134
UNIVERSITE DE TOAMASINA FACULTE DE DROIT, DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION DEPARTEMENT DE GESTION MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MAITRISE ES SCIENCES EN GESTION PROJET DE PROTECTIONS SOCIALES APPROCHE A HAUTE INTENSITE DE MAIN-D’OEUVRE DES INFRASTRUCTURES ET SES IMPACTS Présenté et soutenu par : Elie Jean RAKOTOMAVO Option : Finance Comptabilité Promotion : 2005 – 2006 Sous la direction de : Encadreur Enseignant : Monsieur Hariniaina ANDRIANIRINASOA Maître de Conférences d’Enseignement Supérieur Enseignant Chercheur à l’Université de Toamasina Encadreur Professionnel : Monsieur Alexis RAKOTOFIRINGA Ingénieur des Travaux Publics Institut Professionnel de Turin Italie Consultant Date de soutenance : 30 Avril 2011

Projet de protections sociales réctifié elie

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Projet de protections sociales réctifié elie

UNIVERSITE DE TOAMASINA FACULTE DE DROIT, DES SCIENCES ECONOMIQUES

ET DE GESTION

DEPARTEMENT DE GESTION

MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MAITRISE ES SCIENCES EN GESTION

PROJET DE PROTECTIONS SOCIALES

APPROCHE A HAUTE INTENSITE DE MAIN-D’ŒUVRE

DES INFRASTRUCTURES ET SES IMPACTS

Présenté et soutenu par :

Elie Jean RAKOTOMAVO Option : Finance Comptabilité

Promotion : 2005 – 2006

Sous la direction de :

Encadreur Enseignant : Monsieur Hariniaina ANDRIANIRINASOA Maître de Conférences d’Enseignement Supérieur Enseignant Chercheur à l’Université de Toamasina

Encadreur Professionnel : Monsieur Alexis RAKOTOFIRINGA Ingénieur des Travaux Publics Institut Professionnel de Turin Italie Consultant

Date de soutenance : 30 Avril 2011

Page 2: Projet de protections sociales réctifié elie

3

SOMMAIRE REMERCIEMENTS LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS GLOSSAIRE INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………..7 PREMIERE PARTIE- APPROCHE HIMO DES INFRASTRUCTURES AUX PROJETS DE PROTECTIONS SOCIALES……………………………………………………………………………13 CHAPITRE I -. TRAVAUX PREPARATOIRE………………………………………………13

SECTION I -. INITIATEUR DU PROJET………………………………………………….13 SECTION II -. L’AGENT D’EXECUTION…………………………………………………..14

CHAPITRE II -. NECESSITE DES MATHEMATIQUES …………………………………..16 SECTION I -. SIGNES………………………………………………………………………16 SECTION II -. MESURES……………………………………………………………………16

CHAPITRE III -. ACTIVITES PRINCIPALES EN HIMO…………………………………….25 SECTION I -. TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT………………………………………….25 SECTION II -. TRAVAUX DE TERRASSEMENT…………………………………………26 SECTION III -. GITE ET CARRIERE………………………………………………………..30 SECTION IV -. OUVRAGE D’ART…………………………………………………………...32

CHAPITRE IV -. APPROCHE HIMO DES INFRASTRUCTURES…………………………41 SECTION I -. DEFINITION DES TRAVAUX HIMO………………………………………41 SECTION II -. NOTION DE REDEMENT PAR ACTIVITE……………………………….43

DEUXIEMME PARTIE- GESTION DE TRAVAUX A HAUTE INTENSITE DE MAIN-D’ŒUVRE...55 CHAPITRE I- GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DE CHANTIER HIMO………………….57 CHAPITRE I -. GESTION DES RESSORCES HUMAINES DE CHANTIER HIMO……57

SECTION I -. RESSOURCES HUMAINES……………………………………………….57 SECTION II -. ROLES ET FONCTIONS DES RESPONSABLES………………………58

CHAPITRE II -. GESTION TECHNIQUE DE CHANTIER HIMO………………………….64 SECTION I -. REALISATION DES TRAVAUX……………………………………………64 SECTION II -. EVALUATION DES TRAVAUX…………………………………………….67 SECTION III -. ENVIRONNEMENT………………………………………….………………69 SECTION IV -. ENTRETIEN DES INFRASTRUCTURES……………………. …………..71

CHAPITRE III -. GESTION FINANCIERE DE CHANTIER HIMO……………… …………76 SECTION I -. OFFRE TECHNIQUE………………………………………… .……………76 SECTION II -. OFFRE FINANCIERE………………………………………….……………79 SECTION III -. ELIGIBILITES ET PASSATIONS DU MARCHE…………….……………91

CHAPITRE IV -. SERVICE APRES REALISATION DES TRAVUX……………………….95 SECTION I -. RAPPORTS DES TRAVAUX………………………………….……………95 SECTION II -. AUDIT TECHNIQUE ET FINANCIER……………………………………103

CHAPITRE V -. IMPACTS……………………………………………………………………104 CONCLUSION………………………………………………………………………………………….111 BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………………….114 ANNEXE…………………………………………………………………………………………………116 LISTE DES FIGURES …………………………………………………………………………………..129 LISTE DES TABLEAUX ……………………………………………………………………………….130 TABLE DES MATIERES……………………………………………………………………………….131

Page 3: Projet de protections sociales réctifié elie

4

REMERCIEMENTS En préambule à ce mémoire, nous souhaiterons adresser nos remerciements les

plus sincères aux personnes qui nous ont apporté leurs aides et qui ont contribué

à l'élaboration de ce mémoire ainsi qu’à la réussite de cette année universitaire.

Nos remerciements s’adressent également à Monsieur Hariniaina

ANDRIANIRINASOA, Encadreur Pédagogique et Enseignant chercheur de

l’Université de Toamasina, pour sa générosité et la grande patience dont il a su

faire preuve malgré ses charges académiques et professionnelles.

Nous tenons à exprimer notre reconnaissance envers Monsieur Alexis

RAKOTOFIRINGA, Encadreur Professionnel qui a eu la gentillesse de lire, de

corriger et de conseiller ce travail.

Nous n'oublions pas nos parents qui ont toujours cru à nous en n’ayant jamais

lésiné sur tous leurs moyens, leurs contributions, leurs soutiens et leurs patiences

et ce, non seulement tout au long de mon existence ; leurs efforts ne seront pas

vains ; que notre réussite symbolise leur fierté.

Enfin, nous adressons nos plus sincères remerciements à tous nos proches et

amis, qui nous ont toujours soutenu et encouragé au cours de la réalisation de ce

mémoire.

Merci à tous et à toutes.

Elie Jean RAKOTOMAVO

Page 4: Projet de protections sociales réctifié elie

5

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AE : Agent d’Exécution Ar. : Ariary BDE : Budget Détail Estimatif BIT : Bureau International du Travail CA : Contre Appel CE : Chef d’Equipe CEM : Charte de l'Environnement Malgache CC : Chef de Chantier CHR : Centre Himo Route CPA : Ciment Portland Artificiel CRS : Catholic Relief Services DC : Dégâts Cycloniques FID : Fonds d’Intervention pour le Développement FMG : Francs Malagasy HIMO : Haute Intensité de Main-d’œuvre HJ : Homme Jour IEC : Information, Education, Communication MO : Main-d’œuvre MPF : Mission Protestante Française ODDIT : Organe de Développement pour le Diocèse de Toamasina OIT : Organisation Internationale du Travail ONG : Organisation Non Gouvernementale ONN : Office Nationale de la Nutrition OPM : Optimum Proctor Modified (test) OS : Ouvrier spécialisé PAE : Plan National d'Environnement PCLS : Président du Comité Local de Sécurité PE : Projet Environnement PK : Point Kilométrique PNE : Projet National de l'Environnement PPS : Projet de Protections Sociales PS : Partenaires Stratégiques PSAR : Programme de Sécurité Alimentaire et de Reconstruction QTx : Quantité des Travaux. RAC : Réponses Aux Chocs Rd : Rendement RF : Responsable Financier RN : Route Nationale RT : Responsable Technique

SAF FJKM : Sampan’Asa Fampandrosoana- Fiangonan’i Jesosy Kristy eto Madagasikara

USA : United State American VCT : Vivre Contre Travail

Page 5: Projet de protections sociales réctifié elie

6

GLOSSAIRE

Excavation : Action de creuser dans le sol Barbacane : Ouverture étroite et verticale ménagée dans le mur d'une

terrasse pour l'écoulement des eaux

Bouteur : Préconisé l’administration de Buldozer. Outil de pousser la

terre

Caterpillar : C’est une machine capable d’excaver de la terre employée par les pratiquants de la route

Répandage : Arrangement de remblai pour avoir le profil attendu du travail

Reprofilage : C’est la correction des déformations ou de dégradation de

la plateforme telles que les nids de poule, les flashes, les ornières

Réfection piste : Action de refaire, de reconstruire, de remettre à neuf la

piste Nid de poule : Trou survenu sur la plate forme de la route en gardant des

eaux

Bailey : Donald Bailey (1901-1985) était ingénieur civil au War

Office (ministère de l'Armée britannique) mais aussi passionné de modèles réduits de ponts.

Pont Bailey : Le pont Bailey est un pont préfabriqué portatif, conçu primitivement pour un usage militaire et permettant une portée maximale de 60m. Le premier pont fut mis en service par les Royal Engineers en Italie en 1943.

Page 6: Projet de protections sociales réctifié elie

7

INTRODUCTION

Page 7: Projet de protections sociales réctifié elie

8

En 1970, Le BIT met l'accent sur la viabilité des approches basées sur la main-

d'oeuvre ou à haute intensité d'emploi en optimisant l'utilisation de la main

d'œuvre, et en faisant en sorte que les programmes à haute intensité de main-

d'oeuvre ne se dégradent pas en approches basées sur l'«emploi non productif»

où les aspects liés à la rentabilité et à la qualité sont négligés. 1

De plus, les ingénieurs ont découvert qu’il est intéressant de pratiquer le travail en

haute intensité de main-d’œuvre dans les pays en voie de développement en

raison de l’état des infrastructures inaptes à recevoir les engins divers surtout

dans les brousses2. L’HIMO fut pratiquée avant 2002 dans la région de

Vakinakaratra lors de réhabilitations ou de constructions des nouvelles pistes par

l’Entreprise appelé CHR « Centre HIMO Route ». Le FID organisait une formation

« HIMO Route » dirigé par le CHR à l’intention des ONG installées dans la

Province de Toamasina en Décembre 2002.

Après la crise politique en 2002, les paysans malgaches tombèrent en difficulté

financière. Le Gouvernement malgache était obligé de rehausser leur niveau de

vie. Mais la question se posait : dans quelles circonstances leur venir en aide ?

Pour ce faire, l’Etat malgache avait mis en place le Projet de Protection Sociale

(PPS). Par définition, « La protection sociale est l’ensemble des mécanismes de

prévoyance collective qui permettent aux individus ou aux ménages de faire face

financièrement aux conséquences des risques sociaux c'est-à-dire aux situations

pouvant provoquer une baisse des ressources ou une hausse des dépenses. Au

sens large, c’est l’ensemble des régimes destinés à protéger les personnes

contre les conséquences des principaux risques de l’existence, que ceux-ci pèsent

sur les individus ou sur les familles telle que l’accident…, et de grandes pauvretés

lors du passage des cataclysmes naturels notamment des cyclones, les troubles

sociaux, la crise alimentaire…, portant des dégâts matériels, mentaux et

économiques.3»

___________ 1 David Tajgman et Jan de Veen , Programme d’Infrastructures à Haute Intensité de Main-d’œuvre -HIMO ; Politique et

pratique du travail, Dans l’introduction, page 2, 2 « op. cit. » 3 SOLIDAIRES Union Syndicale G 10, La Protection Sociale : Définition de la protection sociale ; Janvier 2004, Fiche n° 04,

page n° 01

Page 8: Projet de protections sociales réctifié elie

9

Pour répondre aux différents problèmes cités ci-dessus, le projet de la protection

sociale consistait à réaliser des travaux d’assainissement de la ville, des travaux

de réhabilitations des pistes rurales et de drainage ou de construction des canaux

d’irrigation en échange de quoi les sinistrés recevaient des rémunérations. Le

projet fut validé et financé par la banque mondiale par l’intermédiaire du Fonds

d’Intervention pour le Développement « F.I.D.» La nature des rémunérations

variait selon l’état des zones. Certains travailleurs recevaient en compensation,

des produits de premières nécessités, les autres dans les zones très enclavées où

il est impossible de se faire approvisionner en nature, les travailleurs étaient

directement payés en espèces.

Lors du passage du cyclone « KESINY » en 2003 à Toamasina, la Région Est a

été endommagée, le pont d’Ivoloina a été totalement détruit, diverses pistes ont

subi des éboulements. En outre, en 2004, le passage des deux (02) cyclones

« ELITA » et « GAFILO » ravagea le territoire malgache. En 2006, La ville de

Tamatave était inondée. Face à ces dommages dus aux fléaux naturels répétitifs,

Madagascar organisait un programme national à long terme de sécurité

alimentaire d’une durée de neuf ans à partir de l’année 2006 jusqu’en 2015. Ce

programme avait pour objectif d’améliorer durablement la situation de la sécurité

alimentaire et nutritionnelle pour les différentes couches de population à

Madagascar4.

Alors, les problèmes étaient de savoir :

• Comment remédier à la rupture de l’équilibre social, économique et

psychologique engendrée par le cataclysme naturel?

• Comment aider la population sinistrée à retrouver des sources de revenu

temporaire?

• Quel dispositif mettre en place pour que les personnes en difficulté et la

région enclavée puissent bénéficier de ces financements ?

L’objet de cette étude est donc de démontrer l’approche qui consiste à impliquer

le programme national d’emploi aux stratégies de développement et la mise en

place des dispositions de tous les acteurs du développement pour atténuer

l’impact négatif de l’assainissement social.

________ 4 Evaluation Summaries, Projet Haute Intensité de Main-d’œuvre (HIMO) ; Communal Madagascar, Résumé d’évaluation du BIT, Bref

information ou Programme National pour la Sécurité Alimentaire Pays : Madagascar ; page n° 01

Page 9: Projet de protections sociales réctifié elie

10

Dès lors, plusieurs ONG telles que le FID, le CARE International, le CRS, le SAF

FJKM et l’ONN, … se sont impliqués dans le projet de protection sociale. Ce projet

faisait parti de mon travail au sein du SAF FJKM, qui m’avait poussé à choisir ce

thème de soutenance afin de partager l’importance du projet de protection sociale

en HIMO.

Chacune des acteurs avait leurs spécificités, mais ils avaient des ressemblances

concernant le personnel affecté sur le chantier notamment, au niveau du sexe

féminin selon l’exigence des bailleurs de fonds. Le nombre des femmes

embauchées doit être supérieur à cinquante pour cent (50 %).

Cette recherche a été effectuée durant la phase de conception du projet jusqu’à

la phase de réalisation et des rapports finaux :

La première partie de l’étude s’intéressera à l’approche HIMO des infrastructures

aux projets de protections sociales.

La deuxième partie mettra en exergue à la gestion des travaux HIMO et ses

impacts sur le développement des communautés ainsi que quelques

recommandations.

Page 10: Projet de protections sociales réctifié elie

11

PREMIERE PARTIE

APPROCHE HIMO DES INFRASTRUCTURES AUX PROJETS DE

PROTECTIONS SOCIALES

Page 11: Projet de protections sociales réctifié elie

12

Projet de protections sociales

Approche à haute intensité de main-

d’œuvre des infrastructures et ses

impacts.

PARTIE I : APPROCHE HIMO DES

INFRASTRUCTURES AUX PROJETS

DE PROTECTIONS SOCIALES

• CHAPITRE I : TRAVAUX

PREPARATOIRES

• CHAPITRE II : NECESSITES

DES MATHEMATIQUES

• CHAPITRE III : ACTIVITES

PRINCIPALES EN HIMO

• CHAPITRE IV : APPROCHE

HIMO DES

INFRASTRUCTURES

Cette première partie de notre travail

mettra en valeur la légitimité de notre

projet par les analyses sur :

• Collecte des données et des

renseignements généraux ;

• Les outils élémentaires du

travail ;

• Les différentes activités

principales aux travaux HIMO ;

• Les études comparatives des

travaux humains et la machine ;

• Les études de la faisabilité du

projet suivant les rendements

observés ;

• Les études techniques du projet ;

Page 12: Projet de protections sociales réctifié elie

13

CHAPITRE I -. TRAVAUX PREPARATOIRE

La préparation préliminaire du projet concerne plusieurs entités notamment les

bénéficiaires directes, les ONG exécutants, les bailleurs de fonds, et l’Etat. Il

revient à chacun d’eux de prendre leur responsabilité respectueuse.

SECTION I -. INITIATEUR DU PROJET

L’initiateur est l’ensemble des promoteurs de projet dans un quartier ou une

commune. Il est ouvert à toutes les associations, à toutes les ONG, et les

responsables divers telles que les associations religieuses, les écoles, les

autorités locales, qui pourraient rédiger une demande de réalisation de projet.

Toute demande doit être certifiée par l’autorité compétente du quartier et la Mairie

de la Commune concernée pour les officialiser. L’initiateur du projet est libre de

choisir les ONG qui se chargeront de sa réalisation.

Pour faciliter la réalisation et l’exécution des tâches, les bénéficiaires sont classés

dans les rubriques suivantes :

- Demande de réalisation des projets,

- Engagement d’entretien des infrastructures réalisées.

I - Demande de réalisation de projet

La demande de réalisation de projet a pour objet d’illustrer les différents

problèmes en jugeant prioritaire et important l’exécution des travaux. Elle est un

moyen de laissez-passer des ONG choisis à entrer officiellement dans la

commune en question, de constituer une preuve auprès des autorités

compétentes pour éviter la confusion entre un ou plusieurs traitements sur un

même projet dans le même endroit.

De plus, cette demande est un moyen de pousser l’ONG de rendre prioritaire les

études de projet, et de convaincre les bailleurs de fonds à valider le déblocage

des fonds. (Voir annexe n° 01 à titre d’exemplaire )

II - Engagement de l’Autorité locale

L’autorité locale est engagée à gérer les problèmes sociaux survenus au moment

de l’exécution des travaux telle que la gestion des conflits entre les travailleurs,

écartement d’une case qui était déjà implantée dans la limite d’une piste.

Le recrutement des manœuvres était à la disposition de l’autorité locale qui est

issue de la même localité. Au cas où, il y a une insuffisance des manœuvres dans

Page 13: Projet de protections sociales réctifié elie

14

le Fokontany ou Commune concerné, l’agent d’exécution pourrait en recruter

dans d’autres localités pour le bon déroulement des travaux.

De plus, les bénéficiaires s’engagent à entretenir les infrastructures réalisées pour

assurer la viabilité des ouvrages. Ces derniers sont alors obligés de créer un

groupe de soutien futur.

SECTION II -. L’AGENT D’EXECUTION

I - Recommandation préliminaire pour la préparatio n du chantier

Après réception de la demande des bénéficiaires, l’ONG doit sélectionner en

conséquence celle qui mérite la priorité, ou en raison du nombre important de

demandes. Une étude sur place doit être effectuée en passant par les étapes

suivantes :

- Visite de courtoisie

- Visite des lieux ou de chantier

- Etudes préliminaires des travaux.

§.1 Visite de courtoisie

La visite de courtoisie est la première prise de contact officielle des responsables

de l’ONG aux autorités locales promoteurs de projet. Elle est motivée par les

raisons ci-après :

- Marquer la politesse,

- Annoncer le résultat de leur demande,

- Rehausser la valeur des autorités locales,

- Mettre au point les problèmes rencontrés auparavant,

- Laissez-passer dans le territoire,

- Annoncer aux autres ONG qu’un tel projet est à la disposition de

quelqu’un,

- Avertir la population du futur projet.

§.2 Visite du lieu

Une visite du site du futur chantier nous permet de déceler les aléas éventuels et

par conséquent d’en tenir compte dans le schéma prévisionnel d’organisation du

chantier.

Page 14: Projet de protections sociales réctifié elie

15

En particulier, l’entreprise doit veiller, lors de l’inspection du site, à relever les

éléments suivants :

- Justification des problèmes énoncés par les initiateurs ;

- Reconnaissance visuelle du site : type de sol, appréciation de l’importance du

sol, écoulement des eaux, topographie du terrain…

- Obstacles existants : réseaux externes, façades, ouvrages d’arts,

déplacement, transports.

- Identification des itinéraires de transports : pour approvisionnement de

chantier en matériaux, pour la mise en décharge, outillages (matériaux locaux

et achetés).

- Importance de la réalisation des travaux pour l’intérêt du public.

- Identification des sources d’approvisionnement en matériaux locaux en

qualité et en quantité : granulats, sablonnés, remblai d’emprunt, gazon,

distance, durée, transport, …

- Identification du lieu de stockage des matériaux tels que le ciment, le fer, les

vivres et le lieu d’implantation des abaques de chantier pour le personnel hors

place.

- Collecte des données pour évaluer les travaux : métrage, plan général,

historique

II - Etude et montage du projet

Avant 2007, l’ONG fit l’évaluation des différentes levées prises par le technicien

lors de la visite technique du chantier qui consiste à traduire en offres techniques

et financières les travaux à effectuer.

En 2010, le FID faisait les études techniques en identifiant les quantités de travail

à effectuer ; puis lançait un appel d’offre ouvert aux ONG présélectionnés. Celui

qui remplissait les conditions exigées parmi les trois ONG soumissionnées est

adjugé.

Les levées prises par les techniciens devaient être appliquées en les combinant

aux différentes sortes de calcul arithmétique élémentaire et à des mathématiques

à caractère géométrique. Nous pouvons voir ces calculs, du moins le plus utile,

dans le chapitre suivant.

Page 15: Projet de protections sociales réctifié elie

16

CHAPITRE II -. NECESSITE DES MATHEMATIQUES

Les connaissances mathématiques élémentaires s’avèrent nécessaires dans un

chantier HIMO pour effectuer des opérations quotidiennes telle que :

- calcul des surfaces, des volumes des matériaux à excaver, à charger, à

transporter, à répandre, à arroser, et à compacter ;

- construction des ouvrages ;

- planning des travaux journaliers, hebdomadaires, mensuels ;

- répartition individuelle des tâches ou par équipe;

- remplissage des différentes fiches de suivis et contrôle des travaux.

SECTION I -. SIGNES

I - Signes arithmétiques habituels

Les signes arithmétiques habituels tels que l’addition, la soustraction, la division,

la multiplication et leurs compositions jouent un rôle très important dès la

constitution du projet et l’exécution des travaux sur le terrain.

II - Unité de mesure

Dans les travaux routiers, les unités de mesure couramment utilisées sont le

mètre et le kilomètre. L’équipe d’arpentage devra disposer au moins d’un mètre de

poches (3m) et d’un mètre ruban double décamètre. On parlera par contre d’un

tronçon de route.

III - couleurs

Les couleurs rouges et blanches sont généralement associées au piquetage afin

de repérer facilement les marquages.

SECTION II -. MESURES

La mesure permet de connaître la longueur totale ou partielle de la route. Elle est

caractérisée par :

- calcul des distances ;

- mesure des surfaces ;

- mesure du volume.

Page 16: Projet de protections sociales réctifié elie

17

I - Mesures de distance

La distance ou le lieu de travail doit être d’une précision exacte pour faciliter le

commandement donné à tout le personnel. Les distances sont figurées sur les

piquetages ou sur la voie dans le cas de la route nationale.

