes qui ont été choisis en Seine et Marne pour conduire et me-ner à bien la mutation de notre réseau. Les personnes sont les bonnes, j’en suis sûr. Les DS sont à leur place, les re ont bien pris la mesure de leur poste et sont une vraie valeur ajoutée. Les reC et rC PArt, dans une grande majorité, sont aussi en progression, certains réalisent déjà des prouesses. Le début de l’année a été le temps de la mise en place. C’était un temps nécessaire pour construire la suite. Avec le savoir-faire de chacun, mainte-nant, bien à sa place, et si nous retrouvons nos fondamentaux, nous allons commen-cer à en voir les fruits dès le dernier qua-drimestre �0�6.

Le défi du dernier quadrimestre est de voir les choses autrement pour réussir la fin de l’année, engranger des victoires rapides et tracer la voie pour �0�7.

Il faut créer une nouvelle dynamique, maintenant que les équipes ont trouvé ou retrouvé le goût de travailler ensemble, et que chacun connaît son rôle. Je suis vrai-ment très confiant, les équipes de la Seine et Marne seront au rendez-vous ».

Guillaume DEFRANCE et Laurence LOIRET

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La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEsLa vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

YveLiNes

après avoir présenté au dex Henri BureLLier la synthèse de l’enquête « Les clés de la réussite – vision à 3 mois », l’ace idF a proposé de ren-contrer chaque dr afin de lui exposer les résultats concernant son territoire. c’est ainsi que mardi 23 août 2016, Bernard rOY, dr des Yvelines a reçu guillaume deFraNce, président ace idF et armel dissarT, chargé de communication et délégué ace 78.

Après avoir remercié Bernard ROY d’avoir répondu à sa demande de ren-contre, Guillaume DEFRANCE présen-te l’Amicale des Chefs d’Etablissement dont le but est de faire le lien entre les DS et la hiérarchie à tous les niveaux (DR, DEX, Siège). Amicale représentative, elle rassemble 50 % des DS et managers de transition du département. Son action se caractérise par une volonté partagée de dialoguer.

enquête « Les clés de la réussite – vision à 3 mois

Les résultats obtenus auprès des DS du département sont présentés et mis en re-lation avec ceux du reste de l’IDF. La par-ticipation a été importante (58 %) contre un tiers de réponses pour l’ensemble de la région. A noter que 50 % des retours pro-viennent de DS qui ne sont pas membres de l’Amicale. Pour l’IDF, 21 % des DS se disent confiants dans l’avenir de leur métier, 62 % moyennement confiants et 17 % pas confiants. L’analyse des verba-tim ne traduit pas une réelle déception de leur nouveau métier mais de vraies diffi-cultés pour ce démarrage. La prochaine enquête de l’ACE, qui sera réalisée à l’automne, mais cette fois au national, devrait donner des résultats moins pessi-mistes en raison d’une meilleure instal-lation des équipes.

Face à ce ressenti, bernard roY rappelle que, dès le début, il a tenu à communi-quer un maximum sur la mise en place des « Clés de la réussite ». et que si l’un des

objectifs de la réforme consistait à mieux concentrer le management, l’encadrement a été renforcé dans les Yvelines.

Pour bernard roY, le DS est le vrai pa-tron de son secteur : il comptera bientôt parmi ses collaborateurs directs les CSP. La montée en compétence avec les délé-gations d’octroi de crédit rend le métier plus intéressant. Le projet de secteur, par exemple, constitue une démarche valori-sante. nous sommes condamnés à réussir ensemble, au réseau, puisque les activi-tés bancaires contribuent fortement aux résultats du groupe.

points divers :

- Les irritants :

Guillaume DEFRANCE aborde à nou-veau la question des mails trop nom-breux. Il souhaite que les boites des DS ne soient plus polluées par des messages qui ne les concernent pas et propose de pouvoir distinguer, pour les N-1, leur boite mail personnelle d’une boite opé-rationnelle (qui serait à créer), ce qui permettrait à l’équipe managériale de la consulter et de la traiter en cas d’ab-sence. Cela éviterait que chacun soit, par défaut, en copie des mails de l’autre.

Autre sujet d’irritant, les alertes Chéops au guichet, qui nécessitent l’avis et la signature d’un encadrant. Dans certains

bureaux à clientèle sociale forte, celles-ci sont très nombreuses (retraits d’espèces, commande de chèque de banque, com-mande de fonds…). L’amélioration de la pertinence des alertes Chéops au guichet constituerait une avancée appréciable.

Les projets

en ce qui concerne la fusion des dr, rien n’est encore acté pour l’IDF. La cible pour �0�8 serait de 30 à 36 Dr pour la France métropolitaine (contre 45 actuel-lement). Chaque Dr serait dimensionnée pour couvrir 5 à 6 territoires.

evolution du nombre de dT : la cible �0�8 serait de � Dt pour 8 à 9 secteurs. Dans le 78 ce serait donc 4 Dt avec tou-jours une responsabilité opérationnelle importante et notamment le risque.

regroupement des secteurs : comme il a toujours été dit, rien avant 3 ans.

sédentarisation des csp. Leur nouveau hiérarchique sera le DS, les voitures se-ront laissées jusqu’à la fin de leur contrat et intégrées dans les secteurs.

maisons de l’habitat. C’est aussi un pro-jet pour �0�8. rien n’est encore décidé, mais on peut imaginer leur création sur 4 secteurs géographiques du département. Le patron(ne) sera rattaché(e) directement au Dr.

Guillaume DEFRANCE, Bernard ROY et Armel DISSART

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La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

Formation des ds : certains partent au �ème semestre et elles se poursuivront au �er trimestre �0�7.

Les rpu (relais poste urbains) : il y a des projets à l’étude sur notre Dr. un bu-reau qui a moins de �00 clients/jour a vo-cation à pouvoir être transformé en rPu.

mrm : pas d’info particulière pour l’ins-tant concernant le projet d’accord sur les moyens de remplacement en bureau (sup-pression des eAr au �er janvier �0�7 ?).

Guillaume DEFRANCE remercie Ber-nard ROY pour toutes ces informations et ces échanges constructifs.

bernard roY souhaite que les entrevues à venir permettent d’améliorer encore la situation dans les Yvelines par la com-préhension mutuelle des enjeux que nous traversons.

Armel DISSART

essONNe

Le 8 août 2016, marlène scHNei-der-dOLvecK, dr de l’essonne a reçu à evry une délégation de l’ace composée de guillaume deFraNce, président idF, Ludovic Bidard, nou-veau délégué du 91 et armel dissarT, chargé de communication idF. cette rencontre fait suite à la présentation au dex de la synthèse de l’enquête « Les clés de la réussite – vision à 3 mois » au cours de laquelle l’ace idF avait pro-posé de se rendre dans chaque dr afin d’exposer aux patrons(nes) les résultats concernant leur territoire.

Après avoir remercié Marlène SCHNEI-DER-DOLVECK d’avoir répondu à sa demande de rencontre, Guillaume DE-FRANCE présente l’Amicale des Chefs d’établissement dont le but est de faire le lien entre les DS et la hiérarchie à tous les niveaux (DR, DEX, Siège). Son action se caractérise par une volonté partagée de dialoguer. Amicale représentative, l’ACE doit continuer de se développer dans le

91, ce sera le rôle de Ludovic BIDARD, DS de Morsang sur Orge et nouveau délégué ACE. Guillaume DEFRANCE précise que le siège national de l’ACE s’est installé il y a peu dans l’Essonne, à Epinay sur Orge.

enquête « Les clés de la réussite – vision à 3 mois »

Les résultats obtenus auprès des DS du département traduisent certes des incon-nues quant à l’évolution de leur métier. Il y est aussi question de la charge de travail importante mais globalement les réponses obtenues sont plus positives que dans le reste de l’IDF.

Comme il s’agit d’une première rencon-tre, Marlène SCHneIDer-DoLVeCK a tenu à nous présenter le territoire dont elle est la patronne : �9 secteurs dans un département varié, composé à la fois de ZuS et de zones plus favorisées, mais qui reste la première Dr patrimoniale d’IDF, par ses résultats.

Les règles adoptées pour les implan-tations de N-1 : les bP à plus de �5 à 30 guichetiers ont été renforcés avec un deuxième reC. un rCPArt a été attri-bué à partir de 5 conseillers bancaires. Il reste 4 secteurs plus petits qui sont com-posés d’un DS, un reC ou un re. un re-gret peut-être : ne pas les avoir regroupés, ce qui leur aurait permis de bénéficier de 3 n-�. néanmoins, ces 4 secteurs permet-tent à de jeunes DS une première expé-rience avant d’évoluer vers de plus grands secteurs. Les équipes se sont vite mi-ses au travail et il n’y a pas eu de grosses p r o b l é m a -tiques bien que certains s e c t e u r s , soient très difficiles. Il a été consta-té de bonnes

surprises chez les n-�. Le choix a été de pérenniser les collaborateurs en place en prenant en compte l’éloignement, ce qui a été fait.

Marlène SCHneIDer-DoLVeCK se veut très à l’écoute des équipes et travaille avec une logique de responsabilisation managériale forte.

En ce qui concerne les résultats de l’en-quête, au mois de mars, on était encore dans une période de rodage avec la mise en place d’équipes souvent absentes, notamment en raison des nombreuses formations tant des DS que des N-1. Ce contexte a donné l’impression aux DS d’être submergés. L’analyse des verba-tim ne traduit pas une réelle déception de leur nouveau métier mais de vraies diffi-cultés pour ce démarrage. La prochaine enquête de l’ACE, qui sera réalisée à l’automne, mais cette fois au national, devrait donner des résultats meilleurs du fait d’une présence accrue des équipes.

points divers :

- Les irritants :

Guillaume DEFRANCE aborde la question des mails trop nombreux. Il souhaite que les boites des DS ne soient plus polluées par des messages qui ne les concernent pas.

Pour Marlène SCHneIDer-DoLVeCK c’est surtout la régulation du nombre qui est importante et des règles seront mises en place dès septembre à cette fin.

Ludovic BIDARD, Marlène SCHNEIDER-DOLVECK et Guillaume DEFRANCE

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�3Liace Magazine n°156 - Octobre 2016

La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

- Les projets :

La réorganisation des dr est prévue pour �0�8.

avenir des dT : c’est aussi pour �0�8. Mais à l’occasion de départ, il peut y avoir réorganisation. C’est ce qui s’est passé dans le 9� où, suite au départ d’un Dt, on a redécoupé en 4 territoires avec 7 ou 8 secteurs.

regroupement des secteurs : comme il a toujours été dit, rien n’est prévu.

sédentarisation des csp. A terme, ils perdront la voiture, « c’est un sujet hu-main ». Le choix opéré a été de redéployer les CSP afin de permettre aux plus éloi-gnés de se rapprocher de leur domicile. et les voitures ne seront pas reprises avant la fin du contrat de location. Il y a actuelle-ment �� CSP pour �9 secteurs ; 7 d’entre eux n’auront donc pas de CSP.

Guillaume DEFRANCE remercie Mar-lène SCHNEIDER-DOLVECK pour toutes ces informations et ces échanges constructifs, à l’image de la devise qu’el-le a choisie pour sa DR : « Transparence, Proximité, Enthousiasme ».

Armel DISSART

seiNe- saiNT-deNis

Les représentants de l’amicale des chefs d’etablissement du 93 ont été reçus le lundi 25 juillet 2016, par le dr régis meuNier accompagné de la draT, myriam Haddad.

L’ACe 93 était représentée par blandine PennetIer (DS 93) et Danièle CA-brAL (DS 93).

Les sujets abordés :

• L’organisation des territoires et de la Dr.• Les clés de la réussite.• Les mails• Direction commerciale/CSI• Absentéisme/MrM• Journée sans argent/service limité/fer-

metures estivales ou pour travaux • Conditions de travail

L’organisation des territoires et de la dr :

une modification de territoire est envi-sagée d’ici à la fin de l’année, la Dr 93, passerait donc de 6 à 5 territoires. Le nouveau dimensionnement tend à équili-brer les potentiels des territoires (secteur banque sociale et secteur à potentiel plus important).

Sandrine bourgogne est nommée Dt, du secteur du Métropolitain (dans sa nouvelle configuration) depuis le �0 juillet �0�6. Stéphanie el MAbrouK quitte le département, ainsi que Sabrina CHAuVeL.

Les DS, en cours de prise d’autonomie, récupèrent progressivement les CSP dans leur râteau managérial. 6 secteurs en sep-tembre, le reste au 3� /��/�0�6, au total, notre département comptera �0 CSP.

en ce qui concerne le regroupement de Dr, rien n’est arrêté à ce jour.

Les clés de la réussite :

nous n’avons pour l’instant pas de départ de DS, prévu.

Pour les fonctions n-�, il y a pour l’instant � abandon sur un poste de reC, � reC et � re en difficulté et � congés maternité. Il y a aussi � re en mobilité administrative.

Il faut souligner un point important : Il n’y a pas d’accord de télétravail applicable pour les personnes travaillant en bureau de poste.

en ce qui concerne les formations de ba-ses DS, il reste 9 DS à former sur le 93, il n’y a pas eu d’échec sur cette formation dans ce département.

