Présentation synthétique des · et comportant à minima le type de suivi, la fréquence des interventions en taille.. - Période d’inteventionentre le 1er Octobre et le 29 Février

Présentation synthétique des MAEC proposées dans le cadre du dispositif Gestions de Territoire®

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Document non contractuel. Se reporter aux cahiers des charges.

Entretien des haies

0,36€ par mètre linéaire engagé / an

Ces formations alternant arbres et/ou arbustes,peuvent, selon les entretiens, être basses, hautesou à plusieurs étages.Ecosystèmes à part entière, elles constituent desréservoirs de biodiversité, jouent un rôle d’abri etde nourriture pour la faune, mais aussipermettent de lutter contre l’érosion ou de créerun effet brise-vent, etc...Longtemps décriées, elles sont de nouveaureconnues et retrouvent une place dans notreterritoire.Sur les territoires à enjeu « biodiversité » et« eau », seules les haies composées d’espèceslocales sont éligibles.

Qu’est ce qu’une haie ?

Comment gérer une haie?Obligations communes au contrat et cequelle que soit le type de haie pour laquelleil est souscrit:

- Elaboration d’un plan de gestion sur 5 ansavec obligation de tenue d’un cahierd’enregistrement des interventionsréalisées.

- Période d’intervention entre le 1er

Octobre et le 29 Février inclus.- Obligation d’intervenir au moins 2 fois en

5 ans dont une fois au moins au cours des3 premières années. Ne pas intervenir entaille plus d’une fois par an

- Le type d’entretien et sa fréquencedépendront du type de haie et desobjectifs qu’on lui fixe.

- Obligation d’utiliser du matérieln’éclatant pas les branches (lamier,tronçonneuse, sécateur, etc…). Broyeurautorisé uniquement en cas d’entretienannuel

- Interdiction d’utilisation de produitsphytosanitaires sur les linéaires engagés,sauf traitements localisés

Remarques sur les modalités de taille :- Une taille annuelle limite la production

de baies.- Une taille apicale trop fréquente peut,

selon les essences, affaiblir la haie.

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Contact chambre départementale d’agriculture

Aisne : Benoît LEMAIRE - 03.23.22.51.01

Oise : Claire BELLER - 03.44.11.44.52

Somme : Jérôme CIPEL - 03.22.33.69.00

3,96€ par arbre / an

Deux types de formation sont éligibles :

• Arbres têtards : écosystèmes remarquablesqui abritent de nombreuses espèces dontcertaines lui sont inféodées

• Arbres implantés en alignement, appelés pluscommunément « agroforesterie » qui offrentdes intérêts environnementaux divers(stockage de carbone, infiltration lente deseaux pluviales…)

- Seules les essences locales sont éligibles.- Quantité minimale d'arbres à souscrire parcontrat : 20 arbres, mais chiffre pouvant êtreinférieur localement.

Quels arbres sont éligibles ?

Comment gérer l’entretien de ces arbres ?

Obligations communes quelle que soit laformation végétale:- Elaboration d’un plan de gestion sur 5 ans avecobligation de tenue d’un cahier d’enregistrementdes interventions.- Période d’intervention entre le 1/10 et le 1/03- Nécessité d’utiliser de matériel éclatant les

branches : sécateur ou scie pour la taille desarbres de hauts jets ou tronçonneuse pour lataille des arbres têtards

- obligations en matière de maintien de boismorts et de préservation d’arbresremarquables.

Selon le type de formation végétale, deux typesd’entretien sont possibles :Pour une taille en têtard des arbres :- Obligation d’intervenir au minimum 1 fois au

cours des 5 ans du contrat (Intervenir avantque les branches n’atteignent 15 cm dediamètre)

- Attention, lors de la taille, couper proprementau ras de la tête (sans l’entamer) pour permettreune bonne cicatrisation des blessures.Pour une taille d’arbres de hauts jets :- Si bille de pied < à 5m : Intervention annuelle

ou bisannuelle selon la vigueur de l’arbre.- Les premières années sont consacrées à la

formation de la bille de pied (suppression desfourches ou des branches latérales tropvigoureuses), puis lorsque la bille est acquise,élagage progressif de la bille de pied parsuppression des branches basses.

