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Observatoire Social de l’Entreprise Résultats exclusifs de l’enquête croisée dirigeants/salariés sur le thème : Réforme des retraites et emploi des seniors : l’impossible alchimie ? Avril 2010

Présentation des partenaires des tensions sur le terrain ... · du pouvoir d’achat (20% d’optimistes soit -2 points). La question du stress apparaît notamment comme un sujet

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Page 1: Présentation des partenaires des tensions sur le terrain ... · du pouvoir d’achat (20% d’optimistes soit -2 points). La question du stress apparaît notamment comme un sujet

LE CESI

Reconnu comme un instrument de qualifi cation au service des personnes et des entreprises, le groupe CESI forme chaque année près de 20.000 ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise. Implanté sur 26 sites en France ainsi qu’en Espagne et en Algérie, il compte près de 650 salariés et s’appuie sur l’expertise de plus de 2000 intervenants extérieurs. Promoteur de la formation tout au long de la vie, défenseur du développement de tous les talents, le CESI se présente en quelque sorte comme l’école de toutes les chances. Convaincu de l’intérêt d’approches pédagogiques multiples et notamment de celles de l’alternance et de l’apprentissage, il développe ses activités dans le cadre de 3 marques : - EI.CESI (l’Ecole d’Ingénieurs du CESI) - CESI-Entreprises (l’offre de prestation aux entreprises) - EXIA.CESI (l’Ecole Supérieure d’Informatique du CESI). Le CESI est certifi é ISO 9001 et labellisé OPQF. www.cesi.fr

IPSOS

Implanté en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique Latine, au Moyen-Orient, en Afrique et dans la zone Asie-Pacifi que, le groupe Ipsos, créé à Paris en 1975, est aujourd’hui présent à travers ses fi liales dans 64 pays et se situe au 3ème rang mondial des sociétés d’études par enquêtes.

Informer les décideurs politiques et les acteurs socio-économiques des désirs, opinions, comportements et attentes des citoyens, consommateurs ou autres populations cibles (actionnaires, ...), mesurer et suivre les tendances d’opinions, comprendre les évolutions des modes de vie des populations, leurs aspirations, préoccupations et centres d’intérêts, sont autant d’objectifs auxquels répondent les études d’opinion réalisées par Ipsos pour ses clients.

Avec des experts spécialisés par type de problématique (politique, institutionnel ou corporate) Ipsos Public Affairs intervient aussi bien auprès des acteurs publics que privés.

LIAISONS SOCIALES

Véritable « news magazine du social », Liaisons Sociales Magazine est le seul mensuel à privilégier les analyses, enquêtes, interviews et reportages sur les relations du travail.

À travers ses rubriques Actualité et Idées, son journal des RH, il invite au coeur des débats sociaux et de la vie des entreprises.

BFM RADIO

BFM est dédiée à l’information et l’actualité du monde fi nancier. BFM propose de 5h30 jusqu’à 23h00 un format 100% «éco» alternant journaux, interviews, débats et points d’information sur la bourse tous les 1/4 d’heure.

Dix mille décideurs et grands patrons sont interviewés chaque année à l’antenne de BFM pour analyser et débattre de l’actualité économique, sociale et internationale.

LES CHEFS D’ENTREPRISE

400 chefs d’entreprise L’échantillon a été raisonné pour disposer non seulement de dirigeants de petites structures mais aussi de structures plus importantes (150 chefs d’entreprise de 1 à 9 salariés; 50 de 10 à 49 salariés; 50 de 50 à 99 salariés; 50 de 100 à 249 salariés; 50 de 250 à 499 salariés; 50 de 500 salariés et plus). L’échantillon a également été raisonné en fonction du secteur (100 chefs d’entreprise par secteur). Lors du traitement des résultats, chaque catégorie a été remise à son poids réel afin d’assurer la représentativité des résultats.

Echantillon interrogé par téléphone.

LES SALARIÉS

1 000 salariés du secteur privé :

Echantillon représentatif de la population des salariés du secteur privé en termes de sexe, d’âge, de catégorie de commune et de région.L’échantillon a été raisonné en fonction de la catégorie socioprofessionnelle (250 cadres, 250 professions intermédiaires, 250 employés, 250 ouvriers).Lors du traitement des résultats, chaque catégorie a été remise à son poids réel afi n d’assurer la représentativité des résultats.

