Protection de la peau au travail

SuvaProtection de la santé

RenseignementsCase postale, 1001 LausanneTél. 021 310 80 40Fax 021 310 80 49www.suva.ch

CommandesCase postale, 6002 Lucernewww.suva.ch/waswo-fFax 041 419 59 17Tél. 041 419 58 51

TitreProtection de la peau au travail

AuteurDr Hanspeter Rast, division médecine du travailWilly Frei, secteur chimie

Reproduction autorisée, sauf à des fins commerciales, avec mention de la source.1re édition: février 2006Edition revue et corrigée: février 2014

Référence44074.f (disponible uniquement sous forme de fichier pdf)

La présente publication s’adresse auxpersonnels d’encadrement et aux chargésde sécurité de l’industrie et de l’artisanatainsi qu’aux travailleurs s’intéressant à la question de la protection de la peau.

Le modèle Suva Les quatre piliers de la Suva

• La Suva est mieux qu’une assurance: elle regroupe la

prévention, l’assurance et la réadaptation.

• La Suva est gérée par les partenaires sociaux. La

composition équilibrée de son Conseil d’administra-

tion, constitué de représentants des employeurs, des

travailleurs et de la Confédération, permet des solu-

tions consensuelles et pragmatiques.

• Les excédents de recettes de la Suva sont restitués

aux assurés sous la forme de primes plus basses.

• La Suva est financièrement autonome et ne perçoit

aucune subvention de l’Etat.

Sommaire

3

1 Le risque de développer une dermatose est souvent sous-estimé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

2 La peau nous protège . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 2.1 Structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 2.2 Fonction protectrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 2.3 Risques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

3 Causes des dermatoses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

4 Action des substances nocives . . . . . . . . . . . . . . . . 9

5 Différentes dermatoses professionnelles . . . . . . . . 10

6 Protection de la peau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 6.1 Informations sur les produits et analyse du risque . 12 6.2 Remplacement des substances très irritantes et allergisantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 6.3 Mesures techniques de protection . . . . . . . . . . . . . 13 6.4 Mesures organisationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

6.5 Mesures comportementales. . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Vêtements de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Gants de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Produits de protection de la peau . . . . . . . . . . . . . 16 Nettoyage de la peau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Crèmes de soin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 7 Prévention médicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

8 Documentation sur la protection de la peau . . . . . 20

5

Les dermatoses représentent aujourd’hui unemaladie professionnelle sur cinq. Le nombrede cas est resté élevé ces dernières années(voir fig. 1). Les travailleurs concernés ontune qualité de vie nettement moins satisfai -sante et ils doivent même souvent changerd’activité professionnelle. Ces dermatoses professionnelles sont princi-palement dues à des substances chimiques.Les personnes particulièrement exposéestravaillent dans le secteur de la construction,dans la métallurgie et l’in dustrie chimique.Le risque est également élevé pour les personnes exerçant une activité les mettantfortement en contact avec de l’eau, parexemple les coiffeurs ou les agents denettoyage.Parmi les dermatoses les plus fréquentes,on peut citer les eczémas dus à des irri tations ou à l’endommagement de la peau (dermite de contact toxique –derma tose d’usure) qui sont provoqués pardes contacts avec des acides, des bases,des solvants et autres substances irritant

1 Le risque de développer unedermatose est souvent sous-estimé

Le coût de mesures appropriées deprotection de la peau est dérisoire encomparaison avec le coût des derma -toses professionnelles. La peau vaut lapeine d’être protégée!

la peau. Les eczémas de contact aller-gique sont causés par des contacts avecdes substances allergisantes. Une grande partie des dermatoses profes -sionnelles peuvent cependant être évitéesgrâce à un comportement adapté. La moti -vation et la formation du personnel consti -tuent une condition essentielle pour uneprévention réussie.

Fig.1: en Suisse, le nombre des dermatosesprofessionnelles est resté à un niveau élevé cesdernières années.

Maladies professionnelles

Peau Bruit Appareil locomoteur Voies respiratoires

1000

700

800

900

500

600

700

200

300

400

0

100

200

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

1100

Cas

6

2 La peau nous protège

C’est par la peau que notre corps entre encontact avec ce qui nous entoure. La peauest directement exposée aux agressionsextérieures et présente ainsi une grande sur-face d’attaque pour les agents et substan-ces nocifs.

2.1 Structure

2.2 Fonction protectrice

La peau protège le corps de différentesmanières. Toutes les couches de la peauprotègent, jusqu’à un certain point, de la

chaleur, du froid, du courant électrique et des actions mécaniques. Une couchecor née intacte de l’épiderme barre l’accèsdes salissures et des agents pathogènesvers les couches plus profondes. La pel li-cule acide sur la surface de la peau blo que le développement de nombreux agentspatho gènes.

