Projet d’établissement - le CRD de Bourg-la-reine/Sceaux · 2015. 9. 9. · Projet d’établissement du CRD de Bourg-la-Reine/Sceaux 2015/2020 - page 6 Introduction L’histoire

Projet d’établissement du CRD de Bourg-la-Reine/Sceaux 2015/2020 - page 1

Projet d’établissement

du Conservatoire à Rayonnement Départemental

de Bourg-la-Reine/Sceaux

2015 - 2020



Le Conservatoire à Rayonnement Départemental

de Bourg-la-Reine/Sceaux

Un conservatoire qui cultive ses valeurs, affirme son rayonnement et vit avec son temps

______________________________________________________________________________


Sommaire Avant-propos …………………..……………………………………………………………… page 5 Introduction …………………..………………………………………………………………… page 6 Première partie

Le conservatoire de Bourg-la-Reine/Sceaux aujourd’hui : Etat de lieux et constats

I. L’offre artistique et les publics du conservatoire a. L’enseignement artistique ……………….……………..……………..….. page 9 b. Focus sur la musique ……………………………………....….……........ page 15 c. Focus sur la danse …………………………………….…….…...….…… page 19 d. Focus sur le théâtre ……………………………………………..…...…… page 20 e. La diffusion culturelle et la création artistique …………….….……...… page 21 f. L’éducation artistique et culturelle ………………………….….……...... page 22

II. Les équipes et leurs fonctionnements a. Le personnel administratif et technique ………………………………… page 23 b. Le personnel enseignant …………………………………………….…… page 23 c. le fonctionnement …………………………………………….…………… page 24

III. Le conservatoire, partenaire privilégié de nombreuses institutions du territoire et au-delà ………………………....…… page 25

IV. Les ressources du conservatoire…………………………………………..….…… page 27 V. La communication ……………………………………………………..………….… page 28

VI. Le bâtiment …………………………………………….…………………....…….… page 29 VII. Le contexte communautaire ……………………………………….....………….… page 30

Deuxième partie Les perspectives d’évolution du conservatoire pour affirmer son identité et son rayonnement

I. La dimension pédagogique a. La musique ………………………………………………………………… page 32 b. La danse …………………………………………….………………...…… page 34 c. Le théâtre ………………………………………………………………...… page 35

II. Le rayonnement artistique et culturel a. La dimension culturelle ……………………………………….………...… page 36 b. L’éducation artistique et culturelle ………………………………….….… page 38

III. Un lieu et une organisation interne pour mieux vivre ensemble a. L’organisation administrative ……………………………………..……… page 40 b. La communication ……………………………………………………….… page 41 c. Le bâtiment …………………………………………….……………….….. page 42

Troisième partie

I. Un plan synthétique de formation pour accompagner ce changement ……..… page 43 II. Les modalités d’évaluation du projet ……………………………………........…… page 43 III. Le plan d’action ………….………………………………………………….......…… page 43

Annexes

I. La démarche concertation ………….………………………………………….…… page 44 II. Les comptes rendus des commissions de réflexions …………………….……… page 44


Avant - propos

1 - Le territoire et le réseau existant des conservatoires La Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre a été créée le 31 décembre 2002. Elle rassemble 7 communes (5 communes dans le département des Hauts-de-Seine : Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, le Plessis-Robinson, Sceaux et 2 communes dans le département de l’Essonne : Verrières-le-Buisson et Wissous) représentant 180.000 habitants, engagées autour d’un projet fédérateur de valorisation et de mise en commun de ressources et de compétences. Au titre de sa compétence « gestion des équipements culturels d’intérêt communautaire », la Communauté d'Agglomération des Hauts-de-Bièvre gère 5 conservatoires de musique de danse et d’art dramatique. Les conservatoires à rayonnement intercommunaux d’Antony, Châtenay-Malabry, Verrières-le-Buisson, le conservatoire à rayonnement départemental de Bourg-la-Reine/Sceaux et le conservatoire intercommunal de Wissous. La Communauté d’agglomération mène une politique volontariste afin de permettre à

chaque habitant de bénéficier d’une offre culturelle dans le domaine des enseignements

artistiques riche et diverse. Dans ce cadre, le Conseil communautaire du 28 mars 2012 a

approuvé à l’unanimité, l’harmonisation de la tarification des conservatoires des Hauts-

de-Bièvre. A l’horizon de l’année scolaire 2017/2018, l’ensemble des établissements

d’enseignements artistiques appliquera la même tarification.

2 - Le PCEA en deux volets Afin de poursuivre l’harmonisation et l’enrichissement progressifs de son offre de service public, les conservatoires des Hauts-de-Bièvre ont travaillé à la mise en œuvre d’un « document cadre » dit projet communautaire des enseignements artistiques des conservatoires. Résultat d’une concertation de terrain menée sur 2013-2014, ce projet a pour objectif de

renforcer la politique communautaire des enseignements artistiques, de garantir une

cohérence générale, de tisser des liens entre les conservatoires en respectant leurs

spécificités et de déterminer un échéancier des principaux changements et évolutions à

envisager jusqu’en 2019.

Les grands objectifs de ce projet communautaire sont les suivants :

- Fixer les grandes orientations pour l’ensemble des conservatoires

- Définir les missions communes des conservatoires dans le cadre de la politique

communautaire des Hauts-de-Bièvre en réaffirmant de manière partagée le rôle de chacun

des conservatoires.

- Harmoniser l’offre pédagogique et artistique en lien avec l’harmonisation tarifaire.

- Mutualiser les moyens

- Déterminer le socle commun et les spécificités de chaque établissement pour

organiser au mieux la complémentarité en garantissant à tous les usagers une équité

de traitement.

Ce projet se décline en 2 volets, un premier volet commun à tous les conservatoires et un volet 2, objet de ce document, mettant en valeur la déclinaison propre à chaque établissement d’enseignement artistique en raison de ses spécificités.


Introduction L’histoire du conservatoire de Bourg-la-Reine/Sceaux

une culture forte d’établissement ______________________________________________________________________________ 1965, création de l’école de musique à l’initiative d’Etienne Thieulin, Maire de Bourg-la-Reine avec Michel Vigneau à la direction de l’établissement. 1966, arrivée de la ville de Sceaux dans le projet. L’activité commence avec la musique puis se développe avec le théâtre et la danse classique grâce à des cours dispensés dans divers lieux de Bourg-la-Reine et Sceaux. 1988, l’établissement devient « Ecole Nationale de Musique ». 1990, réalisation architecturale du bâtiment actuel boulevard Carnot à Bourg-la-Reine, 25 ans après la création du conservatoire. 1993, Michel Vigneau, directeur depuis la création du conservatoire, part en retraite après une carrière de 28 ans à la tête d’un conservatoire mis sur de très bons rails. Arrivée de Jean-Luc Tourret à la direction de l’Ecole Nationale de Musique. Sous son impulsion, le conservatoire poursuit son évolution et devient un conservatoire à rayonnement départemental (CRD) reconnu sur le territoire d’Ile de France. 2009, transfert du conservatoire à la communauté d’agglomération des Hauts de Bièvre. De nouvelles perspectives se présentent avec l’arrivée des conservatoires d’Antony, Châtenay-Malabry, Verrières le Buisson et Wissous. 2012, après 19 ans à la direction, Jean-Luc Tourret quitte ses fonctions pour partir diriger le Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Rueil-Malmaison. Jean-Yves Altenburger prend sa succession et poursuit le travail d’organisation et de développement du conservatoire au sein des villes de Bourg-la-Reine et Sceaux tout en collaborant avec les conservatoires partenaires de l’agglomération des Hauts de Bièvre. Septembre 2013, le CRD s’engage pleinement dans cette mise en réseau avec l’élaboration du projet communautaire des enseignements artistiques dont son directeur est le pilote.

Bref historique de l’enseignement artistique en France un partenariat territorial sans cesse renforcé

______________________________________________________________________________ La question de l’enseignement artistique a longtemps été une affaire d’état, depuis la naissance du Conservatoire National de Musique et de Déclamation en 1795 avec ses succursales en province en passant par la création du ministère de la Culture dans les années 1960 avec André Malraux, puis sous l’influence de plusieurs personnalités d’envergure au ministère de la Culture : Marcel Landowsky directeur de la musique de 1970 à 1974 et Maurice Fleuret de 1981 à 1986 qui ont impulsé une politique dynamique sur l’ensemble du territoire. Les missions des établissements d’enseignement artistique se sont précisées au fil du temps grâce aux différents schémas d’orientation pédagogique élaborés à partir de 1984. Les dernières versions toujours d’actualité sont : 2008 pour la musique, 2006 pour la danse et 2004 pour le théâtre. La chartre de l’enseignement spécialisé de 2001, texte fondateur reste encore une source d’inspiration pour réfléchir aujourd’hui sur nos missions d’enseignement. La loi du 13 août 2004, relative aux « libertés et responsabilités locales » a donné un tournant décisif en matière de décentralisation et a placé les collectivités territoriales au premier plan en matière d’enseignement artistique.


Le contexte actuel opportunité ou contrainte ?

______________________________________________________________________________ Opportunité

Le nouveau territoire issu de la future Métropole du Grand Paris qui sera opérationnel en janvier 2016 et la volonté affichée des instances territoriale de travailler en réseau.

La mise en place de la réforme des rythmes scolaires et la volonté de l’état de développer l’éducation artistique et culturelle.

Un plan de réhabilitation du bâtiment existant voté et planifié sur plusieurs années

La poursuite de l’harmonisation tarifaire au niveau communautaire et favorable aux usagers du conservatoire de Bourg-la-Reine/Sceaux.

Un projet communautaire dynamique, voté en décembre 2014 avec un calendrier précis d’actions à mener.

Une volonté des directions de tous les conservatoires des Hauts de Bièvre de travailler ensemble, guidée par la direction des équipements culturels et sportifs.

Une équipe pédagogique, administrative et technique dynamique et de qualité qui par sa contribution active à l’élaboration de ce projet a montré toute sa volonté de réussir dans la réalisation de ses missions.

Contrainte

Le désengagement progressif de l’état qui crée un contexte difficile aujourd’hui pour les collectivités territoriales et entraine des budgets très contraints.

Un bâtiment au-delà de sa capacité d’accueil du public actuel avec peu de perspectives d’agrandissement.

Un seul studio de danse et une difficulté réelle pour créer/trouver un second lieu d’enseignement.

