PRÉVENTION DÉLINQUANCE 2019efus-network.eu/ffsu/files/2019/04/Recueil-PPD-2019.pdf · >>> Date de lancement décembre 2016 >>> Description des actions • Des actions en matière

Femmes et sécurité

Prévention de laradicalisation violente

Vie nocturne

ACTIONS INSPIRANTESPOUR PRÉVENIR LA DÉLINQUANCE

PRIXPRÉVENTION

DÉLINQUANCE2019

http://ffsu.org/services-et-activites/ppd

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Depuis 2008, le Forum Français pour la Sécurité Urbaine organise le Prix Prévention de la Délinquance (PPD) qui récompense des actions inspirantes en matière de prévention de la délinquance. Le PPD a pour objectif d’encourager les initiatives de prévention de la délinquance, en donnant de la visibilité aux actions efficaces et innovantes menées à tous les niveaux de gouvernance territoriale. La participation au Prix Prévention de la délinquance est ouverte aux collectivités territoriales, institutions publiques, organismes privés, associations qui mettent en oeuvre une action de prévention consacrée aux thématiques de l’année. Un lauréat est désigné pour chacune des catégories par un jury composé de représentants du FFSU et de professionnels impliqués dans la thématique.

Cette année, nous avons retenu trois thématiques pour le PPD: « Femmes et Sécurité », « Prévention de la radicalisation violente » et « Vie nocturne » car elles figurent aujourd’hui parmi les préoccupations centrales des acteurs de la prévention. Nous avons choisi d’inscrire ce Prix dans la démarche des Assises de la sécurité des territoires conçue comme un processus servant à élaborer des pistes d’action concrètes pour une révision de la loi de prévention de la délinquance et à impulser une dynamique nouvelle dans le champ des politiques publiques nationales et locales de prévention.

Ce recueil présente une sélection des projets qui ont transmis leur candidature cette année. Nous espérons qu’il sera pour vous une source d’inspiration, de réflexion, et peut-être de nouveaux partenariats.

Félicitations aux porteurs de projets pour leur engagement et leur mobilisation, en espérant que collectivement nous sachions démultiplier et pérenniser ces initiatives prometteuses.

Elizabeth JohnstonDéléguée générale duForum Français pour la Sécurité Urbaine

ÉDITO

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Remerciements aux jurys :

Femmes et sécurité

> Carmelina de Pablo - Présidente de l’association Élu.e.s contre les violences faites aux femmes

> Iman Karzabi - Chargée de mission à l’Observatoire régional des violences faites aux femmes du Centre Hubertine Auclert

> Didier Vullierme - Maire-adjoint délégué à la sécurité et la prévention, à la voirie, aux déplacements de la ville de Villeurbanne, membre du comité exécutif du FFSU

Prévention de la radicalisation violente

> Quentin Degrave -Doctorant préparant une thèse sur la radicalisation violente et chargé de mission sécurité au Conseil départemental du Val d’Oise

> Manuel Comeron - Référent radicalisme de la Ville de Liège (Belgique)

> Agathe Lescure - Conseillère municipale déléguée à la prévention de la délinquance de la ville de Montreuil, membre du comité exécutif du FFSU

Vie nocturne

> Bernard Rivaillé - Maire-adjoint délégué au développement social des quartiers de la ville de Lormont, Vice-président du FFSU

> La Plateforme de la Vie Nocturne, espace de réflexions et de propositions réunissant élus et techniciens des collectivités et de l’Etat concernés par la Vie Nocturne, organisations professionnelles, universitaires, experts et citoyens :- Bertrand Luckas, Habiter Paris- Lakdar Kherfi, Médiation nomade- Thierry Charlois, Ville de Paris- Denis Talledec, Plateforme de la Vie Nocturne- Céline Degrave, Plateforme de la Vie Nocturne

REMERCIEMENTS

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>>>> Femmes et sécurité

SOMMAIRE

>>>> Prévention de la radicalisation violente

>>>> Vie nocturne

Brest métropole .............................................................................................................................Ville de Chalon-sur-Sâone ...........................................................................................................CIDFF 11 ..........................................................................................................................................Association Consentis ....................................................................................................................Keolis Tours / réseau Fil Bleu .......................................................................................................Métropole européenne de Lille .....................................................................................................Ville de Mulhouse ..........................................................................................................................Associations Savannah et Femmes solidaires ...........................................................................SoliMobi ............................................................................................................................................Syndicat Intercommunal de la Maison de Justice et du Droit du Val de Seine ....................Associations Titanes et Maison des solidarités Nelson Mandela ..........................................

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101112131415161718

ANPAA 75 .........................................................................................................................................Ville de Brest ....................................................................................................................................Association Bus 31/32 ..................................................................................................................CEID Addictions ..............................................................................................................................LMDE ..................................................................................................................................................Ville de Mauguio Carnon ...............................................................................................................Ville de Rueil-Malmaison ...............................................................................................................

20212223242526

Association Havraise d’Action et de Promotion Sociale ............................................................Brest métropole .................................................................................................................................CAFFES ..............................................................................................................................................La Compagnie Masquarades ........................................................................................................Espoir 18 .........................................................................................................................................PJJ Direction territoriale Seine-Maritime/Eure ..........................................................................Ville de Rosny-sous-Bois ................................................................................................................SPIP 93 ..............................................................................................................................................

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Michetonnage

Espaces publics

FEMMES ETSÉCURITÉ

Relations filles/garçons

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Sécurité des femmes dans l’espace public Brest métropole

Le CISPD de Brest métropole a créé un groupe de travail spécifique dédié à la question de la sécurité des femmes sur l’espace public. Ce groupe de travail, constitué depuis 2016, a développé plusieurs actions : communication (clips et affiches), sensibilisation des médiateurs/médiatrices, marches exploratoires et arrêt de bus à la demande.

>>> Objectifs • Sensibiliser le grand public et les professionnels à la problématique du harcèlement de rue ;• Renforcer le pouvoir d’agir des femmes ;• Créer une dynamique durable de concertation entre les habitants et les acteurs locaux ;• Apporter des réponses concrètes en matière de sécurité publique afin de lutter contre le phénomène de

harcèlement sexiste.

>>> Date de lancement décembre 2016

>>> Description des actions• Des actions en matière de communication :

- Diffusion des clips de la campagne nationale « Campagne #ArrêtonsLes » ciblée sur les auteurs de harcèlement sur les panneaux d’affichage dynamique. - Création d’une affiche diffusée dans la ville de Brest à l’occasion de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes (25 novembre). L’affiche comporte les numéros d’urgence.

• Sensibilisation des médiateurs/médiatrices : Mise en place de 3 sessions de sensibilisation sur une demi-journée. Un groupe de 10 professionnels a été à chaque fois sensibilisé.

• Marches exploratoires : 2 marches organisées pour les femmes sur l’espace public avec des modes de déplacement variés (bus, tramway, train, à pied). Une dizaine de femmes ont participé à ces deux marches. Les femmes se regroupaient par groupes plus restreints (3 à 4) en présence d’une animatrice.

• Arrêt à la demande sur les lignes du soir après 22h : Expérimentation de ce dispositif sur les lignes 1 et 3 du réseau qui sont les plus fréquentées pendant 3 mois. Ce dispositif a ensuite été généralisé à l’ensemble du réseau.

>>> Bénéficiaires Les femmes se déplaçant ou fréquentant les espaces publics au sein du territoire de Brest métropole.

>>> Et après ? Une des perspectives de développement du projet est de créer un guide à l’attention des femmes pour leur permettre de réagir si elles sont victimes ou témoins de harcèlement de rue. Il est aussi envisagé de reconduire une action de sensibilisation auprès des médiateurs et médiatrices afin de savoir s’ils ont été confrontés à ce type de situation et si la formation a été utile dans ce cas. D’autres marches exploratoires seront organisées prochainement.

Cédric Kerdraon, coordonnateur prévention de la délinquance, [email protected]

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Mise en place d’un réseau de lutte contre les violences intra familialesVille de Chalon sur Saône

Le Maire de Chalon-sur-Saône, avec l’appui du Procureur de la République, a mis en place le « Réseau VIF » dans le cadre du CLSPD et de la STSPD. C’est un dispositif opérationnel de prise en charge des victimes de violences intra familiales accompagnées ou non d’enfants allant de l’urgence au long terme, à l’échelle de la commune : embauche d’une coordinatrice, création d’un numéro vert, permanence en commissariat, rénovation de logements, formations des membres du réseau et lancement d’une campagne de communication.

>>> Objectifs

• Mettre en lien les intervenants institutionnels et associatifs afin que les situations de violences intra familiales soient prises en charge de façon réactive et simplifiée, dans l’intérêt des victimes.

>>> Date de lancement 25 novembre 2016

>>> Description des actions

• Un numéro vert est disponible 7j/7 et 24h/24. • Une coordinatrice « Réseau VIF » est dédiée à l’animation du réseau : elle fédère toutes les démarches des

victimes. Le dispositif doit son efficacité au quotidien au travail collectif mené en bonne intelligence par tous les acteurs qui se mobilisent et s’impliquent, avec succès.