Considérons l’exemple ci-dessous :

______PK0_____________D_________________PKB__________

Un lieu de travail nommé « D » se trouve entre l’intervalle de PK0 à PKB, et on

constate que 325m de PK0, par convention, on relie :

D = PKo + 325

(PK = point kilométrique)

L’intervalle PK0 à D est appelé tronçon et on parlera d’un tronçon de 325m.

On associe l’unité de mesure : km et le m pour nommer un lieu de travail.

Les mesures de distance peuvent être classées par la mesure directe et la mesure

indirecte.

II - Mesure directe

La mesure directe relie des sites du point A au point B en appliquant les outils de

mesures connus habituellement dans différentes formules à caractère

géométrique ou arithmétique telles que la ligne brisée, la ligne courbe, la ligne

droite,…

La mesure de la surface : rectangle, triangle, carré, trapèze, cercle,

La mesure du volume : cône, cube,…

Toutes ces mesures sont applicables à la réalisation de la route notamment pour

les responsables en matière d’études de projet, sur le commandement des

travaux, et les exécutants. Par exemple, une pente de 8 % à 12 % est exigée sur

la montée de la route ; 4 % pour les couches de roulement, ainsi que de 30 % la

montée du pont Bailey.

Page 17: Projet de protections sociales réctifié elie

18

§.1 Equivalence en distance

On peut résumer dans le tableau suivant la variation importante des mesures :

Tableau n° I : Equivalence des mesures de distances

km hm dam m dm cm Mm

1 10 100 1 000 10 000 100 000 1 000 000

0.1 1 10 100 1 000 10 000 100 000

0.01 0.1 1 10 100 1 000 10 000

0.001 0.01 0.1 1 10 100 1 000

0.0001 0.001 0.01 0.1 1 10 100

0.00001 0.0001 0.001 0.01 0.1 1 10

0.000001 0.00001 0.0001 0.001 0.01 0.1 1

En lecture, par exemple : 1km =1 000m, 1m = 100cm = 1 000mm

Source : auteur, année 2003

§.2 Equivalence en superficie

C’est un rappel de la mesure de surface pour le responsable sur le chantier ;

Tableau n° II : Tableau de synthèse de surfaces

1 ha 1 are 1 ca/m2 1 dm2 1 cm2 1 mm2

1 100 10 000 106 108 1010

0.01 1 100 10 000 106 108

0.0001 0.01 1 100 10 000 106

10-6 0.0001 0.01 1 100 10 000

10-8 10-6 0.0001 0.01 1 100

10-10 10-8 10-6 0.0001 0.01 1

Source : auteur, année 2003

Exemple:

1 are = 100m²

1 ha = 100 Ares = 10 000m²

106 = 10 x 10 x 10 x 10 x 10 x 10 = 1.000.000

10-4 = = 0.0001

Rappel des dessins géométriques

1

10 x10 x 10 x 10

Page 18: Projet de protections sociales réctifié elie

19

B = base ; H = hauteur ; A = surface

Figure n° 1 : Triangles:

Figure n° 02 : Parallélogramme

Figure n° 03 : Trapèze rectangle

Figure n° 04 : Cercle

D= diamètre

Figure n° 05 : Segment circulaire

Figure n° 06 : Bande étroite polygonale

H

B B

A = ½ B x H

A = B x H

B

H

B 1

B 2

H

(B1 + B2) A = x H

2

D A = π

4

B

H A = approx. 2/3 B x H

H1 H2

H3 H4 H5

A=B/2(H1+2H2+2H3+2H4+H5) B

Page 19: Projet de protections sociales réctifié elie

20

Figure n° 07 : Superficies irrégulières

Toute superficie irrégulière peut être subdivisée en une combinaison de figures,

par exemple comme dans la figure suivante. Cette figure permet inspirer le

conducteur de travaux pour composer une équipe.

S = S1 + S2 + S3

S 1 = √ (P-A) x (P-B) x (P-C)

Ou A, B, C côté triangle

P = ½ (A+B+C) demi-périmètre

§.3 Equivalence de volume

Ce tableau permet d’aider le chef d’équipe la lecture du budget et de transmettre

aux manœuvres le volume de travail à faire.

Tableau n° III : rappel du volume

1m3 1 dm 3 1 cm 3 1 mm 3

1 1 000 106 109

10-3 1 1 000 10 6

10-6 10-3 1 1 000

10 -9 10-6 10-3 1

Source : auteur, année 2003

Exemple : 1dm3 = 1 000cm3 = 1litre

1m3 =1 000dm3 = 1 000litres

Volume = longueurs x largeurs x hauteurs

C’est la formule générale du calcul du volume pour la figure à caractère

géométrique. Le litre est le plus pratique pour le béton et le cube pour le déblai et

le remblai.

S

S1

S2

B

C S3

A

Page 20: Projet de protections sociales réctifié elie

21

Figure n° 08 : Cube

V = volume

A = arrête

Le cube est très utile pour les objets de la carrière.

Figure n° 09 : Cylindre

La quantité du sable, du gravier extractif et gravillon concassé à la main est

mesurée à l’aide du bidon.

Figure n° 10 : Pentes

P= h / L x 100 :

C’est le rapport entre la hauteur «h» et la base «L» où h et L sont exprimés dans

la même unité de mesure. La pente est présentée l’hypoténuse (H) en

pourcentage d’un triangle rectangle.

Si on a besoin de la longueur de la pente, le théorème de Pythagore sera

appliquée, c'est-à-dire : H2 = h2 + L2

On a remarqué que la pente en pourcentage n’a pas aucune relation entre la

longueur de la pente. P ≠ H

A

A

A

V = A 3

L

S D S=surface de base D= diamètre L = longueur ou hauteur de cylindre V= S x L = L

π D²

4

h

L

p P= pente h= hauteur L= longueur

Page 21: Projet de protections sociales réctifié elie

22

Figure n° 11 : Exemple de pente à 2 %

La pente à 2 % est en générale le profil de la route. C’est un moyen de contrôler la

qualité du reprofilage.

A la différence, la longueur de l’hypoténuse est égale au théorème de Pythagore,

on à :

H 2 = h2+L2 => H = √ (h) 2 + (L)2

H = √ (100) 2 + (2)2 = 100,02m

Figure n°12 : Talus 3/2 (remblai)

Pente maximum d’un remblai.

Figure n° 13 : Talus 150 % (déblai)

On peut faire un déblai de 6m de hauteur et de 2m de large pour avoir une pente

de 150%.

III - Mesure indirecte

On emploie la mesure indirecte par mesure de calcul et par formule des espaces

masquées qui ne permettront pas d’utiliser les outils de mesure tels que des

volumes de terres à déblayer ou à remblayer dans l’eau ou autres caractères

physiques de la terre, passagers de la route.

2m

1 00m

P = x 100 = 2 %

2

1 00

2m

3m P = = 67 %

2 x 100

3

2m

3m P = = 150 %

3 x 100

2

P

P

Page 22: Projet de protections sociales réctifié elie

23

La grande entreprise de travaux publics utilise l’appareil « Théodolite » pour

résoudre les problèmes de distance supérieure à la portée d’outillage de mesure

directe afin d’éviter la répétition et d’avoir une mesure précise.

IV - Application

Une piste est formée par l’association des différentes mesures de volume, de

surface et de longueur. Quelques modifications ont été apportées aux termes

employés. On peut les montrer dans le schéma suivant :

Figure n° 14 : traçage

Source : CHR/FID, formation 2002

Dans la route, une pente de 8 % à 12 % est accessible sur la montée.

Dans le cas de la protection sociale d’Analamalotra, une diguette de 100m de

long, 3m de base, 2m de chaussée et 1m de hauteur était construite. Des tourbes

environ de 80cm étaient déblayées. Pour calculer le volume, on peut associer la

surface de trapèze face à la longueur de la diguette.

Figure n° 15 : Forme de la digue

Le volume de terre à remblayer étant :

Surface de trapèze étant de :

S = ((B + b) / 2) X H = ((3 + 2) / 2) x 1 = 2.5m2

Longueur Hauteur

Petite Base

Montée

Descente

Palier

Montée

Grande Base Source : CHR/FID, formation 2002

Page 23: Projet de protections sociales réctifié elie

24

Volume à remblayer étant de :

V = S X L = 2.5 X 100 = 250m3

− S : surface de trapèze

− B : grande base : largeur maximale de la fondation

− b : petite base : largeur finale de la chaussée

− H : hauteur de la diguette

− L : Longueur totale de la diguette

− V : volume de remblai à chercher.

Le chef de chantier et les chefs d’équipes doivent strictement connaître les notions

de calcul ci-dessus pour mener à bien le déroulement du travail HIMO et répondre

aux exigences de la réalisation.

Un projet bien calculé et bien étudié devrait être réalisé à temps et ne pas

dépasser l’enveloppe financière. Le calcul fut appliqué aux activités principales en

HIMO pour les traduire en budget. La question se pose, quelles sont les

différentes sortes d’activités valables en HIMO ?

Page 24: Projet de protections sociales réctifié elie

25

CHAPITRE III -. ACTIVITES PRINCIPALES EN HIMO

Les activités en HIMO se prédestinent aux travaux faciles à l’emploi mixte

d’hommes et de femmes. Les travaux laborieux à caractère rocheux nécessitent

l’aide de machines. Les activités en HIMO sont : les débroussaillages, le déblai, le

remblai, le reprofilage, le fossé en terre, la couche de roulement …

SECTION I -. TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT

Les travaux d’assainissement jouent un rôle très important pour protéger les

grosses œuvres. Ils influencent la récupération et l’amélioration de l’état

physique de l’environnement.

I - Débroussaillages

C’est la réalisation manuelle de désherbage et de dessouchage dans la zone qui

comprend l’emprise de la bande de la route ou le canal et la bande d’un (1)

mètre qui permet de bien centrer la voie.

II - Déblai exutoire

L’exutoire est une sorte de canal d ‘évacuation de l’eau de la route à partir du

fossé.

III - Remblai

Le remblai est un terrassement construit sur le sol naturel avec apport de

matériaux pour rehausser le profil de la chaussée ou combler les brèches et

ravines affectant les accotements. Le remblai peut être versé directement sur la

chaussée ou mise en sacs plastiques pour la terre mouillée.

IV - Fascinage

Le fascinage est un ouvrage de barrière implanté dans le fossé qui permet de

réduire la vitesse d’écoulement de l’eau, empêchant ainsi l’éboulement des

terres. La réalisation est toute simple : on peut barrer par quelques branches

d’arbres à un tiers de la hauteur du fossé à une certaine distance assez élevée

pour garder les éboulis et ordures et afin d’éviter les creux.

Si ce principe échoue, il est intéressant de le faire en fossé maçonné.

Page 25: Projet de protections sociales réctifié elie

26

V - Fossé en terre

Le fossé est un canal créé sur les deux côtés de la voie pour recevoir l’érosion. Il

présente généralement une forme trapézoïdale. L’écoulement de l’eau est réduit

par des brises de lame ou fascinage dans le fossé en pente à longue distance et

à cause des talus importants, il n’y a pas moyen d’implanter des exutoires. Quant

la terre est à la fois très mouillée et de pente importante, le fossé en terre est

transformé en fossé maçonné.

VI - Curage dalot et drainage

Ce sont les travaux de nettoyage des ouvrages d’art existants pour l’obtention

d’une meilleure évacuation de l’eau.

VII - Canalisation

C’est la création d’un nouveau canal d’irrigation pour éliminer la stagnation des

eaux dans un milieu important. Il peut aussi être représenté par une sorte de

déblai sur les fossés en terre. De même pour la création d’un canal, c’est une

sorte de diguette qui fait l’objet d’un remblayage d’une partie basse ou d’une

coupure de rizière pour avoir un canal d’irrigation. Tout produit de remblayage doit

être damé. La dame manuelle est constituée d’éléments prioritaires notamment de

matériaux locaux soit par des morceaux de branches de coco ou d’autres arbres

faciles à confectionner. Pour renforcer l’assemblage de la manche et la dame, il

faut couvrir avec un sac en plastique.

VIII - Engazonnement

L’engazonnement est une opération qui consiste à garnir le gazon sur la bordure

de la chaussée ou du canal pour les maintenir en bon état. Plusieurs tâches telles

que la recherche des gazons et les piquets, le transport, la pose, les piquetages et

l’arrosage constituent la mise en œuvre. Ils sont arrosés deux fois par jours : matin

et soir, avant qu’il pousse bien.

SECTION II -. TRAVAUX DE TERRASSEMENT

La réalisation des terrassements a pour but de donner à la route les

caractéristiques géométriques. Ces travaux consistent à modeler le terrain naturel

Page 26: Projet de protections sociales réctifié elie

27

en fonction des caractéristiques géométriques définies par les plans d’exécution

(tracé en plan, profil en long et profil en travers).

Si les terrassements constituent des travaux à part entière dans le cas de la

construction neuve de pistes, ils s’avèrent dans le cas de réhabilitation de voies

existantes. Ils sont caractérisés selon la nature des travaux envisagés.

I - Réfection piste

Dans le cas de réfection, l’exécution des travaux de terrassement s’engage dans

le processus suivant :

- Décaissement et évacuation des matériaux de l’ancienne structure ;

- Réorganisation éventuelle des réseaux enterrés ;

- Travaux éventuels des purges et de comblement ;

- Compactage de la plate-forme.

§.1 Décaissement

Le décaissement se fera sur une épaisseur bien déterminée (fixé par le maître

d’œuvre), et correspondant au dimensionnement de la nouvelle structure.

Il est l’excavation pratique dans le sol naturel pour la réalisation du profil à travers

du type comprenant en général des talus réglés. Ce sont aussi des éboulis et des

créations de fossé en terre. Il est pratiqué pour élargir et régler les talus. On peut

le schématiser comme suit :

Figure n° 16 : Décaissement ou déblai

Source : Auteur, année 2003

Déblai

Talus Talus Chaussée

Page 27: Projet de protections sociales réctifié elie

28

§.2 compactage de la plate forme

Il est obligatoire notamment pour les zones purgées et comblées par des

matériaux d’apports.

II - Construction d’une voie neuve

Les travaux de terrassement pour la construction d’une chaussée neuve

comprennent :

- Les travaux préparatoires ;

- Les terrassements.

§.1 Travaux préparatoires

§§.1 Tracé de la route

Dans le cas de la voie à faible trafic, un tracé qui suit au maximum le terrain

naturel est recommandé. Mais pour veiller à la sécurité et au confort de l’usager,

ceci n’est malheureusement pas toujours possible. Des travaux de terrassement

en déblai et en remblai sont donc nécessaires.

Pour permettre la réalisation des travaux de terrassement dans de bonnes

conditions, il convient d’effectuer des travaux de piquetage permettant d’une part

de matérialiser le tracé de la route et d’autre part de déterminer sur le terrain la

hauteur ainsi que la limite des zones de déblai et de remblai.

§§.2 Dégagement de l’emprise de la route

Ces travaux comprennent l’abattage des arbres, le dessouchage, les démolitions,

les déplacements des réseaux,…

§§.3 Décapage de la terre végétale

Ces travaux consistent à enlever la couche superficielle du terrain naturel sur une

épaisseur bien déterminée de l’ordre de quinze à vingt centimètre (15 à 2Ocm), de

façon que les débris d’arbres (racines, branches, feuilles, tourbes) et la terre

végétale, soient entièrement enlevés.

Cas d’une construction d’une diguette ANOSINDAFAZA à Analamalotra.

§.2 Terrassement

L’objet de terrassement est double :

Page 28: Projet de protections sociales réctifié elie

29

- Modifier le terrain naturel pour l’amener au niveau prévu par le projet ;

- Préparer une plate-forme support de la chaussée en répondant aux

critères de qualité nécessaire, d’ordre géométrique et mécanique.

Les travaux comprennent :

- L’exécution de déblai ;

- L’exécution de remblai ;

- L’exécution de plate-forme support de chaussée.

§§.1 Exécution de déblai

Les techniques requises dépendent des sols rencontrés, la plus grosse part du

travail exécuté par la main d’œuvre avec un simple outillage sur les terrains

meubles et défonçages.

§§.2 Exécution de remblai

L’objectif principal est d’obtenir un remblai stable qui supporte la chaussée sans

entassements qui seraient préjudiciables à sa bonne tenue.

La mise en œuvre se résume comme suit :

- Exécuter le remblai par couches successives au moyen de bouteurs ;

- Densifier chaque couche par un compactage méthodique : damer et

arroser ;

- Apporter un soin particulier à l’exécution de la partie supérieure qui

recevra la chaussée.

Quant au choix des matériaux pour la construction d’un remblai, ceux qui sont

insensibles à l’eau seront reversés en priorité pour en réaliser la partie supérieure

de manière à lui conférer une bonne portance.

§§.3 Réalisation de plate-forme support de la chau ssée

La couche supérieure des terrassements doit posséder des qualités suffisantes

pour recevoir la chaussée. Par ailleurs, un bon réglage de la surface et des

pentes transversales de deux à quatre pour cent (2 à 4 %) doit être obtenu afin de

permettre l’évacuation des eaux de pluie et le ruissellement. Le réglage de la

surface est réalisé par niveleuse manuelle.5

_______________ 5

Formation HIMO Route organisée par FID/CHR année 2002 à Toamasina

Page 29: Projet de protections sociales réctifié elie

30

III - Traitement de sols en place

§.1 Définition

Le traitement d’un sol avec un liant hydraulique est le mélange intime avec cet

élément d’apport pour lui conférer des propriétés nouvelles. C’est l’utilisation des

affinités chimiques du sol, à caractère rigide tel que le sable de carrière s’il existe

et du liant hydraulique. Il est complété par un traitement mécanique (le

compactage). 6

§.2 Objectif

Le traitement aux liants hydrauliques des sols en place permet d’éviter l’apport de

matériaux extérieurs aux chantiers. C’est donc une solution économique et

écologique.

Il a deux raisons d’être :

Soit améliorer les sols très humides, qu’il s’agisse du sol en place pour permettre

la progression de chantier ou qu’il s’agisse de sols à réutiliser en remblai.

Soit réaliser des plates-formes rigides et stables aux intempérées pour la

circulation de chantiers et la mise en œuvre de la fondation.

SECTION III -. GITE ET CARRIERE

L’exploitation des carrières est comprise dans le système de travail à haute

intensité de main d’œuvre dans la brousse parce qu’il est facile à effectuer par

des femmes et des hommes. Les produits de carrière tels que le blocage, le

gravillon, la caillasse sont affectés au renforcement des talus, des ouvrages

maçonnés, et supports des couches de roulement.

I - Gîte

Le gîte est une sorte de terre rigide applicable au remblai d’emprunt qui est

affecté au lieu où l’on veut comme la création d’une diguette : cas de la protection

sociale à Analamalotra.

____________ 6 Joseph ABO, CIMBéton ; MISE EN ŒUVRE TOME 2, Voiries et Aménagements Urbains en béton,

Page 30: Projet de protections sociales réctifié elie

31

II - Extraction de sable

Le sable de rivière est extrait directement par les manoeuvres dans la rivière

proche du site. Le travail est composé de l’extraction, du chargement, et du

transport.

III - Carrière

§.1 Extraction de blocage

Le blocage ou le moellon doit s’exploiter sur le terrain en appliquant sur des blocs

de matériaux, cela réalisé par les manœuvres sous couvert d’un spécialiste qui

supervise les tâches.

§.2 Concassage de gravillon

Le concassage de gravillon ne présente aucune difficulté. Une simple

manipulation à faire. On peut exploiter aussi les graviers dans l’eau douce et s’il y

a lieu pour remplacer les gravillons concassés.

IV - Chargement et transport de matériaux

Toutes les opérations de chargement et de transport de matériaux sont à la

disposition des manœuvres soit par des bardages en sac en plastique, soit par

des brouettes ou des civières.

La civière est un outil de transport à base de planches, qui ressemble à un

brancard.

SECTION IV -. OUVRAGE D’ART

Quelques ouvrages d’art inséparables à la construction de routes et de canaux

sont inclus dans le travail de Haute Intensité de Main d’œuvre. Ils se divisent en

deux catégories d’ouvrages notamment l’ouvrage en maçonneries et en boiseries.

L’ouvrage en maçonnerie est représenté par le fossé, dalot et dallette maçonnés,

ainsi que l’ouvrage en boiserie caractérisée par la passerelle.

Pour faciliter notre étude, nous aborderons ensuite la notion de dosage de

l’ouvrage en maçonnerie. Cette notion est associée à la notion du poids spécifique

de matériaux en paragraphe xi, Section II – Notion de rendement par activité.

Page 31: Projet de protections sociales réctifié elie

32

I - Granulat

Les granulats : sable, gravillon, cailloux constituent la partie principale du

squelette granulaire du béton. Le choix des granulats est large tant pour la nature

de la roche d’origine que pour les caractéristiques physico-chimiques et

mécaniques.

II - Dosage du ciment

Le ciment CPA 45 est le plus utilisées pour la confection des ouvrages

maçonnés. La nomination du ciment est multipliée aujourd’hui par « Orimbato,

Lovasoa, … » mais le résultat reste inchangé.

Les dosages du ciment les plus courants dans la technique routière sont

énumérés dans le tableau suivant :

Tableau n° IV : Dosage du ciment selon la nature et la destination du béton.

Nature et destination du béton Dosage de ciment en kg/ m3 de béton

Béton pour couche de roulement 300 à 330

Béton maigre de fondation 180 à 220

Béton drainant de surface 330 à 360

Béton poteau de fondation 200 à 250

Source : CHR/FID en 2002 et BIT en 1997

On peut traduire comme suit la lecture de dosage pour facile à comprendre des

chefs d’équipes dans la brousse. Le seau gradué est plus pratique pour avoir la

quantité utilisée.

Tableau n° V : Dosage du béton

DOSE CIMENT SABLE GRAVILLON

kg sac litre brouette litre Brouette

1m3 150 3 465 9 930 19

1m3 250 5 435 9 870 17

1m3 300 6

1m3 350 7 420 8 840 16

Source : CHR/FID en 2002 et BIT en 1997

Page 32: Projet de protections sociales réctifié elie

33

Tableau n° VI : Mortier

DOSAGE CIMENT SABLE

kg sac litre Brouette

1m3 250 5 960 19

1m3 300 6 935 19

1m3 350 7 910 18

1m3 400 8 880 18

Source : CHR/FID en 2002 et BIT en 1997

Il y a quelques éléments très importants au dosage tels que :

- Chappe au mortier de ciment dosé à 300kg / m3

- Agglos de ciment : mortier dosé à 300kg / m3

- Béton de propreté dosé à 150kg / m3

- Béton ordinaire dosé à 250kg / m3

- Béton armé dosé à 350kg / m3

Pour le calcul des dosages des autres ouvrages compris dans l’intervalle de

dosage standard, le calcul par la règle de trois s’impose. 7

III - Préparation du chantier

§.1 Protection du chantier

La protection de chantier se fait par balise de manière à empêcher le passage de

véhicules, de piétons, sur le béton frais ou l’ouvrage effectué. Il faut prévoir

l’aménagement de passages pour les piétons et des passerelles d’accès pour

les habitants.

§.2 Coffrage

Les coffrages sont constitués par des éléments en bois d’une hauteur égale à

celle de la dalle à exécuter. Chaque élément de coffrage doit pouvoir être fixé au

sol par des fiches dont l’espacement est inférieur à 1 mètre. Les éléments sont

assemblés bout à bout par un système de fixage rigide. Le montage correct des

coffrages exige tout d’abord une implantation du tracé du projet. Les coffrages

seront posés directement sur la plate-forme support.

