146
IDANIDA FAO LIBRARY AN: 389531 PROGRAMME POUR LE DÉVELOPPEMENT INTEGRÉ DES PECHES ARTISANALES EN AFRIQUE DE L'OUEST PROGRAMME DU DIPA Mauritanie Senegal Cap-Vert Gamble Guinea Bissau Guinée Sierra Leone Libéria C6te d'Ivoire Ghana Togo Basin Nigeria Cameroun 2 3.. 4 5 6 7 11 15 10 17. Guinée Equatoriale Gabon Si° Tomé et Principe Congo Zaire Angola. o o DEPARTEPAENT DE COOPERATION ET DU DEVELOPPEPAENT INTERNATIONAL DU DANEMARK ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE Rapport Technique N° 128 juillet 1998 La MARP dans les Communautés de Pêche (Un guide pour les agents de terrain)

PROGRAMME DU DIPA - fao.org · idanida fao library an: 389531 programme pour le dÉveloppement integrÉ des peches artisanales en afrique de l'ouest programme du dipa mauritanie

Embed Size (px)

Citation preview

IDANIDA

FAO LIBRARY AN: 389531

PROGRAMME POUR LE DÉVELOPPEMENT INTEGRÉ DESPECHES ARTISANALES EN AFRIQUE DE L'OUEST

PROGRAMME DU DIPA

MauritanieSenegal

Cap-Vert

Gamble

Guinea Bissau

Guinée

Sierra Leone

Libéria

C6te d'Ivoire

Ghana

Togo

BasinNigeria

Cameroun

23..

4

56

711 15

10 17.

Guinée Equatoriale

Gabon

Si° Tomé et PrincipeCongo

Zaire

Angola.

oo

DEPARTEPAENT DE COOPERATION ET DU DEVELOPPEPAENT INTERNATIONAL DU DANEMARK

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE

Rapport Technique N° 128 juillet 1998

La MARP dans les Communautés de Pêche(Un guide pour les agents de terrain)

Rapport Technique N° 128 juillet 1998

La MARP dans les Communautés de Pêche(Un guide pour les agents de terrain)

par

Lassissi AkambiExpert National en Communication (DIPA)

Ok(E\Nr.s.A.Tr.ON DES N.f.\ f 10fss. S I fNIFS PH. L'ALINfENTATION LT L'AGRA,:t.E Ft. f'REYotou imiiet 1998

Les appellations employees dans cette publication et la presentation des donnéesqui y fiaurent n'irnpliquent de la part de l'Orv,anisation des Nations Unies pourl'Alimentation et l'Agriculture aucune prise de position quant a.0 statut juridiquedes pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au trace deleurs frontières ou limites.

La reference bibliographique de ce document est:

Lassissi, A La MARP dans les Communautés de Péche, (Un guide pour les agents de terrain)1998 Programme pour le Développement Intégré des Péches Artisanales en Afrique de

l'Ouest (DIPA), Cotonou, Benin 125p , DIPA/WP/128

Projet DIPAFAO

01 B.P. 1369Cotonou, République du Bénin

div1-1 Thov, t-itnet b.; Fax '229) 33 09 2:5

Rapport Techn,que du UFA ' [28

FBLE DES MAT1ERES

IntroductionPresentation du guide

Section 1. Bref apercu sur les notions fondamentales de la MARP 4

1 1 La MARP qu'est-ce que c'est? 51.2 A quoi sert la MARY) 71.3 Les éléments-clés de la MARP 7

Section 2. Les différents types de MARP 8

2.1 La MARP exploratoire 92.2 La MARP thématique 92.3 La MARP de planification participative 92.4 La MARP de suivi et evaluation 10

Résumé 10

Section 3. Les concepts-clés de la MARP 12

3.1 La participation 133.2 Un processus d'apprentissage 133.3 Connaissances et savoirs populaires 133.4 Un processus itératif 143.5 La flexibilité 143.6 L' innovation 143.7 L' interaction 143.8 La pluridisciplinarité au sein de l'équipe de recherche MARP 143.9 La rapidité dans la génération des résultats 153.10 L ' exploration 153.11 La triangulation 153.17 Les biais 16

Résumé 17

Section 4. Les outils et techniques de la MARP 18

4.1 La revue des données secondaires 204.2 L'observation directe 214.3 L'atelier préliminaire 214.4 L'Interview Semi-Structurée (I.S.S.)

4.4. 1 Les principes de l'Interview Semi-structurée 244.4.2 Pour bien planifier et bien conduire l'ISS: aide-mémoire N° 14 43 Pour bien planifier et bien conduire MSS: aide-mémoire N° 2 264.4.4 Guide d'entretien pour une interview semi-structurée dans une

communauté de péche 27

Page

3

Les diagrarnmes 30

4.5. 1 Les calendriers 304.5.2 Le diagramme de Venn 304.5.3 Les cartes 344.5.4 Le transect 35

4.6 Le profil historique 354.7 Les techniques de classification 38

4.7.1 La classification préférentielle 384.7.2 La classification selon le niveau de richesse ou de prospérité 38

4.8 Les jeux 384.9 Les citations révélatrices et les proverbes 384.10 Les photographies 394.11 Les contes et les légendes 39

Quand utiliser les outils et techniques de la MARP 40Résumé 42

Section 5. Comment planifier et exécuter une étude de terrain par la MARI"? 43

5.1 lère étape: La phase de preparation 455.2 2e &ape: Le travail de terrain : utilisation des outils et

techniques de la MARP 475.2.1 Comment faire un transect 495.2.2 Comment procéder aux classifications: 51

La classification préférentielle 51La classification selon le niveau de richesse ou de prospérité 52

5.2.3 Le choix des unites à classer 525.2.4 Le choix des personnes-ressources pour la classification 535.2.5 Les questions que vous devez vous poser pendant et

après la classification 555.2.6 Faites faire une carte du village par les pècheurs eux-mèmes 56

5.3 3e étape: Analyse, redaction de l'avant-projet du rapport de l'étude 585.4 4e étape: La restitution, la validation, la redaction du rapport

final et la publication des résultats 60

Section 6. Une etude de base réalisée par la MARI' dansune communauté de pêche 63

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Plpp(.)It fechnique du PAPA N" 128

mcpc

Remereiements

A tous les membres des communautés de pêche des pays associés au DIPA aveclesquels des travaux ont été effectués sur la MARP, aux membres des Comités deDéveloppement des Débarcaderes (C.D D ) et a. tous les Agents des Péches sur leterrain, j'exprime ici tous mes sincères remerciements pour leur permanentedisponibilité et leur très appreciable contribution.

J'adresse également mes remerciements à tous les Cadres-Assistants du DIPAdont les rapports de mission, l'expérience en MARP et les observations de terrainont enrichi ce manuel, ainsi qu'aux collègues du DIPA dont la lecture critique etenrichissante a permis de finaliser ce manuel

De 1983, date de son démarrage, à ce jour,le Programme pour le Développement Intégré desPêches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA)a accumulé et portage beaucoup de connaissanceset d'expériences sur la participation descommunautés de peche des pays associés. II fautreconnoitre toutefois que beaucoup d' efforts sontencore nécessaires pour que les résultats obtenussoient à la hauteur des attentes des communautésparticipantes.

Une des principales preoccupations duProgramme DIPA pendant sa présente phased' activités a été le renforcement des capacitésnationales et régionales pour garantir unaménagement et un développement durables desressources halieutiques des pays de la sous-region.Ce renforcement des capacités vise égalementl'exploitation du capital accumulé pour un plusgrand appui à la Oche artisanale ouest-africainepar le développement de compétencesmultidisciplinaires régionales et l'adoption d'uneapproche d' ensemble qu'exige le secteur, ainsi quela decentralisation des principaux aspects d'unegestion durable de la ressource.

Une forte implication des communautésde Oche dans le diagnostic des problèmes locaux,dans la formulation de l' ensemble des actionsappropriées ainsi que dans l'execution du pland'action convenu est essentielle pourresponsabiliser les partenaires locaux. Une telleimplication est aussi utile pour appliquer un desprincipes directeurs de la stratégie dedéveloppement integre et participatif, c' est-à-direla mobilisation des ressources locales, aussi bienhumaines que matérielles, nécessaires pour menerdes actions communautaires et amorcer undéveloppement durable par les communautés depéche elles-memes

Une des techniques que le ProgrammeDIPA a entrepris de promouvoir pour atteindreces objectifs est la MARP (Méthode Accélérée

INTRODUCTION

de Recherche Participative ou Méthode Activede Recherche et de Planification Participatives)qui prend en compte les points de vue et les pra-tiques des membres de la communaute. La MARPa permis au Programme DIPA de collaborer avecdes spécialistes locaux dans les domaines de latechnologie, de la production et de l'organisationsociale des communautés.

Pourquoi la MARP?

Le développement de la MARP remonteA. la fin des années 70 on plusieurs spécialistes dela recherche en sont arrives A la conclusion queles méthodes habituelles de recherche ne refletaientpas toujours les réalités rurales et qu'elles étaienttrès lourdes, trop longues et trop formelles. Parsurcroit, elles cofitaient très cher et la collecte ainsique le traitement des données prenaient beaucoupde temps. Il a done fallu se baser sur lesnombreuses experiences de terrain pour élaborerune méthode qui permette de produire des infor-mations plus fidèles et dont la nature participativedonne, a terme, un pouvoir a la population locale.La MARP est décrite comme étant uneméthodologie de collecte rapide d'informationsriches et fiables sur le terrain par la combinaisonde différents outils et techniques qui suscitent etmaintiennent la participation des communautéstout le long du processus. En tant qu'amochebasée essentiellement sur la participation, ellefavorise la mise en oeuvre des actions pour jeterles bases d'une meilleure organisation et deresponsabilisation des communautés de peche

L' intéret de l' utilisation de la M.ARP resideparticulièrement dans son aptitude A repondre auximperatifs de promotion d'une approche favorisantl' information et la sensibilistaion des différentsacteurs, ainsi que l'instauration d'un dialoguecontinu entre les communautés de péche et lesintervenants dans la connaissance du milieu, lesuivi des activités et l'évaluation des résultats

Rapport Teclunque du DIPA N° 128 1

En tant qu'instrument de collecte etd' analyse des informations de base, la MARP estbien indiquée pour susciter une dynamique par-ticipative de la communauté, favoriser unemeilleure connaissance du milieu à partir de laproduction de données fiables et adéquates. Autotal, on peut dire que la MARP permet unemeilleure comprehension des réalités descommunautés, connaissance dont la maitriseconditionne la pleine participation descommunautes au processus de prise de decisionspour aboutir à la planification du développementlocal

Le Programme DIPA et la MARP

A l'origine, les applications de la MARPont été effectives en milieu rural, principalementpour effectuer des etudes dans les domaines del'agriculture, de la nutrition et de la santé dansdes pays tels que l'Inde, la Thailande, le Senegal,le Kenya, etc. Mais depuis quelques années, elle aété appliquée pour mener des etudes avec descommunautés de Oche, notamment dans unprogramme regional similaire au DIPA et mis enoeuvre par la FAO en Asie, plus précisement dansla Baie de Bengale.

Le Programme DIPA a commence parutiliser la MARP en Guinée en 1991 avec le Projetde Développement Integré de la Péche Artisanalede rile de Kaback pour identifier les problemesde nutrition dans les communautés de péche decette ile Cette initiative réalisée a.Kaback a donnel' occasion au Ministère chargé de la Oche desolliciter l'assistance du DIPA pour former sesagents de terrain a. cette nouvelle méthode et, enmérne temps, mener des etudes de terrain par laMARP

En dehors de la Guinée, le ProgrammeDIPA a appliqué la MARP dans d'autres pays dela sous-region, et ce, dans des milieux varies, tantruraux qu'urbains, notamment:

au Benin, pour effectuer une etude de baseavec les communautés du port de pécheartisanale de Cotonou et de la cité-dortoirde Placondji;

en Gambie, au Cameroun, au Senegal, auGhana et au Nigeria pour étudier les per-ceptions et attitudes des artisans pécheursen ce qui concerne la relation entre lacroissance demographique dans unecommunaute de péche et les ressourceshalieutiques;au Senegal, en Republique Démocratiquedu Congo, au Gabon, à Sao Tome etPrincipe, au Cameroun, en Angola et auCap-Vert pour assurer la formation desagents des péches et au Togo pour définirun plan directeur des péches.

Toutefois, 1 ' experience du Programme DIPAdans l'utilisation de la MARP indique que son utilitéest limit& par deux facteurs: premièrement, la for-mation inadequate des équipes entreprenant cetteactivité dans les communautés de péche etdeuxièmement, l'augmentation des attentes desconununautés qui ne peuvent pas &re satisfaites dansun Mai raisonnable.

Pour corriger ces insuffisances, leProgramme DIPA a eu á organiser la formation deformateurs à la MARP dans les pays et projetsassociés et a fourni aux directions des péchesconcemées les moyens nécessaires pow- mener desetudes de terrain_ Concemant les attentes accrues descommunautés, le Programme DIPA a mis un accentparticulier sur les activités liées à l'organisation descommunautés de Oche et sur la nécessité d'une fortecohesion entre les membres de ces communautéspour faciliter la mise en oeuvre des activitésidentifiées et planifiées pendant les etudes de terraineffectuées par la MARP

A la suite de ces activités menées sur laMARP dans différents pays de la sous-region, lepresent guide qui est la synthèse A. ce jour desexperiences du DIPA en MARP a été élaboré pourles agents de terrain. Le DIPA espère que ce guidesera d'une utilité certaine pour aider à parfaire lescompétences des cadres des péches sur le terrain etsouhane que ces demiers en tirent profit pour parvenira. une meilleure connaissance des réalités descommunautés de Oche, connaissance dont larnaitrise est, bien sCir, indispensable A. une réellepla.nification du développement local.

2 Rapport Technique du DIPA N° 128

Présentation du guide

Ce guide est divisé en six sections.

Section 1

Section 2

Section 3

Section 4

Section 5

Section 6 A titre d'exemple, cette section vous présente les résultats d'une étude de baseréalisée par la MARP dans une communauté de péche d'un pays associé au DIPA

Une bibliographie sommaire destinée à vous aider à approfondir vos connaissancesen M_ARP figure A. la fin du guide.

Cette section vous donne un bref aperçu sur les notions fondamentales de laMARP afin de vous familiariser avec ses principales terminologies, ses fondementsméthodologiques, ses concepts-clés, ses outils et techniques, etc

Les différents types de MARP sont expliqués dans cette section qui fournitégalement des informations sur les conditions de leur utilisation

Pour compléter utilement les notions acquises à travers les deux sectionsprécédentes, cette section vous donne un aperçu sur les concepts-clés de la MARP

Elle vous explique les différents outils et techniques de la MARP, tout en vousindiquant comment les utiliser. A la suite de chaque outil ou technique présenté,vous avez un résumé et un aide-mémoire

Dans cette section, il a été jugé utile de vous présenter le cheminement à suivrepour planifier et conduire une étude sur le terrain avec la MARP, étude à traverslaquelle vous apprenez de la communauté tout en assurant la formation de cettedernière.

Rapport Technique du DIPA NI' 128 3

Section 1

BREF APERÇU SUR LES NOTIONS FONDAMENTALES DE LA MARP

Page

1.1 La MARP qu' est-ce que c' est? S

1.2 A quoi sert la MARP? 7

1.3 Les éléments-clés de la MARP 7

4 Rapport Technique du DIPA N° 128

Section 1

BREF APERÇU SUR LES NOTIONS FONDAMENTALES DE LA MARP

1.1 La MARP : qu'est-ce que c'est?

La MARP (Méthode Accélérée de Recher-che Participative ou Méthode Active de Recher-che et de Planification Participatives) ou PRA(Participatory Rapid Appraisal) est uneméthodologie d'investigation rapide en milieu ru-ral. Elle trouve sa source dans le RRA (RapidRural Appraisal) mis en pratique et enseignél'instigation des chercheurs anglo-saxons aussirenommés que R. CHAMBERS ou à l'initiativede certaines ONG.

La MARP est une approche de collecterapide sur le terrain d' informations riches et fiablespar une équipe multidisciplinaire et par le biais de

différentes interactions Par cette méthodologie,il s'agit essentiellement de susciter une prise deconscience de la population locale de sesproblèmes et des causes de ceux-ci, et de créerles conditions d'une recherche et d'une formula-tion des solutions à ces problèmes. En raison desa flexibilité, cette méthodologie peut &re utiliséepour plusieurs applications dont le développementet l' aménagement du sous-secteur des péchesartisanales.

La MARP se définit comme étant "unprocessus intensif, itératif et rapided'apprentissage orienté vers la connaissancedes situations rurales"

La MARP est un processus:

Intensif, itératif, parce qu'elle n'est pas linéaire et qu'elle instaure un dialogue pour un&change permanent d' informations entre les personnes-ressources venues de l'extérieurd'une part et les membres de la communauté d'autre part.

Rapide dans la génération des résultats en procédant a l'analyse des données tout aulong de l'étude. Pour cela, l'analyse, la revue, l'évaluation, la discussion et la critiquedes données sont effectuées itérativement d'un bout à l'autre des différentes phases de

étude

La MARP permet d'obtenir des informations et de les analyser dans des limites detemps assez courtes

Elle est un processus pour un apprentissage orienté vers la connaissance des situa-tions rurales. En effet, la MARP met l' accent sur la valorisation des connaissanceset savoirs des populations locales.

Rapport Technique du DIPA N° 128

La MARP est une approche rapide,éclectique, globale et orient& vers les interactionscommunautaires en matière de recherche pour cequi est de la collecte et de l'évaluation des infor-mations sur le terrain. Elle est rapide parce queles intervenants peuvent &re rapidement informésdes résultats; elle est éclectique parce qu'elle utiliseune variété de techniques d'interview et d'engatepermettant d'obtenir les informations spécifiques

collecter; elle est globale en ce sens qu'elle saisitune marge multidisciplinaire de la situation locale;enfin, elle est interactive parce qu' elle crée le dia-logue entre les techniciens et les communautés.

La MARP encourage le recours A. des sup-ports visuels élaborés par les villageois aides desagents de développement, et ce, au fur et A. mesureque le processus de discussion et d'auto-analyseévolue. Son instrumentation est surtout sous-tendue par un ensemble d'attitudes, d'aptitudeset de comportements sans lesquels le processusne peut fournir de bons résultats. La MARP con-duit inéluctablement á débattre du changement,d'un changement qualitatif qui doit amener les

communautés rurales d'une situation donnée A unesituation jugée meilleure, A. un mieux-étre

Beaucoup de techniques liées A. la MARPont été utilisées pour obtenir des résultats fiables

moindre coat aussi bien en termes de temps qued'argent. Mais la MARP est essentiellement unprocessus accéléré d'apprentissage par le biais dedifférentes interactions qui permettent de réunirune information "riche et fiable".

Il existe aussi des méthodes intuitives ethasardeuses à côté de celles qui sont trèsstructurées et quantitatives. La méthodologieMARP est la résultante des deux parce qu'ellepermet de produire des informations plusfidèles; la nature participative du processusdonne, à terme, un pouvoir à la population lo-cale.

La MARP s'appuie essentiellement sur depetites équipes pluridisciplinaires qui utilisent unevariété de méthodes, outils et techniquesspécialement choisis pour permettre une meilleureconnaissance des situations rurales.

\'

' T.It(off9F

6 Rapport Technique du DIPA N° 128

1.2 A quoi sert la MARP?

A cause de la flexibilité de la méthodologie,la MARP peut étre utilisée pour plusieurs appli-cations adaptées à des situations spécifiques pardifférentes personnes. Par exemple, pour aider lestechniciens à comprendre les systèmes agricoleset halieutiques dans une zone donnée, aider lesplanificateurs de projet à identifier les problèmeset A. trouver des solutions possibles dans la zonecouverte par le projet, motiver et apporter unappui à la communauté pour identifier, analyserses propres problèmes, exiger et decider les solu-tions appropriées.

La MARP peut aider à approfondir laconnaissance de problèmes particuliers ou desujets rencontrés au cours d'un travail dedéveloppement et à évaluer l'impact ou le

1.3 Les éléments-clés de la MARP

progrès d'un travail de développement dansune zone donnée avec la communauté cible.

La MARP peut se substituer à l'enquêtede type formel dans une situation donnée et &reutilisée comme méthode complémentaire dansd'autres situations.

Le Programme D1PA a eu à recourir à laMARP ou à certaines de ses techniques pourmener des etudes spécifiques portant sur lesdomaines suivants : Etude de base, Enquéte-cadre,Enquéte socio-économique, Etude des codts etrevenus, Introduction de nouvelles technologies,Etude d'impact de technologie, Structure sociale,Effort de Oche, Etudes de cas, Organisationcommunautaire, Etude sur la participation et ladurabilité, Elaboration de Plan directeur despéches, etc.

1. La MARP est une approche qui se veut document& au apart, c'est-à-dire qu'elle estbasée sur une etude préalable des données secondaires (documentation) disponibles sur la zonede l'étude; elle est par essence exploratoire, qualitative, ciblée, participative, interactive etitérative sur le terrain.

2 La MARP préconise et exige une finalisation immédiate et efficace des résultats del'étude et une orientation pour des actions participatives

De mane, la rapidité dans la génération des résultats que préconise la MARP impliqueque l'analyse des données soit un processus continu tout au long de l'étude. Ainsi par exemple,l'analyse, la revue, l'évaluation, la discussion et la critique des données sont-elles effectuéesitérativement d'un bout A. l'autre des différentes phases de l'étude.

La restitution ou 'leed-back" à la communauté sur les lieux mèmes de l'étude desdonnées recueillies pendant l'étude constitue une particularité de cette méthode qui se veutinnovante pour la collecte de l'information, participative et performante en termes dedéveloppement

Ce "feed-back" des résultats de l'étude MARP à la communauté s' effectue nécessairementavant que les personnes-ressources venues de l'extérieur quittent la zone d'étude, c'est-à-dire tout juste après la redaction du brouillon du rapport, de facon à pouvoir faire completercertaines informations, faire préciser certaines omissions par la communauté ou à retranchercertaines informations jugées non adaptées.

Rapport Technique du DIPA N° 128 7

Section 2

LES DIFFERENTS TYPES DE MARI'

7.,

4444:/, k,4,444,4t N,

'# 4 , , 4;NA...Y

'f

. 4;4 ,:, k

s 110k_'' a-, -.,--,' -*1-,r-, '-:0

':

"MP..

P.

RApport Tccluuque du DIVA N' I 28

Page

2.1 La MARP exploratoire 9

2.2 La MARP thématique 9

2.3 La MARP de planification participative 9

2.4 La MARP de suivi et evaluation lo

Résumé lo

A

A4474,'"

444.1.4.

Section 2

LES DIFFERENTS TYPES DE MARP

SeIon les pionniers et les utilisateurs courants de la MARP, on peut distinguer quatre types deMARP, à savoir:

la MARP exploratoire,la MARP thématique,la MARP de planification participative et

la MARP de suivi et evaluation

2.1 La MARP exploratoire

La MARP exploratoire est utilisée pour la collecte d'informations sur un problème general,collecte au cours de laquelle l'accent est surtout mis sur les problemes prioritaires pour aboutir à laformulation d'hypotheses préliminaires pouvant guider des recherches ultérieures. Elle ouvre généralementla voie à d'autres recherches approfondies qui peuvent avoir des impacts sur la vie des communautés

Une MARP exploratoire doit faire une recherche générale sur la zone où elle doit chercherexplorer un aspect particulier de la vie de la zone, comme le traitement du poisson, le rôle des femmeset leur statut, la santé ou l'approvisionnement en eau par exemple

2.2 La MARP thématique

La MARP thématique est utilisée pour approfondir la connaissance sur un theme spécifiqueidentifié, généralement, A. partir d'une MARP exploratoire et pour aboutir à la formulation d'hypothèsesspecifiques, avec peut-étre des recommandations pour une action A. mettre en oeuvre

Si, par exemple, une agence de développement des péches pense qu'il y aura un effet positifintroduire un nouveau type d'engin qui, d'après elle, doit aider la communauté de péche, elle peutrecourir A. une MARP thématique pour.

voir si la technologie répond A. un besoin reel des communautés de pêche,

determiner quel impact cette technologie peut avoir, quels problemes elle peut créer à d'autrescommunautés de péche avoisinantes, quel impact elle peut avoir sur les mareyeuses et qui doitétre intéressé ou capable de participer A un éventuel essai ou demonstration de la technologie

2.3 La MARP de planification participative

Elle peut étre utilisée pour impliquer les populations dans la planification ou le réajustement desactions qui les concement, on obtient ainsi un programme ou plan identifié et mis en place par lespopulations elles-mémes

Rapport Tecluitquc du D1PA N° 128 9

Une des caractéristiques essentielles de la MARP est qu'elle doit permettre aux populationslocales d'exprimer leurs idées et d'enseigner aux personnes extérieures leur mode de vie, leurs problèmeset leurs connaissances Dans ce sens, on peut dire que toutes les MARP sont "participatoires"

Les MARP peuvent, toutefois, &re utilisées non seulement pour apprendre de la population,mais aussi pour s'assurer qu'elles sont impliquées dans l'identification, la planification et rexécution deprojet de développement naissant Les MARP de ce type peuvent &re appelées "participatoires"

2.4 La MARP de suivi et évaluation

Elle est souvent employée pour évaluer les résultats d'un programme ou d'une action en vue dela revision des hypotheses de base et, éventuellement, en vue du réajustement du programme

Résumé

(10' Les différents types de MARP

la MARP exploratoire qui est souvent utilisée pour la collecte d'informations sur unproblème général, au cours d'une MARP exploratoire, l'accent est surtout mis sur lesproblèmes prioritaires pour aboutir à la formulation d'hypothèses préliminaires pouvantouider des recherches ultérieures

Vous pouvez, par exemple, utiliser la MARP exploratoire pour effectuer une ètude demilieu ou une etude de base dans un village de pêcheurs ou sur un débarcadère

la MARP thématique qui est utilisée pour approfondir la connaissance sur un thémespécifique identifié, généralement a. partir d'une MARP exploratoire, et pour aboutir à laformulation d'hypothèses spécifiques et des recommandations pour une action à mettre enoeuvre

Une MARP thématique peut être utilisée pour étudier, par exemple, un aspect particulierde la commercialisation des produits de la pêche dans une localité, l'introduction d'unnouvel engin de péche, les coûts et revenus des femmes de pécheurs, pour réaliser uneenquéte-cadre ou pour démarrer tout simplement un programme d'alphabétisationfonctionnelle identifié lors de la conduite d'une MARP exploratoire

la M,ARP de planification participative souvent utilisée pour impliquer les populationsdans la planification ou le réajustement des actions qui les concernent, on obtient ainsi unprogramme ou plan identifié et mis en place par les populations elles-mêmes

la MARP de suivi et évaluation utilisée pour évaluer les résultats d'un pro ramme oucl 'une action

Rapport Technique du DIPA N 128

Rapport Technique du DIPA N° 128 11

Section 3

LES CONCEPTS-CLES DE LA MARP

Page

3.1 La participation 13

3.2 Un processus d'apprentissage 13

3.3 Connaissances et savoirs populaires 13

3.4 Un processus itératif 14

3.5 La flexibilité 14

3 .6 L' innovation 14

3 . 7 L' interaction 14

3.8 La pluridisciplinarité au sein de l'équipe de recherche MARP 14

3.9 La rapidité dans la génération des résultats 15

3.10 L' explo ration 15

3.11 La triangulation 15

3.12 Les biais 16

Résumé 17

1') Rapport Technique du DIPA N° 128

Section 3

LES CONCEPTS-CLES DE LA MARP

3.1 La participation

Par la MARP, vous devez créer les condi-tions nécessaires à la participation permanente dela communauté a. la démarche d'analyse descontraintes et des potentialités locales, de réflexionet de recherche de solutions aux problèmes quiseront identifiés

L'important pour la MARP est de pouvoirsusciter et entretenir la participation de lacommunauté pour s'assurer qu'elle est partenairedans le processus de la recherche et pourra, par lasuite, s'approprier les actions qui suivront l'étudeet assurer ainsi leur durabilité.

Conduire une ètude de terrain par laMARP, c'est faire la recherche "avec" les popu-lations et non "sur" les populations.

3.2 Un processus d'apprentissage

La MARP préconise notamment deprocéder à l' analyse et A. évaluation permanentesdes activités pour ainsi amorcer un processusd'apprentissage à travers ces activités, à traversles diverses personnes à rencontrer et à travers lasynthèse et la restitution a. la population desdonnées recueillies

Cet apprentissage n'a pas besoin d'êtreformel ou structuré. En effet, quelques indicationschiffrées, quelques schémas de cartes ou detransects, suffisent pour confirmer ou illustrerl'analyse. L'essentiel est que des réponsespertinentes soient apportées aux questions-problèmes. La compétence des chercheurs doit sebaser sur la curiosité et l'intuition pour aboutir,par rintermédiaire de l'observation participative

et objective, a. des suggestions et à des proposi-tions nouvelles.

Cet apprentissage doit être aussisystérnique, c'est-à-dire cumulatif, pour tous lesparticipants incluant des professionnels en forma-tion et la population locale.

3.3 Connaissances et savoirspopulaires

Le savoir traditionnel, donc populaire, peutêtre défini comme étant l'ensemble des expérienceset connaissances utilisées par un groupe déterminédans le processus de prise de décisions concemantles problèmes et défis qui l'interpellent. Ainsi dansles villages, il existe un "savoir populaire" impor-tant. Ce savoir comprend à la fois des fragments deconnaissances scientifiques, des données objectives,une conscience partielle des causes d'un problème,des connaissances empiriques utiles.

L'idée est de tenir compte du savoirtraditionnel des membres de la communauté, dedécouvrir et d'utiliser leurs aptitudes a trouver dessolutions à des situations auxquelles ils sontconfrontés et de prêter une grande attention auxconnaissances qu'ils peuvent avoir à communiquersur des interventions ou projets a. programmer.

Vous ne devez pas vous fier exclusivementvotre interprétation personnelle des phénomènes

étudier, vous devez constamment tenir compte dusavoir accumulé au fil du temps par la communautéavec laquelle vous réalisez ètude.

En définitive, ne pas tenir compte du savoirtraditionnel procède d'une attitude d' arrogance et degaspillage qui rend le travail de recherchefondamentalement improductif.

Rapport Technique du D1PA N° 128 13

3.4 Un processus itératif

La MARP n'est pas linéaire, encore quepar sa flexibilité, elle encourage les différentsintervenants ou partenaires à revoir constammentleur approche, leurs hypotheses, l'utilisation desoutils au fur et a. mesure que l'étude évolue parl'instauration d'un système d'échanges permanentsdes informations entre eux et la communauté.

3.5 La flexibilité

Un autre principe non moins important enMARP est celui de la flexibilité dans la mise enpratique du plan de l'étude. Ce plan est suppose&re assez flexible pour vous permettre de mieuxexploiter les nouvelles connaissances qui peuventapparaitre pendant l' etude.

Cette flexibilité requiert de pouvoirchanger le plan durant le travail de terrain enposant par exemple des questions pourapprofondir un nouveau sujet auquel vous n'avezpas pensé lors de l'élaboration de vos hypotheses

3.6 L'innovation

Les outils déja disponibles peuvent suffirepour obtenir l'information recherchée. Mais vousdevez toujours garder à l'esprit que, si la situa-tion l'exige, vous devez envisager la possibilitéde développer et de tester de nouveaux outils plusadaptés. Les techniques et outils utilises dans laMARP évoluent.

3.7 L'interaction

Elle s'entend pour l'interaction entre lespersonnes-ressources d'une part et entre celles-ciet la population d'autre part en vue d'un échangedynamique d'expériences et de points de vue.