2.3 Risques

Grâce à ses capacités de régénération, la peau répare d’elle-même les lésionsbénignes. Certaines substances nocivespeuvent cependant provoquer des lésionsde la peau parfois dès le premier contact. Il peut en être de même avec des contactsrépé tés ou intensifs avec des substancesen soi inoffensives utilisées au travail, no tam ment en cas d’une peau particuliè-re ment sensible.

La peau se compose des trois couchessuivantes:

1. l’épiderme qui se compose de plu sieurscouches superposées de cellules, deplus en plus cornées, dont les cel lulesqui desquament sont rem pla cées par denouvelles cellules, de la profon deur versla surface

2. le derme qui est un tissu fibreux etélastique qui renferme des vaisseauxsanguins, des fibres et terminaisonsnerveuses ainsi que diverses annexescutanées comme les follicules pileux etles glandes sudoripare et sébacée

3. l’hypoderme qui se compose d’unecouche de tissu conjonctif lâche etd’une masse variable de tissu adipeux

Fig. 2: les trois couches de la peau. Un épidermesain empêche l’accès des salissures et des agentspathogènes vers les couches plus profondes(source: www.2mains.ch).

0,1 mm Epiderme (barrière protectrice)

Derme (fonction cohésive)Fibres, vaisseaux, poils,glandes sudoripare et sébacée

Hypoderme (fonction isolante)Tissu adipeux, vaisseaux sanguins

Couche cornée0,01 mm

Epiderme (coupe)

Cellules épidermiques

1–4 mm

2–20 mm

7

De nombreuses activités professionnellespeuvent occasionner l’apparition de der ma-toses, notamment lorsque la peau est trèssale. Les parties les plus exposées sont lesdoigts, les mains, les avant-bras, le cou etle visage. Il existe aussi des ec zémas dus àun quasi-lessivage de la couche protectricede la peau par des travaux en milieuhumide ou par un nettoyage excessif desmains.

Un risque élevé d’apparition de derma tosesexiste dans les branches suivantes:

■ bâtiment (maçonnerie et carre lage)

■ industrie de la métallurgie (tour nage,fraisage et galvanoplastie)

■ industrie chimique

■ boucherie

■ fabrication de produits en ciment

■ métiers de la coiffure

■ hôtellerie

■ secteur de la santé

■ agriculture

■ entreprises de nettoyage

■ toutes les activités utilisant beau coup decolles

Fig. 3 et 4: le travail avec des fluides de coupe dansl’industrie de la métallurgie constitue un exempletypique de travaux en milieu humide. La peau desmains est durablement agressée.

Fig. 5: travailler avec des produits de nettoyageindustriels peut entraîner des lésions cutanées à lasuite d’irritations.

La peau est une protection naturelle du corps humain. De nombreuses ac tivités comportent des produitsnocifs susceptibles de l’attaquer et de pro duire des atteintes cutanées.

8

Exemples d’actions physiques pouvantprovoquer des lésions cutanées:

■ piqûres et coupures causées par desoutils tranchants ou pointus

■ frottement et pression

■ blessures microscopiques dues à desobjets rugueux

■ éclats de métal et de verre

■ savon contenant du sable ou autreséléments abrasifs

■ humidité (par ex. port pendant un longlaps de temps de gants et de vêtementsde protection imperméables à l’air)

■ chaleur

■ froid

■ rayonnement lumineux et autres rayons

3 Causes des dermatoses

Les dermatoses professionnelles sont cau sées principalement par des substanceschimiques et, dans une moindre mesure,par des facteurs physiques. Des substan -ces végétales ou animales ou des maté -riaux infectés par des agents pathogènespeuvent aussi en être l’origine.

Exemple de substances pouvant s’avérerdangereuses pour la peau:

■ acides

■ bases

■ huiles minérales

■ fluides de coupe synthétiques

■ ciment frais pas encore durci

■ composés plastiques réactifs (y compriscolles à deux composants et à priseultrarapide)

■ additifs du caoutchouc

■ produits goudronneux

■ composés métalliques

■ solvants

■ savons et autres produits de nettoyage

■ phénols alkylés (par ex. le p-tert-butyl -phénol entraîne des dépigmentations dela peau)

Fig. 6: les résines époxy sont une cause fréquented’allergies cutanées. Lors de l’utilisation sur degrandes surfaces et surtout lors d’applications aupistolet, la présence de vapeurs et d’aérosols dansl’air ambiant peut provoquer des eczémas. Il estdonc nécessaire de protéger la peau dans satotalité.

9

Les substances irritantes physiquementou chimiquement provoquent une inflam -mation de la peau.

■ Un seul contact de la peau avec dessubstances très corrosives ou irritantespeut suffire à entraîner des lésionscutanées.

■ Le contact de la peau avec de faiblesconcentrations de substances nocivesou avec des substances faiblement irri tantes n’entraîne des inflammationslocales de la peau que s’il est répété ou durable.