Les mails

Les représentants soulignent le nombre de mails trop importants reçus par les DS.

La Dr précise qu’elle ne fera pas de rele-vés de décisions, car il s’agit de sa part que de transmettre des données de profession-nalisations et supports de présentation.

Il n’y a pas de solution miracle sur ce su-jet, vu la multitude des thèmes à couvrir.

direction commerciale/csi :

L’ACE souligne l’efficacité de la nou-velle assistante de notre directeur com-mercial, en matière de traitement des renégociations.

absentéisme /mrm :

L’ACE demande à ce que Madame MO-RONNI soit remerciée pour son travail que nous savons compliqué. Elle est toujours disponible et cherche des solu-tions.

La Dr précise son inquiétude et alerte sur la situation de certains bureaux où 95% des équipes sont absentes.

Les règles rH et le code du travail, ne permettent pas d’accélérer les délais de traitement de certaines situations rH.

La consommation d’intérimaires de notre département, est telle que, les sociétés d’intérim, n’arrivent pas toujours à nous fournir.

Journée sans argent/service limité/fermetures estivales ou pour tra-vaux :

Pour les journées sans argent, il s’agit de faire de la pédagogie bancaire. Les Char-gés de Clientèle sont donc en position d’accueillir les clients en espace de vente. Les clients doivent être amenés à réaliser les opérations sans plus-values, seuls.

Ces journées de tests réalisées n’ont pas été le siège d’une augmentation des in-civilités et le déport de clientèle, ne s’est pas fait.

La Dr indique qu’il y aura d’autres jour-nées test.

Les conditions de travail :

un budget lié à l’accord social a été alloué à chaque secteur, il est dédié à la qualité de vie au travail et à la convivialité et non pas à l’amélioration des conditions de travail.

Blandine PELLETIER et Danièle CABRAL

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La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEsLa vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

AcE : REncOntRE AVEc PHIlIPPE clÉMEnt dEX OUESt - 27 juillet 2016, Paris.Philippe CLeMent, DeX ouest, et renald SIMonet, Conseiller technique rH, ont reçu le �7 juillet �0�6, l’ACe représentée en cette circonstance par Corine PInAuLt et Catherine gIrArD.

Monsieur CLeMent nous conforte dans l’idée qu’il souhaite dialoguer avec l’Amicale.

Il souligne qu’il a depuis longtemps noué des liens avec notre asso-ciation, notam-ment avec notre Président actuel Luc PonSY. nous évoquons

aussi le départ tragique de notre ami rené MArCHADour.

Dans un premier temps nous avons échangé sur les Clés de la Réussite et le quotidien des Secteurs qui n’est pas simple à mettre en œuvre, avec les différentes sollicitations et adaptations d’agenda. Cette situation en-traine une grande fatigabilité des DS et de leurs équipes.

renald SIMonet commence par nous don-ner des résultats de taux de réussite aux for-mations bancaires des DS : sur la DeX, �4 personnes actuellement en cursus Itb passent en �è année. Sur la formation certifiante, à cette heure tous les DS qui se sont présentés à l’oral, ont été validés.

Les retours sur le contenu sont très positifs partout. Toutefois le retour sur le Secteur est loin d’être un fleuve tranquille (projets qui s’empilent, e-learnings ...) Manque de lisibi-lité sur le calendrier des délégations à venir.

Chacun doit trouver sa place dans les nouveaux CoDIr : nouveaux métiers pour certains, for-mations en cours et équipes de Chargés de clientèle plus importantes à manager. Philippe CLeMent est conscient qu’une adaptation de fonctionnement doit être mise en œuvre.

Nous avons pris note des éléments, et ex-pliqué que dans le contexte de 2016, il y a le niveau de d’absences pour formation à prendre en compte, le nombre conséquent d’ e-learning,….

Nous avons souligné que dans ces chiffres, les personnes qui ont abandonné le parcours ne sont pas répertoriées. Et nous avons de-mandé si les parcours DS continueront en 2017 et sous quelle forme.

Renald SIMONET nous a expliqué que le parcours existera et est en cours d’aménage-ment pour permettre d’intégrer des modules supplémentaires pour ceux qui ont besoin de compléter leur parcours professionnel et qui le souhaiteront.

L’ACE souligne que des éléments supplé-mentaires sont venus alourdir la tâche des DS et de leur CODIR : la mise en œuvre des adaptations d’organisation, Secteurs très élargis, déplacements sur les Secteurs qui sont chronophages…

REC et RE se trouvent souvent obligés de faire du guichet et de fermer des points de contact faute de moyens.

Pour Philippe CLeMent, la DeX ouest présente un écart important par rapport à la V9-8, en décalage par rapport aux autres DeX. grosse baisse de la fréquentation sur la DeX.47 % des secteurs mènent une conduite du changement en �0�6. Les MrM pourraient être repositionnés en grande partie sur les Sec-teurs.

Pour le remisage, le DeX n’a pas donné de consigne ; ces dépenses sont budgétées et chaque Dr a la main ; c’est ensemble que les solutions doivent être trouvées. toutefois at-tention à ce que chaque conducteur soit bien habilité (formation, visite médicale…).

Sondage Qualité NPS

L’ACE estime que les résultats ne reflètent pas notre travail au quotidien car l’échan-

tillonnage est trop peu représentatif du flux client.

nous devons avoir un parcours client exem-plaire nous devons tous avoir l’obsession de la Qualité servie aux clients. oui les sondages, le nPS (net Promotteur Score) ne sont pas exhaustifs mais nous devons savoir ce que pensent nos clients, quelle perception ils ont de nous.

un réseau de distribution physique qui n’a pas l’obsession client est un réseau qui va mourir.

ré explication du choix par le DeX : � son-dage pro et 4 sondages bancaires. Cela sert à impulser une obsession client chez tous les agents.

Le DeX nous demande d’organiser nos pro-pres sondages via les comités client dans les secteurs : appeler � ou 3 clients pro et ban-caires. traiter les réclamations en appelant les clients.

Le traitement des PROS par les REC fait l’objet d’une nouvelle question :

Le DeX nous rappelle les � catégories de Sec-teurs :

Secteur avec gCPro : tous les DS auront la possibilité de décider les conditions d’attribu-tion du portefeuille au reC ou au gCPro. Ils restent responsables de la prise en charge des clients ProS et du parcours client. Ils doivent à minima disposer d’un portefeuille relationnel.

Secteur sans gCPro : le reC doit assurer la relation commerciale.

3� gCPro III.� mis en place début �0�7, Mise en place également d’un référent pro dans chaque secteur pour tenir l’îlot pro (ac-cueil des pros dans la salle du public, garant du parcours pro).

�0� rCPro seront nommés d’ici�0�0 ; ils seront rattachés aux DS dans les bureaux ex-perts.

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La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

Comment mettre en place les micro-pau-ses en ESCI, quand parfois il n’y a que 2 agents ?

Expérimentation en DEX Ouest : peut-être 2 bureaux en DEX Ouest : Vernon et Rennes République

Intérêt sur les micros pause et l’accompa-gnement des APACT sur la mise en main des sièges

Difficulté à positionner le RCPART dans la ligne managériale : parfois il est plutôt ven-deur, parfois plutôt moniteur, encore pas arrivé parfois ; quels objectifs ?

Le DeX rappelle les horizons divers des rC-PArt. Portefeuille de �50 clients pour ceux issus de la ligne managériale et 300 pour ceux qui sont issus de la LCb. Constat d’une dis-parité sur la constitution des portefeuilles. en moyenne : ��0 clients par portefeuille. echan-ge sur cette disparité. Le DeX va demander que d’ici à la fin de l’année nous soyons à jour sur ce sujet. Des progrès sont à faire sur le vo-lume de ventes…Le DeX rappelle que le rC-PArt qui évolue dans un secteur à 6 LCb est plus coach ; celui qui évolue dans un secteur à 4 LCb est plus conseiller/vendeur.

rappel sur le fait que le rCPArt est une fonction pleine et entière de l’encadrement. Les rCPArt doivent aussi faire leurs preuves car les premiers résultats ne sont pas probants (peu d’activité et peu de production).

La DeX a �/3 des Secteurs sans re (fonc-tion essentielle au bon fonctionnement), aussi une étude est en cours pour réfléchir sur la meilleure façon de prendre en charge les mis-sions du re via des fonctionnalités au sein du secteur. Au vu de la taille des Secteurs, de la charge de travail, il est important de disposer des bonnes compétences de re. Il faut aussi faire évoluer les encadrants de proximité en-core en fonction.

Idem pour les managers de transition dont les missions se terminent fin �0�6 car tous les DS auront été formés.

Les Managers de transition ne deviendront pas des chefs d’établissement remplaçants. Ils sont actuellement 38 sur la DeX. �5 d’entre

eux ont déjà actés des départs.

Quid de la sédentarisation des CSP et leur pilotage par les DS

un travail se fait actuellement sur la constitu-tion de modules de formation à destination de la LCb des secteurs dans lesquels il n’y aura pas de CSP.

Lorsqu’il n’y a pas de CSP sur le Secteur, le DS et le Dt décideront qui prendra en charge la clientèle patrimoniale: rCPArt, CoCLI ou CoFI III.�. Définir un plan de professionnali-sation en sus des 5 jours de formation (fisca-lité, régimes patrimoniaux…). Des formations dispensées par CDeF par exemple.

Le DeX indique également la possibilité de mobilité géographique au cas par cas pour des CoCLIS ayant le potentiel de prendre en charge les clients patrimoniaux dans les sec-teurs sans CSP.

La double affectation de la collecte qui était de mise pour les CSP, disparait. Si un conseiller du secteur se sent en difficulté sur cette nou-velle fonction, il faudra favoriser la mobilité.

Quelle est la prochaine étape du maillage des territoires ?

Il faut comprendre pourquoi il va y avoir MCu �. L’objectif de MCu(Management Commercial unique) était de regrouper les filières de management et d’expertise. La res-ponsabilité d’un Dt c’est de manager des DS et CS. La mise en place des CoDIr a diminué la portée managériale des Dt + impact dossier de la sédentarisation des CSP + modification du schéma du crédit immobilier. La portée managériale du Dt doit donc être revue. réflexion sur une maille d’équilibre (� Dt : 8-9 secteurs). Par conséquence cela impacte également le maillage des Dr. La discussion est en cours et on devrait avoir une vision plus précise en fin d’année. rien ne se fera avant le 0�/0�/�0�8.

Les perspectives pour les Dt : Dt, risk mana-ger, Maison de l’habitat, DACA Pro.

Le DeX indique qu’à chaque départ de Dt avant le 0�/0�/�0�8, la question sera posée de son remplacement.

Quelles sont les orientations salariales pour les DS au vu des efforts réalisés malgré des conditions de travail pas toujours adaptées ?

Comme chaque année un accord nAtIonAL groupe sera négocié. Je n’ai pas d’informa-tion à ce jour.

Chaque membre du CoDIr qui aura validé sa certification de formation percevra aussi une indemnité.

Les indemnités de mobilité fonctionnelle et/ou géographique ont été versées à la prise de fonction.

nous n’avons eu aucune requête sur la DeX ouest.

Avant de conclure Philippe CLeMent a tenu à nous faire passer un message sur le pilotage du développement commercial.

résultats excellents sur des JP (Journées Pri-vilèges), MAu (Mois des Affaires utiles) au détriment du travail de fond.

Il faut revenir sur les fondamentaux de l’ac-tion commerciale : on a perdu le sens de nos priorités.

Le DeX indique sa surprise sur la méconnais-sance de la LCb sur les attendus hebdo qu’il a observés au cours de ses déplacements.

on travaille trop des cibles complémentaires au lieu de travailler les cibles qui existent. nos cibles prioritaires ne sont pas traitées. nos échéances non plus.

L’objectif : c’est de changer en traitant les priorités du mois et revenir à des fondamen-taux avec nos DS et notre LCb. Le Codir Secteur doit connaître ses spécificités et ses priorités.

L’ACE a conclu les échanges, en remettant le compte rendu du questionnaire de l’ACE réalisé en région Ile de France, en expliquant qu’il va être généralisé dans les prochains jours sur l’ensemble des régions.

Corine PINAULT et Catherine GIRARD

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La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEsLa vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

REncOntRE AcE / dR lORRAInE nORd EntREtIEn FRAnc Et cOnVIVIAl philippe eveN dr par intérim, chantal maier drH par intérim, pascal ver-gNaud draT ont reçu, le 31 août 2016, didier meuNier président ace Lor-raine, Naïma BOureNaNe ds ace 55, claude rYBcZYNsKi délégué N-1.

didier meuNier remercie philippe eveN de nous accueillir, puis remercie la Dr d’avoir entendu l’amicale en ce qui concerne l’indem-nisation des frais des Managers de transition. L’ACe salue également la rapidité avec la-quelle le budget d’amélioration de la QVt et le mode opératoire ont été dispatchés aux secteurs, alors que d’autres Dr ne l’ont pas encore annoncé.

Ch. MAIER nous confirme que ce budget est alloué pour 2016, et Ph. EVEN précise que toutes les dépenses doivent donc être enga-gées pour fin novembre.

