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gassmannmedia.ch Prix et prestations 2016 Tirage Allemand: 106 291 Ex. Français: 35 912 Ex. Certifié REMP 2015 Le mensuel des PME romandes Une société du

Prix et prestations 2016 · Ulrike Clasen LINKaining.ch eiwillig weit mehr als o. agen. Immer mehr Arbeitgeber sind oblemen eine Chance zu geben. ... achs-n Normali t tÈ) bezeichnet

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gassmannmedia.ch

Prix et prestations 2016

TirageAllemand: 106 291 Ex.

Français: 35 912 Ex.

Certifié REMP 2015

Le mensuel des PME romandes

Une société du

2 gassmannmedia.ch

Journal des arts et métiers – octobre 2015

PLACE FINANCIÈRE 21

HÔTELLERIE & SÉMINAIRESMontée en force du site trOOdi.chVraiment plus qu’un annuaire en ligne! Pour les

PME quelle peine à dénicher un lieu pour orga-

niser un séminaire ou une journée au vert. Pour

y remédier, un site existe depuis mai dernier.

Lancée par Corine Burdet, la plate-forme trOO-

di.ch permet de trouver un lieu d’accueil en

sélectionnant un lieu, un rayon (en kilomètres)

et la capacité (en personnes). Simple comme

bonjour!

Vous prendrez bien un wagon?Passé l’été et voici les premiers résultats. Une

campagne de lancement avec 450 invitations en-

voyées sur des cartes écrites de manière person-

nalisée avec le nom du directeur et l’adresse écrite

à la main. «Aujourd’hui, nous proposons 170 éta-

blissements ou structures d’accueil, des hôtels,

des restaurants... mais nous recherchons aussi

des structures atypiques!» Et la jeune entrepre-

neuse de mentionner un wagon CFF qui se dé-

place dans toute la Suisse. Ou les Cabanes de

Marie, «insolites avec leur cadre champêtre entre

rivière, forêt et jardin», lit-on dans le descriptif.

Une attention particulière est portée à la photo.

«Nous demandons des clichés de bonne qualité.

Parfois, il y a des surprises», sourit la responsable

du site. Bien, mais «trOOdi», d’où vient ce nom

bizarroïde, ça ne fait pas un peu suisse-aléma-

nique par hasard? «C’est un prénom typiquement

suisse que les gens retiennent facilement, explique

Corine Burdet. Nous ne proposons que des struc-

tures suisses, la plateforme a été développée au

Locle, les supports sont imprimés à Grandson.

C’est important pour nous de travailler avec des

PME performantes en Suisse romande.»Les PME peuvent annoncer leurs capacités

Puis, c’est à l’internaute de prendre les choses

en main. La prise de contact s’effectue donc en

direct avec la structure d’accueil et non via le site. D’ailleurs, Troodi n’est

pas une intermédiaire, elle ne perçoit pas de commis-sions sur les affaires qui se réalisent entre «séminari-

sants» et «séminarisés». «Nous suggérons à ceux qui

réservent une salle de mentionner qu’ils ont

trouvé leur structure sur la plate-forme, mais ce

n’est pas une obligation, explique Corine Burdet. Le

service est donc gratuit. C’est élégant. Mais com-ment se finance-t-elle? «Sur la page de garde, nous offrons un empla-cement à 400 francs par

semaine. Nous avons aussi

conclu des partenariats, comme

par exemple avec un vendeur de

café en capsules. Enfin, certains

établissements peuvent être re-

montés en haut du classement pour

la somme de 750 francs pour trois

mois.» Bien sûr, n’importe quelle

structure d’accueil, y compris la PME du coin, peut annoncer ses capacité et disponibili-

tés. Pourquoi pas, à partir du

moment où elle possède elle-même une salle de

séminaire équipée correctement. Et par «correc-

tement équipée», Corine Burdet entend au moins

un beamer, un réseau WiFi, des tables et des

chaises qui puissent être déplacées pour ré-

pondre aux exigences des utilisateurs. Et der-

nière chose, une indication permettant de trou-

ver à se restaurer, soit sur place, soit dans les

environs. François Othenin-Girard

[email protected]

INVESTIR DANS LES PME – Quelque 900 entreprises ont répondu au sondage de Credit Suisse.

Zoom sur l’état financier, le moral des entrepreneurs et la survie dans la conjoncture actuelle.

Chronique d’un check-up annuelPour la quatrième année consécutive,

les économistes de Credit Suisse ont

pris le pouls des PME helvétiques à

l’aide de leur étude annuelle. L’en-

quête 2015 intitulée «Investir en pé-

riode de taux bas et de franc fort»,

annonce la couleur, plutôt sombre,

et l’ambiance, maussade, de cette

période de crise. Pourtant, malgré des

difficultés diverses énoncées par les

sondés, la plupart continuent de

considérer la place économique

suisse comme attractive. L’herbe plus verte ailleurs?À voir. La baisse des prix du pétrole

(30%) et de l’énergie a été jugée très

positive par plus de 60% des PME

actives dans l’industrie manufactu-

rière et les transports. Quant à l’in-

dustrie traditionnelle et au tourisme

tournés vers le marché extérieur, ils

ont, sans surprise, souffert du franc

fort. La majorité s’accorde sur l’im-

portance de l’influence des collabo-

rateurs qualifiés sur le succès de l’en-

treprise. D’ailleurs, les secteurs qui

soulignent davantage ce facteur sont

ceux à fort cœfficient de recherche

et de savoir. Le sujet d’inquiétude le

plus palpable est lié aux conditions-

cadres réglementaires, jugées incer-

taines. Alors que, depuis 2005, le re-

cueil juridique de la Confédération

de 66 000 pages se soit étoffé de

près de 16 500 pages supplémen-

taires, l’application de ses arrêtés est

jugée problématique par les autorités.

En effet, d’après le rapport (1) du

Conseil fédéral, les coûts de mise en

œuvre des réglementations les plus

importantes portant sur l’économie

sont estimés à 10 milliards de francs

par an!Verre à moitié vide ou à moitié plein?Si le pessimisme quant à l’avenir est

globalement une évidence chez les

PME interrogées, il existe cependant

des différences notables entre les

branches d’activité. Celles des tech-

nologies de l’information et de la

communication se déclarent opti-

mistes et pensent qu’à moyen terme

les facteurs de succès évolueront à

leur avantage. Tandis que les PME

des industries traditionnelles et

de pointe, ainsi que celles du com-

merce voient le futur d’un œil nette-

ment moins confiant. Les analyses

montrent que ce n’est pas tant un

facteur particulier qui déprime les

PME mais plutôt le contexte général

de la concurrence effrénée, dans

lequel la réglementation actuelle

apporte une pression supplémentaire. Mettre ou pas tous ses œufs dans le même panier?Avec une part d’environ 23% du pro-

duit intérieur brut, la Suisse possède

un taux d’investissement parmi les

plus élevés des pays occidentaux.

Parmi ces investissements, 65% sont

réalisés par les entreprises, dont les

deux tiers dans les équipements.

Quant aux investissements à l’étran-

ger, leur montant était de 15 milliards

de francs en 2013 (hors sociétés

financières et holdings). Entre les an-

nées 2009 à 2014 et malgré les diffé-

rents obstacles, 90% des PME inter-

rogées affirment avoir mis, en

moyenne, 10% de leur chiffre d’af-

faires dans divers investissements,

principalement à l’aide de liquidités

propres et de crédits bancaires clas-

siques. Les plus actives en la matière

ont été les prestataires de services du

secteur de la santé (16% d’investis-

sements), qui ont surtout investi

dans l’immobilier. Les taux d’inves-

tissement les plus faibles ont été no-

tés dans le secteur du commerce

(5%). Ces dix dernières années, 47%

des investissements totaux des PME

sondées ont été faits dans l’immobi-

lier. Parmi eux, les PME des indus-

tries de pointe ont surtout investi

dans la recherche et le développe-

ment (28%). Le remplacement des

équipements et infrastructures vieil-

lissants et les gains en productivité

sont les principaux motifs des inves-

tissements réalisés entre 2009 et

2014. Les entreprises qui pendant

cette période ont réalisé des investis-

sements à l’étranger ont été les moins

touchées par l’effet du franc fort en

2015. Anna Aznaour, journaliste RP

[email protected]

(1) Conseil fédéral (2013): Rapport sur les

coûts de la réglementation.

EXPERTISEContexte général plutôt anxiogène

Voici l’analyse de la situation par Carole Nachbauer, responsable de

la clientèle PME chez Credit Suisse.

«L’année 2015 ne sera pas le meilleur

millésime pour nombre d’entreprises.

Certes, l’abandon du taux plancher

du franc suisse a provoqué un choc

émotionnel. Surtout chez les entre-

prises fortement investies dans les ac-

tivités d’exportation. Cela dit, c’est le

contexte général qui est assez anxio-

gène pour les PME, dans le sens où

la visibilité de l’avenir est passable-

ment floue. En partie en raison des

conditions cadres réglementaires. La

votation du 9 février contre l’immi-

gration en est un exemple. Beaucoup

d’entrepreneurs sont perplexes quant

aux retombées concrètes de ce vote,

qui ne sont toujours pas très claires.

D’autant plus que de nombreux pa-

trons se confient sur leur difficulté à

trouver de la main-d’œuvre qualifiée.

Ce dernier point est essentiel pour les

entreprises qui, pour survivre, doivent

être très compétitives. Économique-

ment, nous vivons une période très

instable, et ce, à l’échelle mondiale,

ne l’oublions pas. Cette situation, certes éprouvante, entraîne la réacti-

vité et l’adaptabilité des PME. D’ail-

leurs, la première crise du franc fort

en 2010-2011 avait obligé les pa-trons à revoir leur stratégie d’inves-

tissement. Aujourd’hui, je constate

qu’avant d’effectuer un gros inves-

tissement, les clients font une ana-

lyse très pointue des marchés en nous demandant tous les chiffres et renseignements. Et comme ils prennent leur temps avant de concré-

tiser, la situation des marchés change

et nous devons alors fournir les nou-

velles informations, ce qui retarde en-

core plus leur décision d’investir. Les

liquidités restent le nerf de la guerre,

c’est la raison pour laquelle les pa-

trons investissent actuellement dans

ce qu’ils jugent indispensable en lais-

sant de côté les dépenses liées au

confort, jugées secondaires compte

tenu l’incertitude ambiante.» AA

Carole Nachbauer, responsable clien-

tèle PME chez Credit Suisse.

D’après Émilie Gachet, l’une des auteurs de l’enquête, les avis des PME romandes

(15% de l’échantillon) ont été plus difficiles à récolter que ceux de leurs homolo-

gues alémaniques (70% de l’échantillon), plus ouvertes au sondage.

PHOTO: ANNA AZNAOUR

Le team d’une PME tessinoise à la pointe de l’innovation. La Panetteria Ponici à Maggia. PHOTO: FRANÇOIS OTHENIN-GIRARD

ÉCONOMIE&POLITIQUE

Journal des arts et métiers – octobre 2015

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SÉCURITÉ AU GOTHARD – Président central de la Fédération suisse des sapeurs-pompiers, le

Vaudois Laurent Wehrli estime qu’il faut aller plus loin que les mesures palliatives prises jusqu’ici.Il tire la sonnette d’alarmeLes pompiers suisses constituent un microcosme actif dans tout le pays. Ils sont regroupés au sein de la Fédé-ration suisse des sapeurs-pompiers (FSSP), dont la mission ne saurait être réduite à celle d’une amicale ou d’une organisation professionnelle. «La FSSP n’entend toutefois pas être uniquement le représentant des inté-rêts des sapeurs-pompiers, précise son site. Elle veut être active aussi au niveau conceptuel et dans le do-maine de l’instruction, garantissant ainsi le transfert de connaissances au niveau national.» Du reste, quoi de plus naturel que de tirer la sonnette d’alarme quand le danger est trop important. Interrogé sur la sécurité dans le tunnel routier du Gothard, Laurent Wehrli est pré-sident central de la FSSP. Le Syndic de Montreux, député PLR au Grand conseil vaudois est aussi candidat aux élections fédérales.Point de vue du pompier: dépasser le niveau émotionnelL’incendie de 2001, comment y pense-t-il? «Avec une certaine émo-tion, lâche-t-il après quelques se-condes de réflexion. A l’époque, j’étais déjà pompier et il est vrai que nous en avons beaucoup parlé. Il y a eu 11 victimes et un pompier sait à quelle vitesse le feu et la fumée se propagent.» Cette catastrophe avait fait suite à celles du Mont-Blanc (24.3.1999, 39 victimes) et du Tauern en Autriche (29.5.1999, 12 victimes).