Les huiles minérales, le goudron, la poix et certains hydrocarbures ont une actionpar ticulière sur la peau. En effet, ils ont lapar ticularité de s’attaquer principalementaux annexes de la peau (par ex. les folli -cules pileux et les glandes sudoripare etséba cée). Ils peu vent causer des boutonsd’huile, de l’acné goudronneuse et del’acné chlorique.

Un contact durable de la peau avec desrayonnements ultraviolets entraîne destransformations dégénératives du derme,voire sur des décennies un cancer de lapeau.

Des inflammations aiguës de zones de lapeau non protégées peuvent apparaître à lasuite d’un contact avec le suc de certai nesplantes ou avec des composants gou dron-neux combinés avec la lumière solaire.

Les substances allergisantes modifientles réactions de la peau. Elle devient hyper-sensible et développe une allergie à cessubstances (par ex. résines époxy, for maldé-hyde, p-phénylènediamine, nickel, chromatesou latex). L’allergie ne se déve loppe pasimmédiatement, mais après un contactavec la substance en question qui peut êtreassez court (jours ou semai nes) mais quiest généralement long (mois ou années).

Lorsque l’on est devenu allergique, un fai blecontact avec la substance concernée suffiten général à déclencher la réac tion allergiquecutanée. L’hypersensibilité sub siste malheu-reusement même après la guérison del’affection cutanée. Des re chu tes sont àcraindre si tout contact avec la substancen’est pas évité. Les substances allergi-santes sont aussi ap pelées sensibili santes(voir point 6.1).

4 Action des substances nocives

Les substances irritantes physique -ment ou chimiquement provoquent une inflammation de la peau. Lessubstan ces allergisantes modifient lesréac tions de la peau. Lorsque l’on estde venu allergique, un faible contactavec la substance concernée suffit en géné ral à déclencher la réactionaller gique cutanée.

10

■ Les dermites de contact toxique etles dermatoses d’usure comptentparmi les dermatoses professionnellesles plus fréquentes. Elles sont provo quéespar des contacts avec des aci des et desbases dilués, des fluides de coupe, dessolvants ainsi que par des travaux enmilieu humide. Les sym ptômes constatéssont des rougeurs, une enflure de la peauet une desqua mation, accompagnéesde sensations de brûlure et (ou) dedémangeaison.

■ L’eczéma de contact allergique estégalement fréquent. Sur l’épiderme rougiet enflé apparaissent des papules et despetites vésicules. Les démangeaisonspeuvent être très fortes.

■ Une hypersensibilité à des protéinesse trouvant dans la farine, le poisson, la viande, les poils d’animaux, certainesparties de fleurs et des produits bacté -riens peut provoquer l’apparition rapided’urticaire dans les zones de contact.Certains médicaments ou le contactavec certains produits chimiques peuventaussi entraîner de telles réactions violentes, mais brèves.

5 Différentes dermatosesprofessionnelles

Fig. 7: dermite irritative d’un mécanicien.

■ L’acné professionnelle est en généralprovoquée par des huiles techniques quiprovoquent une inflammation des follicu-les sébacés avec la formation de «pointsnoirs», les comédons, et parfois d’abcès.Contrairement à l’acné clas sique, l’acnéprofessionnelle touche aussi les cuisseset les avant-bras. Elle n’est plus querarement observée ces dernières années.

■ Lorsque la peau se dépigmente, parex. à la suite d’un contact avec certainsphénols alkylés, la dépigmentation peutêtre limitée ou très étendue. La lumièreet le goudron peuvent provoquer, enrevanche, une forte pigmentation de la peau.

Les éruptions cutanées aiguës d’ori -gine professionnelle peuvent guérirrapidement. Si ces éruptions tardent àguérir ou s’étendent à d’autres partiesdu corps, il faut consulter un médecin.

En cas de soupçon fondé d’une derma toseliée à l’activité professionnelle, il est néces-saire de l’annoncer à l’assureur-accidentconcerné. Il incombe au médecin traitantde prendre les mesures thérapeu tiquesindiquées et, en cas de rechute, dedemander une analyse de l’aptitude dupatient à continuer à exercer l’activité pro -fessionnelle concernée. Il faut éviter à toutprix qu’un eczéma de contact banal ne setransforme, après de multiples rechutes, enun eczéma chronique, dont le traite mentpeut être long et problématique. Dans lescas bénins, des mesures peuvent êtreprises directement par l’entreprise.

11

Des lésions sévères de la peau entraînentla plupart du temps des frais importants enraison de traitements de longue durée avecsouvent des incapacités de travail qui seprolongent. Il est pourtant possible d’éviterces lésions grâce à certaines me suresprises dans l’entreprise et à l’adop tion d’uncomportement approprié.

