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R allye est un tembéman de talent, il a 47 ans. À 20 ans, il a remporté le concours du meilleur tembé. Il dessine des tembés depuis l’âge de 12 ans, c’est sa passion. Elle lui a été transmise par son grand-père. C’est lui qui lui a tout appris. Rallye réalise des tembés sur des portes ou des devantures de maisons, sur des tableaux ou pour des affiches. Le mot tembé définit un art qui consiste en un assemblage de formes géométriques où la sy- métrie est prédominante. C’est un héritage des Rallye, le tembéman par Dovian Lampe en 5 e au collège Ma Aiyé, Apatou 1er Prix Categorie Breve Tembé de Eddie Payé Noirs-Marrons dont les descendants sont les Bushi- nenge. Les Noirs-Marrons étaient les Africains dé- portés pour être esclaves, mais qui ont refusé l‘es- clavage et se sont enfuient. La peinture, et surtout la sculpture, sont omniprésentes dans cette culture. Trois couleurs dominent dans le tembé: le rouge, le jaune et le blanc. Les formes ont un sens, une signification. C’est là qu’est la richesse du savoir des tembémen comme Rallye. En effet Rallye connaît la signification des différentes formes et a 1’art de les assembler harmonieusement. Le grand rêve de Rallye : transmettre ses savoirs à ses enfants afin qu’ils l’apprennent à leurs propres enfants et qu’ainsi, ses descendants perpétuent cette tradition artistique. Il dit que c’est pour eux qu’il exerce cet art. Si vous souhaitez décorer votre maison avec des jolis tableaux de tembés, votre devanture ou porte d’entrée, vous sa- vez que vous pouvez faire appel à Rallye, grand tembéman à Apatou. «Le grand rêve de Rallye : transmettre ses savoirs à ses enfants»

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  • Rallye est un tembman de talent, il a 47 ans. 20 ans, il a remport le concours du meilleur temb. Il dessine des tembs depuis lge de 12 ans, cest sa passion. Elle lui a t transmise par son grand-pre. Cest lui qui lui a tout appris. Rallye ralise des tembs sur des portes ou des devantures de maisons, sur des tableaux ou pour des affiches.Le mot temb dfinit un art qui consiste en un assemblage de formes gomtriques o la sy-mtrie est prdominante. Cest un hritage des

    Rallye, le tembmanpar Dovian Lampe en 5e au collge Ma Aiy, Apatou

    1er PrixCategorie Breve

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    Noirs-Marrons dont les descendants sont les Bushi-nenge. Les Noirs-Marrons taient les Africains d-ports pour tre esclaves, mais qui ont refus les-clavage et se sont enfuient. La peinture, et surtout la sculpture, sont omniprsentes dans cette culture. Trois couleurs dominent dans le temb: le rouge, le jaune et le blanc. Les formes ont un sens, une signification. Cest l quest la richesse du savoir des tembmen comme Rallye. En effet Rallye connat la signification des diffrentes formes et a 1art de les assembler harmonieusement.

    Le grand rve de Rallye : transmettre ses savoirs ses enfants afin quils lapprennent leurs propres enfants et quainsi, ses descendants perptuent cette tradition artistique. Il dit que cest pour eux quil exerce cet art.Si vous souhaitez dcorer votre maison avec des jolis tableaux de tembs, votre devanture ou porte dentre, vous sa-vez que vous pouvez faire appel Rallye, grand tembman Apatou.

    Le grand rve de Rallye : transmettre ses

    savoirs ses enfants

  • Dans mon collge, il y a des lves qui ne respectent pas le rglement du collge. Il y a des lves que lon envoie en permanence et qui se cachent dans les toilettes. Il y en a quelques-uns que lon exclut du cours, et ils ne vont pas la vie scolaire avant daller en permanence. Il y en a qui ne respectent pas leurs professeurs ni les surveillants. Tout a, cest du manque de respect.

    Les lves du collge jouent un jeu que lon appelle bouyaka . Cela arrive souvent que des bagarres clatent cause de ce jeu et les lves se fassent trs mal, ils se tapent dans les yeux, sur le vi-sage... Le CPE avait pourtant interdit ce jeu, mais a continue!

