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2014/2015
PROTOCOLE DES SOINS ET
DES URGENCES
1
INDEX
NUMEROS DE TELEPHONE EN CAS D’URGENCE
LE PROTOCOLE D’ALERTE AU SAMU
L’ORGANISATION DES PREMIERS SECOURS
En présence de l’infirmière
En absence de l’infirmière
Voyages et sorties scolaires
En EPS
LA CONSTITUTION DE LA TROUSSE D’URGENCE
LA LISTE DES PERSONNELS SECOURISTES
LES PLAIES
Simples
Graves
Plaie de l’œil
LES SAIGNEMENTS
Saignement de nez
Plaies de la bouche
Saignements de l’oreille
Saignements abondants
LES CONTUSIONS
Simple choc ou coup
Les traumatismes
LES BRULURES
superficielles
graves
LES MALAISES
L’obstruction des voies aériennes
L’inconscience et la mise sur le coté
LES VOMISSEMENTS
LA CRISE D’ASTHME
LA CRISE D’EPILEPSIE
LES CAS PARTICULIERS
Section partielle ou écrasement d’un doigt
Section totale
Dyspnée pleurs agitation
2
POSTES TELEPHONIQUES DU COLLEGE
Principal : 101 Principale adjointe : 102 Directrice SEGPA : 115
Gestionnaire : 117 CPE : 104 Vie scolaire : 107
Accueil : 100
NUMEROS EN CAS D’URGENCE
SAMU : 15 ou 112 Pompiers : 18
Police : 17
3
PROTOCOLE D’ALERTE AU SAMU EN CAS D’URGENCE
Par tout adulte de la communauté éducative face à une situation d’urgence
Garder son calme et éloigner tout public
1-OBSERVER
•Le blessé répond-il aux questions ?
•Respire-t-il sans difficulté ?
•Le blessé saigne –t-il ?
•De quoi se plaint-il ?
2-ALERTER
•Composer le 15 ou 112
•Indiquer Le nom et l’âge du blessé
•Donner l’adresse précise : Collège Ernest GABARD, 43 avenue Henri IV, JURANCON
•Préciser :- la nature du problème : chute, malaise…
-La localisation précise du problème : membre supérieur, inférieur, droit, gauche, …
•Décrire l’état observé au médecin du SAMU
-Les gestes éventuels réalisés
NE JAMAIS RACCROCHER LE PREMIER ET LAISSER LA LIGNE TELEPHONIQUE DISPONIBLE
3-EN ATTENDANT LES SECOURS
•Appliquer les conseils reçus
-Couvrir et rassurer le blessé
-Ne pas donner à boire
-Rappeler le 15 en cas d’évolution de l’état
•Envoyer une personne au portail pour faciliter l’arrivée du SAMU auprès du blessé.
•Laisser la ligne téléphonique disponible
TOUJOURS PREVENIR LE CHEF D’ETABLISSEMENT LORSQUE LE 15 EST APPELE
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L’ORGANISATION DES PREMIERS SECOURS
Conformément au B.O n°1 du 6 janvier 2000 ce texte définit l’organisation des soins et des urgences au sein de
l’établissement.
1. EN PRESENCE DE L’INFIRMIERE
Brigitte SAINT-MARTIN est infirmière à 100% en poste mixte, soit sur le collège, sur les écoles du bassin de
recrutement et les écoles de Narcastet, Rontignon, Uzos.
Horaire de présence au collège : Horaire de présence en secteur :
Lundi 8h15-17h15 Mardi 8h15-12h15
Mardi 13h00-17h15 Jeudi 8h15-12h15
Mercredi 8h15-12h10
Jeudi 13h00-17h15
Vendredi 8h15-16h30
Organisation des passages à l’infirmerie
Les maladies et accidents survenus avant l’arrivée dans l’établissement doivent avoir été traités par les parents.
L’élève doit arriver au collège en état de suivre les cours.
Les élèves viennent à l’infirmerie en dehors des heures de cours sauf s’il s’agit d’une urgence.