Echantillon interrogé par internet.

Observatoire Social

de l’Entreprise

Résultats exclusifs de l’enquête croisée dirigeants/salariés sur le thème :

Réforme des retraites et emploi des

seniors : l’impossible alchimie ?

Avril 2010

www.cesi.fr

Présentation des partenairesDes divergences de diagnostic sur la situation annoncent des tensions sur le terrain socialLes chefs d’entreprise restent prudents dans leur diagnostic de la santé de leur entreprise

Les salariés légèrement plus optimistes que les chefs d’entreprise sur leur diagnostic

Les divergences entre salariés et chefs d’entreprise quant au diagnostic de la situation économique et sociale commencent à apparaître

Sur la majorité des indicateurs économiques et sociaux, les entrepreneurs ne prévoient aucune amélioration dans les 6 prochains mois. 24% d’entre eux restent «pessimistes» quant au maintien de l’emploi dans leur entreprise.

Leur optimisme recule même par rapport au mois d’août dernier en ce qui concerne le développement économique de leur secteur d’activité (- 4 points), l’augmentation des salaires ou du pouvoir d’achat des salariés (32% -4 points) et la capacité à embaucher (23% - 4 points).

Le moral des salariés est quant à lui en très légère progression : 78% sont désormais optimistes quant au maintien de l’emploi dans leur entreprise (+1 point) ; 58% quant au développement économique de leur secteur d’activité (+2 points) ; 34% quant à la capacité à embaucher de leur entreprise (+4 points).

L’unique point sur lequel l’optimisme des salariés se dégrade est l’augmentation des salaires ou du pouvoir d’achat (20% d’optimistes soit -2 points).

La question du stress apparaît notamment comme un sujet sur lequel chacun a un point de vue opposé : elle suscite le pessimisme de 59% des salariés mais l’optimisme de 64% des chefs d’entreprise.

Par ailleurs, le pacte social conclu autour du maintien de l’emploi

semble se lézarder alors que les salariés ont le sentiment que le gros de la crise est passé. Les désaccords pourraient se cristalliser autour de la question des salaires, désormais principale préoccupation des salariés avec le maintien de l’emploi. La majorité d’entre eux considère en effet qu’en matière de rémunérations, la

situation est mauvaise dans leur entreprise (53%). Dans ce contexte, la perception du climat social se dégrade selon les salariés comme les entrepreneurs (-8 points). D’ailleurs, si un mouvement social se développait au sein de leur entreprise, plus d’un salarié sur deux aurait envie d’y participer (51% ; +3 points).

Page 2: Présentation des partenaires des tensions sur le terrain ... · du pouvoir d’achat (20% d’optimistes soit -2 points). La question du stress apparaît notamment comme un sujet

VOLET THÉMATIQUE Réforme des retraites et emploi des seniors : l’impossible alchimie?

VOLET BAROMÉTRIQUE

Opinion des salariés et des chefs d’entreprise sur le climat économique et social

Près d’un salarié sur deux et une majorité des chefs d’entreprise considère qu’il faut fi xer l’âge légal de départ à la retraite à plus de 60 ans pour assurer l’avenir

La majorité des chefs d’entreprise et des salariés estime cependant que le maintien en activité des salariés dans leur entreprise au-delà de 60 ans est diffi cile

Salariés et chefs d’entreprise sont peu confi ants dans d’éventuels progrès en matière d’emploi des seniors

Près de deux salariés sur trois considèrent qu’il faut attendre que les entreprises aient mis en place des dispositifs permettant de favoriser le maintien de l’emploi des seniors avant de réformer le système des retraites (66%)

Près de la moitié des salariés juge qu’il est indispensable d’augmenter l’âge légal de la retraite (44%) et d’allonger le nombre d’années de cotisations des salariés (45%). Du côté des employeurs, 62% d’entre eux jugent cette mesure indispensable.