    Certains lves venus du Suriname, ne connaissent pas mon col-lge et quand ils voient les autres lves se compotier mal, ils adoptent le mme comportement. Les lves ne se comportent pas de la mme manire la maison et au collge. Chez eux, ils res-pectent leurs parents, sont obissants avec eux, mais pas avec les enseignants et les surveillants.

    Cela nerve beaucoup les professeurs qui narrivent pas faire cours normalement. Quand un professeur sest nerv avec un lve, aprs il est de mauvaise humeur pour tous les autres, et il fche toute la classe!

    Quand il y a du respect, a fait du bien. Pour moi si tous les lves faisaient preuve de respect, a serait un collge merveilleux.

    Prix coup de coeurCategorie Breve

    dans mon collgepar Naissa Damien en 6e au college Ma Aiy, Apatou

    LE RESPECT

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  • ALERTE AU CENTRE SPATIAL GUYANAIS

    Le 2 novembre vers 17h30, un feu de pripri sest dclar au CSG ct de lusine Rgulus (lieu de fabrication du carburant des fuses).Tous les pompiers de Paris ont t rquisitionns, de garde ou pas. Ils ont vite ragi et ont mis en place deux pare-feux dans la fort aux alentours des flammes. Il leur a fallu une heure et demi pour lteindre avec des lances in-cendie et des battes feu, puis des rondes ont dues tre rgulirement faites pour que le feu ne reprenne pas, ce jusqu sonextinction totale. Grce la rapidit des sapeurs- pompiers de Paris, aucun des btiments na t atteint. Ce feu de pripri a pu tre provoqu par un matriau tel quun bout de verre, une roche rflchissante... Avec la chaleur de la saison sche, un rien suffit pour quun feu de pripri se dclenche.

    TMOIGNAGES

    Tmoignage dun civil lors dun feu de pripri Jtais sur la RN1, la grande route qui traverse le littoral guyanais, quand jai aperu de la fume. En approchant, jai dabord vu les grandes flammes qui se dirigeaient vers la route puis, de nombreux sapeurs-pompiers. Ils surveillaient le feu et vrifiaient quil nallait pas vers les voitures. Lorsque je suis arrive, prs du feu, les pompiers mont demand de passer sur la deuxime voie, gauche .

    Tmoignage dun pompier de Paris : Lors de la saison sche, lorsquil fait trs chaud, la vgtation est extrmement aride. Un mgot jet ou mal cras peut avoir des consquences dramatiques. Une petite brindille prend feu et avec le vent cest tout une tendue dherbe et darbustes qui senflamment.Nous, les pompiers, intervenons alors avec les camions, munis de lances et de battes feu (ci- contre) et essayons de stopper la progression de celui-ci. Nous ne pouvons pas lteindre car saventurer trop loin des chemins est dangereux mais nous nous efforons de le matriser afin quil natteigne pas les habita-tions .

    Un feu de pripri (feu de brousse) peut parfois prendre une grande ampleur et les pompiers ne peuvent souvent rien faire car les herbes sches aux alentours empchent lextinction du feu. Les pompiers peuvent arroser les environs mais cela ne fera que ralentir le feu sans lteindre. Ils doivent le surveiller sil est proximit de la population afin de maintenir sa protection.

    Categorie article

    LES FEUX DE PRIPRI

    Un feu de pripri est un feu en savane ou en fort. Il peut tre dclench volontairement ou par accident (un bout de verre ou une canette de bire en verre). En saison sche, il y a bien plus de risques davoir un feu quen saison sche car lherbe ntant pas humide, elle senflamme facilement. Malheureusement, il ny a souvent rien faire, part regarder le feu et lempcher de sapprocher des infrastructures (maisons, routes, magasins). Lherbe est tellement sche que le feu se propage trs grande vitesse. Les pompiers peuvent toujours arroser lherbe aux alentours du feu pour le ralentir et lempcher de trop se propa-ger. Rgulirement, lors des feux de pripri, des hectares entiers de fort ou de savane brlent. Le feu peut durer longtemps jusqu ce quil pleuve ou quil steigne dpuisement, ce qui est plutt rare. Lorsque le feu a faibli, les pompiers peuvent lattaquer aux lances incendie. Le feu finit alors par steindre sous lassaut de leau. Les pompiers doivent rester encore un peu pour surveiller au cas o un foyer leur aurait chapp et que son intensit augmenterait un peu plus tard dans la journe voire dans la nuit.

