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We need to talk about Kevin De Lynne Ramsay. Etats-Unis/Grande-Bretagne/2011/1h50. Avec Tilda Swinton, John C. Reilly, Ezra Miller. We Need to Talk about Kevin marque le retour de la réalisatrice écossaise Lynne Ramsay, qui n’avait pas tourné depuis Le Voyage de Morvern Callar en 2002. Elle plonge jusqu’au fond de l’âme tourmentée d’une mère dont le fils a commis un crime atroce à la veille de ses 16 ans. S’il est impossible de déterminer ce qui, dans les souvenirs d’Eva, relève de la culpabilité ou de la réalité, la vie de tous les jours - les visites à la prison, les persécutions - donne la mesure du malheur d’une femme qui n’a commis d’autre crime que de donner le jour à un enfant et de pas être parvenue à l’aimer comme il en aurait eu besoin. Dans ce rôle, Tilda Swinton est d’une simplicité et d’une concision physique bouleversantes. Elle se donne entièrement et opère une plongée dérangeante dans la nuit d’une femme assaillie par les figures terrorisantes de son propre sang. La couleur dominante de ce drame est le rouge et à ce thème chromatique répond une bande musicale qui mêle une partition discrète de Jonny Greenwood, du groupe Radiohead, de vieux airs traditionnels américains, des standards pop... Drive De Nicolas Winding Refn. Etats-Unis/2011/1h40. En vo et vf. Avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston. Nicolas Winding Refn, auteur danois d’une trilogie noire sur la pègre de Copenhague (Pusher), de Bronson (2009) et du Guerrier silencieux (2010) nous transporte dans ce film en plein cœur de Los Angeles. Dés la scène d’ouverture, le ton est donné ! On se retrouve happé dans la nuit d’un Los Angeles sublimement mis en musique. Drive est un bolide, il met en scène un cascadeur tranquille et anonyme qui se métamorphose dès que la nuit tombe : il devient pilote de voitures pour le compte de la mafia. Il pousse les chevaux de sa Chevy Impala pour rendre possible l’évasion des malfrats du moment ; une incroyable scène de poursuite où la tension suinte de l’écran comme jamais. Ce héro mutique voit sa vie chamboulée lorsqu’il croise sa voisine de pallier. Difficile de décrire la poésie qui se dégage entre les deux personnages tellement la performance des comédiens (Ryan Gosling et de Carey Mulligan) se doit d’être vue pour être comprise. La douceur est omniprésente, un bonheur près à éclore… La violence n’en sera que décuplée! Nicolas Winding Refn réinvente et transcende littéralement le registre de la série B, et le jury cannois ne s’y est pas trompé en lui attribuant le Prix de la Mise en Scène. Semaine du 5 octobre, film précédé par un court métrage du RADI. Tussilago, de Jonas Odell. Suède/2010/15’. De bon matinDe J-M Moutout. France/2010/1h31. Avec J-P Darroussin, Valérie Dréville, Xavier Beauvois. Lundi matin, Paul Wertret, se rend à son travail, à la banque où il est chargé d’affaires. Il arrive, comme à son habitude, à huit heures précises, sort un revolver et abat deux de ses supérieurs. Puis il s’enferme dans son bureau. Dans l’attente des forces de l’ordre, cet homme, jusque là sans histoire, revoit des pans de sa vie et les évènements qui l’on conduit à commettre son acte… Fidèle à son regard d’une précision glaçante et pourtant émouvante, Jean Marc Moutout propose une chronique acérée sur le monde du travail, dans la continuité de son précédent film Violence des échanges en milieu tempéré. Daroussin est d’une justesse sublime dans ce personnage en dérive, tardivement révolté par un monde qu’il a pourtant longtemps servi. En ces temps de crise financière, ce film est d’une dramatique actualité, étudiant la solitude et l’atomisation des personnes dans l’univers sans concession des entreprises d’aujourd’hui. Ciné Choc Coree du sud Vendredi 30 septembre 18h30 -The murderer De Hong-jin Na. Corrée du Sud/2011/2h20 . Interdit aux moins de 12 ans. Frontière entre la Russie, la Chine et la Corée du Nord. Criblé de dettes, proche de la misère, un homme accepte un contrat pour assassiner quelqu’un. Il sait peu de choses sur sa cible. Mais il n’avait jamais imaginé l’engrenage dans lequel il allait être pris... Révélé avec le coup d’éclat fracassant de The Chaser, Na Hong-Jin nous entraîne dans une épopée aux sombres couleurs du polar pluvieux et du film noir à l’asiatique. Parfois explosivement brutal mais sans violence lyrique ni gratuite, The Murderer mêle tous les registres, de la mélancolie au récit sentimental, du film d’action à la vision très documentée d’une région au coeur des trafics et des flux migratoires modernes… 21h30J’ai rencontré le Diable de Kim Jee Woon. Corée du Sud/2011/2h22. Interdit aux moins de 16 ans. Un agent secret poursuit le serial killer qui a assassiné sa fiancée. Kim Jee Woon nous ébranle avec ce film-uppercut dont la noirceur éclabousse tout sur son passage. C’est un thriller époustouflant de virtuosité, d’ultraviolence et de profondeur qui nous prend aux tripes -comme tout bon récit de vengeance- et chamboule profondément nos repères quant à la frontière qui sépare le Bien du Mal. Les scènes de bravoure se succèdent aussi riches en hémoglobine qu’en humour noir corrosif. C’est une étude comportementale sur les liens qui unissent deux hommes à priori aux antipodes morales l’un de l’autre… Et qui ne peuvent bientôt plus vivre l’un sans l’autre. On ne ressort pas indemne. A venir Soirée Tunisie Jeu 20 oct 18h30 - Plus jamais peur 21h - Laïcité Inch'allah Les Hommes libres D’ Ismael Ferroukhi. France/2010/1h39 . Avec Tahar Rahim, Michael Lonsdale. Le cinéma est souvent un moyen formidable de découvrir les petites histoires qui ont fait la Grande Histoire. Le réalisateur Ismaël Ferroukhi (Le Grand Voyage en 2004) a appris par un article du Nouvel Observateur un épisode totalement méconnu. Après recherche, Ferroukhi a découvert que plusieurs centaines de Juifs furent protégés à l’ombre du minaret qui surplombe le Jardin des Plantes. De là est né le scénario du film, écrit avec le précieux concours de l’historien Benjamin Stora. Les Hommes libres suit le parcours de Younes, émigré algérien qui, dans le Paris de 1942, vit du marché noir. Arrêté par la police française, il accepte, en échange de sa liberté, d’espionner la Mosquée de Paris pour le compte de la Gestapo. Peu à peu Younes s’éveille à une conscience politique. Younes, c’est Tahar Rahim la révélation d’Un prophète de Jacques Audiard, qui apporte présence, subtilité et complexité à ce personnage. Accompagné par Michael Lonsdale qui, à peine posée la robe de bure du moine des Hommes et des Dieux, incarne admirablement un autre grand personnage à la fois spirituel et politique. C’est aussi un beau film sur l’histoire de l’immigration maghrébine, et dans la France d’aujourd’hui, qui leur doit tant mais ne le leur montre pas toujours, Les Hommes libres est un film salutaire. À l’affiche Cinémas Alsace/Lafayette du 28 septembre au 11 octobre 2011 Ciné32 Programmes : www.cine32.com Programme: 05 62 60 61 04 Bureaux : 05 62 60 61 11 le programme