Selon la loi sur l’assurance-accidents (art. 82 LAA) et la loi sur le travail (art. 6 LTr),l’employeur est tenu de prendre toutes lesmesures

■ dont l’expérience a démontré lanécessité

■ que l’état de la technique permetd’appliquer, et

■ qui sont adaptées aux conditionsdonnées

L’employeur est tenu de mettre à la dispo -sition du personnel les équipements deprotection individuelle pouvant être exigés,par ex. des écrans, des gants et des vête-ments de protection, des produits de pro-tection de la peau et au besoin, des sous-vêtements spé ciaux, dont l’utilisation peutêtre raison nablement exigée. L’employeurdoit veiller à ce que ces équipements soienttoujours en parfait état et prêts à être utilisés.L’art. 5 de l’ordonnance sur la préven tiondes accidents et des maladies profes sion-nelles (OPA) énumère ces équipements.

Une protection efficace de la peau fait doncpartie des tâches de direction d’une entre-prise. L’utilisation de substances dange-reuses pour la peau demande une estima-tion des risques sur laquelle se fondela définition des mesures techniques,organisationnelles et comportemen -tales nécessaires. Il est ainsi possible de réduire au maximum l’apparition denouvelles der ma toses. L’illustration ci-contrerappelle les principes de base de la protec-tion de la peau.

6 Protection de la peau

Fig. 8: principes de la protection de la peau.

Il est possible d’éviter l’apparition dedermatoses professionnelles par uneesti mation des dangers et une ana ly sedu risque systématiques et l’adop tion,dans l’entreprise, de mesures protec -trices et comportementales appropriées.

Elim

iner

le d

ang

erP

roté

ger

co

ntr

e le

dan

ger

Mes

ure

s d

e p

rote

ctio

no

rgan

isat

ion

nel

les

Pro

tect

ion

de

la p

erso

nn

e

Remplacer les substan -ces dange reuses pard’autres moins nocivesou les utiliser différem -ment.

Protéger contre le dan -ger par des mesurestechniques (systè mesclos, secteurs séparés,ventilation ou aspiration).

Prendre des mesuresorganisationnelles(définir les tâches et lesresponsa bilités, formeret instruire régulièrementle person nel, mett re enoeuvre et surveiller lesprescrip tions).

Porter les équipementsde protection indivi -duelle (vêtements deprotection, gants de protection).Prendre des mesuresd’hygiène (net toyer,protéger et soi gnercorrectement les mains).

Danger Mesures

12

6.1 Informations sur les produits etanalyse du risque

Il est indispensable pour les nouveauxpostes de travail et, en général, pour lesprocessus de travail complexes de procéderà une analyse du risque. Il faut notam mentévaluer les éventuels contacts de la peauavec des substances chimiques. L’estima-tion des dangers doit comprendre les effetsphysiques et biologiques impor tants pour lapeau. Il convient aussi de tenir compte dela durée et de l’intensité de ces contactsavec la peau. La liste de contrôle Suva «Protection de lapeau au travail» (réf. 67035.f) aide à fairecette analyse.

Les pictogrammes de danger ainsi que lesphrases H et P indiqués sur l’étiquette et lafiche de données de sécurité fournissentdes informations sur les risques pour lapeau ainsi que les mesures de protection àadopter.

Fig. 10: exemple d’étiquette avec pictogrammes dedanger.

Fig. 9: les pictogrammes de danger indiquent lespropriétés nocives des substances.

Nom duproduit

Indications des dangersparticuliers

Indications pour unemanipulation sûre

Pictogramme de danger

Nom, adresse ettéléphone de lasociété responsable en Suisse

Indication dessubstancesdangereusescontenues

Fig. 11: l’étiquette du récipient informe avec précision sur les risques pour la peau.

Nettoyant ultra puissant

Mentions de dangerNocif en cas d’ingestion.Provoque une irritation cutanée.Provoque une sévère irritation des yeux.L’exposition répétée peut provoquer dessèchement ou gerçures de la peau.

Conseils de prudencePorter des gants de protection ou un équipement deprotection des yeux.Eviter tout contact avec les yeux, la peau ou lesvêtements.En cas d’ingestion: appeler immédiatement un centreantipoison ou un médecin.En cas de contact avec la peau: laver abondamment à l’eau et au savon.

Attention

Contient:acide sulfamique

Société des produits, rte industrielle 30, 2088 Cressier, tél. 032 330 00 00

13

Phrases H H310 Mortel par contact cutané.H311 Toxique par contact cutané.H312 Nocif par contact cutané.H314 Provoque des brûlures de la peau et des lésions oculaires graves.H315 Provoque une irritation cutanée.H317 Peut provoquer une allergie cutanée.H340 Peut induire des anomalies génétiques.H341 Susceptible d’induire des anomalies génétiques.H350 Peut provoquer le cancer.H351 Susceptible de provoquer le cancer.H360 Peut nuire à la fertilité ou au fœtus.H361 Susceptible de nuire à la fertilité ou au fœtus.EUH066 L’exposition répétée peut provoquer dessèchement ou gerçures de la peau.EUH203 Contient du chrome (VI). Peut produire une réaction allergique.EUH205 Contient des composés époxydiques. Peut produire une réaction allergique.