L’élève malade vient muni de son carnet de correspondance ou d’un mot du professeur accompagné par un
camarade.
Après sa prise en charge à l’infirmerie, si l’élève retourne en cours l’infirmière signe son carnet de correspondance
ou « un billet infirmerie » sur lequel sera notée l’heure à laquelle il a quitté l’infirmerie.
Si l’infirmière juge qu’il ne peut pas reprendre les cours, elle contacte ses parents pour qu’ils viennent le
récupérer.
Pendant les recréations, l’infirmière gère en priorité les urgences et ne viennent que les élèves malades (sans
accompagnateur).
A la sonnerie tous les élèves retournent en cours. Si toutefois un élève reste à l’infirmerie, l’infirmière prévient la
vie scolaire.
Si l’infirmière n’est pas présente ou pas disponible à l’arrivée des élèves, ils vont à la vie scolaire.
AUCUN ELEVE N’ATTEND DEVANT L’INFIRMERIE.
5
Liaison avec le chef d’établissement, l’équipe éducative et la famille :
L’infirmière travaille sous l’autorité du chef d’établissement qu’elle informe en cas d’intervention des services
d’urgence, de transport vers l’hôpital, d’accidents scolaires dont elle a connaissance ou de signalement.
Cependant elle n’est pas autorisée à lui communiquer les diagnostics médicaux ou les détails des signalements car
seul l’élève ou sa famille sont en mesure de le faire.
Lorsqu’un élève n’est pas en état de suivre les cours, il est remis à la famille qui signera un billet de « départ
infirmerie » en récupérant l’élève et la vie scolaire sera prévenue.
Dans le cas ou son état relève d’un prompt secours l’infirmière contacte le 15 qui décide de la conduite à tenir. Si
l’élève doit être conduit à l’hôpital, la famille est immédiatement informée.
Les élèves peuvent être convoqués à l’infirmerie pour un bilan infirmier, une consultation médicale, un entretien à
la demande de l’équipe éducative ….etc.
Lorsqu’un élève séjourne à l’infirmerie pendant une heure de cours ou plus, l’infirmière informe l’équipe de la vie
scolaire qui saisit l’absence sur pronote « infirmerie »
Lorsqu’un professeur souhaite échanger avec l’infirmière sur la situation d’un élève, il est invité à se rendre à
l’infirmerie.
2. EN L’ABSENCE DE L’INFIRMIERE
Lorsque l’infirmière n’est pas dans l’établissement ou si elle est indisponible c’est l’équipe de la vie scolaire qui
prend le relais.
Si possible, les soins et les urgences sont assurés par les personnels titulaires de l’attestation de formation au
premiers secours (cf. liste des personnels titulaires de la PSC1) toutefois il convient de rappeler qu’il appartient à
chacun de porter secours à toute personne en danger.
Un accès à la salle de soin et de repos est autorisé à la personne qui prend en charge l’élève.
Il est important de rappeler qu’en dehors des élèves bénéficiant d’un PAI aucun autre élève ne peut se voir
délivrer des médicaments en l’absence de l’infirmière.
L’armoire a pharmacie restera fermée à clé seule une trousse de 1er secours sera à disposition.
RAPPEL : Toujours se laver les mains avant et après avoir soigné un élève. Porter des gants jetables en cas de
saignement.
Ne jamais laisser seul et sans surveillance un élève.
Il est important d’appeler le 15 quel que soit le degré de gravité de l’urgence et devant toute inquiétude fondée
afin de prendre conseil auprès du médecin régulateur.
LES FICHES D’URGENCE
Les fiches d’urgence non confidentielles, renseignées chaque année se trouvent dans le premier tiroir du meuble
de la salle de soins. Elles sont classées par classe et par ordre alphabétique.
Lorsqu’un élève est pris en charge par les secours d’urgence, la photocopie de sa fiche d’urgence doit être
remise à l’équipe de secours.
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PAI
Les PAI (Projet d’Accueil Individualisé) outres les aménagements scolaires permettent au personnel non médical,
désigné par le chef d’établissement, de donner des médicaments.
Ces PAI se trouvent à l’infirmerie dans la colonne plastique à tiroir, dans des enveloppes portant le nom de l’élève
avec l’ordonnance et le traitement correspondant.
Si l’élève est concerné par un PAI, cela sera mentionné sur sa fiche d’urgence afin qu’une copie de ce PAI soit
jointe à sa fiche en cas de prise en charge par les secours d’urgence.
FICHES ASTHME
Une fiche asthme est remplie pour tous les élèves asthmatiques. Ces fiches sont dans un classeur sur le meuble de
la salle de soin. Les médicaments sont détenus par l’élève.
TROUSSE 1ER SECOURS
Le personnel de la vie scolaire à une trousse à disposition dans la salle de soin de l’infirmerie.
Les professeurs d’EPS ont des trousses au gymnase.
Deux trousses sont prêtes pour les voyages ou sorties scolaires, elles sont dans la salle de soin de l’infirmerie.
Elles sont complétées et vérifiées par l’infirmière. (cf. constitution).
REGISTRE DE SOIN
Un registre spécifique est tenu à la vie scolaire.
Il doit être rempli par la personne de la vie scolaire qui prend en charge l’élève.
Il y est noté le nom et le prénom de l’élève, la classe, la date et l’heure, le motif de sa demande et la conduite
tenue ainsi que le nom de la personne qui a effectué la prise en charge.
ORIENTATION DE L’ELEVE, LIAISON
En cas de retour au domicile de l’élève, de prise en charge dans le cadre d’un PAI ou d’intervention des services
d’urgence prévenir Principal ou Principale adjointe ou Directrice SEGPA ou CPE.
ALERTE SAMU
Voir protocole.
Lorsque le 15 est appelé dans le collège
Penser à transmettre la photocopie de la fiche d’urgence et si nécessaire la fiche d’asthme et le PAI.
Prévenir Principal ou Principale adjointe ou Directrice SEGPA ou CPE qui contactera la famille.
Remplir le registre de soins.
7
3. VOYAGES ou SORTIES SCOLAIRES
L’infirmière doit être informée des voyages et sorties scolaires.
La liste des élèves participant doit lui être remise au moins un mois avant le départ.
La veille du départ le professeur responsable viendra chercher à l’infirmerie :
La trousse de 1er secours
Les PAI et fiches d’asthme
Les fiches d’urgence
Le tout devra être restitué à l infirmerie dès le retour.
4. ORGANISATION EN EPS
Accident dans le collège :
En cas d’accident l’enseignant prévient immédiatement l’infirmière si elle est présente ou la vie scolaire qui
effectue le protocole d’alerte au SAMU.
Accident hors du collège :
A chaque activité hors du collège (stade, gymnase…) l’enseignant responsable sera toujours équipé d’un
téléphone portable, de la trousse de secours, des trousses d’urgences pour les élèves avec PAI et des fiches
d’asthme.
Lors d’un accident en EPS hors du collège la prise en charge s’effectue sur place par l’enseignant responsable de la
classe selon le protocole d’alerte au SAMU et prévient immédiatement la direction du collège, qui informera
l’infirmière si elle est présente et qui avertira la famille.
Ce protocole est établi pour l’établissement et ne s’applique qu’à celui-ci.
.
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CONSTITUTION DE LA TROUSSE D’URGENCE
-Le protocole d’alerte au SAMU 15(ou 112 en Europe)
- La liste des élèves avec PAI
-DES GANTS A UTILISER SYSTEMATIQUEMENT
-Du désinfectant
-Des compresses stériles
-Une compresse biogaz (brulure)
-Des bandes
-Des pansements
-Du sparadrap
-Du sucre à ne donner que si l’élève ne risque pas d’être opéré
-Du sérum physiologique
-Des ciseaux
-Des serviettes hygiéniques
-Une couverture de survie
-Un coussin réfrigérant
-Une pince à écharde
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LISTE DES PERSONNELS SECOURISTES
BARTHELEMY Sabine
BEAUBEAU Didier
CAPBLANCQ Chantal
DESAPHIS Guillaume
ESSAFI Soubha
EUSEPI Patrick
LABORDE Delphine
LAVILLE Eric
MALATERRE Virginie
SALLES-LOUSTAU Thérèse
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PLAIES
PLAIES SIMPLES
Écorchures, coupures, érosions cutanées
→DEFINITION
Elles sont de surface peu étendue, superficielles et saignent peu. Elles ne sont pas situées prés d’un
orifice naturel.
→CONDUITE A TENIR
-Accueillir, faire asseoir et rassurer.
-Se laver soigneusement les mains à l’eau et au savon et mettre des gants.
-Laver la plaie à l ‘eau et au savon en vérifiant qu’il ne reste pas de corps étranger.
-Désinfecter avec un désinfectant incolore et recouvrir si besoin d’un pansement sec.
Demander à la famille de :
-Surveiller l’évolution de la plaie et éventuellement de consulter le médecin.
-Vérifier si la vaccination antitétanique est à jour.
PLAIES GRAVES
→DEFINITION
Les plaies graves sont reconnues en fonction de 3 éléments
Leur localisation :
-cou, œil, face
-L’abdomen et le thorax
-Pliure d’articulation
-La main
Leur aspect
-Plaies qui saignent abondamment
-Plaies déchiquetées
-Plaies étendues ou profondes
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Leur mécanisme
-Plaies avec objet tranchant
-Plaies par morsure
-Plaie par outil
-Plaie par projectile
→CONDUITE A TENIR
-Apprécier l’importance du saignement et agir en conséquence (cf. saignement abondant).
-Alerter ou faire alerter le SAMU 15 ou 112.
-Allonger la victime sauf si gêne respiratoire, couvrir et rassurer.
-Se laver les mains, mettre des gants et recouvrir les plaies de compresses stériles.
Plaie de l’œil ou corps étranger dans l’œil
-Ne pas toucher l’œil
-Calmer et allonger dans le noir
-Demander à l’enfant de ne pas pleurer, ni tousser (si possible)
-Ne jamais essayer de retirer le corps étranger
-Consultation ophtalmologiste en urgence nécessaire
-Contacter les parents ou le SAMU 15
Toujours prévenir les parents et l’administration
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SAIGNEMENTS
SAIGNEMENT DE NEZ
-Asseoir la victime, la tête penchée en avant et lui demander de se moucher vigoureusement et de
comprimer la narine qui saigne pendant 10 minutes avec ses doigts.
-Appeler le 15 si le saignement continue au bout de 10 minutes
Si le saignement est après un traumatisme (chute, coup) surveiller la conscience.
PLAIES DE LA BOUCHE
Cf. les traumatismes bucco dentaires en annexe.
SAIGNEMENTS DE L’OREILLE
-ALERTER OU FAIRE ALERTER LE 15.
-Allonger l’enfant sur le coté de l’oreille qui saigne.
-Surveiller et couvrir.
-Ne pas le transporter.
-Ne pas faire boire ni manger.
LES SAIGNEMENTS ABONDANTS
Exemple : Coupure profonde avec un objet contondant, cutter en cours de SVT.
→DEFINITION
Perte de sang visible qui provient d’une plaie ou d’un orifice et qui imbibe rapidement un tissu.
→AGIR POUR ARRETER LE SAIGNEMENT
-Allonger la victime en appuyant directement avec la main sur toute la plaie pour arrêter le saignement
se protéger si possible la main avec un tissu propre, du plastique des gants.
-Maintenir la compression jusqu'à l’arrivée des secours. Ne pas faire de garrot.
-ALERTER OU FAIRE ALERTER LE 15
-Surveiller.
Particularités : Si la plaie contient un corps étranger : on attend les consignes du 15 on ne sort pas
le corps étranger (peut aggraver le saignement ou la lésion).
Si le sauveteur en contact avec le sang a une petite plaie ou reçoit des projections sur le visage,
contacter le 15.
Toujours prévenir les parents et l’administration
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CONTUSIONS
SIMPLE CHOC OU COUP
Mettre du froid (toujours protéger la peau avec un tissu propre).
Surveiller évolution (pâleur, sueurs, frissons, nausées, état de la conscience).
LES TRAUMATISMES
Exemple : en EPS en saut en hauteur, un adolescent fait une chute et ne peut plus bouger sa jambe.
→DEFINITION
C’est un choc violent ou une torsion sur une partie du corps, un os, une articulation.
→Comment identifier un traumatisme ?
La personne se plaint d’une douleur vive.
Elle éprouve une difficulté ou une impossibilité à bouger.
On observe un gonflement, une déformation.
→CONDUITE A TENIR
Ne pas mobiliser la victime.
Immobiliser la partie atteinte en la calant ou la soutenant si possible.
Appeler le 15 ou 112.
Surveiller.
Particularités
Si c’est un traumatisme du dos, de la nuque ou de la tête :
-Interdire de bouger.
-Rechercher un saignement du nez, de l’oreille, des vomissements, des maux de tête ou de ventre un
comportement anormal.
-Surveiller la victime de façon continue en lui parlant.
-Faire alerter le 15 ou 112.
Toujours prévenir les parents et l’administration
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BRULURES
Exemple : un personnel de cuisine a posé la main sur une plaque chauffante.
→DEFINITION
C’est une lésion de la peau ou des muqueuse provoquée le plus souvent par la chaleur, le froid, le
frottement, des produis chimiques…
C’est toujours douloureux.
C’est rouge, c’est chaud, il peut y avoir des cloques, et ou une plaie plus profonde.
Superficielles
Surface inférieure à la moitié de la surface de la paume de la main de la victime et loin d’un orifice
naturel.
→CONDUITE A TENIR
Refroidir le plus rapidement possible toute la surface brulée avec l ‘eau du robinet tempérée
sans pression jusqu'à disparition de la douleur.
Couvrir d’un pansement sec (ne pas appliquer de corps gras).
Demander à la famille de : -surveiller l’évolution,
-vérifier la vaccination antitétanique,
-consulter éventuellement un médecin.
GRAVES
Si cloques supérieures à la moitié de la paume de la main, si proche d’un orifice naturel.
→CONDUITE A TENIR
Alerter ou faire alerter le 15 ou 112.
Refroidir le plus rapidement possible toute la surface brulée avec l ‘eau du robinet tempérée
sans pression (le 15 précisera la durée).
Allonger la victime sur la région non brulée.
Enlever délicatement le vêtement sauf s’il colle à la peau.
Envelopper d’un drap propre .
Surveiller.
→Particularités
-Brulures par produits chimiques : enlever le plus rapidement possible les vêtements (en se protégeant
soi même d’un éventuel contact) et arroser abondamment jusqu'à l’arrivée des secours.
-Brulures par ingestion : Ne pas faire vomir, ne pas donner à boire, appeler les secours et signaler le nom
du produit ingéré.
Toujours prévenir les parents et l’administration
15
MALAISES
Exemple : sensation de grande faiblesse, pâleur chez un adolescent.
→DEFINITION
C’est une personne consciente qui décrit une sensation pénible de mal être .Il peut être fugace ou
durable, de survenue brutale ou progressive.
→CONDUITE A TENIR
Mettre la personne au repos.
Ecouter : douleur, ressentit …..
Observer : pâleur, sueur, essoufflement…
Interroger : Depuis combien de temps ça dure ?
Est-ce la première fois ?
Est-ce que vous prenez des médicaments ?
Avez-vous déjà été gravement malade ou hospitalisé ?
Age ?
Appeler le 15 pour donner l’alerte et ou demander un avis avec :
Tout ce qu’on observe,
Ce que la victime ressent,
Les réponses aux questions,
Si la personne en est capable on favorisera le dialogue avec le SAMU.
