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bordeaux.fr Programme culturel JANVIER / JUIN 2014 M Bordeaux, arrivée des émigrants à bord d’un Paquebot des Messageries. EXPOSITIONS VISITES COMMENTéES CONFéRENCES PROJECTIONS CONCERTS JOURNéES D’éTUDES COLLOQUES musee-aquitaine-bordeaux.fr En mai 2009, le musée d’Aquitaine entreprenait la rénovation de ses salles permanentes avec l’ouverture des nouveaux espaces consacrés au XVIII e siècle, « Bordeaux, le commerce atlantique et l’esclavage ». Ces salles ont connu un succès qui ne s’est jamais démenti et il était naturel de poursuivre ces rénovations. C’est pourquoi, au mois de mars, 600 m 2 supplémentaires seront accessibles au public. Consacrée au XIX e siècle et au début du XX e siècle, l’exposition « Bordeaux port(e) du monde, 1800 - 1939 » poursuivra cette exploration de la grande aventure maritime et commerciale de la ville. C’est cette ouverture aux autres civilisations qui anime les programmes du musée, comme en témoignent également la remarquable exposition sur l’art aborigène qui se poursuit jusqu’au 30 mars, et le nouveau cycle de conférences du musée qui, toujours en partenariat avec l’Université de Bordeaux 4, nous conduira jusqu’aux confins asiatiques du Pacifique. Le maire de Bordeaux

Programme culturel - musee-aquitaine-bordeaux.fr · JOURNéES D’éTUDES COLLOQUES musee-aquitaine-bordeaux.fr En mai 2009, ... fait des installations portuaires et ferroviaires

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Programme cultureljanvier / juin 2014

M

Bordeaux, arrivée des émigrants à bord d’un Paquebot des Messageries.

EXPOSITIONS

VISITES COMMENTéES

CONFéRENCES

PROJECTIONS

CONCERTS

JOURNéES D’éTUDES

COLLOQUES

musee-aquitaine-bordeaux.fr

En mai 2009, le musée d’Aquitaine entreprenait la rénovation de ses salles permanentes avec l’ouverture des nouveaux espaces consacrés au XVIIIe siècle, « Bordeaux, le commerce atlantique et l’esclavage ». Ces salles ont connu un succès qui ne s’est jamais démenti et il était naturel de poursuivre ces rénovations. C’est pourquoi, au mois de mars, 600 m2 supplémentaires seront accessibles au public. Consacrée au XIXe siècle et au début du XXe siècle, l’exposition « Bordeaux port(e) du monde, 1800 - 1939 » poursuivra cette exploration de la grande aventure maritime et commerciale de la ville.C’est cette ouverture aux autres civilisations qui anime les programmes du musée, comme en témoignent également la remarquable exposition sur l’art aborigène qui se poursuit jusqu’au 30 mars, et le nouveau cycle de conférences du musée qui, toujours en partenariat avec l’Université de Bordeaux 4, nous conduira jusqu’aux confins asiatiques du Pacifique.

Le maire de Bordeaux

Expositions « Bordeaux port(e) du monde :1800-1939 »nouvelles salles permanentes du muséeOuverture Samedi 1er marsentrée libre

Ce nouvel espace propose de découvrir les relations que la ville a entretenues avec le monde, de 1800 à 1939. A travers une nouvelle muséographie enrichie de vidéos et d’ambiances sonores, des centaines d’œuvres rappellent la richesse du patrimoine bordelais : peintures, sculptures, dessins, objets d’arts et de la vie quotidienne, affiches, films d’époque... Un espace dédié à la tourmente révolutionnaire assure la transition avec les salles ouvertes en 2009 : « Bordeaux au XVIIIe siècle, le commerce atlantique et l’esclavage ». Bien que très touché au début du siècle par la perte de Saint Domingue et les guerres maritimes de la Révolution et de l’Empire, le commerce intercontinental va reprendre progressivement. Le port devient le moteur de l’économie bordelaise, avec les grands aménagements, le développement du négoce, l’âge d’or du chemin de fer et de l’industrie navale... Le négoce bordelais renforce ses activités vers les Amériques et l’Europe du Nord et multiplie les échanges avec les colonies : Afrique du nord et subsaharienne, Antilles, Indochine, Nouvelle-Calédonie et Chine. Ce dynamisme a un effet considérable sur l’économie bordelaise et le développement des industries alimentaires grâce aux produits coloniaux. Les rues de la ville sont animées par tout un monde de marchands ambulants, colporteurs, artisans. La population ouvrière est très importante du fait des installations portuaires et ferroviaires et de la diversification des industries qui attirent aussi des populations immigrées. Enfin, Bordeaux connaît d’importants travaux d’urbanisme : percement de grandes artères, ouverture des boulevards de ceinture.