___________ 7 Formation organisée par BIT en 1997, HImo-bâtiment et par CHR/FID, HIMO-Route en 2002

Page 33: Projet de protections sociales réctifié elie

34

On ne doit observer ni écart en hauteur, ni écart en plan supérieur à un (1) cm par

rapport à l’alignement théorique.

Les points correspondants au niveau supérieur du coffrage sont visualisés sur le

piquet. On les relie ensuite par un cordeau qui détermine le niveau des coffrages

et leur emplacement.

Une dernière opération consiste enfin à enduire soigneusement d’huile vidange,

les faces intérieures des coffrages afin d’éviter de provoquer les arrachements du

béton lors du décoffrage.

§.3 Prise en compte des conditions climatiques

L’entreprise devra se tenir informer des conditions météorologiques afin de

prendre les dispositions nécessaires en cas de pluie, vent, forte chaleur ou gel.

Les conditions atmosphériques ont une action sur la vitesse d’évaporation de l’eau

du béton.

L’entreprise devra prendre des précautions en fonction des conditions climatiques.

La température ambiante normale de bétonnage varie de 5 à 30 ° C. Au-delà de

cette température, le bétonnage devra être conditionné par des cures renforcées

et un arrosage maintenu de bétons, le moment favorable d’application étant à

partir de 12 heures. Dans les régions pluvieuses, l’entreprise devra prévoir des

outils tels que des objets imperméables pour mettre à l’abri le béton confectionné

en attendant le moment de la prise.

IV - Mise en œuvre d’ouvrage d’art 8

L’ouvrage d’art est l’ensemble de l’ouvrage maçonné, la diguette et la passerelle

en bois. Chacune d’eux a des spécificités techniques qui ont besoin des

spécialistes.

§.1 Fossé maçonné

Le fossé maçonné est ouvrage en maçonnerie de moellons hourdés au mortier à

300 kg/m3 permettant de recueillir et d’évacuer les eaux de surface telles que les

pluies et les eaux de petits ruisseaux sur les pentes supérieures à 6% dans les

zones ou les phénomènes d’érosion sont probables.

____________ 8 Formation HIMO Route, organisé par le FID Toamasina et CHR Antsirabe en décembre 2002

Page 34: Projet de protections sociales réctifié elie

35

§§.1 Description des travaux

Implantation de l’axe de la route en plaçant des piquets toutes les 15m

Implantation des piquets latéraux en correspondance des fossés à construire ;

Excavation, évacuation des matériaux résultant de la fouille (largeur 1m, hauteur

environ 70cm pour les fossés 50 x 50)

Adoption de la procédure d’exécution pratique des fossés à la figure suivante.

§§.2 Principes généraux pour l’exécution pratique des

fossés maçonnés

Les principales activités de fossé maçonné sont la maçonnerie en moellon, le

coffrage en bois, le béton armé et l’excavation. Les matériaux étaient composés

des fers, des ciments, des sables de rivière, des gravillons ou gravier, des pointes

diverses, des planches en bois de sapin pour le coffrage et des bois ronds pour

les buttages et fixations.

§§.3 Types de fossé

Le fossé maçonné permet de représenter trois types selon le caractère

géométrique de terrain. Il peut être sous forme de :

Figure n° 17 : Fossé maçonné carré de 50 x 50cm

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

Page 35: Projet de protections sociales réctifié elie

36

- Figure n° 18 : Fossé maçonné Trapézoïdal de 80 x 50 x 50cm

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

- Figure n° 19 : Fossé maçonné trapézoïdal de 110 x 50x50cm

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

- Figure n° 20 : Fossé maçonné triangulaire de 125 x 50cm

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

§§.4 Caractéristiques

Le fossé carré présente une largeur inférieure à l’autre type de fossés. Le fossé

trapézoïde et triangulaire est moins sensible au trafic des charrettes. D’après

Page 36: Projet de protections sociales réctifié elie

37

l’expérience du projet HIMO – routes, la procédure 2 est résultée plus efficace et

rentable.

§§.5 Exécution des travaux

Le malaxage des matériaux peut se faire à la main à raison de 3 à 3.5 brouettes

de sable pour un sac de ciment selon la qualité du ciment et la nature des travaux

en cours. Le moellon doit être sain avant d’être posé c’est à dire, il faut

autrement dit éloigner toutes les terres fixées ; arroser les moellons afin qu’ils

n’absorbent pas l’eau nécessaire pour le mortier.

Le mortier doit intéresser préalablement les seuls joints et non pas des caillasses.

Ceci, afin d’améliorer l’écoulement de l’eau dans le canal et épargner le mortier. Il

a pour raison d’éviter l’emploi de main-d’œuvre supplémentaire.

Dan le virage, les fossés seront exécutés par tronçons rectilignes de 2-3-4m à la

fois polygonale consécutive suivant toujours les principes. Il faut prévoir des

barbacanes pour le drainage des talus. Au sommet des moellons, une chape en

béton à couler de 5 à 10cm devra être mise en place.

§.2 Dalot maçonné

§§.2 Définition

C’est une construction rectangulaire effectuée sous la chaussée permettant le

passage de l’eau de drainage ou de ruisseau, d’un coté à l’autre de la route ou du

passage d’un canal sous la route. Le dalot est évalué en unité.

§§.3 Description des travaux

- Implantation de la route avec placement de piquets tous les 5 à 10 ml de

chaque coté de la réalisation de l’ouvrage.

- Construction d’une ligne perpendiculaire (axe dalot)

- Construction d’une déviation autour de l’emplacement si possible.

- Excavation de l’emplacement du dalot entier ou d’un demi-dalot (½) selon la

qualité des dalles utilisées sur la partie supérieure du dalot (préfabriqués ou

non ?)

- Nivellement et compactage du fonds (mince couche de sable) après atteinte du

niveau de fouille.

Page 37: Projet de protections sociales réctifié elie

38

- Maçonnerie : radier, piédroits, système identique au fossé maçonné.

- Pose d’un coffrage pour la préparation de mise en œuvre de la dalle.

- Construction du puisard en amont et en aval y compris les murs en aile et les

murs de tête.

- Remblai dûment compacté autour et au-dessus de l’ouvrage jusqu’à côté du

projet.

- Nettoyage et finition.

La fouille aura une largeur supplémentaire de 15cm de chaque.

Le compactage des matériaux (remblai) se fera à la main (dame métallique de 5

kg par défaut dame à bois) et d’une façon symétrique.

Le remblai dans la partie supérieure du dalot ne doit en aucun cas être inférieur à

50cm. Toutefois si le cas l’exige, le remblai peut être réduit de 15 à 20cm.

Les dalles préfabriquées seront conçues de telle sorte que leur transport et leur

mise en œuvre soient aisés.

La dalle et les dalles préfabriquées doivent être traitées en béton armé dosé à 350

kg/ m3. L’armature se fera avec du fer tord de 12mm.

Figure n° 21 : Dalle en béton armé

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

§§.4 Besoin en matériaux

Les besoins en matériaux sont composés des moellons, de sable de rivière, de

ciment, de gravier, de fer tord et de coffrage.

§§.5 Rendement observé

Le rendement dépend de la nature des matériaux rencontrés pendant la fouille, de

l’aménagement des lieux (déviation du trafic) et de la procédure de construction

(dallettes préfabriquées ou non).

Page 38: Projet de protections sociales réctifié elie

39

Observons les rendements suivants :

- Un dalot à base de dallettes non préfabriquées est confectionné par une

équipe de deux (2) maçons et cinq (5) manœuvres en cinq (5) jours

ouvrables.

- Un dalot à base de dallettes préfabriquées est confectionné par une équipe

de 2 maçons et cinq manœuvres en 3 jours.

A titre d’exemple, on a pratiqué deux dalots maçonnés non préfabriqués lors du

projet de la protection sociale intitulé : « Travaux d’assainissement de la ville de

Foulpointe » et « Travaux d’aménagement de la zone marécageuse dans le

Fokontany 23/44, Dépôt Analakinina en 2003. (Voir plan de travail en annexe n°

03)

§.3 Diguette

La diguette est définie comme un chargement de terre emprunté dans la partie

basse pour obtenir une digue de protection ou une piste. La principale activité est

le décapage des racines, l’enlèvement des tourbes, le remblayage d’emprunt, et

tout travail pour la réalisation d’une piste. Le plan général est présenté comme

suit :

Figure n° 22 : Plan de confection d’une diguette

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

§.4 Passerelle

La passerelle en bois est comprise du travail en HIMO dans la brousse parce qu’il

n’y a pas de sortie majeure d’argent. Toute activité s’effectue par force de travail :

la coupe des poteaux, le transport, le traitement, la pose et la main d’œuvre. Seuls

Page 39: Projet de protections sociales réctifié elie

40

les outillages, les pointes et les boulons de fixation sont achetés. Dans le cas

d’Analamalotra, une passerelle en bois a été construite.

Figure n° 23 : Coupe transversale d’une passerelle en bois

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

Figure n° 24 : Coupe latérale d’une passerelle en bois

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

Rappelons qu’à la définition, la machine pourra être remplacée par la force de

travail humain à un certain nombre des travailleurs. Nous allons étudier cette

correspondance au chapitre suivant.

Main courante

Traverses∅ 8

Poteaux ∅ 10

Entretoise

Platelage Tendeur

Longueur = 1m

H=1 m

Porte à faux

2 m 1 m 1 m

Tendeur

Main courante

Bord de la rivière

Platelage

Page 40: Projet de protections sociales réctifié elie

41

CHAPITRE IV -. APPROCHE HIMO DES INFRASTRUCTURES

Habituellement, la construction des routes nécessite des machines très

perfectionnées, des techniques très développées mais aussi un capital important.

Les techniciens ne cessent d’étudier leurs fonctions et d’évoluer leur compétence.

Ils déclarent que la machine permet de remplacer l’homme dans certains travaux

en appliquant le système à « Haute Intensité de Main-d’œuvre »

Ce système est applicable et rentable dans les pays sous-développés à faibles

revenus car les personnes sont capables de travailler à la main surtout dans les

régions isolées inaccessibles aux véhicules.

SECTION I -. DEFINITION DES TRAVAUX HIMO

I - Définition

Le travaux à « Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) » se définit comme étant

le travail manuel à haute quantité de main d’œuvres composé d’hommes et de

femmes âgés de plus de dix huit ans, rémunérés au même taux journalier 8. Ils

effectuent des travaux tels que : le nettoyage du lac, la route, le canal, la diguette,

la passerelle au lieu des machines.

II - Tableau comparatif de travaux HIMO et des mac hines

perfectionnées

La pratique nous donne le tableau de synthèse suivant qui permet d’établir

l’équivalence entre le travail d’une machine et le système HIMO.

Tableau n° VII : Comparaison des travaux HIMO et la machine

N° CARACTERISTIQUES MACHINE HIMO

1 Marque Caterpillar Hommes et

Femmes

2 Types D 5 B Travail rural

3 Travaux (QTx)

Foisonnement et mis

en tas des matériaux

sélectionnées

Foisonnement et

mis en tas des

matériaux

Page 41: Projet de protections sociales réctifié elie

42

sélectionnés

4 Rendement

Une (1) machine >

200 à 300m3

= 200 à 300m3/ HJ

Un (1) homme =>

1 à 3m3 = 1 à 3 m3/

HJ

5 Rendement moyen (Rd) 250m3 / HJ 2m3 / HJ

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

Equipe de 250/2 = 125 Hommes soit 125 hommes par jour.

Le système HIMO emploie 125 hommes par jour pour remplacer le Caterpillar

pour l’exécution du travail de foisonnement de 250m3 et la mise en tas des

matériaux sélectionnés.

On peut conclure la formule suivante :

Quantités Hommes Jour (QHJ) = Quantité de travaux (QTx) / Rendement

(Rd)

Dont :

- QTx = la quantité totale des travaux à réaliser pour une activité ou une

tâche donnée.

- Rd = la quantité de travaux qu’un homme peut faire en une journée ;

- HJ = le nombre total d’hommes et de femmes constituant réaliser la main

d’œuvre.

La comparaison de résultat obtenu est très remarquable mais chacune des

travaux a ses contraintes. La production obtenue varie selon la nature des

activités et les entourages. Donc, la notion de rendement ci-dessous montre le

résultat journalier normal attendu. Les techniciens devaient corriger ce rendement

en fonction de la réalité.

Page 42: Projet de protections sociales réctifié elie

43

SECTION II -. NOTION DE REDEMENT PAR ACTIVITE

Les dirigeants ont réussi à acquérir la fidélité des travailleurs, où grâce aux efforts

apportés au niveau des salaires, de l’organisation, le travail. Ils bénéficient

également de formation, favorisant ainsi leur épanouissement. En effet la

formation a permis à pures recrues d’augmenter leur exparité dans l’achèvement

des travaux de qualité et l’amélioration du travail d’entretien périodique.

I - Définition

Par définition : La production est la quantité de travail par la conjugaison d’un

ensemble de moyens considérés comme facteurs déterminants de la production.

Par exemple : 500m3 de déblai effectué en 5 jours par 40 hommes.

Le rendement est le nombre résultant du quotient de la quantité de travail par les

nombres mesurant les facteurs mis en présence pour obtenir cette production.

Par exemple : le rendement d’un ouvrier de l’exemple ci-dessus étant de 500/5/40

= 2,5m3 par jour :

En matière de déblai, un rendement moyen de 2,50m3 /HJ est observé.

II - Comment obtenir le rendement

Les techniciens ne cessent d’évoluer leurs recherches dans le but d’obtenir un

meilleur rendement de travail le plus souvent :

- Soit par le biais d’expériences,

- Soit par le biais de documents et travaux similaires.

§.1 Par expérience

Le savoir – faire et les expériences permettraient de retirer des synthèses pour

l’intérêt et l’avantage de futur chantier. Il doit évoluer pertinemment pour obtenir

un bon résultat.

§.2 Par documents et travaux similaires

L’étude est basée sur les documents déjà existants notamment l’éducation de

base. La pratique invente une nouvelle méthodologie de travail. Le résultat

obtenu est pratiqué dans une certaine région à titre d’essai. Si les résultats

obtenus sont remarquables, les principes devraient alors être adoptés par

d’autres pays.

Page 43: Projet de protections sociales réctifié elie

44

III - Facteur déterminant de rendement

Le rendement varie selon la nature des activités et les régions d’interventions.

§.1 Nature des activités

Le rendement des travaux similaires n’est pas forcément équitable. Il dépend de la

complexité, de la densité de la végétation y afférente, de la distance de transport

et l’état d’accès, l’état physique du travail à faire.

§.2 Région

Les techniciens prennent une marge sur le rendement pour l’application régionale

de travail HIMO. Par exemple, le rendement d’un déblai varie de 0.50 à 4.50m3

par l’homme Jour, selon la nature des matériaux à excaver, la distance de

transport dans le cas d’évacuation de matériaux non utilisés, la région,…

Le rendement d’un travailleur est caractérisé aussi par les conditions climatiques

des régions : chaudes et humides, sèches et froides.

Un bon technicien doit bien étudier les différents critères avant de prendre le taux

de rendement appliqué sur l’étude de projet.

IV - Rendement individuel

§.1 Capacité

Le rendement individuel correspond à la quantité de travail qui peut être effectuée

sans causer de fatigues excessives, étant donné que les travailleurs s’accordent

régulièrement des périodes de repos, nécessaires pour se maintenir en forme,

tant pour leur bien-être physique que moral. Les principaux facteurs du rendement

individuel sont récapitulés et commentés comme suit :

Tableau n° VIII : Facteurs affectant le rendement individuel

FACTEURS COMMENTAIRES

Age Les hommes dans la force de l’âge de 18 à 45

ans ont généralement un meilleur rendement.

Alimentation La nourriture quotidienne doit comporter une

Page 44: Projet de protections sociales réctifié elie

45

quantité suffisante de calories.

Température et

humidité

Le rendement est meilleur lors que les travaux

sont effectués dans la fraîcheur du jour.

Santé Observe une bonne hygiène pour éliminer les

maladies courantes.

Nature de travail Le rendement varie selon l’influence du milieu :

distance, difficulté de réalisation,…

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

§.2 Motivation

L’état normal du travailleur dépend principalement de son point de vue concernant

l’organisation du chantier et notamment l’exactitude et la régularité des

paiements. La bonne exécution du travail qui lui est demandé dépend en

conséquence de ses conditions de travail. Les principaux facteurs de la motivation

sont récapitulés au tableau suivant :

Tableau n° IX : Facteur de motivation de travailleurs

FACTEURS COMMENTAIRES

Commandement

Dans un chantier HIMO, le Responsable Technique

doit donner des instructions claires et rationnelles au

chef de chantier pour qu’il puisse bien répartir le travail

et maîtriser le chef d’équipe.

Le chef d’Entreprise doit observer une discipline

exemplaire : son intégrité, sa compétence, sa loyauté,

son sens humain doivent être incontestables.

Communication

Toute communication doit permettre le dialogue pour :

- Discuter des problèmes d’organisation ;

- Expliquer les raisons des décisions prises;

Page 45: Projet de protections sociales réctifié elie

46

- Discuter des problèmes du travailleur ;

- Corriger les fautes commises d’une

personne ;

Annoncer des nouvelles.

Psychologie

Se doit être respectée la dignité personnelle du

travailleur et doit être reconnu l’intérêt de leur travail ;

et doivent également être envisagées des possibilités

d’épanouissement et de promotion.

Disciplines

Les normes requises doivent être atteintes en

développement ; et en accord avec les travailleurs, un

esprit d’autodiscipline auquel s’ajoute la fierté du travail

bien fait.

Incitation

financière

La production est maximale lorsque le paiement est en

rapport direct avec les résultats obtenus.

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

V - Rendement d’équipe

Le rendement d’une équipe est fonction :

- Du rendement des individus qui la composent ;

- Du rendement de chaque poste de travail ;

- Des objectifs donnés à l’équipe ;

- Des outillages utilisés ;

- Des méthodes de travail ;

- De la composition de l’équipe ;

- Du savoir-faire du chef d’équipe ;

- De la distance de transport ;

- Des difficultés du travail effectué ;

- Diverses.

Page 46: Projet de protections sociales réctifié elie

47

Le plus important est la composition de l’équipe car elle conditionne les

productivités individuelles des travailleurs ainsi que les méthodes de travail et les

outillages à employer.

Dans l’exemple qui suit, l’opération du déblai avec comme sous activités

l’excavation et le répandage des matériaux par moyens manuels par brouettes ou

par sacs plastiques. Compte tenu des conditions propres au chantier, les normes

retenues sont :

Tableau n° X : Rendement d’une équipe par jour

TRAVAUX DE DEBLAI RENDEMENTS

Excavation à la main 4,00m3/ J

Chargement sur brouette 5,00m3 / J

Transport a la brouette et décharge 4,00m3 : j

Répandage à la main 40,00m3 / J

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

§.1 Equilibre et composition d’équipe

Une équipe peut être définie comme étant un groupe de personnes interagissant

afin de se donner ou d'accomplir une cible commune, laquelle implique une

répartition des tâches et la convergence des efforts des membres de l'équipe.

Cette définition fait ressortir trois caractéristiques essentielles que présente une

équipe de travail:

- Une cible commune: un but ultime à atteindre, un produit final à réaliser;

- Une tâche à opérationnaliser: une opération qui s'appuie sur les moyens,

ressources et outils de chacune ainsi que sur une procédure spécifique à

suivre;

- La convergence des efforts de chacun des membres: une collaboration,

lors de la réalisation des tâches, qui s'exerce dans un climat de travail sain

et de solidarité.

Page 47: Projet de protections sociales réctifié elie

48

La composition d’une équipe prise par le Responsable Technique de chantier

HIMO joue un rôle très important dans la production journalière. Il importe donc

de choisir le nombre d’ouvriers affectés à chaque poste de travail, de manière que

la production journalière de toutes postes soit les plus voisines possibles. On

limite les temps morts sur certains postes sans modifier ainsi le rythme de travail.

Voyons un rendement moyen plus important par homme jour d’après l’exemple

suivant portant sur une équipe de déblai.

§.2 Exemple : activité de déblai

Le résultat obtenu par trois équipes différentes de même activités pouvait être

analysé dans le tableau suivant :

Tableau n° XI : Comparaison de rendement obtenu selon la composition

d’équipe

Opération par

poste

Nombre de MO

par poste

Production par

jour par poste

Production par

jour par équipe

1

cas

2

cas

3

cas

1

cas

2

cas

3

cas

1

cas

2

cas

3

cas

Excavation 5 12 9 20 48 36

20 48 35

Chargement 8 14 7 40 70 35

Transport/

brouette 8 15 9 32 60 36

Répendage 2 2 1 80 80 40

TOTAL 23 43 26 20 48 35

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

Dans ce trois cas, on obtient trois rendements d’équipe différents :

- Rd 1 = 20 : 23 = 0,86m 3 / HJ

- Rd 2 = 48 : 43 = 1,12m 3 / HJ

- Rd 3 = 35 : 26 = 1,35m 3 / HJ

L’équipe numéro trois (3) devient préférable. Il n’existe aucun temps mort entre

les équipes. La composition d’équipe est meilleure. L’équipe numéro un (1) et

Page 48: Projet de protections sociales réctifié elie

49

deux (2) a beaucoup de goulot en groupe de chargement et de transport. Le plus

important est d’organiser et de manipuler l’équipe.

VI - Période

Il est intéressant d’étudier les saisons favorables à la réalisation du travail à Haute

Intensité de Main d’œuvres. Chacune des quatre (4) périodes dans l’année a des

avantages et des inconvénients selon la nature des travaux et les régions.

§.1 Période de soudure

Elle est une période de grande importance pour le travail HIMO en raison du

nombre élevé de main-d’œuvre locale. En effet, la majeure partie de la population

locale étant à la recherche d’un travail qui lui permette de subsister, il ne s’avère

pas difficile de trouver de la main-d’œuvre.

§.2 Période de pluie

La reconstruction ou la réhabilitation des pistes rencontre souvent des difficultés

pendant la période de pluie à cause de l’humidité du sol. L’érosion et les

éboulements sont très importants. Ce qui entraîne des perturbations sur le

planning de travaux. Mais en contrepartie, les espaces verts repoussent.

§.3 Saison sèche

L’engazonnement tombe en grande difficulté en matière d’extraction et de

repousse. Cas du Protection Sociale, travaux d’assainissement de la ville de

Foulpointe en 2003.

VII - Condition requise pour un bon rendement

Le bon rendement est conditionné par tout ce qui est lié aux travaux tels que la

nature de travaux, le savoir-faire, le comportement physique, l’adaptation, la

stabilité financière.

§.1 Nature des travaux

Les travaux sont à la portée des hommes et des femmes.

Page 49: Projet de protections sociales réctifié elie

50

§.2 Savoir-faire

Il est très important pour tout le monde notamment le conducteur de chantier

d’avoir une connaissance parfaite des techniques de travail en HIMO.

§.3 Respect d’horaire

Dans le travail en haute intensité de mains d’œuvres, le respect des horaires joue

un rôle très important à cause du nombre élevé des effectifs. Un retard de cinq

minutes (05mn) de 300 ouvriers par exemple fait perdre une durée de mille cinq

cent minutes (1500mn) soit vingt cinq (25) heures de travail, c'est-à-dire, un jour

(01 j) d’absence par un ouvrier en touchant son salaire.

§.4 Adaptation

Un changement de mentalité s’impose dans la pratique du travail HIMO parce qu’il

n’est généralement pas identique au processus de travail des chantiers habituels.

Un changement de mentalité s’impose, en particulier pour les hommes dont les

salaires équivalents à celui des femmes et les hommes qui seront dirigés par des

femmes.

