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Bulletin d'information du PS du 12 e arrondissement de Paris - www.ps-paris12.net - 1 er semestre 2010 Le Parti Socialiste du 12 e inaugure un nouveau format de son journal en le consacrant à un thème majeur, la santé. Parce que notre système de protection sociale traverse actuellement une crise majeure, et cela avec une acuité particulière dans le 12 e (Trousseau, Saint-Antoine…) ; parce que nous devons dans ce domaine aussi relever le défi de la crise de financement en refusant les politiques d’économies de bouts de chandelles qui loin de répondre aux problèmes les aggravent, nous avons choisi de partager avec vous notre analyse des enjeux et nos propositions pour réformer notre système de santé au service de nos valeurs : solidarité avec les plus fragiles et intergénérationnelle, égalité d’accès aux soins, efficience de la dépense publique. Nous refusons la dérive du financement individualisé de la santé, à travers l’inflation du poids des régimes complémentaires et le financement direct par les patients. Nous n’acceptons pas la « mécanique » pavlovienne des restructurations lorsqu’elles ne s’appuient sur aucun élément objectif en termes de qualité des soins. Nous devons explorer les pistes d’une réforme radicale sous peine de voir s’enliser sous nos yeux la plus grande conquête du XXe siècle. ermettre à chacun d’avoir accès aux soins dont il a besoin est un enjeu fondamental dans la mise en place d’une société solidaire. C’est aussi l’objectif re- vendiqué de la réforme Obama aux États-Unis. Cette réussite repose à la fois sur un système d’assurance partagé par tous, une médecine privée de proximité et une structure hospitalo-universitaire de très haut niveau. Bien sûr, cela coûte cher et les pouvoirs publics doivent gérer au mieux leurs budgets. “Au mieux” ne veut pas dire “au moins”. La logique comp- table primaire qui inspire les mesures de la droite relève d’une incapacité à penser l’offre de soins sur le long terme. Cette politique s’accommode sans états d’âme d’une au- thentique régression sociale et scientique. Le 12 e arrondissement, avec son tissu hospitalo-universi- taire dense et ses grands projets comme le “Nouveau Trousseau” ou l’Institut de la Vision, témoigne de ce qu’il est possible de réaliser avec de l’imagination, de l’ambition et de la rigueur, lorsqu’on adapte les moyens aux objectifs et non l’inverse. Mais cela n’est possible que parce que les collectivités lo- cales, Ville de Paris et Région Île-de-France en tête, ont décidé de s’attaquer au problème et d’investir là où l’État de Nicolas Sarkozy et de François Fillon se montre dé- faillant. Emmanuel Grégoire Secrétaire de la section du PS du 12 e arrondissement La santé, une priorité ! Le 12 e à la pointe du combat Sommaire DOSSIER SANTÉ PUBLIQUE Redonner un avenir à Trousseau 2 Paris et l’Île-de-France en première ligne 4 Vers un système de santé à deux vitesses ? 5 Hôpital et ville : le parcours d’un patient 6 MÉLI-MÉLO La Vallée de Fécamp 7 Le Zoo livré à la loi de la jungle 7 VIE DE LA SECTION Les socialistes du 12 e arrondissement 8 À dire vrai

PS 12, le journal - 1er semestre 2010

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Le bulletin d'information du PS du 12e arrondissement de Paris - 1er semestre 2010

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Page 1: PS 12, le journal -  1er semestre 2010

Bulletin d'information du PS du 12e arrondissement de Paris - www.ps-paris12.net - 1er semestre 2010

Le Parti Socialiste du 12e

inaugure un nouveauformat de son journal en

le consacrant à un thème majeur, lasanté. Parce que notre système deprotection sociale traverse actuellementune crise majeure, et cela avec uneacuité particulière dans le 12e

(Trousseau, Saint-Antoine…) ; parce quenous devons dans ce domaine aussirelever le défi de la crise de financementen refusant les politiques d’économies debouts de chandelles qui loin de répondreaux problèmes les aggravent, nous avonschoisi de partager avec vous notreanalyse des enjeux et nos propositionspour réformer notre système de santé auservice de nos valeurs : solidarité avec lesplus fragiles et intergénérationnelle,égalité d’accès aux soins, efficience de ladépense publique. Nous refusons ladérive du financement individualisé de lasanté, à travers l’inflation du poids desrégimes complémentaires et lefinancement direct par les patients. Nousn’acceptons pas la « mécanique »pavlovienne des restructurationslorsqu’elles ne s’appuient sur aucunélément objectif en termes de qualité dessoins. Nous devons explorer les pistesd’une réforme radicale sous peine de voirs’enliser sous nos yeux la plus grandeconquête du XXe siècle. �

ermettre à chacun d’avoir accès aux soins dont il abesoin est un enjeu fondamental dans la mise en

