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Prof. FILALI KAMEL 1.Les incendies provoqués par les catapultes étaient pratiqués dans les guerres gréco-romaines. 2.Les enfumades entant que guerre

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Prof. FILALI KAMEL

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1. Les incendies provoqués par les catapultes étaient pratiqués dans les guerres gréco-romaines.

2. Les enfumades entant que guerre non-conventionnelle étaient inconnues dans l’histoire jusqu'à la colonisation d'Alger. Son premier usage fut initié par les généraux « faucons » auxquels la France avait recours pour terroriser d'une manière impitoyable par le fer et le feu, selon l'expression «arabe».

3. La généalogie des enfumades semble être reliée aux noms d’une personne et d’une région Bugeaud et la Dahra (le couchant) territoire allant de Médéa à Mascara. Ces enfumades pratiquées contre des civils sur le territoire algérien souverain par une armée française académicienne et de métier, dont les officiers sont souvent issus de la prestigieuse école Saint-cyrienne. Le procédé est simple il consiste à étouffer ou tuer par asphyxie les tribus qui fuyaient les conquêtes et trouvaient refuge dans des cavernes. Il s’agit en fait de la méthode génocidaire par étouffement développée plus tard par les Hitlériens. Des milliers de victimes : femmes , enfants, « soignant» le prestige de ces généraux agissant au nom d’une «France civilisée en guerre contre le monde barbare». Lesquels prestigieux généraux semblaient faire dorer le blason de la France avec du sang: Cavaignac , Conrobert , Saint-arnaud, Pellissier, Randon sous les ordres du Maréchal Bugeaud agissent pour asphyxier ou emmurés dans les grottes de l'Atlas et de la Kabylie des milliers d’Algériens et faire taire leur voix anticolonialiste.

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À Chlef , devenu nommément Orléanville par proposition de Bugeaud et officiellement par décret colonial du 16 mai 1843, le Général Bugeaud, commandant en chef, appelle ses armées à détruire le pouvoir de l'Émir sur toutes les tribus couvrant les territoires de Mascara à Chlef dans la région du Dahra. Dès lors, l’ordre est donné de poursuivre les tribus dans leur fuite devant l’avancée de l’armée coloniale tout en appliquant la logique de l’extermination. Les tribus très mobiles en ces temps de guerre, ils arrivèrent à esquiver à la lourde machine coloniale.Dés la localisation de regroupement lors d'un mouvement d'avancée et de retrait « karr wa farr » l'ordre est donné pour une liquidation systématique.Avant les enfumades du Dahra , cette idéologie pratique d’extermination était un secret de guerre codé et connu sous diverses nominations confidentielles comme par exemple «l'affaire des grottes». Elle fut une particularité des conquêtes menées par Beugeaud. Lors des campagnes de Dahra , il lançait :

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« Je fais boucher hermétiquement toutes les issues et je fais un vaste cimetière. La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques. Personne n'est descendu dans les cavernes. Personne que moi ne sait qu'il y a dessous 500 brigands qui n'égorgeront plus les Français. Un rapport confidentiel a tout dit au maréchal, sans poésie terrible ni images. Frère, personne n'est bon par goût et par nature comme moi. Du 8 au 12, j'ai été malade, mais ma conscience ne me reproche rien. J'ai fait mon devoir.»

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Aujourd'hui on peu dire que la guerre d’Afrique est une science dont tout le monde connait les lois .... un des grands services que le maréchal Bugeaud ait

rendu à son peuple est d’avoir étendu sensiblement à toute cette

science nouvelle.

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Et moi, je considère que le respect des règles humanitaires

fera que la guerre en Afrique risque de se prolonger

indéfiniment 

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« massacre de population, incendie d’habitations,  destructions de moissons, d'arbres fruitiers, politique de la terre brûlée etc. On me dit  la guerre est la guerre,  mais la guerre des peuples  civilisés et la guerre des sauvages, des barbares, sont deux guerres différentes…je dis qu'il n'y aurait dans ce temps ni dans l'avenir aucune excuse qui pût effacer un pareil système de guerre, dans l'état de force, de discipline, de grandeur et de générosité que nous commande notre situation civilisée ! Je pourrais vous parler d'autres actes qui y ont fait frémir d’horreur et de pitié la France entière les grottes de Dahra où une tribu entière a été lentement étouffée. J'ai les mains pleines d'horreur, je ne les ouvre qu'à moitié !»