«POUR NOUS, CORPS ACTIFS DANS LA SÉCURI-TÉ, CET OUVRAGE RESTE UNE ZONE DE SOUCIS.»Pour le pompier, il faut dépasser le niveau émotionnel pour rejoindre le terrain de l’analyse rationnelle. Com-ment évalue-t-il les mesures prises depuis l’incendie de 2001? «La créa-tion d’un corps d’intervention pro-

fessionnel, le dosage des véhicules à l’intérieur de l’ouvrage, la création de places d’évitement ou le renforce-ment des ventilations sont des me-sures adéquates qui ont été prises ensuite. Dans d’autres tunnels, l’installa-tion de conduites d’eau sous pres-sion ou l’augmentation du nombre de locaux d’accueil avec oxygène et air frais pour les usagers ont été réalisées, énumère-t-il. C’est très bien, mais ce ne sont là que des

mesures palliatives. Elles ne per-mettent pas de résoudre le risque de base.»

La véritable sécurité: diminuer les risquesLe rapport du club automobile alle-mand ADAC le met en évidence la dangerosité du tunnel routier du Go-thard en lui attribuant la lanterne rouge dans un classement européen sur la sécurité. «Pour nous autres, corps actifs dans la sécurité, cet ou-

vrage reste une zone de soucis. La vraie sécurité consiste à diminuer les risques, souligne Laurent Wehrli. Il faut donc s’attaquer au risque prin-cipal: le fait que le Gothard est un monotube bidirectionnel.»Mais que se passerait-il selon en cas de refus de construire un deuxième tunnel? Les risques seraient encore aggravés avec les bouchons: véhi-cules qui chauffent, collisions sup-plémentaires, la liste est longue. Pour Laurent Wehrli, le deuxième tube est aussi nécessaire par solidarité confé-dérale. «J’ai une pensée pour les Tes-sinois. Si cela ne se faisait pas, ce serait une atteinte insoutenable à leur mobilité, argumente-t-il. Au plan tou-ristique, les dommages seraient irré-médiables. Ce serait pour nous tous une vraie complication au plan pro-fessionnel et personnel. Car le fer-routage au quotidien est loin d’être romantique! Cela prend du temps et beaucoup d’énergie.»Le lien entre les régions doit l’emporterEn dernière analyse, l’élu PLR met l’accent sur le lien confédéral, la solidarité avec le Tessin et, plus large ment, le reste de l’Europe. Il rappelle le rôle de notre pays dû à sa situation géographique au centre du continent européen. Les Ro-mands voteront-ils en faveur du Go-thard? «Le risque que l’argument du portemonnaie soit brandi par les op-posants existe, car il existe d’autres projets comme le contournement de Morges.» Toutefois, selon lui, cet ar-gument égoïste ne tient pas la route: «Ce n’est pas parce que cet argent ne serait pas affecté au Gothard qu’il serait attribué à des projets romands.» Au contraire, c’est le lien entre ré-gions qui doit l’emporter au moment de voter en faveur de ce tunnel d’assainissement. «A mes yeux, ce n’est pas cela, la politique confédé-rale. Les Tessinois ont droit à tout notre soutien!»

François Othenin-Girard

Laurent Wehrli: «Sans deuxième tube, les risques seraient aggravés du simple fait des bouchons: véhicules qui chauffent, collisions supplémentaires...»

INTERVENTIONS – Fabrizio Lazia, chef du groupe professionnel, plaide lui aussi pour le 2e tube. Des minutes et des viesJournal des arts et métiers: Quel est le plus grand risque au plan de la sécurité dans le tunnel routier du Gothard?■ Fabrizio Lazia: Clairement, c’est le danger d’incendie dans le tunnel principal. Nous sommes prêts à inter-venir en quelques minutes après le déclenchement du feu. C’est la marge de quinze minutes qui permet en-suite de maintenir la situation sous contrôle sans que les structures soient atteintes. Par ailleurs, les col-lisions constituent le deuxième type de sinistres auxquels nous sommes confrontés. Lorsqu’elles se déroulent à l’intérieur du tunnel, ces collisions sont presque toujours suivies de graves conséquences.

Vous commandez le groupe d’intervention professionnel dans le tunnel. A quelle fréquence devez-vous intervenir?■ Nous devons intervenir entre 100 et 150 fois par année, ce qui ne com-prend pas seulement le tunnel, mais

aussi les tronçons d’autoroute situés à proximité, ainsi que la route du Col. En plus de cela, nous recevons envi-ron 300 appels par année pour des

véhicules en panne dans le tunnel. Nous nous occupons en direct des camions jusqu’à 3,5 tonnes et pour les poids lourds, nous faisons appel

à des prestataires spécialisés. Nous sommes également responsables du portail thermique, cet appareillage qui permet de mesurer la tempéra-ture des poids lourds. Nous interve-nons lorsque la situation représente un danger potentiel pour les usagers du tunnel.

En quoi la sécurité serait-elle améliorée avec le tunnel d’assai-nissement?■ Quand je regarde la situation avec les yeux du pompier, je pense que le deuxième tube permettrait d’interve-nir plus facilement en nous donnant un accès aux sinistres. Nos interven-tions seraient également plus rapides aussi et nous pourrions le faire sans prendre de risques avec le trafic actuel arrivant en sens inverse. Cela permettrait aussi de mettre les gens en sécurité, par exemple lors des fréquentes pannes.

Propos recueillis par Stéphanie Jenzer,

Fabrizio Lazia, chef du groupe d’intervention. PHOTO ANDRÉ ALBRECHT

RIVERAINS & USAGERS

«Le tunnel du Gothard nous fiche la trouille!»

Cornelia Felder«Je vous le dis franchement, je n’emprunte qu’avec réticence ce tunnel du Gothard. C’est tout simplement trop dangereux.»

Marion Zimmermann«Mon premier sentiment est le respect pour tous ces gens qui attendent dans les bouchons avant l’entrée dans le tunnel. Le second, c’est que le passage est si étroit que cela nous flanque la trouille!»

Urs Traber«J’ai toujours une appréhension à l’idée de pas-ser à travers le tunnel. Cela dure vingt minutes, durant lesquelles il faut être concentré à fond, surtout face au trafic qui arrive en sens in-verse.»

Nadine Bickel und Julia Reinfurth«Un tunnel d’assainissement au Gothard, c’est une très bonne idée! Cela permettrait d’éviter le risque du trafic en sens inverse.» (STJ)

ÉCONOMIE&POLITIQUE

Journal des arts et métiers – octobre 2015

4

ANDRÉ BERDOZ – L’ingénieur de Grandvaux estime que les Romands ne doivent pas être sacrifiés.

Equilibre entre les régions«Le principal souci du Gothard est

sécuritaire. Il y a des gens qui re-

fusent d’emprunter le tunnel routier

parce qu’ils craignent la circulation

en double flux, l’étroitesse des voies

et qu’ils se souviennent des onze vic-

times de l’incendie de 2001. C’est un

très long tunnel.»

«LES VOLUMES DES

CHAMBRES DE SECOURS

POUR LES USAGERS

SONT ACTUELLEMENT

INSUFFISANTS.»

Pour André Berdoz, ingénieur élec-

tricien basé à Grandvaux qui s’active

dans un monde d’expertises et d’au-

dits, la sécurité est une valeur cardi-

nale. Or cette sécurité n’est selon lui

actuellement plus assurée dans le fa-

meux tunnel. «Pour respecter les

normes, il faudrait aménager des cou-

loirs de fuite de 2,5 m à 3 m de large

pour chaque voix, explique-t-il. A

cela s’ajoute le fait que les volumes

des chambres de secours pour les

usagers sont actuellement insuffi-

sants. Enfin, les éclairages ne sont

plus du tout adaptés.»

Eclairage, signalétique, ventila-

tion: les défis sont nombreux

Parmi les autres défis auxquels le

tunnel du Gothard doit faire face, la

dimension multimédia de sa signalé-

tique, des feux, des informations aux

usagers et de la gestion du trafic lors

des nombreux accidents et pannes

de véhicules. Autre composante à

moderniser, enfin, la ventilation, le

réglage des températures par sondes

électrique.

«LES ROMANDS SERONT

CONCERNÉS S’ILS SONT

BIEN INFORMÉS!»

Les Romands se sentent-ils concernés

par le sujet? «Ils le seront s’ils sont

bien informés», commente André

Berdoz. L’entrepreneur de Grandvaux

n’oublie pas qu’après le refus en

Suisse romande de la vignette, «il a

fallu renégocier avec la conseillère

fédérale Doris Leuthard: cela fut très

difficile de réintroduire le contourne-

ment de Morges dans FORTA-Prodes.»

EN SUISSE ROMANDE,

LES ASSOCIATIONS

ÉCONOMIQUES PRÊTES

À S’ENGAGER

Après le renvoi en commission du

Fonds routier, décidé le 17 septembre

par le Conseil des Etats, les décisions

qui doivent permettre à la Suisse ro-

mande d’améliorer ses infrastruc-

tures tardent une nouvelle fois. Cela

compromet l’équilibre trouvé entre

les diverses régions du pays: le Go-

thard pour les Tessinois et le contour-

nement de Morges pour l’arc léma-

nique. «En Suisse romande, je pense

que les associations économiques se-

raient prêtes à s’engager pour le deu-

xième tube au Gothard, mais elles

attendent un signal clair des organi-

sations alémaniques», commente An-

dré Berdoz. A ses yeux, il faut main-

tenant que l’usam et les associations

routières s’engagent sans équivoque

en faveur du fonds routier. «Il ne se-

rait pas tolérable que l’indispensable

amélioration du résesau autoroutier

en Suisse romande soit sacrifiée et

que, dans le même temps, on solli-

cite l’appui des Romands pour pou-

voir créer le deuxième tube au Go-

thard.» Pour André Berdoz, c’est une

question d’équité. «La Suisse ro-

mande souffre de l’engorgement

chronique de son réseau autoroutier

qui pénalise l’économie et les PME,

ainsi que l’ensemble des habitants

de la métropole lémanique, argu-

mente-t-il. Soutenir FORTA-Prodes est

aussi une question de solidarité

confédérale, comme le souci de ne

pas isoler le Tessin. L’argument tou-

ristique, mis en avant pour la traver-

sée Nord-Sud des Alpes, vaut égale-

ment pour la traversée ouest-est, par-

ticulièrement le long du Léman.»

JAM

André Berdoz met l’accent sur la sécurité et la recherche d’un équilibre entre les ré-

gions du pays. Le Gothard pour le Tessin et Morges pour la Suisse romande.

FRANZ STEINEGGER – L’ex-parlementaire Franz Steinegger examine la question des finances.

Les Uranais soutiennent le tunnel

Interrogé par la «Schweizerische

Gewerbezeitung» (18 septembre) sur

les origines de la circulation mono-

tube dans le tunnel routier du Go-

thard, qui pose aujourd’hui tant de

problèmes de sécurité, Franz Stein-

egger, ancien président des radicaux

suisses (de 1989 à 2001) rappelle que

dans le concept du réseau des routes

nationales de 1958, l’idée était

d’abord de mettre sur pied un ferrou-

tage à Göschenen. C’est ensuite

seule ment, que l’idée du tunnel rou-

tier fit son chemin dans la discussion.

«La circulation à double flux est donc

le résultat d’un compromis datant de

cette époque, commente l’ancien

conseiller national qui fut également

président d’expo.02. Cette décision

ne manqua pas d’ailleurs de créer de

nombreux problèmes, à commencer

par la ventilation. Puis, très rapide-

ment, notamment en raison du nom-

bre élevé de poids lourds, les capa-

cités du tunnel furent saturées et les

bouchons hebdomadaires se généra-

lisèrent.» Aujourd’hui, à cause de ce

concept monotube, la sécurité du

tunnel routier du Gothard est totale-

ment insuffisante. Les nombreux

morts et accidentés sont là pour le

montrer. Pour Franz Steinegger, les

arguments liés à la sécurité restent

au premier plan. Toutefois, la ques-

tion du financement plaide selon

lui également entièrement en faveur

de la construction d’un tunnel

d’assainissement.

«Oui, cet ouvrage coûtera des mil-

liards de francs. Or un investisseur

privé tomberait en faillite, s’il devait

fermer son installation durant quel-

ques années, toutes les trois décen-

nies, pour des travaux de rénovation!

Il construirait à coup sûr un deu-

xième tube pour survivre économi-

quement durant cette période. Tout

ce que j’espère, c’est que la politique

suisse des transports obéisse elle

aussi à cette logique de survie.»

«UN INVESTISSEUR

PRIVÉ CONSTRUIRAIT

UN DEUXIÈME TUBE

POUR SURVIVRE!»

Pour Franz Steinegger, l’alternative

proposée par les opposants au tun-

nel, celle du ferroutage, ne tient pas

la route. «Non seulement un ferrou-

tage provisoire ne disposerait pas de

la capacité suffisante, mais les coûts

qui seraient générés seraient beau-

coup trop importants pour une solu-

tion provisoire, argumente-t-il. De

plus, tout cela est totalement inutile

du point de vue énergétique, car avec

le ferroutage, on ne se limite pas à

transporter des marchandises, mais

aussi des camions et des remorques.»

Du point de vue environnemental,

renoncer à la construction d’un deu-

xième tunnel serait insupportable,

tonne ce citoyen d’Uri. Avec les gaz

d’échappement et le bruit d’enfer

produits par des milliers de véhicules

et de poids lourds pris dans les files

d’attente avant d’embarquer. Enfin,

le plus absurde: construire des infra-

structures sur une surface équiva-

lente à 22 terrains de football. «Il fau-

drait démonter entièrement tout cela

à la fin des travaux et le reconstruire

toutes les 30 ou 40 ans.»