VIII - Récapitulation des rendements

Les rendements moyens des activités HIMO sont regroupés dans le tableau

suivant. Ils sont conditionnés par des divers contraints.

Le technicien doit être corrigé suivant le cas.

Tableau n° XII : Récapitulatif des rendements par nature des activités

N° ACTIVITES RENDEMENT CONTRAINTES

1 Débroussaillages

50 à 250m2/ HJ

- Nature d’activités

Densité de la végétation

2

Déblai

0.5O à 4.50m3/ HJ

- Nature de matériaux à excaver

Distance de transport

3

Remblai

1 à 2m3 / HJ

- Distance de transport

Etat d’accès

- Densité

Page 50: Projet de protections sociales réctifié elie

51

4 Reprofilage 2 à 10ml/ HJ Profondeur de dégradation de la route

5 Reprofilage léger à 10ml / HJ

6 Reprofilage lourd

2 à 6ml / HJ - Densité

Profondeur de dégradation de la route

7 Fossé en terre 10 à 30ml / HJ Forme géométrique de sol

8

Couche de

roulement 0.50 à 1.50m3 / HJ

- Nature d’activités

- Difficulté d’extraction des

matériaux sélectionnés

Distance de transport

OUVRAGE D’ART

9

Fossé maçonné

à 7ml / 2 équipes

de 1 maçon + 2 MO

- Nature des activités

- Difficulté d’extraction des

matériaux

- Distance de transport

10 Dalot maçonné

1 dalot / 5 Jours :

Equipe : 2 maçons

+ 5 MO

- Nature des activités

- Difficulté d’extraction des

matériaux

Distance de transport

11 Dallette

préfabriqué

1 dalot / 3 Jours 2

maçons + 3 MO

- Nature des activités

- Difficulté d’extraction des

matériaux

Distance de transport

12 Passerelle

1 passerelle/ 5

Jours : 3

charpentiers + 5

MO

Longueur de passerelle

Outillages

Matériaux à affecter (cas

Analamalotra)

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

Page 51: Projet de protections sociales réctifié elie

52

IX - Réalisation pratique

Dans la pratique, on peut associer dans le schéma suivant l’application de déblai,

le remblai,…

Le fossé de la crête est un casseur de vitesse de l’eau de pluie pour éviter

l’érosion. La banquette permet de réduire le pourcentage de pente du talus. La

tourbe doit être écarté lors de la préparation de terre pour recevoir le remblai

qu’on appel aussi redan. Le produit de déblai devient l’objet du remblai. La façade

du remblai devait être gazonnée.

Figure n° 25 : Coupe transversale d’une route en terre, profil mixte.

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

X - Notion de poids spécifique

Chaque matière a un poids spécifique. Le technicien doit connaître les

caractéristiques des matières pour étudier le chargement normal des matériaux

transportés par les manœuvres dans la brouette ou les sacs plastiques. C’est pour

Déblai

Redan=Préparation de terre pour recevoir le remblai

Remblai

Talus de remblai

Chaussée 4,50m

Fossé trapézoïde

Fossé

Pente 5 % après compactage

Fossé de crête

Sommet de sol extérieur

Banquette

Talus de déblai

Sommet de sole antérieur : 1m

Page 52: Projet de protections sociales réctifié elie

53

cela qu’il faut juger le dynamisme du groupe et même établir une nouvelle

composition d’équipe selon la nature de travaux à effectuer afin d’avoir un bon

rendement journalier. On peut citer dans le tableau suivant, les éléments

essentiels pour la protection sociale.

Tableau n° XIII : Poids spécifiques de différentes matières

NATURE DES MATIERES POIDS EN TONNES PAR m3

MOYENS LIMITES

Argiles fraîchement excavées

Argile sèche

Briques communes d’argile cuite

Boue

Bitume

Béton ordinaire

Béton armé

Boue sèche compactée

Bois de pin

Calcaire

Calcaire venant des carrières

Calcaire concassé ballaste

Calcaire concassé fin (gravillon)

Charbon de bois

Chaux

Ciment en poudre comprimé

Ciment de portland

Ciment en poudre désagrégé

Eau de mer

Granit

Granit émanant de la carrière

Granit concassé ballast

Granit concassé fin (gravillon)

Granit mouillé

Gravier sec

1, 40

1,70

1,30

2,30

2,50

0,55

2,40

2,00

1,39

1,45

0,41

0,48

1,85

1,51

1,20

1,02

2,75

1,60

1,43

1,45

2,00

1,80

1,67 – 1, 85

1,5 0 – 1,67

1,37 – 1,60

1,65 – 1,75

1,25 – 1,40

2,20 – 2,50

1,28 – 1,72

2,30 – 3,00

0,40 – 0,56

1,40 – 1,92

0,90 – 1,35

2,51 – 2,90

1,60 – 2,10

Page 53: Projet de protections sociales réctifié elie

54

Huile de graissage ou carburant

Mortier de ciment

Mortier de chaux / ciment

Mortier de chaux

Quartz

Sable humide (sable de rivière)

Sable mouillé

Sable sec (sable de carrière)

Terre commune comprimée fraîche

Terre commune comprimée sèche

Terre commune désagrégée fraîche

Terre commune désagrégée sèche

Terre de remblayage mouillée

Tourbe sèche

Tourbe humide

0,90

1,90

1,80

1,70

2,65

1,80

2,00

1,65

2,10

1,80

1,40

1,20

1,65

1,60 -2,10

2,45 – 2,75

1,70 – 1,90

1,95 – 2,05

1,40 – 1,65

2,00 – 2,20

1,60 - 1,92

1,12 – 1,28

0,24 – 0,30

0,55 – 0,65

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

En résumé, la première partie est un guide pour les parties prenantes à savoir

leur responsabilité, leur technicité, leur devoir au niveau de la communauté. La

traduction aux termes budgétaires de ce qui a été dit plus haut fera l’objet de la

deuxième partie de ce travail. Ainsi, la deuxième partie parlera les gestions

diverses de chantier HIMO pour atteindre l’objectif global du projet de la protection

sociale.

Page 54: Projet de protections sociales réctifié elie

55

DEUXIEMME PARTIE

GESTION DE TRAVAUX A HAUTE INTENSITE DE

MAIN-D’ŒUVRE

Page 55: Projet de protections sociales réctifié elie

56

Projet de protections sociales

Approche à haute intensité de main-

d’œuvre des infrastructures et ses

impacts.

PARTIE II : GESTION DES TRAVAUX

A HAUTE INTENSITE DE MAIN

D’ŒUVRE

• CHAPITRE I : GESTION DES

RESSOURCES HUMAINES

• CHAPITRE II : GESTION

TECHNIQUE DE CHANTIER

HIMO

• CHAPITRE III : GESTION

FINANCIERE DE CHANTIER

HIMO

• CHAPITRE IV : SERVICE

APRES REALISATION DES

TRAVAUX

• CHAPITRE V : IMPACTS ET

RECOMMANDATIONS

Cette seconde partie de notre travail

mettra en évidence l’aspect financier du

projet par l’analyse suivant :

• Les conduites du personnel

affecté au chantier ;

• Les conduites des travaux de

protections sociales ;

• Les montages du projet et les

différentes procédures de la

passation du marché ;

• les évaluations et les contrôles

financiers ;

• Les impacts par les évaluations

socio-économiques et les

recommandations ;

Page 56: Projet de protections sociales réctifié elie

57

CHAPITRE I -. GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DE

CHANTIER HIMO

SECTION I -. RESSOURCES HUMAINES

La bonne gestion de la ressource humaine prend part beaucoup à la réussite de

chantier. La ressource humaine est composée de personnes affectées

directement au chantier, les bénéficiaires, et la relation entre AE et le Bailleur de

fonds.

I - Recrutement de personnel

L’ONG et Les bénéficiaires prennent sa part de responsabilité pour le recrutement

de personnel dont le responsable direct pour conduire le chantier était à la

disposition de l’ONG et le reste pour les bénéficiaires.

§.1 Recrutement des chefs d’équipes

Le recrutement des chefs d’équipe est effectué sur le lieu d’exécution de travaux

par l’intervention des autorités locales et des hautes personnalités. Des personnes

capables de diriger une équipe sont proposées et subissent un test d’évaluation

afin de cibler les plus aptes au remplissage de fiches. Les chefs d’équipe ainsi

sélectionnés assureront plusieurs fonctions telles que :

- Maintenir le bon fonctionnement des travaux

- Gérer les conflits sur le chantier,

- Prévoir la mise en œuvre des entretiens

§.2 Recrutement de manœuvres

La même procédure est adoptée lors du recrutement des manœuvres qui

cependant ne subissent aucun test. Le recrutement de manœuvres est toujours

assuré par les autorités locales.

II - Recrutement des responsables

Le responsable technique, le responsable financier, le chef de chantier ainsi que

les ouvriers spécialisés sont recrutés par l’ONG. Les ouvriers spécialisés pourront

être recrutés sur le lieu ou non s’il existe.

Page 57: Projet de protections sociales réctifié elie

58

III - Formation des responsables de chantier

Pour une maîtrise des instructions données par le responsable technique et

financier, l’ONG doit organiser une formation technique aux responsables directs

sélectionnés ci-dessus qui consiste à fournir toute les informations nécessaires au

bon fonctionnement du projet : mode de remplissage des fiches, définition des

termes techniques sur les travaux en HIMO.

SECTION II -. ROLES ET FONCTIONS DES RESPONSABLES

I - Organigramme de chantier HIMO

Chacune des ONG a son organigramme, mais ceci est un type de chantier HIMO.

Figure n° 26 : Schéma représentatif d’un organigramme de chantier HIMO

Source : SAF/FJKM TOAMASINA en 2002

L’administration sur le chantier assurait la fonction de secrétaire, le magasinier et

les gardiens.

DIRECTEUR DE L’ONG

RESP .TECHNIQUE RESP. FINANCIER

CHEF DE CHANTIER

Chef d’Equipe Chef d’Equipe Administration sur le chantier

ACTIVITES

ACTIVITES

Bénéficiaires Bailleurs de Fonds

Page 58: Projet de protections sociales réctifié elie

59

Bailleur de fonds : Fonds d’Intervention pour le Développement Toamasina

Bénéficiaires : Commune rurale ou commune urbaine

II - Rôles et fonctions des responsables

§.1 Directeur de l’ONG

Le chef d’Unité est le premier responsable des travaux. Il est le seul représentant

au niveau des bailleurs et se charge de la signature de contrat. Il assure la mise

en exécution des travaux, gère à la fois l’aspect financier et technique.

§.2 Responsable Technique

Le Responsable Technique a de lourdes responsabilités à faire dès le début

jusqu’à la fin du chantier : la reconnaissance du site, l’étude et le montage du

projet, l’exécution et le suivi du chantier et enfin l’établissement du rapport

technique.

§.3 Responsable financier

Le responsable financier assure les tâches suivantes :

- La gestion en comptabilité.

- L’approvisionnement des matériels, matériaux et outillages sur le chantier.

- Le paiement du salaire des ouvriers,

- L’établissement de différentes fiches,

- La mise à jour des rapports de dépenses mensuelles, du rapport final fixé

un mois après la réception des travaux.

§.4 Chef de chantier

Le chef de chantier est, dans la hiérarchie, le cadre technique directement en

contact avec les travaux. Il reçoit du responsable technique les diverses

instructions pour la mise en œuvres du chantier. Il lui incombe ainsi la

responsabilité :

- de l’organisation pratique du chantier ;

- de la gestion du personnel ;

- de la gestion du matériel et des matériaux

- de la mise en place des moyens

- du déroulement des travaux

Page 59: Projet de protections sociales réctifié elie

60

- de la fermeture du chantier

On peut les résumer dans le tableau suivant :

Tableau n° XIV : Rôles et fonctions du chef de chantier

Rôles et

fonctions

Organisation pratique

du chantier Gestion du personnel

Préparation et

organisation

du chantier

Prise de connaissance

des travaux à réaliser

Reconnaissance des sites

de travaux ;

Organisation des travaux :

- Définition des méthodes

d’exécution,

- Définitions des moyens

nécessaires ;

- Etablissement des

besoins logistiques

Mise en place d’un système de

gestion du personnel à travers la

connaissance de :

- La législation du travail ;

- L’application d’un ensemble de

fiches d’embauche individuelle et

collective, de fiche de pointage, des

états de salaires par semaine.

Mise en place

des moyens

Préparation des outils de

recrutement

Remplissage des fiches d’embauche,

Recrutement de la main- d’œuvre ;

Dispositions pratiques spécifiques au

chantier : horaires, période de

paiements, discipline, etc. ;

Organisation du transport (éventuel de

la MO)

Déroulement

des travaux

Direction et coordination

des activités :

- Direction et coordination

de l’exécution des

différentes opérations ;

- Respect des

spécifications techniques

Page 60: Projet de protections sociales réctifié elie

61

- et du délai d’exécution ;

- Respect de consignes

de sécurité de travail ;

- Respect de la législation

en vigueur ;

Relevé les données de

base nécessaires au suivi

de la gestion du chantier

Déroulement

des travaux

Contrôle :

Vérification que les

qualités des ouvrages

sont conformes avec les

plans d’exécution du

projet ;

Vérification que le temps

réels d’exécution est

conforme aux délais

prévus ;

Vérification que les

impératifs de la production

ne conduisent pas à

négliger les règles de la

législation du travail ;

Relevés les données de

base nécessaires au suivi

de la gestion du chantier.

Gestion du

chantier

Vérification des

remplissages de

différentes fiches :

- Journal de chantier ;

- Compte-rendu ;

- Compte-rendu

Fiche de pointage de la Main-

d’œuvre :

- Répartition personnelle ;

- Fiche de présence ;

Page 61: Projet de protections sociales réctifié elie

62

journalier ;

- Activités : travaux de

déblai- remblai- couche

de roulement ;…

- Récapitulation des

travaux

Fermeture du

chantier

Remplissage du

campement de base ;

Récapitulation couche de

roulement ;

Métrage des travaux

réalisés ;

Etablissement du bilan de

chantier ;

Licenciement de la MO.

Récapitulation du personnel utilisé

(personnel d’encadrement et Main

d’œuvre)

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

§.5 Chefs d’équipe

Les chefs d’équipe assurent les responsabilités telles que :

- La répartition des taches,

- La gestion des outils : distribution et remise,

- Le compte rendu journalier,

- L’encadrement des manœuvres,

- La surveillance des travaux et manœuvres,

- Le remplissage des fiches diverses,

- L’apport d’aide au chef de chantier,

- La sécurité de chantier.

§.6 Administration du chantier

C’est la personne qui assure ces quelques fonctions :

- Gardiennage des outils, des paperasses

- Réception de la commande venant du chantier et passation à l’unité

centrale après approbation du chef de chantier ou du responsable

technique

Page 62: Projet de protections sociales réctifié elie

63

- Etablissement des fiches de paye sous contrôle du chef de chantier et du

responsable technique

- Maintien des instruments de secours : boite pharmaceutique.

§.7 Superviseur du chantier

C’est l’œuvre de technicien spécialisé du FID pour contrôler le travail de l’Agence

d’Exécution. L’Autorité locale a le droit de superviser le chantier en tant que

bénéficière directe. Elle permet d’inscrire dans le cahier de chantier s’il trouve

quelque chose anormale.

La réalisation des travaux a besoin des techniques spécifiques en matière

d’infrastructure. Elle a besoin des contrôles au niveau du travail, de la paperasse,

d’enregistrement des faits divers pour mener à bien l’avancement des travaux.

Nous allons voir tout de suite les détails techniques.

Page 63: Projet de protections sociales réctifié elie

64

CHAPITRE II -. GESTION TECHNIQUE DE CHANTIER HIMO

SECTION I -. REALISATION DES TRAVAUX

Après la signature de la convention de financement, l’Agent d’Exécution reçoit

une avance de démarrage conforme à l’article de la convention. L’AE doit

procéder à la préparation du chantier.

I - Panneau de chantier

Comme toutes activités en infrastructures, il est intéressant d’installer les

panneaux de chantier aux endroits les plus visibles au public. Il n’y a que deux

panneaux dont l’un au début de chantier et l’autre à la fin. Ils ont pour but de faire

connaître à tous les citoyens la réalisation de ces travaux, l’origine des fonds

alloués, l’exécutant, les bénéficiaires, le délai d’exécution,…

II - Différentes fiches

Le chantier HIMO doit tenir quelques fiches en vue d’enregistrer les éléments

nécessaires au contrôle et au rapport technique. Nous citerons les plus importants

à savoir :

- La fiche de présence journalière du personnel,

- La fiche de contrôle des outillages,

- La fiche de compte rendu journalier,

- La fiche récapitulative des travaux,

- Le journal de chantier,

Concernant la présence du personnel, le contrôle est fait en deux fois en

notant :

A : Appel fait par le chef d’équipe avant de commencer le travail

CA : contre appel intermittent après pose ou avant de quitter le chantier. Il est

fait par le responsable technique.

Il est intéressant pour justifier les abandons de poste des manœuvres les actes

de complicité avec le chef d’équipe.

Le fiche de présence et le fiche de paie sont présentées en une feuille écrite

par encre indélébile bleu ou noire suivi d’émargement des travailleurs. Tout le

responsable : les chefs d’équipe, le chef de chantier, les manœuvres, le

Page 64: Projet de protections sociales réctifié elie

65

responsable technique et financier doit être signé l’état de paiement. Le

remplissage des fiches par la machine à écrire ou par ordinateur est interdit.

III - Ouverture officielle du chantier HIMO

L’ouverture officielle des chantiers est symbolisée par un culte rendant grâce à

notre Dieu Créateur de sa clémence, suivi de la cérémonie d’ouverture permettant

une sensibilisation concernant l’intérêt général des travaux.

IV - Approvisionnement

Une fois que le fonds est disponible, l’AE doit acheter les éléments nécessaires à

la réalisation des travaux : les outillages, les matériels et les matériaux.

Le chef d’équipe supervise les stocks de matériaux existants et observe les

quantités suffisantes pour la prochaine journée en vue d’éviter le chômage

technique des manœuvres. Il passe la commande nécessaire à l’administration

après avoir été approuvé par les responsables hiérarchiques du chantier.

V - Réalisation

Comme n’importe quels, il faut respecter tout ce qui est écrit dans le budget.

Chacun assure ses responsabilités. Ce qui n’exclut pas d’habitude, des travaux

imprévus selon la réalité ou suivant la demande des bénéficiaires. Ce changement

doit être écrit dans le procès verbal du chantier ou par lettre officielle effectuée

par les autorités locales, approuvée par le technicien de suivi du bailleur de fonds.

Normalement, les fonds alloués ne sont plus révisables.

VI - Paiement de salaires

Le salaire du personnel doit être réglé à chaque fin de semaine. Le paiement

dépend de l’exigence des bailleurs de fonds. Les autres ONG pratiquent la VCT

« Vivre Contre le Travail ». Ce principe de compensation est plus pratique pour

résoudre les problèmes familiaux, il présente cependant de grandes difficultés

pour les zones enclavées en matière d’approvisionnement et de stockage de

produits.

Le FID accorde le paiement en numéraire. En 2003, le salaire ne doit pas être

inférieur à un dollar (1 $) par jour, soit 10.000,00 FMG pour les manoeuvres, et

Page 65: Projet de protections sociales réctifié elie

66

15.000,00 FMG pour les ouvriers9. Ce taux évoluera selon les circonstances et

dans le temps.

Selon le cas de la PPS de MAHASOA Commune rurale Fanadrana en 2004, le

taux journalier diminuait à 7.500,00 FMG à cause des circonstances de travail : le

chantier HIMO est tombé dans la zone agro forestière de la « Savonnerie

Tropicale » dont la MO locale est de 7.500,00 FMG. Avant le démarrage des

travaux, une petite confrontation a eu lieu entre les trois entités pour fixer le prix.

En 2006, les Réponses Aux Chocs maintiennent encore le taux à mille cinq cent

Ariary (Ar. 1.500,00) ou (7.500,00FMG) pour pouvoir embaucher le maximum de

manœuvres.

En 2010, le salaire était fixé à un taux unique de deux mille Ariary (Ar. 2.000,00),

c'est-à-dire, il n’y a pas de considération des catégories.

Les états de paiement doivent être manuscrite et au stylo à bille ; il est interdit

d’établir une fiche de paye par ordinateur. Ce principe à pour but d’éviter le

truquage et d’uniformiser les fiches dans les zones enclavées.

Tableau n° XV : Etat de paiement de salaire

Source : SAF FJKM Toamasina, année 2003

________________ 9

Formation HIMO Route organisée par le FID / CHR Antrirabe en 2002 à Toamasina

Page 66: Projet de protections sociales réctifié elie

67

SECTION II -. EVALUATION DES TRAVAUX

I - Evaluation partielle en cours de travaux

Après qu’une activité est réalisée, avant d’entamer l’étape suivante ou avant

d’entamer un autre travail, une évaluation s’impose. L’évaluation des travaux

dépend de la caractéristique des différents éléments sur lesquels repose la fiabilité

du travail et la conformité aux normes.

L’évaluation des activités varie selon la nature et l’importance de travail. Chacun a

son unité de mesure tel que le mètre linéaire, le mètre cube, le mètre carré ou

autres.

Le débroussaillage varie selon la nature et la densité de la végétation y afférente :

enlèvement, transport, rangement à un lieu de dépôt agréé.

Le remblai est évalué en quantité de matériaux compactés nécessaires aux

travaux et selon la distance de trajet de transport et l’état de son accès.

La couche de roulement dépend des couches de matériaux sélectionnés répandus

et compactés sur toute la largeur et la chaussée suivant une épaisseur définie

selon :

- La nature de l’intensité de la circulation,

- Les caractéristiques géotechniques des matériaux,

- La disposition structurelle des éléments constituant la couche de

roulement.

Chacun des postes de travail a des normes spécifiques de travail en vue de

contrôler de la réalisation des travaux. Elle concerne des mesures de travaux

mais aussi des organismes de contrôle et du suivi de chantier tels que le FID ou

le bénéficiaire, son but est de juger que les travaux effectués par le chef de

chantier respectent les normes. Des retouches sont obligatoires en cas d’échec

ou de non-conformité des travaux.

On peut présenter dans le tableau suivant les critères qui démontrent la

conformité d’un travail :

Page 67: Projet de protections sociales réctifié elie

68

Tableau n° XVI : Mode de contrôle et suivi des activités

N° ACTIVITES MODE CONTROLE ET SUIVI

1 Débroussaillage

� Surface bien propre

� Coupage des arbustes :

- Talus : maximum 20cm au-dessus du sol

- Fossé et accotement : à déraciner

� Produit de débroussaillage :

- Enlèvement, transport, rangement à un lieu de

dépôt agréé (coté aval)

Maintenir l’espace de 1m de chaque côté.

2 Déblai

� Alignement du pied de talus

� Réglage des parois

� Rangement des produits non utilisés à un lieu de

dépôt agréé (coté aval)

Mise en forme sommaire de la plate forme (plane ou

légèrement bombé)

3 Remblai

� Assise propre et horizontale (le redan avant le

remblayage)

� Pose et compacité des couches : hauteur de

compactage 20cm

� Réglage et protection de bas de talus

� Rangement des produits excédentaires

Uniformité des surfaces

4 Reprofilage

� La compacité (90 % DE L’OPM) et l’uniformité de la

surface (ni bosse, ni creux supérieur ou égal à 3cm.