6.2 Remplacement des substancestrès irritantes et allergisantes

Il convient tout d’abord de privilégier leremplacement des substances dangereu sespar des substances moins nocives chaquefois que cela est possible. Le re trait d’unetelle substance d’un poste de travail peutpermettre la disparition rapide des derma-toses de contact. Le remplace ment del’essence de téré benthine, cause autrefoistrès fréquente de dermatose professionnelle,par des produits de substitution a par ex.permis d’éviter l’apparition des eczémas decontact à la térébenthine. L’abandon decertains durcisseurs pour les résines époxy,des perborates comme adjuvants de farineset du monothioglycolate de glycérol pourles permanentes s’est avéré également trèsefficace pour éviter certaines dermatosesprofessionnelles.

6.3 Mesures techniques deprotection

Il n’est pas toujours possible de remplacercertaines substances irritantes par dessubstances inoffensives. Il est alors néces -saire de prendre des mesures techniquespour pouvoir travailler en toute sécurité,utiliser par ex. des appareils fermés, desrobots ou une ventilation artificielle.

6.4 Mesures organisationnelles

Font partie des tâches des responsables:■ l’élaboration d’instructions internes pour

l’utilisation des sub stances dangereusespour la peau (voir tableau 1)

■ la formation régulière du personnel surles risques et les mesures de protectionrequises

Autres critères d’évaluation desrisques pour la peau

Symbole R (possibilité d’intoxicationpar résorption transcutanée) dans laliste «Valeurs limites d’exposition auxpostes de travail».

Symbole S (sensibilisateurs) dans laliste «Valeurs limites d’exposition auxpostes de travail». Des risques peuventexister pour certains sensibilisateursmême à des concentrations inférieuresà 1%, c’est-à-dire sous la limite dedéclaration (voir point 4).

Valeur pH.

Pour la peau, il convient de tenir compte des risques énuméres ci-dessous.

Tableau 1: exemple de plan de protection de la peau.

Principaux dangers Moyens de protec- Produits pour Produits de soin Gants de tion de la peau laver la peau de la peau protection

Avant le travail et Après le travail et Une fois le travail après les pauses avant les pauses terminé

Lavage de mains fré- quent et désinfection

produit 1 produit 2 produit 3

Nettoyage de l’installations X gants type 1

Fluides de coupe Y produit 4 produit 5 produit 6

Colle Z produit 7 produit 8 gants type 2

14

L’existence d’un plan de protection de la peau aux postes de travail a souvent dé montré son efficacité. Ce plan est à affi -cher bien visiblement au poste de travail,dans les locaux de lavage ou dans lesvestiaires. Les produits de protection et desoin de la peau doivent être disponiblessoit dans un conditionnement individuel,soit dans des distributeurs hygiéniques.

Pour éviter des problèmes cutanés, il estaussi indispensable de prêter une grandeattention à une bonne hygiène, à savoir:

■ postes de travail propres et bien rangés

■ transport et entreposage corrects desproduits bruts, intermédiaires et finisdans des récipients adaptés et en bonétat

■ nettoyage de produits renversés avecdes moyens appropriés

■ entretien soigneux des installations

■ inscription correcte sur les récipients avecmention des mesures de protec tionrequises

Il est conseillé d’alterner les travaux manuelsde longue durée dans un milieu hu mide ouexigeant le port de gants en caoutchouc ouen plastique avec des travaux moins nocifspour la peau. Les vêtements de travail etde ville sont à ranger séparément dans lesvestiaires.

6.5 Mesures comportementales

Lorsqu’on ne peut éviter le contact de lapeau avec des substances dangereuses,en dépit des mesures techniques et orga -nisationnelles prises, il convient d’appliquerles mesures com portementales indiquéesci-après.

Vêtements de protection

Les vêtements de protection doivent fairebarrage aux influences extérieures tellesque conditions climatiques, salissures, sub-stances nocives pour la peau et pou vantpénétrer facilement par la peau, actionsméca niques et autres. Ils sont en généralen tissu syn thétique ou en coton légers. Lecuir pré sente l’avantage de repousserl’humi dité vers l’extérieur, mais il absorbeaussi l’hu midité. Les vêtements en plasti queou en caoutchouc sont idéaux contre l’humi- dité, mais peuvent faire transpirer de façonexces sive.

La mesure dans laquelle la peau doit êtreprotégée dépend du processus de travail.

■ Certains travaux exigent le port de vê tements étanches, couvrant le corpsdes pieds à la tête. Selon leur compo -sition, ils ne peuvent pas être portéslongtemps en raison de l’accumulationde chaleur qu’ils provoquent. L’utilisationde tissus respirants permet de résoudrece problème.