• La coordinatrice « Réseau VIF » assure également des permanences pour 50 % de son temps au sein même du commissariat. L’accompagnement aux dépôts de plaintes et mains courantes pour violences domestiques y est facilité ainsi que le suivi des situations.

• Rénovation, sécurisation et aménagement de deux logements entièrement dédiés à l’hébergement d’urgence des VIF.

• Formations des membres du réseau par le Chef de service de l’unité de médecine d’urgence de l’hôpital de Chalon-sur-Saône.

• Lancement de campagnes de communication grand public, public professionnel et public jeune.

>>> Et après ?

Sandra Barjon, coordinatrice CLSPD et responsable du dispositif, [email protected]

>>> Bénéficiaires Toute personne majeure, victime de violences intra familiales, qu’elles soient physiques, psychologiques, économiques, sexuelles ou verbales. Les cas concernés à Chalon ont particulièrement touché les violences conjugales, violences faites aux femmes.

• Poursuivre les sessions de formation des référents VIF ; • Soutenir le projet d’accompagnement individualisé des auteurs de violences pour créer un dispositif global

victimes/auteurs ; • Mettre en place des consultations dédiées aux victimes de VIF au sein de l’hôpital ;• Mieux accompagner via les partenaires, notamment le département, les enfants exposés aux VIF.

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Intervention sur le cybersexisme CIDFF 11

Le CIDFF 11 mobilise et sensibilise un groupe de jeunes adultes, stagiaires de l’école régionale de la deuxième chance (ER2C) sur la question du cybersexisme. Après avoir été sensibilisés, les stagiaires construisent un support de médiation et de communication pour sensibiliser d’autres personnes. Le choix du support s’est porté sur des saynètes.

>>> Objectifs • Sensibiliser les stagiaires de l’ER2C sur le cybersexisme et les violences sexistes ;• Création de saynètes par les jeunes sensibilisés qui pourront servir de support à d’autres interventions sur les

violences ;• Actions de sensibilisation des professionnels et du public par les stagiaires de l’ER2C à partir de ces saynètes.

>>> Date de lancement novembre 2018


• Le premier temps, de novembre à décembre 2018, est consacré à la rencontre et l’échange avec l’équipe éducative et les stagiaires pour avoir leur adhésion à la démarche.

• Le deuxième temps porte sur la sensibilisation des jeunes de l’ER2C sur les violences sexistes et sur le cybersexisme. • Dans un troisième temps, il s’agit de la réappropriation de la démarche de prévention sur le cybersexisme par les

jeunes sensibilisés via la création de saynètes.

>>> Bénéficiaires Le public bénéficiaire de cette action est un groupe de stagiaires de l’école régionale de la deuxième chance de Narbonne (ER2C).

>>> Et après ? Les saynètes pourront à la fois être jouées en direct lors d’événements mais aussi filmées. La vidéo réalisée de ces saynètes permettra de diffuser la prévention auprès d’un grand nombre de personnes et sur un temps ultérieur au 8 mars 2019.

Charlotte UNAL, directrice, [email protected]

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Sensibilisation sur les violences sexistes et sexuelles Association Consentis

L’association Consentis sensibilise les acteurs du milieu de la fête aux violences sexistes et sexuelles qui s’y déroulent à travers des stands une fois par mois dans les lieux festifs accompagnés de matériel pédagogique (par exemple la vulgarisation du rapport d’études sur le sujet en livre de coloriage, la définition du consentement sexuel vulgarisée, etc).

>>> Objectifs

• Instaurer une culture du consentement sexuel dans les lieux festifs ; • Responsabiliser aussi bien les organisateurs que les fêtards ; • Réduire les violences sexistes et sexuelles ; • Augmenter le sentiment de sécurité des personnes faisant la fête.

>>> Date de lancement 15 janvier 2018


• L’association élabore des contenus traitant des thèmes liés à Consentis (féminisme, consentement sexuel, violences sexuelles et sexistes, sexisme ordinaire, culture du viol, masculinité hégémonique, etc) destinés à être des supports de sensibilisation lors de nos actions.

• Des organisateurs contactent l’association qui assure une présence pendant plusieurs heures lors d’événements.

>>> Bénéficiaires Lieux festifs français : boîtes de nuit, bars, festivals… Les publics cibles sont les organisateurs mais aussi les fêtards.

>>> Et après ? Le projet tend à créer davantage de contenus pédagogiques pour déconstruire les stéréotypes conduisant aux violences sexistes et sexuelles et à tenir plus de stand.

Domitille Raveau, co-fondatrice, [email protected]

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Bus de sensibilisation à la lutte contre les violences faites aux femmes Keolis Tours / réseau Fil Bleu

Le réseau de transport bus et tram de Tours Métropole Val de Loire exploité par Keolis, associé à la Préfecture d’Indre-et-Loire, a mis en place un bus Fil Bleu de sensibilisation aux violences faites aux femmes habillé aux couleurs de l’opération qui a circulé sur la ligne de bus principale de la Métropole. Le bus a également été utilisé comme stand d’échange.

>>> Objectifs

• Confirmer l’implication de Fil Bleu (seule entreprise à faire partie du protocole de lutte contre les violences faites aux femmes en Indre-et-Loire) sur le sujet en réunissant le réseau de partenaires autour d’une action collective impactante ;

• Utiliser le moyen de transport comme caisse de résonance ;• Transformer un espace « commun » (le bus) en un espace de rencontre/d’échange ;• Profiter du contexte médiatique pour appuyer notre action ;• Sensibiliser le grand public sur l’existence et l’importance du phénomène ;• Montrer que des acteurs sont mobilisés sur le sujet.

>>> Date de lancement 14 mai 2018


• Mise en place d’un bus articulé visible pendant 1 mois sur la ligne 2 avec un habillage spécial pour annoncer l’opération. Le bus est stické à l’extérieur et à l’intérieur comme une exposition.

• Mise en place d’un lieu de rencontre fixe à l’aide du bus pendant 4 demi-journées : Fil Bleu et ses partenaires sont venus à la rencontre du grand public avec des flash-talk (mini-débats) et mur d’expression (espace de recueil de témoignages, idées, questionnements).

• Une dizaine de partenaires se sont mobilisés pour l’occasion (Gendarmerie, Police, France victimes 37, Planning Familial, CHRU de Tours, CIDFF, etc.)

>>> Bénéficiaires Grand public : femmes sans oublier les hommes, les jeunes générations et les familles.

>>> Et après ? Une perspective de développement pourrait être d’intervenir sur le tramway, avec encore plus de visibilité même si une perte en flexibilité dans la sollicitation du public serait inévitable.

Julie Cazal, chargée de communication, [email protected]

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Guide de prévention contre les violences intrafamiliales, accompagné de trois spots de prévention et de sensibilisation Métropole européenne de Lille

La Métropole européenne de Lille (MEL) et les acteurs du territoire impliqués dans la lutte contre les violences faites aux femmes ont réalisé en partenariat un guide et 3 spots de sensibilisation pour prévenir et lutter contre ces violences.

>>> Objectifs • Lutter collectivement contre les violences faites aux femmes par la création d’un ensemble d’outils pédagogiques

de prévention et de sensibilisation ;• Aider à comprendre le phénomène et reconnaître les violences ;• Aider à agir que l’on soit victime ou témoin ;• Donner des clefs et des conseils pratiques pour réagir et se faire accompagner ;• Fournir les contacts utiles et de proximité ;• Rendre accessible ce guide à tous, quelle que soit sa commune.

>>> Date de lancement Mi 2017 par la constitution et la première réunion du groupe de travail, sortie du guide et des spots en novembre 2018 à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.


• Dans le cadre de la stratégie métropolitaine de prévention de la délinquance, un groupe de travail a été installé pour animer le volet « violences faites aux femmes ». Les membres du groupe ont élaboré, rédigé et suivi la fabrication des outils.

• Une chargée de mission de la MEL a rédigé intégralement le document après plusieurs rencontres avec chaque partenaire en plus des groupes de travail.

• Les outils ont été envoyés aux 90 communes de la MEL, aux centres sociaux, aux missions locales, aux centres communaux d’action sociale, aux points d’accès aux droits, aux points d’information jeunesse, dans les associations œuvrant sur cette thématique, chez les pharmaciens, salles d’attentes des médecins (les spots ont été conçus pour être diffusés avec ou sans son), dans les Universités, dans le réseau des transports en commun etc. Chaque structure est libre de relayer à d’autres partenaires et de diffuser largement. Le guide a déjà été édité en 20 000 exemplaires. Les spots ont par ailleurs été diffusés dans les salles de cinéma pendant 15 jours et sur les réseaux sociaux afin de toucher un public le plus large possible. L’ensemble des agents de la MEL a également été destinataire du guide.

>>> Bénéficiaires Tous les citoyens. Le guide est également une ressource pour les acteurs de terrain et professionnels du secteur.

>>> Et après ? Mise à jour régulière des supports et diffusion dans les lieux susceptibles de recevoir du public. Toutes les demandes de ré-achalandage seront pourvues. Une deuxième vague de communication aura lieu le 8 mars, journée internationale des droits des femmes.