Les mOYeNs derempLacemeNT permaNeNTs

Cl. rYbCZYnSKI évoque la difficulté pour les secteurs à trouver des MrM formés rapi-dement.

CH.MAIER nous répond qu’un projet d’inté-gration des EAR est actuellement à l’étude ; celui-ci doit être d’abord validé par les Orga-nisations Syndicales, et serait appliqué au 1er janvier 2017, ce qui augmenterait donc méca-niquement le % de MRP des secteurs. Ces MRP pouvaient être amenés à se déplacer dans les secteurs sur des distances supérieures aux 20 kms négociés dans l’accord guichetier, en contrepartie d’un régime spécifique d’in-demnisation.Ph. EVEN souligne que le système d’entraide entre secteurs mis en place en Lorraine NORD perdure, et qu’il faut l’utiliser au maximum(le secteur qui met à disposition d’un autre sec-teur un agent voit ses moyens abondés avec un bonus).

Les veHicuLes de servicen.bourenAne revient sur les véhicules

de service et le manque de confort et sécurité des C�. Pour les grands secteurs dotés de C�, ne peut-il être envisagé un remplacement de l’une d’entre elle par redéploiement ?

Le DR par intérim précise que le problème des C1 a déjà été évoqué à plusieurs reprises et à plusieurs niveaux. Nous étudierons la pos-sibilité de redéploiement entre les secteurs ruraux qui impliquent des déplacements sur de longues distances et les secteurs urbains, mais la règle qui s’appliquera sera la même pour tous. Les contrats de location de C1 arrivant à ter-me seront remplacés par des contrats de loca-tion CLIO. Les CSP sectorisés (1er janvier), conserveront leur véhicule dans le secteur jusqu’à la fin du contrat de location.

Les secTeurs sOus piLOTageLes secteurs « sous pilotage », ou bureaux prioritaires que vous avez identifiés, subissent un feu roulant d’interventions de la part des fonctionnels (CC, CnP, Ass non-Vie, CF, MV, Dirco, Dirco DeX…..) : Quid de l’autonomie des DS et jusqu’où les fonctionnels peuvent-ils faire de l’interventionnisme ?

Ph. EVEN reconnait qu’effectivement, des sec-teurs prioritaires ont été identifiés, en fonction des enjeux, du poids, mais aussi des difficultés rencontrées (réalisations/PDM). Il ne s’agit nullement de remettre en cause les compéten-

ces des DS, mais d’apporter un appui. Tout le monde participe à cet accompagnement, y compris Pascal MOUCHET le Responsable Marché Particuliers de la DEX. Ces 8 à 9 sec-teurs ne sont pas figés, nous ferons un état des lieux début septembre pour faire un bilan des engagements des secteurs et déterminer où doivent porter nos efforts. Nous sommes de surcroît dans une situation particulière, puisque mon intérim m’a conduit à déléguer le pilotage de mon Territoire (Nota : la MEUSE) à mes 3 collègues DT et le DIRCO.

D.MeunIer fait remarquer qu’aujourd’hui, des DS désespèrent de pouvoir enfin travailler et s’organiser comme bon leur semble.Que penser des intervenants qui s’imposent dans les secteurs, lorsque leurs interventions restent identiques, que le DS ne les estiment pas utiles à cette fréquence, et qu’elles débu-tent sempiternellement par du commentaire sur du reste à Faire, sans tenir compte, par exemple, des absences ou vacances d’emploi, et quelquefois avec des chiffres erronés (ex : CC)? A compter du 25/08, nous avons 2 MVB ratta-chés à la DR qui pourront vous aider sur les secteurs sans RCP (donc en passant par votre DT), nous avons également 1 chargé de déve-loppement Epargne Financière en poste et un en mission. Mais le cheminement normal reste

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La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

toujours le même : les DS expriment leurs be-soins à leur DT et demandent les interventions qu’ils estiment nécessaires. Ce ne sont pas les intervenants qui s’imposent à vous, même si la seule unité de mesure c’est le résultat. Sur les résultats erronés à cause des absen-ces en CConso, ne vous focalisez pas sur le résultat par vendeur mais sur les résultats en Nb et KE.

Le prOJeT cOde de La rOuTeQue pouvez-vous nous dire aujourd’hui du projet « Code de la route » ?

Le DRAT déclare que c’est un dossier sen-sible au niveau du Siège, et stratégique pour le Groupe. Il nous faut devenir un acteur majeur et obtenir une part de marché impor-tante sur ce créneau. Nous avions un premier concurrent(SGS), une seconde société, an-glaise, se positionne elle aussi sur ce marché au 1er Janvier. La localisation des bureaux s’est faite en fonc-tion des anciens centres d’examens d’Etat. Ce projet débute normalement en octobre, mais reste évolutif sur le choix des centres.Claudine HUSSON et Christian RITZ sont les 2 coordonnateurs en charge du dossier à la DAST

Quels moyens pour les secteurs ?

Nous manquons de visibilité et de recul pour l’instant, tout comme au lancement de LPM. Un candidat paie 30 euros, reste à définir si ce CA pour le Groupe nous est redonné en CA ou emplois pour les métiers (le courrier-colis est concerné). Dans un site collectif comme à WOIPPY où l’on reçoit jusque 18 candidats, il faut un examinateur en permanence, ce qui se traduit par un emploi. Rien n’est encore défini en revanche pour les sites individuels.

Si l’on impose � jours dans la semaine, êtes-vous certains que le Secteur bénéficie de lo-caux suffisants pour recevoir les candidats ?

C’est le DS qui définit les jours et les horai-res, en fonction des disponibilités en termes de locaux.

Pour Ph. EVEN : C’est également une formi-dable opportunité pour amener des jeunes à la Poste, il faudra savoir en profiter.

La FOrmaTiONnous souhaitions une fois encore revenir sur la situation des rC Part, qui se retrouvent dans la situation de cobas haut de gamme, avec une formation plus que légère de 5 jours.

Que pensez-vous pouvoir faire pour y remé-dier ?

Ph. EVEN estime qu’ il était sans doute très compliqué de faire une formation uniforme, tant les profils et les cursus sont différents. Nous avons tous nos experts en appui, vien-dront ensuite des formations par l’Ecole de la Banque.

nous avons placé par la force des choses nos rC Part en situation de vente, avec tous les risques que cela comporte en termes de res-pect des réglementations bancaires, fiscales, déontologiques, etc… et sommes très étonnés du risque pris par le réseau à ce niveau. Il faut impérativement leur donner les moyens d’exercer dans les meilleures conditions, en terme d’apprentissage des outils (ex : Parta-ges, eclipse…), des produits et services et de la fiscalité, source potentielle de réclamation. Ce ne sont pas les DS qui pourront assumer cette tâche, et nous rappelons à nouveau qu’un simple Cocli a droit à 3 mois de formation

Ch. MAIER pense que ce qu’il est possible faire au niveau de la DR est d’abord orga-niser un recensement des besoins parmi la population RC Part, puis monter des modules avec nos experts ou avec les formateurs.

L’ACe pense que c’est une excellente idée, qui pourrait peut-être se faire avec Lorraine Sud ?....

Pourquoi pas, les besoins sont identiques, il y aurait ainsi plus de participants aux différents modules et plus d’experts.

Le DR par intérim est d’accord, et propose que sa DRH se rapproche de celle de Lor-raine Sud pour lancer le recensement.

Les pOrTeFeuiLLes prOsQu’en est-il des portefeuilles pros pour les reC ? Quels clients ? Quels critères ?C. rYbCZYnSKI évoque à ce moment l’at-tribution récente aux reC de MetZ de PtF de �50 clients, et l’apprend visiblement à Ph. eVen et ses collaborateurs. Il s’agirait d’un manque de communication,

cette annonce ayant été faite en réunion Zone de Marché.

Pour Ph. EVEN, quoiqu’il en soit, la première priorité du REC, c’est l’organisation, la struc-turation de l’accueil et la prise en charge des Pros sur le Secteur. Il n’y a pas de règles, le baromètre au niveau du secteur, GC Pro ou pas, PTF REC ou pas, c’est la réalisation des objectifs.

où en est-on sur les rC Pro en Lorraine nord ? Connait-on leur implantation définitive ?

L’implantation et les recrutements sont pilotés par la DEDT. La cible est elle aussi « évolutive » : pour 2017-2018 doivent être pourvus Metz Centre(les Halles), Thionville, Montigny et Metz Hts de Blemont, viennent ensuite Metz Grande Poste, Bar-le-Duc et Verdun qui sont toujours dans la cible 2020, comme Forbach et Sarreguemines.A noter que l’espace Service Mobilités fait du « SourCIng » pour trouver des candidats et peut être amenée à contacter directement cer-tains de nos cobas.

appeLs a caNdidaTureLa DrH est partie et nous n’avons pas vu pas-ser d’appel à candidature ?...

Ph. EVEN : la refonte des DR va s’effectuer en 2018 (MCU2), la cible finale n’est pas encore exactement arrêtée (entre 30 et 36 DR). Je suis actuellement en intérim, et on ne sait pas en-core quel schéma va se dessiner en Lorraine. Il ne serait donc absolument pas réaliste de combler un poste de DRH, si celui-ci est sup-primé par la suite, du fait d’une fusion avec telle ou telle DR. Les postes de RRH, en revanche, ont vocation à être comblés, car leur nombre est fonction du nombre de secteurs et d’agents. Les managers de transition pourront éga-lement renforcer le pôle RH à la fin de leur mission si besoin est.

Nous prenons congé de philippe eveN et de son équipe, en les remerciant de cet en-tretien franc et convivial.

Didier MEUNIER

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La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEsLa vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

BIlAtERAlE AcE / dR lORRAInE SUd ÉcHAnGES cOnStRUctIFS Et PRÉcISIOnS UtIlESune délégation de l’ACe composée de D. MeunIer Président ACe région Lorrai-ne, r.HuMbert Vice-Présidente réseau LS, S.DeLorMe Adhérente n-� région Lorraine (reC 54) a rencontré le �9 juillet �0�6 à nancy, F.CLAuDe, Dr Lorraine Sud, accompagné de L.HerrY, DrAt.

Didier MeunIer ouvre la réunion en re-merciant François CLAuDe de recevoir l’amicale, et sans plus attendre, il aborde les points positifs :

- Le travail fourni par l’équipe de Ph. FAu-CHArD à la DIrCo, toujours réactive et à l’écoute.

- Le travail fourni par Cl. ADAM, qui syn-thétise et agglomère pour nous les résul-tats Qualité, et donc nous simplifie la vie.

- La dernière promotion eS� qui voit enfin un Manager de terrain valorisé (après � années « blanches » pour les Det et Ad-joints)

Suite à question de l’ACE, le système de promo ES1 perdure. Il récompense en pla-çant en statut de fonction un cadre Groupe A-DS1, DS2, N-1 Secteur, Fonctionnel- choisi par le DR. Celui-ci se voit octroyer immédiatement 5% d’augmentation en plus d’une revalorisation salariale. Le choix reste limité à 1 ou 2 par an, car fondé sur un % maxi des cadres sup. au niveau DEX.

Les maNagers deTraNsiTiON

r.HuMbert aborde le sujet des Mana-gers de transition.

Lydie HERRY nous confirme que leur mis-sion prend fin le 31/12/2016, et nous infor-me que tous connaitront leur affectation en septembre, appui DS ou remplacement. Les formations DS s’achèvent (2 au dernier trimestre). Sur 5 MT, 2 devraient s’inscrire

dans un dispositif TPAS, et un autre partir sur une fonction de RE dans les Vosges. Les autres devraient dans un premier temps ve-nir à l’aide des secteurs avec REC/RE ou en difficulté.

Les secTeurs avec rec/re

nous revenons sur la Communauté Ma-nagériale au cours de laquelle le Dr a justement évoqué le cas des secteurs avec reC/re, sur lesquels serait entamée une réflexion. Pour remettre un n-� ? Pour les fusionner avec d’autres ?

F.CLAUDE répond qu’A.L. BOURN ne parle pas de fusion avant janvier 2018, et que cela ne se fera qu’à la marge, en tenant compte d’éventuelles réductions d’effectifs de la ligne bancaire, le maximum par DS étant normalement de 6 cobas.

S.DeLorMe fait observer que la création de Chargés d’accueil III-� dans les secteurs banque sociale était également prévue?

L.HERRY précise que cela est toujours d’actualité, mais encore non finalisé mal-gré l’accord.

Le cONTrOLe iNTerNe

D.MeunIer fait remarquer aux représen-tants de la Direction régionale qu’ils sont revenus sur le contrôle interne à la CoM-MAn, en semblant remettre en cause la notion de délégation hors bancaire aux n-�, et demande des explications sur ce sujet

Le DR et la DRAT répondent qu’il n’y aura pas de délégation du contrôle bancaire aux N-1, et insistent sur le fait que la note char-tée de Janvier sur la refonte des contrôles ne cite que les DS pour tout ce qui touche au contrôle interne.

Les représentants de l’ACe font remarquer que cette note renvoie également à des fi-

ches pédagogiques sur Intranet, élaborées

pour aider les managers à réaliser leurs

contrôles. Celles-ci affirment clairement le

rôle de chaque n-� dans le cadre des dé-

légations établies par le DS, en corrélation

d’ailleurs avec les fiches de poste mises en

ligne pour les Clés de la réussite.

