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Prologue

Chers lecteurs, ce petit mot est pour vous… Il y a des maux que l’ont peut panser par des mots… Le but de cette fiction, légèrement inspirée d’une réalité pesante, n’est pas d’insister sur la violence des choses, mais sur le poids de leurs solutions…

Ce premier roman a été écrit en près vingt ans et je ne regrette pas cette durée qui m’a permis d’approfondir les idées d’un jeune adolescent et de les compléter par celles d’un homme qui a déjà bien vécu du haut de ses trente trois ans.

Ne soyez donc pas surpris, car le contexte se déroule en 1997, une époque durant laquelle, les portables n’étaient pas à la mode alors que dans mon histoire cet outil téléphonique prend une importance capitale… Ainsi que toutes les facilités de passage dans le dos de policier et ou, le manque de suivit de scientifiques…

Bonne lecture… En espérant que les émotions ne soient pas trop douloureuses à la lecture de cette narration !

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Chapitre 1 Fanny a des ennuis !

Le temps extérieur parle souvent de ce qui se passe sur notre vie terrestre…

Même si, on ne peut pas dire que cela soit toujours le cas, en ce jour, on peut vraiment affirmer que c’est un exemple type !

En effet, voilà une bonne semaine que le temps était rayonnant, et soudain en ce matin morose et pluvieux, on pourrait croire que la neige est prête à tomber !

Aujourd’hui, tout semble calme dans la cour du collège du quartier, et les élèves qui viennent d’entendre la sonnerie retentir, rejoignent doucement leur salle respective.

Les couloirs sont bien remplis ce matin et il semble même que personne ne manque à l’appel !

Au milieu de tous ces adolescents, je vous propose de nous pencher sur une ombre bien particulière ! Cette silhouette est celle de Fanny.

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Cette jeune fille d’une quinzaine d’années pourrait être comme toutes les filles de son âge, mais avec en sa possession, un physique plutôt épicé, un petit sourire espiègle, une agitation et des décolletés tout en lolorama, elle est devenue la coqueluche de tous ses professeurs.

Pour tout dire, c’est l’animation principale de sa classe de troisième B et même du collège tout entier !

Elle partage la vedette avec un bon ami à elle, du prénom de Rémi, qui malheureusement pour des problèmes d’alcool et de nuits agitées, n’est pas toujours présent en cours.

De plus, lui, quand à huit heures du matin Fanny réveille tout le monde, il finit sa nuit !

Il ne vient alors la rejoindre généralement qu’en fin de matinée.

Cependant, pour toujours l’avoir à ses côtés, elle le réveille à la fin de chaque cours afin de ne pas le perdre de vue !

Mais ce matin, rien ne semble correspondre à la description de Fanny ! Par contre pour Rémi, tout va bien pour lui, il dort !

Bien qu’étant présente à sa place, Fanny semble absente et on peut voir alors facilement dans ses yeux et son comportement que quelque chose ne va pas !

Il n’y a pas d’éclat, pas de scintillement ou de lueur quelconque comme à son habitude !

Que peut-il bien se passer dans sa tête ?

Avec Rémi, Fanny possède aussi dans son entourage, une meilleure amie du doux et original prénom de Stéoua.

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Lors de son arrivée en France pour des raisons d’asile politique, Fanny avait permis à Stéoua de s’adapter très vite à son nouveau mode de vie et de culture, car malgré son caractère déluré et totalement désinvolte, Fanny possède un vrai cœur d’humaniste !

Cette petite slave qui connait son amie sur le bout des doigts, voit bien qu’un immense problème est en train de morfondre son amie, mais cependant, la différence entre ces deux gamines si proches, est que Stéoua est studieuse et respectueuse des règlements et que pour ces motifs, elle n’arrêtera pas le cours de son professeur pour une quelconque raison !

Madame Laurent, le professeur de sciences naturelles, qui est habituée aux débordements réguliers de Fanny s’aperçoit à son tour de cet étrange silence et ne peut alors s’empêcher d’interroger son élève si mystérieusement rêveuse :

– Dîtes-moi Fanny, seriez-vous malade ce matin ? – Heu non, madame ! Pourquoi me posez-vous

cette question ? – Je peux me tromper, mais il ne me semble pas

avoir entendu le son de votre voix ce matin ! – C’est vrai ! Mais bon, ne vous en faîtes pas, ça

doit être sûrement ma mauvaise semaine qui se prépare, répond alors Fanny, d’un ton ironique.