L’ancien parlementaire prédit, en cas

de fermeture du tunnel et de non

construction du deuxième tube, un

gigantesque report du trafic sur le Col

du Gothard, au San Bernardino, au

Simplon et au Grand-Saint-Bernard.

Pour cet Uranais qui observe le trafic

passant dans son canton, la circula-

tion liée notamment aux départs en

vacances créerait «un chaos mons-

trueux et ingérable».

La population d’Uri serait massive-

ment impactée par le ferroutage,

avertit le politicien uranais. Les vé-

hicules rouleraient au beau milieu de

la nuit, les phares allumés, en direc-

tion des gares de ferroutage. A cela

s’ajouteraient des dommages certains

pour l’agriculture, car les 22 terrains

de football seraient pris sur du ter-

rain agricole indispensable à la sur-

vie des exploitations. Insupportable!

Résumé: Ogi

Le politicien uranais place bien sûr la sécurité au premier plan. Néanmoins, le coût

du ferroutage lui semble très disproportionné pour une solution provisoire.

ÉLECTIONS FÉDÉRALES

Des entrepreneurs

engagés en politique

Marc Ehrlich, entrepreneur et conseiller com-

munal PLR à Pully, VD: «Un entrepreneur qui

s’engage!»

Jean-René Fournier, conseiller aux Etats PDC,

VS: «Les PME forment nos apprentis et procurent

à notre économie solidité et compétitivité. Sim-

plifions-leur la vie.»

Jacques Blondin, entrepreneur bilingue français-

allemand et président de Swisscofel, GE: «Il faut

tout faire pour maintenir la compéti tivité des

entreprises. Imposition à revoir, innovation à

défiscaliser et mise à disposition de la main-

d’œuvre!»

Lorenz Hess, conseiller national PBD, BE:

«Croissance et progrès, mais pas au détriment

de l’environnement et des générations à venir!

La prospérité économique grâce à des PME

saines!»

Jean-François Rime, vice-président de l’usam,

conseiller national UDC, FR: «Les PME sont

l’épine dorsale de l’économie suisse.»

Administration: Téléphone 031 380 14 14 - fax 031 380 14 15

Internet: www.sgv-usam.ch - e-mail: [email protected]

Annonces: Téléphone 031 387 22 11

L E M E N S U E L D E S P M E R O M A N D E SOCTOBRE 2015

Numéro 10

AZB 3001 Berne

RÉCLAME

Le site pour organiser des

séminaires – trOOdi.ch

ÉNERGIE

Le vote des cantons

a déçu les PME!

Il ne reste que le National pour rectifier le tir et

éliminer les divergences après le vote des Etats

sur la «Stratégie énergétique 2050». La désillu-

sion est grande car, de facto, les sénateurs de la

Chambre des cantons ont visé l’économie et ils

ont tiré à boulets rouges! Quelle étrange idée

que de vouloir tout à coup subventionner l’en-

semble du secteur hydroélectrique... PAGE 15

DANS CETTE ÉDITION

JONAS SCHUERMANN – Le

grand hôtelier suisse de

Hong Kong explique la

stratégie appliquée à cette

île de cherté. PAGE 18

TRAJECTOIRE – Dans le

Val-de-Ruz, deux facteurs

d’orgues affrontent la

conjoncture et songent à

passer le témoin. PAGE 17

ÉLECTIONS FÉDÉRALES – Encore quelques jours et le visage du nouveau Parlement sera dévoilé.

Les candidats des PME jouent des coudes et se jettent dans la dernière ligne droite. Suspense...

Dernière ligne droite à Berne

Au cours des denières éditions, nous

avons suivi les campagnes des can-

didats qui se sont engagés à soutenir

l’économie ainsi que les petites et

moyennes entreprises, s’ils sont élus

à Berne. «Il faut plus de représentants

des PME au Parlement», n’a cessé de

marteler Jean-François Rime, pré-

sident de l’Union suisse des arts et

métiers usam et conseiller national

(UDC/FR). La prochaine législature,

en effet, sera le théâtre de discussions

cruciales pour les conditions cadres

et l’avenir de l’économie. Autant

donc ne pas se méprendre en votant

pour ceux qui se feraient passer pour

des défenseurs de l’économie mais

qui simulent! Prévoyance profession-

nelle, route et mobilité, bureaucratie

et coûts de la réglementation: il fau-

dra des bras forts à Berne pour dé-

fendre les intérêts des PME.

Marché du travail et bouchons

routiers au Tessin

En août, nous avons donné la parole

à Gian-Luca Lardi (PLR/TI). Axant

sa campagne sur le monde du tra-

vail, un thème qui touche beaucoup

les zones frontalières avec le pro-

blème tessinois des Padroncini,

Gian-Luca Lardi explique que ces

indépendants italiens se livrent une

concurrence acharnées aux PME tes-

sinoises. Autre problème abordé par

le nouveau président central de la

Société suisse des entrepreneurs, les

120 000 mouvements de véhicules

qui franchissent la douane chaque

jour. En septembre, nous avons

égale ment présenté les candidatures

d’Olivier Feller (PLR/VD), de Céline

Amaudruz (UDC/GE), de Guy Par-

melin (UDC/VD), de Nicolas Leuba

(PLR/VD) et du Valaisan Philippe

Nantermod (PLR/VS) (lire page 32).

Transmission d’entreprises

et réseau des routes suisses

En septembre, ce fut la campagne

de terrain menée par Jean-René

Fournier, vice-président de l’usam

(PDC/VS) qui a retenu notre atten-

tion. Ce dernier a traversé son Va-

lais à pied pour rencontrer les élec-

teurs et les électrices. Parmi ses

thèmes favoris, les successions et

la transmission intergénération-

nelle devant permettre d’assurer la

continuité de l’activité écono-

mique. Dans les transports, Jean-

René Fournier espère que la Confé-

dération remplira ses obligations

en reprenant les routes de mon-

tagne qui mènent aux stations et

les cols internationaux. Troisième

thème du Valaisan, le soutien au

Gothard, dont nous parlons longue-

ment ici (lire pages 2, 4, 5 et 6).

Le Gothard et la réforme

de l’imposition des entreprises

Enfin, dans cette édition, c’est la

candidature de Nicolas Leuba (PLR/

VD) qui est présentée (lire page 3).

Le Vaudois, président de Vaud

Routes, met l’accent sur la mobilité,

le soutien au Gothard et la Réforme

fiscale des entreprises III, car il faut

alléger la charge fiscale et la lour-

deur des tâches administratives.

Troisième thème, l’insertion des per-

sonnes atteintes de handicap. Les

candidatures de Marc Erhlich (PLR/

VD) et de Jacques Blondin (PDC/

GE) figurent également dans ces

pages.

Il ne reste donc plus que quelques

encâblures et un rapide sprint bien

enlevé avant le rendez-vous final à

la sortie des urnes. L’usam souhaite

d’ores et déjà bonne chance à tous

ces candidats et se réjouit de les

voir s’activer sous la coupole. Vive

les PME! Vive la Suisse! JAM

Sprint final en ville de Berne. A l’image de ces coureurs du Grand Prix de Berne, les candidats des PME soutenus par l’usam

entament leur dernière ligne droite en direction du Parlement. La prochaine législature sera celle de tous les enjeux! SWISS IMAGE

MOBILITÉ – La nécessité de construire un tunnel d’assainissement se justifie par la sécurité.

Le Gothard de tous les dangers

Tous nos interlocuteurs ne cessent

de le répéter. Le vieux tunnel du Go-

thard ne remplit plus les exigences

de sécurité qu’on est en mesure

d‘attendre d’un ouvrage de 17 ki-

lomètres, situé sur un axe routier

névralgique où la moindre panne pro-

voque un chaos gigantesque et des

heures de bouchons.

Le tunnel effraie les usagers, comme

le montrent les témoignages recueil-

lis côté Uri et au Tessin (lire page 6).

«Le Gothard nous fiche la trouille»,

lâche Marion Zimmermann. C’est

plus grave qu’une peur passagère.

Les professionnels eux-mêmes sont

sur les nerfs. Fabrizio Lazia, le chef

du groupe d’intervention côté tessi-

nois, n’a que quelques minutes pour

intervenir en cas de feu, avant que

la situation échappe à tout contrôle.

«LA CONSTRUCTION

DU DEUXIÈME TUNNEL

ET LES TRAVAUX DE

RÉNOVATION PEUVENT

COMMENCER SANS QUE

LE TUNNEL DOIVE ÊTRE

FERMÉ AU PRÉALABLE.»

L’accident de 2001 et ses 11 victimes

est encore dans toutes les têtes: celle

du municipal Olivier Français et cel-

le du président des pompiers suisses

Olivier Wehrli (lire pages 3 et 6).

La petite phrase qui change

le visage de la campagne

Que l’on envisage la question des

coûts, que l’on parle de la durée pré-

vue pour les travaux ou de celle du-

rant laquelle le tunnel du Gothard

resterait fermé, tous les arguments

indiquent que les opposants à la

cons truction du deuxième tube alig-

nent les erreurs. Mais il y a mieux:

«La construction du deuxième tube

et les travaux de rénovation peuvent

commencer sans que le tunnel doive

être fermé au préalable.» Cette petite

phrase de Doris Leuthard a donné un

nouvel éclat à cette campagne pour

le tunnel routier du Gothard (vote

probable début 2016). Jusqu’ici les

opposants au 2e tube répétaient qu‘il

faudrait de toute façon fermer le

tunnel 140 jours. Tel n’est pas le cas.

Or le ferroutage nécessite pour sa

part une fermeture totale du tunnel

entre 980 et 1050 jours. Les coûts

s’élèveraient à 3 milliards de francs.

Les atteintes à l’environnement (ter-

rains utilisés) seraient massives. Et

dans tous les cas, les populations lo-

cales au Tessin et à Uri ont déjà ex-

primé leur refus inconditionnel d’un

ferroutage absurde qu’il faudrait

répéter toutes les trois décennies. La

campagne est lancée. JAM

ARBEITSMARKT

Schweizerische Gewerbezeitung – 16. Oktober 2015

16

BERUFLICHE INTEGRATION – Die Zahl der IV-Neurentner ging in den letzten zehn Jahren um die

Hälfte zurück. Gleichzeitig finden mehr Menschen mit gesundheitlichen Problemen einen Job.

Arbeitgeber, die sich ins Zeug legen

Die Entwicklung der IV hin zu einer

Integrationsversicherung läuft auf

Hochtouren. Heidi Schwander, stell-

vertretende Leiterin der IV-Stelle Zug,

erläutert, welchen Anteil die Arbeit-

geber daran haben, was wir den IV-

Revisionen 5 und 6a verdanken und

weshalb die Politik gefordert ist.

Schweizerische Gewerbezeitung:

Die IV-Revisionen 5 und 6a wollen

die berufliche Integration und

Reintegration von Menschen mit

gesundheitlichen Problemen

verbessern. Wie sehen die konkre-

ten Massnahmen aus?

■ Heidi Schwander: Bei der 5. IV-Re-

vision ging es vor allem darum, die

Früherkennung von gesundheitli-

chen Problemen zu verbessern und

gefährdete Arbeitsverhältnisse über

frühzeitiges Intervenieren zu si-

chern. «Arbeit vor Rente», so das

Leitmotiv dieser Revision. Entspre-

chend steht der Erhalt der Arbeits-

marktfähigkeit seither an erster Stel-

le. Denn es ist einfacher, im Arbeits-

markt zu bleiben, als in den Arbeits-

markt zurückzukehren. Wir müssen

deshalb alles daran setzen, gesund-

heitliche Probleme am Arbeitsplatz

möglichst früh zu erkennen. Die 5.

Revision ermöglicht uns auch, die

Arbeitgeber zu beraten – etwa bei

der Anpassung von Arbeitsabläufen

und Arbeitsinhalten oder der Ar-

beitsplatzinfrastruktur. Zudem ver-

mitteln wir zwischen Arbeitgeber

und Arbeitnehmer. Denn: Solche Si-

tuationen sind für beide Seiten an-

spruchsvoll. Trotz Früherkennung

und Eingliederungsmassnahmen ge-

lingt es aber nicht immer, Menschen

mit gesundheitlichen Problemen im

Arbeitsmarkt zu halten. Das ist eine

Realität. Hier setzt die Revision 6a

an. Ihre Massnahmen konzentrieren

sich auf die Reintegration von Men-

schen mit IV-Rente.

Und wie wirkten sich diese Mass-

nahmen auf die IV-spezifischen

Zahlen aus?

■ Früherkennung und Eingliede-

rungsunterstützung bringen viel! Wir

erreichten 2003 einen Peak von über

28 000 Neurenten. Die Zahl der Neu-

rentner ging dank der letzten drei IV-

Revisionen und dem verstärkten En-

gagement der Arbeitgeber und der

IV-Stellen seither sukzessive zurück

und pendelte sich 2014 bei rund

14 000 ein. Mit anderen Worten: Die

Zahl der Neurenten wurde innerhalb

von zehn Jahren halbiert. Diese Ent-

wicklung zeigt: Wir sind auf dem

richtigen Weg.