Nos interlocuteurs soulignent que les délé-

gations ne sont pas remises en cause, mais

le DS doit valider le travail de ses N-1 avec

une attention soutenue, et en connaissance

des modes opératoires.

L’ACe prend note que les processus appli-

qués dans les secteurs sont corrects, et que

les DS n’ont pas vocation à faire eux-mê-

mes des contrôles de stock ou de caisse en

bC, bP ou APC, pour peu que soient orga-

nisées les délégations.

La FOrmaTiON

nous revenons également sur la formation

des rCPart, amenés progressivement à ren-

contrer de la clientèle patrimoniale, notam-

ment dans les « zones blanches ».

L’ACe s’étonne des risques acceptés par

LbP compte tenu de la faiblesse de la

formation : 5 jours de survol des produits,

contre � à 3 mois pour les CSP qui géraient

auparavant ces mêmes clients à stock.

Comment dans ces conditions assurer un

conseil de qualité à ces clients, et ne pas

s’exposer à des réclamations lourdes de

conséquences ? nous insistons pour que

cette question soit remontée, car ce ne sont

pas quelques « rustines sporadiques » de

formation avec des MVb qui pourront faire

la différence sur ce point.

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�9Liace Magazine n°156 - Octobre 2016

La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

La QuaLiTe de vieau TravaiL

D.MeunIer déclare avoir entendu par-ler d’un budget affecté à la QVt des sec-teurs ?

La DRAT répond qu’il s’agit sans doute du budget BOLOCO, qui doit servir justement à la réfection des locaux.

Elle va demander au Directeur des Projets de lancer un recensement sur les besoins restant à couvrir, salles de réunion, cafété-ria, etc…

Nota ACE : une bonne nouvelle de der-nière minute : un budget affecté à la QVT et totalement déconcentré aux Secteurs va bien nous être prochainement alloué, por-tant sur des montants entre 1500 et 2100 euros.

L’evOLuTiON despOrTeFeuiLLes prOs

Des volontés d’attribution de PtF Pro aux

reC semblent poindre, que pouvez-vous nous en dire ?

L.HERRY dit, à ce jour, ne pas avoir tra-vaillé sur un tel projet. L’implantation des GC Pro est un projet piloté par le commer-cial au national, il y en aura bien 8, mais pas en 2016(2 voire 3), cela se fera par vagues, et par appel à candidature. Pour le PTF REC, la réflexion n’est pas encore menée en Lorraine Sud.

F.CLAUDE ajoute que la priorité sera l’identification du CA Pros (35%), cela nous permettra d’atteindre notre objectif ZDM.

Pour les secteurs avec potentiel et GC Pro à temps plein, cela sera un travail de pilotage du vendeur pour le REC, sinon une partie de l’activité lui sera naturellement confiée.

Le projet d’implantation des RC Pro n’a pas évolué ; la liste des secteurs est toujours la même, à savoir Epinal, Pont-à-Mousson,

Toul, Longwy, Lunéville, St Dié, et 2 -voire 3 avec la Couronne- à Nancy.

bien évidemment, nous sommes revenus tout au long de cette audience sur le mal-être éprouvé par nombre de managers, qui ne se retrouvent pas dans leur nouveau métier. nous avons déjà eu la surprise indemnitaire et salariale lors de notre mutation. Désor-mais, les espoirs d’autonomie, de prise de décisions, de responsabilisation qui avaient poussé nombre de Det à se positionner DS ne semblent plus guère qu’illusions, et ils ont laissé la place aux reportings, listings et actions imposées, avec des objectiva-tions en dépit du bon sens (actions LPM et ���), contrôles multiples recontrôlés par les CCr, Cob et Dt.

nous remercions François CLAuDe et Ly-die HerrY, et prenons congé après prise de rDV avec le Dr pour notre Ag le �5 novembre �0�6.

Didier MEUNIER

ÉcHAnGES cOnStRUctIFS En dScc OUEStDans un climat de confiance, le Directeur de la DSCC de basse normandie Hervé troCHu a reçu dans son bureau le jeudi �9/05/�0�6 une délégation de l’ACe.

L’ace lui a demandé des précisions quant au redécoupage des établisse-ments.

Le DSCC répond que pour l’Etablisse-ment de Granville, c’était trop tôt. Il vaut mieux faire une préparation en amont. Granville a de bons résultats. L’éclate-ment de l’Etablissement risque de dés-tabiliser et cela va générer peu de gain en FGT (1DE). De même pour l’ACP qui est un site qui fonctionne bien avec une bonne QS. Il ne faut pas changer ce qui marche dans la précipitation.

Nous avons à préparer un Projet Territorial

pour 2019/2020 avant la fin de l’année.

A ce jour, il n’y a pas d’objectif en nom-bre d’Etablissement. De même la struc-ture (petite DSCC) n’a pas d’évolution à moyen terme. Il faut qu’il y ait du sens & de la cohérence.

Quelle sera la participation des de à la construction de ce projet ?

Hervé TROCHU précise que des lots de travaux avec les DE seront faits.

L’ace constate aujourd’hui un aligne-ment descendant, et se demande où est la décentralisation

Il y a la création de la DRIC pour gérer les PIC. L’ambition 2020 va se faire en plusieurs étapes. Il faut être garant et faire un alignement sur les process, sur

les engagements. (ex QS)

Les représentants de l’ace insistent sur leur ressenti de « descendant »

Le DSCC pense qu’il faut une harmo-nisation du fonctionnement. Il faut aussi que nous reposions la manière de mana-ger. Par exemple les accompagnements ne sont plus une priorité mais un moyen possible pour progresser.

Pour lui, il y a 3 niveaux pour la rupture par rapport à aujourd’hui

➣ 1) De la Culture de production vers une culture de service

➣ 2) Des Nouvelles organisations en prenant en compte des évolutions (Factéo + )

➣ 3) Une Adaptation de la structure par rapport à cette évolution

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La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEsLa vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEs

Avec la gouvernance, nous ne sommes plus dans l’adaptation mais dans la trans-formation.

Les évolutions avec un Management re-pensé : • Brief quotidien • Brief en escalade (réunion) • Tour Terrain • Visite Terrain du CODIR • Salle Obeya

Avec tous dans le même process, cela sera notre garantie

Les cap sont compliqués voir irréali-sables. il y a une forte pression sur la FgT. L’objectif risque d’être diffici-lement réalisable sans une aide exté-rieure.

Les collectifs montent en compétence. Il y a une recherche constante de la pro-ductivité qui est une force de la DSCC. Concernant la FGT, nous étions à « + 22 eaa » fin 2015 (+ 4%). Etant donné qu’il y a un report de ces 22 eaa en 2016, nous pouvons considérer que notre situation démontre que nous poursuivons l’effort de 2015. Les résultats sont encourageants.

Nous allons avoir en 2016, des activités supplémentaires qui vont nous être re-traitées, comme la prise en charge des Chrono, la TNT, etc. Nous sommes dans le match pour la réussite de notre CAP.

Il faut que nous soyons focalisés sur nos objectifs prioritaires :

• L’absentéisme en travaillant l’arbre des causes.

• La gestion des congés, en maitrisant le taux de couverture des CA et plus parti-culièrement au mois d’août.

• Les tournées à découvert, sont prises en compte uniquement dans le fonctionne-ment normal et non lors des évènements particuliers (Tour de France, grèves, etc.)

Les représentants de l’ace estiment que les directeurs d’etablissement ne sont pas des directeurs commerciaux.

Hervé TROCHU précise que les 3 premiè-res ZM (Zone de Marché) sont tenues par les leaders courrier. La nouvelle DAC va apporter une animation et un accompa-gnement. C’est une rupture avec un posi-tionnement sur le développement commer-

cial. C’est la reconnaissance du patron. Nous allons faire des réunions régulières d’une ½ journée avec 13 Leaders.

Nous sommes déçus de la part variable et surtout de la revalorisation. La gvT est de +2.2%, la revalorisation des ca-dres sup est en moyenne inférieure à 1%.

Au-dessus de 48000 Euros, je bloque les salaires. Cette année nous avons une re-valorisation de 0,10% à 5% pour les DE. Une partie de cette revalorisation sert à rattraper l’écart de rémunération de cer-tains DE.

L’ace estime que ce n’est pas à la re-valorisation de rattraper les écarts de rémunération. il faut faire une reva-lorisation lors de l’accès à la nouvelle fonction.

Le DSCC répond Il n’y a pas de revalori-sation spécifique du Rprod vers le métier DE. C’est un moyen de rattraper une par-tie des écarts. Il va y réfléchir.

nous remercions le DSCC Hervé trochu de ces échanges constructifs.

Pascal LIZE

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La vIE DE L’amIcaLE - LEs assEmBLÉEs GÉnÉraLEs

L’Assemblée générale de normandie s’est tenue le 30 septembre �0�6 en pré-sence d’Anne MICotS et de guillaume DeFrAnCe, représentants des instances nationales.

Catherine gIrArD ouvre la séance en remerciant les participants et les membres du CoDIr national de l’ACe qui ont ac-cepté de participer à cette Ag malgré un emploi du temps très chargé.

rappOrT mOraL

La Présidente présente le bilan d’activité de la section.

Des réunions régulières du bureau ont eu lieu tout au long de ces � ans, entre 4 à 5 fois par an, 4 rencontres avec le DSCC de basse normandie et 4 rencontres avec la Dr basse normandie. Pas de rencontres sur la Haute normandie. Les comptes ren-dus sont disponibles sur LIACe.

Présences assurées de la normandie aux Conseils d’Administration et CoDIr na-tionaux de l’ACe durant les � années.

elle alerte sur la nécessité de faire évoluer la population des membres de l’ACe afin de coller aux évolutions de l’entreprise quel que soit la branche.

rappOrT FiNaNcier

Le bilan présenté est à l’équilibre avec un solde positif arrêté à �398,�5€

Le nombre de cotisants est en légère dimi-nution en �0�6 par rapport à �0�5.

Vote unanime pour donner le quitus au trésorier.

acTuaLiTésdes méTiers :

Réseau Normandie :

La mise en place du projet « Les clés de

la réussite » en �0�6 suscite des inquiétu-des sur la santé des DS. L’extrême fatigue constatée de façon générale s’étend aussi sur la ligne managériale.

Intervention de Anne MICOTS sur l’actualité Courrier

rencontre avec philippe dOrge : �5/09 à Issy les Moulineaux, avec Yves XeMArD, Line eXbrAYAt.

Alerte sur les conditions de travail de l’été �0�6 : en terme de conditions de travail, des tournées à découvert et sur l’évolu-tion du management (brief, débrief, tour terrain à mettre en place). Des DSCC ont demandé de ne pas recourir aux CDD et recrudescence de CDD qui démissionnent très rapidement au bout de � à 3 jours.

Au niveau du Siège, ils ont bien constaté que les managers ont été au rendez-vous. nos dirigeants insistent sur la nécessité d’être bienveillant auprès des personnes.

ASSEMBlÉE GÉnÉRAlE AcE nORMAndIE

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La vIE DE L’amIcaLE - LEs rEncOnTrEsLa vIE DE L’amIcaLE - LEs assEmBLÉEs GÉnÉraLEs

La coupure méridienne pour tous les ser-vices, SMP, SMSSt : � préventeur par établissement en �0�7, l’excellence ont été réaffirmés. Peak période: qualité satis-faction client est une priorité, et il faudra mettre tous les moyens pour réussir la pé-riode.

Principe d’abondement à postériori dans les CAP établissement en eAA et en char-ge de fonctionnement pour les nouveaux services qui auront été pris en charge par les établissements.

Mise en place des structures etg au pas de charge, impactant fortement les mana-gers.

Autre point abordé: le fonctionnement des zones de marché. Comment un De leader peut impliquer les collègues du réseau dès lors que les attendus en terme d’activité sont très différents d’un métier à l’autre ? Le problème est d’autant plus exacerbé quand il a y des vacances d’emploi.

Suite aux difficultés rencontrées de com-blement de poste de De, quelles pistes sont envisagées pour l’accompagnement des De aujourd’hui lors de la prise de fonction, tutorat, formation, vivier ?

Intervention de Guillaume DEFRAN-CE sur l’actualité Réseau :

rencontre avec anne-Laure BOurN : la question salariale a été abordée sur le projet «clés de la réussite» car peu de ma-nagers ont été aidés lors des évolutions de poste. rien n’est prévu à court terme pour faire des rattrapages de salaire pour les en-trées-sorties de fonction. L’ouverture d’un groupe de travail sur le sujet a été propo-sée incluant l’ACe.

Fin du rôle de manager des Dt pour la fin �0�7, communication en CDSP réseau mi-novembre pour annoncer la restructu-ration dans les régions des Dr/Dt à hori-zon �0�8 (5 à 9 Dt pour � Dr/ � Dt pour 6 à 7 DS). Fin �0�6, des chefs de projets

Nb réponses population ciblée %

DS bn �� 38 55%

DS Hn �0 38 53%

De bn �0 �3 77%

De Hn 8 �4 57%

total De DS 59 �03 57%

seront nommés, les Dt partants ne sont donc pas systématiquement remplacés, et dimi-nution de 30% du nombre de Dr.

