5 ASTUCES POUR MIEUX PROFITER DE VOTRE ENFANT Tarisayi de Cugnac

TARISAYI DE CUGNAC www.mykidishappy.com

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L’auteur

Tarisayi de Cugnac est Maman, Coach parentale, Formatrice en Discipline Positive et Assistante Montessori. Son rêve est que nous puissions tous avoir à disposition les outils pour élever nos enfants libres d’exprimer leur plein potentiel, connectés à leur cœur et à leur guide intérieur. Elle nous invite à vivre la parentalité avec joie et légèreté.

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Introduction Cela vous est-il déjà arrivé de rentrer du travail fatigué, stressé par vos problématiques professionnelles, de rentrer chez vous, de voir vos enfants qui vous sautent au coup, de penser à toutes les tâches qu’il vous reste à faire avant qu’ils se couchent et…. de vous énerver ? À moi, ça m’est déjà arrivé, euh… souvent en fait, même très souvent, trop souvent. Tellement souvent que j’en ai eu marre et que j’ai décidé de changer. Et ce qu’il y a de génialissime c’est qu’aujourd’hui, après un peu de pratique des méthodes que je vais partager dans ce livre, je trouve même cela facile, très facile… trop facile ? Non juste génial ! Alors je reste humaine, donc parfois mes vieilles habitudes reviennent, mais ce qu’il y a de top c’est que comme je sais comment faire, dès que je sens une vieille habitude pointer son nez, j’ai comme un ange (vous voyez l’image du diable et de l’ange des dessins animés de notre enfance) qui vient me parler à mon oreille droite après que le petit diablotin m’a parlé à mon oreille gauche. Et là, je pose le pour et le contre, et souvent, très souvent… c’est l’ange qui gagne ! Parce qu’il est quand même beaucoup plus fun cet ange. Il me remplit de joie, d’amour et me permet de profiter à fond du présent et de la jeunesse de mon enfant. Voulez-vous connaître la recette ? Alors c’est parti !

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C’est un principe simple mais extrêmement puissant ! Posez l’intention de profiter de vos enfants. Votre intention détermine vos pensées, vos actes, vos émotions. Prenez quelques secondes pour vous recentrer sur ce qui est important pour vous. Fermez les yeux et imaginez-vous le dernier jour de votre vie. Qu’aimeriez-vous faire ? Par qui aimeriez-vous être entouré ? Par vos enfants ? Et bien profitez-en car aujourd’hui ils sont là et vous allez pouvoir en profiter ! Youpi ! Alors exit les problématiques professionnelles, amoureuses, ancestrales, amicales et autres. Posez l’intention de profiter de votre enfant !

Depuis que j’ai découvert le pouvoir de l’intention, je prends quelques secondes pour poser l’intention de profiter de mon fils :

- en me levant le matin, - avant d’aller le chercher à l’école, - avant de rentrer à la maison quand il est gardé par sa nounou, - le week-end (plusieurs fois dans la journée),

et à chaque fois que j’ai posé cette simple intention de profiter de mon enfant, j’ai passé de merveilleux moments.

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Je me souviens d’une fois où mon fils m’a mordu et j’avais l’impression au moment même que je vivais un cauchemar car j’avais l’impression de tout faire pour que ça se passe au mieux et là… morsure… patatras… mon monde s’écroule… je ne sais plus comment réagir, ce que j’ai fait pour en arriver là, ce que je peux faire pour faire cesser ça sur le coup, pour que ça ne se reproduise plus… Et bien la version présente de moi à très envie d’aller voir cette version du passé et lui dire « relativise Tarisayi ». J’ai découvert la puissance de la relativité en visionnant le film « Everest ». Ce n’est pas un film que j’aurais choisi par moi-même, mais là j’étais à un congrès et l’organisateur a eu cette fabuleuse idée de nous projeter ce film en avant-première. Sur le coup je ne comprenais pas l’intérêt car j’ai senti le niveau vibratoire de la salle chuter. Et puis j’ai compris ! Je me suis identifiée à un personnage qui était sur l’Everest depuis trois mois. Il faisait froid, extrêmement froid et chaque jour il risquait sa vie pour parcourir quelques mètres de plus sur l’Everest. Chaque jour il pensait à sa femme et ses enfants et se demandait si c’était une bonne idée de continuer. Jusqu’au moment où il était entre la vie et la mort, les doigts congelés (morts), le nez congelé (mort), et aveuglé. Il ne pouvait plus se déplacer. Et là, en m’imaginant à sa place, je rêvais de ma vie de maman, et même de ce moment où il me mordait.