3.8 La multidisciplinarité au sein del'équipe de recherche MARP

La MARP privilégie la multidisciplinaritédes personnes ressources ayant différentes forma-tions et experiences pour mener une etude de ter-

14 Rapport Technique du DIM N1° 12/3

rain. Entre autres, elle exige une interactionpluridisciplinaire avec les acteurs paysans qui, endernier ressort, valident les résultats de r etude

La MARP prescrit que réquipe soitcomposée de spécialistes de sciences sociales, despécialistes dans le domaine specifique de rétudeet dont un ou deux membres au moins ont eu desexperiences avec la MARP, qu'elle comprenne deshommes et des femmes pour éviter le biais sexuel,qu'elle soit formée de personnes du milieu et despersonnes extérieures au milieu, qu' elle ait en sonsein des personnes aptes à communiquer et

3.9 La rapidité dans lagénération des résultats

La rapidité dans la génération desrésultats que préconise la MARP implique quel'analyse des données soit un processus continutout au long de l'étude. Ainsi par exemple,l'analyse, la revue, revaluation, la discussion et lacritique des données sont-elles effectuéesitérativement d'un bout a. l'autre des différentesphases de rétude

La MARP permet d'obtenir des informa-tions et de les analyser dans des limites de tempsassez courtes

analyser des situations données et comprenne despersonnes de tous âges pour éviter les influences

II est bien indiqué de ne pas trop insister surr importance d'avoir un équilibre entre hommes etfemmes dans l'équipe. Probablement le biais le pluscommun dans une collecte d'informations est deconsidérer que les personnes-ressources de sexemasculin ne savent rien sur les femmes dans lacommunaute, parce que selon les croyances locales:"c'est difficile de parler aux femmes si vous eteshomme" ou "les femmes ne jouent pas un grand rôledans r économie du village".

NIr A titre indicatif et selon la nature des informations recherchées, on pense quepour une etude MARP dans une communauté de peche, l'équipe de personnes-ressourcespourrait &re composée:

d'un biologiste ou d'un technologiste des pêchesd'un technologiste du poisson ou d'un spécialiste de la transformation/

commercialisation du poissond'un économiste ou d'un socio-économiste connaissant le secteur de la Oched'un sociologue ou d'un anthropologued'un responsable de développement communautaire ou de vulgarisation des pêchesd'une responsable des activités fémininesd'un agent local d'une ONGd'un agent de santé au niveau du village.

3.10 L'exploration

Les meilleurs résultats d'une recherchesont souvent ceux auxquels on s'attendait le moins.En consequence, les membres de l'équipe MARPdoivent &re prepares à trouver sur le terrain denouveaux centres d'intéret qui peuvent changerfondamentalement le cours de rétude. La curiositéest, en effet, une vertu de la MARP

3.11 La "triangulation"

Le principe de la "Triangulation" stipuleque le fait d'étudier un problème à partir d'un seuloutil ou technique peut conduire A. des biais. La"triangulation" prescrit donc de recourirplusieurs sources ou méthodes ditférentes

Rapport Technique du DIPA N° 128 15

d'information (au moins trois), à leur comparaison La "triangulation" vous permet d'éviter leset à leur recoupement, pour étudier un même biais en abordant un problème sous plusieursphénomène angles et d'obtenir ainsi des données completes et

fiables.

or La MARP recommande particulièrement d'appliquer le principede la "triangulation" lors.

de la composition de l'équipe de recherche;du choix des outils et techniques A. utiliser, etdu choix et de la participation des unités d' observation.

3.12 Les biais

Dans toute ètude de terrain, il existenaturellement des biais et la MARP reconnait

l'impossibilité de les éliminer complètement; aussirecommande-t-elle d'en prendre conscience toutle long de l' étude et d'en tenir compte pour éviterdes distorsions lors des conclusions de l' étude

Différents types de biais

En MARP, on reconnait principalement

le biais spatial (qui a rapport à la tendance à favoriser les zonesfacilement accessibles et certains villages ou zones étant écartés parceque la route qui y mène est impraticable, d'où la possibilité de biais liésau choix du site, des personnes, des zones, etc.).le biais de saison (qui est lié a. la tendance de mener la recherche

pendant les périodes les plus confortables de l'année; il faut savoirchoisir le moment approprié pour la MARP en fonction du thème devotre ètude et de la disponibilité des membres de la communauté);le biais lié au statut économique ou social (ne prenez pas en compteles riches seulement ou les pauvres seulement, encore moins lespersonnes les plus en vue uniquement, il faut considérer tous lesmembres de la communauté),le biais sexuel (méme s'il s'agit d'un thème qui concerne les femmes,le point de vue des hommes doit étre pris en compte, et vice versa),le biais de politessele biais lié aux attentes des populations.

16 Rapport Technique du DIPA N° 128

Pour éviter les biais

A la fin de votre etude de terrain, vous pouvez &re sfir que vous n'avez pas eu des informations biaisées, si:

vous n'avez pas parlé uniquement aux personnes influentes, instruites ou A des membres bavardsde la communauté.vous n'avez pas vu seulement quelques endroits de la zone qui sont situés près de la routeprincipale.

3 vous n' avez pas rencontré seulement quelques leaders locaux ou politiciens qui voulaient sefaire voir.vous n'avez pas seulement appris au sujet de la situation actuelle et non les autres temps del'année ou sur le passévous n'avez pas parlé aux hommes ou aux femmes seulement.vous n' avez pas seulement parlé au sujet des choses liées à votre intérêt ou à votre discipline.

oar Résumé des concepts-clés de la MARP

1 La participation2 Un processus d'apprentissage3 Connaissances et savoirs populaires4 Un processus itératif5 La flexibilité6 L'innovation7 L'interaction8 La pluridisciplinarité9 La rapidité dans la génération des résultats10 L' exploration11 La triangulation12 Les biais.

Rapport Technique du DIPA N° 128 17

Section 4

LES OUTILS ET TECHNIQUES DE LA MARP

Page4.1 La revue des données secondaires 20

4.2 L'observation directe 21

4.3 L'atelier préliminaire 21

4.4 L'Interview Semi-Structurée (IS S) 23

4.4.1 Les principes de l'interview semi-structurée 244.4.2 Pour bien planifier et bien conduire l'ISS: aide-mémoire N° 1 254.4.3 Pour bien planifier et bien conduire l'ISS: aide-mémoire N° 2 264.4.4 Guide d'entretien pour une interview semi-structurée dans une

communauté de Oche 27

4.5 Les diagrammes 30

4.5.1 Les calendriers 304.5.2 Le diagramme de Venn 304.5.3 Les cartes 344.5.4 Le transect 35

4.6 Le profil historique 35

4.7 Les techniques de classification 38

4.7.1 La classification préférentielle 384.7.2 La classification selon le niveau de richesse ou de prospérité 38

4.8 Les jeux 38

4.9 Les citations révélatrices et les proverbes 38

4.10 Les photographies 39

4.11 Les contes et les légendes 39

Quand utiliser les outils et techniques de la MARP 40

Résumé 42

18 Rapport Technique du DEPA N° 128

Section 4

LES OUTILS ET TECHNIQUES DE LA MARP

De tous les temps, les chercheurs ont toujours utilisé presque tous les outils préconisés par laMARP, la nouveauté réside surtout dans l'utilisation combinée de la plupart de ces outils pourobtenir une information plus fiable et la participation et l'implication de la communauté qui sontfortement encouragées.

Les outils et techniques préconisés par la MARP pour la collecte et l'analyse permanente desdonnées comprennent principalement:

La revue des données secondairesL'observation directe faite au cours d'une visite ou d'une marche à. travers le villageL'atelier préliminaireL'interview semi-structuréeLes diagrammes: calendriers, diagramme de VENN, cartes et transectsLe profil historiqueLes techniques de classification: la classification préférentielle, la classification selon le niveaude richesse ou de prospéritéLes jeuxLes citations révélatrices et les proverbesLes photographiesLes contes et les légendes.

Rapport Technique du DIPA N° 128 19

4.1 La revue des données secondaires

Le premier outil que vous devez utiliser dansune etude par la MARP est certainement la revuedes données secondaires. Vous devez répondre à laquestion: quelles sont les données disponibles surla zone ou sur le sujet?

Pour ce faire,

4r. Cherchez toute source possibled' information existante sur la localité ou surle sujet à traiter par votre etude.

Revoyez les informations existantes,collectez tout ce qui semble en rapport avec

(or

votre etude, résumez-les sommairement oucopiez-les pour distribution aux autresmembres de l' équipe.

Essayez de trouver au moins une cartedetainee ou une photographie aérienne sur lazone de l' etude.

Photocopiez-la si possible ou faites uneesquisse simplifiée dans laquelle vouspouvez insérer vos propres informationspendant l'évolution de l' etude.

Vous devez vous réunir avec les autresmembres de l' équipe pour discuter de vosdécouvertes et de celles qui sont applicables

l'étude.

VOTRE AIDE-MEMOIRE POUR LA REVUE DES DONNEESSECONDAIRES

Voici les sources auxquelles vous pouvez chercher des documents en rapportavec votre etude:

Statistiques officielles, direction des pêches, documents et rapports de projets.Autres services travaillant dans le village ou autre village similaire: leurs rapports, documents de projets,Bibliothèques locales : pour des documents historiques, légendes et traditions,cartes et photos.Université: pour informations historiques, etudes anthropologiques, mémoireset theses d' étudiants.Compagnie de mines ou de pétrole, bureau militaire : pour les cartes, legislation,photo aérienne.Les missionnaires pour les documents historiques.

2. Avez-vous distribué ou photocopié les résumés des documents utiles auxmembres de l'équipe?

Avez-vous une bonne carte de l'endroit oil vous voulez faire l'étude par laMARP?

Après avoir passé en revue les informations utiles collectées, &es-vous prêtrépondre aux questions que l'on peut vous poser pendant l'étude par la MARP?

20Rapport Technique du DIPA N° 128

4.2 L'observation directe

Au cours d'une visite organisée et guidéetravers le village ou la zone de l'étude, vous

pouvez converser avec quelques personnes-ressources membres de la communauté et leurposer des questions d'ordre general sur lacommunauté.

Il vous faudra les observer, observerégalement tout ce qui conceme l'habitat, les con-ditions de vie en general, etc. Pour cela, marchezavec elles à travers le village ou sur les pointsimportants de la zone d'étude, parlez avec ellesdes problèmes auxquels la communauté estconfrontée et essayez de verifier de façonsommaire les hypotheses que vous avez formuléespour votre etude.

4.3 L'atelier préliminaire

Après la revue des données secondaires,

Vous devez organiser une reunion ou unatelier impliquant tous les membres del'équipe, le promoteur de l'étude,toutes les personnes directementintéressées par la conduite ou lesrésultats de l'étude, de préférencequelqu'un qui a une largeconnaissance de la zone à étudier.

2. Au cours de cette reunion des membresde l'équipe, vous devez presenter les

objectifs de votre etude et expliquerpourquoi il est nécessaire del'entreprendre.

Vous devez ensuite presenter brièvementles conclusions de la revue des donnéessecondaires, discuter les caractéristiquesimportantes et decider des problèmes quisont résolus et quelles informations fontdéfaut.

4. Soit en atelier, soit au sein de l'équipe,vous devez appréter les points suivants:

une liste révisée des questions cri-tiques et importantes pourlesquelles vous attendez uneréponse pendant l'étude. (Vousdevez vous référer à ce que vousvoulez apprendre sur le terrain)une liste préliminaire des informa-tions à collecter pendant l' etude etles sujets à approfondir.les lieux et personnes à visiter etles contacts des à prendre dans lalocalité.

Enfin, vous devez revoir les questionset les listes des sujets et decider de cellesque vous pouvez couvrir et celles quevous ne pouvez pas aborder pendantvotre etude en termes de superficie,temps, sujets, etc.

Rapport Technique du DIPA N° 128 21

1 Avez-vous invite toutes les parties concernées directement par l' atelier préliminaire commeinstitutions gouvernementales, ONG locales, techniciens des péches sur le terrain,communauté de Oche, élus locaux?

Avez-vous pu obtenir toutes les données secondaires spécifiques? Les avez-vous copiéeset distribuées aux autres membres de l'équipe?

Avez-vous decide des limites à accorder à votre etude, en termes de temps nécessaire,l'aire géographique à couvrir, les sujets ou thèmes pour lesquels la recherche s'effectue?

Avez-vous élaboré une liste des personnes-ressources à contacter?

leaders locaux, chef de village,chefs religieux, autorités administratives,notables,personnes travaillant pour le développement du village.

Avez-vous élaboré une liste des lieux importants à visiter?

lieux de reunion,débarcadères,marches de poisson,zones de Oche,aires de transformation, etc.

Avez-vous des carnets de notes, des bics et des crayons?

7 Avez-vous pris des dispositions pour l'organisation de la logistique sur le terrain,savoir, transport, hébergement, restauration des membres de l'équipe, etc. ?

VOTRE AIDE-MEMOIRE SUR L'ATELIER PRELIMINAIRE

22 Rapport Technique du DIPA N° 128

4.4 L'interview Semi-Structurée (ISS)

L'Interview Semi-Structurée (ISS) est unediscussion avec un individu ou un groupe d' individussur un suj et bien précis par exemple, pour découvrirou pour comprendre une situation, vérifier deshypothèses, découvrir les préoccupations desdifférents groupes socio-professionnels et leurs per-ceptions des problèmes et atouts de la communauté.Pour réaliser l' interview, les méthodes participativesexigent surtout d'être maitre dans l'art de la com-munication, c'est-à-dire de savoir écouter et poserdes questions pertinentes. L'interview doit êtrevivante et conduite dans une ambiance sociale et fa-vorable.

L'ISS permet à tous les intervenants dedébattre du sujet, pas en répondant à des questions,mais sur la base d'idées introduites dans la discus-sion par un guide qui ne tient pas un questionnaire,mais qui a noté seulement les grandes lignes des in-formations 6. obtenir.

L' ISS est probablement l'outil le plus utiliséen MARP pour le recueil de données. Notez quetout le monde peut poser des questions, mais la fawndont vous conduisez l'ISS conditionnera beaucoupla qualité des informations que vous obtiendrez.

Pour bien réaliser une ISS, vous devez avoirune idée claire et précise du sujet dont vous voulezparler avec l'interviewé; vous ne devez pas avoir survous une liste de questions, mais tout au plus un guided'entretien portant sur les sujets et résultats que vousvoulez avoir. L'ISS suppose que les questions soientconstruites au fur et à mesure de l'interview, ce quinécessitera de votre part une habileté à penser vite.

Vous devez procéder A. un enchainementprogressif des questions, en partant des questionsd'ordre général et moins sensibles pour aboutir auxquestions plus spécifiques et plus délicates. Laflexibilité vous recommande de pouvoir orienter lecontenu de votre guide d'entretien en fonction desréponses de votre interlocuteur et des sujets quipeuvent surgir 6. travers ses réponses.

Important: Gardez toujours à. l'esprit que, pendant l'INTERVIEW SEMI-STRUCTUREE ou pour toute autre forme d'investigation orale avec les membres de la communauté,

VOUS NE DEVEZ JAMAIS POSER DE QUESTIONS FERMEES.

tier POSEZ PLUTOT DES QUESTIONS OUVERTES.

Exemple de questions fermées:

Est-ce que vous pêchez souvent le "bonga"?Avez-vous des problèmes de commercialisation de poisson?

questions pour lesquelles vous obtiendrez -oui" ou "non" comme réponses.

Exemples de questions ouvertes:

Quelles sont les espèces de poisson que vous péchez souvent?Quels problèmes rencontrez-vous pour la commercialisation de votre poisson?

questions pour lesquelles vous obtiendrez naturellement une série de réponses qui vous éclairerontmieux sur le sujet et orienteront la suite de l'interview.

Rapport Technique du DIPA N° 128 23

IMPORTANT:

Notez bien que pour obtenir des informations utiles et completes pendant votre etude MARP, vous deveztoujours vous référer fondamentalement aux six questions de recherche suivantes:

QUOI?

QUI?

QUAND?

Ofj?COMMENT?POURQUOI?

Amener la communauté à décrire le sujet ou ractivité faisant robjet de la

discussion

Qui est impliqué dans ractivité? Qui est affecté par elle?

Qui en tire des benefices?

Quand ractivité a-t-elle été executée? Quand a-t-elle démarré?

Ou à quelle période doit-elle &re réalisée?

OU a-t-elle été réalisée? Pourquoi là et non ailleurs?

Comment est-elle arrivée? Y a-t-il d'autres alternatives pour la réaliser?Pourquoi s'est-elle ainsi déroulée et non autrement?

4.4.1 Les principes de l'Interview quand il prépare la marée du lendemain avec sonSemi-Structurée

Vous devez soigneusement planifier l'interviewavant de vous rendre sur le ten-ain;

Une interview ne doit pas &re conduite par plusde trois personnes; une personne peut poser lesquestions et les autres prennent notes, le plusdiscrètement possible, de ce qui est dit. Il fautdonc éviter:

d'être au nombre de six pour interviewer un oudeux membres de la communauté;d'avoir sur soi de grands bloc-notes on vousavez plusieurs pages de questions: pour prendredes notes, de petits carnets peuvent s'avérertrès opérationnels.

Vous devez vous informer sur les coutumeslocales (p.e. ce qui est acceptable commeheures de visite à domicile, interview desfemmes par des hommes, les formules depolitesse, etc.) et en tenir compte dans laconduite de l'interview.

Vous devez choisir le moment le plusapproprié pour les interviews,particulièrement quand les populations sontdisposées à parler.

A titre d'exemple, n'interviewez pas le pêcheurquand il est en train de débarquer sa production depoisson ou quand il est en train de la vendre (il seraittrès préoccupé par la recette du jour), encore moins

equipage;

Interviewez-le plutôt quand il est en train deramender son filet, ou quand il est en train de prendrel'air à la plage;

5. 1\l'interrogez" pas le pêcheur comme le feraitun policier ou un gendarme venu pour uneenquéte policière; conversez avec lui de fawn&contract& en l'abordant par des questionssimples mais intéressantes sur sa journ& ou cequ'il fait au moment on vous êtes arrive.

Evitez de prendre au vol le pêcheur et de commencer par l'interviewer : il doit avoir étéinformé à l'avance et prepare pour.

7. La durée de l'interview ne doit pas &Ire troplongue, sinon votre interlocuteur s'ennuie :il vous appartient de juger de l'opportunité,en considérant qu'on pense généralement que30 à40 minutes stiffisent pour une interview.

Enfin, méfiez-vous de la "personne-ressource" qui a réponse à toutes vos ques-tions, qui empéche les autres de vous in-former, qui se donne le droit d'assister avecvoix prépondérante à toutes vos interviewset qui, de ce fait, vous induit dans lesBIAIS.

Après chaque interview, vous devez vousretrouver en équipe pour analyser, évaluer etcompleter, si possible, les informationsobtenues.

24 Rapport Technique du DIPA N° 128

4.4.2 Pour bien planifier et bien conduire l'ISS Aide-mémoire N° 1

Pour bien planifier et bien conduire l'ISS,

Rapport Technique du DIPA N° 128 25

le étape: Vous dressez une liste exhaustive des personnes-ressources que vouspensez être des informatrices utiles sur les conditions locales, lesproblèmes, l'histoire et la culture de la zone d'étude.

Ces personnes pourraient &re: les leaders locaux, les enseignants,les agents de santé, les personnes âgées, les agents du développementrural, etc.

2e étape: Avant de rencontrer les personnes ci-dessus, vous établissez une listedes informations que vous aimeriez obtenir de chacune d'elles.

3e étape: Vous contactez systématiquement chacune de ces personnes et vousparlez avec elles pour avoir un point de vue général sur la zone del' ètude.

4e étape: Pendant les interviews des personnes ressources, essayez d'obtenirune vue générale sur la fawn dont la communauté est organisée, surles différents groupes sociaux existants, leur mode de vie, leursactivités, etc.

Ces personnes ressources peuvent également vous renseigner sur lesdonnées de base du village ou du débarcadère.

5e étape: Sur la base de ces contacts préliminaires, et en fonction des sujetsqui vous intéressent, vous planifiez des interviews avec des membresdes différents groupes au sein de la communauté

6e étape: Avant chaque interview, décidez de comment vous allez aborderchaque sujet de votre guide d'entretien, surtout s'il n'y a pas d'autrestechniques particulières qui pourraient aider votre interlocuteurcommuniquer ses idées.

47" 4.4.3 Pour bien planifier et bien conduire l'ISS: Aide-mémoire N° 2

Pour réaliser l'ISS, avez-vous élaboré un guide d'entretien?Avez-vous préparé plusieurs façons de poser des questions sur le méme sujet?Avez-vous prévu de rechercher la méme information par l'utilisation de plusieurs outils dela MARP? (triangulation)Avez-vous décidé quels membres de réquipe poseront les questions et ceux qui prendrontles notes?Avez-vous choisi le meilleur moment pour interviewer les membres de la communauté?Variez-vous le contexte dans lequel vous réalisez les interviews? (au débarcadère, dans lesmaisons, près de l'église, de la mosquée, au lieu de fumage, au puits, au marché, A. la placepublique, etc.)Avez-vous besoin de discuter avec des membres d'autres communautés pour étayer vosinformations sur certaines questions ou étes-vous sûr que tous les sujets et solutions sontdéjà sérieusement discutés?Les techniques utilisées pendant l'interview ont-elles été efficaces ou pouvez-vous en utiliserd'autres pour recueillir plus d'informations sur les mémes questions?Pensez-vous A. la durée de chaque interview? Vous étes-vous entendus sur la durée del'interview?Avez-vous discuté de nouveaux sujets apparus pendant que vous réalisez l'interview? Avez-vous cherché leurs solutions? Ces sujets et solutions vous seront-ils utiles dans la recher-che?Les interviews se sont-elles déroulées avec des groupes constitués ou seulement avec desgroupes artificiels?Qui conduit la discussion au sein de la communauté et pourquoi celui-là dans ce cas précis?Est-ce A. cause de son rang social, de son age, de son instruction, de son éloquence?Qui a peu parlé pendant la discussion avec la communauté? Est-ce a cause de son rangsocial, de son age, de sa timidité, de son manque d'instruction?Pendant les discussions de groupe, la communauté a-t-elle eu à réagir sur vos thèmes?Y a-t-il eu des différences importantes entre les informations recueillies pendant l'entretienavec des membres de la communauté quand ils sont seuls et celles fournies quand ils sonten groupe?Quels problèmes semblent étre la cause de ces déviations?Les hommes et les femmes ont-ils équitablement participé aux discussions de groupe?Y a-t-il eu des individus dans le groupe qui ont été interviewés parce qu'ils se montraientplus actifs, plus informés ou représentatifs d'une partie de la communauté? Devriez-vousles interviewer séparément?

26 Rapport Technique du D1PA N° 128

4.4.4 Guide d'entretien pour une Interview Semi-Structurée dans unecommunauté de pêche: (n'est pas hnnianj)

1. Population

Nombre total d'habitants ou de ménages,Occupation des groupes ethniques et religieux, des castes,Age des groupes,Proportion hommes/femmes;Nombre de femmes chefs de ménage,Nombre d'enfants au-dessous de 14 ans;Etc.

2. Activités économiques

Différentes activités économiques dans la zone d'étude et leur relative importance;Nombre de ménages impliqués dans chaque actiyité économique et ceux qui en dépendent,Situation des différentes activités;Proportions de femmes/hommes impliqués dans chaque activité;Distribution des bénéfices entre hommes/femmes;Groupes ethniques, groupes religieux, castes dans chaque activité économique;Changements d'activités selon la saison;Besoins en ressources pour les activités économiques, leur situation, les problèmes liésl'accès A. ces ressources et leur relative abondance;Etc.

3. Pratiques de Oche

Nombre et types d'embarcations,Nombre et types d'équipements de Oche;Combinaisons embarcations/équipements selon les espèces de poissons visées (spécifierselon les saisons);Zones de péche, espèces selon les zones;Variations saisonnières selon les espèces,Interactions entre différentes pécheries,Problèmes, etc

4. Ressources halieutiques et débarquements

Espèces capturées/tailles/prix des captures/saison;Quantités péchées;Connaissances des pécheurs sur les ressources et leurs situations;Ressources alternatives;Classification locale des espèces de poissons,Variations saisonnières,Changements sensibles dans les quantités/espèces péchées et les conditions maritimes;Problèmes, etc.

Rapport Technique du DIPA N° 128 27

5. Transformation et Commercialisation

Rôle des hommes et des femmes dans la commercialisation du poisson,Circuits de commercialisation,Coats et revenus;Demandes et préférences des clients,Infrastructures,Méthodes de transformation,Pertes après-capture et les causes,Rôle des intermédiaires/revendeurs;Variations saisonnières;Problèmes,Etc

6. Cont.lits

Droits de Oche;Droits fonciers,Droits d'usage,Conflits de castes, ethniques, religieux, politiques,Mécanismes de règlement des conflits,Etc

7. Crédit

Circuits formels et informels d'octroi de crédit;Endettement;Liens entre crédit et groupes ethniques/religieux/castes;Accessibilité hommes/femmes au crédit;Variations saisonnières du crédit;Problèmes,Etc

8. Revenus

Coats et revenus des différentes activités économiques,Systèmes de partage en Oche et autres professions dans la comtnunauté;Différences de revenus entre hommes et femmes;

9. Droits de propriété

Modèles de propriété foncière;Modèles de propriété des embarcations/équipements de Oche;Différences de droits de propriété entre hommes et femmes,Etc

28 Rapport Technique du DIPA N° 128

10. Travail

Travail, temps nécessaire pour différentes activitésDivision du travail au sein de la communauté,Division du travail entre hommes et femmes,Demande en main d'oeuvre pour les travaux ménagers,Migration de la main d'oeuvre, variations saisonnières, etc.

11. Organisation

Organisations formelles et informelles,Conduite;Activités, etc.

12. Conditions de vie

Facilités pour les soins de santé;Facilités pour l'éducation;Qualité de logement;Hygiène du milieu;État nutritionnel;Disponibilité en eau et qualité;Transport, accessibilité, etc.

13. Liaisons avec l'extérieur

Immigration, émigration;Parenté;Communications/transports;Activités des administrations et des ONG;Sources d'information, etc.

14. Mlle des femmes

Activités des femmes;Revenus des femmes, contrôle de leurs revenus;Statut à la maison, au sein de la communauté,Rôle dans la transformation et la commercialisation du poisson,Éducation;Organisations des femmes;Liberté de mouvement;Responsabilités pour l'approvisionnement en eau et en carburant;Éloignement des points d'approvisionnement en eau et en carburant;Femmes chefs de ménage,Activités dirigées par des femmes,Age et proportion de filles scolarisées,Attentes, etc

Rapport Technique du DIPA N° 128 29

4.5 Les diagrammes

Les diagrammes sont utilisés pour générerde façon visuelle l'information et en faciliterl' analyse et la compréhension par les membres dela communauté Les diagrammes permettentd'explorer les situations aussi bien dans le tempsque dans l'espace

4.5.1 Les calendriers

Tandis que les cartes donnent des infor-mations sur les caractéristiques géographiquesd'une zone, les calendriers permettent decomprendre les changements qui s'opèrent toutau long de l'année

Il peut étre nécessaire d'ajuster les unitésde temps utilisées si votre interlocuteur n'est pasfamilier avec les mois du calendrjer romain. Danscertaines zones, l'utilisation du calendrier lunaireest plus pertinente Dans d'autres, il faudra utiliserle calendrier traditionnel

Les calendriers saisonniers (journaliers,hebdomadaires, mensuels, annuels) sont élaboréspour produire des informations par lacommunauté, pour concevoir un tableau complexedes variations saisonniéres des activités dans lacommunauté. Parmi les facteurs qui se prétentla présentation du calendrier saisonnier, on peutciter

variation du tempssaisons de Ochechangements saisonniers dans l'utilisation

des engins de Ochedisponibilité en eausaisonnalité des maladiesvariation saisormiére dans la demande enpoisson.terminologie locale des mois, des saisonset les façons de diviser l'année.

Ces caletiOriers seront construits soitfawn complexe, soit de facon simple autant quenécessaire, mais ils doivent montrer lescorrespondances et les liaisons entre les différentesactivités et les changements saisonniers.

4.5.2 Le diagramme de VENN

Le diagramme de Venn est un outil quivous permet d'explorer les problèmesorganisationnels du village et les relations entre levillage et l'extérieur. II est utilisé spécialement pourillustrer les interactions et les rapports entre lesgroupes, les institutions et les individus dans lacommunauté

Pour construire un diagramme de Venn,vous commencez par tracer un large cercle quireprésente le village. Tout autre cercle à l'intérieurde celui-ci représente une organisation interne auvillage (association ou groupement de femmes,comité de parents d'élèves, groupement ou asso-ciation de jeunes, etc.)

Les organisations extérieures ayant unimpact sur le village sont illustrées par des cerclesqui prennent origine àl'extérieur et qui recoupentle cercle représentant le village. En général, la tailledu cercle montre l' importance de l' organisation.Quand les cercles représentant différentesorganisations se touchent ou se superposent, celamontre l'existence de relations entre cesorganisations. Quand les cercles ne se touchentpas, les organisations n'ont aucune relation entreelles. Quand les cercles intersectent, il existe uneinteraction dont l'importance est illustrée parl'importance de l'intersection.

La confection de ce diagramme peut &requelquefois assez complexe; mais son intérét résidesurtout dans la discussion suscitée pendant et aprèsl'exercice d'élaboration du diagramme

30Rappon Technique du DIRN N° 128

1P56 RAM ME DE VCHN DES KE LA-1-Nont G r2.5 LKVC

A HA

G RoUPE NW Nr-

JEUNESPECHE UR S

C141111S1EKE

(PRODLTCAME-1,1A GEM E NT

FAIE DE HANN

u KbA

Diagramme de VENN des usagers et intervenants à Hann, Dakar, Sénégal

(or VOTRE AIDE-MEMOIRE SUR LE DIAGRAMME

Le diagramme est-il construit pour ètre compris par la communauté, par vous-même et d'autres membres de l'équipe ou simplement pour intéresser certains auxrésultats de l'étude?

Quels sont les principaux problèmes, les caractéristiques que vous avez voulureprésenter dans le diagramme?

Les sujets illustrés dans le diagramme ont-ils besoin d'être illustrés?

Pourriez-vous les illustrer mieux avec un autre type de diagramme? (cartes,transects, diagramme de VENN, etc.)

Les diagrammes prepares avec la population peuvent-ils &re utilises pour mieuxéclairer les conclusions de votre etude?

Rapport Technique du DIPA N° 128 31

-k\\e

\rr

1v

-)

CA

LEN

DR

I FIR

JO

UR

NA

Llf

-R. D

' UN

PE

CN

EU

RD

E T

OH

OU

NG

A

gN,

7J.q

J

t\1"`

"ut

1/"Q

-uA

icu

vte:

&)k

A-d

i-A

D-a

nt"

-77y

vta

,cu

u,eA

t44

-ff

Agq

4.

cifi

-- 5

-

dsi

_sfa

,w1-

()L

e. -

ea /4

"e'

ea4,

e44:

Ze

oCel

vi,y

064.

6' e

)-2,

4`e,

yed

:\le

c;_

t714

111,

445

41;fi

41,1

if19

Wee

lvw

?2H

ar'6

1

14,r

4t5

qtt

SP

'91

+e

414

SH

940

4440

40t,

Pcm

Ait

7,2f

fit#

04-

6-17

14,

-ter

t-p

/ade

/uié

e,iy

er-c

,4-a

kcL

e_ P

ictc

_cv,

-LotC

.4Lf

ND

RIE

R. J

OU

RN

ALI

ER

D'U

NE

friA

RE

YE

US

E A

CA

I S

SE

4?H

A41

445

H40

4 4H

4H

19H

ZO

EH

2. E

H2,

7H41

4 4H

tri"

3H4H

5H61

1'

42-W

ye-

.-ct

iyto

Czt

ty)-

e.I C

m (

y/.4

1,7t

e7.

4.,c

d?-u

_e4

(17L

(3-4

cin

tvA

))oI

CV

/0M

a iD

Lau

- ck

ctiti

ca

ctu

cycc

alte

.ta

t,(32

40.)

re4v

2)71

/2(3

24-t

2'0%

Pit-

deid

Lte

:_

fzcz

4v.

ce,y

the

egea

rzir

ta/L

e ,C

eA,f

ct/Y

Iam

4.5.3 Les cartes

La carte est un outil qui vous permet defaire la representation schematique d'une zonedorm& tout en en faisant ressortir les pointsimportants. Elle laisse percevoir l'environnementde la localité, sa situation géographique, en mémetemps qu'elle vous renseigne sur l'occupation etl'exploitation de l'espace de la localité par lescommunautés. L'élaboration d'une carte partici-pative établit le contact entre vous et les membresde la communauté, en mane temps qu'elle vousinforme d'une façon visuelle sur la zone.