Georges de Sonneville, Les quais « Trois nègres », 1920 – 1922, coll. musée d’Aquitaine

« Mémoires Vives. Une Histoire de l’Art Aborigène » un parcours inédit au cœur de la création aborigènejusqu’au 30 mars Tarif : 5 €, réduit 2,50 €.

Pour la première fois, 150 objets anciens et œuvres contemporaines, issus d’importantes collections privées et publiques, se font face : peintures sur écorce, fresques sur le sable, gravures sur bois, toiles, photographies et vidéos... « Plutôt que de se limiter à réunir les grands noms de l’art aborigène, nous avons choisi de présenter l’art et la culture aborigènes à travers le rapport des œuvres à la mémoire et à l’histoire, en rapprochant objets anciens et œuvres contemporaines dans un même espace » expliquent les commissaires de l’exposition. « Ce court-circuit temporel permet à la fois de présenter une tradition artistique ancienne mal connue et d’exposer le travail de réinterprétation historique au cœur de nombreuses recherches contemporaines. En partant du constat que l’art des premiers Australiens a longtemps été perçu comme un modèle d’art primitif, nous voulons montrer qu’il est à la fois ancien et moderne ».

« 54... Rencontres avec les populations du Vietnam » Photographies de Sébastien Lavaljusqu’au 3 févrierentrée libre

Sébastien Laval, Jeune fille hmong, mars 1997.

Le Vietnam est depuis quelques années en pleine mutation. La population de ce pays est jeune, le développement progresse et le niveau de vie augmente, favorisant les échanges et les déplacements. Mais le Vietnam ce sont aussi 54 ethnies qui peuplent le pays : les Kinh, ou Viet, représentent près de 85% de la population ; les 53 autres ethnies sont minoritaires, une quinzaine d’entre elles rassemblant moins de 5 000 individus. Ces populations ont leurs traditions, leurs légendes, leur identité musicale et leurs langues. Sébastien Laval est allé à la rencontre de ce patrimoine et a réalisé un important travail de mémoire au cours de plusieurs voyages au Vietnam.

john Bulunbulun et Zhou Xiaoping, portrait de J. Bulunbulun, 2007, coll. privée

« Victor Louis et Pierre Lacour » une exposition de l’association des amis du musée d’aquitainedu 11 mars au 8 juin entrée libre

Depuis sa fondation en 1993, l’association des Amis du musée d’Aquitaine n’a cessé, fidèle à sa vocation, d’enrichir les collections du musée de documents rares. Pour fêter ses vingt ans, elle vient de lui offrir un portrait de Victor Louis par Pierre Lacour. Cette toile est d’autant plus précieuse que l’on ne connaissait jusqu’ici que quatre portraits anciens de l’architecte du Grand Théâtre et que celle-ci porte la signature du plus grand peintre bordelais du XVIIIe siècle. L’architecte est représenté dans la force de l’âge montrant fièrement le dessin de sa célèbre colonnade.L’exposition permet de découvrir cette acquisition exceptionnelle. Elle est entourée d’un ensemble d’œuvres, souvent inédites, de Victor Louis (dessins et gravures) et de Pierre Lacour (peintures et dessins) prêtées par les institutions municipales (musées des Beaux-Arts, des Arts décoratifs, d’Aquitaine, Archives municipales, Bibliothèque municipale), par la Société Archéologique de Bordeaux et par des collectionneurs particuliers.

Pierre Lacour (1745 - 1814), Portrait de Victor Louis.

« Queens » de Marielle Plaisir exposition réalisée en partenariat avec MC2a et la Winery à arsacdu 10 mai au 31 aoûtentrée libre

VernissagesLundi 12 mai18 heures au musée d’Aquitaine19 heures à MC2ASamedi 21 juinWinery, Arsac Cette exposition d’une artiste guadeloupéenne s’ouvre à l’occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. La série d’œuvres réalisées en 2011 et 2012 est une galerie de portraits dont les personnages semblent liés à un élément graphique : la couronne. Le portrait dans l’histoire de l’art et jusqu’à l’avènement de la photographie étalait dans les salons la représentation imagée du pouvoir des hommes. Dans les œuvres de Marielle Plaisir, les protagonistes ne semblent liés à aucune noble descendance. La couronne d’ailleurs n’est jamais posée sur leur tête et figure parfois positionnée à l’envers. Les cadres « kitch » font partie intégrante de l’œuvre. L’artiste tourne en dérision la notion de pouvoir et questionne la place de l’homme dans le monde et son influence individuelle toujours liée à la problématique de la filiation. Marielle Plaisir utilise des références graphiques et philosophiques que l’on peut retrouver dans les grands mouvements de l’art – le quattrocento italien en particulier – (L’ange, La Madone), ou des photographies libres de droits connues ou moins connues. Peintes, collées ou gravées, ces images font le lien entre l’identité propre de l’artiste et celles dont elle subit les influences.Marielle Plaisir vit et travaille en Guadeloupe. Elle est diplômée de l’école nationale supérieure des Beaux-arts et des Arts décoratifs de Bordeaux en Art et Scénographie et titulaire d’un DEA en Arts Appliqués (université de Bordeaux III).