D’ailleurs, 48% situent l’âge légal nécessaire pour assurer l’avenir du régime au delà de 60 ans.

Chez les cadres, cette proportion s’élève même à 72%, alors que seule une minorité d’ouvriers est prête à envisager cette perspective (35%).

Plus d’un chef d’entreprise sur 4 l’estime même « très diffi cile » (26%). C’est dans le secteur de la construction que le maintien à l’emploi des seniors est perçu comme le plus ardu par les chefs d’entreprise : 72% le jugent diffi cile (contre 45% dans les services).

Ces disparités entre secteurs, qui renvoient à la pénibilité et au caractère physique du travail, se retrouvent chez les salariés : ce sont les ouvriers qui considè-rent le maintien à l’emploi des plus de 60 ans le plus diffi cile (80%, contre 47% des cadres). D’ailleurs, 48% situent l’âge légal nécessaire pour assurer l’avenir du régime au delà de 60 ans.

Les salariés sont peu confi ants à 61% et ne pensent pas que le taux d’emploi des seniors au sein de leur entreprise va augmenter au cours des 5 prochaines années.

Pour 17% d’entre eux, cette baisse d’activité devrait être modérée (soit une baisse de 7 points), et pour 2% importante. Si l’industrie reste le secteur le plus fortement touché (27%), le commerce est désormais dans la tourmente (33%). Les premiers signes d’une normalisation de la situation se confi rment, puisqu’un entrepreneur sur deux pense toutefois que son activité sera stable (52% contre 47%).

La part des entrepreneurs envisageant une phase de croissance reste quant à elle toujours faible (16%).

Les Chefs d’entreprise ne la voient pas venir avant 14 mois (contre 13 mois) alors que les salariés se montrent plus optimistes et confi rment plutôt leur prédiction d’août 2009 à 8 mois en moyenne (contre 11 mois précédemment).

Pourtant, à l’heure actuelle, seuls 13% des employeurs disent avoir mis en place un dispositif de transmission de compétences des seniors (54% des entreprises de 50 salariés et plus), 14% à avoir mis en place un dispositif d’aménagement des fi ns de carrières (41% des 50 salariés et plus) et seulement 8% à avoir appliqué un plan d’action unilatéral, un accord de branche ou d’entreprise (55% des 50 salariés et plus).

52% des chefs d’entreprise pensent que l’activité sera stable dans leur entreprise dans les 6 prochains mois et 23% qu’elle sera en baisse

Salariés comme chefs d’entreprise reportent le moment de la reprise

La santé économique de l’entreprise

Au total, 77% des salariés et 61% des chefs d’entreprise considèrent diffi cile à très diffi cile de rester en activité dans de bonnes conditions pour eux-même et pour l’entreprise

La conjoncture reste peu propice à une embellie sur le front de l’emploi en général. Certes les chefs d’entreprise se montrent légèrement moins pessimistes sur la santé de leur entreprise pour les 6 prochains mois (23% anticipent une baisse d’activité, contre 34% en août dernier), mais ils tablent avant tout sur la stabilité de la situation actuelle (52%) et peu sur la croissance (18%).

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VOLET THÉMATIQUE Réforme des retraites et emploi des seniors : l’impossible alchimie?

VOLET BAROMÉTRIQUE

Opinion des salariés et des chefs d’entreprise sur le climat économique et social

Près d’un salarié sur deux et une majorité des chefs d’entreprise considère qu’il faut fi xer l’âge légal de départ à la retraite à plus de 60 ans pour assurer l’avenir

La majorité des chefs d’entreprise et des salariés estime cependant que le maintien en activité des salariés dans leur entreprise au-delà de 60 ans est diffi cile

Salariés et chefs d’entreprise sont peu confi ants dans d’éventuels progrès en matière d’emploi des seniors

Près de deux salariés sur trois considèrent qu’il faut attendre que les entreprises aient mis en place des dispositifs permettant de favoriser le maintien de l’emploi des seniors avant de réformer le système des retraites (66%)

Près de la moitié des salariés juge qu’il est indispensable d’augmenter l’âge légal de la retraite (44%) et d’allonger le nombre d’années de cotisations des salariés (45%). Du côté des employeurs, 62% d’entre eux jugent cette mesure indispensable.