Les cartes tracées par les membres de lacommunauté vous donnent une idée sur la per-ception qu'ils ont de leur aire géo-politico-admin-istrative, de ce qu'ils considèrent comme impor-tant pour eux dans leur environnement local. Les

Carte du débarcadère de Dabondy, Conakry, Gain&

cartes peuvent aussi fournir des informationsprécieuses sur des aspects qui ont été oubliés ounon observes par votre équipe.

Qu'ils soient alphabetises ou non, lesmembres de la communauté sont généralement enmesure de tracer des cartes très schematiques. Sicertaines personnes éprouvent des difficultés pra-tiques A. commencer la carte, vous pouvez les yaider en donnant certains repères, par exemple lesmaisons, les routes, les noms des propriétaires desmaisons, etc.

On peut faire des cartes des zones depéche, des mouvements des courants, des vents,des marées, etc. Par les cartes, vous pouvez trèsbien générer des informations relatives à l'espaceet à l'utilisation de l'espace terrestre et maritimepar la communauté.

&EA-1,0E

41. AloSQ(JE DA eovo5-

2,) GAR,AGEH C..0

soAirAlvE4,4

4) mitisoAi i'Fir,[31TAT 1,)

9_ BARRA GUi S9- MAArC. ER5

VILLA

8) C-LoTU

9)- Sou3A5sei,1 EV

) 45.4auE OE PccHE

44) VEM cLI LE

12.)- Porefiu ELECT

-132 E rALA6151E5

44» araA cAFE5)-- ",vrGAJJ

0.5,1,20(J6 TAAA.oPoaT

4-1)H4NGFIR..

RANJ2)52A9-DO E.P./1

/19- Posre c.p.

M415av 611 COuStX0c4 /cm

z0- Web& e4X6Ati QUIK.71E/L.

2-2) AIGIJ 5o/vFi

LA CA RT

couLEuR,VÍIOVL6L._0(..,5 -4) tERRE

1.5) v&vre 444 0A,51L

6).,e74014(11 TON' A-fOr CUP.

LT) -SAT/NE/VT ET4'4E

2-.9)(;RoueE k.4NA1

2-9} RoC-N-6/2-5

39_ &juC Eri,NE31)_ TA5 pE c_HIFFON}

E.(-01, .9.A60,"

P GALT

,Z-

05/2,0vi t 61-0,1

E.5.46")::

1

34 Rapport Technique du DIPA N° 128

.0

?l-a

2

pos°40

4.5.4 Le transect

Le transect est un diagramme montrant lesprincipales caractéristiques et les changementssurvenus le long d'une ligne tracée à travers le vil-lage ou aux environs de la zone de votre étude.peut étre considéré un outil complémentaire de lacarte. En effet, tandis que la carte donne une vueaérienne de l'espace, le transect en donne une coupehorizontale prenant une direction qui permet decouvrir l'essentiel des variations du bio-écosystèmede la zone.

Le transect permet de prospecter la localité,en suivant un parcours déterminé au préalable pourdécouvrir la diversité du milieu.

Oe Li

S

/411

Gt..loca

4.6 Le profil historique

Le profil historique est un diagramme quimontre non pas ce qui s'est passé au cours d'uneannée seulement, mais plutôt les événementsimportants qui se sont déroulés tout au long de la viedu village ou de la zone.

00'

6} V""qo co'

9,0

-D., V'

A travers le transect, vous voyez le relief,les types de sols, les espèces végétales, les activitésagricoles ou de pèche, etc.

Le transect peut être utilisé pour aider àmorceler la localité de l'étude en zones, soit suivantle type d' activité exécutée ici, ou scion les problèmesrencontrés là, la population qui y vit ou y travaille,ou le type de plantes ou d'animaux trouvés ça et là.

Les transects peuvent être utilisés sous uneforme simple pour aider la population à exprimer cequ'elle sait de son environnement. Ils peuvent aussi"are développés pour illustrer une grande quantitéd'informations sur le village dans une forme claireet concise. Ils peuvent étre utilisés commereprésentations graphiques des potentiels inexploitésou sous-exploités existants dans la communauté.

`to-rt

,V

Transect de Faban, Conakry, Gain&

tv-

tt

_ c6r

r:Pf(Ir.

Vo,Cu.

cS-s

Généralement, ce genre d'information estdétenu par les personnes agées, les historiens et lesgriots du village. Il est possible de mettre l'accentsur les événements qui présentent une importancepour l'étude par la MARP.

1161(57" It"' 5 atlItC

i v .4 GEs S'

14 c" 14/1r4,,,,, Gt....L.,'

4 `-/

Ft 4011..

46""P.' ierTricl "

.,,,te4,

S.A,,.R'DIr' A

Rapport Teclutique du DIPA N° 128 35

sv aoto

gtsittAAA

2o.twtorum -

36

PROFIL HISTORIQUE DE DABONDY

Conakry, Gain&

"Dabonyidy" signifie petit marigot de péche dans le dialecte soussou. La déformation de ce noma donné Dabondy. Le quartier situé aux abords de ce marigot a pris le nom de Dabondy; sondébarcadére de péche s'appelle Dabondy-port. Ils sont tous dans la commune de Matoto, villede Conakry.

Pour nous perrnettre d'obtenir les informations, afin d'avoir un profil historique fiable, nousavons fait appel aux sages et aux personnes crédibles du quartier et du débarcadère

Rapport Technique du DIPA N° 128

DATES . EVENEMENTS .

1906 Blaky Camara, originaire du "bagatai" dans boké, soldat et ancien conducteurde train, fut le ler occupant

1915Avec l'autorisation du gouverneur Georges Poret, le soldat Aly Kamandos'installe A Landréah, puis, A la suite de son union avec Yacoumba, femme denationalité Sierra Léonaise, ils démenagent A Matam et enfin A Dabondy.

1917Aly Kamando, ayant pris sa retraite, confectionne une barque monoxyle pourse livrer a. la pêche de subsistance

1920Les parents de Yacoumba, d'ethnie Koranko de Sierra Léone, viennents'installer en grand nombre. Almany Alayé, Kaly Camara, entre autres, furentd'éminents représentants de cette ethnie A Dabondy.

1922Arrive Sory Timbo qui fut appel A. ses parents Peuhls du Fouta. Parmi euxcitons par exemple Alpha Barry.

1930

Alkaly Bemba Soumah, natif de Wonkifong (Coyah), en provenance des IlesRucossa, rentre a. Conakry par mer avec du poisson séché a vendre. Il finit pars'installer la méme année A Dabondy d'où il devient le premier pécheurprofessionnel utilisant la pirogue monoxyle.

1933Le député Français Alexis mit un barrage séparant le bras de mer et le marigotDabondy. Ceci lui a permis de faire une bananeraie le long du marigot.

1935 - 1940 Arrivée de nombreux pécheurs des Iles sur invitation de Alkaly Bemba Soumah.Ils utilisent tous les monoxyles.

1941Le débarcadére devient important par le nombre de pécheurs et par laproduction. Il prend le nom de "Yacoumbaya-port"

1971 - 1950 Alkaly Bemba Soumah est choisi comme chef des pécheurs. Pendant cettepériode, une partie de la production est vendue dans les marchés de Kaloum.

1950 Extraction du sable dans le débarcadère par les Soussous, les Temnés et lesBlancs. Cette exploitation a favorisé l'avancée de la mer vers les côtes.

DATES EVENEMENTS

1951 - 1955 Bengaly Camara fin le chef de port A Yacoumbaya

1956 - 1960 My Conté Doukaly prend la relève, devint donc le 26 chef de port deYacoumbaya

1960Sékou Conté un des petits fils de Yacoumba, il obtient le premier AYacoumbaya-port un moteur hors-bord Johnson 40 CV A partir d'une de sesrelations. Ainsi, il fut le premier A utiliser une barque motorisée.

1961 - 19631964 - 1970

El Hadji Fodé Soumah fitt le chef de port (36)Yattara Seydouba est le chef de port (46)

1971 - 1973 Alkaly Touré fut le chef de port (56)

1972

Souleymane Camara pécheur, déménage A. Gbanikincoly annexe deYacoumbaya. 11 entraîne avec lui Kanfory Camara, Seydouba Yattara, KémokoCamara, tous pécheurs. Depuis 1972 jusquA nos jours, le nombre de pécheurset de transporteurs piroguiers va croissant.

1974 - 1977 Dafé Lansana fut le chef de port (66)

1975Creation de deux brigades de pécheurs. Chacune possède deux moteurs etcomposée de 20 personnes au moins.

1978 - 19801981 - 19821982 - 19831983 - 1993

Tassory Sylla fut le chef de port (76)M'Bemba Camara fut le chef de port (86)Abou Kelefily Camara fut le chef de port (96)Kalabou Soumah est le chef de port (10

1985Creation de quatre (4) cooperatives de pécheurs composées chacune de 15membres. Chaque membre possède son moteur

1992Première catastrophe enregistrée. Chavirement d'une pirogue: bilan deux (2)pertes en vie humaine et des dégats materiels importants

1993Creation de trois (3) autres cooperatives de pécheurs et d'une (1) cooperativede mareyeuses.

Rapport Technique du DIPA N° 128 37

4.7.1 La classificationpréférentielle

La méthode de classification préférentielleconsiste à demander à une personne d' établir unepriorité de ses preferences, besoins, ou opinionssur differentes questions. La classification est unexercice qui peut &re utilise à plusieurs occasionspour obtenir de la communauté l' expression deses priorités, les raisons qui motivent son choix etla facon dont elle répartit les biens.

Le principe de base d'une classification estd'avoir des répondants, soit dans un groupe, soitindividuellement, pour classifier une série d'articlesou d' elements qui sont importants pour eux, selonun jeu de critères qu'ils considèrent eux-mémescomme pertinents

Pour ce faire, une bonne animation estnécessaire.

4.7.2 La classification selon le niveaude richesse ou de prospérité

Une autre méthode de classification estcelle dite "Classification selon le niveau de richesseou de prospérité". Elle peut etre utilisée pour.

découvrir les critères par lesquels larichesse est mesurée dans unecommunauté, vous pouvez, par exemple,demander aux personnes interrogéesapproximativement le nombre depersonnes qui, dans la communauté, sontconsidérées comme riches, pauvres, trèsriches, tres pauvres, ensuite vous pouvezdemander ce qui fait classer chaque groupecomme riche ou pauvre

stratifier la communauté plus précisémentselon le niveau de richesse, par exemplepour découvrir les objets par lesquels larichesse est mesurée, pour découvrir soitdifférents groupes, familles ou individus

Cette technique de classification se base surla definition que les populations locales donnent auconcept de "richesse". Une étape préliminaire de cetexercice consistera donc A. demander a. la personne-ressource qui va faire la classification de préciser ceque "richesse" veut dire pour elle. Cette étapeconstitue déjà un pas pour comprendre l'importanceque l'on donne aux differentes ressources localesdisponibles.

L'utilisation des resultats d'une telle classi-fication perinet d'éviter certains biais lies au statutet à l'influence de l'individu. En effet, la typologiequi aura été établie permettra d'inclure dans

échantillon des personnes a. interviewer, aussi biendes individus aisés que des individus pauvres.

4.8 Les jeux

L'utilisation des jeux vous permet deconnaître la preference des gens en fonction de laculture locale; les jeux vous permettent aussi de voircomment les villageois prennent les decisionsd' allocation de leurs ressources. Analysez lesdifférents jeux courants dans la zone oil vous faitesvotre etude et vous pourrez les adapter pour faireparticiper les membres de la communauté à votreetude.

4.9 Les citations révélatrices etles proverbes

Quand vous faites votre etude dans une zonenirale, vous vous apercevrez qu'au cours des dis-cussions, les membres de la communauté utilisentsouvent des proverbes ou des citations d'unepersonne de reference avant de répondre a. vos ques-tions.

Si vous faites bien attention, vous pouveznoter que ces proverbes et citations sont souvent enrapport avec le sujet dont vous débattez et a. l'analyse,ces citations et proverbes vous montrent un aspectdes croyances et des visions des membres de lacommunauté.

4.7. Les techniques de classification dans la communauté en demandant quipossède le plus ou le moins de biens

38Rapport Technique du DIPA N° 128

Prenez soin de noter ces proverbes et ci-tations qui pourraient vous servir à mieuxcomprendre la communauté, un avantage nonnégligeable est que si lors de la restitution desrésultats de vos travaux à la communauté, vousutilisez rationnellement ces proverbes et citationspour illustrer votre présentation, les villageoisconsidéreront que vous étes intégré à eux et quevous leur parlez avec des termes qui leur sontpropres

4.10 Les photographies

Les photographies sont des outils souventtrès efficaces pour provoquer une discussion oudes réactions avec les personnes-ressourcesmembres de la communauté sur une situationdonnée. Prenez des photos des endroits importantsdu village, des points que les villageois peuventreconnaitre; prenez des photos des membres de la

communauté pendant qu'ils travaillent avec vous,pendant qu'ils sont dans leur milieu.

Quand vous leur présentez ces photos lorsde la restitution, vous sentez un vif intérét de leurpart, intérêt dont vous devez profiter aussitôt pourdiscuter des aspects spécifiques en rapport avecvotre étude.

4.11 Les contes et les légendes

Les contes et les légendes se réfèrent àl'histoire et aux faits marquants de la communautéet sont souvent racontés la nuit. Ils vouspermettent aussi de connaitre les croyances de lacommunauté. Etant donné qu'ils ont souvent lieula nuit, prévoyez dans votre programme d'yprendre part dans la mesure du possible et noteztoutes informations utiles et intéressantes pourvotre étude.

Rapport Technique du DIPA N° 128 39

idr Résumé des outils et techniques de la MARP

Les outils et techniques préconisés par la MARP pour la collecte et l'analyse permanente desdonnées comprennent principalement:

La revue des données secondaires

L'observation directe au cours d'une visite ou d'une marche à travers le village

.L'atelier préliminaire

L'interview semi-structurée

Les diagramrnes: calendriers, diagramme de VENN, cartes et transects

Le profil historique

. Les techniques de classification: la classification préférentielle, la classification selon le niveaude richesse ou de prospérité

Les jeux

Les citations révélatrices et les proverbes

Les photographies

Les contes et les légendes.

'Quand utiliser les outils et techniques de la IVIARP?

NB: Adapté de "A manual on Rapid Appraisal Methods for coastal communities", par Philip TOWNSLEY, BOBP,septembre 1993.

Techniques Utilisation Quand utiliser

A. Revue des donneessecondaires

B. Atelier preparatoire

C. Observation directe

D. Interviews semi-structurees

E. Interviews de groupe

- Planification de l'étude MARF';- Identification des objectifs de l'étude;- Etablissement des besoins pour l'étude;- Identification des sujets et résultats de l'étude.

- Finalisation et couverture des objectifs del'étude;- Finalisation et couverture des sujets etrésultats de l'étude;- Tableau des sujets et des résultats de l'étude;- Selection des membres de l'équipe;- Formation des membres de l'équipe auxtechniques MARP;- Organisation pratique de l'étude.

Identifier les différentes zones de l'étude;- Identifier les activités économiques;- Identifier les principaux indicateurs deconditions;- Identifier de nouveaux sujets de discussions;- Noter les differences entre les notes et lesconditions réelles de la communauté.

- Collecter données générales sur la zoned'étude et sur la communauté;- Discuter des sujets spécifiques avec lacommunauté;- Identifier les besoins et les problèmes et lesclasser par priorités.

- Collecter des données générales sur la regionet la communauté;- Identifier les normes sociales et les points devue;- Identifier les intérêts particuliers des groupes;- Provoquer la participation locale;- Identifier les points de vue collectifs et lesimpressions.

- Tres tôt, au momentde la planification del'étude.

- Avant le travail deterrain.

Tout au long dutravail de terrain

Tout au long dutravail de terrain

Tout au long dutravail de terrain

A la fin du travail deterrain pour recouperles informations.

40 Rapport Technique du DIPA N° 128

2Quand utiliser les outils et techniques de la MARP? (suite)

NB: Adapte de "A manual on Rapid Appraisal Methods for coastal communities", par Philip TOWNSLEY, BOBP,septembre 1993.

Techniques Utilisation Quand utiliser

F. Diagrammes

G. Classification

H. Exercices participatifs

I. Séances réguliéres pouranalyser et évaluer lesdonnées par les membresde l'équipe de recherche

J. Ateliers pour ranalyse etla rédaction du rapport del'étude

- Collecter et enregistrer les informations,

- Stimuler la discussion avec la populationlocale;- Illustrer et communiquer les idées et lesrésultats.

- Identification des besoins et des problèmes;- Analyse des sujets et des résultats;- Identification de nouveaux sujets etrésultats.

- Identification des priorités des besoins etdes problèmes;

- Stimuler la participation locale;

- Analyser la participation locale, lesproblèmes et les potentialités,- Identifier des solutions viables;- Planifier les actions futures;- Vérification des résultats;

- Mise A jour des listes des sujets et résultatsde l'étude;- Enregistrer et rapporter les résultats;- Revue des méthodes et techniques utilisées;- Planifier le travail ultérieur;- Suivi des progrès de l'étude.

- Discuter et analyser les résultats;- Restitution des informations et analyse desdonnées avec la communauté locale;- Evaluer les méthodes et techniquesutilisées;- Identifier les sujets et résultats, les axes A.approfondir par une investigation ourecherche ultérieure;- Identifier et planifier des actions basées surles résultats obtenus par l'étude;- Prise de décisions par une approcheparticipative.

Tout au long du travail deterrainPour l'atelier préliminaire etl'atelier final

Tout au long du travail deterrain

Tout au long du travail deterrain

Au début du travail de terrainpour stimuler la participation

A la fin du travail de terrain, aumoment d'analyser les résultats

Tout au long du travail deterrain

A la fin du travail de terrain.

Rapport Technique du DIPA N° 128 41

IMPO RTAN T:

Notez bien que pour obtenir des informations utiles et completes pendant votre etude MARPvous devez toujours vous référer fondamentalement aux six questions de recherche suivantes

42 Rapport Technique du DIPA N° 128

QUOI? Amener la communauté à décrire le sujet ou l'activité faisant l'objetde la discussion.

QUI? Qui est impliqué dans l'activité? Qui est affecté par elle? Qui en tiredes bénéfices?

QUAND? Quand l'activité a-t-elle été exécutée? Quand a-t-elle démarré? Ouquelle période doit-elle étre réalisée?

0-0? OU a-t-elle été réalisée? Pourquoi là et non ailleurs?

COMMENT? Comment est-elle arrivée? Y a-t-il d'autres alternatives pour laréaliser?

POURQUOI? Pourquoi s'est-elle ainsi déroulée et non autrement?

Section 5

Comment planifier et exécuter une étude de terrain par la MARP?

Page

5.1 lère étape: La phase de préparation 45

5.2 2e étape: Le travail de terrain : utilisation des outils et techniques de la MARP 47

5.2.1 Comment faire un transect 49

5.2.2 Comment procéder aux classifications: 51

. La classification préférentielle 51

La classification selon le niveau de richesse ou de prospérité 52

5.2.3 Le choix des unités à classer 52

5.2.4 Le choix des personnes-ressources pour la classification 53

5.2 .5 Les questions que vous devez vous poser pendant et après laclassification 55

5.2.6 Faites faire une carte du village par les pécheurs eux-mémes 56

5.3 3e étape: Analyse, rédaction de l'avant-projet du rapport de l'étude 58

5.4 4e étape: La restitution, la validation, la rédaction du rapport final et lapublication des résultats 60

Rapport Technique du DIPA N° 128 43

Section 5

COMMENT PLANIFIER ET EXECUTER UNE ETUDE DE TERRAINPAR LA MARP

Quatre grandes étapes sont à définir:

lère étape: La phase de preparation

2e étape: Le travail de terrain

3e étape: La phase d'analyse des résultats et de redaction du projet de rapport

4e étape: La restitution, la validation, la redaction du rapport final et la publication desresultats.

(et- IMPORTANT:

Pour executer chacune de ces &apes, référez-vous toujours aux questions de recherche suivantes:

QUOI?

QUI?

QUAND?

OÙ?

COMMENT?

POURQUOI?

Amener la communaute à décrire le sujet ou l'activité faisantl'objet de la discussion.

Qui est impliqué dans l'activité? Qui est affecté par elle? Quien tire des benefices?

Quand l'activité a-t-elle éte exécutée? Quand a-t-elle&mane? Ou à quelle période doit-elle étre réalisée?

Où a-t-elle été réalisée? Pourquoi là et non ailleurs?

Comment est-elle arrivée? Y a-t-il d'autres alternatives pourla réaliser?

Pourquoi s'est-elle ainsi deroulée et non autrement?

44 Rapport Technique du D1PA N° 128

5.1. lère étape: La phase de préparation

Cette étape de préparation de l'étude consiste principalement à:

choisir le théme de l'étude, formuler les hypothèseschoisir le sitedéfinir la composition de l'équipecollecter des données secondaires sur la zone de l'étudeprocéder à une première analyse de ces données et àplanifier le travail de terrain.

Pour organiser une ètude de terrain par la MARP, que faut-il faire?

Pour organiser une ètude de terrain par la MARP, vous devez:

rar Etablir le but et les objectifs de l' étude.Air Prévoir le budget nécessairear Identifier les personnes qu'il faut et former l'équipe.car Tenir des séances de travail de toute l'équipe pour:

collecter et étudier les rapports appropriés, documents, cartes et autres donnéesdisponibles sur la région; (données secondaires sur la zone d'étude).formuler les hypothèses relatives à l'étude, de méme que les lignes directrices pour letravail sur le terrain.déterminer et retenir les outils et techniques nécessaires pour faire le travail de terrain defaçon efficace.consulter les personnes ayant des connaissances sur les différents aspects du sujet del'étude et si possible, leur poser des questions sur les objectifs de l'étude et le programmeque vous avez établi.effectuer très tôt de courtes visites de terrain pour identifier les personnes-ressources etles autres sources locales d'informations;prendre contact avec les autorités administratives locales, les notables, les chefs de groupes,etc. pour discuter avec eux du but de l'étude, leur présenter le programme provisoire,connaitre leur disponibilité et surtout les modalités pratiques pour réaliser l'étude.pendant les courtes visites de terrain, procéder aux premières observations sur la zone del'étude et tester si possible quelques-uns des outils retenus par votre équipe.

Ce travail peut &re fait par deux ou trois personnes qui connaissent bien la zone de l'étude et qui saventbien comment procéder.

En principe, il vous faudra quelques jours ou quelques semaines pour effectuer ce travail préparatoire,ceci en fonction du sujet et du but de l'étude, de la taille de la zone, des facilités administratives, desdifficultés de communication, etc

Rapport Technique du DIPA N° 128 45

VOTRE AIDE-MEMOIRE SUR LA PHASE DE PREPARATION

Dans votre équipe de recherche, y a-t-il au moins une personne qui possède une expérience enMARP?La multidisciplinarité est-elle respectée dans l'équipe? p.e sociologue, biologiste, technologistedes pêches, formateur-vulgarisateur, agronome, personnes connaissant le milieu et personnesétrangères au milieu, etcDans l'équipe, avez-vous prévu des hommes et des femmes?Avez-vous prévu dans l'équipe des personnes pouvant couvrir correctement la zone prévue?Etes-vous capable de participer vous-méme à cette étude sans géner les autres membres deI' équipe?Etes-vous capable de changer vos attitudes envers les membres de la communauté, attitudes quiconsistent généralement à les considérer comme des ignorants ou à considérer que vous détenezla clef de leurs problèmes9Avez-vous délimité la zone A. couvrir par l'étude?Avez-vous pensé A la collecte d'informations documentaires nécessaires avant le démarrage deI' étude?

Les informations collectées sont-elles facilement assimilables par les autres membres de l' équipede recherche?Avez-vous recherché les informations A plusieurs sources?Tous les membres de l'équipe ont-ils eu A. lire le résumé des informations utiles collectées?Avez-vous une bonne carte de la zone A. étudier?Après avoir passé en revue les informations collectées, étes-vous pr.& à répondre à toutes lesquestions que la communauté pourra être amenée à vous poser?Etes-vous prét intellectuellement et matériellement à réaliser l'étude MARP?Avez-vous prévu une réunion avec toute l'équipe pour que chacun se sente impliqué, engagé?Avez-vous établi les hypothèses de recherche en fonction des données secondaires recueillies etdes visites de terrain effectuées avant le démarrage de l'étude?Avez-vous effectué un tour préliminaire dans la localité pour informer les autorités locales,gouvernementales et non gouvernementales de votre étude et du programme?

e Les autorités locales et les notables savent-ils ce qu'ils doivent faire pour vous aider à préparerle travail de terrain?Vous "ètes-vous assuré que tout est prêt pour quand vous serez sur le terrain?Avez-vous établi une liste des personnes-ressources à rencontrer (notables, fonctionnaires locaux,chefs religieux, autres leaders locaux, personnes influentes travaillant pour le développement dela localité, etc.)?Avez-vous établi une liste des endroits importants à visiter pendant l' étude? (débarcadères, cen-tres de fumage, marché de poisson, cité-dortoir, autres lieux d'intenses activités liées A. la Oche,etc.)Avez-vous pensé A. la logistique? (bloc-notes, bics, crayons, gommes, torches, couchettes, vivres,médicaments de première nécessité, etc.)

46Rapport Technique du DIPA N° 128

5.2 2e étape:

Le travail de terrain: utilisation des outils et techniques de la MARP

Pour le travail de terrainvous devez vous référer

QUOI?

QUI?

QUAND?

OÙ?COMMENT?

POURQUOI?

, le choix des outils à utiliser depend du sujet à traiter et à chaque fois,aux questions suivantes:

Arnener la communauté à décrire le sujet ou l'activité faisant l'objetde la discussion.Qui est implique dans l'activité? Qui est affecté par elle? Qui en tiredes benefices?Quand l'activité a-t-elle été exécutée? Quand a-t-elle démarré? Ouquelle periode doit-elle étre réalisée?On a-t-elle été réalisée? Pourquoi là et non ailleurs?Comment est-elle arrivée? Y a-t-il d'autres alternatives pour laréaliser?Pourquoi s'est-elle ainsi deroulée et non autrement?

(0- Vous devez très bien planifier le travail deterrain car la plupart du travail d'apprentissage etd'analyse des données s'effectue à ce niveau. Maisici, et malgré cette planification, vous ne devezpas oublier le principe de la flexibilité dans lamise en pratique de votre plan; ce plan doit doncare assez flexible pour vous permettre de mieuxexploiter les nouvelles connaissances qui peuventapparahre pendant l'étude.

Cette flexibilité requiert de vous depouvoir changer votre plan durant le travail de

Pendant le travail de terrain, VOUS DEVEZ donc:

Chercher au maximum à connaitre les savoirs populaires courants sur le village ou ledébarcadire où vous menez votre étude;Étudier les différentes catégories socio-professionnelles locales évoluant sur le débarcadère,leurs perspectives, leurs coutumes et pratiques sociales, etc.Converser avec les membres de la communauté, les interviewer, les observer, marcher aveceux à travers le débarcadère et parler avec eux des problèmes auxquels ils sont confrontéspour mieux les connaitre et gagner leur confiance.

terrain en posant par exemple des questions pourapprofondir un nouveau sujet auquel vous n'avezpas pensé dans vos hypotheses, en sélectionnantd'autres débarcaderes par exemple ou d'autrespersonnes-ressources à interviewer, etc.

(or N'oubliez surtout pas qu'essentiellement,le travail de terrain pendant une étude MARPest pratique et orienté sur la population dontvous devez obtenir Pentière participation. Vousne travaillez pas "A la place" de la communauté,mais vous travaillez plutôt "avec" elle.

Rapport Technique du DIPA N° 128 47

La MARP vous permet d'utiliser unecombinaison d'interviews avec les principalespersonnes ressources, (le chef de port, le chef devillage, les notables, les personnes âgées, etc.) etavec les membres des ménages que vous avezsélectionnés.

Comme il a été dit pour la phase dedémarrage, vous commencez très tôt l'analyse et

Pendant ces séances,

VOUS DEVEZ

e Revoir, reviser et analyser les notes de terrain après chaque interviewimportante (ou au moins une fois par jour) afin d'éviter les oublis eterreurs d'interprétation qui peuvent sérieusement affecter vos résultats.

(0"" En MARP, l'analyse des données est un processus continu tout au long de rétude. L'analyse, larevue, revaluation, la discussion et la critique des données sont effectuées itérativement d'un bout a.l'autre des quatre phases décrites plus haut.

revaluation des données recueillies, c'est-a-diretout au début de l'étude et vous poursuivez cetteanalyse tout au long du travail de terrain

Sur le terrain donc, vous devez, au sein devotre équipe, organiser des reunions et des séancesde discussions pour faciliter l'analyse des donnéesrecueillies pendant l'étude.

48Rapport Technique du DIPA NI' 128

Les étapes de préparation d'un transect sont les suivantes:

5.2.1 Comment faire un transect

Après avoir bien étudié la configurationde la zone d'étude, vous déterminez lesdirections des transects en fonction duthème de votre étude et du nombre detransects que vous voulez réaliser;

Ensuite, vous choisissez une ligne ou unesérie de lignes traversant la zone d'étudeet qui passeront à différents endroits jugésimportants dans la localité

Vous marchez le long de cette ligneimaginaire en notant tous les aspectsimportants et les changements que vousavez rencontrés. Selon le centre d'intérêtde l'étude et de votre capacité personnelle,vous prendrez note des éléments suivants:

types de sol, faune, flore, culturesautres ressources naturellessources d'eauproblèmes pertinents rencontrés en agriculture et types d'activités, moyens d'existen-ce dans différentes zones.matériels et équipements de pêche en uti-lisation ou vétustes rencontrés sur la plage.

Prenez le temps de vous arrêter et debavarder avec les personnes rencontréespendant la marche le long de votre lignechoisie. Posez-leur des questions sur toutce que vous avez observé, sur ce qu'elles

font, les problèmes qu'elles rencontrent,etc.

Ensuite, vous devez obtenir de la popu-lation, soit en groupe, soitindividuellement, d'identifier les diverseszones qui ont été marquées et vousvérifiez si elle accepte le tracé que vousavez fait

Posez des questions et discutez avec lacommunauté sur les aspects suivants:

Qu'est-ce qui se passe dans chaque zone?Pourquoi ceci se produit-il ici et nonailleurs?Quels problèmes rencontrent-ils?Y a-t-il eu des changements ici dans lepassé et pourquoi?Quelles solutions possibles trouvez-vous

chaque problème de chaque zone?

D'autres questions peuvent êtreéventuellement posées selon le centre d'intérêt etles priorités de votre étude.

Rapport Technique du DIPA N° 128 49

(0' Représentez dans un diagramme les in-formations obtenues de vos propres ob-servations et de vos entretiens avec lapopulation. Ce diagratnme pourrait êtretracé sur un papier de grand format ou,selon les circonstances, sur le sol, avantd'être reproduit sur du papier.

14)

2 .3

CD

z

_

s

L-04

e,t4

S-E

5

dc.it

O'S

/

Gt:'

1 A

4

hol"

tf-"

5

13IA

01

1ct

tc,p

,er4

-S.

Ca

k-A

"tr

C/O

rIc

o,kl

"90,

154

ca/a

l/1

e-

Lave

SlA

til01

1:31

-tt,

L'W

-G,3

e))

,

AJU

Aai

utcl

i4T

' ca

.

144,

e--,

E.t.

,,,,,

..

-rcA

n.o.

.A.4

"

._..

..11

,,,,i-

L.

5.2.2 Comment procéder aux classifications

La classification préférentielle

Les &apes préliminaires dans un exercicesont les suivantes:

Si vous faites l'exercice avec un groupe, essayezd'avoir un groupe qui est vraiment intéressé et bieninformé des sujets que vous voulez classifier.

En vous basant soit sur une catégoried'éléments que vous voulez étudier, soit sur un sujetque le groupe ou l'individu avec lequel vous vousentretenez mentiorme comme étant important, choisissezles elements que vous aimeriez classifier. Les exemplesd'éléments à classifier dans une communauté de pechepourraient etre:

les techniques et engins de péchedifferentes espèces de poissons que peutcapturer le mane engin.les différentes categories de mareyeusesles types de moteursd' autres opportunités d'emploi.