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LOIS ET VIDE JURIDIQUE : UN OUTIL TRANCHANT DE SPOLIATION :

Le séquestre un moyen de dépossession

« Trouver toujours un motif pour la confiscation tel le séquestre et éviter la spoliation « que les kabyles ne pardonneront pas .» (Paul Bert)

« 1368 bis. Algérie. — Séquestre sur les biens des indigènes pour cause d'hostilité, de passage à l'ennemi, incendie. — En Algérie, le séquestre peut, aux termes de l'art. 10 de l'Ordonnance du 31 oct. 1845, être établi sur les biens meubles et immeubles des indigènes lorsque ceux-ci ont : « 1° commis des actes d'hostilité, soit contre les Français, soit contre les tribus soumises à aberrance, ou prêté, soit directement soit indirectement assistance à l'ennemi ou enfin entretenu des intelligences avec lui; — 2° abandonné, pour passer à l'ennemi, les propriétés ou les territoires qu'ils occupaient... » Il en est de même « lorsque des incendies, par leur simultanéité ou leur nature, dénoteront de la part des indigènes, un conoert préalable... » (L. 17 juill. 1874, art 6)(Garnier, Maurice, Répertoire général et raisonné de l'enregistrement, des domaines et des Désiré hypothèques. Tome 3, Edition 7 / par M. Garnier,(1814-1896) Éditeur : Le Bertre-Garnier (Paris)1890-1908-Récupérer les terres Makhzan dites beylik pour en faire des terres domaine (étatique) après la loi 1845.- Jouer sur le titre de propriété pour des terres 'arch indivisibles.- Jouer sur le temps en louant des terres et attendre que la mort fasse disparaître les intéressés directs et signera la dépossession naturelle- Depuis 1876, l'État a loué une certaine quantité de forêts pour quatorze années. Cette période écoulée, il en vendra la récolte en liège chaque année.

-Faire fuir les tribus dans les arides, « et le défrichement de la montagne donnera les compensations. »

« C'est l'incendie qui en est l'agent habituel. Lorsque le Kabyle veut labourer un coin de forêt ou le transformer en une broussaille que sa chèvre puisse plus aisément brouter, il y met le feu, un feu réglé et assez artistement préparé. Quand il doit aller jusqu'au défrichement, il coupe les touffes de leutisques, de bruyères, etc., et les entasse sur le pied de l'arbuste, que le feu brûle et tue dans la racine. Les chênes sont ensuite abattus et extirpés par le même procédé. Ainsi ont été créées beaucoup de riches terres labourables, et de belles plantations defiguiers ou d'oliviers. Jusque-là, aucun mal .» (Paul Bert, p.47)Ces mesures infamantes laisse l'indigène, spolié de sa terre, de sa culture et interdit de pacage, voit en la forêt un moyen exprimer sa révolte et son rejet au plan colonial par les mêmes moyens : Le Feu.Sur un autre registre Paul Bert note:« Sans doute , les anciens propriétaires , auxquels le séquestre a dilapidé les meilleurs terres ne seraient pas tendre avec ces colons qui les voyaient venir s'y installer. »

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LOIS ET VIDE JURIDIQUE : UN OUTIL TRANCHANT DE SPOLIATION :