D’ailleurs, 48% situent l’âge légal nécessaire pour assurer l’avenir du régime au delà de 60 ans.

Chez les cadres, cette proportion s’élève même à 72%, alors que seule une minorité d’ouvriers est prête à envisager cette perspective (35%).

Plus d’un chef d’entreprise sur 4 l’estime même « très diffi cile » (26%). C’est dans le secteur de la construction que le maintien à l’emploi des seniors est perçu comme le plus ardu par les chefs d’entreprise : 72% le jugent diffi cile (contre 45% dans les services).

Ces disparités entre secteurs, qui renvoient à la pénibilité et au caractère physique du travail, se retrouvent chez les salariés : ce sont les ouvriers qui considè-rent le maintien à l’emploi des plus de 60 ans le plus diffi cile (80%, contre 47% des cadres). D’ailleurs, 48% situent l’âge légal nécessaire pour assurer l’avenir du régime au delà de 60 ans.

Les salariés sont peu confi ants à 61% et ne pensent pas que le taux d’emploi des seniors au sein de leur entreprise va augmenter au cours des 5 prochaines années.

Pour 17% d’entre eux, cette baisse d’activité devrait être modérée (soit une baisse de 7 points), et pour 2% importante. Si l’industrie reste le secteur le plus fortement touché (27%), le commerce est désormais dans la tourmente (33%). Les premiers signes d’une normalisation de la situation se confi rment, puisqu’un entrepreneur sur deux pense toutefois que son activité sera stable (52% contre 47%).

La part des entrepreneurs envisageant une phase de croissance reste quant à elle toujours faible (16%).

Les Chefs d’entreprise ne la voient pas venir avant 14 mois (contre 13 mois) alors que les salariés se montrent plus optimistes et confi rment plutôt leur prédiction d’août 2009 à 8 mois en moyenne (contre 11 mois précédemment).

Pourtant, à l’heure actuelle, seuls 13% des employeurs disent avoir mis en place un dispositif de transmission de compétences des seniors (54% des entreprises de 50 salariés et plus), 14% à avoir mis en place un dispositif d’aménagement des fi ns de carrières (41% des 50 salariés et plus) et seulement 8% à avoir appliqué un plan d’action unilatéral, un accord de branche ou d’entreprise (55% des 50 salariés et plus).

52% des chefs d’entreprise pensent que l’activité sera stable dans leur entreprise dans les 6 prochains mois et 23% qu’elle sera en baisse

Salariés comme chefs d’entreprise reportent le moment de la reprise

La santé économique de l’entreprise

Au total, 77% des salariés et 61% des chefs d’entreprise considèrent diffi cile à très diffi cile de rester en activité dans de bonnes conditions pour eux-même et pour l’entreprise

La conjoncture reste peu propice à une embellie sur le front de l’emploi en général. Certes les chefs d’entreprise se montrent légèrement moins pessimistes sur la santé de leur entreprise pour les 6 prochains mois (23% anticipent une baisse d’activité, contre 34% en août dernier), mais ils tablent avant tout sur la stabilité de la situation actuelle (52%) et peu sur la croissance (18%).

Page 4: Présentation des partenaires des tensions sur le terrain ... · du pouvoir d’achat (20% d’optimistes soit -2 points). La question du stress apparaît notamment comme un sujet

VOLET THÉMATIQUE Réforme des retraites et emploi des seniors : l’impossible alchimie?

VOLET BAROMÉTRIQUE

Opinion des salariés et des chefs d’entreprise sur le climat économique et social

Près d’un salarié sur deux et une majorité des chefs d’entreprise considère qu’il faut fi xer l’âge légal de départ à la retraite à plus de 60 ans pour assurer l’avenir

La majorité des chefs d’entreprise et des salariés estime cependant que le maintien en activité des salariés dans leur entreprise au-delà de 60 ans est diffi cile

Salariés et chefs d’entreprise sont peu confi ants dans d’éventuels progrès en matière d’emploi des seniors

Près de deux salariés sur trois considèrent qu’il faut attendre que les entreprises aient mis en place des dispositifs permettant de favoriser le maintien de l’emploi des seniors avant de réformer le système des retraites (66%)

Près de la moitié des salariés juge qu’il est indispensable d’augmenter l’âge légal de la retraite (44%) et d’allonger le nombre d’années de cotisations des salariés (45%). Du côté des employeurs, 62% d’entre eux jugent cette mesure indispensable.

