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PROJET D'APPLICATION PRÉSENTÉ A L'ÉCOLE DE TECHNOLOGIE SUPÉRIEURE COMME EXIGENCE PARTIELLE À L'OBTENTION DE LA MAÎTRISE EN TECHNOLOGIE DES SYSTÈMES M.ING. PAR MOUSSA ABDOUNE OPTIMISATION DE LA LOI DE COMMANDE ET ECHELONNEMENT DES GAMS D'UN AVION EN TANGAGE MoNTRÉAL, NOVEMBRE 1999 C3droits réservés de Moussa Abdoune 1999

PROJET A L'ÉCOLE

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Page 1: PROJET A L'ÉCOLE

PROJET D'APPLICATION PRÉSENTÉ A L'ÉCOLE DE TECHNOLOGIE SUPÉRIEURE

COMME EXIGENCE PARTIELLE À L'OBTENTION DE LA

MAÎTRISE EN TECHNOLOGIE DES SYSTÈMES M.ING.

PAR MOUSSA ABDOUNE

OPTIMISATION DE LA LOI DE COMMANDE ET ECHELONNEMENT DES GAMS D'UN AVION EN TANGAGE

MoNTRÉAL, NOVEMBRE 1999

C3droits réservés de Moussa Abdoune 1999

Page 2: PROJET A L'ÉCOLE

National Litirary l*i of Canada Bibliothéque nationale du Canada

Acquisitions and Acquisilions et Bibliographie Services setvices bibliographiques 395 Wellington Street 385, me WelhgtOn Onawa ON K I A ON4 Oitawa ON K I A ON4 Canada CaMde

The author has granted a non- exclusive licence allowing the National Library of Canada to reproduce, loan, distribute or sel1 copies of ths thesis in microform, paper or electronic formats.

L'auteur a accordé une licence non exclusive permettant à la Bibliothèque nationale du Canada de reproduire, prêter, distribuer ou vendre des copies de cette thèse sous la forme de microfiche/fïh, de reproduction sur papier ou sur format électronique.

The author retains ownership of the L'auteur conserve la propriété du copyright in this thesis. Neither the droit d'auteur qui protège cette thèse. thesis nor substantial extracts fkom it Ni la thèse ni des extraits substantiels may be printed or otherwise de celle-ci ne doivent être imprimes reproduced without the author's ou autrement reproduits sans son permission. autorisation.

Page 3: PROJET A L'ÉCOLE

CE PROJET D'APPLICATION A ÉTÉ EVALUÉ

PAR UN JURY COMPOSE DE:

M. Maarouf Saad , professeur-tuteur et professeur au Département de génie électrique A ItEcole de technologie supérieure

Mme Rwrandra Botez , professeur-cotuteur et professeur au Département de ghie de la production automatisée à l'École de technologie supérieure

Mme Ouassirna Akhrif, professeur au Département de génie électrique ii école de technologie supdrieure

M. Pascal Bigras, professeur au Département de génie de la production automatisé A l'École de technologie supérieure

IL A FAIT L'OBJET D'UNE P&SENTATION DEVANT CE JURY ET UN PUBLIC

LE 16 SEPTEMBRE 1999

A L'ÉCOLE DE TECHNOLOGIE SUPERIEURE

Page 4: PROJET A L'ÉCOLE

OPTIMISATION DE LA LOI DE COMMANDE ET ÉCHELONNEMENT DES GAINS D'UN AVION EN TANGAGE

Moussa Abdoune

(Sommaire)

Le design, l'intégration et le développement des systèmes de commande aéronautiques pour les avions modernes présentent une tache multidisciplinaire importante et ua facteur significatif dans le temps et le coût du développement. La compréhension des spécifications telles que celles de la norme MIL-STD-1797A, les caractéristiques générales du système de commande en tangage d'un avion, les techniques d'évaluation dans les domaines temporel et frëquenciel sont appliquées pour atteindre les performances de contrôle et les qualités de rnanauvrabilité désirées. La détermination des gains dans le processus du design du système de commande nécessite des modèIes de simulations d'ordres élevés et des techniques de calcul automatisées.

Le projet ci - présenté consiste en une problème de détermination des gains du contrôleur d'un avion en mouvement de tangage et en un échelonnement sur toute l'enveloppe de vol. L'analyse du systeme de commande, les spécifications du design, les méthodes d'optimisation et la fonction objective multicritère utilisée pour la mise en relief des paramètres de design choisis sont présentées en premier. Des améliorations ont été portées sur les techniques de solution et plus particulièrement au niveau de la combinaison des fonctions d'évaluation. Un modèle de fonction objective est réalisé pour l'échelonnement des gains sur toute l'enveloppe de vol pour un ensemble de points de vol à la fois pour remplacer la méthode du point par point.

Dans toutes les méthodes d'optimisation utilisées, on choisit les gains initiaux par estimation pour un (ou un ensemble de points) point de vol, les options qui sont associées à chaque méthode et les qualités de mamuvrabilité ou les spécifications du système de commande en leur assignant une pondération appropriée. Les gains obtenus, les performances atteintes par le système de commande en tangage de l'avion pour un point de vol donné ainsi que le nombre d'itérations et le temps alloué par la CPU sont donnés comme résultats finaux sous forme de tableaux.

Les recommandations les plus importantes sont reliées à une étude plus approfondie sur le compromis entre choisir une fonction d'évaluation ou une contrainte pour un critère de performance donné ainsi que l'utilisation des méthodes d'optimisation sans évaluation du gradient autre que celle de Nelder-Mead.

Page 5: PROJET A L'ÉCOLE

REMERCIEMENTS

Le travail réalisé entre daas le cadre de la technologie de commande active (ACT)

proposé par Bombardier Aéronautique. Cette dernière, voulant élargir ses outils dans la

commande optimale et dans l'échelonnement des gains sur l'enveloppe de vol, ce sujet

lui est d'une importance capitale dans la mesure où une étude comparative par rapport à

ce qui se fait au sein de son ddpartement est mise en relief.

Je remercie mes directeurs de recherche Monsieur Maarouf Saad et Mme Ruxandra

Botez pour leurs disponibilités et leurs aides précieuses. Je tiens aussi à remercier Mme

Ouassima Akhrif pour l'encouragement et l'intérêt qu'elle a porté aux travaux réalisés.

Je tiens à exprimer toute ma gratitude et mes remerciements à toute l'équipe de

Bombardier Aéronautique et particulièrement A Monsieur Fraser Macmillen sans qui ce

travail n'aurait pas vu le jour.

Page 6: PROJET A L'ÉCOLE

Page

............................................................................................................ REMERCIEMENTS i

LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................... v .. ..................................................................................................... LISTE DES FIGURES v 11

.................................................................... LISTES DES ABRÉVIATIONS ET SIGLES x

iNTR.ODUCTION ........................... .. .............................................................................. 1

CHAPITRE 1-LA DYNAMIQUE LONGITUDINALE D'UN AVION ........................... 5

1 . 1 Introduction ............................................................................................................ 5

.................................... 1.2 Le sens des vitesses dans un système d'axes en mouvement 5

........................................................... 1.3 Développement des équations de mouvement 6

........................ 1.4 Le mouvement de l'avion par rapport A la terre .. ....... .. . 11

........................................ 1.5 Linearisation et séparation des équations du mouvement 13

................................................... .............. 1.6 Mouvement longitudinal d'un avion .. 13

............................................................ 1.7 tes équations du mouvement longitudinal 14

................................................................. 1.8 La solution des équations longitudinales 21

Page 7: PROJET A L'ÉCOLE

................ CHAPITRE 2-LES Q U A L ~ S DE MANOEIIVRABILITÉ D'UN AVION 22

2.1 introduction .............................................................................................................. 22

2.2 Définitions ................................................................................................................ 23

2.3 Les exigences sur les qualités de vols civil et militaire ......................................... 25

2.4 La norme MIL-STD-1797A ................................................................................. 27

.......... 2.5 Le système de commande et les qualités de manœuvrabilité longitudinales 28

2.5.1 La bande passante et le retard de phase ........................................................... 29

2.5.2 Le dropback .................... .. ........................................................................ 31

2.5.3 Les amortissements de périodes courte et longue ............................................ 32

CHAPITRE 3-L'OPTIMISATION EN COMMANDE DE VOL .................................... 33

3.1 Introduction .............................................................................................................. 33

3.2 Les fonctions objectives, les fonctions d'évaluation et les contraintes ................... 34

3.3 Les algorithmes d'optimisation utilisés .................................................................. 39

3.3.1 Les algorithmes de MATLAB ......................................................................... 39

3.3.2 Les méthodes sans contraintes ........................................................................ 40

3.3.2.1 L'algorithme Quasi-Newton .................................................................... 40

........................................... 3.3 2.2 La méthode du simplexe de Nelder-Mead 4 1

3.3.3 Les méthodes avec contraintes ......................................................................... 43

3.3.4 Les systèmes d'équations non linéaires ct . . . les moindres carrés non Ilneaires ..................................................................... 44

3.3.4.1 Les systèmes d'équations non linéaires .................................................. 44 3.3 .4.2 Les moindres carrés non linéaires ............................................................ 44

CHAPITRE 4- IMPLATATION DU PROBLEME D'OPTIMISATION ........................ 46

4.1 Introduction ............................................................................................................. 46

4.2 Les fonctions objectives, les fonctions d'évaluation et les contraintes .................... 47

4.3 Comparaison des méthodes d'optimisation ............................................................. 53 4.3.1 La méthode du simplexe de Nelder-Mead @im) ............................................ 55

4.3.2 La méthode Quasi-Newton (fiminu) ................................................................... 60

4.3.3 La méthode Gauss-NewtodLevenberg Marquardt (fmlve) .............................. 66

Page 8: PROJET A L'ÉCOLE

4.3.4 La méthode Gauss-Newtonkevenberg (leasfsq) .............................................. 69

4.3.5 La méthode de programmation quadratique séquentielle (constr) .................... 71

4.3.6 La méthode de progrmation quadratique séquentielle (minimm) ................... 73

.................. 4.3.7 La méthode de programmation quadratique séquentielle (attgoai) 75

4.4 La comparaison des méthodes avec contraintes de MATLAB et de MATRnur .... 78

CHAPITRE 5- ÉCHELONNEMENT DES GAINS SUR L'ENVELOPPE DE VOL ..... 80

............................................................................................................. 5.1 Introduction 80

.............................................................................. 5.2 Le positionnement du problème 81

............................................................................................................ 5.3 Le modèle 83

................................................................................................ 5.4 Les résultats obtenus 83

CONCLUSION ................................................................................................................. 88

RECOMMANDATIONS ................................................................................................. 93

BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................ 94

ANNEXES

.................................................. A : Schéma bloc du contrôleur d'un avion en tangage 96

............................... B : Résultats de l'échelonnement des gains sans le dépassement 9 8

................................ C : Résultats de l'écheiomement des gains avec le dépassement 117

D : Résultats de l'échelonnement des gains pour les deux groupes

....................................................................................................... de 60points de vol 136

Page 9: PROJET A L'ÉCOLE

LISTE DES TABEAUX

Page

1.1 Résumé de la nomenclature utilisée ........................................................................... 11

1.2 Définitions des dérivées de stabilité Longitudinales ................................................. 20

2.1 Grille d'évaluation de Cooper-Harper ....................................................................... 25

2.2 Le cahier de charge pour la commande en tangage .................................................... 30

4.1 Les estimations initiales pour les points de vol (points 39 et 50) ............................ 53

4.2 Les gains et les crithres de performance attendus par l'optimisation ........................ 54

4.3 Les résultats obtenus par fmins en utilisant la combinaison linéaire

des fonctions d'évaluation ........................ .. ......................................................... 56

4.4 Les résultats obtenus parfmins en utilisant la programmation multiniveaux

des fonctions d'évaluation ...................................................................................... 58

4.5 Les résultats obtenus parfinins en utilisant la combinaison linéaire

de la moyenne et de l'écart type des fonctions d'évaluation .................................... 59

4.6 Les résultats obtenus parfkinu en utilisant la combinaison

....................................................................................................... du paragraphe (a) 61

4.7 Les résultats obtenus parfiinu en utikisant [a combinaison

du paragraphe (b) ...................................... .. .............................................................. 64

4.8 Les résultats obtenus par fminu en utilisant la combinaison

du paragraphe (b 1) ..................................................................................................... 65

4.9 Les résultats obtenus parfsolve en utilisant la combinaison linéaire

des fonctions d'évaluation et la méthode de

Levenberg-Marquardt avec la recherche en ligne ................................................. 68

4.10 Les résultats obtenus par Ieasrsq par la méthode de Levenberg-Marquardt

Page 10: PROJET A L'ÉCOLE

.......................... en utilisant la combinaison linéaire des fonctions d'évaluation 70

4.1 1 Les résultats obtenus par constr avec la recherche en ligne

en utilisant la combinaison linéaire des fonctions d'évaluation .......................... 72

4.12 Les résultats obtenus par minima avec la recherche en ligne

en utilisant la combinaison linéaire des fonctions d'évaluation .......................... 74

4.13 Les résultats obtenus par attgoal avec la recherche en ligne

en utilisant la combinaison linéaire des fonctions d'évaluation ........................... 77

4.14 Les résultats de la comparaison des méthodes avec contraintes

........................................................................... de MATLAB et de MATRIXx. 79

5.1 Les coefficients des polynômes 5.1 après la première optimisation,

sans tenir compte du dépassement. ...................................................................... 85

5.2 Les coefficients des polynômes 5.1 après la première optimisation,

en tenant compte du dépassement ....................................................................... 86

5.3 Les coefficients des polynômes 5.1 pour 2 groupes de points de vot,

en tenant compte du dépassement ....................................................................... 87

Page 11: PROJET A L'ÉCOLE

LISTE DES FIGURES

Page

1.1 Les axes solidaires à l'avion par rapport à la terre ..................................................... 12

............................................ 2.1 Schéma bloc de la commande de l'avion en tangage 2 9

....................... 2.2 Les définitions de la bande passante (BR') et du retard de phase (Aq) 31

2.3 La définition du Dropback ......................................................................................... 32

4.1 La fonction d'évaluation qui représente le dropback ................................................. 48

4.2 La fonction d'évaluation qui représente la bande passante ....................................... 49

4.3 La fonction d'évaluation qui représente le retard de phase ....................................... 50

.......................................... 4.4 La fonction d'évaluation qui représente l'amortissement 51

4.5 La réponse temporelle de la vitesse angulaire en tangage a un

échelon unitaire pour les points 39 et 50 .................................................................. 55

4.6 La réponse indicielle de la vitesse angulaire en tangage pour

les points 39 et 50 trouvés avec fmins et la combinaison

...................................................................................................... du paragraphe (a) 57

4.7 La réponse temporelle de la vitesse angulaire en tangage à un échelon unitaire

pour le point 39 et pour les solutions trouvées avec fminu avec la combinaison

..................................................................................................... du paragraphe (a) 6 2

4.8 Réponse temporelle de la vitesse angulaire de tangage pour la solution

trouvée avec fiolve (Levenberg-Marquardt) ............................................................ 67

4.9 Réponse temporelle pou le point 50 pour les résultats

trouvés par attgoal ..................................................................................................... 76

Al Schéma bloc du contrôleur d'avion en tangage .................................................... 97

BI Le coût des points de vol de 39 à 58 ................................ ... ................................. 99

Page 12: PROJET A L'ÉCOLE

viii

B2 Les courbes des gains en fonction de la pression dynamique pour

les points de vol de 39 à 58 ................................................................................ 100 B3 Les performances pour chacun des points de vol de 39 à 58 ................................ 101 84 Le coùt des points de vol de 59 à 78 ................................................................. 102

B5 Les courbes des gains en Fonction de la pression dynamique pour

les points de vol de 59 à 78 ................................................................................ 103 B6 Les performances pour chacun des points de vol de 59 à 78 ................................. 104

