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PROGRAMME / 2013 Journée annuelle de la recherche en ophtalmologie 29 e Vendredi, 31 mai 2013, 8h00 Salle Hydro-Québec, Pavillon Desjardins Université Laval, Québec (Québec) LES RADIATIONS SOLAIRES ET LEURS CONSÉQUENCES SUR LE SEGMENT ANTÉRIEUR DE L'OEIL HUMAIN Dr Patrick J. Rochette CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement et Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval PROGRAMME 2013

PROGRAMME / 2013...PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013 7 Jury-Présentations par affiches Étudiants(es) gradués(ées) Pascal Belleau1, Étudiant

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PROGRAMME / 2013

Journée annuelle de la rechercheen ophtalmologie

29e

Vendredi, 31 mai 2013, 8h00Salle Hydro-Québec, Pavillon DesjardinsUniversité Laval, Québec (Québec)

LES RADIATIONS SOLAIRES ET LEURS CONSÉQUENCESSUR LE SEGMENT ANTÉRIEUR DE L'OEIL HUMAIN

Dr Patrick J. RochetteCUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec,Hôpital du Saint-Sacrement et Département d’ophtalmologie,Faculté de médecine, Université Laval

PROGRAMME2013

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JOURNÉE ANNUELLEDE LA RECHERCHEEN OPHTALMOLOGIE

Cette activité est parrainée par l’Association des médecins ophtalmologistes du Québec.

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 20134

L’Office de développement professionnel (ODP) de la FMSQ est pleinement agréé à titre de prestataire de développement

professionnel continu (DPC) par le Collège des médecins du Québec et par le Collège royal des médecins et chirurgiens

du Canada (CRMCC).

L’ODP approuve cette activité comme étant une formation collective agréée au sens que lui donne la section 1 du programme de Maintien

du certificat du CRMCC.

L’ODP reconnaît 1 crédit de la section 1 par heure de participation, pour un total de 6.5 crédits pour l’activité globale. Une participation

à cette activité donne droit à une attestation de présence.

Les participants doivent réclamer un nombre d’heures conforme à la durée de leur participation.

Cette activité est admissible aux allocations prévues à l’annexe 44.

Tout conflit d’intérêt sera divulgué par le présentateur lors de sa conférence.

La population ciblée est les cliniciens ophtalmologistes, les cliniciens-chercheurs ophtalmologistes, les professeurs-chercheurs, les résidents

en ophtalmologie, les étudiants aux cycles supérieurs, le personnel professionnel de recherche et le personnel paramédical (infirmières,

technicien(e)s et orthoptistes).

Le programme offre un minimum de 25% en interactivité entre les participants et les conférenciers.

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5PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

Christian Salesse, PhD Directeur de la recherche Président de la Journée annuelle de la recherche en ophtalmologie

Béatrice Des Marchais, MD Directrice adjointe à la recherche clinique Chercheure clinicienne associée

Marcelle Giasson, BSc Coordonnatrice de la recherche clinique

et de la Journée annuelle de la recherche en ophtalmologie

Julien Saad, R4 Résident en ophtalmologie

Alain Rousseau, MD Professeur émérite Chercheur clinicien associé

Mathieu Thériault, MSc Étudiant au doctorat

Responsables du comité d’évaluation des affiches Solange Landreville, PhD

Stéphanie Proulx, PhD

Secrétariat Isabelle Savard France Cayouette

Collaborateurs Service de graphisme du CHU de Québec (CHUL) Yannick Martin, Concepteur du site Web

COMITÉorganisateur

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 20136

MembresDU JURY

Jury-Présentations orales

Christian Salesse, PhDPrésidentCUO–Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec; Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Département d’ophtalmologie; Faculté de médecine, Université Laval

Dan Bergeron, MDCentre universitaire d’ophtalmologie et Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval

Lucie Germain, PhDLOEX-CMDGT, Centre de recherche du CHU de Québec; Hôpital Enfant-Jésus, CHU; Département de chirurgie et département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval

Gilles Lalonde, MDCentre universitaire d’ophtalmologie et Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval

Solange Landreville, PhDCUO–Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval

Louis-Étienne Marcoux, MDDépartement d’ophtalmologie, Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL), CHU; Faculté de médecine, Université Laval

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7PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

Jury-Présentations par affiches

Étudiants(es) gradués(ées)Pascal Belleau1, Étudiant au doctorat

Habib Horchani2, Postdoctorant Justin Mallet2, Étudiant au doctorat

Résidents(es) Sophie Briand3, R3

Pierre Lepage-Létourneau3, R5 Nadia Lihimdi3, R5

1 Laboratoire de génétique moléculaire des systèmes neurosensoriels, Centre de recherche du CHU de Québec, Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL), CHU

2 CUO–Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacre ment, CHU; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval

3 Centre universitaire d’ophtalmologie, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval

Modérateur

Richard Bazin, MDCentre universitaire d’ophtalmologie et Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval

MembresDU JURY

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9PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

Au terme de cette journée de la recherche, les participants :• Seront sensibilisés à la recherche en santé, biomédicale, clinique,

épidémiologiqu e et maintiendront un intérêt pour la recherche; • Seront familiarisés avec la méthodologie de la recherche; • Pourront développer des habiletés de communication scientifique,

en participant aux échanges scientifiques; • Seront en mesure de favoriser la communication entre la recherche

cliniqu e et fondamentale; • Pourront faire une analyse critique d’une publication scientifique en rela-

tion avec la vision; • Pourront décrire les avantages de l’utilisation des gaz dans la chirurgie du vitré;• Seront en mesure de décrire l’impact des rayons UV sur le segment anté-

rieur de l’œil;• Seront en mesure d’apprécier les résultats de la chirurgie de

décompression médiane et latérale combinée dans le traitement de la neuropathie optique compressive dans l’orbitopathie dysthyroidienne;

• Pourront décrire la relation entre la performance de la conduite automo-bile et les déficits aux champs visuels chez les patients glaucomateux;

• Connaîtront l’efficacité des médicaments génériques dans le traitement du glaucome;

• Connaîtront l’importance de la hausse de tension intraoculaire précoce suite à une chirurgie de cataracte;

• Seront en mesure d’évaluer l’impact du traitement du mélanome oculair e sur son évolution et l’utilité des facteurs de risque pour prédire le pronos-tic du mélanome oculaire;

• Connaîtront l’efficacité du traitement chirurgical chez des patients souffrant de déficits de cellules souches de la cornée par des greffes de cellules épithéliales et de cellules souches suite à leur expansion ex vivo;

• Pourront identifier les technologies nouvelles et les récents développe-ments dans les méthodes diagnostiques et chirurgicales, et en interpréte r les résultats, les avantages, les inconvénients;

• Pourront décrire les aspects variés de la photobiologie oculaire; • Pourront mieux comprendre le rôle des infirmières, des professionnels de

recherche, des étudiants dans le développement et l’évolution des projets de recherche;

• Auront l’occasion de discuter et de mesurer l’impact que pourront avoir sur leur pratique ces récents développements dans le domaine des connaissances.

OBJECTIFSde la journée de la recherche

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201310

• 8h00 INSCRIPTION, CAFÉ, JUS, VIENNOISERIES

• 8h30 Mot de bienvenue des Drs Yolande Dubé et Christian Salesse.Amphithéâtre Hydro-Québec

SESSION SCIENTIFIQUEModérateur : Richard Bazin, MD

Les présentations des résidents et des étudiants sont de 10 minutes en plus d’une période de 5 minutes de questions.

• 8h45Étude du potentiel du formatage temporel d’impulsions laser nanoseconde pour les thérapies sélectives en ophtalmologie. Pascal Deladurantaye, Yves Taillon, Ozzy Mermut et Patrick J. Rochette.

• 9h00Étude de l’impact de l’utilisation de l’air versus l’hexafluorure de soufre 20% sur l’amélioration de l’acuité visuelle chez les patients opérés pour une membrane épi-rétinienne. Guillaume Chabot, Mathieu Caissie, Benoît Cinq-Mars et Éric Tourville.

• 9h15Détermination de la structure de la protéine activatrice de la guanylate cyclase 1 et de son mutant P50L/GCAP1. Audrey-Anne Prévèreau, Line Cantin, Stéphane M. Gagné et Christian Salesse.

• 9h30Comparaison de l’efficacité du latanoprost original et d’un de ses génériques, ainsi que de la combinaison dorzolamide-timolol originale et d’un de ses génériques dans le traitement du glaucome chronique à angle ouvert et de l’hypertonie oculaire. Mathieu Mercier et Marie-Josée Fredette.

• 9h45Rôle du segment C-terminal hydrophobe dans la liaison mem-branaire de la R9AP et dans la bradyopsie. Sarah Bernier, Habib Horchani, Line Cantin et Christian Salesse.

HORAIREde la journée de la recherche

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11PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

• 10h00Étude de la perception du mouvement chez les patients atteints de dégénérescence maculaire.Claudine Bellerive, Gilles Lalonde, Laurence Letartre, Martin Simoneau, Marcelle Giasson, Marthe Mercier, Lisa Hudon et Marc Hébert.

• 10h15 SÉANCE D’AFFICHES ET PAUSE-CAFÉ Atrium Jean-Guy-Paquet

Étudiant(es) premier cycle

1-Analyse de la réépithélialisation dans un modèle de cornée reconstruite par génie tissulaire.Camille Couture, Julien Patenaude, Patrick Carrier, Karine Zaniolo, Simon Laprise, Sylvain Guérin et Lucie Germain.

2-Caractérisation des effets de l’hypoxie sur les cellules cancéreuses du mélanome choroïdien.

Laurence Trudel-Vandal, Florence Pagé Larivière et Solange Landreville.

3-Utilisation des facteurs de risque pour prédire le pronostic du mélanome uvéal postérieur. Linda Laaouad, Alain Rousseau et Solange Landreville.

Étudiant(es) à la maîtrise

4-Étude comparative des mécanismes de protection de la cornée et de l’épiderme humains suite à un stress causé par les rayons UVB. Marie-Catherine Drigeard-Desgarnier, Justin D. Mallet et Patrick J. Rochette.

5-Optimisation de la technique d’impression cytologique afin de caractériser la surface cornéenne.Julien Patenaude, Patrick Carrier, Simon Laprise, Richard Bazin et Lucie Germain.

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201312

6-Études spectroscopiques de la structure et de la liaison membranaire de la recoverine des photorécepteurs. Kim Potvin-Fournier, Geneviève Valois-Paillard, Philippe Calvez, Line Cantin, Christian Salesse et Michèle Auger.

7-Influence de la culture hydrodynamique sur l’expression des jonctions intercellulaires d’un endothélium cornéen humain reconstruit par génie tissulaire. Olivier Roy, Isabelle Brunette et Stéphanie Proulx.

Étudiant(es) au doctorat

8-Caractéristiques structurales et de liaison membranaire des rétinols déshydrogénases 8 et 11 et leurs peptides en N- ou C-Terminal. Mustapha Lhor, Habib Horchani, Line Cantin, Mario Méthot et Christian Salesse.

9-Perturbation de la matrice extracellulaire du stroma cornéen par les rayons UVA : Implication du photovieillissement de la cornée humaine.

Sébastien Gendron et Patrick J. Rochette.

10-Suivi de la culture des cellules endothéliales cornéennes pathologiques (2009-2013) de la banque québécoise de cellules cornéennes (BQCC).

Mathieu Thériault, Isabelle Brunette et Stéphanie Proulx.

Professionnels(les) et infirmières de recherche

11-Contribution de l’infirmière à la recherche clinique en ophtalmologie. Jocelyne Boivin, Marthe Mercier, Marcelle Giasson et Béatrice Des Marchais.

12-Surexpression et caractérisation fonctionnelle et structurale de protéines impliquées dans la phototransduction et le cycle visuel. Line Cantin, Sylvain Bussières, Philippe Calvez, Eric Demers, Audrey-Anne Prévèreau, Mustapha Lhor, Sarah Bernier et Christian Salesse.

13-Banque de tissus oculaires pour la recherche en vision.Patrick Carrier, François A. Auger, Sylvain Chemtob, Claude Giasson, Sylvain Guérin, Solange Landreville, Stéphanie Proulx, Vincent Raymond, Patrick J. Rochette, Christian Salesse, Mike Sapieha, Elvire Vauche et Lucie Gemain.

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13PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

14-Effets du taux d’oxygène sur la culture in vitro des mélano-cytes choroïdiens. Florence Pagé-Larivière, Juliane Guay et Solange Landreville.

15-Bio-ingénierie d’une choroïde humaineOlivier Rochette-Drouin, Marie Guimond, Karine Zaniolo, Solange Landreville et Stéphanie Proulx.

16-Plateforme de Génétique Moléculaire du CRCHU de Québec. Karine Zaniolo, Patrick J. Rochette et Sylvain Guérin.

• 11h10 Conférence de la Fondation des maladies de l’oeil Présentation de 40 minutes et une période de 10 minutes de questions.

Les radiations solaires et leurs conséquences sur le segment antérieur de l’oeil humain. Dr Patrick J. RochetteCUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval.

• 12h00DÎNER Café Ouest, Pavillon Desjardins.

• 13h15SESSION SCIENTIFIQUE

Conférence des nouveaux chercheurs Présentation de 20 minutes et une période de 5 minutes de questions.

Expérience de stage postdoctoral à la Washington University in St. Louis et projets de recherche en cours au CUO-Recherche.Dre Solange LandrevilleCUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec; Hôpital du Saint-Sacrement; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval.

• 13h40Récidive d’un mélanome de l’iris 21 ans après énucléation : un rapport de cas. Nadia Lihimdi, Alain Rousseau, Dan Bergeron et Yvonne Molgat.

