45
^^ lC^' XV .>^ ACTIVITE DU BRGM EN REGION Languedoc-Roussillon Rapport Annuel 2000 Syathèse jéttérale ei opéntíoas remarquables par J.L. FOUCHER et P.LACHASSAGNE Etude réalisée dans le cadre des opérations de Service Public du BRGM Mars 2001 BRGM/RP-50827-FR BRGM ^^ lC^' XV .>^ ACTIVITE DU BRGM EN REGION Languedoc-Roussillon Rapport Annuel 2000 Syathèse jéttérale ei opéntíoas remarquables par J.L. FOUCHER et P.LACHASSAGNE Etude réalisée dans le cadre des opérations de Service Public du BRGM Mars 2001 BRGM/RP-50827-FR BRGM

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ACTIVITE DUBRGMEN REGION Languedoc-Roussillon

Rapport Annuel 2000

Syathèse jéttérale ei opéntíoas remarquables

par J.L. FOUCHER et P.LACHASSAGNE

Etude réalisée dans le cadre des opérations de Service Public du BRGM

Mars 2001BRGM/RP-50827-FR

BRGM

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ACTIVITE DUBRGMEN REGION Languedoc-Roussillon

Rapport Annuel 2000

Syathèse jéttérale ei opéntíoas remarquables

par J.L. FOUCHER et P.LACHASSAGNE

Etude réalisée dans le cadre des opérations de Service Public du BRGM

Mars 2001BRGM/RP-50827-FR

BRGM

Page 2: Public BRGM

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ACTIVITE DUBRGMENREGION Languedoc-Roussillon

Rapport Annuel 2000

Synthèsegénérale et opérations remarquables

Etude réalisée dans le cadre des opérations de Service Public du BRGM

Mars 2001BRGM/RP-50827-FR

BRGM

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ACTIVITE DUBRGMENREGION Languedoc-Roussillon

Rapport Annuel 2000

Synthèsegénérale et opérations remarquables

Etude réalisée dans le cadre des opérations de Service Public du BRGM

Mars 2001BRGM/RP-50827-FR

BRGM

Page 3: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

Mots-clés : Appui aux administrations,Recherche scientifique. Banques de données. Documentation etpublications, Energie, Eau et Santé, Eaux souterraines, Languedoc-Roussillon, Littoral, Milieuxcontaminés et déchets. Mines et Carrières, Patrimoine Géologique, Rapport annuel, RisquesGéologiques, Service Géologique Régional, Service Eau.

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

BRGM (2000) - Activité du BRGM en région Languedoc Roussillon. Rapport annuel 2000.Rapport BRGM R50827-FR, 45 p, 1 annexe.

» BRGM, 2001, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM.

Rapport BRGt//RP-50827-FR

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

Mots-clés : Appui aux administrations,Recherche scientifique. Banques de données. Documentation etpublications, Energie, Eau et Santé, Eaux souterraines, Languedoc-Roussillon, Littoral, Milieuxcontaminés et déchets. Mines et Carrières, Patrimoine Géologique, Rapport annuel, RisquesGéologiques, Service Géologique Régional, Service Eau.

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

BRGM (2000) - Activité du BRGM en région Languedoc Roussillon. Rapport annuel 2000.Rapport BRGM R50827-FR, 45 p, 1 annexe.

» BRGM, 2001, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM.

Rapport BRGt//RP-50827-FR

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Rapport Annuel 2000 - BRGhA région Languedoc Roussillon

Sonfimaire

L'ACTIVITE 2000 DE SERVICE PUBLIC ET DE RECHECHE DEVELOPPEMENT DU BRGM EN REGIONLANGUEDOC ROUSSILLON 4

A) ACTIVITE DE SERVICE PUBLIC 4

B) ACTIVITE DE RECHERCHE & DEVELOPPEMENT 9

LES PRINCIPAUX FAITS MARQUANTS 19

A - ACTIVITE DE SERVICE PUBLIC 19Accès à ta connaissance géologique pour l'aménagement 19

Eaux souterraines 19Milieux contaminés déchets 19Risque Géologique 19Déprise Minière 20Opérations d'initiative régionale 20Littoral 20