programme ciné Auch, du 28 septembre au 11 octobre 2011

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programme cinéma des salles d'Auch du 28 septembre au 11 octobre 2011

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We need to talk about Kevin De Lynne Ramsay. Etats-Unis/Grande-Bretagne/2011/1h50. Avec Tilda Swinton, John C. Reilly, Ezra Miller.We Need to Talk about Kevin marque le retour de la réalisatrice écossaise Lynne Ramsay, qui n’avait pas tourné depuis Le Voyage de Morvern Callar en 2002. Elle plonge jusqu’au fond de l’âme tourmentée d’une mère dont le fils a commis un crime atroce à la veille de ses 16 ans. S’il est impossible de déterminer ce qui, dans les souvenirs d’Eva, relève de la culpabilité ou de la réalité, la vie de tous les jours - les visites à la prison, les persécutions - donne la mesure du malheur d’une femme qui n’a commis d’autre crime que de donner le jour à un enfant et de pas être parvenue à l’aimer comme il en aurait eu besoin. Dans ce rôle, Tilda Swinton est d’une simplicité et d’une concision physique bouleversantes. Elle se donne entièrement et opère une plongée dérangeante dans la nuit d’une femme assaillie par les figures terrorisantes de son propre sang. La couleur dominante de ce drame est le rouge et à ce thème chromatique répond une bande musicale qui mêle une partition discrète de Jonny Greenwood, du groupe Radiohead, de vieux airs traditionnels américains, des standards pop...