Demandez aux répondants de lister les elementsindividuels dans chaque catégorie et essayez d' avoir ungroupe de 3 à 7 différents elements qui sont significatifspour la population avec laquelle vous parlez.

Par exemple, une communauté de péche dans un vil-lage peut 'are habituée à utiliser régulièrement cinqdifférents types d'engins de péche ou elle peut etre ca-pable de choisir entre trois differents mareyeurs.L'essentiel est de savoir ce qui est important pour lesrépondants et non pour les enqueteurs.

Posez la question 5. ceux avec qui vous parlezsur les qualités de chaque element; ne posez pas desquestions du genre "Qu'est-ce qui est bon ou qu'est-cequi est mauvais parmi les elements 5. classifier".

Ecrivez le critère par lequel les gens jugent les sujets;transformez-les tous en critères positifs et négatifs etessayez de mettre ensemble les critères qui sontessentiellement les memes.

Par exemple, le pecheur avec qui vous parlez mentionneles huit critères suivants pour le choix de différents

typique de classification préférentielle

engins de péche:

moins cher à acquérirutilisable pour capturer plusieurs espècesde poissonutilisable toute Farm&ne capture pas beaucoup de poissonspeut etre utilise regulierementfacilement reparableutilisable par une personne seulementne dure pas longtemps.

Vous pouvez resumer ces critères comme suit:

bon marchémultiples et fréquentes utilisationsproductiffacile à réparerdurable.

Vous pouvez élaborer un petit tableau danslequel les reponses aux questions pourront &re classéessystématiquement.

Mettez les sujets sur la colonne des ordonnées du tab-leau et les critères sur la colonne des abscisses. Ajoutezune colonne oil vous pouvez noter les sujets intéressantles personnes interrogées.

Pour chaque critère, demandez premièrementà tout le monde le meilleur engin. Selon le nombre desujets (ex. engins) que vous avez couverts, vous pouvezalors demander lequel est le second ou lequel est lemauvais. C'est mieux de progresser du bon au mauvais.Ensuite, eliminez les sujets du milieu.

En dernier lieu, demandez aux personnesinterrogées quel type d'engin elles choisiraient si on leurdemandait d'en avoir un. Le résultat est souventsurprenant et peut vous conduire 5 une bonne discus-sion et à une meilleure comprehension des criteresutilises par les gens.

Rapport Technique du DIPA N° 128 51

Votre tableau de classification finale peut se présenter de la manière suivante:

La classification selon le niveau derichesse ou de prospérité

Différentes techniques de classification ontaussi été développées pour permettre de discuterd'autres caractéristiques de la communauté. Parmicelles-ci, on peut citer la classification selon leniveau de richesse ou de prospérité qui seconstruit à partir de la definition que les villageoiseux-mémes donnent à la richesse.

Puisque cette technique se construitpartir de la definition que les villageois eux-mémesdonnent à la richesse, vous ne pouvez l'utiliserqu'avec des personnes ayant une connaissanceassez poussée de la situation de chaque conces-sion ou unite de Oche.

Toutefois, l'exercice devient fastidieuxquand vous travaillez avec une liste supérieure50 personnes. Avec un nombre plus grand, il estpossible soit de travailler par quartier, soit de tirerun échantillon au hasard à. partir de la listecomplete des chefs de concession.

5.2.3 Le choix des unit& à classer

Avant de commencer la classification, ilest bon d'avoir une idée sur l'organisation du vil-lage et de considerer les objectifs de l'étude pourdecider du choix des unites à classer.

Voulez-vous classer les concessions? (Ouipeut-étre si vous étes intéresse par les problèmesde securité alimentaire et s'il existe une gestioncommune des stocks alimentaires au sein de la con-cession).

Choisirez-vous les pécheurs individuels?(Oui peut-étre si vous étudiez les contraintes liéesA. la production et si les principales decisions rela-tives à. cette question sont prises individuellement)

Etes-vous intéressé par les differences derevenus entre femmes? (Cela peut se justifier sivous étudiez, par exemple, les revenus d'unemareyeuse, d'une transformatrice ou d'unecommerçante, ou les revenus des femmes enfonction des espèces de poisson, de la période del'année ou de l'utilisation qu'elles font de cesrevenus).

Les points qui suivent décrivent lesprincipales étapes à suivre dans ce type de classi-fication. Certaines d'entre elles doivent faire l'objetd'une grande reflexion avant le demarrage del'exercice

L' experience a montre que quandl'exercice est bien expliqué, les personnesressources ne manifestent aucune reticence à.participer. Les problèmes apparaissent seulementlorsque des explications claires n'ont pas étéfournies à la personne-ressource et si cette demièrea des apprehensions sur l'utilisation filture del'information.

Types d'engins depêche Coût faible Variétés et fréquence

d'utilisation Revenus Préférenced'engin

Filet A sardinelles 3 3 3 2

Filet maillant dormant 1 4 2 4

Senne tournante 4 1 4 1

Filet avion 2 2 1 2

52Rapport Technique du DIPA N° 128

5.2.4 Le choix des personnes-ressources pour la classification

La selection des personnes-ressources est unephase critique. Au moins trois personnes ayantdifferentes fonctions dans la communauté devront &rechoisies (triangulation). La personne-ressource doit bienconnalire tout le monde ou au moins la grande majoritédes personnes dans le village. Il est bon de mettre enconfiance la personne-ressource avant de demurerl'exercice. La personne peut etre quelqu'un qui est déjàen interaction avec l'équipe.

La classification doit etre faite en privé si pos-sible. Si la personne-ressource est analphabète, unmembre de l'équipe peut lui lire, au fur et à mesure, lesnoms sur les cartes avant de les lui remettre pour classi-fication.

001 Voici les différentes étapes à suivre:

Identifiez l'unité qui sert de base de classifica-tion, pirogue, ménage, par exemple.

Préparez la liste des noms des différents chefsd'unités à classer.

Mettez un nom sur une carte et numérotez lacarte.

Identifiez une personne-ressource et expliquez-lui l'exercice. Bien lui préciser que vous ne cherchezpas à connaître la richesse d'individus donnés, maisplutôt à vous informer sur les différents niveaux derichesse qui existent dans le village. Retirez du jeu decartes celle portant le nom de la persorme-ressource.

Discutez le concept de richesse pour voir ladéfinition que lui donne la personne-ressource.

Demandez à la personne-ressource de classerles cartes en piles homogènes comprenant chacune desindividus de niveau de richesse comparable. Lapersonne-ressource décidera du nombre de piles.

Vérifiez les piles avec la personne-ressourcepour vous assurer qu'il n'y a pas d'autres changements

introduire.

Discutez avec la personne-ressource leselements qui caractérisent chaque groupe. Par exemple,dans un village, les concessions considérées comme lesplus riches étaient celles qui possédaient beaucoup deterre, de materiels agricoles et des revenus provenantde rémigration.

Dans un autre village, le facteur determinant larichesse peut etre le nombre de pirogues possédées parla personne.

A la lumière de ce qui precede, posez toute autrequestion pouvant aider à mieux comprendre le problèmedes revenus dans le village.

Remerciez la personne-ressource et précisez-lui encore une fois que vous n'étiez pas intéressé devous informer de la situation de personnes données, maisplutôt de celle plus générale des groupes.

Reportez sur une feuille (feuille N 1) les infor-mations relatives aux différentes piles.

Affectez un poids à chaque categoric. Lasomme des poids étant égale à 1, vous divisez ce chiffrepar le nombre de categories créées par la personne-ressource. Le résultat correspondra au poids du groupe"plus riche", le groupe suivant aura un poids égal à 2fois celui du premier groupe, et ainsi de suite jusqu'audemier groupe "plus pauvre" à qui sera affect& un poidsde 1.

Répétez les étapes 4-10 avec les autrespersonnes-ressources.

Calculez le nombre de points pour chaque unite.(feuille N 2).

Notez les situations "anormales" quiapparaissent, c'est-à-dire si une carte est placée dans legroupe des riches par une personne-ressource et dansun groupe de pauvres par une autre.

Organisez la liste en ordre &croissant (feuilleN 3).

Repérez et séparez (il suffit de tracer un traitentre les catégories) en catégories les différents groupesassez homogènes qui ressortent de la classification.

Rapport Technique du DIPA N° 128 53

Classification selon le niveau de richesse : Enregistrement des informations fournies par les différentespersonnes ressources.

Personne-ressource N 1 (a réparti les cartes en 3 piles)

Retournez au début et affectez un poids à chaque pile.

S'il ya trois piles, celle des plus riches obtient un poids de 1/3, soit 0,33, la pile du milieu2/3, soit 0,66 et la pile des plus pauvres 3/3, soit

S'il y a quatre piles, les plus riches obtiennent 1/4, soit 0,25, le deuxième groupe obtient2/4, soit 0,50 et le troisieme groupe obtient 3/4, soit 0,75 et le quatrième groupe, le pluspauvre, 4/4 soit 1.

Maintenant, il s'agit d'identifier les situations "anormales" Y a-t-il eu des concessions A.qui une personne-ressource a affecté un poids élevé alors qu'une autre a donne un poidsfaible? Encerclez les cas pour les analyser.

Pile 1 (les plus riches) r cartes 10, 4, 14, 19, 13, 5, 18, 1/3 = 0,33Pile 2 cartes I, 6, 9, 15, 20, 7, 17 2/3 = 0,66Pile 3 . cartes 2, 8, 12, 16, 3, 11 3/3 = 1

Personne-ressource N 2 (a réparti les cartes en 5 piles)

Pile 1 (les plus riches) cartes 19, 4, 14, 6 1/5 = 0,20Pile 2 cartes 10, 5, 18, 13,Pile 3 r cartes 9, 20, 17, 7

1, 15 2/53/5

==

0,400,60

Pile 4 cartes 16, 8, 11 4/5 = 0,80Pile 5 (les plus pauvres) cartes 2, 12, 3 5/5 = 1

Personne-ressource N 3 (a réparti les cartes en 4 piles)

Pile 1 (les plus riches) cartes 14, 6, 1, 15, 12 1/4 = 0,25Pile 2 cartes 4, 9, 13, 5, 18,Pile 3 : cartes 7, 17, 20, 19

10 2/43/4

==

0,500,75

Pile 4 : cartes 8, 11, 16, 3, 2 4/4 = 1

54Rapport Technique du DIPA N° 128

5.2.5 Les questions que vous devez vous poser pendant et après une classification

Quel sujet principal avez-vous appris pendant l'exercice de classification? Est-ce assez impor-tant pour la population de compter sur elle pour exprimer des opinions précises et ses priorités?

Les themes que les membres de la communauté classifient ont-ils été mentionnés par lacommunauté elle-meme ou suggérés par d'autres?

Les critères de selection sont-ils généralement acceptés par la communauté interviewee? Est-ce tous des critères suggérés par la cornmunauté ou vos propres suggestions?

Avez-vous obtenu trop de themes a classifier ou trop de criteres à classifier par eux? Combiende temps ont-ils pris pour les classifier tous?

La classification a t-elle mis en accord ce que différents groupes ont dit? Sinon, quels critèressont en désaccord avec la communauté? Sont-ils importants et doivent-ils etre approfondisplus loin?

Etes-vous silr que la population avec laquelle vous faites l'exercice de classification a biencompris ce que vous lui demandiez de faire ou a-t-elle fait des confusions et donne des réponsesau hasard?

\N\

\%-ft \\\\--\\A N.,

\\\Ni

Un exercice de classification par un pécheur

/7///74/7/. 0(0

7(/`"if"/liwiff f

-

Rapport Technique du DIPA N° 128 55

5.2.6 Faites faire une carte de leurvillage par les pêcheurs eux-mémes

Les cartes dessinées par les personnes quevous interviewez sont une excellente vole pourapprendre de la communauté ce qu' elle considèrecomme important pour elle dans sonenvironnement local. Elles peuvent aussi fournirdes informations précieuses sur des aspects quiont été oubliés ou non observes par l'équipe.

Quelques &apes pour faire dessiner une cartepar les villageois pourraient être les suivantes:

I. Demandez à n'importe quel groupe de lapopulation avec lequel vous parlez de vous dessinerune carte de la comrnunauté et de ses environs.Autant que possible, laissez-les faire sansinterference aucune.

Si le concept de carte n'est pas compris, vouspouvez produire une esquisse avec quelquescaractéristiques majeures pour démarrer leprocessus. Suivant les circonstances, la carte peutétre dessinée sur n'importe quoi convenant le mieuxet qui est facilement disponible.

Si plusieurs personnes y sont impliquées, lacarte serait grande et peut dans ce cas 'are dessinéesur le sol avec n'importe quel objet que vous avezsous la main, tel que pierre, baton, etc. Avec quelquesindividus seulement, la carte serait meilleure sur lepapier.

2. Notez ce que les cartes montrent et nemontrent pas; quels aspects de la communautésemblent &re importants et comment les tailles rela-tives des différentes caracteristiques sontreprésentées.

Exemples d'utilisations possibles de quelques cartes

illustrer la distribution de différentes zones écologiques.montrer les modèles de maison à l'intérieur de la communauté suivant l'emploi, le groupeethnique, le statut social, propriétaire de pirogue ou n'importe quel critère qui semble &resignificatifmontrer les zones de péche; savoir qui Oche dans telle zone et comment les types de péchechangent selon les saisonsillustrer les differences de perception de l'environnement par la population.

Comme elements de démarrage des ques-tions, utilisez en premier lieu les aspects qui sontreprésentés et ensuite ceux qui ne le sont pas, leurorganisation et le changement subi.

Demandez A. n'importe quel groupe de lacommunauté avec lequel vous vous entretenez dedessiner une carte marine (zone de Oche).

Utilisez la carte pour poser des questionssur quels poissons sont captures et ofi, à quellesprofondeurs, par qui, avec quel engin et A quellepériode de l'année.

Des cartes de fond de mer et de zones depéche peuvent &re préparées avec la communauté,essayez de faire la méme chose que pourl'environnement marin de la zone. Si possible, voussortez en mer avec les pécheurs et posez des ques-tions sur les différentes conditions marines dansles eaux traversées.

Essayez de représenter tout au moins lesprofondeurs relatives A. différents points du rivageet les conditions de fond

Il faudra tenir avec vous les images oudessins d'espèces de poissons et autres ressourcesmarines que vous attendez trouver dans la zoneou attendez &re exploité par la communauté.

Les cartes utilisées pendant les interviewsavec la communauté peuvent aussi &re utiliséesaprès avoir été ordonnées pour relater les résultats

d'autres partenaires et leur presenter le compterendu de l'étude.

56 Rapport Technique du D1PA N° 128

Quels sont les sujets principaux sur lesquels portera l'étude?Avez-vous établi une liste des endroits importants à visiter pendant l' etude? (débarcaderes,centres de fumage, marché de poisson, cité-dortoir, autres lieux d'intenses activités liées à lapêche, etc.)Etes-vous allé visiter tous les lieux lies á l'étude?Avez-vous établi une liste des personnes-ressources à rencontrer? (notables, fonctionnaireslocaux, chefs religieux, autres leaders locaux, personnes influentes travaillant pour ledéveloppement de la localité, etc.)Avez-vous pensé à la logistique? (bloc-notes, bics, crayons, gommes, torches, couchettes, vivres,medicaments de première nécessité, etc.)Les membres de l'équipe peuvent-ils communiquer facilement avec la communauté? Sinon,faudra recruter un interprète et le former.Avez-vous prévu une reunion avec toute l'équipe pour que chacun se sente impliqué, engage?Avez-vous une bonne carte de la zone a étudier?Tous les membres de l'équipe ont-ils eu à lire le résumé des informations utiles collectées?Avez-vous recherché les informations à plusieurs sources?Comment ferez-vous pour accroître la participation de la communauté pendant cette etudeMARP que vous voulez mener?Les femmes peuvent-elles participer activement au choix des problèmes prioritaires si la rencontredevait avoir lieu avec les hommes?Les priorités retenues sont-elles le point de vue de quelques-uns ou un consensus du groupe?

Une carte du village de.ssinée par les pecheurs

VOTRE AIDE-MEMOIRE SUR LE TRAVAIL DE TERRAIN

Rapport Technique du DIPA N° 128 57

5.3 3e étape:

Analyse des résultats, rédaction de l'avant-projet du rapport de l'étude

La conclusion d'une étude MARP inclut les analyses finales, la rédaction du projet de rapport, larestitution des résultats à la communauté, la validation de ces résultats par la communauté, la rédactiondu rapport final incluant un programme local de développement et la publication des résultats de l'étude.

Cette phase peut prendre seulement quelques jours ou des semaines selon l'importance et laproductivité du travail que vous avez accompli sur le terrain.

Une fois que le travail de terrain est terminé,

VOUS DEVEZ:

Revoir soigneusement chaque élément appris pendant l'étude en vue de tirer lesconclusions finales.

Li Organiser des séances de revue et d'analyse, au sein de votre équipe comme avectoute la communauté, pour:

apprécier ce qui est connu à travers l'étude;décider s'il faut chercher à recueillir d'autres données avant les conclusions finalesde l'étude;considérer le niveau de confiance atteint par la communauté à travers l'étude;identifier les différents problèmes, en analyser les causes, les effets;identifier les solutions pour chaque problème et établir les priorités pour aboutir àun programme d'action de développement propre à la communauté;apprécier si la communauté pourra assurer une certaine durabilité aux actions quiseront entreprises après l'étude que vous venez de réaliser;identifier quelle suite peut être donnée à l'étude, ceci indépendamment des objectifsque vous vous ites fixés au départ;préparer la séance de restitution et de validation des résultats de l'étude.

Des fois, il peut s'avérer nécessaire pour vous d'effectuer quelques visites de terrainsupplémentaires si vous vous apercevez que quelques informations principales manquent, que ce soit auniveau du village, du débarcadère, des personnes déjà interviewées ou auprès de nouvelles personnesque vous venez d'identifier.

Dans ce cas, n'hésitez pas à le faire le plus tôt possible et veillez surtout à ne pas trop trainer surle terrain car vous risqueriez d'importuner les villageois ou les utilisateurs du débarcadère par une troplongue et injustifiable présence sur le terrain.

58 Rapport Technique du DIPA N° 128

VOTRE AIDE-MEMOIRE SUR LA 3e ETAPE: ANALYSE DESRESULTATS ET REDACTION DE L'AVANT-PROJET DE RAPPORT

Avez-vous pensé A. la logistique? (bloc-notes, bics, crayons, gommes, papier grand format,autres materiels de redaction, etc.)Avez-vous prévu une reunion avec toute l'équipe pour que chacun se sente impliqué par leprojet de rapport?N'avez-vous pas collecté trop d'informations n'ayant aucun rapport avec la MARP ou avecla zone de l'étude?Les informations collectées sont-elles facilement assimilables par d'autres personnes?Avez-vous recherché les informations à plusieurs sources?Les problèmes identifies sont-ils les vrais problèmes ou au contraire les causes d'un autreproblème?Les problèmes et les solutions étaient-ils bien cibles?Les priorités retenues sont-elles le point de vue de quelques-uns ou un consensus du groupe?Les ressources identifiées par la communaute sont-elles mobilisables, suffisantes?Les solutions proposées par la communaute sont-elles matériellement possibles, techniquementréalisables, économiquement rentables, socialement acceptables et politiquement possibles?Sinon, quelles alternatives leur suggerez-vous?Les personnes-ressources membres de la communaute et qui ont participé à l'étude avecvous ont-elles pris une part active à la redaction du projet de rapport de l'étude?Avez-vous pensé aux questions que la communauté pourrait étre amenée A. vous poser lors del'assemblée générale de restitution et de validation des résultats?

DIPA?InIncuresur la IA .

' brevilleiu mg%

'

59Rapport Technique du DIPA N° 128

4e étape:

La resfitufion, la validation, la rédaction du rapport final et la publication des résultats

La restitution ou le "feed-back" des résultats de l'étude MARP à la communauté doit nécessairements'effectuer avant que vous quittiez la zone d' etude, c'est-à-dire tout juste après la redaction du brouillon durapport, de fawn à pouvoir faire completer certaines informations, à faire préciser certaines omissions par lacommunaute de la zone d' etude ou à retrancher certaines informations jugées non adaptées.

Pour cela, vous devez organiser une reuniongénérale de la communauté, reunion regroupantprincipalement : les autorités locales, les agents dedéveloppement et autres fonctionnaires intéressés parle développement de la zone d'étude, les leaderslocaux, les membres de la communauté ou tout aumoins les représentants des différents groupes socio-professionnels de la communauté, etc.

Au cours de cette reunion, vous faitespresenter les résultats de l'étude par une ou deuxpersonnes ressources membres de la communautéou qui sont originaires de la zone d' etude et qui ontparticipé avec vous A. l' etude.

Cette sequence devra étre réalisée depreference en langue locale, de façon à permettreune pleine participation de tous les membres de lacommunauté. Vous pouvez même utiliser destableaux, des papiers de grand format ou tout autremateriel indiqué pour visualiser les résultats devostravaux.

Une séance de restitution it la plage

L'objectif de cette reunion est de parvenirfaire valider les résultats de l'étude par lacommunauté, pour ainsi en assurer une appropria-tion par cette dernière et amorcer la durabilité desactions ä entreprendre par la suite.

Notez que la restitution n'a pas eu lieu s'iln'y a pas eu validation par la communauté.Cependant, il vous faut éviter la simple confronta-tion-restitution qui peut toumer à la confirmationsimpliste ou à la complaisance.

Après cette étape de validation des résultatspar la communauté, vous devez mettre un soinparticulier dans la rédaction du rapport del'étude MARP. En effet, ce rapport doit étreconsideré comme un document de travail qui, par sapublication, devra fournir les informationsnécessaires a. la prise de decisions sur des actions A.mener pour le développement de la communautéavec laquelle vous avez travaille.

60Rapport Technique du DIPA N° 128

Redaction du rapport final de l'étude

L'étape la plus importante et la plus critique pour vous sera celle de la redaction du rapport de votreetude. En principe, awes le travail de terrain, votre etude MARP West pas terminée; toute votre équipedoit continuer le travail jusqu'à la publication des résultats au moins.

UMW

La rédaction du rapport final par l'équipe de recherche

.111 111M11=111144

POUR CE FAIRE-

(r7:-. Vous devez veiller à ce que tous les membres de votre équipe travaillent ensemblepour produire le rapport final car si vous laissez le soin à un ou deux membres de

équipe de le faire, leurs points de vues vont prédominer et d' importantes informa-tions peuvent kre perdues ou mal interprétées.

Tenez compte du fait qu'il est préférable que le rapport ou tout au moins son brouillonsoit rédigé pendant que toute l'équipe est encore sur le terrain ou à côté du site, defacon que vous puissiez être stir que d'importantes informations ne sont pas oubliées,et surtout pour pouvoir retourner sur le terrain à la dernière minute si nécessairepour compléter les données.

Veillez à inclure dans le rapport final toutes les modifications apportées à votreavant-projet de rapport par les membres de la communauté lors de la séance derestitution et de validation.

Rapport Technique du DIPA N° 128 61

VOTRE AIDE-MEMOIRE SUR LA RESTITUTION, LA VALIDATION ETLA PUBLICATION DES RESULTATS

Avez-vous pensé à la logistique? (bloc-notes, bics, crayons, gommes, papier grand format,autres matériels de rédaction, etc.)Après avoir passé en revue les informations collectées, étes-vous pr6t à répondre à toutesles questions que la communauté pourra &re amenée à vous poser?Les problèmes identifiés sont-ils les vrais problèmes ou au contrairc les causes d'un autreproblème?Les problèmes et les solutions étaient-ils bien ciblés?Les femmes peuvent-elles participer activement au choix des problèmes prioritaires si larencontre devait avoir lieu avec les hommes?Les priorités retenues sont-elles le point de vue de quelques-uns ou un consensus du groupe?Les ressources identifiées par la communauté sont-elles mobilisables, suffisantes?Les solutions proposées par la communauté sont-elles matériellement possibles,techniquement réalisables, économiquement rentables, socialement acceptables etpolitiquement possibles? Sinon, quelles alternatives leur suggérez-vous?Le plan d'action retenu par la communauté est-il réaliste?Quelles sont les actions futures à mener en dehors du plan d'action?Qu'avez-vous prévu pour la mise en forme et la publication des résultats?Avez-vous prévu de remettre des exemplaires du rapport aux autorités locales, aux agencesde développement et institutions de développement, aux personnes ressources, a lacommunauté, etc. ?Après l'étude, que fera la communauté en attendant la mise en oeuvre du plan d'action?

_

t

62Rapport Technique du D1PA N° 128

Section 6

Une étude de base réalisée par la MARP dans une communauté de Oche

ilpasemmow

eNQUeTteuR-S:/. Sdny. Comoro2.Dcrocialo D/alrite'3. Bokary SylLa4- ilamorciou Bail° jia/k

i'farrla yawn SarniounoHotese-z/lc

4 A:rte&cine Badge/

REPUBLIQUE RE GUIAIEETravail-Justica-.5tilidarita!

I1.A.R. A.

CIP A.Dif? A.

caLecre RE .DOMM5 RaUMLIE,5 ET pRoplliTes'

SUR Iwz ,ZIOBARCAZelle

8011Z8IIVer

45515 T rs HOuNDLKGd //:?. REGIS EN

CONAKRY/ Aour 102

Rapport Technique du DIPA N° 128 63

RENER( IEMENT,5

g7;7/_, E- erzeirli/4-7,4ter ,Vdt

rev/wetA, .4cineizze- /4",e4/ze ..aez(z ey.A kcee/

zzel'eee ZcZte, -(Ztex- P"' -aLL

iu//ze z_ev5/teed.7,9.e/newiz_,z

,te. Vze'rec44"ce 7.<i --e4e (c7.6z.nd

_at ./ee/)z) 7,7d/ee;L4ea /7_ez,z7vec_.

46z

lzdar7i et le9/42e-wz1/: tzeZeo ,, -fte.)7/1-e/tÌe..2p/'-7

4re- inB/z1:_e_i- Z.; 2Ccie 4r-Z t".:iz/e74, 76:

(*e"licle- ..-CZ /42e /zed

Id ..tefrrt-e,ree'e"."-z rewe 2, .7242e/eeez, .777e//ie'

64

/2..e7t2.

e're-gew-/j- /7-tr_)eZza-

CrGri,"lit'9e:1 -67e- -e-e( 4z--7-ecz 2.7/ Z/-/;_e:7-z Gpte-le ,-;te-te-d

.-eZ/ pee /-zeeizrz.2- pee-C.406/7

44 4f.

fn_

.11/4.> ern 6re 5.

. Aiarnaa/ecf 8,4, // 6-0 zeteet./t_ _De rr,

Ho u 5 lapha Z/i( Be,,iLca

TaelbSc2exC, -Fc77171_1"77 c77/6y

.5Ory 1<cl

---2Zez"-e0

men-, Xre'S

Zee ezw_72C

g'ytte 04.Al a_ -(cz

- Z1;etc.X2_'3. 69a2.7nane ec-mect

ZA-2&_&ez

e,,,(1z4,1c. Cling

Rapport Technique du DIPA N° 128

TABLE DES MAT/ERE:5_

- -Z.. ORIGINCET .TUSTIFICATION etru.re

AvANT-PRopos

ReSe/ArE - -

Ji.. ¿A METHOD: Accezewee PE RECHERCHE P4RTICIPATIP4-0.4.R.TO- - - 6

li7Porwisa SUR LE 3:)EBARCAPERE

N.DeSCRIPTIOW _DU ciaarraderePROF/I HISTORIGILIE _

CARTE DU DEBARCADERE _DIAGRAIII1E DE VE/IN

Y-RECENSENENT DE PRDBIEMES PE LA COMPILINAZI re DESPECMEL/R5 DE BOLILIVAIET PORT

LISTE DES PROBLEPIES RECENSESwe FICHES DALDENT/FicATIoN DES PROBLetiss

CITAT/OA/S REVEhATRICES_ _ _

(Z157E DES OuraS PE 11.A.R.P. u771.15E5_

YILAM4I.YSE CO/IPARATIVE ENTRE L.F5 HYPOTHESES Er ¿esPRoaLF/445 RECENSES SUR LE DEBARCADERE

IVA/E X es

1. IA CARTe D i14 REL _ _

as 14 TRAikoe-cr DU .7)611ARCAPeRe

TABLEAV PES ¿CHES 3)6- PECHE

4. QL/CLQUES IMPORTANTES XIONNEES NUMERMUES - - - - 59

Se e/IP101 rettP.s JouRNALieli PCS PEclIEuRs _ 60

CONCLUSION _ 61

SOURCES REFERENCIEL LES _ _ _ _ --62

3

4

5

Rapport Technique du DIPA N° 128 65

49

21

21

2246

118

50

52

58

AVANT - PROPOS

-e*1/724e.eWs?d

/62fica_ __ee,r4ze,-zea

eeeeze,62, ib;-1- mze &:7(91

ZeceG4e_1CL ,zejtg

Zcz 7:////1,,f zze9e_zr eitz _ejeeez,_

,zeJzzezi.ze_

Z°ze

zezd, 74e/27eze2z.zez- .LZ/teaZe-e.o_e7avx-e` _01Lcce_e _a/;Zeeeia jezeig_

czezzez,e4 _..e7z7/

/vzo&z,-4 _e)>z6,---,tcg,;/26r -coo ,i;p-2-mmzeiza.//Z7 11CZ+teez:,7-4f- d Z.-et eaVEE

7,-&;;?Zed t9(7-

liet,i/oz 7tozie-

Za-rzeiit-e--pt--64-

-Ce-Zee?Zi-ed --e67 -6/)t-1

7dp7),,e,d ., ,72-PrA2-7-121 ite),-60-e.4A

66 Rapport Technique du DIPA N° 128

,t_cj .4 X, ; . e 4-zee'

72'1./71 slf-9. 72a- crt Zz) cz>77-

zi4 _4./-;,eizarZe/2-7e _C /Pea' _.e-teZ6_t://_le.,-.4,tti_fj

:56e ,Ciieezt-0 _L7Z ita,t76(.(z_z:

/24C-7Z-t.

e--4)

Zy/LX414..e.- _CO2ZZ e Z

lAteee _e/I/77a/tree--a-4,

el/ricocea---1-ez-d _zz'éo CV-0/77-

fe,4e 42/.;:e-Le r,/2 -Gete/(-tjo,ZZ/ZeG/62- ai-ze

40Z2-4/L-e-4, e-7/Z/elLO&neD

,zter-e/?ia.,-4 y2.e1/Z . _eriet,e-d

4,Zéo zzzze

_c.)

,777zz:4 _zecz,6/-2__Z e-71/;,,

e&a-- ,ace,%e,d4

?g,rO 2roee:A_ _ceze .ez

...e7/41-74e'ce --aar-eCe-ciz- 4d2a.

'reVgie'J ii- /z/Ze-1 1-e/-7-t 1-2

..-eZWCG nz9/'er:_eeiez_,c

e,,..6e6c, _0/ y/viele6d-0-

/2a/vJ -ev/ Teo

2/0

stede-c-tiz_

.! ./C1',..C7-1-1;2e- /Zen ,,a_e(eZ7zez,--t 74104, »zyzeeza4,

:coneerim w12 ,e0r/724.,eL t.,

/72 e 7274 te. c'etez reabn

Rapport Technique du DIPA N° 12g 67

,de,66 JO gfv-z62". /IY-e

4,4/-2,7 fze C2r%

7e77z-ce. ../ze;L /./:(7,;e- cei-c/776.2z-/

,y7/ZZ ,Zze,(1 r(C,J dtf,a?Lg--Ice<,

_ea-GL/Z4 .C/e7;fe-6

e/z/7z&f2-

it-4C/-44Acee'c/-22z* z_c

Q/6/NE 7- IL/5 77 /7 (' r/

/' ,.42Z I/2z ctr /9'9

e

77 t' mee/-z6e-t

4ccu-t- _6Z ,/ e,/

4ee-eda,

c-e" 1-ee-c

e ,,c5/ezff

t/ct_

Cera-/ eÌ ,iz eke,--ec)-7z-7/:_e7Z-ze

e- j -_e_e3,-Tte-C't/t(e4 - ekZL-9-z e-

ce ite izZ/6,c .

