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PSAUME, par le Théâtre2 l'Acte

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Mise en scène et scé­no­gra­phie : Michel Mathieu Avec : Julien Charrier, Jean Gary, Diane Launay, Carol Larruy, Rajae Idrissi, Yarol Stuber, Julie Pichavant Lumière : Alberto Burnichon Création Sonore : Arnaud Romet Affiche : Ronald Curchod Photos, communication et graphisme : © Théâtre2 l’Acte, Capucine Sedira & Yohann Allais-Barillot Avec le sou­tien de : Mairie de Toulouse, Région Midi-Pyrénnées, DRAC Midi pyré­nées, Conseil géné­ral de la Haute-Garonne Partenaire : Radio FMR, Théâtre Garonne.

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PsaumeDe Georg Trakl

Il est une lumière que le vent a éteinte.Il est sur la lande une taverne que dans l’après-midi quitte un homme ivre.Il est un vignoble brûlé et noir avec des trous pleins d’araignées.Il est une pièce qu’ils ont chaulée avec du lait.Le fou est mort. Il est une île des mers du Sudoù recevoir le dieu Soleil. On frappe le tambour.Les hommes exécutent des danses guerrières.Les femmes balancent leurs hanches dans des lianes et des fleurs de feu,quand la mer chante. O notre paradis perdu.

Les nymphes ont quitté les forêts dorées.On enterre l’étranger. Alors tombe une pluie d’étincelles.Le fils de Pan apparaît sous la forme d’un terrassier,qui dort à midi sur l’asphalte brûlant.Il est des petites filles dans une cour avec des robes d’une déchirante pauvreté !Il est des chambres pleines d’accords et de sonates.Il est des ombres qui s’étreignent devant un miroir aveugle.À la fenêtre de l’hôpital se réchauffent des convalescents.Un vapeur blanc remonte le canal chargé d’épidémies sanglantes. La sœur étrangère apparaît à nouveau dans les mauvais rêves de quelqu’un.Reposant dans le bosquet de noisetiers elle joue avec ses étoiles.L’étudiant, peut-être un double, la regarde longtemps de la fenêtre.Derrière lui se tient son frère mort, ou bien il descend le vieil escalier tournant.Dans l’obscur des bruns châtaigniers pâlit la forme du jeune novice.Le jardin est dans le soir. Dans le cloître, ça et là volètent les chauves-souris.Les enfants du gardien cessent leurs jeux et cherchent l’or du ciel.Derniers accords d’un quatuor. La petite aveugle court tremblante dans l’allée.Et plus tard son ombre tâte les murs froids entourés de contes et de légendes sacrées.

Il est un bateau vide qui le soir descend le canal noir.Dans les ténèbres du vieil asile déclinent des ruines humaines.Les orphelins morts sont couchés contre le mur du jardin.Des chambres grises sortent des anges aux ailes souillées d’excréments.Des vers gouttent de leurs paupières jaunies.La place devant l’église est sombre et silencieuse comme aux jours de l’enfance.Sur des semelles d’argent glissent des vies antérieuresEt les ombres des damnés descendent vers les eaux soupirantes.Dans sa tombe le mage blanc joue avec ses serpents.

Silencieusement dessus le calvaire s’ouvrent les yeux d’or de Dieu.

Georg Trakl

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PsaumeD'après un poème de Georg Trakl

« Psaume,

Le spectacle est un salut à Georg Trakl, c’est aussi une exploration dans le monde que laisse entrevoir les mots du poème dans ses profondeurs comme en ses cîmes

Nul spectacle bien sûr n’épuisera la poésie de Trakl, celle-ci reste intacte avec son pouvoir vibratoire singulier, au-delà de toutes les interprétations, nous parlant intimement à chacun

Avec ce moment de théâtre, un groupe d’individus a voulu laisser émerger ce que les uns et les autres ont ressenti à la lecture de ces strophes, et l’ont traduit en actes, corps, voix sons avec

des images, des chants, des textes écrits par eux-mêmes ou pris à la poésie ou au théâtre universel.

C’est donc un dialogue avec un poème, celui-ci sous-tend l’ensemble et s’énonce au gré des phases de jeu pour parvenir tel à l’oreille du spectateur.