B - ACTIVITE DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT 20B 1 - Fonctionnement des systèmes hydrogéologiques 20IÍ2 - Aquijères karstiques 23B3 - Fonctionnement des lagunes littorales 24

ANNEXE 1 : Résume des actions du service géologique régional Languedoc Roussillon

1. THÈME GEO : 29

2. THÈME EAU: 30

3. THÈME POL: 37

4. THÈME RIS : 39

5. THÈME DEP : 40

6. THÈME PIR : 42

Rapport BRGI\4/RP-50827-FR

Rapport Annuel 2000 - BRGhA région Languedoc Roussillon

Sonfimaire

L'ACTIVITE 2000 DE SERVICE PUBLIC ET DE RECHECHE DEVELOPPEMENT DU BRGM EN REGIONLANGUEDOC ROUSSILLON 4

A) ACTIVITE DE SERVICE PUBLIC 4

B) ACTIVITE DE RECHERCHE & DEVELOPPEMENT 9

LES PRINCIPAUX FAITS MARQUANTS 19

A - ACTIVITE DE SERVICE PUBLIC 19Accès à ta connaissance géologique pour l'aménagement 19

Eaux souterraines 19Milieux contaminés déchets 19Risque Géologique 19Déprise Minière 20Opérations d'initiative régionale 20Littoral 20

B - ACTIVITE DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT 20B 1 - Fonctionnement des systèmes hydrogéologiques 20IÍ2 - Aquijères karstiques 23B3 - Fonctionnement des lagunes littorales 24

ANNEXE 1 : Résume des actions du service géologique régional Languedoc Roussillon

1. THÈME GEO : 29

2. THÈME EAU: 30

3. THÈME POL: 37

4. THÈME RIS : 39

5. THÈME DEP : 40

6. THÈME PIR : 42

Rapport BRGI\4/RP-50827-FR

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Rapport Annuel 2000- BRGM région Languedoc Roussillon

L'activité 2000 de Service public et de Rechechedéveloppement du B R G M en région Languedoc

Roussillon.

A) ACTIVITE DE SERVICE PUBLIC

QUELQUES CHIFFRES :L'activité de Service public est constituée pro parte d'une dotation annuelle du ministèrede l'Education nationale, de la Recherche et de la Technologie et de cofinancements quipeuvent dans certains cas, être pluriannuels, provenant de collectivités territoriales,d'autres ministères, de l'union européenne, des agences d'objectif...

Le tableau ci-dessous exprime l'activité de Service Public de l'année 2000, qui s'élève à7784 K F . O n notera qu'une partie de l'activité de Service Public en Languedoc-Roussillon est aussi réalisée par le service E A U / R M D (Resssources en eau, MilieuxDiscontinus) basé à Montpellier. L'activité du service E A U / R M D est à 8 0 % de natureRecherche Développement.

Opérations Initiative RégionaleBanques de donnéesEaux souterrainesAménagement - LittoralMilieux contaminés - DéchetsMines et carrièresRisques géologiquesTotaux

MENRT

600432691120675

1012141

3941

Autresministères

250

26

24300

Fonds deconcours

54169

1441

301519

180150

3543

TotalenKF

904601

2428

1502194

1192

3157784

Financement* de Service Public en KF TTCannée 2000

46%

50"/.

' an gastion au Servie« géologique Larvuedoc-RousstHon

I M E N R T • Autres Ministères O Fonds de concours

Rapport BRGM/RP-50827-FR

Page 6: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

CREDITS DE SERVICE PUBLIC - PROPOSITION ETAT N» 4/2000

NuméroOpération

930001731293000180049300017318930001732193000180609300017324930001812093000173299300017922

93000173339300016152930001734093000170029300017953930001812893000858693000116879300016393

N°Fiche

00DEP40500EAU315O0EAU51700GEO11700GEO71400LIT207O0LIT3O400PIR11800P1R28400PIR40200POL12000POL61000RES11300RIS42200R1S45800RIS45997D43398G02499D006