Les enjeux et les missions d’un conservatoire pour aujourd’hui et demain

______________________________________________________________________________ Nous sommes au début d’une nouvelle période pour la culture avec une demande de la part de l’Etat et des collectivités territoriales qui reste néanmoins exigeante vis-à-vis des établissements d’enseignement artistique. Ces demandes concernent aussi bien les fonctions d’enseignement, de diffusion, de création et de sensibilisation, que les domaines d’actions en musique, danse, théâtre et cela dans les esthétiques les plus diversifiées possibles. Les conservatoires doivent continuer à remplir leurs missions en gardant une exigence en termes de formation tout en contribuant à réduire les inégalités sociales et géographiques d’accès à la culture et collaborer à l’éducation artistique et culturelle. Les compétences renforcées des collectivités territoriales et leur nouvelle organisation en Ile de France nous conduisent non seulement à une remise en question en profondeur de notre savoir-faire, mais également à trouver des réponses sur un niveau plus large constitué d’un réseau de conservatoires. Le Projet d’Etablissement, dans ce contexte, est un outil de pilotage privilégié pour établir des priorités, faire des choix clairs et définir des modes de fonctionnement efficaces pour sa mise en œuvre. Jusqu’à aujourd’hui, le CRD n’avait pas de projet d’établissement écrit. Cette « première » dans la démarche a été pensée, concertée et rédigée en cohérence avec le premier volet communautaire des enseignements artistiques.


Un conservatoire qui cultive ses valeurs, affirme son rayonnement et vit avec son temps

La société évolue dans tous les domaines, que ce soit sur le plan social, économique, technologique ou familial. Les élèves vivent dans un monde où les valeurs comme l’apprentissage, l’organisation du temps, le goût de l’effort et l’attitude citoyenne sont sans cesse remises en cause. Les conservatoires de musique, danse et théâtre doivent aussi évoluer, en s’adaptant à des demandes nouvelles et en luttant en tant qu’institution contre l’image « conservatrice » et « élitiste » colportée encore trop souvent. Les moyens d’accès à l’information sont présents dans tous les secteurs de notre quotidien et il devient de plus en plus facile et rapide d’obtenir une information. Dans ce contexte, notre mission est de faire découvrir, de sensibiliser et d’accompagner les élèves sur ce chemin exigeant de l’apprentissage d’un art. Cet apprentissage procède de l’épanouissement de soi, le désir et le plaisir d’apprendre en sont les moteurs essentiels, mais sa réussite reste ancrée dans un « temps long de construction » qui demande patience, motivation, organisation du travail au quotidien et implique un soutien des parents. Au fil des années, le CRD de Bourg-la-Reine/Sceaux a fait évoluer son offre d’enseignement et a amélioré sa communication. Il doit poursuivre cette évolution pour répondre au mieux aux besoins de notre société actuelle et trouver l’équilibre entre une exigence affirmée d’un enseignement de qualité et une ouverture à un public toujours plus large.

Un projet d’établissement une réflexion, la recherche d’un équilibre

Ce projet propose des réponses aux questions essentielles suivantes :

l’accompagnement du projet de l’élève,

la recherche des publics éloignés de la culture,

la place des adultes au sein du conservatoire,

l’ouverture vers de nouvelles esthétiques,

le rayonnement du cycle d’orientation professionnel de l’établissement,

la possibilité de trouver des solutions grâce à la richesse du réseau des établissements. L’enjeu du projet est aussi de trouver un équilibre entre :

l’exigence et l’ouverture à un public plus large,

l’enseignement spécialisé et la sensibilisation artistique et culturelle,

l’enseignement amateur et la formation préprofessionnelle,

l’esthétique classique et les esthétiques nouvelles,

les pratiques pédagogiques traditionnelles et les nouvelles technologies.


Première partie Le CRD de Bourg-la-Reine/Sceaux aujourd’hui

Etat des lieux et constats

I. L’offre artistique et les publics du conservatoire

a. L’enseignement artistique

Répartition des élèves par niveaux et inscrits dans un cursus


Constat : La musique Un effectif stable depuis plusieurs années. Le conservatoire bénéficie d’une bonne réputation sur le territoire et au-delà. La chance pour tous les élèves et les enseignants d’avoir au sein d’une même structure la formation initiale de l’éveil au 3ème cycle destinée à la pratique en amateur ainsi que la formation préprofessionnelle (COP). Cette présence des grands niveaux apporte une motivation et une émulation importante pour les plus jeunes. L’existence de classes à horaires aménagés instrumentales pour le collège et vocales pour l’élémentaire permet aux élèves qui le désirent de se donner plus de moyens pour pratiquer leur art. Un COP dans la moyenne haute des CRD vis-à-vis du nombre d’élèves le fréquentant. Une déperdition trop importante entre le cycle 1 et le cycle 2 : 55%. Une déperdition beaucoup trop importante entre le cycle 2 et le cycle 3 : 75% Des solutions sont à envisager et notamment la personnalisation des parcours à la fin du cycle 2. La danse Un effectif en danse classique important et une belle continuité du parcours sur l’ensemble des cycles. L’existence d’un seul studio de danse ne permet pas aujourd’hui d’envisager un second cursus dans une autre discipline comme le contemporain ou le jazz. Le COP complet en danse classique n’existe pas au conservatoire, mais les élèves ont la possibilité de passer l’EAT (UV comptant pour ce cycle préprofessionnel). Le théâtre Un groupe d’élèves comédiens soudés et dynamiques. Le nombre relativement peu important d’élèves (23) en comparaison avec les effectifs musique et danse est cependant conforme aux préconisations du SNOP en regard du nombre d’heures d’enseignement dispensé (16h). Le département théâtre est structuré sur les 3 cycles de la formation initiale et n’est pas ouvert aujourd’hui aux adultes et aux élèves de moins de 15 ans. Pas de COP pour le théâtre au conservatoire mais la possibilité de créer des passerelles avec le CRD de Clamart qui en possède un. L’ensemble des cursus sur les trois spécialités (musique, danse et théâtre) suit globalement les schémas nationaux d’orientation pédagogique et se base sur une exigence affirmée dès le début de l’apprentissage et jusqu’à la fin des études.


L’origine géographique des élèves : répartition des élèves par villes et par départements

Constat : Le conservatoire est situé sur la ville de Bourg-la-Reine, ce qui explique le rapport de fréquentation 70% / 30% entre les deux villes et cela malgré un nombre d’habitants assez semblable (18.246 pour Bourg-la-Reine et 19.398 pour Sceaux). Les scéens trouvent également dans d’autres structures de la ville, notamment la MJC qui d’un second site d’enseignement permettra d’équilibrer ce ratio entre les deux villes. La fréquentation des élèves de la Communauté d’agglomération est « sensible » et ne fera que s’amplifier dans les années futures par la mise en réseau et la politique communautaire forte engagée depuis quelques années par les élus. Le cycle d’orientation professionnelle attire des élèves venant de Paris, d’Ile de France, de province et même de l’étranger. Certains adultes parisiens viennent fréquenter la chorale Vocalys.


Répartition des élèves par établissements scolaires

Pourcentage d’élèves scolarisés à Bourg-la-Reine et Sceaux

Ville Catégorie scolaireNom de

l'établissement

Effectif

CRD

Effectif établissement

%

Bas Coquarts 4 122 3,27%

Faïencerie 26 241 10,78%

Fontaine Grelot 34 239 14,22%

Institut Notre Dame (privé) 12 151 7,94%

Faïencerie 77 345 22,31%


Pierre Loti 49 228 21,49%

République 98 381 25,72%

Evariste Galois 144 730 19,58%


Lycée Institut Notre Dame (privé) 5 518 0,90%

Centre 10 189 5,29%

Clos Saint Marcel 3 157 1,91%

Institut Jeanne d'Arc (privé) 1 140 0,71%

Les Blagis 9 202 4,45%

Petit Chambord 6 82 7,31%

Centre 48 386 12,43%

Clos Saint Marcel 12 270 1,03%

Les Blagis 36 338 10,65%

Petit Chambord 33 167 19,76%

Marie Curie 23 666 3,30%

Lakanal 32 592 5,40%


Lakanal 74 980 7,55%

Ecole d'ingénieur EPF 1


Lakanal 8 842 0,95%

0

1

4

8

24

8

19

31

14

1

6

4

10

14

11

Aures villes :Bagneux, M assy,

M ontrouge, Nanterre,

Orsay, Thiais,

Châtenay M alabry,

Chevilly la Rue,

Ville du Bois,

Maternelle

Elémentaire

Collège

Lycée

Supérieur

Antony

Maternelle

Elémentaire

Collège

Lycée

Supérieur

Elémentaire

Collège

Lycée

Supérieur

Paris

Maternelle

Collège

Sceaux

Maternelle

Lycée

Supérieur

Elémentaire

Collège

Bourg-la-Reine

Maternelle

Elémentaire

Maternelle Elémentaire Collège Lycée Supérieur Total

Population scolarisée à Bourg-la-Reine 753 1285 1636 518 0 4192

Nombre d'élèves du conservatoire 76 275 160 5 0 516

Rapport 10,09% 21,40% 9,77% 0,96% 0 12,30%

Population scolarisée à Sceaux 770 1161 1258 2017 982 7288


Rapport 3,76% 11,11% 4,37% 4,21% 1,12% 4,23%

Population scolarisée sur les 2 villes 1523 2446 2894 2535 982 11480


Rapport 6,89% 16,31% 7,36% 3,55% 10,01% 7,10%


Constat : La fréquentation en Maternelle à Bourg la Reine : Un taux de fréquentation élevé dans les écoles « Fontaine Grelot » et « Faïencerie » en comparaison avec celui, très faible, de l’école des « Bas Coquarts ». La fréquentation en Maternelle à Sceaux : Un taux de fréquentation élevé dans les écoles du « Petit Chambord » et des « Blagis » en comparaison avec celui, plus faible, de l’école du « Clos Saint Marcel ». La fréquentation en Elémentaire à Bourg la Reine : La répartition est homogène sur les trois écoles publiques de la ville. La fréquentation en Elémentaire à Sceaux : L’école du « Clos Saint Marcel » est très peu représentée, presque 20 fois moins que le « Petit Chambord ». Le collège Evariste Galois bénéficie d’une forte fréquentation due à la présence des classes à horaires aménagés. Le rapport de fréquentation entre les villes de Bourg-la-Reine et Sceaux sur les cycles Maternelle, Elémentaire et collège (globalement le même que pour l’origine géographique) reste trop déséquilibré et montre la nécessité d’avoir une structure annexe d’enseignement sur la ville de Sceaux. L’annexe actuelle accueille quelques cours collectifs pour les plus jeunes (Eveil, formation musicale et chorale) mais ne peut pas répondre à la demande potentielle des Scéens. Un premier facteur expliquant la différence de fréquentation est la distance entre le lieu d’habitation de la famille et la situation géographique du conservatoire. Ce facteur est essentiel pour les plus jeunes et s’estompe progressivement avec la montée en âge des enfants qui deviennent plus aptes à se déplacer seuls à partir de 12 ans. Un second facteur est la présence des intervenants en milieu scolaire au sein des écoles. C’est un point fort aujourd’hui car toutes les écoles de Bourg-la-Reine sont concernées de la grande section de maternelle jusqu’au CM2. Il y a aussi des intervenants sur les écoles de Sceaux pour les écoles des « Blagis » et du « Petit Chambord ». On constate tout de suite le lien avec le taux de fréquentation très faible des élèves du Clos Saint Marcel au conservatoire. Un troisième facteur est bien sûr le milieu social et géographique dans lequel évolue l’enfant. Des actions sont à mener notamment dans les écoles des « Blagis » et des « Bas Coquarts ». Les intervenants en milieu scolaire font le lien entre le monde de l’école et celui de l’enseignement artistique. Ce lien est essentiel pour l’éducation artistique et doit continuer à exister pour toutes les écoles des deux villes en complément des activités périscolaires. Les intervenants des écoles du « Clos Saint Marcel » et du « Centre », payés par la ville de Sceaux n’ont aujourd’hui aucun contact avec le conservatoire. Des relations sont à tisser avec ces intervenants pour permettre de mieux communiquer dans ces écoles sur l’offre du conservatoire.