Wie beurteilen Sie das Engage-

ment der Arbeitgeber im Rahmen

der beruflichen Integration und

Reintegration?

■ Die Arbeitgeber sind sensibilisiert

für Integrationsfragen. Immer mehr

Arbeitgeber sind bereit, Menschen

mit gesundheitlichen Problemen eine

Chance zu geben. Die Zahlen ver-

deutlichen dies: Im Jahr 2014 konn-

ten fast 20 000 Menschen mit Beein-

trächtigungen ihren Job behalten

oder eine neue Anstellung finden.

Das sind 10 Prozent mehr als 2013

und sogar 20 Prozent mehr als 2012.

Auch meine eigene Erfahrung zeigt:

Es gibt Arbeitgeber, die sich richtig

ins Zeug legen.

Wenn Sie mit Blick auf die IV einen

Wunsch an die Politik hätten: Wie

würde dieser lauten?

■ Die Entwicklung der letzten Jahre

macht deutlich, dass die Neuaus-

richtung der IV weg von der ur-

sprünglichen Rentenversicherung

hin zu einer Integrationsversiche-

rung gelingt. Um den eingeschlage-

nen Weg konsequent weiterzuge-

hen, benötigen wir aber genug Zeit

und – bei allen Sparforderungen –

auch genügend Mittel. Trotzdem ist

die Sanierung der IV unabdingbar.

Die IV muss stabil sein und stabil

bleiben. Nur so schafft sie den Tur-

naround zur Integrationsversiche-

rung.

Interview: Mirija Weber

SELBSTGEFÄHRDUNG – Das Thema Stress ist in der Arbeitswelt angekommen. Was beim

einzelnen Mitarbeitenden als hochengagiertes Arbeiten beginnt, endet oft im totalen Ausfall.

Achten Sie auf Gesundheit

Mitarbeitende versuchen auf fatale

Weise, jeder Situation gerecht zu wer-

den. Sie arbeiten täglich freiwillig

weit mehr als die vereinbarte Arbeits-

zeit, arbeiten an Wochenenden oder

gehen krank ins Büro. Sie tun das

alles, um den Erfolg ihrer Arbeit zu

gewährleisten. Mit dieser Bewälti-

gungsstrategie riskieren sie es, ihre

Gesundheit massiv zu gefährden.

Was ist «interessierte

Selbstgefährdung»?

«Wer regelmässig die eigenen Belast-

barkeitsgrenzen überschreitet, wird

auf Dauer krank», sagt Andreas Krau-

se von der Fachhochschule Nordwest-

schweiz Olten in der Zeitschrift

«Psychologie Heute». Er benennt das

Phänomen als «interessierte Selbstge-

fährdung». Es tritt auf, wenn Mitarbei-

tende sich selbst mehr oder weniger

freiwillig ausbeuten, weil sie weit

mehr leisten, als das Unternehmen

verlangt. Vielleicht sogar aus Angst,

die Stelle zu verlieren. Sie sehen sich

selbst förmlich dabei zu, wie ihr per-

sönliches Handeln am Arbeitsplatz die

eigene Gesundheit gefährdet. Die Ur-

sachen für dieses gesundheitskritische

Verhalten werden zunehmend im

Wandel der Managementprinzipien

gesehen. Die Mitarbeitenden werden

vermehrt über Ziele geführt. Es wird

von ihnen der Nachweis eingefordert

aufzuzeigen, wie sich ihre Arbeit für

das Unternehmen oder den Bereich

lohnt. Die an ökonomischen Zielen

ausgerichtete Unternehmensführung

ermöglicht den Mitarbeitenden ein ho-

hes Mass an Autonomie und Flexibi-

lität in der Zielgestaltung. Die Aufga-

ben werden als herausfordernd und

sinnstiftend wahrgenommen. Doch

die Verhaltensweisen zur Bewältigung

der wachsenden Zielvorgaben und

ständig steigenden Arbeitsanforderun-

gen sind nicht bei allen angepasst. Die

vermeintlich erfolgreichen Bewälti-

gungsstrategien mit alleinigem Fokus

auf die erfolgreiche Zielerreichung,

können der Gesundheit schaden.

Risiko für das Unternehmen

Wenn Mitarbeitende so ihre Gesund-

heit gefährden, auf Pausen verzichten

oder sogar die Ferien freiwillig unter

den Tisch fallen lassen, dann bedeu-

tet das ein gesundheitliches Risiko

auch für das Unternehmen. Oftmals

berichten die Betroffenen, dass sie

selbst zwar erkennen, ein solches Pro-

blem zu haben und auch darunter

leiden, aber keinen Weg zur Verände-

rung finden. Die Verantwortlichen in

den Firmen müssen damit rechnen,

dass die gefährdeten Mitarbeitenden

in naher Zukunft länger oder gar ganz

ausfallen. Aus Angst vor Misserfolgen

oder in der Hoffnung auf Erfolg ver-

heimlichen die Mitarbeitenden die Ge-

fährdung der eigenen Gesundheit. Die

psychischen Belastungen steigen im

Verborgenen. Oft wird das Problem

erst erkannt, wenn es bereits zu spät

ist. Damit das nicht passiert, sind Füh-

rungskräfte gefordert, sich achtsam

mit den Chancen und Gefahren aus-

einanderzusetzen. Wenn es ihnen ge-

lingt, vertrauensvoll und offen im

Austausch untereinander über den ge-

meinsamen Umgang mit Druck zu

sprechen, verfügen sie über ein Früh-

warnsystem. Das kann ihnen ermög-

lichen, die Widersprüche von erfolg-

reichem Handeln und Gesundheitsge-

fährdung aufzuzeigen und zu bear-

beiten. Zum Beispiel mit den

folgenden Fragen zur Sensibilisierung

für das Risiko der «interessierten

Selbstgefährdung»:

■ Welche Bewältigungsstrategien set-

ze ich ein, die sich langfristig negativ

auf meine Gesundheit auswirken?

■ Was sind Vorteile und Nachteile

dieser gesundheitskritischen Bewäl-

tigungsstrategien?

■ In welchen Situationen gehe ich an

meine Grenzen?

■ Woran merke ich, dass ich an mei-

ne Grenzen gehe, was ist mein per-

sönliches Frühwarnsymptom?

■ Wie erhole ich mich am besten,

und was möchte ich neu erproben in

den kommenden Wochen und Mo-

naten?

Ulrike Clasen

LINK

www.kadertraining.ch

Achtung Selbstgefährdung: Mitarbeitende arbeiten täglich freiwillig weit mehr als

die vereinbarte Arbeitszeit, arbeiten an Wochenenden oder gehen krank ins Büro.

Arbeitgeber sind sensibilisiert für Integrationsfragen. Immer mehr Arbeitgeber sind

bereit, Menschen mit gesundheitlichen Problemen eine Chance zu geben.

Die folgenden RAV-Dienstleistungen sind

nicht nur für Stellensuchende, sondern

ebenso für Arbeitgebende gratis abrufbar:

■ Vermittlung von Stellensuchenden

■ Schnelle und professionelle Vorselektionierung

geeigneter Kandidatinnen und Kandidaten

■ Beratung in arbeitsmarktlichen Belangen

■ Einfaches Verfahren zur Meldung offener Stellen

■ Aufnahme der Stellen in die gesamtschweizerische

Datenbank der RAV sowie auf Wunsch in SSI

und ⁄oder Teletext ⁄www.treffpunkt-arbeit.ch

■ Zusammenarbeit mit privaten Stellenvermittlern

Die Adressen der RAV findet man:

■ Im Internet unter www.treffpunkt-arbeit.ch

■ Unter Teletext, SF2, Seite 430 ff.

■ Bei der Gruppe Fachliche Vollzugsunterstützung

RAV/LAM/KAST (Ressort Markt und Integra-

tion) des Staatssekretariats für Wirtschaft,

Arbeitsmarkt und Arbeitslosen-

versicherung (SECO), Holzikofenweg 36,

3003 Bern, Tel. 058 465 32 64

LEISTUNGEN

FÜR ARBEITGEBENDE

AKTUELL

Im September erneut

mehr Arbeitslose

Ende September 2015 waren bei den Regionalen

Arbeitsvermittlungszentren (RAV) rund 138 000

Arbeitslose eingeschrieben. Dies zeigen die

neusten Zahlen des Staatssekretariats für Wirt-

schaft (SECO). Somit waren im September fast

1300 Personen mehr bei den RAV angemeldet,

als dies noch im August der Fall war. Die Ar-

beitslosenquote aber verharrte bei 3,2 Prozent.

Auch bei den Jugendlichen zwischen 15 und 24

Jahren erhöhte sich die Arbeitslosigkeit um 0,3

Prozent. Insgesamt wurden fast 197 000 Stellen-

suchende registriert. Die Zahl der bei den RAV

gemeldeten offenen Stellen erhöhte sich um 437

auf 11 342 Stellen.

LINK

www.seco.admin.ch

Broschüre «Teilzeit-

arbeit fair geregelt»

In den letzten Jahren hat die Teilzeitarbeit in

der Schweiz zugenommen, heute arbeitet jede

dritte Person Teilzeit. Damit dieses Konzept aber

gelingt, muss sie fair geregelt sein. Im Ratgeber

«Teilzeitarbeit fair geregelt» zeigt der Verband,

worauf Arbeitnehmende besonders achten müs-

sen, wenn sie sich für eine Teilzeitstelle ent-

scheiden und womit sie Arbeitgeber unterstüt-

zen können. Die Broschüre kostet 7.50 Franken.

LINK

www.travailsuisse.ch

Effektivere Bekämp-

fung der Schwarzarbeit

Vom 1. April 2015 bis am 1. August 2015 ist die

Vernehmlassung zum Bundesgesetz über Mass-

nahmen zur Bekämpfung der Schwarzarbeit

(BGSA) durchgeführt worden. Diese hat erge-

ben, dass eine Mehrheit der Vernehmlassungs-

teilnehmerinnen und -teilnehmer der Stossrich-

tung der Vorlage grundsätzlich zustimmt. Das

bestätigt das Eidgenössische Departement für

Wirtschaft, Bildung und Forschung. Der Bun-

desrat habe daher beschlossen, dass das WBF

die Arbeiten an der Revision weiter vorantrei-

ben solle. Die in der Vernehmlassung zur Stel-

lungnahme unterbreiteten Vorschläge stiessen,

mit Ausnahme der Finanzierungsregelung, alle

auf Zustimmung und werden somit in die Bot-

schaft aufgenommen. Ziel der Revision ist es,

den kantonalen Kontrollorganen im Kampf ge-

gen die Schwarzarbeit ein verbessertes Instru-

mentarium zur Verfügung zu stellen. Dies soll

beispielsweise über einen verbesserten Infor-

mationsaustausch der verschiedenen beteiligten

Behörden und zusätzliche Kompetenzen für die

Kontrollorgane geschehen. Zudem soll die Auf-

sicht des Bundes über die Kontrollorgane erwei-

tert werden, damit allfällige Fragen beim Vollzug

frühzeitig angegangen werden können.

LINK

www.wbf.admin.ch

Netzwerk Kadertraining arbeitet seit

über 15 Jahren in der Beratung von

Führungskräften und begleitet im

Auftrag der Kantone Aargau und

Bern im Rahmen von Arbeitsmarktli-

chen Massnahmen stellensuchende

Kader, Akademiker und Fach- und

Führungskräfte, auch im Themenkreis

Resilienz-Förderung und -Training.

www.kadertraining.ch

KMU INTERNATIONAL

Schweizerische Gewerbezeitung – 16. Oktober 2015

14

EXPORT – Das Reich der Mitte verzeichnet eine rückläufige Wachstumsrate und sucht neue Chancen in der Diversifikation der

Aussenbeziehungen. Dazu gehört auch die Schweiz.

«Neue Seidenstrasse» soll es richten

Während Chinas Wirtschaft eine

Veränderung – vielleicht auch einen

Abschwung – durchmacht, sucht das

Land nach neuen Chancen. Gefunden

wurden sie in der Diversifikation der

Aussenbeziehungen. Mit der «Neuen

Seidenstrasse» will China Impulse ge-

ben. Und sogar die Schweiz ist an

vorderster Front dabei. Die Lage der

Wirtschaft in China hat sich in den

vergangenen Jahren deutlich verän-

dert. Nach jahrzehntelangem zwei-

stelligen Wachstum des Bruttoinland-

produkts (BIP), getrieben von Inves-

titionen und Export, ist die Wachs-

tumsrate in den letzten Jahren stark

zurückgegangen. Diese Entwicklung

wird von der Regierung als «die neue

Normalität» («Langsameres Wachs-

tum und Druck durch internationalen

Wettbewerb: Chinas neue Normali-

tät») bezeichnet.

«BEI DER GRÜNDUNG

DER ASIATISCHEN IN-

FRASTRUKTUR- UND

INVESTITIONSBANK AIIB

IST AUCH DIE SCHWEIZ

DABEI.»