87 Le coût des points de vol de 79 à 98 ...................................................................... 105 B8 Les courbes des gains en fonction de la pression dynamique pour

les points de vol de 79 à 98 ............................................................................. 106 B9 Les performances pour chacun des points de vol de 79 à 98 ................................. 107 B 10 Le coût des points de vol de 99 à 1 18 .................................................................. 108 B 1 1 Les courbes des gains en fonction de la pression dynamique pour

les points de vol de 99 à 1 18 .............................................................................. 109 B 12 Les performances pour chacun des points de vol de 99 à I 1 8 .............................. 110 B13 Le coût des points devolde 119à 138 .................................................................. 1 1 1 B 14 Les courbes des gains en fonction de la pression dynamique pour

les points de vol de 119 à 138 ............................................................................ 112 B 15 Les performances pour chacun des points de vol de 1 19 à 138 ............................. 113 B 16 Le coût des points de vol de 139 à 158 .................................................................. 114 B 17 Les courbes des gains en fonction de la pression dynamique pour

les points de vol de 139 à 158 ........................................................................... 115 B 18 Les performances pour chacun des points de vol de 139 à 158 ............................. 116 C 1 Le coût des points de vol de 39 à 58 .................................................................... 118

C2 Les courbes des gains en fonction de la pression dynamique pour

les points de vot de 39 à 58 ................................................................................ 119 C3 Les performances pour chacun des points de vol de 39 à 58 ................................. 120 C4 Le coùt des points de vol de 59 a 78 .................................................................... 121

Page 13: PROJET A L'ÉCOLE

CS Les courbes des gains en fonction de la pression dynamique pour

les points de vol de 59 à 78 ................................................................................ 122

C6 Les performances pour chacun des points de vol de 59 à 78 ................................. 123

C7 Le coût des points de vol de 79 à 98 ...................................................................... 124

C8 Les courbes des gains en fonction de la pression dynamique pour

les points de vol de 79 à 98 ................................................................................ 125

C9 Les performances pour chacun des points de vol de 79 à 98 ................................. 126

C 10 Le coût des points de vol de 99 à 1 18 .................................................................... 127

C 1 1 Les courbes des gains en fonction de la pression dynamique pour

les points de vol de 99 à 1 18 ............................................................................... 128

Cl2 Les performances pour chacun des points de vol de 99 a 118 ............................... 129

C 13 Le coût des points de vol de 1 19 à 138 .................................................................. 130

C l 4 Les courbes des gains en fonction de la pression dynamique pour

les points de vol de 119 à 138 ............................................................................ 131

C 15 Les performances pour chacun des points de vol de 1 19 a 138 ............................ 132

C l 6 Le coût des points de vol de 139 à 158 .................................................................. 133

C 17 Les courbes des gains en fonction de la pression dynamique pour

les points de vol de 139 à 158 ............................................................................. 134

C 1 8 Les performances pour chacun des points de vol de 139 à 158 ............................. 135

D 1 Les coûts des premiers 6Opoints de vol ................................................................. 137

D2 Les courbes des gains en fonction de la pression dynamique des

................................................................................. premiers 60 points de vol 138

D3 Les performances pour les premiers 60 points de vol ............................ .. ......... 139

D4 Les coûts des deuxièmes 60 points de vol .......................................................... 140

D5 Les courbes des gains en fonction de la pression dynamique des

deu.xièmes 60 points de vol ............................................................................. 141

D6 Les performances pour les deuxièmes 60 points de vol ......................................... 142

Page 14: PROJET A L'ÉCOLE

LISTE DES ABRÉVIATIONS ET DES SIGLES

Vitesse longitudinale de l'avion (Roulis)

Vitesse latérale de l'avion (Tangage)

Vitesse verticale de I'avion (Lacet)

Vecteur vitesse de l'avion

Quantité de mouvement angulaire de l'avion

Masse de I'avion

Moment de tangage

Vecteur unitaire pour Vt

Vitesse angulaire de I'avion (Roulis)

Vitesse angulaire de l'avion (Tangage)

Vitesse angulaire de l'avion (Lacet)

Vitesse angulaire de I'avion

1 , 1 1 et J Moment d'inertie

L Moment de roulis

N Moment de lacet

8 Angle de tangage

cp Angle de roulis

y Angle de lacet

Nz Accélération normale de l'avion

C* Loi de commande

Acp Retard de phase

DB Dropback

Bk Matrice du Hessien

Z Amortissement

Page 15: PROJET A L'ÉCOLE

Mach Nombre de Mach

C,, Dérivée de stabilité pour la variation de la portance et de la résistance

a la trainée en fonction de U

C,, Dérivée de stabilité pour la variation de la portance et de la résistance

à la traînée suivant l'axe longitudinal

Dérivée de stabilité pour la gravitation

Dérivée de stabilité pour la variation de l'angle d'attaque

Dérivée de stabilité pour l'effet de la vitesse angulaire en tangage sur

La résistance à la traînée

Dérivée de stabilité la variation de la force normale avec U

Dérivée de stabilité pour la tangente à la courbe de la force normale

Dérivée de stabilité pour l'effet sur la poussée de la queue

Dérivée de stabilité pour l'effet de la vitesse angulaire en tangage sur

la portance

Dérivée de stabilité pour l'effet de la poussée

Dérivée de stabilité longitudinale statique

C m Dérivée de stabilité pour l'effet de la variation de l'angle d'attaque

Cmq Dérivée de stabilité pour l'amortissement de tangage

td Retard de phase

'u Coeficient non dimensionnel pour la vitesse

' a Coefficient non dimensionnel pour l'angle d'attaque

NASA National Advisory Cornmittee for Aerodynarnics

BFGS Broyden Fletcher Goldfarb Shanno

Page 16: PROJET A L'ÉCOLE

La conception et l'évaluation de loi de commande pour un seul point de vol isolé sont

rendues très laborieuses en raison de nombreuses caractéristiques et contraintes de

conception. Ce processus doit être répété pour des dizaines (ou même des centaines) de

points de conception de la configuration qui sont évalués pour un système de commande

de toute l'enveloppe de vol. L'ingénieur d'études doit continuellement mettre a jour et

intégrer des améliorations dans le modèle mathématique lorsque les données des essais

matériels deviennent disponibles. Souvent, le cahier de charges change pendant les

phases de vol de l'avion, ce qui entraîne des changements dans les spécifications des lois

de commande.

Les nombreuses spécifications sur la commande et les qualités de manœuvrabilité du

modèle proposé ont donné une situation de compromis ou l'optimisation multicntere a un

grand rôle à jouer. De l'autre coté, le choix de la méthode d'optimisation est aussi

complexe que le problème lui-même. Cette complexité lui provient de la taille élevée du

modèle, de la présence des discontinuités, de la nature numérique des spécifications et de

l'absence de modèle analytique.

L'objectif visé en premier lieu dans cette étude est de définir des fonctions

d'évaluation pour chacun des critères de perfonnance, de combiner ces fonctions

d'évaluation et des contraintes afin de ressortir une fonction objective pour l'optimisation

de la loi de commande pour des points de vol isolés, d'appliquer les librairies

d'optimisation de MATLAB et de MATRIX'x et de choisir la meilleure méthode. Le

deuxième objectif est de ressortir un modèle de fonction objective pouvant inclure les

Page 17: PROJET A L'ÉCOLE

contraintes sur l'échelonnement des gains pour l'enveloppe de vol en fonction de la

pression dynamique.

Dans ce rappon, du chapitre 1 a 3, on présente les côtés théoriques de l'analyse du

système de commande, des spécifications du design, des méthodes d'optimisation et de

la fonction objective multicritere utilisée pour la mise en relief des paramètres de design

choisis pour un point de vol. Dans les chapitres 4 et 5, la présentation de l'application des

concepts théoriques des chapitres précédents sur l'optimisation de la loi de conunande

pour un point de vol et pour l'échelonnement des gains suivis des résultats obtenus.

Parmi toute la littérature qui traite le problème de trouver les gains des contrôleurs

d'avions en tangage, on ne peut retenir que celles qui le touchent du côté de l'application

de l'optimisation. 11 y a une grande catégorie qui traite le problème en ramenant le

modele de l'avion à un modèle réduit. Dans cette catégorie, on retrouve les deux articles

suivants :

1. [Srichander R. Dec. 19931 qui minimise la nonne Ii infini de la différence entre le

modèle réel et celui d'un modèle réduit à un système du deuxième ordre comportant

un zéro et qui reflète les critères de performances recherchés. L'optimisation se fait

sur une gamme de fkéquence choisie au préaiable. Ii est de toute évidence que dans

ce modèle réduit, on ne peut pas retrouver tous les modes si ce n'est que celui de la

période courte. Comme le rapprochement des deux modèles se fait sur la base de la

réponse en fréquence, on ne peut pas connaître les effets sur les critères de

perfomance dépendant du temps. Cependant cette méthode donne des solutions

optimales très rapidement dans le champ des solutions considéré.

2. [SpiIlman M. et Brett R. D. 19971 a utilisé la méthode d'optimisation Il, qui selon

l'article peut résoudre le problème de prise en considération des critères de

performances temporelles et qui ne le sont pas dans les méthodes H.2 et H infini. Cette

Page 18: PROJET A L'ÉCOLE

méthode minimise les amplitudes maximales de la sortie du système pour des entrées

inconnues mais bornées en amplitude. EUe est appliquée sur le modèle de contrôleur

discret.

Ces deux approches ne s'appliquent pas a notre problème où les deux types de critères

de performances du domaine fiéquenciel et ceux du domaine temporel coexistent.

La littérature qui traite les critères de performance dans une fonction coût et par

l'optimisation multiobjectif sont beaucoup plus mise en relief par les deux articles

suivants :

1. [Kreisselmeier G. et Steinheimer R. 19831 traite le problème de trouver des gains

d'un contrôleur en tangage qui restent les mêmes sur toute l'enveloppe de vol sans

tout de même faire appel a un échelonnement de gains. ii s'agit de trouver un

contrôleur a gains tixes qui satisfait un vecteur de critères de performance et un

indice de sensibilité. Cet indice de sensibilité matérialise l'effet du contrôleur a gains

fixes sur les différentes dynamiques du même avion sur plusieurs points de vol et il

doit ètre le plus petit possible pour que le contrôleur puisse accommoder les

variations de paramètres de la dynamique. Dans cette approche, le contrôleur ne peut

être fixé que lorsqu'une analyse en boucle ouverte sera complétée pour tous les points

de vol. L'approche ne peut pas être appliquée en présence d'un contrôleur choisi au

préalable.

2. [Tishler B. 19971 donne la description d'un outil spécialisé appelé CONDUIT

(Control Designer's united interface). Cet outil utilise la méthode de programmation

quadratique séquentieiie et la combinaison des fonctions d'évaluation se fait en

optimisant le cas le plus défavorable du vecteur de performances. Le problème est

traité en deux phases, la première ne prend en considération que les contraintes les

plus difficiles à satisfaire dans la deuxième phase, la solution de la première phase

Page 19: PROJET A L'ÉCOLE

sera la solution initiale pour une deuxième partie du problème qui inclut toutes les

contraintes du modèle.

Page 20: PROJET A L'ÉCOLE

CHAPITRE 1

LA DYNAMIQUE LONGITUDMALE D'UN AVION

1.1 Introduction

Pour obtenir la fonction de transfert de l'avion, il est nécessaire de commencer par

trouver les équations de son mouvement. Ces dernières sont obtenues par l'application

des lois de Newton du mouvement qui relient la somme des forces et des moments

externes aux accélérations linéaires et anguiaires du corps ou du système. Pour cette

application, on doit faire certaines hypothèses et définir les systèmes d'axes.

Le système d'axes solidaire à l'avion rigide, Figurel. 1, a pour origine le centre de

gravité de l'avion et il le suit dans ses mouvements. L'axe OX est pris selon la longueur

de l'avion et il est dirigé vers l'avant, l'axe OY selon la longueur de l'aile droite et il est

orienté vers l'extérieur et l'axe OZ vers le bas. La plupart des avions ont un plan de

symétrie par rapport à un plan vertical contenant I'axe longitudinal OX de l'avion. Ainsi,

si les axes OX et OZ sont dans le même plan, les produits d'inertie J, et J, seront nuls.

1.2 Le sens des vitesses dans un svstème d'axes en mouvement

La vitesse suivant I'axe OX est la composante du vecteur vitesse par rapport a un

système de référence pris dans I'espace le long de la direction instantanée de l'axe OX. A

chaque instant, l'avion a un vecteur vitesse par rapport à un système de référence dans

I'espace qui peut ttre décomposé en vecteurs U.V et W suivant les axes OX, OY et OZ

respectivement. Le même principe est utilise pour les vitesses angulaires P,Q et R par

Page 21: PROJET A L'ÉCOLE

rapport au.. &\es OX, OY et OZ respectivement. Il est à rappeler que c'est par rapport à

ce système de référence, Figure 1.1, que les lois de Newton sont appliquées.

1.3 Dévelop~ement des éauations de mouvement

La de~uième loi de Newton stipule que la somme des forces externes qui agissent sur

un corps est égale à la variation par rapport au temps de sa quantité de mouvement

linéaire et que la somme des moments externes qui agissent sur un corps doit être égale à

la variation par rapport au temps de sa quantité de mouvement angulaire. Cette loi peut

être exprimée par rapport au système de référence dans l'espace par les deux équations

vectorielles suivantes :

Ou V, est la vitesse de l'avion

La première équation ne peut être appliquée qu'A un système de masse constante, d'où

l'existence de l'hypothèse de masse invariante dans le temps. Les forces et les moments

externes sont composés de forces et de moments en régime permanent ou en équilibre et

des forces et des moments de perturbation par rapport à cette condition d'équilibre.

IF0 et ChIo sont Ies sommes des forces et des moments à l'équilibre. L'avion est

toujours considéré à l'équilibre avant qu'une perturbation ait lieu. Les sommes des forces

et des moments à l'équilibre sont alors égales à zero. Les forces d'équilibre sont la

portance, la résistance à la trainée, la poussée et la gravit5 et les moments d'équilibre

Page 22: PROJET A L'ÉCOLE

sont les moments résultant de la portance, de la poussée et de la résistance a la traînée

des différentes portions de l'avion. Initialement, l'avion est en vol non accétéré, les

perturbations lui proviennent de la défiexion des surfaces de contrôle ou des perturbations

atmosphériques. Sous ces conditions, les équations (1.1) et (1.2) peuvent s'écrire

comme suit :

Z M = ddf(m VJ ( 1.4)

IAM = dWdf (1.5)

Avant de dériver les équations de mouvement, il est nécessaire d'émettre les

hypothèses suivantes :

1. La masse de l'avion demeure constante lors d'une analyse dynamique

2. L'avion est un corps rigide

3. La terre est un systime de référence et I'atmosphère qui l'entoure lui est solidaire.

Cette dernière hypothèse n'est valable que pour l'analyse des systèmes de commande

des avions.

Dans le mouvement de l'avion par rapport a la terre, l'équation (1.4) peut tue

développée pour obtenir :

Où 1 V, dVidt représente le changement de vitesse linéaire dans le temps, o est la vitesse

angulaire totale de l'avion par rapport à la terre et l'opérateur x symbolise le produit

vectoriel. VI et o peuvent être écrites en fonction de leurs composantes :

Page 23: PROJET A L'ÉCOLE

CO= iP+ j Q + k R (1 -9)

Où i, j et k sont les vecteurs unitaires le long des axes de l'avion OX, OY et OZ

respectivement. Alors, a partir des équation (1.8) et (1.9), on peut écrire :

1 dV/dt = iU' + jY' + kW' (1.10)

EâF peut être récrite en fonction de ses composantes comme suit :

En égalisant les composantes des équations (1. IO), (1.1 1) et (1.12)' les équations du

mouvement linéaire sont obtenues

ZdF, = m ( O 1 + WQ- VR)

ZN,, = m (y1+ UR - WP) D F Z = m (W'+ VP - UQl

Pour trouver les équations de mouvement angulaire de l'avion, il est nécessaire de

trouver l'expression analytique de la quantité de mouvement angulaire H, qui est par

définition, pour un élément de masse dm tournant à une vitesse angulaire o par rapport à

son centre de rotation instantané de distance r est donné par : x

En remplaçant o et r par lews composantes et effectuant le produit vectoriei dans

I'iquation (1.14) on obtient :

Page 24: PROJET A L'ÉCOLE

Dans l'équation (1.15), on constate que les moments d'inertie de l'avion sont

exprimés d'une façon très apparente. Donc on peut l'écrire sous la forme suivante :

La variation de H par rapport au temps peut s'écrire comme suit :

Comme l'avion est supposé être un corps rigide de masse constante, la variation de ses

produits d'inertie est nulle

La somme des moments peut être écrite comme :

Page 25: PROJET A L'ÉCOLE

En remplaçant les équations (1.17), (1.18) dans (1.19), et en remplaçant H,, H, et Hr

par les expressions trouvées en (1.17), les équations de mouvement angulaire peuvent

s'écrire comme :

Les équations (1.20) et (1.13) représentent les équations complètes de mouvement pour

l'avion.