Drive De Nicolas Winding Refn. Etats-Unis/2011/1h40. En vo et vf. Avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston.Nicolas Winding Refn, auteur danois d’une trilogie noire sur la pègre de Copenhague (Pusher), de Bronson (2009) et du Guerrier silencieux (2010) nous transporte dans ce film en plein cœur de Los Angeles. Dés la scène d’ouverture, le ton est donné ! On se retrouve happé dans la nuit d’un Los Angeles sublimement mis en musique. Drive est un bolide, il met en scène un cascadeur tranquille et anonyme qui se métamorphose dès que la nuit tombe : il devient pilote de voitures pour le compte de la mafia. Il pousse les chevaux de sa Chevy Impala pour rendre possible l’évasion des malfrats du moment ; une incroyable scène de poursuite où la tension suinte de l’écran comme jamais. Ce héro mutique voit sa vie chamboulée lorsqu’il

croise sa voisine de pallier. Difficile de décrire la poésie qui se dégage entre les deux personnages tellement la performance des comédiens (Ryan Gosling et de Carey Mulligan) se doit d’être vue pour être comprise. La douceur est omniprésente, un bonheur près à éclore… La violence n’en sera que décuplée! Nicolas Winding Refn réinvente et transcende littéralement le registre de la série B, et le jury cannois ne s’y est pas trompé en lui attribuant le Prix de la Mise en Scène.Semaine du 5 octobre, film précédé par un court métrage du RADI. Tussilago, de Jonas Odell. Suède/2010/15’.

De bon matinDe J-M Moutout. France/2010/1h31. Avec J-P Darroussin, Valérie Dréville, Xavier Beauvois.Lundi matin, Paul Wertret, se rend à son travail, à la banque où il est chargé d’affaires. Il arrive, comme à son habitude, à huit heures précises, sort un revolver et abat deux de ses supérieurs. Puis il s’enferme dans son bureau. Dans l’attente des forces de l’ordre, cet homme, jusque là sans histoire, revoit des pans de sa vie et les évènements qui l’on conduit à commettre son acte…Fidèle à son regard d’une précision glaçante et pourtant émouvante, Jean Marc Moutout propose une chronique acérée sur le monde du travail, dans la continuité de son précédent film Violence des échanges en milieu tempéré. Daroussin est d’une justesse sublime dans ce personnage en dérive, tardivement révolté par un monde qu’il a pourtant longtemps servi. En ces temps de crise financière, ce film est d’une dramatique actualité, étudiant la solitude et l’atomisation des personnes dans l’univers sans concession des entreprises d’aujourd’hui.

CinéChoc Coree du sud

Vendredi 30 septembre 18h30 -The murdererDe Hong-jin Na. Corrée du Sud/2011/2h20 . Interdit aux moins de 12 ans.

Frontière entre la Russie, la Chine et la Corée du Nord. Criblé de dettes, proche de la misère, un homme accepte un contrat pour assassiner quelqu’un. Il sait peu de choses sur sa cible. Mais il n’avait jamais imaginé l’engrenage dans lequel il allait être pris...Révélé avec le coup d’éclat fracassant de The Chaser, Na Hong-Jin nous entraîne dans une épopée aux sombres couleurs du polar pluvieux et du film noir à l’asiatique. Parfois explosivement brutal mais sans violence lyrique ni gratuite, The Murderer mêle tous les registres, de la mélancolie au récit sentimental, du film d’action à la vision très documentée d’une région au coeur des trafics et des flux migratoires modernes…

21h30J’ai rencontré le Diablede Kim Jee Woon. Corée du Sud/2011/2h22. Interdit aux moins de 16 ans.

Un agent secret poursuit le serial killer qui a assassiné sa fiancée. Kim Jee Woon nous ébranle avec ce film-uppercut dont la noirceur éclabousse tout sur son passage. C’est un thriller époustouflant de virtuosité, d’ultraviolence et de profondeur qui nous prend aux tripes -comme tout bon récit de vengeance- et chamboule profondément nos repères quant à la frontière qui sépare le Bien du Mal. Les scènes de bravoure se succèdent aussi riches en hémoglobine qu’en humour noir corrosif. C’est une étude comportementale sur les liens qui unissent deux hommes à priori aux antipodes morales l’un de l’autre… Et qui ne peuvent bientôt plus vivre l’un sans l’autre. On ne ressort pas indemne.