LA POLITIQUE DE LA TERRE BRULÉE: INCENDIES CONTRE INCENDIES

«Beaucoup de Chefs indigènes y sont plutôt nos feudataires que nos agents: notre pouvoir y est tout à la fois moins absolu et moins en péril.» (Alexis de Tocqueville, Seconde lettre, p.63) Les incendies tout comme les enfumades étaient déjà pratiqués par l'armée coloniale. Le but était de déloger «l'ennemi» et de le faire fuir , ou de le punir en brulant ses récoltes et ses biens. En fait, une sorte de politique de terre brulée. Comme le montre le témoignage de Camille Rousset en décriant une campagne militaire contre Blida : "Le soir venu, tandis que, sur une étendue de trois kilomètres, les flammes éclairaient en rouge les grands bois et les jardins, les chênes verts et les oliviers, les orangers et les myrtes, tandis que tambours et clairons rappelaient au bi- vouac les colonnes qui avaient allumé l'incendie, on vit des groupes de fugitifs, précédés d'un drapeau blanc, sortir des gorges, les enfants en tête, et demander grâce. Bientôt le mufti et les notables de Blida se présentèrent au quartier général, faisant leur soumission, maudissant les Kabyles qui les avaient contraints à se battre. Le général Clauzel leur permit de rentrer dans leurs maisons dévastées. Comme il ne voulait pas laisser derrière lui sans garde une ville qui venait d'inaugurer avec une telle audace la résistance aux Français, il y établit le colonel Rullière avec le 34e, le 35° et deux pièces d'artillerie.»(Camille Rousset , l’Algérie de 1830 à 1848: le commencement d’une conquête, p.37

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L'incendie : un moyen de représailles et de résistance

Avant les insurrection de 1871, une autre stratégie consistait à bruler les fermes et propriétés coloniales cette tactique était courante entre 1837 et 1847 dans la Métidja et la Dahra . Ainsi se verront les Caïds et Khalifa rejoignant le camp colonial leurs biens brulés et leurs fermes saccagées.

1843, avait été le chef de la résistance de la région de Skikda. Il annonce que la providence a fait de lui l'homme de l'heure et de l'heur (rajul al-Sâ'a wa al-sa'ad) pour annoncer son Djihâd contre le kâfir. Le soir même de nombreux foyers de feu sont déclarés, sur les principaux mamelons du Djebel-el-Alia, sur les plateaux d'El-Diss et du Zeramna, des foyers qui se développèrent, en cernant dans leur marche dévastatrice tous les territoires spoliés par la colonisation.La pratique de l'incendie était dirigée contre tous les biens coloniaux pour empêcher tout établissement et décourager toute stabilisation.

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INCENDIES CONTRE CONCESSIONS DE COLONS CHÊNES

La France commençait à lorgner les riches ressources naturelles depuis l'établissement de comptoirs commerciaux à Collo, au XVIIe, puis à la Calle, au début du XVIIIe siècle, après la révoltes des tribus de Beni Oulbane sous la Guidance de marabouts qui mettaient fin à cette « zone franche » de commerce et de pêche de corail servant uniquement les intérêts français.

L'idée de l'exploitation des forêts dont el 'Ançar « la source » se révèle comme le noyau du nouveau village colonial, remonte à 1857. Juste après les campagnes militaires de Saint Arnaud (Mai 1851 -1856), les premières concessions faites par décisions, des 22 et 31 mai, furent signées en faveur de MM. Back et Kable De la Croix pour une période de quatre vingt dix ans. Ces deux premières exploitations étaient de l'ordre de 2.500 ha chacune.

Ces premières promotions ne connurent guère jour. Car, en 1860, MM. De la croix et Back la et la colonne militaire qui les escortée furent tués de nuit dans leur base de vie, les baraquements saccagés et les forêts incendiées par la résistance de Ben Fiala déclenchée à partir de la zaouïa de Beni Hbibi. « En 1857 trois incendies furent allumés dans la forêt de l’Edough pour empêcher l'établissement des concessions du colon-militaire Lecavalier (décédé à Aïn-Driès en septembre 1888 dans un feu de forêt).

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LE GRAND INCENDIE INSURRECTIONNEL DES HRAKTAS , 1852.

2. FEU INSURRECTIONNEL DE 1871

Ce mois d'Avril l'ordre est donné par El Mokrani pour dévaster la plaine de la Mitidja et incendier les colonies. «Les colons s’enfuient en toute hâte et l’ennemi avance sur Alger ; il n’en est plus qu’à 40 kilomètres.»

Après la mort de Mokrani, l’arrestation de Haddad et le Bannissement des oulad Ben Fiala. Le colonialisme supplante chaque centre de Tariqa rahmaniya par un nouveau village colonial. A Sidi Aiyach, un village colonial au bas de la zaouia de challata est érigé , non loin de La zaouia de Beni Hbibi un nouveau village d’El Ancer qui fut lieu de halte sur la route du beylik reliant les deux caïdats de Jijel et d’el Milia à Dâr el Imâra. Il devint un village coloniale fondé par le mythique industriel alsacien-lorrain , Gustave Dolfus en 1879. Non loin de Mila la zaouia de Sidi Marouan prend les couleurs de la colonisation en devenant un village colonia fondé par des Corses.

