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Projet débat d’orientation budgétaire06/03/2017
06/03/2017 GOMETZ-LE-CHÂTEL 1
DOB
2
1. Le contexte économique et financier
2. Principales évolutions réglementaires pour les
collectivités
3. Bilan 2016 et principales anticipations et
orientations pour 2017
4. Principaux investissements
3
0.0%
0.5%
1.0%
1.5%
2.0%
2.5%
3.0%
01-10 12-10 10-11 09-12 07-13 06-14 04-15 03-16 01-17
BREAKEVEN FRANÇAIS 10 ANS
0.0%
1.0%
2.0%
3.0%
4.0%
01-10 12-10 10-11 09-12 07-13 06-14 04-15 03-16 01-17
OAT
inflation et taux : inflexion mais des niveaux très bas
Sources : Bloomberg. Données au 31.01.2017
TAUX 10 ANS FRANCE - US
ANTICIPATIONS D’INFLATION
1.4%
0.7%
1.1%
TAUX RÉEL français :
-0.3%
4
Alignement des planètes : toujours là
Sources : Bloomberg. Données au 31.01.2017
0.8
0.9
1
1.1
1.2
1.3
1.4
01-14 07-14 01-15 07-15 01-16 07-16 01-17BRENT
1.07
EUR / USD
56.2$
5
Amélioration des conditions économiques
Sources : Bloomberg. Données au 31.01.2017
45
47
49
51
53
55
57
59
2011 2012 2013 2014 2015 2016
Markit Eurozone Composite PMI
Chiffre de février : au plus haut depuis
avril 2011
6
Mais une croissance structurelle mondiale plus modeste
Source : FMI au 16.01.2017
L’Europe de l’Est rejoint l’économie mondiale
Les baby-boomers rejoignent le marché du travail
Vents contraires :1. Démographie2. Plus de « moteur » fort3. Cycle de désendettement4. Montée des protectionnismes ?
0%
1%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
2013
2015
2017
CROISSANCE MONDIALE (PIB RÉEL, % ANNUEL)
0%
1%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
2013
2015
2017
Super cyclechinois
7
Incertitudes politiques, montée des protectionnismes ?
Source : FMI au 16.01.2017
Pays-BasLégislatives
(mars)
ChineCongrès du Parti(2ème semestre)
FrancePrésidentielles
(mai)
AllemagneLégislatives(septembre)
Royaume-UniActivation de l’Article 50 ?
(???)
ItalieElections anticipées ?
(???)
GrèceRenégociations (dette)
(été)
8
0.0%
1.0%
2.0%
3.0%
4.0%
5.0%
6.0%
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017e
5.2%4.9%
4.3%3.9%
3.5% 3.3%3.0%
La croissance reste faible
◦
Croissance du PIB français: Une dette en progression constante:
30.0%
40.0%
50.0%
60.0%
70.0%
80.0%
90.0%
100.0%
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016e
68.0%
79.0%83.0%
86.0%
91.0%93.5%
95.6% 96.9% 98.0%
Déficit (en % du PIB):-3.0%
-2.0%
-1.0%
0.0%
1.0%
2.0%
3.0%
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016e
-2.9%
2.2% 2.1%
0.3%
3.0%
0.4%
1.1%1.3%
9
Traduction de ces efforts de l’Etat pour les collectivités locales: Des baisses de dotations sans précédent
GOMETZ-LE-CHÂTEL
10
Principales évolutions réglementaires
GOMETZ-LE-CHÂTEL
Baisse généralisée des contributions de l’Etat
aux collectivités locales :
11
Principales évolutions réglementaires
GOMETZ-LE-CHÂTEL
Maintien du FPIC : objectif de 2% des recettes
du bloc communal (1.15 Mds €) repoussé
12
Principales évolutions réglementaires :Fonds de Soutien à l’Investissement Local (FSIL)
1.2 milliard d’euros en 2017 réparti sur 2 enveloppes:
�600 millions d’euros Dotation de soutien à l’investissementlocal (DSIL): Grandes priorités d’investissement
�600 millions d’euros pour le développement des territoiresruraux (contrats de ruralité et DETR)
13
Les contraintes s’opposant aux collectivités: des marges de manœuvre très limitées
En termes de fiscalités locale:
� Depuis la suppression de la taxe professionnelle, la fiscalité locale reposeessentiellement sur les ménages, qui représentent 63% des ressources fiscales locales.
� +29% de hausse pour la part départementale des impôts locaux, soit environ +10% dumontant global de la taxe d’habitation pour les ménages.