Avancées pour le fonctionnement des bureaux : �600 secteurs ont été identifiés au niveau du Siège, et un panel de 500 secteurs a été sélectionné (DS+ râteau) pour faire part des irritants (ex: simplification des contrôles radar, façon dont sont envoyés les mails,…..etc.). en IDF, la nomination d’un chargé de clientèle 3.�, ayant accès au portail commercial pour traiter les alertes banque sociale est en attente de validation du Siège.

auTres pOiNTs aBOrdés

Le rôle des rC PArt n’est pas partout le même au niveau national d’autant que tous les secteurs ne sont pas dimensionnés selon les attendus et ceci malgré les signalements locaux, rien ne bouge.

Quel sera le rôle du réseau sur l’animation des ZM ?

résultats des questionnaires aceauprès des de et ds de Normandie :

Afin de partager ces résultats et les verbatim, une réunion sera sollicitée par l’ACe nor-mandie auprès des � DSCC et des � Dr avant la fin de l’année �0�6.

cOmpOsiTiON du Bureau ace NOrmaNdie :

président : Catherine gIrArD

vice-présidente : Laure LeCoFFre

Trésorier : Philippe PreVoSt

secrétaire courrier : Joël DeLAunAY

secrétaire réseau : Xavier bertHeLot

responsable communication : Pascal LIZe

membres du bureau : geneviève CHAuVeAu

gisèle PASQuIer

Catherine GIRARD

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ExprEssIOns

cOMMEnt RElAncER l’AScEnSEUR SOcIAl À lA POStE Et AIllEURS ?

Cette grande institution qu’était La Poste, au « siècle dernier », figurait en bonne place parmi les entreprises offrant une possible ascension sociale à ses personnels les plus motivés. un concours réussi ou une reconnaissan-ce de la hiérarchie, l’acceptation de nouvelles responsabilités, une mobi-lité géographique et voilà un nouveau palier franchi !!!

Il faut quand même rappeler à nos jeunes collègues que les «dépayse-ments » n’étaient pas exempts de contraintes : l’éloignement familial, la perte des repaires pour les enfants et conjoints, l’isolement par rapport aux amis, à la famille etc. … Mais la promotion représentait, par la ré-munération globale (logement de fonction y compris pour les chefs d’établissement) et la considération, une certaine contrepartie de ces dif-ficultés passagères.

et puis nous retrouvions, toujours et n’importe où, les représentants lo-caux de l’Amicale des « receveurs » qui se faisaient un réel plaisir de nous accueillir. Cela nous permettait de refaire rapidement de nouvelles connaissances sociales et pallier, pour partie au moins, l’absence sou-daine des relations antérieures.

Si une majorité d’entre nous, anciens « receveurs issus du rang » avons connu les valeurs et les bienfaits multiples de cette ascension sociale, on peut très légimement s’interroger, voire s’inquiéter aujourd’hui de ce qu’elle est devenue. en effet, nombre d’entre nous sommes entrés comme facteurs, agent d’exploitation, contro-leur etc … pour terminer une carrière

comme chef d’établissement de classe moyenne, voire de plus grande importance pour les plus compétents.

L’ascension lente et régulière dans cette importante strate d’établisse-ments représentait une formation na-turelle, permanente et éfficace, cela s’appelle tout simplement l’expérien-ce du terrain !

Après quelques recherches, j’ai sou-haité faire part aux lecteurs de LIA-Ce, des analyses et réflexions des spécialistes de la question, non pas sur une seule entreprise comme la Poste mais d’une manière beaucoup plus générale et globale, avec tous ces changements sociétaux récents.

Des années �950 aux années �970, la croissance et le plein emploi ont ouvert des opportunités de mobilité ascendante. Depuis le début des an-nées �980, la crise de l’emploi avec la montée du chômage, l’augmentation du nombre de diplômés, mais aussi les ségrégations d’habitats et socia-les, ont rendu la compétition pour les «bons emplois» plus inégale. Les voies traditionnelles de la mobilité sociale sont remises en cause.

L’ascenseur social est donc en panne, tout le monde s’accorde sur le constat. Comme si, depuis tant d’années que le sujet est évoqué, sans parvenir à relancer la machine, cette panne était désormais perçue comme une fatalité avec laquelle il faut maintenant com-poser.

Quelques hommes politiques pour-tant, de gauche et de droite, mais aus-si des observateurs économiques, en firent un de leurs chevaux de bataille.

Ils alertaient déjà dans les années �990 et ils martelaient ce message sur ce pan de l’idéal républicain qui s’effritait, risquait de disparaître, et avec lui, une partie des valeurs de la république.

Ce n’est pas une consolation, mais globalement, la plupart des pays de l’oCDe, (organisation de Coopéra-tion et de Développement économi-que) europe et états-unis en tête, subissent le même phénomène. La mobilité sociale est de plus en plus transversale à l’intérieur des classes et par voie de conséquence de moins en moins verticale. or avec le temps, les effets de la panne se font sentir, ils sont aujourd’hui au cœur de l’ac-tualité avec toutes les conséquences que cela entraine dans de nombreux domaines …

Les sociétés démocratiques ont pour-tant fait de l’égalité des chances et de la mobilité sociale des principes de justice fondamentaux, le destin social des jeunes ne doit pas dépendre de leurs origines. L’image de l’ascenseur social exprime un idéal méritocrati-que, la société doit s’organiser pour que chacun puisse, en fonction de ses seuls mérites, accéder à des positions sociales plus élevées.

«Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinc-tions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune». C’est l’esprit de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen en son ar-ticle premier.

Si chacun de nous est sensible à l’in-justice, ce sentiment n’est jamais aussi fort qu’à propos de ses propres

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ExprEssIOns

enfants. Aussi la question de l’égalité des chances est-elle sensible, aussi bien socialement que politiquement …

La mobilité sociale en France Lorsqu’on examine de plus près la mobilité sociale aujourd’hui, et en particulier pour les jeunes, on com-prend les processus et mécanismes qui influencent le devenir des enfants issus de groupes sociaux différents. Les entreprises sont des espaces structurés au sein desquels existent des positions hiérarchisées. La mo-bilité sociale est la capacité, pour un individu, de changer de niveau de fonction dans cette entreprise par son travail, donc son mérite. on peut dis-tinguer la mobilité ascendante des in-dividus au cours de leurs vies profes-sionnelles par rapport à celles de leurs parents, l’accession à des positions supérieures, par exemple à la catégo-rie cadre, pour un fils d’ouvrier. une société ouverte, dans laquelle l’as-censeur social récompense les efforts et les qualités, renforce sa cohésion sociale et stimule sa croissance. Dès lors qu’elle devient horizontale ou descendante, cette mobilité parfois « décourageante », accompagnée d’un risque de déclin social, peut remettre en cause cette cohésion so-ciale de l’entreprise mais également de la société en général.

Les études sont nombreuses à mettre l’accent sur les obstacles à la mobilité sociale et à l’égalité des chances. tou-jours selon l’oCDe, les etats-unis, le royaume-uni, la France et l’Italie sont les pays où, parmi les économies développées, la rémunération des individus varie le moins aujourd’hui par rapport à celle de leurs parents. Il est vrai que les grands boulever-sements de l’économie, qui ont pen-dant longtemps favorisé la mobilité ascendante, semblent derrière nous.

Après cette longue période au cours de laquelle chacun pouvait espérer que ses enfants allaient s’élever dans la société, on trouve donc encore, des patrons fils de patrons, des artistes en-fants d’artistes, des professions libé-rales identiques à celles des parents, etc. … et puis, on dénombre toujours beaucoup d’ouvriers et de chômeurs issus des familles les moins favori-sées. Par ailleurs, les postes d’em-ployés, de cadres ou de techniciens auxquels accèdent les générations montantes, parfois surdiplômées, ne sont pas forcément plus prestigieux et rémunérateurs que ceux qu’occu-paient leurs parents. La société fran-çaise est donc encore loin de l’éga-lité des chances et d’ailleurs celle-ci se conjugue souvent avec d’autres inégalités sociales. Les évolutions actuelles de la mobilité sociale sont lourdes d’incertitudes.

Le poids de l’héritage dans les sources de l’inégalité des chances

Accéder à une position sociale, c’est franchir une série d’étapes qui exi-gent de l’investissement personnel mais aussi parfois matériel. or, selon leur milieu social d’origine, tous les enfants et toutes les familles, non seulement ne disposent pas des mê-mes ressources, mais ne les exploitent pas de la même façon. Par exemple, pour devenir commerçant ou artisan, il faudra mobiliser des «capitaux». Cela peut aussi représenter un capital plus intellectuel et/ou culturel, pour celui qui recherche une position liée à un diplôme supérieur pour devenir encadrant ou exercer une profession libérale etc.…

Il semble donc indispensable de mieux redéfinir les aides ciblées pour ceux dont les parents ne peuvent as-sumer le coût des études ou d’une installation indépendante, cela contri-buerait à éviter la « reproduction so-ciale ». en outre, cette mobilité so-ciale exceptionnelle permet parfois de prendre quelque distance avec son milieu d’origine et sert surtout

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d’exemple. Sans la mise en place de politiques publiques particulièrement volontaires pour augmenter l’égalité des chances, le destin social restera donc globalement fortement marqué par l’origine sociale.

La mixité sociale fonctionne malMalgré cela, l’ensemble du modèle social Français ne doit pas être jeté aux orties, il est encore protecteur. Mais il faut avoir présent à l’esprit que la ségrégation et l’inégalité, en totale contradiction avec les valeurs de la république, conduisent les jeu-nes les plus fragiles, dans différentes impasses qui les marginalisent encore davantage. Je pense à l’oisiveté, invo-lontaire pour beaucoup, des �5 % de cette jeune tranche d’âge qui devrait être au travail. Cela conduit certains aux économies dites « parallèles », à la violence, à la délinquance voire à la radicalisation politique ou religieuse. Ces situations expriment assez bien, dans les faits, ce que peuvent ressen-tir ces jeunes habitués aux ghettos urbains de certaines banlieues, lors-que la mixité sociale a complètement disparu et que l’ascenseur social ne fonctionne plus. Il n’est pas ques-tion de généraliser, car il existe des réussites de jeunes qui proviennent de ces milieux défavorisés. Sans faire d’amalgame avec la violence de quel-ques fanatiques, c’est cependant toute une population qui ressent l’échec de l’intégration à cause de l’impossibi-lité de s’inscrire dans un processus de promotion sociale.

alors quelles solutions ?Pour que la mobilité sociale offre des opportunités à tous, il faudrait que le nombre de positions supérieures aug-mente tandis que celui des positions les plus basses diminue. Ce fut en partie le cas dans les années �960, où l’augmentation des qualifications a

favorisé l’ascenseur social. ne rêvons pas, ce schéma ne se reproduira sans doute pas de sitôt ! Il faut donc en-visager d’autres solutions, plus prag-matiques. Il n’y aura véritablement progrès de la justice sociale que lors-que la société offrira à chacun la pos-sibilité de développer ses capacités. Cela exige la réduction des inégalités de condition de vie entre les familles au sein desquelles les enfants grandis-sent : trop d’inégalités nuit à l’égalité des chances. Mais également, parmi les solutions, il semble que les déci-deurs devraient revenir à du simple bon sens, avec des simplifications no-tables de la règlementation et du droit du travail. Ils seraient bien inspirés en cela, qu’avant d’arrêter toutes dé-cisions, ils aient consulté davantage ceux qui les mettront en place.

une insertion professionnelle à relancerIl ne faut pas faire supporter à l’école seule tout le poids de l’échec de l’in-sertion sociale des jeunes, et notam-ment de ceux qui se radicalisent. Les entreprises ont un rôle à jouer, et elles le joueront si on leur facilite la tâche sur le plan administratif, pour offrir des perspectives qui participent à l’insertion sociale. Il en va de même pour les personnes démunies et sans travail, afin qu’elles puissent concré-tiser un projet professionnel. Pour les jeunes, pas très passionnés par des études longues, je pense bien évidem-ment à l’apprentissage qui a fait ses preuves par le passé chez nous, mais encore aujourd’hui chez certains de nos voisins européens. Qui oserait soutenir que le travail manuel, sou-vent très technique aujourd’hui, est moins noble que celui réalisé en col blanc ?