place d’une société solidaire. C’est aussi l’objectif re-vendiqué de la réforme Obama aux États-Unis.Cette réussite repose à la fois sur un système d’assurancepartagé par tous, une médecine privée de proximité et unestructure hospitalo-universitaire de très haut niveau. Biensûr, cela coûte cher et les pouvoirs publics doivent gérerau mieux leurs budgets.“Au mieux” ne veut pas dire “au moins”. La logique comp-table primaire qui inspire les mesures de la droite relèved’une incapacité à penser l’offre de soins sur le long terme.Cette politique s’accommode sans états d’âme d’une au-thentique régression sociale et scienti^que.Le 12e arrondissement, avec son tissu hospitalo-universi-taire dense et ses grands projets comme le “NouveauTrousseau” ou l’Institut de la Vision, témoigne de ce qu’ilest possible de réaliser avec de l’imagination, de l’ambitionet de la rigueur, lorsqu’on adapte les moyens aux objectifset non l’inverse.Mais cela n’est possible que parce que les collectivités lo-cales, Ville de Paris et Région Île-de-France en tête, ontdécidé de s’attaquer au problème et d’investir là où l’Étatde Nicolas Sarkozy et de François Fillon se montre dé-faillant. �

Emmanuel GrégoireSecrétaire de la section

du PS du 12e arrondissement

La santé, une priorité!Le 12e à la pointe du combat

Sommaire

DOSSIER SANTÉ PUBLIQUERedonner un avenir

à Trousseau 2Paris et l’Île-de-France en

première ligne 4Vers un système de santé à

deux vitesses ? 5Hôpital et ville : le parcours

d’un patient 6MÉLI-MÉLO

La Vallée de Fécamp 7Le Zoo livré

à la loi de la jungle 7VIE DE LA SECTION

Les socialistes du 12e

arrondissement 8

À direvrai

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Redonnerun aveniràTrousseauNotre arrondissement possède un tissu hospitalier depremier plan pour les soins et la recherche. Entémoigne le projet « Nouveau Trousseau » quiprolonge vers l’avenir les formidables progrès déjàréalisés en faveur des enfants du Grand Est Parisien.Mais la bureaucratie gouvernementale menace…

En dépit de ses bâtiments à l’ancienne lelong de l’avenue du Docteur Arnold Netter,le Centre hospitalo-universitaire (CHU)Armand Trousseau-La Roche Guyon oc-cupe une place de rang mondial dans le do-maine de la médecine et de la chirurgie in-fantiles. Membre du groupe hospitalierSTARTT, avec Saint-Antoine, Rothschild etTenon, c’est aussi le seul hôpital pédiatriquede l’université Pierre-et-Marie-Curie(UPMC, Paris 6), première université fran-çaise au classement de Shanghai. Il y consti-tue un pôle de recherche clinique de recon-naissance internationale centré sur lespathologies du développement et sur lehandicap physique et neurosensoriel.

Les enfants du Grand EstTrousseau, c’est l’hôpital des enfants dugrand Est parisien, de plus en plus nom-breux. Son très haut niveau scienti^que ettechnique en fait aussi le centre de recoursrégional, national et international pour ungrand nombre de maladies sévères. Il offrela plus importante structure de France dé-diée à l’enfant grand brûlé avec une prise en

charge ultra-spécialisée en anesthésie-réa-nimation et en chirurgie. On y trouve leseul service pédiatrique de l’Assistance pu-blique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) poursoigner les enfants leucémiques ou cancé-reux. Il héberge également le « Centre de lamigraine de l’enfant », unique en France, etle « Centre national de ressources de lutte

contre la douleur ». En 2009, on y a compté30 570 séjours, 200 000 consultations,46 000 urgences et près de 5 400 naissances.Dans leur présentation du projet médical2010-2014 « Nouveau Trousseau », l’AP-HP,l’Inserm et l’UPMC soulignaient que « sonimplication essentielle dans plusieurs réseauxde santé locaux (…) fait de Trousseau l’élé-ment central de la satisfaction des besoins desanté pédiatrique de l’Est francilien ».Ce « Nouveau Trousseau » prend la suite duplan stratégique lancé en 2004, avec no-tamment la labellisation de 7 Centres de ré-férences de maladies rares et la participa-tion à 23 autres, la création en 2007 d’unematernité de niveau III, spécialisée pour lenouveau-né malformé, et d’un service degénétique médicale pédiatrique, tous lesdeux les seuls de l’Est parisien. Ce qui n’apas empêché Trousseau de réduire son dé-^cit de 26,8 M€ en 2006 à 13,2 M€ en 2009.Points particulièrement forts de l’établisse-ment, la prise en charge multidisciplinairedes malades et le plateau médico-techniquespécialisé de haut niveau en font un ensem-ble homogène où tout le monde fait équipe,ce qui assure une efficacité exceptionnelle àla prise en charge des enfants, y compris ensituation d’urgence, 24 heures sur 24.