La répartition des élèves par tranches d’âges

Un focus sur la place des adultes

Constat : Le conservatoire accueille un public sur un éventail d’âge très large : de 4 ans pour les éveils jusqu’à des personnes de plus de 80 ans qui fréquentent la chorale adulte du conservatoire. Un nombre important de très jeunes élèves (4 à 6 ans) fréquentent le conservatoire, un pic de fréquentation correspond aux élèves entre 7 et 11 ans (école élémentaire) puis cette fréquentation baisse de manière progressive. On peut constater que le conservatoire est bien ouvert aux adultes qui peuvent se classer de manière générale en trois catégories : Les adultes débutants qui souhaitent faire un cursus complet Les adultes non débutants qui souhaitent reprendre leurs activité et notamment une pratique collective comme la chorale. Dans le cadre d’une pratique collective instrumentale, la question du soutien instrumental pour les adultes doit être posée. Les jeunes adultes qui sont inscrits dans une démarche professionnalisante dans le cadre du COP. Ce cursus adulte reste cependant encore mal identifié et doit être défini.


b. Focus sur la musique

Les pratiques collectives au cœur de l’enseignement

Constat : La pratique collective est un des points forts du conservatoire, par la présence de 21 chœurs pour tous les âges et tous les niveaux. L’offre orchestrale est également très riche en cordes et vents sur l’ensemble des cycles. Cette offre aboutit à un orchestre symphonique de haut niveau ainsi que des ensembles instrumentaux. Ces ensembles ne sont pas tous représentés dans le diagramme car les professeurs montent régulièrement des formations spécifiques pour des projets ponctuels de diffusion. Le chiffre de 1066 correspond aux « élèves cours » car certains font deux pratiques collectives. La musique actuelle amplifiée se répartie entre 37 élèves pour les ateliers jazz et 17 pour la musique spécifiquement « amplifiée » qui reste encore trop confidentielle en termes de nombre d’élèves (17) et au vue du nombre d’heures (3 heures hebdomadaires d’enseignement). Cette discipline est difficile à développer faute de locaux adaptés. Le département de musique ancienne se structure aujourd’hui autour d’une équipe dynamique et des compétences de certains professeurs qui pratiquent à haut niveau à la fois les instruments modernes et anciens. La musique de chambre concerne les élèves en COP mais aussi les élèves en CHAM. Cette discipline s’ouvre également aujourd’hui, dans la limite des places disponibles, aux élèves du cursus qui souhaitent enrichir leur parcours. Le COP jazz en partenariat avec l’EDIM de Cachan s’est construit et existe autour de la pratique collective et sans le cours d’instrument référent. A noter que la chorale Vocalys et l’ensemble de flûtes à bec permettent à beaucoup d’adultes de poursuivre facilement et régulièrement une pratique artistique sans prendre trop de temps sur une vie familiale et professionnelle. Cette compétence forte du conservatoire entraine des besoins nombreux pour l’organisation de la diffusion et une utilisation importante de l’auditorium et d’autres lieux d’enseignement hors les murs. Les contraintes actuelles en termes de bâtiment et de personnel impliquent une réflexion sur le nombre de manifestations à proposer ainsi qu’une réorganisation du service diffusion. Il s’agit d’assurer de manière équilibrée l’ensemble de nos missions et notamment celle qui est de développer les différents partenariats.


Répartition des élèves par instrument

Constat : Des effectifs stables avec un grand éventail de disciplines proposées. La répartition par instrument s’équilibre entre la demande du public (qui se focalise sur certains instruments bien connus) et les besoins pour nourrir et équilibrer les formations instrumentales. Les listes d’attente sont globalement moins importantes qu’il y a quelques années et un effort constant sur la communication doit être fait en direction des familles pour faire connaitre notre offre d’enseignement. Le peu d’élèves en basson s’explique par le peu d’heures d’enseignement de cet instrument (3h). La pratique du jazz au conservatoire se fait essentiellement sous la forme d’ateliers de pratiques collectives. Une offre d’accompagnement très riche et de grande qualité est offerte tout au long de l’année : trois pianistes pour les instruments classiques, un claveciniste pour les instruments anciens, trois pianistes pour la danse et trois pianistes pour les chœurs.


Les premières années au conservatoire

Constat : L’accueil se fait au conservatoire en jardin musical dès l’âge de 4 ans : (moyenne section de maternelle) Pour les enfants âgés de 5 ans, il existe une classe d’éveil commune à la musique et à la danse (alternance des cours tous les 15 jours) ce qui permet aux familles de choisir un cursus en fin d’année. Des « ateliers découvertes » pour tous les élèves en éveil (5 ans) ont été mis en place il y a deux ans donnant la possibilité de découvrir les différents instruments enseignés au conservatoire et de guider leur choix pour ceux qui décident de poursuivre vers le cursus musique. A noter que la pratique du double cursus musique/danse est souvent demandée par les familles. Cette question est sensible, la volonté du conservatoire est de maitriser cette demande pour pouvoir accueillir le plus de familles possible.

Le cursus de formation musicale

Une offre d’enseignement très complète qui va du cycle 1 (6 ans) jusqu’au cycle d’orientation professionnelle. Avec une terminaison possible pour le cursus amateur en fin de second cycle. 91 heures d’enseignement, cinq professeurs à plein temps (trois PEA à temps complet et deux AEA) très investis dans leur mission d’enseignement et le suivi personnalisé des élèves. Une attention toute particulière est accordée en début d’année pour donner du sens à la répartition des élèves dans les cours en fonction des niveaux individuels. Un parcours personnalisé sous forme de modules est prévu pour les élèves qui entrent au lycée en classe de seconde et qui sont en 3ème année de second cycle en FM avec la possibilité d’adapter leur fin de parcours en fonction de leur temps scolaire et de leur motivation.

Constat : La formation musicale au CRD de Bourg-la-Reine/Sceaux est une véritable réussite pédagogique tant sur le plan du contenu que de son organisation. L’apprentissage est toujours centré sur un geste musical et artistique et les élèves acquièrent de véritables outils pour évoluer dans leurs pratiques instrumentale et collective. Un contenu élaboré et une exigence musicale forte existent dans l’ensemble des cours avec la possibilité de s’adapter au moment où les études deviennent plus « chronophages ». Le lien entre la FM et les pratiques collectives se fait davantage chaque année (travail en cours de FM des œuvres jouées par les orchestres) et doit encore s’améliorer avec le cours d’instrument. Les propositions du projet d’établissement concertant les nouvelles esthétiques et notamment les percussions corporelles et l’improvisation profiteront beaucoup d’élèves de formation musicale.


Le cycle d’orientation professionnelle en musique classique et en jazz au conservatoire

En partenariat avec l’Edim de Cachan pour le cycle jazz

Le COP classique : Une palette très riche d’enseignement sur l’ensemble des disciplines instrumentales du CRD

Violon, alto, violoncelle, contrebasse, viole de gambe, flûte, hautbois/cor anglais, clarinette, basson, saxophone, chant, flûte à bec, trompette, cor, trombone, piano, clavecin, orgue, harpe, guitare, percussions.

Une offre importante d’unités de valeurs : UV 1 dans la dominante instrumentale UV 2 de musique de chambre et d’orchestre pour les instruments concernés UV 3 de formation musicale niveau cycle spécialisé UV 4 de projet personnel (mémoire) UV 5 d’érudition au choix : Harmonie, culture musicale, analyse musicale, histoire de la musique, composition, arrangement musique actuelle.

Le COP jazz : Un cycle centré sur les pratiques en groupes

Cours réguliers en improvisation, ateliers de pratiques collectives, formation musicale et improvisation chantée, arrangements et composition. Nombreuses master classes et concerts hors les murs.

Une offre variée d’unités de valeurs : UV 1 projet artistique UV 3 répertoire et patrimoine UV 2 projet personnel (mémoire ou site internet) UV 4 composée de 5 certificats pour les fondamentaux du jazz : déchiffrage, transcription de solo, arrangements, culture et contrôle continu

Constat : Un COP d'un niveau artistique élevé avec une volonté de ne pas baisser l’exigence des concours d’entrée pour rester au niveau des établissements équivalents et reconnus en Ile de France. Une équipe compétente pour l'encadrer mais pas assez visible. Une communication sur le COP beaucoup trop discrète vis-à-vis de l'extérieur Le COP classique Des tests d'entrée trop centrés sur l'épreuve instrumentale Une absence de formation à la langue française pour les étrangers Trop peu de salles pour permettre aux étudiants de travailler dans la journée au conservatoire Des élèves trop peu investis dans l'organisation de leurs concerts : heures musicales et récitals de perfectionnement Le COP jazz Un très beau partenariat avec l’association EDIM de Cachan qui existe depuis plus de 10 ans et qui montre toutes les possibilités qu’offrent une mutualisation et un travail en commun Un COP attractif qui rayonne particulièrement avec 90% d’étudiants hors agglomération. Une réelle opportunité de croiser les esthétiques avec des musiciens de haut niveau.