Für 2015 und 2016 schätzt der Inter-

nationale Währungsfonds (IWF) das

Wachstum des BIP in China auf

6,8 Prozent beziehungsweise 6,3 Pro-

zent. Um die heimischen Unterneh-

men zu fördern, das Wachstumstem-

po zu halten und die vorhandenen

Überkapazitäten auszulasten, hat

China Schwellenländer Südostasiens,

Zentralasiens und des Mittleren Os-

tens, die allesamt einen hohen Bedarf

an Infrastrukturinvestitionen haben,

in seine Wachstumsstrategie mitein-

bezogen. Nach Schätzung der Asia

Development Bank liegt das Finanz-

volumen der nötigen Infrastruktur-

projekte in Asien bis 2020 bei über 8

Billionen US-Dollar.

Die Strasse und ihre Fahrzeuge

Das Projekt «One Belt, One Road»

(OBOR) umfasst über 50 Länder in

Asien, Afrika und Europa, deren BIP

zusammen ca. 21 Billionen US-Dollar

beziehungsweise 29 Prozent der glo-

balen Wirtschaftsleistung beträgt.

Eingeschlossen sind Regionen wie

der Commonwealth of Independent

States (CIS), die Association of

South east Asian Nations (ASEAN),

der Nahe Osten und Afrika, Südasien

mit Indien und Pakistan sowie Zen-

tral- und Westeuropa. Eine wichtige

Rolle spielen vor allem die Schwel-

lenländer entlang des Wirtschafts-

gürtels «Neue Seidenstrasse».

Um die Initiative zu fördern, schafft

die chinesische Regierung verschie-

dene finanzielle sowie politische

Rahmenbedingungen und gründet

Ins titutionen. Zu den finanziellen

Fördermassnahmen zählen der Fonds

der Seidenstrasse (Silk Road Fund,

SRF) sowie die Asiatische Infrastruk-

tur- und Investitionsbank (AIIB), die

Neue Entwicklungsbank (New Deve-

lopment Bank) und die Bank der

Shanghai Cooperation Organization

(SCO-Bank).

Der SRF wurde Ende 2014 als Staats-

fonds mit einem Eigenkapital in Höhe

von 40 Milliarden US-Dollar gegrün-

det. Dieser Fonds finanziert vor allem

die Projekte entlang des Wirtschafts-

gürtels «Neue Seidenstrasse».

Schweiz als

Gründungsmitglied dabei

Als erste ausländische Investition

beteiligte sich der SRF im April 2015

an einem Wasserkraftwerkprojekt in

Pakistan. Bei Investitionen liegt der

Schwerpunkt der AIIB vor allem auf

Infrastrukturprojekten in Asien. Das

betrifft vor allem die Bereiche Ener-

gie, Transport und Logistik, Telekom-

munikation, Wasserversorgung, sa-

nitäre Einrichtungen und Umwelt-

schutz. Die Gründung der AIIB ist für

Ende 2015 vorgesehen. Die Schweiz

hat bereits zugesagt, Gründungsmit-

glied zu werden. Vielleicht schafft sie

es sogar ins Direktorium.

Als ein weiteres multilaterales Ins-

trument fördern die Länder Brasilien,

Russland, Indien, China und Südaf-

rika (BRICS) die Neue Entwicklungs-

bank, deren Zweck ebenfalls die

Finanzierung solcher Projekte ist. In

diesem Zusammenhang zu nennen

ist auch die SCO-Bank. Die Länder

Zentralasiens haben sie gegründet

und sie soll zur Entwicklung dieser

Region beitragen.

Politische Zusammenarbeit födern

Neben den finanziellen Massnah-

men wird auch die politische Zu-

sammenarbeit ausgebaut. Vor allem

soll die Zusammenarbeit über be-

stehende bilaterale und multilatera-

le Organisationen vertieft werden.

Dazu gehören die ASEAN, die

Asiatisch-Pazifische Wirtschaftsge-

meinschaft (APEC), das Asien-Eu-

ropa-Treffen (Asia-Europe Meeting,

ASEM) und das Forum der Zusam-

menarbeit zwischen China und den

arabischen Staaten (China-Arab Sta-

tes Cooperation Forum).

Henrique Schneider,

Ressortleiter sgv

China arbeitet mit Hochdruck an der «Neuen Seidenstrasse»: Um die heimischen Unternehmen zu fördern, das Wachstums tempo zu halten und die vorhandenen Überka-

pazitäten auszulasten, hat das Reich der Mitte Schwellenländer Südostasiens, Zentralasiens und des Mittleren Ostens miteinbezogen.

EXPORT – Beim Ausloten der Chancen für KMU auf internationaler Ebene darf eines nicht verges-

sen werden: Europa ist und bleibt der grösste Absatzmarkt für Schweizer Produkte.

Schweiz–EU: Alte Liebe rostet nicht

Seit längerer Zeit richtet der Schwei-

zerische Gewerbeverband sgv – und

damit die Schweizerische Gewerbe-

zeitung sgz – der internationalen Ver-

knüpfung vieler Schweizer KMU ein

verstärktes Augenmerk. Dabei wurde

der Fokus bis anhin häufig auf den

gigantischen, aufstrebenden Export-

markt Asien und dort im Speziellen

auf China gelegt (vgl. Haupttext).

Doch bei der Unterstützung des sgv

für ein möglichst breites, globales

Freihandelsnetz der Schweiz, für ei-

ne Diversifizierung der Exportmärk-

te und beim Ausloten der Chancen

für KMU ausserhalb der EU darf nicht

übersehen werden: Die EU ist und

bleibt der grösste Exportmarkt für die

Schweizer Wirtschaft.

Wer profitiert?

Switzerland Global Enterprise (S-

GE), die Exportförderung des Bundes

hat zum Verhältnis Schweiz–EU eben

eine Studie publiziert. Sie bestätigt

diese wichtige Stellung der EU für

Schweizer Exporteure. Mit dem In-

krafttreten der Bilateralen I begann

für mehrere Branchen eine Phase der

erfolgreichen Steigerung der Exporte

in die EU. Darunter befinden sich die

MEM-Industrie, Chemie/Pharma, In-

strumente und die Lebensmittel-

branche. Bei den unverarbeiteten

Agrarprodukten erfolgte der Auf-

schwung später. Bei den Fahrzeugen

beginnt die Dynamisierung sogar

schon etwas früher, während das

Wachstum der Uhrenexporte keine

zusätzlichen positiven Impulse von

den Bilateralen I empfangen zu ha-

ben scheint.

Bekanntes und Neues

Die Agrarprodukte wurden einer de-

taillierten Untersuchung unterzogen:

Neben den «bekannten» Erfolgsge-

schichten Kakao-/Milchprodukte und

Kaffee sind Fleisch, Getränke und

Müllereierzeugnisse anzuführen, wie

auch der Export von lebenden Tieren

in die EU. Auch in der MEM-Branche

gibt es einzelne Produktgruppen

(Kupfer-, Aluminium-, Zinn-, Zink-

waren), bei denen eine Steigerung

des Anteils an den EU-Gesamtimpor-

ten zu verzeichnen ist. Insgesamt ge-

lang aber der MEMindustrie eine Sta-

bilisierung des Marktanteils, ebenso

der verwandten Fahrzeug-Industrie.

Dort sticht der Export von Schienen-

fahrzeugen positiv hervor, wo – wie

auch bei den Instrumenten – die Um-

kehr eines Negativtrends und eine

nachhaltige Stabilisierung auf höhe-

rem Niveau gelangen.

Schweizer Exporte wachsen

Die Analyse der Verschiebung von

Anteilen an den Importen der EU

zwischen den USA, Japan und der

Schweiz ergab, dass Schweizer Un-

ternehmen seit der Jahrtausendwen-

de kontinuierlich Boden gutgemacht

haben. Heute kommt jeder vierte

Euro an Importen aus dieser Länder-

gruppe aus der Schweiz. Zwar wuch-

sen in der Untersuchungsperiode

auch die Anteile der Schweiz an den

Gesamtimporten Japans und der

USA.An den Schweizer Exporterfolgen

sind KMU auf vielen Gebieten mass-

geblich beteiligt. Exemplarisch konn-

te dies für Milch- und Müllereipro-

dukte, Lebensmittelzubereitungen,

Metallwaren und Instrumente belegt

werden. Aber auch bei den Schienen-

fahrzeugen, wo Grossunternehmen

den Markt dominieren, spielen KMU

eine bedeutende Rolle im direkten

Export, nicht nur als Zulieferer. Auch

ist die Anziehungskraft der EU für

Schweizer Kapitalexporte weiterhin

ungebrochen.

MEHR ZUM THEMA

Zwei EU-Seminare

S-GE veranstaltet zum Thema Ex-

port in die EU zwei Seminare: Eines

am 28. Oktober in Lausanne

und eines am 29. Oktober in Klo-

ten. Mehr Informationen dazu, An-

meldungen und die gesamte Studie

findet man unter:

LINKwww.s-ge.com/schweiz/ex-

port/de/blog/exportdestinati-

on-eu-alte-liebe-rostet-nicht

DIESE WOCHE

Schweizerische Gewerbezeitung – 16. Oktober 2015

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KREDITKARTENGEBÜHREN – Über Branchenverbände können KMU Marktmacht gegenüber Kar-

tenverarbeitern bündeln, sagt der Präsident des Verbands Elektronischer Zahlungsverkehr (VEZ)*.«Alle Kosten müssen runter»Schweizerische Gewerbezeitung: Die Wettbewerbskommission (Weko) will die Interchange-Ge-bühren für Kreditkarten mehr als halbieren. Per 1. August 2015 ging der Satz von 0,95 auf 0,7 Prozent zurück; per 1. April 2017 sinkt er auf 0,44 Prozent. Was bedeutet diese Senkung für den Handel?■ August Harder: In den Zeiten von Frankenstärke und Einkaufstouris-mus müssen, wenn der Handel wett-bewerbsfähig bleiben will, alle Kos-ten runter – wo immer möglich. Das gilt auch für versteckte Kosten, wie sie bei der Verwendung von «Plastik-geld» anfallen. Wir erwarten eine Entlastung von jährlich 60 bis 100 Millionen Franken als Folge der Sen-kung der Interchange-Gebühren auf Kreditkarten. Über Preissenkungen, welche auf breiter Front erfolgen, gibt der Handel die Kostensenkung an die Konsumenten weiter.

«DIE INTERCHANGE- GEBÜHREN SIND SCHLICHT UND EINFACH MONOPOLRENTEN.»Haben Sie bereits Rückmeldungen, ob die Senkung der Interchange-Gebühren per 1. August «an der Front» spürbar ist?

■ Wir wissen, dass die Acquirer, also die Kartenverarbeiter, in einigen Fäl-len ihre Kommissionssätze angepasst haben. Wir hören aber auch Klagen, vor allem von kleineren Betrieben, dass die Senkung nicht weiterge-reicht worden ist, dass sich die Kom-missionssätze nicht oder nur margi-nal bewegt haben. Hier gibt es noch Erklärungs- und Handlungsbedarf seitens der Acquirer.

Weshalb erheben die Herausgeber der Karten überhaupt Gebühren, wenn sie doch schon an den Zinsen, Währungsumrechnungen etc. verdienen?■ Das müssten Sie die Kartenheraus-geber fragen. Unseres Erachtens steht den Interchange-Gebühren kein realer Gegenwert gegenüber, oder anders gesagt: Diese Gebühren sind Monopolrenten. Dass es auch ohne geht, beweisen die Debitkarten Maestro und PostFinanceCard, die ohne Interchange-Gebühren aus-kommen.

«WIR ERWARTEN EINE ENTLASTUNG VON BIS ZU 100 MILLIONEN.»Weshalb liegt die reiche Schweiz in Bezug auf die Anzahl bargeld-loser Transaktionen und den Umsatz pro Kopf lediglich im europäischen Mittelfeld?■ Bei uns gilt immer noch: «Cash is King». Zum einen ist es die Gewohn-heit, die elektronische Zahlungsmit-tel bremst, zum anderen, und dies ist eine neuere Tendenz, benachtei-ligt die Sorge um die eigene Privat-sphäre die elektronischen Zahlungs-mittel. Weil damit jeder seine digita-len Spuren hinterlässt. Bargeld steht auch für Anonymität, und diese scheint in Zeiten von Social Media und dem Ruf nach totaler Transpa-renz wieder ein kostbares Gut zu werden.

Macht es Sinn, Debit- oder Kredit-karten erst ab einem bestimmten Betrag zu akzeptieren?■ Das kommt auf die für den betref-fenden Händler geltenden Gebüh-rensätze an. Bei sehr tiefen Umsät-zen kann es vorkommen, dass die Kreditkarte für den Händler güns-tiger ist als die Debitkarte. Bei hö-heren Umsätzen kippt das Verhält-nis.

«BRANCHENVERBÄNDE KÖNNEN GUTE RAHMEN-VERTRÄGE AUSHAN-DELN.»