Olivier Delaval, coordonnateur du Schéma Métropolitain de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, [email protected]

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Lutte contre la prostitution : Prévention du michetonnage Ville de Mulhouse

La Ville de Mulhouse avec le Mouvement du Nid 68, le Parquet de Mulhouse et les responsables de foyers éducatifs principalement pour mineurs, réunis en groupe de travail, a décidé la création d’un motion design de sensibilisation au michetonnage. Cette action s’insère dans le cadre d’un observatoire des violences intrafamiliales et faites aux femmes qui permet la réunion régulière d’un pôle de lutte contre la prostitution à la fois sur l’aspect tranquillité publique ainsi que sur l’aspect préventif concernant la prostitution.

>>> Objectifs • Lutter contre la prostitution juvénile et estudiantine ;• Sensibiliser les jeunes, les familles, les acteurs institutionnels et associatifs ;• Déconstruire la représentation fantasmée de ce type de pratique ;• Responsabiliser les consommateurs d’achats d’actes sexuels.

>>> Date de lancement 2017-2018


• Le « motion design » est un film d’animation court (moins d’une minute) pouvant être relayé sur tous les réseaux sociaux ou tout média utilisant l’image. La première étape du projet a été de travailler avec les partenaires pour réfléchir au message à transmettre. Une agence de communication spécialisée dans ce type de média a ensuite été sollicitée.

• Dans le cadre du fort partenariat de l’OVIFF, la responsable du projet a pu rencontrer des jeunes filles qui s’étaient trouvées en situation de prostitution. Après présentation du projet, elles ont travaillé ensemble sur le message à destination de leurs pairs.

• Le motion design a déjà été présenté dans un cinéma à des jeunes lycéens ainsi qu’à un public d’adultes (350 personnes), à l’occasion de la journée de lutte contre la violence à l’égard des femmes. L’accueil a été extrêmement positif. Il sera intégré aux bandes-annonces diffusées avant projection du film Nicky Larson destiné à un public adolescent et jeune adulte, durant un mois au cinéma Kinépolis de Mulhouse lors des vacances scolaires d’hiver et de printemps 2019. Il sera aussi présenté au grand public lors d’une conférence de presse à la même période.

• Dès lors, il pourra être diffusé sur tous vecteurs multimédia et sera libre de droits.

>>> Bénéficiaires L’ensemble du territoire mulhousien est concerné par l’action. Plus précisément, les jeunes sont ciblés dans les lieux qu’ils fréquentent : universités, centres socio-culturels, cinémas, lycées, etc.

>>> Et après ? Ce projet est durable car il s’inscrit d’une part dans le projet de vie/projet de ville de Mulhouse et d’autre part dans la stratégie intercommunale de sécurité et de prévention de la délinquance. Toucher les jeunes, leur faire prendre conscience des risques du michetonnage reste l’objectif prioritaire de la démarche.

Claire Felter, responsable de la lutte contre les violences faites aux femmes, [email protected]

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Inauguration d’un banc rouge, porteur d’une plaque commémorative en hommage aux femmes victimes de violences Associations Savannah et Femmes Solidaires

L’association Savannah et l’association Femmes Solidaires ont inauguré en Corse à Ajaccio un banc rouge, devant un lycée, porteur d’une plaque commémorative en hommage aux femmes victimes de violences le 25 novembre 2017 à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

>>> Objectifs

• Favoriser la prise de conscience de l’existence du fléau des violences conjugales par la population ;• Libérer la parole des femmes ; • Sensibiliser les jeunes générations sur les relations hommes/femmes.

>>> Date de lancement 25 novembre 2017


• Les associations Savannah et Femmes solidaires avaient à cœur de faire une action qui marque les esprits afin de faire réagir le public qui méconnaît et sous-estime l’ampleur du fléau ;

• Les associations ont proposé à la municipalité d’Ajaccio un évènement à l’occasion du 25 novembre : inauguration d’un banc rouge porteur d’une plaque commémorative en hommage aux femmes victimes de violence, discours du maire d’Ajaccio et lecture d’un poème écrit par la mère de Savannah, jeune femme décédée le 1er mai 2016, victime de la violence de son ex-compagnon ;

• Plusieurs réunions ont été nécessaires pour déterminer le lieu, le banc et l’élaboration de la plaque ; • Le choix du banc de couleur rouge est intentionnel pour rappeler le sang des femmes victimes de violences ; • Il a été placé dans un lieu très fréquenté par les piétons et les automobilistes, devant un lycée. • La pose du banc a engendré une série d’autres événements en rapport avec la thématique des violences

faites aux femmes.

>>> Bénéficiaires

• Grand public ; • Jeunes générations pour les sensibiliser sur les rapports hommes/femmes et pour les aider à reconnaître les

prémices des violences.

>>> Et après ? Installer un banc dans chaque ville et village. Le projet est transposable dans la limite d’un banc par collectivité. A noter qu’un banc rouge a déjà été installé à Bastia et à Vescovato.

Mylène Jacquet, présidente des 2 associations, [email protected]

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Innovons pour la sécurité des femmesSoliMobi

SoliMobi est une application web qui permet aux femmes d’effectuer des trajets et sorties entre elles, à pied, transports en commun, vélo et trottinette. Il leur suffit de s’inscrire sur l’application web et de rechercher un trajet afin d’être mises en relation avec une autre utilisatrice pour effectuer un bout de chemin ensemble. Le service est uniquement numérique.

>>> Objectifs • Renforcer le sentiment de sécurité des femmes lors de leurs déplacements ;• Jouer un effet dissuasif auprès des auteurs d’agression du fait de la force d’être groupées ;• Sensibiliser sur le harcèlement de rue, le sexisme et les violences sexistes ;• Faciliter la mobilité des femmes dans l’espace public et favoriser le vivre-ensemble.

>>> Date de lancement 23 décembre 2017


• L’avantage de SoliMobi est sa facilité d’utilisation, rien à télécharger, il suffit simplement de se connecter à l’application web en ligne https://app.solimobi.com.

• Ensuite, en fonction de la zone d’expérimentation, il s’agit de faire de la communication pour faire connaître le dispositif auprès des femmes et les inciter à utiliser l’application web : campagne presse local, affichage publicitaire (bus, RER, métro), affiches dans des lieux d’activités et de sorties stratégiques, sorties de bars, boites de nuit ou autres ;

• Au départ (en 2016) le service était uniquement à destination des particuliers mais il s’est aussi ouvert aux entreprises et administrations (plan de mobilité). Ce sont elles qui financent l’application et qui permettent aux utilisateurs finaux (particuliers / salariés) de bénéficier gratuitement de cette solution. En contrepartie les entreprises et administrations bénéficient de leurs propres applications dédiées afin d’inciter leurs salariés à se rendre au travail à vélo, marche ou transports en commun. Nous les accompagnons dans le plan de mobilité/politique RSE, à travers l’application, des animations etc.

>>> Bénéficiaires

>>> Et après ? Continuer à faire connaître SoliMobi auprès des femmes et des clients, entreprises et administrations de sorte que ce service citoyen et solidaire puisse continuer à être gratuit.

Héloïse Poëy-Noguez, présidente-fondatrice, [email protected]

• Le cœur de cible est les femmes mais l’application web n’est pas fermée à d’autres publics eux aussi vulnérables (seniors, personnes à mobilité réduite, jeunes adolescents etc).

• Les zones sensibles sont prioritairement ciblées : 93, 95 ou encore La Chapelle, Gare du Nord etc.• Entreprises et administrations demandeuses.

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Femmes dans l’espace public : de café en café Syndicat Intercommunal de la Maison de Justice et du Droit du Val de Seine

Le Syndicat Intercommunal de la Maison de Justice et du Droit du Val de Seine organise dans plusieurs cafés du territoire et dans plusieurs villes, des rencontres et des évènements, en réunissant les femmes autour de plusieurs thèmes et expositions, activités (concerts, débats). Le SIMJD est aidé dans cette action par différents partenaires sociaux : les associations Femmes Unies et Femmes Solidaires, qui participent aux différentes activités et interviennent.

>>> Objectifs • Affirmer la présence des femmes dans l’espace public ;• Lutter contre le sentiment d’insécurité, notamment au niveau des violences sexuelles/sexistes (harcèlement

de rue, insultes...).

>>> Date de lancement mars 2017

>>> Description des actions• Les actions ont lieu sur une semaine dans plusieurs cafés du territoire. Trois expositions tournent dans les cafés

volontaires du territoire : femmes, conquêtes inachevées ; les violences faites aux femmes; la lutte des femmes pour l’égalité ;

• Un juriste anime les débats autour du sujet, afin de libérer la parole et de faire progresser la réflexion sur ce phénomène, promouvoir la mixité dans l’ensemble de l’espace public quel qu’il soit ;

• Sont abordés des sujets comme les libertés publiques, le harcèlement de rue, plus généralement les violences faites aux femmes et l’égalité H/F, les associations partenaires et travailleurs sociaux interviennent également sur le thème de la mixité sociale et participent largement à l’échange, afin d’instaurer un dialogue. Une chorale (mixte) fait des représentations avec un florilège de chants autour du sujet de la Femme (chorale rouge gorge).