Entretien d’arbres isolés ou en alignement (agroforesterie)

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Entretien de bosquets

145 € / ha / an

Composés d’arbres et d’arbustes, les bosquetssont des lieux d’abris, de vie et de reproductiond’un grand nombre d’espèces animales etvégétales. Ces formations jouent un rôlestructurant pour le paysage et assurent, commeles haies, un rôle de corridors écologiques dansune trame d’ensemble.Elles jouent aussi un rôle équivalent en matièrede protection contre le ruissellement etl’érosion.Avec le temps, ils perdent de leur intérêt du faitde la disparition des essences de secondegrandeur qui sont étouffées par les essencesplus vigoureuses.Critères d’éligibilité des bosquets :-Etre sur les surfaces PAC dans ou en borduredes prairies ou terres de culture-Superficie comprise entre 5 ares et moins de0,5 ha-Composés uniquement d’espèces locales, àraison d’une densité de plantation supérieure à100 tiges/ha

Qu’est ce qu’un bosquet et pourquoi l’entretenir ?

Comment entretenir un bosquet ?

Obligations incluses au contrat :- Elaboration, sur 5 ans, de plans de gestioncorrespondants aux différents types de bosquetet comportant à minima le type de suivi, lafréquence des interventions en taille..- Période d’intervention entre le 1er Octobre etle 29 Février inclus.- Obligation d’intervenir au moins 2 fois en 5ans dont une fois au moins au cours des 3premières années.- Interdiction d’utiliser le gyrobroyeur.- Conserver les arbres morts et creux-Interdiction d’utilisation de produitsphytosanitaires.

Quelques points techniques :Le recépage ne sera appliqué qu’aux essencescapables de rejeter telles que le noisetier, lessaules, etc.Si nécessaire, le plan de gestion peut prévoir deréimplanter des essences locales encomplément du bosquet actuel. Cetinvestissement n’est pas pris en compte dans lemontant de l’aide.

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Entretien de ripisylves

Entretien de ripisylves au moins 2 fois en 5 ans, pour un montant de 1,01 € / ml / an

La ripisylve, végétation arbustive enbord de cours d’eau, est une zone detransition entre les milieux aquatiqueet terrestre. Elle joue des rôles enmatière de protection contre leruissellement et l’érosion, en faveurde la qualité de l’eau et du maintiende la biodiversité.

Qu’est ce qu’une ripisylve ?

Comment bien gérer une ripisylve ?

- Nombre de taille : au minimum 2 fois en 5 ans, dontune intervention au moins au cours des 3 premièresannées.

- Type de taille : élagages doux ou de dégagementmécanique au pied des jeunes arbres à effectuer ducôté de la parcelle.

- Rédaction du plan de gestion sur 5 ans réalisé par unestructure agréée.

- Réalisation de la taille des arbres entre le 1er octobreet le 29 février inclus

- Réalisation de l’enlèvement des embâcles et del’entretien du lit du cours d’eau de juillet à décembre

- Taille avec du matériel n’éclatant pas les branches(lamier, tronçonneuse, sécateur, scie,…). Le gyrobroyageest interdit.

- Usage de produits phytosanitaires interdit

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Restauration et/ou entretien de mares

81 € / mare / an

Les mares et les plans d’eau sont desécosystèmes particuliers, réservoirs debiodiversité floristique et faunistique. Ils ontaussi un rôle épurateur et régulateur desressources en eau.

Qu’est ce qu’une mare ?

Comment bien gérer une mare ?

- Mise en œuvre du plan de gestion sur 5ans réalisée par une structure agréée.

- Extraction des vases, reprofilage etentretien de la végétation aquatique entrele 1er Septembre et le 31 Octobre.

- Entretien de la végétation de bergesentre le 1er Aout et le 31 Octobre.

- Elagage et taille des ligneux entre le 1er

Octobre et le 29 Février.

- Interdiction de colmatage plastique.

- Si les surfaces pâturées jouxtent la mare,prévoir les conditions d’accès aux animaux(clôtures, fixes ou mobiles).

- Taille maximale de la mare : 0,50 ha

- Usage de produits phytosanitairesinterdit

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Bandes enherbées, couverts Faune – Flore et Gel

La création, au-delà des exigencesréglementaires, de couvert herbacé sur desbandes ou parcelles limite les phénomènesérosifs et le lessivage des intrants (lutte contrel’érosion et qualité des eaux), constitue deszones refuges pour la faune et la flore(biodiversité) et diversifie les paysages.