auTOur DeS eXPOSiTiOnS

Visites du parcours permanentsous la conduite des chargés de collections du musée d’Aquitaine14 h 30, entrée libre

Mercredi 8 janvier, 12 février et 19 mars« Préhistoire et Protohistoire »

Mercredi 15 janvier, 19 février et 26 mars« Bordeaux à l’époque gallo-romaine et l’Aquitaine province romanisée »

Mercredi 22 janvier, 26 février et 2 avril« L’Aquitaine sous les rois d’Angleterre et le retour à la Guyenne française »

Mercredi 29 janvier, 5 mars et 9 avril« Bordeaux au XVIIIe siècle, le commerce atlantique et l’esclavage »

Mercredi 5 février et 12 mars« Musée d’Aquitaine : l’intégrale. Visite découverte des collections permanentes »

Mercredi 30 avrilNouvelles salles « Bordeaux port(e) du monde : 1800 - 1939 »

« Bordeaux port(e) du monde : 1800-1939 »

Sur le quai, déchargement des Gabarres

Conférences18 heures, 3 €

jeudi 27 février« Orgue, culture et société au début du XXe siècle : les carrières de Charles Tournemire, d’Ermend-Bonnal et de Joseph Bonnet » par Joël-Marie Fauquet, directeur de recherche honoraire au CNRSCharles Tournemire (1870-1939), Joseph Ermend-Bonnal (1880-1944) et Joseph Bonnet (1884-1944) ont tous trois, comme organistes, marqué l’histoire de leur instrument. Le constater revient à évoquer le statut d’organiste au début du XXe siècle, la place que l’orgue occupe dans l’activité créatrice de ces trois compositeurs, l’influence qu’a exercée sur leur sensibilité le contexte culturel et religieux dans lequel s’est déroulée leur jeunesse bordelaise, les positions esthétiques qu’ils ont prises par rapport à la modernité tout en faisant fructifier l’héritage de leurs maîtres.

jeudi 10 avril14 h 30« Des peintres à Bordeaux au XIXe siècle »par Régine Bigorne, responsable de la collection Goupil au musée d’AquitaineDe nombreux peintres sont originaires de Bordeaux, citons entre autres les Lacour, Rosa Bonheur et Odilon Redon. Nombreux aussi sont les artistes étrangers à la ville qui ont laissé des témoignages artistiques comme Joseph Vernet, Francisco Goya ou William Bouguereau.

Mardi 18 mars« La grande époque de la morue à Bordeaux au XIXe (1789-1939) »par Hubert Cahuzac, Confrérie de la MorueConférence proposée en partenariat avec la Confrérie de la Morue.Si le port de Bordeaux était déjà au Moyen Âge une plaque tournante du poisson séché et fumé venu du Nord, et de la morue de Terre-Neuve à partir de 1530, c’est depuis 1820 que la ville s’organise pour sécher la morue verte dans ses banlieues et exporter la morue dans le monde entier. Bordeaux devient à la fin du XIXe la première place du négoce de la morue et va rivaliser avec Fécamp pour lancer, à partir de 1920, un armement de pêche moderne avec des bateaux à moteur.

Mardi 25 mars « Du gascon au bordeluche : un siècle et demi de pratique occitane à Bordeaux (1789-1938) (Presentar ma vielha lenga) »par David Escarpit, doctorant-chercheurConférence proposée en partenariat avec Apigata ! Association pour le patrimoine immatériel en Gironde et en GascogneLa langue et la culture occitanes dans leur variante gasconne ont imprégné en profondeur les façons de faire et de dire bordelaises. Même si la Révolution a voulu imposer et promouvoir la langue officielle de l’Etat, le parler populaire de Bordeaux et de ses alentours ruraux s’est nourri durablement de termes, de tournures et d’accents, parfois venus de l’arrière-pays par les bateliers, jusqu’à former un registre de langue, voire un idiome composite, compréhensible par tous : le bordeluche. Jusqu’en 1939, on faisait volontiers appel à ces racines, dans des genres divers, parmi lesquels brille le théâtre populaire.

Concerts au musée d’Aquitaine15 heuresentrée libre

Dimanche 30 mars« Célébration Tournemire, Ermend Bonnal et Bonnet »Récital de piano par Suguru Ito, Zurich, Grand Prix de la Fondation Isabelle Zogheb (Suisse), décoré du titre « The Honorary Citizen of the City of El Paso » (Texas).Concert présenté en partenariat avec l’association Renaissance de l’orgue à Bordeaux.