D’ailleurs, 48% situent l’âge légal nécessaire pour assurer l’avenir du régime au delà de 60 ans.

Chez les cadres, cette proportion s’élève même à 72%, alors que seule une minorité d’ouvriers est prête à envisager cette perspective (35%).

Plus d’un chef d’entreprise sur 4 l’estime même « très diffi cile » (26%). C’est dans le secteur de la construction que le maintien à l’emploi des seniors est perçu comme le plus ardu par les chefs d’entreprise : 72% le jugent diffi cile (contre 45% dans les services).

Ces disparités entre secteurs, qui renvoient à la pénibilité et au caractère physique du travail, se retrouvent chez les salariés : ce sont les ouvriers qui considè-rent le maintien à l’emploi des plus de 60 ans le plus diffi cile (80%, contre 47% des cadres). D’ailleurs, 48% situent l’âge légal nécessaire pour assurer l’avenir du régime au delà de 60 ans.

Les salariés sont peu confi ants à 61% et ne pensent pas que le taux d’emploi des seniors au sein de leur entreprise va augmenter au cours des 5 prochaines années.

Pour 17% d’entre eux, cette baisse d’activité devrait être modérée (soit une baisse de 7 points), et pour 2% importante. Si l’industrie reste le secteur le plus fortement touché (27%), le commerce est désormais dans la tourmente (33%). Les premiers signes d’une normalisation de la situation se confi rment, puisqu’un entrepreneur sur deux pense toutefois que son activité sera stable (52% contre 47%).

La part des entrepreneurs envisageant une phase de croissance reste quant à elle toujours faible (16%).

Les Chefs d’entreprise ne la voient pas venir avant 14 mois (contre 13 mois) alors que les salariés se montrent plus optimistes et confi rment plutôt leur prédiction d’août 2009 à 8 mois en moyenne (contre 11 mois précédemment).

Pourtant, à l’heure actuelle, seuls 13% des employeurs disent avoir mis en place un dispositif de transmission de compétences des seniors (54% des entreprises de 50 salariés et plus), 14% à avoir mis en place un dispositif d’aménagement des fi ns de carrières (41% des 50 salariés et plus) et seulement 8% à avoir appliqué un plan d’action unilatéral, un accord de branche ou d’entreprise (55% des 50 salariés et plus).

52% des chefs d’entreprise pensent que l’activité sera stable dans leur entreprise dans les 6 prochains mois et 23% qu’elle sera en baisse

Salariés comme chefs d’entreprise reportent le moment de la reprise

La santé économique de l’entreprise

Au total, 77% des salariés et 61% des chefs d’entreprise considèrent diffi cile à très diffi cile de rester en activité dans de bonnes conditions pour eux-même et pour l’entreprise

La conjoncture reste peu propice à une embellie sur le front de l’emploi en général. Certes les chefs d’entreprise se montrent légèrement moins pessimistes sur la santé de leur entreprise pour les 6 prochains mois (23% anticipent une baisse d’activité, contre 34% en août dernier), mais ils tablent avant tout sur la stabilité de la situation actuelle (52%) et peu sur la croissance (18%).

Page 5: Présentation des partenaires des tensions sur le terrain ... · du pouvoir d’achat (20% d’optimistes soit -2 points). La question du stress apparaît notamment comme un sujet