� Une hausse de la part communale rendrait la pression fiscale insupportable pour lesménages
Une augmentation des tarifs des services publics: un effet limité et très insuffisantpour compenser la baisse des dotation
� Les services publics ne représentent en moyenne que 15% des recettes descommunes (même une hausse significative des tarifs n’aura qu’un impact limité sur lahausse des ressources)
14
Les contraintes s’opposant aux collectivités: des marges de manœuvre très limitées
Des facteurs externes sources de dépenses supplémentaires pour lescommunes:
� Accroissement de la population
� Politiques publiques par l’Etat impliquant une participation communale(logements sociaux, haut-débit, rénovation thermique des bâtiments, accèsPMR…)
� Mesures normatives (ex: textes d’application du Grenelle)
� Rythmes scolaires
� Hausse de la TVA (par exemple sur les services assainissement, eau, déchets)
En conclusion, l’ajustement risque de passer par une baisse des servicespublics et de l’investissement pour la majorité des collectivités
15
1 000 000
1 100 000
1 200 000
1 300 000
1 400 000
1 500 000
1 600 000
1 700 000
1 800 000
1 900 000
CA 2013 CA 2014 CA 2015 CA 2016 BP 2017
1 717 079
1 824 130
1 724 421
1 660 402
1 818 895
TOTAL DES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT (en euros)
DEPENSES DE FONCTIONNEMENTDépenses de fonctionnement: 1 660 402 € en 2016 -3,7% par rapport à 2015après -5,5% entre 2014 et 2015
E
Chiffres BP 2017E au 03.03.2017, susceptibles d’être modifiés lors de l’arrêté final du BP 2017
BP 2016 : 1 887 431
16
940 000
960 000
980 000
1 000 000
1 020 000
1 040 000
1 060 000
1 080 000
1 100 000
1 120 000
CA
2012
CA
2013
CA
2014
CA
2015
BP
2016
CA
2016
BP
2017 E
1 006 904
1 065 023
1 101 243
1 080 339
1 100 699
1 006 858
1 050 000
Charges de personnel et frais assimilés
(en euros)
CHARGES DE PERSONNELExplication: maîtrise des dépenses de personnel (par réorganisation des services suite aux départsde 2015 et 2016)
Les dépenses de personnel demeurent le premier poste de dépenses: 60% des dépenses defonctionnement en 2016 (2015: 63% et 2013: 65% des dépenses pour GLC)
Chiffres BP 2017E au 03.03.2017, susceptibles d’être modifiés lors de l’arrêté final du BP 2017
5.40%
6.81%
5.77%
3.40%
-8.57%
-6.80%
-4.61%
-10.00%
-8.00%
-6.00%
-4.00%
-2.00%
0.00%
2.00%
4.00%
6.00%
8.00%
10 - 11 11 - 12 12 - 13 13 - 14 14 - 15 15 - 16 BP 16 -
BP 17
Evolution annuelle des charges de
personnel et frais assimilés (1er
poste des dépenses de
fonctionnement)
17
MASSE SALARIALE
700 000
750 000
800 000
850 000
900 000
950 000
1 000 000
CA 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
812 488828 738
845 312862 219
879 463897 052
914 993
933 293
951 959
970 998
Masse salariale "Evolution théorique + 2% par an"
18
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
350 000
400 000
450 000
500 000
CA 2013 CA 2014 CA 2015 CA 2016 BP 2017
423 852 402 113 397 550 410 546
479 545
Charges à caractère général (en euros)
CHARGES A CARACTERE GENERAL2ème poste de dépense: charges à caractère général: 24% des dépenses en 2016 (inchangé par rapport à 2015)
Continuation de notre engagement à maîtriser les dépenses de fonctionnement (avec implication desresponsables de services) pour pouvoir dégager davantage de capacité de financement pour les projetsd’investissement de la commune
E
Chiffres BP 2017E au 03.03.2017, susceptibles d’être modifiés lors de l’arrêté final du BP 2017
BP 2016 : 499 613
19
RECETTES DE FONCTIONNEMENT
Chiffres BP 2017E au 03.03.2017, susceptibles d’être modifiés lors de l’arrêté final du BP 2017
1 050 000
1 250 000
1 450 000
1 650 000
1 850 000
2 050 000
2 250 000
2 450 000
CA 2012 CA 2013 CA 2014 CA 2015 CA 2016 BP 2017 E
2 343 766
2 184 1262 179 268
2 109 7622 178 181
2 123 268
TOTAL RECETTES DE FONCTIONNEMENT (en euros)
20
Explication: impôts stables: nous avons voté des taux inchangés, la légère augmentation provient de la réévaluationdes bases. Les impôts: 1 288 553 € en 2016, représentent 56% des recettes, stables par rapport à 2015