La nomenclature utilisée est résumée dans le Tableau. 1 . 1

Page 26: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 1.1

Le résumé de la nomenciatm utilisée

A.ws Dùections Noms vitesses linéaires angles vitesses

angulaires

Ox vers l'avant Roulis U cP P

OY vers l'aile droite Tangage V 0 Q OZ vers le bas Lacet W W R

1 Axes Moments d'inertie Produits d'inertie Forces Moments I

Ces conclusions sont basées sur les hypothèses suivantes :

1. Les axes OX et OY sont dans le plan de symétrie.

2. La masse de l'avion est constante.

3. L'avion est un corps rigide.

4. La terre est un système de référence.

1.4 Le mouvement de l'avion Dar rmwrt a ia terre

Pour décrire le mouvement de l'avion par rapport à la terre (système de référence), il

est nécessaire de spécifier les orientations des systèmes d'axes l'un par rapport a l'autre.

Cela peut ètre fait par les angles d'Euler. Considérons un système d'axes de la terre et ne

tournant pas avec la terre. Soient OXE et OYE dans le plan horizontal et OZE dans Le plan

Page 27: PROJET A L'ÉCOLE

vertical et orienté vers le bas. La Figure 1.1, nous montre les axes OX, OY et OZ par

rapport à la terre.

Figure 1 . 1 Les axes solidaires à l'avion par rapport à la terre

Page 28: PROJET A L'ÉCOLE

y : L'angle entre OXE et la projection de OX sur le plan horizontal

y' : La vitesse angulaire le long de OZE

8 : L'angle entre l'horizontal et l'axe OX mesuré dans le plan vertical

1 .S Linearisation et séuaration des éauations du mouvement

L'étude des équations (1.20) et (1.13) montre que six équations non-linéaires sont

nécessaires pour décrire le comportement d'un avion rigide. Sous cette forme, la solution

ne peut être obtenue que par l'utilisation d'un ordinateur analogique ou numérique ou par

l'intégration numérique manuelle. Cependant, dans la plupart des cas, en utilisant les

suppositions appropriées, il est possible de séparer les équations en deux groupes de trois

équations et ces dernières linéarisées peuvent donner des solutions analytiques précises.

1.6 Mouvement lonnitudinal d'un avion

Les six équations sont séparées en deux groupes de trois équations. Pour cela,

l'avion sera considéré en vol direct, à un niveau constant et non accélérée et par la suite

perturbé par la déflexion du gouvernail de profondeur. La déflexion va appliquer un

moment de tangage autour de l'axe OY, provoquant une rotation autour du mème axe et

qui va causer un changement dans les forces Fx et F:, mais aucun changement dans les

moments de roulis ou de lacet ou dans la force Fy; ainsi P=R=V=O et les équations IAF,

DL et ZAN peuvent être éliminées. Ce qui nous donnera :

-Fr= m(U' +WQ)

I F , = m(W' - UQ) DM= Q' Iy avec P = R = V = 0

Les équations (1 2 1 ) sont les équations longitudinales de l'avion

Page 29: PROJET A L'ÉCOLE

En regardant les trois équations qui restent, et plus particulièrement les équations

contenant L et N, on constate qu'un moment de roulis ou de lacet excite les vitesses

angulaires de rotation autour des trois axes; mis a part certains cas particuliers ou les

équations ne peuvent pas être découplées. Les suppositions qui permettent le découplage

de ces équations sont étudiées dans la dynamique latérale de l'avion.

1.7 Les équations du mouvement longitudinal

Les composantes des vitesses instantanées linéaires et angulaires par rapport aux axes

de l'avion sont désignées par U, ( fl P, Q et R. Comme ces valeurs incluent les valeurs

en l'équilibre et celles du changement par rapport au régime permanent, elles peuvent

être exprimées comme :

ou Uo, Vo etc.. .sont les valeurs à l'équilibre et u, v etc.. sont les vaIeurs de perturbations.

Dans les paragraphes précédents le système d'axes lié à I'avion a été discuté et l'axe OX a

été pris positif vers l'avant. L'axe OX pourrait être aligné selon i'axe longitudinal de

I'avion; cependant il est orienté dans la direction de la vitesse d'équilibre de l'avion, ce

qui fait que (Wo = 0) .

La variation de O et qui est égale à O, est provoquée par une rotation autour de L'axe OY,

alors q est la dérivée par rapport au temps de q = 0'. Sous ces conditions, C = Uo + u,

W = w et comme Uo est constante, U' = u ' et W ' = w '. Comme l'avion est initialement

en vol non accéléré, Qo doit être nul, alors Q = q. En faisant ces substitutions, les

expressions des forces de l'équation (1.2 1) deviennent :

Page 30: PROJET A L'ÉCOLE

En imposant des restrictions sur les petites perturbations autour de la condition

d'équilibre, le produit des variations sera petit par rapport aux variations elles-mêmes et il

peut être négligé. Cette hypothèse limite l'application des équations, mais elie Les réduit à

des équations linéaires.

Ainsi L'équation (1.23) peut être écrite avec l'équation des moment du tangage de

l'équation (1.2 1):

CAF, = m(u 7 U F x =m(w '-Ud = m(w ' - UoQ ')

CAM = q ' ly=O" Iy

Il est maintenant nécessaire de développer les moments et les forces appliqués et de les

exprimer en termes de leurs variations qui résuItent des perturbations. Ces dernières

forces sont d'origine gravitationnelle et aérodynamique. Par exemple, les composantes de

la gravité le long des axes OX et OZ sont en fonction de l'angle O comme il est montré

dans les équations (1 2 5 ) suivantes:

F, = - mg sin O et F, =mg cos O

Les variations de ces forces par rapport à O sont :

dF, /cW = - mg cos O et dFF /a= - mg sin 0

Les forces dans la direction de OX sont en fonction de U, W, W', O et 0'. Ainsi la

différentielle totale de F, peut être exprimée en moyennant les hypothèses que les

perturbations soient petites et que les dérivées partielles soient linéaires comme suit :

Page 31: PROJET A L'ÉCOLE

En multipliant et en divisant les trois premiers termes de l'équation (1.27) par Clo, on

obtient :

Comme les perturbations sont petites, alors U x Uo, dans ce qui va suivre l'indice O

sera enievé. Cependant, la valeur de I/ qui apparaît explicitement dans les équations de

mouvement est la valeur à l'équilibre U. Les rapports non dimensionnels UN, w / ü et

w/U sont définies comme suit :

(qui est la variation de l'angle d'attaque à partir de l'équilibre ) , et

w '/U = 'a '

en remplaçant ces notations dans l'équation (1.28), on obtient :

Page 32: PROJET A L'ÉCOLE

comme

En substituant cette expression pour C M , dans 1' équation (1.29)' en reprenant les termes

à la partie gauche de l'équation et en divisant par Sq, l'équation obtenue est :

m l l U aFx 1 aF, 1 aFx 1 aF, 1 aF, Fm - * - . a - - a w ---O ---O* = - (1.3 1) sq s q a ~ S q d a Sqaa . s q a e s q a e . ~q

où FM est une force aérodynamique, S est la surface de l'aile de l'avion, q est la pression

dynamique en Iblsq fi (q = 0,Sp L?) et p est la densitk de l'air. En substituant pour

(aF, 133 ) de l'équation (1.26) et en multipliant et divisant le 4' et 6' terme par U2U,

ou C est la corde aérodynamique moyenne [John H. Blackelock, 19911, l'équation (1.3 1)

devient :

Pour montrer comment l'équation (1.32) a été non dimensionalisée, le terme 'a' sera

analysé. On considére le terme :

Page 33: PROJET A L'ÉCOLE

Comme F, et Sq ont tous les deux les dimensions d'une force, en livre 16, les unités de

ces deux termes vont s'annuler, en laissant 2U/c et Va'. Les dimensions de ces derniers

termes sont lhec et sec, respectivement; donc la portion du terme en 'a' est non

dimensionnelle et elle peut être remplacée par un coefficient non-dimensionnel. Le reste

des termes en 'a', qui est (J2ü) 'a', est aussi non-dimensionnel. Le reste des termes est

traité de la même manière. Les coefficients sont appelés les dérivées de stabilité, et

malgré le grand nombre de ces coefficients, ceux qui sont utilisées dans ce texte sont

listés dans le Tableau 1.2 et ils suivent la nome NACA (National Advisory Cornmitee

for Aerodynamics). En introduisant ces termes dans l'équation (1 -32) , on obtient :

Des fois, mg/Sq est remplacé par -C, . Dans ce cas, l'équation (1.33) devient :

De la même façon, on peut obtenir les équations pour le calcul de Met F,. L'équation

F, peut s'écrire comme suit :

Page 34: PROJET A L'ÉCOLE

L'équation pour le moment de tangage M :

Ces équations de la dynamiques longitudinale (1.34), (1.35) et (1.36) supposent que :

1. Les axes X et Z se trouvent dans le plan de symétrie et l'origine du système des axes

est situé au centre de gravité de l'avion.

2. La masse de l'avion est constante.

3. L'avion est considéré rigide.

4. La terre est un repère fixe.

5. Les perturbations par rapport à l'équilibre sont petites,

6. L'écoulement est quasi stationnaire.

Ces équations exigent que l'axe des X soit orienté dans la direction de la vitesse de

I'avion pendant que l'avion soit en vol d'équilibre. Les dérivées de stabilité sont définies

dans le Tableau 1.2.

N.B. Il faut que ces équations soient non-dimensionnelles; ainsi les angles et leurs

dérivées doivent être mesures en radians .

Page 35: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 1.2

Définitions des dérivées de stabilité longitudinales

Syrnbol Définition commentaire

Variation de la portance et de la résistance à la

traînée en fonction de u

Variation de la portance et de la résistance à la

traînée suivant X

Gravitation

Négligée - - ---

Ëffet de la vitesse de rotation du tangage sur la

résistance à la traînée

Variation de la force nonnale avec u

Tangente de la courbe de la force normale

Effet sur la poussée de la queue

Effet de la vitesse de rotation du tangage sur la

portance

Effet de la poussée

Stabilité longitudinale statique

Amortissement du tangage

Page 36: PROJET A L'ÉCOLE

1.8 La solution des équations longitudinales

Le dénominateur des fonctions de transfert longitudinaies est obtenu A partir de la

solution homogène des équations dynamiques (1.34), (1.35) et (1.36), sans entrées

externes ( & = Cm = Cm 4) et sans tenir compte des conditions initiales. Les

transformt5es de Laplace des équations (1.34), (1.35) et (1.36) avec les hypoth4ses

suscitées et en négligeant LI, C, et C,,,,, sont :

C'est le ddtemiinant amtéristique du système d'équation (1.37) qui représente le

dénominateur des fonctions de transfert de la dynamique longitudinale. Cependant la

fonction de transfert totale dépend de l'entrée qu'on impose au système, pour plus de

détails voir [Blackelock J. H. ,19911.

Page 37: PROJET A L'ÉCOLE

2.1 Introduction

Dans le cas d'un avion piloté par un humain, l'interaction entre les entrées de

commande du pilote à partir de la cabine de pilotage et la réponse de l'avion doivent être

faites de façon à ce que le pilote réalise son objectif avec un effort mental et physique très

raisonnable. En d'autres mots, l'avion doit avoir des qualités de vol (qualités de

manœuvrabilité) trés acceptables à l'intérieur de l'enveloppe de vol.

11 est impératif a ce que les caractéristiques suivantes soient présentes sur toute

l'enveloppe de vol :

1- L'avion doit être mené d'une puissance de contrôle suffisante pour maintenir le

régime permanent, le vol en ligne droite et les qualités de manœuvrabilité nécessaires

à atteindre Ies objectifs fixés pour la mission.

2- L'avion doit être manœuvrable dans la transition d'une condition de vol vers une

autre.

3- L'avion doit avoir suffisamment de puissance de contrôle pour accomplir les

transitions suivantes :

Transition des opérations sur terre à des opérations en air (le décollage et la

montée)

Page 38: PROJET A L'ÉCOLE

Transitions des opérations de l'air vers le sol (l'approche, le touché du sol et

l'atterrissage)

Ces caractéristiques doivent être présentes que Ies moteurs soient allumés ou non.

CeIa inclut certaines conditions asymétriques de puissance qui peuvent

éventuellement avoir lieu. Cela est appelé la condition de vitesse minimum de

contrôle. Dans tes avions de combat, ces 3 conditions doivent avoir lieu même avec

un chargement d'armes asymétrique ou sous certaines conditions d'endommagement

dans le combat.

2.2 Définitions

Les efforts nécessaires a un pilote pour faire voler son avion, tout en respectant

les objectifs de sa mission, sont exprimés en activités de contrôle de la cabine de

pilotage et en force de contrale de la cabine de pilotage. Les amplitudes de la force

de contrôle de la cabine de pilotage et ses variations en fonction de certains

paramètres de mouvement ( vitesse, facteur de charge et glissement latérai) sont

d'une grande importance pour le pilote.

Les efforts mentaux nécessaires au pilotage d'un avion sont appelés les

compensations. Si un avion répond rapidement ou lentement à la commande du

pilote, ce dernier doit compenser ce comportement par l'ajustement de son propre

gain ou par "la conduite" de l'avion.

ii est évident que Ie pilote ne doit pas conduire excessivement son avion ni fournir

de très grands ni de mes petits gains sur un segment quelconque de sa mission.

Pour prédire si un avion possède les qualités de vol nécessaires, les trois

instructions suivantes sont exigées :

Page 39: PROJET A L'ÉCOLE

1) L'échelle d'évaluation avec laquelle le pilote doit évaluer un avion bien

détexminé et sur un segment donné de sa mission. A cette fin, l'échelle

d'évaluation de Cooper-Harper (voir Tableau 2.1) est développée. Cette

échelle est utilisée par des ingénieurs et des pilotes d'essais pour prédire les

qualités de vol d'un avion et les réponses aux questions doivent être en

anglais.

2) Les relations entre les caractéristiques de mouvement de l'avion, les forces

de contrôle de la cabine de piIotage et les mouvements de contrôle de la

cabine de pilotage d'une part et les qualités de vol (comme exprimdes par

Cooper-Harper) de l'autre. De telles relations sont définies dans les

exigences des qualités de vol des avions aussi bien militaires que civils. Ces

exigences sont appelées réglementations

3) Un modèle mathématique de I'avion à partir duquel on peut évaluer ces

quantités.

Page 40: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 2.1

Grille d'évaluation de Cooper-Harper

2.3 Les exigences sur les aualités de vols civil et militaire

Les références sur les exigences des qualités de vols militaires présentent des

barrières numériques pour un design qui conduit à une meilleure commodité pour une

mission bien déterminée.

Le but ultime de la réglementation est d'assurer une performance adéquate dans les

qualités et la sécurité des vols sans tenir compte des détails de l'implémentation des

systèmes de contrôle et du design. Les réglementations, telles qu'elles soient rédigées

aujourd'hui, s'adressent à des avions équipés de contrôles de cabine de pilotage qui

produisent essentiellement les moments de tangage, de lacet et de roulis. Si d'autres types

de contrôle de cabine de pilotage sont utilisés, les autorités qui s'occupent de La

certification peuvent imposer des exigences additionnelles ou d'autres alternatives.

Page 41: PROJET A L'ÉCOLE

Un grand nombre d'avions a besoin de l'augmentation de la stabilité pour atteindre

les qualités de vol désirées. Pour de tels avions, la défaillance d'un système de contrôle a

des retombées directes sur les qualités de vols. Cela conduit a l'introduction dans la

réglementation le niveau acceptable des qualités de vols et certains types de défaillance.

Comme les avions sont de différentes grandeurs, de missions et de performances,

la réglementation militaire spécifie les qualités de vols adéquates à chaque combinaison.