Beaucoup de concessions forestières coloniales étaient brulées , et de colons dépossédés en cette époque insurrectionnelle (1871-1881). Une décennie fatidique déclarée comme providentielle. M. Rebattu et beaucoup d'autres colons étaient victime des incendies de forêts, notamment en 1871, en 1877 et en 1881, époques où des concessions de liège de plusieurs milliers d'hectares ont été en quelques jours la proie « d’incendies insurrectionnels allumés par les indigènes ».

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L'INCENDIE DE 1881 LE DERNIER FAIT D'ORDRE INSURRECTIONNELLE

 « Oui, je crois à la pacification définitive de ce pays, surtout si l'on suit la politique que j'indiquerai en terminant ces lettres. Le dernier fait d'ordre insurrectionnel est l'effroyable incendie qui, en août 1881, a, de Dellys à Bone, détruit des milliers d'hectares de forêts. On en peut trouver la raison d'une part dans l'expédition de Tunisie, d'où « pas un Français ne devait revenir, » et surtout dans l'établissement du nouveau régime forestier. » note Bert dans « ses lettres de Kabylie ».( p.37)

Par son envergure et ses impacts destructrices l'incendie, d'Aout 1881, devint mythique dans les annales populaire : « 'Âm al Hriqa »Vingt huit foyer déclarés contre les propriétés coloniales :Une dépêche Militaire envoyée de Djidjelli, le 23 août, 3 h. 16 du soir, dépeint un tableau lugubre pour les concessions :

- « Le feu ravage la concession forestière des Beni-Amram, appartenant aux. Carpentier, de Djidjelli et dévore toutes les forêts surplombant les riches plaines de la Zaouïa des Ben Fiala, bannis aux terres nouvelles.- L'incendie a été allumé la nuit du 22 en vingt endroits différents. un cantonnier, arrivant de la mine de Cavallo, a vu distinctement tous les foyers. - Ce matin, presque sous les yeux du caïd Amar-ben-Habilès, de la tribu des Reni-Foughal, le Feu a été mis au canton des oulad Boufaha des Beni Khattab, de Beni Meslem à droite de l'Oued al -Kebir jusqu'au conton de Sîdî Mezghich entre kollo et el Milia ; et un quart d'heure après il prenait sur un autre point du même canton, en sens contraire du vent... « Le feu qui atteignit les monts de Stora, dans les grands incendies d’août 1881, il en fut de même combattu par des militaires, pompiers et des colons ; deux cents hommes environs sous le commandement de M. Lesuieur tant à Stora qu’à la maison Villeneuve et dans sa propriété même, celui-ci essaye . Le préfet de Constantine était présent sur le front à Stora. »(Faucon narcisse, Livre d’or d'Algérie.p.)

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LE DERNIÈRE RÉPLIQUE DE LA RAMANIYA A ALGER EST D'ORDRE SYMBOLIQUE :

L’incendie du Théâtre National , Aout 1881.Après les concessions coloniales, la résistance s'attaque aux symboles culturels. A l'institution qui marqua le prestige de la France civilisée depuis Molière, le haut lieu de la «France des lumières », le théâtre National. Appelé pompeusement le théâtre Malakoff pour vanter la campagne Française de 1854 sur la Prusse. Situé, sur la place Bresson, en face du square et de la mer, non loin de l'amirauté, ce théâtre se trouve presque au centre de la ville tout prés de l’école algérienne de musique et du ballet national, faisant fierté des réalisations culturelle de l'Algérie indépendante. Situé au faubourg Bab-el-Oued, sert à initier à l'art dramatique, les pieds noirs judéo-chrétiens. Une sorte d'école d’acteurs. (Excursions et souvenir p.131 )

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LE DERNIÈRE RÉPLIQUE DE LA RAMANIYA A ALGER EST D'ORDRE SYMBOLIQUE :