Respect de gabarits de profil (dimension, pentes de 2 à 5 %)

5

Fossé en terre

� Respect du gabarit du profil : dimension, pente

� Alignement et réglage des parois et du fond

� Assurance du déversement de l’ouvrage pour son bon

fonctionnement

Respect du raccordement et de l’articulation des divergents,

proportionnellement à la pente longitudinale de la route.

Page 68: Projet de protections sociales réctifié elie

69

6

Couche de

roulement

Contrôle de qualités techniques (dimension, pentes,

compacité, conception) ;

Intégrité structurelle des matériaux (pas de déchaussement,

ni trop de poussière)

Uniformité de surface (ni dos d’âne, ni flashes supérieur ou

égale à 3cm).

7 Engazonnement

Alignement et fixage des assises avec des piquets

Uniformité des surfaces

8 Ouvrage d’art Respect des normes et du dosage des ouvrages

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

II - Réception technique

Avant la fin des travaux, l’agent d’exécution doit envoyer une demande

manuscrite au FID en fixant la date probable de la réception technique pour

superviser l’ensemble des travaux réalisés en vérifiant s’ils sont conformes ou

non à l’exigence du projet. Les superviseurs pourront décrire tout ce qui est

notés en réserve. L’Agent d’exécution est obligé de retoucher les travaux

critiqués.

III - Réception des travaux

Une fois que les réserves sont levées, on passe à la réception du travail suivi de

l’inauguration. Rappelons que le projet de protection sociale n’a aucune garantie

des travaux. La garantie de la bonne marche de l’infrastructure sera à la charge

des comités d’entretien.

SECTION III -. ENVIRONNEMENT

L’environnement est régi par la charte de l’Environnement et ses modifications,

Loi n° 90-033 du 21Décembre 1990 modifiée par la lo i n° 97-012 du 06 Juin 1997

et n° 2004-015 du 19 Août 2004.

I - Loi règlementaire

Selon la Loi 90-033 du 21 Décembre 1990,

Page 69: Projet de protections sociales réctifié elie

70

« La Charte de l'Environnement 10 Malagasy contient les principes généraux ainsi

que les dispositions traduisant en termes opérationnels, dans le cadre du

développement global de Madagascar, la politique nationale de I'environnement.

Le point de départ de la Charte est constitué par les données permanentes de

I'environnement à Madagascar: l'homme, la terre et le sous- sol, les écosystèmes,

l'endémisme. Elle définit les grandes lignes de la Politique Nationale de

l'Environnement et en expose les principaux axes (PNE). Cette politique est

l'ensemble des mesures qui déterminent les orientations des actions de protection

de l'environnement. Celle-ci doit être évolutive. Elle est une mise en œuvre de

manière opérationnelle dans le cadre du Plan d'Action Environnementale (PAE)

défini par rapport aux grands problèmes de l’Etat: la décentralisation, le

désengagement de l'Etat, la libéralisation. Les programmes du PAE se conforment

à une stratégie définie à tous les niveaux, avec en particulier la mise au point de

projets prioritaires, intitulés "Projets Environnements" (PE).

Enfin, l'action environnementale est inséparable des actions pour un

développement économique et social durable.

Les principes fondamentaux sont :

- l'environnement constitue une préoccupation prioritaire de l'Etat

- la protection et le respect de l'environnement sont d'intérêt général. Il est du

devoir de chacun de veiller à la sauvegarde du cadre dans lequel il vit ».

II - Définition

« Selon la Charte de l’Environnement Malgache, l’environnement est l’ensemble

des milieux naturels et artificiels, y compris les milieux humains et les facteurs

sociaux et culturels qui intéressent le développement11.

Les procédures de gestion environnementale du développement entendent

généralement par environnement, l’ensemble des composantes physiques (sous-

sol, sol, eau, air, acoustique), biologiques (flore et faune), socio-économiques

(population, santé, activités humaines, infrastructures, patrimoine et valeurs

culturelles, etc.) affectées par un projet/programme/ politique ou dans lesquelles

évolue ce projet/programme/ politique ».

__________________ 10 Résumé, Charte de l’Environnement Malagasy, page n° 08 11 Charte de l’Environnement Malagasy ; page n° 09 – alinéa 10-16

Page 70: Projet de protections sociales réctifié elie

71

III - Application sur le chantier HIMO

La partie environnementale est très importante pour évaluer les travaux de l’AE.

Elle est déjà incluse dans le chapitre précédent (chapitre 2.2 .2: Evaluation des

travaux). Chaque opération doit être impeccable avant de passer à l’étape

suivante. Avant de quitter le chantier, tout endroit doit être propre.

SECTION IV -. ENTRETIEN DES INFRASTRUCTURES

I - Définition

Le système d’entretien périodique permet de garder la viabilité des

infrastructures sur une période assez longue. L’entretien commencera à une

certaine période après la réception des travaux.

On peut schématiser comme suit :

L’entretien permet de remettre en bon état l’infrastructure sur le point de se

dégrader. On peut schématiser comme suit :

Figure n° 27 : Viabilité d’une infrastructure

Source : CHR, formation HIMO-Route organisée par FID en 2002

La viabilité d’une infrastructure routière diminue selon son utilisation malgré

l’entretien périodique. Au bout de dix (10) ans d’utilisation, elle revient à l’état

initial.

On peut lire dans le tableau suivant :

Mauvais état Bon état

Bon état

Réhabilitation

Entretien

Travaux

Entretien

Réception des travaux 6 mois

Page 71: Projet de protections sociales réctifié elie

72

Figure n° 28 : Entretien des infrastructures

Source : Formation HIMO-Route organisée par FID/CHR en 2002

Seuil : Dégradation à 50 % ⇒ Route à entretenir

Dégradation à 30 % ⇒ Route à réhabiliter

La réhabilitation coûte très chère par rapport aux entretiens.

II - Principaux facteurs de dégradation

Les facteurs principaux de dégradation d’infrastructure sont :

- Erosion,

- Eau dans le nid de poule,

- Diminution de vitesse de fascinage et exutoire ;

- Non utilisation des barrières de pluies ;

- Non maîtrise du trafic :

o en nombre,

o en nature : camion, charrette, bétail, poids lourd…

o Mauvaise conception de bureau d’études,

o Mauvaise construction ;

o Mode d’entretien : manque, insuffisant, mauvais,

o Diverses : négligence, vol, vandalisme.

100

50

0 1 1.5 6 10 Ans

Viabilité Entretien

Page 72: Projet de protections sociales réctifié elie

73

III - Mise en place du comité d’entretien

Pendant la durée d’exécution de travaux, l’Agent d’Exécution mobilise directement

au bénéficiaire la mise en place du comité d’entretien. Le comité est composé de

forces vives concernées :

- Autorité locale : Maire, PCLS, Nobles ;

- Les entités : Eglise, association, ONG ;

- Commune : les usagés des infrastructures (2 ou 3 communes)

- Les travailleurs : chefs d’équipe, manœuvres.

IV - Planning d’entretien

Avant de quitter le site d’intervention, l’Agent d’Exécution propose un planning

d’entretien aux comités d’entretiens pour assurer le bon fonctionnement des

infrastructures.

V - IEC pour le comité d’entretien 12

L’IEC est effectuée après la réception des travaux, comme le mentionne à

l’introduction, le PPS ne présente aucune de garantie. Les bénéficiaires

assureraient entièrement les entretiens. L’IEC a pour but de renforcer leurs

capacités.

§.1 Définition

Par définition, l’IEC désigne les activités ou l’ensemble des matériels destinés à :

- Faciliter le processus d’apprentissage d’un individu ou d’un groupe ;

- Aider les individus à utiliser un nouveau type de service ;

- Prendre la décision d’adopter de nouveaux comportements ;

- Motiver la communauté à s’organiser pour cause commune.

§.2 Intervention en IEC

I : Informer les gens en leur donnant les faits, des idées nouvelles.

E : Eduquer les gens sur des nouvelles techniques, leur donner des

connaissances et surtout des compétences pratiques une habilité à réaliser

certaines choses. Il s’agit de faire, de sensibiliser et de faire prendre conscience.

_____________ 12 Formation en IEC et Environnement organisé par le FID Toamasina en 2005

Page 73: Projet de protections sociales réctifié elie

74

C : Communiquer avec tout ce que cela comprend. Il s’agit de motiver, de

convaincre la personne à agir. Elle adopte et utilise un nouveau service à

produire.

§.3 Différence entre information et communication

On peut schématiser dans le tableau suivant la ressemblance et la différenciation

entre les deux composantes.

Tableau n° XVI I: Comparaison entre information et communication

INFORMATION COMMUNICATION

Emetteur ⇒ Message ⇒ Récepteur Emetteur ⇒ Message ⇒ Récepteur

Circulation unilatérale du message =

Monologue

Circulation bilatérale du message =

Dialogue

Le récepteur subit le message Le récepteur participe à l’échange

Processus de consommation de

message. Exemple : Propagande

Processus du partage, d’échange.

Exemple : Participation communau-

taire

Source : FID/SAF FJKM en 2004

§.4 Relation entre IEC et les trois composantes de

communication

- L’information améliore les connaissances : c’est le domaine du savoir.

- L’éducation modifie les attitudes : c’est le domaine du savoir-être.

- La communication établit une communication pour mettre en pratique : c’est le

domaine de savoir-faire.

§.5 Application

Après la réalisation des trois projets en 2006, trois IEC ont été pratiqués. Ils sont

intitulés comme suit :

- Projet de sensibilisation pour l’entretien routier dans la commune

d’Ambodivoananto, Sous-préfecture de Vatomandry

Retro-information

Page 74: Projet de protections sociales réctifié elie

75

- Projet de sensibilisation pour l’embellissement de la Commune de

Maintinandry Sous-préfecture de Vatomandry.

- Projet de sensibilisation pour l’entretien de la piste de la Commune

d’Antanambao Manampontsy.

En résumé, la gestion des ressources humaines ne concernait plus pour les

ouvriers mais elle prend part pour tous, notamment les responsables de l’ONG

exécutant, les travailleurs directs, les autorités locales, les comités d’entretiens

des infrastructures, les bailleurs de fonds. Les ressources humaines seront

budgétisées dont elles sont les éléments primordiaux du projet de protection

sociale. Le chapitre suivant permet de montrer la budgétisation.

Page 75: Projet de protections sociales réctifié elie

76

CHAPITRE III -. GESTION FINANCIERE DE CHANTIER HIMO

L’objectif de ce chapitre est de développer l’aspect technique de ce choix, l’étude

économique que les points suivants seront successivement abordés:

- Méthode d’illustration des offres techniques,

- Méthode de détermination du coût de réhabilitation ou d’assainissement

SECTION I -. OFFRE TECHNIQUE

I - Contenu de projet

Plusieurs projets de protection sociale ont déjà été pratiqués par L’AE

notamment :

- Les travaux de réhabilitation d’une piste et de confection d’une diguette et

de construction d’une passerelle en bois à Analamalotra, en 2003 ;

- Les travaux d’assainissement de la ville de Foulpointe par la réfection de

canaux et la construction d’un dalot en béton armé et de passerelles en

bois, en 2003 ;

Lors du passage du cyclone « KESSINY », on a réalisé deux protections sociales :

- les travaux de réfection de piste et dégagement d’éboulement dans le

village de MAHASOA, Commune Rurale de Fanandrana, Toamasina II, en

2005 ;

- Les travaux d’assainissement de zones marécageuses, et voie publique et

construction d’un dalot en béton armé dans le Fokontany 22/41 au Dépôt

Analakinina, Toamasina I, en 2005 ;

D’après le passage du cyclone « GAFILO » et « ELITA », en 2006 ; on a réalisé

quatre projets de protection sociale :

- Travaux de construction d’une piste reliant la Commune d’Ambodivo-

ananto au village d’Ambodimanga, dans le district de Vatomandry ;

- Travaux d ‘assainissement et d’aménagement de la berge de la rivière

« SAKANILA» dans la Commune Rurale de Maintinandry, District de

Vatomandry ;

- Travaux de réfection de la piste reliant d’Ampasimadinika au district

d’Antanambao Manampontsy ;

- Travaux d’assainissement et aménagement des quartiers d’Anjoma MPF

Toamasina I;

Page 76: Projet de protections sociales réctifié elie

77

- D’autres Unité SAF FJKM ont réalisé les travaux de réhabilitation des

bâtiments ravagés par le cyclone.

En effet, on prend un projet à titre d’exemple. Le projet contient les éléments

obligatoires suivants :

- Demande de financement

- Les renseignements concernant l’AE,

- Le contexte,

- L’objectif global

- La description de projet,

- Les modalités de réalisation,

- Le chronogramme d’exécution,

- Le plan général de milieu rural

On peut développer une à une les éléments énoncés ci-dessus.

II - Demande de financement

La demande de financement faite par le promoteur du projet était annexée au

dossier du projet pour juger l’importance de la réalisation des travaux au niveau

des bailleurs de fonds.

III - Renseignement concernant l’AE

Bien que l’AE ait déjà été présélectionnée par le FID, le Partenaire Stratégique

(PS) a mis ces renseignements en réponses aux critères d’éligibilité.

IV - Contexte

C’est la présentation en un mot de l’origine ou de la cause historique du milieu

rural en question.

Prenons comme exemple, le cas des « Travaux d ‘assainissement et

d’aménagement de la berge de la rivière » de la commune de Maintinandry, en

2004. Les travaux de protection sociale sont justifiés par l’enclavement de la

commune à cause de la suspension du bac suite à la déviation de la RN 11, en

1995, en passant directement vers ILAKA EST. De plus, l’ancienne appellation du

site, « PLACE DU BAC » est transformée en dépotoir où l’herbe sauvage et les

broussailles en font leur palais.

Page 77: Projet de protections sociales réctifié elie

78

V - Objectif global

Le principal objectif de PPS est fondé sur la distribution de revenu temporaire à la

population sinistrée pour soulager leurs souffrances. La distribution de revenus ne

pouvant pas être effectuée gratuitement, il faut donc effectuer un travail en

échange. Le travail réalisé doit respecter les normes de réalisation des travaux

telles que :

- L’assainissement de la commune

- La réhabilitation de la piste

- La facilitation de la circulation

- La sauvegarde de l’environnement.

VI - Description de projet

Il s’agit de la description des travaux à exécuter selon le type de travail énuméré

dans le chapitre III : Activités principales en HIMO.

VII - Modalité de réalisation

L’exécution des travaux sera faite par le système « HIMO » (Haute Intensité de

Main d’œuvres), composé d’éléments masculins et féminins recrutés sur place,

dont les chefs d’équipe, qui formeront dès le commencement des travaux des

agents de maintenance, et le comité d’entretien qui assurera à son tour la

pérennisation du projet.

VIII - Chronogramme d’exécution

Tableau n° XVIII : PLANNING D’EXECUTION DES TRAVAUX DEPOT ANALAKININA

Source : SAF FJKM Toamasina

Page 78: Projet de protections sociales réctifié elie

79

Pour faciliter la lecture du chronogramme d’exécution par les chefs d’équipes

locales, on a simplifié comme suit le planning d’exécution. A titre d’exemple, on a

choisi le PPS réalisé dans le Fokontany 23/44, Dépôt Analakinina, en 2003.

IX - Plan général du lieu d’intervention

C’est un cadastre simplifié pour indiquer la situation générale du futur travail en

citant la Commune bénéficiaire et périphérique. A titre d’exemple, nous nous

référerons en annexe n° 3, 4 et 5.

SECTION II -. OFFRE FINANCIERE

Dans la réalisation, c’est la traduction financière de tout ce qui est technique.

I - Quantification des travaux

C’est la détermination des quantités de travail à faire lors de la prise des

différentes levées au moment de la visite de lieu. Elle varie en fonction du type

des travaux,

Nettoyage marécage Désherbages et enlèvement des jacinthes d'eau, évacuation des ordures métré: 50m x 3m = 150m2 34m x 18m = 612m2 80m x 15m = 1200m2 80m x 25m = 2000m2 3962m2 Désensablement plage Enlèvement des sables bouchant l’embouchure pour avoir un bon écoulement de : 20m x 6,6m x 1,25m = 165m3

Remblai Par produit du désensablement et autres : 39,4m x 4m x 1m = 158m3 29,4m x 0,5m x 1,45m = 118m3 276m3

Sac de sable pour bardage 39,4m x 0,5m x 1,45m = 29m3 29,4m x 0,4m x 1,45m = 21m3 50m3

Page 79: Projet de protections sociales réctifié elie

80

Distance entre plage et site : 350m; plus le temps de remplissage. Un sac en plastique représente 0,8m x 0,5m x 0,3m = 0,12m3 environ Nombre de sacs utiles 50m3 / 0,12m3 = 417 sacs Pour épandage et compactage 276m3 - 50m3 = 226m3

Remblayage par terre gîte 80m x 4m x 0,45m = 144m3 dont 60m3 disponibles sur le lieu, 84m3 à emprunter; Reprofilage 80m + 30m = 110m en amont, 22m en aval 132m Couche de roulement Gros sable et déchet de carrière 132m x 4m x 0.05m = 27m3 Dalot maçonné 80cm x 80cm x 15cm

2 maçons pour 5 jours

Manutention moellon Lieu de livraison au site : 450m Débroussaillage 18m x 4m = 72m2 40m x 1,5m = 60m2 214m x 3m = 642m2 774m2 Jonction voie publique (lalam-pasika) maçonnerie de moellon : 2 maçons pour 5 jours (1,45 + 0,7) x 24 x 0,4 / 2 = 10,42m2 Remblai Sable de mer 34m x 4m x 1,4m = 191m3 volume de moellon 10,32m3 181m3 Terre gîte 34m x 4m x 0,05 = 6,8m3 Nivellement de la servitude publique (lalam-pasika) déblai 204m x 4m x2m x 1,5m / 3 = 816m3 Evacuation de produit de déblai : 816m3 Fossé

Page 80: Projet de protections sociales réctifié elie

81

fossé en terre de 366ml fossé maçonné de 8ml répartie sur 4 points de 2m

1 maçon pour 4 jours

Engazonnement Enlèvement, transport, pose; 366m x 1,2m = 439m2 18m x 1,5m = 27m2 466m2

Reprofilage 374m

II - Evaluation de travaux

Le travail à faire est regroupé dans un tableau. Selon le cas précédent, il se

présente comme suit :

Tableau n° XIX : Evaluation des travaux

DESIGNATIONS Unité Quantité Rdt QHJ Effectif Jour Nettoyage marécage m2 3962 7,5 528 22 24 Désensablement m3 165 1,25 132 22 6 Remblai sac de sable U 417 10 42 21 2 épandage et compactage m3 226 1 226 23 10 Remblayage par terre gîte m3 144 1,3 111 22 5 Reprofilage m 132 6 22 22 1 Couche de roulement m 132 1,5 88 22 4 Dalot U 1 25 5 5 Manutention moellon 1er étape : livraison U 480 20 24 24 1 2eme étape : U 1540 20 77 26 3 Débroussaillage m2 774 50 16 16 1 Jonction voie publique U 1290 26 50 10 5 Remblai sable de mer m3 181 1 181 36 5 terre gîte m3 6,8 0,68 10 10 1 Nivellement servitude publique Déblai m3 816 0,498 1640 82 20 Remblai m3 816 0,72 1140 57 20 Fossé fossé en terre m 366 10 37 37 1 fossé maçonné U 8 1 8 2 4 Engazonnement m2 466 1,5 311 31 10 Reprofilage m 374 7 54 27 2 TOTAL 4722 Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2003

Page 81: Projet de protections sociales réctifié elie

82

Effectif total : 4722 /50 = 95 personnes

Quantité : c’est la quantité de travail à effectuer d’après la quantification

Rdt : rendement considéré après évaluation des travaux effectués.

Les rendements sont déterminés à partir du rendement observé dans le chapitre

précédent mais le technicien les étudie selon la densité de travail, la distance, le

poids, …

QHJ : Quantité Homme Jours, c'est-à-dire, la quantité de personne travaillant dans

une journée pour réaliser un volume de travaux. Dans l’exemple ci-dessus, 4722

personnes pourront réaliser ce projet dans une journée.

Effectif : c’est le nombre total de manœuvres affectés à la réalisation des tâches

pour une durée déterminée. On a observé deux types d’effectif : effectif partiel et

effectif total.

L’effectif partiel est le nombre de personnes prévues pour faire une tâche. Dans

l’exemple, on a besoin de vingt deux (22) personnes en six (06) jours pour

réaliser les travaux de « Désensablement ».

L’effectif total est le nombre des personnes prévues pour achever les travaux en

une période bien déterminée. A titre d’exemple ci-dessus, il y a 95 personnes pour

effectuer ces travaux dans 50 jours ouvrables.

III - Budget détail estimatif

C’est une évaluation très succincte en quantité et financière de différentes levées

en vue de réaliser le futur travail. Elle est répartie en quatre grandes parties dont

le besoin en main d’œuvre, le besoin en matériaux, la rémunération des

travailleurs et la rémunération de l’Agent d’Exécution.

§.1 Besoins en main-d’œuvre

C’est la détermination en sexe des effectifs affectés à l’exécution des travaux

selon la densité et l’endurance de travail à effectuer. On peut voir tout de suite la

composition des équipes.

Page 82: Projet de protections sociales réctifié elie

83

C’est une composition d’équipe théorique à titre de guide pour le chef de chantier.

Cette composition pourrait être changée selon l’exigence ou la réalité au moment

où les travaux s’achèvent.

Tableau n° XX : Composition des équipes

DESIGNATIONS

Unité Quantité QHJ Jour Effectif Total H F Equipe Nettoyage marécage m2 3962 528 24 22 12 10 1 Désensablement m3 165 132 6 22 10 12 1 remblai : sac de sable m3 50 42 2 21 21 1 Ependage m3 226 226 10 23 10 13 1 Terre gîte m3 144 111 5 22 10 12 1 Reprofilage ml 132 22 1 22 10 12 1 Couche de roulement ml 132 88 4 22 10 12 1 Dalot U 1 25 5 5 5 1 Manutention moellon U 2020 101 4 50 50 2 Débroussaillage m2 774 16 1 16 8 8 1 Maçonnerie de moellon U 1290 50 5 10 10 1 Remblai : sable de mer m3 181 181 5 36 10 16 1 Terre gîte m3 6,8 10 1 10 10 1 Nivellement de servitude publique Déblai m3 816 1640 20 82 50 32 4 Remblai m3 816 1140 20 57 30 27 3 Fossé fossé en terre ml 366 37 1 37 20 17 1 Fossé maçonné ml 8 8 4 2 2 1 Engazonnement m2 466 311 10 31 10 23 1 Reprofilage ml 374 54 2 27 14 13 1

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2003

H : Homme

F : Femme

En 2010, le FID a fixé d’avance la quantité homme jour et les femmes selon

l’importance du travail à faire. Par exemple, les travaux de réalisation d’une Piste

Piétonne Moronivo-Marotoko d’une longueur de 6 000m, faite par « l’Association

CRADE », dans le cadre de « Programme de Sécurité Alimentaire et de

Reconstruction », la quantité homme jour totale est fixée à 6 300 dont 3 150 au

moins pour les femmes ce qui représente 50 %. La durée d’exécution est fixée à

42 jours ouvrables.

Page 83: Projet de protections sociales réctifié elie

84

§.2 Besoins en matériaux

C’est le budget estimatif en quantité et en valeur des matériaux pour réaliser les

travaux. En tant que protection sociale, il faut minimiser l’utilisation de fonds pour

acheter des matériaux. Le coût total ne dépasse pas de quinze pour cent (15 %)

du montant total du budget. Le plus important, est d’utiliser les moyens existants

pouvant être manipulés par les manœuvres tels que l’objet de carrière, le remblai.