    LES FEUX DE PRIPRI EN GUYANEpar La Movsessian & Emma Coscoy en 4e au college Henri Agarande, Kourou.

    1er PrixCategorie article

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  • LES PLANTES MDICINALES DE GUYANEpar Rose-Charma Blaise en 5e au college Henri Agarande, Kourou.

    Prix coup de coeurCategorie article

    UTILISATION DES PLANTES, DANGEROSIT ET PRCAUTIONS PRENDRE

    En Guyane, on recense au moins 650 plantes mdicinales poussant prs de chez nous. Mais attention, chaque plante mdicinale a ses caractristiques en matire de gurison et il faut bien les connatre.Le dosage est respecter, car par exemple une double tasse de th fait

    partir du corossol ne gurira pas deux fois plus vite et le remde peut devenir dangereux pour lorganisme sil est mal utili-s. .Il y a aussi www.gettyimages.fr certaines plantes qui ne conviennent pas aux femmes enceintes, allaitant, ou aux enfants en bas ge.Alors avant dutiliser les plantes que vous ne connaissez pas, il est ncessaire de sinfor-mer. Cela peut tre auprs dune personne qui sy connat. Avez-vous entendu par-ler dune dame prnomme Man Yaya qui vient de fter ses 100 ans Sinnamary en Guyane franaise et qui a acquis dnormes savoirs sur les plantes mdicinales.Jusqu maintenant, elle a russi gurir beaucoup de personnes et elle continue toujours de faire des remdes croles sous la surveillance de ses proches.

    Pas besoin daller chez le mdecin pour un petit rhume ou une inflammation de la gorge. En Guyane, il y a tellement

    de plantes mdicinales parmi nous que nous ne les remarquons mme pas. Alors jai dcid de faire cet article pour

    que vous connaissiez un peu mieux toutes ces plantes , quelles sont les prcautions prendre, comment sen servir et

    en bonus, je vous offre une recette contre le rhume. Bonne lecture !!!

    QUELQUES PLANTES ET CONSEILS

    Le Marie-crabe (Lantana camara) est utilis contre la fivre et la grippe en infusion. Toute-fois, les fruits verts tant trs toxiques, il faut faire preuve de prudence lors de son utilisa-tion. Vous pouvez en trouver un peu partout sur Kourou, Cayenne...

    Le Boldo (Peumus boldus) est utilis pour les troubles intestinaux, douleurs articulaires et douleurs dentaires. Vous le reconnatrez sa taille, 5 6 mtres de haut. Ses feuilles rigides et rugueuses sont gris- vert . Ses fleurs, qui sont de couleur blanche, poussent en bou-quet au bout des branches et les fruits sont petits et noirs. Les feuilles et lcorce sont les parties utilises.

    Prcautions demploiLe Boldo ne convient pas aux femmes enceintes, ni celles qui allaitent, ni aux personnes de moins de 18 ans. Si vous avez des problmes de foie, consultez le mdecin et sur-tout ne dpassez pas les doses indiques.

    Posologie A la pharmacie, vous pouvez le trouver en infusion, en g-lule ou en extrait fluideLe Boldo est trs rare en Guyane et ainsi lon vous donne-ra pour les infusions par exemple une boite sachet.

    La citronnelle (Cymbopogom citratus) :une plante utilise en infusion galement contre le rhume, le grippe et la fivre. La tige de citronnelle sent trs bon, elle nest pas dangereuse et peut tre utilise pour les en-fants, adultes et personnes ges.Citronnelle assche ; elle doit tre frache pour tre pr-pare en infusion.

    La feuille paisse (Kalanchoe pinnata) est utilise pour les courbatures mais on ne doit la prendre quune seule fois. tant dun usage peu courant, voici le mode demploi.Utilisation :

    Enlevez la tige de trois feuilles paisses, mettez de lhuile de palma de Christie ( commerces et pharmacies) dessus, puis ajoutez une feuille sur le bas du dos et les deux autres au niveau reins. Attachez avec un foulard de 6 h du matin 21 heures, les petits bourgeons jaunes sont des futures fleurs ressemblant aux roses.