Dimanche 27 avril« Récital de musiciens bordelais : Sauguet, Ducasse et Sauguet » par William Thievot. Pianiste hors norme, W. Thierot commence le piano à l’âge de 7 ans. A 12 ans, il est reçu au conservatoire de Bordeaux et très rapidement, décide d’ajouter l’étude de l’harmonie à son apprentissage. W. Thievot pratique également le violon et se joint à l’orchestre symphonique de Mérignac. A 17 ans, il obtient un baccalauréat « techniques de la musique et de la danse » puis participe à quelques créations, tant en solo qu’en ensemble.Programme :• six préludes de Jean Roger-Ducasse• trois valses de Raoul Laparra• cinq poèmes de Hölderlin de Henri Sauguet

Concerts à la Basilique Saint-Michelorganisés par l’association Renaissance de l’orgue à Bordeauxrenseignements : www.renaissance-orgue.fr

Dimanche 27 avril17 heures« Célébration Tournemire, Ermend Bonnal et Bonnet »par Thilo Muster, orgue et Jean-Philippe Fourcade, chant

Mercredi 6 août18 h 30entrée libre« Hommage à Ermend-Bonnal et Tournemire »par Cédric Burgelin, orgue

Dimanche 9 novembre 17 heures« Clôture des célébrations des compositeurs et organistes bordelais. Tournemire et Bonnet » par Matthieu de Miguel, orgue

Commémorations du centenaire de la Première Guerre mondialeen partenariat avec le Goethe Institut

ConcertDimanche 16 mars15 heures, entrée libre« Musiciens dans la guerre : Luc Durosoir, Lili Boulanger, Fritz Kreisler, Maurice Ravel »par Stéphane Trébuchet, pianiste, accompagné au violon par François PineauProgramme disponible à l’accueil du musée

ConférenceMardi 29 avril18 heures, 3 €« À l’Ouest rien de nouveau »par Alain Ruiz, professeur émérite de littérature et civilisation des pays germaniques, Université Bordeaux 3Evoquant la Première Guerre mondiale vécue par un groupe de jeunes Allemands encore lycéens qui, partis en 1914 pleins d’enthousiasme patriotique, découvrent les brutales réalités de la vie au front, le roman largement autobiographique paru en 1929 À l’ouest rien de nouveau, écrit son auteur Erich Maria Remarque, « n’est pas une accusation, ni une profession de foi ; il essaie seulement de dire ce qu’a été une génération brisée par la guerre, même quand elle a échappé à ses obus ». Succès de librairie extraordinaire en Allemagne, bientôt traduit dans toutes les langues, ce livre d’inspiration profondément pacifiste a été porté à l’écran dès 1930 à Hollywood par Lewis Milestone qui en a fait un grand classique de l’histoire du cinéma. Très fidèle à l’œuvre originale, le film provoqua aussitôt en Allemagne de violentes réactions de l’opinion nationaliste, le best-seller de Remarque étant promis, quant à lui, aux flammes de l’autodafé organisé par les nazis le 10 mai 1933.

« Mémoires Vives. Une Histoire de l’Art Aborigène » Visites commentées Tous les dimanches, jusqu’au 30 mars 15 heures et 16 h 30

Visites supplémentaires pendant les vacances scolaires : détail sur le site internet du musée, rubrique AgendaPour les groupes et associations, visite sur rendez-vousTél : 05 56 01 51 00 / 04

Conférences18 heures, 3 €

Mardi 11 février« Et si l’on pivotait la carte ? Rencontres et échanges entre les Aborigènes du nord de l’Australie et les visiteurs de la mousson, 17e-21e siècles »par Jessica de Largy Healy, chargée de la recherche, département de la recherche et de l’enseignement, musée du quai Branly, ParisSi l’on fait tourner à 180° la carte du monde, l’isolement mythique du « top-end » australien, la vaste région formant la pointe septentrionale du continent, apparaît

soudainement comme tout à fait relatif. Bordée par trois océans, l’histoire de cette région située à plus de trois mille kilomètres de Sydney a en effet débuté bien avant l’arrivée des colons britanniques en 1788. Les Aborigènes du nord de l’Australie entretenaient depuis un siècle déjà des relations commerciales avec des pêcheurs venus de Port Makassar, dans l’actuelle province indonésienne de Sulawesi, véritable plaque tournante du commerce du Sud-Est asiatique. La conférence apportera un éclairage sur les échanges interculturels auxquels ces rencontres historiques donnèrent lieu et sur les façons dont cette histoire commune est célébrée aujourd’hui à travers l’art contemporain.