>>> Bénéficiaires • Les femmes, notamment celles habitant en ZSP/QPV, afin de les inciter à reconquérir leur place au sein de

l’espace public ; • Les hommes de ces mêmes territoires, afin de faire évoluer les mentalités et de leur faire accepter la légitime

mixité de l’espace public ainsi que l’importance de celle-ci pour le sentiment de sécurité.

>>> Et après ? • Renouvellement de l’action en proposant périodiquement des activités autour de la mixité sociale et la

reconquête de territoires publics où le sexisme et le communautarisme est encore très présent ;• Développement d’une action auprès des plus jeunes sur le thème « garçons, filles, quelles différences » ;• Organisation d’un groupe d’échange sur les relations femmes/hommes auprès des habitants.

Fatiha Mekerri, directrice du SIMJD, [email protected]

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Autodéfense verbale et physique spécifiquepour femmes Associations TITANES et Maison des solidarités Nelson Mandela

L’association TITANES avec la Maison des solidarités Mandela, implantée en cœur de quartier à Fontbarlettes, développe des stages d’autodéfense verbale et physique conçus spécifiquement pour les femmes suivies par la Maison des solidarités Mandela, présentant la caractéristique de ne pas ou peu maîtriser la langue française. Les stages s’accompagnent d’un travail d’information et de motivation individualisé avec les femmes repérées par l’association Mandela.

>>> Objectifs

• Permettre aux femmes de se sentir légitimes, de poser leurs limites, sans violence mais fermement, ainsi que d’appeler efficacement à l’aide en cas d’agression, mais aussi d’écarter ou de neutraliser l’agresseur en cas de passage à l’acte ;

• Prévenir les violences de toutes sortes à l’encontre des femmes et leurs enfants, par l’autoprotection et dans une perspective d’émancipation ;

• Développer la prise d’initiatives par les femmes, dans tous domaines ;• Leur permettre une réappropriation de l’espace public.

>>> Date de lancement juillet 2017


• Conception et organisation de stages conçus spécifiquement pour les femmes suivies par la Maison des solidarités Mandela dans le quartier de Fontbarlettes (QPV et ZSP) ;

• Le stage est organisé sous la forme de 3 séances de 2 heures par groupe en 2017 puis réadapté après bilan sous forme d’une journée par groupe en 2018 ;

• Suivi personnalisé de chaque femme.

>>> Bénéficiaires Femmes des quartiers « politique de la Ville » et ZSP de Fontbarlettes et du Plan, ne maîtrisant pas ou peu le français. Personnes pouvant avoir des difficultés de lecture.

>>> Et après ? L’ambition est, si les financements octroyés le permettent, de poursuivre annuellement le partenariat avec la Maison des solidarités Mandela et développer un partenariat identique avec d’autres associations implantées sur le quartier, telles que le CIDFF et la MPT Fontbarlettes (stages pour des femmes qui ont été victimes de violences conjugales ou familiales, adolescentes).L’accompagnement envisagé est de suivre les femmes sur plusieurs périodes (avec leur accord) pour qu’elles puissent continuer à s’émanciper et agir plus collectivement (pour diffuser, pour sortir de l’enceinte des associations, pour être actrices du changement).

Catherine Ferraris, co-présidente de l’association TITANES, [email protected]

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Comportements à risque

Partage de l’espace public

Outils de diagnostic et gouvernance

Prévention la nuit dans les quartiers prioritaires

VIE NOCTURNE

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Fêtez clairsANPAA 75

Le programme Fêtez Clairs promeut une culture de la fête favorable à la santé et au bien-être des jeunes parisiens de 18 à 30 ans par le développement de stratégies personnelles et environnementales de réduction des risques liées à la fête. Pour cela, il anime des stands, des formations pour les professionnels de la nuit et des maraudes nocturnes.

>>> Objectifs • Développer l’information et l’éducation à la santé en milieu festif par des actions de sensibilisation,

d’information, de prévention, de promotion de la santé pour le public et par des formations pour des professionnels de la nuit ;

• Réduire les risques sanitaires et les dommages sociaux liés aux consommations de substances psychoactives. L’accent est mis sur des actions spécifiques à destination des jeunes concernant notamment les comportements d’Alcoolisation Ponctuelle Importante (API) dans l’espace public grâce aux dispositifs d’équipes mobiles.

>>> Date de lancement 2003

>>> Description des actions• Les stands dans les soirées clubbing permettent de rencontrer les fêtards, les écouter, les informer, les sensibiliser,

les responsabiliser et les orienter vers les lieux ressources. Les stands proposent du matériel de prévention et des animations concernant les consommations de produits psychoactifs, alcool et tabac, les infections sexuellement transmissibles, les risques auditifs, etc.

• Les équipes mobiles se font dans une démarche d’outreach, c’est à dire « d’aller-vers » les fêtards dans l’espace public. Les équipes sont composées de deux à trois intervenantes qui mènent des entretiens de prévention avec les personnes rencontrées et proposent des outils de réduction des risques (préservatifs, gels, protections auditives...).

• La formation des professionnels de la nuit se fait sous forme de sessions, animées par la Brigade des Stupéfiants de Paris, un médecin addictologue/urgentiste, professionnel de la RDR.

>>> Bénéficiaires Le public jeune de 18 à 30 ans, usagers des lieux festifs parisiens, les professionnels des établissements partenaires de Fêtez Clairs.

>>> Et après ? En 2019, Fêtez Clairs vise à mener plus de 100 actions contre 82 en 2018 et 52 en 2017. En 2019, Fêtez Clairs souhaite réactualiser la charte Fêtez Clairs qui a été créée en 2007. En 2019, Fêtez Clairs va créer et éditer de nouveaux flyers adaptés aux publics et à ses usages (Flyer MDMA et un flyer sexualité entre femmes).

Hayette Boudjemia, directrice ANPAA 75, [email protected], Franck Moulius, coordinateur du dispositif FETEZ CLAIRS, [email protected]

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Comité de conciliation de la Charte de la Vie NocturneVille de Brest

La Ville de Brest a établi un comité de conciliation dans le cadre de la Charte de la Vie Nocturne. L’instance permet de traiter des doléances formulées par ou à l’encontre d’un établissement lié à la vie nocturne au sein d’un comité réunissant les signataires de la Charte et les parties impliquées dans le litige afin d’obtenir des solutions concertées.

>>> Objectifs • Construire les bases d’un dialogue régulier avec les établissements de nuit.;• Assurer une cohérence et une complémentarité des réponses institutionnelles relatives aux problématiques

liées aux établissements de nuit ;• Favoriser le dialogue, la concertation, la conciliation et la coproduction de solutions avec les différentes parties

concernées par les difficultés.


>>> Description des actions• Dès lors que des doléances sont remontées aux institutions (Ville, Sous-préfecture ou Police) par l’intermédiaire

d’habitants ou d’établissements de nuit, les partenaires de la Charte de la Vie Nocturne se concertent pour déterminer si le comité de conciliation constitue le cadre adapté pour les traiter ;

• Les différentes parties reçoivent une invitation à participer au comité de conciliation. Les institutions et organismes partenaires siègent à ce comité animé par la Ville de Brest. Les parties concernées par une situation problématique sont d’abord invitées à exposer leurs visions de la situation ;

• Par la suite, les institutions et représentants des professionnels peuvent rappeler les réglementations en vigueur, leurs propres constats et poser un certain nombre de questions. L’objectif est d’étudier les problématiques de la manière la plus objective possible ;

• Enfin, les différentes parties sont invitées à proposer des solutions et à s’engager sur celles-ci. Un compte rendu des échanges soulignant particulièrement les engagements des uns et des autres est expédié aux différentes parties à la suite de la rencontre ;

• Un point de situation est effectué entre partenaires de la Charte de la Vie Nocturne afin d’évaluer les résultats.

>>> Et après ? Les liens tissés avec les établissements de nuit dans le cadre des comités de conciliation, peuvent s’étendre autour de projets relatifs à la prévention et à la réduction des risques en milieux festifs.

Laurent Pichon, responsable du service Régulation des usages sur les espaces publics, [email protected]

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Plus Belle La NuitAssociation Bus 31/32

Le projet « Plus Belle La Nuit » consiste en une offre globale de prévention et réduction des risques et des dommages festifs. Celle-ci s’appuie sur une connaissance accrue des pratiques des publics via de multiples canaux : interventions sur site, décernement d’un label, interactions via les réseaux sociaux et diffusion de publications, animation d’un lieu d’accueil. Le projet vise à promouvoir des cultures favorables à la santé festive.

>>> Objectifs • Structurer les activités et augmenter les compétences des acteurs de santé festive ; • Couvrir l’hétérogénéité des publics et milieux festifs en Bouches du Rhône en impliquant les acteurs de la

fête dans la démarche ;• Amplifier les capacités et compétences d’intervention des acteurs de santé festive ; • Permettre aux publics festifs de prévenir et réduire leurs conduites à risques.


>>> Description des actions• Les interventions sur site - stands tout au long des grandes soirées / flyages dans les petits soirées : passage dans

plusieurs soirées le même soir selon un itinéraire préalablement établi ; entretiens avec le public dans « l’aller vers » ; maraudes dans l’espace public de nuit les week-ends avec entretiens et actions de médiation ; formations à l’intervention.