Les dotations, subventions et participations (17 % des recettes communales) sont en recul du fait de la baisse de ladotation globale de fonctionnement qui s’inscrit en baisse (-17% entre 2013 et 2015)
300 000
350 000
400 000
450 000
500 000
550 000
CA 2013 CA 2014 CA 2015 CA 2016
505 399480 411
417 973405 905
Dotations, subventions et participations (en euros)
DOTATIONS
21
PRODUITS DES SERVICES3ème poste de recettes: produits des services du domaine (cantine et périscolaire):19% des recettes, 441 402 € en 2016
Travail mené cette année : modification grille QF
300 000
320 000
340 000
360 000
380 000
400 000
420 000
440 000
460 000
480 000
CA 2012 CA 2013 CA 2014 CA 2015 CA 2016
475 513
400 940
374 591385 448
441 403
Produits des services (en euros)
22
Evolution de l’épargne bruteRecettes de fonctionnement – dépenses de fonctionnement
�maîtrise des dépenses de fonctionnement
�Positif car cet excédent permettra de limiter notre recours à l’emprunt pour financer les dépenses d’investissement
◦
Chiffres BP 2017E au 03.03.2017, susceptibles d’être modifiés lors de l’arrêté final du BP 2017
0
100000
200000
300000
400000
500000
600000
CA 2012 CA 2013 CA 2014 CA 2015 CA 2016 BP 2017 E
522 602
467 047
355 138385 341
517 779
304 373
Epargne BRUTE (en euros)
23
DEPENSES REELLES D’INVESTISSEMENT
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
800 000
CA 2011 CA 2012 CA 2013 CA 2014 CA 2015 CA 2016
527 579
436 741
585 871
224 760
786 709
666 000
DEPENSES REELLES D'INVESTISSEMENT (en euros)
Voiries : fin Rue Saint
Nicolas + début Delâchés
Eglise
Voiries : fin Delâchés +
Sablonnière/Saint Nicolas
Mason médicale
Aire de jeux
Portage projet 14 route de
Chartres
24
RECETTES D’INVESTISSEMENT
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
800 000
900 000
1 000 000
CA 2012 CA 2013 CA 2014 CA 2015 CA 2016
391 805 397 893
729 674
552 699
908 949
RECETTES RELLES D'INVESTISSEMENT (en euros)
25
PRINCIPAUX PROJETS D’INVESTISSEMENT 2017
� Centre de Loisirs (RAR 2016) : Dépenses : 2 128 000€; Recettes : 715 586 € (DETR 2015, contrat régional, contrat départemental, fonds de concours CPS) + prêtà taux 0% CAF : 216 000 € + prêt aidé BEI : 785 000 € à 1.30% fixe sur 20 ans
� Réhabilitation Salles communales + accessibilité personnes à mobilité réduite: Dépenses : 246 908 € ; Recettes : 171 670 €(DETR 2016, plan de relance du département + FSIL demandé, non comptabilisé)
�Electroménager Restaurant scolaire : 11 000 € (demande réserve parlementaire)
�Voirie : Route Neuve (projet en collaboration avec Bures): 1ere estimation CPS: 1 000 000€
�Panneaux lumineux d’information : 15 804 € (demande réserve parlementaire)
�Ecole : projets éducatifs : dépenses : 8 580 € (demande réserve parlementaire)
�Surchage foncière : 33 000 € (par an pendant 3 ans) pour construction de logements sociaux, mais annulation du versement de la commune au titre de la loi SRU
Chiffres BP 2017E au 03.03.2017, susceptibles d’être modifiés lors de l’arrêté final du BP 2017
26
ENDETTEMENT� 3 ANCIENS PRETS EN COURS:
�2 de 2005 qui courent jusqu’en 2023 taux 3,71% et 3,52%�1 de 2007 qui court jusqu’en 2015 taux 4.04%
� Capital restant dû pour les anciens prêts au 31/12/2016: 356 547 € ; soit 137€/ habitants; pour info: moyenne de la strate : 710€ par habitantsEncours total/épargne brute: environ 1 an moyenne de la strate : 4.6 ans
�Nouveau prêt Caisse d’Epargne taux bonifié BEI : 785 000 € à 1.30% fixe sur 20 ans
�Capital restant dû avec ce nouveau prêt : 1 141 547 € ; soit 439€/ habitants; pour info: moyenne de la strate : 778€ par habitantsEncours total/épargne brute: 2.2 ans moyenne de la strate : 4.6 ans
�Capacité du budget à absorber ce prêt:Autofinancement : 500 000€ environAnnuités totales (capital+intérêts anciens et nouveau prêts) : 80 383€Pour info entre 2011 et 2013 : annuité moyenne de 132 000 €Marge confortable par rapport à ‘autofinancement, même s’il convient de rester vigilents face auxbaisses de dotations de l’Etat.