La réglementation civile n'entre pas dans d'autant de détaib. Alors une autre basée sur le

poids et l'application de la mission est utilisée.

Les qualités de vol du pilote dépendent du type de l'avion et des phases de vol. Les

avions sont classifiés en fonction de leurs grandeurs et de leurs manoeuvrabilité comme

suit :

1: avions petits, poids maximal de 5000 kg

II : avions de poids moyen (5 000 kg - 30 000 kg)

et une manœuvrabilité modérée

III : avions larges, de poids minimum de 30 000 kg et d'une manœuvrabilité

modérée

IV: avions avec une grande manœuvrabilité

Les phases de vol sont divisées en 3 :A, B, C - [Parrag M., 19941 comme suit :

Phases non terniinaies du vol

Phase A : inclut les phases non-terminales du vol, celles qui incluent les

manœuvres rapides, le guidage de précision (precision tracking), ou le

contrdle précis de la trajectoire du vol.

Phase B : inclut les phases non-terminales de vol, accomplies par des

manœuvres graduelles sans contrôle précis de la trajectoire du vol.

Page 42: PROJET A L'ÉCOLE

Phases terminales du vol

Phase C : inclut les phases terminales du vol, accomplies par des

manœuvres graduelles avec contrôle précis de la trajectoire du vol, par

exemple : décollage, atterrissage, approche.

En générd, la phase A est associée aux avions militaires alors que les phases B et C

sont communes aux avions commerciaux et militaires

Les demandes pour la certification sont exprimées en termes de 3 valeurs pour les

paramètres de contrOle (ou stabilité). Chaque valeur est la condition r i t e nécessaire

pour satisfaire un des 3 niveaux d'acceptation, définis ci-dessous :

Niveau I :

Niveau 2 :

Niveau 3 :

Les qualités du vol sont adéquates pour la phase du vol.

Les qualités du vol sont adéquates pour accompIir la mission des phases du

vol, mais une augmentation dans la charge (workload) du pilote ou une

dégradation dans t'efficacité de la aission, ou tous les deux, existent.

Les qualités du vol sont telles que l'avion peut être commandé, mais la

charge du pilote (workload) est excessive ou l'efficacité de la mission est

inadéquate, ou les deux. Phase A est terminée en sécurité, phases B et C

peuvent être complétées.

Ces niveaux ont été d é t e d é s en considérant l'opinion de base du pilote sur les

qualités de vol d'un avion.

2.4 La norme MIL-STD-I 797A

La norme militaire MIL-STD-1797A contient les critères pour les quaiités de

manœuvrabilité utilises dans l'année de l'aire américaine. Les concepteurs d'avions

Page 43: PROJET A L'ÉCOLE

l'utilisent comme guide pour atteindre une dynamique d'avion acceptable. Cependant,

comme les critères sont larges, il est A retenir qu'atteindre les spécifications ne garantie

pas nécessairement un avion qui vole bien [Parrag M., 19941. Les spécifications requises

sont données en fonction des niveaux, des classes et des phases déjà définis. La plupart

des qualités de manœuvrabilité sont spécifiées en terme de fréquence, de l'amortissement

ou de constantes de temps pour les différents modes de la dynamique d'avion.

2.5 Le svstème de commande et les aualités de manœuvrabilité Ionnitudinales:

Dans les systèmes de contrôle augmentés, en plus des fréquences propres et des

amortissements, il est nécessaire de prendre en considération les exigences suivantes :

1. Identifier la variable primaire pour représenter la réponse

2. Choisir les états qui donnent le plus d'informations sur les sensations du pilote (ex :

accélération normale, vitesse angulaire en tangage, . . .etc.).

Le choix de l'accélération normale seule est insuffisant car elle est très faible en de

petites vitesses et le choix de la vitesse de rotation en tangage est insuffisant car son effet

est ûès faible en grandes vitesses. Donc la loi C* est mieux adaptée et elle est formulée

comme suit :

La loi CS de l'équation (2.1) est un résultat de mesurages pris au centre de gravité de

l'avion. Pour tenir compte de la "mesure " du pilote qui n'est pas au centre de gravité, il

est nécessaire de rajouter d'autres termes en fonction de q. [Harold N. Tobie, 1996 ]

Le système de contrôle donné par Bombardier a la configuration suivante :

Page 44: PROJET A L'ÉCOLE

1 , 4 1 Commande

Avion

Figure 2.1 Schéma bloc de la commande de l'avion en tangage

On Constate à la figure 2.1 que la loi de contrôle C* n'est pas appliquée comme

représentée par l'équation 2.1 h cause du contrôleur PI (proportionnel intégral) appliqué

sur la boucle de retour de la vitesse angulaire en tangage q.

Ce système est actuellement utilisé par Bombardier et le cahier de charge Reist D.,

Mcmillen F., 19981 pour les qualités de manœuvrabilité correspondant est résumé dans

le Tableau 2.2 suivant :

Page 45: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 2.2

Le cahier de charge pour la commande en tangage

I

Marges de stabilité 1 6dB et 45'

Critère Minimum à atteindre Idéalement

p0.75

>O. i

Amortissement du en période courte

Amortissement en période longue Bande passante

1 Bande passante pour 1 Niveau 2 Niveau 1 1

0.35<<1.3

>O.OS

L 1

>1.5 (Niveau 1)

Retard de phase

> 1.75 (bon Niveau 1)

trajectoire de vol Dropback de Gibsodq

Les critères pris en considération dans cette étude sont le dropback, la bande passante,

I ~ 0 . 2

Bonne réponse transitoire

le retard de phase et les amortissements en période courte.

c0.14

-0.2<DB/q<0.5

Atteindre 1% de la réponse indicielle en 3 secs

2.5.1 La bande Dassante et le retard de hase

O<DB/q<0.3

Ces critères sont basés sur la réponse en fréquence par rapport à la commande du

pilote (la force sur le manche). La bande passante matérialise le domaine dans lequel le

pilote peut exercer ses manœuvres sans fournir des efforts excessifs et le retard de phase

représente le temps nécessaire pour que la réponse du système de commande atteigne

50% de la consigne. Les calculs se font comme le montre la Figure 2.2

Page 46: PROJET A L'ÉCOLE

Figure 2.2 Les défuiitions de la bande passante (BCY) et du retard de phase (A#)

2.5.2 Le dropback

C'est la quantité qui matérialise la sensation du pilote lors du pilotage de son

avion en tangage. La définition utilisée pour le calcul du dropback est celle de Gibson

comme le montre la Figure 2.3. Le cdcul se fait sur la réponse indicielle pour l'angle de

tangage 8 qu'on intègre à la sortie correspondante à la vitesse de rotation de tangage et

après avoir éliminé les lignes et les colonnes correspondants a la vitesse longitudinale et à

l'angle de tangage des matrices d'état du système de commande.

Page 47: PROJET A L'ÉCOLE

Figure 2.3 La définition du dropback

2.5.3 Les amortissements de Dériodes courte et lonmie

Le mode de période longue ou le phugoide est composé principalement de

changements de la vitesse longitudinale, de l'angle de tangage et de l'altitude. Pour isoler

ce mode, on doit limiter le mouvement de l'avion aux degrés de libertés horizontal et

vertical avec un angle d'attaque constant.

Le mode de période courte consiste essentiellement en un mouvement de tangage

en réponse à l'entrée Ionginidinale du pilote, à la turbulence ou a des conditions initiales.

Page 48: PROJET A L'ÉCOLE

L'OPTIMISATION EN COMMANDE DE VOL

3.1 Introduction

La conception industrielle de loi de commande de vol comprend dans l'ordre, les

activités suivantes: dériver un modèle dynamique non linéaire de L'avion, analyser les

hypothltses du modèle et le comportement dynamique résultant au moyen de réglage et de

simuiation non linéaire, définir l'architecture du contrôleur, exécuter une première

conception pour une condition de vol appropriée et évaluer la loi de commande par

évaluation linéaire et non linéaire. En suite, ce processus est répété pour trouver des lois

de commande pour toutes les conditions de vol appropriées. En conclusion, un

échelonnement de gains (Gain scheduling) est conçu tel que l'avion puisse être

commandé sur toute son enveloppe de vol [Dieter Joos, Août 199q.

L'approche utilisée est un processus paramétrique interactif pour l'optimisation de la

loi de commande en tangage multi-critères d'un avion. Cette approche implique des

algorithmes d'optimisation en utilisant les variantes existantes dans les bibliothèques de

MATLAB et de MATRiXx.

L'analyse du système de commande, de la fonction multi-objective et des méthodes

d'optimisation utilisées. sont présentées. Les données utilisées pour optimiser la loi de

commande de l'avion en tangage sont fournies sous forme de matrices d'état de la

Page 49: PROJET A L'ÉCOLE

Une fois que la méthode a utiliser est fixée, on l'applique sur un autre modèle de fonction

objective, qui en plus des spécifications du contrôleur et des qualités de manœuvrabilité,

il inclut les contraintes permettant de tenir compte de la variation lisse des gains sur

l'enveloppe de vol afin de réaliser l'échelonnement des gains (Gain scheduling) en

fonction de la pression dynamique.

3.2 Les fonctions obiectives. les fonctions d'évaluation et les contraintes

Comme pour la plupart des problkmes réels, plus particulièrement ceux du design,

l'optimisation de plus qu'une fonction objective à la fois est nécessaire. Dans le système

de commande d'un avion en tangage, en plus des spdcifications liées au contrôie

proprement dit, il est nécessaire d'inclure les qualités de manœuvrabilité (Handling

Qualities). Or ces différentes fonctions objectives sont optimisées par la même aiternative

de choix de parametres (de gains), il est donc impératif de mettre un compromis

permettant de les contenir afin d'assurer un design satisfaisant.

L'optimisation multicntère est décrite mathématiquement comme suit :

Page 50: PROJET A L'ÉCOLE

représente les contraintes d'égalités et d'inégalités et les limites sur les variables. La

variable x représente le vecteur de paramètres d'optimisation (Gains du controleur).

Chacune des fonctions objectives f(x) est une fonction d'évaluation représentant un coût

scalaire qui met en relation l'indice de performance considéré avec les gains du

contrôIeur. Les fonctions d'évaluation utilisées dans notre cas sont de type sigmoid

unilatéral ou bilatéral.

Une fonction sigmoïde unilatérale est en forme de S " pressant la fonction " qui trace

une valeur réelle, qui peut être arbitrairement large dans la grandeur (positive ou

négative), en une autre valeur réelle qui se trouve dans une certaine marge étroite. La

forme mathématique pour la fonction sigmoïde particulière utilisée dans ces simulations,

et généralement utilisée dans beaucoup d'autres simulations de réseau de neurones[PMSI,

juin 19991, est la suivante :

Où X représente l'indice de performance considéré. Le résultat de cette fonction sigmoïde

se situe dans i'intervalle O a 1. Dans la littérature du calcul neural, le sigmoïde est désigné

parfois également sous le nom de la fonction logistique. La fonction bilatérale est de la

forme de deux fonctions sigmoïde disposées en symétrie par rapport à une droite passant

par le point le plus bas de la courbe.

Dans la plupart des cas, la fonction multi-objective (3.1) est résolue par la combinaison

des objectifs en un seul objectif scalaire dont le minimum est la solution du problème

initiai. Pour obtenir un seul objectif scalaire, il existe plusieurs techniques :

La sommation pondérée des fonctions qui est formulée comme suit :

Page 51: PROJET A L'ÉCOLE

Le choix de la pondération peut changer énormément la fonction objective (fonction

COQ) résultante et le mauvais choix peut conduire à un probkme très difficile a optimiser.

Pour des problèmes d'optimisation cornportants des critères de performance en

compromis, l'optimisation est d'autant plus dure pour l'utilisateur lui-même que pour

l'algorithme utilisé.

L'optimisation muiti-objective qui optimise chaque fonction objective se rapportant a

un seul critère de performance séparément (ATTGOAL de MATLAB). Cette

approche est parfois appelée la programmation par but (Goal programming), elle ne

peut être appliquée que si on peut se permettre de se fixer un objectif particulier a un

seuil voulu et d'optimiser pour les autres. Cette approche présente des difficultés

quant à la relation avec les contraintes et elle est de plus en plus dificile Iorsque le

nombre d'objectifs est supérieur ii deux.

La programmation multiniveaux est une méthode utilisée pour optimiser les objectifs

par ordre d'importance en passant successivement du plus important au moins

important jusqu'it ce que tous les objectifs soient optimisés. Cette méthode peut être

utilisée s'il existe une certaine hiérarchie dans les objectifs et que le compromis entre

les objectifs n'est pas de premiere importance. Cependant, lorsque le niveau de la

hiérarchie n'est pas très évident, le problème devient numériquement infaisable.

L'une des formulations de ce problème est donnée comme suit :

iUin(rnaxa,j;(x)) avec a, 2 O (2 -4) I

Avec i=i,2, ...J

Page 52: PROJET A L'ÉCOLE

La difficulté de cette méthode réside dans le fait que la combinaison finale de ce

problème peut donner lieu a de non-linéarités beaucoup plus élevées que celles du

problème original.

Les techniques suscitées peuvent être appliquées facilement pour un problème où les

fonctions objectives sont optimisées par la même alternative de choix de gains, comme

c'est le cas pour l'optimisation de la loi de commande pour un seul point de vol.

Cependant, dans le cas de l'échelonnement des gains (Gains Scheduling) sur l'enveloppe

de vol, les ensembles de fonctions objectives se rapportant à chacun des points sont

imbriqués pour décrire toute l'enveloppe de vol et ces ensembles reliés par la contrainte

du lissage de la courbe des gains n'admettent pas la même alternative de choix de

paramètres. Pour résoudre ce problème, en plus des techniques de solutions présentées

pour un ensemble de fonctions objectives, il est nécessaire de rajouter une technique qui

peut combiner ces ensembles entre eux. Dans l'dchelomement des gains, la méthode

utilisée est formulée comme suit :

Si on considère F,(xJ comme la combinaison scalaire des fonctions objectives f;(x,J

représentant un point de vol j et dont les variables de décision sont représentées dans le

vecteur de gains x, lui correspondant, on aura à optimiser pour les m points de vol

(l'enveloppe de vol) la combinaison des fonctions objectives :

Sujet à : g(x,,)M i~ =l, , . . ,m

avec p, comme pondération pour le problème global.

Dans ce cas particulier, on peut fonner une autre combinaison pour les fonctions

objectives F, de la forme suivante :

Page 53: PROJET A L'ÉCOLE

Optimiser : lmoyenne F,(xJ + Écart type de F,(x$ ( 3.6)

Sujeta : g(x@ i,j =ln ...,nt

Avec 3c comme seul facteur de pondération au problème global .

Cette formulation nous permet un passage très lisse entre les différents points de vol.

Un autre ingrédient doit être ajouter pour compléter le problème et ce sont les

contraintes. On peut y distinguer deux types : des contraintes implicites et des

contraintes explicites, pour un problèmc d'optimisation en général, elles sont formulées

comme suit :

Optimiser : f(xl,x2, ... ,x,J

Sujet a de contraintes explicites : + xiSxi ,<xi aveci=l, ..., n

Et des contraintes implicites : k, Sg,(xJS hi avec i = I , ..., m

Les contraintes explicites sont aussi appelées contraintes de réglage et elles

représentent les limitations dans les paramètres d'optimisation par une bome supérieure

et une bome inférieure. Dans les contraintes implicites, les variables implicites gi sont

des fonctions de toutes les variables (paramètres) d'optimisation. Dans la théorie, ces

deux types de contraintes sont traitées plus ou moins de la même façon. La méthode la

plus commode et la plus commune à ces deux types de contraintes est celle des fonctions

de pénalité introduite dans la fonction objective directement. Une autre méthode est

d'inclure dans l'algorithme d'optimisation une routine qui élimine les points infaisables

de l'espace d'optimisation et d'en générer d'autres selon des régles prédéterminées.

En général, les contraintes rendent ie problème d'optimisation plus dificile à traiter et

d'une façon particulière, les contraintes implicites réduisent l'espace des solutions et elles

sont plus dificile à traiter.