c. Focus sur la danse

Constat : Les points forts Un cursus construit sur 3 cycles avec des temps de cours en accord avec le SNOP. Un cursus classique important de l’initiation au 3ème cycle avec la possibilité de valider l’Examen d’Aptitude Technique (EAT), unité de valeur du cycle d’orientation professionnelle. Un bon niveau d’enseignement et des élèves assidus et investis sur l’ensemble du cursus. Une offre d’enseignement qui se structure et s’enrichit régulièrement depuis septembre 2012 Un atelier de danse contemporaine pour les grands niveaux (cycle 3) sous la forme d’une heure mensuelle répartie sur différentes périodes de l’année sous forme de stage. Une formation musicale danseur en cours de réorganisation (présences et contenu pédagogique) Une volonté de développer la culture chorégraphique avec trois conférences sur l’histoire de la danse pour l’ensemble des élèves chaque année. Des occasions de danser qui se développent malgré la contrainte des locaux. L’auditorium est un espace très petit pour permettre aux danseurs de s’exprimer et un spectacle de danse plus complet est en préparation pour le théâtre des Gémeaux. Les points d’amélioration Pas d’autre discipline enseignée au conservatoire (contemporain, jazz) faute de second studio. Une volonté de chercher un second lieu qui n’a pour l’instant pas aboutit : lien avec le tissu associatif, recherche de salle sur le territoire… Une absence de formation musicale danseur pour les élèves en cycles 2 et 3, ce qui nécessite une création d’heures pour sa mise en place. Une opportunité L’arrivée dans un nouveau territoire plus grand permettra de réfléchir à d’autres pistes de collaboration.


d. Focus sur le théâtre

Constat : Les points forts Un cursus construit sur 3 cycles avec des temps de cours en accord avec le SNOP. Une salle dédiée au théâtre qui favorise la dynamique de travail Un ensemble d’élèves qui réunit les objectifs amateurs et les visées professionnelles de façon positive et dynamique Une bonne capacité à garder les élèves sur l’ensemble du parcours Une formation s’inscrivant directement en rapport avec la « création théâtrale contemporaine » sur l’ensemble du répertoire (classique et contemporain) Une identité forte d’enseignement qui équilibre le travail sur le jeu de l’acteur et l’initiation à la mise en scène. De nombreuses occasions pour les élèves de se présenter en public et une bonne inscription dans la vie locale du territoire : projets en appartement à Sceaux, représentation au théâtre Firmin Gémier La Piscine, dans les médiathèques de Bourg-la-Reine et Sceaux, à l’auditorium du conservatoire… Des partenariats forts grâce à des rencontres régulières avec des artistes en cohérence avec la formation principale. Des parcours de praticiens/spectateurs indissociables des actions engagées sous forme de stages et d’ateliers. Un rayonnement au-delà du territoire par le réseau des formations vers les écoles supérieures de théâtre, la scène nationale des Gémeaux, le théâtre Firmin Gémier la Piscine, le théâtre National de Bretagne, le théâtre de la Cité Internationale… Les points d’amélioration Une absence d’offre de théâtre pour les enfants de moins de 15 ans et pour les adultes Un enseignement théâtral pas ouvert sur d’autres disciplines comme le chant et la danse qui font partie de l’éventail d’un acteur complet. Peu de projets transversaux avec la musique ou la danse et une difficulté pour les mettre en application au sein du conservatoire. Problème d’emploi du temps, de surcharge de travail, des conceptions différentes sur ce que nécessite et ce qu’est une action transversale. Une opportunité L’arrivée dans le nouveau territoire d’un CRD qui a un département théâtre important et un COP théâtre. Des échanges sont à créer pour trouver une complémentarité pour le bénéfice des deux structures.


e. La diffusion culturelle et la création artistique

Pour l’année 2014/2015 : 150 manifestations dans et hors les murs

10 000 spectateurs accueillis dans l’année

2 800 spectateurs pour 70 auditions de classes

La saison propose chaque année :

Des événements récurrents : Le concert de Noël avec l’orchestre symphonique et le

chœur du conservatoire, les portes ouvertes, l’Odyssée de la harpe, les représentations de théâtre…

Des concerts « pédagogiques » : heures musicales et récitals de perfectionnement pour les élèves en COP, auditions libres, et auditions de classe ou interclasses

Un fil rouge : un thème est choisi chaque année qui donne lieu entre sept et dix manifestations chaque année générant une forte transversalité.

2012-2013 « Passerelles », 2013-2014 « Chacun son rythme », 2014-20115 « Création/re-création »

Des manifestations originales, proposées par les enseignants. L’auditorium étant doté d’un écran de cinéma, de nombreuses manifestations sont illustrées d’images ou de vidéos.

Des master classes : une dizaine par an avec des artistes de renom. Des conférences chorégraphiques : trois par an Des concerts « fonds d’aide » : deux ou trois par an. Les professeurs jouent

bénévolement et la libre participation est reversée aux étudiants du COP qui ont des difficultés financières.

Une volonté de travailler en transversalité : pour l’année 2014-2015 :

- 3 spectacles musique/théâtre - 4 spectacles musique/danse - 1 spectacle musique/cirque - 1 spectacle musique/danse/théâtre

Constat : Les points forts La diffusion est un des atouts du conservatoire, elle est due à la volonté et le dynamisme des professeurs, de l’équipe de diffusion, de la richesse et du niveau des élèves. Elle apporte une réelle plus-value à l’enseignement, irrigue un territoire, permet aux élèves de faire le point sur leur travail, de vivre des expériences inoubliables et de garder de magnifiques souvenirs artistiques fondateurs de leurs personnalités. Cette activité, complémentaire de l’enseignement proprement dit est donc essentielle et fait partie des missions d’un conservatoire aujourd’hui mais doit s’équilibrer avec les autres missions tout aussi importantes que sont l’accompagnement personnalisé des élèves dans leurs études et le développement des partenariats sur le territoire. Les points d’amélioration Cette ampleur de la diffusion soulève des difficultés en termes de charge de travail et de tension concernant l’utilisation quotidienne des locaux. Opportunité Le départ en retraite d’une des personnes du pôle administratif permettra de réorganiser le service pour une meilleure répartition des tâches en lien avec toutes les missions du conservatoire.


f. L’éducation artistique et culturelle Les interventions en milieu scolaire : 1600 enfants concernés

A Bourg-la-Reine : Trois intervenants en milieu scolaire pour un volume de 42h45 d’enseignement Toutes les classes des écoles de Bourg la Reine sont touchées, soit 40 classes : de la moyenne section maternelle jusqu’au CM2

A Sceaux : Deux écoles sur quatre sont touchées, soit 20 classes (les deux autres écoles bénéficient d’intervenants CMR (centre musicaux ruraux) payés par la ville) Les Interventions à Sceaux ont lieu sur « un projet d’école », contrairement à Bourg-la-Reine où les interventions sont systématiques. Les classes à horaires aménagés 180 enfants sont touchés par les deux dispositifs CHAM Cham vocale élémentaire à l’école élémentaire de Bourg -la-Reine

40 élèves répartis sur les classes de CM1 et CM2 Cham collège au collège Evariste Galois de Bourg -la -Reine

120 élèves répartis sur quatre classes : 6°, 5°, 4° et 3°

La sensibilisation artistique sur le territoire

Les actions ponctuelles dans les écoles

Partenariat avec l’orchestre « Insula » : - Intervention d’une violoniste avec présentation d’instrument, blog et sorties à des

répétitions d’orchestre - Concert scolaire préparatoire à un concert à l’Orangerie de Sceaux pour deux

classes - Atelier d’improvisation par les membres de l’orchestre « Insula »

Les concerts scolaires au CRD : 33 classes ont assisté à différentes manifestations et/ou se sont produites à l’auditorium

Le lien avec la petite enfance (crèche)

Présentation sur site de différents instruments et venue des enfants de la crèche au conservatoire pour assister à un concert de chant choral

Constat : Les points forts Une action forte sur le territoire Des intervenants valorisés, qualifiés et investis qui participent à une bonne ambiance de travail avec les écoles et l’Education Nationale. Les points d’amélioration Toute la population de Sceaux n’est pas touchée. Le CRD n’intervient pas dans les activités périscolaires Les actions sont celle de la sensibilisation : pas d’orchestre à l’école ou de projet type Démos Pas assez de communication et de passerelles entre les actions des différents intervenants


II. Les équipes et leurs fonctionnements Le conservatoire compte 82 agents répartis en trois branches professionnelles : administrative, technique et culturelle.

a. Le personnel administratif et technique :

Personnel de direction : de catégorie A 1 directeur, 1 directrice adjointe, 1 responsable administrative et financière

3

Personnel administratif : de catégorie C 1 adjointe administrative, 1 secrétaire scolarité, 1 régisseur de recettes, 1 adjoint de diffusion et 3 agents d’accueil (dont 2 contractuels travaillant de manière

occasionnelle)

7

Personnel technique : de catégorie C 1 agent d’accueil/gardien et 1 régisseur

2

Total 12

Constat : Un pôle de direction soudé travaillant en délégation. Une équipe administrative compétente et bien fournie mais globalement moins importante en nombre que dans d’autres CRD de taille et capacité équivalente. Une absence de personnel de catégorie B malgré le contenu de certaines tâches administratives conséquentes. Une réorganisation du service en cours qui va se poursuivre avec le départ en retraite d’un agent, dans une perspective d’améliorer encore le service public rendu et avec une vision toujours plus globale de l’ensemble des missions du conservatoire.

b. Le personnel enseignant :

L’équipe pédagogique compte 72 professeurs répartis dans les trois spécialités : musique, danse et théâtre.

1.


Constat : Un très bon ratio d’enseignants en catégorie A et de titulaires. Un corps pédagogique très qualifié. Une équipe d'enseignants de grande qualité artistique et pédagogique investie dans ses missions d'enseignement. Une grande stabilité dans l’équipe pédagogique : beaucoup de professeurs titulaires depuis longtemps au CRD et peu de mouvement de personnel. La volonté de la communauté d’agglomération de consolider les équipes pédagogiques et de titulariser les enseignants suite à la réussite au concours de PEA.

c. Le fonctionnement :

i. Le fonctionnement au sein du conservatoire Les réunions des instances de concertation par année scolaire :

1 à 2 conseils d’établissement

2 conseils pédagogiques

2 Réunions plénières (en septembre et juin)

Nombreuses réunions pédagogique par département pilotées par les coordinateurs et avec leurs équipes au cours de l’année scolaire co-pilotées avec la direction lors de la semaine de rentrée

Réunions par disciplines avec la direction sur les états des classes en juillet

Réunions régulières de services pour l’équipe administrative et technique

Réunions régulières avec l’association des parents d’élèves (ACBS)

ii. Le fonctionnement au niveau communautaire

Réunions bimensuelles des directeurs et des adjoints de direction avec la direction des équipements culturels et sportifs (DECS)

Réunions régulières avec les collègues des autres conservatoires sur des thématiques de travail définies dans le PCEA (voir plan d’action du PCEA)

Réunions occasionnelles sur des thématiques RH, budget, DMO… avec les services concernés.