Mardi 4 mars« Des récits sur sable aux toiles : un art rituel, politique et numérique »par Géraldine Le Roux, anthropologue, spécialisée en art contemporain aborigènePartant de deux de ses films intégrés dans l’exposition « Mémoires vives » – Barbara Gibson réalisant un récit de sable (1994), et Elisabeth Ross expliquant une peinture sur toile (2012) – Géraldine Le Roux, montrera comment les signes tracés se rapportent à des concepts cosmologiques qui associent des récits d’ancêtres totémiques à des rites et des sites sacrés témoin d’une mémoire créative. Peindre est aussi pour les Warlpiri et leurs voisins du désert, une manière de faire reconnaître leurs modes d’existence qui tout en étant transformés par la colonisation continuent d’affirmer leur singularité, notamment sur Internet.

Projections 14 h 30, entrée libre

Dimanche 26 janvierSéances proposées en partenariat avec le festival de cinéma Rochefort Pacifique« Chief »Fiction de Brett Wagner, Hawaii, 2008, 21minCette tragi-comédie inclassable met en scène Semu, un chef samoa qui, confronté au décès brutal de sa fille, choisit de fuir et devient chauffeur de taxi à Honolulu. Semu tente de plonger son ancienne vie dans l’oubli mais son passé le rattrape brutalement, lui imposant d’affronter ses responsabilités.Ce film a été entièrement tourné sur l’île d’Oahu ; le rôle titre à été confié au chef Sielu Avea, ambassadeur reconnu de la culture samoa, qu’il s’efforce de préserver et de faire connaître depuis plus de vingt ans. Un chef-d’œuvre rare, plusieurs fois primé à Hawaii, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

« Sur les traces de la fourmi à miel »Film documentaire de Valérie Mégard, 2008, 47min« Là d’où je viens, en France, j’ai vu une peinture : le Rêve de la Fourmi à Miel. Dans ce Rêve il y a des points, des croissants, des lignes... Il n’y a pas de sens pour les regarder. Je suis bouleversée mais je ne sais pas pourquoi. Ces signes sont comme des traces à suivre. Elles m’entraînent dans un désert rouge, le désert australien. A Pupunya je vis avec les Aborigènes du désert. Je leur demande l’histoire de la Fourmi à Miel. Ils me racontent Tjukurrpa, le Rêve. »

Dimanche 9 marsProjection en partenariat avec le Rahmi, le Goethe Institut et l’Institut Cervantes« Le chemin de la liberté »Film de Phillip Noyce (2003, 1 h 34)Ce film de fiction illustre une page particulièrement sombre de l’histoire de l’Australie : celle des « Générations volées », ces milliers d’enfants aborigènes qui, de la fin du XIXe aux années 1960, ont été enlevés par le gouvernement pour être placés dans des internats ou des familles d’accueil blanches. Tiré du récit autobiographique Follow the Rabbit-Proof Fence, publié en 1996 par Doris Pilkington, le film relate le long périple de trois fillettes fuyant un camp d’internement pour tenter de regagner leur foyer.

Cycle de conférencesLes mondes pacifiquesL’Océan Pacifique qui s’étend entre l’Amérique à l’est et l’Asie à l’ouest, représente la plus grosse masse maritime du globe. Le musée d’Aquitaine propose d’en visiter les contours et les diversités, en partant en Asie et en Océanie. Ce cycle de conférences est organisé en partenariat avec le Forum Montesquieu Bordeaux 4, la Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine et le Festival Rochefort Pacifique.

Conférences au musée d’Aquitaine18 heures, 3 €

jeudi 23 janvier « Kanak, l’art est une parole. Patrimoine et politique »par Roger Boulay et Emmanuel Kasarhérou, commissaires de l’exposition « Kanak, l’art est une parole », présentée au musée du quai Branly jusqu’au 26 janvier Comment rendre compte dans une exposition d’une démarche singulière liant patrimoine culturel et lutte pour l’identité, qui fut celle de J.M. Tjibaou et des indépendantistes depuis 1975 ? Inventaires des objets et des œuvres dans les musées de France et d’Europe, conception de l’exposition en dialogue avec les Kanak, place de la Parole Kanak et du patrimoine immatériel : Roger Boulay et Emmanuel Kasarhérou aborderont les multiples facettes de cette remarquable exposition.

a. Ortelius, Maris Pacifici, Anvers 1590. D.R.

jeudi 13 février« Les enjeux politiques et sociétaux du nickel en Nouvelle-Calédonie »par Christine Demmer, anthropologue, Centre Norbert Elias, MarseilleAprès avoir été écartés de l’exploitation du nickel durant plus d’un siècle, les indépendantistes kanak ont placé, dans les années 1990, la question de la maîtrise de cette abondante ressource au centre de leurs revendications pour le recouvrement de la souveraineté politique. Certains se sont cependant éloignés de cette option ; estimant préférable de rester en marge de cette industrie, ils ont emboité le pas aux revendications autochtones reconnues à l’ONU qui militent pour l’obtention de droits différenciés pour les premiers occupants des pays colonisés. Les deux grands projets miniers en cours – l’un au nord et l’autre au sud de la Grande Terre – témoignent de ces divergences politiques ; ils mettent aussi en exergue deux visions de la société kanak de demain qui, l’une comme l’autre, se confrontent à la mondialisation du fait de la présence forte de grandes firmes multinationales.