Gibt es Händler, die überhaupt kein «Plastikgeld» annehmen?■ Die gibt es durchaus, allerdings sind es meistens Exoten. Für die meisten Branchen und Händler ist die Annahme von «Plastikgeld» fak-tisch unumgänglich; man denke nur an die Bedürfnisse ausländischer Kunden oder an den immer wichtiger werdenden Online-Handel.

Was können einzelne KMU tun, um tiefere Transaktionsgebühren zu erkämpfen?■ Jeder Händler hat einen Akzep-tanzvertrag mit einem Acquirer. Un-ter den Acquirern herrscht Wettbe-werb, den der Händler ausnützen sollte. Sein eigener Branchenverband kann dabei auch eine Rolle spielen, indem er die Bedürfnisse seiner Mit-glieder bündelt und mit den Acqui-rern über einen Rahmenvertrag ver-handelt. Es gibt dafür gut funktionie-rende Beispiele.

«KMU-CHEFS HABEN OFT ANDERE SORGEN ALS KOMMISSIONSSÄTZE.»Können tiefere Kartengebühren erzielt werden, indem sich regio-nale oder kantonale Gewerbever-bände dafür einsetzen?

■ Wir vom VEZ glauben, dass der Weg in erster Linie über Branchen-verbände führen muss. Denn das Pri-cing hängt sehr von Struktur und Ausgangslage einer bestimmten Branche ab. Ob der geographische Ansatz tauglich wäre, müsste erst einmal vertieft abgeklärt werden. Demnach sollten die Branchen-verbände ihre Bedürfnisse in die Waagschale werfen?

■ Dieser Weg sollte auf jeden Fall ge-prüft werden, und hier sehe ich auch eine Möglichkeit, dass ein Verband konkreten Nutzen für seine Mitglie-

der stiften kann. Denn in KMU mit bescheidenen Kartenumsätzen hat der Chef meistens andere Sorgen als die Höhe der Kommissionssätze. Entsprechend sind diese meistens kein ernsthaftes Thema. Der Verband kann jedoch die Summe seiner Mit-glieder in die Waagschale werfen: Mit dem Ergebnis, dass jedes seiner Mit-glieder unmittelbar vom Verhand-lungsergebnis profitiert.

Interview: Gerhard Enggist

LINKwww.vez-epay.ch

*Die VEZ-Mitglieder repräsentieren den gesamten schweizerischen Detailhandel, das Gastgewerbe, die Hotellerie sowie die Dienstleistungssektoren.

DAS KÖNNEN SIE TUNAus Sicht der Kartenakzeptanten, also der Waren- und Dienstleis-tungsanbieter sowie des VEZ als deren Sprachrohr geht es in den nächsten Monaten darum,■ zu überprüfen, ob die erstma-lige Reduktion der Interchange-Gebühr in den Kommissionssätzen, wie sie die Acquirer mit den Karten-akzeptanten vertraglich vereinba-ren, weitergegeben worden ist;■ bei dieser Gelegenheit die Bran-chenverbände, vornehmlich solche mit KMU-Mitgliederstruktur, für den Abschluss von Branchenver-einbarungen zu sensibilisieren, um die Marktmacht ihrer Branchen zu bündeln;

■ die Tragweite und Umsetzung der NDR-Klausel eng zu begleiten, mit dem Ziel, dass für alle Kartenakzep-tanten ein rechtsgleicher Voll-zug gewährleistet wird;■ gegenüber neuen Gebühren-ideen, insbesondere MasterCards, einzuschreiten, insbes. die Ein-führung einer Interchange-Gebühr auf Debitkarten (Maestro, Post-FinanceCard) zu verhindern;■ die Akzeptanz von Debitkarten im E-Commerce-Bereich (online und mobil) zu fördern.

In der Schweiz gilt immer noch: «Cash is King»: August Harder, Präsident VEZ.

Für die meisten Händler führt an der Annahme von «Plastikgeld» faktisch kein Weg vorbei.

IMPRESSUM Herausgeber ⁄ Verlag: Schweizerischer Gewerbeverband sgv Schwarztorstrasse 26, Postfach, 3001 Bern – Tel. 031 380 14 14 Fax 031 380 14 15 – [email protected] – www.gewerbezeitung.chHerausgeber: Hans-Ulrich Bigler, Direktor – Verlagsleiter: Urs Wyler

Leitung Kommunikation: Bernhard SalzmannRedaktion: Gerhard Enggist, Chefredaktor; Corinne Remund, Stv. Chefredaktorin. [email protected], Tel. 031 380 14 14

Anzeigen: Annoncen-Agentur Biel AG, Längfeldweg 135, 2501 Biel, Tel. 032 344 82 95, [email protected], Leitung: Roger HauserHerstellung: St. Galler Tagblatt AG – Auflage: 106 291 Exemplare (WEMF- Beglaubigung 2015). Der Abonnementspreis ist im Mitgliederbeitrag inbegriffen

EDITORIAL

Schweizer Qualität – was denn sonst?

Henrique Schneider, Ressortleiter sgv

Vor Kurzem in Afrika: Ein Schweizer Unter-nehmen trifft sich mit einem lokalen Bür-germeister. Sie diskutieren über Energie-effizienz. Der Bürgermeister macht sich Sorgen, weil er keine Systeme hat, um den Konsum von Elektrizität und anderer Energie einzudämmen. Genau das produziert und verkauft die Schweizer Firma. Alles gut – wenn da nicht der Preis wäre...Denn die chinesischen Konkurrenten können das Gleiche für weniger als einen Viertel des Schwei-zer Preises anbieten. Was auf den ersten Blick wie ein Nachteil aussieht, kann sich aber lang-fristig zum Vorteil wenden. Denn die chinesi-schen Produkte sind nicht nur günstiger, sondern insgesamt auch billig. Ihr Lebenszyklus ist kurz; und weil sie nicht den lokalen Gegebenheiten angepasst sind, gehen sie schnell kaputt.Die Schweizer Firma argumentiert nicht einmal mit dem Preis, sondern fokussiert direkt auf jene Eigenschaften, die Schwei-zer Qualität ausmachen: lange Einsatzdauer des Produkts, seine Anpassung an die lokalen Er-fordernisse, ein gewisser Know-how-Transfer bei Montage und Instandhaltung sowie die Ga-rantie. Dazu kommt der Prestige-Faktor, der nie zu unterschätzen ist.Schweizer Produkte sind eben wertvoll. Und dank dieses Wertes letztlich auch wirtschaftli-cher als jene der chinesischen Konkurrenz. Das wird in der Berechnung für den gesamten Le-benszyklus noch deutlicher. Schweizer Qualität übertrumpft Billigpreise und Niedrigqualität. Den Auftrag aus Afrika erhielt deshalb... die Schweizer Firma!

Was soll diese Anekdote? Letztlich be-stätigt sie etwas, was schon bekannt ist. Aber sie sagt noch mehr aus – vor allem, wenn man die Hintergründe kennt. Das Erste, was man wissen sollte, ist: Die chinesi-sche Konkurrenz ist ein staatsnahes Grossun-ternehmen. Die Schweizer Firma besteht aus sechs Personen. Das Zweite: Der chinesische Staat gibt jährlich mehrere Milliarden Franken Entwicklungshilfe nach Afrika; anders als in der Schweizer Philo-sophie ist diese chinesische Hilfe zweckgebun-den. Afrikanische Länder müssen im Gegenzug einen Anteil ihrer Investitionen den chinesischen Unternehmen zurückgeben.Das Dritte: Für das genannte Schweizer Unter-nehmen war Afrika Neuland. Zwar exportierte es bisher in die EU. Aber der starke Franken und die politische Unsicherheit in der EU sind Klum-penrisiken. Und deshalb versuchte die Firma, bewusst ausserhalb der grossen Achse USA–Eu-ropa–China tätig zu werden. Wenn man diese drei Faktoren zusammennimmt, hätten die Spiesse nicht ungleicher sein können. Der im aussereuropäischen Ausland unerfahrene Schweizer Zwerg hier gegen die staatsnahe, von der chinesischen Regierung in Afrika unterstüt-ze Grossfirma dort. Und trotzdem gelang es die-sem David, den Goliath zu schlagen. Ganz ohne Grösse, ganz ohne Staat im Hintergrund und sogar ohne lokale Referenzen oder Netzwerke.Erstaunlich? Nein. Weil das kein Einzelfall ist. Sondern der Normalfall vieler Schwei-zer KMU. Sie versuchen auf jeweils eige-nen Wegen, international wettbewerbsfähig zu werden. Und das ist an sich schon eine Innova-tion. Schweizer KMU zählen zu den Globalisie-rern der ersten Stunde und sind auch die grossen Gewinner in der globalen Wertschöpfungskette. Sie gewinnen nicht durch Preiswettbewerb und auch nicht dank staatlicher Unterstützung. Sie gewinnen, weil sie mit Qualität Märkte erobern: mit der Qualität ihrer Produkte, mit der Qualität ihrer Anpassung an lokale Verhältnisse, mit der Qualität der kompetenten Kundenbetreuung. Kurz: mit der Qualität des Namens «Schweiz».

Redaktion: Telefon 031 380 14 14 – Fax 031 380 14 15 Internet: www.gewerbezeitung.ch – E-Mail: [email protected]

Inserate: Telefon 031 387 22 11

16. OKTOBER 2015

Nr. 17 – 132. Jahrgang

AZA 3001 Bern

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WAHLEN 2015Sie haben die WahlDieses Wochenende haben Sie es in der Hand.

Falls Sie nicht bereits gewählt haben, dann

tun Sie es jetzt. Gehen Sie an die Urne und

wählen Sie KMU-geprüfte Kandidatinnen und

Kandidaten. Politiker, die wissen, was es heisst,

ein Unternehmen zu führen und sich bewusst

sind, dass eine gewerbefreundliche Politik der

ganzen Schweiz zugute kommt. Der Schweizeri-

sche Gewerbeverband sgv hat – in Zusammen-

arbeit mit den kantonalen Gewerbeverbänden –

Kandidierende getestet. Sie finden sie auf den

SEITEN 3–5

INHALTGETRÄNKEGROSSISTEN – Die Branche will Kunden werben – und dafür Mehr-weggebinde fördern.

SEITE 11

STRESS – Vorsicht vor einem totalen Ausfall – viele ar-beiten täglich freiwillig weit mehr, als ihr Pensum es vorsieht.

SEITE 16

Beilage Walbusch fehlt?Telefon 071 727 99 88

BILLAG-MEDIENSTEUER – Keine vier Monate nach dem RTVG-Krimi rufen die Ersten nach mehr

Geld für die SRG. Und die will den sgv aus ihren Reihen entfernen – notfalls mit Zwang.

Übles Spiel geht schon losMit einem Zufallsmehr von rund

3000 Stimmen wurde das revidierte

Radio- und Fernsehgesetz RTVG im

Juni angenommen. Als Zückerchen

für die Stimmberechtigten stellte Me-

dienministerin Doris Leuthard da-

mals in Aussicht: «Die Billag-Gebüh-

ren werden auf 400 Franken sinken.»

Trotz ihres hauchdünnen Siegs geht

bei der SRG nun das grosse Zittern

um. Denn das gebührenfinanzierte

staatliche Medienhaus muss den Gür-

tel enger schnallen. 40 Millionen will

Generaldirektor Roger de Weck ein-

sparen, wie er medienwirksam mit-

teilen liess. Als Gründe nennt er: Den

Wegfall der – jahrelang widerrecht-

lich kassierten – Mehrwertsteuer auf

die Billag-»Gebühren» und den hö-

heren Gebührenanteil der Regional-

sender. Die Folge: Die SRG baut 250

Stellen ab. «Abstriche am Programm

sind unvermeidlich», lässt de Weck

verlauten – und stösst damit die rund

2100 SRG-Mitarbeiterinnen und Mit-

arbeiter vor den Kopf.«Davor haben wir gewarnt»Mit ihrem Sozialpartner, dem Schwei-

zer Syndikat Medienschaffender

(SSM), will die SRG nun über einen

Sozialplan für die von der Entlassung

bedrohten Angestellten verhandeln.

Und die Gewerkschaft bringt sich be-

reits in Stellung. «Mit dem neuen

RTVG sinken die Empfangsgebühren

markant. Wir fordern, dass man eine

geringere Senkung vornimmt, um

den jetzigen Aderlass zu kompensie-

ren», sagte SSM-Zentralsekretär Ste-

phan Ruppen nach Bekanntwerden

des geplanten Stellenabbaus gegen-

über dem «Blick». Beim Direktor des

Schweizerischen Gewerbeverbands

sgv läuten ob solcher Töne die Alarm-

glocken: «Genau davor haben wir ge-

warnt», sagt Hans-Ulrich Bigler. «Falls

der Bundesrat, wie im RTVG vorge-

sehen, alleine über die Höhe der Me-

diensteuer entscheiden kann, wird

der politische Druck für eine Erhö-

hung bald zunehmen. Keine vier Mo-

nate nach der Abstimmung sind un-

sere Befürchtungen bereits Realität.»SRG spielt Marktmacht aus

Nebst der künftigen Höhe der Me-

diensteuer löst das Staats-Medien-

haus beim sgv noch zusätzlichen

Ärger aus. So will die SRG den

Gewerbeverband bei ihrer Tochter-

gesellschaft Publisuisse als Aktionär

loswerden. Der sgv ist der letzte

verbliebene Kleinaktionär der Ver-

marktungsorganisation, die neu

zusammen mit Swisscom und Rin-

gier Medienmacht bündeln soll. Ein

Kaufangebot für seine 0,2-Prozent-

Beteiligung hat der sgv angelehnt.