• 13h55Impact négatif de l’ingestion de mélatonine sur le système photopique des chiens. Joëlle Lavoie, Serge G. Rosolen, Catherine Chalier et Marc Hébert.

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201314

•14h10Hausse de pression intraoculaire précoce et son implication sur l’évaluation des patients, connus ou non pour glaucome, après phacoémulsification. Andréane Lavallée, Jocelyne Boivin, Marthe Mercier, Marcelle Giasson, Daniel O. Black, et Louis Caron.

• 14h25 Des matrices extracelluaires humaines reconstruites influencent l’expression du gène α5 de l’intégrine α5β1 dans les cellules épithéliales de cornée humaine. Jennifer Lake, Karine Zaniolo, Patrick Carrier, Lucie Germain, Christian Salesse et Sylvain Guérin.

• 14h40

Échec de la thermothérapie transpupillaire primaire dans le traitement des nævi choroïdiens suspects. Sébastien Turcotte, Dan Bergeron, Alain Rousseau, Marthe Mercier, Solange Landreville et Frédéric Mouriaux.

• 14h55 PAUSE-CAFÉ

• 15h10Projet de chercheur-clinicien Présentation de 20 minutes et une période de 5 minutes de questions.

Déficit en cellules souches cornéennes : Reconstitution de la surface oculaire par greffe de cellules épithéliales et de cellules souches provenant d’expansion ex vivo. Richard Bazin, Amélie Lavoie, Rina Guignard, Patrick Carrier, François A. Auger et Lucie Germain.

• 15h35Répression du récepteur 2B de la sérotonine dans les cellules métastatiques du mélanome choroïdien. Cindy Weidmann, Florence Pagé-Larivière et Solange Landreville.

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15PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

• 15h50Neuropathie optique compressive dans l’orbitopathie dysthy -roïdienne : quels sont les résultats de la chirurgie de décompression médiane et latérale combinée? Catherine Baril, Yvonne Molgat et Denis Pouliot.

• 16h05Cartographie du premier locus modificateur de la sévérité du glaucome. Pascal Belleau, Stéphane Dubois, Karine Lebel, Rose Arseneault, Éric Shink, Jean-Louis Anctil, Gilles Côté, Michael A. Walter, Marcel Amyot, Réseau Glaucome Québec et Vincent Raymond.

• 16h20Expérience de Fellowship au Baylor College of Medecine. Présentation de 10 minutes et une période de 5 minutes de questions.

Dre Catherine AchimCentre universitaire d’ophtalmologie, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU de Québec; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval.

• 16h35 INFORMATION RECRUTEMENT

• 16h45 FIN DES PRÉSENTATIONS ET DÉLIBÉRATION DU JURY

• 19h00 Yacht Club de Québec 1225, boul. Champlain, QuébecQuébec (Québec) G1K OA2 6A5

Cocktail

Remise des prix d’excellence des présentations et autres prix de fin d’année pendant la soirée.

Souper

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17PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

1986 Dr Robert P. Murphy, Baltimore, USA

1987 Professeur Henry Hamard, Paris, France

1988 Dre Brenda L. Gallie, Université de Toronto, Ontario

1989 Dr John Marshall, Université de Londres, Angleterre

1990 Dr Alan Cruess, Université de Kingston, Ontario

1991 Dr Alain Rousseau, Université Laval, Québec

1992 Dr Graham Trope, Université de Toronto, Ontario

1993 Dre Hélène Boisjoly, Université Laval, Québec

1994 Dr Vladimir Kouzousek, Université Dalhousie, Nouvelle-Ecosse

1995 Dr Christian Salesse, Université Laval, Québec

1996 Dr Jean Deschênes, Université McGill, Québec

1997 Dr Sylvain Guérin, Université Laval, Québec

1998 Dr Ian McDonald, Université d’Alberta, Alberta

1999 Dr Pierre Turcotte, Université Laval, Québec

2000 Dr Christian Hamel, INSERM, France

2001 Dr Vincent Raymond, Université Laval, Québec

2002 Dre Lucie Germain, Université Laval, Québec

2003 Dr Yves Pouliquen, Paris, France

2004 Dr Marc Hébert, Université Laval, Québec

2005 Dre Johanne Robitaille, Université Dalhousie, Nouvelle-Ecosse

2006 Dr Richard Bazin, Université Laval, Québec

2007 Dr William Harbour, Université de Washington, St-Louis, USA

2008 Dre Marie-Josée Fredette, Université Laval, Québec

2009 Dr Yves Fradet, Université Laval, Québec Dr Yvon Cormier, Université Laval, Québec

2010 Dre Yvonne Buys, Université de Toronto, Ontario

2011 Dre Béatrice Des Marchais, Université Laval, Québec

2012 Dre Joan E. Roberts, Fordham University, New-York, USA

2013 Dr Patrick J. Rochette, Université Laval, Québec

CONFÉRENCIERS INVITÉSde la journée de la recherche

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201318

ANNÉE RÉSIDENTS(ES) 1985 ____

1986 Pierre Turcotte

1987 Claude Ménard

1988 Nathalie Labrecque

1989 Luc Vaillancourt

1990 Dan Bergeron

1991 Roger Morissette

1992 Johanne Robitaille

1993 Béatrice Desmarchais

1994 Daniel O. Black

1995 René Dinh

1996 Eugène Hladky

1997 Chantal Delorme

1998 Lucie Khouri

1999 Lucie Khouri Alain Grégoire Annie Goyette

2000 Marie-Josée Fredette

2001 Thao Nguyen

2002 Marie-Josée Fredette

2003 Éric Tourville

2004 Yannik Boutin

2005 Mélissa Louis

2006 Alain Laplante1

David Chevrette2

2007 PROBLÉMATIQUECatherine AchimÉTUDE DE CASKatherine ByrnsPierre Trottier

PROJET TERMINÉVirginie Leblanc3

11er prix, 2 2ième prix, 3 Prix du Réseau de la recherche en santé de la vision,4 Prix de l’Association des médecins ophtalmologistes du Québec

RécipiendairesDES PRIX D’EXCELLENCE

ANNÉE RÉSIDENTS(ES)2008 PROBLÉMATIQUE Valérie Grondin

ÉTUDE DE CAS Mathieu Caissie

PROJET TERMINÉ Laurence Letartre3

Marie-Ève Légaré3

2009 PROBLÉMATIQUE Émmanuelle Chalifoux

ÉTUDE DE CAS Laurence Letartre

PROJET TERMINÉ Catherine Marquis3

2010 PROBLÉMATIQUE Nadia Lihimdi

ÉTUDE DE CAS Serge Bourgault

PROJET TERMINÉ Serge Bourgault3

2011 PROBLÉMATIQUE Nadia Lihimdi

ÉTUDE DE CAS Serge Bourgault

PROJET TERMINÉ Serge Bourgault3

2012 PROBLÉMATIQUE Étienne Laurier

ÉTUDE DE CAS Sébastien Turcotte

PROJET TERMINÉ Nadia Lihimdi4

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19PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

ANNÉE ÉTUDIANT(ES) AUX CYCLES SUPÉRIEURS

1985 ——

1986 ——

1987 ——

1988 Stéphanie Bernatchez

1989 Stéphanie Bernatchez

1990 Denis Soulières

1991 Éric Wagner

1992 Manon Tardif

1993 Michèle Jacob

1994 Chantal Delorme

Michèle Jacob

1995 Kathy Larouche

1996 Nicolas Larouche

1997 Alain Béliveau

1998 Stéphanie Proulx

1999 Kathy Larouche

2000 Patrick Carrier

2001 Alexandre Deschambeault

2002 Stéphanie Proulx

2003 Mélanie Bérubé

2004 Stéphanie Gobeil

2005 Anne Rufiange

2006 Marie-Ève Gingras1

Marc-Andé Laurin2,3

Anne-Marie Gagné2,3

RécipiendairesDES PRIX D’EXCELLENCE

ANNÉE ÉTUDIANT(ES) AUX CYCLES SUPÉRIEURS

2007 2e CYCLE Karine Lebel

3e CYCLE Solange Landreville3

Mario Méthot3 Manon Gaudrault3

2008 2e CYCLE Maryse Lessard

3e CYCLE Anne-Marie Gagné3

2009 2e CYCLE Lydia Touzel-Deschênes

3e CYCLE Céline Duval3

2010 2e CYCLE Marjorie Bergeron

3e CYCLE Sylvain Bussières3

2011 2e CYCLE Justin Mallet

3e CYCLE Pascal Belleau3

2012 2e CYCLE Audrey Paulo3

3e CYCLE Joëlle Lavoie1,3

Jennifer Lake2,3

11er prix, 2 2ième prix, 3 Prix du Réseau de la recherche en santé de la vision

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21PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

RÉSUMÉSdes communications

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201322

8h45

Étude du potentiel du formatage temporel d’impulsions laser nanoseconde pour les thérapies sélectives en ophtalmologie.

Pascal Deladurantaye1,3,4, Yves Taillon2, Ozzy Mermut1 et Patrick J. Rochette3,4

1Programme systèmes biophotoniques;2Programme lasers et fibres optiques spéciales, Institut National d’Optique, Québec; 3Département d’ophtalmologie, Faculté de Médecine, Université Laval;

4CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU.

Contexte et objectifs : La photocoagulation laser constitue une approche de choix pour traiter certains désordres rétiniens. Elle implique toutefois la destruction de photorécepteurs. Des thérapies laser moins invasives ciblant l’épithélium pigmentaire rétinien ont récemment été développées. Ces thérapies exploitent des durées d’exposition plus courtes que la photocoagulation classique, ce qui permet de limiter les dommages collatéraux d’origine thermique. Or, des phénomènes photomécaniques comme la cavitation deviennent prépondérants pour ces temps d’interaction réduits. La cavitation se produit lorsque l’énergie du laser absorbée par les pigments cellulaires provoque une vaporisation de l’eau environnante, créant une bulle de vapeur. Les forces mécaniques résultantes causent alors des dommages aux cellules. Il importe donc de contrôler la taille des bulles de cavitation pour éviter de créer des dommages collatéraux. Peu de travaux ont été menés pour déterminer les caractéristiques optimales des impulsions laser donnant la fenêtre thérapeutique la plus large, pour laquelle la diffusion de la chaleur est minimale avec un contrôle simultané de la cavitation. Notre objectif principal est de déterminer ces caractéristiques optimales par un contrôle fin de la forme temporelle des impulsions laser.Matériel et méthodes : Un laser émettant à 532 nm est utilisé pour irradier des particules de mélanine en suspension dans l’eau, avec une durée d’impulsion ajustable entre 2 et 300 ns. La dynamique de cavitation est caractérisée pour différents formats d’impulsion par imagerie résolue en temps et à l’aide d’un faisceau laser sonde. La mesure du seuil d’irradiation générant la cavitation ainsi que de la taille maximale des bulles de cavitation selon le niveau d’irradiation permettent de déterminer le format optimal d’impulsion.Résultats : Notre laser modulable permet d’induire la cavitation à des seuils d’irradiation comparables à ceux rapportés dans la littérature. Les résultats indiquent que la forme des impulsions, notamment leur temps de montée, a un impact significatif sur la taille maximale des bulles de cavitation selon l’énergie laser couplée dans les pigments.Conclusion : Nos résultats suggèrent qu’il soit possible d’améliorer l’exploitation de la cavitation en modulant le régime d’irradiation par formatage temporel d’impulsions laser nanoseconde. Des cellules d’épithélium pigmentaire rétinien seront utilisées dans la suite du projet pour valider les conclusions obtenues avec les particules de mélanine. Nous prévoyons déterminer une durée et un format d’impulsion permettant de minimiser à la fois la diffusion de la chaleur et le taux d’augmentation du diamètre maximal des bulles de cavitation en fonction de l’énergie laser. Nous visons une durée significativement plus courte que celle actuellement utilisée en clinique pour la thérapie rétinienne sélective (1.7 µs), ce qui devrait permettre d’accroître la fenêtre thérapeutique de ce traitement.

Type de présentation : Étudiants à la maîtrise Nom du codirecteur : Ozzy Mermut Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Patrick J. Rochette Type de présentation : Résidents – Problématique de recherche

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23PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

9h00

Étude de l’impact de l’utilisation de l’air versus l’hexafluorure de soufre 20% sur l’amélioration de l’acuité visuelle chez les patients opérés pour une membrane épi-rétinienne.

Guillaume Chabot1,2, Mathieu Caissie1,2, Benoît Cinq-Mars1,2,3 et Éric Tourville1,2,3

1Centre universitaire d’ophtalmologie, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 2Département d’ophtalmologie, Faculté de Médecine, Université Laval; 3CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU.

Contexte et objectifs : Le traitement reconnu de la membrane épi-rétinienne (MER) est une vitrectomie avec pelage de membrane et tamponnade. Par contre, il n’y a pas de consensus dans la communauté ophtalmologique concernant la tamponnade idéale à utiliser pour cette chirurgie. Certaines études ont étudié la préférence de gaz chez des chirurgiens américains, mais seulement dans les cas de trou maculaire. La littérature sur ce sujet pour la MER est inexistante à ce jour. L’air et l’hexafluorure de soufre 20% (SF6 20%) sont deux tamponnades fréquemment utilisées lors de cette chirurgie. Ces deux composés ont une physiologie et une dynamique différente à l’intérieur de l’œil. Le SF6 est un gaz prenant de l’expansion à l’intérieur de l’œil. À l’opposé, l’air conserve le même volume et se fait réabsorber plus rapidement par l’organisme que le SF6, ce qui pourrait expliquer une différence d’efficacité entre ces deux gaz. Nous étudierons donc la différence de récupération visuelle entre l’air et le SF6 20% lors de la chirurgie de MER. Matériel et méthodes : Cette étude se fera sous la forme d’une étude prospective randomisée à simple insu. Le premier groupe subira un échange fluide/air lors de sa chirurgie alors que le deuxième groupe subira un échange fluide/SF6 20%. Tous les participants seront recrutés lors de leur référence en clinique de rétine chirurgicale à l’Hôpital du Saint-Sacrement. Nous analyserons la variation de l’acuité visuelle de même que le changement du score du questionnaire sur le fonctionnement visuel, l’apparition de complications et les changements anatomiques mesurés à la tomographie à cohérence optique (OCT). Résultats : Notre objectif est de montrer s’il y a une différence au niveau de l’acuité visuelle finale au niveau des deux groupes, de même qu’au niveau des différentes complications.

Type de présentation : Résidents – Problématique de recherche Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Mathieu Caissie

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9h15

Détermination de la structure de la protéine activatrice de la guanylate cyclase 1 et de son mutant P50L/GCAP1

Audrey-Anne Prévèreau1,2,3, Line Cantin1,2,3, Stéphane M. Gagné4 et Christian Salesse1,2,3

1CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 2Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval; 3PROTEO, Université Laval;4Département de biochimie, microbiologie et bio-informatique, PROTEO, and IBIS, Université Laval.

Contexte et objectifs : La protéine activatrice de la guanylate cyclase 1 (GCAP1) est localisée dans les segments externes des photorécepteurs. Elle est responsable de la régulation de l’activité de la guanylate cyclase et la synthès e du GMPc, ce qui permet aux photorécepteurs de retourner à l’état de la noirceu r. La GCAP1 a un poids moléculaire de 23.5 kDa et elle est N-myristoylé e. Neuf mutations du gène de la GCAP1 entraînent une dystrophie autosomique dominant e des cônes et/ou des cônes-bâtonnets. La mutation P50L de la GCAP1 est la seule qui n’affecte pas la liaison du calcium. La structur e de la GCAP1 myristoylée en présence de calcium a été déterminée. Toutefois, l’effet des mutations de la GCAP1 sur sa structure est encore inconnu. Ces travaux ont donc comme objectif de déterminer la structure de la forme active de la GCAP1 et celle de son mutant P50L/GCAP1 par RMN des liquides.Matériel et méthodes : L’ADNc de la GCAP1 a été cloné dans un vecteur d’expression et la protéine a été surexprimée et purifiée en grande quantité en milieu minimum en présence d’une source de 15N pour marquer les acides aminés. Résultats : Des spectres HSQC 1H-15N de très grande qualité ont été obtenu s avec la GCAP1 native en présence d’octyl glucoside à 44 °C. Il faudra maintenan t procéder à des mesures pendant une plus longue période de temps et à une analyse détaillée des spectres. La même procédure sera utilisée pour déterminer la structure de la P50L/GCAP1.Conclusion : Ces travaux permettront donc de comprendre l’effet d’une mutatio n de la GCAP1 sur une maladie de l’œil.

Type de présentation : Étudiants à la maîtrise Nom du codirecteur : Stéphane M. Gagné Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Christian Salesse

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25PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

9h30

Comparaison de l’efficacité du latanoprost original et d’un de ses génériques, ainsi que de la combinaison dorzolamide-timolol originale et d’un de ses génériques dans le traitement du glaucome chronique à angle ouvert et de l’hypertonie oculaire.

Mathieu Mercier1,2 et Marie-Josée Fredette1,2,3,4

1Centre universitaire d’ophtalmologie, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 2Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval; 3CEVQ et 4CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU.

Contexte et objectifs : La pression intraoculaire (PIO) est le principal facteur de risque modifiable dans le glaucome. L’utilisation de médication topique en goutte constitue souvent une première ligne de traitement. Depuis quelques années, des versions génériques de certaines gouttes ont fait leur apparition sur le marché. Les versions génériques sont jugées équivalentes par Santé Canad a lorsqu’elles contiennent les mêmes concentrations d’agents actifs que les version s originales. Les concentrations d’agents inactifs, la conception de la bouteille et le volume de la goutte administrée par celle-ci peuvent varier selon le fabricant. Certaines études en laboratoire ont démontré des différences entre les originaux et leurs génériques en termes du niveau de particules d’origine indéterminée se retrouvant dans les bouteilles. L’effet de ses particules sur la surface oculaire et sur les effets secondaires locaux demeure inconnu. Peu d’études cliniques indépendantes de l’industrie ont été faites jusqu’à mainte-nant pour comparer les génériques à leur version originale dans le traitement du glaucome, en termes de contrôle de la PIO et de leur profil d’effets secon-daires locaux. Cette étude vise à comparer l’efficacité et les effets secondaires du Xalatan et de sa version générique, ainsi que du Cosopt et de sa version générique, dans des conditions normales d’utilisation dans le traitement du glaucome à angle ouvert et de l’hypertonie oculaire.Matériel et méthodes : La présente étude est prospective, randomisée et à double insu. Les bouteilles originales des fabricants seront utilisées pour teni r compte de leurs différences. L’efficacité des gouttes sera évaluée en terme de contrôle de la pression intraoculaire. Les effets secondaires locaux seront évalué s objectivement à l’aide d’outils de gradation de rougeur conjonctivale et de kératite ainsi que subjectivement par un questionnaire standardisé.Résultats : Nous prévoyons qu’il n’y aura pas de différence significative en termes de contrôle de la pression intraoculaire entre les originaux et les générique s. Les effets secondaires locaux pourraient varier étant donné la différenc e dans leur composition, en ce qui concerne les ingrédients inactifs.

Type de présentation : Résidents – Problématique de recherche Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Marie-Josée Fredette

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201326

9h45Rôle du segment C-terminal hydrophobe dans la liaison membranaire de la R9AP et dans la bradyopsie

Sarah Bernier, Habib Horchani, Line Cantin et Christian SalesseDépartement d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval; CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU.

Contexte et objectifs : La cascade de phototransduction visuelle implique plusieur s protéines afin de convertir le signal lumineux en un signal électrique. Des mutations dans la séquence codante de ces protéines peuvent entraîner des maladies de l’œil. Des mutations au niveau de la séquence de la R9AP (RGS9-1-Anchor Protein) mène à une photophobie. Un retard profond dans l’adaptation à un éclairage variable et une difficulté à suivre des objets en mouvement ont aussi été observés chez ces patients. Globalement, ces problèmes causent une maladie appelée bradyopsie. La R9AP perme t l’ancrage d’un complexe protéique à la membrane des disques des photorécepteurs qui accélère l’activité GTPase de la sous unité α de la transducine menant à l’inactivation de la phosphodiésterase (PDE) et mettant fin à la phototransduction visuelle. Cet ancrage à la membrane des photorécepteurs se fait par le biais du domaine transmembranaire de la R9AP. Nous proposons de déterminer l’importance de ce domaine ainsi que des mutation s de la R9AP sur sa liaison et son orientation membranaire. Les objectifs de ce projet de recherche consistent donc à cloner, sur exprimer et purifier différente s formes de la R9AP avec un segment transmembranaire plus ou moins long, afin de caractérise r leurs propriétés de liaison membranaire. Le peptide correspondant au segmen t membranair e sera également étudié seul.Matériel et méthodes : L’ADNc de la R9AP (humaine et bovine) a été amplifié par RT-PCR à partir d’ARN de rétines humaines et bovines, clonés dans des vecteurs d’expressio n bactériens et les protéines ont été surexprimées dans diverses souches bactériennes en fusion avec la GST. Plusieurs formes de la R9AP ont été produites : la protéine complèt e et tronquée sans son domaine transmembranaire. De plus, le peptide humain et bovin du domaine transmembranaire a été synthétisé commercialement. Ces peptides seront étudiés par spectroscopie infrarouge et par la méthode des monocouches, afin de détermine r leur structure et leur liaison aux membranes.Résultats : Tous les mutants en fusion avec la GST ont été clonés. Les premiers tests de solubilité montrent que les protéines bovines sont plus solubles que les protéines humaines et que les protéines complètes sont partiellement solubles. Ce résultat suggèr e un rôle important du domaine transmembranaire hydrophobe en C-termina l dans la solubilité de cette protéine. Parallèlement, des résultats préliminaire s en spectroscopie infrarouge suggèrent que le domaine trans membranaire de la R9AP humaine et bovine adopte une conformation en hélice alpha.Conclusion : Ces travaux de recherche montrent que la solubilité de la R9AP bovine et humaine est différente malgré leur forte identité de séquence et que leur peptide trans-membranaire adopte une structure compatible avec leur fonction d’ancrage aux mem-branes. Ces travaux permettront de comprendre le rôle du peptide transmembranaire et des mutations de la R9AP dans la bradyopsie.

Type de présentation : Étudiants à la maîtrise Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Christian Salesse

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27PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

10h00

Étude de la perception du mouvement chez les patients atteints de dégénérescence maculaire.

Claudine Bellerive1,2, Gilles Lalonde1,2,3, Laurence Letartre1,2,3, Martin Simoneau5, Marcelle Giasson1,2,3, Marthe Mercier1,2,3, Lisa Hudon4 et Marc Hébert1,2,6.1Centre universitaire d’ophtalmologie, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 2Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval; 3CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital Saint-Sacrement, CHU; 4Département de kinésiologie, Université Laval; 5Département de médecine sociale et préventive (division kinésiologie), Université Laval; 6Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale du Québec (CRIUSMQ).

Contexte et objectifs: La dégénérescence maculaire (DMLA) de type sèche ne semble pas affecter la vision périphérique, bien reconnue pour son rôle primordial dans la détection des objets en mouvement. De récentes études ont observé que la contribution de la vision périphérique se voit améliorée chez les personnes atteintes de scotomes centraux bilatéraux, suggérant une réorganisation du processus de traitement de l’information visuelle. L’objectif de cette étude est de déterminer le seuil de discrimination de la vitesse de la vision périphérique des patients atteints de DMLA sèche. Le seuil se défini comme la différence de vitesse minimale nécessaire pour distinguer deux stimuli en mouvement autrement identiques. Matériel et méthodes: Entre juillet 2012 et mai 2013, 18 patients avec DMLA sèche, 18 sujets contrôles âgés et 16 sujets contrôles jeunes ont été inclus dans l’étude. Le seuil de discrimination de la vitesse est déterminé par une méthode psychophysique de choix forcés et les stimuli sont présentés sous la forme de kinématogrammes à points aléatoires. Le seuil de perception à 75%, l’étendue et le temps de réaction sont les principales données enregistrées au cours du test. L’examen clinique initial comprend, entre autres, la mesure de l’acuité visuelle (AV) à l’aide de la charte ETDRS ainsi que de la sensibilité au contraste.Résultats: Le groupe DMLA et le groupe contrôle âgé sont comparables en terme d’âge et de genre. Dans le groupe DMLA, le seuil à 75% est de 0.34 ± 0.6 comparativement à 0.49 ± 0.4 dans le groupe contrôle âgé et 0.43 ± 0.2 dans le groupe jeune. L’étendue est respectivement 0.88 ± 0.5 dans le groupe DMLA; 0.97 ± 0.7 dans le groupe contrôle âgé et 0.49 ± dans le groupe jeune. Les temps de réactions sont similaires entre les groupes.Conclusion: Les résultats de la présente étude semblent indiquer que les patients atteints de DMLA sèche ont en moyenne un seuil de perception de la vitesse moins élevé que celui des personnes du même âge ayant une vision normale. Les patients avec DMLA auraient donc une sensibilité accrue au changement minime de vitesse au niveau de leur vision périphérique.

Type de présentation : Résidents – Projet terminéNom du codirecteur : Laurence Letartre Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Gilles Lalonde

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13h40

Récidive d’un mélanome de l’iris 21 ans après énucléation: un rapport de cas

Nadia Lihimdi1,2, Alain Rousseau2,3, Dan Bergeron1,2,3 et Yvonne Molgat1,2,3,4

1Centre universitaire d’ophtalmologie, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 2Département d’ophtalmologie, Faculté de Médecine, Université Laval; 3CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 4Centre universitaire d’ophtalmologie, Hôpital de l’Enfant-Jésus, CHU.

Contexte et objectifs : Le mélanome de l’iris est une tumeur rare, elle ne compte que 4 à 5 % de tous les mélanomes uvéaux. Son taux de récidive après résection chirurgicale varie entre 2 et 14%, il est inconnu après énucléatio n. Quelques cas de récidive après énucléatio n de mélanome choroïdien ont été décrits mais jamais de l’iris. Nous rapportons le cas d’un patient ayant eu un mélanom e de l’iris de type fusiforme traité d’abord par une résection chirurgical e et ensuite par énucléation. 21 ans plus tard, son oculariste le réfèr e à notre département d’oculo-plastie pour prothèse oculaire de plus en plus instable. Dans le socket, nous détectons une masse pigmenté e que nous documentons par imagerie et biopsions pour analyse histologiqu e. Il s’agissait d’une récidive du même type de mélanome traité il y a plus de 20 ans. Le bilan d’extension fut négati f. La croissanc e de la tumeur était rapide depuis, et le patient avait de plus en plus de douleur. Une exentération était réalisée et des séances de radiothérapie lui ont été offertes.Résultats : Le mélanome de l’iris est le moins agressif de tous les mélanome s uvéaux. En effet, sa croissance est plus lente et il est souven t de type fusiform e B qui est rarement associé à un risque de récidive après traitement et de métastase s par conséquent. Localisé et sans extension extra oculaire, il est traité par résection chirurgical e. En cas de récidive locale, il est traité par énucléatio n et radiothérapi e adjuvant e. Quelques facteurs de risque de récidiv e après résectio n de la tumeur ont été décrits et incluent le type histologiqu e épithélioid e et la présence de cellules tumorales aux marges de la résection. Notre patient n’avait aucun de ces critères et a eu une évolution rare de son mélanome.Conclusion : Il y a eu probablement une croissance très lente de cette tumeur de l’iris malgré son type histologique et l’absence d’extension extra sclérale au moment de l’énucléation. Comme pour les autres mélanomes uvéaux plus fréquents, le mélanome de l’iris nécessite un suivi à long terme après traitemen t car une récidive orbitaire expose le patient à un risque de métastases plus élev é. Notre question sur ce qui réveille ces cellules de leur état dormant demeur e sans réponse.

Type de présentation : Résidents – Présentation de cas Nom du codirecteur : Dan Bergeron et Yvonne Molgat Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Alain Rousseau

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29PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

13h55

Impact négatif de l’ingestion de mélatonine sur le système photopique des chiens

Joëlle Lavoie1,2,3, Serge G. Rosolen4,5, Catherine Chalier6 et Marc Hébert1,3

1Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale du Québec (CRIUSMQ); 2Département de psychiatrie et neuroscience;3Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval;4Clinique vétérinaire Voltaire, Asnières, France.5INSERM, U968-Institut de la Vision, Paris, France;6Sanofi Aventis Recherche & Développement, Centre de recherche de Vitry-Alfortville, DSAR-Toxicologie, Alfortville, France.

Contexte et objectifs : La mélatonine suit un rythme circadien entraîné par le cycle lumière/noirceur et elle joue un rôle dans la sensibilité à la lumière durant la nuit. Il a été suggéré que l’inhibition réciproque de la dopmaine et de la mélatonine contribue au changement entre la vision de jour et de nuit. L’objectif de cette étude est d’étudier l’impact de l’ingestion d’une forte dose de mélatonine sur les systèmes photopique et scotopique des chiens durant le jour, lorsque la mélatonine n’est habituellement pas présente dans l’organisme.Matériel et méthodes : Un électrorétinogramme (ERG) en condition photopique et scotopique a été mesuré chez 7 chiens beagle anesthésiés (3 mâles et 4 femelles), une fois sans mélatonine (condition contrôle (Ctl)) et une fois après ingestion de 90 mg de mélatonine (Mel). Les paramètres du Vmax (amplitude où il y a saturation du système) et du logK (sensibilité réti-nienne) ont été dérivés de la courbe intensité/réponse de l’ERG. L’ERG flicker a aussi été mesuré.Résultats : En condition photopique, l’amplitude de onde a (Ctl: -126.90 µV; Mel: -49.64 µV; p<0.001) et le Vmax (Ctl: 252.50 µV; Mel: 115.40 µV; p<0.001) ont été grandement diminués suite à l’ingestion de mélatonine. Une diminution significative globale de l’amplitude de l’ERG flicker a aussi été observé e après l’ingestion de mélatonine. En condition scotopique, une différence globale a été observée avant et après l’ingestion de mélatonine pour l’amplitude des ondes a et b, mais aucun changement n’a été observé pour le Vmax.Conclusion : L’ingestion d’une forte dose de mélatonine durant le jour diminu e drastiquement l’amplitude des ondes a et b du système photopique, mais sans modifier la latence des ondes. Cet impact négatif de la mélatonine sur le systèm e photopique peut servir à promouvoir la vision de nuit. Puisque la mélatonine est en vente libre, son utilisation doit se faire avec précaution.

Type de présentation: Étudiants au doctorat Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Marc Hébert

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201330

14h10

Hausse de pression intraoculaire précoce et son implication sur l’évaluation des patients, connus ou non pour glaucome, après phacoémulsification

Andréane Lavallée1,2, Jocelyne Boivin1,2,3, Marthe Mercier1,2,3, Marcelle Giasson1,2,3, Daniel O. Black1,2 et Louis Caron1,2,3.1Centre universitaire d’ophtalmologie, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 2Département d’ophtalmologie, Faculté de Médecine, Université Laval; 3CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU.

Contexte et objectifs : L’hypertonie oculaire s’avère une complica tion post-opératoire significative et il n’y a actuellement pas de consensus concernant le moment opportun du suivi précoce des complications. En effet, bien que la plupart des patients soient évalués initialement le lendemain de l’opération, il y a peu de données dans la littérature concernant le délai d’apparition d’une hausse de pression intraoculaire (PIO), soit après seulement quelques heures ou plus tardivement après la chirurgie. Le projet de recherche vise à mesurer la pression intraoculaire dans les heures suivant la chirurgie de cataracte pour déterminer l’incidence et le délai d’apparition d’une hausse de pression intraoculaire jugée significative (≥ 30 mm Hg). Ces données seront également comparées pour les patients glaucomateux et les patients non glaucomateux. Les résultats permettront d’améliorer la prise en charge de l’hypertonie oculaire postopératoire. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude de cohorte prospective. 49 yeux sont inclus dans la présente analyse (14 avec glaucome et 35 sans glaucome). Les sujets sont des adultes qui ont subi une chirurgie de cataracte standard par phacoémulsification avec implantation d’une lentille intraoculaire pliable non compliquée. La mesure principale est la pression intraoculaire et celle-ci a été prise 2h, 4h, 6h et 24h après l’opération à l’aide du tonomètre de Goldmann. Résultats : L’incidence globale de hausse de pression intraoculaire significative est de 36,7%. Il semble y avoir une plus grande proportion de pic de PIO après 4 heures et une plus petite proportion de pic de PIO après 24 heures mais cela n’est pas statistiquement significatif (p = 0,44). L’incidence de hausse de PIO est de 50% chez les patients avec glaucome et 31,4 % chez les patients qui n’ont pas de glaucome. Il n’y a pas de différence statistiquement significative entre l’incidence et le délai d’apparition d’une hausse de PIO chez les patients avec glaucome comparés aux patients qui n’ont pas de glaucome (p = 0,25), bien que la hausse de PIO est plus fréquente et semble plus précoce chez les patients avec glaucome. CONCLUSION : La petite taille de l’échantillon et le manque de puissance statistique ne permettent pas à ce stade-ci de tirer des conclusions par rapport aux objectifs de l’étude. Cependant, des tendances sont observées et l’étude est toujours en cours dans le but de pouvoir confirmer de façon statistique ces observations.

Type de présentation : Résidents – Projets terminésNom du directeur ou du tuteur du projet : Louis Caron

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31PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

14h25

Des matrices extracelluaires humaines reconstruites influen-cent l’expression du gène α5 de l’intégrine α5β1 dans les cellules épithéliales de cornée humaine Jennifer Lake1,2, Karine Zaniolo1, Patrick Carrier1,3, Lucie Germain2,3,4, Christian Salesse1,2 et Sylvain Guérin1,2

1CUO–Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 2Département d’ophtalmologie, Faculté de Médecine, Université Laval; 3LOEX/CMDGT, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital de l’Enfant-Jésus, CHU; 4Département de chirurgie, Faculté de médecine, Université Laval.

Contexte et objectifs : L’intégrine α5β1 joue un rôle majeur dans la cicatrisation cornéenne en favorisant l’adhésion et la migration des cellules épithéliales sur la matrice temporaire de fibronectine sécrétée suite à une lésion. Nous avons démontré que l’expression du gène α5 est augmentée par la fibronectine dans des cellules épithéliales de cornée de lapins (CECLs). Toutefois, les effets combinés des composantes qui constituent les matrices complexes n’ont pas été déterminés. Dans cette étude, nous avons évalué l’influence d’une matrice extracellulaire complexe produite par génie tissulaire sur l’expression de α5 dans des cellules épithéliales de cornée humaine (CECHs).Matériel et méthodes : Des plasmides recombinants portant différents segments du promoteur du gène α5 fusionné au gène rapporteur CAT ont été transfectés dans des CECLs et CECHs cultivées sur BSA ou sur des matrices complexes obtenues en cultivant des fibroblastes humains de cornée en présence d’acide ascorbique (ECM/35d). La composition de ECM/35d a été analysée par immunofluorescence indirecte et spectrométrie de masse. L’expression des facteurs de transcription (Sp1, Sp3, AP-1, NFI et Pax-6) participant à la transcription du gène α5 a été évaluée par des analyses sur biopuces à ADN, en qPCR et en buvardage Western. Leurs activités de liaison à l’ADN ont été déterminées par des analyses de retard sur gel (EMSA). Résultats : ECM/35d est composée de plusieurs types de collagènes, fibronectine, tenascine et protéoglycanes. Les analyses de transfections, sur biopuces à ADN et en buvardage Western ont révélé une augmentation significative de l’expression de α5 par ECM/35d dans les CECHs résultant de modifications dans l’expression et les activités de liaison à l’ADN de NFI, Sp1, AP-1 et Pax-6. Outre α5, ECM/35d augmente l’expression de plusieurs gènes codant pour des métalloprotéinases matricielles (MMPs), notamment MMP-9 et MMP-10.Conclusion : ECM/35d entraine des changements importants dans l’expression de α5 ainsi que des gènes, tels les MMPs, qui exercent des fonctions importantes dans le remodelage de la matrice nouvellement synthétisée. Ces matrices complexes représentent donc un modèle intéressant pour étudier la guérison des plaies cornéennes.

Type de présentation: Étudiants au doctoratNom du codirecteur: Christian Salesse

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201332

14h40

Échec de la thermothérapie transpupillaire primaire dans le traitement des nævi choroïdiens suspects

Sébastien Turcotte1,2, Dan Bergeron1,2,3, Alain Rousseau2,3, Marthe Mercier1,2,3, Solange Landreville2,3 et Frédéric Mouriaux1,2,3,4

1Centre universitaire d’ophtalmologie, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 2Département d’ophtalmologie, Faculté de Médecine, Université Laval; 3CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 4Département d’ophtalmologie, Centre hospitalier universitaire de Caen, France.

Contexte et objectifs : Les nævi peuvent être divisés en nævi avec ou sans facteurs de risque de croissance. Ces facteurs de risque incluent l’épaisseur de la lésion, la présence de pigment orange, un décollement rétinien séreux, la présence de symptômes, et enfin une localisation para-papillaire. Tous les auteurs s’accordent pour surveiller les nævi sans facteurs de risque. La surveillance des nævi avec facteurs de risque (nævi suspects) est plus problématique car on décrit une progression chez 50% des cas présentant au moins 2 facteurs de risque. Il n’y a pas de consensus sur la prise en charge de tels nævi. Certains proposent un traitement par radiothérapie, d’autres proposent un traitement par thermothérapie transpupillaire (TTT). Ainsi avec la TTT, on espère obtenir un contrôle de la croissance tumorale, tout en évitant les complications associées à l’irradiation. La présente étude vise à décrire le contrôle local, le risque de métastases, et les complications visuelles associées au traitement primaire par TTT des nævi choroïdiens suspects non évolutifs. Dans un deuxième temps, l’histoire naturelle sera décrite pour des patients avec une présentation similaire ayant été suivis par observation seule.Matériel et méthodes : Une étude rétrospective de dossiers a été faite pour tous les patients ayant un diagnostic nouveau de nævus choroïdien suspect traité par TTT de mars 2002 à septembre 2011 (groupe traité). Les tumeurs incluses avaient une épaisseur maximale de 3.0 mm et n’avaient pas de croissance documentée au dossier. Une étude rétrospective de dossiers de patients similaires ayant des nævi choroïdiens suspects observés sans traitement entre 1988 et 2008 a aussi été complétée (groupe d’observation). Les complications, le devenir visuel, les récidives et l’apparition de métastases ont été étudiés.Résultats : 8 patients avec un nævus choroïdien suspect ont été traités par TTT et 57 patients ont été observés sans traitement. L’épaisseur moyenne était de 2.0±0.8 mm dans le groupe traité et de 1.3±1.1 mm dans le groupe observé. Les patients avaient en moyenne 2.5±0.7 facteurs de risque de progression dans le groupe traité et 1.5±0.8 facteurs de risque de progression dans le groupe observé. Trois (38%) patients traités et 23 (40.4%) patients observés ont vu une progression de leur tumeur. Deux (25%) patients ont eu une perte visuelle sévère (>1.0 logMAR) liée directement au traitement par TTT. Il y a eu aucun décès dans le groupe traité et trois (5.3%) décès secondaires aux métastases dans le groupe observé.Conclusion : Malgré une sélection méticuleuse de petits naevi choroïdiens suspects non évolutifs, ainsi qu’un traitement systématique par trois sessions de TTT, il y a eu un taux de récidive important des naevi choroïdiens suspects traités par TTT primaire.

Type de présentation: Résidents – Projets terminésNom du codirecteur: Solange Landreville Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Frédéric Mouriaux

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33PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

15h35

Répression du récepteur 2B de la sérotonine dans les cellules métastatiques du mélanome choroïdien

Cindy Weidmann, Florence Pagé-Larivière et Solange Landreville

CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU;Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval.

Contexte et objectifs : Le mélanome choroïdien représente la tumeur intra oculaire la plus fréquente chez l’adulte. Ce cancer est fortement métastatique et malgré le traitement efficace de la tumeur primaire, plus de la moitié des patients développent des métastases mortelles principalement au foie. Une signature moléculaire de 12 gènes permet maintenant d’identifier les patients à risque de développer des métastases dès le diagnostic de la tumeur oculaire. Le récepteur 2B de la sérotonine (HTR2B) représente le gène discriminant ayant le plus d’impact dans le pronostic du mélanome choroïdien, mais son rôle dans le potentiel métastatique demeure inconnu. Notre hypothèse est que la réexpression aberrante de HTR2B dans les cellules métastatiques favorise leur survie et leur dissémination hors de l’oeil. Notre étude vise à quantifier l’expression de HTR2B dans les cellules cancéreuses de mélanomes choroïdiens et de caractériser les effets de la répression pharmacologique de ce récepteur sur la prolifération et la migration.Matériel et méthodes : Nous avons d’abord caractériser l’expression de HTR2B par biopuces à ADN et immunobuvardage Western dans des mélanomes choroïdiens métastatiques et non métastatiques. Nous avons également comparé son expression selon le nombre de passages. L’activité du récepteur HTR2B a ensuite été réprimée en utilisant l’inhibiteur spécifique SB204741. La toxicité de l’inhibiteur et son impact sur la prolifération cellulaire ont été évalués par des essais MTS et des analyses en immunofluorescence avec le marqueur de mitose phopho-histone H3. Enfin, le potentiel de migration des cellules traitées a été étudié par des tests de migration en chambre de Boyden.Résultats : Les analyses du transcriptome indiquent que l’expression du transcrit HTR2B est réduite avec le nombre de passages dans les lignées cancéreuses dérivées de mélanomes choroïdiens métastatiques. Le nombre de passages influence également l’expression de la protéine dans les lignées métastatiques, mais à des passages plus élevés. Les essais de viabilité ont montré une sensibilité variable à l’inhibiteur chez les lignées métastatiques. De plus, il y a diminution du pourcentage de cellules en mitose lors du traitement avec l’inhibiteur. Enfin, les tests de migration ont permis de déterminer que l’inhibiteur réprime le potentiel de migration de certaines lignées métastatiques.Conclusion : Nos résultats préliminaires suggèrent que HTR2B joue un rôle dans le potentiel métastatique du mélanome choroïdien. En perspectives, l’interférence ARN sera utilisée pour étudier les voies de signalisation cellulaire activées ou inhibées lorsque HTR2B est réprimé. Ces travaux conduiront au développement d’une thérapie adjuvante afin d’améliorer la survie des patients à haut risque de développer des métastases.

Type de présentation: Étudiants au doctorat Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Solange Landreville

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201334

15h50

Neuropathie optique compressive dans l’orbitopathie dys-thy roï dienne: quels sont les résultats de la chirurgie de décompression médiane et latérale combinée ?

Catherine Baril1,2, Yvonne Molgat2,3,4 et Denis Pouliot4,5

1Centre universitaire d’ophtalmologie, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 2Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval; 3Centre universitaire d’ophtalmologie, Hôpital de l’Enfant-Jésus, CHU; 4Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital de l’Enfant-Jésus, CHU; 5Département d’oto-rhino-laryngologie, Faculté de médecine, Université Laval.

Contexte et objectifs : La neuropathie optique compressive (NOC) est une complication redoutée menaçant la vision qui survient dans le cadre d’une orbitopathie dysthyroïdienne. Dans la communauté scientifique, des doutes demeurent quant à la meilleure approche chirurgicale pour traiter cette complicatio n. Plusieurs techniques ont été décrites mais aucune n’a prouvé sa supériorité. L’objectif de cette étude est de déterminer l’efficacité de la chirurgie de décompression orbitaire combinée endoscopique médiane et externe laté-rale pour le traitement de la NOC dans l’orbitopathie dysthyroïdienne. Une revue rétrospective de tous les yeux ayant subi une chirurgie combinée pour une neuropathie optique dysthyroïdienne entre 2000 et 2010 a été effectuée.Matériel et méthodes : Soixante yeux de 34 patients ont été inclus dans l’étude. Les critères cliniques mesurés incluent l’acuité visuelle, les plaques pseudoisochromatiques de Hardy-Rand-Rittler (HRR), le déficit pupillaire afféren t relatif, la mesure de la tension intraoculaire et de l’exophtalmométrie de Hertel. Un score global de NOC, basé sur l’acuité visuelle et les plaques de HRR manquées pour chaque oeil, a été calculé en préopératoire et post-opératoire. Un score de NOC plus élevé corrèle avec une dysfonction visuelle plus sévère.Résultats : Tous les patients ont eu une amélioration de leur neuropathie optique après la chirurgie de décompression. Un score de NOC a été calcul é pour cinquante-quatre yeux et sa valeur a diminué façon statistiquement significativ e d’une moyenne de 13,2 ± 10,35 en préopératoire à une moyenne de 7,1 ± 10,24 en post-opératoire (p < 0.0001). Une résolution complète de la neuropathie optique compressive a été observée chez 93,33% (56 de 60 yeux). Dix-huit patients sur 34 (52,94%) ont développé un strabisme de novo en post-opératoire, nécessitant une intervention chirurgicale subséquente.Conclusion : La chirurgie de décompression orbitaire combinée endoscopiqu e médiane et externe latérale est très efficace pour le traitement de la neuropathi e optique compressive associée à l’orbitopathie dysthyroïdienne.

Type de présentation: Résidents – Projets terminés Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Yvonne Molgat

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35PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

16h05

Cartographie du premier locus modificateur de la sévérité du glaucome

Pascal Belleau1, Stéphane Dubois1, Karine Lebel1, Rose Arseneault1, Éric Shink1, Jean-Louis Anctil2,3, Gilles Côte2,3, Michael A. Walter5, Marcel Amyot6, Réseau Glaucome Québec et Vincent Raymond1,2,4.

1Laboratoire de génétique moléculaire des systèmes neurosensoriels, Centre de recherche du CHU de Québec (CHUL); 2Centre universitaire d’ophtalmologie, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Départements 3d’ophtalmologie et de 4médecine moléculaire, Faculté de médecine, Université Laval; 5Medical Genetics, University of Alberta et 6Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université de Montréal.

Contexte et objectifs : Le glaucome chronique à angle ouvert (GCAO), est une maladie génétique complexe souvent associée à de l’hypertension intra-oculaire (HIO). Elle est la deuxième cause de cécité sur terre. Dans certaines familles, le GCAO peut aussi ségréguer selon un mode autosomal dominant. Douze loci et quatre gènes ont été identifiés pour le GCAO. Myociline (MYOC) est l’un de ces gènes; il est localisé sur le chromosome 1q24-q25. Depuis plus de 50 ans, notre équipe étudie 749 membres de la grande famille canadienne-française CA où la mutation MYOCK423E cause une forme autosomale dominante de GCAO dont l’âge de début est très variable. Nous avons démontré que cette variabilité dans l’âge de début de l’hypertension intra-oculaire (DHO) possède une importante composante génétique qui résulte de l’action d’un nouvel élément d’ADN dénommé modificateur. Ce modificateur interagit avec la mutation primaire et altère la sévérité du glaucome chez les porteurs de MYOCK423E. Le but de mes recherches est d’identifier ce modificateur dans le génome humain.Matériel et méthodes : Pour identifier le(s) modificateur(s) qui cause la variabilité du DHO, nous avons réalisé une étude de liaison sur l’ensemble du génome avec 184 membres de la famille CA dont 133 sont hétérozygotes pour la mutation MYOCK423E. De ces 133 porteurs, 114 souffrent de GCAO, les 19 autres étant asymptomatiques. Notons que 9 des 19 asymptomatiques ont plus de 35 ans. 408 marqueurs microsatellites furent génotypés à une distance moyenne de 10 cM. La liaison a été calculée grâce à la méthode MCMC Bayesian implémentée dans Loki.Résultats : Nous avons identifié une région de 5 cM ayant un L-Score > 7 localisé entre les marqueurs D20S189 et D20S898 du chromosome 20p12. De façon surprenante, ces 2 marqueurs se retrouvent à l’intérieur du locus GLC1K lequel encoderait un gène pour la forme juvénile de GCAO. Le fait que notre locus se retrouve à l’intérieur de GLC1K compense pour une valeur de L-score qui peut être proche de la limite de significativité lorsque nous évaluons la robustesse de la liaison.Conclusion : Nous avons cartographié un modificateur pour la sévérité du glaucome dans la région GLC1K. Ce modificateur altère le premier épisode d’hypertension intraoculaire chez les porteurs hétérozygotes de la mutation MYOCK423E.

Type de présentation: Étudiants au doctorat Nom du codirecteur: Éric Shink Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Vincent Raymond

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201336

AFFICHE 1

Analyse de la réépithélialisation dans un modèle de cornée reconstruite par génie tissulaire

Camille Couture1, Julien Patenaude1, Patrick Carrier1, Karine Zaniolo2, Simon Laprise1, Sylvain Guérin2,3 et Lucie Germain1,3,4

1LOEX/CMDGT, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital de l’Enfant-Jésus, CHU;

2CUO–Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Départements 3d’ophtalmologie et de 4chirurgie, Faculté de Médecine, Université Laval.

Contexte et objectifs : En raison de sa localisation, la cornée est susceptible de subir des blessures d’origine mécanique ou chimique. La qualité de la guérison d’une cornée endommagée est essentielle puisqu’une déficience à ce niveau peut avoir des conséquences graves telles une diminution de la vision ou même la cécité. Il est donc crucial de mieux comprendre les différents mécanismes impliqués dans ces processus physiologiques et pathologiques. Un modèle de guérison de plaies cornéennes in vitro a été développé à partir des cornées reconstruites (Carrier 2008, IOVS, 49 :1376-85). Ce modèle de réépithélialisation permet la migration des cellules épithéliales cornéennes sur une matrice extracellulaire (MEC) naturelle. Le but de ce projet de recherche est d’analyser les changements transcriptionels occasionnés lors de la guérison d’une lésion au niveau de l’épithélium reconstruit dans trois régions différentes du modèle de réépithélialisation. Matériel et méthodes : Dans un premier temps, la méthode d’auto-assemblage a été utilisée afin de reconstruire une cornée humaine. Ensuite, une plaie a été produite avec un poinçon à biopsie de 6 mm. Le tissu cornéen lésé est alors placé sur un stroma reconstruit composé de fibroblastes et de MEC afin de permettre la réépithélialisation. Après 3 à 7 jours, selon le rythme de migration des cellules épithéliales, les cornées reconstruites ont été séparées en 3 régions, à l’aide d’un poinçon à biopsie de 6 mm et des trépans de 13 mm et 18 mm. Pour chacune de ces régions, un traitement à la dispase a été fait pour séparer les cellules épithéliales du stroma, permettant ainsi de les recueillir séparément et de les conserver dans une solution de stabilisation d’ARN. Des prélèvements ont été effectués pour permettre l’analyse histologique et immunocytochimique.Résultats : Durant la réépithélialisation, la migration des cellules épithéliales a suivi un patron qui est semblable à celui rapporté lors de la guérison de blessures cornéennes humaines in vivo. Ce modèle présente des aspects histologiques semblables au tissu d’origine. Les résultats ont aussi montré que l’expression de l’intégrine v6 est augmentée dans les cellules épithéliales en migration comparativement au tissu cornéen non lésé. Les analyses du transcriptome par biopuces à ADN à l’aide de la plateforme Agilent du LOEX-CUO-recherche sont en cours.Conclusion : Les similitudes observées avec le processus de guérison des blessures in vivo appuient l’utilisation de ce modèle tridimensionnel pour étudier les mécanismes de base impliqués dans le processus de réépithélialisation des cellules épithéliales cornéennes. De plus, ce modèle pourrait également être utilisé pour évaluer l’effet de nouveaux agents et facteurs de croissance pouvant améliorer le traitement des lésions cornéennes avant même l’utilisation des animaux.

Type de présentation : Étudiants premier cycle Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Lucie Germain

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37PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

AFFICHE 2

Caractérisation des effets de l’hypoxie sur les cellules cancé-reuses du mélanome choroïdien

Laurence Trudel-Vandal, Florence Pagé-Larivière et Solange LandrevilleCUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval.

Contexte et objectifs : Le mélanome choroïdien est la tumeur intraoculaire la plus fréquente chez l’adulte. Ce cancer est fortement métastatique avec 50% des patients qui développent des métastases au foie. De plus en plus d’études s’attardent à la contribution du microenvironnement tumoral dans la progression du cancer, entre autres la baisse du taux d’oxygène tissulaire (hypoxie). Les cancers hypoxiques sont généralement résistants aux traitements conventionnels du cancer. L’hypoxie peut également induire une modification de la voie métabolique du glucose utilisée par les cellules cancéreuses. Notre hypothèse est qu’un microenvironnement hypoxique représente un facteur de sélection pathologique et que la chimiorésistance constitutive du mélanome choroïdien métastatique provient d’une altération du métabolisme énergétique afin de s’adapter à cet environnement faible en oxygène. Cette étude a pour objectif de recréer les conditions d’un environnement tumoral faible en oxygène afin de caractériser le transcriptome, la prolifération, la chimiorésistance et le métabolisme des cellules cancéreuses du mélanome choroïdien en réponse à l’hypoxie.Matériel et méthodes : Des mélanocytes normaux et des cellules cancéreuses de mélanomes choroïdiens ont d’abord été exposés à des taux d’oxygène de 21% ou 5% (hypoxie). Leurs transcriptomes ont été comparés par des analyses sur biopuces à ADN. Puis, le niveau de prolifération cellulaire, ainsi que les effets cytotoxiques de la cisplatine (agent chimiothérapeutique) et de la shikonine (inhibiteur de la glycolyse) ont été mesurés par des essais MTS en colorimétrie. L’expression de la pyruvate kinase M2 (PKM2) et de la lactate déshydrogénase A (LDHA) (marqueurs de la glycolyse aérobique) a ensuite été comparée entre les mélanocytes normaux et les cellules cancéreuses par immunobuvardage Western. Résultats : Le transcriptome des cellules cancéreuses en hypoxie est caractérisé par une répression des gènes de différenciation du mélanocyte (pigmentation) et par la surexpression de gènes associés à la réponse cellulaire en hypoxie. La prolifération des mélanocytes normaux et des cellules cancéreuses est plus élevée à 5% oxygène. La résistance à la cisplatine des cellules cancéreuses hypoxiques est également supérieure. De plus, la shikonine est très toxique pour les cellules cancéreuses, autant à 21% et 5% oxygène. Enfin, la protéine PKM2 est exprimée dans les cellules cancéreuses du mélanome choroïdien comparativement aux mélanocytes normaux.Conclusion : Nos résultats préliminaires suggèrent que l’hypoxie joue un rôle dans la progression du mélanome choroïdien. Une compréhension approfondie du déba-lancement énergétique en conditions hypoxiques permettra le développement de nouvelles thérapies adaptées au microenvironnement hypoxique du mélanome choroïdien.

Type de présentation : Étudiants premier cycle Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Solange Landreville

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201338

AFFICHE 3

Utilisation des facteurs de risque pour prédire le pronostic du mélanome uvéal postérieur

Linda Laaouad, Alain Rousseau et Solange LandrevilleCUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU;Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval.

Contexte et objectifs : Le mélanome uvéal est un cancer de l’œil sporadique puisque les cas familiaux sont très rares. Il est donc difficile de faire de la prévention ou d’effectuer des tests de dépistage. Malgré le succès du traitement de la tumeur par radiothérapie ou énucléation, des micrométastases au foie non détectables sont déjà présentes chez 50% des patients au moment du diagnostic oculaire. De plus, environ 60% des patients au stade métastatique n’ont aucun symptôme et 30% présentent une fonction hépatique normale. Les traitements actuels ne permettent malheureusement qu’une régression partielle des métastases et la survie des patients au stade métastatique est généralement inférieure à un an. L’utilisation de facteurs pronostiques est donc essentielle pour identifier plus tôt les patients à risque de développer des métastases afin d’adapter le suivi clinique. Plusieurs facteurs pronostiques de ce cancer ont été identifiés et sont utilisés par différentes cliniques d’oncologie oculaire pour établir un pronostic. D’abord, des études cytogénétiques ont établi la présence d’anomalies dans les chromosomes 3 et 8 qui sont fortement associées au développement de métastases. Le profilage génique a ensuite permis d’identifier une signature de 12 gènes permettant de subdiviser les mélanomes uvéaux en deux classes: les tumeurs à faible risque de former des métastases (classe 1) et les tumeurs à haut risque de développer des métastases (classe 2). Ce test pronostique est maintenant disponible commercialement pour une utilisation en clinique. Enfin, des mutations inactivatrices somatiques dans le gène BAP1 ont été identifiées dans les mélanomes uvéaux métastatiques. Notre étude vise à comparer l’utilisation ou non de facteurs pronostiques dans le suivi clinique du mélanome uvéal postérieur dans différents centres à travers le monde. Matériel et méthodes : Nous avons rédigé un court questionnaire de 10 questions à choix de réponses à l’intention des ophtalmologistes travaillant dans des cliniques d’oncologie oculaire. Ces questions abordent l’utilisation ou non des facteurs de risque pour établir un pronostic, les patients visés, les méthodes de pronostic et la communication des résultats aux patients. Plusieurs centres au Québec, au Canada, aux États-Unis et en Europe ont ensuite été contactés par courriel pour connaître leur vision de la pronostication dans le suivi clinique du mélanome uvéal postérieur. Résultats : Une étude analogue effectuée en Europe par le Dr Damato et présentée lors du congrès European Ophthalmic Oncology Group en 2013 a démontré que la majorité des ophtalmologistes européens utilisent la prognostication dans le suivi clinique de leurs patients. Nous prévoyons une grande variabilité dans les pratiques médicales des ophtalmologistes en Amérique du Nord, particulièrement au Canada.

Type de présentation : Étudiants premier cycle Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Solange Landreville

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39PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

AFFICHE 4

Étude comparative des mécanismes de protection de la cornée et de l’épiderme humains suite à un stress causé par les rayons UVB

Marie-Catherine Drigeard-Desgarnier, Justin D. Mallet et Patrick J. Rochette CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval.

Contexte et objectifs : Quotidiennement exposés au rayonnement solaire, la peau et les yeux accumulent un taux important de rayons UVA et UVB, altérant leur intégrité génomique et entraînant des modifications entre les bases d’ADN. L’une des altérations les plus fréquentes et les plus mutagènes sont les dimères cyclobutyliques de pyrimidines (CPD). Au niveau cutané, ils sont responsables de mutations causant les cancers de peau non mélanocytiques. Cependant, bien qu’une quantité importante de CPD soit induite à la cornée humaine, cette dernière semble protégée de leur effet mutagène car aucun cancer relié à l’exposition solaire n’a été reporté. Dans cette étude, nous nous sommes intéressés à savoir si une vitesse de réparation plus rapide des CPD pouvait expliquer l’absence de néoplasie dans la cornée humaine. Pour répondre à cette question, nous avons comparé la vitesse de réparation des CPD entre les cellules épithéliales de cornée humaine (CECH) et les kératinocytes d’épiderme humain (KEH) suite à une irradiation aux rayons UVB.Matériel et méthodes : Les CECH (n=7) et les KEH (n=4) ont été exposées à un stress UVB de 400 J/m² puis mises en culture pour différents temps (0 à 48h) afin de laisser les cellules réparer leur CPD. Les cellules non irradiées ont été utilisées comme contrôle négatif. L’ADN fut ensuite extrait de ces cellules et nous avons réalisé une analyse des CPD par une technique d’immunobuvardage de type dot blot ainsi que par la méthode immuno-enzymatique ELISA. La quantification du signal dot blot a été effectuée en utilisant le logiciel Image J.Résultats : Les deux techniques utilisées montrent une vitesse de réparation des CPD significativement plus élevé dans les CECH comparativement aux KEH. En effet, alors que seulement 22% des CPD ont été réparés dans les KEH après 12 heures de réparation, les CECH en ont réparés près de 45%. De plus, 48 heures après exposition au stress UVB, les KEH sont au même stade de réparation dans lequel les CECH étaient 36 heures plus tôt, avec un taux de CPD de 55%. Quant aux CECH, ils n’ont plus que 30% de CPD après 48 heures de réparation. Cette réparation des CPD par le système par excision de nucléotides (NER) implique plus de 30 protéines, dont certaines nécessitent la poly-ubiquitination suite au stress des rayons UV pour être actives. Nous pensons que l’efficacité d’ubiquitination de ces protéines est en cause dans la réparation rapide des CPD dans les CECH. Nous travaillons présentement à l’analyse de ces modifications post-traductionnelles.Conclusion: Nos résultats montrent que les CECH réparent les CPD mutagènes plus efficacement que les KEH. Nous croyons que cette réparation préférentielle dans les CECH explique, au moins en partie, pourquoi ces cellules sont protégées de l’effet génotoxique des rayons UV. Nos travaux futurs permettront de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans la réponse plus rapide des CECH à réparer les CPD formés par un stress UVB.

Type de présentation: Étudiants à la maîtrise Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Patrick J. Rochette

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201340

AFFICHE 5

Optimisation de la technique d’impression cytologique afin de caractériser la surface cornéenne Julien Patenaude1, Patrick Carrier1, Simon Laprise1, Richard Bazin2,3

et Lucie Germain1,3,4

1LOEX/CMDGT, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital de l’Enfant-Jésus, CHU; 2Centre universitaire d’ophtalmologie et CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU;

Départements 3d’ophtalmologie et de 4chirurgie, Faculté de Médecine, Université Laval, Québec, QC, Canada.

Contexte et objectifs : L’impression cytologique est un outil diagnostic utilisé pour identifier certaines pathologies de l’oeil. Cliniquement, cette technique permet de documenter des changements cellulaires au niveau de la surface oculaire, donnant ainsi un aperçu de l’état des couches cornéennes, limbiques et conjonctivales. Elle facilite ainsi le suivi du traitement de certaines maladies de la surface oculaire, tel que la greffe de cellules épithéliales cornéennes cultivées pour les patients atteints de déficience en cellules limbiques. L’impression cytologique serait donc un outil d’investigation important pour l’analyse préliminaire des maladies de la surface oculaire, mais également pour le pronostic visuel des patients concernés.Matériel et méthodes : L’impression cytologique consiste à déposer une membrane de polytétrafluoroéthylène (PTFE) sur une région de l’oeil du patient afin de permettre l’adhésion des couches superficielles des cellules de la surface oculaire. Suite à l’adhésion des cellules sur la membrane, elles sont fixées puis analysées par des techniques immunocytochimiques ou histochimiques. Dans la présente étude, la spécificité du marqueur cornéen K12 et des marqueurs de la conjonctive K7 et K13 ont été vérifiés à l’aide d’anticorps ciblant respectivement la kératine 12, 7 et 13. L’acétone 100% a été utilisée comme fixateur.Résultats : Des cellules cornéennes et conjonctivales ont été recueillies sur des membranes de polytétrafluoroéthylène (PTFE) à partir d’yeux post-mortem fournis par la Banque d’yeux du centre universitaire d’ophtalmologie. En immunofluorescence, le marqueur K13 semble plus spécifique à l’épithélium conjonctival que le marqueur K7. Quant au marqueur K12, il délimite précisément l’épithélium cornéen et est absent de l’épithélium conjonctival. Les marqueur K12 et K13 sont donc des marqueurs prometteurs afin de différencier les cellules d’origine conjonctivale de celles qui proviennent de la cornée.Conclusion : Le développement de l’impression cytologique comme outil dia gnostique en pré- et post-greffe de cellules épithéliales cornéennes semble prometteur avec les marqueurs K12 et K13. Ainsi, l’utilisation de cette technique faciliterait le diagnostic de différentes pathologies oculaires et en permettrait le suivi au fil du temps de façon minimalement invasive pour les patients. L’impression cytologique serait également un outil non-invasif essentiel dans le suivi de la rétention des greffons de cellules souches et du remaniement cellulaire qui en résulte.

Type de présentation : Étudiants à la maîtrise Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Lucie Germain

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41PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

AFFICHE 6

Études spectroscopiques de la structure et de la liaison membranaire de la recoverine des photorécepteurs

Kim Potvin-Fournier1,2, Geneviève Valois-Paillard1,2, Philippe Calvez2,3, Line Cantin2,3, Christian Salesse2,3,4 et Michèle Auger1

1Département de chimie, CERMA, PROTEO, Université Laval; 2CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 3PROTEO; Université Laval; 4Département d’ophtalmologie, Faculté de Médecine, Université Laval.

Contexte et objectifs : La recoverine, une protéine périphérique des photorécepteurs, a été identifiée en tant qu’antigène dans un type de rétinopathie associée à un cancer. Cette protéine est un des membres de la famille des neuroprotéines sensibles au calcium (NCS). Les protéines de cette famille sont impliquées dans différentes fonctions cellulaires telles que la régulation des canaux ioniques, le métabolisme des lipides et dans le cas de la recoverine, la phototransduction visuelle. Les neuroprotéines sensibles au calcium possèdent un groupement myristoyle et elles sont connues pour changer de conformation avec les variations de la concentration en calcium. Plus spécifiquement, à basse concentration en calcium, le groupement myristoyle est séquestré dans une poche hydrophobe et à forte concentration en calcium, soit lorsque les NCS lient de 1 à 4 ions calcium, le groupement myristoyle est extrudé. Ce phénomène est appelé Calcium Myristoyl Switch. D’autre part, les membranes cellulaires des photorécepteurs contiennent beaucoup plus de lipides polyinsaturés que les autres membranes, soit plus que 60%. Ce paramètre ainsi que la présence ou non d’un groupement myristoyle sur la protéine pourrait influencer la liaison membranaire de la recoverine. Ainsi, l’étude de la liaison réversible entre la recoverine et les phospholipides des membranes permettra de déterminer si cette protéine s’insère ou non dans la membrane. Matériel et méthodes : Des études en spectroscopie infrarouge et en résonance magnétique nucléaire des solides en phosphore-31 ont été effectuées. Les phospholipides utilisés contenaient différentes chaînes acyle (14:0, 16:0, 18:1) et différentes têtes polaires (PC, PG, PE, PS). L’effet de l’insertion de 10% molaire de cholestérol a aussi été étudié.Résultats : Nous avons observé que la protéine s’agrège en absence de calcium et dans sa forme non myristoylée et ce, principalement en présence de lipides saturés. Néanmoins, le Calcium Myristoyl Switch fut démontré en présence de phosphatidylcholine insaturée.Conclusion : Les travaux futurs impliqueront entre autres des études en RMN 2H sur le spectromètre RMN des solides 900 MHz du Centre RMN à ultrahaut champ pour les solides à Ottawa, ce qui devrait permettre de déterminer quel type de lipide favorise la Calcium Myristoyl Switch de la recoverine.

Type de présentation : Étudiants à la maîtriseNom du codirecteur : Christian Salesse Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Michèle Auger

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AFFICHE 7

Influence de la culture hydrodynamique sur l’expression des jonctions intercellulaires d’un endothélium cornéen humain reconstruit par génie tissulaire

Olivier Roy1,2, Isabelle Brunette3,4 et Stéphanie Proulx1,2

1CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 2Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval;

3Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université de Montréal; 4Centre de recherche de l’HMR, Hôpital Maisonneuve-Rosemont.

Contexte et objectifs : Cette étude avait pour but d’évaluer l’influence du flux et de la pression d’un milieu de culture sur l’expression des jonctions intercellulaires de l’endothélium cornéen reconstruit par génie tissulaire in vitro.Matériel et méthodes : Les cellules endothéliales cornéennes humaines ont été ensemencées et cultivées sur une cornée préalablement dévitalisée puis, soit laissées en condition standard de culture (culture statique) ou placées dans une chambre antérieure artificielle avec une perfusion de 5 µl/min et une pression hydrostatique de 18 mm Hg (culture hydrodynamique). Une vitesse de perfusion plus grande que la normale (2.6 µl/min) a été utilisée afin de maintenir une pression constante et permettre la perte de fluide par le trabéculum. Après 4 à 6 jours de culture, les cornées ont été photographiées puis fixées dans le formaldéhyde 3.7% pour l’histologie, le glutaraldéhyde 2.5% pour la microscopie électronique à transmission ou le paraformaldéhyde 4% pour les marquages en immunofluorescence pour l’actine et la protéine de jonction ZO-1. Les contrôles utilisés étaient des cornées dévitalisées non ensemencées de cellules endothéliales et traitées selon la même méthode.Résultats : Macroscopiquement, les cornées placées en culture hydrodynamique étaient plus transparentes que celles placées en culture statique. Les stromas cornéens étaient plus minces dans les coupes histologiques pour les cornées cultivées en conditions hydrodynamiques que celles en conditions statiques. L’espacement moyen (±ÉT) entre les fibres collagène, calculé à l’aide d’images de microscopie électronique à transmission, était de 27±4 nm lorsque les cornées étaient en conditions hydrodynamiques alors qu’il était de 46±9 nm lorsque les cornées étaient en conditions statiques. Les cornées contrôles dévitalisées sans cellules endothéliales avaient un espacement de 32±6 nm lorsque cultivées dans des les mêmes conditions hydrodynamiques. Les endothélia des cornées en culture hydrodynamique exprimaient davantage la protéine ZO-1 tel que démontré par immunofluorescence.Conclusion : Cette étude démontre que les cellules endothéliales cornéennes répondent au flux et à la pression d’une chambre antérieure artificielle en augmentant l’expression des jonctions intercellulaires in vitro. Ultimement, l’étude de l’effet de la culture hydrodynamique permettra d’améliorer la compréhension de la morphogénèse et de la formation des jonctions intercellulaires de l’endothélium cornéen.

Type de présentation : Étudiants à la maîtrise Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Stéphanie Proulx

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43PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

AFFICHE 8

Caractéristiques structurales et de liaison membranaire des rétinols déshydrogénases 8 et 11 et leurs peptides en N- ou C-Terminal.

Mustapha Lhor, Habib Horchani, Line Cantin, Mario Méthot et Christian Salesse CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval

Contexte et objectifs : Les rétinol déshydrogénases 8 et 11 (RDH8 et RDH11) jouent un rôle important dans le cycle visuel et des mutations de ces protéines mènent à des maladies de l’œil. Elles sont responsables de la conversion du rétinal en rétinol dans le cycle visuel et les peptides en N- ou C-terminal de ces RDH seraient potentiellement impliqués dans la liaison de ces enzymes aux membranes. Ces travaux de recherche visent à caractériser structuralement les RDH, et le peptide en C-terminal de la RDH8 et celui en N-terminal de la RDH11, ainsi que leur liaison membranaire.Matériel et méthodes : La RDH8 et la RDH11 ainsi que leur formes tronquées (sans leur peptide en N- ou C-terminal) ont été clonées, surexprimées et purifiées. La structure secondaire des peptides obtenus commercialement a été déterminée par spectroscopie infrarouge et dichroïsme circulaire. La liaison membranaire des protéines et des peptides a été déterminée par la méthode des monocouches de Langmuir, grâce à la mesure de la pression d’insertion maximale (PIM). La spectroscopie infrarouge PM-IRRAS a permis de déterminer leur orientation en monocouche.Résultats : Une PIM de 39, 44 et 36 mN/m a été obtenue, respectivement, pour la RDH11 complète, la forme tronquée et le peptide en N-terminal de la RDH11 en présence d’une monocouche de dioleoyl phosphatidyléthanolamine. Ce peptide très hydrophobe pourrait donc servir d’ancrage pour la RDH11 aux membranes. La position de la bande amide I du peptide de la RDH11 suggère qu’il adopte une structure en hélice alpha. De plus, son orientation est compatible avec ce mécanisme d’ancrage. Des mesures préliminaires en spectroscopie infrarouge avec le peptide en C-terminal de la RDH8 suggèrent qu’il adopte aussi une structure en hélice alpha.Conclusion : Le peptide en N-terminal de la RDH11 adopte une conformation en hélice alpha et devrait favoriser la liaison et l’orientation membranaire de cette protéine, ce qui est nécessaire à son activité enzymatique. Nos mesures préliminaires avec le peptide en C-terminal de la RDH8 suggèrent qu’il possède une composante structurale importante en hélice alpha et qu’il accomplirait le même rôle.

Type de présentation : Étudiants au doctoratNom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Christian Salesse

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201344

AFFICHE 9

Perturbation de la matrice extracellulaire du stroma cornéen par les rayons UVA : Implication du phototvieillissement de la cornée humaine.

Sébastien P. Gendron et Patrick J. Rochette

CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval

Contexte et objectifs : Le stroma cornéen humain est composé de protéines matricielles sécrétées par les kératocytes, incluant les collagènes et les protéoglycans. Les protéoglycans contrôlent l’organisation des fibres de collagène permettant une bonne transparence du stroma. Une perte d’organisation du collagène du stroma amène une opacification de la cornée. Le photovieillissement causé par les rayons UVA provoque d’importants changements matriciels dans le derme cutané; par contre, les conséquences sur la cornée demeurent inconnues. Dans cette étude, nous avons étudié l’effet du photovieillissement sur les kératocytes de stroma cornéen et sur leur capacité à générer de la matrice extracellulaire (MEC). Matériel et méthodes : Des kératocytes provenant de cornées de bébé de 6 jours ont subi un régime d’irradiation aux UVA (20 kJ/m2, 3X/jour, 5 jours/semaine pendant 6 semaines) mimant l’exposition solaire qu’un individu accumule durant sa vie. Le transcriptome des cellules irradiées a été comparé aux cellules non irradiées. Nous avons amené ces kératocytes photovieillis ou non à produire de la MEC par génie tissulaire que nous avons analysé par spectrométrie de masse.Résultats : L’analyse du transcriptome montre que l’irradiation chronique aux UVA provoque une baisse significative de l’expression de gènes de la MEC tel que lumican, collagène XII, COMP et CDT6. Nous constatons également une baisse de production des protéoglycans majeurs (lumican, decorin et biglycan) et du collagène XII dans les matrices de cellules photovieillies en comparaison à celle de cellules natives. Nous trouvons des patrons d’expression génique ainsi que de production de MEC similaires lorsque nous comparons les kératocytes provenant de patients jeunes avec ceux des patients âgés.Conclusion : Les résultats obtenus montrent que l’exposition chronique des yeux aux rayons solaires a des conséquences sur la composition de la MEC de la cornée. Ces résultats suggèrent également que l’opacification et la rigidification de la cornée humaine observée avec l’âge est attribuables aux radiations solaires et non au vieillissement chronologique; soulignant ainsi le rôle potentiel des UVA dans la perte de transparence de la cornée.

Type de présentation : Étudiants au doctorat Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Patrick J. Rochette Affich

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45PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

AFFICHE 10

Suivi de la culture des cellules endothéliales cornéennes pathologiques (2009-2013) de la banque québécoise de cellules cornéennes (BQCC)

Mathieu Thériault1,2, Isabelle Brunette3,4 et Stéphanie Proulx1,2

1CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 2Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval; 3Département d’ophtalmologie, Université de Montréal; 4Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.

Le but de cette étude est d’évaluer la capacité des cellules à générer une culture cellulaire à partir de cornées de patients souffrant de diverses endothéliopathies. Des patients consentants nécessitant une greffe de cornée furent recrutés pour cette étude. Une partie de leur membrane de Descemet et cellules endothéliales pathologiques, normalement enlevées lors de la chirurgie, a été envoyé au laboratoire. À la réception, les spécimens ont été photographiés, les cellules isolées et mises en culture. La pathologie, l’âge, le sexe et le temps des diverses étapes entre la chirurgie et la congélation des cellules furent recueilli pour chaque spécimen. Comme contrôle, des spécimens sains, provenant de la banque yeux du CUO, ont été traités de manière identique. Au total, 211 spécimens furent obtenus entre août 2009 et mars 2013, dont 110 avec une dystrophie de Fuchs (FECD), 36 avec une kératopathie bulleuse du pseudophaque (PBK), 4 avec une combinaison des deux (FECD et PBK) et 61 autres. Cinquante-six (27 %) des 210 spécimens pathologiques (FECD n=37; PBK n=3; FECD+PBK n= 2; autres n=14) et 29 (100 %) des 29 spécimens sains ont généré une culture primaire. L’âge moyen des spécimens ayant généré une culture était de 67.1±11.1 ans, comparé à 69.2±14.6 années pour ceux n’ayant produit aucune culture. Le temps passé dans l’Optisol entre la chirurgie et la mise en culture était de 2.7 ±1.2 et 3.4 ±2.6 jours pour les mises en cultures réussies et non réussies respectivement. Lorsque des cultures ont été générées avec succès, le nombre de cellules à confluence des cultures primaires (P0) pour les spécimens pathologiques était de 122 000±88 000 cellules et de 122 000 ±55 000 cellules pour les spécimens sains. Cette étude démontre que les cellules endothéliales atteintes de différentes pathologies ont le potentiel de générer des cultures primaires. Les cellules FECD avaient le meilleur rendement d’initiation de culture primaire, et une quantité similaire de cellules a été obtenue pour les spécimens pathologiques (FECD, PBK et FECD+PBK) par rapport au contrôle (cellules saines). Le sexe, l’âge et le temps dans l’Optisol n’ont eu aucun impact significatif sur le succès de la mise en culture. La banque québécoise de cellules cornéennes (BQCC) contient ainsi plusieurs populations cellulaires pouvant être utilisées à des fins d’études de diverses endothéliopathies cornéennes.

Type de présentation : Étudiants au doctorat Nom du codirecteur : Isabelle Brunette Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Stéphanie Proulx

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201346

AFFICHE 11

Contribution de l’infirmière à la recherche clinique en ophtalmologie

Jocelyne Boivin, Marthe Mercier, Marcelle Giasson

et Béatrice Des MarchaisCentre universitaire d’ophtalmologie et CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval.

Contexte et objectifs : Depuis plus de deux ans maintenant, le CUO-Recherche emploie deux infirmières pour travailler au projet de recherche des résidents et des ophtalmologistes du département. Leurs expertises en ophtalmologie facilitent la mise en place, le déroulement et permettent de rendre plus efficacement à terme les différents projets auxquels elles participent. Le CUO-Recherche espère ainsi accroître le nombre de ses publications scientifiques. Matériel et méthodes : En collaboration avec l’équipe de recherche et la coordonnatrice, les infirmières contribuent activement au recrutement des participants, à l’organisation de rendez-vous et à l’établissement de la communication envers les différents intervenants. Plus spécifiquement pour certains projets, elles participent à la collecte de données en effectuant des examens (acuité visuelle, pachymétrie, tension intraoculaire, test de contrastes, test de Folstein, champs visuels, etc.) ou par la mise à jour de la banque de données sur le mélanome, ou par la consultation des dossiers médicaux.Résultats : Cinq projets auxquels les infirmières ont été impliquées seront présentés avec une mise en contexte, l’aspect technique et la coordination du projet. Certains projets auraient été beaucoup plus difficiles à réaliser, voire impossible, sans la présence des infirmières de recherche.Conclusion : Par leur jugement clinique développé au cours des années de travail en ophtalmologie, les infirmières de recherche sont en mesure de percevoir d’éventuels problèmes inhérents aux projets ou reliés aux règles d’éthique à respecter, d’en faire part à l’équipe responsable et de participer à l’élaboration de solutions. Cet apport facilite le travail en recherche des résidents et des ophtalmologistes et permet de rendre plus efficacement les projets à terme. À court terme, la recherche clinique aimerait développer le volet des projets avec l’industrie pharmaceutique. Les infirmières seront un atout majeur pour atteindre cet objectif.

Type de présentation : Autre type (Infirmière de recherche)Nom du codirecteur : Marcelle Giasson Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Béatrice Des Marchais

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47PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 2013

AFFICHE 12

Surexpression et caractérisation fonctionnelle et structurale de protéines impliquées dans la phototransduction et le cycle visuel

Line Cantin, Sylvain Bussières, Philippe Calvez, Eric Demers, Audrey-Anne Prévèreau, Mustapha Lhor, Sarah Bernier et Christian SalesseDépartement d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval; CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU.