Participation régulières d’agents du conservatoire sur des sujets plus globaux définis par la Communauté d’agglomération : CHSCT, développement durable…

Constat : Au conservatoire Une volonté affichée de créer toujours plus de passerelles et d’échanges entre le personnel pédagogique/artistique et le personnel administratif et technique. Un nombre équilibré de réunions au conservatoire mais qui ne prend pas en compte les nombreuses réunions informelles professeurs/direction qui viennent en amont de leurs cours, les nombreux échanges par mail que nécessitent l’activité quotidienne du conservatoire. Au niveau communautaire Ce fonctionnement en réseau sous l’autorité des élus et de la directrice des équipements culturels et sportifs et les réunions très régulières entre collègues apportent une direction aux actions, favorise les échanges et consolide le réseau des conservatoires. Point d’amélioration La lenteur de certaines procédures entre le siège et le conservatoire


III. Le CRD, partenaire privilégié de nombreuses institutions du territoire et au-delà

Les partenariats sur les villes de Bourg-la-Reine et Sceaux Théâtre des Gémeaux scène nationale

Théâtre Firmin Gémier la piscine

MJC le Cael

MJC de Sceaux

Studios d’enregistrement la « Caisse claire »

CSCB : centre social et culturel de Sceaux

Crèche multi-accueil Carnot

Eglise Saint Gilles

Eglise Protestante unie

Services culturels des deux villes

Maisons de retraite à Bourg-la-Reine et Sceaux

Théâtre et musique en appartement

ACBS (association des « Amis du Conservatoire de Bourg-la-Reine/Sceaux »)

Lycée Lakanal de Sceaux

Les partenariats institutionnels en Ile de France et au-delà ARIAM Ile de France

CNSM de Paris et Lyon

CRR de Paris et le Pôle Supérieur de Paris Boulogne Billancourt (PSPBB)

ONDIF (Orchestre National d’Ile de France)

CFMI d’Orsay

« Petites Nuits de Sceaux » (Conseil Général des Hauts de Seine)

Théâtre National de Bretagne

Théâtre de la Cité universitaire

…

Un partenariat en devenir avec les USA L’université NYU de New-York

Un premier contact a été pris en février 2015

Focus sur les deux principaux partenariats avec la scène Nationale des Gémeaux à Sceaux et le théâtre Firmin Gémier la Piscine à Châtenay Malabry.

Les Gémeaux :

Partenariats avec la musique, la danse et le théâtre. Interventions des artistes au CRD couplées avec des sorties aux spectacles avec notamment : Davy Brun pour la danse Benoit Haller et la « Chapelle Rhénane » pour la musique Mélanie Leray pour le théâtre

Firmin Gémier :

Partenariat avec le théâtre, Stage de théâtre et trois restitutions du travail au Pédiluve en lever de

rideau Deux « lectures » au Pédiluve en lever de rideau Sorties à des spectacles


Focus sur un partenariat proche et essentiel pour le conservatoire

L’association des amis du conservatoire de Bourg-la-Reine/Sceaux ACBS

Une aide précieuse tout au long de l’année Location d’instrument Bourse aux partitions Aide à la billetterie pour les concerts en famille, les concerts fond

d’aide et le concert de Noël Attribution de bourses pour les étudiants en COP Participation aux différentes instances de concertation

Constat : Les points forts Une longue pratique des partenariats qui font du conservatoire un lieu d’enseignement important en Ile de France. La chance d’avoir sur le territoire deux théâtres d’envergure avec lesquels existent des partenariats solides et pérennes. La présence d’un lycée prestigieux : Lakanal et une volonté commune de travailler en collaboration. Un tissu associatif riche et deux MJC très engagées dans la culture sur le territoire. Les points d’amélioration La nécessité de nourrir ces partenariats par des actions artistiques et pédagogiques tout au long de l’année scolaire et le besoin de réorganiser et de recentrer une partie du travail administratif sur cette mission essentielle du conservatoire.


IV. Les ressources du CRD :

a. Le budget du conservatoire :

Le budget de fonctionnement annuel du conservatoire est : 2.759 000 € dont 98% est

consacrée à la masse salariale.

Avec un fonctionnement courant annuel de 59.000 € le conservatoire assure des

dépenses liées aux projets de diffusion, l’entretien courant des instruments, l’acquisition de petits matériels pédagogiques et techniques, de costumes, les mises à disposition de salle, les locations d’instruments et de partitions, la conception de nos documents de communication (plaquette, flyer, affiches)…

b. Le parc instrumental : Le conservatoire dispose d’un parc instrumental important de 209 instruments dont une grande partie est disponible à la location.

c. Le matériel régie en lumière et son :

L’auditorium possède une cabine régie et le conservatoire bénéficie d’un parc important en matériel lumière et son : 1 vidéo projecteur, 2 tables de mixage, une batterie de projecteurs, 1 télévision, des micros, enceintes, des postes CD, des amplificateurs, des lecteurs DVD et CD… Tout ce matériel permettant une diffusion de grande qualité et une aide précieuse pour les pédagogies notamment en formation musicale, composition, culture musicale…

d. La bibliothèque : Un grand nombre de partitions sont en dépôt dans des rayonnages de la bibliothèque (11.000 titres ont été répertoriés sous un ancien logiciel). Une reprise de ces données est en cours d’élaboration et doit maintenant s’accompagner d’un catalogage précis et d’un rangement pour pouvoir accéder facilement aux documents.

Constat : Un conservatoire bien doté en instruments et en matériel régie pour la diffusion. Des difficultés de stockage du matériel dues à l’exiguïté des locaux. Un stock de partitions très important, mais peu utilisable et surtout très difficilement consultable aujourd’hui. Un lien doit se faire avec les médiathèques de Bourg-la-Reine et Sceaux pour un accompagnement, une aide et des conseils en termes de catalogage. Ces actions entraineront un coût RH pour l’équipe administrative ou pour une éventuelle externalisation du travail pour cette mission.

instruments quantité

Violon 7

Alto 2

Violoncelle 3

Contrebasse 16

Clavecin 5

Orgue 2

Viole de Gambe 8

Flûte à bec 20

Flûte traversière 16

Clarinette 21

Basson 6

Saxophone 11

Trombone 15

Trompette 13

Cor 11

Tuba 6

Piano 47

TOTAL 209


V. La communication :

a. Les règlements du conservatoire :

Le conservatoire de Bourg-la-Reine/Sceaux a pendant longtemps fonctionné sans règlement écrit. Le règlement intérieur date de 1966 et aucun règlement des études n’a été rédigé ces dernières années. La direction a entrepris de combler ce retard : un règlement intérieur communautaire est en cours de rédaction. Les règlements des études en danse, théâtre, chant lyrique et COP ont été rédigés cette année et les autres seront rédigés prochainement.

b. La communication « papier » :

Une plaquette sur le cycle d’orientation professionnelle (COP) a été faite il y a trois ans. Le conservatoire s’est doté depuis deux ans d’autres plaquettes de communication : présentation générale du conservatoire, département danse et la filière voix. Un flyer pour la promotion du COP est en cours d’impression.

c. Le numérique :

Le conservatoire de Bourg-la-Reine/Sceaux est bien référencé sur le site de la communauté d’agglomération par une page internet qui donne les informations principales sur ses activités : accueil, coordonnées, disciplines enseignées, chiffres clefs, principaux partenariats… Il y a également la possibilité offerte depuis peu, de mettre des documents au format pdf téléchargeables comme les plaquettes « présentation générale du conservatoire », « danse » et « filière voix ». Un bandeau défilant qui donne les principales informations sur les principaux concerts et spectacles du conservatoire.

Constats : Les concertations du projet communautaire l’ont fortement exprimé et les demandes ont été à nouveaux formulées par les personnels du conservatoire pour une infrastructure de communication numérique plus moderne et plus lisible. La demande politique est de démocratiser la culture, de la rendre accessible au plus grand nombre. Les moyens de communication sur nos activités doivent être attractives, faciles d’accès, rapides, ludiques et en accord avec ce qui se fait pour un grand nombre d’établissements d’enseignement qui ont leur site dédié. Comme le montre l’état des lieux, le conservatoire de Bourg-la-Reine/Sceaux se caractérise par une très forte dynamique interne et un rayonnement dense sur le territoire et au-delà qui se doivent d’être vus, entendus et partagés. L’enseignement artistique et culturel, enjeu majeur de l’éducation, a besoin de ces nouveaux outils de communication : audio, vidéo, internet, accessibles aujourd’hui à la quasi-totalité de la population et qui font partie de la vie quotidienne des usagers. Il est clair que la communication à tous les niveaux doit être sans cesse repensée et interrogée. Les besoins en communication sont de deux sortes : Communiquer avec l’extérieur sur notre offre et nos activités pour permettre au plus grand nombre d’accéder toujours plus facilement à toutes les informations. La page dédiée au conservatoire de Bourg-la-Reine/Sceaux doit être améliorée, elle est organisée de façon statique avec une lecture qui n’est pas aisée et n’incite pas à aller rechercher l’information. Cet outil ne répond pas complètement aux besoins d’aujourd’hui en termes de communication et n’est pas à la hauteur du dynamisme engendré par le conservatoire. Communiquer en interne pour apprendre à mieux se connaitre La création d’un blog dédié aux activités pédagogiques et artistiques sous la responsabilité du directeur, avec la mise en ligne de courtes biographies des enseignants, de leurs activités artistiques, permettra d’améliorer la communication pédagogique en interne, de partager facilement des documents pédagogiques dématérialisés, de garder contact avec les anciens élèves du conservatoire…


VI. Le bâtiment Un CRD qui rayonne sur deux villes : Bourg-la-Reine et Sceaux

Un bâtiment principal situé sur la ville de Bourg la Reine Une annexe très petite et provisoire située dans un local administratif de la ville de Sceaux

Constat : Points forts : Un beau geste architectural et un bâtiment qui favorise les échanges Un très bel auditorium de 172 places Une situation géographique très favorable : proche de Paris, à côté d’une station du RER B. Points d’amélioration : Des problèmes acoustiques importants et des espaces de circulation très résonnants Une propagation importante du bruit entre les salles de cours mais aussi des espaces de circulation vers les salles de cours Un poste d’accueil mal placé et des bureaux administratifs mal agencés Un bâtiment prévu initialement pour 800 élèves qui en accueille aujourd’hui 1162. Un seul studio de danse pour un conservatoire qui se doit d’accueillir au moins deux disciplines dans cette spécialité Les besoins en espaces supplémentaires pour répondre à la demande actuelle :

1 studio de danse 1 salle dédiée aux musiques actuelles amplifiées 4 studios de répétition pour les grands élèves 1 grande salle de percussions ou une salle dédiées à cette discipline, annexée à

l’existante 1 grande salle pour la classe de harpe (de nombreux instruments y sont stockés) 4 salles de cours supplémentaires pour les pratiques collectives ou multi instruments.