Le bonheur est très relatif, quand vous en avez vraiment marre ou que vous sentez la colère monter, pensez à l’Everest et savourez le moment présent !

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Je suis seule responsable de mes émotions. NON non NON personne d’autre. Non, même pas mon enfant qui me crache à la figure. Et c’est bien ça qui est magique ! Imaginons différents parents vivant la même situation, leur enfant leur crache à la figure :

- Le 1er parent se met en colère et hurle - Le 2ème parent a peur de recevoir un autre crachat et fuit - Le 3ème parent s’attriste devant la situation et pleure en se plaignant - Le 4ème parent s’en fiche complètement et va se laver la figure - Le 5ème parent trouve ça drôle et va se laver la figure - Le 6ème parent trouve ça super drôle et crache sur son enfant - Le 7ème parent est empli de gratitude, se relève et se demande, que puis-je apprendre

de cette situation ? Nous pourrions tous être chacun des 7 parents ! Pour le concevoir, il est important de dissocier ce que l’on veut apprendre à notre enfant (les règles de la société, les lois universelles, le bien-être, etc.), comment on veut les lui apprendre, et ce que l’on ressent. Pour l’instant centrons nous uniquement sur le ressenti. Et pour bien dissocier les choses, écartons-nous de notre rôle de parent. Imaginons qu’un conducteur crie sur un piéton au moment où il traverse la rue :

- Le 1er piéton se met en colère et hurle - Le 2ème piéton a peur et fuit - Le 3ème piéton s’attriste devant la situation et pleure en se plaignant - Le 4ème piéton s’en fiche complètement et continue de traverser sereinement - Le 5ème piéton trouve ça drôle et continue son chemin - Le 6ème piéton trouve ça super drôle et répète en riant la phrase du conducteur - Le 7ème piéton est empli de gratitude, et se demande, que puis-je apprendre de cette

situation ? Quel piéton souhaitez-vous être ? Ce qu’il y a de vraiment magique dans la vie c’est que vous pouvez être celui que vous voulez, il n’y a que vous qui pouvez choisir !

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Fermez les yeux et repensez à la situation la plus horrible de toutes les situations que vous avez pu vivre avec votre enfant. Et maintenant, rigolez tout seul en y pensant. Un grand éclat de rire, un fou rire même. C’est un exercice extrêmement puissant ! Plus le rire est puissant plus les connexions neuronales de votre cerveau y seront réceptives. Maintenant, vous savez une chose, si simple et si puissante : vous pouvez rire des pires situations !

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Vous est-il déjà arrivé de voir votre enfant dans une grosse colère et de vous sentir énervé ? C’est le premier effet neurones miroirs. Vous est-il déjà arrivé de voir votre enfant éclater de rire et de vous sentir joyeux ? C’est le deuxième effet neurones miroirs. Vos enfants sont eux aussi dotés de neurones miroirs, profitez-en ! Les neurones miroirs reproduisent les émotions de l’être humain en face de soi. En vous mettant en énergie riche, vous enrichissez l’énergie de votre entourage et décuplez vos chances de passer un bon moment. Petit exercice simple pour vous mettre rapidement en énergie riche : Prenez le temps de vous créer une collection de luxe de souvenirs avec vos enfants. Pour cela fermez les yeux, prenez le temps de respirer pour faire le vide, et laissez venir à vous vos plus beaux souvenirs de joie, d’amour, de gratitude avec vos enfants. Collectez le top 10 de vos plus beaux souvenirs. Rappelez-vous à quel point vous avez de la chance d’être parent, à quel point vous aimez vos enfants et à quel point vous adorez leur joie de vivre. Remémorez-vous des souvenirs où vous étiez vraiment très heureux d’être parent. Peut-être le premier jour de la vie de votre premier enfant ? Le souvenir d’un tendre câlin ? Le souvenir d’éclats de rires ? D’une balade ? Ces souvenirs, c’est votre collection de luxe. Elle fait de vous la personne la plus riche du monde. Personne ne peut vous enlever votre collection de luxe. Et vous pouvez y accéder à tout moment, peu importe les circonstances extérieures. En vous connectant à des souvenirs d’amour, de joie, de gratitude, vous pouvez avoir consciemment l’impression qu’ils appartiennent au passé. Mais la partie limbique de votre cerveau vit chaque pensée comme si elle était le présent. Le cerveau limbique ne fait pas la différence entre passé, présent, futur, réel ou imaginaire. Donc en pensant à ces souvenirs, votre cerveau vit ces souvenirs et enrichit votre énergie de joie, d’amour, de gratitude. Feuilletez votre collection de luxe et laissez-vous envahir par ces émotions d’amour, de joie, de gratitude. Les pensées créent un champ électrique, les émotions un champ magnétique et pensées plus émotions créent la réalité. Profitez de ces souvenirs pour poser une intention, celle de profiter pleinement de vos enfants et de tout ce qu’ils ont à vous apporter.