P

RType

AAAAALALAAP

AAAAAALA

Intitulés

Concession orph et séquelles minièresDigitalis, pcrimctrc protect DDASS 66Appui Police de l'EauBSS - Languedoc RoussillonMise des rapports SP InternetBDD scdimcntoiogiqucs golfe du LionEtude Géol. pollution Marscillan 34Appui aux administrations LROSécurisation RD 996Stock, déchets hydroc. (Polmar) LROIHR Pyrénées Orientales 66Pla n de résorption décharge 66Synthèse régionale des SDC LROInv. carto des cavités soutcrr HéraultEvaluation risque radon DDASS GardInvent, bd Mvt terrain Lozère97D433 Actual, synth. hydro LROSDC 30, 34, 48 et 66Réseaux piézométriques.

Rapport BRGM/RP-50827-FR

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

CREDITS DE SERVICE PUBLIC - PROPOSITION ETAT N» 4/2000

NuméroOpération

930001731293000180049300017318930001732193000180609300017324930001812093000173299300017922

93000173339300016152930001734093000170029300017953930001812893000858693000116879300016393

N°Fiche

00DEP40500EAU315O0EAU51700GEO11700GEO71400LIT207O0LIT3O400PIR11800P1R28400PIR40200POL12000POL61000RES11300RIS42200R1S45800RIS45997D43398G02499D006

P

RType

AAAAALALAAP

AAAAAALA

Intitulés

Concession orph et séquelles minièresDigitalis, pcrimctrc protect DDASS 66Appui Police de l'EauBSS - Languedoc RoussillonMise des rapports SP InternetBDD scdimcntoiogiqucs golfe du LionEtude Géol. pollution Marscillan 34Appui aux administrations LROSécurisation RD 996Stock, déchets hydroc. (Polmar) LROIHR Pyrénées Orientales 66Pla n de résorption décharge 66Synthèse régionale des SDC LROInv. carto des cavités soutcrr HéraultEvaluation risque radon DDASS GardInvent, bd Mvt terrain Lozère97D433 Actual, synth. hydro LROSDC 30, 34, 48 et 66Réseaux piézométriques.

Rapport BRGM/RP-50827-FR

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

UNE ÉQUIPE À L'ÉCOUTE , VOS INTERLOCUTEURS THEMATIQUES :

Banque du sous-solEdwige V E R E T

(33) (0)4.67.15.79.98

Géologie RégionalePaul L E S T R A T

(33) (0)4.67.15.79.74

DocumentationGérard L O N G I N

(33) (0)4.67.15.79,85

Eaux souterrainesJean Pierre M A R C H A L

(33) (0)4.67.15.79.96

Ressources minéralesJean Pierre M A R C H A L

(33) (0)4.67.15.79.96

Aménagement Risques et aléas géologiquesDenis N G U Y E N

(33) (0)4.67.15.79.67

Milieux contaminés et déchetsEdwige V E R E T

(33) (0)4.67.15.79.98

Le service est ouvert au public, tous les jours de 9 h à 12 h. Une prise de rendez-vousauprès de M m e E . V E R E T est souhaitable pour mieux répondre à votre attente.

NomsAlabouvette BrunoBérard PierreBrot DanyCubizolles JoëlFoucher Jean LucN'guyen DenisLe Strat PaulLong in GérardMarchai Jean PierrePaya HélèneVéret Edwige

N ° Téléphone04.67.15.79.9704.67.15.79.8704.67.15.79.9104.67.15.79.6004.67.15.79.8904.67.15.79.6704.67.15.79.7404.67.15.79.8504.61.15.79.9604.67.15.79.9504.67.15.79.98

N ° F a x04.67.64.58.5104.67.64.58.5104.67.64.58.5104.67.15.79.7504.67.64.58.5104.67.64.58.5104.67.64.58.5104.67.64.58.5104.67.64.58.5104.67.64.58.5104.67.64.58.51

@mélb. alabo uvette@brgm. [email protected]@[email protected]@[email protected]@[email protected]@[email protected]@brgm.fr

Rapport BRGM/RP-50827-FR

Page 8: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

Notre adresse internet est la suivante : www.brgm.f r , mais vous pouvez égalementconsulter nos sites suivants :

http://infoterre.bram.fr

Le site InfoTerre, c'est l'intégralité des données de B R G Maccessible sur Internet : coupes géologiques, niveaux desnappes, anciens sites industriels et activités de services,sismicité historique, données marines, images scannées decartes géologiques et thématiques, indices de gisements,données sur la géochimie des sols et des sédiments, donnéesgravimétriques, cartothèque, rapports de service public,Editions du B R G M . . .

http://basiasbrgm.fr Base de données des anciens sites industriels et activités deservice.