Opportunités/contraintes : Des actions concrètes d’envergure sont engagées depuis 2 ans par la communauté d’agglomération pour réhabiliter le bâtiment. Un programme de travaux "Cahier des clauses techniques particulières" a été rédigé par la direction de la maitrise d’ouvrage (DMO) en collaboration avec la direction du conservatoire en vue du marché visant à choisir l’entreprise « acoustique/architecture » qui travaillera sur cette réhabilitation. Des discussions sont en cours pour utiliser une grande salle appartenant à la ville de Bourg-la-Reine à proximité du conservatoire. Un contexte économique qui s’avère particulièrement difficile pour la création de nouveaux espaces d’enseignement.. Le projet de construction d’une annexe à Sceaux est toujours inscrit dans le programme de la Communauté d’agglomération, mais les difficultés pour concrétiser ce projet sont plus présentes que jamais.


VII. Le contexte communautaire Un contexte communautaire bien engagé et une volonté forte des élus d’accompagner les enseignements artistiques dans leur évolution et leur mise en réseau Le conservatoire de Bourg-la-Reine/Sceaux s’est engagé pleinement dans cette démarche de mise en réseau. Son directeur, Jean-Yves Altenburger a été désigné comme chef de projet communautaire des enseignements artistiques (PCEA) dans lequel a été défini trois grands axes de travail déclinés en objectifs opérationnels couvrant un champ très vaste de perspectives et sujets. A ce titre, le CRD est donc engagé avec ses partenaires pour les prochaines années sur des actions essentielles comme :

Les nouveaux outils numériques au service de la pédagogie

L’accueil des publics en situation de handicap

La mise en place sur le territoire d’une offre modulaire pour des parcours personnalisés

Une mise en cohérence des évaluations et des pratiques collectives Liste non exhaustive, voir le plan d’action du PCEA.

Les équipes pédagogique, administrative et technique du conservatoire de Bourg-la-Reine/Sceaux ont donc participé activement aux concertations du projet intercommunal et ont poursuivi la réfléxion pour la partie concernant leur propre établissement.


Deuxième partie Les perspectives d’évolution du conservatoire

pour améliorer son offre d’enseignement, préciser son identité et affirmer son rayonnement

Au vue de l’état des lieux spécifique du CRD, des constats établis et de la concertation ; en parallèle et complément des actions engagées au niveau communautaire, l’ensemble des personnels du conservatoire ont retenu pour leur projet d’établissement trois grands axes déclinés en secteurs d’activités :

I. La dimension pédagogique La musique, la danse, le théâtre

La pédagogie ou la manière de transmettre un art à travers l’apprentissage de la musique, de la danse et du théâtre se doit d’être au cœur de la réflexion. Des valeurs essentielles comme la créativité, la motivation, l’exigence adaptée à chacun… sont à affirmer tout en étant à l’écoute des changements de la société et des comportements individuels.

II. Le rayonnement artistique et culturel sur le territoire La dimension culturelle, l’éducation artistique et culturelle

Clarifier les missions d’un CRD, affirmer son rayonnement sur un territoire et sa capacité à travailler en réseau sont des axes de travail indispensables à mettre en place dans le contexte difficile et incertain que nous vivons aujourd’hui.

III. Un lieu et une organisation interne pour mieux « vivre ensemble »

L’organisation administrative, la communication, la rénovation du bâtiment

Réfléchir pour améliorer les conditions de travail et l’organisation interne est essentiel pour permettre à chacun de donner le meilleur de lui-même sur son lieu de travail ainsi que de valoriser la notion de « service public » : accueillir, former, accompagner, conseiller tous les publics désirant s’engager sur ce chemin exigeant et passionnant de l’apprentissage d’un art.

Ces trois axes sont ensuite déclinés en actions / propositions générales / propositions concrètes. Un plan d’action global sous forme de tableau synthétise enfin l’ensemble des propositions avec en regard :

Un résumé des constats exprimé dans l’état des lieux Un calendrier : rentrée 2015 - rentrée 2016 - rentrée 2017 - rentrée 2018 et au-delà Les moyens et coûts nécessaires pour leur réalisation


I. La dimension pédagogique Une amélioration de l’offre pour mieux répondre aux publics d’aujourd’hui

a. La musique

Le conservatoire est clairement engagé sur deux missions distinctes : Former des musiciens amateurs et accompagner les élèves du COP dans leur projet professionnel.

I. Enrichir et mieux organiser la formation initiale de la pratique en amateur en formant des musiciens compétents, mélomanes et autonomes

La formation de la pratique en amateur est une mission essentielle qui concerne la majorité des élèves inscrits. Le conservatoire a le devoir de leur offrir une ouverture artistique la plus large possible, de les accompagner sur ce chemin exigeant de l’apprentissage et de l’épanouissement de soi, de conseiller les familles et enfin de soutenir si nécessaire les élèves qui peuvent éprouver des difficultés dans leur parcours.

1. Encourager la motivation tout au long de l’apprentissage • Créer des cours de soutien individualisé ou par petits groupes pour les élèves en difficultés

2. Affirmer l’importance de l’évaluation continue pour tous les élèves en favorisant la recherche et la créativité pédagogique

• Favoriser la liberté de recherche et de réflexions pour les évaluations continues et synthétiser par écrit les actions effectuées

3. Affirmer la pratique collective comme le cœur des parcours

• Encourager l'existence de manière ponctuelle d'ensembles spécifiques en complément des orchestres travaillant toute l'année avec le souci de ne pas surcharger l'emploi du temps des élèves

4. Favoriser les échanges pédagogiques d'élèves entre professeurs et les rencontres entre classes au sein du CRD ou sur le territoire.

• Créer un répertoire des enseignants du territoire par spécialité/discipline

5. Mettre en valeur les compétences particulières des professeurs du CRD pour enrichir l'offre d'enseignement

• Recenser les propositions des professeurs, définir une liste précise pour la création des modules pédagogiques complémentaires aux parcours existants et clarifier les conditions d'accès pour les élèves

6. Mieux accompagner les élèves à partir de la fin du cycle 2

• Mettre en place des parcours individualisés ou modulaires « non diplômants » à partir de la fin de cycle 2 (contrat de parcours, temps de cours, contenu, suivi, évaluation...)

7. Définir et clarifier la place des adultes au sein du conservatoire

• Participer à la réflexion communautaire sur la place des adultes au CRD et faire des propositions concrètes d'accueil


II. Affirmer l’importance du cycle d’orientation professionnelle (COP) en accueillant, formant et accompagnant les musiciens dans leur projet professionnel

Le cycle d’orientation professionnelle, spécificité d’un CRD ou d’un CRR, est un « carrefour » qui prépare aux concours d’entrée des établissements d’enseignement supérieur. Avec la mise en conformité au niveau européen des cursus universitaires (accords de Bologne), les structures de l’enseignement professionnel ont été profondément repensées avec la création des pôles supérieurs de formation artistique adossés à l’Université. L’exigence du monde professionnel d’aujourd’hui demande aux étudiants un éventail toujours plus large de compétences et le CRD doit pouvoir répondre en enrichissant son offre d’enseignement pour être à la hauteur des enjeux actuels et rester attractif en Ile de France. Son existence au sein du CRD est essentielle dans le futur territoire où il n’y aura pas d’établissement type CRR.

1. Clarifier les conditions d'entrée et d'accueil en COP • Officialiser le concours d'entrée sur un ensemble de critères précis (Epreuve instrumentale, lettre de motivation, test FM, entretien pour définir le projet du candidat, niveau de langue, déchiffrage).

2. Mieux faire connaître le COP dans et au-delà du territoire • Diffuser largement le flyer COP créé en mai 2015 • Créer et utiliser davantage les outils de communication d'aujourd'hui pour relayer l'information • Intensifier les concerts des élèves en COP à l’extérieur de l’établissement

3. Aider les élèves étrangers à mieux s'intégrer dans l’établissement

• Proposer des cours de soutien en langue française au sein du conservatoire ou en partenariat avec la MJC le Cael en supplément du parcours COP pour les élèves étrangers.

4. Enrichir les UV du COP en lien avec les besoins du monde professionnel

• Validation d'un niveau de langue en fin de première année de COP (Test officiel national ou évaluation de fin de parcours en interne) • Profiter des compétences pédagogiques du corps enseignant pour ouvrir l'offre du COP avec des ateliers ponctuels préparant au concours d'entrée des CFMI

5. Définir les missions des élèves en COP pour l'organisation de leur diffusion • Redéfinir le sens des actions de diffusion des élèves en COP pour l'organisation et la présentation des heures musicales et récitals de perfectionnement


b. La danse

I. Mieux faire connaitre et rayonner la danse sur le territoire

L’image de la danse classique auprès du grand public reste encore trop centrée sur des idées « d’élitisme et de rigueur à l’ancienne ». L’enseignement de la danse au CRD bénéficie d’une image de qualité et a su trouver cet équilibre entre l’exigence de l’apprentissage et le plaisir de danser. Cet enseignement classique qui pose les bases d’une technique, profitant ensuite à toutes les autres styles de danse, doit être mieux communiqué à l’extérieur pour accueillir un public plus large.

1. Mieux communiquer sur l'offre pédagogique existante et rechercher de nouveaux publics

• Programmer les portes ouvertes en temps scolaire • Ouvrir les conférences chorégraphiques aux élèves du territoire • Faire venir un photographe professionnel pour organiser une exposition • Envisager d'intégrer un quota d'élèves pour la CHAM du collège Evariste Galois

2. Créer un lien fort entre la danse et l'éducation nationale

• Proposer une "initiation à la danse" ou au "mouvement dansé" dans les NAP : (vérifier la conformité au niveau des sols) • Envisager d’intégrer un quota d'élèves danseur pour la CHAM du collège Evariste Galois • Engager une réflexion pour la création d’aménagements d’horaires dans un collège

3. Encourager les occasions de danser hors les murs du CRD • Rechercher d'autres lieux et occasion de danser hors les murs • Organiser régulièrement un spectacle aux Gémeaux

II. Développer et enrichir l'offre d'enseignement chorégraphique au CRD

Le département danse est dans une phase d’évolution quant à l’enrichissement de son contenu pédagogique (FM danseur, culture chorégraphique, réflexion sur les emplois du temps…). Cette amélioration de l’offre trouve aujourd’hui ses limites dues à l’absence d’un second studio de danse à Bourg-la-Reine ou Sceaux. La création d’un cursus de danse contemporaine dès les premières années serait un « plus pédagogique » important pour le CRD. La recherche d’un second studio est donc cruciale. Des solutions en termes de mutualisation peuvent être envisagées dans les années à venir, mais ne concerneront pas nos jeunes élèves.