Mardi 18 février« Premiers peuplements des îles du Pacifique sud »par Frédérique Valentin, CNRS, UMR 7041Les îles du Pacifique sont parmi les terres les plus isolées du monde. Leur double identité, maritime et terrestre, en fait des espaces aux caractéristiques variées et apparemment contraignantes. Pourtant, les descriptions que firent les premiers explorateurs occidentaux démontrent que des sociétés surent s’y adapter et s’y maintenir. Cette conférence permettra de découvrir les premières sociétés insulaires, Lapita et immédiatement post-Lapita, à l’origine de celles, plus récentes, de Mélanésie et Polynésie. Leurs activités et comportements reconstruits grâce à l’archéologie seront illustrés par une série d’exemples.

Mardi 11 mars« L’histoire des routes chinoises de la soie »par Rémi Castets, enseignant chercheur, Université Bordeaux 3, rattaché au Centre d’Etudes et de Recherches Internationales, Sciences Po Paris et à l’Institut d’Etudes Orientales, IDEO, Bordeaux 3Itinéraires commerciaux mais aussi canaux d’échanges culturels, les routes terrestres de la soie ont été le terrain d’échanges intenses. Les pensées religieuses et philosophiques indiennes, centrasiatiques et moyen-orientales véhiculées par les marchands, mystiques, moines ou intellectuels suivant les caravanes ont eu à diverses époques une influence déterminante tant sur les marges de l’Empire de Chine que sur les cœurs de la civilisation chinoise.

jeudi 20 mars« Une lecture politique du Dit du Genji »par Christine Lévy, maître de conférences, Université de Bordeaux, spécialiste de langue et civilisation japonaises, des questions du genre dans le Japon moderne et contemporainLe Dit du Genji, attribué à Murasaki Shikibu, dame de Cour du XIe siècle fut valorisé par le philologue Motoori Norinaga (1730-1801) comme la quintessence de la littérature japonaise à travers la notion du mono no aware (l’évanescence des choses). Après un rappel des débats autour de ce chef-d’œuvre, nous vous proposerons comme une des clés de lecture les modalités de l’ascension politique du prince Hikaru à travers la question de la place des femmes à la Cour et de la politique matrimoniale du clan le plus puissant de l’époque, les Fujiwara.

jeudi 27 mars« Les Japonais à l’étranger, les étrangers au Japon aux 14e-16e siècles »par Eddy Dufourmont, maître de conférences en langue et civilisation japonaises, Université Bordeaux 3 Loin d’être un archipel isolé à l’extrémité de l’Asie, le Japon fut entre le XVe et le XVIIe siècle pleinement intégré dans la Méditerranée est-asiatique. Cette ouverture favorisera l’arrivée des Espagnols au Japon, tard venus dans une zone dynamique, et l’établissement de communautés de marchands japonais dans toute l’Asie du sud-est. C’est cette histoire d’échanges qui fera l’objet d’une brève présentation.

jeudi 10 avril« Des royaumes du Fleuve Jaune à aujourd’hui : Etat, flux migratoires et construction de l’espace culturel chinois »par Rémi Castets, enseignant chercheur, Université Bordeaux 3, rattaché au Centre d’Etudes en Recherche Internationale, Sciences Po Paris et à l’Institut d’Etudes Orientales, IDEO, Bordeaux 3Situés entre la vallée du fleuve Jaune et celle du fleuve Bleu, les foyers historiques de la civilisation chinoise connaissent depuis plusieurs millénaires une croissance démographique vigoureuse. Les empires qui les ont unifiés ont fréquemment redirigé ces excédents démographiques vers leurs nouvelles périphéries pour les mettre en valeur, consolider leur défense et limiter la pression agraire dans les centres trop densément peuplés. Cette immigration chinoise et l’intégration progressive des populations périphériques dans le cadre administratif et culturel promu par l’Etat chinois ont étendu les espaces de la sinité mais aussi suscité parfois des réactions identitaires vigoureuses.