68 Rapport Technique du DIPA N° 128

g-z-vez:at.. _17e C2

rez-zt c A

Rapport Technique du DIPA N° 128

11F 7-(z/ 42_flE ACC X' EZ--

!)t- /6C7,/EI C16/6- P4-7/1- 7--/C / A./9 77Vcc-

A.P P)

e>21-) (22, ..zZ2 Z-426)777etZ L'zzZ e eez-47 -

zezm etK/izz _06-4/1e,r` .ze,z ,-/-7eZez . zez>_/1z

- ex-L-46" co.,14_ZeaTz

eei2/e-VzeitZ17Z".1 P4)/// /-,

/2- .-GL-e-e me.7-,/z,

_.(ZI-7e/rs z_e t'..LL/i-e /77 eZ- eezz."2- 7/Zcz-f-422* c7--,¿/Zece/fzyjr-w

cZ /te

re.zee_z

f;e-Zeec-z-

-e4,42ze..."ce-e7-2-47z -/.--(-?tie/t ot CZ .eo- .2 _ r/2-e4c- ' Ze-6' ,7Pc:',//u'-Ì A ,z /

1,zee4 ..,,e, 7/ /v7zez .,,,;e _ce,:ze 7_L-,,f (z c-ce -, 7 ,/-/7L.ZLA

-(/ 2 / _{24-J .4,x..ece_e_Pe ?C' ...,e-r-t722-6%,67.ezZ&rj /-zat_

7 t'rde - /?2 6,7,, tedee- __{_ 2-2.2: .z/.6."..s2-fje 5.'' ,777

Z .-6 vrea-a,w_c/-z-G

e--/._ c r i -6-7/_-e/Z 1 e.4).-?-7-z z-L",

/1(---(-- - .-C.-e-e, _/--( -1-Ge_ ''/- tZ17 /- - Z6- .61-e, ( -7/___e-z. " 2 4 t _ c .;-1¿,(i L d

,,,,z_ e _ CZ° KZ2 cf cr .C/c. _._,

69

A TERRE

- 14exikewCfz

fAI R

- fnz)-e

-exe/ eZ.z4

tex e eic

A/MOT/1-7/ESS suRE #2 I? C/9

_4,004-f e/

e e e) .erree

Ga_ee72-e ..G/4/_eze/(_c

eez

/,

-0?-t Uit0 te-'6)

e.e9z6(

a zee.

el.'z/g,7 77(7z7e/Zeer. ,

ate zzeid_e ,zeleZiy-ii ..,6wA 57-71- - 71, 1J

4zeZ

-C',/e-efz-4

e71_

/27 e e ;:ee d/__7--?/;

_ g(e;.. (zee-z-sze/77e77z1 r _ee-e4

g_e/2 cc '

Zi7,,e7t e -7Ch;z1/14rote

70 Rapport Technique du DIPA N° 128

/ Ce ,6/£7-1/reZ (v7/

,r_.6 __, Z ' z _.,.7 _.az ize-1.4 ,ze.) L )

_ eit/ze/-7-z cre_er _ c--/6"/, _ c--_,,z-c.,i,- - - e z-,2.e> z /z-ez-p---% o /in eeze

a, /-zemel-z.{_ ze4 .._e:Z/z.i2

Rapport Techn quc du D1PA N° 128 71

Zez_,-Ze.")2a/t / ,/a_Zz.e .e4,c/72

reZZ _ez,z .6,4.2t9zeme7/ 4Z4reczcZz,- ,zZ7 .."-zet_ed

VI ZZ//7ar petr.

_47-ze`W 12:a7e 7z/zzeo

DE-scp/prioN i.0E8/MC/Mt-RE

(06'.0/./) c-67-z-L lert ./zez/z- 7---e

4761/-CL,ac

eta- ,5-e- c492,.z..e,e4/..»

4tzei.z" .ez,ze _z;

zztzzT z.:2et _c,z4Z-evdte)

7ezz

,,e/es ,,ez;tazz,zo

,)6017z_ ?

/zez-e//e-ezz.z/-do/z

1-6t/r(2/z- 4e.e.ázn *ez_e_

-. 7e1-/-c) xe,24

-e9-0 (eazza,

_az

/7Z24.7i:tWitice_ _._w

Cr-L --7 /22g..,z

/..(1.,Zezze ,,z?Z'sf

,,e7e)-)2/c ed zzrz 9-eteo zze7t zee,7zH e27t,.e/z,2/,

L e'eles z 1'1' a) 1

ce-

e ez61-(14 ZJ

-(efrit _et:24 /Z-W (77:2

72 Rapport Technique du DIPA N° 128

el/ t` 71-(2.e( f t

-e,Leorzileco /

Rapport Technique du DIPA N° 128

e

az)zz.z.zemerz7taz")-.,a7e4

e pee /zzz/44;7z'err..c'eghje /zowz_

.//

_4-ez-Zze-av

_pee

,_zed;zeiz-e/1. -6ez-Ze-'reD e/ deeeiz, 77,%-gz/e-,-z-

dch6(

73

(r.aeizzieZZ,e/L2 )7Zayrf_Z;Ze- ez;_te(z/izecezie_ zz/z- 1./2/rete7icc

1/77/2f2/74-iLl dr.,74/71. --7-1- .e9-7'z7ee:2 z-,tZz-/7//,

/

,-/e.eluzel.2,10r>z -ere ZcZtr:zt/t7Ze-7t-1.,CZ9-1 le7-1-17-4 ,e7z,

.619/61ZZ/izae?' _e,1/714,147Zej .7)( eteri6-Z /4.(LX

/Li (a/,eez,)'.4e9 __Ceed -dZze zma-reeo) .

-ezcz / gy,.6 .z.z/ze/z., . e .-6vae-7 -(. t le-LZ. Ci 117t'J _z2 tZ , da2C-17LC_

_e/l.-ei hezZ 1 <524/aezza/Z' ,/, r- .-e-e/-,il Idiz /zzli - -d7 7 iyLl

V t - i - 1 ,Zre 4-4'._. , o - I-1 Xi/W-7.4z :e:/te-i. .

." ' ..ZZ --- ' ,(Teeci(k4/ --e-z2/-_/..772/ z

e2z-XoCC4(-

7,-- -7/7eLteL-ZCZ, _di/ ,,,ZaZ / ittr-e'd,

d,i/ziev e7zZ/Zwz.e-e-/ z ,,(Z-74.z ze?/ -ha- , ,697z.C2u,Zz.e._ 42.ee,7-1-Cel 6/4-Le

--e;-7e--a/"Ze/

ogtz.o. /g9t70' .1i//1/Z- ,r a 7ze*,4'.7)..ze, //

ZeCZAj,z4zw7z/ ,e'rede,-;z. ecZ

P420 rtz /7//s raloqz/&c-

2._ kie/"I' cls 7;77/_s

4v0/7/ /.64'a

kr7,4)

-/8y,0 czJvre7t702, r-(ev,_

,C7-2

/72,)-27z `',(00 et, 17,-z- e7i¿j

_GZ/,re/ia-731-4 //zi'-e/Z ea/72/->re

ta- '77fr2eded "A710/ /r ' _zzz.e_eiI, y,

/--zerze /.-0 4--orz)za

1-e-f-A.--,- 4'7 4Ze--,/,,-I4- - , Z- 4-1(G e.6?-6d.:2

-0(7 oevezi-i-an. /72,zez, .4'.i

/

.. .-Le,722- _ .",-jzGPJr-4'

2421-e/Z.' 7/.z.-e _Ge.ez/Ze2C'GZ

4110,67/0/.,7%

o'rL'cYa-te.,0L-26(-a Zfr 9--

/,oee- ,_e_e<ze i rav '' ?) , // P4- -04'

i aa- te-cw_ zza,..,-- /2---,-,

,.. . ,41,),,,,,,' 4-7e .,,7z.c;-.zot- 47-z,e- -

ga767 lo,/r7' ei2 f.r-e;À--/-<-z- c7,(7/-/_. /42/76)/.24/7/ ' 4:/ . 4-'`e/21 6-

tl

,e;Ze- -0g/re.61G7e;L,e-

- 0/0(1177 crt

74

44 -c'itzt-r'S SouS /e fromarr--A 9* //.//?.(te,.°44 , q.t./f ,44) , P/A yrr)

Z /-77onc/e /70t/1. 1/0;F

a Zee.e4-e'm

Rapport Technique du DIPA N° 12g

/ez9z

79/4/ 79/8 7X2/G raG

/930 ait,z.ezvee _z/ed/

e

-C-e- 2 ./A1-6? 0. .;:d1Z _e _ 1.< 711-&/'

,ZZ!/ ' e ' rP/)-Z Z./i£o1-'2 .- /,2i(j{-4

- e'e e GdC e 7/14/ 2 ' .d e'e .,/7/C-Z-C'/nd

.,430/ 71/ 2 7Oeee.:!ZZ ..Ci- ,- ? : 7 - _.4 ' . './ ..07 Zi7 r -1" -

ea/49274 /77.4-2.2.

(4Z

d 0, (77

(7.

- ,-;dtZeD (Zee-4 /147/1/ZY7 -GZd

/935_ 1.9:37z .,a/eaciu' (:);-/zeZ,

/936 cZ7t/2z7-4,e,6)7?-iwze,ree

toz)add2z-5 -70 f eiris1/40

937 -111;:zzcz.L-7z _ohtrernioc4 //2P-2ZeIy4,/939 _ /94/5

Rapport Technique du DIPA N' 128 75

,-;.22a 2 i e-re" 2":"1/.42zZaL/ _izzzz-, -.>,..1;1;ez-, tv z/t1_7:,;/.(f.'

)27(2'/Crze:., _6'/..--i71-'7z 7./eZze/ze.-

/94// 6.azi,e_7-ee/_c.Z ,z,71- evir cza,r ,a,/, ";,c/72,6t2i

izawiczei-e ,w,ez.ez&vre-ere

2e9z/zi ralaze qZ7.-/-e4B-C-1,6 ZD d72ire ,C.,

/945

17:eizzcz&<5

_cZ czy,7'/uf ...&74he'

(7erl

.o 'CO 716"-nerz.e.Cet,e-ol e7/1/271_zz

YZ-Z _.e7z e,,ert/Za-e 2_ `6-2.!Z X,-/5167

4W7/7/ /77-17.73'erorm e , z;Zd -zzz3 /2

/982 e4,,tdie)-t e Gz7ze//-7-ice.,

>177 _zzt/- zP--ce2'z'zetz'e-e-c. //.6z-

."--ez.errezzz'

Ï lite.d e-k?-/;

É- __e_e2-77-2me-re--z;zteedel)--7.1-aer -

76 Rapport Technique du DIPA N° 128

zzi-Zer> CeZ-r ar//,(2/ /e/-17.7Z6e//2 7)e-e/t1,L.ZZl-',UZ

l,/nLZ-t-e0

/982 7Z_67/_L7z -6?"zzze ,../exx

"91c,-/r("49 8 ea 6zizziel 7.2a/z

.1, 40

z,;z _a,4/./77z

thz,h;

- /9-7 E'r/2G1CL.4.,/cr S LLS

Rapport Technique du DIPA N° 12g 77

._ (ofris-t77io./zs. 5 or/a/es

Sed rt.e,7z ,c2.eczt s4a/z1H/Z zzcA,z

i7,7_47z zcizZewL) ,_ezze2-- .///e/2z/e/s-z .z-0 .

>r..éwtà W Lc-re/Cie-14 _azz 6;/i1/1/;do )--Le ' z_7:e;e_eJ'

(Zre,- / e,/, (-4 7... --zL.li _,,z4z6).fe)-6)

4 i:/.,-,.. yaz,' d..,,,,,,,r,,,,,,a,.,,_-0-L L-i 2 (-- e , -a--z/e-c. -Z ,,-/'-be c-e.tce,Go

» -

57, 2

`U(a. ,C'',e2/mnze rz z-e-e .-e - /_eZ) feeted zE/17.zel,--1 _ --4-/

.-zezz

eyze-7?Zez a.,c4k1) z.ei2u

; .Aed -Z-le&td

ci5a/z Iteefoe94'/te/.

fte 6 e. a !ea

102-ej _ e/rd

a/riee,-zo "4414('Cifimac,d2

eetz,--27,/ /L. ece'

- /7/ _/ '10f,,./(zzeza.arv_zz .4440e. -icece_ _77_ea

yvf_6t_,_e_eYi eVz-e6e- &:)/z cz (;-- maZycz_. )

//,2

,__

.... I, ,,,,t .,..i

z.z_e/e

cZeLe 64-cc'

6., L., re;;LC7e 7/ (7. LC -7(4

7g _Rapport Technique du DIPA N° 128

co"s/d?;ra(zotzs ea/re-t--'571 ree/Zile'Go _zeCZ-ce-d __L'Ze {e'-r_e )wze,./Z11.1.

7L2

0 C:;; ---(2't--/-&?tcp

le e'K" ezi/-1 ,Ztt _C-, A.'7 y,e7- eZee-f_/ / i,/&;,ite) c r-I.- --00/2 ,,Z -Gel -Til W:Ji7Z..,

c2ce).4_ -9-zcz-2,2 Zze.17. _- _,Y--e-e --Z 6(- - -i& "7 /2/I-e2-e4e-e---z pti) 7

Ce /-)-. 72 .C,ei ,,exze e ,,,e_..e ,

Ir2t/e.0 d-

Ge -e" --eZer-re' c-e,/7.1eeze-i od? ,, ,,--z,ep

Z1-7(?.1 ._ 1( 71X7-7/, Oz /-zZe- .e_ . ( - - - f _ en . ec,-- -(2 , ,,cztA

da (/zec-c. A'-' 1avez/i/ " ./A--er)/ 1-1 a (:z 41' _ci _e/z-, e c e ,7t '-; _-2 e/iii'

-,.../r.rz cr. - eZe./ C 3 z

Rapport Technique du D1PA N' 128

LA CARTEDEBARCADERE

e z

,azzx .zi/ezz27.4 eizceyrzy. _c6,2-27/-)-zezn

p/7-0-22 /2 6922.e/ZZI __ p.-777/2Zzt)2a_z¿Zi -CZ /Zed

ze',7t C--)Z72-c- _e 7/ 7;4 24

L-zce;_.

f-C-0-7-71 e

z eq, 6"W _e/2-Z tz)-614,77-Z

,vax)-Z, __C/e4 Acr_czzt4

pz,e/x(.,Y _.(z;Ze

7y

we,e We/L

8 0Rapport Technique du DIPA N° 128

eeg /24)--t/ / 41, eed y -e2.74-/ez/z4o

,C21/. 1z,) eced LI 2/ _ze

_at tz),/.2_,-e' 7?-z e -et-7z z c;.2i-c)c--zZ-ze-e

_6,--7-1/11 - /60 eiz,l-e)--77 ez

k 2,ek.)

102i0 ,4,

i ,r1,/,;

,zok 2.,.k

0/2, 1.C ,,

,L.7 6.,Zr

34

i, Cc, ,/o wer /Joe., ;

39 Be, e4k e:40,o oo o 7ro,

(/'...4

11 3.7, -13

16 kr (.0"-

43, pi -o

2,--,o/ e,/ok

'!-

,r, , k ,

t;011

81Rapport Tali-I:clue du DIPA N° 12g

/i//e/z(-77za .t7Z/7e /.._&>/(/ 2z eZZ

/---d-Z4-Z-Z/Z 6-0/22M(26eze-6V 2{,d ,16f,te tee réz tc-

-/Z 7Z 1,(e VZZ-Z ) -(7/ I 404 yd-ze/e/z&u 4Z.ezeef _clez it.e.z9cel;--mé

- -t-er/21/22 C 6 e/v/-2 .

..,ew7e-ee74z-ee tJ ,46-4 tizee/ez-zee /1,zr /2--ez. z-C6x64,2- (/'/,(7,e)r,

ez.e97---/26ee 20)-ez 0 Z .7bez ee4

etc, cz iie/_e7z

_67.27//-Zer.,1-/i

e(ezriz e

/2-7. -1 e -LPZA:

dt- t"'

zr/45 2W4-ezJ

,

D//9 61R fi WNW-

a-2 d -GZe ,

ex2 pZ1-

e _e,Z; 4,,,zieZe-,..7zezzze Jerizz)

4-4.7er,(772e,"-- 6ce_L ,e4z e;-

e ere-7- -e)e/ e/7ez-e e4.Z7 7.cezz gq,1

2z e.G ,C)/_-/ CeGe/1 /2 C/Ci17-72-

C/e7z./ rete

/;--e71-

fek,--/eZa

'")Rapport Technique du DIPA N° 128

j" ct'eyia e'-'ee'cle<c6 / z7Zzzee' z 41et (Itc

A-7 in,

9 c,ccER

v s ,c)c) iczC7_6;

(7'-fC

)e

rID

riPrPf?

- C o

s,..+

-6"-

6-Eg

Ft.4

e-rEu I c'C

1)& P

OIS

SO

ivM

.C.T

,T.

VL"tt/N

)30c_73/

0 C ¿A CCIYl/A6V(/ OCS

6DG7C13INE PORT

..,zeeyn,d,,-?zewz.z_6/e/u7,,7,_c, e -Z2 _ei2-77--//2te/

A1,-E2 edzeze _azziec Ze)z,6t/ed d ezTe,7-z d .,ezzzze/t.E ) " ,r _e.7710,zoitz

-/-7

e )2- z C7W c'e.ce /e-2-/eUV .07

-6/-79/zzi

;x4 dekizzzz,o

TE. _065 PRO6ZE7--/é-S RECE/V

Pk-D 177es- 74' r-7 ci677 62/7 7/ae f

/re,,tere7esemerr. 6Z0 'tc°,614:/z4 Zewlfrec-cZc ecz '

- -%GC ./re 'ezeez

3.- e_Ac4--77.4-e2r-Vz:7--fe-eM

-ecezt<3 - cze-e-ve _c272--z .,A6z,e2s6z4zz

1-A'r

i2-... Fro VerPeS /TT0 r71 /774 :

6. -Kt.czef-a--e-e- ' /2z,c.-zz,-, acewe z446zz-e .

li.-.. 7-7-izzez7Zz7tc_. 02. --/_eeZ,2"..-r6ee ;3-q. _ '.,--",. .-n")z.--,2 _cZ,

AMP

ZGece4,./ 2-z.

e z

eez-2.6a

TZ/7' /alYi2

N _ Pr-D /en? es r-r? o/rrs

/JO.- KAzzeVe4 __8/*yz,t07.,t/zeon i-ze-n.,z t_e9-7 zfre,_/ - 3,k.2.,..2i22,,- ,,,,, "fie; e 4r) .e eie4_

/zriCZ-2-e

_ez -

g4 Rapport Technique du DIPA N° 128

C eialz)>?fle Y.P.V42.2rGC ecJ -?7/

_e/C6C C2-2Z2e4 t/;:z

PRO81.eivE

Des/re-/cl/ibt-t 0 4/ rell er-Se /726w / c4_5' Ev/7?Za (.7 "e

c:?\ éSree° cZ-/

Catises :

e r. -ticace _01-cen_

... 57,erfsrrs

ONO

4ITER/16477VES

L./roeee/c -C-Ze

-(4)/a-wade/re

ch/776g26z4n cr,&. _cm

FicHE iv°1

ezine/ ./r.ccl..)c .4Z /e-?tr_,4

,1177,e_

_do, iej

el/zyuz.ce2r...Ze)4

Cze/E.

Rapport Techn que du DIPA N° 128 85

Zzzilé- ",iceree

a--ce 6-7 ez eezizt z-7e _e2,_

hteCZ '

eee 1._?c-e7c-Z-c

,7;kz C.0ee-ee,r_Zz/.;;to _-( _e_77-eez-

/27e nrZeZZ4ziéer'

¿Ìte: .yZ.6)Cle-t rZ Le

limitysES COMPARAT/V6S

-itl-ZCZZL/M _ee/iee/2-XeZ

z'zi -4 ,de'c

zee 42-LCZ'd

(``ee .76,9e ,ezwx(

._ aez-cet e "_ez /Ac.2 e

/1v/dezi 7f.e

zL erve, _Lze zvzorzeavz.e91/

ffe /-

ezx/r6,42. -a/7/ em e

,_(zzezeiz /72eZz-Kt .z(71

e4z2d_,/.Z,zz

e/ed

--ee_e2r_e_ei.,

yech,-,r, .z,

- /7:4)C _CZ:/-4C

4z,

--/t/Ct--6'

?e;/77 ,/r_,Oke4 ez/rZe-/g

_2-,/20CeepaJC zzerZ1((i'17-/-tti- ZZ-, _,04- /

4/24/7-)er-C_C- .47724)- _e/6Z ZzL..cz,t2,,Ic izer,e

- at_

/2-i-crie Zzecz.zcJ,

62' /V ct* Z.,60e.(2

enci a,c2.

86 Rapport Technique du DIPA N° 128

eG1-7J, /C6 6e/c42,_ C (72Ze

(,2Y 41. . 67;:r

/;-4. -cZo /z?c,/e4

e - ft('-"Zezz' Z. 2 /)t.L/27eLt/r...ez-)

/le0-21 eV -C-071244 67.67_ __Z.KeZ21

.../reet e .7-1 2/'?""-e" _67 ( ..-eLez^C ("eV

.4z.0 /f."_,J 2<e/0 -,ezZ-a" eZee/11-612, ./(2674-L7e-e-ea

ze 27;ce_ze 0 Zzir,"-ze.)/eeZcz;i-c 7'.ezeZZeZ!

12-e

Rapport Technique du DIPA N° 128 87

PROBZE/ye

6 /Cil 1-0c':';r/C/C7e71-e C7e/' /./7/ (r.OS/7e .

y2,/ez.ZzZeZ:fr.z.e.

e-/Z:z:Zo

r./

/,u170 -C4( c'e-49,2(1,-Z/e

IFFerS

.di? rz77:22' az) _z.-16/a4

n 417eXefi'd _irfync-/e-2-277e2Z-/

>9t6'

AzreRn/AT/VES

teetea ;

=MS t/Ge.4

tzei_

eZe_7( (Z

J7Z-Ee .2

2 e

z

trickle ,J°2

>zz,z,rit

7e-ai7zz-Z zcZziL2--7-z

IZA-71,zz.e 1.7eZzA%/..o

ot/ea

,y2eizz`'.e/c,

/2-z4z4ezeee,

e7C- 2)2e/J7-1 d/-/ze

&.1 fr-4 t7-2-(

_debzz/2 -

972ezz-i-e-e et/r-z 7/1-2,7z e .44,7 2 n2.0

21.2z ,e.,//

e'.zetz*/

/Ze )---/////z '71-a -

.72 /' - )//6(i..zY c'eteL,

'zrz,c/6-:a e /(,,<, _41c-seiZ ;.J

crYciz .,:eLL _

XX Rapport Techn que du DIPA N° 128

72-r_f eiza

772w _Lz z ...i:z4-4- c ,4---,4 . .(zr.i. 9'2Z,$)e. cw.) ,7c--c,itzei

7.6e.z zz,,((, ;

...., td ,52-,._ezfz/zez., .zeL) ,z( eiz t"z-Z-z ) to/ it r e Z.Ì _

2 C7-z-.Cce e--Za _. -,9-7to

./C; c'e rtezi',..) UtZLJ-

_-!_/-C/C.ec-j->

..... 4 pa,..6,& f,. c:-Zreestc,ii,:zi2- __.{_,Z z./- 9-z 12

.// ///77e/Zz& 7 n0 1--Ceeeez. 72,2Lz

7740-ee-Z

Z-Ze_

4A/4zyse com PA RAT/VE

Z ez/n e-72 el-/Ire-4 rzavrif' e-1 J-4)

yeer.e?; ,e ./z-.4z/7 _eV

--a . /Tel 427_7?,z_Z)9zo-,-7ze /Zit,/ /4?r Zz)

_-e-e-0/&ce-Z77-'z _4e44

i zez1/1441-/-7 4ZZ-e/-Ce -C1/.2- ec7-41, '--e 2 V- e ...7"Cc -72- (./

/177zrze,.1 . -1_, l4 _LZPre,7Z-7 I ..,(,)-2Ze/rerezrez ,/,, -/,. ./r

__err! _,Ck ! //..:1Z,C1.e . ezi)-27) ee. _L---titrnc2-7.. . ',"/

...e/Z641,/,7,2a1ZZ-Z-Z .e11- - tete" Z 4.01/(f2,,,,__C' _c/e //'-icCe!,?e/e/bo' pr."777/2ez/-1/ Za -C/7C-/-4-4°--,e'- ,LZ

2C-X2- ,L-Z/1,2Z0i

,-Z.!(//Z-Z.Z,. G-4T- 1-2. efl .Z; Z/tee ('4&1

_-e 't icy i c' z '-'-)z - ze

Izzie'ect .

Rapport Technique du DIPA N° 128 89

PR08LE/YE s

,L) /7()2( /z/e/s /

C4'-'s-..c ,

EFFers

a 1-27-zee ,_/_. - lizc..e, -ez-e-e .,, Z-h- reezteee_

21,z2 w tzieazz _ _./e.J 19Wed - e ; _y/ z 'tC7 Gi4---)--1

ZZI. -z/azb tr ee , -76/,zzyze ze ,

cielytyc' izCe

Xi/ 1-et:zsz- rer-2-zCle eJz_

le/CHE /103

vis/o/me/r7et7//7-

ezéco--7-z Z e

ze-reiez2rz rze e/722/

ZCII(*v ' tic Zex /2z4-2-Ze' _e-72 y

-622-Zee2..LZ z _z e /2-e-

27:6;72-zi, _iZe_Z-2-z_ X/2r-e-/-6

aceY)-9zcLL e ecife --z/zez7-te/gavow

,,eCee2,260' -422/4/7-le e7det20

A LTERA/ATIves

,ceeGreveccec4c- ;/-

L4 /Y./ 6%71 & ZreZ

/(,) fi-((e4

/Z2-7:e_r_e_

,,C,Zj/CZ

.W'ez

rt)c; ..ce Zer viclaAI

-Cyt-e-t-e/1 -e ;

c'ecj /K-/C

eXf

90 Rapport Technique du DIPA N° 128

7-2-;zez7t-er 6-1 _,f,A owee'

e x"--2-/ce72-z-

ArA z.yses Co riPARAT7 ves,'

-40P0 ,40(-e-e/ze

,,a6cxczc zd4 z2,

izzgel-j /2_47" 1;e-/Z

(Erézca c,/)-z32'

A)l-eze-2--zere- e7. - - -) ._c/ce,rta /e/,

Z,I,a/có77 eezdiel6/,

7t2evnc-Z-eYe7re2E- -eelg z , v,z-cu.e IL _are (i)_Di? /7Z eme

Wer c_ecee407,z-

--77eine9i tZ

77-1-0272

ezZG:-/0-ez z .,41._1772 ./r.c)Ii7)2ZÉ)-71-

7441;"4

e//"49-z

-

L.Ce .1";:.

zoz/z';.2-e_-zz -

yy e--7. 472-zcite4 - z_Le

1)-(6' ) cIVed , 7 kz.z=7/ z i'zere,r

/2c.e./ce,tdz 2e44ce',...z -Gzi'lepie9.9C-1-42-Z- .._.f5

72e-o' /e4, (.://z4 fitcyzite4 . ecrIz/-7z_e)..&)-1'

(-Z 440/2/2- ell -Ì;leZ,; ,,,(/e.? /1.LLA:t 'I '...a/trz7z. 2C 77.' z ye

al(ezz e--,z/727C-LZ L.C-C.C. __CZ

Rapport Technlque du DIPA N° 128 91 -

////le //z ez IL ez

9 )

FICHE #1°PROBLEM( ,*

L/7/;qc 0/7/e-_/s-c COIIS e V,(77' 0/7 d'ets C 7/zri-eS

CAuseS

fieffers

i/u2 i_7(4rf /711' /71.0t 8/724

c,C.0-71.4e/tz7cdo-/t/

d(azzpazz2., . C.2,c;-?2 e

71z.aiL /2-16,z_ez-e.71

ue Of ; ..z24 /ZZle z 77.7-Z-4

7el/a/' of_La

/z4e;70 /49-77

7Zzle,z,Z._e _eWa'e-(1

Ze'/It.c

- cecu44-e-d fa.76-

727etut- - - 2-2.4e,c -7-zeteeece9-z fee0

z7-e)-c Zi2z

,22,14tz L/eZ/k2-2 L'!)-71-a-CGee/Z-CZ, / )

¿Z 'z4 ,C2-614/C /2-Z e4

54z Z--72'' -e4tejr..40 y24ee)A LreRAIATt ve

Lgetrz/Z-tet 72,e

ZaZe_G' .., C/erte 1 -{,,:cm-.2dze(Ze,"/-7z

Caz9./2 twz

34z»,6 effiew

;

-2ZZ)-77Z z-/LZ

Mate-ite-4-e-te

!X

-e/ .-22 2 e r z -t

C4 ,

Rapport Tec n que du DIPA N' 128

,.. 42c42,LL-7-Lt L'/I/7

1----iw4-%'i l''''.,-2.-z z Z4<-V /7-74pc,- ,,} z , ;' ,,,,t/C/ 7

.ez;,-774e-ivraat&-an _eZgzxo i_c:eLy7i-z/re'ezt42)1---,7

AMA LYSES COMPARA TI VES.'

geCx L'rt1.-ez.z t-ze

..e-71/eir_e,v4 ead

e4 e/ze

-/-7-z1-ezz, 7Z ('()A1-(er-

eCZez-)7z

.Zéci e ezzi/.24 -L;,Z.i9-7e)re- z

e // ,645,tij (_.ert ,..%:ez.--e7e-4 /Lea

6,,z/te,4 ..6V6c ffif

_ - _ fe-ra_ 2-z-Zieac)

/7-cCe/en' erL

4(7,21 {"/,/ //4 ( f/72f

dCe?ti_z: 77.I.We'rlL-ZLL,

-716' re4/ 7,1'12(Z_

1/://z.zza-t-

OiCLICL7e,neWtz, Acre-24--.267tL,E.-1 Az-f',C4

zze4r ZeZ6:7-e- -c",e -77zoZe-GLiZedi e7 -64?

e_e4 (c-ezt/e/te-'7 ,i14e zaTa/

Vea 22eCe44.-LÌ _46/Ciez2É-17

z 2_p-e-GIVILZL)Ce t ezez ,4 ..-zeizzyt&&.

(. _..e/6/6" zce cz teze c4cLeo

e areec:// , e,ea,e,-/

(w-o . 0-1--..ze' /2/_/ z/e-ral

,--eptAg<>

ei,/41_e ty,{4. c/ej eae3

72/-( e-e-A /-t 7zza.ca 2: ze.ez-e/I-c."W cz

Rapport Technique du DIPA N° 128 93

FICHE pe5PROBL emc

,Di/fu/re-S Or el? 7/-67 /I/e`W Oc4 /2 /2ee.

CAUSES

1-?z-Zz( a/ Ìe'L (e tyzz -677tàe-

_e7d9z-a -C-

_ece e1-c __fL,e

irfr. PETS

oe tz-e"-s) ,zzza,t,7ei.z z.,- z 7)_z czp,e2zz/Z,24, _et4Wz C.' ea/e/f_,e'--

)Z-0 L C71/I zz74 e

z-zece e4;' ra1/2e e-7-26-eZzie' z 2--zd

t zze, z.eq"

ALTERNArives .

- OZZ:e/z /ad-v/-77/z e 11- /7-z ezz 1/.--- / 2 e - e ' CQ -4-Zz ---z44"-tv'e -

... ew..ge'Ì'6,r7er ct,de e'/7/.7z. 1 c(lw ee,z et'_ /--,- eZet ;c'_,e_ /t./04:z ef/zis-e' eel- ,

ANALYSES COMPARAr,ves,'

-. 44("cezer,2 .,y4e4. 77 e/[e._ ,,,,, e-_,,,, c,

_a-ee7er,,e, eCee:/e/re- _e.W1_{.--,f_evn-c réezrz cZ _e ,0-7 eg Ilex-4-z Cc

/1/4 Y. -Ce/ited:eZLleZil:/z _.z.%.4 C,0-7i C-e2e)--' /cc) 64_,

46/e (.477.17.04?-t .eestrz'zz Chrcec4<1

z-Zexit Z-ci eon e--/

ex6Z/7c

a

Rapport Technique du DIPA N° 128

76Y-LZ'CCCZZ'Llf- er-ZZ,2- e't/ reZet_ _.ZZ77Z ,7-70.cv 7zz.