■ Pour protéger le visage, il est conseilléde porter un écran (par ex. écran desoudeur) ou un casque avec visière(contre les projections de peinture).

• Protection: éviter, ou pour le moins limiter les contacts de la peau avec les substances nocives.

• Nettoyage: nettoyer la peau salie avec ménagement.

• Soin: nourrir la peau asséchée et favo - riser la guérison de lésions cutanées existantes.

15

■ L’utilisation de tabliers empêche lesvêtements de travail d’entrer en contactavec des salissures ou des substancesnocives qui pourraient les pénétrer. Ilsdoivent être légers, faciles à laver et allerjusqu’au-dessous du genou. Ils neprotègent que le devant du corps.

■ Pour protéger les bras, on peut utiliserdes manchettes, qui couvrent tout lebras, du poignet à l’aisselle. Elles sontportées au-dessus de la manchette desgants. La circulation de l’air doit êtreassurée par des ouvertures sur la partiesupérieure.

Fig. 12: une hygiène particulière et des mesuresefficaces de protection de la peau sont recomman -dées lors de travaux avec des substances allergènes(ex. ci-dessus: collage avec des résines époxy).

Gants de protection

Pour de nombreux travaux, il suffit de seprotéger les mains et les avant-bras avecdes gants. ■ Pour les travaux en milieu sec, on utili -

sera des gants en tissu ou en cuir. Ilfaut savoir que des gants en cuir tannéau chrome peuvent être source d’aller -gies.

■ Pour les travaux en milieu humide ouavec des produits chimiques agressifs,on utilisera des gants en caoutchoucou en tissu synthétique. Ils présentent

l’inconvénient de réduire les sensationstactiles lors de la manipulation de peti tespièces et peuvent devenir glissants lorsde l’utilisation de lubrifiants.

Conseils d’utilisation des gants deprotection

■ La transpiration rend désagréable le portde gants imperméables. Il est donc re commandé de ne porter ces gants quebrièvement et uniquement pour mani pu -ler des produits chimiques agressifs (voirconseils concernant les me sures organi-sationnelles, p. 13). L’accumulationd’humidité sur les mains peut être réduiteau moyen de gants fins en coton portéssous les gants im perméables. L’applica-tion conjointe de certaines crèmes deprotection peut aussi être efficace. Il estimportant d’in former les utilisateurs degants imper méables de protection surl’utilisation correcte de ces gants.

■ Les gants de protection doivent répon dreaux besoins individuels et devraient n’êtreutilisés que par une personne. Les sur-faces internes des gants sont à garderpropres. Il convient de veiller no tammentà ce que les gants soient en bon état,notamment après de gros travaux, carseuls des gants intacts pro tègent correc-tement.

■ Il incombe à la direction de l’entreprisede vérifier si les gants de protection àdisposition sont appropriés aux travauxà effectuer et présentent une résistancephysique et chimique optimale. De nom -breux fournisseurs de gants de protec -tion peuvent vous informer à ce sujet.Vous trouverez des informations complé -mentaires et des adresses utiles surwww.2mains.ch et www.sapros.ch.

16

Fig. 14 Fig. 15 Fig. 16

Les crèmes protectrices sont souvent étalées inégalement. Il convient notamment de ne pas oublierd’appliquer de la crème au bout des doigts, entre les doigts et sur les poignets.

Les gants de protection empêchentl’apparition de dermatoses sur les bras et les avant-bras lors de travauxavec des substances nocives. Pourfavoriser le port de ces gants, il s’estavéré efficace de faire participer lepersonnel au choix des gants appro -priés. Il incombe à la direction del’entreprise de former régulièrement le personnel sur l’utilisation correctedes gants de protection et d’en im poser le port.

Fig. 13: il faut utiliser des gants de protectionrésistants aux produits chimiques pour manipulerdes substances nocives pour la peau et pénétrantfacilement par la peau.

Produits de protection de la peau

Il existe, pour certains travaux, des produitsde protection spéciaux de la peau sousforme de crème, de liquide ou de mousse:■ pour les travaux en milieu humide en

l’absence de risque chimique oumicrobien

■ pour les travaux avec des substancessalissantes, mais peu irritantes

■ pour les travaux avec des fluides decoupe (lorsque les gants peuvents’accrocher dans des parties de machineen rotation ou en mouvement)

Conseils d’utilisation des produits■ Ces produits ont une action préventive.

Ils doivent être étalés sur la peau avantle début du travail. Ils ne protègent lapeau que quelques heures.

■ Il faut appliquer à nouveau ces produitsaprès chaque lavage des mains etchaque pause.

■ Le film protecteur formé devrait être im perméable le plus possible (y comprisautour des ongles, entre les doigts etaux poignets; voir fig. 14 à 16). Il protègela peau des substances noci ves tantqu’il n’est pas endommagé.