L’indispensable rôle de l’écoleen complément de la nécessaire édu-cation parentale, l’apprentissage, dès

l’école élémentaire, des matières de base : lire, écrire, compter et l’ap-propriation des valeurs républicaines, constituent les éléments essentiels pour devenir véritablement citoyen de la république. À la fin du XIXème siècle, l’école publique fut un vecteur de progrès social. Depuis quelques décennies, les évolutions sociétales et peut-être quelques réformes de trop conduisent à ce paradoxe : la durée moyenne des études s’est considéra-blement allongée sans réduire pour autant les inégalités scolaires. Plus grave, non seulement une proportion des enfants sort du système éducatif sans formation validée par un diplô-me mais on avance un pourcentage effarant d’élèves ne maîtrisant pas les matières basiques. Partant de ce constat, peut-on considérer que l’éco-le se soit démocratisée ? Je pense que l’abandon progressif de certaines va-leurs basiques, comme la morale et l’instruction civique, et les réformes imposées par les ministres successifs lors de leurs trop brefs passages ont contribué à soumettre les enseignants à des équations insolubles et aux ré-sultats scolaires connus de tous. Je me réjouis d’entendre aujourd’hui que les professeurs vont devoir re-venir sur quelques valeurs auxquel-les, je suis, comme vous sans doute, personnellement très attaché. tous les élèves, y compris ceux issus des milieux défavorisés, devraient sortir du système scolaire avec des capa-cités d’expression écrites et orales, de calcul, de culture et bien évidem-ment avoir intégré les valeurs de la république. une certaine stabilité et une confiance marquée aux profes-sionnels de l’enseignement peuvent conduire à de meilleurs résultats glo-baux. on retrouverait alors sans dou-te moins d’inégalité dans l’accès aux diplômes selon les promesses de dé-mocratisation scolaire. toutes les sta-

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tistiques récentes démontrent que les enfants issus de milieux sociaux aisés parviennent plus facilement aux em-plois élevés. L’école doit donc, plus que jamais, jouer un rôle dans la lutte pour l’égalité des chances. Au-delà des moyens financiers nécessaires, ce sont les objectifs de l’école et les pra-tiques pédagogiques qui ont fait leurs preuves qu’il faut remettre en place avec une juste compensation des han-dicaps de départ pour les enfants issus des catégories les plus défavorisées.

en conclusion L’égalité implique de la mobilité so-ciale. Lorsqu’elle est en panne, l’in-sertion ne fonctionne plus, la confian-ce dans la démocratie est remise en question et cette dernière peut devenir la cible des révoltes. nous sommes au cœur de l’actualité avec la montée des extrêmes, qu’ils soient politiques ou religieux … Mais aussi avec tous ces déplacements de population qui ne peuvent que nous interpeler. Certains migrants également courent après l’ascenseur social ! Cependant, cette métaphore d’ascenseur en panne ne doit pas induire en erreur, il existe en-core et pour une infime minorité, c’est même devenu une fusée ! Les salaires indécents, de certains sportifs, artis-tes, grands patrons etc. … ne sont pas publiés pour apaiser les esprits. Les primes de départ et les retraites « chapeau » des dirigeants de grandes entreprises donnent le tournis à tout le monde ! Selon une enquête publiée par l’ong oXFAM, les inégalités n’en finissent pas de croître, 388 personnes en �0�0 détenaient 50% de la richesse mondiale, aujourd’hui ce sont 80 personnes, sur 7 milliards d’habitants !! ouest France du �5 oc-tobre �0�5 publiait des chiffres qua-siment identiques selon une étude du Crédit Suisse. Il y a quelques mois, le plus riche des chinois « perdait »

3� milliards en quelques jours suite à la dégringolade de la bourse de son pays, il avait pourtant toujours le sou-rire devant les caméras des médias… et je pourrais aussi évoquer les « tri-bulations » des dirigeants sportifs, au plus haut niveau, avec là également, la tromperie financière des suppor-ters, du public et des contribuables ! Je sais que je ne vous apprends rien par ces quelques exemples mais je veux souligner ce qu’engendre de nauséabond cette course à l’argent. Si la répartition était juste et transparen-te, non seulement plus aucun enfant ne mourrait de faim ou de manque de soins sur cette planète mais la promo-tion sociale pourrait redevenir le vec-teur du bien vivre ensemble.

Il n’est pas non plus question dans mes propos de tendre vers une égalité totale, le mérite, le travail doivent être reconnus et récompensés à leur juste valeur comme ce fut le cas pour beau-coup d’entre nous, entrés aux Ptt il y a un demi-siècle, voire plus pour certains …

Les mutations, les réformes, les trans-formations, les réorganisations que nous avons vécues à La Poste depuis une trentaine d’années nous obligent à ce constat : le nombre d’établisse-ments postaux, gérés par des postiers, a été divisé par 5 ou 6 … Quelle autre catégorie de personnels de cette grande institution a vu son effectif « fondre » de la sorte ? Aujourd’hui la taille des secteurs, (on ne parle plus de bureaux), est telle que les jeunes collègues sont, semble-t-il, à la limite du « pouvoir faire » !!

Selon l’étude conduite par les res-ponsables de l’Amicale en région pa-risienne et publiée dans un précédent numéro de LIACe, l’état d’esprit des Directeurs de secteur est plutôt inquiétant et devrait interpeler la hié-

rarchie, d’autant que la rémunération ne suit pas, toujours selon l’expres-sion des intéressés …

La Poste ne manque pourtant pas de stratégie pour son développement, ses réformes etc. … Mais au-delà de ces constats et pour rassurer « ceux qui font » quel sera son mode d’em-ploi en matière d’ascenseur social ? Comment redonner espoir aux plus jeunes par de vraies et nombreuses promotions maison ? C’est pourtant la condition indispensable pour réta-blir la confiance, fixer dans la durée la pérennité de l’entreprise, assurer un bon climat social, une certaine sérénité au travail avec en prime, une réduction des arrêts liés à ce qu’on appelle aujourd’hui le « burn out » … synonyme d’épuisement profes-sionnel !!!!

un projet d’entreprise ne peut réussir qu’avec l’adhésion d’une très importante majorité de ses salariés, ayant un sentiment d’ap-partenance pour avoir été écoutés et entendus, en quelque sorte en participant aux décisions par leur connaissance du terrain …

mais comment avoir ce sentiment d’appartenance aujourd’hui si on change d’employeur ou de métier ré-gulièrement et si les déclinaisons ver-ticales et autoritaires sont la règle ?

Alors, j’émets un vœu : que La Poste redevienne l’entreprise citoyenne qu’elle fut en matière de mobilité sociale, d’exemplarité et du bien vi-vre ensemble. Qu’elle permette à ses salariés d’aujourd’hui, ce qu’elle of-frit à ses fonctionnaires d’hier, une véritable ascension sociale digne de ce nom, contribuant ainsi à sa réussite mais également à la cohésion géné-rale du pays ...

Marc DAIGNEAU

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Un MOndE Où cHAnGEMEnt RIME AVEc BOUlEVERSEMEnt

Pas une journée sans que, dans un média oral, écrit ou télévisuel, un spécialiste ou un expert de je ne sais quoi nous explique, avec forces exem-ples et incantations, qu’il faut savoir s’adapter et changer, faire tomber les barrières et les obstacles au progrès, sortir de l’immobilisme ambiant, bref, vivre avec son temps où une innova-tion technologique chasse l’autre et la ringardise en seulement quelques mois. et nous voilà, pauvres auditeurs, lecteurs ou téléspectateurs d’un niveau intellectuel et professionnel censé être tellement inférieur, en proie au mieux à quelques doutes et au pire à un senti-ment de culpabilité …

Si d’autres feignent l’indifférence en se disant imperméables à ces discours, ne savent-ils pas que la répétition est l’amie de la mémoire et qu’à force de répéter un slogan on l’assimile même si on ne l’approuve pas !!! ne vous êtes- vous, jamais surpris à fredonner involontairement un air entendu à la radio ? Combien de slogans publici-taires connaissez-vous à force de les avoir entendus ?

La Poste n’échappe pas à ce besoin de changement, ne doit-elle pas d’ailleurs se « réinventer », « changer son mo-dèle », etc … ? Comment appelle-t-on cela : un changement ou un boulever-sement ? Pour répondre, le mieux est de donner une définition de ces deux mots.

Le changement, c’est l’action de changer (bien sûr), de modifier, de transformer ou même tout simple-ment de remplacer quelque chose par un élément similaire (comme changer quotidiennement de sous-vêtements ou remplacer une pièce usée ou cassée d’un mécanisme par une pièce neuve

ou en bon état). Le changement im-plique donc un rythme maîtrisé, un contexte conservé, bref, une sorte de changement dans une certaine conti-nuité.

Le bouleversement, c’est l’action de bouleverser (bien sûr), de modifier totalement quelque chose, de mettre en complet désordre ce qui était sta-ble auparavant (comme un séisme), de faire disparaître l’organisation des choses (la fermeture d’une usine ou d’un site). Le bouleversement impli-que donc une certaine violence (pour ne pas dire une violence certaine) avec une forte charge émotive et des consé-quences physiques ou psychologiques importantes, bref, une mise sens des-sus dessous de ce qui apparaissait sta-ble auparavant.

Alors, changement ou bouleverse-ment ? Les deux, mon capitaine !

Ce que La Poste appelle pudiquement « adaptations », « ajustements » ou autres « évolutions » pour faire pas-ser les « changements » nécessaires à son évolution sont ressentis par son personnel comme de vrais « boulever-sements » dans leur vie, tant person-nelle que professionnelle, tous grades confondus. Il ne s’agit pas ici de met-tre en cause ces « changements » qui, on le répète, sont nécessaires et incon-tournables à notre époque, il s’agit simplement pour l’ACe de mettre le doigt sur ce que ressentent les per-sonnels, et en particulier les ex-Det et nouveaux DS ou les De, actuels ou anciens, et y apporter attention, prise en compte et correction.

notre Président national s’en est in-quiété en parlant d’un « début d’année �0�6 compliqué, épuisant et généra-

teur de stress pour les managers » qui sont en �ère ligne et « les premières lignes sont aussi les premières à tom-ber » (édito LIACe n°�55 Juillet �0�6). rappelons-le, les managers doivent à la fois gérer les « change-ments » ressentis comme des « boule-versements » par leur personnel mais aussi gérer leurs propres sentiments et les conséquences sur eux et leurs pro-ches …

Pour paraphraser un slogan sur un autre sujet, posons-nous la bonne question : si en tant que manager vous vous occupez de vos collaborateurs, dites-moi, mais qui s’occupe de vous ? Cela ne s’applique pas seulement aux pompiers, aux médecins, aux infirmiè-res ou à tous ces gens dévoués à qui on doit notre santé et même notre vie … cela s’applique aussi aux managers de La Poste, quel que soit leur métier.

Alors, puisque notre entreprise doit et veut « bouleverser » son organisation à tous les niveaux en accélérant ses « changements », qu’elle n’oublie pas que ce qu’elle appelle « changement » rime avec « bouleversement » pour ses managers de terrain, que si elle veut de l’efficacité tout en préservant la santé physique et mentale de ses collabora-teurs, elle se doit de prendre en compte ce que ressentent ses managers et leur apporter un vrai soutien et une vérita-ble écoute.

espérons que ces quelques pensées feront réagir au plus haut niveau, lo-cal, régional ou national et que l’on constate un vrai « changement » dans la façon dont La Poste gère ces « bou-leversements » !

Jean-Pierre DE SANTIS

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MAdEIRA, A PEROlA dO AtlAntIcO

vOYaGE

Après un atterrissage à Funchal qui en a surpris plus d’un, les compagnons du groupe de Claude ont découvert l’île de Madère au cœur de l’océan atlantique. Pour l’histoire, Il faut dire que l’aéroport, situé entre mer et montagne et balayé par les vents dominants, possède l’une des approches les plus spectaculaires du monde. Pas de grande frayeur en ce qui nous concerne et tout le monde a apprécié la douceur du climat dès la descente de l’avion.

Accueillis par Camille, le transfert vers l’hôtel nous a permis d’avoir une première approche des lieux dans un environne-ment qui vous met tout de suite dans une ambiance sereine où la propreté règne de toute part.

Le programme concocté par Claude fut riche de découvertes dans cette île volcanique aux multiples facettes. tout com-mença par l’ascension du Pico do Arieiro à �8�8 mètres où le bus se fraya un chemin entre les marathoniens d’un jour partis depuis Funchal au niveau de la mer. un sacré dénivelé pour ces coureurs aguerris aux pentes du secteur. La route nous mena ensuite à Santana avec ses traditionnelles mai-sons de bois colorées au toit de chaume qui nous ont tous charmés pour ensuite atteindre la pointe déchiquetée de São

Lourenço. Le lendemain matin, la visite de la serre d’orchi-dées fut un véritable régal pour les yeux tant les variétés sont nombreuses et colorées. Il faut dire que toute l’île de Madère est un émerveillement floral, un jardin où la vigne pousse en escalier et les bananeraies surplombent des rochers abrupts. et c’est toujours par des montées impressionnantes dans le centre de l’île que nous avons pu surplomber le village de Curral das Freiras (refuge des nonnes) aux portes d’un res-taurant qui offre une vue exceptionnelle sur toute la vallée en contrebas, attention au précipice !

notre périple à travers cette île nous mena également vers l’ouest avec un arrêt à Cabo girão, une falaise haute de 580 mètres avec un promontoire en verre qui donne de belles sensations sous les pieds avec ses fonds marins d’un bleu étincelant. Heureusement, le village de pêcheurs de Porto Moniz connu pour ses piscines naturelles redonne vigueur tant la mer est quelque peu déchaînée et l’air vivifiant.

L’île de Madère que nous avons visitée est un véritable enchantement dès lors que l’on découvre ses paysages et contrées traversées. Les villages sont de réels joyaux et la côte rocheuse accidentée un panorama grandiose. Au hasard des

La falaise de Gabo Girao (hauteur 580 m)

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vOYaGE

chemins de randon-nées, les «levadas» (canaux d’irrigation) rappellent que l’eau reste précieuse dans cet archipel isolé dans l’océan. Les quintas découvertes au fil de nos péré-grinations restent de merveilleuses bâtis-ses où il semble bon vivre dans cet hâvre de paix.