LE CESI

Reconnu comme un instrument de qualifi cation au service des personnes et des entreprises, le groupe CESI forme chaque année près de 20.000 ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise. Implanté sur 26 sites en France ainsi qu’en Espagne et en Algérie, il compte près de 650 salariés et s’appuie sur l’expertise de plus de 2000 intervenants extérieurs. Promoteur de la formation tout au long de la vie, défenseur du développement de tous les talents, le CESI se présente en quelque sorte comme l’école de toutes les chances. Convaincu de l’intérêt d’approches pédagogiques multiples et notamment de celles de l’alternance et de l’apprentissage, il développe ses activités dans le cadre de 3 marques : - EI.CESI (l’Ecole d’Ingénieurs du CESI) - CESI-Entreprises (l’offre de prestation aux entreprises) - EXIA.CESI (l’Ecole Supérieure d’Informatique du CESI). Le CESI est certifi é ISO 9001 et labellisé OPQF. www.cesi.fr

IPSOS

Implanté en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique Latine, au Moyen-Orient, en Afrique et dans la zone Asie-Pacifi que, le groupe Ipsos, créé à Paris en 1975, est aujourd’hui présent à travers ses fi liales dans 64 pays et se situe au 3ème rang mondial des sociétés d’études par enquêtes.

Informer les décideurs politiques et les acteurs socio-économiques des désirs, opinions, comportements et attentes des citoyens, consommateurs ou autres populations cibles (actionnaires, ...), mesurer et suivre les tendances d’opinions, comprendre les évolutions des modes de vie des populations, leurs aspirations, préoccupations et centres d’intérêts, sont autant d’objectifs auxquels répondent les études d’opinion réalisées par Ipsos pour ses clients.

Avec des experts spécialisés par type de problématique (politique, institutionnel ou corporate) Ipsos Public Affairs intervient aussi bien auprès des acteurs publics que privés.

LIAISONS SOCIALES

Véritable « news magazine du social », Liaisons Sociales Magazine est le seul mensuel à privilégier les analyses, enquêtes, interviews et reportages sur les relations du travail.

À travers ses rubriques Actualité et Idées, son journal des RH, il invite au coeur des débats sociaux et de la vie des entreprises.

BFM RADIO

BFM est dédiée à l’information et l’actualité du monde fi nancier. BFM propose de 5h30 jusqu’à 23h00 un format 100% «éco» alternant journaux, interviews, débats et points d’information sur la bourse tous les 1/4 d’heure.

Dix mille décideurs et grands patrons sont interviewés chaque année à l’antenne de BFM pour analyser et débattre de l’actualité économique, sociale et internationale.

LES CHEFS D’ENTREPRISE

400 chefs d’entreprise L’échantillon a été raisonné pour disposer non seulement de dirigeants de petites structures mais aussi de structures plus importantes (150 chefs d’entreprise de 1 à 9 salariés; 50 de 10 à 49 salariés; 50 de 50 à 99 salariés; 50 de 100 à 249 salariés; 50 de 250 à 499 salariés; 50 de 500 salariés et plus). L’échantillon a également été raisonné en fonction du secteur (100 chefs d’entreprise par secteur). Lors du traitement des résultats, chaque catégorie a été remise à son poids réel afin d’assurer la représentativité des résultats.

Echantillon interrogé par téléphone.

LES SALARIÉS

1 000 salariés du secteur privé :

Echantillon représentatif de la population des salariés du secteur privé en termes de sexe, d’âge, de catégorie de commune et de région.L’échantillon a été raisonné en fonction de la catégorie socioprofessionnelle (250 cadres, 250 professions intermédiaires, 250 employés, 250 ouvriers).Lors du traitement des résultats, chaque catégorie a été remise à son poids réel afi n d’assurer la représentativité des résultats.

Echantillon interrogé par internet.

Observatoire Social

de l’Entreprise

Résultats exclusifs de l’enquête croisée dirigeants/salariés sur le thème :

Réforme des retraites et emploi des

seniors : l’impossible alchimie ?

Avril 2010

www.cesi.fr

Présentation des partenairesDes divergences de diagnostic sur la situation annoncent des tensions sur le terrain socialLes chefs d’entreprise restent prudents dans leur diagnostic de la santé de leur entreprise

Les salariés légèrement plus optimistes que les chefs d’entreprise sur leur diagnostic

Les divergences entre salariés et chefs d’entreprise quant au diagnostic de la situation économique et sociale commencent à apparaître

Sur la majorité des indicateurs économiques et sociaux, les entrepreneurs ne prévoient aucune amélioration dans les 6 prochains mois. 24% d’entre eux restent «pessimistes» quant au maintien de l’emploi dans leur entreprise.