Au-delà des exigences réglementaires, vouspouvez engager :- les terres arables de votre exploitation (saufprairies temporaires de plus de deux ans etjachères)- les surfaces qui étaient engagées dans une MAErémunérant la présence d’un couvert spécifiquefavorable à l’environnement sur la campagnePAC précédente.

Le statut possible pour la déclaration PAC,l’éventuelle nécessité d’implantation, ainsi quela possibilité ou pas de récolte conditionne pourpartie le montant de la compensation.

Les surfaces éligibles

Comment bien gérer ces aménagements ?

- Les obligations doivent être respectées dès ladate de déclaration PAC de la première année(dérogation au 15/09 si culture d’hiverpréalable).

- Couvert localisé de façon pertinente etmaintenu pendant le contrat.

- Largeur minimale de 10 mètres

- Enregistrement des interventions. (documentspendant le contrat et les quatre annéessuivantes)Selon les mesures :

-Diagnostic préalable de pertinence àl’implantation.

- Mélange de graminées avec ou sanslégumineuses, cultures cynégétiques ; mélangesfavorables aux pollinisateurs et auxiliaires

- Largeur éventuelle de moins de 10 m enbordure d’élément paysager (à maintenir).

- Absence totale de fertilisants azotés minérauxet organiques

- Interdiction d’utilisation de produitsphytosanitaires (sauf localisés) sur les surfacesengagées

- Absence d’intervention mécanique du 15 avrilau 15 juillet et destruction du couvert après le 15février.

- Voire interdiction de récolte et de pâturage.

160 à 600 €/ha/an

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Retard de fauche

Pourquoi retarder la fauche?

- en 1ère utilisation de l’herbe, la fauche estobligatoire.- donc Interdiction de pâturage par déprimage.-Respect de la date de retard de fauche indiquéedans le cahier des charges- Chargement moyen : en cas de pâturage deregain, en fonction des cahiers des charges ilpeut être demandé un maximum allant jusqu’à1.8 UGB moyen pendant la période de pâturagesur la parcelle.-Il peut être exigé de prendre la MAEc banderefuge; à défaut, cela est conseillé.- Non retournement des surfaces engagées.

Quelles sont les conditions à respecter ?

Généralement, les prairies sont exploitées tôt auprintemps afin d'optimiser les rendements par lafauche ou le pâturage.Ces interventions précoces avant floraisonappauvrissent la diversité floristiqueet faunistique des prairies :- Les plantes n'arrivent plus à maturité et nepeuvent plus disperser leurs graines.- les insectes désertent les parcelles car ilsn’arrivent plus à se nourrir (butineurs, papillons ,grillons, etc).- Les oiseaux nicheurs qui couvent au sol sontdérangés voire tués pendant la nidification ou lacouvaison (râle des genets, tarier des près ,bergeronnette…).L’idéal est de retarder à partir du 15 juin, ne pasfaucher en mai permet aux espèces les plusprécoces de se reproduire.

Comment gérer la fauche tardive?- Un diagnostic d’exploitation initial doit êtreréalisé jugeant de la pertinence de la localisationde cette mesure.- Le retard de fauche permet de limiter lafertilisation, voire de la supprimer en fauche finjuin/ début Juillet.- ATTENTION: Le foin sera plus riche en celluloseet amoindri en unité fourragère et matièresazotées.L’agriculteur doit le réserver en priorité auxanimaux qui n’ont pas de besoins alimentairestrès élevés (à éviter pour les vaches laitières etles jeunes bêtes à forte croissance).- Utiliser une barre d’effarouchement et réduirela vitesse de fauche sont deux élémentspouvant favoriser la fuite des oiseaux et du petitgibier en général.- Tenir un registre des interventions.

À partir de 95 €/ha/an

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Absence totale defertilisation azotée minérale

et organique sur prairies


Absence totale d’apport de fertilisantsazotés minéraux et organiques (y compriscompost et hors apports éventuels parpâturage) .Interdiction du retournement des surfacesengagéesInterdiction d’utilisation de produitsphytosanitaires sur les surfaces engagées,sauf traitements localisés.

- L’avantage du pâturage est l’apport d’unefertilisation « naturelle » et limitée.L’inconvénient, si ces parcelles sont exclusivementpâturées, c’est la gestion du salissement car lerumex et les chardons prolifèrent rapidement etne sont pas concurrencés par les espèceseutrophes.La fauche des refus est indispensable avant leurmontée à graine.- L’exploitant doit intégrer la réduction desparcelles épandables dans la répartition desépandages de ses fumiers et lisiers.- Tenir un registre des interventions.