Page 54: PROJET A L'ÉCOLE

Pour l'optimisation d'un seul point de vol, il est possible d'introduire directement les

contraintes explicites qui sont les bornes supérieures et inférieures des différents gains du

contrôleur dans la combinaison scalaire des fonctions objectives. C'est la raison pour

laquelle on est conduit à tenter l'utilisation des méthodes d'optimisation sans contraintes

en plus des méthodes avec contraintes. Cependant, dans le cas de l'échelonnement des

gains, la contrainte implicite qui force les gains des différents points de l'enveloppe de

vol à suivre une courbe lisse en fonction de la pression dynamique, l'utilisation des

méthodes d'optimisation avec contraintes s'impose.

3.3 Les aigorithmes d'o~timisation utilisés

Dans ce qui va suivre, les algorithmes sont divisés en deux classes qui sont les

algorithmes sans contraintes et ceux avec contraintes. Dans les méthodes sans

contraintes, on distingue les méthodes avec évaluation de la dérivée et les méthodes qui

se passent de l'évaluation des dérivées. La première catégorie qui est aussi connue

beaucoup plus sous le nom des méthodes à gradients trés utilisées dans le cas ou

l'information su . le gradient peut être trouvée aisément; ce qui revient à dire que la

fonction objective est continue dans le domaine d'optimisation. Par contre, les méthodes

qui n'utilisent pas le gradient sont beaucoup plus utilisées en présence de non-linéarités

élevées.

3.3.1 Les algorithmes de MATL,AB

La bibliothèque (Toolbox) d'optimisation de MATLAB contient un grand nombre de

méthodes qui sont interconnectées par la commutation ou le choix de l'option selon le

besoin de l'utilisateur. Les méthodes qui sont intéressantes pour cette étude, sont

expliquées brièvement ci- après.

Page 55: PROJET A L'ÉCOLE

3.3.2 Les méthodes sans contraintes

Deux sous-programmes sont fournis. Un met en application un algorithme Quasi-

Newton, en utilisant DFP ou BFGS pour mettre à jour le Hessien inverse approxime,

selon un commutateur mis en position par l'utilisateur. Des gradients peuvent être foumis

par l'utilisateur ; s'ils ne le sont pas, la méthode des différences finies est utiiisée. Le

deuxième sous-programme utilise l'algorithme du simplex de Nelder-Mead [Mary A.

Branch, 19961, pour lequel les dérivées ne sont pas nécessaires.

3.3.2.1 L'algorithme Ouasi-Newton

Cette méthode est utilisée lorsque le Hessien est difficile à évaluer. Au lieu

d'obtenir une estimée du Hessien en un seul point, cette méthode fait une approximation

à partir des gradients de tous les points déjà visités par l'algorithme. Soient xk l'itération

en cours et Bk la matrice du Hessien approximatif lui correspondant, le systéme linéaire

est résolu pour générer la direction dk . La prochaine itération est alors trouvée en faisant

une recherche en ligne le long de dk et en posant xk+r = xk + a d k . Le prochaiin Hessien

est amélioré par le théorème intégral. Si on d é h i

1 Ce théoréme implique sk jV2 f (xk + tsk)dt = yk

O

qui représente la matrice du Hessien moyen le long du segment [xk, xk+sk] . Ce résultat

conduit a la condition quasi-Newton

Page 56: PROJET A L'ÉCOLE

Cette condition devient suffisante par la mise à jour de Broyden qui est de la forme :

Le choix de ( ~ k =O donne la mise à jour de Broyden-Fletcher-GoIdfarb-Shanno (BFGS).

Dans la plupart des codes la différence dans l'implantation de la méthode réside dans la

façon de réaliser la mise à jour de la matrice du Hessien. Cette dernière peut être faite par

la décomposition de Cholesky pour B k OU par la mise ii jour de la matrice inverse de Bk.

Dans les deux cas, la mise a jour dans la résolution du système

présente le même nombre d'opérations qui est de n2 [ NEOS/OTC Man 19961.

3.3.2.2 La méthode du sirnolexe de Nelder-Mead

Cette méthode est très utile dans le cas où le gradient est très difficile à calculer ou

lorsque les valeurs de la fonction à optimiser contiennent du bruit. Pour un problème à n

dimensions, cette méthode maintient un simpiex de n+l points (Un triangle dans le cas

Page 57: PROJET A L'ÉCOLE

de 2 dimensions, ou une pyramide dans le cas de trois dimensions). Les simplexes, lors

de l'optimisation sont toujours en mouvement, en expansion, en contraction et en

distorsion. A partir d'un point initial, on crée le simplex qu'est un ensemble de point

pour lesquels la fonction objective est évaluée [Kuester J. L. et Mize J. H. 19731. Le point

qui présente le coût le plus élevé est remplacé par un nouveau point. Ce dernier doit être

choisi après le déroulement des opérations successives suivantes :

1. La distorsion définit le nouveau point comme étant la somme du barycentre du

simplexe et de la distance entre le barycentre et le point qui doit être remplacé.

La contraction dtfinit le nouveau point, dans le cas ou 1e coût du point calculé au pas

1 est le plus élevé, comme étant la différence entre le barycentre du simplexe et la

distance entre le barycentre et le point qui doit être remplacé. Si le coût du point

calculé au pas 1 est situé entre le coût plus bas et le coût plus élevé, la contraction

défmit le nouveau point comme étant la différence entre le barycentre du simplexe et

la distance entre le barycentre et le point définit par la distorsion. Si le coût du

nouveau point est amélioré, on déplace tous les points de la moitié de la distance vers

le point qui présente le meilleur coiit et on revient au pas 1

3. Si le point définit au pas 1 a le meilieur coût, l'expansion défiNt le nouveau point

comme étant la somme du barycentre du simplexe et de la distance entre le barycentre

et le point définit au point 1. Si ce point présente une amélioration on le garde comme

nouveau point et on revient au pas 1 autrement on garde le point définit au pas 1

comme nouveau point et on revient au pas 1.

4. Le processus s'arrête lorsque le critère de convergence est satisfait ou lorsque le

nombre d'itération est dépassé.

Page 58: PROJET A L'ÉCOLE

3.3.3 Les méthodes avec contraintes

Elles utilisent la programmation quadratique séquentielle (SQP). La fomule de BFGS

est employée pour mettre à jour une approximation du Hessien. La fonction de mérite de

Han est employée pour déterminer la longueur du pas à chaque itération.

Cette méthode est une généralisation de la méthode de Newton sans contraintes. A

chaque itération majeure, elle résout un problème quadratique. Dans sa forme standard,

elle remplace les fonctions objectives du problème A optimiser par une approximation

quadratique de la forme :

et elle remplace les contraintes par une approximation linéaire. Le pas dk est calculé par

la résolution du sous problème quadriitkpe par :

min {qk(d) : Ci(xk) + VCi(xk)Td 5 û,i E I Ci(xk) + VCi(xk)Td = 0,i E E )

3.3.4 Les svstèmes d'éauations non linéaires et

les moindres carrés non linéaires

La méthode de Newton et L'algorithme de Levenberg-Marquardt sont fournis.

L'utilisateur choisit l'algorithme en plaçant un commutateur selon ses besoins. Quant aux

moindres carrés non linéaires, on peut aussi y utiliser la méthode de Gauss-Newton.

Page 59: PROJET A L'ÉCOLE

3.3.4.1 Les svstèmes d'6auations non linéaires

Cette algorithme cherche la solution optimale locale au pro bleme

Où les barres doubles (1 !)représentent la nonne d'ordre 2. La méthode de Newton

modifiée est utilisée pour la résolution d'un tel problème. Pour une itération donnée, les

valeurs de f(x) et de son Jacobien sont calcdées et le pas de la prochaine itération est

alors trouvé en résolvant le système d'équations :

Et en posant

3.3.4.2 Les moindres carrés non linéaires

Le problème des moindres carrés non linéaires a la forme générale suivante :

Dans le bibliothèque d'optimisation de MATLAB, on peut y utiliser la méthode de

Gauss-Newton ou celle de Levenberg-Marquardt .

La méthode de Gauss-Newton a la particularité d'évaluer Le Hessien à partir de son

premier terme. Dans la variante de la recherche en ligne de celui-ci, la direction de

recherche dk pour une itération donnée, doit satisfaire ce qui suit :

Page 60: PROJET A L'ÉCOLE

La méthode de Levenberg-Marquardt est une modification de la méthode de Gauss-

Newton. Cette méthode utilise dans le calcul du pas de chaque itération, la résolution du

sous-problème

Pour &>O et une matrice d'échelle Dk, le rayon p de la région de confiance est

calculé selon la différence entre la valeur prédite de la fonction objective et sa vraie

valeur. Pour qu'un pas soit accepté, il faut que p soit supérieur à une certaine valeur qui

est prise généralement a 0.0001.

Page 61: PROJET A L'ÉCOLE

CHAPITRE 4

4.1 introduction

Afin de pouvoir comparer, non seulement les méthodes d'optimisation de MATLAB

entre elles, mais aussi avec la méthode OPTIMIZE utilisée dans MATRIXx, il est

nécessaire de prendre certaines mesures.

Étant donnée la différence dans les méthodes de l'approximation de Padé des éléments

de retard dans les deux environnements MATLAB et MATRIXx, la première mesure est

de normaliser la matrice d'état globale du contrÔIeur obtenue pour le même choix de

gains. Cette différence est solutiomée en subdivisant le schéma bloc du contrôleur en

branches variables qui comportent la dynamique de l'avion et les gains du contrôleur et

qui changent d'un point de vol à un autre et en branches invariables qui ne comportent

que la dynamique de l'actionneur et d'autres éléments matériels associés au contrôleur

comportant des éléments de retard. Ces demiéres branches sont linéarisées dans

l'environnement MATRIXx et les résultats ainsi obtenues sont stockées sous formes de

matrices d'état pour être utilisées dans Ies deux environnements. Cette méthode nous a

permis non seulement une normalisation pour la comparaison entre les méthodes mais

aussi un gain dans le nombre d'opérations nécessaires quant à l'obtention de la matrice

globale du mode1 d'état. Cependant, pour tout traitement des matrices d'état du modèle

global dans MATLAB, il est nécessaire de balancer et de comprimer les matrices d'état

du système pour augmenter la précision numérique dans les calculs.

Page 62: PROJET A L'ÉCOLE

Dans ce travail, plusieurs comparaisons ont été effectuées lors de la réalisation du

projet sur un grand nombre de points de vol et en considérant de différentes facettes dans

le calcul des performances de contrôle et de qualités de manœuvrabilité du système. Des

ajustements ont été apportés sur l'introduction de contraintes explicites sur les gains, sur

la limitation du dépassement et sur la méthode de calcul du Dropback. Les résultats de la

comparaison des méthodes d'optimisation utilisées ne sont concluant qu'une fois les

considérations à prendre sur le modèle de fonctions objectives sont complètement

cernées. Avec le problème initial, qui ne comportait pratiquement pas de contraintes et

de non linéarités additionnelles, toutes les méthodes d'optimisation pouvaient donner une

solution optimale locale satisfaisant plus ou moins les performances considérées et les

faiblesses de certaines méthodes surgissaient a fur et à mesure que la fonction objective

se complétait. Les résultats qui seront présentés dans ce chapitre de comparaison des

méthodes d'optimisation et dans le prochain qui traite l'échelonnement des gains sur

l'enveloppe de vol sont à la base d'une fonction objective qui prend en compte toutes les

exigences qu'il faut atteindre dans les performances de contrôle et de qualités de

manœuvrabilité.

Dans ce qui va suivre, les fonctions objectives, les fonctions d'évaluation et les

contraintes seront présentées en premier et en deuxième lieu la comparaison des

méthodes d'optimisation pour des points de vol isolés et en fonction de différentes

techniques de solutions présentées en théorie. Une fois que l'algorithme et la technique

de solution adéquate répondant le mieux A la solution du problème soient dégagés, dans

le chapitre qui va suivre, on passe à la réalisation de l'échelonnement des gains sur toute

l'enveloppe de vol en fonction de la pression dynamique.

4.2 Les fonctions obiectives. les fonctions d'évaluation et les contraintes

Les fonctions d'évaluation des critères de manœuvrabilité et de contrôle, étalonnées

selon les exigences fixées au préalable, sont représentées dans les figures : 4.1 pour le

Page 63: PROJET A L'ÉCOLE

dropback, 4.2 pour la bande passante, 4.3 pour le retard de phase et 4.4 pour

l'amortissement. Les symboles utilisés sont :

DB : Dropback, BW: Bande Passante, rd : Retard de phase, Z : L'amortissement,

** :ne s'applique pas

Figure 4.1 La fonction d'évaluation qui représente le dropback

On constate sur la Figure 4.1 que le dropback est centré autour de 0.1 ou le coût est nul

et il donne des coûts élevés en dehors de l'intervalle fixé dans le cahier de charge.

Page 64: PROJET A L'ÉCOLE

Figure 4.2 La fonction d'évaluation qui représente la bande passante

Sur la Figure 4.2, la bande passante est représentée par une fonction d'évaluation

unilatérale et on constate que pour des bandes passantes supérieurs à 2, on peut atteindre

des coûts trés bas. Cependant pour des bandes passantes inférieures à 2, le coût est élevé.

Page 65: PROJET A L'ÉCOLE

Figure 4.3 La fonction d'évaluation qui représente le retard de phase

Sur la Figure 4.3, on constate que le retard de phase ne peut être toléré que sur un

intervalle très étroit entre O et 0.2 et c'est la raison pour laquelle la courbe représentant la

fonction d'évaluation paraît presque linéaire.

Page 66: PROJET A L'ÉCOLE

Figure 4.4 La fonction d'évaluation qui représente l'amortissement

On constate sur la Figure 4.4 que l'amortissement est acceptable pour des valeurs

supérieures a 0.6 et le coût est de plus en plus élevé en bas de cette limite.

Les contraintes explicites qui sont les limites supérieures et infërieures des cinq gains

de contrôle sont ajoutées directement comme fonctions d'évaluation (pénalités) pour les

méthodes d'optimisation sans contraintes et comme contraintes dans le cas des méthodes

d'optimisation avec contraintes.

Le dépassement de la vitesse angulaire de tangage dans le cas de la réponse a

l'échelon unitaire représente une difficulté particulière quant a son introduction comme

fonction d'évaluation, car celui-ci ne s'apprête pas à une limitation systématique et il

Page 67: PROJET A L'ÉCOLE

rentre en conflit avec la définition du DROPBACK (DB) utilisée. C'est la raison pour

laquelle il est introduit comme pénalité limitant le dépassement à 30% dans les méthodes

sans contraintes. Dans ces dernières il est représenté comme fonction d'évaluation et

comme contrainte dans les méthodes qui le permettent.

4.3 Com~araison des méthodes d'o~timisation

Pour réaliser cette comparaison, on a choisi deux points de vol isolés et pour des

nombres de Mach différents. Ce choix est justifié par le fait que la détermination des

gains du contrôleur soit moins difficile pour des points de vol ayant des nombres de

Mach peu élevés et la difficulté augmente proportionnellement à ce dernier jusqu'aux

points qui possèdent des nombres de Mach de 0.88 et qui est le plus élevé de l'enveloppe.

Les points choisis sont présentés ci après en fonction de leur numéros de repérage sur

l'enveloppe de vol et en fonction des nombres de Mach correspondants :

1. Le point 39 avec Mach = 0.25

2. Le point 50 avec Mach= 0.88

L'optimisation pour chacun des deux points est réalisée en utilisant les techniques

présentées en théorie pour la combinaison scalaire des fonctions d'évaluation pour la

détermination du coût a chaque itération et pour toutes les méthodes d'optimisation.

Une estimation des gains initiaux pour chacun des points et pour chacun des gains est

donnée comme le montre le Tableau 4.1

N.B. Il est à noter que les symboles utilisés pour les gains sont représentés sur le schéma

bloc du système de commande à l'Annexe A

Page 68: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 4.1

Les estimations initiales des gains pour

les points de vol (points 39 et 50)

IGains Point 39 Point 50

Les optimums locaux de chacun de ces deux points sont connus au préalable par un

grand nombre de choix d'estimations initiales pour les gains et par toutes les méthodes

d'optimisation dont disposent les deux environnements MATLAB et MATRIXx. Les

estimations initiales des gains du Tableau 4.1 sont choisis de telle sorte qu'ils soient

suffisamment éloignés des solutions désirées.