_ye 7 7Z. r /z(-z" t Ce CV---/z/L-C

41 /zciezzazz e//rC/r z",.ex.-e2-7zee,ce.2- **(er.e. ,

[.; ze.-zzJ/Zoccfazi Prz-e_. ,7Cc ZCZ7éZ

,

ce

ce

- ez,ez,

1---,77c-e/7-2/zz -4-Ze .2'fz

peic1,:e-e_44

,--e71v,zizzezz-4A .7.ez - .e :9/.9cLe

,4 e.'-. 2.(e leZe

(1

;52.- r-Zeze.

47-47:Ksz e/.

Zcez_e,z' 2477/2'7er -

Rapport Technique du DIPA N° 128 95

FICHE Ar6

PRO8LE/16 :

Nal/t/e27.5* a ConC/7//e' 42,0 it-zrva//c/es -76://7-7z/SeS

CAUSE'S

_ ..g7; eee-leza2e/..z,d4 Zryn zzlyz, -6' e ,/;L/Z(t/-62,refi./i-e..H __err/2 e -Gh ez/z,d ezz/z,7i2,)(4;

za.ez/zzz;)2 72ede,t/e. 1,42- (y(eze.

/zyz-e-e

eyyz.d ,a4/7nezedr,zd ,

_arzea

E 'Fens t

.Z/G7-Z CZ 1-1./i-171,/e /17.Z .-GZ24.21t,'taa;

3:744/e/ eZZ

Zaf cl/t0 ._ee-e:42/A.Le7-7z-e/leezez

(17- 4roZtód//el-Z-OrZfzee

_a/e pea& A7z6;

ee(zi 72.azz,c

AzcZeM--e,re/CC-L»-P//

96 Rapport Technique du DIPA N° 128

ALTERMAT/VES

Pe-r/Z.- alt-x) L"1/716 Z2el-ZZ7-6".Z74

0-w-2/7zed ;

,

_

47124 /7Z.62-Zr-4

_ZG72' ri? el:FetZ/2_

i(ez e

ANAGY56" COMPARAT/VE

Awat -er-X-,Zer7ZZÉL)7t _ezd ¿/?Y?

felit%z-.GZ-0 ,e/eci,zz)r, z ,/teizezze0

icetelyZeez-c-z:

Zet- ceeee4J .%e`1 neeed-i

7,m4 _ 74)--/zcZez

.2e6eeZentevio-Z`)

ezer, y

/ , ,7 . ," e a e /). t -e-e ,,,C,( 7-2.F_Jrzzi-V_ZerreIZ,L?/a,bc261,

7dcadeq-e--.. .2/'k° 7z.1-6. L /..7 - i e 4, .2. ,,- /2 cZaZzte/t1

-ezyz 72c.ee- - _eve- e%taf-e-i,e- ,574'etzweew2se:

,,Zi rze /2zzez/r6e-e-1/- ezeed,-/ze.ee,z1"eZ,

-Zzf.z.

,2r.- -L/ / '- e2c .-ew e ce a I Ce.4,622 4, ...--deZez0

_

izeed.-iezz-e -r-e2-z-vca .. 2Lt 0-7z-z)a4-e:09-z_.

Rapport Techn quc du DIPA N° 128 97

IIIIINal,7/2"/-z z _.62.ze, ?c/eirr_-.

,

,zW clyy,-A2 _Wei

/Z/4/(m{zz'ezZ9,--ced

FICHE APrPRO8LEtele:

..12/://i Cu/r7e rar/cé7I sw//z' d2re

$o/7 le/

CAL/S65,

q/74-7-7/-zay-z ,,e,.//2.etze4d

2 -

A ZTERNAr/ve S5,0 /

e/r-Ze-

/e77Zed-e)72. Cyto:

/;-(Z1-7-1 &Le yd.ceizy7zceeeee4za,i4

.-zei 4'2z-- V_ c-" , -e-/-72Zz&-c-cedi,>9-zo

AIVAZYSE5 CO mPARA 7"/

/p_zez ezce,4-2

/}zscr7z7ez-2<zzu

-1/ ///62e Zeli/Z4 7zejrzzat

-/cea ..LZ/zzieece- .

r# L-; 74/Az.2;7.7 4e.e

ze.z _c_Z;7,:z-ge7.2ezz_ _zaz _e.02zZez' e,z

,,eet/se e/i7e reitmezzl,le

z2e,r),2

9--Zeee) _a/eveaz

9 8 Rapport Technique du DIPA N° 128

Rapport Technique du D1PA N° 128

/1,..z- 2_,-(--e-LC-(1 Zed ,iG,24-Yet et,' (v-A, e:,{

/ 7

te/zaz!, Le4 117-71-;2Z

..ze- -e //z4>e_vz 6Zy_e_

..7zez /-7.ze/z;(C' /cc-7;

4 e e

%) ;:izavie cee/ee./27-1 z/-ezÌy'2e71/24-1-",

_6/22749

62-

._e/tazzi

yz.eqzit.ezyz

..-ZZaZ/ )

z-KY

/.2& -(e

w/Lee z./u /eLe

z7z..--7/v2,0 CZ"

r-CC-027-77-72,(Z/-26:ZZ-

feldat/tdr7)-47/,a-ce

7tf-:(1zveZez

ed-ned 4-to ria-2-447zeceee

7.,e4e-o/27c9c6e/.7zerz /zeée-o-

/d..zoczo .

09e/7c'erzaey1-,0 /77 »z-6-).4e9tev

_e-(2/////762- L-Ce (.:W; Y-/2 /zz z

/-7z_e

veed. /0.1yzA/

_eezg ev9-22,2z(z/-2aedrez. z "72.ce-Cteynz_

PRoatent-

e NO/77.e/e e0a

CAusts

-a4 .6/;-?-/a, eg/41;72/eZ2/-Cit 4/Z.C7ge-:07Z/1

.1<z'LVz e

.!rz?t 6/.(;1p/7-1;-,z Ccr.ca -Cly-lerit-4

GZ/

EffE 7-5

/-te-

eL24,e4-e/ _4Z -ele-r-/-e-

s9;r- -lemre 1.(z/e

fitz.Zz/e .AZTERNAT/ ve s :

F/CHe /1*

ca4 czez cf/,Zar-covsre .

/114-4-61- ladZieec ..dea ".726,7.6id

/u4reezz-e._ -We - /za/c/e-ci-

1z& ;+dye --eezzcz

_ g9,2eXid,vZ. /r_/7..6e>ee_

_7w-77»e-a ptzzi__;4 .

IVACYSeS COA1P,4R/977VCS

--ft.6/6Ze7z _.d6a-/ /za.r_ZZ,cz

fie/I-ea/1 ji.0 . .e2r-az-/A-triz6/-0-7rne; _.m/te

_ cle/ /0 //a' _C t-C- X CYL .;"7

loo Rapport Technique du DIPA N° 128

/e/9-zzzyz

/e.:0Z1Z

_,e4r2d, z

rzet:Z:fe

tezec-ezn,Zz

7zZLzytoCZ.z/-e/)z

-e z e,-7-1 -e2L

7!ZL z4Crd _c t4/Yr-z)

-e-cz _ 61/2-e 41.4i_zi/it a/r: t(,e (z2.-ee e;,

e-c;zez/1 0-7)/zei)-zezrz../ L-.,ecI cej /2 lezz e/`

c., ..ezeZ/re4az ic<t/

,ri-ictee,ze .z% ecizz

¿t/;/Í ([1)

z t7Zz-2-ez.k_

ez.ez,6x.

,-777/7cee/Lc-ezL

/27,c,c)026.2-6eit rc-Z

/J/ei-ize 12L-e)1

Rapport Technique du D1PA I2g 101

PROS 4 efrte

e 27-457/ /Wsat7ce a/tl'e/ rc

41TCR/MT/VES

72.1atvr

A/M1v-se CD/VP64R4 VE

o'/CHE wag

/7z. d, 4vrea.lerle.

.41eLt/ue4/ e ,ei

co-77wiLewateh: j

.ea/zarezi. goill_eixpre,zar'e-1-co-,c7S-e71

aee4iieceizio .f}d/nez)pe:L-ore _ezeze)/zoce,t

_crzi4zz-reA.- .

I/VeetZe>. Or eceszi

-r/Jt 417,X 4fite7,t4/6e_ %.4e ,,

ezew6 .LZ_ea.zea;tge;a 7212eoz

/ZGLYV-e/,-Le,z 10/1/ZG Z.4 fr_ezz- '4eltegzelt*

_a_tz _C/Lie .ZZO

2/../z le4

#

102 Rapport Techn que du DIPA N° 128

-e/72 (Z.71/6-/ (//)

4e4;elazZ-01,u71/ e _

,ezzz/tc-4Z-X

Rapport Technique du D1PA N° 128 103

FICHE .1°10

PROISZEIIE

o _Diff/CY/h/e:r 04 X-6172S/Jor/

/1/riler/ e ci u /22)/S .

CAzisES

itrterFETS

Z''' 1747-492e'

LZ,Z CC_ ...Ch

./X_D-/Z

Ze6) 4/-zz-)Z

ZG)7ZZ-/-2-a-dXl ../, .77_ rat/Ìlaen

,576 0

wzne -male ez-ez-e_

07_s.so tz vers

g,-zo cZey-ta

taztic -e-e_

-6r4,2,2c6 ratzie 1///z

ALTEA,VATivis

_ ,q);Le _etmlad,e77iZze ./z.cZe-Z,(/e-d

zuzzo ii/m7zed. -,2c7./t_yeze

.4.2re?Zzar, le,r_rpa,adee.7z4

AM

c7,.2'67

104 Rapport Technique du DIPA N° 12S

ta-66-P44"-,abef-f-te,62- 41-e]ite.0

/?-4.04;72. :Zedee

/12-421

(e-t1

AIV4ZYSCICOP1P4R4TIVA'S

_ e,07z/ dif

FICHE r-11PROel.e/YE

e 17.750r/7/e/ /2/veaLe 40ikireeri4e .

CAUSES

in72-6e, e-_ - , dfr-Gee /Zzz.,z.z_c_

..cdh-e/lt62- _,

, ree _ Zzce,e.,4 ;

- 7 04-22/7- .-47 4'r2o--"z a,, /zete4z -.e,,z'

J / __ -c/e7,7recTe.

,01ccre-eze_e__ /7Zde"

ALTERNATIVE'S I

/,zez7t,l_zzez n.eviz-eaz-z- _4/ ,,de.7-7-2Z/CceZ_

,

.7e6 ..f;z Ì4,27ett,c_ _ >/e Azeo d e-J _/te déed

cZee ..c z744Z)zed-ete .Zz r.ez.ced Z

Rappori Technique du DIPA N 128 ;0.5

yl"e ,--?/972 .69 t

C--(-11:-Te fey/4LJ

z2z-ez

-Cat)--Ci" 7z"24 1

_Ì/Zat"2Z,4WZttULX. eíz-3/,'

_62.0-n;2,ec.crezez 4"-- ferce4^6 2.".6.,) .zz.-.27,n1/

. f ,ee:ezaz-,._ z.-/- *-7 ,2-2 z2-É-itte,!,/ -cf eit'Ze-2,-' 2: e?z e-72,174z6eV

,-Z., :'' -77e'', 7 2 - a 77.-66-t" &Le. (-7e-t-,,z4)-2Ak7 e/dez-y&Y)v----1-ce 2 -4 - :': : 7Zez/z.i.Xezzl.:zeJ ,.,_- e.G4 ' ré,.e z i ,e-, e 1r ,i'E9,77éVilt

7 - - .1 . -

la-an-4? iel-al .z..z42a,z--e-c- Zt- --Ìne::z-e- e ) Vz4cc ...etz//77/1Z-72ble /;2-et,,,a-/-2z,Z-Z / - c ' '' ') ttiZz 7 1»/;`'t..) /ZzZA.p'e-Zed ,

,..e.1 t"...Zz-zii;izeincW-21 ...e71.2e/.7z 72.,z_47ea,,,,xze .--ri )

z ,. .-1;2/i-47-1 zf- a.' e/-?-t-e,,i-e7z./ 5 - e . (.6 j--624tc7zzd/e;zsz-_ -

r_c,reez/z_e ..a/e_ed- --f'xme,ea

-Cle/4,2a- /2-414-z _.aztz _e_ey--91-Zziez,

Xzez

/2a"dz.4d 6 /2z* 2 2/-c7ZZs7t. zZZire_ _c.t/e/p _.C.C1m/-7Ze-e ./z/z/Z.Z)'

,041,2a-é1/ZZ;(47

1/0

4

t-172/;'<7 1%7/ -

42 CZ -I -r Yeez ,e2e,;1y

/2zueZe. e/ce L";d

czx 4.9-2 er./9i-e42-e't _ 7/e,2-7,ze 6,4e e/ ,

, -/e_v_c'erte. _/ol--1 -(/)47z cz-Z---;)7/

7iZY7)1-e-

.2/1 CY' -,aa e/i4

1.6Z/Zein e/.01/e/n.:,'-

da KZ/2 ea. 66.,Z. 71f(a/e2e/r4

Rapport Technique du D1PA N' 128

7ee-

t7- iol.a/z e2z ,e7z.e 6Ze-.

Rapport Technique du DIPA N° I2g 107

_ c)Z., z'"(a-7 /z- t.(tc, c2.,t (Z1,-Z.C,1

Ye-e-vc -ce/K;

1/% Zew _

/te

5 11 OGEST IONS

-Z-;)71- LrernZiW -0%0 /-e§e-Zeze/La

_cze.1 Z21/4-(4Z-4,tV /2Q/6-07-1<-1-zr etz7zffe/Go

illijx--421J g./." e

--re-c-e&cze'e,

cf-ktz;d), ,,t7/z-Zi'yez..ted

4

4/4, z/r-t_IJ /72

n e"-"Z 7/...e_rez ea /7 z

e az-/-"eL-ee

ze/7z

..//e /r-z;',2.e/t _.Ze

C77,' T/C/VS /PE VEL 7-"R /C CS'

ze" -a/2c /-72é-2/Leut

)ct' eer. /2e7z /ecek&-zez.zz

e/t _,-..,42

l/ /7,e- 72 2e :?-;z2r--id h/26-1' lu f' (62;jr-e-:d /24.,1"4

Y0" ,

-) _ - - 2.> dArn,e- ,,,eie,,22 -c-Zz e ét-e-/-Ze; .-ZeZ. ,ser--2

Z/12, - ZeL, t_ &./..a,7z _abr _el-trea. e',>/t/z_1_,42--zage :

4. < e2z4d- vz-zi4 jczee-e4 ci et2 ,z,e9ejer_ __L-- ,---4-z0 ?

7 /CCZer.!_/z-,4

z z-' 4-Z oz.e' _t-2

ze,a 149/

pV7I1-Jt.7.1zCZY

eirez _4-(1/e-cez ,GZ ...c/epyez

7-eze__LZ, 9>zec t' -z - z-a-ee,,

/V/72/zz 1"/Zeze_zzy-t4Le der/ z ce Zeey' zez.,e 4,7,--etzi C---,---)za-2. 2- - - - > > ; <-<- Ve e.

e ;-e/Y- _e-e z ///Zav -?-4.-c7z c-.e , ,.eot.?,e/ e .. / z" e - - 7(5.?:ze :,/,zz/n/ /

-ZZ,l/r2-02- ._,C1.--rel_r-e-t-i. ,/;,_ -c0-772/zz'-2,7/-6z-t,ec 6,Z-.2' Z> //z e cz

._4 ji ,407-z /e z ..>.

74.11,7_,,+-:

Lz I_e_t.4_cc.,,- m z --e/2/ 7e ....z --z Ì>

- - - --,- >' ,t: c 4/e.--, 1 -67Z .6-:,,-,>,,z et ,- t C : 4 < ,itile LZ - Tzezz-.1,,,,,--z_z e7r-ze ,.1 c__t t c,--e y ../ ?>

108 Rapport Technique du DIPA NI' 128

C; c, 147 .C...or./77/71 t,_zsZez__zz ..-Ch

_

Z/57-C _OCS 06/77/5 .9Z-

Al4p z,/ / z s _s-

a e/;-0 ez --r

/2.ze-Ae

-0-d

e(e -00/27/2-CZC-/

-7C6/e )

4-Zz _64 cZt_q_ccz

Ce/eZ,%5ZZz

_ .C.5_4762

c4i/

-t_z7ceßt_

/2/ze--'"-Ze .-6Z1 /7,2 62.e)

6'4/ e-e--)/97 /2-z 4-e-frt.

de,2 e2 Al:j

Rapport Techn que du DIPA N° 128 109

ANALYSE COMPARATIVE eNrRE

LES HYPOTHESES ET LES PROBLE-

flE5 REcEN5ES SUR LE _DEBARCADERE

Z(-z ,(7/7z7g)zrz. ,e7eXe e/ ; ..ci-rm -,7-1,) ,t4 .z)Z%ItoZ -4-, yz zzi

reed. / c'z'i)(729-ite,i yz-t,/;. e-l_dal(-1,7-4 /2ari- aih Y(k1 -

_;e/za,4,d_k: -Ct/7-2-z/a/re,6Z-eY_

aJ ,2cee-?-tyaetize,e7l.,- v-cZd

...z---Zd .. e zzyz.:J _e--7_zee;',zairi i

(?_ z,) e -'i 9, ,l/e/i_. iz

é4.1

72 (":(f, , C2( ;

i--eefr71277terCiGi&I-a/ieZ

-rnaa

(2-42".2

e6(1.720/zI e

7ez4"

,e,r).--,mx_ e

frnezev Z/e. 7/ _(?1,z_zz

6/?-e_'iezz/r et-s-7U?

7,7

)tr '4'- // (4

e

rz-71Zeic- -

Hzi,rnezzyr_eze Gd ./e /4 ZZ tWIZZ .,,C24//

7.M2,-dee \X7- iZcq61/

610 -Z1Z)-Z- ../Y)7Z ZeJ- _Lc 21 .i.Lreal

AC/ezeZ&/_.cz' cz-t. --e.07-dra _.(7ez4

/( .lee4 -6-e -GZ/ c_ZTL-C/*/

,, ej/eze eZ,--- <> /4, er/et'a e -1_e'2, 7 I ivre

,.k

eidezezÀ ..-eZZ,2- - /7-2c`')J- 2 /,' ezL /-72 eii,7/,ict4

110 Rapport Technique du DIPA N° 128

2Yr2?

z-ccoz

(e'r;.d

AI L../,/.2....(wc--e ,e;Z&,r e- z Jizr e-K"'

77)-za ?zz ee.c e ..z. .2-7-z.-ztiice-ezZe,,Ì,,,, z7/zezed

Zt-C2V

-97,Lire4

%d Z-GC67

72.11-e-ef2-/

eZz 4'£)(-12cz-iJ

J

e e-n-cr e

,6671ined .

.,e777-L KZ-te-e-CZ-Z2-7Z-c7 -14 r

_ r_.;,ZGZ;FYL e...4"/.7/ _z"/"Zec¿ -/Z

erim/7z1/

/74a-,e-c/z---r--e)2Je.

Rapport Techn que du DIPA N° 128 111

(-/ 77) (2,(1

.r7 7ze'r./1 c",<-_e/ Lic.W2Ìt't teZ/ziiie,"77,e,-//

z,77,2-ze? ./;ez _.,c2zz _6;k , ),-z/z7-,e; __eZa

Zzzfel.,

Zzz7zdracZczz z',ZL 4-2-c-diz-2é; 7-i- ace.dm',J _e./1,/e/cyzy2/64a ,

,

re;2,7, _ze t z-et ' Zì .,e6zCA -Ce - /2,

f_y2 i,

--r /.ee,, tee-/Vermi-e'yr.e -7--neee2e) _Ze 25 4-t27/7z

/2LL2e ca

z77zrzzazi_ ecr-7i

,Y-z/7.-zezt)el -met-262.4i _f_z4-a

/pre./2.e/e24 ..7n,c) 2(2

: 7(4 2 ed AL-1-7-z7/..wz ce.{ ./tr_Z 2 2.4.4

LA CARTE DE PlAREE

tiG'.è.

..,i0

NIVEAUX d'EAL1(Ddnominah 'on)

TECIP5

1. I( et."-vs)

HALITEURS

(11 " res)OBSERVAnoas

't

2

3

b as11 o /ye tz

lia 1 -1

2 26 '

5 26 '

8 35 '

0 2

4 0

-

112 Rapport Technique du DIPA N° 128

(ett-/xe.fe..5-1) ,dic_,L.91

e ,z eLez .6¢LiZo-yrz

c90z/ ego c'ea4j mc-te/rt íi.

-IO

IPtt

_

6_4&

:"/V

Ae

P L A

6-6-P

R O

N/V

C pcs rcr's Jr- csrwl>

,--1?0,"

C

AlCl.

*1,1t

1.

t iti

ati it

Po 1,..,- ,,,1

1

.7e-cii 0--,ct es

I--'

,'

-4:o t--,-,

,

''"/-7-,Ar

-F°

()4..

\ .'

'1

., \

I EG

-EA

/DE

f'-f,.

---'A

,\ \

.,t...

\s/

.)____

lia,/ n t.vzsl-lo\--

\_._,

''.. \

\,

---e6----

S'

,,'

-",,...0,,

4/

e.)

t't

1.--.,0

C3

C--

\_,_-------

ArN

rA

T1_

AN

7-I

X

t

I'411111111140.....-

-ra,

404.4__J

alete

r4r4,za,sy

,

97:011c.. _.0,7°,

L, C

cSS/ s

Cr

<-"`

ire°e' 84

.4-e _free ec-7/-ea --e- t frij

_exzz z' etetez/rd - ce)-72/zzeZzie

(,2aL /2z t

.._&74 e-te/2--z

-Do

71-12,97-2/7Zel../7 C-e

ZE TRAA.73ECT

ece 4--zzlda ...77-orzege)

eà-ez1;e-e)d-z7"2

3 )

12- 2Z7 .r12- eZ

Cee/te

..azz.z- ,e7z,ee, el,-( __L2 _LZ '-'6-ee 4I

CP-2.

i 27e

.72.4/z

_-24 z)7-

4nlzz

ezcme/g2 e -

(/&:; _zz .reet

feLCIIC/2-2_,Ce-t _76-e 4' e/n/Y_/.6e1}-2J z,1C,472/ 66. /?zi_C

zezz-t- __624-)2-6.2-7z;i z6/

vLeZ/t t?z.

_4-42 é91-

eze zA-2/zz'

,_6;76,5 1/71/tL lCO/2c --;)--2,2

o-z-eez

ee-49-7--d -C/2 `I/ce2z,2- /2-lem-e -Ce

57, -co?? 772 e zneo

c°-72 z

7-?-z) 6z/ Lay?? ?-2 7/ ?Yz mea ..e n ye i 55 56 e 74"

1 1 4 Rapport Te.chnique du DiPA N° I2

..__z, Z(rz2z-e. e_ or:eta_ r_Zre7i /7'

Eit

4;rc

2.1

N S

EC

T .1

-'I

C.

4141

.I,

49/

*oaf

'.

%

Ivek

i,

40,

,e.

or1

I q0

C-A

/C E

/ A

/II,

C 0

,4 ty

767,

-L-.

--

&lb

Oo

R t

V,4

6-,

ix/

,-4

-

Te

, K A

' e"

-,7-

',4

r-r

J--

I-sT

1/2Y

--rE

Eiv

rRe-

-6-

7---

SoR

7/6,

.,6-,

,D,C

e.-

9 R

cw.D

c 4

"RE

-iZ

. 1 v

A)G

-6;

_,_

t c A

ric

3ick

.k a

e ie

rv6-

7,?,

. 9

.5p-

6.-

At E

R.,

('TN

-FrA

-N

Art

C14

St12

/var

ei r

eJo

,--

,4'

6,14

/5

0 Z

6-

,r9e

--5a

A /0

-rc

A e

.,o,

8 ou

e.-

xh'

ock

.xB

., L

. ecx

x/P

c A

vx6'

Rc-

, V :

Q. v

-"S

( Sc

, Ex

45,

-

.5e1

/10-

-iie

w,

8; 4

., /-

77 e

31nv

bO

m

<`

°y

e_

7-,

,c

.-?,

-7,

6,7

rSe-

m--

)6,2

' 7('S

P / K

-r, g

,z ,'

,,t--

-L

I

rY 0

---

77/7

2&,1

5

E.,7

- I

.,,,,

rt 7

-

/4/4

7'71

/27

1 /

.--''

'7 r

7.7

e-4

/Yez

telz

,ne.

c., C

-111

1111

-

Tea

..-1.

z..o

q.c.

,-ti)

(et:L

A/-

6 el

'fL

o,"

/,1 ''

''.7

if,-

Xei

p.,..

e_ic

,,fe

:,,t-

b a

eeiv

_

."--

*

(3,2

-qt

CC

) ''''

'7K

(.!C

C4

tl'e

14",

'\4

2"\ O

/C/L

-3F

e 0

,t

e,c,

..0 6

'3A

j 2-

- -"

- -

't-')

____

41...

,da

.41,

,Z,1

,-1

1Z, ,

ncz.

?...

e,v1

Ha-

t+-0

,-..D

aa A

-/4

f(7

,_.L

t.

,...k

,.) -

Pr.,)

,_e_

n1

,.' NI

PC5,

1_ (

--',D

Pe-2

,2,

6:,4

,1,4

1,1

Peak

t .1

,k\-

'

g'-7

,-e.

f:,,

vadr

z

i I /7

àz.

e.<

/ 7

k,ct

V, C

,-..c

_.K

p "

1P ,

1

CIP

.Pur

enc_

_-.4

,z

-.--

--

V/5

c.e2

)2,4

,-,,L

J--

Pc-,

14.5

.-C

n, ,

(,1x

p ,,

,e,

&.1

-22-

<-1

CilG

eGA

CA

;

peis

se-,

-L.,,

j),:e

lvi

11,,,

,,-7-

7.44

.4...

..4,

,;-1-

e_c4

,4(

L. \

< L

k,

..-.-.

Na

aTA

:1-1

.C4C

F&,

ii..a

.,

1112

a.Pc

2C-A

-e-,

-(12

_,,

kl, 5

47

d-,2

.,tc,

LC

,_/,

-.1a

-44

.'d

lf-e

_.ti,

d to

..,--

ig 0

),..

,..)

/Li-

_, L

'. .J

c.

P / -

)4,

,,,a

0'7

-LI,

67,-

tq-c

r,,,,

,,, ,P

...ct

.....,

(4e,

u_

rc '"

',-,-

4Lf-

,--

Cp.

..,,,,

c., -

4-,,,

,xxi

es,_

,,..

.6.

6 0.

- ,L

74J-

--,-

,

Lcz

t-,c

,.-u.

,_

Fli_

et, F

u 0

--,c

,,,,-

-0c

.4.,,

,c, ?

4/4

4 rí

t0,-

, .12

,6

R, ,

1-ea

b._.

.5-7

0. r

K-4

- £7

'Q.&

oci

- 76

,e4

e I

L c

.ir(_

,i

t,4 v

c--A

Sci

-w-'

7 C

ociw

j-7e

......

9..e

.3.

i - G

c--

-4,z

_c.

d6

,--,

H.,,

,...,)

,_,

Z.I

.e.,.

.<. .

..k.

. _P,

s-,-

e,a_

K .

r.Pu

t v2_

41

f P2

rV

iA

TR

AN

S E

JrR

fp

-Il

lialt.

.

C A

-N

/4 Z

C.6

,.C

.-6

,--/

/t.c.

ccto

;ta-

--w

01...

000

--

F 0

1'1

1),..

6,tZ

A v

A 6

- E

a.

1111

1114

1. ..

;...

.04

g"tv

,

R1

V r

9 6-

&-

ti /}

IC

/Hr/

e-R

EE

A/C

67/\1

7-5

c-V

--z:

/"!,

A//5

7Efe

F. d

s2-

z. /-

--/iT

_OK

tr,9

_7,-

(o A

je-

c--.

` -`

-'.`"

citz

c-t,

S --

-t.-

D

C .1 L

)C

J

':''

\ k- cn

-,, .

,u

1-,

--

4il

v (3

,1 p

i-*

,q e

wcz

,6>

e,,,,

'",4

TU

RF

ci-,

-c9-

0 Z

.

c;,,,

,_k(

,, ,

6,a,

,,,N

cici

con

, orA

a___

(EL

, tts

z. a

rt-"

Lia

_)m

c-t1

4.12

_64

-,16

-p-L

.74

.71,

--,..

.66.

_._

tiL,,-

,_q_

B14

L-r

-,20

_

PE-R

s)-u

LD

r.,2

,0. i "6e

_.,4

-.1.

a014

-00,

rru

:24, cj

..0_,

,v)

.

Hcc

,tzat

amb

P do

-rw

.en

.f .e

.ty2

....t.

a

4+ o

rn

ra-.

2-6,

Fe4

77,>

,a2.

-4

t-4

-0-(

124,

14f2

.4

f"..1

1,2)

- oc

,.4

f-to

4vc.

,4-

C.P

_;.&

t.L.,'

t fli

I M

AA

cti<

,A

PO'l-

C-0

.1 e

kt'e

.ta.2

.Illt

a,-(

4),-

, ro-t

r-4

Peel

-C.0

---

Azz

.,-,..

71ec

-1.4

.tztA

ct3

PC k

ijs/

(9 f

2.b

a P,

i---

-_S

.bv-

P.,4

.4:4

do-

en>

)C

k,,

13c,

dx15

_.'L

'4:6

-0

He/

L6e

4 rr

zez-

54g

01..

.0 v

ic10

4 ,

I-lc

:Yu.

..7,2

,w_

,--i

-e-

^,4-

"

/4 A

f.:4

2 6

-1-S

p-e-

-e-

P--i

ve-

KS

P-41

-o q

.....

......

,

-.--

,-q.

.,,,,,

,:. &

;

B 0

,-,Q

.,_

3..4

._,J

20

3---

t-a-

c.c.

.c,

l'..,:

ttjab

2.4

FfQ

2p-s

eF__

_6, (d

tcri

Gal

izat

zAta

,Y

"C

L-4

514,

uz_

e,,z

,,,ct

A w

ee..r

PLC

I 4

dx .1

4, d

t,0-

/- -

kelZ

:V1-

':4

) ,i,

,...

$)f)

C:lc

-tts

,

ifp

,,,

(...,

-e: g

A: C

AA

-VA

DC

1

S E

C r

ioN

sD

E C

C C

.1P

es

TW

A N

SE

CT

11:

1.

III,1

....

.a

a'

......

...

i,

C' (

el'

A k

A T

ZA

AJ-

T./cu

E

/344

1,23

1-

Clu

Al

a0 C

(9 u

A/

..

(Qc.

/ AI

re v

re(n

"'"-

-

4R

\V

A6

- E

e

R 1

v A

6-

E

__D

_ __

__g

I V

74

e-E

=

ii, ,[

J

--..

1,..0

'N

)

,..i

<A

O

"Y/9

2:44

T:''

'''' tE

sa iy

PeuK

Sc.,.

tc.,-

,--)

.,,,-

,c-,

-)(

ßc>

i,, n

o;r4

LE

:1,..

. (>

1 <

1.,

Je/7

C-X

I"

- fr

.) <

W.-

&7

8 o

4_,_

,.._

-?,:

.-4-

,C

L,

,,)

,'C'

vf,9

.---

--

<-1

1iS-

^- '

___

f-to

crsS

U

6rlo

ym.4

.

hta,

to in

i;-1

----

.-

E h

-(

,,,/

1-4-

6,01

r)-

1.4-

0

. PO ..

,,t2D

.¿-

rtf,

n,,,t

)t-

le...

, ni n

i,zq

+-.

..1.

71.1

t.e..;

,--

/C4i

I,(2

_

[.9'

'-/it=

9,

FLtC

CI.

C1/

D

//e/5

I n

te .,

,, 4-

24, ,

,,,e7

,7.