– Normalement, je devrais qualifier cette phrase d’insolence ! Mais bon, pour une semaine de tranquillité, je veux bien passer l’éponge !

En plus ce sera une très bonne occasion, pour rattraper le temps que vous nous avez fait perdre vous et votre ami la marmotte !

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Rémi qui dort profondément, ne bouge pas d’un cil et ne semble même pas avoir entendu la remarque qui vient de lui être infligée !

– Attendez madame ! S’écrit alors Fanny. Je peux aller mieux dans un moment !

– Pour cela, je vous fais confiance mademoiselle Dupuy ! Mais bon, je préfère que vous restiez souffrante !

Caroline, la jumelle de Fanny, commence alors elle aussi à se poser des questions sur l’étrange attitude que peut avoir sa sœur.

Le cours vient de finir et après avoir secoué l’épaule de Rémi pour qu’il se réveille, la petite Fanny prend un pas rapide dans les couloirs afin de pouvoir rejoindre son amie Stéoua.

Caroline qui suit la situation de près, se précipite alors derrière les deux copines, en s’écriant :

– Attendez-moi les filles ! – Non, laisse-nous Caroline s’il te plaît ! Il faut

que je parle à Stéoua ! – Pourquoi ? Tu penses, que je ne peux pas te

comprendre ? – On en parlera ce soir à la maison, c’est promis !

Je suis désolée sœurette ! – Bon et bien d’accord ! Répond alors, la jeune

fille visiblement très déçue. Mais, si vous avez besoin de…

– Ne t’inquiète pas, on saura où te trouver !

Fanny et Stéoua partent donc s’isoler dans un coin de la cour, afin de pouvoir s’échanger quelques mots…

Le débit d’élocution de la brune si vif à son habitude a alors bien du mal à débuter sous ce ciel

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gris et menaçant, tandis que Stéoua commence à accumuler de plus en plus de questions, qui font doucement assombrir le visage de Fanny.

Soudain, elle coupe net le débit de son amie et lui glisse quelques mots à l’oreille :

– Quoi ? Rétorque alors Stéoua.

Fanny répète alors à nouveau la même phrase, tandis que des larmes, commencent à remplir ses yeux et ses joues, en déformant sur leurs passages, le mascara et le fond de teint qui couvrent son visage.

Une courte pause se fait et doucement la discussion reprend.

Fanny essuie rapidement ses larmes à l’aide d’un mouchoir en papier qu’elle vient de sortir de sa poche et l’on peut voir soudainement ses yeux s’éblouir à nouveau.

Le temps passe, et Fanny ajoute des détails à sa narration, qui font noircir, cette fois-ci, le visage de Stéoua, qui semble ne plus être en phase avec la réalité ! Au milieu de toutes ces nouvelles, elle finit par dire :

– Ma pauvre chérie, tu dois être en plein état de choc !

– Non, en fait, je ne regrette rien, je dirais même que ça été une superbe expérience pour moi ! Et puis entre nous, il fallait bien que cela arrive un jour ! Tu ne crois pas ?

– Tu ne vas quand même pas me dire que tu vas rester sans rien dire et continuer ce genre de choses avec…

– Non, mais ça ne va pas bien dans ta tête !

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– Pardon, excuse-moi ! Je suis un peu dépassée, je dois t’avouer !

– Ce n’est pas grave, ne t’en fais pas ! – Mais que comptes-tu faire, tu vas le dire ? – A qui ? Personne ne peut m’encadrer, dans ce

collège ! Il va se dire que je fabule ! – Remarque, tu ne fais pas grand-chose pour que

celà change ! – D’accord, mais ça ne donne pas le droit d’en

arriver là ! – C’est clair ! Alors plains-toi ! – Mais non ! Pourquoi faire ? – Mais pour pas que celà recommence ! – Et qui te dis, que je veux que celà cesse ? – Ma pauvre Fanny ! Tu es encore plus dingue que

je le craignais ! – C’est toi la dingue, j’ai tout à gagner dans cette

histoire ! – Et comment comptes-tu gagner, s’il te plaît ? – Je t’expliquerai celà en temps voulu !

Alors que la discussion des deux jeunes filles continue dans une ambiance un peu moins tendue, la demi-heure de pause dans laquelle sont les adolescentes s’achève et les élèves rentrent à nouveau dans l’enceinte de l’établissement scolaire.