  • Moi, esclave de Guyanepar Marie Collet & Yasmine Perieres en 4e au college Albert Londres, Saint-Laurent-du-Maroni

    1er PrixCategorie Nouvelle

    1975, La demeure de M et Mme Mnard

    J e me nomme Batrice, jai dix-sept ans, je suis ne esclave... Jap-

    partiens Mr.Mnard. Tous les matins je dois me rveiller laube,

    pour moccuper de labattis puis je reviens et avec les autres es-

    claves nous nous occupons de la maison jusquau coucher du soleil. Nous

    navons pas le droit de parler, ni de rler et encore moins de faire une

    pause. Il y en a quelques-uns qui nen pouvait plus et a eu recours

    lautomutilation, afin que leur outil de travail, qui nest quautre que leur

    propre persom1e, ne soit plus en tat de travailler... Dautres encore ont

    mis fin leur jour...

    Mais, moi, chaque jour qui se lve, je travaille, jattends un lendemain

    meilleur, et la seule chose qui me donne de lespoir chaque instant,

    cest mon petit ventre rebondit, qui grossit de jour en jour... Je sais que la

    plupart des esclaves qui auraient t ma place auraient eu recourt

    lavortement, mais, moi, je ne peux pas, parce que ce petit tre qui grandit

    en moi, ce petit tre qui, doit dj avoir un cur, et des poumons, ce petit

    tre constitue une promesse, dun avenir meilleur, il est la promesse que

    jai faite un esclave, mon amour, malheureusement il nest plus de ce

    monde...

    Mais ma progniture, mon enfant ne natra pas esclave ! Non ! ll sera bon

    et fort, et ne sera esclave que de la libert et de la justice ! Je serais prte

    le moment venu, je connais des gens qui pourraient maider... Les autres,

    eux, rvent encore dtre affranchis, mais moi, je le sais, je mourais esclave.

    Et les jours passaient, les mois aussi, je nen pouvais plus, jtais de plus

    en plus fatigue javais du mal marcher, travailler, mais je tenais le

    coup pour lui, pour mon enfant. Mon ventre prenait beaucoup dampleur,

    il tait norme. Un jour, o nous devions partir labattis, jeus le tournis, je vomis,

    les autres me regardaient, comme si je donnais un spectacle... Les commandeurs

    navaient aucune piti et mobligeaient continuer... Jeus 1impression de recevoir

    un coup, sur mon ventre, non, cela venait de mon corps, le bb ne tarderait pas

    trs longtemps, il voulait voir le monde extrieur... Je priais intrieurement pour

    quil attende encore un peu, car le moment tait mal choisi, nous arrivmes

    labattis, je me sentais prte fuir loin dici, un esclave me regardait et comprit

    il me fit signe quil allait maider, mais les commandeurs nous surveillaient,

    lesclave partit en courant dans une direction, alors que quelques commandeurs le

    poursuivaient arms jusquaux dents je partis

    donc vers la direction oppose, profitant que les autres commandeurs sont dis-

    traits je menfuis.

    Il fallait faire vit, trs vite, car ils allaient me poursuivre, mon cur battait toute

    allure, je ne sentais plus mes jambes, je ntais occupe que par mon but, mon

    devoir, fuir pour sauver mon bb. Je courais maintenant dans une fort, je mloignais

    peu peu du sentier, et je rn arrtais ensuite prs dun arbre, pour reprendre mon

    souffle, jtais hors de moi, jentendis ensuite un bruit, un craquement de branche,

    je me retournais et aperus lesclave qui mavait aid fuir, il mexpliqua quils les

    avaient sems, mais quils ne tarderaient pas nous retrouver grce aux chiens.

    Il voulut maider et me soutint pendant que je marchais, nous poursuivmes notre

    route jusqu ce que je meffondre au pied dun fromager, mes jambes ne pou-

    vaient plus marcher, je ne pouvais plus avancer, il maida mallonger et me dit

    quil avait dj aid une femme, un jour... Jacceptais son aide et lui fis confiance...