Les produits manufacturés sont totalement achetés dans les quincailleries.

Tableau n° XXI : budgétisation de besoin en matériaux

DESIGNATIONS Unité Quantité P U en

FMG Montant en

FMG

Sac en plastique U 417 1 000,00 417 000,00

terre de remblai m3 91 20 000,00 1 820 000,00

Sable de carrière m3 27 25 000,00 675 000,00

Moellon U 2 020 1 800,00 3 636 000,00

Sable de rivière m3 9 25 000,00 225 000,00

Ciment CPA 45 sac 46 33 500,00 1 541 000,00

Gravillon m3 1 110 200,00 110 200,00

Fer de 12 barre 30 42 000,00 1 260 000,00

Fil de fer recuit kg 2 10 000,00 20 000,00

Planche de coffrage m2 7 17 000,00 119 000,00

TOTAL 9 823 200,00

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2003

§.3 Besoins en matériel et outillage

Le besoin en outillage est strictement forfaitaire de cinq pour cent (5 %) de la

rémunération du personnel, calculé, par chaque poste budgétaire. La valeur des

outillages ne doit pas dépasser cette somme.

Tableau n° XXII : Budgétisation du matériel et outillage

DESIGNATIONS Unité Quantité P U en FMG Montant en FMG

Fourche U 20 5 000,00 100 000,00

Angady U 20 5 000,00 100 000,00

Pelle U 20 5 000,00 100 000,00

Page 84: Projet de protections sociales réctifié elie

85

Râteau U 20 4 000,00 80 000,00

Dame à main U 10 45 000,00 450 000,00

Coupe - coupe U 20 30 000,00 600 000,00

Brouette U 8 160 000,00 1 280 000,00

Corde Rouleau 4 17 000,00 68 000,00

Civière Fft 1 65 200,00 65 200,00

TOTAL 2 843 200,00

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2003

§.4 Sous-détail du prix

Le calcul des sous détail de prix est très spécifique quant à la protection sociale

et ne présente aucune ressemblance avec le devis estimatif du chantier habituel. Il

faut déterminer le salaire par activité et par catégorie, en appliquant le taux

forfaitaire de 5% pour les outillages.

NB :

U : Unité,

Q : Quantité de travail à effectuer,

PU : Prix Unitaire ou Taux horaire,

Fft : Forfait,

H : Homme jour,

Tableau n° XXIII : Sous détail du prix

1 Nettoyage marécage

DESIGNATIONS U QHJ P U en FMG MONTANT EN FMG

Catégorie I : Manœuvres H 528 10 000 5 280 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 24,00 15 000 360 000 Sous total 5 640 000 Outillages Fft 0,05 5 640 000 282 000 TOTAL 5 922 000 2 Désensablement plage Catégorie I : manœuvres H 132 10 000 1 320 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 6,00 15 000 90 000 1 410 000 Outillages Fft 0,05 1 410 000 70 500 TOTAL 1 480 500

3 Remblai

Page 85: Projet de protections sociales réctifié elie

86

Sac de sable Catégorie I : manœuvres H 42,00 10 000 420 000 Catégorie II : Chef d’équipe H 2,00 15 000 30 000 450 000 Outillages Fft 0,05 450 000 22 500 Matériaux - Sac en plastique U 417 1000 417 000 Sous total 889 500 Compactage Catégorie I : manœuvres H 226 10 000 2 260 000 Catégorie II : Chef d’équipe H 10,00 15 000 150 000 2 410 000 Outillages Fft 0,05 2 410 000 120 500 Sous total 2 530 500 TOTAL 3 420 000 4 Remblayage par terre gîte Catégorie I : manœuvres H 111 10 000 1 110 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 5,00 15 000 75 000 1 185 000 Outillages Fft 0,05 1 185 000 59 250 Matériaux - Terre gîte m3 84 20000 1 680 000 TOTAL 2 924 250

5 Reprofilage Catégorie I : manœuvres H 22,00 10 000 220 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 1,00 15 000 15 000 235 000 Outillages Fft 0,05 235 000 11 750 TOTAL 246 750

6 Couche de roulement Catégorie I : manœuvres H 88,00 10 000 880 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 4,00 15 000 60 000 940 000 Outillages Fft 0,05 940 000 47 000 Matériaux - Déchet de carrière m3 27 25000 675 000 TOTAL 1 662 000

7 Dalot Catégorie I : manœuvres H 25,00 10 000 250 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 5,00 15 000 75 000 Macon H 10,00 15 000 150 000 475 000 Outillages Fft 0,05 475 000 23 750 Matériaux Moellon U 490 1800 882 000 Sable rouge m3 5 25000 125 000 Ciment CPA 45 sac 18 33500 603 000 Gravillon m3 1 110000 110 000

Page 86: Projet de protections sociales réctifié elie

87

Fer de 12 barre 30 42000 1 260 000 Fil recuit kg 2 10000 20 000 Coffrage m2 7 17000 119 000 Total matériaux 3 119 000 TOTAL 3 617 750 7.1 Manutention moellon Première étape Catégorie I : manœuvres H 24,00 10 000 240 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 1,00 15 000 15 000 Deuxième étape Catégorie I : manœuvres H 77,00 10 000 770 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 3,00 15 000 45 000 1 070 000 Outillages Fft 0,05 1 070 000 53 500 TOTAL 1 123 500

8 Débroussaillage Catégorie I : manœuvres H 16,00 10 000 160 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 1,00 15 000 15 000 175 000 Outillage Fft 0,05 175 000 8 750 TOTAL 183 750 9 Jonction de voie publique Catégorie I : manœuvres H 50,00 10 000 500 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 5,00 15 000 75 000 Maçon H 10,00 15 000 150 000 725 000 Outillage Fft 0,05 725 000 36 250 A reporter 761 250

Matériaux Moellon U 1 290 1 800 2 322 000 Ciment CPA 45 Sac 22 33 500 737 000 Sable de rivière m3 3 25 000 75 000 total matériaux 3 134 000 TOTAL 3 895 250

10 Remblai Sable de mer Catégorie I : manœuvres H 181 10 000 1 810 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 5,00 15 000 75 000 1 885 000 Outillage Fft 0,05 1 885 000 94 250 sous total 1 979 250 Terre rouge Catégorie I : manœuvres H 10,00 10 000 100 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 1,00 15 000 15 000 115 000 Outillage Fft 0,05 115 000 5 750

Page 87: Projet de protections sociales réctifié elie

88

Matériaux Terre rouge m3 7 20 000 140 000 260 750 TOTAL 2 240 000

11 Nivellement de la servitude publique Déblai Catégorie I : manœuvres H 1 640 10 000 16 400 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 60,00 15 000 900 000 17 300 000 Outillage Fft 0,05 17 300 000 865 000 sous total 18 165 000 Remblai Catégorie I : manœuvres H 1 140 10 000 11 400 000 Catégorie II : Chef d’équipe H 40,00 15 000 600 000 12 000 000 Outillage Fft 0,05 12 000 000 600 000 sous total 12 600 000

TOTAL 30 765 000

12 Fossé Fossé en terre Catégorie I : manœuvres H 37 10 000 370 000 Catégorie II : Chefs d’équipes H 1,00 15 000 15 000 385 000 Outillage Fft 0,05 385 000 19 250 sous total 404 250 Fossé maçonné Catégorie I : manœuvres H 8 10 000 80 000 Catégorie II : maçon H 4,00 15 000 60 000 140 000 Outillage Fft 0,05 140 000 7 000 sous total 147 000 Matériaux Moellon U 240 1 800 432 000 Sable de rivière m3 1 25 000 25 000 Ciment CPA 45 sac 6 33 500 201 000 sous total 658 000 Total fossé maçonné 805 000 TOTAL 1 209 250

13 Engazonnement Catégorie I : manœuvres H 311 10 000 3 110 000 Catégorie II : maçon H 10,00 15 000 150 000 3 260 000 Outillage Fft 0,05 3 260 000 163 000 TOTAL 3 423 000

14 Reprofilage Catégorie I : manœuvres H 54 10 000 540 000

Page 88: Projet de protections sociales réctifié elie

89

Catégorie II : maçon H 2,00 15 000 30 000 570 000 Outillage Fft 0,05 570 000 28 500 TOTAL 598 500 15 Personnel administratif Catégorie I : Gardiens H 100 10 000 1 000 000 Catégorie II - Chef de chantier H 50 15000 750 000 Bureau H 50 15000 750 000 Magasiniers H 100 15000 1 500 000 Catégorie III - Responsable technique H 50 25000 1 250 000 Responsable Administratif H 50 25000 1 250 000 6 500 000 Outillages Fft 0,05 6 500 000 325 000 TOTAL 6 825 000

Durée : Nombre de jours : 50 jour ouvrables soit 10 semaines Début de chantier : 01 Avril 2003 et Fin de chantier : 13 Juin 2003

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2003

IV - Budget récapitulatif

§.1 Budget de synthèse

En général, la rémunération des travailleurs est au moins de 75 % du projet. Les

matériaux, matériel et outillages : 17 %, et la rémunération forfaitaire de l’agent

d’exécution de 8 %. Ce pourcentage est encore maintenu en 2010.

Tableau n° XXIV : Budget de synthèse

LISTES DES RUBRIQUES MONTANT EN FMG Catégorie 1 Rémunération des travailleurs 56 870 000 Catégorie 2 : Autres Dépenses 2.1 Matériaux 9 823 200 2.2 Outillages 2 843 500

Total catégorie 2 12 666 700 Catégorie 3 Rémunération forfaitaire de l’Agent d' Exécution 10 % de la catégorie 1 5 687 000 TOTAL GENERAL 75 223 700 Arrêté le présent projet de protection sociale à la somme de : Soixante quinze millions deux cent vingt trois mille sept cent fran cs Malagasy Fait à Toamasina le, 14 Mars 2003

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2003

Page 89: Projet de protections sociales réctifié elie

90

Le budget de synthèse seulement porte le cachet rond de l’ONG et la signature et

nom du Directeur. La date d’établissement du projet. Toutes les feuilles sont

paraphées.

§.2 Indicateur intrant

C’est un tableau indiquant le regroupement des budgets en quantité et en valeur

des activités.

Tableau n° XXV : Regroupement des indicateurs du projet

DESIGNATIONS U QHJ PU en FMG MONTANT en FMG

PERSONNEL

Catégorie I Manœuvres H 4 722 10 000 47 220 000 Gardiens H 100 10 000 1 000 000 sous total 48 220 000 Catégorie II Chefs d’équipes H 186 15 000 2 790 000 Maçon H 24 15 000 360 000 Chef de chantier H 50 15 000 750 000 Bureau H 50 15 000 750 000 Magasiniers H 100 15 000 1 500 000 sous total 6 150 000 Catégorie III Responsable technique H 50 25 000 1 250 000 Responsable Administratif H 50 25 000 1 250 000 sous total 2 500 000 TOTAL PERSONNEL 56 870 000 Autres dépenses Matériaux 9 823 200 Outillages 2 843 500 sous total 12 666 700 Rémunération forfaitaire de l’Agent d’Exécution: 10 % des Personnels Fft 0,1 56 870 000 5 687 000 TOTAL GENERAL 75 223 700

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2003

§.3 Récapitulation du budget

Le tableau récapitulatif ci-dessous est un moyen de vérifier le calcul effectué dans

les sous détail du prix et l’indicateur intrant. On peut faire une lecture en diagonale

ou en horizontale de la situation du budget selon la catégorie de grandes lignes

budgétaires et les dépenses totales de chaque activité.

Page 90: Projet de protections sociales réctifié elie

91

Tableau n° XXVI : Récapitulatif du budget

Source : SAF FJM Toamasina, année 2003

Pour contrôler le budget, le montant total obtenu dans le tableau « indicateur

intrant » doit être égal au montant total du « tableau récapitulatif ».

TOTAL DU BUDGET DE SYNTHESE = TOTAL DES INDICATEUR S

INTRANTS = TOTAL DE TABLEAU RECAPITULATIF

La somme de rubrique en ligne est égale au total de la rubrique verticale, sinon,

le projet porte une erreur. L’erreur commise permet de rejeter ou de référer le

projet. Un projet rejeté coûte très cher pour une association ou une ONG. Le non

respect des pourcentages et les différents critères du projet entraînent

l’élimination de l’ONG. Les participants doivent savoir les critères d’éligibilités

suivantes.

SECTION III -. ELIGIBILITES ET PASSATIONS DU MARCHE

C’est un ensemble de critère de présélection des ONG fait par le FID s’il est

capable de réaliser les travaux HIMO ou non. L’ONG agrée est

appelée : Partenaire Stratégique (PS). Il y a aussi quelques critères de jugement

concernant le projet présenté quand il remplit les besoins des masses populaires.

Page 91: Projet de protections sociales réctifié elie

92

I - Eligibilités

§.1 Eligibilité de l’ONG

Les ONG en questions doivent avoir :

- Un statut formel dans le territoire Malgache

- Un technicien en infrastructures capable de faire des études, des

montages de projet et d’exécuter les travaux ;

- Un gestionnaire capable de gérer les fonds alloués au projet et d’établir un

rapport financier mensuel et un rapport final au moins un mois après la

date de la réception provisoire ;

- Un compte bancaire spécial de fonds d’intervention.

§.2 Eligibilité du projet

Un projet de protection sociale est dit éligible quand il remplit les conditions

suivantes :

- Le sexe féminin représente « Cinquante pour cent (50 %) » de la main-

d’œuvre affectée sur le chantier ;

- La rémunération des travailleurs est strictement supérieure ou égale à

« Soixante quinze pour cent (75 %) » du montant total du projet ;

- Le montant total des matériels, des matériaux et des outillages est fixé à

« Quinze pour cent (15 %) » de la rémunération des travailleurs. Ce

principe a pour but de garder les fonds au profit des hommes et d’éviter la

sortie d’argent entre les mains des grossistes ;

- La rémunération des ONG est fixé à dix (10 %) de Main d’œuvre ;

- La demande de financement de projet fait partie du document de projet

pour justification.

- L’enveloppe financière est maximisée à « Vingt mille dollar USA (20 000$)

mais l’approbation est centralisée au siège du FID à Antananarivo. Le FID

Régional est autorisé à approuver un Projet de protection sociale jusqu’à

un certaine somme qui ne dépasse plus la moitié de l’enveloppe financière

soit : « Dix mille dollar USA (10000$).

§.3 Rejet du projet

Le projet de protection sociale est rejeté dans les critères suivants :

- L’ONG ne respecte pas les différents critères d’éligibilité de sous-projet.

Page 92: Projet de protections sociales réctifié elie

93

- Le projet présenté dépasse le seuil de protection sociale ;

- La main-d’œuvre est strictement supérieure à soixante quinze pour cent

(75 %) de montant total du projet ;

- Le projet en question ne répond en aucun cas à l’intérêt public.

- L’ONG ne respecte pas les dossiers d’appel d’offre.

II - Passation du marché

§.1 Notification

Le technicien spécialiste du FID justifie et contrôle les projets présentés par les

ONG, et il apporte son approbation selon le contenu du projet est valable ou non

et remplit les conditions exigées en matière de protection sociale. Il établit ensuite

la notification de réalisation afin de procéder à l’établissement de la convention de

financement qui aboutit au paiement de la première tranche (Voir annexe n° 06).

§.2 Convention de financement

La convention de financement est une sorte de contrat entre le FID, en tant que

bailleur de fonds et l’ONG réalisateur de projet. Dans cette convention, on a trouvé

les éléments importants suivants :

- L’identité de l’organisme réalisateur ;

- La nature des travaux à faire ;

- La commune bénéficiaire ;

- La pénalité de retard ;

- Les conditions diverses.

- Les modalités de paiement

La modalité de paiement est pratiquement différente des autres travaux en

infrastructure. Elle s’effectue en trois mouvements :

- « Cinquante pour cent (50 %) », à la signature de la convention de

financement dans le but d’activer les travaux et de répondre aux objectifs.

- Quarante cinq pour cent (45 %) au moment ou les « Quatre vingt pour cent

(80 %) » du premier déblocage est totalement épuisé.

- Le reste, c'est-à-dire, « Cinq pour cent (5 %) », un mois après la réception

des travaux avec validation du rapport final. L’ONG perd la somme restante

quand il n’a pas présenté son rapport dans le délai prévu.

Page 93: Projet de protections sociales réctifié elie

94

- l’ONG est obligé de reverser à la caisse du FID le reliquat du fonds non

utilisé ou par déduction du reste à payer.

Pour avoir une bonne relation avec le bailleur de fonds, et dans l’espoir de la

continuité du travail, l’ONG devrait être en règle. Il devait finir tout ce que l’on a

attendu jusqu’aux différents rapports qui seront l’objet de la chapitre suivante :

service après réalisation du projet.

Page 94: Projet de protections sociales réctifié elie

95

CHAPITRE IV -. SERVICE APRES REALISATION DES TRAVUX

Ce service fait en général parti de la convention du financement ou du contrat. Il

est considéré comme organe de contrôle pour l’AE et pour le bailleur en vérifiant

la destination exacte du fonds. Est-ce que l’objectif global du projet de protection

sociale sera atteint ou non ?

SECTION I -. RAPPORTS DES TRAVAUX

Le rapport d’activités se divise en deux parties très importantes qui sont illustrés

par le rapport intermédiaire et le rapport final.

I - Rapport intermédiaire

Ce rapport est appelé aussi rapport mensuel si la durée de travail dépasse un

délai de trente jours. Il est constitué du rapport d’avancement technique des

travaux et du rapport des dépenses de financement affecté aux travaux afin de

débloquer la deuxième tranche de financement selon la convention. La

convention exige qu’il n’y a aucun déblocage si les dépenses de la première

tranche n’atteint pas plus de quatre-vingt pour cent (80 %).

II - Rapport final

Une fois que les travaux sont réceptionnés, l’AE consacre un mois entier à rédiger

les rapports finals des travaux. Les rapports comprennent un rapport technique

des travaux et un rapport financier.

Le rapport financier comprend la situation financière de projet : journal de banque,

tableau comparatif du budget et la réalisation, tableau d’emploi et ressource de

fonds. Tous ce qui n’est pas inscrit dans le budget sont exclu dans le rapport

financier.

Le rapport final doit être déposé au FID dans les trente (30) jours après la

réception des travaux. Aucun paiement du reliquat ne sera effectué qu’après ce

délai sauf s’il y a des indicateurs particuliers.

§.1 Rapport technique

Il contient la situation générale du projet durant l’exécution du travail sur le

chantier. On peut énumérer les grandes lignes :

Page 95: Projet de protections sociales réctifié elie

96

- Rappel de projet : le titre, l’AE, le contexte

- Phase de prospection

- Choix du site d’intervention

- Contact avec les personnes ressources

- Etablissement des mémoires techniques

- Exécution des travaux

- Activités entreprises

- Quantités prévues

- Délai d’exécution

- Description des travaux HIMO réalisés sur le tableau BDE

- Modalités de recrutement et rémunération : ciblage des plus pauvres

- Listes des marchés passés et modalités de passation des marchés

- Recrutement de chefs d’équipes

- Achat de petit outillage

- Mise en place de dispositions de signalisation

- Responsabilisation des bénéficiaires

- Transfert de personnel

- Remise des outillages aux bénéficiaires

Pour la pérennisation des ouvrages réhabilités, le matériel acheté et utilisé

revient aux bénéficiaires. Le comité d’entretien gère ce matériel en assurant

l’entretien périodique.

• Problèmes rencontrés

La majorité des problèmes rencontrés se concentre généralement sur les

différents conflits suivants :

- Différends entre personnel sur le chantier

- Non respect des règles édictées par les autorités locales pendant

l’exécution des travaux par les riches locales. Notamment dans le cas

d’une piste reliant Antanambao Manampontsy, les commerçants locaux

se sont opposés à la mise en place de la barrière de pluie. Ce non respect

engendra d’énormes difficultés. Le travail subit en conséquence beaucoup

de retouche.

Page 96: Projet de protections sociales réctifié elie

97

- Existence des jours « FADY » dans la semaine. Selon le cas

d’Analamalotra, chaque Mardi, aucun Angady ne peut même frôler la piste

étant donné sa proximité aux tombeaux.

- Achat imprévu dans le budget mais impératif aux travaux.

• Solutions entreprises

- Les problèmes rencontrés dans le chantier HIMO sont traités à la fois par

les autorités locales et le chef de chantier.

- L’unique solution des jours « Fady », est alors d’effectuer des travaux à

un autre endroit.

- Responsabiliser les autorités locales pour résoudre les conflits externes

reliant à l’exécution des travaux.

- Les achats imprévus ne sont pas valables dans le rapport financier. Deux

solutions sont préférables, soit pris en charge de l’ONG, soit transposé

en fiche de paie. Pour le second, la collecte de signature devient aussi un

problème complémentaire. Cet acte est très similaire au type de pouvoir

formel illégitime en matière de Leadership.

§.2 Rapport financier

Ce rapport permet de constater l’utilisation des fonds alloués à l’exécution des

travaux. Beaucoup de tableaux peuvent être réalisés. Nous avons cependant jugé

plus important de comparer le budget et la réalité selon la grande ligne

budgétaire :

- Outillages

- Matériaux

- Salaires du personnel

- Synthèse : indicateurs intrants

- Annexe

§§.1 Comparaison de la réalité et le budget d’outi llages

Dans la pratique, ne sont pas inscrits quelques outillages très importants utiles à

la réalisation des travaux dans le budget et doivent être achetés tels que le demi

fût, les ficelles, les seaux pour les objets de béton. La dame métallique n’est plus

achetée en raison du retard de sa confection. La réalité dépasse parfois de

Page 97: Projet de protections sociales réctifié elie

98

« deux pour cent (2 %) des prévisions. Quant au prix, le prix unitaire peut être

est légèrement en hausse par rapport aux prévisions.

Tableau n° XXVII : Comparatif de la réalité et le budget d’outillage

DESIGNATIONS U QTE PU en FMG

MONTANT en FMG

Prévue Réel Prévu Réel Prévu Réel

Pinceau U 4 5 313 - 21 250

Angady U 20 20 5 000 6 000 100 000 120 000

Pelle U 20 20 5 000 6 500 100 000 130 000

Fourche U 20 20 5 000 7 000 100 000 140 000

Râteau U 20 20 4 000 4 000 80 000 80 000

Brouette U 8 8 160 000 160 000 1 280 000 1 280 000

Marteau U 1 11 000 - 11 000

Coupe-coupe U 20 40 30 000 15 000 600 000 600 000

Manche U 60 5 000 - 300 000

Corde U 4 3 17 000 10 000 68 000 30 000

Demi-fût U 2 25 000 - 50 000

Seau U 8 7 500 - 60 000

Lame de scie U 3 8 000 - 24 000

Dame métallique U 10 45 000 450 000 -

Civière Fft 1 65 500 65 500

TOTAL 2 843 500 2 846 250

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2003

§§.2 comparaison de la réalité et du budget des

matériaux

De même pour les outillages, beaucoup de matériaux imprévus sont affectés au

chantier. Ainsi, le prix unitaire est légèrement en hausse. Le coût total a parfois

augmenté de quatre pour cent (4 %) environ par rapport au budget.