• Autonomisation des acteurs - label : 7 services obligatoires (dont formation) et 6 optionnels ; malle de prévention : kit avec outils et brochures pour les petits organisateurs avec temps de sensibilisation associé.

• Amplification des messages : - les espaces numériques interactifs : stratégie de diffusion de contenus (10 à 15 publications par jour), modération (gestion des commentaires liés aux publications pour préserver un espace d’information objectif et non jugeant), création de contenus marketing, « aller vers » numérique (insertion d’informations de santé festive dans les canaux de communication de communautés virtuelles à risques), entretiens via messagerie privée.- Publications ciblées : création de brochures et stickers, émissions de radio, réalisation de stands d’information hors temps festifs pour le grand public.

• Accueil de jeunes consommateurs et leur entourage dans un lieu dédié (le Chill’in). Un espace libre et chaleureux à l’image de Plus Belle la Nuit permet de les informer et orienter selon leurs besoins.

>>> Bénéficiaires Publics festifs (pour prévenir et réduire leurs conduites à risques), environ 350 000 personnes : 60% d’hommes, 60% de 18 à 25 ans, 85% d’usagers de drogues, dont une portée mensuelle sur les réseaux sociaux à 300 000 utilisateurs uniques.

>>> Et après ? Élargir l’offre d’accueil hors soirées à d’autres espaces, créer un réseau d’acteurs fortement actifs sur le numérique, développer une expertise autour des questions liées au consentement et aux violences sexistes et sexuelles en soirées (un groupe de réflexion composé de bénévoles porte actuellement cette initiative).

Nicolas Matenot, chef de projet « Plus Belle La Nuit », [email protected]

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Hangover CaféCEID Addictions

Hangover café est un espace de prévention et de réduction des risques au plus près des tribulations nocturnes des « noctambules » mais aussi un lieu de pause pour les publics festifs vulnérabilisés par leurs consommations d’alcool ou de stupéfiant dans le but de leur permettre de finir la nuit dans les meilleures conditions possibles. L’action, incarnée par un camion, se déplace au cours de la nuit en fonction de l’activité festive.

>>> Objectifs • Aller au-devant de ces publics en déployant un dispositif mobile de prévention et de réduction des risques

au plus près des espaces festifs, en lien avec les maraudes nocturnes de Tendances Alternatives Festives (ANPAA), les acteurs de la nuit et les équipes de sécurité ;

• Offrir un espace de repos, d’évaluation et d’orientation ; • Orienter vers les services d’urgence, si besoin ;• Proposer des prestations de réduction des risques ; • Sécuriser les retours aux domiciles des personnes en faisant appel à la solidarité des pairs et aux familles.• Offrir des possibilités de relais vers l’évaluation, les dépistages et des soins adaptés (CJC, CSAPA, Planning

Familiaux, Psychiatrie...).

>>> Date de lancement 30 avril 2017

>>> Description des actions• L’équipe de professionnels est composée de deux professionnels des addictions (animateur, infirmière), de deux

volontaires du service civique (afin de favoriser une approche préventive par les pairs) et de deux agents de sécurité. • Un espace de repos mobile (camion aménagé avec auvent, permis B) stationné à proximité des lieux festifs urbains

apparaissant les plus pertinents pour accueillir des personnes vulnérables sous les effets de l’alcool et/ou d’autres produits psychotropes : repos, soin et petite restauration. Le stand permet à l’équipe d’évaluer les capacités des individus à rentrer chez eux en sécurité, et de trouver et mettre en œuvre les réponses de mise à l’abri les plus adaptées le cas échéant (appels des proches, services de secours ou police, taxi, etc.). Les professionnels échangent également sur les comportements et les solutions possibles pour éviter les prises de risque.

• Le stand est fixe en début de nuit (de 22h ou 23h jusqu’à 1h30 du matin) puis se déplace sur deux autres sites en fin de nuit (de 2h à 6h ou 7h du matin) en fonction des évolutions des fréquentations de ces deux lieux, en concertation avec les organisateurs de soirée et les partenaires financiers. Présence les jeudis, vendredis et samedis.

>>> Bénéficiaires Les jeunes fêtards de l’agglomération bordelaise.

>>> Et après ? Souhait de pérenniser et d’améliorer l’action par un financement stabilisé et complet. Etude de la mise en place de service pendant les horaires de bureau, développement de la mobilité du stand, souhait d’intégrer des partenaires privés.

François Richard, coordonnateur, [email protected]

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Les Noct’ambulesLMDE

« Les Noct’ambules » est un dispositif de prévention, dans l’espace public, des conduites à risques des jeunes (18-30 ans) liées aux consommations de produits psychoactifs (alcool, drogues, etc.) et leurs conséquences potentielles. Basé sur « l’aller-vers » de pairs, le dispositif est déployé en début de soirée et utilise un éthylotest connecté permettant une connaissance instantanée du taux d’alcoolémie et le recueil des données.

>>> Objectifs

• Promouvoir des consommations et des comportements responsables ;• Promouvoir les structures et ressources locales et orienter les jeunes vers celles-ci si besoin ;• Créer du lien entre la collectivité, les services municipaux, les intervenants sur la voie publique,

les professionnels de la nuit, les associations et la population jeune ; • Permettre aux jeunes de suivre leur consommation en temps réel et d’anticiper les risques ;• Apporter des éléments factuels sur la consommation d’alcool chez les jeunes ;• Favoriser le vivre ensemble et assurer la tranquillité des riverains.


>>> Description des actions• Le dispositif est déployé en début de soirée. • « Aller-vers » et prévention par les pairs : établir un dialogue et une relation de confiance autour d’axes majeurs

en santé avec d’autres jeunes. Le « pair ressource » s’appuie sur des valeurs, telles que l’anonymat, la gratuité, le non-jugement, la non culpabilisation, ainsi que sur une interactivité permanente et une approche positive.

• Utilisation d’un éthylotest connecté (Ithylo) pour permettre aux jeunes de connaître à un instant-T, leur niveau de consommation.

• Collecte des données de l’éthylotest et des éléments qualitatifs issus des déambulations des pairs dans l’espace public pour permettre de mieux appréhender la présence des jeunes dans l’espace public et de travailler de manière plus transversale sur la mise œuvre d’une politique publique adaptée.

>>> Bénéficiaires Population jeune de plusieurs grandes villes étudiantes : les 15–30 ans qui ont des pratiques festives et qui investissent l’espace public à cette occasion sont particulièrement ciblés.

>>> Et après ? Généraliser le dispositif « Les Noct’ambules » dans l’ensemble des villes étudiantes et dans un second temps, compléter l’action avec le dépistage à l’aide d’Ithylo. Plus largement, il s’agira d’avoir une présence renforcée dans les villes étudiantes et de constituer une base de données qui servira de socle pour la recherche sur les habitudes de consommation des jeunes.

Lamia El Aaraje, directrice santé prévention, [email protected]

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Poz’alco Ville de Mauguio Carnon

La ville de Mauguio Carnon organise chaque année une fête votive pendant 10 jours à partir du 15 août. La ville a repris le dispositif Poz’Alco, initialement portée par l’association Portia, pour répondre à l’alcoolisation massive, parfois associées à d’autres substances psychoactives lors de la fête votive, notamment chez les jeunes. Le dispositif décline un plan de prévention en amont des festivités et des actions pendant les 10 jours de la fête.

>>> Objectifs • Mettre en place un dispositif de prévention et d’intervention à destination des personnes sous effets de produits

psychoactifs durant la fête votive de Mauguio ;• Assurer une présence sanitaire ;• Effectuer une sensibilisation, prévention, information et formation à destination des acteurs de la manifestation

(élus, débits de boisson, jeunes, parents).


>>> Description des actions• Interventions de sensibilisation et de prévention en amont du temps de fête votive.• Durant le temps de fête, l’intervention de l’équipe professionnelle repose sur le principe d’une cellule

médico-psychologique. Il s’agit, d’une part, de proposer un lieu de repos, de pause et de relation avec des professionnels qui pourront alors informer, orienter et prendre en charge les premiers soins liés à l’usage de produits psychoactifs.

• D’autre part, des maraudes réalisées par 2 ou 3 professionnels de l’équipe ont lieu pendant toutes les animations de la fête. Ces temps permettent d’aller à la rencontre, d’être visibles, de renforcer les messages de prévention et de maintenir le lien avec les jeunes, les commerçants et tous les services impliqués dans l’organisation de la fête.

>>> Bénéficiaires Elus, jeunes et parents, professionnels tenanciers de débits de boisson, organisateurs de la fête, agents municipaux.

>>> Et après ? Le diagnostic de 2016 a amené la commune à se décentrer de la question de l’alcool stricto sensu pour accompagner les jeunes au plus près de leurs préoccupations : médiation des conflits, précarité, sexualité, communautarisme, etc. La réalisation d’un ouvrage collectif sur Poz’Alco est en cours de réalisation. Il s’agit d’une volonté d’évaluation mais aussi de transmission de cette expérience au long cours.POZ’ALCO a inspiré d’autres communes de l’Hérault. Ex : Baillargues, Lunel, Villeneuve les Maguelone.