Rapport BRGM/RP-50827-FR

Page 9: Public BRGM

sa

Page 10: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

B) ACTIVITE DE RECHERCHE & DEVELOPPEMENT

Principalement orienté vers la connaissance de la structure et du fonctionnement desnappes d'eau souterraine, ces actions de recherche développement ont la particulatitéd'être soutenues significativement par les collectivités territoriales et l'UnionEuropéenne.

L'unité " Evaluation de la Ressource, Milieux Discontinus " fait partie du service EAUdu BRGM, qui comprend trois autres unités : ADM (Applications et DéveloppementsMéthodologiques), GUI (Gestion de la Ressource et Impact Environnementaux), M2H(Modélisation hydrogéologique et hydrochimique.Basée à Montpellier, l'unité RMD comprend un effectif total de 14 personnes, dont 12

chercheurs et ingénieurs (doctorants et stagiaires de recherche non compris).L'unité RMD assure principalement (environ 80% de son activité) des travaux derecherche scientifique, pour le compte de la Direction de la Recherche ou des ServicesGéologiques Régionaux du BRGM, avec le soutien de collectivités locales etterritoriales. Agences de l'Eau, Ministères (MAE, MRT, MATE), etc.. Les principauxthèmes de recherche de l'unité concernent l' hydrogéologie des aquifères karstiques, desaquifères de socle et volcaniques, le fonctionnement des zones humides et le couplagedes modèles physiques (modèles de nappes, interactions eaux de surface et souterraines)et socio-économiques. Cette activité de recherche, qui ne concerne pas que la régionLanguedoc-Roussillon, s'organise autour de trois projets de recherche décriissuccinctement ci-dessous (projets EAUROl, EAUR02 et EAUR04 selon la terminologiedu BRGM).

Une des spécificités de l'unité est le caractère intégré de son activité, depuisl'acquisition de données sur le terrain (géologie, géophysique, forages, piézomètrie,hydrométrie, hydrochimie, etc.), jusqu'à la construction et calage de modèles demodélisation mathématique, en passant par le traitement et l'interprétation des données.Les principaux sites expérimentaux de l'équipe se situent en Guyane, en Inde, enLozère, en Oman (aquifères de socle), en Charente Maritime, en Haute Garonne, dansl'Hérault (zones humides), dans l'Hérault, à Nîmes, en Franche Comté (aquifèreskarstiques), à Majorque et en Israël (recharge artificielle et réutilisation des eaux usées),etc..

Le Centre Franco-Indien de Recherche sur les Eaux souterraines d'Hyderabad, Inde, quicomprend 3 chercheurs du BRGM et 3 du NGRI (National Geophysical ResearchInstitute), est rattaché à l'unité RMD.

Rapport BRGM/RP-50827-FR

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

B) ACTIVITE DE RECHERCHE & DEVELOPPEMENT

Principalement orienté vers la connaissance de la structure et du fonctionnement desnappes d'eau souterraine, ces actions de recherche développement ont la particulatitéd'être soutenues significativement par les collectivités territoriales et l'UnionEuropéenne.