Comment raisonner la suppression de fertilisation

Pourquoi supprimer la fertilisation

Suivant leur localisation, certaines prairiesne répondent pas à la fertilisation avec lesuccès escompté surtout s’il faut les fauchertardivement (engagement MAE, parcellehumide ou excessivement sèche, parcelleéloignée fanée après les autres…).La suppression de la fertilisation améliore la

diversité floristique (et par conséquentfaunistique) de la parcelle.La fertilisation modifie la compositionfonctionnelle des communautés végétales enfavorisant les espèces de grande taille dontles tissus sont plus riches en élémentsminéraux, et entraine une homogénéisationdes milieux pauvres en nutriment par ladisparition des espèces adaptées.


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La diminution du chargement moyen peutpermettre une diversification de la flore présentesur la parcelle. Moins de piétinement et moins detonte permet notamment aux dicotylédones demieux s’exprimer dans la prairie, au détriment desseules graminées. La pression parasitaire estégalement réduite. Un pâturage limité peut aussipermettre le maintien d’espèces d’oiseaux quinichent dans les herbes hautes, avec le respect depériodes de fauche spécifique.

Pourquoi ajuster la pression de pâturage?


- Chargement moyen : un minimum et unmaximum (allant de 0.3 à 1.6 UGBmoyen/ha/an, selon territoire) doit êtrerespecté en fonction des milieux remarquablesou non. Le calcul est fait à l’échelle de laparcelle.

- En cas de fauche, les périodes d’interdictiondoivent être respectées (voir calendrierpréfectoral).

- Non retournement des surfaces engagées.

- Obligation de tenue d’un registre desinterventions.

- Usage de produits phytosanitaires interdit

- Pour limiter l’augmentation des refus, il estessentiel de maintenir des périodes dechargement instantané important. Possibilitéd’utiliser un fil avant/arrière, ou unallotement adapté.

- Sur des prairies à plus faible pression depâturage, il est recommandé de privilégier laqualité du foin, en réalisant un déprimage ensortie d’hiver si les conditions de portance lepermettent.

- La portance des sols doit être respectée, aurisque de favoriser des espèces indésirablestelles que les roseaux en zone humide, etc..).

Comment gérer la diminution du chargement moyen?

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Ajustement de la pression de pâturage





Reconversion de grandes cultures en prairies


La création d’une prairie permet d’améliorerl’autonomie fourragère d’un système d’élevagebasé sur la consommation d’herbe. Sur certainstypes de terres, implanter une prairie aégalement un intérêt agronomique.La prairie améliore la qualité des eauxsouterraines et permet d’abriter une biodiversitéimportante (faune champêtre, pollinisateurs,auxiliaires). Elle représente ainsi un bénéficeenvironnemental important.

Quel intérêt à reconvertir des terres de culture ?

- Le choix des espèces végétales du couvert està choisir parmi une liste définie.

- L’implantation peut être réalisée sur uneparcelle entière ou sur des bandes de largeur de10 minimum de manière pertinente.

- L’accolement à un élément fixe du paysagepeut être nécessaire (selon les territoires) pourfavoriser le couvert herbacé (arbre isolé, talus,…). Dans ce cas, l’élément paysager doit êtremaintenu.

- Il est nécessaire de conserver les documents desuivi des interventions au moins 4 ans.


- Le sous-semis des légumineuses dans une orge deprintemps ou une céréale d’hiver (avec réductionde la densité de semis) permet généralement uneimplantation plus réussie qu’en automne. Leprogramme de désherbage de la céréale devra êtreadapté.

- En cas d’implantation classique, le sol doit êtrepréparé finement et bien rappuyé. La propretéinitiale (via un labour ou des faux-semis) doitpermettre d’éviter un désherbage.

- Les prairies multi-espèces sont à privilégier(résistance dans le temps, ration plus équilibrée ).

Comment raisonner l’implantation de sa prairie?

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Réduction progressive des doses homologuées

Ces mesures visent à réduireprogressivement le nombre de doseshomologuées des traitements herbicidesd’une part et hors herbicides d’autre part.A partir de 75 €/an/ha

En France, l’homologation des produits estexprimée en unité (L ou Kg) de produit parunité de surface au sol quel que soit le staded’application.

La dose homologuée est déterminée pourrester efficace lorsque les conditions sontfavorables au développement de la maladieet pour une végétation pleinementdéveloppée. Cette situation est rare enréalité et laisse donc entrevoir des margesde progrès en matière d’utilisation desproduits phytosanitaires.