Karine Vianès, directrice du Pôle de la Jeunesse et des Solidarités de Mauguio Carnon, [email protected]

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Foyer d’accueil jeunes 18-25 ansVille de Rueil-Malmaison

Sur proposition de la Police Municipale et la Police Nationale, le service en charge de la Gestion Urbaine de Proximité et la Direction de la Prévention et de la Médiation de la ville de Rueil-Malmaison ont mis en place des « foyers d’accueil jeunes 18-25 ans » en soirée afin de répondre aux problèmes des squats des parties communes de résidences sociales. Ces dispositifs sont coordonnés avec les acteurs existants (gardiens, prévention spécialisée, mission locale).

>>> Objectifs • Éviter l’occupation des espaces publics des principales résidences sociales/privées de la ville de Rueil-Malmaison

en organisant des lieux de convivialité ;• Mobiliser les jeunes pour la mise en place d’activités fédératrices en pérennisant l’ouverture en soirée de 19h à

minuit d’espaces de proximité ;• Positionner ces espaces comme lieux de rencontre entre des professionnels et des institutions chargées de l’insertion

et les jeunes qui risquent de se marginaliser ;• Privilégier les rencontres avec la mission locale ;• Pacifier les résidences sociales.


>>> Description des actions• Les foyers sont des structures situées à proximité de sites d’habitat social. Ils proposent un espace de convivialité

accessible et ouvert à tous de 19h à minuit, 4 jours par semaine. • Les foyers sont ouverts et encadrés par des médiateurs. Leur rôle est d’éviter toutes formes de dérive et de développer

les projets collectifs et individuels, favoriser les échanges d’expériences entre des jeunes aux situations différentes (actifs, en formation, en recherche d’emploi, en cours de marginalisation…).

• Les équipes de terrain orientent les jeunes par leur présence quotidienne au cœur des quartiers. Via des gardiens des résidences, ils sont informés des squats et ils vont au contact pour inviter les jeunes à venir dans les foyers. Ils soutiennent les actions de régulation sociale (prévention des conflits entre jeunes de quartiers).

• Depuis 8 ans, les foyers sont entrés dans le paysage. Ils sont devenus un lieu important pour les services et institutions locales (Prévention spécialisée et Mission Locale) qui les sollicitent pour rencontrer les jeunes afin de se faire connaître, et pour reprendre contact avec des suivis individuels interrompus.

>>> Bénéficiaires Le public est constitué de jeunes adultes, filles et garçons, âgés de 17 à 30 ans, actifs, salariés, en formation, demandeurs d’emploi, marginalisés. Ils vivent encore chez leurs parents et prennent l’habitude de se retrouver dans les parties communes. La priorité est donnée aux quartiers où les squats sont les plus importants.

>>> Et après ? Trouver la possibilité d’ouvrir 5 fois par semaine les foyers pour anticiper un phénomène d’accroissement démographique qui se fait déjà ressentir dans les structures d’accueil ados (12/17 ans). Faciliter la détection des jeunes qui rencontrent des problématiques personnelles pour les orienter, initier l’émergence de projet collectif (types création d’association) afin de revitaliser la vie des résidences. Satisfaire la tendance des institutions sociales en charge de la jeunesse d’utiliser les foyers pour rencontrer les jeunes, se faire connaître et là où ils vivent.

Florentin Manjakavelo, Directeur de la Prévention et de la Médiation, [email protected]

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Discours alternatif et contre-discours

Accompagnement des familles

Renforcement de la résilience

Désengagement

Prévention dans et par le sport

PRÉVENTION DE LA RADICALISATION

VIOLENTE

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Prévention des radicalisations violentesAssociation Havraise d’Action et de Promotion Sociale

Le SAE (service d’écoute et d’accompagnement), issu de la prévention spécialisée, intervient dans tous les quartiers du Havre sous forme d’une sensibilisation des jeunes les plus fragilisés par leur quête identitaire et milieu de vie. Le SAE, qui analyse chaque situation individuelle, a recours à plusieurs outils : un atelier film débat, des interventions individuelles ou collectives dans un cadre familial par exemple.

>>> Objectifs • Déconstruire les représentations et stéréotypes ;• Favoriser des échanges participatifs sur les territoires au sein de la cité ;• Développer les liens sociaux, l’inclusion sociale et la cohésion pour un mieux vivre ensemble dans les territoires ;• Repérer les comportements de dangerosité, le décrochage social et scolaire, les ruptures soudaines de vie, les

changements et les croyances extrêmes pour proposer des accompagnements psycho et socio éducatifs ;• Promouvoir la laïcité, l’éducation et les formes de socialisation primaire et secondaire comme facteurs de prévention

de la radicalisation.

>>> Date de lancement septembre 2017

>>> Description des actions• Un atelier film débat animé par un binôme de personnes composé d’un psycho-sociologue et d’un criminologue,

consiste à déconstruire et reconstruire leurs cadres de représentations de la pratique religieuse, l’émancipation du phénomène d’enfermement, leur processus d’affiliation à des groupes de pairs, leurs repères identitaires. Il s’agit d’inviter, lors de temps de partage constructifs, des personnes à réfléchir et énoncer, les leviers de protection, repérer les sources de risques et vulnérabilité pour acquérir des savoirs.

• La prévention secondaire est axée sur des actions et interventions individuelles et collectives. Il s’agit d’être force de proposition de temps collectifs, familiaux afin de déceler la place de chacun dans la fratrie, d’observer les éventuels temps de ruptures de parcours liés à leur histoire familiale, repérer la place ou l’absence du père dans la cellule familiale, leur inscription ou non dans un parcours scolaire ou insertion professionnelle.

• Enfin, il faut déceler les facteurs de protection ou leviers pouvant constituer des clés de résilience. Ceux-ci sont considérés comme sources de désengagement de phénomènes de violence.

• Ces actions collectives sont envisagées au cas par cas, dans le respect de la singularité des personnes. Elles sont complémentaires à des entretiens individuels. En effet, les jeunes se confient plus facilement sur des temps collectifs avec leurs groupes de pairs, dans des sorties familiales ou des ateliers qui favorisent l’émergence de potentialités.

>>> Et après ? Souhait de développer d’autres supports d’animation pour toutes les radicalités, l’inégalité hommes/femmes, la désertification des jeunes femmes de l’espace public, la montée de l’homophobie. Souhait d’accentuer le travail de rue et l’accueil en soirée.

Monsieur Besory, directeur du pôle prévention de l’AHAPS, [email protected]

>>> Bénéficiaires Publics fréquentant l’accueil en soirée du SAE, d’autres jeunes âgés de 13 à 20 ans signalés par des établissements scolaires. Certains sont repérés par la cellule de la sous-préfecture du Havre. Ils résident sur le territoire Havrais ou à sa périphérie. D’autres structures sont en demande d’intervention de prévention primaire pouvant induire une prévention secondaire.

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Développer l’esprit critique et citoyenBrest métropole

Brest métropole a développé un projet de prévention de la radicalisation et de promotion de la laïcité auprès des jeunes publics. L’action comprend plusieurs temps forts qui se déroulent soit à l’Hôtel de ville de Brest, soit au sein des établissements scolaires ou structures d’insertion : animations interactives pour lutter contre le cyber-endoctrinement ou les discours complotistes sur Internet, sessions de théâtre-forum pour promouvoir la laïcité et le vivre-ensemble.

>>> Objectifs • Prévenir les risques d’endoctrinement, d’embrigadement par le biais d’Internet et des réseaux sociaux ;• Aider les jeunes à décrypter l’information et l’image, à aiguiser leur esprit critique, à se forger une opinion

lorsqu’ils sont notamment confrontés aux discours sur la théorie du complot ;• Expérimenter le débat citoyen en proposant des espaces de dialogue, d’échanges et d’expression des

conflictualités ;• Construire une approche collective inclusive autour des principes de laïcité et de non-discrimination et

créer du lien entre les jeunes et les adultes.

>>> Description des actions• Participation des lycéens et jeunes suivis aux animations « Sous emprise » ou « Bobards sur le Net » conçues par

l’Agence Olympio. Ces animations sont proposées aux lycées et aux structures d’insertion sur une période de 15 jours. L’animation dure 2 heures et a lieu soit au sein de l’Hôtel de Ville de Brest soit au sein des lycées ou structures d’insertion. Les établissements visés reçoivent au préalable (1 mois avant) un courrier et une fiche d’inscription. Ce sont des animations interactives de sensibilisation et de prévention. L’objectif est de faire réagir les jeunes autour des messages et vidéos transmis via le Net et les réseaux sociaux, de réfléchir sur les types d’arguments et les ruses utilisés par les manipulateurs, etc.