L'unité " Evaluation de la Ressource, Milieux Discontinus " fait partie du service EAUdu BRGM, qui comprend trois autres unités : ADM (Applications et DéveloppementsMéthodologiques), GUI (Gestion de la Ressource et Impact Environnementaux), M2H(Modélisation hydrogéologique et hydrochimique.Basée à Montpellier, l'unité RMD comprend un effectif total de 14 personnes, dont 12

chercheurs et ingénieurs (doctorants et stagiaires de recherche non compris).L'unité RMD assure principalement (environ 80% de son activité) des travaux derecherche scientifique, pour le compte de la Direction de la Recherche ou des ServicesGéologiques Régionaux du BRGM, avec le soutien de collectivités locales etterritoriales. Agences de l'Eau, Ministères (MAE, MRT, MATE), etc.. Les principauxthèmes de recherche de l'unité concernent l' hydrogéologie des aquifères karstiques, desaquifères de socle et volcaniques, le fonctionnement des zones humides et le couplagedes modèles physiques (modèles de nappes, interactions eaux de surface et souterraines)et socio-économiques. Cette activité de recherche, qui ne concerne pas que la régionLanguedoc-Roussillon, s'organise autour de trois projets de recherche décriissuccinctement ci-dessous (projets EAUROl, EAUR02 et EAUR04 selon la terminologiedu BRGM).

Une des spécificités de l'unité est le caractère intégré de son activité, depuisl'acquisition de données sur le terrain (géologie, géophysique, forages, piézomètrie,hydrométrie, hydrochimie, etc.), jusqu'à la construction et calage de modèles demodélisation mathématique, en passant par le traitement et l'interprétation des données.Les principaux sites expérimentaux de l'équipe se situent en Guyane, en Inde, enLozère, en Oman (aquifères de socle), en Charente Maritime, en Haute Garonne, dansl'Hérault (zones humides), dans l'Hérault, à Nîmes, en Franche Comté (aquifèreskarstiques), à Majorque et en Israël (recharge artificielle et réutilisation des eaux usées),etc..

Le Centre Franco-Indien de Recherche sur les Eaux souterraines d'Hyderabad, Inde, quicomprend 3 chercheurs du BRGM et 3 du NGRI (National Geophysical ResearchInstitute), est rattaché à l'unité RMD.

Rapport BRGM/RP-50827-FR

Page 11: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

B1 - Fiche signalétique de projet

TITRE DU PROJET

Aide à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau(AGIRE)

Chef de projet : François GIRAUD

N» DU PROJET :

01EAUR02

Service : EAU/RMD

Client(s) exteme(s) et/ou cofinanceur(s) : Agences Eau, MATE (DE et DNP), CG34, IFEN, GIS-ECOBAG, CNRS

Client Interne : DR, MSP, Dl, SGR

Durée

>3ans

Date de début

Janvier 2000

Montant total estimé (en KF)

5800

Dont cofinancement (KF)

1720

Partenaires scientifiques actuels :

- INRA-SAD (Systèmes Agraires et Développement), Rochefort- CEMAGREF: DEAN (Div. Etanchéité et Aménagement Naturel, Antony), HH

(Hydrologie-Hydraulique, Lyon), (URE-IrrIgation, Montpellier)- CIRAD : Dept. TERA Espace Ressource Environnement, Montpellier- CNRS : CESAC (Centre Etude Systèmes Aquatiques et Continentaux), Toulouse- GIS-ECOBAG (Ecologie du Bassin de la Garonne), Toulouse- EDF-LNHE (Lab. National Hydraulique et Environnement), Chatou

RESUME DU PROJET

En France, la loi sur l'eau impose depuis 1992 le principe de gestion équilibrée des

ressources en eau, de surface et souterraine, de manière à satisfaire ou concilier lesdifférents usages de l'eau avec le respect des équilibres naturels, en particulier au niveaudes zones humides. Les mêmes principes soutendent la mise en auvre de la futureDirective européenne sur l'eau (publication fin 2000, application 2004), notamment à

travers le rôle des zones humides pour la gestion durable de l'eau à l'échelle des bassinshydrographiques. Les zones humides sont donc considérées comme de véritables« infrastructures naturelles » puisqu'elles exercent potentiellement de nombreusefonctions hydrologiques (écrêtement des crues, recharge de nappe, épuration, etc.) et

écologiques (habitats, aires de reproduction, etc.) mais aussi de nombreux services pourla société (pêche, chasse, tourisme, paysage, etc.). La disparition ou la régression des

Rapport BRGM/RP-50827-FR 10

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

B1 - Fiche signalétique de projet

TITRE DU PROJET

Aide à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau(AGIRE)

Chef de projet : François GIRAUD

N» DU PROJET :