Leur optimisme recule même par rapport au mois d’août dernier en ce qui concerne le développement économique de leur secteur d’activité (- 4 points), l’augmentation des salaires ou du pouvoir d’achat des salariés (32% -4 points) et la capacité à embaucher (23% - 4 points).

Le moral des salariés est quant à lui en très légère progression : 78% sont désormais optimistes quant au maintien de l’emploi dans leur entreprise (+1 point) ; 58% quant au développement économique de leur secteur d’activité (+2 points) ; 34% quant à la capacité à embaucher de leur entreprise (+4 points).

L’unique point sur lequel l’optimisme des salariés se dégrade est l’augmentation des salaires ou du pouvoir d’achat (20% d’optimistes soit -2 points).

La question du stress apparaît notamment comme un sujet sur lequel chacun a un point de vue opposé : elle suscite le pessimisme de 59% des salariés mais l’optimisme de 64% des chefs d’entreprise.

Par ailleurs, le pacte social conclu autour du maintien de l’emploi

semble se lézarder alors que les salariés ont le sentiment que le gros de la crise est passé. Les désaccords pourraient se cristalliser autour de la question des salaires, désormais principale préoccupation des salariés avec le maintien de l’emploi. La majorité d’entre eux considère en effet qu’en matière de rémunérations, la

situation est mauvaise dans leur entreprise (53%). Dans ce contexte, la perception du climat social se dégrade selon les salariés comme les entrepreneurs (-8 points). D’ailleurs, si un mouvement social se développait au sein de leur entreprise, plus d’un salarié sur deux aurait envie d’y participer (51% ; +3 points).

Page 6: Présentation des partenaires des tensions sur le terrain ... · du pouvoir d’achat (20% d’optimistes soit -2 points). La question du stress apparaît notamment comme un sujet

LE CESI

Reconnu comme un instrument de qualifi cation au service des personnes et des entreprises, le groupe CESI forme chaque année près de 20.000 ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise. Implanté sur 26 sites en France ainsi qu’en Espagne et en Algérie, il compte près de 650 salariés et s’appuie sur l’expertise de plus de 2000 intervenants extérieurs. Promoteur de la formation tout au long de la vie, défenseur du développement de tous les talents, le CESI se présente en quelque sorte comme l’école de toutes les chances. Convaincu de l’intérêt d’approches pédagogiques multiples et notamment de celles de l’alternance et de l’apprentissage, il développe ses activités dans le cadre de 3 marques : - EI.CESI (l’Ecole d’Ingénieurs du CESI) - CESI-Entreprises (l’offre de prestation aux entreprises) - EXIA.CESI (l’Ecole Supérieure d’Informatique du CESI). Le CESI est certifi é ISO 9001 et labellisé OPQF. www.cesi.fr

IPSOS

Implanté en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique Latine, au Moyen-Orient, en Afrique et dans la zone Asie-Pacifi que, le groupe Ipsos, créé à Paris en 1975, est aujourd’hui présent à travers ses fi liales dans 64 pays et se situe au 3ème rang mondial des sociétés d’études par enquêtes.

Informer les décideurs politiques et les acteurs socio-économiques des désirs, opinions, comportements et attentes des citoyens, consommateurs ou autres populations cibles (actionnaires, ...), mesurer et suivre les tendances d’opinions, comprendre les évolutions des modes de vie des populations, leurs aspirations, préoccupations et centres d’intérêts, sont autant d’objectifs auxquels répondent les études d’opinion réalisées par Ipsos pour ses clients.

Avec des experts spécialisés par type de problématique (politique, institutionnel ou corporate) Ipsos Public Affairs intervient aussi bien auprès des acteurs publics que privés.

LIAISONS SOCIALES

Véritable « news magazine du social », Liaisons Sociales Magazine est le seul mensuel à privilégier les analyses, enquêtes, interviews et reportages sur les relations du travail.

À travers ses rubriques Actualité et Idées, son journal des RH, il invite au coeur des débats sociaux et de la vie des entreprises.