Mes propos se confirmeront éga-lement avec la vi-site de Funchal et ses faubourgs tant ces endroits restent incontournables des circuits proposés. Que dire des jardins riches en couleurs, notamment celui de São Francisco connu pour sa magnifique fresque et du Mon-te Palace qui regorge d’espaces verts et espèces exotiques de toute sorte. Que penser de la magnificence du patrimoine re-ligieux et ses églises aux façades lumineuses d’un blanc im-maculé. Il faut rappeler que dans cette région du Portugal, la religion catholique est fortement ancrée chez ses habitants. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir la richesse de ces lieux de culte et la ferveur qui y règne, tout comme le couvent de Santa Clara et ses fresques remarquables.

Dans la capitale, le marché municipal dos Lavradores regor-ge d’étals multicolores avec une dégustation de fruits exo-tiques qui fut plus ou moins appréciée, il est vrai que nous sommes peu habitués à ces produits originaux. toutefois, ce qui a fait l’unanimité, c’est le fameux Poncha, ce mélange d’eau de vie de canne à sucre, de miel, de citron, fruits de la passion. nos babines s’en souviennent encore et beaucoup d’entre nous sommes repartis avec quelques spécimens qui seront appréciés en famille ou entre amis.

La balade tranquille dans le vieux Funchal avec ses portes dessinées et colorées est un régal pour les yeux et très ap-préciée des touristes. Ces derniers ne restent pas non plus insensibles à une descente dans des paniers en osier tirés par de solides gaillards depuis le village de Monte. Sensation garantie, cris entendus par les moins téméraires mais visages souriants à l’arrivée ; pour certains, ce fut un moment inou-

bliable et unique en son genre, mieux qu’à la foire ! et pour clore le tout, le massage « madérien » en jeep 4x4 dans la laurisilva odorante du parfum de ses différentes essences et surtout celui des eucalyptus fut atypique en son genre.

et comme toute bonne chose a une fin, c’est par un dîner avec un spectacle folklorique que notre séjour s’est terminé dans une ambiance festive. tout le monde a apprécié l’espe-data (brochette de bœuf parfumée) et servie jusqu’à satiété de nos papilles.

Pendant tout le séjour, les appareils photos ont crépité et cer-tains ont eu le coup de foudre pour ces lieux avec le souhait d’y revenir prochainement à défaut d’avoir obtenu une pe-tite rallonge de plusieurs jours. Les panoramas grandioses et l’ambiance chaleureuse ont été les maîtres mots de notre séjour. Sur le chemin du retour, les souvenirs se sont égrai-nés au fil des heures passées dans l’avion qui nous ramena à bon port.

obrigado pour ce merveilleux dépaysement sans oublier Claude pour sa disponibilité, Marla notre guide attentionnée et roberto notre chauffeur avec sa prouesse sur les routes sinueuses.

Madeira, primaveira eterna reste une destination rêvée et pour ceux qui hésitent encore, allez-y et vous reviendrez enchantés.

Philippe BRISBART

Eglise Saint Benoit à Ribeira Bravo

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La GazETTE DEs aDjOInTs

AdjOInt dE AU cOURRIER,RêVE OU AMBItIOn ?La période de l’été a toujours été propice à légitimer la fonctionnalité d’adjoint De pour le remplacement de nos Directeurs.

Assurant la continuité managériale, ce De « par inté-rim » met en place le suivi des actions des enjeux esti-vaux que ce soit en matière de Qualité de Service, ou en matière d’accidentologie. Il co-anime également avec le rAC les actions commerciales qui ne peuvent se mettre en « jachère » au cours de l’été …

outre son travail au quotidien (rProD ou rrH), il est en capacité d’animer l’équipe managériale présen-te et assure pleinement sa responsabilité en matière de dialogue social.

Il semble que toutes ces activités malheureusement ne soient pas toujours reconnues au moment du bi-lan annuel et certains adjoints amicalistes m’ont fait remonter que cette fonctionnalité n’a pas été prise en compte lors de l’attribution des parts variables. Si cel-le-ci reste toujours liée aux résultats collectifs, la part individuelle doit être abondée lorsque la fonctionna-lité d’adjoint est exercée.

Cette disposition a été actée et confirmée par nos dirigeants lors des échanges passés avec l’Amicale : simple oubli ou volonté dans certains territoires ?

Cette reconnaissance financière constitue un socle de confiance pour les « adjoints au courrier ».

L’intérim d’un De absent engage véritablement sa responsabilité dans sa prise de décision face à l’im-prévu et maintenir la continuité managériale engendre un sentiment de fierté et d’envie de réussite au service des ambitions de LA PoSte.

La section des adjoints réitère donc sa demande de prise en compte de cette reconnaissance financière lors des bilans annuels individuels.

Du changement demain avec des expérimentations sur un territoire d’un nouveau râteau managérial avec la création d’un poste de Directeur adjoint en PDC ? La section des adjoints reste très attentive à cette ex-périmentation qui peut voir évoluer la fonctionnalité actuelle vers une fonction dûment identifiée !

bien entendu, les adjoints courrier amicalistes pen-sent aux collègues du réseau et souhaitent égale-ment qu’une véritable fonctionnalité, dans un premier temps, soit reconnue lors des absences du DS pour assurer la responsabilité en matière de continuité ma-nagériale.

Stéphane ROUSSEAU

Pdt Section des adjoints

A NotER SUR VoS tAbLEttES

• Métiers Techniques : Présidente :

gaëlle Le reuDirecteur territorial DSeM bretagneLa Poste DSeM / AtM 35�� rue de la Donelière3503� renneS CeDeXport : 06 07 �� 76 73mail pro : [email protected]

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rETraITÉs

AMIEnS, SUR lES BORdS dE l’EAULa Somme, n’est pas seulement un dépar-tement de la Picardie rattaché à la nouvelle région administrative des Hauts de France, mais c’est avant tout un fleuve qui traverse notamment Amiens dans un environnement bucolique. Petite parenthèse au passage, nos élus se sont-ils inspirés de l’appellation donnée par l’Amicale pour la région septen-trionale ? Qui sait, en tout cas et quoi qu’il en soit, une quinzaine de collègues s’est re-trouvée le vendredi 9 septembre pour décou-vrir ou redécouvrir la ville de Jules Verne. Ce dernier avait dit : « Amiens est une ville sage, policée, d’humeur égale, la société y est cordiale et lettrée. on est près de Paris, assez pour en avoir le reflet, sans le bruit in-supportable et l’agitation stérile ».

Cette ville aux multiples visages, à la croisée des chemins, a enchanté les visiteurs d’un jour. rendez-vous est donné aux célèbres hortillonnages pour une balade romantique sur les canaux qui parcourent de vastes éten-dues de jardins et cultures maraîchères. Dans un havre de paix, les barques à cornet sillon-nent ce marais où chacun a pu apprécier les commentaires des guides. Après avoir goûté aux eaux douces, c’est autour d’une belle ta-blée sur les quais Saint Leu que les convives ont pris place pour un repas picard copieux sous un chaud soleil d’été. Certains ont pris de belles couleurs tout en dégustant les mets servis… une belle ambiance qui sentait bon les vacances prolongées.

Après ces agapes, une marche tranquille dans la vieille ville nous amena vers la cathédrale notre Dame, la plus grande gothique de France. Chef d’œuvre de l’architecture du Moyen Age, cet ouvrage imposant s’est édi-fié à partir de ���0 d’après les plans de ro-bert De LuZACHeS. L’édifice aux dimen-sions impressionnantes a traversé les siècles avec les tumultes connus ; aujourd’hui il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’unesco. en franchissant les marches de la façade principale sous l’un des trois portails, la sérénité et le respect dominent l’atmos-phère. Le recueillement pour certains, la contemplation pour d’autres, chacun a pu trouver un cheminement dans ce chef d’œu-

vre reconnu. un émerveillement des yeux en pensant aux bâtisseurs de l’époque ; l’en-semble du monument a captivé les regards de chacun d’entre nous.

Le temps passé dans ces lieux n’a laissé per-sonne indifférent et tout le monde est ensuite reparti ravi de cette belle journée. Malgré la difficulté de fédérer les adhérents régionaux, le bureau souhaite faire des jumelages avec d’autres secteurs afin de se retrouver pour de bons moments entre collègues. C’est ainsi qu’il est déjà envisagé une sortie sur le sec-teur de Saint omer dans le Pas de Calais au printemps prochain. reste à savoir si cette destination pourra recueillir les faveurs d’un maximum de personnes. Comme par le pas-sé, une invitation sera lancée dans les temps et le bureau espère que chacun donnera une réponse. en effet, il est plus facile d’avoir cette démarche que l’inverse avec des relan-ces trop prenantes.

espérons que beaucoup d’entre nous seront présents à ce rendez-vous pour se retrouver dans la joie et la bonne humeur.

un peu d’histoire et de tourisme

Les hortillonnages d’Amiens, petits jardins en picard datant du XVème siècle, dési-gnent les marais de Picardie, irrigués par des canaux et cultivés par des amoureux de ce coin de terre. on appelle également ce secteur de la ville, la petite Venise du nord de la France. Ce site est le résultat de l’aménagement par l’homme depuis près de �0 siècles et c’est un es-pace d’une grande richesse écologique. La faune et la flore s’épanouissent dans ces lieux de prédilection. Quelques amoureux de ce coin de terre pratiquent la culture maraîchère pendant que d’autres y ont trouvé une résidence secondaire à deux pas de chez eux.

La cathédrale d’Amiens, de style gothique en pierre de taille, est la plus grande

de France avec ses dimensions hors normes. Construite en un temps record pour l’épo-que, 68 ans, elle a subi plusieurs extensions au fil des siècles. Malgré les incendies, la ré-volution et bien d’autres péripéties à travers les âges, les différentes restaurations jusque ces dernières années ont fait de cet édifice un joyau reconnu en terre de Picardie. Les statues ornant les 3 portails, rappelant le jugement dernier, méritent qu’on prenne le temps d’admirer une, sinon la plus belle fa-çade de nos édifices religieux. un détour par cette ville ne manquera pas de nous rappeler que notre pays possède un patrimoine inesti-mable qu’il faut préserver.

Philippe BRISBART

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rETraITÉs

A lA dEcOUVERtE dE lAcAnAUnous étions plus de trente à avoir répondu à l’invitation d’Alain noË, Délégué de zone et de Serge bouet, délégué de la région Aquitaine pour passer le week-end du �7 au �8 septembre sur le site d’Azuréva à Laca-nau.

Doris StebIg, Président national de la sec-tion des retraités, étant en voyage ne pouvait être parmi nous, mais nous a contactés par téléphone pour nous souhaiter un bon séjour et nous assurer de son amitié.

Jean-Charles VAnDrouX (Vice-Président des actifs d’Aquitaine) et Pascal berILLon ont également participé à cette rencontre et ont pu faire le point sur l’évolution de nos métiers.

Ces deux jours ont débuté par une courte mais constructive réunion de travail et d’in-formation qui a notamment permet d’envi-sager le comblement de postes de délégués de région.

Sous la houlette de Serge bouet, organisa-teur de ces journées, découverte et convivia-lité furent au menu et quelques anecdotes y ajoutèrent un peu d’animation.

C’est ainsi que deux collègues manquaient à l’appel à l’heure du rendez-vous. Ils avaient eu la mauvaise idée de choisir la route du vin pour nous rejoindre et se sont quelque peu perdus en cours de route. Si leur sobriété était intacte, il n’en était pas de même pour leur gPS, probablement perturbé par les de-grés environnants au point d’en perdre les siens. Il n’a jamais pu conduire nos amis vers l’allée du vieux port mais les a entrainés dans de multiples voies sans issues.

Fort heureusement, grâce aux portables, leur localisation a pu être établie et ils ont enfin pu arriver à bon port !!!

L’après-midi fut consacrée à la visite du mu-sée de la mémoire canaulaise

Installé dans une maison d’habitation du XVIIIe siècle, ancien logement de fonction de l’école des garçons, situé à l’entrée du bourg, le musée retrace l’histoire de Laca-

nau. Chaque année, de nouvelles pièces arri-vent par l’intermédiaire de dons des familles locales, et une exposition thématique est organisée.

Le musée montre notamment des collections d’objets domestiques anciens et d’outils de métiers caractéristiques de la vie locale, parfois disparus, comme celui de résinier, de gemmeur, de bourrelier, de sommelier, d’échassier, de charbonnier ou de forgeron.

Il présente également des agrandissements de cartes postales anciennes, en particulier de Lacanau-océan, où figurent de nombreu-ses villas balnéaires du début du XXe siècle, dont certaines n’existent plus aujourd’hui.

L’association tente aussi de préserver tout ce qui concerne le patrimoine local, à la fois des ustensiles d’époque, des meubles ou des vêtements, exposés au musée. Deux pièces gardent leur destination première, avec une

cuisine à l’ancienne et une chambre à cou-cher. De plus, des photographies illustrent les activités de pêche en mer et sur le lac, ou encore l’activité pastorale, à l’époque très importante sur la commune.