Les meilleurs résultatsLe « Nouveau Trousseau » prévoit une re-fonte architecturale radicale pour ramenerles 10 bâtiments actuels à 3, efficaces et re-liés entre eux. Les deux premiers seraientcelui de la périnatalité, construit en 2007, etle bâtiment pédiatrique et de rechercheLouis-Chigot. À ceux-ci s’ajouterait un bâ-timent chirurgical moderne, qui doit êtreconstruit. « La construction d’un bâtimentdédié à l’activité chirurgicale, analyse le pro-fesseur Isabelle Constant, permet d’envisa-ger une phase de travaux autorisant la pour-suite de l’activité globale de l’hôpital –médicale, chirurgicale et obstétricale – sansperte Anancière induite ».Tout irait donc pour le mieux si le Conseilexécutif de l’AP-HP, sous la pression dugouvernement, n’avait décidé le 19 janvierdernier de transférer les spécialités de l’hô-pital aux deux autres CHU pédiatriques deParis, Necker et Robert-Debré, alors mêmeque sa propre enquête annuelle de satisfac-tion montre que c’est Trousseau qui obtientles meilleurs résultats.

Une triple erreurLors de la manifestation de soutien du8 mars, le professeur Noël Garabedian, pré-sident du « Collectif pour un NouveauTrousseau » soulignait que ce choix décou-lait d’une triple erreur : erreur sur l’accès auxcentres de soins, alors qu’il y a de plus enplus d’enfants de l’Est parisien à soigner, er-reur universitaire qui dépouille Pierre-et-Marie-Curie de sa compétence en pédiatrie,erreur économique qui ignore les lourds in-vestissements récents et rejette le « Nouveau

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La santédans le 12e

�146 000 habitants�Des hôpitaux publics : Rothschild,Saint-Antoine,Trousseau, Les Quinze-Vingts.�Des établissements privés participant auservice public hospitalier (PSPH) : les Bluets, lesDiaconesses.�Mais aussi 145 médecins généralistes, 396médecins spécialistes, 38 infirmiers libéraux,109 kinés… �

dossier santé

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nons à vous féliciter pour vo-tre pétition, Bénédicte Lom-bart, qui est remarquable dansle sens où c’est une pétition deproposition et non de seule re-vendication », écrit la mamandu petit garçon.Nul ne conteste, en effet, qu’ily ait lieu de moderniser letissu hospitalier parisien. En-core faut-il partir d’une basesaine en direction d’objectifsintelligents. Le « Collectif pourun Nouveau Trousseau »(http ://nouveautrousseau.blogspot.com), qui s’est misen place le 24 janvier 2010,précise que « l’organisation dela pédiatrie en Île-de-France etla place de Trousseau suppo-sent une révision complète desplans d’investissements actuelsdes Hôpitaux de Paris. Cesnouveaux investissements doi-vent s’intégrer au projet du“Grand Paris” et à la réBexion

sur la répartition du “grand emprunt” ».

Glisser dans la barbarieA contrario, l’absence de prise en compte ducoût matériel et humain de l’éclatement deTrousseau fait du nouveau projet officielune décision bureaucratique inefficace, quis’appuie sur une apparence de raisonne-ment comptable sans prendre en compte laréalité.« Quand l’argent devient la An et le seul cri-tère de toute décision, conclut de son côté lamaman de Maxime, on a le sentiment deglisser doucement, mais hélas assez sûre-ment, dans la barbarie » �

Trousseau », pourtant in^niment plus effi-cace que la dispersion des services.« Les deux ans de commissions préalablesn’ont abouti à aucune preuve économiquechiffrée sérieusement entre le maintien dusite avec investissement et le coût du trans-fert des équipes avec les travaux dans les au-tres hôpitaux », a martelé le professeur Ga-rabedian.

Aucune preuve économiqueEt Bénédicte Lombart, cadre in^rmier àTrousseau, de souligner que « les calculs éco-nomiques ne tiennent pas compte du fait queles soins ne se réduisent pas à une successionde tâches, mais sont bel et bien une démarcheglobale qui exige de prendre le temps ».« À Trousseau, raconte la maman deMaxime, 8 ans, leucémique, nous avonstrouvé un service ouvert 24 heures sur 24.Partout ailleurs, on nous expliquait quec’était impossible d’étendre les horaires de vi-sites ou encore d’accepter les frères et sœurs.Ce qui nous paraissait normal et naturel étaiten fait une exception. Trousseau est un pôled’excellence technique, mais l’est aussi sur leplan humain ! »Il y a aussi cette maman médecin qui habitele Sud-Ouest. Sa petite Juliette est née avecune maladie rare, le syndrome de Pierre Ro-bin, qui rendait très difficile son alimenta-tion et provoquait des crises de détresse res-piratoire. Juliette a besoin que l’on corrigechirurgicalement son visage et que l’onsuive ses problèmes d’audition dus à desotites fréquentes. Elle a pu être prise encharge à Trousseau « avec enAn des gens quipossédaient l’expérience, la connaissance dusyndrome et surtout des solutions adaptées »,comme le reconnaît sa maman « Comment,ajoute-t-elle, dois-je envisager l’avenir de ma

Alle sans cet hôpital de référence sachant qu’iln’y a pas d’équivalent au niveau régional ».