BFM RADIO

BFM est dédiée à l’information et l’actualité du monde fi nancier. BFM propose de 5h30 jusqu’à 23h00 un format 100% «éco» alternant journaux, interviews, débats et points d’information sur la bourse tous les 1/4 d’heure.

Dix mille décideurs et grands patrons sont interviewés chaque année à l’antenne de BFM pour analyser et débattre de l’actualité économique, sociale et internationale.

LES CHEFS D’ENTREPRISE

400 chefs d’entreprise L’échantillon a été raisonné pour disposer non seulement de dirigeants de petites structures mais aussi de structures plus importantes (150 chefs d’entreprise de 1 à 9 salariés; 50 de 10 à 49 salariés; 50 de 50 à 99 salariés; 50 de 100 à 249 salariés; 50 de 250 à 499 salariés; 50 de 500 salariés et plus). L’échantillon a également été raisonné en fonction du secteur (100 chefs d’entreprise par secteur). Lors du traitement des résultats, chaque catégorie a été remise à son poids réel afin d’assurer la représentativité des résultats.

Echantillon interrogé par téléphone.

LES SALARIÉS

1 000 salariés du secteur privé :

Echantillon représentatif de la population des salariés du secteur privé en termes de sexe, d’âge, de catégorie de commune et de région.L’échantillon a été raisonné en fonction de la catégorie socioprofessionnelle (250 cadres, 250 professions intermédiaires, 250 employés, 250 ouvriers).Lors du traitement des résultats, chaque catégorie a été remise à son poids réel afi n d’assurer la représentativité des résultats.

Echantillon interrogé par internet.

Observatoire Social

de l’Entreprise

Résultats exclusifs de l’enquête croisée dirigeants/salariés sur le thème :

Réforme des retraites et emploi des

seniors : l’impossible alchimie ?

Avril 2010

www.cesi.fr

Présentation des partenairesDes divergences de diagnostic sur la situation annoncent des tensions sur le terrain socialLes chefs d’entreprise restent prudents dans leur diagnostic de la santé de leur entreprise

Les salariés légèrement plus optimistes que les chefs d’entreprise sur leur diagnostic

Les divergences entre salariés et chefs d’entreprise quant au diagnostic de la situation économique et sociale commencent à apparaître

Sur la majorité des indicateurs économiques et sociaux, les entrepreneurs ne prévoient aucune amélioration dans les 6 prochains mois. 24% d’entre eux restent «pessimistes» quant au maintien de l’emploi dans leur entreprise.

Leur optimisme recule même par rapport au mois d’août dernier en ce qui concerne le développement économique de leur secteur d’activité (- 4 points), l’augmentation des salaires ou du pouvoir d’achat des salariés (32% -4 points) et la capacité à embaucher (23% - 4 points).

Le moral des salariés est quant à lui en très légère progression : 78% sont désormais optimistes quant au maintien de l’emploi dans leur entreprise (+1 point) ; 58% quant au développement économique de leur secteur d’activité (+2 points) ; 34% quant à la capacité à embaucher de leur entreprise (+4 points).

L’unique point sur lequel l’optimisme des salariés se dégrade est l’augmentation des salaires ou du pouvoir d’achat (20% d’optimistes soit -2 points).

La question du stress apparaît notamment comme un sujet sur lequel chacun a un point de vue opposé : elle suscite le pessimisme de 59% des salariés mais l’optimisme de 64% des chefs d’entreprise.

Par ailleurs, le pacte social conclu autour du maintien de l’emploi

semble se lézarder alors que les salariés ont le sentiment que le gros de la crise est passé. Les désaccords pourraient se cristalliser autour de la question des salaires, désormais principale préoccupation des salariés avec le maintien de l’emploi. La majorité d’entre eux considère en effet qu’en matière de rémunérations, la

situation est mauvaise dans leur entreprise (53%). Dans ce contexte, la perception du climat social se dégrade selon les salariés comme les entrepreneurs (-8 points). D’ailleurs, si un mouvement social se développait au sein de leur entreprise, plus d’un salarié sur deux aurait envie d’y participer (51% ; +3 points).