Page 98: Projet de protections sociales réctifié elie

99

Tableau n° XXVIII : Comparatif de la réalité et du budget des matériaux

DESIGNATIONS U QTE PU en FMG MONTANT en FMG

Prévue Réelle Prévu Réel Prévu Réel

Peinture kg 5

26 500 - 132 500

Pétrole l 2

5 500 - 11 000

Planche de coffrage

u 7

83

17 000 6 567 119 000 545 000

Sac en plastique u 417

448

1 000 1 551 417 000 695 000

Ciment CPA 45 sac 46

58

33 500 40 715 1 541 000 2 361 500

Ciment CPJ 35 sac 2

28 625 - 57 250

Fer rond de 12 barre 30

30

42 000 50 000 1 260 000 1 500 000

Fer rond de 10 barre 2

33 000 - 66 000

Fer rond de 8 barre 10

25 000 - 250 000

Fer rond de 6 barre 1 16 500 - 16 500

Fil recuit kg 2

3

10 000 9 500 20 000 28 500

Pointes diverses kg 14

8 786 - 123 000

Demi - madriers u 3 23 333 - 70 000

Bois rond u 60

1 742 - 104 500

Planche en Kinina

u 8

13 500 - 108 000

Madrier u 2

25 000 - 50 000

Bois carré u 2

8 000 - 16 000

Parpaing de 15 u 15

1 500 - 22 500

Moellons u 2020

2020 1 800 1 750 3 636 000 3 535 000

Sable blanc bidon 2

1 500 - 3 000

Sable rouge m3 9

12

25 000 31 250 225 000 375 000

Remblai m3 91

68

20 000 31 250 1 820 000 2 125 000

Sable de carrière m3 27

12

25 000 75 000 675 000 900 000

Gravillons m3 1

6

110 200 153 000 110 200 920 000

Rapaka volo u 20

3 375 - 67 500

TOTAL 9 823 200 14 082 750

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2003

Page 99: Projet de protections sociales réctifié elie

100

§§.3 Comparaison de la réalité et du budget des sa laires

Tableau n° XXIX : Récapitulatif des salaires réels

Source : SAF FJKM Toamasina, année 2003

Tableau n° XXX : Comparatif des salaires

Liste des rubriques PRÉVISION RÉALISATION %

Catégorie I (MO) 48 220 000 42 875 000 - 0,11 Catégorie II (OS, CC, CE) 6 150 000 7 080 000 + 0,17 Catégorie III (RT, RF) 2 500 000 2 650 000 + 0,10 TOTAL 56 870 000 52 605 000 - 0,07

Source : SAF FJKM Toamasina, année 2003

En résumé,

Ce tableau permet de juger que l’objectif du projet serait atteint. Le personnel

représentait 70 % du budget.

- Nombre d'hommes et de femmes recrutés : 122 (suivant Registre des

travailleurs)

Dont : Homme : 46 : soit 38 %

Femme : 76 : soit 62 %

L’âge de travailleur varie de 18 à 60 ans

L’effectif prévisionnel étant de 95 Personnes

Page 100: Projet de protections sociales réctifié elie

101

Rémunération journalière des manœuvres étant de : Ar. 2.000,00 / HJ ou

(10.000,00 FMG). L’administration du chantier est considérée comme manœuvre.

Pour les ouvriers spécialisés tels que les maçons, les ferrailleurs, les chefs

d’équipes payaient à un taux unique de trois mille Ariary. De même pour le

responsable technique et le responsable financier, un salaire journalier de cinq

mille Ariary.

§§.4 Comparaison de la réalité et du budget d’indi cateur

intrant

Les matériaux, matériels et outillages dépassaient à 22 % du projet à cause du

changement des travaux selon la décision du FID en créant un dalot en béton

armé.

Tableau n° XXX I: Comparatif du budget d’indicateur intrant à la réalité

DESIGNATIONS QUANTITE PRIX

UNITAIRE MONTANT

P R P R P R

Catégorie I

Manœuvres 4 722 4 161 10 000 10 000 47 220 000 41 605 000

Gardiens 100 127 10 000 10 000 1 000 000 1 270 000

sous total 4 822 4 288 20 000 20 000 48 220 000 42 875 000

Catégorie II - -

Chefs d’équipes 186 222 15 000 15 000 2 790 000 3 330 000

Ouvriers spécialisés

24 127 15 000 15 000 360 000 1 595 000

Chef de chantier 50 44 15 000 20 000 750 000 880 000

Magasiniers 100 85 15 000 15 000 1 500 000 1 275 000

Personnel de bureau

50 - 15 000 15 000 750 000 -

sous total 410 478 75 000 80 000 6 150 000 7 080 000

Catégorie III - -

Responsables Techniques

50 50 25 000 25 000 1 250 000 1 250 000

Responsables Administratifs

50 60 25 000 1 250 000 1 400 000

sous total 100 110 50 000 25 000 2 500 000 2 650 000

Page 101: Projet de protections sociales réctifié elie

102

TOTAL PERSONNEL

5 332 4 876 56 870 000 52 605 000

Outillages 2 843 500 2 846 250

Matériaux 9 823 200 14 082 750

TOTAL 12 666 700 16 931 700

Rémunération forfaitaire de l’Agent d’Exécution 5 687 000 5 687 000

TOTAL GENERAL

75 223 700 75 223 700

Source : SAF FJKL Toamasina ; année 2003 NB :

P: Prévision dans le budget R: Réalisation

Tableau n° XXXII : Comparaison de quantité homme/jour :

Liste des rubriques PRÉVISION RÉALISATION %

Catégorie I (MO) 48 22 4.288 - 0,11 Catégorie II (OS, CC, CE) 410 478 + 0,17 Catégorie III (RT, RF) 100 110 + 0,10 TOTAL 5.332 5.260,50 - 0,07

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2003

III - Annexe du rapport

Les rapports techniques et financiers étaient complétés par les différentes pièces

ci-dessous pour justifier l’affectation des fonds :

- Copie de la demande de financement établi par le bénéficiaire ;

- Copie de la notification ;

- Copie de l'Ordre de service ;

- Copie du PV de réception ;

- Fiche de présence et fiche de paie ;

- Journal de banque ;

- Journal de caisse ;

- Journal de chantier ;

- Photos d'illustration (état initial et état final)

En résumé, les rapports furent obligatoires pour les ONG dans un mois à compter

du jour de la réception du sous projet. Le contrôle financier et technique serait

l’œuvre du bailleur de fonds et il est confié à un cabinet d’audit. L’auditeur pourrait

survenir à l’improviste mais l’ONG devrait toujours se préparer à son arrivée.

Page 102: Projet de protections sociales réctifié elie

103

SECTION II -. AUDIT TECHNIQUE ET FINANCIER

I - Audit technique

L’audit technique se base sur la visite sur le terrain des travaux. Son rôle est de

vérifier la vérité et de constater l’existence des travaux sur le lieu dénommé. Il

peut également confirmer la certitude des travaux en interrogeant des

bénéficiaires.

II - Audit financier

L’audit financier se fonde sur la comparaison des sommes inscrites dans le budget

et la sortie inscrite dans le relevé de la banque, ainsi que les factures en tant que

pièces justificatives. Au cas où quelques montants sont injustifiés, l’AE devrait

les rembourser.

L’audit financier se fonde sur la comparaison des sommes inscrites dans le budget

et la sortie inscrite dans le relevé de la banque, ainsi que les factures en tant que

pièces justificatives. Au cas où quelques montants sont injustifiés, l’AE devrait

les rembourser.

En résumé, le rapport financier permet de juger la bonne gestion financière du

chantier HIMO et de répondre à l’objectif global de la protection sociale. En

rappelant que ce projet de protection sociale a pour but d’atténuer l’impact négatif

de l’assainissement social face aux conséquences des risques sociaux pouvant

provoquer une baisse des ressources ou une hausse des dépenses. Le

gouvernement malgache prit en charges la situation catastrophique en répondant

à la décision de l’OIT pour le droit de l’homme.

Page 103: Projet de protections sociales réctifié elie

104

CHAPITRE V -. IMPACTS

Rappelons qu’on peut diviser en trois grandes entités notre titre en parlant de la

protection sociale, des infrastructures et de l’HIMO. De même aussi pour les

parties prenantes telles que les bénéficiaires, les exécutants et les bailleurs de

fonds. Chacune de ces parties a plusieurs impacts mais nous n’en citerons que le

plus important.

I - Impacts sur les activités

Avant le démarrage des travaux, une nouvelle vision doit être adoptée par tous

les citoyens malgaches quelle que soit leur position vis-à-vis de leur situation ou

de leur problème environnemental. Toutes les associations règlementaires telle

que les ONG, les Eglises, les associations, sans attendre les autorités locales,

pourraient établir une demande de financement dans l’intérêt de leur

communauté. Une grande prise de responsabilité s’adresse à tout un chacun.

Cette prise de décision des entités règlementaires, à titre d’exemple, permet de

justifier (en annexe n° 01 et 02) la demande de réa lisation du projet dont l’une faite

par l’Eglise FJKM d’Antanambao Manampontsy et l’autre par le président du

Fokontany 22/44 à Dépôt Analakinina Toamasina.

Au cours de la réalisation des projets, chacun des bénéficiaires a des

responsabilités :

- La commune donne l’approbation pour l’exécution des travaux. Elle se

charge du recrutement des mains d’œuvres locales pour assurer la

pérennisation des travaux.

- Le Fokontany, les nobles sont directement responsables de la bonne

marche du travail surtout de la gestion des conflits.

- L’autorité locale assurera la gestion de conflit entre les individus qui ont

une maison ou un objet de valeur bâti dans la voie publique et qui

nécessite une destruction.

- Une fois les travaux achevés, les bénéficiaires directes assurent la bonne

gestion des infrastructures réalisées.

Page 104: Projet de protections sociales réctifié elie

105

- La formation des chefs d’équipes offerte par l’AE relevait le savoir faire et

l’expérience des bénéficiaires qui devront entretenir les infrastructures

réalisées.

- L’injection monétaire dans une commune créait quelques activités

nouvelles telles que la gargote,…

II - Impact environnemental

Les travaux apportent des effets, des conséquences, des changements, des

modifications – positives ou négatives - d’une activité humaine sur une

composante de l’environnement. Cet impact se mesure par la comparaison avec

la situation probable advenant du non – réalisation du projet.

III - Impact social

De nos jours, tout gouvernement dans le monde entier est obligé de respecter le

Code de travail en tenant compte des différents traités signés par les Nations

Unies13.

Les travailleurs doivent être rémunérés, soit en récompense numéraire, soit en

nature selon les habitudes des bailleurs de fonds.

La réalisation du chantier HIMO nous a permis de constater plusieurs

changements dans la vie des hommes, notamment :

- Responsabilisation des classes sociales à observer leur entourage en vue

de rechercher une meilleure solution d’embellir leur village.

- Réception de la formation globale et massive pour la majorité des

paysans qui deviendront plus tard des vulgarisateurs ruraux

- Ouverture des connaissances intellectuelles

- Diminution de la déperdition scolaire et du taux de mortalité

- Augmentation temporelle des revenus des ménages

- Evacuation rapide de la production

- Ouverture à la communauté riveraine

- Valorisation du prix des produits locaux

- Réduction de la sauvageonne,

___________________ 13 Nelly Rakotobe RALABONDRAINY, Magistrat, avec la collaboration de Ignace RAKOTO, Enseignant chercheur.

Droit malgache du travail, les relations individuelles de travail, Article 2 de la loi n° 2003-044 portant Code du travail,

chapitre I, du travailleur et l’employeur, Edition 2006,

Page 105: Projet de protections sociales réctifié elie

106

- Perfectionnement de la machine agricole

- Renfoncement des capacités des paysans

- Rapidité du service public

- Désenclavement du village

- Mécontentement des petites bourgeoisies locales

IV - Impact économique

Du point de vue économique, durant la période royale, les travaux exigent des

milliers de personnes pour assurer un chantier.

Les Israéliens ont été réduits à l’esclavage en Egypte pendant « Quatre cent

(400) » années consécutives, à l’époque du Roi « RAMSES II de 1298 à 1232

avant Jésus Christ».

Le Pharaon d’Egypte bâtit des grands monuments, les pylônes et obélisques, et

des pyramides. « Les plus belles et le plus anciennes des tombes royales sont les

pyramides. La pyramide est une immense masse de pierre qui abrite et défend la

chambre da la momie. La plus énorme est celle de KHEOPS. Elle avait 146

mètres de haut. Aujourd’hui, 137 mètres et 230 mètres de coté » 14.

L’Egypte devient le pays le plus célèbre. Le résultat de leurs travaux est maintenu

jusqu’à maintenant. A nos jours les pyramides deviennent des sites touristiques

très importants dans le monde entier.

De grands travaux font également partie de l’histoire de Madagascar, notamment,

la construction de la digue d’Ikopa, nécessaire à la culture du riz dans la pleine

Betsimitatatra, ils ont duré cent trente cinq années. En effet, le roi d’ALASORA,

Andriamanelo commença cette construction qu’il nomma « Manohisoa » en 1540.

Les travaux étaient inachevés, des descendants du roi les reprirent en main.

Durant le règne de RALAMBO, de 1575 à 1610, les travaux furent abandonnés. Ils

furent repris par le roi ANDRIANJAKA, de 1610 à 1630, mais restèrent inachevés.

De 1630 à 1650, le roi ANDRIANTSITAKATRANDRIANA , fils d’Andrianjaka

réalise le projet à partir d’Ankadimbahoaka jusqu’à Ankeloka. Il fut le premier à

avoir mis en valeur la pleine Betsimitatatra.

________________ 14 Collection H.A Arouillère par E. Jarry ; L’ORIENT, GRECE, ROME, Edition Ecole, rue de Service, 11 Paris

Page 106: Projet de protections sociales réctifié elie

107

De 1650 au 1675, son fils Andriatsimitoviaminandriandehibe pris sa place et

continua la grande construction de la digue. Il fit diviser en deux ses peuples.

D’un coté, la partie Nord, partant d’Ankadimbahoaka jusqu’à Anosizato, dirigé par

son fils aîné Andrianjakatsitakatrandriana. De l’autre, la partie sud partant

d’Ambivy dirigée par Andrianjakana-valondambo. Cette division instaure la

concurrence entre les deux (02) dirigeants dont le meilleur en qualité et en rapidité

fut le cadet 15.

Actuellement, l’Etat successeur apporte de nombreuses améliorations dans la

gouvernance de la capitale de Madagascar.

Ces améliorations sont importantes en matière de système d’entretien ou de

réhabilitation qui reflète la valeur physique des travaux.

Le résultat des travaux permet de juger l’intelligence, le savoir-faire, la puissance,

la technicité des hommes de chaque époque. La réalisation du « MANDA du

Mahavelona ou Foulpointe », par exemple, permet de valoriser la capacité d’un

Roi Malgache. A cette époque, aucune école d’ingénieur n’existait à Madagascar,

seule l’intelligence lui conseillait la composition de blanc d’œuf avec la poudre de

corail en faire du mortier comme le ciment d’aujourd’hui.

Remarquons que tous les travaux nécessaires à la construction de la digue

d’Ikopa et du Manda de Mahavelona étaient effectués en HIMO, notamment qu’à

la recherche des coraux, des blocages, d’exploitation de carrière, les travaux de

déblai, le chargement, le remblai, le damage, le transport des matériaux, les

mains-d’œuvre d’exécution, et tous travaux nécessaires. Actuellement, le Manda

de Mahavelona est devenue un site touristique très important en démontrant la

valeur culturelle des Malagasy.

Les colons quant à eux ont découvert l’utilisation des machines plus

perfectionnées qui remplaçaient petit à petit la force de travail. Les instruments

modernes ont brutalement changé la mentalité dans les pays sortant de

l’esclavage.

_____________ 15 Frédéric RANDRIAMAMONJY « Tantaran’i Madagasikara Isam-paritra » Edition 2006 Antananarivo , page

336 à 349

Page 107: Projet de protections sociales réctifié elie

108

Dans le cas de Madagascar, par exemple, l’existence des chemins de fer et de la

voie routière qui relient Toamasina à Antananarivo réduit la durée de parcours

«d’environ dix sept jours » de marche à pied en une journée seulement. On a

constaté l’évolution et la rapidité des services.

A dater de notre indépendance jusqu’à nos jours, l’HIMO existe, mais il y a une

différenciation au niveau de sa modalité d’exécution.

Dans la première partie de l’indépendance de Madagascar, l’HIMO reste au

niveau familial à titre de « Valintanana ou Tamby ro ». Ce système augmente la

valeur culturelle des régions et renforce la valeur du « Fihavanana » .

De nos jours, l’HIMO est applicable à des divers travaux selon l’exigence des

autorités locales surtout les travaux « réponses aux chocs » dans le cas des

cataclysmes naturels. La remise en état des plusieurs infrastructures ravagées par

les cataclysmes naturels favorise l’ouverture de nouvelles infrastructures telles

que les canaux d’irrigation et les nouvelles pistes. Le travail HIMO est valorisé en

nature ou pécuniaire selon l’organisme payeur. L’évaluation du travail des ouvriers

doit être régi par : «la loi n° 2003-044 du 24 Juil let 2004 portant Code du Travail.

La présente loi est applicable à tout employeur et travailleur dont le contrat de

travail, quelle que soit sa forme, est exécuté à Madagascar ».

V - Impact sur l’AE

Dans le cas de non respect de la clause de contrat, l’AE sera soumis à la sanction

suivante :

- interdiction de soumissionner aux futurs appels d’offre

- sanctions monétaires en cas de violation de contrat

L’imprévu n’est pas budgétisé. Il n’y a pas de financement supplémentaire. Le

changement des activités peut être survenu sur le chantier HIMO selon la

demande des bénéficiaires. Toute modification doit être écrite dans un procès

verbal du chantier et signé par les parties prenantes : Commune, AE, Bailleur de

fonds. Il y a une possibilité de transfert d’argent entre les différentes rubriques

mais aucun dépassement du montant total du budget n’est autorisé. C’est le cas

Page 108: Projet de protections sociales réctifié elie

109

de notre exemple, PPS, Dépôt Analakinina (voir rapport, tableau n° XXIX,

récapitulatif du salaire). Sinon, c’est un apport propre de l’AE. Aucun

remboursement n’est accordé.

Au cas où il y a pénurie de main-d’oeuvre dans la zone d’intervention, il est

possible de migrer les travailleurs. L’AE en subit les conséquences. Les

travailleurs migrants créaient des problèmes d’hébergement, de transport de

personnel, de ravitaillement, de santé. Il y a encore des coûts de revient

supplémentaires.

Concernant un grand projet qui relie deux ou trois communes en même temps,

les autorités locales bénéficiaires du projet doivent se réunir pour la mise en

marche du projet tel que le recrutement des ouvriers, les contrôles des travaux, la

répartition des taches, la gestion des conflits…

Avant 2007, l’AE a eu des problèmes au niveau du budget à cause de la courte

durée des études. Deux choses peuvent arriver, soit il présente un projet

surévalué ou sous évalué. Cela permet lui créer des problèmes. Sinon, l’AE serait

tenté de faire des fausses déclarations en évitant le remboursement du reliquat au

FID. Et dans ce second cas, l’ONG est obligé de compléter le vide pour achever le

contrat.

Pour éviter ces malentendus, le FID devait faire seulement des études en 2010, et

lançait un appel d’offre ouvert aux associations présélectionnées.

VI - Impact structurel

« Les acquis du projet concernant les capacités communales sont tangibles. Mais

pour que les communes puissent jouer le rôle de maître d’ouvrage d’une manière

adéquate et autonome et assurer la bonne gouvernance par l’amélioration de la

gestion financière, il faut prévoir un processus d’appui sur le long terme. La

tendance au changement du personnel et les processus d’élection affectent la

continuité du projet et présentent un défi majeur pour la pérennité des acquis

communaux.

Grâce à une répartition des responsabilités claires, la synergie entre les 3

principaux agents d’exécution a constitué un atout important pour la bonne

Page 109: Projet de protections sociales réctifié elie

110

réalisation des missions spécifiques du projet. Il importe aussi de noter que les

capacités et les compétences techniques des agents d’exécution ont largement

bénéficié à la bonne exécution du projet en mettant en avant l’efficacité des

cellules d’appui mises en place durant les projets HIMO précédents16. »

En résumé, le résultat de travail HIMO est très remarquable depuis son

commencement jusqu’à nos jours. De plus, le programme national actuel permet

de valoriser l’importance de la force de travail afin de résoudre les problèmes de

circulation dans les régions très enclavées et d’insuffisance alimentaire.

Page 110: Projet de protections sociales réctifié elie

111

CONCLUSION

Page 111: Projet de protections sociales réctifié elie

112

Le projet de protection sociale constitue un élément primordial par rapport à

l’HIMO. L’HIMO est un moyen pour valider l’objectif global du projet, et les

infrastructures sont les champs d’application de la protection sociale en vue de ne

pas distribuer gratuitement des subventions données aux populations sinistrées.

Il est à noter qu’il y a des exceptions, d’autres HIMO ne sont pas de la protection

sociale même qu’ils sont de type semblable aux infrastructures, par exemple :

gazonnage des entretiens de la route nationale faite par l’Entreprise COLAS ; de

même aussi pour le chantier école ou bâtiment public dans la zone enclavée

(IFITO), qui peut être encore classé comme un genre de travaux semi-HIMO, c’est

à dire, l’extraction de sable et de carrière, le transport des matériaux,… font partie

de l’HIMO. Mais, les mains d’œuvres sont payées suivant les règles en vigueur

en matière de législation du travail.

La Protection sociale concerne l’humanité de la population en danger lors de

passage de cataclysme naturel portant des dégâts matériels, mentaux,

économiques importants.

La pratique du travail à Haute Intensité de Main-d’œuvre est le résultat de la

comparaison entre d’une part les machines perfectionnées, et d’autre part la force

humaine de plusieurs personnes. Les résultats attendus sont équivalents jusqu’à

un certain seuil de force.

Le champ d’application du travail HIMO est spécialisé aux activités favorables aux

femmes. Les femmes sont représentées à hauteur d’au moins 50% des ouvriers. Il

y est en général appliqué le travail manuel. Par ailleurs, il faut éviter d’acheter des

matériaux si possibles.

En outre, le projet de protection sociale est un programme national. De ce fait, Il a

plusieurs composantes dont les Dégâts cycloniques, les secours d’urgence, les

réponses aux chocs, la sécurité alimentaire, etc…

Le mode de passation de marché varie dans le temps et selon l’urgence de

l’intervention. Au lendemain du cataclysme naturel, le FID doit intervenir

Page 112: Projet de protections sociales réctifié elie

113

directement sur le champ pour urgence. C’est le cas de nettoyage de la ville par

exemple. En raison de l’insuffisance de technicien du FID et de l’activation de

l’intervention dans les plus brefs délais, il délègue le pouvoir à l’AE pour faire les

études, le montage et la réalisation de projet. Enfin, le FID faisait les études

techniques et lance un appel d’offre ouvert aux ONG présélectionnées pour la

réalisation.

Les conditions diverses en tant que protection sociale restent inchangées telles

que les critères d’éligibilité de projet c'est-à-dire, le pourcentage de grandes

rubriques du budget par rapport au montant total du projet : 75 % au moins pour la

rémunération des travailleurs, 8 % pour l’AE et 17 % pour les matériaux matériels

et outillages.

En outre, nous avons observé la sincérité et la durabilité des résultats obtenus de

la protection sociale même lorsqu’elle a été faite avec une courte durée. Le

résultat du RAC en 2006 dans la rue Ile de France Anjoma est encore maintenu,

(voir en annexe, photo d’illustration).

De nos jours, l’HIMO est valorisé en rémunération ou en vivres selon les

exigences des organismes payeurs. Le travail HIMO est en quelque sorte des

travaux de secours d’urgence permettant de redistribuer des revenus chez les

populations en danger ou sinistrés par les cataclysmes naturels. De plus, dans

les régions très enclavées inaccessibles aux véhicules, le travail HIMO est

préférable.