– On a quoi ? Je suis complètement déboussolée ? Demande alors Stéoua.

– Pourquoi, tu me poses cette question ? Tu espères une réponse de ma part ?

– C’est vrai, qu’en réfléchissant, j’ai été un peu stupide sur ce coup là !

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– Regarde, il y a ma sœur devant nous, suivons là ! – Au fait ! Tu comptes le dire comment à ta sœur ? – Je ne sais pas encore, je verrai ce soir ! – Tu veux que je m’en occupe ? Je la connais un

peu maintenant ! – Non, laisse moi le faire ! D’ici, ce soir, j’aurais

bien trouver une façon de lui dire ! – D’accord ! Donc, si Caroline me pose une

question, je lui dis, que je ne sais rien ? – Exact, tu as tout compris !

Les voilà maintenant devant la salle de Français où tout le monde est éparpillé, causant par ce fait, l’irritation du professeur monsieur Nelly :

– Bon ! Tout le monde en rang avant de rentrer ! Et surtout en silence ! Proclame alors l’enseignant.

Quelques instants plus tard, tous les élèves sont à peu près installés et le professeur déclare d’une voix solennelle :

– Bonjour à tous ! Est-ce que vous, vous sentez en forme pour vous lancer dans un long sujet ?

– En pleine forme ! Lance alorsFanny, qui après s’être confiée semble aller beaucoup mieux !

– Tiens, vous avez retrouvé votre énergie vous ? – Oui, je devais juste avoir un peu de sommeil en

retard ! – Comme d’habitude, je vois, une fois de plus, que

les miracles n’arrivent que dans les livres… – Oui, en effet ! Et mon petit doigt me dit que vous

allez encore vous faire des cheveux blancs ! – Bon et bien, vous m’aurez prévenu ! La seule

chose, que je vais vous demander Fanny, c’est de

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dépenser votre énergie de façon mesurée ! Avec parcimonie, dirons-nous ! Vous saisissez le mot ?

– Je veux bien essayer, mais je ne vous promets pas d’arriver à ce résultat !

– Ce qu’il y a de sûr, c’est que vous dîtes la vérité ! – Bon, on pourrait commencer, s’il vous plaît ?

Demande alors Stéoua. – Et bien Stéoua, le travail vous manque à ce

point ? – Non, monsieur ! Mais c’est lassant de toujours

devoir supporter ces discussions qui ne nous mènent nulle part !

– Et bien, mille excuses pour ce retard, nous allons attaquer de suite !

– Bon, ça va pour ce coup-ci, nous n’écrirons pas à vos parents ! Réplique alors Fanny d’un ton rieur.

– Ça y’est le « Fanny show » se met en route ! Soupire alors l’adulte.

– Oui et en plus, je vous réserve une loge présidentielle !

– Trêve de plaisanterie, je vous donne le reste de ce cours pour m’effectuer une rédaction de trente lignes ! Fanny, distribuez les sujets s’il vous plaît ! Celà vous calmera au moins cinq minutes !

– A vos ordres chef !

Rémi sourit du bout des lèvres en voyant la bonne humeur revenue dans les yeux de sa fidèle camarade et doucement tout le monde se penche sur ce travail, pendant les dernières quarante-cinq minutes qu’il reste.

– Monsieur, ça a sonné, on peut y aller ? – Vous avez déjà fini Fanny ?

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– Bien entendu monsieur, mais vous me prenez pour qui ?

– Houlà… Si vous saviez ; – Bon, au revoir ! A demain. – Mais pourquoi êtes vous si pressée ? – Je crois qu’il faut que j’aille faire pipi ! – Vous croyez ce genre de chose ? Mais c’est de

pire en pire mademoiselle ! – Oui, mais il paraît que ça se soigne ! – Peut être pour les autres, mais pour vous, je

commence à douter ! – Bon allez, à la prochaine ! – Oui, oui ! Au plus tard surtout !

Dans le couloir, Lucie qui est également une très bonne amie de Stéoua, lui demande timidement :

– Qu’est-ce qu’elle a aujourd’hui, elle semble vraiment bizarre ?

– Elle… Elle est amoureuse ! – Ah bon ? Et de qui ? – Euh… On ne le connait pas !

Stéoua, qui ne veut pas trahir son amie, se trouve gênée, mais heureusement pour elle, Lucie ne cherche pas à en savoir davantage !