17

■ Le produit de protection doit s’enleverfacilement par lavage afin que les salis -sures et les substances nocives puis sentêtre éliminées. Une caractéristique impor-tante de ces produits protecteurs estjustement de faciliter le lavage des mains.

■ Ces produits protecteurs ne doivent pasmodifier la surface des pièces usinées ni augmenter le risque d’accident. Ilsdoivent être bien supportés.

On trouve divers produits protecteurs sur lemarché. En général, on utilise des films grasou des émulsions «eau dans huile» contreles substances nocives solubles dans l’eau,et des émulsions «huile dans eau» contreles huiles et les solvants orga niques. Lesindications sur le produit four nies par lefabricant sont à respecter.

Les crèmes au silicone ne sont pas adap téesà certaines activités. Elles peuvent, parexemple, occasionner des défauts lors detravaux de laquage. Elles ne sont pas nonplus recommandées pour les travaux demicroélectronique.

Il existe des produits sans parfum pour lestâches pour lesquelles des produits parfu -més ne sont pas souhaités.

Il est recommandé d’appliquer une crèmeprotectrice à indice de protection solaireélevé sur la peau libre aux postes de travailexposant à des rayonnements solairesintensifs ou à des rayonnements ultravio letsartificiels, et lors de travaux de sou dage.

Il n’est pas toujours facile de savoir s’il estpréférable de porter des gants de protec -tion ou d’utiliser des produits de protectionde la peau. Il est alors nécessaire d’effec -tuer une analyse du risque. Des produitsprotecteurs peuvent être recommandés,d’une part, en l’absence de substancesparticulièrement nocives, fortement irritan -tes ou sensibilisantes et, d’autre part, pourdes travaux exigeant des sensations tacti -les intactes et une grande dextérité. Il est

parfois possible de combiner avantageu -sement les deux formes de protection.

Nettoyage de la peau

La prévention des dermatoses imposenotamment un nettoyage minutieux de lapeau après le travail. La saleté et des sub -stances potentiellement nocives ne doiventpas rester sur la peau au-delà du temps detravail et pouvoir ainsi la mettre à l’épreuveinutilement. En cas de manque d’hygiène,des résidus d’huiles minérales, par exem -p le, peuvent irriter les glandes sébacée et sudoripare (boutons d’huile).Pour garantir un nettoyage optimal de lapeau, il convient d’avoir à sa dispositiondes installations suffisantes et équipées deproduits de nettoyage appropriés. Desdouches doivent être prévues pour les travaux très salissants.

Les crèmes protectrices ne peuventpas remplacer des gants de protection.Elles peuvent être employées pourtous les tra vaux faiblement ou moyen -nement salis sants, en milieu humide etlors de l’utilisa tion non protégée derayonne ments ultraviolets. Leur emploiapproprié renforce leur efficacité.

Fig. 17: poste de lavage dans une entreprise del’industrie de la métallurgie proposant différentsproduits de nettoyage en fonction du niveau desaleté de la peau.

18

Conseils de nettoyage de la peau

■ L’effet légèrement alcalin des savonsclassiques est généralement bien sup -porté par la peau. Les savons dissol ventles huiles, les graisses et les salis sures dela peau, ce qui en facilite le nettoyage.Les savons enrichis en agents surgrais-sants ont un effet traitant supplémen-taire.

■ Les savons sans savon (détergents syn -thétiques appelés aussi syndets) res sem-blent à des savons et contiennent desagents nettoyants tensio-actifs qui faci-litent l’émulsion et l’enlèvement de lacrasse.

■ L’effet nettoyant mécanique des savonspeut être amélioré par l’ajout de produitslégèrement abrasifs (sciure de bois, par-ticules synthétiques). Ces pro duits sontcependant à réserver pour une peauparticulièrement sale.

■ L’utilisation de savons contenant du sablede quartz, de brosses ou de pierresponces peut renforcer l’effet nocif dessubstances dangereuses en raison deleur action mécanique abrasive.

■ L’utilisation de solvants pour nettoyer lapeau détériore son film hydrolipidique.

■ Il existe des produits à sec permettantd’enlever la crasse. Cette méthode nedoit être utilisée qu’exceptionnellement,en l’absence de possibilités de lavage.

Fig. 18: poste de lavage avec des distribu teurs de crème et de savon et une température d’eauréglable dans une entreprise de l’industrie du ciment.

A la fin du travail, la peau est à net -toyer soigneusement, en douceur. La méthode employée dépend dudegré d’encrassement de la peau. Il est conseillé d’éviter d’utiliser dessol vants ou des savons très abrasifs.

L’eau chaude est la mieux indiquée pournettoyer la peau. La couche de graissenaturelle de la peau part cependant éga le-ment lors de cette opération et c’est ainsique des lavages fréquents et intensifs de lapeau peuvent en perturber l’intégrité. Il estdonc recommandé de nettoyer la peau endouceur. Les produits de nettoyage dispo-nibles actuellement le permettent, même encas d’encrassement important.