«Der angebotene Kaufpreis ent-

spricht angesichts der neuen Kons-

tellation nicht dem wirklichen Wert

unserer Beteiligung», sagt sgv-Direk-

tor Bigler, der mit der Schweizeri-

schen Gewerbezeitung und dem

Journal des arts et métiers (WEMF-

beglaubigte Gesamtauflage gut

142 000 Ex.) auch als Verleger auf-

tritt. «Als Aktionär und Verleger wol-

len wir informiert bleiben, was die

neue Gesellschaft mit ihren staats-

nahen Eigentümern zu tun gedenkt.»

Die SRG ihrerseite prüft nun, den

ungeliebten Minderheitsaktionär sgv

per «Squeeze-out» zwangsweise aus-

zuschliessen.sgv-Präsident und Nationalrat Jean-

François Rime und Gewerbedirektor

Bigler haben deshalb die Wettbe-

werbskommission (Weko) aufgefor-

dert, «den Auswirkungen der Ver-

drängung bisheriger Eigentümer der

publisuisse» nachzugehen.

En

«Abstriche am Programm sind unvermeidlich»: Generaldirek-tor Roger de Weck verkündet vor der längst überfälligen De-batte über den Service public prophylaktisch schon einmal dunklere Zeiten für das staats-nahe Medienhaus SRG an. Und prompt ertönen – wer hät-te es gedacht...? – Rufe nach einer höheren Mediensteuer.

GOTTHARD-SANIERUNGSTUNNEL – Verladeprovisorien entpuppen sich als Illusion: Sie könnten

nicht einmal das heutige Verkehrsaufkommen bewältigen. Ohne 2. Röhre droht ein Dauerstau.

Selbst im Idealfall total überlastet

«Auf der A2 Chiasso Richtung Gott-

hard zwischen Quinto und Airolo fünf

Kilometer Stau wegen Verkehrsüber-

lastung. Zeitverlust bis zu 55 Minu-

ten.» Wer kennt sie nicht, die täglichen

Staumeldungen? Einmal ist es schlicht

eine Überlastung des Verkehrs, dann

wieder ein Pannenfahrzeug im 17 Ki-

lometer langen, nicht richtungsge-

trennten, 35-jährigen Stras sentunnel,

das den Verkehrsteilnehmern ihre Zeit

stiehlt. Daran haben sich LKW- und

Buschauffeure, aber auch einheimi-

sche Pendler und Touristen auf der

Durchfahrt – wenn auch äusserst un-

gern – gewöhnen müssen.Ohne 2. Röhre droht DauerstauWas aber auf die Schweiz zukommt,

müsste der Gotthardstrassentunnel

tatsächlich saniert werden, ohne dass

eine Sanierungsröhre den Verkehr auf-

nehmen kann, stellt dieses Szenario

locker in den Schatten. Heute weist

der Gotthard-Strassentunnel eine Ka-

pazität von 900 Personenwagen pro

Stunde und Fahrtrichtung auf. Die von

den Gegnern einer zweiten Röhre ver-

langte Verladelösung ist nicht darauf

ausgerichtet, das heutige Verkehrsauf-

kommen bewältigen zu können und

böte selbst im Idealfall zu wenig Ka-

pazitäten. Ein Autoverlad zur Über-

brückung der Sanierung des Gotthard-

Strassentunnels ohne Sanierungsröh-

re könnte in jede Richtung nur

600 PW pro Stunde durch den Gott-

hard transportieren – und wäre damit

hoffnungslos überlastet. In Richtung

Süden wäre dies an 158 Tagen wäh-

rend insgesamt 1086 Stunden und in

Richtung Norden an 149 Tagen wäh-

rend 1025 Stunden der Fall. Es gäbe

zudem Tage, an denen diese Kapazität

während bis zu 20 Stunden überschrit-

ten würde! Die genannten Berechnun-

gen basieren auf den Zahlen 2013 der

«Zählstelle 150» im Gotthardtunnel.

Für die heutige Situation mit Strassen-

tunnel werden die Stunden gezählt,

an denen das Gesamtverkehrsaufkom-

men die theoretische Kapazität von

900 Fahrzeugen pro Stunde über-

schreitet. Für die Situation mit Verla-

deprovisorium werden die Stunden

gezählt, an denen das PW-Aufkom-

men die Verladekapazität von 600 PW

pro Stunde überschreiten würde.Bis zum Zusammenbruch

Die Schweizer «Norm 640 017a» be-

schreibt, was passiert, wenn die

theoretische Kapazität überschritten

wird: Dabei ist auf einer Verkehrsan-

lage die Nachfrage grösser als die

grösstmögliche Verkehrsstärke, d.h.

die Leistungsfähigkeit. Dies bedeutet:

Die Verkehrsströme fliessen nur noch

auf sehr geringem Niveau. Es bilden

sich wachsende Fahrzeugkolonnen.

Die Verkehrsanlage ist überlastet. Und

schliesslich bricht der Verkehr zusam-

men. Mit einem JA zur Sanierungs-

röhre können wir dies verhindern.

BERICHT SEITE 7LINK

www.gotthard-tunnel-ja.ch

So berichtete der «Blick» über das be-

fürchtete Verkehrschaos.

Nouveau:également

disponibleen kiosque!

gassmannmedia.ch 3

Positionnement / Concept journalistique

Depuis plus de 130 ans, le Journal des arts et métiers jam et la

Schweizerische Gewerbezeitung sgz se font le porte-voix des PME

suisses. L’un et l’autre se distinguent volontairement de la grande

majorité des titres de la presse helvétique; tous deux exercent un

regard critique sur la vie politique et économique de notre pays.

Publiés à un rythme mensuel pour le premier, bimensuel pour la

seconde, le jam et la sgz approfondissent en outre, avec attrait et

pertinence, les nombreux thèmes indissociablement liés à la vie des

petites et moyennes entreprises. Ils les analysent sous l’angle de la

pensée libérale, défendant ainsi les intérêts des PME suisses.

Organisation faîtière et éditriceEditrice du Journal des arts et métiers jam et de la Schweizerische

Gewerbezeitung sgz, l’Union suisse des arts et métiers usam

constitue la plus grande organisation faîtière de l’économie suisse.

Numéro 1 des petites et moyennes entreprises, elle représente

quelque 250 associations et 300 000 PME. Bénéficiant d’une large

et solide assise, le jam et la sgz jouent donc un rôle déterminant

dans la formation de l’opinion.

Concept journalistiqueAu nombre de leurs priorités thématiques s’inscrivent bien sûr l’amé-

nagement de conditions-cadre favorables à l’entrepreneuriat et l’al-

légement administratif des PME, la politique économique, sociale

et financière et la politique des transports. Le Journal des arts et

métiers jam et la Schweizerische Gewerbezeitung sgz abordent

aussi de façon régulière toutes les questions liées à la formation pro-

fessionnelle et continue, au marché du travail, aux assurances et à la

fiscalité, en passant par l’énergie et l’environnement. Leurs lecteurs

y découvrent en outre, au gré de l’actualité, les projets novateurs des

différentes branches. Reportages exclusifs, interviews de personnali-

tés des milieux politique et économique ou encore tribunes libres et

offres «spécial lecteurs» viennent enrichir le concept journalistique

– qui cible les jeunes professionnels, faisant des deux publications un

instrument publicitaire de premier ordre.

Valeur publicitaireLe Journal des arts et métiers jam et la Schweizerische Gewerbezei-

tung sgz touchent directement les cadres et dirigeants de l’écono-

mie suisse. Forts de 88 000 lecteurs dans l’ensemble du pays (MACH

Basic 2015-2), le jam et la sgz permettent donc aux annonceurs de

parfaitement cibler leurs messages publicitaires. Les platesformes

en ligne www.arts-et-metiers.ch et www.gewerbezeitung.ch ren-

forcent la communication et offrent de nouvelles possibilités d’ex-

ploiter les atouts du cross-média.

Pages thématiques 2016 et dates de parution

Edition Edition Délais de remise des annonces: mardi 12 h allemande française Dates de parution Thèmes rédactionnels (Raccords de texte et réclames: 3 jours ouvrables plus tôt!)

01 15.01.2016 assurance pour pme 12.01.2016

01 22.01.2016 19.01.2016

02 02 05.02.2016 possibilités de financement 02.02.2016

03 19.02.2016 16.02.2016

04 03 04.03.2016 mobilité 01.03.2016

05 18.03.2016 15.03.2016

06 04 08.04.2016 formation continue, carrière, séminaire 05.04.2016

07 22.04.2016 19.04.2016

08 05 13.05.2016 énergie 10.05.2016

09 27.05.2016 24.05.2016

10 06 10.06.2016 prévoyance, management de la santé 07.06.2016

11 24.06.2016 21.06.2016

12 07 08.07.2016 succession 05.07.2016

13 08 12.08.2016 information technique pour les entreprises 09.08.2016

14 09 02.09.2016 construire et rénovation 30.08.2016

15 16.09.2016 13.09.2016

16 10 07.10.2016 sécurité 04.10.2016

17 21.10.2016 18.10.2016

18 11 04.11.2016 véhicules utilitaires 01.11.2016

19 18.11.2016 15.11.2016

20 12 09.12.2016 conseil fiduciaire 06.12.2016

Pour obtenir plus d‘informations concernant les pages thématiques 2016, n’hésitez pas à prendre contact avec Gassmann Media SA.

4 gassmannmedia.ch

Prix et formats

Formats standards Edition Edition Editions Fraction Format mm Total mm française allemande f + a

1 / 1 page 288 × 440 4400 6600.00 12 100.00 16 940.00

2 / 3 page horizontale 288 × 292 2920 4380.00 8030.00 11 242.00

2 / 3 page verticale 230 × 365 2920 4380.00 8030.00 11 242.00

1 / 2 page horizontale 288 × 220 2200 3300.00 6050.00 8470.00

1 / 2 page verticale 143 × 440 2200 3300.00 6050.00 8470.00

1 / 3 page horizontale 288 × 146 1460 2190.00 4015.00 5621.00

1 / 3 page verticale 143 × 292 1460 2190.00 4015.00 5621.00

1 / 4 page horizontale 288 × 110 1100 1650.00 3025.00 4235.00

1 / 4 page verticale 143 × 220 1100 1650.00 3025.00 4235.00

1 / 8 page horizontale 288 × 55 550 825.00 1512.50 2117.50

1 / 8 page verticale 143 × 110 550 825.00 1512.50 2117.50

1 / 16 page horizontale 143 × 54 270 405.00 742.50 1039.50

1 / 16 page verticale 85 × 90 270 405.00 742.50 1039.50

Prix au millimètre Prix / mm f Prix / mm d Prix / mm f + aAnnonces 10 colonnes 1.50 2.75 3.85

Réclames 4 colonnes 4.17 7.65 10.42

Réclames colonne extra 5.42 9.95 13.54

Sous-texte horizontal seulement 6 colonnes (hauteur minimale 40 mm) 3.25 6.00 8.30

Sous-texte vertical sur demande

Supplément pour codification sous chiffre 40.00 40.00 40.00

Formats

1 / 1 page288 × 440 mm

1 / 2 pagehorizontale288 × 220 mm

1 / 3 pageverticale143 × 292 mm

1 / 8 pagehorizontale288 × 55 mm

2 / 3 pagehorizontale288 × 292 mm

1 / 2 pageverticale143 × 440 mm

1 / 4 pagehorizontale288 × 110 mm

1 / 8 pageverticale143 × 110 mm

2 / 3 pageverticale230 × 365 mm

1 / 3 pagehorizontale288 × 146 mm

1 / 4 pageverticale143 × 220 mm

1 / 16 page

horizontale143 × 54 mm

verticale85 × 90 mm

N / b et couleurs au même prix. Les prix indiqués n‘incluent pas la TVA de 8 %.

Soumis aux conditions générales de Gassmann Media SA. (gassmannmedia.ch).