Conférences à l’Université Montesquieu Bordeaux 4Pôle juridique et judiciaire35, place Pey-Berland, Bordeaux18 heures, entrée libre

jeudi 30 janvier« Les enjeux stratégiques de la Russie dans la région du Pacifique au début du XXIe siècle »par Olga Gille-Belova, maître de conférences en civilisation russe contemporaine, UFR Langues et Civilisations, Université Bordeaux 3

jeudi 20 février« Les changements de paradigmes du mouvement féministe et la question du genre au Japon »par Christine Lévy, maître de conférences, Université de Bordeaux, spécialiste de langue et civilisation japonaises, des questions du genre dans le Japon moderne et contemporain

jeudi 13 mars« Le nouveau confucianisme. Continuité et renouveau d’une pensée chinoise »par Frédérique Rueda, professeur agrégée des Universités, Université Toulouse 1

jeudi 17 avril« Les conservateurs et le Nationalisme japonais »par Eddy Dufourmont, maître de conférences en langue et civilisation japonaises, Université Bordeaux 3

événementsProjections / Mémoires en ImagesHistoire et immigration en Aquitaineen partenariat avec le RAHMI (Réseau Aquitain Histoire et Mémoire de l’Immigration), le Goethe Institut et l’Institut Cervantes

14 h 30entrée libre

Dimanche 2 février« Qui a tué Walter Benjamin… »Film documentaire de David Mauas (Espagne – Pays-Bas, 2005, 73 min)Portbou, 1940. Le 25 septembre, après sept ans d’exil, Walter Benjamin traverse les Pyrénées dans une tentative désespérée d’échapper aux nazis. Obligé de passer la nuit dans une auberge du village, le philosophe allemand y débute une longue agonie qui le conduit à la mort, 24 heures plus tard. Qui a tué Walter Benjamin… cherche les réponses aux circonstances douteuses de sa mort, tout en établissant le portrait d’un village de frontière, campé entre deux fronts, témoin d’évasions, de persécutions et de fausses espérances.

Dimanche 9 mars« Le chemin de la liberté »Film de Phillip Noyce (2003, 1 h 34)Voir le détail en page précédente.

Dimanche 6 avril« La cage dorée »Film de Ruben Alves (2013, 1 h 30)Ce jeune réalisateur français d’origine portugaise réalise ici son premier film qui avec tendresse et humour, se penche sur ses parents arrivés à Paris trente ans plus tôt. Maria tient une loge dans les beaux quartiers, José est chef de chantier. Un jour, leur rêve de retour au pays devient possible. Mais parviendront-ils à quitter leur « cage dorée » ? Un film drôle et émouvant, porté par de remarquables interprètes.

« Printemps des Poètes.Demandez l’impossible »Festival organisé du 12 au 22 mars, à l’occasion du 16e Printemps des Poètes

Dimanche 16 mars15 heures et 17 heuresentrée libre

« Je te nous aime » Spectacle déambulatoire présenté par le Théâtre des Tafurs, dans les salles permanentes du musée.Voix et instruments à cordes sur un texte d’Albane Gellé.Albane Gellé est poète. Elle a publié une quinzaine de recueils et reçu le Prix des découvreurs en 2003. La poésie d’Albane a la légèreté de l’oiseau. Elle effleure la surface des choses en laissant parfois entrevoir l’abîme. On est dans l’ordinaire du paysage, dans le vivant des histoires d’amour et de désir, dans le dialogue éperdu des malentendus. Ses textes sont autant de polaroïds, parfois en trompe l’œil, de petites histoires jamais finies.

LE MUSéE D’AQUITAINE ACCUEILLE éGALEMENT…Conférences / Colloque / SpectacleMercredi 22 janvier et jeudi 23 janvier 8 h 45 - 18 heuresentrée libre« Commémoration du 70e anniversaire des rafles de Bordeaux »Colloque consacré à la radicalisation des persécutions antisémites en France de l’automne 1943 au printemps 1944.En décembre 1943 et janvier 1944 à Bordeaux, le grand rabbin Joseph Cohen ainsi que le personnel de l’UGIF et du Consistoire sont arrêtés, la synagogue est profanée et transformée en prison, les juifs français sont livrés par le régime de Vichy à la police allemande. Renseignements : 05 56 91 79 39 et 09 51 44 89 87

Mercredi 22 janvier18 h 30, entrée libreConférence « Les mutations de l’Amérique latine »par Olivier Dabène, professeur des Universités en science politique, Sciences Po, ParisCette conférence présente les grandes mutations que connaît l’Amérique latine depuis une décennie. Sous l’impulsion de gouvernements progressistes, et à la faveur d’une conjoncture économique favorable, le continent est parvenu à diminuer la pauvreté et à réduire les inégalités. Au plan international, dans le sillage du Brésil, la région consolide son autonomie. La conférence dresse un panorama général complété par des éclairages particuliers à certains pays (Brésil, Venezuela, Equateur, Colombie notamment).Renseignements : Institut Cervantes / 05 57 14 26 11

Mercredi 5 mars14 h 30, entrée libreConférence « La religion carnavalesque » par Dominique PauvertDominique Pauvert se dit ethno-mythologue. Formule modeste de ce docteur en histoire qui depuis maintes années explore avec passion l’immense champ des études carnavalesques, au croisement de l’histoire, de l’anthropologie et de l’histoire de l’art. Le musée d’Aquitaine est le lieu naturel d’une présentation de son dernier ouvrage, synthèse d’une rare érudition parue en 2012.

vendredi 21 mars13 h 30 – 17 h 30et samedi 22 mars10 heures – 17 h 30entrée libreConférences « Bleu de lune »La 15e Académie de la couleur présente un cycle de conférences pluridisciplinaires sur le thème du blanc, couleur lumineuse, poétique, mystérieuse... suivi d’une table ronde « Couleurs nocturnes ». Clôture avec la remise du prix littéraire du livre de la couleur Prix Prisme 2014.Programme sur www.academiedelacouleur.org

Lundi 31 mars13 heures – 18 heuresentrée libreColloque « L’empreinte du religieux dans l’espace public »organisé par l’Institut supérieur de Formation de l’Enseignement catholique d’Aquitaine (I.S.F.E.C.) à destination des enseignants de l’enseignement catholique. L’objectif central de ce colloque est de donner à voir et d’illustrer les méthodes et les résultats d’investigations qui cherchent à dégager de façon objective, et donc loin de toute visée apologétique, la source, la prégnance et les fonctions des empreintes du religieux dans différents espaces de la vie publique.Renseignements : www.empreintes-du-religieux-dans-lespace-public.fr

jeudi 5 juin18 heures, entrée libreSpectacle « Les Imaginaires »Mêlant les arts de la scène et la marionnette par la Cie La Caisse à Outils.Textes et marionnettes issus d’un travail entre les écoles élémentaires Henri IV et Les Menuts, Promofemmes, le Centre social Saint-Pierre, le musée d’Aquitaine et ALIFS.Renseignements : www.alifs.fr / 05 56 57 22 12

CENTRE JEAN MOULIN

Exposition

« Jean Moulin. Le devoir de la République »

Jean Moulin. DR

jusqu’au 2 marsentrée libreLe Centre Jean Moulin rend hommage au héros et martyr, Jean Moulin, plus jeune préfet de France et pionnier de la Résistance, à l’occasion des 70 ans de sa mort. À travers une centaine de documents rares et inédits, on le découvre dans le contexte de la Première Guerre Mondiale. Compositions françaises, feuillets d’écoliers et dessins réalisés pendant ses années de collège et de lycée révèlent déjà sa forte personnalité et ses convictions.

Visites commentées jusqu’au 28 février 15 heures (du mardi au vendredi)Visites sur RV au 05 56 10 19 90Pour les groupes adultes, scolaires et associations

« Souvenirs de résistant 1943-1944 » 3e édition du concours scolaire de bandes-dessinéesdu 29 avril au 22 juin, entrée libre

Le Centre National Jean Moulin s’associe à la promotion de la 3e édition du concours scolaire de bandes dessinées organisé par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Organisé depuis 2011 en Bourgogne et Franche-Comté, ce concours a été étendu cette année aux régions Aquitaine, Auvergne, Languedoc-Roussillon et Poitou-Charentes ainsi qu’au département de la Guadeloupe. Par classes ou en candidats libres, collégiens et lycéens sont invités à concevoir une BD de 1 à 3 planches sur le thème « Souvenirs de Résistant 1943-1944 ».

renSeiGneMenTS PraTiqueS

Musée d’aquitaine20 cours Pasteur33000 BordeauxTél 05 56 01 51 [email protected]

Ouvert du mardi au dimanche,

de 11 heures à 18 heures.

Fermé lundi et jours fériés

Tramway : ligne B, arrêt musée d’Aquitaine

Accessible aux personnes à mobilité réduite

Tarifs :

Collections permanentes : gratuit

Expositions temporaires : 5 €, réduit 2,50 €

Le tarif réduit s’applique aux demandeurs d’emploi

et étudiants individuels.

La gratuité s’applique aux : jeunes de moins de 18

ans, personnes handicapées, scolaires et étudiants

avec leurs accompagnateurs (à partir de 10

personnes), détenteurs de cartes professionnelles

(conservateurs, presse, icom), titulaires de la carte

jeune « Bordeaux ma ville » - Si le titulaire de la carte

est mineur, il peut faire bénéficier de la gratuité un

accompagnateur majeur de son choix

Visites commentées, projections, concerts : entrée

libre, sauf indication contraire

Conférences : 3 €, gratuit pour les étudiants et les

Amis du musée d’Aquitaine.

Centre jean MoulinPlace Jean Moulin

33000 Bordeaux

Tél 05 56 10 19 90

[email protected]

www.bordeaux.fr

Ouvert du mardi au dimanche,

de 14 heures à 18 heures.

Fermé lundi et jours fériés

Tramway : lignes A et B, arrêt Hôtel de Ville

Entrée libre

musee-aquitaine-bordeaux.fr

Programme réalisé avec le soutien de la société inGerOP