– Il faudra, qu’elle nous le présente à notre prochaine soirée !

– Heu oui… Je lui en parlerai… – … – Faîtes le moi savoir, dit alors Aurélie ! C’est

quand même chez moi que les soirées se font ! – Oh, oui ! Excuse-nous !

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– Ce n’est pas grave ! Allez, les filles, à cet après-midi !

Aurélie qui est aussi une copine de classe est également la petite amie de Rémi.

Cette jeune fille qui est issue d’un famille d’un milieu économique différent, s’accorde néanmoins merveilleusement bien avec cette petite troupe et organise donc, tous les vendredis soirs, une soirée dans la villa de ses parents qui s’absentent régulièrement durant leurs week-ends.

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Chapitre 2 Un bon plan !

Pendant la pause de midi, Fanny qui est bien loin de penser à manger, décide alors de ce fait d’éliminer la cantine de son emploi du temps, pour partir se changer chez elle.

Elle ne semble avoir plus qu’une seule idée en tête, celle de plaire ! Mais, à qui ? Est-elle vraiment amoureuse d’abord ?

En tous cas, même si la tenue qu’elle choisira sera vraiment insuportable pour une jeune fille de son âge, elle n’en fera qu’à sa tête, car elle est sûre de ne pas croiser ses parents, qui travaillent pendant le temps de la pause de midi.

Elle fouille alors dans son placard, afin de trouver une tenue adéquate à son but mystérieux !

Après, de nombreuses hésitations, elle opte finalement pour un petit tailleur bleu ciel, très près du corps et presque transparent sous lequel elle fait glisser une petite paire de sous-vêtements coquins de couleur bleu marine, qui reflètent de tout leur éclat.

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Elle enfile des chaussures à talons et part rejoindre maintenant la salle de bain afin de pouvoir se parfumer et maquiller son jeune visage.

Elle glisse dans ses cheveux, un dernier coup de brosse, puis prend à nouveau la direction du collège en avalant un bien maigre sandwich fait sur le pouce.

En cours de route, elle rencontre Aurélie qui est en compagnie d’Audrey, une autre camarade de classe.

– Et bien, dis-donc ! Tu t’ai faite drôlement belle ! Lance alors Audrey étonnée.

– Oui ! J’avais une soudaine envie de mettre mon corps en valeur !

– Je suis d’accord, mais, je te signale que l’on voit tout !

– Et alors ? Il faut bien que l’on montre les avantages que la nature nous a offerts !

– Oui, oui, si tu veux ! – Au fait ! Intervient Aurélie, Stéoua nous a dit

que tu avais un amoureux ! Tu sais que tu peux l’emmener, à la soirée de vendredi si tu le souhaites ?

– C’est gentil de ta part ! Mais, tu vois, je ne pense pas que ce genre de soirée, soit de son âge !

– Pourquoi ? C’est un plus âgé que nous ? – Et bien écoute, oui et pas qu’un peu ! – Quoi ? Mais tu te rends compte ? – Ben oui, tant qu’à faire ! – Là Fanny, je crois que tu vas trop loin ! – Peut-être, mais celà, va être très bénéfique pour

la suite des choses…

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– Oui et bien parlons d’autres choses, car Rémi arrive et je crois que c’est bien le seul sujet qu’il prenne au sérieux !

– Comment ça Aurélie ? Quel sujet ? – J’appellerais ça pédophilie par exemple ! – Oh quand même… – Chut, Fanny, s’il te plaît… Coucou mon chéri !

On a quoi en première heure déjà cet après-midi ? Demande alors la jeune blonde à Rémi afin de noyer le sujet !

– Holà ! Ne m’agresse pas ! Heu, je ne sais pas ! Heu… Vente de carottes !

– Tu es vraiment bête, tu sais ?

La discussion se termine alors et tandis que Rémi n’a quant à lui pas fait la moindre remarque sur la tenue portée par son amie, la petite troupe pénètre dans l’enceinte du collège.

Soudain, le garçon sourit et lance d’un ton narquois :

– Hé Fanny, regarde ! La folle dingue qui arrive en courant vers nous ressemble étrangement à ta sœur, tu ne trouves pas ?

– Ah oui, tu as raison !… L’interrogatoire va commencer !

– Et bien salut, alors ! Tu viens Aurélie ? Propose Rémi qui sent que la discussion entre les deux sœurs va être tendue !