''''' )

.4"'

"e'C

'.

kle_

.C.,<

- '

I ¿7

1'2&

C'?

''''')

P'-'

e-cL

c, h

. ec

i,-,,,

,,

71-4

1, ,,

, , 7

E 4

,

E.,

,il,

- -

, t. 6

4,2

-\

ce'

t.',

- _IP

'_

__

f),)

, /c.

-'Ì.

7...-

,--2

, , ,.

.).,

fr--

.

\ ,"-

r "

r')k

p,-.

1\

.C.-

c't

alv

J-,,t

,év

,o...

,-1,

51-

1,,..

De,

,,,,,,

,,---

1-,

PC-9

-C.-

-, ,

e hu

,,,,,

'tji

Per-

tI.S

.cl,

,Pc

-,--

-c 'i

PC le

y 5:

,pf

,/ (

S -Y

);P,

..5_,

c C

.`i

...-

--1

p e,

:S 5

c.,,

,A_

poo,

v1,

c-1

du,..

Q.

'1-e

---7

1,-,

'

f3oc

-a,

1,-,

124

,l_c_

4

c:h

,'fr

t,L

e'cl

_,,t,

r..,-

- 4,

2 1-

4,

C7-

---,

--4,

...r-e, e

,e I

,0,

0,(-

)21

.10

-- - -

,-,..

.c.c

.a.,

P, e

-xl

c,...

_,

--c

c l,-

,

_,,t.

?

'(..,

9+.`

"p9

),'.

%''

'-,' '

°'-'"

4,...

,,xS-

t-cz

.t.c,

!--n

da.

Cc?

7,1

-,,,

-0--

Yuf

..7

"-L

'/ '

6'1

-L4-

)i')

Le.

vv. c

.

R.C

j- r

2-7o

Wj.,

Ttr

r ,Y

,t-e.

..,, r

ocis

i ".

e ))

())2

_,Q

)DT

c).6

P.,

8 ce

./2.c

.,_.7

.-

6 -

''''''

41 'p

' ' ')

iC

-Y-1

-49.

. -C

/9

,u'

prec

c.L

.24

Cm

""w

j, .1

kz,L

, T

715.

4,-,

KC

i e'(-

-( C

,), z

zl-c

c-l-

1 )-

re,q

cy;ik

,

77-2

4/4S

EC

T T

V:

W);

)'E

Tv-

--5I

;i

....

.,(

..

Pit/

A O

E

......

,..,

....

.....

6?uR

/

Pf4L

-s.S

D-E

-1-

P/iq

ri 0

/es-

\_k

/7 6

6z0A

-reR

fi7fd

A/_

7t+

é<"c

379-

r. /

..1 E

n/T

S

tuT

h1/c

351

.2 -

7-/ /

-7.e

n./ 7

-5P

u4-i:

/c.5

N. A

CE

.cr

-5

r-/A

RT

Y/R

-5

A. -

nA

.,,,c

Dt-i-

t_ A

RE

Pui

SZ

A2c

trC

,41

N,4

Z47

> /

Q C

...?P

é-R

.F

2 0 G v \ k '.0 `-

) .'C

k,

%,-

7 L

i:. N

S C. ki c

.,7A

4/4)

64É

C-

..!, g

-,/4

,-,.,

-<

, E .v

o P.

et 3

c..-

-, r

,-,/,

,, e

K,

13c/

cf7

,,,

li -

, r ,

, ,7

c'P,

/ r

,..,

,-,1

E

/

'`-r-

C-,

2L

'-,--

-5-

/-r.

..-67

cyc

.Z.'1

,-74

, 5 _

_, r

L. e

r, ,-

-

f(-4

,11)

cyc

l '1.

-,,,

p, (

,..: r

, v

rt 5

5/,-

-,2,

,,c,

l-Z

o /c

., cx

eL'r-

6.--

,

t' P,

- _S

.

/7,..

.,,,,F

k, /0

2,/

21 '3

-6,

P 7'

c_e

,,,,,'

"7 5

CA

klE

'',..

,0

0-P

P / C

-C, c

Ç

c=7-

, ,1/

27-.

A 7

/z

17,..

, ..-

,,s y

2_,

_3

, \°,

,,,' s

`''

9

PE R

S.,,9

A/A

/PS.

ti /1

-47-

;,r-/

/,

/k-i

,-..,

'"

t-i''

')1-

-

J i

1\'

Oa

flor

al f

e/ea

rt. C

eL: n

,/,'L

LIfj

--

orv

'ç 3

".a.

r--

6pe

4c,c

, k. S

' C.&

bole

,,,,

__--

Div

cRs

13-Q

t-V

rt,.,

2 .&

P_o

Cvl

,2__

_

S. ,-

, 6 I

Q-

i7)

.4_0

-r_d

<>

CA

c.,:,

,,,,,,

.1-

p.,

1-1.

___

\-...

.

q.,(

/S-'

'-\-)

. e

e.,

(c-

7-se

t-y-

)

lie Z

.,,,,r

.y),

-;le

Pc)

,, '4

,2 5

,11

,2:A

i-C

,-de

e

r6v-

rc.c

., (3

4, ,L

Lo

e r,

,,"1-

J0(

7 A

,-?.

.-7,

7,4,

re 6

9c.

.14,

C:j2

LS __

_.

R0

c,,,

ricx

-V

c, /

-7' ,

,,,--

C/2

--(/

6-4

/9

Hon

, rnt

.n1

dea

tIA

RT

MS

C. '

45 l'

-`^-

'---

tie' A

t / c

k4,

,,,_

ve,,A

jsz,

,,,a,

----

-

----

-,

_.

....

...

.....

..

._.

,_

'-'.41IPPMAIMP

TA .6 Z EA / / zcs ZOIVE..9. DE

PEC/L/ E

' _ e,'(.2.-49e /77Z c"./ 22 Z))2 ef.',. _{.--Z: 21r) 4:1

--/Z /2.{(2e-e --LI-I' '-- .eI- ''' -(2-ezi (2-2-77-eleiZe--d' (2a' y ,i ./.:,zi /t_L'-'ci;zz -(-) ."LÌ:Z'---/ l1 74 _z..2. e/z-e! 7 z j;/1 ./ -(771q:Cw,), ,,-,2ze e -(zw/''' (1--,-; ,.e72'c'f.1 _ e-/c.

-- Je-r/),' 2.en ."-tec, e,

e, zoisies £E pE-ci-v E S ,c, E c _5 DE i-D CD / _S S C" /\./

PLC/PA/2T _DE'S,0 4= /V ,0 P---1 / iv/ 7- / 10 A/_D .4 giy././-> A zr,s'Er n c., R A o .,L---

<:1 _FSPFCCS /./oriL ES

ko/e'ma x >,'

2 kdk7 (6orc-v claZ0/1)

PC1/0/3 A aarno

/ a/77 0' ra

K

x

x

X

x

Fo7/ 10 X X

Wa/orna X

4- Mat2ga 5ora Finko X

. Mailue( mini x

9. Hanyzi e yuê/e" x

lc

7/.4

Tow o/enri,

1(6/1a

X

x

4 .? /vianpe Sa 50120 X

1 2 Man,/ pie So kolya x

ILI. NO/Jat/e f-17//7/ ii r , /- VT2 x

157 Beudhp' s' 5e/ f X( A 'AM S' A g)

4 () 5 tip i(e) A 1

eiv//. AciZonyi

X

X

Fo/c2 Z ai

X is

1 2 0 Rapport "recItitiLitic du DIPA N 128

,AeezeltexL?o .zez/ce4 row _e2' ,e4ZZ

777ez/z peel:zeee eeo

leze-ed/4/V/4//q TZ-C/R 5' ,/i9 3 /9 ersd, nnes'

A/AR/A/S pe-CWEL/R 3 2

E-114819RC/7770A/S

c1-.) A mer-76hures rcz/ecat/

TE"Li/Q5 flOPS - [SORD

Rapport Technique du DIPA N° 128 121

,

o!',/,c)

_DCA/Ot-7'7^/.47-/O/Y (3344,4 nierl 6.7 e .s' 6 R t/ 61 7-7 .0 ty 5

4

3

77/i-77601e

5 a/arz_a ozit-

11

56.9

Ica/ 71 ae CcusSeS-is c,/12 ertnes

TOTAL 16

b) Alot7oXyk

if GA nr-/Aerz 327- 0 r A (__/ X ()'8

Res?CI A R CS? U E CPUANT/TE

( t 1 r-ti te" )pcifss"fc6-(c.v.) 08.sERvO7ton/s

..

1 .7.C7 0 r7 a l _5 a 74 45 - 252 5 o viciti?ue (Russe) 3 15

3 Caricxci/e/112e 2 25

7- 0 7- 4 z_ 761 ,

QLJ6LIaff //-lf:'ORTA/V/I'LS

N/V 6E5 /V R /yz`.&?L6z. 7" Z.Z/3-2

Repo_s

-471/e/z

,4? 47),tree

e->»,cor-7/re tip Pei,,*(7».'o

Approvisier7,,met?

Sor71/42. en_ /73er-

re/cur de /4 mei-

'r(!1

Rev6,////I'ZitzliOrZTe s P17/'re

T.

2**.--<"e 5 0 r71ie r-r7 1-

tlem, qec`Xt_i°7`

earburnn/i

1 e r)t,d t-N -4,1/ r- /41 /I"? /7-2

rFue/7-7,-..77/61-3--prork;71s

IRe;ckirlilthn pro -GliJ/X5

Ve 4'1 4-4S p re-,r/c/ ; S

N

122Rapport Technique du DIPA N° 128

,fiecAeez2V

CONCLUSIDAT

CC e4 -/Zai)--erz.e..2- --e eCtzeev ,4,a .-e- ek<'/ t-Z-la rCet/C:rr -- Z-=/

je:2ca'g/izeZ/-7; .,7-t yea,3 -eze (zezZo Vx:z'7X//

/rZe /e/r_iczt-L' e z/Zez2i.' 2reZ e7/ -e _ eli)--7-zo77-u .

deceJ 4,49.?eQeert- .z/ed ,z-t-,_zze-Z Z/Ze' aaC2/7114 .az-e-z' _ez l/izzz,rtdf

ec9e2t _.L),-71 r/?'17e-7z Ze/

A 2.,-0( ..eZeKeeseer 1 ev7Z, --C-G',772/71-e-Z/Zal-e ,c-eej

ag57e/Zze . ceVe;Z 0'arrte-07z _z/e:..'0,

Zg' d 2 -1-4e7e acz ...6-Z9 /4C177.// X' --t?6/-"

t2Z

/-tez,2eW/{der. ("Icaere//ce -o-zx Z: __Cza2m7z_ze/-zez.e.c.d _LZ(Y)z'a

z .. G- .4 40Z Z. -e-,i ./iev iZzi--a-4f,o,..e.o',2A-7-2ci-72&?-d_2z, t'ge/

._/*4072-L'' 7 f d le/eiee 2-- .,f-Z'de; _.e:Z? i2; 6a to-77J, m-60.7{".y./_

./L.,)ex /Jae ...c7 .677/e'Zfirzezc /;. ,e,eme/

_,ÉL.66 .. _,e,/,Ì i a '.. 6 t":tszze.c.v:-,z,r-zize-671, /Z-eaa e e:lée..ezp, .,-e--7 1 d?.'_

_Ce/-777)-71.e/za..a/Ce _ee'ep -7eXfwyi-4 _ez/ze 7/, -ez)z-A2 .,cvnieez2_

_eux--/-)7e1,-, Az( z,e/2,/J.

/12 v2 Cte/

__6/66/).-0 ..eize/2e ,(Zyez- ete__027, z. ern ezzz

_6/91 6 z e e/t- agti __627(zliZZ/V? e (e)Z. e/e-el e/)-(/ ..e/e.e//t/2

e e 7/,/7 - tad .

Rapport Technique du DIPA N° 128 123

c /RC ES /2 EFER6c-A/C / L

go 6;207 07 KJ.") a-(f,re (-re

(:") c7/' lc-C-1/71(1W CI Se u

5 c2sicLÌ /icrc'

e c c:"" / (A/ v erfe f

L//I)'/ C/c`74W

6-2 E-2/ C EVE;{ /^S. CC/i-Z7 eel C/c".S'

61-4

Lc-5/ 72/_.(s ;7' ) rieet --/918

«* ,Ze f)ee e /94/0

C' 10 /77777 (//;(7/).

/.c-// C/67.0crr _

. XZ7/7/7 SowlyJafej*

f. e/77./7 Savt-yetav

..'97G7 Caw2cira

. 1/67; 7 77c7C1/ -- --/6/tCz

. Banic4 SI/767

124 Rapport Technique du DIPA N° 128

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

CHAMBERS R. 1992, Rural Appraisal: Rap d Relaxed and Participatory. Institute of Developuient Studies,Discussion Paper 311, 90p.

CORNWALL A., GUIJT I. and WELBOURN A., 1992, Challenges for Agricultural Research and Exten-sion Methodology; Overview Paper II prepared for the IIED/IDS Workshop Beyond Farmer First: RuralPeople's Knowledge, Agricultural Research and Extension Practice, Institute of Development Studies, Uni-versity of Sussex, October 27-29, 1992. 34p.

FALL A.S et LERICOLLAIS A., 1992, Light, Rapid Rural Appraisal- Des Methodologies Brillantes etLégères? Réflexions et Débats in Revue de l'APAD, 7p.

GUEYF B. et SCHOONMAKER FREUDENBERGER K., 1991. introduction A la Méthode Acceleree deRecherche Participative (MARP), Rapid Rural Appraisal, Quelques notes pour appuyer une formation pra-tique, Deuxième edition, 70p.

MARA/OPPAIDIPA, 1992, Documents des etudes de base effectuées dans quatre debarcadères de la Com-mune de Matam, Conakry, (GUINEE)

TOWNSLEY P., 1993, Rapid Appraisal Methods for Coastal Communities, A Manual, Bay of BengalProgramme for Fisheries Development, 110p.

LASSISSI A. et CAMARA S., Octobre 1995. Rapport sur les Ateliers de perfectionnement â Kaback etKamsar (Guinée) des agents des peches en MARP et Gestion des mini-projets.

HOUNDEKON B R. 1995. Rapport de format on des agents des peches de Guinée en MARP.

REUSEN R. and JOHNSON J.P., 1994. Linking government agents and local users: PUA for artisanalfishing port development RRA Notes special issue on participatory tools and methods in urban areas, IIED.

Equipe Projet Kaback-OPPA-UDP, 1994. Etude de base A Kakossa par la MARP (Méthode Accélérée deRecherche Participative).

JOHNSON J. P. et WILKIE M. P. 1986, Pour un développement intégré des pêches artisanales: du bon usagede la participation et de la planification. DIPA, Manuel de Terrain N I, 156 p. + Annexes.

LE BOTERF G. 1981, L'enquete-participation en question, Théor es et Prat ques de l'Education Permanente,392 p.

Daudi N. Nturibi et Njoki Wainaina. 1984, Planification et gestion des programmes communau aires, Inter-national Planned Parenthood Federation, 116 p.

COLIN R., 1978, Les méthodes et techniques de la participation au développement: Analyse comparative etProblématique a partir de l'étude de quelques dossiers significatifs. UNESCO, Par s, 201 p.

D vers rapports et documents DIPA sur la MARI).

Rapport Technique du DIPA N° 128 125

LISTE DES RAPPORTS DIPA - LIST OF IDAF REPORT

I. Documents techniques / Technical documents

De Gramm. M A . Etude de prefactibilite technique de faménagement d'abris pour la pCiche mant rie1985 artisanalc au Bilinin Cotonou_ Projet DIPA 55p _ DIPA/WP/1

Black lY lc mud. M J. Mission d'identificat on des communautés 1 ttorales de pechcurs artisans aul 985 Bémn Cotonou. Proict DI PA. 24p , DIPA/WP/2

Gulbrandsen. OEA.. Preliminary account or attempts to introduce altemat ve types of small craft into1985 West Africa Cotonou, OAF Project. 51p.. IDAFNVP/3

Gulbrandscn. 0 A . Un compte-rendu préliminaire sur les tentatives d'introduire des types alternatifs1985 de pctites embarcations en A frique de rOuest. Cotonou. Projet DIP,A, 53p . DIPANVP/3

Jorion, Pi M The influence of socio-economic and cultural structures on small-scale coastal fisheries1985 development in Benin Cotonou. IDAF Project, 59P IDAF/WP/4

Jorion, P.J.M. 'influence des stnictures socio-economiques sur le cleyeloppement des peches artisanales sur1985 les cOtes du Benin Cotonou. Projct D1PA. 59p . DIPA/WP/4

Tandberg, A. Preliminary assessment of the nutritional situation of subsistence fishermen's families.1986 Cotonou. 1D,A F Project, 1p.. IDAF/WP/5.

Wijkstrom. O.. Recyclage des personnels péche en gest on et comptabilite. Cotonou. ProJet DIPA,1986 25p., DIPA/WP/6

Collart. A Development planning for small-scale fisheries in West Africa. practical and socio-econom c1986 aspects of fish production and processing. Cotonou. IDAF Project, 34p 1DAF/WP/7

Collart. A Planification du développement des peches artisanales en Afrique de fOuest: production1986 ct traitement du poisson. ses aspects materiels.techniques et socio-economiques Cotonou.

Projet D1PA. 67p.. DIPA/WP/7

Van der Meeren. A J L.. Soc o-economic aspects of integrated fisheries development in rural fish ng1986 villages Cotonou. IDAF Project. 29p.. IDAF/WP/8

Hal ng. L J ct O. Wijkstrom. Les disponiblites en materiel pour la peche artisanale. Cotonou. Projet DIPA.1986 47p.. DIPA/WP/9

Akester, S J.. Design and tr al of sailing rigs for artisanal fisheries of Sierra Leone. Cotonou DAF1986 Project, 31p.. IDAF/WP/10.

Vétillart. R Rapport detude préliminarie sur l'amenagement d'un abri pour la peche maritime art sanale1986 Cotonou Cotonou. Projet DIPA. 31p.. DIPA/WP/11.

Van Hoof, L Small-scale fish production and marketing in Shengc. Sierra Leone. Cotonou. IDAF1986 Project, 36p . 1DAF/WP/12

Everett. G V . An outline of West African small-scale fisher es. Cotonou. IDAF Project. 32p.. MAR' WP/1319g6

Anon Report of the second IDAF liaison officers meeting: Freetcmn. Sierra Leone (11 - 14 November19X7 19X6) Cotonou. 1D.AF Project. 66p IDAF/WP/15

Anon Compte-rendu de la deuxieme reunion des offic ers de liaison du DIPA Cotonou. Projet1987 DIPA. 27p.. DIPA/WP/16

Campbell. R J Report of the preparatory technical meeting on propulsion in fishing canoes in West1987 Africa (Frecto\\ n. 15-18 I1ovember 1986) Clotonou, IDAF Project. XX p .1DAF/WP/17.

Day\ D 3 Seamanship. Sailing and Motorisation Cotonou. IDAF Project. 85p IDAF/WP IX1987

Anum-Dovi. B and J Wood. Obsen.ations on fishing methods in West Africa Cotonou. IDA I' Project. 53p..1988 IDA F/WP/19

Anon Report of the third IDAF liaison officers meeting (Cotonou, 2 - 4 Decembe 1987) Cotonou_1988 1DAF Project. 88p IDAF/WP/20

Anon Comptc-rendu de la troisieme ram on des officiers de liaison du DIPA (2-4 D&enihre 1987)1988 Cotonou. Projct DIPA. 85p DIPA/WP/20

Haakonsen. J M (Ed.) Recent developments of the art salmi fisheries in Ghana Cotonou. IDA f Project. ()p..1988 IDAF/VVP/21

Everett. G V West African marine artisanal fisher es. Cotonou. IDAF Project 41p ID.AF/WP/221988

Everett, G.V . Les peches maritimes artisanales en Afrique de l'Ouest. Cotonou. Projet D1PA. 44p1988 DIPA/WP/22

Coackley_ A.D.R., Observat ons on small fishing craft development in West Africa. Cotonou. 1DAF1989 Project_ 22p., IDAF/WP/23.

Zinsou, J. et W. Wentholt, Guide pratique pour la construction et I introduction du funioir "chorkor".1989 Cotonou, Projet DIPA, 33p.. DIPA/WP/24.

Zinsou, J. and W. Wentholt, A practical guide to the construction and introduction of the chorkor1989 smoker. Cotonou, IDAF Project, 29p., IDAF/WP/24.

Chauveau, J.P., F. Verdeaux, E. Charles-Dominique et J.M. Haakonsen. Bibliographic sur les communautés1989 de pecheurs d'Afrique de l'Oucst - Bibliography on the fishing communities in West-Africa.

Cotonou, Projet DIPA - IDAF Project, 220p.. DIPA-IDAF/WP/25.

Everett, G.V.. Small-scale fisheries development issues in VVest Africa. Cotonou. IDAF Project,1989 47p.. IDAF/VVP/26.

Everett, G.V., Problèmes de développement de la péche artisanale en Afr que de l'Ouest. Cotonou.1989 Projet DIPA, 49p., DIPATWP/26.

Haakonsen, J.M et W. Wentholt, La péche lacustre au Gabon. Cotonoi Projet DIPA, 36p., D1PA/WP/27.1989

Anon.. Report of the ad hoc technical meeting on artisanal fisheries craft, propulsion, gear and security in the1990 IDAF region: Cotonou, 25 - 26 September 1989. Cotonou. IDAF Project, 111p..

IDAF/WP/28.

Anon.. Report of the fourth IDAF liaison officers meeting (Dakar. 21 -23 November 1989) Cotonou.1990 IDAF Project, 135p., IDAF/WP/29

Anon.. Compte-rendu de la quatrième réun on des officiers de liaison du DIPA Cotonou. P o et1990 DIPA, 12Ip , DIPA/WP/29.

Houndékon, B.R., D.E. Tempelman and A.M. IJff, Report of round table meeting on women's activities1990 and community development in artisanal fisheries (projects) in West Africa Cotonou_ 1DAF

Project. 12p.+- annexes. 1DAF/WP/30

Houndékon B.R., D.E. Tempelman et A.M. Uff, Rapport du séminaire sur les activités feminines1990 et le développement communautaire dans les projets de peches artisanales en Afrique de

l'Ouest. Cotonou. Projet DIPA. 14p. + annexes. DIPA/WP/30.

1.Iff, A.M., Socio-economic conditions in Nigerian fishing communities. Based on studies along the1990 Benin and Imo river estuaries Cotonou, IDAF Project, 113p IDAF/WP/31

Okpanefe, M 0 A Abiodun and J M. Haakonsen. The fishing communities of the Benin River estliarN area1991 Results from a village survey in Bendel State. Nigeria Cotonou. IDAF Project. 75p

IDA F/VVP/32

Anon Compte-rendu du cours "Anal se Quantitative des Aspects Selectionnes de Developpement"1991 Cotonou. Projet DI PA, o xlvi p DIPA/WP/33

Anon _ Report of the course on "Quantitative Analysis of Selected Aspects of Fisheries Development"1091 Cotonou. !DAP Project. O + xlv p._ IDAF/WP/31

Ciillerholm Czissel, F . Cost iind Earnings ind Credit Studies on Ghanaian Canoe F:isheries Cotonou,i 99 I IDAF Project, 3Sp . IDA F/WP/34

Sheves. 6 I . The Ghanaian dug-out canoe and the canoe carving industr\ in Ghana. Cotonou. IDAF1991 Proiect, 109p . IbAF/WPf35,

Haakonsen. J M. and Chimere D aw. Fishermen's Migrations in West Africa Cotonou. IDAF Project.1091 293p.. IDAF/WP/30

Haakonsen. J.M. et Ch mere Diaw. Mieration des Pécheurs en Afrique de l'Ouest. Cotonou. ProjetI1))I DIPA. 332p.. DIPA/WPr36

Gulbrandsen. O A Canoes in Ghana Cotonou, IDAF Project. 82p. DAF/WP/37.199 I

Anon AI 00 I

sanai Fisheries in West Africa. Repon of the Fifth IDAF Liaison Officers Meeting. Cotonou.IDAF Project. 140p IDAF/WP/38

Anon.. Les peches Artisanales en Afnque de l'Ouest. Compte-rcndu de la Cinquiemc reunion des1991 Officicrs de Liaison du DIPA. Cotonou. Projet DIPA. 122p., DIPA/WP/38

Bear- R .1 and P. Tanimomo. Purse seine and encircling net fishing operations in Senegal. Guinea.1991 Sierra Leone. Ghana and Benin. Cotonou, IDAF Project. 92p.. IDAF/WP/39

Everett. G V and G T Sheves. Recent trends in anisanal fisheries and report on alternatives to canoesI 99 I Cotonou. IDA E project. 33p . IDAF/WP/40

Callerholm Cassel. E and A M Jallow. Report of a socio-economic survey of the art sanal Fisheries1991 along the atlantic coast in The Gambia Cotonou. IDAF project. 97p.. IDAF/WP/41

Chimere Diaw. M et Jan M Haakonsen. Rapport du seminaire sur les migrations de pécheurs artisans1992 en Afrique de l'Ouest Cotonou_ projet DIPA. 36p.. DIPA/WP/42.

Chimere Diaw. M. and Jan M. Haakonsen. Report on the regional seminar on artisanal fishermen's1997 migrations in Wcst Africa Cotonou. IDAF project. 35p . IDAF/VVP/42.

Houndékon. B ct L Affovon. Rapport du séminaire-atelier de sensibilisation sur la méthode accélérée1993 de recherche participative tent] a Libreville Gabon en Novembre 1992. Cotonou. Projet

DIPA, 56p. DIPA/WP/43

Anon Rapport de la sixieme reunion des fonctionnaires de liaison Banjul. Gambic 1 - 5 I-eviler 19931993 Cotonou. Projet DIPA_ 37p. DIPA/WP/44.

Anon _ Report of the sixth IDAF liaison officers meeting Banjul. Gambia 1 - 5 Februarv 1993 Cotonou.1993 IDAF Project, 60p IDAF/WP/44

Horcmans. B and Sat a B P.. (eds). Report of the Workshop on Fishcrfolk Organ sations in West Africa1993 Cotonou. IDAF Project. 93p.. IDAF/WP/45

Horemans 3 et Satia B P.. (eds). Rapport de l'atelier sur les organisations de pecheurs en Afrique de1993 l'Otiest Coto iou. Projet DIPA. 1021).. D1PAfWP/45

Kebe. M Galléne J ct Thiani D.- Revue scctorielle de la peche artisanalc en Gum& Bissau Pro1993 gramme de Developpement Integre des Peches Artisanales en A rique dc l'Oucst (D1PA).

321) - annexes. D1PA/WP/46

Kebe. M.. Gallene J. et Thiam D.- Revista sectorial da pesca artesanal na GuinC-Bissau Programa de1993 Dcsenvolvimento Integrado das Pescas Artcsanais na Africa Ocidental Cotonou DIPA. 32p.

+ anexos DIPA/WP/46

Horemans B.. - La situation de la peche artisanale en A frique de l'Otiest en 1992. Cotonou. Programme de1993 Developpement Integre des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest. 36p DIPA/WP/47.

Kébé. M.. Njock J C. ct Gallène J.- Revue scctorielle de la peche maritime au Cameroun1993 de Developpement Integré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest (

annexes. DIPA/WP/48.

Jul-Larsen. E1994

Jul-Larsen.1994

The situation of art sanal fisheries in West Africa in 1993. Programme for the IntegratedDevelopment of Artisanal Fisheries in West Africa. Cotonou. Benin 39p . IDAF/WP/54.

La situation de la peche artisanale en Afrique de l'Ouest en 1993. Cotonou Programmede Développement Integré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest (D1PA). 40p. +annexes. DIPA/WP/54.-

J: Gallène et J.C. Njock,- Revue sectorielle de la peche artisanale a Sao Tomé et Principe.Programme de Développement Integré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest(DIPA). 3Ip. + annexes. DIPA/WP/55.

J. Gallène e 1.-C. Njock. - Revista sectorial da pesca artesanaLa Sao Tomé e PrincipePrograma de Desenvolvimento Integrado das Pescas Artesanais na Africa Ocidental (DIPA)32p. + anexos. DIPAfWP/55

Migrant Fishermen i

Cotonou, Programme for51p.. IDA F/WP/56.

Programme)1PA).: 30p. +

Pointe-Noire (Congo). Continuity and Continuous Change.e Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa.

Satia. B.P . and Hansen. L. Sustainability of Development and Management Actions in TWO1994 Community Fisheries Centres in The Gambia. Cotonou. IDAF Project. 48p IDAF/WP/57

Satia. B P et Hansen L.S.. La durabilite des actions de développement et de gestion dans deux centres1994 communautaires en Gambie. Cotonou. Projet DIPA_ 50p DIPA/WP/57

Kébe. M.. Njock. J.C. and Gallène. J. R., Sectoral review of marine artisanal fisherv in Cameroon.1993 Cotonou. 1DAF Project 33p.. 1DAF/VVP/48

Anon Report of the Working Group on Artisanal Fisheries Statistics for the Western Gulf of Guinea.1993 Nigeria and Cameroon Cotonou, IDAF Project. 126p . IDAF/WP/49

Satia. B P.. Ten years of Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (Origin.1993 Evolution and Lessons Leanted). Cotonou. IDAF Project. 37p _ IDAF/WP/50

Satia. B P D x ans de developpcment integré des peches artisanales en Afrique de l'Ouest (Origine.1993 évolution et lecons apprises) Cotonou. Projet DIPA. 41p.. DIPA/WP/50

Stokholm H. and Isebor C.. The fishen of Ilisha africana in the coastal waters of Republic of Benin1993 and Lagos State, Nigeria. Cotonou. IDAF Project. 8Ip.. IDAF/WP/51

Anon - Report of the Seventh IDAF Liaison Officers Meeting Cotonou Benin. 22-24 November1993 1993. Cotonou. IDAF Project. 72p.. 1DAF/WP/52.

Anon . - Rapport de la Septième Reunion des Fonctionnaires de Liaison. Cotonou. Benin. 22-241993 novembre 1993. Cotonou. Projet DIPA, 77p., DIPA/WP/52.

Satia B P._ and B. Horemans editors, Workshop on Conflicts in Coastal Fisheries in \ves t Africa.1993 Cotonou. Benin_ 24-26 November 1993. Cotonou IDAF Project 64p.. IDAF/WP/53.

Satia B.P.et B. Horemans (éds). Atelier sur les Conflits dans les Pécheries Côtières en Afrique de1993 l'Ouest. Cotonou. Benin. 24-26 novembre 1993. Cotonou. Projet DIPA 68p., DIPA/WP/53.

E Pécheurs migrants Pointe-Noire (Congo): Continu te et ChangementPerpétuel. Cotonou. Projet DIPA. 59p.. DIPA/WP/56.

Horemans. B1993

Horemans1994

Horemans. B1994

Horemans. B1994

Hembuch. U. Animal Protein Sources for Rural and Urban Popii atio s in Ghana Cotonou. IDAF1994 Project. 25p. annex. IDAF/WP/58

Johnson J.P. and Joachim Alpha Tome. Accidental Death and Destruction in Artisanal Canoes: A1994 retrospective study of the \ 'ears 1989-1991 along the coast of Guinea (Conakry) West

Africa. Cotonou. IDAF Project. 21p.. 1DAF/WP/59

Johnson J P. et Joach n Alpha Tome_ Mort Accidentelle et Destruction des Pirogues Artisanalesi Une1994 etude retrospective des annees 1989-1991 sur le littoral guineen (Conakrv) - Afrique de

l'Ouest. Cotonou. Projct Dl PA. 21p., DIPA/WP/59

Demuvnck. K.. and DETMAC Associates. The Participatory Rapid Appraisal oil percep ions and pratices1994 of fisherfolk on fishery resource management in an artisanal fishing community in

Cameroon. Cotonou. IDAF Project, 32p., IDA F/WP/60

Demuynck K.. et les associes de DETMAC. Méthode Acceleree de Recherche Participative sur les1905 perceptions et pratiques des pecheurs en matière de gestion des ressources halieutiques dans

une communaute de peche au Cameroun. Cotonou. Projet DIPA. 33p.. DIPA/WP/60

Satia. B P . J P Gallenc. and F Houehou. Sub-regional Workshop on Art sanal Safct\ at Sea. Banjul_ The1994 Gambia 26-28 September 1994 Cotonou. IDAF Project. 57p.. IDAF/WP/61

Satia. B P . J P Gallène. et F. Houehou. Rapport de l'atelier sous-regional sur la Sécurité en Mer de la peche1994 artisanale Banjul. Gambie 26-28 septembre 1994 Cotonou. Projet DIPA. 61p..