Après le diner, le groupe s’est dirigé vers la salle des fêtes de Lacanau où une soirée de musique gasconne et de danse occitane a permis aux plus audacieuses d’entre nous de s’initier à ces danses très rythmées.

Le sommeil ayant eu son effet réparateur, Serge a entrainé en ce dimanche matin en-soleillé, la petite troupe dans une ballade sur le parcours aménagé du sentier de la berle, à proximité du lac ; promenade fort agréa-ble que les sangliers avaient également eu le plaisir de faire avant nous, mais à l’évidence de façon beaucoup moins tranquille !!!

une petite visite au lac de Moutchic et sa base nautique a clôturé cette matinée.

A l’issue du déjeuner, les uns et les autres ont pris le chemin du retour après avoir ex-primé le plaisir que cette rencontre leur avait procuré et en souhaitant vivement qu’une telle manifestation soit reconduite l’année prochaine.

Jean-Pierre GUILLOTEAU

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rETraITÉs

En PASSAnt PAR lA lORRAInE AVEc MES SABOtS …Les amicalistes de la zone est s’étaient don-nés rendez-vous le 4 octobre sur le versant vosgien de la route des Crêtes, plus précisé-ment à l’auberge « LA CHAuMe De SCH-MArguLt » à proximité Du CoL De LA SCHLuCHt et Du HoHneCK. Il a fallu braver le brouillard et le vent sur cette route située à environ ��00 mètres d’altitude.

La rOuTe des creTes :Ancienne voie stratégique, la route des Crêtes est aujourd’hui l’un des plus beaux itinéraires touristiques des Hautes-Vosges, longue de 88 kms entre SAInte MArIe AuX MIneS et uFFHoLtZ en ALSACe. en hiver, elle est fermée au nord entre le col de la SCHLuCHt et le CoL Du CALVAIre pour faire place aux pistes de ski de fond. La route des Crêtes fut créée pendant la Pre-mière guerre mondiale entre �9�4 et �9�8 dans un but stratégique afin d’assurer la lo-gistique et la défense sur le front des Vosges. Dans ce secteur, on voit peu l’Alsace depuis la route des Crêtes puisqu’elle reste constam-ment sur le versant ouest. tracé permettant que le défenseur se trouve à l’abri des projectiles de l’assaillant.Les travaux militaires ont privilégié les pas-sages masqués aux vues de l’ennemi en par-ticulier entre le Col du bonHoMMe et le MArKSteIn.

La vie de L’amicaLe eN ZONe esTLe délégué de zone Jean-Paul QuIgnon s’est félicité d’accueillir 39 participants et particulièrement, pour la première fois �0 re-présentants de la Franche Comté (5 adhérents et 5 conjoints). un seul regret que la région Champagne Ardenne soit absente. Il faut dire cependant que cette section régionale n’a plus de responsable et c’est fort regrettable.

Marcel erbA a expliqué son rôle au sein de la zone en étroite collaboration avec le délé-gué de zone pour le seconder dans les tâches administratives. Quant à Jean-Paul QuIgnon il a tenu à pré-ciser le rôle de chaque délégué (départemental, régional et de zone) tel qu’il est indiqué dans le règlement intérieur de l’ACe retraités. Le pré-sident Doris StebIg a souhaité qu’il y ait un certain turn-over au sein des représentants de l’Amicale dans les zones, ceci afin de limiter la durée des mandats comme précisé dans les sta-tuts. Il a donc été procédé à de nouvelles élec-tions pour l’Alsace. bernard PACAuLt, qu’il est inutile de présenter tant son implication au sein de l’ACe des actifs a été conséquente a bien voulu reprendre le flambeau comme délégué régional. Si richard eHrLACHer

demeure délégué départemental du Haut rhin, le petit « nouveau » ro-land WenDLIng prend en charge le bas-rhin.La prochaine rencontre devrait se dé-rouler à beSAnCon, à la Citadelle, où les amis francs-comtois sont prêts à prendre l’organisation en charge. une réunion début avril qui verrait également la participation des amis postiers et télécommunicants de bourgogne.Pour tenter de dynamiser la zone est, Jean-Paul QuIgnon avait

lancé lors de la dernière rencontre l’idée de se retrouver sur deux jours à AZureVA buS-SAng, proposition qui semblait intéresser les participants. Malheureusement les contacts pris ont démontré que les règles imposées par AZureVA étaient beaucoup trop contraignan-tes et inadaptées au budget envisagé. L’idée n’est cependant pas abandonnée que ce soit à buSSAng ou ailleurs.

A titre de dédommagement pour les quelques petits frais, la section nationale des retraités alloue aux différentes zones une somme de 3 euros par adhérent. Lors de l’Ag d’Hen-DAYe, le problème a été soulevé par J .P QuI-gnon qui comprend bien qu’on ne peut pas faire de miracles avec une petite cotisation. Ce-pendant il estime que les zones qui s’investis-sent dans l’animation devraient être davantage récompensées par rapport aux zones où il ne se passe rien. C’est l’avis des participants à cette rencontre. Aussi la proposition sera renouvelée lors du bureau national de Décembre �0�6.

Le repas marcaireLe marcaire (de l’alsacien Malker –littérale-ment trayeur de lait) est le fermier, le berger ou l’ouvrier agricole chargé des vaches, de l’éta-ble ou du fromage. Aujourd’hui, le fameux repas marcaire est de-venu le menu traditionnel servi dans les fer-mes-auberges des Hautes-Vosges. Les participants n’ont pas échappé à la règle pour ce repas tenant bien au corps… Après l’apéritif offert par la zone est, il a été servi, un potage bien chaud, une savoureuse tourte de la vallée, un jambonneau ou du collet ac-compagnés bien sûr des fameuses toffailles. un fromage vosgien et en dessert soit une tarte (myrtilles –brimbelles dans les Vosges - ou mi-rabelles) soit du traditionnel fromage blanc au Kirsch (alcool de cerises).

La saBOTeriePour terminer cette magnifique journée convi-viale les amicalistes ne sont pas restés les deux pieds dans le même sabot … puisque les organisateurs avaient prévu une visite de la Saboterie des Lacs située à quelques enca-blures de la route des Crêtes, dans la vallée à gerArDMer. Visite intéressante qui a refait découvrir les gestes ancestraux des sabotiers. Il faut savoir que dans les Vosges on utilise le

Juillet 1916 : Des poilus du 54° RIT lors d’une corvée de patates (des to-failles ?) dans la forêt du REICHBERG lors de l’aménagement de la route des Crêtes (collection familiale Pierre Châtelet)

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rETraITÉs

bois d’érable ou sycomore pour cet exercice. La fabrication comporte quatre étapes : l’ébau-che, l’extérieur, le creusement et la finition. L’ébauche se fait à la scie à ruban en évitant le cœur ou les nœuds afin que le bois ne se fen-dille pas. Le talon est dégrossi. Pour les autres étapes, on utilise des machines, fabriquées dans l’Allier il y a plus de cent ans de cela. Il faut dire qu’il n’y a plus de constructeurs de ce type de machines.

Pour réaliser l’extérieur du sabot, une machine suit un gabarit sur lequel se déplace un palpeur commandant une scie. Quant à l’évidage du sabot, une machine à copier suivra un autre gabarit qui permettra de réaliser le creusement à l’aide des cuillères équipant l’appareil.un dernier coup de couteau sur le bord inté-rieur du sabot évitera que l’utilisateur ne se blesse.Il ne restera plus éventuellement qu’à décorer le sabot ou à fixer des lanières.en ce qui concerne la pointure : il faut savoir que la taille est égale aux �/3 d’une pointure. Ainsi une taille de sabot de �6 est égale à une pointure de 39, une autre de �8 correspond à une pointure de 4�. Le sabot se porte avec des chaussons insérés à l’intérieur. Il faut donc toujours prévoir une taille un peu plus grande. Vous rentrez du jardin, vous laissez vos sa-bots à l’extérieur, vous pénétrez chez vous en chaussons donc sans faire crier votre épouse et comme, grâce à Liace, elle vous a préparé des tofailles … vous trouvez çà beau…

Pierre Châtelet

cOMPOSItIOn dU BUREAU nAtIOnAl dES REtRAItÉSSuite à un malencontreux oubli dans la précédente publication et suite au décès de René MARCHADOUR

présideNT NaTiONaLdoris sTeBig

vice présideNT NaTiONaL (1)Yves Le LeucH

memBres de drOiT

Pierre CHAteLet - Marc DAIgneAu - Sylvie DebrICon - eliane LeLY - Jean MAYetbernard MoreAu - Jean-Luc SAuVAge

secréTaire géNéraL

Jean-Pierre guILLoteAu

déLégués de ZONe Michel DebrIe - noël gArInet - Michel LeFebVre - eugène MAnCeL - Alain noË

Jean-Paul QuIgnon - guy SArLIn - Jean-paul SCHILZ

présideNTs d’HONNeur Claude brAnCHu rené DeLrIeuX

secréTariaT

secréTaire

bernard nADeAu

déLéguée aux vOYages

Claude JAQueLIn

TrésOrier

raymond Dore

TrésOrerie

TrésOrier adJOiNT

gérard CHoLIn

memBres éLusPatrick beLLIot - Louis boLLe-reDDAt - Phillippe brISbArt - Christian bruZAt

Marc CAZereS - Marcel DuVAL - Denise Honoré LeCHALLIer - Mireille LeVeQue

Repas marcaire :La recette des roïgabrageldi ou tofaillesL’hiver approche à grand pas. Mesdames pour réchauffer vos petits maris, Liace vous conseille de lui préparer cette base du repas marcaire.Ingrédients pour 6 personnes :• 2kg de pommes de terre fermes (type Charlotte, BF 15)• 6 tranches de palette fumée• 150 g de lard gras fumé• 2 gros oignons• 100 g de beurre• selPréparation :Peler les pommes de terre et les couper en lamelles. Emincer les oignons.Détailler le lard fumé en lardons et mettre les lardons dans une cocotte en fonte et les faire rissoler quelques instants.Recouvrir les lardons avec une couche de pommes de terre puis alterner avec une couche d’oignons puis une couche de pommes de terre jusqu’à épuisement des in-grédients.Saler légèrement, couvrir et laisser cuire à feux vif pen-dant une dizaine de minutes.Préchauffer le four à 230°. Enfourner la cocotte et laisser cuire encore 1 heure.Au moment de servir, hacher grossièrement les pommes de terre.Accompagnement :Les roïgabrageldi se mangent avec de la palette fumée et de salade verte. Temps de préparation : 60 minutesTemps de cuisson : 60 minutes Boisson conseillée : Pinot noir ou Riesling

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LOIsIrs

SUdOKU 156 (difficile)

MOtS cROISÉSHorizontalement

a est parfois amateur de cocktails B Porte les titres - Peut utiliser un bien c Pourries - n’est pas encore retraitée d evite de répéter - Serpente dans la campagne - Qui a beaucou vécu - D’un auxiliaire e Dresser - Peu fréquent - Poisson F Découler - registre de commerce - evite une longue liste g Peu sérieuse - rendre plus mordant H Petit écran - outil de jardinier - trou dans un mur i Apparence - evaluer un travail - Militaire en formation J tel un certain triangle - Contreparties négatives K Préjudice - Partie flottante d’une chemise - Dans le gard L exprime la surprise - Concrets - Prunes d’Agen.

Verticalement 1 notion élémentaire 2 A cet endroit - Dommage - Sa tige est filetée 3 Plante - eructation 4 Affables - Instrument à vent 5 Parcourut - remis en forme 6 Fatiguer - recueille les produits de la terre 7 Il touche des gages - Loupé 8 egouttoirs - os - répare un oubli 9 richesse - Portion de cercle - Alla sans but 10 est à l’origine de précipitations - L’or du chimiste - equidé à longues oreilles 11 Son corso est fleuri - Il est petit au salon 12 Prouvé - Style propre au jazz13 trois romain - Citadelle grecque14 Voyager en dormant - Protègent les roses15 Longues périodes historiques - Petite surface - Sécurité Sociale

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

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3 2 5 8 7 6 4 1 9

7 4 6 3 1 9 8 5 2

9 8 1 2 5 4 6 3 7

6 7 8 1 9 2 3 4 5

5 3 4 6 8 7 2 9 1

2 1 9 4 3 5 7 8 6

1 6 7 9 4 3 5 2 8

4 9 2 5 6 8 1 7 3

8 5 3 7 2 1 9 6 4

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

A Q u A t o r Z I e M e P A

B u S u r P e e t I M o r e

c A u g I A S e V e n e r e S

d D r u C u L t I r e t

E r e S P I r e r M I S e r

F u t I t r e u S e t r o

G P I e g e e M e P e A u

H L o e C r e V e t

I e S C o r t e u r S S A I

j e o n I V r e S S e e

K S I e n n o I S A t A r

l L u e n S L I o n n e

M t A r S e D A M u e S

Page 36: Prix de vente du numéro : 2 € Magazine · 2016. 10. 24. · Liace Magazine n°156 - Octobre 2016 LiaceMagazine Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement