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Изм. Лист № докум. Подпись Дат а Лист 2 КП 00000.12.000 ПЗ Разраб. Провер. Реценз Н. Контр. Утверд. Лит. Листов 22 Sommaire: Introduction

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    22

    Sommaire:

    Introduction

  • Ch. Pag. doc. Signiture Dat

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    Rapport du stage

    Introduction

    La scurit alimentaire est une priorit absolue pour l'Union Europenne. Cette nouvelle

    approche est intgre alimentations animale et humaine sont attentivement suivis de la

    ferme la fourchette . Selon l'Union europenne et l'Organisation mondiale de la sant, la

    scurit alimentaire est une responsabilit de chacun, partir de leurs origines jusqu' arriver sur

    la table (2). Pour maintenir la qualit et la scurit des denres alimentaires au long de la chane ,

    est ncessaire deux procdures pour s'assurer que les denres alimentaires sont intactes, ainsi que

    les procdures de surveillance pour s'assurer que la ralisation des oprations sont effectu en

    bonnes conditions. Le consommateur est le point final de la chane alimentaire.

    La qualit et la scurit des aliments est fond sur les efforts de ceux qui sont impliqus

    dans la chane complexe qui comprend : la production, la transformation, le transport et la

    consommation. La scurit des denres alimentaires peut devenir une ralit si elle constitue une

    responsabilit de tous, des professionnels aux consommateurs.

    La scurit alimentaire compred les rgles de l'hygine appliqu dans le processus de

    production et a l'intention de garantir la sant de la population en gnral par la consommation

    d'aliments srs du point de vue de la sanitaire, en vertu de la purification, de la fracheur et de

    la valeur nutritionnelle des aliments.

    Chane alimentaire bnfi d'une lgislation internationale sur les normes de qualit, parmi

    lesquelles nous mentionnons :

    - Lgislation de l'UE, transpose dans la lgislation nationale en ce qui concerne

    l'hygine et la scurit alimentaire, concernant le mode de transport et de stockage ;

    - Rgles de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) qui contiennent un

    chapitre sur le stockage et la livraison des denres alimentaires ;

    - Codex Alimentarius,

    L'industrie de la transformation des aliments devrait rpondre aux attentes des consommateurs et

    est bas sur des systmes modernes de gestion qualit pour assurer la qualit et la scurit des

    produits. Les principaux systmes utiliss dans le domaine de la scurit alimentaire sont :

    - Systme de "bonnes pratiques de production"-Good Manufacturing Practices

    (GMP),

    - Systme de "bonnes pratiques d'hygine"-Good Hygiene Practices (GHP);

    - Analyse de la falsification des aliments et de la mise en place de Points de contrle

    critiques - Hazard Analysis and Critical Control Points (HACCP) ,

    - Normes de qualit - Quality Assurance Standards.

  • Ch. Pag. doc. Signiture Dat

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    Rapport du stage

    1. Histoire et caractristique de l Agence Nationale pour la Scurit

    Alimentaire.

    L'Agence de Scurit Alimentaire Nationale (ANSA) est

    l'autorit administrative nationale responsable pour la mise en

    uvre de la politique de l'Etat dans le domaine de la

    rglementation et le contrle de la scurit alimentaire, dans le

    domaine de la sant animale, de l'levage, de la protection des

    plantes, de contrle semincer, qualit produits primaires, les produits alimentaires et les aliments

    pour les animaux.

    Elle a t cr le 16 janvier 2013, sur la base par voie de fusion et de rorganisation dans

    le but de l'optimisation structurelle plusieurs institutions avec des fonctions de contrle et de

    surveillance dans le domaine de la scurit des aliments. Il s'agit de l'Agence Sanitar-Veterinar

    pour la scurit des produits d'origine animale, L'inspection Phytosanitaire Gnrale et Contrle

    Semincer.

    ANSA opre en vertu de la loi No. 113 du 18 mai 2012 en ce qui concerne l'tablissement

    de principes et les prescriptions gnrales de la lgislation sur la scurit alimentaire, la loi no

    221-XVI date du 19 octobre 2007 concernant les activits vtrinaires, de la loi n. 228 du 23

    septembre 2010 en ce qui concerne la protection des plantes et vgtaux en quarantaine, ainsi

    que la dcision du gouvernement no. 51 de 16.01.2013 sur l'organisation et le fonctionnement de

    l'Agence Nationale pour la Scurit Alimentaire.

    La Missions de lAnses est de contribuer principalement assurer la scurit sanitaire humaine

    dans les domaines de lenvironnement, du travail et de lalimentation. Elle contribue galement

    assurer :

    -la protection de la sant et du bien-tre des animaux ;

    - la protection de la sant des vgtaux ;

    - lvaluation des proprits nutritionnelles et fonctionnelles des aliments.

    Elle exerce enfin des missions relatives aux mdicaments vtrinaires.

    LAgence a pour mission de raliser lvaluation des risques, de fournir aux autorits

    comptentes toutes les informations sur ces risques ainsi que lexpertise et lappui scientifique et

    technique ncessaires llaboration des dispositions lgislatives et rglementaires et la mise

    en uvre des mesures de gestion des risques. Elle assure des missions de veille, dalerte, de

  • Ch. Pag. doc. Signiture Dat

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    Rapport du stage

    vigilance et de rfrence. Elle dfinit, met en uvre et finance des programmes de recherche

    scientifique et technique. Elle propose aux autorits comptentes toute mesure de nature

    prserver la sant publique. Lorsque celle-ci est menace par un danger grave, elle recommande

    ces autorits les mesures de polices sanitaires ncessaires.

    2. Structure de lAgence Cest un tablissement public caractre administratif plac sous la tutelle des ministres

    chargs de la Sant, de l'Agriculture, de l'Environnement, du Travail et de la Consommation.

    Dans la structure de l'Agence tats se trouvent plus de 1.400 personnes, dont la grande

    majorit est des spcialistes ayant le statut de fonctionnaire publique. Ainsi, ANSA est constitu

    de l'administration centrale, dont la structure comprend des directions, des sections, des services

    et les postes de vtrinaires et phytosanitaires. En tant que services publics desconcentrate, dans

    chaque rayonne active subdivisions territoriales (direction chefs/municipal) pour la scurit des

    aliments.

    Une des directions gnrales cest trouve dans le rayonne Ungheni. Ici travail jusquaux

    31 personnes dans des sections diffrents selon l'organigramme(Tab. 1). Moi jai pass mon

    stage dans cette direction, dans la section de la scurit alimentaire . Cette section est divis en 2

    services :

    -Le service de la scurit des produits alimentaires dorigine animale ;

    - Le service de la scurit des produits alimentaires dorigine nonanimale.

    Personnel maximal des directions rationnelle et municipaux pour la scurit alimentaire

    est approuv par la dcision no 735 gouvernementdu 16.06.2003 concernant la structure et le

    personnel des services publics dconcentrs des ministres, dpartements et autres autorits

    administratives centrales maximal.

    Une des directions gnrales cest trouve dans le rayonne Ungheni. Ici travail jusquaux

    31 personnes dans des sections diffrents selon l'organigramme(Tab. 1). Moi jai pass mon

    stage dans cette direction, dans la section de la scurit alimentaire . Cette section est divis en 2

    services :

    -Le service de la scurit des produits alimentaires dorigine animale ;

    - Le service de la scurit des produits alimentaires dorigine nonanimale.

    Personnel maximal des directions rationnelle et municipaux pour la scurit alimentaire

    est approuv par la dcision no 735 gouvernementdu 16.06.2003 concernant la structure et le

    personnel des services publics dconcentrs des ministres, dpartements et autres autorits

    administratives centrales maximal.

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    Rapport du stage

    Tab. 1 Lorganigramme de la Direction district/ municipalit pour la scurit des

    alimentes, Ungheni

    Chef subdivision

    territoriale

    Chef adjoint

    subdivision territoriale

    Secteur technique

    Service juridique

    Secteur de Finance et

    Comptabilit

    Secteur de la

    sant animale

    Scurit

    alimentaire

    Secteur du

    bien-tre de plantes

    Laboratoire

    Le service de la

    scurit des produits alimentaires dorigine

    animale

    Le service de la

    scurit des produits alimentaires dorigine

    nonanimale.

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    Rapport du stage

    Moi, jai pass mon stage dans le secteur de la scurit des aliments. Mon but pricipale

    tais de suivre les methode appliquer lors dun controle officiel dans une entreprise pour assurer

    la scurit des produits alimentaires. Cest un bon experience car il me permetre dobserver la

    liaison entre la legislation de notre pays et la bon fonctionalit des entreprise.

    2.1 Le programme dactivit de lSSPA

    Tab.2 Plan dactivit pour 2014

    Les actions Sous-actions Les indicateurs La priode de

    ralisation

    Realisation

    6 mois

    1. Contrle et surveillance

    de la conformit avec les

    exigences de la lgislation

    en vigueur concernant la

    scurit des aliments,

    tous les stades de la

    production de la chane

    alimentaire par les

    producteurs primaires, les

    transformateurs, les

    importateurs, les

    distributeurs, les

    transporteurs, les

    ngociants, les

    fournisseurs, ainsi que

    l'entreprise de

    conditionnement, de

    stockage et locaux de

    restauration.

    1.1 Monitorisation

    des activits

    economique des

    entrepreneurs du

    rayonne, effectuant

    les controles

    officieles en

    conformit avec la

    legislation.

    Nombre d'actes de

    contrle, les

    ordonnances, les

    dossiers tablis

    Lors danne On a tablis :

    Actes de

    contrle-352 ;

    Prescription-

    194 ;

    Procesus

    verbal-33

    1.2 L'enregistrement

    et l'autorisation des

    oprateurs de la

    businessul

    alimentaire du

    rayonne,conformme

    nt aux procdures en

    vigueur.

    Nombre de candidats.

    Nombre de certificats

    dlivrs

    Conformement au

    graph etablie par la

    loi.

    Candidats-166

    Certifacats

    dlivrs- 148

    2. la coordination et

    monitorisation de la

    conformit sur le terrain

    pour assurer la scurit

    sanitaire des aliments

    d'origine animale et

    vgetale avec le but de

    2.1 Monitorisation de

    lexpertise vtrinaire

    de denres

    alimentaires d'origine

    animale et non

    animal mis sur le

    march

    Nombre des activits

    menes.

    Permanent Activits

    mens-12531

  • Ch. Pag. doc. Signiture Dat

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    8

    Rapport du stage

    protection de sant

    publique

    2.2. Monitoriation de

    lchantillonnage de

    la microflore

    pathogne

    Nombre

    d'chantillons

    prlevs.

    En dependence des

    besoins

    Echantillons

    prelevs-2068

    2.3Coordination

    processus

    technologiques des

    oprateurs en

    alimentation public

    Prparation des

    descriptions

    techniques par le

    commerant.

    Conform le domain

    dactivit

    -

    La frquence des contrles vtrinaire d'objets soumis au sourveillence, est

    dtermine en fonction du niveau de risque selon le type et la catgorie de produits traiter,

    stocks, vendus, le volume de travail, le fonctionnement de l'unit, de l'exposition divers

    produits risques microbiologiques, physiques et chimiques.

    Tab. 3 Controles planifis par lagence

    Abattoirs 4 fois par anne

    Section de transformation de la viande et de la fabrication de saucisses

    2 fois par anne

    Section du produits carn 2 fois par anne

    Section de transformation du poisson 2 fois par anne

    Dpts frigorifere 2 fois par anne

    Marchs alimentaires 2 fois par anne

    Les dpts pour les produits qui ne ncessitent pas de conditions particulires de stockage

    1 fois par anne

    Le rseau de commerc 2 fois par anne

    Rseau de restauration 2 fois par anne

  • Ch. Pag. doc. Signiture Dat

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    Rapport du stage

    3. Plan de Maitrise Sanitaire

    Pour lensemble des entites alimentaire, la loi 50/2013 et la loi 113/2012 doivent tre

    respects. Les rglements europens introduisent la notion fondamentale de Plan de Matrise

    Sanitaire (PMS) qui dcrit lensemble des mesures prises par ltablissement pour assurer

    lhygine et la scurit sanitaire des productions vis--vis des dangers biologiques, physiques ou

    chimiques, et notamment viter la survenue de Toxi-infections Alimentaire Collectives.

    3.1 Toxi-infections alimentaires collectives

    Une toxi-infection alimentaire (T.I.A) est une infection cause par lingestion daliments

    contamins par certains agents infectieux ou par leurs toxines. Dans certains cas, la pathologie

    nest pas due la prolifration dun microorganisme dans laliment mais lingestion dune

    toxine scrte par la bactrie et prforme dans laliment avant son ingestion ; on parle alors

    dintoxication.

    Une toxi-infection alimentaire collective (T.I.A.C) se dfinie par l'apparition d'au moins

    deux cas groups similaires d'une symptomatologie, en gnral gastro-intestinale, dont on peut

    rapporter la cause une mme origine alimentaire.

    Tout incident pouvant voquer une suspicion de toxi-infection alimentaire collective doit

    immdiatement tre signal lautorit sanitaire dpartementale. La dclaration obligatoire des

    T.I.A.C permet aux mdecins inspecteurs de sant publique et aux inspecteurs de sant publique

    vtrinaire de raliser une enqute pidmiologique et vtrinaire destine identifier les

    aliments responsables et les facteurs favorisants afin de prendre des mesures spcifiques pour

    prvenir les rcidives.

    Le croisement des rsultats de plusieurs investigations a pour but de dterminer laliment

    responsable et de remonter la source de sa contamination.

    Les agents responsables les plus frquemment incrimins ou suspects taient

    l'entrotoxine staphylococcique (32 % des foyers pour lesquels un agent a t identifi ou

    suspect) et les salmonelles (25 % des foyers).

    3.2 Les principaux germes pathognes responsables de toxi-infection

    Trois agents pathognes semblent ainsi tre la plupart du temps mis en cause lors de T.I.A.C :

    Salmonella, Staphylococcus aureus et Clostridium perfringens. Il convient de modrer leur

    importance respective, car de nombreux foyers ne sont pas dclars, surtout ceux dont la pathologie

  • Ch. Pag. doc. Signiture Dat

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    10

    Rapport du stage

    reste bnigne. Les aliments qui apparaissent le plus risque sont les oeufs et ovoproduits, les

    poissons et crustacs et les viandes en gnral.

    3.2.1 Salmonella

    Bacille Gram ngative, aro-anarobie,

    appartenant la famille des Enterobacteriaceae. S.

    Enteritidis et S. Typhimurium prdominent dans le

    domaine alimentaire.

    Le rservoir principal de Salmonella est constitu

    par le tractus gastro-intestinal des mammifres et

    des oiseaux. Les salmonelles prsentes dans les

    matires fcales des animaux, peuvent contaminer

    les pturages, les sols et leau.

    3.2.1(a)Aliments impliqus

    Lors de diffrentes enqutes relatives aux dclarations de T.I.A, les principaux aliments

    impliqus sont principalement les oeufs et ovoproduits, ainsi que les viandes (porc et volailles

    principalement)(COLIN, 2009). Cependant les cas dcrits dans la littrature font tat de

    nombreux autres aliments responsables. Des rsultats dinvestigations dpidmies Salmonella

    indiquent des pidmies lies la consommation de Cantal au lait cru et de poudre de lait

    infantile.

    Dune manire gnrale, tout aliment peut se rvler contamin par Salmonella ds lors

    quune possibilit de transfert de contamination est possible nimporte quelle tape de la chane

    alimentaire. Les moyens de matrise visent en premier lieu viter les contaminations initiales,

    notamment par la mise ne place de moyens de prvention des contaminations microbiologiques

    ainsi que le respect des bonnes pratiques hyginiques.

    Le maintien de la chane du froid au cours du transport et du stockage des aliments est galement

    un lment important de matrise.

    Les souches de Salmonella sont relativement sensibles aux traitements physiques. Une

    investigation montre le rle important de la viande de boeuf hache insuffisamment cuite dans la

    survenue des salmonelloses, et la ncessit de bien cuire la viande (LOURY et al., 2009).

  • Ch. Pag. doc. Signiture Dat

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    11

    Rapport du stage

    3.2.2 Staphylococcus aureus et enterotoxines staphylococciques

    Coque Gram positif, non sporul, immobile, aro-

    anarobie facultatif. S. aureus, espce type du genre

    Staphylococcus produit de nombreuses toxines dont les

    entrotoxines staphylococciques (SEs) responsables

    dpidmies lies S. aureus. A ce jour 21 srotypes

    diffrents ont t dcrits dont six types ont t impliqus

    dans des intoxinations. Contrairement la bactrie, les

    SEs sont stables dans les conditions de traitement thermiques gnralement appliqus aux

    aliments.

    Les staphylocoques sont des bactries ubiquitaires prsentes sur la peau, les muqueuses et la

    sphre rhinopharynge des animaux et en particulier chez lHomme. Les staphylocoques ont

    galement t isols de lenvironnement naturel, domestique de lHomme, hospitalier et des

    ateliers de prparation alimentaire.

    La prsence de ce germe dans lenvironnement est vrai semblablement due une

    contamination par lHomme ou les animaux (De BUYSER et HENNEKINNE, 2009).

    3.2.2(a) Aliments impliqus

    S. aureus peut tre isol daliments trs varis. Les aliments les plus risque sont : les

    viandes, volailles et jambon, cuits et tranchs, salades composes, gteaux la crme, plats

    cuisins manipuls aprs cuisson (plus laliment est manipul, plus le risque est lev); les

    aliments ferments acidification lente permettant la croissance de S. aureus durant la

    fermentation, par exemple le fromage ou le salami ; les produits schs ou teneur en eau

    rduite, dans lesquels la croissance de S. aureus a pu tre favorise une tape de la fabrication

    ou du stockage par une activit de leau rduite et une temprature favorable (35-41C), par

    exemple, le lait en poudre, les ptes, les poissons schs.

    3.2.3 Clostridium perfringens

    Bacille Gram positif, immobile, sporul, anarobie

    stricte mais arotolrant. C. perfringens secrte de

    nombreuses toxines et enzymes hydrolytiques dont

    lenterotoxine, synthtise au cours de la sporulation,

    responsable de dintoxination alimentaire. Selon les

    principales toxines produites, les souches de C.

  • Ch. Pag. doc. Signiture Dat

    Page

    12

    Rapport du stage

    perfringens sont classiquement classes en cinq toxinotypes (Type A E).

    Lentrotoxine peut tre produite par des souches de type A, mais aussi pas des souches

    dautre type. Contrairement aux spores, lenterotoxine est thermolabile ; elle est dtruite en

    solution saline par un chauffage de 5 minutes 60C .

    C. perfringens est une bactrie trs ubiquitaire largement rpandue dans tout

    lenvironnement. Par ailleurs, lHomme et les animaux sains peuvent tre porteurs de C.

    perfringens dans le tube digestif.

    3.2.3(a) Aliments impliqus

    Ce sont les prparations base de viande qui sont les plus frquemment lorigine

    dintoxination alimentaire. Le plus souvent, il sagit de prparations culinaires ralises

    lavance et en grande quantit. Les aliments les plus typiques sont des viandes en sauce,

    cuisines en grand volume et lavance, qui nont pas t refroidies suffisamment vite entre le

    moment de leur prparation et celui o elles atteignent la temprature ambiante. Les prparations

    en forte teneur en amidon, comme les haricots sont galement risque.

    Les matires premires sont faiblement contamines (sous le seuil de risque

    dintoxination 105/g). La cuisson dtruit la plupart des formes vgtatives, mais pas ou peu les

    spores. Lbullition favorise les conditions danarobiose suffisante pour la croissance de C.

    perfringens (dgazage). Les prparations en grand volume sont propices cet effet (r-

    oxignation plus lente que dans les petits volumes).

    Etant donn que C. perfringens se multiplie rapidement dans un milieu base de viande

    ou damidon dans un intervalle de temprature entre 50 et 30C, un maintien des prparations

    culinaires pendant plusieurs heures dans cette gamme de temprature rend possible une

    prolifration de cette bactrie au-del du seuil critique.

    4. Dmarche de la mise en place du Plan de Matrise Sanitaire

    Le but de mon stage tait danaliser letapes de mettre en place un Plan de Maitrise Sanitaire

    (PMS) par les inspecteur dans les entreprises alimentaires. Le PMS est compos dun ensemble

    de documents dcrivant les moyens mis en oeuvre par un tablissement pour assurer lhygine et

    la scurit alimentaire de ses productions par rapport aux dangers microbiologiques, physiques,

    chimiques.

    Il comprend :

    Des Bonnes Pratiques dHygine

  • Ch. Pag. doc. Signiture Dat

    Page

    13

    Rapport du stage

    Un plan HACCP

    Un systme de traabilit

    Le PMS comprend aussi lensemble des documents qualits mis en place dans

    ltablissement, pour permettre de justifier le bon fonctionnement du systme de matrise

    sanitaire.

    4.1. Les documents du PMS*

    Le dossier du PMS doit comprendre des documents relatifs :

    Au personnel

    o Un plan de formation la scurit sanitaire des aliments

    o Un document dcrivant la tenue vestimentaire professionnelle et sa mthode

    dentretien

    o Des documents relatifs au suivi mdical du personnel

    A la maintenance des locaux, quipements et matriels (Contrat de maintenance)

    Aux mesures dhygine prconises avant, pendant et aprs la production

    Au plan de lutte contre les nuisibles (Contrat de lutte contre les nuisibles)

    A lapprovisionnement en eau (Attestation de potabilit de leau)

    A la matrise des tempratures ( Enregistrement des tempratures des enceintes

    rfrigres )

    Au contrle rception et expdition ( Contrle qualit matires premires

    rception )

    4.1.2. Les mesures dhygine prconises avant, pendant et aprs la production Lors de mon stage jai lopportunit danaliser comme on a mis en place, dans differents

    entreprises, les instructions de travail relatives lhygine. Le systme daffichage comprend

    toutes les fiches de BPH, les procdures dhygine. Jai inform les entrepreneur de lobligation

    de mettre en place des affichages utiles pour le respect et le maintien des BPH.

    Les oprations de nettoyage et dsinfection correspondent une mesure de matrise des

    dangers importante qui vise viter les contaminations croises et qui fait partie intgrante des

    bonnes pratiques d'hygine. A ce titre, une procdure dtaille doit tre inscrite dans le PMS

    propre l'tablissement ; cest le Plan de Nettoyage et Dsinfection .

    Il doit comprendre :

  • Ch. Pag. doc. Signiture Dat

    Page

    14

    Rapport du stage

    Un planning de nettoyage pour chaque section/zone qui prcise les surfaces et matriels

    nettoyer, les produits utiliser, la dose, la frquence, le mode opratoire et la

    personne responsable du suivi;

    La liste exhaustive des produits utiliss ;

    Les fiches techniques, et fiches de donnes de scurit des produits de chaque produit

    utilis.

    Une fiche denregistrement doit recenser la date et la personne qui a ralis le nettoyage

    et la dsinfection sur une surface donne (Exemple en annexe 1).

    Un plan de contrle de lefficacit du Plan de Nettoyage et Dsinfection doit tre tabli. Un

    contrle visuel journalier est effectu par chaque responsable de chaque zone, suivi dun

    enregistrement sur le document Validation du Plan de Nettoyage et dsinfection .

    4.2. Le plan HACCP

    LHACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) en franais Analyse des risques et

    matrise des points critiques est une mthode qui permet daugmenter la scurit alimentaire de

    la production. Le systme HACCP permet didentifier les risques et les dangers spcifiques la

    structure, de les valuer, et de mettre en place les moyens pour les matriser. LHACCP est une

    mthode qualit rglementaire mais nest pas une norme. Cependant, elle est demande lors

    de la conception du dossier dagrment.

    Lanalyse des risques est ralise selon la mthodologie du Codex Alimentarius, et a t

    mene sur lensemble des tapes unitaires lies la production, la livraison et la distribution

    des repas : rception des matires premires, stockage, mise en oeuvre et traitement des produits,

    conditionnement des produits finis, stockage et rpartition, livraison / distribution sur place.

    LHACCP repose sur 7 principes qui dfinissent comment tablir, raliser et assurer le

    suivi du plan HACCP.

    Le diagramme de fabrication est la base de lanalyse des dangers. Il dtaille toutes les

    tapes du processus de fabrication de larrive des matires premires au produit fini, les intrants

    et sortants, le matriel utilis, les tempratures pour toutes les tapes et tempratures de stockage

    Diagramme de fabrication de tout type de produits , (Annexe 3).

    Aprs la reforme dans le domain de la scurit des aliments, les entreprises sont oblig

    dindique lors des etapes de production les poits critiques de controles. Cela facilite la

    surveillence des contamination croissantes.

    Linspecteur qui visite lentreprise doit analyser tout le 7 principes du HACCP passent au

    longue de la ligne technologique. On dresse la liste de tous les dangers microbiologiques,

  • Ch. Pag. doc. Signiture Dat

    Page

    15

    Rapport du stage

    chimiques ou physiques dont lapparition peut tre envisage pour chaque tape des diagrammes

    de fabrication: livraison, stockage des matires premires, fabrication, conditionnement,

    transport.

    Pour ce qui concerne les dangers microbiologiques, les germes suivants ont t pris en

    compte : Germes arobies msophiles,Escherichia Coli, Clostridium perfringens,

    Staphylocoques, Bacillus cereus, Salmonelles, Listeria. Ces germes, hormis Listeria, prsentent

    des caractristiques de dveloppement microbien comparables, do une approche globale au

    niveau des tableaux danalyses HACCP.

    Lidentification des tapes du procd et des dangers associs, lis aux trois risques

    prcdemment cits, a t ralise par lanalyse des causes par la mthode des 5M : Milieu

    (dchets, eau stagnante), Mthode (Hygine gnrale, organisation du travail), Matire

    (Emballage de matire premire), Main-duvre (Tenue, hygine des mains, cheveux), Matriel

    (Surfaces encrasses).

    Les principaux dangers sont :

    - La contamination initiale des matires premires. Par exemple, les poulets et les ufs

    peuvent vhiculer des salmonelles. Les couvercles de botes de conserves peuvent

    tre contamins.

    - La prolifration microbienne lie notamment aux stockages longs, aux tempratures

    tempres.

    - La contamination du produit ou du conditionnement. Elle est dite directe lors dun

    contact entre la denre et la source contaminante : manipulation avec les mains sales,

    dcoupe avec du matriel souill. En cas de manipulations conjointes propres et

    souilles, elle est qualifie de croise. Si, aprs avoir t pos sur un sol souill, un

    emballage est mis sur un plan de travail o des viandes seront tranches avant toute

    dsinfection, ces produits carns subiront une contamination par les germes du sol

    transports par lemballage.

    Aprs avoir dress la liste des dangers, on dcrit les mesures de prvention ncessaires

    leur matrise. Ces mesures sont dfinies comme les facteurs requis pour liminer et rduire

    loccurrence des dangers un niveau acceptable. Par exemple pour le risque de Contamination

    bactrienne lie l'utilisation de matriels souills une des mesures prventives est le

    Nettoyage / Dsinfection des ustensiles de cuisine aprs chaque utilisation .

    Aprs dindentifier les danger linspecteur est oblig danalyser si lentrepreneur a

    indiqu des points critiques pour la matrise (CCP) et sil applique un des Programmes Pr-

    requis oprationnels (PRPo).Cette tape repose sur le principe n2 de lHACCP.

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    Les limites critiques marquent chaque CCP la diffrence entre un produit sr et un

    produit dangereux. Celles-ci doivent impliquer la prise en compte dun paramtre mesurable et

    doivent galement tre retenues comme la tolrance absolue pour les CCP.

    2.5. Etablissement dun systme de surveillance

    Cette tape repose sur le principe n4 de lHACCP. tablir et appliquer des procdures de surveillance efficaces des points critiques de contrle (CE 852/2004). Il faut dfinir avec prcision mthodes, dispositifs, ncessaires pour effectuer les observations, les tests ou les mesures qui vont permettre de sassurer que les exigences formules pour les CCP sont effectivement respectes. Il faut dcrire des actions de surveillances spcifiques, en prcisant la frquence des contrles et les responsables. Par exemple, la mesure de surveillance de notre CCP est la prise de temprature du produit au cours du refroidissement et le calcul de lcart temps (Annexe 6). Des actions de surveillance sont galement tablies pour les PRPo (Annexe 7).

    2.6. Dfinition des actions correctives Cette tape repose sur le principe n5 de lHACCP. tablir les actions correctives mettre en uvre lorsque la surveillance rvle quun point critique de contrle nest pas matris (CE 852/2004). Les actions correctives doivent liminer le danger rel ou potentiel qui a t cr par une dviation du plan HACCP (quand une opration na pas t effectue de faon conforme). Elles sont des procdures suivre en cas de dpassement des limites critiques et ont comme objectif de rtablir la matrise du CCP. Il y a les actions qui permettent de rtablir la matrise du CCP et PRPo, par exemple la sensibilisation du personnel, et les actions prendre la suite dune dviation, par exemple mise au rebut du produit (Annexe 6 et 7).

    2.7. Application des procdures de vrification

    Cette tape repose sur le principe n6 et 7 de lHACCP. tablir des procdures excutes priodiquement pour vrifier lefficacit des mesures dfinies (CE 852/2004). tablir des documents et des dossiers en fonction de la nature et de la taille de lentreprise pour provoquer lapplication effective des mesures prises (CE 852/2004).

    2.7.1. Les enregistrements

    Des enregistrements doivent tre gards pour montrer que le systme HACCP est matris et que les actions correctives appropries ont t prises pour nimporte quelle dviation hors des limites critiques. Ils apportent la preuve de la fabrication de produits srs. Des enregistrements sont effectus lors des contrles de la rception des matires premires la livraison des produits finis.

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    2.7.2. Les audits internes

    Pour sassurer de lapplication et de lefficacit des mesures dfinies lors de lanalyse des risques, lensemble des activits est audit rgulirement. Laudit value le respect des bonnes pratiques dhygine. Les audits sont effectus laide de la grille dautovaluation de Silliker, organisme qui contrle lhygine dans les restaurants Sogeres. Laudit est valu sur une note de 1000 points. Le non respect dune BPH entrane une dcote systmatique de 10, 30 ou 75 points selon la gravit. A lissue de laudit, un plan d'actions correctives est dfini.

    2.7.3. Les analyses bactriologiques

    Des analyses bactriologiques mensuelles sont ralises, sur trois produits finis, par leLaboratoire Vtrinaire et Alimentaire Dpartemental (LVAD) de Meurthe & Moselle.Sont recherchs des germes indicateurs des pratiques dhygine (microorganismes arobies 30C, staphylocoques coagulase positive et E. coli) et des germes de scurit (microorganismes anarobies sulfito-rducteurs 46C et Salmonella). Les rsultats sont compars aux critres dhygine des procds et de scurit qui indiquent lacceptabilit du fonctionnement du procd de production. Un tel critre fixe une valeur indicative de contamination dont le dpassement exige des mesures correctives destines maintenir lhygine du procd,conformment la lgislation sur les denres alimentaires.

    2.7.4. Les prlvements de surface

    Afin de vrifier lefficacit du nettoyage et dsinfection, des prlvements de surfaces sont raliss par le personnel de la cuisine. Ces prlvements sont raliss laide de lames de surface, milieu de culture propice au dveloppement des bactries recherches, appliques sur la surface tester (matriel, quipements, plan de travail). Elles sont analyses par le LVAD) de Meurthe & Moselle 24 48h aprs la mise en culture. Les germes recherchs sont des indicateurs des pratiques dhygine : les microorganismes arobies 30C et les coliformes 30C indicateurs de lefficacit du nettoyage du matriel et des quipements.

    Le systme documentaire, de par ses renseignements, contribue la traabilit des produits et la constitution dlments de preuve. Chaque document slabore partir des spcificits de ltablissement.

    2.8. Mise jour du plan HACCP

    La rvision du recueil HACCP est ralise au minimum une fois par an, ou plus frquemment en cas de changements importants (locaux, matriels, process).

    3. Systme de traabilit et gestion des produits non conformes Pour garantir la scurit sanitaire des denres alimentaires, il convient d'assurer la chane d'information sur l'ensemble de la chane alimentaire. C'est pourquoi le Plan de Matrise Sanitaire comprend un dernier tage de prcision, celui relatif la traabilit et la gestion des produits non conformes. La traabilit est une obligation lgale prsente dans le rglement europen 178/2002. Le systme doit dcrire les lments mis en place par l'tablissement afin d'assurer la traabilit descendante, des fournisseurs aux clients, et la traabilit montante, des clients aux fournisseurs.

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    Une procdure de traabilit a t tablie ; elle renseigne sur ce que lon contrle (Tempratures, DLC), les lments de traabilit (Bon de livraison, cahier de dconditionnement, plats tmoins) et leur dure de conservation (les bons de livraison sont gards 6 mois, les plats tmoins une semaine) pour chaque tape de la fabrication, de la rception des matires premires la livraison des produits finis (Annexe 8).

    De mme, il convient de mettre en place des procdures de gestion des produits non conformes, notamment des procdures de rappel, retraitet notification aux autorits.

    Ces procdures sont dj mises en place par Sogeres : Procdure suivre en cas durgence Qualit , Gestion des produits en cas de panne dune enceinte froide , Procdure suivre en cas de suspicion de T.I.A.C , Procdure suivre en cas de suspicion dalerte alimentaire et Mode opratoire Gestion des Alertes Alimentaires

    L'ensemble de ces procdures permet de dterminera priori les mesures correctives

    mettre en place lorsque des denres potentiellement dangereuses ont t mises sur le march.

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    Le Plan HACCP propos lentreprise Herdin Agro

    Schema technologique de schage des prunes :

    Reception matire premire PCC 1

    Triage

    Lavage

    Triage

    Calibrage

    Blanchiment hydrothermale PCC2

    Couch sur des plaques

    Dshydration PCC3

    Rfroidisement PCC4

    Calibrage

    chaudage-strilisation-lavage PCC5

    Tri (calibrage final)

    Traitement avec glycerine

    Emballages

    Stockage et expedition PCC6

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    Application de larbre de decision lors du scheme:

    Etapes Type du risque Q1 Q2 Q3 PCC Observation

    1.Rception Moisissures oui non - PCC La rception est consider comme PCC, si on

    depiste la

    presence de

    moisissures et

    micotoxine

    Micotoxines

    oui non - PCC

    Feuille oui oui non PA

    2.Blanchiment

    hydrothermale

    Temperature et

    origine deau oui non - PCC Un blanchement

    avec une eau qui

    ne coresponde

    aux normes peut

    etre une source

    de infection

    biologique

    3.Dshydration Traitement thermique

    oui non oui PCC La

    deshydratation

    peut etre PCC cause que un

    traitement

    insuficante

    permetre le

    develloppement

    dune ,icrobiote pathogene

    4.Rfroidisement Physique oui oui - PCC Si on nutilise des materiales

    atermique on

    peut proveque la

    dterioration de prunes

    5. chaudage-strilisation-lavage

    Microbiologique oui non oui PCC La strilisation rpresente le moment

    dequilibrage entre le contennu

    deau et le dgr de schage.

    Chimique oui oui - PCC

    Physique oui non - PA

    6. Stockage Microbilogique oui non oui PCC Les depots utilis pour stocker le

    produits finit si

    ne coresponde

    aux normes

    represente un

    PCC.

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