L’incendie du Théâtre National , Aout 1881.Après les concessions coloniales, la résistance s'attaque aux symboles culturels. A l'institution qui marqua le prestige de la France civilisée depuis Molière, le haut lieu de la «France des lumières », le théâtre National. Appelé pompeusement le théâtre Malakoff pour vanter la campagne Française de 1854 sur la Prusse. Situé, sur la place Bresson, en face du square et de la mer, non loin de l'amirauté, ce théâtre se trouve presque au centre de la ville tout prés de l’école algérienne de musique et du ballet national, faisant fierté des réalisations culturelle de l'Algérie indépendante. Situé au faubourg Bab-el-Oued, sert à initier à l'art dramatique, les pieds noirs judéo-chrétiens. Une sorte d'école d’acteurs. (Excursions et souvenir p.131 )

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LE DERNIÈRE RÉPLIQUE DE LA RAMANIYA A ALGER EST D'ORDRE SYMBOLIQUE :

A. de Tocqueville , reconnaissant que « la terreur a décimé certaines tribus » et dispersé beaucoup d'autres, il suggère d'arrêter tout négoce avec l'indigène pour l'asphyxier (p.99).

Pour punir les tribus de la région , après l'incendie « insurrectionnel » , d'août 1881, l'Administration coloniale interdit le pacage dans les forêts incendiées. Les tribus d'où on soupçonné venir le feu frappés par le séquestre.

(Paul Bert, P.52)

INCENDIES DESTRUCTEURS ET TRAUMATISANTS : Des témoignages horribles décrivant les désastres causés par ces incendies géants et dévastateurs et

traumatisants.« Un incendie en Algérie, quand il prend certaines proportions, est un de ces spectacles grandioses

que l'on oublie plus quand on en a été le témoin.»

Beaucoup de forêts brulées étaient transformées en côteau de vigne notamment dans la région de Djidjel par des colons Alsaciens. En 1886, cinq ans après l'incendie de 1881, un colon nous livre ses impressions :

« La dernière fois que je l'ai vue, les noires charpentes des chênes liège brûlés dans l'immense incendie de 1881 hérissaient la côte. Aujourd'hui on voit à leur place le sol rougeâtre rayé par de longues files de vignes. Des milliers d'hectares ont été ainsi plantés, et font la richesse des vallées de l'Oued-Malek et du Saf-Saf. Déjà d'abondantes récoltes récompensent les colons; vins excellents, surtout pour les coupages, et dont quelques vins méritent en petits verres les honneurs du solo.»

« Si les incendies n'y ravageaient périodiquement que de grands espaces de taillis et de broussailles, l'Algérie serait sans doute le plus giboyeux pays du

monde. » note E. Fenech

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LE DERNIÈRE RÉPLIQUE DE LA RAMANIYA A ALGER EST D'ORDRE SYMBOLIQUE :

LA LIGISLATION COLONIALE ET INCENDIES

Après les vagues d'incendies de 1871, en 1874, la législation des forêts, réprime les incendies des forêts et les qualifie d'acte insurrectionnel lorsqu'elle sont provoquées par les indigènes.

En 1881,un projet de loi déterminant les infractions spéciales à l’indigénat incrimine les incendies de forêt lorsqu'elle sont provoquées par les indigènes. En 1888 lorsque la résistance prit fin notamment dans le désert, cette loi est abrégée (loi du 26 juin 1888).

Scéances du conseil du Gouvernement, Juin 1888 En février 1885, une autre loi est votée pour indemnisation systématique de tous les Colons touchés

par les incendies. Dans cette même année, une loi était adoptée dans le cadre du code forestier sur les droits de pacage,

les droits d’usage et les enclaves, de façon à arrêter le déboisement (loi du 9 novembre 1885). Les lois indemnisent les colons mais pas les indigènes. Il fallait attendre les lois qui ont suivis la

«pacification» pour voir enfin, le 17 juin 1881, que le sénat adopte la loi relative aux incidents de forêts en Algérie.

(Journal des débats samedi 18 juin 1883).

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Conclusion

Il ressort de ce qui précède et face aux pratiques destructives coloniales, l'incendie par circonstance

atténuante était un moyen pour combattre en légitime défense l'ennemi colonial.

Quand au colonialisme l'incendie est un outil de terreur d'appauvrissement et d'extermination de l'indigène.

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Merci de votre écoute