A venirSoirée Tunisie Jeu 20 oct18h30 - Plus jamais peur21h - Laïcité Inch'allah

Les Hommes libres D’ Ismael Ferroukhi. France/2010/1h39 . Avec Tahar Rahim, Michael Lonsdale.

Le cinéma est souvent un moyen formidable de découvrir les petites histoires qui ont fait la Grande Histoire. Le réalisateur Ismaël Ferroukhi (Le Grand Voyage en 2004) a appris par un article du Nouvel Observateur un épisode totalement méconnu. Après recherche, Ferroukhi a découvert que plusieurs centaines de Juifs furent protégés à l’ombre du minaret qui surplombe le Jardin des Plantes. De là est né le scénario du film, écrit avec le précieux concours de l’historien Benjamin Stora. Les Hommes libres suit le parcours de Younes, émigré algérien qui, dans le Paris de 1942, vit du marché noir. Arrêté par la police française, il accepte, en échange de sa liberté, d’espionner la Mosquée de Paris pour le compte de la Gestapo. Peu à peu Younes s’éveille à une conscience politique. Younes, c’est Tahar Rahim la révélation d’Un prophète de Jacques Audiard, qui apporte

présence, subtilité et complexité à ce personnage. Accompagné par Michael Lonsdale qui, à peine posée la robe de bure du moine des Hommes et des Dieux, incarne admirablement un autre grand personnage à la fois spirituel et politique. C’est aussi un beau film sur l’histoire de l’immigration maghrébine, et dans la France d’aujourd’hui, qui leur doit tant mais ne le leur montre pas toujours, Les Hommes libres est un film salutaire.

À l’affiche

Cinémas Alsace/Lafayette du 28 septembre au 11 octobre 2011

Ciné32Programmes : www.cine32.comProgramme: 05 62 60 61 04Bureaux : 05 62 60 61 11 le programme

La grotte des rêves perdus De Werner Herzog.France, E-U, G.B, Canada, Allemagne/2010/1h30. Avec Werner Herzog, Dominique Baffier, Jean Clottes.

Avec ce documentaire d’une véritable splendeur visuelle, Werner Herzog nous offre le premier film en 3D vraiment impressionnant depuis Avatar et Pina. Pas de créatures bleues ou de planète lointaine, mais une grotte protégée de toute intrusion depuis près de 20 000 ans (et toujours fermée au public), la grotte Chauvet en Ardèche, avec ses peintures rupestres (qui ont plus de 30 000 ans), ses cristaux et ses restes pétrifiés de mammifères de la période glaciaire. Toujours fasciné par les continents lointains, l’auteur d’Aguirre, la colère de Dieu (1972) et Grizzly Man (2005), nous transporte en plein paléolithique, filmant les parois à la lumière d’une simple flamme, comme les voyaient nos ancêtres.Le film devient une méditation sur ce qui fait l’humanité et une exaltation de la beauté de l’une des premières créations humaines connues.

RappelDepuis le 1er janvier 2011, certains tickets d’abonnement ou Comité d’Entreprise sont périmés :- Les tickets dont la date de validité est dépassée- Les tickets achetés entre 2005 et 2008 qui ne précisent pas de date (suite à une décision de l’assemblée générale de 2008)Pour toute information supplémentaire, n’hésitez pas à vous adresser, aux horaires de bureau, au premier étage de Lafayette.

Programme d’Auch du 28 septembre au 4 octobre 2011

Programme d’Auch du 5 au 11 octobre 2011

Le Skylab De Julie Delpy. France/2010/1h53. Avec Lou Alvarez, Julie Delpy, Eric Elmosnino.Julie Delpy nous avait séduit avec ses précédents films pourtant très différents : La Comtesse, portrait glacial, effrayant mais également très sensible de la tristement célèbre comtesse Bathory ou 2 days in Paris, une comédie vive, malicieuse et cocasse. Ici c’est avec un humour décalé qu’elle nous ramème en juillet 1979, pendant les vacances d’été dans une maison en Bretagne. A l’occasion de l’anniversaire de la grand-mère, oncles, tantes, cousins et cousines sont réunis le temps d’un week-end animé. Chronique familiale pittoresque racontée par Albertine, dix ans, Le Skylab est aussi celle d’une époque particulière, celle de l’union de la gauche, deux ans avant les présidentielles qui sont alors dans toutes les conversations. L’actrice/Réalisatrice nous fait rire sur sur bande son et un look très 70’s avec des personnages haut en couleurs.

