Liste UNL et indépendant

CONSTRUIRE L’ÉGALITÉ

EDITOCher-e élu-e lycéen-neNous avons décidé de nous porter candi-dats au Conseil Supérieur de l’Éducation dans un contexte inédit pour la jeunesse. Nous ne sommes pas les candidats d’une organisation, ni d’un département; nous sommes les porteurs d’un mouvement de rassemblement et de collaboration tel qu’il n’a jamais eu dans le milieu lycéen.La responsabilité des élus CAVL que nous sommes n’a jamais été aussi grande. Alors que nos perspectives d’avenir sont de plus en plus sombres, les lycéens de notre génération doutent que voter puisse encore influencer sur nos condi-tions de vie et d’étude. Dans ce contexte, il nous faut prouver que l’action de leurs

élus, dans les CAVL comme au CSE, peut impacter leur quotidien et que l’action collective continue d’avoir un sens pour la jeunesse. Telle est notre ambition. D’abord en changeant la démocratie lycéenne : il faut que nos instances nous donnent plus de place et de poids dans les prises de décisions qui nous concernent. Ce ne sera possible que par le rassemblement de l’ensemble des lycéens autour de re-vendications fortes. Nos listes sont sou-tenues par des milliers de lycéens qui ont signé notre appel pour un renouveau total de la démocratie lycéenne.Nous ne rassemblons pas seulement au-tour d’une liste pour un siège, mais bien

pour porter un projet. Un projet où cha-cune et chacun pourra participer. Nous savons aujourd’hui que la collaboration, le partage et l’interactivité doivent être au centre de toutes les démocraties et en premier lieu, au lycée. C’est enfin par une démarche et un bilan que nous voulons incarner notre projet ; autour d’un projet fort et ambitieux : ce-lui de construire l’égalité au lycée. Une démarche offensive et efficace mise en œuvre depuis déjà plusieurs années par les élus des listes « UNL et indépen-dants » illustrée par un bilan et des vic-toires de ces deux dernières années.Bonne lecture et bon vote !

Changer la démocratie lycéenne pour changer le lycée:

Changer le lycée, c’est d’abord changer la place qui est accordée aux lycéens dans les prises de décisions qui les concernent. La démocratie lycéenne n’est pas à la hauteur de nos attentes, considérant bien souvent les lycéens comme ses faire-valoirs et non de véritables acteurs. La première responsabilité des élus « UNL et indépendants » sera de poser les bases d’une démocratie lycéenne renouvelée. Nous nous dotons d’un «Appel de la démocratie lycéenne» dont nous proposons la signature à l’ensemble des élus, quelles que soient leurs opi-nions et les listes qu’ils soutiennent, pour donner de la force aux propositions que nous porterons devant le ministère. Nous en proposerons aussi le soutien à l’ensemble des lycéens qui veulent s’associer à cette démarche, parce qu’al-lier travail d’élu et de terrain est notre meilleur moyen de peser.

Propositions pour changer la Démocratie Lycéenne :

Les élus CVL doivent disposer de moyens pour faire leur travail au sein des lycées :  mise à dis-position d’un local, obligation de réunion avant tous les C.A., justification systématique des absences dues aux fonctions...

Gérer nous-mêmes les fonds de vie lycéenne : gestion autonome des fonds de vie lycéenne, afin de s’en servir librement, avec l’accord des autres élus. Le Vice-président devra ensuite rendre compte au CA de cette utilisation.

Lancer des référendums d’initia-tive lycéenne : consultation ponc-tuelle de tous les élèves du lycée concernant une question de la vie quotidienne de l’établissement ou sur une question éducative.

Rendre décisionnelles les ins-tances de la Démocratie Lycéenne afin de décider sur les sujets nous concernant directement.

Retrouve l’intégralité de l’appel et de nos propositions sur :« eluslyceens.unl-fr.org »

Les Candidats

TitulaireLaura Duguet,1ère LAcadémie de Créteil

« Refondons et améliorons la démocratie lycéenne »

1er SuppléantPaul Salort, Terminale L Académie de Corse

« Garantir une éducation gratuite et de qualité ! »

2nd Suppléante Marine Baubiet,Terminal ESAcadémie de Lyon

« Une carte nationale lycéenne pour l’autonomie de la jeunesse ! »

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UN PROJET POUR L’ÉCOLE Les langues et les options, un droit pour tous et partout

Parmi les inégalités entre les filières lycéennes se trouve souvent la question de l’accès aux options et aux langues pour tous. À ces discriminations de filières s’ajoutent des inégalités territoriales qui touchent certains de nos lycées qui par manque de moyens, ne proposent plus toutes les options aux élèves. Cette situation prive aléatoirement les lycéens d’un droit à la découverte et à l’appro-fondissement ; pourtant fondamentaux dans nos projets d’avenir.