• Participation à des sessions de théâtre-forum « La laïcité, outil pour le vivre ensemble ». C’est un spectacle avec 2 comédiennes en 4 scènes et d’une durée comprise entre 1h30 et 2h en fonction des débats forum entre chaque scène. Le délégué au défenseur des droits participe également à ces sessions afin d’apporter un éclairage sur les points de droit. Les sessions se déroulent sur une période d’une semaine (1 session par jour du lundi au vendredi). Entre 2 et 3 classes (maximum 90 jeunes) participent simultanément à ce théâtre-forum. Les 4 scènes sont construites sur les questions du mariage homosexuel, du voile dans l’espace public et de la multiculturalité. Au cours du spectacle, le public est incité à prendre la parole, à donner son opinion, à écouter les autres. Il s’agit de susciter le débat et de conduire la réflexion le plus loin possible en soulevant des questions.

>>> Et après ? Développer cette action vers de nouveaux publics notamment les jeunes les plus en difficulté.

Cédric Kerdraon, coordonnateur prévention de la délinquance, [email protected]

>>> Bénéficiaires L’ensemble des élèves des lycées d’enseignement général et/ou technologique publics et privés de la métropole brestoise, les jeunes de 15 à 25 ans présents dans les structures d’insertion, les adultes comme les enseignants, conseillers principaux d’éducation, éducateurs, personnels de structures accompagnant les jeunes.

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Accompagnement desfamilles et personnes victimes de la radicalisation, forme d’emprise sectaireCAFFES

Le CAFFES accompagne les familles et personnes victimes de l’emprise sectaire qu’exerce la radicalisation, qu’ils soient orientés par des professionnels ou sollicitant directement la structure. En plus de l’accompagnement, le CAFFES propose des rencontres avec d’autres professionnels tels que psychologues, avocats, etc.

>>> Objectifs

• Aider les familles et les victimes directes à retrouver le lien familial, social, professionnel, rompu par cette radicalisation ;

• Les accompagner dans leur reconstruction psychologique, sociale et/ou juridique.

>>> Date de lancement Pour 2018, l’action se déroule sur l’année civile, soit du 1er janvier au 31 dé-cembre. L’accompagnement se déroule à l’association et dans le cadre d’un partenariat avec les Préfectures du Nord et du Pas de Calais notamment, depuis 2015.

>>> Description des actions• Les familles concernées par la radicalisation arrivent soit directement après la parution d’un article de presse présentant

l’association ou après recherches sur internet ; soit orientées par d’autres familles, des professionnels (médecin, travailleur social, etc…) ou orientées par la Préfecture du Nord après information de la plateforme parisienne ;

• L’entretien familial permet de se poser, de laisser la parole à la famille. Au fur et à mesure de l’accompagnement, viendra le temps de la compréhension, du recul pour mieux pouvoir vivre avec cette expérience, que l’on ne peut gommer, et se projeter ;

• En parallèle de l’accompagnement familial et social, chaque famille a la possibilité de rencontrer l’un des psychologues vacataires du CAFFES afin de vider ce qui ne lui appartient pas, de disposer de pistes quant à l’attitude à adopter face au proche sous emprise, de se remuscler psychologiquement, le travail d’un aidant étant bien souvent épuisant quotidiennement ;

• Chaque famille peut rencontrer l’avocate afin d’être conseillée au mieux dans ses démarches juridiques ;• Chaque famille est invitée à participer aux temps d’échange afin de rencontrer d’autres familles vivant des situations

similaires, leur permettant de comprendre un peu plus ce qu’elles traversent, de sortir petit à petit de la culpabilisation parentale qui leur colle à la peau en arrivant au CAFFES.

>>> Bénéficiaires Toute personne « radicalisée » et, étant en période de doute, qui sollicite une aide, toute famille dont un proche est sous l’emprise de la radicalisation, et donc victime indirecte. Une sensibilisation a également été menée pour des professionnels de diverses catégories.

>>> Et après ? Renouvellement de l’action en 2019.

Charline Delporte, présidente, [email protected]

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Prévention de la radicalisation violente via les réseaux sociauxLa Compagnie Masquarades

La Compagnie Masquarades recourt au théâtre interactif de médiation pour prévenir la radicalisation. Afin d’éviter tout amalgame, le scénario pratique la stratégie du détour. La Compagnie intervient sur sollicitation de partenaires volontaires : les professionnels de la structure sont sensibilisés avant de toucher directement le public. L’éducation nationale est principalement ciblée.

>>> Objectifs • Prévenir les risques de la radicalisation et protéger les bénéficiaires en permettant à ceux-ci de s’approprier la

réflexion et l’analyse autour des thématiques suivantes : les dérives sectaires, la manipulation mentale, l’emprise des réseaux sociaux, les théories complotistes ;

• Sensibiliser aux dangers de l’utilisation d’Internet et des réseaux sociaux ;• Prévenir le cyber prosélytisme ;• Éviter la propagation des idées radicales violentes ; • Développer les compétences psychosociales ;• Permettre le repérage d’éventuels cas d’embrigadement.

>>> Date de lancement novembre 2014

>>> Description des actions• Réunion de préparation avec les partenaires institutionnels, Préfectures, Caisses d’Allocations Familiales, Education

Nationale, spécialistes de la radicalisation violente (Psychologues, psychosociologues, historiens des réseaux sociaux), Police, Gendarmerie, les comédiens de la Compagnie Masquarades) ;

• Rencontre avec les établissements qui le souhaitent afin de préparer l’intervention (sur demande mais vivement recommandé) ;

• Une journée d’intervention formation/information (si demandée) auprès des équipes éducatives des établissements de l’Education Nationale participant au projet ;

• Journées d’intervention sous la forme d’espace scénarisé de médiation : 2 séances par jour. Chaque séance peut accueillir de 20 à 60 personnes et dure 2 heures. Le spécialiste et le représentant de la police ou de la gendarmerie participent à ces temps d’échange en co-animation avec les comédiens.

• Dans le cadre des interventions en milieu scolaire, une à deux semaines après la séance de médiation théâtrale, le spécialiste revient pour une reprise. Chaque classe passe une heure avec le spécialiste afin de poursuivre et approfondir la discussion.

• Une réunion de bilan avec les partenaires institutionnels.

>>> Et après ? Souhait de développer davantage le partenariat, de travailler sur la prévention de la consommation abusive des écrans.

Didier Mauberty, metteur en scène, Amina Mahdhi, directrice administrative, [email protected]

>>> Bénéficiaires Collège (troisième), lycée (de la seconde à la terminale), les enseignants (dans le cadre de journées de formation), les parents, les détenus (dans le cadre de programmes spécifiques).

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Radicalisons la prévention, capsules vidéos de discours alternatifs sur la radicalisation Espoir 18

Espoir 18 a formé une équipe composée d’un anthropologue, d’un spécialiste de la radicalisation, d’un vidéaste et de dirigeants associatifs, acteurs de terrain de longue date. En lien avec des jeunes et des familles concernés par la radicalisation, l’équipe a placé la prévention sociale au centre de l’élaboration capsules-vidéos intitulées « Radicalisons la prévention ». Plus que les capsules vidéos, aboutissement du projet, toutes les étapes du projet apportent une plus-value : état des lieux, sensibilisation des professionnels, sensibilisation des usagers, sorties à thèmes, ateliers de travail, restitution après projection des capsules.

>>> Objectifs • Aider les familles et les victimes directes à retrouver le lien familial, social, professionnel, rompu par cette

radicalisation ;• Les accompagner dans leur reconstruction psychologique, sociale et/ou juridique.

>>> Date de lancement mai 2017

>>> Description des actions• Etat des lieux des différents acteurs sur cette thématique, organisation de rencontres en amont du projet pour mener

une réflexion collective sur le choix du projet, les attentes et objectifs du groupe ;• Phase de sensibilisation : un travail de fond avec les équipes encadrantes et bénévoles pour les sensibiliser et les former

sur cette thématique: lectures de livres, participation à des débats, des conférences, mise en place de démarches participatives

• Phase de préparation : organisation de sorties à thème : « A vif », « Douze hommes en colère » ; projections de films « Le ciel attendra », « We are four lions », etc ; mise en place d’ateliers de graphisme et de dessin ; rencontres avec l’ensemble des parties prenantes pour la rédaction du projet ;

• Phase de réalisation : mise en place d’ateliers hebdomadaires, organisation de séjours, de résidences, d’évènements, participation à des colloques et à des sorties culturelles, accueil de professionnels de cette thématique, production des capsules, volet technique et volet contenu (texte, thématiques...), organisations de projections suivies de débats ;

• Phase de restitution : présentation de l’action auprès des différents acteurs : préfecture de région de Paris, acteurs sociaux, de la prévention, etc ; poursuite des projections-débats des capsules et projection d’un film retraçant l’ensemble du projet

>>> Bénéficiaires Plus d’une centaine de jeunes et une vingtaine de familles pendant l’ensemble des phases : 55 jeunes ayant participé aux ateliers, 25 jeunes réguliers sur l’ensemble du projet (16 garçons et 9 filles).

>>> Et après ? Poursuivre la dynamique enclenchée autour de cette thématique, réalisation de plusieurs autres projets sur la prévention de la radicalisation (Ex : lancement début février d’un projet de création artistique de pièce de théâtre (et son adaptation vidéo) sur 3 ans sur la thématique de la radicalisation avec une tournée prévue en France, en Europe, au Canada et aux Etats-Unis).