Un rapport frontal n’aurait pas convenu à un texte qui échappe à toute centralité, et s’envolant au-dessus de nos vies et capte, pour en faire monde les fragments palpitants de nos

pouls, si éclatés soient-ils.L’espace créé est un « nomansland » qui situe le jeu dans les marges du temps. Les personnes

qui le peuplent évoquent ces exilés de toutes époques, dans la même ex-centricité que celle que Trakl a incarné dans ses oeuvres vis-à-vis de la société de la Vienne impériale.

La scénographie abolit ici la perception unique, en multipliant les points de vue dans une étroite proximité de l’acteur et du spectateur.

La polyphonie du geste, de la musique et des paroles interdit toute lecture étroite. Elle laisse le spectateur libre de ses interprétations et de ses émotions. »

Michel Mathieu.

Outre le texte de Psaume , figurent dans le spectacle un extrait de «Révélation et déclin» de notre auteur, et des extraits d’œuvres diverses : «Woyzeck» de Büchner, «Gaspard» et «Par

les Villages» de Peter Handke, le poème de César Pavese «Dehors» dans «Bois Vert» , «L’invitation au voyage» de Baudelaire un aphorisme de Nietzsche tiré du «Zarathoustra»,

quelques vers de l’»Inferno» de Dante.

Le poème de Paul Celan «Todesfuge» dans sa traduction française clôt le spectacle.

A ceux-là s’ajoutent une berceuse yiddish «kinderlek» et quelques textes brefs écrits par les comédiennes Rajae Idrissi et Julie Pichavant

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Vincent Fortemps.

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PsaumeUn choix

«C’est à Trakl que nous empruntons ce titre qui est d’abord celui d’un de ses poèmes, et c’est autour de Trakl que ce projet s’articule. Le définir comme le “Poète du déclin” et s’arrêter là serait

l’amputer de sa visée, comme le dit Heidegger dans “Acheminement vers la parole”, l’homme que figure le poète est appelé “à l'existence pour laquelle à partir du déclin qui lui est propre, il resurgit en son matin” et plus loin “sa poésie chante la mission de la frappe qui spécifie le genre humain en

son être encore réservé, et ainsi le sauve.”*

Nous avions autrefois abordé le versant théâtral de l’œuvre, puisque nous avions monté Barbe-bleue en 1978. Cette fois c’est son versant poétique qui nous requiert.

Il peut être surprenant qu’une troupe de théâtre s’oriente sur un projet plaçant un poète en son centre plutôt qu’un dramaturge. Il y a à cela plusieurs raisons.

La première tient à la qualité d’une œuvre en regard avec notre conception du théâtre et des pratiques qui s’ensuivent. Le poème Psaume est représentatif de cette tendance de Trakl d’aller

vers une sorte d’impersonnalité où le moi disparaît au profit d’un enregistrement sensible des faits qui sont en eux-mêmes porteurs d’émotion et de tremblement. Cette lecture visionnaire du monde n’est pas pour autant neutre, elle oscille entre la conscience fascinée de la destruction et le rappel

d’une innocence à naître ou renaître, il s’ensuit une tension tragique et forcément théâtrale.Ce double aspect nous a vivement questionné. Parce que chaque vers constituait à lui seul une

incitation à imaginer, à lui donner une réponse en acte, parce que au-delà le sentiment de tragique constituait pour l’acteur un appel à improviser et concevoir en s’appuyant sur les ressorts intimes

que les propositions du texte avaient réveillé.Il nous était capital de continuer à fonder le théâtre sur les propositions singulières et engagées des protagonistes, et ce texte nous y incitait vivement. Le poème devenait ce viatique qui nous a permis

de poursuivre et d’approfondir une démarche déjà entamée avec « Qui Vive ! » la précédente création.

La seconde tient à sa situation historique. Trakl est témoin et acteur involontaire de cette première faille qui voit basculer le monde “civilisé” dans la barbarie du premier conflit mondial. Une période

où le “monde d’hier” pour paraphraser Zweig, se voit volatilisé en quelques semainesau milieu de l’incrédulité générale. Ne sommes-nous pas aujourd’hui également stupéfiés par l’état

d’un monde où les forces en jeu submergent tous ceux de la base au sommet, qui sont censés les manœuvrer. Politiques déconsidérés pour leur incapacité d’action, finance anthropophage et

totalitaire, classes populaires impuissantes et démoralisées… pourtant au Sud se lève une nouvelle jeunesse…

La troisième raison recoupe les deux premières en un sens plus anecdotique, c’est la vie du poète qui nous la donne. Sa situation marginale vis à vis d’une société autrichienne figée, qui lui fit croiser les

routes de Karl Kraus, de Kokoschka, et des autres collaborateurs de la revue “Le Brenner”.