Ces mesures basées sur la réduction dunombre de doses homologuées ont étéélaborées dans le but de préserver la qualitéde l’eau.

La dose homologuée, ainsi que laconcentration en matière active, varientd’un produit phytosanitaire à l’autre. Ceciimplique que selon le produit utilisé, pourune même dose épandue, une quantitédifférente de matière active est appliquéeau champ.

Cependant, quelle que soit la concentrationen matière active d’un produitphytosanitaire, diminuer le dosage appliquéest un levier réduisant les quantités totalesde matières actives apportées et diminuantl’impact environnemental du traitement.

Pourquoi diminuer le nombre de doses homologuées des

produits? Pour ce faire, la mise en place d’une stratégie deprotection des cultures alternatives, constituéepar un ensemble cohérent de solutionsagronomiques limitant le recours aux produitsphytosanitaires est de rigueur.

Elle peut être réalisée à plusieurs échelles:- Au niveau de la rotation: alternance de la

période de semis des cultures, introduction decultures étouffantes, diversité de cultures…- Au niveau de l’itinéraire technique: travail dusol en inter-culture, semis précoce ou tardif,désherbage mécanique, date et densité desemis, choix variétal, …

Comment bien gérer ma production en l’absence de

traitements phytosanitaires ?

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Absence de traitement de synthèse

Absence de traitement phytosanitairede synthèse (sauf les traitementslocalisés et les produits d’origineminérale autorisés en cultureBiologique). A partir de 308 €/ha/an

Afin de réduire l’utilisation des produitsphytosanitaires et leurs impacts surl’environnement, il existe des solutionsalternatives pour chaque pratique. Cessolutions, plus naturelles et parfois moinscoûteuses, évitent de contribuer à ladégradation de l’environnement etpermettent de limiter l’épandage detraitements de synthèse dans la nature.

Pourquoi ne plus utiliser des produits phytosanitaires ?

Solutions agronomiques possibles:

• Diversité de cultures• Cultures étouffantes• Travail du sol• Désherbage mécanique• Choix variétal• Date, densité et écartement de semis• Niveau de fertilisation azotée limité• ...

L’ensemble des pratiques alternatives mises enplace sur l’exploitation doit être enregistré.

L’élaboration de cette stratégie est laissée àl’appréciation de l’agriculteur pour luipermettre de s’adapter au mieux aux atouts etaux contraintes de son exploitation.

A noter que cette mesure diffère d’uneconvention en Agriculture Biologique dans lamesure où l’emploi des engrais de synthèsereste autorisé.Cette dernière est à prioriser sur les territoiresà enjeu « eau ».

Comment bien gérer ma production en l’absence de

traitements phytosanitaires ?

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LES MESURES « SYSTÈME »: herbager, polyculture-

élevage, grandes culturesPour les exploitations ayant 50 % de leurSAU dans un zonage MAEc, il estpossible de contractualiser jusqu’à latotalité de l’exploitation dans l’une deces mesures.L’exploitation, selon les caractéristiquesde son système, est éligible à l’une desmesures « système » (voir graphiquecontre)En fonction de son systèmed’exploitation initial (% d’herbe, nombred’UGB, % de SFP…), la conduite desparcelles s’insère dans une démarchede progrès environnemental deréduction d’intrants (réduction phyto,gestion de l’azote, baisse desconcentrés…) ou de diversité floristiquesur une partie des prairies pour lessystèmes herbagers.

Qu’est ce qu’unemesure « système »?

Quelques détails des mesures « système »

- Pour la mesure « système herbager »: sur des« surfaces cibles » remarquables de prairies, valider etconforter par la conduite culturale la présence deplantes indicatrices de la diversité de la flore etn’utiliser les traitements phytosanitaires sur prairiesqu’en « localisé ».

- Pour les mesures « polyculture élevage »: avoir déjàou atteindre durant le contrat un niveau deconcentrés achetés bas dans les rations dans un butd’autonomie alimentaire, réduire progressivement lestraitements phytosanitaires sur les cultures et gérertrès finement l’azote.

- Pour les mesures « grandes cultures »: réduireprogressivement les traitements phytosanitaires surles cultures et gérer très finement l’azote.

Vers un système d’exploitation économe en intrants et favorable à la biodiversité :

de 77 à 278 €/ha

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