Caroline arrive donc à la hauteur de sa jumelle et lance sans attendre :

– Et bien Fanny ! Où étais-tu ? Tu as séché la cantine ! Pourquoi ?

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– Je suis allé me changer ! – Oui, merci, j’avais remarqué ! Et pourquoi ? – Je t’expliquerai ce soir ! Je te le jure ! Laisse moi

tranquille pour le moment ! – Effectivement, je crois que tu as plein de choses

à me dire ! – Sois patiente à la fin ! Je te dirai tout !

Fanny, qui veut alors abréger le questionnaire au plus vite, rejoint alors rapidement Aurélie et Rémi qui ont donc bien fait de prendre du recul…

Sans plus attendre, elle leur demande : – On est bien chez toi Vendredi ? – Oui, bien sûr ! Répond Aurélie, en serrant fort la

main de son homme. – Il y aura qui ? Demande Rémi en glissant un clin

d’œil à Fanny pour lui faire comprendre qu’il avait compris que cette discussion ne servait qu’à se sortir des griffes de la brave Caroline.

– Et bien normalement, tout le monde ! – On n’est pas encore couché alors ! Lance le

garçon ! – Oui ! Mais, si tu peux faire en sorte de ne pas

manger que liquide ! – Bof ! Je promets rien, mais j’essayerais ! – Nous imaginons bien que tu vas passer ta soirée

à boire du jus d’orange ! – Tu n’as pas fini de dire des conneries chérie ! – Mais c’est de l’humour, bébé ! – De toute façon, personne n’y a cru ! Lance alors

Caroline qui a finalement rejoins le groupe et qui semble s’être calmée quelques peu !

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Voilà 15 heures qui retentissent et tous les élèves de troisième quittent le gymnase pour aller rejoindre leur salle de sciences naturelles.

Nos joyeux lurons sont maintenant au premier étage, en compagnie de madame Laurent.

Le cours a débuté depuis vingt bonnes minutes et au lieu de suivre son cours, Fanny est en train d’expliquer un plan d’action à son amie, qui est sûrement dû à la raison de son accoutrement.

La discussion semble s’éterniser, quand soudain le professeur intervient :

– Fanny et Stéoua, si je vous dérange, il ne faut surtout pas que vous hésitiez à me le dire !

– Oh excusez-nous madame, on se tait ! Réponds alors Stéoua toute confuse !

– Mais de tout manière, vous n’avez pas le choix ! Au prochain bruit, c’est la porte pour toutes les deux !

Les filles ne bronchent alors pas et le cours reprend doucement dans le calme.

Dès que madame Laurent indique la fin de l’heure, Fanny se précipite alors dans les couloirs, avec une telle rapidité que personne n’a pu voir dans quelle direction, elle se dirigeait.

En chemin, pour le cours suivant, Rémi demande soudainement à Caroline le sourire aux lèvres :

– Dis-moi Caro ? Ta sœur aurait-elle des fuites urinaires ?

– Je, je ne sais pas ! Pouffe-t-elle. Pourquoi, tu me poses cette question ?

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– Parce que depuis ce matin, elle court dans tous les couloirs, se change ensuite… Elle ne connaît pas les serviettes périodiques ?

– Arrête avec tes bêtises Rémi ! Interrompt Aurélie. C’est quand même de sa sœur que tu parles !

– Quoi ? Qu’est-ce que j’ai encore dit de méchant ?

Caroline qui est loin de se douter de ce qui est vraiment en train de se passer dans la vie de sa sœur est hilare.

A son entrée en cours, la jeune fille qui est toujours en éclat de rire, va se voir écoper d’une remarque de son professeur de mathématiques, madame Durand qui est par la même le professeur principal de la classe :

– Et bien Caroline ! On veut remplir son dossier de la même façon que sa sœur ? Bel exemple à suivre il faut dire…

Caroline se sent alors d’un coup suffoqué et s’excuse avec bonne manière.

– D’ailleurs, où est-elle cette fameuse sœur ? Il ne me semble pas l’apercevoir !

Alors, que personne ne répond, un ange passe et soudain, on entend retentir un toc à la porte de la salle.

Le professeur autorise l’entrée et timidement Fanny apparaît toute penaude.

– Et bien mademoiselle, je crois que vous nous devez une petite explication !

– Je… Heu, j’étais au petit coin madame… – Pendant tout ce temps ?