1. Rechercher un second studio de danse disponible • Réfléchir à une mutualisation des enseignements (studios et cours) avec d'autres conservatoires du territoire

2. Aménager le contenu du parcours en cycle 3 • Recevoir les élèves à l'issue de l'obtention du brevet de second cycle • Conseiller les élèves et aménager leur parcours en cycle 3 • Equilibrer le passage des UV entre le 3c2 et le 3c3 • Valider l'UV de l’atelier de danse contemporaine pour l'obtention du CEC • Encourager les projets artistiques transversaux (musique, danse et théâtre)

3. Poursuivre la réorganisation de la FM danseur • Rédiger un contenu pédagogique pour la FM danseur • Etendre la FM danseur aux cycles 2 et 3


c. Le théâtre

I. Améliorer l'offre d'enseignement du théâtre en interne

L’existence de la spécialité théâtre au sein du CRD est une vraie richesse. Cette spécialité très structurée en interne, qui accueille peu d’élèves en regard de la musique doit être plus visible au sein même de l’établissement et tisser des liens avec les autres spécialités pour le bénéfice de tous.

1. Affirmer l'importance de la transversalité théâtre/musique/danse et clarifier les actions qui peuvent créer ces passerelles

• Encourager les projets transversaux proposés par les enseignants avec un cahier des charges précis : contenu pédagogique, élèves sollicités, calendrier, présence des élèves aux répétitions…

2. Enrichir le parcours actuel des élèves comédiens • Identifier les besoin précis et les possibilités horaires des élèves de théâtre (chant, danse, rythme…) et croiser cette demande avec les possibilités d'enseignement en danse, chant, formation musicale…

II. Améliorer l'offre d'enseignement du théâtre à l'échelle du territoire

L’offre d’enseignement théâtre reste encore discrète au CRD (un seul professeur pour plus de soixante en musique). Une demande de création de poste a été faite l’année dernière, mais le CRD doit aussi chercher des solutions à un niveau plus large en valorisant son action et collaborant avec les autres structures du territoire pour proposer une offre globale répondant aux besoins du public.

1. Encourager le fonctionnement en réseau sur le territoire avec les autres structures d'enseignement

• Organiser en 2016 une réunion avec tous les professeurs de théâtre du futur territoire • Poursuivre les premiers contacts qui ont eu lieu avec le CRD de Clamart pour aboutir à des projets de partenariats concrets

2. Créer ou mutualiser une continuité de formation sur le territoire pour des élèves de moins de 15 ans et pour les adultes

• Travailler en collaboration avec les structures qui enseignent aujourd'hui le théâtre sur Bourg-la-Reine et Sceaux (Lycée Lakanal, CSCB, CAEL…) • Renouveler la demande de création d'heures de théâtre au budget 2016


II. Le rayonnement artistique et culturel

a. La dimension culturelle

I. Redéfinir la saison artistique et son rayonnement

La dimension culturelle a une double mission, celle de donner aux élèves la possibilité de se produire sur scène et en public, complément indispensable de la formation spécifique pédagogique et celle de proposer au public une offre artistique attractive et riche sur son territoire. Cette dimension a été particulièrement développée ces dernières années et doit aujourd’hui faire l’objet d’un bilan et d’une interrogation en profondeur. Il s’agit de répondre à la demande forte des enseignants tout en trouvant une mise en œuvre avec les équipes administratives et techniques plus fluide. D’autre part, la fréquentation de certains concerts n’est pas toujours satisfaisante. Le CRD souhaite accueillir de nouveaux publics, développer les manifestations tout en respectant les règles de sécurité liées au bâtiment et le droit du travail pour les équipes techniques. Il souhaite également se produire « hors les murs ».

1. Parfaire une saison attractive qui conviendrait à toutes les équipes • Mieux organiser la répartition des tâches et des responsabilités entre les porteurs de projet et l'équipe de diffusion • Établir un calendrier en début d’année pour toute la saison afin de bien respecter le droit du travail des équipes techniques • Alléger la régie sur certaines manifestations • Limiter à trois par an maximum le nombre d’auditions par classe et encourager leur mutualisation

2. Repenser les heures musicales et les récitals de perfectionnement qui ne trouvent pas encore leur public

• Impliquer les élèves en COP dans la recherche de public pour leurs concerts • Coordonner les heures musicales et les récitals de perfectionnement avec les programmes des cours de FM et des IMS • Organiser ces manifestations (données par des élèves en COP) dans d’autres conservatoires • Apprendre aux étudiants en COP à mieux présenter leur programme aux élèves des écoles ou au public des concerts

3. Élargir le public grâce à des propositions innovantes • Proposer une programmation « hors les murs » en développant la notion de « don » chez les élèves lors des prestations pour les publics empêché (crèche, maison de retraite, hôpital…)


II. Enrichir le contenu artistique de la diffusion

Comme le montre clairement l’état des lieux, le CRD bénéficie d’une équipe pédagogique très compétente en matière d’enseignement artistique. L’excellence au niveau de « l’esthétique classique » n’est plus à démontrer. Le répertoire contemporain est largement abordé avec des enseignants qui le connaissent bien et le pratiquent professionnellement, le département de musique ancienne prend de l’ampleur. L’accent doit aujourd’hui être mis sur des esthétiques moins présentes au CRD, notamment celles favorisant « l’oralité » dans l’enseignement et les musiques actuelles amplifiées. Cette orientation peut s’articuler avec une démarche de création que le conservatoire a toujours eu en passant des commandes à des compositeurs. Ces actions doivent être poursuivies.

1. Poursuivre les démarches de création • Passer des commandes (création) pour les examens de fin de cycle • Poursuivre les initiatives autour de la musique contemporaine en communiquant mieux avec le public sur les œuvres jouées • Faire des élèves les témoins d’un patrimoine en construction grâce à des créations d’envergure • Mettre en place une résidence d’artiste (pratique collective)

2. Ouvrir d'avantage l'enseignement aux nouvelles esthétiques et développer la curiosité des élèves

• Encourager les projets s'ouvrant sur de nouvelles esthétiques : Improvisation, percussions corporelles, musique du monde… • Travailler avec les conservatoires de Châtenay-Malabry et Clamart pour développer les musiques actuelles amplifiées

3. Créer plus de cohérence entre la pédagogie et la diffusion • Mettre en place une carte « parcours du spectateur » • Demander aux artistes ou aux intervenants invités de passer dans les classes du CRD (FM, pratiques collectives, élèves réunis pour l'occasion…) pour présenter leur travail • Organiser des sorties pédagogiques pour les élèves : Cité de la musique, concerts pédagogiques…

III. Repenser la communication pour la diffusion

La communication, sujet essentiel pour un établissement d’enseignement ouvert sur tant de pratiques différentes doit être vue comme un outil indispensable pour « faire connaitre » les activités qui restent trop confidentielles. Une meilleure diffusion de l’information concernant les concerts et spectacles que le CRD organise permettra de répondre à la commande politique de démocratiser la culture et de toucher un public toujours plus large.

1. Mieux communiquer sur la saison • Sortir deux plaquettes « diffusion » par an : d’octobre à février et de mars à juillet • Mettre les plaquettes en ligne sur le site de l'agglomération et des villes de Bourg-la-Reine et Sceaux • Renforcer le lien entre les villes et le CRD pour l’affichage • Communiquer plus largement sur les grandes manifestations du conservatoire et cibler les publics.


b. L’éducation artistique et culturelle

I. Poursuivre et ancrer les dispositifs déjà mis en place avec l'Education Nationale

L’Etat a clairement exprimé ses intentions en matière d’enseignement artistique : le recentrage sur les collectivités territoriales et la volonté d’ouvrir des dispositifs d’apprentissage en lien avec le milieu scolaire. L’enjeu est clair, si nous voulons maintenir une exigence indispensable en matière d’apprentissage, il faut aussi équilibrer cet enseignement avec des actes forts de sensibilisation et un partenariat toujours plus solide avec l’Education Nationale. Les dispositifs CHAM et IMS existants sont aujourd’hui bien ancrés à Bourg-la-Reine et Sceaux et ont fait leur preuve, mais il est important de pouvoir les interroger pour les faire vivre et évoluer afin de mieux répondre aux changements actuels. Le CRD qui n’est pas présent aujourd’hui sur les dispositifs NAP et se doit également de participer à cette proposition.

1. Pérenniser les deux dispositifs CHAM (instrumental et vocal) • Rencontres avec les élus pour expliquer le double intérêt citoyen et artistique des dispositifs CHAM • Mieux communiquer sur les concerts CHAM : Flyer, courrier, internet… et impliquer le service communication de la ville de Bourg-la-Reine pour la CHAM vocale. • Redéfinir avec l’IEN la place du CRD dans le partenariat • Rédiger un projet pédagogique commun pour les deux CHAM (Instrumentale et vocale) • Faire participer les classes CHAM à des actions plus larges (CG 92 et structures emblématiques d'Ile de France)

2. Affirmer l'importance des IMS sur les deux villes et valoriser leur travail au sein du CRD

• Encourager une communication par une coordination plus étroite IMS/CRD et une validation des fiches projets • Faire valider les fiches projets par la direction du conservatoire • Rencontrer et créer des liens réguliers avec les CMR de Sceaux

3. Faire intervenir le CRD dans les nouvelles activités périscolaires (NAP) • Etendre le principe des « ateliers découvertes » dans les NAP • Proposer le CRD comme expert auprès des mairies pour le choix des animateurs dans le domaine artistique • Proposer l’expertise du CRD aux mairies pour le choix des animateurs dans le domaine artistique. • Proposer aux enseignants volontaires d'intervenir dans les NAP aux côtés des animateurs

II. Poursuivre et améliorer les actions de sensibilisation existantes

La sensibilisation artistique reste une mission essentielle du CRD, elle est un moyen d’amener certains enfants à rencontrer un monde qu’ils connaissent peu, voire pas du tout. Les enfants mis au contact d’artistes découvrent un monde et des émotions nouvelles qui enrichissent leur vécu, forment leur personnalité et peuvent les amener à approfondir le projet pour venir s’inscrire au conservatoire. L’état des lieux a montré que la répartition géographique jouait un rôle non négligeable en termes de fréquentation des enfants au conservatoire. Notre rôle est d’atténuer au maximum ces différences et d’insister pour que tous les enfants et notamment ceux issus de familles en difficulté puissent bénéficier de l’offre publique d’enseignement proposée.