La solution attendue pour le point 39 doit être autour de l'un des deux minimums

locaux dont les gains et les performances du système sont présentées au Tableau 4.2 et les

réponses a un échelon unitaire de la vitesse angulaire du tangage pour chacune des

solutions a Ia Figure 4.5. Les deux solutions du point de vol 39 sont repérées par les

entêtes ((solution 39 a N et ((solution 39b D. La solution du point 50 qui est unique et elle

est représentée par ((solution 50 ».

Page 69: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 4.2

Les gains et les critères de performance attendus par l'optimisation

Gains solution 39 a solution 39b solution 50 Kn 0.9 1.13 0.65

Coût total 0.06 0.29 0.98

Les réponses temporelles de la vitesse angulaire de tangage à l'échelon unitaire sont

représentés à la Figure 4.5

Page 70: PROJET A L'ÉCOLE

Figure 4.5 La réponse temporelle de la vitesse angulaire de tangage

a un Cchelon unitaire pour les points 39 et 50

On constate que le dépassement pour toutes les solutions et pour tous les points de vol

ne dépasse pas 30% et que la consigne est approchée à moins de 5% autour de trois

secondes.

3.3.1 La méthode du sim~lexe de Nelder-Mead (finins)

Cette méthode est mise au point par les trois options suivantes :

1. Le critère d'arrêt sur les variables est choisi à : 0.01

2. Le critère d'arrêt sur le coùt est choisi a : 0.02

Page 71: PROJET A L'ÉCOLE

3. Le nombre maximum d'itérations est pris a : 500

a- En appliquant la combinaison linéaire des fonctions d'évaluation, l'équation (3.3)'

les résultats obtenus pour les gains, les critères de performance et le nombres

d'itérations (Niter) sont présentés dans Ie Tableau 4.3, quant au dépassement, il est

de 34% pour le point 39 et 200% pour le point 50, voir Figure 4.6

Tableau 4.3

Les résultats obtenus parfnrins en utilisant

la combinaison linéaire des fonctions d'évaluation.

1 Gains Point 39 Point 50 1

--

Niter 239 134 Coût max 0.05 0.8722 Coût total 0.058 1.92

Temps CPU 700 132

Page 72: PROJET A L'ÉCOLE

Temps en sacondes

Figure 4.6 les réponses indicielles de la vitesse angulaire de tangage

pour les points 39 et 50 trouvées avecfinins et

la combinaison du paragraphe (a).

On constate sur la Figure 4.6 que toutes les spécifications de qualités de

manœuvrabilité sont satisfaites pour les deux points de vol 39 et 50, par contre, pour le

point de vol 50, le dépassement est de 200 %. Pour ce point, la contrainte sur le

dépassement n'a pas pu être résolue et le coût total obtenu est principalement dû à Ia

pénalité représentant cette contrainte.

Page 73: PROJET A L'ÉCOLE

b- En appliquant la programmation multiniveaux des fonctions d'évaluation,

l'équation (3.41, les résultats obtenus pour les gains, les critères de performance et

le nombre d'itérations sont présentés dans le Tableau 4.4

Tableau 4.4

Les resultats obtenus parfmins en utilisant

la programmation multiniveaux des fonctions d'évaluation.

1 Gains Point 391

-- -

Niter 66 Coiit max 0.44 - -

Coût total 0.6 Temps CPU 200

On constate que les résultats obtenus sont exactement ceux qui sont attendus dans le

Tableau 4.1 pour le point 39 (solution a), par contre aucun tésultat tangible n'a été trouvé

avec cette technique de solution pour le point de vol 50.

Page 74: PROJET A L'ÉCOLE

c- En appliquant la combinaison linéaire de la moyenne et de l'écart type des

fonctions d'évaluation, l'équation (3.6) avec A=2, les résultats obtenus pour les

gains, les critères de performance et le nombre d'itérations sont présentés dans le

Tableau 4.5.

Tableau 4.5

Les résultats obtenus parfinins en utilisant la combinaison

linéaire de la moyenne et de l'écart type

des fonctions d'évaluation.

IGains Point 39 I

f Coût max 0.046 1 Coiit total 0.13 Temp CPU 287

N.B Aucune solution n'est trouvée pour le point 50 en se basant sur les hypothèses

émises pour la comparaison. Cependant, avec le changement de la condition initiale ou

l'élimination de la pénalité sur le dépassement, on finit par retrouver le minimum local.

Page 75: PROJET A L'ÉCOLE

4.3.2 La méthode Ouasi-Newton lfminul

Cette méthode est mise au point par les options suivantes :

1. Le critère d'arrêt sur les variables est choisi à : 0.01

2. Le critère d'arrêt sur le coût choisi a : 0.02

3. Le nombre maximum d'itérations choisi à : 500

4. Le choix des pas inférieur et supérieur pour l'estimation du gradient avec les

différences finies : (10"-10" ) à lo6 5. Le choix de la méthode en combinant les deux options suivantes :

Évaluation du Hessien selon : BFGS, DFP ou Direction descendante

Recherche : avec interpolation/extrapolation polynomiale cubique et

quadratique (recherche en ligne), ou cubique

Par cette méthode, il n'y a aucune solution tangible pour le point de vol 50, par contre,

des solutions sont trouvées pour le point de vol 39 moyennant les techniques de

combinaison des fonctions d'évaluation pour la détermination du coût scalaire et en

combinant les différentes variantes citées au point 5 du paragraphe ci-dessus.

a- En appliquant la combinaison linéaire des fonctions d'évaluation, équation (3.3), et

en choisissant la méthode Quasi Newton avec la mise a jour du Hessien par la

méthode BFGS et la recherche en ligne, les résultats obtenus pour les gains, les

critères de performance et le nombres d'itérations mer) sont présentés dans le

Tableau 4.6 et la réponse temporelle à [a Figure 4.7

Page 76: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 4.6

Les résultats obtenus parfntinw en utilisant la

combinaison du paragraphe (a)

Gains Point 39 Kff 1 .O55

Niter 278 Coût max 0.08 Coût total 0.2

Temp CPU 800

Page 77: PROJET A L'ÉCOLE

Figure 4.7, La réponse temporelle de la vitesse angulaire de tangage à un échelon unitaire

pour le point 39 et pour les solutions trouvées avec fminu avec la combinaison du

paragraphe (a)

Quoique le coût global obtenu soit un peu plus élevé que celui attendu, les

spécifications restent toujours respeciies et la réponse temporelle pour la vitesse

angulaire de tangage reste aussi dans des limites acceptables.

Page 78: PROJET A L'ÉCOLE

En passant de la méthode de la mise à jour du Hessien par la méthode du BFGS à la

méthode du DFP, les mêmes résultats sont retrouvés avec un nombre d'itération de 274

et pratiquement avec le même temps CPU. En conjuguant la méthode Quasi Newton avec

la mise à jour du Hessien par la méthode du BFGS et la recherche cubique le nombre

d'itérations a passé à 445 et le temps CPU a doublé sans atteindre le moindre optimum.

Aucun autre changement palpable au niveau des résultats ou au niveau du nombre

d'itérations n'est observé en essayant d'autres combinaisons de méthodes de mise à jour

du Hessien et des méthodes de recherche proposées par MATLAB pour cette technique

de combinaison de fonctions d'évaluation.

b- En appliquant la combinaison linéaire de la moyenne et de l'écart type des

fonctions d'évaluation, l'équation (3.6) avec un facteur de pondération de 2, pour

trouver le coût scalaire, les résultats obtenus par la méthode du Quasi-Newton avec

la mise à jour du Hessien par le BFGS et la recherche en ligne, pour les gains, les

critères de performance et le nombres d'itérations sont présentés dans le Tableau

4.7.

Page 79: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 4.7

Les résultats obtenus par fminu en utilisant la combinaison

du paragraphe (b)

1 Gains Point 39

Niter 204 Coût max 0.023 Coût totaI 0.048

Temp CPU 642

bl - Pour la même combinaison que celle du paragraphe b, et en passant de la mise à

jour du Hessien par la méthode du BFGS a celle du DFP, les mêmes résultats ont

été retrouvés avec un nombre d'itérations de 177 et un temps CPU de 444. Par

contre, d'autres résultats ont été trouvés pour le Quasi Newton avec la méthode du

DFP et la recherche en interpolation/extrapolation cubique comme le montre le

Tableau 4.8.

Page 80: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 4.8

Les résultats obtenus par fminu en utilisant

la combinaison du paragraphe b 1

Gains Point 39 Kn 1.019 Ki 0.5

mp 0.5 Km 2 Kfb o. 1 DB -0.033 BW 2.07 Td O. 18 2 1 0.99 22 0.99 23 ** Niter 283 Coût max 0.023 Coût total 0.048

Temp CPU 700

Aucune autre combinaison de méthodes pour fminu n'a donné de résultats qui puissent

être cités pour cette même technique de combinaison de fonctions d'évaluation.

c- En appliquant la programmation multiniveaw sur les fonctions d'évaluation,

l'équation (3.4), et en choisissant toutes les combinaisons des méthodes defminu,

on ne trouve aucun résultat tangible.

Page 81: PROJET A L'ÉCOLE

4.3.3 La méthode Gauss-NewtonlLevenbere Maruuardt lfsolve)

Cette méthode est mise au point par les options suivantes :

1. Le critère d'arrêt sur les variables est choisi à :0.01

2. Le critère d'arrêt sur le coût choisi à :0.02

3. Le nombre maximum d'itérations pris a 500

4. Le choix des pas inférieur et supérieur pour l'estimation du gradient avec les

différences finies : (10~-10q à 10".

5. Le choix de la méthode en combinant les deux options suivantes

Utilisation des algorithmes : Gauss-Newton ou Levenberg-Marquardt

Recherche : avec interpolatiodextrapolation polynomiale cubique et

quadratique(Recherche en ligne), ou cubique

a- En appliquant la combinaison linéaire des fonction d'évaluation équation (3.3)' et

en choisissant la méthode GaussNewton avec recherche en ligne aucun résultat

n'est trouvé. Les résultats obtenus par la méthode de Levenberg-Marquardt pour

les gains, les critères de performance et le nombres d'itérations mer) sont

présentés dans le Tableau 4.9 et la réponse temporelle à la Figure 4.8.

Page 82: PROJET A L'ÉCOLE

Figure 4.8 Réponse temporelle de la vitesse angulaire de tangage pour la solution trouvée

avecfiolve (Levenberg-Marquardt)

Page 83: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 4.9

Les résultats obtenus parfsolve en utilisant la combinaison linéaire des fonctions

d'évaluation et la méthode de Levenberg-Marquardt avec la recherche en ligne.

Gains Point 39 Ka 0.95 Ki 0.95

rop 0.62 I(N 2 h l 0.18 DB - 0.034 BW 2.09 Td 0.18 21 0.85 22 0.99 23 **

Pour la méthode de Levenberg-Marquardt avec recherche en interpolation

polynômiale cubique, les mêmes résultats ont été retrouvés après 150 itérations et un

temps CPU de 358.

On constate que le coût global est relativement élevé mais toutes les spécifications sont

satisfaites avec une réponse temporelle acceptable.

Page 84: PROJET A L'ÉCOLE

b- En appliquant la combinaison linéaire de la moyenne et de l'écart type des

fonctions d'évaluation, équation (3.6) avec h=2, aucun minimum n'est trouvé ni

pour la méthode de Gauss-Newton ni pour la méthode de Levenberg-Marquardt

c- En appliquant la programmation multiniveaux des fonctions d'évaluation,

équation (3.4)' aucune combinaison n'a donné de résultats palpables.

4.3.4 La méthode Gauss-NewtonLevenberg Marauardt (Leastsa)

Cette méthode est mise au point par les options suivantes :

1. Le critère d'arrêt sur les variables est choisi à :0.01

6. Le critère d'arrêt sur le coût choisi a : 0.02

7. Le nombre maximum d'itérations pris à : 500

8. Le choix des pas infërieur et supérieur pour l'estimation du gradient avec les

différences fuies : (1 0' - 1 oa) à 10'

9. Le choix de la méthode en combinant les deux options suivantes

Utilisation des algorithmes : Gauss-Newton ou Levenberg-Marquardt

Recherche : avec interpolation/extrapolation polynorniale cubique et

quadratique ou cubique.

Pour cette méthode (leustsq), les mêmes algorithmes d'optimisation sont utilisés que

pour ia méthode fsolve, et la différence fondamentale est dans le positionnement du

problème. Pour fsolve, il s'agit de ramener le problème à la risolution d'un système

d'équations non linéaires et pour la méthode leastsq, le problème résolu est celui des

moindres carrés non linéaires.

Page 85: PROJET A L'ÉCOLE

a- En appliquant la combinaison linéaire des fonction d'évaluation équation (3.3), les

résultats obtenus par la mithode de Levenberg-Marquardt pour les gains, les critères

de performance et le nombres d'itérations miter) sont présentés dans le Tableau

4.1 O.

Tableau 4.10

Les résultats obtenus par leastsq par la méthode de Levenberg-Marquardt et

la combinaison linéaire des fonctions d'évaiuation

1 -- - -

Gains point39

--

~ i t e r -

41 Coût m a 0.06 Coût total 0.1

Temp CPU 1 O0

N.B. 11 est à noter que exactement les mêmes résultats sont retrouvés pour les deux

méthodesfsolve et leastsq en comparant les mêmes choix de variantes.

Page 86: PROJET A L'ÉCOLE

4.3.5 La méthode de ÿ rom am mat ion quadrati~ue séouentielle fconsrr)

Cette méthode est basée sur la programmation quadratique séquentielle et elle est

mise au point par le choix des critères suivants :

1. Le critère d'arrêt sur les variables est choisi a : 0.01

2. Le critère d'arrêt sur le coût choisi à : 0.02

3. Le nombre maximum d'itérations choisi à : 500

4. Le choix des pas inférieur et supérieur pour l'estimation du gradient avec les

différences finies : (IO& -1r8) à lo4

5. Le critère de violation des contraintes est fixé à : 10"

6. Le choix de la méthode en combinant les deux options suivantes :

Recherche en ligne

Recherche directionnelle.

a. En appliquant la combinaison linéaire des fonctions d'évaluation équation (3.3)'

les résultats obtenus constr, recherche en ligne pour les gains, les critères de

performance et le nombres d'itération sont présentés dans le Tableau 4.1 1.

Page 87: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 4.1 1

Les résultats obtenus par consrr avec recherche en ligne en utilisant

la combinaison linéaire des fonctions d'évaluation.

1 Gains Point 39 Point 50

1 K., 1.88 1.13 1

- -

Niter 54 60 +

CoUt max 0.023 0.9 Coût total 0.059 0.98

Temm CPU 90. 109 '

On retrouve exactement les mêmes résultats pour le point de vol 39 avec la recherche

directionnelle après 100 itérations. Pour le point 50, les mèmes résultats sont aussi

retrouvés et avec le même nombre d'itérations.

b. En appliquant la combinaison linéaire de la moyenne et de l'écart type des

fonction d'évaluation équation (5.6), les résultats obtenus pour la méthode consh;

avec recherche en ligne et directionnelle, pour les gains, les critères de

performance sont les mêmes que ceux du Tableau 4.1 1 et te nombre d'itérations

est de 35

Page 88: PROJET A L'ÉCOLE

c. En appliquant la programmation multiniveaux des fonctions à'évduation,

équation (3.4), les résultats obtenus par cette méthode pour le point 39 sont les

mêmes que ceux du Tableau 4.1 1 avec un nombre d'itérations de 64 et aucun

résultat n'est trouvé pour le point 50.

4.3.6 La méthode de ~rommmation auadratiaue séouentielle (minimar)

Cette méthode est mise au point par les critères suivants :

1. Le critère d'arrèt sur les variables est choisi à : 0.01

2. Le critère d'ardt sur le coût choisi à : 0.02

3, Le nombre maximum d'itérations choisi à : 500

4. Le choix des pas inférieur et supérieur pour l'estimation du gradient avec les

différences finies : (10" - 1 0 ~ ) A lo6

5. Le critére de violation des contraintes est fixé à : lw3

6. Le choix de la méthode en combinant les deux options suivantes :

Recherche en ligne

Recherche directionnelle

a. En appliquant la combinaison linéaire des fonctions d'évaluation équation (3.3),

les résultats obtenus par minima, recherche en ligne ou directionnelle pour les

gains, les critéres de performance et le nombres d'itérations sont présentés

dans le Tableau 4.12.