L’apollonide - souvenirs de la maison close Réalisé par Bertrand Bonello. France/2011/2h02. Avec Hafsia Herzi, Céline Sallette, Jasmine Trinca. Festival de Cannes 2011.Interdit aux moins de 12 ans .

À l’aube du XXème siècle, dans une maison close à Paris, une prostituée a le visage marqué d’une cicatrice qui lui dessine un sourire tragique. Autour de la femme qui rit, la vie des autres filles s’organise, leurs rivalités, leurs craintes, leurs joies, leurs douleurs... Du monde extérieur, on ne sait rien. La maison est close. Le film a été présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2011. Avec L’apollonide, le réalisateur de De la guerre et Le Pornographe livre une vision poétique de la prostitution. Formellement sublime sans pour autant verser dans le frou-frou nostalgique, le film d’époque de Bertrand Bonello est une longue rêverie, moderne et mélancolique. Un enivrant chant d’amour à la féminité, au glamour tragique. C’est un voyage dans l’imaginaire des artistes du XIXe siècle, organisé par le regard d’un cinéaste esthète qui a placé le sexe et la question du genre au cœur de son cinéma.

Les tarifs du cinémaLe Tarif plein : 7 € Le Tarif réduit : 5,50 € (lundi toute la journée et à 18h30 mardi et mercredi, sauf jours fériés)Tarif adhérent, étudiant, lycéen, - 15 ans, demandeur d’ emploi : 5 € (sur justificatifs )La Carte JLC (Jeunes Lycéens au Cinéma) : 3 € Ecrans Enchantés (- 12 ans, 6ème place offerte) : 3 €Tarif RSA : 3 € (6ème place offerte)Carnet de 10 tickets : 55 €Pass Culturel : 5,5 € (sur présentation du Pass)Adhésion : 20 € ; Adhésion couple : 35 € 3D : supplément de 2 €12h15 : séances bébés (volume sonore plus bas) 3 €

Un heureux événement De Rémi Bezançon. France/2010/1h50. Avec Louise Bourgoin, Pio Marmai, Josiane Balasko.

Après Le premier jour du reste de ta vie, Rémi Bezançon nous livre son nouveau long-métrage adapté d’un livre d’Eliette Abécassis. A cette occasion, il réunit sous son regard aiguisé un casting inattendu composé de Louise Bourgoin, Pio Marmai ou bien encore Josiane Balasko. Un heureux événement propose une vision intime et sincère d’une maternité.« Elle m’a poussée dans mes retranchements, m’a fait dépasser toutes mes limites, m’a confrontée à l’absolu : de l’amour, du sacrifice, de la tendresse, de l’abandon. Elle m’a disloquée, transformée. Pourquoi personne ne m’a rien dit ? Pourquoi on n’en parle pas ?La maternité est peut-être l’un des derniers tabous de notre société. Avoir un enfant c’est merveilleux. Cette fable primitive dédiée à la pérennité

de l’espèce humaine, ce conte féérique qu’on sert aux femmes, ne permet aucunement d’affronter le choc émotionnel que ça engendre en réalité. J’ai voulu raconter l’envers du décor, pour lever ce tabou. Ce roman, je l’ai écrit au jour le jour, je décrivais ce qui m’arrivait, ce que je ressentais : cet amour fou mêlé à cette totale perte de repères.» Éliette Abecassis.

Identité secrète De John Singleton. Etats-Unis/2011/1h40. Avec Taylor Lautner, Lily Collins, Alfred Molina.Un concept simple, un thriller à énigme, et un héros charismatique qui trouve ici son interprète idéal (Taylor Lautner, le jeune loup de Twilight)... cela donne un teen moovie efficace et trépidant. Un jeune homme découvre que ses parents ne sont pas réellement ceux qu’ils prétendent. Une révélation qui l’entraînera dans une aventure où les pièges se succèdent et où il devra lutter pour sauver sa vie.

En ContinuationRestlessDe Gus Van Sant. Etats-Unis/2011/1h35. Avec Henry Hopper, Mia Wasikowska , Ryo Kase.Semaine du 28 sept. Film précédé par un court métrage du RADI. LE CIRQUE.