Le résultat de travail HIMO est très remarquable, la volonté de travailler

augmente, le programme national pour la sécurité alimentaire est là, le champ

d’application est très étendu, alors, réunissez-les pour atteindre les objectif !

Page 113: Projet de protections sociales réctifié elie

114

BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES GENERAUX : ABDO Joseph ; CIMBétom ; MISE EN ŒUVRE TOME 2; Voiries et Aménagements Urbains en béton PIONINA Jean Régis, La Réinsertion Professionnelle et Développement Locale, cas de la RNCFM, Région Nord, année 2005

RALAMBONDRAINY Nelly Rakotobe, Magistrat ; avec la collaboration de RAKOTO Ignace; Enseignant chercheur ; DROIT MALGACHE DU TRAVAIL; Les Relations Individuelles du Travail, Jurid'Ika, édition 2006; 342 pages

RANDRIAMAMONJY Frédéric ; TANTARAN'I MADAGASIKARA ISAM-PARITRA ; Edition Antananarivo 2006; 588 pages

RANDRIAMBELOSON Minoarimanana Zomaharavo, Projet de création s'une unité de cybercafé et multiservices NTIC dans la ville de Toamasina, Région Atsinanana, Février 2011

RAZAFINDRAKOTO Mireille et ROUBAUD François ; Réflexion sur le développement; Document 18; L'approche à haute intensité de main-d'œuvre (HIMO); une opportunité pour Madagascar; Essai de cadrage macro-économique; Département des politiques du développement; Bureau International du Travail édition 1997; 32 pages

TAJGMAN David et JAN de Veen, Programmes d’infrastructures à Haute Intensité de Main-d'œuvre HIMO : Politique et Pratique du Travail; Département du redressement et de la reconstruction; Bureau International du Travail, Genève ; 257 pages OUVRAGES SPECIFIQUES: CHARTE DE L’ENVIRONNEMENT MALAGASY, Loi 90-33 du 21 Octobre 1990 portant charte de l'Environnement Malagasy 1990, 56 pages Collection H.A.Arouillère par E.Jarry ; L’ORIENT, GRECE, ROME, Edition Ecole, rue de Service, 11 Paris

Page 114: Projet de protections sociales réctifié elie

115

EVALUATION SUMMARIES, Projet Haute Intensité de Main-d'œuvre (HIMO) ; Communal Madagascar ; Résumé d'évaluation du BIT. 03 pages Formation de chef d'Entreprise, HIMO-Bâtiment ; Entreprendre de Madagascar et Bureau International du Travail Toamasina; en année 1997 Formation en travail HIMO Route à Toamasina, organisée par le FID et le Centre HIMO Route (CHR) Antsirabe, Décembre 2002.

Formation en IEC et Environnement organisée par le FID Toamasina, année 2005 Programme National pour la Sécurité Alimentaire; Pays: Madagascar; Durée du programme : 9 ans (2006-2015); Programmesheet_Madagascar.pdf Union Syndicale G10, SOLIDAIRES; Fiche n° 04_La pro tection Sociale_s.pdf; Janvier 2004 ; 09 pages

Page 115: Projet de protections sociales réctifié elie

116

Projet de protections sociales

Approche à haute intensité de main-

d’œuvre des infrastructures et ses

impacts.

ANNEXE

Cette annexe de notre travail mettra

en évidence les illustrations des

activités des protections sociales

réalisées à titre indicatif :

• Les demandes de financement

effectuées par les ONG et

l’autorité locale ;

• Les plans de travail à faire ;

• Les dossiers concernant les

projets tels que : la MPP, le PV

de réception, le certificat de bon

fin des travaux ;

• Les photos représentatives des

activités HIMO ;

Page 116: Projet de protections sociales réctifié elie

117

Annexe n° 01 : copie de la demande de financement, PPS au dépôt Analakinina fait par le Président Fokontany

Source : SAF FJKM Toamasina, année 2003

Page 117: Projet de protections sociales réctifié elie

118

Annexe n° 02 : Exemplaire de la demande de financement pour la

réhabilitation de la route d’Ampasimadinika à Antanambao Manampontsy fait par

l’Eglise FJKM et validée par le Maire

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2004

Page 118: Projet de protections sociales réctifié elie

119

Annexe n° 03 : Plan du travail à faire au Fokontany 23/44, dépôt

Analakinina Toamasina

Source : SAF FJKM Toamasina, année 2003

Page 119: Projet de protections sociales réctifié elie

120

Annexe n° 04 : Plan de la route entre Ampasimadinika et Antanambao-

Manampontsy

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2004

Page 120: Projet de protections sociales réctifié elie

121

Annexe n° 05 : Plan d’aménagement de la place de l’indépendance à

Antanambao Manampontsy

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2004

Page 121: Projet de protections sociales réctifié elie

122

Annexe n° 06 : Exemplaire d’une Approbation Mémoire de Préparation de

Projet

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2004

Le plan d’aménagement de la place d’indépendance d’Antanambao

Manampotsy n’est pas éligible.

Page 122: Projet de protections sociales réctifié elie

123

Annexe n° 07 : Copie d’un Procès Verbale de réception de projet

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2004

Page 123: Projet de protections sociales réctifié elie

124

Annexe n° 08 : Déclaration de l’autorité locale concernant la réception des

travaux

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2004

Page 124: Projet de protections sociales réctifié elie

125

Annexe n° 09 : Remise des outillages à la disposition des bénéficiaires

Source : SAF FJKM TOAMASINA, année 2004

Page 125: Projet de protections sociales réctifié elie

126

Annexe n° 10 : Copie du certificat de bonne fin de travaux

Source : FID/SAF FJKM Toamasina, année 2003

Page 126: Projet de protections sociales réctifié elie

127

Annexe n° 11 : Photos d'illustration

C’est un échantillon de travaux réalisés dans le chantier HIMO qu’on peut inspirer

son importance.

DESIGNATIONS Etat

Projet de réhabilitation du canal dans

la ville de Foulpointe en 2003.

Curage du canal

Source : Auteur/SAF FJKM, 2003

Projet de réhabilitation de canal dans

la ville de Foulpointe en 2003.

Jour de la réception : Au sud, au rentré

du Foulpointe

Source : Auteur/SAF FJKM, 2003

Projet de réhabilitation de canal dans

la ville de Foulpointe en 2003.

Jour de la réception : Au sud, au rentré

du Foulpointe

Source : Auteur/SAF FJKM, 2003

Réponse au choc « RAC » : « Travaux

d’Aménagement et de Réhabilitation

des quartiers d’Anjoma MPF » en

2006.

Etat initial de la rue « Ile de France » à

Page 127: Projet de protections sociales réctifié elie

128

l’ouest du Collège David Jones Anjoma Source : Auteur/SAF FJKM, 2006

RAC : Rue Ile de France, Etat initial

Source : Auteur/SAF FJKM, 2006

RAC : travaux en cours

Source : Auteur/SAF FJKM, 2006

RAC : livraison des matériaux de

remblayages

Source : Auteur/SAF FJKM, 2006

RAC : rue Ile de France » réhabilitée

Source : Auteur/SAF FJKM, 2006

Page 128: Projet de protections sociales réctifié elie

129

LISTE DES FIGURES

Page Figure n° 01 : Triangle rectangle………………………………………... 19 Figure n° 02 : Parallélogramme ………………………………………… 19 Figure n° 03 : Trapèze rectangle……………………………………….. 19 Figure n° 04 : Cercle …………………………………………………….. 19 Figure n° 05 : Segment circulaire………………………………………. 19 Figure n° 06 : Bande étroite polygonale……………………………….. 19 Figure n° 07 : Superficies irrégulières………………………………….. 20 Figure n° 08 : Cube ……………………………………………………… 21 Figure n° 09 : Cylindre…………………………………………………… 21 Figure n° 10 : Pente ……………………………………………………... 21 Figure n° 11 : Pente à 2%.................................................................. 22 Figure n° 12 : Talus 3/2………………………………………………….. 22 Figure n° 13 : Talus 150 %................................................................ 22 Figure n° 14 : Traçage ………………………………………………….. 23 Figure n° 15 : Forme de digue………………………………………….. 23 Figure n° 16 : Décaissement ou déblai………………………………… 27 Figure n° 17 : Fossé maçonné carré à 50x50cm…………………….. 35 Figure n° 18 : Fossé maçonné trapézoïdal de 80x50x50cm……….. 35 Figure n° 19 : Fossé maçonné trapézoïdal de 110x50x50cm………. 35 Figure n° 20 : Fossé maçonné triangulaire de 125x50cm…………… 36 Figure n° 21 : Dalle en béton armé……………………………………… 38 Figure n° 22 : Plan de confection d’une diguette…………………….. 39 Figure n° 23 : Coupe transversale d’une passerelle en bois………… 40 Figure n° 24 : Coupe latérale d’une passerelle en bois……………… 40 Figure n° 25 : Coupe transversale d’une route en terre, profil mixte.. 52

Figure n° 26 : Schéma représentatif d’un organigramme de chantier HIMO …………………………………………………….. 58

Figure n° 27 : Viabilité d’une infrastructure……………………………. 71 Figure n° 28 : Entretien des infrastructures……………………………. 72

Page 129: Projet de protections sociales réctifié elie

130

LISTE DES TABLEAUX Page Tableau n° I : Equivalence des mesures de distance ……………… 18

Tableau n° II : Rappel de surface……………………………............. 18 Tableau n° III : Rappel du volume……………………………………… 20

Tableau n° IV : Dosage du ciment selon la nature et la destination du béton…………………………...……………….. 31

Tableau n° V : Dosage du béton………………………………………. 32 Tableau n° VI : Mortier ………………………………………………….. 32 Tableau n° VII : Comparaison des travaux HIMO et la machine…….. 41 Tableau n° VIII : Rendement individuel………………………….………. 44

Tableau n° IX : Facteurs de motivation de travailleurs……..……….. 45 Tableau n° X : Rendement d’une équipe par jour……………………. 47

Tableau n° XI : Comparaison de rendement obtenu selon la composition d’équipe………….………… 48

Tableau n° XII : Récapitulatif des rendements par nature des activités……………………………….……………….

50

Tableau n° XIII : Poids spécifique de différentes matières………….… 53

Tableau n° XIV : Rôles et fonctions du chef de chantier………………. 60

Tableau n° XV : Etat de paiement de salaire…………………………… 66 Tableau n° XVI : Mode de contrôle et suivi des activités……………. 68 Tableau n° XVII : Comparaison entre information et communication. 74

Tableau n° XVIII : Planning d’exécution de travaux………………..…… 78

Tableau n° XIX : Evaluation des travaux……………………………… 81

Tableau n° XX : Composition des équipes…………………………… 84

Tableau n° XXI : Budgétisation de besoin en matériaux……………. 84

Tableau n° XXII : Budgétisation du matériel et outillage……………… 84

Tableau n° XXIII : Sous détail du prix……………...…………………… 85 Tableau n° XXIV : Budget de synthèse………….………………………. 89

Tableau n° XXV : Regroupement des indicateurs du projet……………. 90

Tableau n° XXVI : Récapitulatif du budget……………………………… 91 Tableau n° XXVII : Comparatif de la réalité et le budget de l’outillage 98 Tableau n° XXVIII : Comparatif de la réalité et le budget des matériaux. 99

Tableau n° XXIX : Récapitulatif des salaires réels……………………….. 100 Tableau n° XXX : Comparatif des salaires ………………………………. 100 Tableau n° XXXI : Comparatif de la réalité et le budget d’indicateur

intrant …………………………………………………… 101

Tableau n° XXXII : Comparaison des QHJ……………………………….. 102

Page 130: Projet de protections sociales réctifié elie

131

TABLE DES MATIERES INTRODUCTION ……………………………………………………………..………… 7 PREMIERE PARTIE- APPROCHE HIMO DES INFRASTRUCTURES AUX PROJETS DE PROTECTIONS SOCIALES ……………………………………….. 11 CHAPITRE I -. TRAVAUX PREPARATOIRE……………...…………………. 13

SECTION I -. INITIATEUR DU PROJET ……………………..…………….. 13 I - Demande de réalisation de projet…………..……………………….. 13 II - engagement de l’Autorité locale…………..…………………………. 13

SECTION II -. L’AGENT D’EXECUTION…………………..………………… 14 I - Recommandation préliminaire pour la préparation du chantier…... 14

§.1 Visite de courtoisie……………..……………………………………….. 14

§.2 Visite du lieu …………………………………………………….14 II - Etude et montage du projet ……………………….…………………..15

CHAPITRE II -. NECESSITE DES MATHEMATIQUES ………………………16 SECTION I -. SIGNES………………………………………..…………………16

I - Signes arithmétiques habituels…………………..…………………….16 II - Unité de mesure ………………………..……………………………….16 III - couleurs………………….……………………………………………….16

SECTION II -. MESURES………………………………………………………..16 I - Mesures de distance…………………….………………………………17 II - Mesure directe………………….………………………………………..17

§.1 Equivalence en distance…………………..……………………18 §.2 Equivalence en superficie…………………………………..…..18 §.3 Equivalence de volume …………………………………………20

III - Mesure indirecte ………………………………………………………...22 IV - Application ……………………………………………………………….23

CHAPITRE III -. ACTIVITES PRINCIPALES EN HIMO ………………………..25 SECTION I -. TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT……………………………..25

I - Débroussaillages………………………………………………………..25 II - Déblai exutoire…………………………………………………………..25 III - Remblai ………………………………………………………………….25 IV - Fascinage ……………………………………………………………….25 V - Fossé en terre……………………………………………………………25 VI - Curage dalot et drainage……………………………………………….26 VII - Canalisation ……………………………………………………………..26 VIII - Engazonnement………………………………………………………..26

SECTION II -. TRAVAUX DE TERRASSEMENT……………………………..26 I - Réfection piste…………………………………………………………...27

§.1 Décaissement……………………………………………………27 §.2 Compactage de la plate forme ………………………………..28

II - Construction d’une voie neuve………………………………………...28 §.1 Travaux préparatoires…………………………………………..28

§§.2 Tracé de la route………………………………………….28 §§.3 Dégagement de l’emprise de la route………………….28 §§.4 Décapage de la terre végétale………………………….28

§.2 Terrassements …………………………………………………..28 §§.2 Exécution de déblai………………………………………29

Page 131: Projet de protections sociales réctifié elie

132

§§.3 Exécution de remblai…………………………………..…29 §§.4 Réalisation de plate-forme support de la chaussée …29

III - Traitement de sols en place ……………………………………………30 §.1 Définition …………………………………………………………30 §.2 Objectif……………………………………………………………30

SECTION III -. GITE ET CARRIERE ……………………………………………30 I - Gîte ……………………………………………………………………….30 II - Extraction de sable ……………………………………………………..31 III - Carrière…………………………………………………………………...31

§.1 Concassage de gravillon………………………………………..31 §.2 Chargement et transport de matériaux………………………..31

IV - Chargement et transport des matériaux ……………………………...31 SECTION IV -. OUVRAGE D’ART……………………………………………….32

I - Granulat…………………………………………………………………..32 II - Dosage du ciment……………………………………………………….32 III - Préparation du chantier…………………………………………………33

§.1 Protection du chantier…………………………………………..33 §.2 Coffrage…………………………………………………………..33 §.3 Prise en compte des conditions climatiques………………….34

IV - Mise en œuvre d’ouvrage d’art………………………………………..34 §.1 Fossé maçonné………………………………………………….34

§§.2 Description des travaux………………………………….35 §§.3 Principes généraux pour l’exécution pratique des fossé

maçonnés………………………………………………….35 §§.4 Types de fossé……………………………………………35 §§.5 Caractéristiques…………………………………………..36 §§.6 Exécution des travaux……………………………………37

§.2 Dalot maçonné…………………………………………………...37 §§.2 Définition…………………………………………………..37 §§.3 Description des travaux………………………………….37 §§.4 Besoin en matériaux……………………………………..38 §§.5 Rendement observé……………………………………..38

§.3 Diguette…………………………………………………………..39 §.4 Passerelle………………………………………………………..39

CHAPITRE IV -. APPROCHE HIMO DES INFRASTRUCTURES…………….41 SECTION I -. DEFINITION DES TRAVAUX HIMO………………………….41

I - Définition…………………………………………………………………41 II - Tableau comparatif de travaux HIMO et des machines

perfectionnées…………………………………………………………41 SECTION II -. NOTION DE REDEMENT PAR ACTIVITE…………………..43

I - Introduction………………………………………………………………43 II - Définition…………………………………………………………………43 III - Comment obtenir le rendement……………………………………….43

§.1 Par expérience………………………………………………….43 §.2 Par documents et travaux similaires………………………….43

IV - Facteur déterminant de rendement………………………………….44 §.1 Nature des activités……………………………………………44 §.2 Région…………………………………………………………..44

V - Rendement individuel………………………………………………….44 §.1 Capacité…………………………………………………………44

Page 132: Projet de protections sociales réctifié elie

133

§.2 Motivation………………………………………………………..45 VI - Rendement d’équipe……………………………………………………46

§.1 Equilibre et composition d’équipe…………………………….47 §.2 Exemple : activité de déblai……………………………………48

VII - Période…………………………………………………………………..49 §.1 Période de soudure…………………………………………….49 §.2 Période de pluie…………………………………………………49 §.3 Saison sèche…………………………………………………….49

VIII - Condition requise pour un bon rendement………………………….49 §.1 Nature des travaux………………………………………………49 §.2 Savoir-faire……………………………………………………….50 §.3 Respect d’horaire………………………………………………..50 §.4 Adaptation………………………………………………………..50

IX - Tableau récapitulatif des rendements…………………………………50 X - Réalisation pratique……………………………………………………..52 XI - Notion de poids spécifique……………………………………………..52

DEUXIEMME PARTIE- GESTION DE TRAVAUX A HAUTE INTENSITE DE MAIN-D’ŒUVRE………………………………………………………………………………..55 CHAPITRE I- GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DE CHANTIER HIMO…57

CHAPITRE I -. GESTION DES RESSORCES HUMAINES DE CHANTIER

HIMO………………………………………………………..57 SECTION I -. RESSOURCES HUMAINES……………………………………57

I - Recrutement de personnel……………………………………………..57 §.1 Recrutement des chefs d’équipes……………………………..57 §.2 Recrutement de manœuvres ………………………….……….57

II - Recrutement des responsables……………………………….……….57 III - Formation des responsables de chantier…………………….……….58

SECTION II -. ROLES ET FONCTIONS DES RESPONSABLES.………….58 I - Organigramme de chantier HIMO………………………….………….58 II - Rôles et fonctions des responsables…………………….….………..59

§.1 Directeur de l’ONG……………………………….……………..59 §.2 Responsable Technique………………………….…………….59 §.3 Responsable financier………………………………….……….59 §.4 Chef de chantier………………………………………………….59 §.5 Chefs d’équipe…………………………………………………...62 §.6 Administration du chantier………………………………………62 §.7 Superviseur du chantier…………………………………………63

CHAPITRE II -. GESTION TECHNIQUE DE CHANTIER HIMO………………64 SECTION I -. REALISATION DES TRAVAUX………………………………..64

I - Panneau de chantier…………………………………………………….64 II - Différentes fiches………………………………………………………...64 III - Ouverture officielle du chantier HIMO…………………………………65 IV - Approvisionnement………………………………………………………65 V - Réalisation……………………………………………………………….65 VI - Paiement de salaires……………………………………………………65

SECTION II -. EVALUATION DES TRAVAUX………………….……………..67 I - Evaluation partielle en cours de travaux……………………………...67

Page 133: Projet de protections sociales réctifié elie

134

II - Réception technique…………………………………………………….69 III - Réception des travaux…………………………………………………..69

SECTION III -. ENVIRONNEMENT……………………………………………..69 I - Loi règlementaire………………………………………………………...69 II - Définition………………………………………………………………….70 III - Application sur le chantier HIMO………………………………………71

SECTION IV -. ENTRETIEN DES INFRASTRUCTURES…………………….71 I - Définition………………………………………………………………….71 II - Principaux facteurs de dégradation……………………………………72 III - Mise en place du comité d’entretien…………………………………..73 IV - Planning d’entretien……………………………………………………..73 V - IEC pour le comité d’entretien………………………………………….73

§.1 Définition………………………………………………………….73 §.2 Intervention en IEC………………………………………………73 §.3 Différence entre information et communication………………74 §.4 Relation entre IEC et les trois composantes de communication §.5 Application……………………………………………………….74

CHAPITRE III -. GESTION FINANCIERE DE CHANTIER HIMO……………..76 SECTION I -. OFFRE TECHNIQUE……………………………………………76

I - Contenu de projet………………………………………………………..76 II - Demande de financement………………………………………………77 III - Renseignement concernant l’AE……………………………………….77 IV - Contexte…………………………………………………………………..78 V - Objectif global……………………………………………………………78 VI - Description de projet…………………………………………………….78 VII - Modalité de réalisation………………………………………………….78 VIII - Chronogramme d’exécution…………………………………………..78 IX - Plan général du lieu d’intervention…………………………………….79

SECTION II -. OFFRE FINANCIERE…………………………………………..79 I - Quantification des travaux………………………………………………79 II - Evaluation de travaux…………………………………………………...81 III - Budget détail estimatif…………………………………………………..82

§.1 Besoins en main-d’œuvre ……………………………………...82 §.2 Besoins en matériaux……………………………………………84 §.3 Besoins en matériel et outillage………………………………..84 §.4 Sous-détail du prix………………………………………………85

IV - Budget récapitulatif………………………………………………….…..89 §.1 Budget de synthèse……………………………………………..89 §.2 Indicateur intrant………………………………………………...90 §.3 Récapitulation du budget……………………………………….90

SECTION III -. ELIGIBILITES ET PASSATIONS DU MARCHE……………..91 I - Eligibilités………………………………………………………………....92

§.1 Eligibilité de l’ONG………………………………………………92 §.2 Eligibilité du projet……………………………………………….92 §.3 Rejet du projet……………………………………………………92

II - Passation du marché……………………………………………………93 §.1 Notification……………………………………………………….93 §.2 Convention de financement……………………………………93

CHAPITRE IV -. SERVICE APRES REALISATION DES TRAVUX…………..95 SECTION I -. RAPPORTS DES TRAVAUX………………………………….95

Page 134: Projet de protections sociales réctifié elie

135

I - Rapport intermédiaire…………………………………………………..95 II - Rapport final……………………………………………………………..95

§.1 Rapport technique……………………………………………….95 §.2 Rapport financier………………………………………………...97

§§.1 Comparaison de la réalité et le budget d’outillages….97 §§.2 comparaison de la réalité et du budget des matériaux §§.3 Comparaison de la réalité et du budget des salaires.100 §§.4 Comparaison de la réalité et du budget d’indicateur

intrant………………………………………………….…101 III - Annexe du rapport………………………………………………….….102

SECTION II -. AUDIT TECHNIQUE ET FINANCIER……………………….103 I - Audit technique…………………………………………………………103 II - Audit financier…………………………………………………………..104

SECTION III -. IMPACTS………………………………………………………..104 I - Impacts sur les activités……………………………………………….104 II - Impact environnemental……………………………………………….105 III - Impact social……………………………………………………………105 IV - Impact économique…………………………………………………….106 V - Impact sur l’AE………………………………………………………….108 VI - Impact structurel………………………………………………………..109

CONCLUSION…………………………………………………………………………111 BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………114 ANNEXE………………………………………………………………………………...116 LISTE DES FIGURES ………………………………………………………………….129 LISTE DES TABLEAUX……………………………………………………………….130 TABLE DES MATIERES……………………………………………………………….131