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Notre personnalité se construit au fur et à mesure de nos expériences. Avez-vous déjà rencontré une personne qui trouve tous les prétextes possibles pour se mettre en colère ? Une autre qui trouve tous les prétextes possibles pour rire ? C’est simplement lié à leur conditionnement passé. Notre cerveau est très malin et il modifie en permanence nos connexions neuronales pour faciliter l’influx nerveux des émotions que l’on reproduit le plus souvent. Jean-Marcel était un bébé tout mignon. Il a passé une grande partie de son enfance au contact de personnes colériques. Ses neurones miroirs ont donc beaucoup travaillé la colère. Son cerveau a détecté que c’était une émotion fréquente chez lui. Son cerveau a donc développé tout un tas de connexions neuronales pour faciliter l’influx nerveux de la colère. Aujourd’hui, Jean-Marcel trouve toutes les raisons possibles pour se mettre en colère. Etienne-Jean était un bébé tout mignon. Il a passé une grande partie de son enfance au contact de personnes joyeuses. Ses neurones miroirs ont donc beaucoup travaillé la joie. Son cerveau a détecté que c’était une émotion fréquente chez lui. Son cerveau a donc développé tout un tas de connexions neuronales pour faciliter l’influx nerveux de la joie. Aujourd’hui, Etienne-Jean trouve toutes les raisons possibles pour rire. Avec qui préfèrez-vous vivre ? Jean-Marcel ou Etienne-Jean ? Ce sont des situations volontairement extrêmement caricaturales pour illustrer le propos. Le passé conditionne le présent, le présent conditionne le futur. Ce qui est génial, c’est qu’on est dans le présent !!! Donc peu importe ce qu’on a développé le plus souvent jusqu’à présent, on peut choisir librement de travailler aujourd’hui l’énergie riche avec notre collection de luxe pour que notre cerveau facilite l’influx nerveux d’énergie riche, que l’énergie riche devienne une norme pour nous, et par ricochet de neurones miroirs pour nos enfants !!! Simplissime.

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Quand mon fils avait un an, j’étais encore workaholic, je travaillais soirs et week-ends. Et puis j’ai décidé de moins travailler pour le voir grandir. J’ai changé d’entreprise et c’était vraiment génial parce que j’étais désormais disponible les soirs et les week-ends. Mais j’étais toujours atteinte du virus de l’agenda bien chargé. En rentrant du travail, j’enchainais les tâches maternelles, administratives et ménagères. Et puis les week-ends je prévoyais au minimum deux activités en journée. Typiquement, le samedi j’aimais l’emmener au théâtre le matin et au parc l’après-midi. Tout ça c’était top sur le papier, et on s’amusait bien au théâtre ou au parc. Mais à côté de cela je passais beaucoup de temps à prévoir, organiser, gérer le timing. Et puis en plus des activités il y avait les courses alimentaires, le bain, les repas, l’entretien de la maison, l’administratif. Bref, je faisais beaucoup, mais est-ce que j’étais vraiment présente ? Physiquement oui, mais en réalité, non. J’étais ailleurs, je planifiais.

Aujourd’hui, j’ai une vie beaucoup plus joyeuse et je profite bien plus. Ma technique secrète ? Faire moins et profiter davantage du présent. Dans ma relation avec mon fils ça se traduit par un minimum de cinq minutes de vraie présence par jour. Une vraie présence de qualité dans une énergie de cœur où je suis là pour lui, uniquement pour profiter du moment présent. Ça commence le matin au réveil où je m’accorde deux à cinq minutes de vraie présence pour lui avant d’enchaîner la routine du matin. Et puis le soir, au moment de le retrouver, je commence par un moment de pleine présence également. Cela enrichit notre relation, il est moins en recherche d’attention et plus autonome. C’est comme si ces cinq minutes de vraie présence valaient plus qu’une journée entière de présence physique.