La féeDe et avec Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy. France, Belgique/2011/1h33.

Et maintenant on va où ?De Nadine Labaki. France /2011/1h50. Avec Claude Msawbaa, Leyla Fouad, Antoinette El-Noufaily.Festival de Cannes 2011.

La nelle guerre des boutonsDe Christophe Barratier. France/2011/1h40.Avec L. Casta, Guillaume Canet, Kad Merad.

Shark 3D De David R. Ellis. Etats-Unis/2011/1h31. Avec Sara Paxton, Dustin Milligan, Katharine McPhee.

Dream house De Jim Sheridan. Etats-Unis/2011/1h32. Avec Daniel Craig, Naomi Watts, Rachel Weisz.

C’est la première fois que le cinéaste Jim Sheridan s’attaque au genre du thriller d’épouvante. Il se consacrait jusqu’alors principalement aux drames intimes et sociaux : Au nom du père (1993), The Boxer (1997), ou plus récemment Brothers (2009). Ici, avec un budget impressionnant et des acteurs de renom, il tente une nouvelle aventure, celle d’un éditeur à succès. Will Atenton quitte son emploi à New York pour déménager avec sa femme et ses enfants dans une ville pittoresque de Nouvelle Angleterre. En s’installant, ils découvrent que leur maison de rêve a été le théâtre du meurtre d’une mère et ses deux enfants. Toute la ville pense que l’auteur n’est autre que le père qui a survécu aux siens.

Bienvenue à bordDe Eric Lavaine. France/2010/1h30. Avec Franck Dubosc, Valérie Lemercier, Gérard Darmon.

Eric Lavaine reprend du service après Protéger Et Servir. Cette fois, plus question de flics, mais toujours autant de losers à l’horizon ! Ainsi, dans Bienvenue à Bord, Isabelle (Valérie Lemercier) DRH d’une grande compagnie maritime, décide de se venger de son amant-patron (Lionel Astier) en ruinant la croisière inaugurale du fleuron de la flotte. Comment ? En engageant Rémy (Frank Dubosc), un boulet fini, en guise d’animateur. De quoi rendre marteau le Directeur de Croisière (Gérard Darmon)... Une comédie romantique sur un bateau, un huis clos, où les gens se croisent, s’aiment, se détestent...

C i n é R é t r oVenez découvrir ou re-découvrir les films de notre patrimoine cinématographique !!Cette année nouvelle formule : 1 séance/semaine le mardi à 20h30Soirées animées par l'équipe pédagogique de Ciné32 : Marie Pierre Lafargue et Marie Gayzard

Début des CinéRetro - Mardi 25 octobre avec Le GuepardCycle Américain ( The swimmer, Sailor et Lula, La balade sauvage)Cycle Skolimovsky (Deep end , Le départ, Travail au noir)Cycle Kubrick (Barry Lindon, Shining, Les sentiers de la gloire, 2001 l'odyssée de l'espace, Eyes wide Shut, Full Metal Jacket, Orange mécanique)Cycle David Lean (Brève rencontre, Les grandes espérances, Oliver Twist, Ceux qui servent en mer, Heureux mortels, L'esprit s'amuse)Et aussi : Casanova, La valse des pantins, On achève bien les chevaux, Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon, Comment voler 1 million de dollars...

Programme annuel bientôt disponible dans nos salles !!

Le programme du Gers

LECTOURE - Samedi 1er octobre - 16h Dans le cadre du Centre Pédagogique et de Ressources des Sciences de la Terre et du Développement Durable et des «Rendez vous durables 2011», A Ciel Ouvert propose un cinédébat autour du film UN JOUR SUR TERRE de Alastair Fothergill.

BARBOTAN - vend.31 sept. - sam 1er oct et dim. 2 oct. Fête du cinéma : 3 jours, 6 films. En partenariat avec 6 restaurants : à la carte menus cinéphiles.

LECTOURE - samedi 8 et dim 9 octobre

Week End QuebecSamedi 8 octobre17h - Les 3 petits cochons de Deny Arcand21h - Incendie de Denis VilleneuveDimanche 9 octobre 21 - L’age des ténèbres de Deny Arcand

Les animations dans le département

Directeur de publication : Ciné 32 - 17, rue Lafayette 32000 Auch - tél : 05 62 60 61 11 - courriel : [email protected]éation : nikodeco design - Impression : S3G imprimerie 47130 Estillac - ne pas jeter sur la voie publique