Sa relation incestueuse avec sa sœur, ses tentatives d’échapper à ses angoisses par la drogue, sa mort enfin qui clôt un vacillement dans une dépression déclenchée par son immersion brutale dans la

guerre lors du carnage humain de la bataille de Grodek.»

*Martin Heidegger, «Georg Trakl», in NRF, n°61 janvier 1958, p. 52-75, et n°62 février 1958, p 213-236, trad. de Jean Beaufret et Wolfgang Brokmeier.

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CritiquesLa parole des poètes

« Le propre du poème est d'épuiser toutes les explications que l'on peut en donner, et c'est ce qui empêchera toujours que l'on en fasse un objet de consommation. Ou ne saurait non plus

"l'interpréter" pour la raison qu'il conteste sa propre représentation, mais on peut, à partir de lui, tenter de créer des instants d'équivalence. Défi que Michel Mathieu à la fois relève et

lance au Psaume de Georg Trakl. Il ne le met pas en scène : il compose une suite de scènes qui, tantôt par la violence et la dérision, tantôt par l'humour, le décalage ou l'explosion verbale créent un poème visuel, spatial et sonore qui dérange les règles du théâtre, de l'écoute et de la

lecture. L'important, dès lors, n'est pas le rapport au texte mais la vivacité d'éclats / poèmes toujours actifs et provocants... »

Bernard Noël

«Ce n’est pas au goût du théâtre de juger le théâtreLes propos de stylistique vrais aujourd’hui seront faux demain.

Le style, les références ne le sont que par rapport à des artisanats ou des dorures d’encadrement.

Seul le regard, comme un vomi, nous importe qui fait évoluer nos angles afin d’inventer des nouvelles géométries de perception.

Pour ce texte de Trakl, je ne juge donc pas une pièce, mais un dialogue avec la poésie, car la poésie n’appartient pas qu’au texte qui n’en est qu’une partie infime, à peine visible. Ainsi,

hier, je ne suis pas allé au théâtre, mais à une noce de la poésie.Dialoguer avec Trakl, c’est parler avec la mort, et ceci n’est pas joli ou beau, ou bien fait,

CELA EST : sous le couteau ouvert d’une cruauté.Qui donc peut parler d’un poème sans faire un poème ?

Dans ces Psaumes innommables, j’ai aimé les poubelles, le jusqu’au bout des poètes sans mots que sont ces acteurs venus des gouffres. J’ai aimé les déchets, la colique, le corps en feu, les

pets des verbes qui ne parlent pas.Pas la peine de réciter Trakl. Il appartient au livre. Il s’agit simplement de distribuer son texte

secret au public pour qu’il en fasse son sacrifice.En avant ! Tuez ! Soyez encore des assassins logiques ! Soyez inaudibles !

Mettre du poème dans le théâtre, ce n’est pas réciter du poème, c’est explorer la métaphore de la bouche avec ses mains et son ventre. Les tripes sont l’anagramme de l’esprit.

Donc pas de voix, mais une immense clameur sans diction. Trakl plane au-dessus de nous. Il est heureux de nos suicides de mots.

Le théâtre ne sert qu’à faire des trous, surtout dans les poèmes. La poésie ne doit pas en revenir intacte.

Oui, il s’agit de défigurer car nous n’avons pas de visage.Nous avons les psaumes que nous pouvons.

Merci pour ce sacrifice. Merci pour ce don absolu où enfin la poésie peut perdre sa littérature.»

Serge Pey

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CritiquesIls en parlent

«Certes une certaine crainte nous avait précédée avant ce spectacle, car pour nous nous pensions que le poème de Trakl cela ne pouvait être traduit théâtralement.

Mais le spectacle, mis en scène par Michel Mathieu, est fascinant et convaincant. Il approfondit les mots de Trakl, et mille visions vont désormais accompagne sa lecture. Cette lecture charnelle

de Psaume est une réussite poétique prenante, émouvante […]Bâtir ainsi tout un spectacle sur la poésie mérite notre admiration, même si nous pouvons avoir

d’autres images surgissant de ce texte.Michel Mathieu ne dévie pas de son éthique, de son esthétique,de ses recherches, de ses

illuminations, de ses innombrables trouvailles, aidé par une troupe valeureuse qui sait incarner ses visions. Il garde la lampe allumée pour conjurer les nuits qui s’approchent. Et ses déambulations

oniriques autour d’un grand texte, avec ses sombres rencontres, ses moments éclatants aussi, sont un grand prolongement poétique au texte de Trakl.»