Page 89: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 4.12

Les résultats obtenus par minimm avec recherche en ligne en utilisant la

combinaison linéaire des fonctions d'évaluation.

Gains Point 39 Point 50 Kn 0.875 0.6738

Coût max 0.023 0.98 Coût total 0.059 1.1

b. En appliquant la combinaison linéaire de la moyenne et de l'écart type des

fonctions d'évaluation équation (3.61, les résultats obtenus pour la méthode

minima, avec recherche en ligne et directionnelle, p u r les gains, les critères de

performance sont les mêmes que ceux du Tableau 4.12 et le nombre d'itérations

est de 156 pour la recherche en Iigne et 60 pour la recherche directionnelle.

Page 90: PROJET A L'ÉCOLE

c. En appliquant la programmation multiaiveaux des fonctions d'évaluation,

équation (3.4), les résultats obtenus par cette méthode pour le point 39 sont Les

mêmes que ceux du Tableau 4.12 avec un nombre d'itérations de 84 et aucun

résuItat n'est trouve pour le point 50.

4.3.7 La méthode de ~ ro~ammat ion quadratiaue séauentielle (attmaf)

Cette méthode est mise au point par le choix des options suivantes :

1. Le critère d'arrêt sur les variables est choisi à : 0.01

2. Le critère d'met sur le coût choisi à : 0.02

3. Le nombre maximum d'itérations choisi à : 500

4. Le choix des pas inférieur et supérieur pour l'estimation du gradient avec les

différences finies : (106 - 1 0 ~ ) à lad 5. Le critkre de violation des contraintes est fixé A : 1 u3 6. Le choix de la méthode en combinant les deux options suivantes :

Recherche en ligne

Recherche directionnelle

7. Le nombre d'objectifs à atteindre, choisi A : 1

Cette méthode permet de résoudre un problème d'optimisation rnuitiobjectif sans la

moindre combinaison des différentes fonctions d'évaluation comme le montre le point 7

ci-dessus. Dans notre probléme d'optimisation, le nombre de fonctions d'évaluation

considérées change plusieurs fois au cours des itérations, suivant le nombre de modes que

le système comporte. C'est la raison pour laquelle le choix d'objectifs est en un seul

combiné, comme c'est le cas pour toutes les autres méthodes utilisées.

Page 91: PROJET A L'ÉCOLE

a. En appliquant la combinaison linéaire des fonctions d'évaluation, équation (3.3),

les résultats obtenus par artgoal, recherche en ligne pour les gains, les critères de

performance et Ie nombres d'itérations ( Niter ) sont présentés dans le

Tableau 4.13 et la réponse temporelle a la Figure 4.9.

Figure 4.9 Réponse temporelle pour le point 50 pour les résultats trouves par aftgoal.

Page 92: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 4.1 3

Les résultats obtenus par artgoal avec recherche en ligne en utilisant la combinaison

linéaire des fonctions d'évaluation.

1 Gains Point 39 Point 50

1 Niter 400 1 Coiit max 0.023 0.85 Coût total 0.059 0.88

Temps CPU 600

On constate A la Figure 4.9 que la réponse temporelle a un dépassement supérieur a

80% malgré que toutes les autres spécifications soient respectées, il reste que cette

contrainte violée laisse la solution non acceptable.

Pour Ia recherche directionnelle, on n'a pas trouvé de résultats.

b. En appliquant la combinaison linéaire de la moyenne et de I'écart type des

fonction d'évaluation équation (3.6), les résultats obtenus pour la méthode

aftgoal, avec recherche en ligne et directionnelle, pour les gains, les critères de

Page 93: PROJET A L'ÉCOLE

performance sont les mêmes que ceux du Tableau 3.5.1 et le nombre d'itérations

est de 150

c-En appliquant la programmation multiniveaux des fonctions d'évaluation, équation

(3.4)' les résultats obtenus par cette méthode pour le point 39 sont les mêmes que

ceux du Tableau 4.13 avec un nombre d'itérations de 75 et aucun résultat n'est trouvé

pour le point 50.

4.4 Comuaraison des méthodes avec contraintes de MATLAB et de MATRiXx

Pour faire cette comparaison, le point de vol 40 avec un Mach de 0.4 a été choisi par

BOMBAEUIIER AÉRONAUTIQUE ainsi que les estimations initiales des gains suivants:

Le gain Ki est fixé à 1.2 et Kpw à O, Pour les algorithmes de MATLAB, on a choisi la

recherche en ligne avec les critères suivants :

Sur les gains et sur le coût 10' et sur le nombre d'itérations 300

Sur la violation des contraintes B 10'

Le pas de calcul du gradient à 10"

Les mêmes conditions sont réunies dans OPTIMIZE de MATRLXx . La méthode de

combinaison des fonctions d'évaluation est du type linéaire de l'équation (3.4) :

Page 94: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 4.14

Les résultats de comparaison des méthodes avec contraintes

de MATLAB et de MATRlXx

Coût total 0.0361 0.0359 0.0361 0.0355

MATLAB

Itérations 5 0 50 50 1 40

MATRlXx

Il est de toute évidence que la méthode qui reste la plus adéquate à la résolution de ce

problème est conm de MTLAB.

Gains attgoal constr minimax optimize

Page 95: PROJET A L'ÉCOLE

CHAPITRE 5

ÉCHELONNEMENT DES GAiNS SUR L'ENVELOPPE DE VOL

5.1 Introduction

Après avoir comparé les méthodes d'optimisation, il ressort que la méthode CONSTR,

basée sur la programmation quadratique séquentielle avec contraintes et avec la recherche

en ligne est la plus commode pour I'écheiomement des gains sur toute l'enveloppe de

vol.

Dans ce chapitre, il ne s'agit plus de déterminer les gains du contrôleur pour un point

de vol isolé sans tenir compte des points qui lui sont voisins. Pour en faire, il est

nécessaire de formuler un problème d'optimisation qui peut mettre en relation tous les

gains du contrôleur pour un point de vol donné avec les gauis de tous les autres points de

vol. Cette relation doit tenir compte de l'un des paramètres physiques qui font que la

dynamique de l'avion change d'un point à l'autre (MACH, Pression dynamique, centre

de gravité...). Le principal paramètre considéré dans ce problème est la pression

dynamique.

La première méthode utilisée est celle de mettre une pénalité sur la tangente entre les

gains de mêmes types des points de vol qui se suivent par rapport à la pression. Cette

méthode a été rejetée à cause de l'inconvénient qu'elle présente comme non linéarités et

difficultés dans la maîtrise du sens de la tangente et les résultats obtenus ne peuvent pas

être utilisés. Cependant, la méthode qui fait passer un polynôme à variations lisses en

fonction de la pression dynamique semblait être le mieux adapté à ce genre de problèmes.

Page 96: PROJET A L'ÉCOLE

La dificulté est d'imaginer un polynôme qui peut contenir les gains de tous les points de

vol en fonction de la pression. Les polynômes essayés en premier était du type linéaire et

en deuxième lieu de type fractionnel. Les résultats les plus satisfaisant sont ceux trouvés

avec ces derniers polynômes.

Pour un point de vol isolé (k) donné, on doit satisfaire les spécifications de contrôle et

de qualités de manœuvrabilité lui correspondant de la même façon que pour le problème

d'optimisation présenté au chapitre précédent. Cependant, pour tous les points de vol,

chaque type de gain du point de vol (k) doit être aligné sur une courbe lisse avec les

autres gains de même type appartenant à d'autres points de vol en fonction de la pression

dynamique. Cet ensemble de courbes peut être représenté par des polynômes à

coefficients inconnus et dont les variables sont les pressions dynamiques du point

considéré p(k).

Le premier type de polynôme essayé est de la forme suivante :

Ce polynôme, lorsqu'il est d'ordre deux, il ne peut pas contenir tous les points de

l'enveloppe de vol. Lorsqu'il est d'ordre plus élevé, il passe par des zones de non

faisabilité qui arrêtent les itérations d'optimisation. Cependant une bonne connaissance

des estimations initiales des coefficients peut donner de meilleurs résultats.

Les polynômes de type fractionnels (hyperboliques) sont comme suit :

Gainfi) = a,/P"fi)+~~-~ /pn-' (kj + ... +a0

Page 97: PROJET A L'ÉCOLE

Ce polynôme est tronqué progressivement et essayé pour chacun des gains jusqu'à

l'obtention de la forme qui donne de meilleurs résultats et il est formulé comme suit :

Cette équation (5.3) a donné des résultats très satisfaisants sauf pour les points de vol

ayant le nombre de Mach de 0.88, le plus élevé dans l'enveloppe de vol.

Les contraintes sont au nombre de point de vols considéré multiplié par deux fois le

nombre de gains à déterminer. Toutes les contraintes sont du type implicite, c'est à dire

que chaque polynôme représentant un gain doit être compris entre sa borne supérieure et

sa bome inférieure. C'est à travers les coefficients des polynômes que les gains de chaque

point de vol sont déterminés. Les estimations initiales ne sont plus sur les gains mais

plutôt sur les coefficients des polynômes. Le choix des coefficients initiaux pour les

polynômes doivent être choisis de façon h ce qu'ils satisfassent le maximum de

spécifications pour un grand nombre de points de vol.

Les points de vol sont domes en 6 groupes de 20 points et la pression dynamique se

répète avec une périodicité de 20 points. C'est à dire que la pression dynamique du point

de vo 1 k est la même pour le point b20, k+40,. . .et k+ 100 avec k = 1 . . .20.

L'optimisation est donc réalisée sur 6 groupes de points de vol, chacun à la fois.

Page 98: PROJET A L'ÉCOLE

5.3 Le modèle

Les gains de chaque point de vol R sont calculés par l'équation (5.3) à partir des

données de la pression dynamique de chaque point. Le coût de chacun des points est dors

calculé à partir de la somme des fonctions d'évaluation, équation (5.4) suivante :

~ o û t ( k ) = E Y , (k) (5.4)

Avec i comme indice de la fonction d'évaluation EV se rapportant a un critère de

performance.

L'ensemble des coûts forme le vecteur coQt à optimiser par la combinaison linéaire de

la moyenne et de l'écart type de l'équation (5.5) :

Avec il comme facteur de pondération .

5.4 Les résultats obtenus

La première approche du problème est de trouver quelques points de vol dont les gains

peuvent satisfaire les coefficients des polynôme (5.6) et de généraliser la procédure pour

des groupes de 20 points qui se suivent dans l'enveloppe de vol. Les polynômes choisis

pour chacun des gains sont les suivants :

Page 99: PROJET A L'ÉCOLE

11 est à noter que l'échelle des pressions a été divisée par 30 pour permettre une

meilleure sensibilité numérique pour les coefficients des polynômes.

On peut constater que certains coefficients du système de polynômes sont fixés de

façon arbitraire et cela afin de déterminer les autres conditions initiales progressivement.

Durant la première étape, on a choisi les condiîions initiales pour les coefficients

manquants à O et l'optimisation est alors effectuée avec la méthode constr et en se servant

de la méthode de combinaison lindaire des fonctions d'&duation pour les points de vol

isolés et la combinaison linéaire de la moyenne et de l'kart type des coûîs individuels de

chacun des points. Les résultats ainsi obtenus ne présentent pas une solution finale

quoiqu'elle soit très proche, par contre c'est une étape qui nous permet de trouver les

estimations initiales au problème global . Le Tableau 5.1 montre un sommaire des

résultats obtenus pour chacun des coefficients.

Page 100: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 5.1

Les coefficients des polynômes 5.1 après la première

optimisation, sans tenir compte du dépassement

1 Points de vol al2 a21 a31 a41 a5 1

Le nombre d'itérations est de 60 et le temps CPU pour chaque itération est 39 en

moyenne. Les coûts, les spécifications et les courbes des gains en fonction de la pression

dynamique pour les 6 groupes de 20 points sont représentés dans L'Annexe B.

On constate sur ces résultats que pour la plupart des points dont le nombre de Mach est

inférieur a 0.88, toutes les spécifications de contrôle et de quditds de manceuvrabilité

sont atteintes à l'exception du dropback qu'est en dehors des limites acceptables pour un

certain nombre de points et le dépassement dont on n'a pas tenu compte.

Lorsqu'on a introduit la contrainte sur le dépassement et les valeurs des coefficients

obtenus à l'étape précédente comme estimations initiales, les résultats obtenus pour les

coefficients des polynômes sont donnés au Tableau 5.2 et les résultats ainsi obtenus sont

représentés dans l'Annexe C.

Page 101: PROJET A L'ÉCOLE

Tableau 5.2

Les coefficients des polyndmes 5.1 après la premiere

optimisation, en tenant compte du dépassement

[ Points de vol Coefficients des polynômes

Numéros a12 a21 a31 a41 a51 al1 a42 a22

Les coûts de certains points ont augmenté, par contre toutes ies spécifications de

contrôle et de qualités de manaeuvrabilité ont été atteintes à l'exception des points dont le

nombre de Mach est de 0.88. Généralement les points qui sortent A cette règle portent les

numéros 1 0 et 1 9 pour chaque série de 20 points.

Le rapprochement entre [es dures des courbes de l'échelonnement des gains pour les

groupes de points de vol 1'3 et 5 ainsi que celies de 2,4 et 6 donne l'idée de considérer

des groupes de 60 points en même temps. Les résultats obtenus pour chacun des groupe

de 60 points sont donnés au Tableau 5.3 et les courbes des caractéristiques, des coûts et

des critères de performances dans l'Annexe D.

11 est à noter que les groupes notés Groupe 1 et Groupe II sont composés de points de

vols qui sont dans L'ordre suivant :

Page 102: PROJET A L'ÉCOLE

Groupe 1 : De 39 à 58,79 à 98 et 119 à 138.

Groupe II : De 59 à 78,99 à 118 et 139 a 158.

Tableau 5.3

Les coefficients des polynômes 5.1 pour 2 groupes

de points de vol

Points de vol Coefficients des polynômes

Group 1 2.077 O 11.44 14.97 1.45 0.368 0.387 0.5

Group II -0.0039 1.73 17.038 -0.0039 1.6 0.443 0.443 0.3258

Page 103: PROJET A L'ÉCOLE

CONCLUSION

Dans ce projet, ce qui rend la comparaison difficile est le fait que l'optimisation

dépend des algorithmes utilisés, de la calibration des fonctions d'évaluation sur les

critères de performance, de la combinaison de ces fonctions d'évaluation en vu de trouver

le coût scalaire par rapport auquel se fait la minimisation et de l'introduction des

contraintes. Pour ces raisons, on ne peut comparer que les méthodes du même type entre

elles, c'est à dire les méthodes sans contraintes d'une part et les méîhodes avec

contraintes de l'autre.

On constate en premier lieu que les fonctions d'évaluation sont à la base de

l'optimisation que se soit pour les méthodes avec contraintes ou celles sans contraintes.

Dans cette dernière catégorie, le nombre de fonctions d'évaluation est beaucoup plus

élevé à cause de l'introduction des pénalités sur les bornes supérieures et inférieures des

cinq gains et sur le dépassement. C'est alors dans ces méthodes sans contraintes qu'on

peut constater le plus l'effet de chacune des trois techniques de solutions utilisées pour la

combinaison des fonctions d'évaluation pour obtenir le coût scalaire.