Le lien avec la familleIl y a encore ce petit garçon qui entre àTrousseau en urgence pour un cancer in-soupçonné jusque-là. 72 heures plus tard, ilaura subi sa première intervention et en-tamé sa chimio. Cela va durer 10 mois ter-ribles avec 3 opérations lourdes et une tren-taine de chimios. Mais tout au long, ilrecevra régulièrement la visite de sa petitesœur de 5 ans et pourra rentrer chez luichaque fois que possible, gardant le lienavec sa famille et la vie scolaire. « Nous te-

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Non audémantèlementdeTrousseau

Parce qu’ils sont les plus vulnérables d’entre nous, les enfants doivent être soignés avec la plusgrande des attentions. Négliger de tout mettre en œuvre pour répondre à ce devoir est inacceptable.C’est pourquoi je refuse la logique du plan de démantèlement de l’Hôpital Trousseau initiépar le Ministère de la Santé.Le travail immense réalisé par les équipes de cet hôpital est une fierté pour le 12e arrondissement.Ce service rendu aux familles n’a pas de prix. Les économies de court terme imposées par legouvernement représentent en réalité un coût aberrant pour la société lorsqu’elles se font audétriment de la qualité des soins, de l’accueil des plus démunis et de la recherche médicale depointe.J’ai et je continuerai, en tant que Maire du 12e arrondissement mais aussi en tant que simplecitoyenne, à mettre toute mon énergie aux côtés des personnels soignants et non-médicauxdes hôpitaux publics parisiens.Plus que jamais, mobilisons-nous ! �

Michèle BlumenthalMaire du 12e arrondissement de Paris

La manifestation de soutien au Nouveau Trousseau du 8 mars. Les élus socialistes, en particulier ceux du 12e, se sont mobilisés dès ledébut pour l’hôpital. Photo du haut, de gauche à droite :Anne Hidalgo, Première Adjointe au Maire de Paris, Jean-Paul Huchon, Présidentdu Conseil Régional d’Île-de-France, Michèle Blumenthal, Maire du 12e arrondissement, Sandrine Mazetier, Députée du 12e

arrondissement, Catherine Baratti-Elbaz et François Pellegri,Adjoints de Michèle Blumenthal.

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Pariset l’Île-de-Franceen première ligneLa prévention et la réduction des inégalités devant la santé,aggravées par la crise économique et sociale, sont au cœur del’action de nos collectivités territoriales, pour garantir lameilleure qualité de vie possible, avec le financement de projetsde grande envergure comme l’Institut de la Vision.

Centres de protection maternelle et infan-tile (PMI) pour les tout-petits, santé scolairepour les enfants, actions d’éducation à lasanté, information, prévention et dépistagepour les plus grands : autant d’exemplesd’une politique d’accès à la santé portés auquotidien par la Ville de Paris et ses parte-naires. Car l’accès aux soins est un droitpour tous, que l’on béné^cie d’une couver-ture sociale ou non.Aussi, bien que, traditionnellement, la santéne fasse pas partie des domaines de compé-tence des régions, l’Ile-de-France s’est saisied’une “clause de compétence générale” quilui permet de s’impliquer dans ce domaine.Entre 2004 et 2009, 56 millions d’euros d’in-vestissements ont ainsi été votés pour la ré-novation et la construction de bâtiments :rénovation des urgences de l’hôpital Foch,du Centre Hospitalier de Gonesse ou del’hôpital Trousseau, par exemple.De son côté, la Ville de Paris soutient la re-cherche médicale en apportant un soutien^nancier à plusieurs projets de centre de re-cherche d’envergure internationale, en par-tenariat avec les universités parisiennes etl’Assistance Publique Hôpitaux de Paris.

Panammes:Paris innove

Avec le projet Panammes (Projetsd’Aménagements Nouveaux pour améliorerl’Accessibilité des Malvoyants, Malentendants etSourds), la Mairie de Paris, en coopération avecl’Institut de la Vision, développe autour desQuinze-Vingts une zone d’expérimentation afind’améliorer l’accessibilité pour les personnesatteintes de handicaps visuels et auditifs.Pendant la période d’expérimentation, l’Institutde la Vision et ses partenaires évalueront lesaspects cognitifs auprès des utilisateurs.De 2009 à 2014, par phases successivesde 6 mois, des technologies innovantes issuesdes recherches de PME et de grands groupes,seront testées par un panel d’utilisateursdéficients visuels pour leur permettre de mieuxs’orienter et s’informer dans la Ville. �

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L’Institut de la Vision réunit depuis2008 douze équipes de recherchedotées d’un matériel de pointe enanalyse et imagerie de la rétine.