Gil Pressnitzer, pour Culture 31

«Adieu, époque contemporaine si clairement évoquée dans Qui vive !, adieu encore dénudement scénique, frontalité, construction chorégraphique du mouvement. Psaume est au contraire aussi foisonnant que les langues qui le portent, théâtral, ses fondations établies sur une mise en scène

trifide inscrite dans un espace en arène où le spectateur n'est jamais invité, sans en être pour autant exclu. Et là-dessus des textes lyriques et noirs qu'on dira volontiers orphiques, célébrant une

nouvelle fois l'union d'Eros et Thanatos dans un symbolisme touffu.[...] tous sont bien fils de Pan, partagés entre l'orgiaque et le mortuaire, la frénésie festive et

l'immobilité plombée du recueillement, unis de surcroît - et de belle manière - par cette dynamique si spécifique de la troupe.

Pas une minute d'ennui, donc, dans ces presque deux heures de crue théâtrale sans plus de centre que de frontières, et largement de quoi nourrir l'intérêt»

Jacques-Olivier Badia, pour Le Clou Dans La Planche

«Le Ring, à Toulouse, propose [...] «Psaume», mis en scène par Michel Mathieu et joué par sept remarquables comédiens.

[...] Tout est ainsi dans ce très beau spectacle, esthétique fort et imaginatif, «création collective dirigée», qu'on ne saurait que vivement vous inviter à découvrir.»

A.H., pour La Dépêche Du Midi

«La scénographie est phénoménale. Littéralement. Si la plupart du temps, elle nous plonge dans l’ambiance d’une taverne crasseuse où la bière coule à flot […], soudain, sans crier gare, c’est le

cataclysme, et une tempête de neige s’abat sur l’auberge. Rien ne doit rester en place. […] Alors, on joue à grande eau ; on patauge, on saigne. On frissonne. On souffre dans notre chair. « On », c’est

aussi bien les sept comédiens dont l’engagement est total que le public exhorté par un dispositif scénique non frontal à entrer dans la danse macabre, les scènes de liesse populaire, les processions,

les crucifixions, les messes, les scènes de genre, les scènes de sexe, de mise à mort… Bref, du théâtre vécu in petto, dont on dira ce que l’on voudra sauf qu’il est tiède.»

Benedict Soula, pour Les Trois Coups

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PsaumeL’équipe

Jean GaryJean Gary a suivi en 2006 la formation professionnelle « Vers Un Acteur Pluriel », puis la

formation au G.I.T. sous la direction de Laurent Collombert.. Il sʼest initié à la Commedia dell Arte, au travail de choeur. Il a travaillé des pièces du répertoire classique et contemporain.En tant quʼacteur il a joué dans : « Exécuteurs 14 » monologue dʼAdel Hakim et « Orée du jour » deux spectacles de la Compagnie Balistique , dirigée par Jessica Basselot « Le Baiser

de la Veuve » dʼIsraël Horovitz créé au Théâtre de la Violette « Les Amazones » de Jean Marie Chevret mise en scène par Gérard Pinter « Le tour du Monde en 80 jours » Mise en

scène de Azzopardi.Il a participé aux « Mémoires dʼune saison » du danseur/chorégraphe Pascal Delhay. En 2009

il joue dans « Mémorial Park » création du Théâtre² lʼActe mise en scène Michel Mathieu et participe aux sessions de « Protée » chantiers dirigés par Michel Mathieu en préparation de

« QUI VIVE ! » dans lequel il jouera en 2010.

Yarol StuberIssu des Arts du Spectacle Universitaire (Licence pro acteurs sud. Nice), Yarol Stuber a

travaillé en tant que comédien ou assistant technique avec le Théâtre Inter, Régional Occitan, La Carriera, Claude Alrang, les Boucans – Pebrinʼ – aux alentours de Montpellier .