1. Poursuivre le partenariat avec l’orchestre « Insula » (orchestre professionnel qui travaille sur instruments historiques)

2. Encourager les actions ponctuelles dans les écoles qui sont éloignées du conservatoire ou peu représentées en termes de fréquentation

• Impliquer davantage les élèves en COP sur certaines actions de sensibilisation • Encourager les actions dans les écoles peu fréquentées au CRD : "Bas Coquarts" à Bourg-la-Reine "Blagis" et "Clos Saint Marcel" à Sceaux

3. Inviter des classes à assister à des représentations des orchestres du conservatoire (harmonie, symphonique...)

III. Inscrire des actions qui vont plus loin que la "sensibilisation"

Sensibiliser le public est une action indispensable, mais proposer un contact direct avec la pratique instrumentale est une voie qui a été expérimentée avec succès dans de nombreuses collectivités. Ces dispositifs n’existent pas à Bourg-la-Reine et Sceaux et la question de leur mise en place progressive sur le territoire doit être posée.

1. Trouver de nouvelles voies complémentaires d'apprentissage en créant des occasions concrètes de pratiques artistiques en musique, danse et théâtre

• Créer un orchestre à l’école et/ou participer au projet DEMOS et valoriser le but de la socialisation dans ce dispositif • Réfléchir à des dispositifs similaires pour la danse et le théâtre

IV. Renforcer les actions éducatives pour certains concerts donnés par les élèves ou les professeurs du CRD

Les concerts ou spectacles profitent plus à ceux qui ont déjà certaines clefs pour mieux vivre et entrer dans un monde sonore ou visuel. L’expérience réussie des « concerts en famille » donnés depuis plusieurs années à l’Agoreine doit être étendue. Elle contribue à faire découvrir et aimer davantage les chefs œuvres proposés et participe donc à une ouverture de l’art au profit de davantage de public.

1. Etendre le concept des "concerts en famille"

• Donner une habitude plus forte d’aller au « Concert en famille » • Choisir en amont chaque année des œuvres importantes qui viennent « colorer » la saison artistique et les présenter de manière pédagogique lors de certains concerts. • Donner ces concerts dans des lieux inhabituels ou peu irrigués par le CRD


III. Un lieu et une organisation interne pour mieux « vivre ensemble »

a. L’organisation administrative

I. Rendre un meilleur service aux usagers

Un conservatoire est avant tout un établissement public ouvert à tous. Réfléchir régulièrement à la manière de répondre toujours mieux aux usagers en tant que service public fait partie de ses missions. Le projet d’Etablissement est l’occasion de faire un point complet sur cette question.

1. Améliorer la communication en direct avec le public • Mieux répartir les horaires administratif (tuilage) • Installation de présentoirs « ressources »

2. Développer l'utilisation des outils d'aujourd'hui • Organiser les procédures d'inscriptions et de réinscriptions par internet • Améliorer le visuel des bulletins Rhapsodie • Encourager les professeurs à assurer le suivi des absences des élèves via Rhapsodie

3. Travailler davantage en réseau sur les questions administratives

• Organiser des rencontres communautaires par métier : régisseur, agent d'accueil…

II. Donner du sens et une cohérence à l'ensemble des tâches administratives réalisées

Le nombre de tâches administratives et techniques nécessaires pour piloter, organiser et mettre en œuvre toutes les activités d’un conservatoire accueillant 1162 élèves, 75 enseignants et plus de 150 manifestations annuelles est très important. Ces actions sont multiples et très diversifiées, les informations arrivent et partent de toutes parts. Donner toujours plus de sens et de cohérence dans cette activité quotidienne permet de clarifier beaucoup de situations et d’améliorer les conditions de travail des agents.

1. Encourager la fluidité des échanges en interne • Faire plus de réunions ponctuelles pour échanger les informations • Repenser l'arborescence du répertoire informatique "commun" • Organiser une réflexion approfondie sur la quête et le tri des informations • Organiser des points réguliers sur les tâches effectuées.

2. Clarifier la répartition des tâches de l'équipe administrative • Actualiser les fiches de poste des agents administratifs • Faire évoluer et développer Rhapsodie


b. La communication

I. Développer et améliorer les outils de communication pour faire connaitre le CRD sur le territoire et au-delà

Beaucoup d’arguments ont été exposés dans la première partie du projet sur l’importance de la communication et son adéquation avec les enjeux artistiques et culturels d’aujourd’hui. L’amélioration des outils de communication actuels est essentielle à court et moyen termes pour faire connaitre précisément l’offre existante et répondre à la demande politique de démocratisation de la culture sur le territoire.

1. Améliorer la communication existante

• Etre force de propositions aujourd'hui pour améliorer la page dédiée au CRD sur le site de la communauté d'agglomération • Installation d'un écran d'information dans le hall du conservatoire

2. Créer une communication plus dynamique pour les conservatoires sur le nouveau territoire

• Participer à la réalisation à moyen terme d’un site dédié pour les conservatoires du futur territoire

II. Affirmer l'importance du lien entre l'équipe administrative/technique et l'équipe pédagogique

Toute proposition pédagogique et artistique implique une réponse administrative et technique, ces deux filières coexistent au quotidien au conservatoire. Une meilleure connaissance mutuelle des activités de chacun permettra d’améliorer la fluidité, l’anticipation et donc l’offre aux usagers.

1. Créer un esprit d'équipe, préciser et adapter les valeurs communes

• Rénover la salle des professeurs pour faire un lieu de convivialité • Créer des adresses professionnelles pour les enseignants • Redéfinir, lors de séminaires dédiés, les missions du conservatoire pour un meilleur service aux usagers

2. Mieux communiquer sur la répartition des tâches administratives • Etablir une procédure claire sur la manière d'échanger par mail • Encourager l’anticipation et la régularité des informations à fournir à l’administration

III. Enrichir la communication en interne entre les enseignants

La création d’un blog dédié aux activités pédagogiques et artistiques sous la responsabilité du directeur, avec la mise en ligne de courtes biographies des enseignants, de leurs activités artistiques, permettra d’améliorer la communication en interne, de partager facilement des documents pédagogiques dématérialisés, de garder contact avec les anciens élèves du conservatoire… Ce blog peut exister de manière indépendante mais prendra plus de sens s’il est officialisé dans le cadre de ce projet d’établissement.

1. Créer un outil informatique pour mieux se connaitre et communiquer en interne

• Officialiser le blog des professeurs du conservatoire placé sous la responsabilité du directeur


c. Le bâtiment

L’état des lieux du projet dresse un constat sur le bâtiment qui est bien connu des services de la communauté d’agglomération. Un plan de rénovation est en cours sur plusieurs années. La capacité du bâtiment à accueillir les élèves dans de meilleures conditions et de donner au personnel administratif, technique et pédagogique des conditions de travail acceptables est un des points centraux du projet d’établissement. La recherche de nouveaux lieux d’enseignement pour répondre à la demande actuelle ainsi qu’aux critères de classement concernant la danse contemporaine reste également un élément crucial à traiter pour les années à venir.

I. Consolider et améliorer la gestion quotidienne de l'entretien du bâtiment

• Points mensuels entre la direction et la DMO sur l'avancement des travaux. • Gestion au quotidien par le régisseur/gardien d'un tableau synthétique qui retrace tous les travaux effectués, en cours ou à faire. • Une meilleure organisation pour faire remonter les besoins ou les défauts constatés sur le bâtiment

II. Poursuivre et mener à son terme la réhabilitation du bâtiment engagée depuis deux ans

• Réunions régulières entre la DMO et la direction du conservatoire. • Réunions de travail régulières courant 2015 avec l'architecte/acousticien et des délégués des personnels enseignant, administratif et technique. • Travaux qui s'effectueront par tranches pendant les mois d'été 2015, 2016, 2017... et certaines petites vacances

III. Faire aboutir le projet d’un second site d’enseignement sur la ville de Sceaux

1. Répondre à une demande forte des scéens d’un enseignement de proximité 2. Rendre une souplesse de fonctionnement aux locaux de Bourg-la-Reine aujourd’hui saturés en rééquilibrant certaines activités sur les deux sites.

• Création de salle de cours d'instrument et de cours collectifs, d'un espace dédié à la musique actuelle amplifiée et d'un espace accueil et secrétariat

3. Garantir des conditions d’enseignement optimales de la spécialité danse et compléter le cursus en conformité avec les objectifs du schéma national d’orientation pédagogique danse.

• Création d'un studio de danse équipé avec vestiaires et douches

IV. Etre force de propositions pour trouver des espaces supplémentaires d'enseignement (création, prêt, location, mutualisation…)

• Demande pour l'utilisation hebdomadaire sur 4 jours de la salle polyvalente de la République à Bourg-la-Reine • Lien réguliers avec les services des villes de Bourg-la-Reine et Sceaux et la DECS pour trouver des solutions en termes d'espaces supplémentaires.


Troisième partie

a. Un plan de formation pour accompagner ce changement

b. Les modalités d’évaluation du projet Ce projet sera évalué tous les ans en fin d’année scolaire (juin/juillet)

Mise à jour de l’état des lieux du projet avec les chiffres de l’année scolaire en cours

Evaluation de chaque proposition concrète avec les outils statistiques et les résultats permettant de voir si la proposition concrète a bien été mise en place dans le calendrier prévu et avec quel pourcentage de succès.

c. Le plan d’action

Sous la forme de quatre feuilles au format A3

Actions Intitulé de la formation Public visé

Faire intervenir le CRD dans les

nouvelles activités périscolaires

(NAP)

Formation à la pédagogie de groupeDemandes individuelles parmi

le personnel enseignant

Encourager les projets s'ouvrant sur

de nouvelles esthétiquesFormation à l'improvisation

Demandes individuelles parmi


Encourager les projets s'ouvrant sur

de nouvelles esthétiquesFormation aux percussions corporelles

Demandes individuelles parmi



Faire le suivi des absences

des élèves avec Rhapsodie

Formation/accompagnement

sur le logiciel RhapsodieTout le personnel enseignant

Organiser une réflexion

approfondie sur la quête et le tri

des informations

Formation sur la PNL Tout le personnel administratif

Mieux communiquer sur la saison Formation "Photo-shop" Adjoint aux manifestations


Etablir une procédure claire sur la

manière d'échanger par mail

Formation sur la communication par

mail

Tout le personnel pédagogique/

administratif/technique

Eléments pour un plan de formation

La dimension pédagogique

L'organisation administrative

La communication


Annexes

a. Les comptes rendus des comités de pilotage du projet

Réunion du 19 janvier 2015 Réunion du 27 mars 2015 Réunion du 7 mai 2015

b. Les comptes rendus des commissions de réflexions

Commission N° 1 La dimension pédagogique Commission N° 2 L’Education Artistique et Culturelle Commission N° 3 La dimension culturelle Commission N° 4 La communication Commission N° 5 La danse Commission N° 6 Le théâtre Commission N° 7 Les moyens administratifs Commission N° 8 Le bâtiment

Documents

Projet d’établissement - le CRD de Bourg-la-reine/Sceaux · 2015. 9. 9. · Projet d’établissement du CRD de Bourg-la-Reine/Sceaux 2015/2020 - page 6 Introduction L’histoire