19

Les personnes avec une peau extrême mentsèche ou grasse ou ayant souffert dans leurenfance d’eczéma ou d’une autre derma-tose étendue ne sont pas aptes à effectuerdes tâches éprouvantes pour la peau. Il est judicieux d’évaluer l’introduction d’unexamen d’aptitude préalable pour des pro-fessions à risque dans le cadre d’une solu-tion par branche.

En vertu de l’ordonnance sur la préventiondes accidents et des maladies profes sion -nelles (OPA), la Suva peut déclarer desassurés qui auraient une peau particulière -ment sensible inaptes à certains travauxtrès dangereux pour la peau et prononcerune décision d’inaptitude. Cela est notam -ment le cas lorsque la poursuite de l’acti vitéconcernée entraîne un risque élevé dedévelopper ou d’aggraver une maladie professionnelle.

Appliquer des crèmes de soin contri bueaussi à protéger la peau. Des soinscorrects préservent son film hydrolipi -di que. Un manque d’hygiène et desoins affaiblit les mécanismes naturelsde défense de la peau.

7 Préventionmédicale

Crèmes de soin

Un concept efficace de protection de lapeau comprend, outre le nettoyage et laprotection appropriés de la peau, l’utilisa-tion de crèmes de soin. Ces crèmes n’ontpas qu’une action cosmétique, comme onle pense souvent. Elles sont un moyen deprévention des dermatoses et aident ainsi àéviter des absences pour maladie. Appliquer des crèmes de soin ne protègepas contre les substances nocives, maissert à régénérer la peau. Les pertes en eau et en graisses naturelles protégeant lapeau sont compensées et la peau peutainsi restaurer ses mécanismes naturels dedéfense. C’est pourquoi il est recommandéde mettre de telles crèmes à dispositionlors d’activités particulièrement éprouvan tespour la peau, notamment lors de tra vauxen milieu humide ou nécessitant le lavageou la désinfection très fréquents des mains.

Protéger sa peau au moyen de gants ou deproduits spéciaux de protection, la nettoyeret appliquer des crèmes de soin agissentconjointement contre l’apparition de derma-toses. Lorsque cela ne suffit pas, il estnécessaire de chercher d’autres moyenspermettant d’adapter la tâche à effectuerau travailleur et de le protéger des substan-ces nocives.

www.suva.ch/sapros: le marché des pro duitsde sécurité sur Internet (mots-clefs: protec-tion de la peau, protection des mains)

www.2mains.ch: cours sur la préventiondes dermatoses professionnelles, infor ma -tions sur les gants de protection appro priéspour différentes professions

www.suva.ch/protection-peau

Brochures

■ Les dermatoses professionnelles, réf. Suva 2869/11.f (médecine du travail)

■ Valeurs limites d’exposition aux postesde travail, réf. Suva 1903.f

■ Rayonnement solaire: connaissez-vousles risques? Information destinée auxpersonnes travaillant en plein air, réf. Suva 84032.f

Feuillet d’information

■ Protection de la peau dans les ateliers,réf. Suva 88037.f

Listes de contrôle

■ Eczéma du ciment, réf. Suva 67030.f

■ Protection de la peau au travail, réf. Suva 67035.f

■ Protection de la peau dans l’agroalimen-taire, les cuisines collectives et la restau-ration, réf. Suva 67117.f

■ Salons de coiffure, ongleries, réf. CFST 6808.f

Supports de formation

■ Module d’apprentissage «Protection dela peau». Notice de formation pourl’industrie de la métallurgie, réf. Suva 88803.f

■ J’aime mon travail, je prends soin demes mains! Document de formation pourles coiffeurs, réf. Suva 88804.f

Films

■ La main, outil de génie (avec des infor -mations sur la protection de la peau), réf. Suva DVD 340.d/f/i

■ Napo dans: Protégez votre peau!, réf. Suva DVD 371.d/f/i

Publications d’autres organismes que la Suva

■ Brochure «Protection solaire», Ligue suissecontre le cancer, Effingerstrasse 40, case postale 8219, 3001 Berne,www.swisscancer.ch

■ «Guide de protection de la peau» de aha,Centre suisse pour l’allergie, la peau etl’asthme à Berne, www.ahaswiss.ch

Affiches A4

■ Prenez soin de vos mains pour votrebien-être, réf. Suva 55180.f

■ Trois conseils pour des mains saines, réf. Suva 55268.f

■ On ne change pas de peau comme degant, réf. Suva 55234.f

■ Travailleurs en plein air: le soleil veutvotre peau!, réf. Suva 55272.f

Dépliant

■ Trois conseils pour des mains saines, réf. Suva 84033.f

8 Documentation sur la protectionde la peau

20