En 2009 il a suivi la formation dirigée par le Théâtre² lʼActe : « Vers Un Acteur Pluriel » afin de compléter et renforcer sa formation initiale. Il a intégré les ateliers « Protée » dirigés par

Michel Mathieu, ateliers de préparation à la création « QUI VIVE ! » jouée en 2010.

Julien CharrierJulien Charrier a suivi la formation Vers un Acteur Pluriel du Théâtre² lʼActe, et différents

stages : Büto avec Soumako Koseki, danse avec Werner Büchler, clown avec Éric Blouet. Comme comédien il a joué dans «Méduse Amor» mis en scène par Jao Douay «Jeux de foire» mise en scène de Werner Büchler «Mémorial Park» mise en scène Michel Mathieu «Naufrage

Matériel» mise en scène de Werner Büchler. En 2010, il rejoint le Théâtre2 l’Acte pour sa dernière création : « QUI VIVE ! »

Diane LaunayEn complément de ses études universitaires théâtrales (Master II) à Toulouse, Diane Launay

a suivi différents cours de pratique théâtrale: « Le laboratoire de lʼActeur » avec Sébastien Bournac, et Claude Bardouil - la formation professionnelle « Acteur Pluriel » dirigé par le

Théâtre² lʼActe. Les rencontres « Protée » dirigées par Michel Mathieu. Stage de danse théâtre avec Alexandre Fernandez au CDC de Toulouse Elle a également pratiqué le chant : élève Soprano de Nicole Fournier, chant lyrique, cours de jazz au conservatoire de Région,

chanteuse dans diverses formation rock, funk, jazz.Elle a écrit et mis en scène plusieurs créations : « Claustrophonia», «Mon désir est sans

visage«( primée au festival les Théâtrales à Limoux) «Aurélia S» solo performance autour du désir féminin. Elle a été assistante à la mise en scène dans le « Numéro dʼÉquilibre »

dʼEdward Bond, création du Théâtre2 lʼActe, mise en scène Michel Mathieu. Et a jouée en 2010 dans « QUI VIVE ! »

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Rajae IdrissiElle a suivi divers formations: Envers Théâtre (clown et burlesque), avec La Krysalid et avec le Théâtre² lʼActe. Elle anime des ateliers de théâtre avec lʼAssociation La Roulotte, des ateliers de danse, de musique, de chant , de clown, et de photographies, et organise des manifestations.En tant que comédienne elle a joué dans : «Phèdre» de Sarah Kane (Théâtre Krysalid) , «Le Clown Métaphysique» et «Les Bonnes» ( Envers Théâtre).En 2010 elle participe à la création de «Bunker» du Collectif Cocktail, «Sauve que Peau» avec la compagnie Point dʼAries et « QUI VIVE ! » du Théâtre² l’Acte.

Carol LarruyAprès une formation aux Beaux Arts de Montpellier, elle suit pendant 2 ans lʼatelier Gérard Philippe à St Denis (dirigé par Daniel Mesguich et Philippe Duclos), puis des stages avec notamment : Romain Fohr et Agnès Coisnay (théâtre du mouvement), Alexandro Meneguzzi, Jean-Michel Rabeux (master-class) Anastasia Hyan (danse contemporaine) et la formation « Vers un acteur Pluriel » du Théâtre² lʼActe.En tant que comédienne, elle a joué notamment dans : « Lʼanneau du Nibelung » de Wagner direction D. Mesguich à Nice puis à Paris, «Lucrèce Borgia» au Théâtre Gérard Philippe à Paris «Catastrophe» de Samuel Beckett et «Intérieur» de Maeterlink dans des mises en scène de Jean-Damien Barbin, «Contes dʼhiver» dʼaprès Shakespeare au Théâtre de Fontenay aux Roses, «On ne badine pas avec lʼamour» de Musset avec la troupe de lʼEscouade à Rouen. Elle tourne pendant 2 ans sur les scènes nationales de Normandie avec la troupe de lʼEscouade. En 2009 elle joue avec le Théâtre2 lʼActe dans Mémorial Park, ainsi que dans « QUI VIVE ! » en 2010.