Notre laboratoire vise à caractériser différentes protéines impliquées dans la photo-transduction visuelle (Retinitis Pigmentosa 2 (RP2), Recoverine, Regulator of G-protein signaling 9 anchor protein (R9AP), Guanylate Cyclase-Activating Protein 1 (GCAP1) et Guanylate Cyclase-Activating Protein 2(GCAP2)) et du cycle visuel (Lécithine retinol acyltransférase tronquée (tLRAT) et Rétinol déshydrogénase 8 (RDH8)). Ces protéines sont associées aux membranes et plusieurs d’entre elles sont acylées. Pour en obtenir des quantités importantes, on doit cloner le gène d’intérêt dans un vecteur d’expression qui est ensuite transformé dans E. coli. On a greffé un partenaire d’affinité à plusieurs de ces protéines du côté où il n’y a pas d’acylation, soit en position N- ou C-terminale. Ce partenaire d’affinité (GST, MBP ou une queue polyhistidines) facilite la purification de la protéine par chromatographie d’affinité. Plusieurs autres types de chromatographie peuvent aussi être utilisés pour obtenir une protéine pure. Par exemple, avec une étudiante à la maîtrise, on a optimisé la purification de la GCAP1 pour obtenir une quantité importante de cette protéine. De plus, certaines protéines (bRDH8 et hRP2) sont surexprimées dans un système eucaryote pour permettre leur S-acylation, ce qui ne peut être fait dans un système procaryote. Mon implication est très importante à chacune de ces étapes; c’est toujours un grand défi puisque plusieurs des protéines étudiées sont peu solubles. Une fois qu’on a obtenu la protéine d’intérêt, on doit déterminer si elle est active par des mesures enzymatiques. Par exemple, en collaboration avec un étudiant au doctorat, on a travaillé à caractériser l’activité de l’enzyme tLRAT. On a montré que la forme tronquée de cette protéine catalyse de façon plus efficace les phospholipides portant de plus courtes chaînes acyles. L’interaction de nos protéines avec les membranes biologiques est étudiée à l’aide de la méthode des monocouches de Langmuir. Dans le cadre d’un autre projet de doctorat, on a produit un mutant de la recoverine comportant la mutation de 4 acides aminés. Ces mutations ont permis de confirmer une préférence de cette protéine pour les phospholipides chargés négativement. Grâce à mon expertise en cristallogenèse, on a mené aussi des essais de cristallisation de la tLRAT car sa structure n’est pas connue. Puisque nous avions de la difficulté à obtenir des cristaux avec tLRAT, on a dû produire deux nouvelles constructions de cette protéine où elle a été tronquée de 7 ou 12 acides aminés supplémentaires en position N-terminal. L’activité de ces mutants demeurait inchangée par rapport à la tLRAT. On utilise aussi la résonance magnétique nucléaire pour caractériser un changement conformational de la GCAP1. Le défi est de taille pour cette protéine car les quantités requises sont importantes.

Type de présentation : Autre type (Professionnel de recherche)Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Christian Salesse

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PROGRAMME DE LA 29e JOURNÉE ANNUELLE DE LA RECHERCHE EN OPHTALMOLOGIE - 201348

AFFICHE 13

Banque de tissus oculaires pour la recherche en vision

Patrick Carrier1,2, François A. Auger1,3,4, Sylvain Chemtob5,6, Claude Giasson7, Sylvain Guérin2,3, Solange Landreville2,3, Stéphanie Proulx2,3, Vincent Raymond8, Patrick Rochette2,3, Christian Salesse2,3, Mike Sapieha5,6, Elvire Vauche7, et Lucie Gemain1,3,4.1LOEX/CMDGT, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital de l’Enfant-Jésus, CHU; 2CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Départements 3d’ophtalmologie et de 4chirurgie, Faculté de Médecine, Université Laval; 5Département d’ophtalmologie, Université de Montréal; 6Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont; 7École d’optométrie, Université de Montréal;

8Laboratoire de génétique moléculaire des systèmes neurosensoriels, Centre de recherche du CHU de Québec (CHUL).

Cette infrastructure permet d’obtenir le matériel biologique nécessaire aux différent s projets de recherche de plusieurs chercheurs du réseau de recherch e en santé de la vision (RRSV). En effet, la banque de tissu s oculaire s humains provenan t de donneurs consentants permet donc aux chercheurs du réseau de collaborer pour mener des recherches originale s. Ainsi, la Banque d’yeux du centre universitair e d’ophtalmologi e (CUO) joue un rôle de tout premier ordre dans la réalisation de ces divers programme s de recherche en raison du nombre de cornées et de globes oculaires humain s qu’elle reçoit annuellement. Lorsque des yeux sont disponible s pour la recherch e, la cornée, la rétine, l’épithélium pigmentair e, les cellule s de Mulle r ainsi que les mélanocytes de la choroïde sont prélevé s pour la recherch e. Des cornées non qualifiées pour les greffes sont égalemen t disponible s. Cette infrastructur e permet à chaque année d’augmente r le nombre d’utilisateurs et de collaborations entre les chercheurs. En effet, plusieur s chercheurs collaborent activemen t à divers niveaux pour réalise r des projets dont l’objectif est de mieux comprendre certains processu s relevan t du domaine de la vision. Le maillage intr a-/inter-axes est par-conséquent excellent. Le programme proposé intègre à la fois des expertise s dans les domaines de la biologie moléculaire et cellulaire, de la génétique et du génie tissulaire et allie à la fois recherche fondamentale et clinique. Source de financement : Réseau de recherche en santé de la vision du FRQS

Type de présentation : Autre type (Professionnel de recherche)Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Lucie Germain

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AFFICHE 14

Effets du taux d’oxygène sur la culture in vitro des mélano-cytes choroïdiens

Florence Pagé-Larivière, Juliane Guay et Solange LandrevilleDépartement d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval; CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU.

Contexte et objectifs : La culture cellulaire est généralement effectuée dans des incubateurs à un taux atmosphérique d’oxygène de 21%, ce qui ne représente pas des conditions physiologiques pour la majorité des cellules. In vivo, l’oxygène est transporté par le sang et acheminé aux cellules à des taux variant généralement entre 2-14% (taux d’oxygène physiologique). La culture cellulaire traditionnelle à 21% d’oxygène induit donc un état hyperoxique chez un grand nombre de cellules. En effet, l’oxygène en excès peut entraîner une toxicité métabolique et induire une sénescence prématurée ou encore l’apoptose cellulaire suite à des dommages irréversibles aux acides nucléiques, aux lipides et aux protéines. Quelques études in vitro ont démontré que la viabilité et les fonctions spécialisées de cellules souches et de cellules différenciées sont optimales à des taux modérés d’oxygène (1-5%). L’oeil est un organe intéressant à utiliser pour comprendre l’effet du taux d’oxygène sur la physiologie cellulaire car des taux variant de 1.5%-12% ont été mesurés dans le segment postérieur de cet organe. Notre hypothèse est que l’accumulation de dommages oxydatifs joue un rôle important dans la réduction de la viabilité et de la prolifération cellulaire à 21% d’oxygène des mélanocytes de la choroïde. Notre étude vise donc à comparer la différenciation, le transcriptome et la prolifération de mélanocytes choroïdiens cultivés à des taux d’oxygène de 21% et 5%.Matériel et méthodes : Les mélanocytes isolés de choroïdes humaines (Banque d’Yeux du CUO) ont été divisés en deux portions pour la mise en culture à des taux d’oxygène physiologique (5%) ou atmosphérique (21%). La pureté des cultures a été vérifiée par des analyses en immunofluorescence avec des marqueurs de mélanocytes (HMB45) et d’EPR (K8/18, ZO-1). Le profilage génique a été réalisé par la Plateforme de génétique moléculaire du CUO-Recherche (biopuce SurePrint G3 Human GE 8 x 60K; Agilent) et les données ont été analysées à l’aide du logiciel ArrayStar V4.1 (DNASTAR). Nous avons ensuite mesuré la prolifération cellulaire par des essais MTS en colorimétrie. Résultats : Le taux d’oxygène réduit de 5% ne modifie pas la différenciation et le transcriptome des mélanocytes choroïdiens. Comparativement aux mélanocytes incubés à 5% d’oxygène, les cultures à 21% d’oxygène sont parfois contaminées par des cellules d’EPR (HMB45-, K8/18+, ZO-1+). Par contre, la prolifération des mélanocytes est grandement augmentée en conditions physiologiques d’oxygène (54-105%).Conclusion : Nos résultats préliminaires démontrent que des cultures pures de mélanocytes choroïdiens peuvent être établies à un taux physiologique d’oxygène qui réplique davantage les conditions environnementales du tissu natif. En perspectives, il sera intéressant d’étudier le stress oxydatif et la sénescence réplicative des mélanocytes choroïdiens exposés à des taux d’oxygène atmosphérique (21%), physiologique (5%) et hypoxique (1%).

Type de présentation : Autre type (Professionnel de recherche)Nom du directeur de recherche ou du tuteur du projet : Solange Landreville

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AFFICHE 15

Bio-ingénierie d’une choroïde humaine

Olivier Rochette-Drouin, Marie Guimond, Karine Zaniolo, Solange Landreville et Stéphanie ProulxCUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; Département d’ophtalmologie, Faculté de médecine, Université Laval.

Contexte et objectifs : L’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) interagit avec les cellules de la choroïde. Par exemple, la mort des cellules de l’EPR entraîne aussi celle des cellules endothéliales des choriocapillaires. Le but de cette étude est d’utiliser le génie tissulaire afin de reconstruire une choroïde humaine pour étudier in vitro les interactions cellulaires et matricielles dans ce tissu.Matériel et méthodes : Le tissu EPR/choroïde a été disséqué de globes oculaires humains (Banque d’yeux du CUO), puis incubé dans la dispase pour extraire l’EPR, avant de dissocier les cellules du stroma choroïdien avec de la collagénase. L’isolation subséquente des cellules endothéliales vasculaires a été réalisée à l’aide de billes magnétiques couplées à un anticorps monoclonal dirigé contre CD31. Des cultures pures de mélanocytes et de fibroblastes choroïdiens ont été obtenues à l’aide de milieux de culture sélectifs optimisés pour ces types cellulaires. Des immunomarquages contre les protéines CD31, HMB-45, vimentine et cytokératines 8/18 ont été effectués pour confirmer la pureté des cultures. La technique d’auto-assemblage (LOEX) a été utilisée avec des fibroblastes choroïdiens pour générer des feuillets de matrice extracellulaire dans lesquels des mélanocytes ou des cellules endothéliales vasculaires ont été ensemencés. Ces substituts choroïdiens ont ensuite été analysés par spectrométrie de masse, histologie et immunomarquages des protéines de la matrice extracellulaire.Résultats : L’EPR, les fibroblastes, les mélanocytes et les cellules endothéliales vasculaires de la choroïde ont été isolés avec succès et des stromas choroïdiens ont pu être reconstruits par la technique d’auto-assemblage. La spectrométrie de masse a identifié la présence de collagènes fibrillaire (type I), non-fibrillaire (type VI) et FACIT (types XII et XIV), ainsi que de plusieurs protéoglycannes et autres protéines matricielles. Ces résultats ont été confirmés par des immunomarquages. Les mélanocytes ensemencés sur la matrice choroïdienne et cultivés dans un milieu de base (sans les suppléments usuels pour la culture de mélanocytes) ont adhéré et proliféré, contrairement aux mélanocytes cultivés dans le même milieu sur plastique. La formation d’une pseudo-vascularisation a également été observée lorsque les cellules endothéliales vasculaires ont été ensemencées à l’intérieur des stromas.Conclusion : Ces résultats démontrent que la reconstruction d’une choroïde in vitro par génie tissulaire à partir de cellules extraites du tissu natif est possible et réalisable. La matrice extracellulaire secrétée favorise la survie et l’organisation spatiale des divers types cellulaires, en plus d’avoir une composition similaire à celle d’une choroïde native. Cette choroïde reconstruite pourra servir de modèle tissulaire aux études axées sur les interactions entre les cellules de l’EPR et celles de la choroïde.

Type de présentation : Autre type (Professionnel de recherche)Nom du codirecteur : Solange Landreville

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AFFICHE 16

Plateforme de Génétique Moléculaire du CRCHU de Québec

Karine Zaniolo1, Patrick Rochette1,2 et Sylvain Guérin1,2

1CUO-Recherche, Centre de recherche du CHU de Québec, Hôpital du Saint-Sacrement, CHU; 2Département d’ophtalmologie, Faculté de Médecine, Université Laval

Des subventions récemment obtenues de la FCI par les chercheurs du LOEX/CUO–recherche du Centre de recherche du CHU de Québec ont permis de mettre sur pied la toute première plateforme technologique en génétique moléculaire de la région de Québec. Grâce à des investissements totalisant plus de 900 000 $, cette plate-forme technologique offre cinq services qui pourront servir les intérêts des chercheurs du réseau vision : 1) Service d’analyse sur biopuce à ADN, qui repose sur l’utilisation de la technologie développée par Agilent Technologies, rendra possible : i) des analyses de profilage génique (transcriptome) chez des cellules humains, de rat et de souris, ii) l’analyse des micro-ARN (miARN), iii) les analyses de promoteurs géniques à l’aide de la technologie ‘ChIP-on-chip’ ainsi que iv) les analyses CGH. 2) Service d’analyse de l’ARN, qui repose sur l’utilisation du Bioanalyseur développé par Agilent Technologies, le seul instrument de ce genre sur le marché à générer une valeur de RIN. 3) Service de PCR quantitatif permettant de réaliser des analyses: i) d’expression génique et ii) des mutations par « high-resolution melting » (HRM). 4) Service de dépistage des interactions ADN-protéines par retards sur gel de polyacrylamide (EMSA), qui permet d’analyser la liaison de facteurs de transcription à leur région cible dans le promoteur des gènes dont ils modulent la transcription. 5) Service de cytogénétique rendant possible les analyses caryotipiques à fluorescence multi-couleur (M-FISH), les analyses de type FISH, PRINS et CGH, ainsi que les essais Comet. Cette présentation a donc comme objectif de faire connaitre les différents services offerts par cette plateforme technologique et de définir les besoins en la matière des chercheurs en santé de la vision.

Type de présentation: Autre type (Professionnel de recherche)

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Comitéorganisateur 2013:Christian Salesse, PhD, PrésidentBéatrice Des Marchais, MDMarcelle Giasson, BScAlain Rousseau, MDJulien Saad, R4 Mathieu Thériault, MSc

Pour information:[email protected] 682-7663

Partenaires:

La tenue de cette activité a été rendue possible grâce à une subvention à visée éducative de Bausch & Lomb.