La combinaison linéaire des fonctions d'évaluation est la méthode la plus compatible

avec tous les algorithmes d'optimisation utilisés. Cet avantage lui provient de son

élargissement du champ de solutions, on peut obtenir le même coût scalaire pour de

différentes valeurs de fonctions d'évaluation. Cependant cet avantage peut devenir un

inconvénient si le minimum visé est un minimum global. Les autres inconvénients de

cette méthode apparaissent en présence des cas où la variation des gains sur un certain

incrément n'est pas suivie d'un changement dans le coût scalaire résultant et lorsque le

minimum trouvé favorise certains critères de performances au détriment de l'un ou de

Page 104: PROJET A L'ÉCOLE

plusieurs autres. Pour remédier aux insuffisances de cette première méthode, on a

introduit Ia technique de la combinaison linéaire de la moyenne et de l'écart type du

vecteur de fonctions d'évaluation. Cette technique est moins compliquée ii mettre au

point vue qu'etle ne comporte qu'un seul facteur de pondération et elle donne un meilleur

compromis entre les crittres de performance. Cependant, son principal inconvénient

réside dans le nombre d'itérations relativement &levé à l'approche du minimum et pour

les points de vol ou les passages entre tes différents modes sont fréquents. Quant a la

méthode de programmation multiniveaux, elle introduit des non-linhités très élevées et

il ne manifeste pas un avantage particulier dans ce problème tel qu'il est formulé.

Même avec l'inconvénient majeur rencontré dans les méthodes d'optimisation sans

contraintes et qui rdside dans les non-linkarites rajoutées au problème avec l'introduction

des pénalités, des soIutions pour des points de vol dont le nombre de Mach est peu élevé

sont trouvées tel est le cas pour le point de vol 39.

On constate que la méthode du simplexe de Nelder-Mead est compatible avec toutes

les trois techniques de solution utiIisées dans la combinaison des fonctions d'évaluation

pour des points de vol dont le nombre Mach est peu élevé et cela est dû à sa capacité de

supporter les non-linéarités à cause qu'elle n'utilise pas le calcul du gradient dans ses

itérations. Cette même méthode présente aussi l'avantage d'optimiser tous les crithces de

performance séparément et de laisser la fonction d'évaluation qui présente des difficultés

particulières à sa valeur maximale tel est le cas de la solution muvée pour le point de vol

50 (Tableau 4.3). Cet avantage ne donne pas une solution au problème mais il offre une

vision d'analyse sur la fonction d'évaluation à laquelle il faut changer la formulation,

dans le cas du (Tableau 4.3), on trouve que la fonction d'évaluation représentant le

dépassement est la plus incompatibke et elle reste à sa valeur maximale de 1 maigré que

tous les autres critères de performance soient optimisés. La traduction de cette méthode

dans l'environnement MATRiXx donne exactement les mêmes résultats que ceux de

Page 105: PROJET A L'ÉCOLE

l'environnement MATLAB ce qui donne une assurance que les résultats de calcul a

chaque itération sont les mêmes dans les deux environnements.

L'algorithme Quasi-Newton (Fninu) ne donne aucun résultat pour les points de vol

dont le nombre de Mach est élevé et il présente une grande difficulté quant a sa mise au

point à cause du grand nombre d'options que cela présente.

Les deux méthodes basées sur l'un des algorithmes, Gauss-Newton ou Marquardt-

Levenberg qui sont Bolve) et (leastsq), peuvent ne pas donner de minimums même pour

des points de vol dont le nombre de Mach est très petit et elles sont très sensibles au

choix des estimations initiales des gains. L'inconvénient majeur de ces deux méthodes

est que pour beaucoup de cas, la dernière itération qu'est la solution n'est pas injectée

dans la fonction objective pour une dernière vérification.

Les méthodes avec contraintes, toutes basées sur la méthode de la programmation

quadratique séquentielle, peuvent être vues comme appartenant à deux catégories

distinctes. La première catégorie est celles des méthodes qui supportent tes contraintes

explicites et les contraintes implicites en même temps et la deuxième est celte des

méthodes qui ne supportent que les contraintes explicites. A la premikre catégorie, on

peut associer la méthode (cons&) de MATLAB et la méthode (oprimire) de MATRJXx et

toutes les autres méthodes avec contraintes appartiennent A la deuxiéme catégorie. Dans

toutes ces mdthodes, le nombre de fonctions d'évaluation est très réduit par rapport à

celui des méthodes sans contraintes ce qui leur of ie l'avantage dans le degré de non-

linéarités peu élevé.

Dans la méthode (constr) de MATLAB, les contraintes implicites sont formulées

directement dans la fonction objective sous forme de contraintes d'inégalités et on n'a

besoin d'aucune connaissance préalable sur le domaine de faisabilité de ces contraintes.

Un message d'erreur est affiché si une contrainte s'avère non faisable. On trouve que

Page 106: PROJET A L'ÉCOLE

cette méthode donne des solutions adéquates après un nombre d'itérations très petit

comparativement à d'autres méthodes et les solutions locales sont atteintes pour tous les

points de vol.

La méthode (optimize) de MAT= présente une dificulté particulière quant a

l'introduction des contraintes implicites. On doit spécifier les bornes infërieure et

supérieure ainsi que le milieu de l'intervalle pour chacune des contraintes, alors que dans

ce problème d'optimisation qu'est purement numérique une ou plusieurs de ces données

peuvent manquer. Les solutions optimales sont atteintes pour tous les points de vol avec

un nombre d'itérations qui peut aller jusqu'au ûiple de celui de la méthode ( c o w ) de

MATLAB.

Dans la méthode (minima) et (attgoal) de MATLAB qui ne peuvent supporter que les

contraintes explicites, le dépassement ne peut pas être pris en considération. Pour

(minimm), mis à part cet inconvénient de contraintes implicites, il présente les mêmes

autres caractéristiques que (constr).

La méthode (attgoal) n'atteint pas les minimums pour tous les points de vol, vue

qu'elle est conçue pour minimiser un vecteur de fonctions d'évaluation sans la moindre

combiiaison pour obtenir le coût scalaire. Cette demiere ne peut pas être utilisée a cause

du changement de la longueur du vecteur des fonctions d'évaluation au cours des

itérations dû aux transitions entre les modes.

La méthode (constr) a fait le premier choix dans les méthodes d'optimisation traitées et

c'est la raison pour laquelle elle a été choisie pour l'échelonnement des gains. Dans ce

dernier, les deux techniques de combinaison des fonctions d'évaluation sont utilisées, la

combinaison linéaire des fonctions d'évaluation pour pouvoir profiter du grand c b p de

solutions qu'ele offre pour chacun des points de vol et la technique de la combiiaison

Page 107: PROJET A L'ÉCOLE

linéaire de la moyenne et de l'écart type du vecteur coût pour que les minimums ne soient

pas concentrés sur les points de vol dont les nombres de Mach est petit.

Page 108: PROJET A L'ÉCOLE

RECOMMANDATIONS

Les facettes qui ne sont pas traitées dans ce travail et sur laquelle l'optimisation se

repose sont celles de l'étude du choix des fonctions d'évaluation et des critères de

performance sur lesquels elles peuvent être appliquées et l'introduction des contraintes

sur les critères aux quelles elles ne s'appliquent pas.

À la lumière de la methode du simplexe de Nelder-Mead, les algorithmes

d'optimisation sans évaluation du gradient et qui peuvent supporter les contraintes

peuvent aussi faire l'objet d'une étude particulière et qui pourrait donner des résultats

forts intéressants.

Page 109: PROJET A L'ÉCOLE

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Page 111: PROJET A L'ÉCOLE

ANNEXE A

Schéma bloc du contrdeur d'un avion en tangage

Page 112: PROJET A L'ÉCOLE
Page 113: PROJET A L'ÉCOLE

ANNEXE B

Résultats de i'écheiomement des gains sans le de~assement

Page 114: PROJET A L'ÉCOLE

J

38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 Les points de vol de 39 B 59

Figure B1 : Le coût des points de vol de 39 à 58

Page 115: PROJET A L'ÉCOLE

"50 100 150 200 250 300 350 400 450 La pression dynamique en KPa

Figure 82 : Les courbes de gains en fonction de la pression

dynamique pour les points de vol de 39 a 58

Page 116: PROJET A L'ÉCOLE

h r Y .- 1

E 3 0.75

2 $ 0.5

3 40 42 44 46 48 50 52 54 56 58 1

G Y

I 0.75

g 0.5

0.25 38 40 42 44 46 48 50 52 54 56 58

Les pi- de ml de 39 P 58

Figure 93 : Les performances pour chacun des points de vol de 39 a 58

Page 117: PROJET A L'ÉCOLE

58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 Les points de vol de 59 à 78

Figure B4 : Le coût des points de vol de 59 a 78

Page 118: PROJET A L'ÉCOLE

0.9 Kff

0.7

0.5 50 100 150 200 250 300 350 400 450

Figure B5 : Les courbes de gains en fonction de la pression

dynamique pour les points de vol de 59 à 78

1

I

Kfbo.5

O .

1. .

T i T F "

'4

I(Ci $

50 100 150 200 250 300 350 400 450 La pression dynam'que en KPa

F

Page 119: PROJET A L'ÉCOLE

CI 1

3 - 0.75 E 8 0.5

0.25 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78

Les points de MI

Figure B6 : Les performances pour chacun des points de vol de 59 à 78

Page 120: PROJET A L'ÉCOLE

1 80 82 04 86 88 90 92 94 96 98 Les points de MI

Figure B7 : Le coiit des points de vol de 79 à 98

Page 121: PROJET A L'ÉCOLE

- 50 100 150 200 250 300 350 400 450

La pression dynanique en KPa

Figure 8 8 : Les courbes de gains en fonction de la pression

dynamique pour les points de vol de 79 à 98

Page 122: PROJET A L'ÉCOLE

Les points 6 MI

Figure B9 : Les performances pour chacun des points de vol de 79 à 98

Page 123: PROJET A L'ÉCOLE

- 98 100 102 104 106 108 110 112 114 116 118

Les points da vol

Figure B 10 : Le coût des points de vol de 99 à 1 18

Page 124: PROJET A L'ÉCOLE
Page 125: PROJET A L'ÉCOLE

1

0.75

0.5

0.25 98 100 102 104 106 108 110 112 114 116 118

Les points de MI

Figure B 12 : Les performances pour chacun des points de vol de 99 à 1 18

Page 126: PROJET A L'ÉCOLE

118 120 122 124 126 128 t30 132 134 136 138 Les points da MI

Figure B 13 : Le coût des points de vol de 1 19 a 138

Page 127: PROJET A L'ÉCOLE

Figure B 14 : Les courbes de gains en fonction de La pression dynamique pour les points

de vol del 19 à 138

1

H :: O rHi

-1 . 50 100 150 200 250 300 350 400 450

La pression dynanigve en Wa

- Y

Page 128: PROJET A L'ÉCOLE

c 1 % , 0.75

$ 0.5

$ 0.25 1 1 C!

F 0.75

$ 0.5

$ 0.25 118 120 122 124 126 128 130

Las points de vol

Figure BI5 : Les performances pour chacun des points de vol de 119 a 138

Page 129: PROJET A L'ÉCOLE

Points de MI

Figure B 16 : Le coût des points de vol de 139 à 158

Page 130: PROJET A L'ÉCOLE

Figure B17 : Les courbes de gains en fonction de la pression

dynamique pour les points de vol de 139 a 158

Ki 0.55

0.5 o.6 2 50 6 100 150 200 250 300 350 400 450

CL

1 ' L

O i i. b C C T

50 100 150 200 250 300 350 400 450 4

T T +

-

b T L

O 50 100 150 200 250 300 350 400 450 1

L 2 * O - F 4 = I 7 17

50 100 150 200 250 300 350 400 450 Pression dynamique en KPa

Page 131: PROJET A L'ÉCOLE

Figure B 18 : Les performances pour chacun des points de vol de 139 a 158

Page 132: PROJET A L'ÉCOLE

ANNEXE C

Résultats de l'échelonnement des gains avec le déuassement

Page 133: PROJET A L'ÉCOLE

46 48 50 Points de vol

Figure C l : Le coût des points de vol de 39 à 58

Page 134: PROJET A L'ÉCOLE
Page 135: PROJET A L'ÉCOLE

Points 6 MI

Figure C3 : Les performances pur chacun des points de vol de 39 a 58

Page 136: PROJET A L'ÉCOLE

1 60 62 64 66 68 70 72 74 76 78 Points de vol

Figure C4 : Le coût des points de vol de 59 à 78

Page 137: PROJET A L'ÉCOLE
Page 138: PROJET A L'ÉCOLE

iT 1

0.75

0.5

g 0.25 58 60 62 64 66 68 70 72 74 76 78

Points de vol

Figure C6 : Les performances pour chacun des points de vol de 58 it 79

Page 139: PROJET A L'ÉCOLE

Points de wl

Figure C7 : Le coût des points de vol de 79 a 98

Page 140: PROJET A L'ÉCOLE

Figure C8 : Les courbes des gains en fonction de la pression

0.2

dynamique pour les points de vol de 79 à 98

1i 7 . 7

Klbo.l

H * O 50 100 150 200 250 300 350 400 450

Pression dynamique en KPa

7 T

Page 141: PROJET A L'ÉCOLE

Points de MI

Figure C9 : Les performances pour chacun des points de vol de 79 à 98

Page 142: PROJET A L'ÉCOLE

V

98 10 10 10 10 10 11 11 11 11 11 Points de vol

Figure C 10 : Le coût des points de vol de 99 à 1 18

Page 143: PROJET A L'ÉCOLE

-. . . A

50 100 150 200 250 300 350 400 450 1

KfvJ .s

O 50 100 150 200 250 300 350 400 450

La pression dyMmque en KPa

Figure C 1 1 : Les courbes des gains en fonction de la pression

dynamique pour les points de vol de 99 à 1 18

Page 144: PROJET A L'ÉCOLE

h

V E 0.8

3 0.55

5 0.3 98 100 102 1M 106 108 110 112 114 116 118

Points de vol

Figure C 12 : Les performances pour chacun des points de vol de 99 a 1 18

Page 145: PROJET A L'ÉCOLE

118 120 122 124 126 128 130 132 134 136 138 Points de MI

Figure C 13 : Le coût des points de vol de 1 19 à 138

Page 146: PROJET A L'ÉCOLE

Figure C 14 : Les courbes des gains en fonction de la pression

dynamique pour les points de vol de 1 19 a 138

1 -

1 0.5 k.

0 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450

C r

10

0 . 50 100 150 200 250 300 350 400 450

0.4 1

Kfb 0.2

O 50 100 150 200 250 300 350 400 450

Pression dynamique en KPa

L B + % l + w n ., A

Page 147: PROJET A L'ÉCOLE

Figure C 15 : Les performances pour chacun des points de vol de 1 19 à 138

Page 148: PROJET A L'ÉCOLE

B 140 142 144 t46 148 150 152 154 156 158 Points de vol

Figure C 16 : Le coût des points de vol de 139 a 158

Page 149: PROJET A L'ÉCOLE

Figure C 17 : Les courbes des gains en fonction de la pression

0.45

dynamique pour les points de vol de 139 ii 158

* I - 'r

L

50 100 150 200 250 300 350 400 450 1

Kfio.s-

O

+,+

r ~r

50 100 150 200 250 300 350 400 450 Pression ûynamque en KPa

Page 150: PROJET A L'ÉCOLE

Points de MI

Figure C 1 8 : Les performances pour chacun des points de vol de 139 à 158

Page 151: PROJET A L'ÉCOLE

ANNEXE D

Résultats de l'échelonnement des nains mur les deux mouws de

60 points de vol

Page 152: PROJET A L'ÉCOLE

10 20 30 40 50 60 Les points de vol

Figure Dl : les coiits des premiers 60 points de vol

Page 153: PROJET A L'ÉCOLE

Wb:::

0.2

O 50 100 150 200 250 300 350 400 450

La pression dynamque en KPa

Figure D2 : les courbes de gains en fonction de la pression

dynamique des premiers 60 points de vol

Page 154: PROJET A L'ÉCOLE

Figure D3 : les performances pour les premiers 60 points de vol

Page 155: PROJET A L'ÉCOLE

Les points de vol

Figure D4 : les coûts des deuxièmes 60 points de vol

Page 156: PROJET A L'ÉCOLE

+ t - - - I I

! I !

i !

0.44 50 100 j50 200 250 300 350 400 450 1. 1 I

l !

i 1 I 1 f

I I I I i I

1 i i ! i

$ 0.5 1 !

l A! 1

! 1 - .A -

O 50 100 150 200 250 300 350 400 450

La pression dynamique en KPa

Figure D5 : les courbes de gains en fonction de la pression

dynamique des deuxièmes 60 points de vol

Page 157: PROJET A L'ÉCOLE

Les points de vol

Figure D6 : les performances pour les deuxièmes 60 points de vol