Julie PichavantAprès un Master dʼétudes théâtrales Julie Pichavant sʼest formée auprès du Théâtre2 lʼActe , du Groupe Merci ( S. Oswald) de Sébastien Bournac, Claude Bardouil et la Cie L’Alakram de Oscar Gomez Matte. Comédienne elle a joué dans «Mémorial Park» (Théâtre2 lʼActe), «La Matrice» (Théâtre au Présent), «Genèse 3 : 16» compagnie Kdanse, «À partir de quand la métaphore nʼest plus possible» Cie Flagrant Désirs, et « QUI VIVE ! » en 2010.Elle est également metteuse en scène : «Le Syndrome Marilyn», «Le cas Blanche Neige» de Barker, «Phèdre» de Sarah Kane, «Zoo» textes de Derrida, Lacan, Darrieussecq, Rodrigo Garcia et «Face au mur, Tout va mieux» de Martin Crimp.

Arnaud RometIl travaille sur de nombreuses créations (son, mise en scène, scénographie, vidéo) au sein de la Cie iatus qu'il fonde en 2002 : «Le Chant des Matières», «La Grotte», «Mémoire dʼEtoiles», «Radio-Sommeil N°1 et 2», «2703 Moutons qui Sautent», «Chouette la Chouette», «Onde lʼeau», «Le Verbe», «LʼExpo Sonique»… jouées dans des lieux divers tels que : Les Pronomade(s), Le Théâtre Athénor, Le Citron Jaune, la Nuit Blanche dʼAmiens, Scène Nationale et Planétarium de Poitiers, Le Carré-des-Jalles.En parallèle, il compose des musiques de spectacles pour la Cie La Renverse, Cie La Nuit Venue, Cie Eclats, Cie Les Enfants du Paradis, Cie Alise, ainsi que pour des plasticiens tels que Alexandre Poulhazan ou des contextes tels que le salon du design Agora Alerte ! .Il intervient également en temps que vidéaste sur «Orgie Pier Paolo Pasolini» pour la Cie Tiberghien ainsi que sur «Lumière dʼOut» (festival Le Son Miré).

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PsaumeL’équipe

Michel Mathieu

Né à Liège en 1944, il fonde le Théâtre de l’Acte avec Mamadi Kaba en 1968 à Toulouse, et en assure la plupart des mises en scène depuis cette date.

Dernières réalisations :«Qui Vive!», en (2011)

«Mémorial Park» spectacle déambulatoire sur la thématique des espèces en voie de disparition (2009)

«Le Numéro d'Équilibre» d'Edward Bond (2008)«Le Roi Lear» de Shakespeare (2007),

«Excédent de poids, insignifiant, Amorphe», de Werner Schwab (2004) ,« Ils laissent toujours les portes ouvertes » écriture et création avec Natalie Artois (2003),

«Ubu à la rue» d’après Alfred Jarry (2002),«Onze voies de fait» deBernard Noël (2001),

«Ballade pour réveiller les feux» (1999),«Les Phéniciennes» d’Euripide (1998),

«Médée» d’Euripide (1996),«Rivage à l’abandon», «Matériau Médée», «Paysage avec Argonautes» d’Heiner Müller

(1995),«Le principe de Legassov» de Bernard Noël (1993),

Première création: «Tout Homme» (anonyme médiéval) (1968)...

Prix de la critique portugaise pour le «Terramoto no Chile» avec le Teatro de mundo de Lisbonne.

Performances diverses en France et à l’étranger.

Initiateur des enseignements pratiques de théâtre à l’Université de Toulouse-le Mirail (1972),

Licence de philologie romane à l’Université de Liège, doctorat de troisième cycle à l’Université de Toulouse le Mirail. Publications dans Marche Romane, le Moyen Age, la

Revue d’Histoire du Théâtre.

Création avec Jacky Ohayon du Théâtre Garonne à Toulouse (1988)et dernièrement de l’espace expérimental Le Ring (2005).

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PsaumeCréation du Théâtre² l’Acte

Mise en scène & scénographie: Michel Mathieu

Avec:Julien Charrier

Jean GaryDiane Launay Carol Larruy Rajae IdrissiYarol Stuber

Julie Pichavant

Création sonore et musique live: Arnaud Romet

Création Lumière: Alberto Burnichon

Costume: Odile Duverger

Affiche: Ronald Curchod

Production: Jean-Paul Mestre

Communication, graphisme & photos: Yohann Allais-BarillotAvec la complicité de Capucine Sedira

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Théâtre² l’Acte, Le RING151 route de Blagnac

31 200 ToulouseFRANCE

+33 (0)534 513 [email protected]

www.theatre2lacte.comwww.facebook.fr/LeRINGtoulouse