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Emplacements spéciaux

Edition Edition Editions Emplacement Format mm Total mm française allemande f + a

Marge centrale Sous-texte 288 × 440 2640 8 580.00 15 840.00 21 912.00

Panoramiques 610 × 440 9680 14 520.00 26 620.00 37 268.00

Panoramiques 1 / 2 page Sous-texte 610 × 220 4840 9 295.00 17 160.00 23 738.00

Panoramiques 1 / 2 page 610 × 220 4840 7 260.00 13 310.00 18 634.00

Panoramiques 1 / 4 page Sous-texte 610 × 112 1456 4 732.00 8 736.00 12 084.80

Panoramiques 1 / 4 page 610 × 112 1456 3 696.00 6 776.00 9 486.40

Junior PageJunior-Page A Sous-texte 160 × 244 1464 2811.00 5146.00 7020.00

Junior-Page B Sous-texte 215 × 244 1952 3748.00 6861.00 9360.00

Werbung auf FrontseiteBande frontale large Sous-texte 288 × 80 800 3860.00 7275.00 9965.00

Bande frontale mince Sous-texte 288 × 55 550 2650.00 5000.00 6850.00

Rectangle frontal colonne extra Sous-texte 65 × 55 143 1420.00 2600.00 3650.00

Rectangle frontal colonne normale Sous-texte 50 × 55 110 1090.00 2000.00 2800.00

Îlot titre du journal 62 × 15 600.00 1000.00 1500.00

(en combinaison avec annonce)

Formats des emplacements spéciaux

1 / 1 page marge centrale288 × 440 mm

2 × 1 / 1 page panoramique610 × 440 mm

2 × 1 / 2 page panoramique610 × 220 mm

2 × 1 / 4 page panoramique610 × 112 mm

Junior-Page ASous-texte160 × 244 mm

Bande frontalelarge288 × 80 mm

Îlot titredu journal62 × 15 mm

Junior-Page BSous-texte215 × 244 mm

Bande frontalemince288 × 55 mm

Rectangle frontalcolonne extra65 × 55 mm

Rectangle frontal colonne normal50 × 55 mm

Autres formes spéciales de publi-cité (Half Cover, Sticky Notes etc.) sur demande.

N / b et couleurs au même prix. Les prix indiqués n‘incluent pas la TVA de 8 %.

Soumis aux conditions générales de Gassmann Media SA. (gassmannmedia.ch).

6 gassmannmedia.ch

Miroir, largeur

Miroir édition totaleFormat en mm Total mm Fraction de page288 × 440 mm 4400 1 / 1 page

LargeurColonnes 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10Annonces – 56 85 114 143 172 201 230 – 288

Réclames (4 col.) 50 105 160 215 – – – – – –

Réclames colonne extra 65 – – – – – – – – –

Sous-texte – – – – – 288 – – – –

EmplacementEmplacement prescrit Base SupplémentAnnonces prix brut 10 % (rabais appliquables)

Demandes d’emplacementsDans la mesure du possible.

Le non-respect d’une demande d‘emplacement ne donne droit à aucune compensation au donneur d‘ordre.

Rabais

Les rabais sont accordés sur la base du chiffre d‘affaires sur 12 mois; changement de texte et de format autorisés.

Rabais sur le volume CHF Rabais 15 000.00 2 %

50 000.00 5 %

75 000.00 7 %

100 000.00 10 %

150 000.00 15 %

200 000.00 20 %

250 000.00 25 %

Rabais de répétition Anzahl Rabatt 3 × 3 %

6 × 5 %

12 × 8 %

18 × 10 %

20 × 15 %

CCII5 %

RACHA2 – 5 %

Rabais sur le volume et rabais de répétition non cumulables.

CCII et RACHA ne sont pas cumulables.

gassmannmedia.ch 7

Publicité en ligne sur www.arts-et-metiers.ch

www.arts-et-metiers.ch est la plateforme en ligne du journal éponyme de l’Union des arts et métiers usam

Produit publicitaire Emplacement Format Prix en CHF en pixels par mois pour 3 mois pour 6 mois pour 12 mois (rabais 3%) (rabais 5%) (rabais 10%)

1) Full Banner en haut, à droite 468 × 60 900.00 2 620.00 5 130.00 9 720.00

2) Wide Skyscraper côté, à droite 160 × 600 750.00 2 180.00 4 280.00 8 100.00

3) Billboard en haut 970 × 250 3 600.00 10 476.00 20 520.00 38 880.00

4) Wideboard en haut 994 × 250 3 600.00 10 476.00 20 520.00 38 880.00

5) Halfpage-Ad côté, à droite 300 × 600 3 600.00 10 476.00 20 520.00 38 880.00

6) Medium Rectangle en bas, à droite 300 × 250 800.00 2 330.00 4 560.00 8 640.00

Les produits publicitaires en ligne listés apparaissent sur la page d’accueil du site et ils sont répétés en alternance et de manière aléatoire sur

toutes les autres pages (run of site). L’espace publicitaire est partagé avec cinq autres annonceurs au maximum.

Supplément Emplacement fixe (annonce publiée sans concurrence) +30% du montant brut

RabaisRabais combinaison site en allemand et en français 25% sur les produits dans la seconde langue

Commission conseiller 5 %

Cumul autorisé

DonnéesTaille max. 200 KB, résolution 72 dpi

Les formats possibles sont GIF, JPG, PNG, HTML5. Remise à [email protected]

Tous les prix s’entendent hors TVA 8%.

Les conditions générales de vente de Gassmann Media SA s’appliquent (gassmannmedia.ch).

8 gassmannmedia.ch

Publireportages

Editions 1 / 1 page 1 / 2 pagefrançaise 5500.00 2750.00

allemande 10 000.00 5000.00

française et allemande 15 000.00 7000.00

Prix nets, aucun rabais.

PublireportagesSous ce titre paraissent des reportages sur les entreprises et leurs

produits, conçus par des journalistes professionnels. Avec des pho-

tos et textes choisis, vous pouvez présenter votre entreprise à un

large public. Les textes et la conception du reportage sont réalisés

avec votre collaboration et permettent ainsi à nos lecteurs d’obtenir

des informations sur votre entreprise qui dépassent le cadre d‘une

campagne publicitaire traditionnelle (p. ex. produits, journées portes

ouvertes, anniversaires, déménagements, nouveaux produits, etc.).

Nos servicesLes prix incluent la publication dans le journal en cas de livraison de

matériel prêt à l’emploi. Pour un traitement rédactionnel, un forfait

de CHF 500.– par langue sera facturé. Tous frais supplémentaires

éventuels (photos sur place, visite du client, etc.) seront facturés

séparément. Le délai de production est d’environ 4 semaines.

CopyrightLes droits d’auteur / d’utilisation sont accordés à Gassmann Media

SA. et à l’Union suisse des arts et métiers usam. Le droit pour la

publication dans d’autres titres nécessite l’accord de Gassmann

Media SA.

Recommandations techniques

Données techniquesMode d’impression rotative offset

Papier blanc, papier journal standard 45 g / m²,

SK7 amélioré 45 g / m²

Trame 52

Matériel d’impressionPour le traitement numérique (computer to plate CTP), votre

annonce doit nous parvenir sous forme de fichier PDF accompagné

d’une épreuve.

Adobe Acrobat PDF

Voir www.tagblattmedien.ch / download

Nom du fichier

Choisissez des noms courts et clairs. N’utilisez pas des métaphonies

(à = a), pas d’espaces et pas de caractères spéciaux ( / ;:.!?`+*) sauf _ et -.

Supports de données

CD-ROM / DVD-ROM

Rotative offset

UCR 240 %, Linéature 52 lpcm (133 lpi), trame-sandy-screen

Transmission des données

Par courriel à Gassmann Media SA:

[email protected]

Des informations complémentaires sont disponibles à l’adresse

www.tagblattmedien.ch / download.

Les coûts supplémentaires liés au fait que le matériel livré n’est pas

prêt à l’emploi sont facturés en conséquence.

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Encarts / Spécifications techniques

Encarts (seuls les encarts libres sont possibles)

Prix par 1000 exemplaires Edition Edition Editions pour tirage total d‘une / plusieurs édition(s) linguistique(s) française allemande f + a

Total tirage diffusé* 37 000 ex. 107 000 ex. 144 000 ex.

Valeur publicitaire par 1000 ex. en CHF (brut)

Edition totale 120.00 120.00 120.00

Editions partielles – 30 000 ex. 150.00 150.00 150.00

Frais techniques par 1000 ex. en CHF (net)

Edition totale 22.00 22.00 22.00

Editions partielles – 30 000 ex. 29.00 29.00 29.00

* Les tirages mentionnés sont des valeurs approximatives et servent de base à l‘établissement de nos offres. Exemplaires d‘essai exclus.

Frais postaux: nous vous établissons avec plaisir une offre détaillée..

1. Données techniques

1.1. Si les prescriptions sont respectées, l’encartage est garanti dans 98 % des cas.

1.2. Chaque encart doit être soumis à l’éditeur. Les encarts suivants sont acceptés: prospectus, enveloppes, pochettes photo.

Les encarts suivants ne sont pas acceptés: cartes commerciales réponse avec «pointillage», BVR seul, encarts comportant un encart libre, encarts d’une forme autre que rectangulaire ou carrée, échantillons (sachets), encarts agrafés dans le journal, encarts collés dans le journal, format avec pli en accordéon.

1.3. Formatsa) Le format est variable selon le poids, le grammage et le nombre de

feuilles. Chaque encart est examiné à la soumission.b) Le format minimum accepté est le A6 (105 × 148 mm), excepté

quelques publications. Il y a lieu de tenir compte des paragraphes 1.4.a-b-c pour les feuillets individuels.

c) Le format maximum accepté est le format journal (235 × 320 mm). Dans ce cas, il y a lieu de tenir compte des paragraphes 1.4.d-e.

1.4. GrammagesFeuillets individuels de format:a) A6 doivent présenter un grammage de 180 g / m² minimum.b) A5 doivent présenter un grammage de 170 g / m² minimum.c) Entre A5 et A4 doivent présenter un grammage de 150 g / m² min.

Encarts de plusieurs pages:d) Pour un encart de 4 p., le grammage exigé est de 100 g / m² min. Pour

un encart de 8 p., le grammage exigé est de 50 g / m² min.e) Pour les encarts sur papier journal nous recommandons un minimum

de 8 pages et un grammage minimum de 49 g / m². Un encart de 4 pages sur papier journal est désormais possible s’il est imprimé au St. Galler Tagblatt AG.

1.5. L’acceptation d’un encart est aussi liée aux nombres d’encarts prévus un même jour. Son poids ne devrait pas dépasser 200 grammes. Dans ce cas, un seul encart commercial avec ce grammage sera accepté.

1.6. Aucun emplacement fixe ne peut être exigé.

1.7. Les dépliants et brochures doivent avoir le grand côté fermé par le der-nier pli. Nous acceptons un seul format oblong par parution.

1.8. Les encarts doivent tous être rognés en angle droit et avoir tous le même format. Ils ne doivent présenter aucun défaut de rognage.

1.9. Les encarts comportant des produits collés à l’extérieur ou qui dépassent le format sont refusés.

1.10. Seuls les imprimés brochés par agrafage dans le pli, et dont les agrafes sont au moins à 12 mm des bords, sont acceptés. La grosseur des agrafes doit être adaptée à l’épaisseur des produits piqués dans le pli, c’est-à-dire qu’elles ne doivent pas avoir une surépaisseur.

2. Renseignements généraux

2.1. Encartage partiels (régionalisés) L’encartage partiel est garanti à 95 % avec un dépassement d’environ

5 % dans la zone précédente ou suivante.

2.2. Livraison min. 4 jours ouvrables avant la parution max. 7 jours ouvrables avant la

parution

2.3 Conditionnement pour la livraisona) Le type et la forme des encarts livrés doivent permettre un traitement

immédiat, sans aucune préparation manuelle supplémentaire. b) Les encarts collés les uns aux autres, ceux présentant une charge élec-

trostatique très importante ou dont la couverture est exagérément siliconée, ainsi que les encarts humides ne sont pas aptes au traite-ment.

c) Il en va de même pour les encarts dont les angles et les bords sont cornés, qui présentent des faux plis ou dont le dos n’est pas bien formé.

2.4 Pour garantir les délais et éviter des frais supplémentaires, il est indis-pensable que les prescriptions concernant la palettisation des encarts soient scrupuleusement respectées. Annexe: «Recommandations pour la palettisation des encarts». Seules les palettes pouvant être déplacés avec un chariot élévateur standard sont acceptés.

2.5 Adresse pour la livraison des encarts St. Galler Tagblatt AG, Druckzentrum Winkeln, Warenannahme GWZ Im

Feld 6, 9015 St.Gallen (Journal des arts et métiers)

2.6 Après l’encartage, le solde des encarts est immédiatement détruit. Lors de la réservation, le client doit nous informer s’il souhaite récupérer un éventuel solde après production. Les frais de renvoi sont à la charge du client.

gassmannmedia.ch

Adresses

Vente d‘annonces publicitaires et conseilGassmann Media SA

Chemin du Long-Champ 135

2501 Bienne

T +41 32 344 83 83

[email protected]

gassmannmedia.ch

ImprimerieSt. Galler Tagblatt AG

Fürstenlandstrasse 122

9001 St.Gallen

T +41 71 272 77 77

F +41 71 272 74 66

EditeurUnion suisse des arts et métiers usam

Urs Wyler, Directeur de la publication

Schwarztorstrasse 26

case postale

3001 Berne

T +41 31 380 14 14

F +41 31 380 14 15

www.arts-et-metiers.ch

www.sgv-usam.ch

RédactionUnion suisse des arts et métiers usam

Bernhard Salzmann, Directeur de la communication

Gerhard Enggist, Rédacteur en chef

Schwarztorstrasse 26

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3001 Berne

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F +41 31 380 14 15

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