    Un autre coup venait nouveau, des contractions, je criais, il me fit mordre un

    bout de tissu afin dtouffer mes cris, quelques instants plus tard, alors que je

    poussais encore, et que mes contractions me faisaient de plus en plus mal, je fis

    promettre lesclave qui mavait aid de sauver mon enfant de lesclavage, de

    lemmener loin et surtout de ne jamais labandonner, alors que mon enfant sor-

    tait peu peu je me sentais de plus en plus faible, je pleurais chaudes larmes,

    javais trs peur... Puis jentendis les cris, les pleurs et la voix de mon bb, ctait

    merveilleux, lesclave mannona que ctait un garon, mon petit, mon fils. Alors

    quil me tendait mon enfant, on entendit les aboiements des chiens, les comman-

    deurs ne tarderaient plus.

    Jtais effraye, je ne pouvais pas continuer, jtais encore trop faible. Je dis les-

    clave de sen aller vit, de prendre mon fils avec lui. je lui demandais sil pouvait 1

    lever, lui apprendre la vie en fort, la vie comme celle des Amrindiens. Il me le

    promit nouveau et il senfona dans la fort, avec mon enfant, que je ne reverrai

    sans doute jamais. Maintenant quils taient plus prs, je fermais les paupires et

    me concentrai sur la voix de mon fils, je mapaisais peu peu, je ne me battais

    plus, non, je mtais assez battue. Peut-tre que jallais rejoindre mon amour de

    toujours...

    Je les sentais, ils ntaient plus trs loin de moi, je me concentrais encore plus fort

    et jentendis la dtente et enfin un bruit de fusil, ctait la fin pour moi, mais ce ntait

    que le dbut pour mon fils, pleins de merveilleux jours lattendaient encore, je lespre...

    Javais tenu ma promesse.

  • Categorie NouvellePrix coup de coeur

    LES TROIS FRRES par Jackie Saborah en 5e au collge Victor Schoelcher, Kourou

    I ls taient trois frres bons et souvent tmraires. Jignorais leur nom, mais je voulais tellement les connatre !Leurs yeux sans repos refltaient des secrets passs, des vnements durs ou souvent tabous. Ils taient beaux et majestueux, dans leur jeunesse ils avaient

    recueilli et sauv tant de vies. Mais nos hros au fil des annes taient devenus

    tmoins du mal.

    Ils coutaient les cris de martyres, les

    coups de fouet et les sons des chaines

    dans les cachots. Albert les avait

    connus dans de mauvaises conditions.

    Ils staient retirs du monde et res-

    taient dresss comme des pyramides

    regorgeant de mystres. Un beau jour

    comme les autres jallais leur ren-

    contre, japerus un HOMME de pe-

    tite taille, il avait une peau dore et des

    grosses chaussures.

    O vas-tu comme a mon enfant ?

    demanda lHOMME

    Je cours la rencontre des Trois Frres, peux-tu me donner des informations

    leur sujet ?

    je connais le prnom des deux premiers, oui, mais je ne te le murmurerai

    qu loreille.

    Ainsi fut fait. Je reprends mon chemin quand tout coup apparait devant moi

    une famille de touristes.

    Bonjour monsieur, est ce que votre visite vous a plu ?

    Ctait magnifique Cest bien de se rappeler de l histoire de notre pays.

    Bon il est temps de vous quitter, car moi aussi, je vais leur rencontre.

    Je repris mon chemin, et une heure plus

    tard aprs avoir affront les vagues de

    lAtlantique, jarrive destination. Une

    fois l-bas je remarque quil avait beau-

    coup dagoutis et de tortues vertes,

    des btiments anciens et un cimetire

    denfants de gardien. Et quelque chose

    mattirait : un des frres, qui aurait aupa-

    ravant aid un homme survivre, tait

    devenu sombre et inaccessible. Lautre

    tait plutt enchanteur. De mon retour

    au dbarcadre de KOUROU, je sors

    mon carnet de mon sac et jcris quen-

    fin je connais le nom des trois frres :

    LILE ROYALE,

    LILE SAINT-JOSEPH &

    LILE DU DIABLE.

  • L

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