UNE DÉMARCHE : UN PROJET COLLABORATIFLes listes « UNL et indépendants » ont décidé de donner la parole à l’ensemble des élus lycéens pour leur permettre de porter un pro-

jet le plus rassembleur possible, représentatif de tous. Retrouves le projet de l’UNL sur  «  eluslyceens.unl-fr.org » et proposes tes amen-dements jusqu’au 5 février pro-chain.Il sera voté au cours du congrès national des élus le 7 et 8 février prochain, où tu pourras les dé-fendre et participer à ce grand rassemblement de la démocratie lycéenne.Tu n’es pas encore inscrit ? Rend toi vite sur :« eluslyceens.unl-fr.org »

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 Nos propositions :

L’art ne doit pas être  une matière de seconde zone dans nos lycées, quelles que soient nos filières et nos territoires. Parmi les créations de postes prévues dans les années à venir, nous devons instaurer une obli-gation de recrutement d’enseignants des matières artistiques (art plas-tique, musique et dramaturgie…) pour que chaque élève puisse accéder à l’option voulue.

Les langues vivantes et anciennes ne doivent pas non plus être le privilège de certaines filières : nous devons appuyer une refonte de l’ap-prentissage des langues pour que chacun y ait accès et que les méthodes d’enseignements de nos lycées soient renouvelées. Le monde tel qu’on le connaît exige qu’on puisse maîtriser des langues pour ne plus connaître de barrières dans nos projets d’avenir.

Parce que les langues régionales font parties intégrantes de la culture de nos territoires, l’école doit en être un acteur protec-teur et transmetteur pour que vive notre patrimoine culturel à tra-vers les générations, dans toutes les filières et à tous les niveaux.

UN BILAN : Ces deux dernières années, l’UNL a représenté les lycéens au Conseil Supérieur de l’éducation. Fort d’un mandat offensif confié par les élus CAVL en 2013 et de la totalité des sièges, l’UNL s’est battue pour défendre les droits lycéens. Retour sur deux ans de mandat et d’avancées obtenues par l’UNL sur tous les fronts:

La création d’un « pôle des usagers du Service Public d’éduca-tion » au CSE avec les parents d’élèves et les étudiants pour peser davantage sur le vote des textes

Création programmée dans chaque académie d’une journée de découverte du monde professionnel

Création de pôles de stage et de période de formation en milieu professionnel.

Mise en place de la charte de la laïcité

Retrouve l’intégralité du bilan sur

eluslyceens.unl-fr.org

Accéder à  l'autonomie

Le coût de la vie ne cesse d’augmenter accentuant la dépendance vis-à-vis de nos parents. Coût au sein même du lycée (cantine, livres, cahiers) mais également à l’extérieur (transport, santé, culture, sport). L’émancipation ne peut se faire exclusivement dans les salles de classe et les lycéens doivent avoir les moyens de s’ouvrir sur le monde extérieur, indépendamment de leur si-tuation familiale.

Nos propositions :

La mise en place d’une Carte Nationale Lycéenne (CNL) qui donnerait directement accès à des chèques cultures, sports et santé afin de créer un statut au lycéen, comme c’est le cas pour les étudiants.

Parce que les difficultés financières de nos parents ne doivent à aucun moment de la scolarité être un obstacle à nos choix et notre avenir, le système de bourse lycéen doit mieux cibler les besoins en fonction des territoires et des situations familiales.

Enfin, parce qu’il ne peut pas y avoir d’égalité d’accès à l’avenir sans mobilité pour les lycéens, la rénovation et la construction d’internats mo-dernes et accueillants doit être un plan d’investissement important pour le secondaire. On ne doit plus faire de choix par défaut en fonction de notre situation géographique.

Changer la notation

Au cœur de l’échec se trouve la démotivation de l’élève liée à un mauvais système de notation. Les notes sont vues comme des moyens de sanctionner les mauvais élèves autant que de hiérar-chiser les bons. Il nous faut refonder la manière dont est évaluée l’acquisition des compétences des élèves et donner à la progres-sion de chacun une meilleure place.

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Nos propositions :la mise en place de grilles d’évaluations qui permettraient de cibler

des compétences qui, élève par élève, sont acquises, non acquises ou en voie d’acquisition.

Donner davantage de place aux appréciations sur le travail fourni ; pour donner une idée sur la situation de l'élève plutôt qu’une note qui peut cacher une multitude de réalités. Et aussi fournir à chaque élève des échelles de progression individualisées pour qu’il se situe par rap-port à ses progrès et non par rapport à la compétition dans les classes.

Systématiser les entretiens individuels entre l'enseignant et l'élève, pour faire le point à la fin de chaque semestre dans toutes les matières.