Jérôme Disle, directeur général d’Espoir 18, [email protected]

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Court-métrage de prévention de la radicalisation LéoPJJ Direction territoriale Seine-Maritime/Eure

La Direction Territoriale de la PJJ - Seine-Maritime / Eure et l’association rouennaise ACRADS (Association de lutte Contre la Radicalisation et le Décrochage scolaire) ont réalisé un court-métrage de prévention de la radicalisation de 21 minutes intitulé « Léo ». De la rencontre avec le recruteur et le groupe radicalisé, jusqu’à la mise en acte du projet terroriste, ce film met en lumière les différentes étapes d’un parcours de jeune en quête d’identité et de reconnaissance, confronté à une offre morbide. Il est utilisé comme support d’échange lors de débats et de formations.

>>> Objectifs • Montrer le processus d’endoctrinement pouvant amener à la violence pour permettre une plus grande vigilance

de la part d’un public particulièrement vulnérable (prévenir les passages à l’acte, les départs sur zone et le repli communautaire) ;

• Ouvrir le débat pour lutter contre l’amalgame et l’islamophobie ;• Mettre en lumière la capacité des mineurs et jeunes majeurs à sortir de l’emprise grâce notamment à la prise en

charge judiciaire offerte par la PJJ ;• Sensibiliser les professionnels et les parents au phénomène de radicalisation et aux signes qui doivent alerter.

>>> Date de lancement février 2017

>>> Description des actions• Utilisation du film comme support à la discussion nécessaire autour de ce phénomène, dans la perspective de

sensibiliser le public et susciter des questionnements plus larges.• Utilisation du film auprès des professionnels dans le cadre de la sensibilisation et la formation. • « Léo » n’est qu’un support à l’échange et les professionnels qui animent des séquences peuvent s’appuyer sur un

livret pédagogique.• Diffusion du film et décryptage des différentes séquences à l’aide de la mallette pédagogique.

>>> Et après ? Tournage d’un nouveau court-métrage qui illustre en parallèle une pratique religieuse « rigoriste » et un engagement politique menant à la violence. Actuellement en cours de tournage, il pourra être exploité à compter de février 2019.

Sébastien Fevrier, référent Laïcité et Citoyenneté PJJ 76-27, [email protected] / [email protected]

>>> Bénéficiaires • Mineurs et jeunes majeurs suivis par la PJJ (placés, détenus, en milieu ouvert dans le cadre de stage de citoyenneté

ordonnés par les magistrats du siège ou du Parquet) ;• Elèves pris en charge dans les classes-relais (dispositifs Education Nationale) ;• Parents dans le cadre d’actions de sensibilisation ;• Formation des professionnels de la PJJ et d’autres acteurs de la Justice (Magistrats, Conseillers Pénitentiaires

d’Insertion et de Probation, greffiers...) ;• Sensibilisation des professionnels de la protection de l’enfance (Educateurs, médecins, infirmiers,...) ;• Sensibilisation des élus et des agents de la fonction publique territoriale.

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Une semaine dans la peau d’un reporterVille de Rosny-sous-Bois

La ville de Rosny-sous-Bois développe un projet de prévention de la radicalisation via la création d’un outil vidéo. Tout le processus de construction apporte une plus-value : formation des professionnels, atelier numérique pour le public, sensibilisation au journalisme, choix du thème de la vidéo, réalisation de la vidéo, etc. Cet outil sera à la disposition des acteurs locaux pour mettre en place des actions de prévention auprès de leur public.

>>> Objectifs

• Renforcer la prévention des comportements à risque ;• Développer l’esprit critique des jeunes ;• Travailler sur la question de la manipulation et de la théorie du complot.

>>> Date de lancement du 22 au 26 octobre 2018

>>> Description des actions• En amont de l’action, une journée de formation a été proposée à certains acteurs de la ville. Le matin,

le thème de la laïcité a été abordé et l’après-midi, les formateurs se sont concentrés sur la thématique éducation aux médias ;

• Atelier autour du numérique et de l’audiovisuel : les jeunes devaient prendre une photo et ensuite la retravailler via Photoshop. L’objectif était de les sensibiliser sur une vrai/fausse image ;

• Présentation sous forme de jeux de ce qu’est un média, une démarche journalistique, une fake news/théorie du complot ;

• Réflexion sur le contenu de l’outil vidéo autour de la thématique choisie : travail de recherche d’articles avec des sources (via la pratique de l’ordinateur) puis répartition des rôles (présentateur, chroniqueur politique…) et écriture des chroniques de journaliste ;

• Création de l’outil vidéo : répétition des textes via des exercices d’expression orale, création du logo de la chaîne TV, choix du nom puis enregistrement de l’émission TV ;

• Restitution de l’outil vidéo proposée aux jeunes et leurs familles ainsi qu’aux partenaires de la ville.

>>> Bénéficiaires Le public cible est un groupe de 15 jeunes de 13 à 17 ans habitant le quartier prioritaire des Marnaudes Bois Perrier. A cette action ont également été associés les parents des jeunes et plus largement les habitants des quartiers lors de la restitution du projet. Certains partenaires de la ville ont été associés dans le cadre de la formation éducation aux médias.

>>> Et après ? Il est prévu de proposer aux différentes structures de la Ville de visionner cette vidéo fake news afin que chaque professionnel puisse se l’approprier. Le but étant qu’elle soit utilisée/visionnée par d’autres jeunes lorsque la thématique de fake news ou éducation aux médias sera abordée. Il est ensuite prévu de proposer un autre projet sur l’éducation aux médias dans un autre quartier de la Ville. Un projet qui sera également porté par la Ville de Rosny-sous-Bois en co-financement avec le contrat de Ville.

Sophie Grehan, coordinatrice accès au droit citoyenneté, [email protected]

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Dialogues et identitésService Pénitenciaire d’Insertion et de Probation 93

Le SPIP 93 a mis en place un programme de prévention de la radicalisation violente à destination d’individus incarcérés à la maison d’arrêt de Villepinte. Le programme dure 3 mois, est composé de 31 séances à destination de neuf détenus repérés par le Service pénitenciaire d’insertion et de probation mais « volontaires », après un entretien individuel de présentation et de sélection. Le programme est animé par un conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation et l’éducatrice du binôme de soutien ainsi que différents intervenants.

>>> Objectifs • Aider les familles et les victimes directes à retrouver le lien familial, social, professionnel, rompu par cette radicalisation ;• Les accompagner dans leur reconstruction psychologique, sociale et/ou juridique.

>>> Date de lancement 1er novembre 2018

>>> Description des actions• Chaque séance a mobilisé des professionnels.• 4 séances de Capoeira : chants-musique-gestuelle et débats : Capoeira, une philosophie - Capoeira : de l’Afrique au

Brésil - Capoeira : outil d’émancipation ;• 4 séances laïcité et fait religieux en France : thématiques abordées à partir d’ouvrages sur le vivre ensemble,

l’immigration/le déracinement, la justice, l’insertion sociale ;• 1 séance : les juges appliquent-ils le droit? • 4 séances avec deux consultantes en communication bienveillante avec Atout Diversité ;• 3 séances : les croyances limitantes, techniques de lecture rapide et de mémorisation, atelier de travail via la méthode

« lego serious play » ;• 3 séances: ateliers sur l’accès au bonheur ;• 2 séances : la théorie du complot, l’héritage méditerranéen partagé / l’âge d’or de l’islam ;• 1 séance : débat à partir de photos d’enfants soldats ;• 1 séance de théâtre forum avec Le théâtre de l’opprimé ;• 3 séances de grands témoignages : Fiston Massamba : le parcours migratoire d’un africain de l’ouest vers l’Europe,

Mourad Benchellali, ancien djihadiste repenti ; Mr Aladji Ba, sportif de haut niveau handisport multimédaillé non voyant et son guide Mr Denis Augé ;

• Le SPIP a également proposé plusieurs séances au cours du programme : cohésion de groupe et jeux coopératifs, un atelier sur les valeurs universelles, inégalités hommes-femmes ; un ciné-débat sur le thème de la parentalité ;

• Le programme ainsi construit a été transmis aux CPIP référents des personnes détenues incarcérées à la Maison d’arrêt de Villepinte et chacun d’entre eux a été impliqué dans l’orientation du public vers cette action.

>>> Bénéficiaires Individus incarcérés à la MA de Villepinte pour des faits de terrorisme ou susceptibles d’être radicalisés

>>> Et après ? L’objectif est de poursuivre ce type de projet pour d’autres personnes détenues. Il convient également de mener d’autres actions avec le groupe déjà impliqué dans le programme « Dialogues et Identités ». De plus, il faut préciser qu’à la demande des détenus, un groupe de parole avec les psychologues de l’unité sanitaire de la détention et le SPIP va être mis en place pour assurer une continuité au programme.

Marie Rolande Martins, DFSPIP

www.ffsu.org

@ffsunews

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Forum Français pour la Sécurité Urbaine (FFSU)

Documents

PRÉVENTION DÉLINQUANCE 2019efus-network.eu/ffsu/files/2019/04/Recueil-PPD-2019.pdf · >>> Date de lancement décembre 2016 >>> Description des actions • Des actions en matière