DIPA/WP/6 I

Kamphorst B A socio-economic study on the distribution and marketing pattern of marine fish products1994 in the Ndian division. South West Province, Republic of Cameroon Cotonou_ IDAF Project_

41p _ IDAF/WP/62

Kamphorst. B Etude socio-économique du mode de distribution ct de commercialisation des produits1994 halieutiques du department de Ndian. Province du Sud-Ouest. RepublIllique du Cameroun.

Cotonou. Programme pour le Developpement Intégre des Peches Artisanalcs en Afrique del'Ouest (DIP.A). 42p. DIPA/WP/62

Heinbuch. U.. Population and Development in Fishing Communities: The challenge ahead Cotonou. IDAF1994 Project. 51p.. IDAE/WP/63

Anon Report of the Eighth IDAF Liaison Officers Meeting. Pointe-Noire_ Congo_ 03-04 November 19941994 Cotonou. Programme for the Integrated Deve opment of Artisanal Fisheries in West Africa,

97p.. IDAF/WP/64

Anon.. Rapport de la Huitième Reunion des Fonctionnaires de Liaison, du DIPA. Pointe-Noire. Congo, 03-041994 novembre 1994. Cotonou, Programme pour le Développement Intégré des Péches

Artisanales en Afrique de l'Ouest. 102p.. DIPA/WP/64

Horemans. B Kébe, M.. and W. Odoi-Akersie. Working Group on capital needs and availability in art sanal1994 fisheries methodology and lessons learned from case studies Cotonou. IDAF Project. 62p.

I DA F/W P/65

Horemans. B.. Kebé. M.. et W. Odoi-Akersie. Groupe de travail sur les besoins ct la d sponibilite en capital1994 en péche artisanale: méthodologie et leçons apprises des etudes de cas. Cotonou. Benin.

Programme pour le Developpement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de l'OuestLDIPA). 62p DIPA/VVP/65

Teutscher F Tall A.. and Jallo w A.M.. Workshop on Seeking Improvements in Fish Technology in West1995 Africa Pointe-Noire. Congo. 7-9 November 1994 Cotonou. Benin. Programme for the

Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa.(IDAF) 75p.. IDAF/WP/66

Teutscher F Tall A.. et Jallow A.M Rapport de l'Atelier sur le theme "A la Recherche des Ameliorations1995 en Technologic du Poisson en Afrique de l'Oucst" Pointe-Noire. Congo. 7-9 novembre

1994. Cotonou, Benin. Programme pour le Devcloppement Intégré des Peches Artisanalesen A frique de l'Ouest. (DIPA ) 82p DIPA/WP/66

Kamphorst. B A cost and earnings studv at Cotonou harbour. Benin. for 1994 Cotonou. Benin Programme1995 for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa ( DAF) 42p .

IDAF/WP/67

Kamphorst. B199z,

Etude de Coins et Revenus au port de peche de Cotonou. Benin. Programme pour leDeveloppement Inteére des Peches Artisanales en A frique de l'Ouest. (DIPA) 45p..D1PA/WP/67..

Kamphorst. B et Teixeira. M. Caracteristiques socio-economiques de la peche a Sao Tome et Principe.1995 Programme pour le Developpement Integre des Peches Artisanales en A frique de l'Ouest.

(DIPA) Cotonou. Benin 31p. DI PA/WP/68.

Kamphorst. B e Teixeira, M.. Caracteristicas socio-económicas da pesca artesanal maritima em So Tome1995 e Principe Programa de Desenvolvimento Integrado das Pescas Artesanais na Africa

Ocidental. (DIPA) Cotonou Benin, 28p.. IDAF/WP/68

Horemans. B The situation of artisanal fisheries in West Africa in 1994. Programme for the Integrated1995 Development of Arusanal Fisheries in West Africa. Cotonou. Benin 40p . IDAFAVP/69.

Horemans. B La situation de la péche artisanalc en Afrique de l'Ouest en 1994. Cotonou. Benin Programme1995 pour le Developpement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIP,A), 38p.

D1PA/WP/69.

Kébé. M J-C. N.jock. et J. Gallène, Revue sectorielle de la peche artisanale maritime du Congo. Cotonou,1995 Benin. Programme pour le Développement Integré des Peches Artisanales en Afrique de

l'Ouest (DIPA) 37p.. DIPA/WP/70.

Gallène. J.P Data Compendium on Safety at Sea for Seven West African Countries Mauritania, Senegal.1995 The Gambia. Guinea-Bissau. Guinea, Sierra-Leone and Cape Verde 1991 - 1994. Cotonou.

Programme for Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa. 13p..IDA F/VVP/71

Gallene. J.P Compendium des Doimées sur la Sécurité en Mer dans Sept Pays d'Afrique de l'Ouest:1995 Mauritanie, Senegal. Gambie, Guinée-Bissau. Guinée, Sierra-Leone et Cap Vert 1991 -

1994. Cotonou. Programme pour le Développement Intégré des Péches Artisanales enAfrique de l'Ouest. 15p.. DIPA/WP/71

Jallow A M . Report of the First Meeting of the IDAF Working Group on Costs and Earnings in Artisanal1995 Fisheries in West Africa, (Dakar, Senegal, 12- 13 June 1995). Cotonou, Benin. Programme

for Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa. 81p. IDAF/VVP/72,

Jallow AM,. Rapport de la Première Reunion du Groupe de Travail du DIPA sur Coûts et Revenus en Peche1995 Artisanale en Afrique de l'Ouest. (Dakar. Senegal, 12 - 13 juin 1995). Cotonou, Benin,

Programme pour le Développement Integré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest,82p., DIPAAVP/72.

Anon Report of the Ninth IDAF Liaison Officers Meeting, Conakry, Guinea, 9-10 November 1995.1995 Cotonou. Programme for Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa

102p., IDAFAVP/73

Anon Rapport de la Neuvieme Reunion des Fonctionnaires de Liaison, Conakry. Guinée. 9-10 novembre1995 1995. Cotonou. Programme pour le Dévelo_ppement Intégre des Peches Artisanales en

Afrique de l'Ouest. 112p. DIPAAVP/73.

Sana. B. P and B W Horemans. Report of the Workshop on Participatory Approaches and Traditional1995 Fishery Management Pratices in West Africa. Conakry. Guinea_ 13-15 November 1995.

Cotonou, Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in VVest Africa.95p.. IDAF/WP/74.

Saba. B P. et B W Horemans. Rapport de l'Atelier sur les Approches Participatives et l'Aménagement1995 Traditionnel des Péches en Afrique de l'Ouest. Conakry. Guilt& 13-15 novembre 1995.

Cotonou. Programme pour le Développement Intégré des Peches Artisanales en Afrique del'Ouest. 98p DIPA/WP/74

Niifoniou O1996

Houndékon M1996

Folack. M. Bonclja. J-C Nock el D Njanten, Enquete-cadre et Etude Socio-economique dela Peche Anisanale Maritime au Cameroun. Cotonou. Programme _pour le Develop_pementIntegre des Peches Artisanales en Afri ue de l'Ouest. 80p.. DIPA/WP175

B._ Rapport des ateliers dc formation sur la méthode accéleree de recherche participative aKaback el Kamsar (Guinée) du 24 juillet au 03 scptembre 1995 Cotonou. Proclamme pourle Développement Integré des Peches Artisanalcs en Afrique de l'Ouest. 20p annexesDI PA /1V P/76

-C., et D NVallILISCII2C. Guide de redaction des rapports Cotonou_ Programme pourle Developpement Integré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest 44p, DIPA/WP/77

Rapport de Snthese sur l'Atelier de Formation Pratique (théorie et application surle terrain) sur la MARP l'intention des Cadres et des Techniciens de la Peelle Anisanaledu Senegal Septembre 1995 - Dakar. Senegal. Cotonou, Programme pour le DeveloppernentIntetre des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest 75p D1PA/WP/78

Salta B.P -t C Z Wetohossou. (eds) Repon of the working group on women's key role and issues related to1996 gender in fishing communities. Programme for the Integrated Development of Artisanal

Fisheries in Wes-t Africa (IDAF) Cotonou. Benin, 32p.. IDAF/WP/79

Satia B P et C Z Wetohossou. (eds) Rapport du groupc de travail sur la position centrale des femmes et les1996 questions liees au genre dans les communautés de péche.. Cotonou. Programme pour le

Developpement Intégre des Peches Anisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA) 34p..DIPA/WP/79

Horemans B Ajayi and J. Gallène - Sector Review of the Artisanal Marine F sheries in T te Gambia1996 Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF).

Cotonou, Benin. 40p., IDAF/WP/80

Kébe M.. J.0 Njock ct J. Galléne. - ReVUe sectorielle de la peche artisanale maritime au Gabon. Programme1996 pour le Développement Integre des Peches Artisanalcs en Afrique de l'Ouest (DIPA).

Cotonou, Benin 39p. + annexes, DIPA/WP/81

Stamatopoulos C Rapport de l'Atelier sur l'Utilisation du Logiciel de Statistiques des Péches (ARTF1SH).1996 Cotonou, Benin. 6-9 mai 1996. Programme de Développement Intégre des Peches

Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA). Cotonou, Benin 59p., DIPA/WP/82

Stamatopoulos C.. Report of the Workshop on the use of a fisheries statistical software (,ARTFISH).1996 Cotonou. Benin 6-9 May 1996. Programme for the Integrated Development of Artisanal

Fisheries in Viest Africa (IDAF). Cotonou, Benin 61 p., IDAFAVP/83

Normans. B The state of artisanal fisheries in West Africa in 1995. Programme for the Integrated1996 Development of Artisanal Fisheries in West ,Africa. Cotonou. Benin 43p , IDAF/WP/84

Horemans. B L'état de la pêche artisanalc en Afrique de l'Ouest en 1995. Cotonou, Benin ProgrammeI 996 pour le Developpement Intégre des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA). 45p

DIPA/WP/84

Beauvallet-Le Coq, C A Study of Community Participation in the Aguegués Project BEN/88/CO3 -1996 BEN/88/014 (Improving the living conditions of the Populations in the District of

AQuegués) Programme for Integrated Development of Artisanal Fisheries in West AfricaCo-tonou. Benin 28p IDAF/WP/85

Beauvallet-Le Coq. C.. Etude de la Participation des Populations des AguLmés au Projet BEN/88/CO3 -I 996 BEN/88/014 (Amelioration des Conditions de Vie des Populations de la Sous-Préfecture

Lacustre des Aguegues) Progranune pour le Develop_pement Integre des Peches Artisanalesen Afrique de l'Ouest Cotonou_ Benin 32p . D1PA/WP/85

So w , A Curso de formacao sobre a ontanizacao de uma biblioteca Programa para o Desenvolvirnento1996 Inteusado das Pescas Artesanais na Africa Ocidental (DIPA) Cotonou_ Benin 35p +

anexos, DIPA/WP/86

HouedanouI 996

Kuvateh MJ 996

Sow. A.. Cours de formation sur l'organisation d'une bibliotheque, Programme pour le Developpement1996 Integre des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA). Cotonou, Benin. 32p . +

annexes. DIPA/WP/86

S\Nl S. Nutritional Condition. Food Security. Hvgienc and Sanitation in the Fishing Communitv ofJoal.I)6 Senegal. Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa.Cotonou Benin. 18p + annex IDAF/WP/87.

Sv. Situation nutr tionnelle. sécurite alimentaire. hvgiene et salubr te dans la communaute de peche de1996 Joal. Senegal. Programme pour le Développement Integre des Peches Artisanales en

Afrique de l'Otiest (DIPA), Cotonou. Benin. 19p . annexes DIPA/WP/87

Tourav. L Study on Women's Organizations in Brufut and Gunjur Communities and the Factors that Favour1996 or Impede their Sustainability in the Gambia. Programme for the integrated De \ elopment

of Artisanal Fisheries in West Africa. Cotonou. Benin. 41p.. IDAF/WP/88

Tourav. 1 Etude sur les organisations de femmes des communautés de Brufut et Gunjur en Gambie et les1996 facteurs qui favorisent ou génent leur perennité. Programme FAO pour le Developpement

Integre des Péches .Artisanales en Afrique de l'Ouest. Cotonou. Benin. 39p DIPA/VVP/88

Ngo Som. Nutritional Condition. Food Security. Hygiene and Sanitation in the Fishing Community of1996 Lirnbe, Cameroon. Program for the lntesrated Development of Artisanal Fisheries in West

Africa (IDAF). Cotonou. Benin. 78p IDAF/WP/89

Ngo Som. J Situation nutritionnelle, securite alimentaire, hygiene et salubrite dans la communaute de peche1996 de Limbe, Cameroun. Programme pour le Developpement Integre des Péches Artisanales

en Afrique de l'Ouest (DIPA) Cotonou, Benin 92p DIPA/WP/89

Afful. K et Kebé. M Fiscal Policv and the Artisanal Fisheries Sector in Ghana and Senegal Programme19% for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF). Cotonou_

Benin. 37p.. IDAF/WP/90.

Afful. K.. et Kébé. M.. La politique fiscale et le secteur de la pC.,che artisanale au Ghana et au S,'négal.1996 Programme pour le Developpement Intésré des Péches Artisanales en Afrique de l'Ouest

(DIPA). Cotonou. Benin. 42p.. DIPA/WP/90

Horemans. B.. Theoretical Considerations and Practical Implications of Subsidies to the Artisanal Fisheries1996 Sector in West Africa. Prouamme for the Inteuated Development of Artisanal Fisheries

in West Africa. Cotonou. Benin 20p.. IDAF/WP/91

Horemans. B Considerations theoriques et implications pratiques des subventions au secteur de la péche1996 artisanale en Afrique de l'Ouest. Programme pour le Développement Inté2ré des Péches

Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA). Cotonou. Benin. 21p.. DIPA/WP/91

Ndiavc. Y D Use of Capital Income in Artisanal Fisheries: the Case of Boat-Owners in Hann. Senegal1996 Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa Cotonou,

Benin, 16p.. IDAF/VVP/92.

Utilisation des revenus du capital en peche artisanale: le cas des annateurs de Hann auSenegal. Programmepour le Dévelo_ppement Intégré des Peches Artisanales en Afri que del'Otiest (DIPA). Cotonou. Benin 2 I p.. DIPA/WP/92

Touray. I.. Report on Gender Awareness Workshop for Fisheries Officials and Extension Agents 13th-17th1996 May 1996 Programme for the Integrated Development of Anisanal Fisheries in West

Africa. Cotonou. Benin. 67p IDAF/WP/ 93

Tourav. Rapport de l'Atelier de Sensibilisation sur les Questions Liées au Genre a l'Attention1996 - des Agents de Peche et Agents de Vulgarisation. 13 - 17 Mai 1996 Programme pour le

Developpement Integre des Peches Artisanales en Afrique de l'Oucst Cotonou. Benin 70p..DIPA/WP/93

Williams. S Economic Role of Women in Fishing C:ommunities. A Case Study of Koko. Nigeria1996 Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa. Cotonou,

Benin 28p IDAHWP/94

Ndiave, Y.D1996-

Willi ms. S Rôle Economique des Femmes dans les Communautes de Peche: Le Cas de Koko Cotonou,1996 Benin Programme de Developpement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest

tDIPA). 30p.. IDAF/WP/94

M and Jones. R.. People's Participation and Sustainability Aspects in the fisheries project of Yell.1996 Ghana. Cotonou. Benin. Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries

in West _Africa (IDA F) 4 I p., 1DAF/WPN5

N'ne. M et Jones. R Participation des populations et développement durable: le cas du Projet de peche deI 997 Yeji au Ghana. Cotonou. Benin. Procramme pour le Developpement Integre des Peches

Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA) 45p.. DIPA/WP/95

Anon.. Report of the Tenth 1DAF Liaison Officers Meeting. Lome, Togo, 9 - 10 December 1996.1997 Cotonou. Benin_ Prognunme for the Integrated Development of Art sanal Fisheries in West

Africa, loop. IDAF/WP/96.

Anon.. Rapport de la dixième Reunion des Fonctionnaires de Liaison, Lome. Toco. 9 - 10 décembre1997 1996. Cotonou_ Benin. Programme de Developpement Intégré des Peches Art sanales en

Afrinue de l'Ouest. 107p.. DIPA/WP/96_

Horemans. B and Jallow A.M., (eds.) Report of the Workshop on Gender Roles and Issues in Artisanal1997 Fisheries in West Africa. Lome, Toco. I 1 - 13 December 1996. Cotonou. Benin.

Procramme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in \Vest Africa. 47p..IDA F/W P197

Horemans. B et Jallow. A.M (éds ) Rapport de l'atelier sur les rôles des hommes et des femmes et les1997 questions liées aux rapports entre les hommes et les femmes dans la peche artisanale en

Afrique de l'Ouest, Lome. Togo. 11 - 13 décembre 1996. Cotonou, Benin. Programme deDeveloppement Intégre des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest. 49p.. DIPA/WP/97.

Gallene. J P (ed ): Lessons Learned from Training Artisanal Fishermen in West Africa Programme for the1997 Intesrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa. Cotonou. Benin. 92p..

I DA F/W P/9 g

Gallene. J.P.. (ed.), Enseignements tires de la formation des pecheurs artisans en Afrique de l'Ouest1997 Programme de Développement Intégré des Péches Artisanales en Afrique de l'Ouest.

Cotonou, Benin. 91p.. DIPA/WP/98.

Jallow A M S udv on Elements and Mechanisms of Participation in WNW-AFCOD and Tombo Projects1997 in Sierra Leone. Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West

Africa. Cotonou. Benin. 23p.. IDAF/VVP/99.

Turav F.. and Verstralen K.. Costs and Earnings in Artisanal Fisheries: Methodology and Lessons learned1997 from Case Studies. Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in

West Africa. Cotonou. Benin. 27p., IDAF/WP/100.

Turav F . et Verstralen K., Conts ct revenus en pectic artisanale: méthodologie et lecons retenues des etudes1997 de cas Programme pour le Développement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de

l'Ouest. Cotonou. Benin. 40p DIPA/WP/10()

Kalibti, M K Lubambala K._ et Nkomko T Enquete-C:adre et Etude Socio-Economique de la Peche1997 Artisanalc a la Côte Maritime et à l'Estuaire du Halve Zaire en 1996 Cotonou. Procramme

pour le Déveloopement Intécré des Péches Artisanales en Afrique de l'Ouest 66pDI PA/WP/10 I

Denke A M Enquete-cadre et socio-economique sur la peche artisanale maritime au Toso Prosrammepour1997 le Developpement Integre des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest. Cotonou. Benin.

7Ip DIPA/WP/ I 02

Kebe, M Etude des coûts ct fCVCIILIS des unites de peche artisanale à Hann. Senegal Programme1997 pour le Developpement Integre des Peches Artisanales en Afrique de l'Oticst. Cotonou.

BCnin. 20p DIPAAVP/103

Horemans B and Jallo w A.M Present State and Perspect ves of Marine Fisheries Resources Co-i 997 Management in Vs/est Africa. Programme for the Integrated Development of Artisanal

Fisher'ics in West Africa_ Cotonou. Benin, 22p IDAF/WP/104

Horemans B ct Jallo w A M.. Etat actucl et perspectives de la co-gestion des ressourccs halleutiques en1997 Afnquc de l'Ouest Programme pour le Développement hitégre des Peches Artisanales en

Afriquc dc lOucst. Cotonou. Benin. 25p., DIPA/WP/104

Kebé. M Anato C B. ct Gallene J Revue sectorielle de la peche artisanalc au Benin Programme pour le1997 Developpement Integré des Peches Artisanales cii Afrique de l'Ouest (DIPA). Cotonou.

Benin. 50p DIPA/WP/ I 05

Ycboah DA. Use of Capital Income in Artisanal Fishenes: A Case Study of Boat Owners in Elmina. Ghana1997 Programme for the Inte_grated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF),

Cotonou. Benin_ 23p.. 1DAF/WP/106

Yeboah D A Utilisation du Revenu sur Capital dans les Péches Artisanales: une etude de cas des Amateurs1997 de Elmina. Ghana. Programme pour le Développement Integré des Peches Artisanales en

Afrique de l'Ouest, Cotonou. Benin. 24p.. DIPA/WP/I 06

Bortey A.. Study of the Credit and Savings Systems in Artisanal Fisher es in Ghana. Programme for the1997 Integrated Development of Artisanal Fisheries in WeSt Africa (1DAF). Cotonou_ Benin,

20p.. IDAFIWP/107

Bone\ A.. Etude des systèmes de credit et d'épargne pour la peche artisanale au Ghana. Programme pour le1997 Développement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest. Cotonou. Benin. 23p.,

DIPAAVP/107

Verstralen K and Isebor C., Costs. Earnings, and Expenditure Stnictures of Fishenvomen. Fish Processors,1997 and Fish Traders in Ogheve. Delta State_ Nigeria. Programme for the Integrated

Developme it of Artisanal Fisheries in West Africa. Cotonou, Benin. 36p.. IDAFAVP/108.

Verstralen K . et Isebor C._ Coûts, revenus ct stnicture des dépenses des femmes pécheurs. transforniatrices,1997 et marchandes de poisson à Ogheve. Etat de Delta, Nigeria. Programme pour le

Développement Intégré des Péches Artisanales en Afrique de l'Ouest, Cotonou, Benin 40p..DIPA/WP/I 08

Gbaguidi A Comete, A Deily L., Tanimomo P.. et Verstralen K.. Enquete-cadre et Socio-e,conomique de1997 la peche artisanale maritime au Benin. Programme pour le Développement Integre des

Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest. (DIPA). Cotonou, Benin, 76p.. DIPA/WP/109

Kébe M.. Njock J.C. et Gallene J., Revue sectorielle de la peche artisanale maritime et lagunaire en Côte1997 d'Ivoire. Programme pour le Développement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de

l'Ouest (DIPA), 45p. + annexes. DIPA/WP/I 10

Ngo Som J. Report on the Training and Sensitization Workshop for Women in Post-Harvest Artisanal1997 Fisheries Limbe 18-23 August 1997 Programme for the Integrated Development of

Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF) Cotonou. Benin, 22p. IDAF/WP/11 I

Ndiave O . Rapport provisoire du séminaire de formation au profit des femmes transfonnatrices et1997- vendeuses de poisson dans les communautés de peche de Joal et Mbour du 18 au 29 aoUt

1997. Programme pour le Développement Intégré des Péches Artisanales en Afrique del'Ouest (DIPA). Cotonou_ Benin_ 25p. DIPA/WP/I 12

Njock J-C Rapport du séminaire national sur l'amenagement et le développement de la peche artisanale au1997 Cameroun. Programme pour le Développement Integre des Peches Artisanales en Afrique

de l'Ouest (DIPA). Cotonou. Benin, 64p. DIPA/WP/113

Ndiave O Rapport de la première reunion du Groupe de Travail pluridisciplinaire en planification1997 des péches artisanales au Senegal. 26 et 27 juin 1997. Hôtel Savana Koumba Saly. Mbour.

Senegal. Programme pour le Développement Intégre des Pêches Artisanales en Afrique del'Ouest (DIPA1 Cotonou, Benin. 64p. DIPA/WP/I 14

Ndiave Y Le credit a la peche artisanale at Senegal. Programme pour le Developpement Integre des PechesIL)97 Artisanales cii Afrique de l'Ouest (DIPA). Cotonou. Benin. 19p. DIPAAVP/115.

Ciallenc .1 Compendium des enquetes sur les accidents en mer dans six pays de l'Afrique Centralc Cameroun.1997 Gabon. Congo. Sao-Tome et Principe. Republique Democratique du Congo. Angola, I 989-

1996. Programme pour le Developpement Integre des Peches Artisanales en Afrivie del'Oticst (Dl PA). Cotonou_ Benin, 16p.. DIPAAVPI I 16.

Anon Report of the Eleventh IDAF Liaison Officers Meeting. Douala. Cameroon. 17 - 21 November 1997.1997 Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF).

Cotonou. Benin. 76p.. IDAFAVP/117

Rapport de la Onzieme Reunion des Fonctionnaires de Liaison. Douala, Cameroun. 17-21 novembre1997. Progjamme pour le Développement Intégré des Peches Artisanalcs en Afrique del'Otiest (DIPA). Cotonou. Benin. 84p.. DIPAAVP/117

Horemans. B and Jallow A.M.. (cds.) Report of the Workshop on Socio-Economic Aspects of Artisanal1997 Fisheries in West Africa. Douala. Cameroon, 17-21 November 1997. Programme for the

Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF). Cotonou. Benin.29p.. IDA FAVP/1 I 8.

Horemans. B.. and Jallow A.M.. (eds.) Rapport de l'Atelier sur les Aspects Socio-Economiques de la péche1997 Artisanale en Afrique de l'Ouest. Douala, Cameroun. 17-21 novembre 1997. Programme

pour le Développement Integré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest (D1PA),Cotonou, Benin. 33p.. DIPA/WP/118

Diallo. M.O., et Fautrel V.. Elements d'analvse economique et financiere de la peche arnsanale maritime en1997 Guinée: Le cas du débarcadère de Boulbinet a Conakry. Programme pour le Développement

Intégre des Péches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA). Cotonou. Benin, 26p.,DIPAAVP/119

Diallo. M.O.. et Diallo. MM.. Enquete-cadre et socio-économique de la peche artisanale maritime en Guinee.1997 Programme pour le Developpement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest

(WA). Cotonou. Benin. 70p.. DIPA/WP/120

Kouakou. Y.. Cont et revenus de la transforrnation et conmtercial sation du poisson a Ad ake. Programme1998 pour le Développement Intégré des Peches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA).

Cotonou. Benin. 29p. DI PAAVP/12 1.

Horemans B..-L'état de la peche artisanale en Afrique de l'Ouest en 1997. Programme pour le Développement1998 1ntégré des Péches Artisanales en Afrique de l'Ouest (DIPA), Cotonou, Benin, 51p.

DIPAfWP/122.

Verstralen K Etude sur la IVIutuelle d'Epargne et de Credit de Hann (MECH), Senegal: la structure, la1998 performance et les opportunités pour renforcer ses operations. Programme pour le

Développement Intégré des Peches ArCsanales en Afrique de l'Ouest (D1PA). Cotonou.Benin. 34p DIPAAVP/123

Verstralen K M., -Study on the Savings and Credi Cooperative of Hann (MECH). Senegal: Structure,1998 Performance. and Opportunities for Strengthening its Operations. Programme for the

Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF). Cotonou. Benin. 35p.IDAFAVP/123

Stamatopoulos C and Jarrett T Report on the Workshop on the use of ARTFISH for Windows Cotonou,191)8 Benin. 4 - 15 May 1998 Programme for the Integrated Development of Artisanal Fisheries

in West Africa (IDA F ). Cotonou. Benin. 8p., IDAF/VVP/124

Stamatopoulos C ct Jarrett T Rapport de natelier sur l'utilisation dc la version Windows de ARTFISH.1998 Cotonou. Benin, 4 - 15 mai 1998 Progran-uric pour le Développement Intégré des Peches

Artisanales en Afriquc de l'Ouest (DIPA). Cotonou, Benin. 9p., DIPA/WP/ I 24

Adebiyi F Hannful Fishing Pratices in the Coastal belt of Nigeria: Use of the non Selective Fishing Gear.1998 Programme for Integrated Development of Artisanal Fisheries in West Africa (IDA F).

Cotonou_ Benin. 22p IDA F/WP/125

Anon1997

Anon Report of the Regional 'Workshop on the Adaptation of the Code of Conduct for Responsible Fisheries1998 in West Africa. Cotonou, Benin_ I - 5 June 1998 Programme for Integrated Development

of Artisanal Fisheries in West Africa (IDAF). Cotonou. Benin_ ?'??p., IDAF/WP/126

Anon Rapport dc l'Atelicr Regional pour l'Adaptation du Code dc Conduite pour une Peche Responsable1998 en .Afrique de l'Oucst. Cotonou_ Benin, - 5 juin 1998 Programme pour le Developpement

Integré des Peches Artisanales en Afrique dc l'Oucst (DIPA). Cotonou, Benin. ???p..DIPA/WP/126

Kebe. M ct Horemans B 1998 - Guide methodologique pour l'etude des coins et revcnus en peche1998 artisanalc en Afrique. Programme pour le Dc.i.veloppement Integre des Peches Artisanales

en A frique de l'Ouest (DIPA). Cotonou. Benin 34p + annexes, DIPA/WP/127

Lassissi. A.. et La MARP dans les Communautes de Peche. (Un guide pour les aP,ents de terrain).1998 Programme pour le Developpement Intégre des Peches Artisanalcs en Afrique dc l'Ouest

(DIPA), Cotonou. Benin ???p.. DIPA/VVP/128

Dici, Y et Ndiave. O., Guide de bonnes pratiques de manutention et de transfonuation artisanate du poisson.1998 Progranurie pour le Développement Intégre des Peches Artisanales en Afrique dc l'Ouest

(DIPA), Cotonou. Benin '??'?p DIPA/WP/I29

Manuels de terrain / Field Manuals

Johnson, J P et M.P. Wilkie. Pour un développement intégré des peches artisanales. du bon usage1988 de participation et de la planification Cotonou, Projet DIPA. l57p. + annexes Manuel de

Terrain N 1

Mena P J J P. Johnson, and M.P. Wilkie. Guide for planning monitoring and evaluation in fisheries198-8 development units. Cotonou. IDAF Project. 116p.. IDAF Field Manual N'' 2

IDAF Newsletter / La Lettre du DIPA

DAF Newsletter/Lettre du DIPA. I. October/Octobre 1985. 4pDAF Newsletter/Lettre du DIPA. 2. January/Janvier 1986, 14p.DAF Newsletter/Lettre du DIPA, 3. June/Juin 1986. 40p.DAF Newsletter/Lettre du DIPA, 4/5. Sept./Dec. 1986, 76pDAF Newsletter/Lettre du DIPA, 6. September 1987. 58p.DAF Newsletter/Lettrc du DIPA, 7, June/Juin 1988, 84pDAF Newsletter/Lettre du DIPA. 8. June/Jum 1989. 74p.DAF Newsletter/Lettre du DIPA. 9. October/Octobre 1989. 84pDAF Ncwsletter/Lettre du DIPA, 0, August/Aoiit 1990, 84pDAF Newsletter/Lettre du DIPA. 1. Januarv/Janvier 1991_ 6p.DAF NeWsletter/Lcure du DIPA, 2, April/Avril 1991, 8p.DAF Newsletter/Lettre du DIPA. 3. Julv/Juillet 1991, 6p.DAF Newsletter/Lettre du DIPA_ 4. Oclober/Januarv 1992. 12pDAF Newsletter/Lettre du DIPA. 5. September/Septembre 1992, 85pDA F Newsletter/Lettre du DIPA. 6, December/Décembre 1992. 311)DAF Newsletter/Lettre du DIPA. 7. March/Mars 1993, 39pDA F Newsletter/Lettre du D1PA, 8, June/Juin 1993, 38pDAF Newsletter/Lettre du DIPA, 9. September/Septembre 1993. 32pDAF Newsletter/Lettre du DIPA. 20. December/Décembre 1993, 28pDAF New sletter/Lettre du DIPA. 21. March/Mars 1994, 32pDAF New sletter/Lettre du DIPA, 22. June/Juin 1994, 32pDAF Newsletter/Lettre du DIPA. 23. September/Septembre 1994. 52pDAF Newslettcr/Lettre du DIPA. 24, December/Décembre 1994, 36pDAF Newsletter/Lettre du DIPA. 25. March/Mars 1995. 32pDAF Newsletter/Lettre du DIPA, 26, Junc/Juin 1995. 32pDA F Newsletter/Lettre du DI PA 27, September/Septembrc 1995. 40pDAF Newsletter/Lettre du DIPA, 28, December/Décembre 1995. 32pDA F Newsletter/Lettre du DIPA. 29. March/Mars 1996. 28p