IVG enun droit m

En France, le nombre d’IVG est stable, environ 200 000 par anconfrontées à des difficultés nouvelles ou qui s’accentuent.Il y a 35 ans la loi dépénalisant l’avortement était adoptée. Enloi a considérablement changé la vie des femmes, et leur placeaujourd’hui de nombreuses atteintes. Les fusions de services oœuvre par le gouvernement aboutissent à la fermeture de nomLa réforme de l’hôpital public mise en œuvre par le gouvernemétablissements. Il s’en suit notamment la fermeture de centresmédicales spécialisées en matière d’avortement sont ainsi remÀ la réforme de l’hôpital public s’ajoute le désengagement déjraison de l’insuffisance du forfait. Une IVG chirurgicale est facttype d’anesthésie) et l’IVG médicamenteuse entre 190 et 270médical beaucoup moins rémunérateur qu’une fausse coucheCette réforme incite également au recours excessif à l’avortemnationale des centres de grossesse et de contraception), nombsemaines recommandées. Il est pourtant essentiel de préservemédicamenteuse est moins coûteuse pour les établissements (hospitalisation), mais au-delà de 9 semaines, elle est douloureudes complications (hémorragies, etc.) �

Dans le 12e, l’Institut de la Vision réunit de-puis 2008 douze équipes de recherche do-tées d’un matériel de pointe en analyse etimagerie de la rétine.Installé sur le site du centre hospitalier na-tional des Quinze-Vingts, ce centre de re-cherche, qui compte parmi les plus impor-tants d’Europe dans ce domaine, abriteégalement un centre d’investigation cli-nique chargé d’étudier et de valider, avec laparticipation des patients, les nouvellespistes thérapeutiques développées par leschercheurs et les industriels.Ce travail n’a été rendu possible que par lamobilisation de nos collectivités locales. LaRégion Ile-de-France a investi près de2 millions d’euros dans ce projet auxquelss’ajoutent 6 millions d’euros apportés par laVille de Paris entre 2007 et 2011.Pour réagir au démantèlement du systèmede santé et pallier le désengagement del’État, la région Ile-de-France a décidé d’in-vestir un milliard d’euros sur 6 ans pour ré-nover les hôpitaux franciliens et faciliterl’accès des jeunes à une mutuelle.Tout simplement parce que la santé n’a pasde prix. �

dossier santé

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Vers un systèmede santéà deux vitesses?Presque tous les Français ont accès aux soins de santé. Maisface aux difficultés de l’assurance-maladie, la droite veut fairepayer les malades et non les assurés. Au moment où les États-Unis commencent à s’aligner sur le modèle européen, legouvernement français prend modèle sur un système dépassé.

Depuis la création de la Couverture Mala-die Universelle (CMU), la quasi-totalité dela population française a accès au systèmede santé. Mais avec une organisation com-plexe et un dé^cit chronique, le systèmesemble mal en point. Et les principes de so-lidarité et d’égalité sont inévitablement misà mal. État des lieux.

Une organisationcomplexeL’hôpital est au cœur du système de santé.Les soins primaires sont principalementprodigués en ville et les soins spécialisés es-sentiellement dispensés dans les établisse-ments de santé (hôpitaux et cliniques pri-vées).La majeure partie des dépenses est couvertepar l’assurance-maladie, ^nancée essentiel-lement par les cotisations patronales et sa-lariales et par la Contribution Sociale Gé-néralisée (CSG). Les assurés peuventsouscrire une mutuelle ou assurance com-

plémentaire pour les dépenses non cou-vertes. En 2007, la dépense de santé a été ^-nancée à 77 % par la Sécurité sociale, à 14 %par les mutuelles et assurances privées et à9 % par les assurés eux-mêmes.Le système de santé est administré parl’État, qui dé^nit les politiques de santé pu-blique, régule l’offre de soins et veille àl’équilibre des comptes. L’État délègue lagestion du système de santé à l’assurance-maladie, pilotée par les partenaires sociaux,mais intervient sur le ^nancement, les tarifset les taux de remboursement des soins.

Un systèmemenacéAvec 20 milliards d’euros de dé^cit en 2009,la situation de l’assurance-maladie estpréoccupante. En cause : la croissance desdépenses et la baisse des recettes liée au ra-lentissement de l’activité économique.Pour remédier à la situation, la droite en-tend « responsabiliser » les assurés en mul-tipliant forfaits, déremboursements et fran-chises. En faisant ainsi payer les maladesplutôt que l’ensemble des assurés, elle ne faitque creuser l’inégalité sociale. Aujourd’hui,15 % de la population renonce déjà à se soi-gner pour des raisons ^nancières.La politique actuelle risque ainsi d’aboutirà une médecine à plusieurs vitesses, un sys-tème à l’Américaine où seuls ceux qui pour-ront se payer une mutuelle auront des soinsdécents. Un comble, au moment où l’Amé-rique d’Obama se laisse convaincre par lemodèle européen ! �

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La réformeObama

Le 23 mars 2010 le congrès américain a voté,in extremis, la réforme de son système de santé(219 votes pour, 212 contre), décision historiquedu début de mandat du Président des États-Unis,Barack Obama.Cette réforme permet à tous les Américains debénéficier de soins grâce à une assurance santéobligatoire, subventionnée sur fonds publics,ainsi qu’une amélioration des dispositifs réservésaux bas revenus, aux personnes handicapéeset aux seniors.Jusque-là, ce système de santé reposait surun financement privé à la charge de l’assuréet de l’employeur, subventionné parles États fédérés.Dorénavant, 32 millions d’assuréssupplémentaires pourront disposer d’unecouverture maladie. �

Depuis la création de la Couverture Maladie Universelle(CMU), la quasi-totalité de la population française aaccès au système de santé.n 2010 :

t menacépar an. Mais en 2010, les femmes qui souhaitent avorter sontnt.ée. En plus d’être une avancée pour la santé publique, cette

r place dans la société. Or la liberté d’avorter connaîtices ou d’établissements hospitaliers actuellement mis ende nombreux centres IVG.vernement impose le regroupement de nombreux services ouentres IVG. L’offre de soins de proximité et les équipessi remises en cause.nt déjà ancien des établissements hospitaliers privés, enst facturée entre 250 et 400 ⇔ (selon l’établissement et let 270 ⇔. Sur un plan comptable, l’IVG est ainsi un acte

ouche (800 ⇔) !C vortement médicamenteux : selon l’ANCIC (Association

nombre de praticien(ne)s y ont recours au-delà des 9éserver le choix pour les femmes de la méthode d’IVG. La voieents (ni bloc opératoire, ni équipes médicales lourdes, niloureuse pour les femmes et susceptible de provoquer plus

Venez débattre de la santésur notre site :www.ps-paris12.net/sante

dossier santé

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Hôpital et ville :le parcoursd’un patientÊtre hospitalisé est toujours une expérience difficile. Pour êtreréussie, elle suppose non seulement l’efficacité des équipessoignantes, mais aussi une coordination et un accueil organiséen ville, après la sortie du patient.Témoignage.

EntrerL’arrivée aux urgences de l’hôpital prolongevotre douleur : rencontre avec les patients(un mélange de souffrance et de détressesociale), froid interrogatoire sur votre iden-tité, sur votre douleur, juste pour vous dired’attendre le médecin,Le maître mot, désormais, c’est “attendre”.Attendre que des brancardiers soient dis-ponibles, attendre que le scanner soit libre,attendre que se termine le parcours souter-rain pour y accéder, attendre le médecin etsurtout attendre un lit !

AttendreÀ une logistique incompréhensible s’ajouteune offre de soins réduite.Le jeune interne de service fait de sonmieux, mais il ne peut transformer unweek-end en deux jours ouvrables, trouverdes lits qui n’existent pas, des médecins ouchirurgiens surchargés ou absents.Et, alors que le patient se croit abandonné,la machine hospitalière se met en marche :le chirurgien, les in^rmières, les mille at-tentions d’un personnel efficace et attentifqu’on ne soupçonnait pas !

SortirQuelle que soit la façon dont vous êtes en-tré à l’hôpital, en sortir est beaucoup plussimple. On hospitalise de moins en moins

longtemps. L’hôpital renvoie à la famille lesoin de se débrouiller pour prendre le relais.Sinon, c’est à l’assistante sociale de l’hôpitalde trouver un point de chute au patient,surtout lorsqu’il est seul ou âgé.Avec 145 médecins généralistes, 396 méde-cins spécialistes, 38 in^rmiers (ères) libé-rales, 109 kinés dans le 12e, l’environnementmédical, paramédical et sanitaire laisse pen-ser qu’il ne doit pas y avoir de problème. Cen’est pas le cas. L’organisation des soins à do-micile est un exercice difficile. Les généra-listes privilégient de plus en plus les consul-tations en cabinet plutôt que les visites. Lesin^rmières libérales sont débordées. Il fauttrouver une place dans une maison de re-pos, au besoin dans une maison de retraite,et là se pose le problème crucial du coût ^-nancier, souvent excessif pour les petites re-traites.La sortie d’hôpital nécessite une activationdu réseau médical qui passe par une coor-dination effective entre les différents ac-teurs : l’hôpital -qui doit être conforté-, lemédecin généraliste de premier recours etles autres professionnels, au premier rangdesquels les in^rmières, les kinésithéra-peutes, les pharmaciens, sans oublier les au-tres professions et associations pour lesaides soignantes, auxiliaires de vie…Alors que « le grand saut des 75-85 ans » sepro^le, il y a urgence ! �

6 Bulletin d'information du PS du 12e arrondissement de Paris - www.ps-paris12.net - 1er semestre 2010

La santé,uneprioritépourle PS

2010 est une année charnière pour notresystème de protection sociale. Faute d’argent,15 % des Français ont renoncé à des soins et40 % les ont repoussés, dénonce le SecoursPopulaire.Les dépenses de santé directement à la chargedes Français ont augmenté de 50 % en 5 ans :franchises sur les honoraires médicaux (1 ⇔) etles médicaments (0,50 par boîte),déremboursements, augmentation du forfaithospitalier (passé de 10 à 18 ⇔ depuis 2002),dépassements d’honoraires de plus en plusfréquents, augmentation du coût descomplémentaires santé (+5 % en 2010).Certains dysfonctionnements deviennentpréoccupants : déserts médicaux, manque decertains spécialistes (psy, gynécos,anesthésistes…), dérapage des honoraires etillisibilité du système de remboursement, refus desoins aux bénéficiaires de la CMU.Ces inégalités d’accès aux soins entraînent desinégalités de santé, qui risquent de s’accroître ànouveau.Améliorer notre système de santé ne passe paspar des efforts supplémentaires pour les assurésmais par de nouveaux principes d’organisation :

- Encadrement plus strict des dépassementsd’honoraires et mise en place d’unerémunération forfaitaire des praticiens pour laprise en charge de certains patients(personnes âgées, enfants,ALD…).- Meilleure prise en charge de la prévention.- Encouragement à de nouveaux modesd’exercice : centres de santé, maisons de santépluridisciplinaires, incitation à l’installationdans les zones sous-denses et non-conventionnement des médecins dans leszones surdenses, comme pour les infirmières.

Le gouvernement voit la santé comme un coût :c’est d’abord un investissement ! L’allongementde la durée de la vie, la faculté de vieillir enbonne santé, les progrès réalisés dans la luttecontre certaines maladies constituent des atoutspour le dynamisme, la cohésion et l’efficacitéd’une société. Pour les socialistes, investir dans lasanté, c’est promouvoir un modèle de société quivalorise à la fois le bien-être de l’individu et lasolidarité. �

La machine hospitalièrese met en marche : lechirurgien, les infirmières,les mille attentions d’unpersonnel efficace etattentif qu’on nesoupçonnait pas !

dossier santé

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juin2009.

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justice.”

Frédéric

Lefebvre,porte

paroledel’UMP,le23

mars2009surlemonde.fr.

« J’ai choisi ma demeure près desremparts rebâtis de ma mémoire, àla hauteur des remparts. Me

souvenant de Joal l’ombrageuse duvisage de la terre de mon sang je l’ai

choisi entre la ville et la plaine là où s’ouvre laville à la fraîcheur des bois et des rivières ». Léopold SédarSenghor, premier président du Sénégal, vécut au 69, boulevardPoniatowski.Aujourd’hui encore, le quartier reste l’orée du Bois.Au Moyen-Âge, la vallée qui s’étirait le long du ruisseau deMontreuil appartenait aux abbés de Fécamp, très champêtrecomme en témoignent encore les noms de rues : Meuniers,Jardiniers ou Brèche aux loups.Au XIIIe siècle, de tendresagneaux y étaient parqués, proies attirantes pour les loups…Ce quartier se structura plus tard autour de la Manufacture detabacs, qui employait essentiellement des ouvrières, payées à lapièce, soumises à un rythme infernal. Ce quartier populairerythmé par les horaires de l’usine tranchait avec les richesvitrines de l’avenue Daumesnil.Violette Nozières habitait au 9rue de Madagascar, tout près de lamanufacture. Elle défraya la chroniquejudiciaire dans les années trente pourl’empoisonnement de ses parents.Sombre histoire qui inspira lessurréalistes regroupés derrière AndréBreton comme le cinéaste Claude Chabrolqui confia le rôle de cette jeune femme, criminelle et victime àla fois, à Isabelle Hupert (1978). �

Nous sommes nombreux à avoir ac-cueilli avec enthousiasme l’annonce de« zoo du xxie siècle tourné vers l’écologieet la biodiversité ». Mais des interroga-tions persistent sur l’équilibre ^nancieret la pérennité du projet. Sur 133 M€ debudget, l’État doit apporter 30 M€. Lereste est ^nancé via un partenariat pu-blic-privé (PPP) entre le Muséum Na-tional d’Histoire Naturelle, dont dépendle zoo, et le groupe Chrysalis mené parBouygues Construction. Chrysalis s’en-gage à ^nancer, construire et entretenirce zoo pendant 25 ans. En contrepartie,le Muséum lui versera 12 M€ par an, letriple de ce qu’il aura investi ! Le PPPfournit à court terme un afflux de capi-tal privé allégeant officiellement la dettepublique, mais il est contrebalancé àlong terme par un coût exorbitant.Pour que le Muséum puisse payer un tel

loyer, la fréquentation du zoo doit at-teindre 1,4 million de visiteurs paran, dès la première année ! Sinon,le Muséum se trouvera en diffi-

culté. Avec un ticket d’entrée an-noncé à plus de 13 €, souhaitons que le

zoo ne soit pas contraint à abandonnerses missions de service public.Conçu comme un lieu de protection etde recherche sur la biodiversité, le pro-jet de zoo est indigent quant à son in-

sertion dans son environnement im-médiat. La Ville s’est dotée d’un PlanClimat ambitieux et le Bois fait l’objetd’une charte d’aménagement durable.Or, le projet gouvernemental ignore lesconséquences de la fréquentation dunouveau zoo en terme de déplacementset de stationnement. Malgré l’arrivée dutramway, ^nancé exclusivement par lescollectivités locales de gauche, et fauted’investissement de l’État dans les trans-ports collectifs franciliens, la dessertedu zoo risque de s’avérer insuffisante. LeBois subira une pression supplémen-taire de l’automobile, difficilement com-patible avec sa protection. �

LaValléede Fécamp

Le Zoo livré à laloi de la jungle

7Bulletin d'information du PS du 12e arrondissement de Paris - www.ps-paris12.net - 1er semestre 2010

PARTI SOCIALISTESECTION PHILIPPE FARINEPermanences150 avenue Daumesnil, 75012 Paris0143460942, [email protected] de la publicationEmmanuel GrégoireRédactrice en chefÉléonore SlamaCrédits photoSection PS 12

Imprimerie NoryPapier 100 % recyclé labellisé FSC

Abonnez-vous à la newslettersur notre site www.ps-paris12.net

“Je

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Christine

Boutin,RTL,

19mars2009.

Nicolas

Sarkozy,recevant

desdéputésUMPle25

mars2009

Kikadi ?

Kikadi ?

Kikadi ?

vie du quartierhistoire du XIIe

Méli-Mélo

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Les socialistesdu 12e arrondissement

Donner de son temps pour mettre son grain de sel dans notre viepolitique : c’est le choix des militants que nous sommes. Nous pou-vons tous en tant que citoyens voter pour exprimer une volonté dechangement. Comme militants, nous choisissons de faire plus etde peser sur les orientations du Parti Socialiste. Chaque adhérentparticipe en apportant ses idées et son expérience quotidienne à laconstruction d’un projet de société qui réponde aux préoccupa-tions des Français. Cette construction s’alimente à travers les dé-bats et les commissions thématiques qui ont lieu quotidiennementdans notre section.Être militant, c’est aussi faire le choix de défendre des idées à traversles actions que nous menons jour après jour dans nos quartiers(diffusions de tracts, pieds d’immeuble). �

Nousl'avonsfait !�Mobilisation pour ladéfense de l’Hôpitalpublic (participation auxactions menées pour ladéfense de l’APHP etsoutien au Collectif pourun NouveauTrousseau).

�Mobilisation contrela privatisation de LaPoste (participation àl’organisation de lavotation citoyenne du 3octobre 2009 et auxdifférentes actionsmenées avec denombreuses forcespolitiques et syndicales).

�Soutien auxtravailleurs sanspapiers du 12earrondissement auxcôtés du collectif du 12e(www.collectif12.com).

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Maintenant, j’y vais !J'ADHÈREAU PARTI SOCIALISTE

BULLETIN À REMPLIR, DÉCOUPER ET ADRESSER ÀPARTI SOCIALISTE 12, SECTION PHILIPPE FARINE, 150 AVENUE DAUMESNIL, 75012 PARIS.

Site Internet : www.ps-paris12.net – E-mail : [email protected] prendrons contact avec vous dès réception de ce bulletin.

M., Mme (1).............................................................................................................................................................................................................................

Adresse : ..................................................................................................................................................................................................................................

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Tél. : .............................................. E-mail : ....................................................................................................................................................................

Date :.................................................................... Signature :(1) Rayer la mention inutile

Abonnez-vous à la newsletter sur Internet : www.ps-paris12.net et retrouvez-nous sur les réseaux sociaux (Facebook,Twitter…).

Le local de section est ouvert 150 avenue Daumesnil, les mardis, mercredis, jeudis de 16h00 à 19h30 et les samedis de 10h30 à 12h30.

(1917-2006)Camarade engagépendant denombreuses annéesdans le 12e

arrondissement,Philippe Farine(1917-2006) a mérité l’hommage quenous avons voulu lui rendre en 2009 endonnant son nom à notre section.C’était d’abord un militant. Il se distinguepar son attitude lors de la Seconde GuerreMondiale, ce qui lui vaut l’attribution de laLégion d’Honneur et de la Croix de Guerre.De 1946 à 1954, il exerce le mandat dedéputé.Attentif aux difficultés rencontrées par lapopulation immigrée, en particulier dans lequartier de la gare de Lyon, Philippe Farines’investit dans les politiques d’intégration etcrée en 1987 l’association « Génériques »pour l’analyse des phénomènes migratoires.Conseiller du 12e arrondissement de 1983à 1989, il est chargé en 2001 parBertrand Delanoë de mettre en place le« Conseil de la citoyenneté des parisiensnon communautaires ». �

Être militant, c’est aussi faire le choix de défendre des idées à travers les actions quenous menons jour après jour dans nos quartiers

vie de la section Philippe Farine

PhilippeFarine

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