Appliquer les consignes du 15
Toujours prévenir les parents et l’administration
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VOMISSEMENTS
Accueillir et rassurer,
Installer confortablement, en position demi-assise,
Couvrir si besoin,
Mettre à disposition cuvette et serviettes en papier.
Observer :
-Pâleur, fièvre, sueur, maux de tête, douleurs abdominales, diarrhées.
-Aspect du vomissement, fréquence en jets, spontanés.
-Depuis quand a-t-il ces symptômes ?
-Demander l’heure et le lieu du dernier repas et son contenu.
-Prévenir la famille.
-NE RIEN DONNER A BOIRE OU A MANGER
Toujours prévenir les parents et l’administration
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CRISE D’ASTHME
On ne parle de crise d’asthme que quand l’enfant a été signalé par sa famille comme asthmatique.
→Reconnaitre
Gène respiratoire, l’enfant respire en sifflant est angoissé, tousse.
→CONDUITE A TENIR
L’enfant bénéficie d’un PAI suivre le protocole
Isoler l’enfant au calme et le laisser dans la position qu’il choisie,
Le rassurer et le calmer,
Desserrer col ceinture, ôter foulard et écharpe,
L’aider à prendre son traitement,
L aider à retrouver une respiration lente calme et profonde,
Rester auprès de lui jusqu'à l’arrêt de la crise,
Si pas d’amélioration appeler le 15
Prévenir la famille même si l’amélioration est totale
Signes de gravité
-Cyanose (mains blanches, ongles violets),
-Difficulté à parler,
-Pas de toux,
-L’enfant est obligé de rester assis pour respirer,
-Augmentation du rythme cardiaque.
Toujours prévenir les parents et l’administration
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CRISE D’EPILEPSIE
→DEFINITION
Suspension momentanée de la conscience avec mouvements anormaux.
Si PAI appliquer le protocole
→CONDUITE A TENIR
Faire évacuer les autres élèves,
Laisser l’élève par terre en évitant qu’il ne se blesse,
Ne pas empêcher les mouvements,
Ne rien mettre dans la bouche,
Quand les mouvements s’arrêtent mettre l’enfant en position latérale de sécurité, le couvrir et le
laisser au repos,
Surveiller,
Alerter le SAMU 15 ou 112.
Toujours prévenir les parents et l’administration
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CAS PARTICULIERS
SECTION PARTIELLE OU ECRASEMENT D’UN DOIGT
-ALERTER OU FAIRE ALERTER LE 15,
-Allonger la victime, surélever la main qui saigne,
-Rassurer et couvrir le blessé,
-Ne pas donner a boire ni à manger.
SECTION TOTALE
-Idem +ramasser le bout du doigt, l’envelopper dans un linge propre l’enfermer dans un sac plastique,
placer ce sac sur des glaçons, le donner au secours avec le nom de la victime.
………………………………
DYSPNEE, PLEURS, AGITATION
Les personnes particulièrement réceptives au stress sont susceptibles de présenter des symptômes
physiques : sensation d’angoisse, d’oppression, d’étouffement ou de malaise imminent avec pâleur et
sueur puis survient une dyspnée (difficulté à respirer avec profonds sanglots et agitation).
Le plus souvent la crise a un facteur déclenchant et se passe en public .
→CONDUITE A TENIR
-L’isoler (éviter d’avoir plusieurs personnes autour qui s’agitent car la panique des autres entretient la
crise) le faire asseoir ou allonger et le rassurer.
-L’aider à diminuer son rythme ventilatoire : lui parler doucement et lui demander de respirer lentement
en inspirant par le nez et soufflant par la bouche (l’hyperventilation entretient la crise).
-Détourner son attention pour lever son angoisse.
-Ne pas paniquer, ne pas crier ou s’agiter, rester calme .La crise passe en quelques minutes.
Toujours prévenir les parents et l’administration
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