01EAUR02

Service : EAU/RMD

Client(s) exteme(s) et/ou cofinanceur(s) : Agences Eau, MATE (DE et DNP), CG34, IFEN, GIS-ECOBAG, CNRS

Client Interne : DR, MSP, Dl, SGR

Durée

>3ans

Date de début

Janvier 2000

Montant total estimé (en KF)

5800

Dont cofinancement (KF)

1720

Partenaires scientifiques actuels :

- INRA-SAD (Systèmes Agraires et Développement), Rochefort- CEMAGREF: DEAN (Div. Etanchéité et Aménagement Naturel, Antony), HH

(Hydrologie-Hydraulique, Lyon), (URE-IrrIgation, Montpellier)- CIRAD : Dept. TERA Espace Ressource Environnement, Montpellier- CNRS : CESAC (Centre Etude Systèmes Aquatiques et Continentaux), Toulouse- GIS-ECOBAG (Ecologie du Bassin de la Garonne), Toulouse- EDF-LNHE (Lab. National Hydraulique et Environnement), Chatou

RESUME DU PROJET

En France, la loi sur l'eau impose depuis 1992 le principe de gestion équilibrée des

ressources en eau, de surface et souterraine, de manière à satisfaire ou concilier lesdifférents usages de l'eau avec le respect des équilibres naturels, en particulier au niveaudes zones humides. Les mêmes principes soutendent la mise en auvre de la futureDirective européenne sur l'eau (publication fin 2000, application 2004), notamment à

travers le rôle des zones humides pour la gestion durable de l'eau à l'échelle des bassinshydrographiques. Les zones humides sont donc considérées comme de véritables« infrastructures naturelles » puisqu'elles exercent potentiellement de nombreusefonctions hydrologiques (écrêtement des crues, recharge de nappe, épuration, etc.) et

écologiques (habitats, aires de reproduction, etc.) mais aussi de nombreux services pourla société (pêche, chasse, tourisme, paysage, etc.). La disparition ou la régression des

Rapport BRGM/RP-50827-FR 10

Page 12: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

zones humides aurait un coût économique considérable s'il fallait recréer les fonctionset services qui leurs étaient associés. Du point de vue scientifique, force est de constaterla carence de vision globale du fonctionnement hydrologique des zones humides, etplus particulièrement le manque de connaissance hydrogéologique. Les zones humidescristallisent, plus que tout autre hydrosystème, les conflits d'usage liés aux ressourcesen eau. Au niveau des zones humides alluviales et littorales en particulier, lacomplexité des relations entre eaux de surface (rivière ou mer) et aquifères, ainsi que ladiversité de points de vue et d'intérêts (privés et publics) ne permettent que trèsrarement d'aboutir à un consensus permettant de concilier développement économique,aménagement du territoire, gestion durable des ressources en eau et protection des

milieux naturels. Le constat de ces diffícultés souligne la nécessité de développer desoutils d'aide à la négociation.

En 2001, les objectifs du projet seront dans la logique des actions initiées en 2000,notamment :

La constitution de sites pilote pour Pétude et modélisation des relations eaux desurface / eaux souterraines au niveau des aquifères alluviaux et petits bassinsversants littoraux présentants des zones humides. Les mécanismes étudiésconcerneront les échanges nappe-rivière, les transferts en zone non saturée, lesmécanismes de recharge naturelle par inondation.La poursuite du développement et de la validation (sur des cas concrets) d'outilsd'aide à la décision couplant des modèles hydrodynamiques (MARTHE pourl'instant) et des modèles économiques (type SMA : Système Multi-Agents). L'outild'aide à la gestion devra permettre d'évaluer les impacts cumulés, tant en termeenvironnemental, qu'économique ou social, des décisions politiques scénarios decroissance et de développement économique et de proposer aux gestionnaires et des élusdes éléments d'aide à la négociation pour la gestion durable des ressources en eau auniveau régionale. Le volet « qualité des eaux » sera progressivement intégré et testé auxprototypes actuels d'outil d'aide à la décision. Dans un soucis d'opérationnalité, ils'agira notamment d'évaluer la bonne adéquation données/modèle, les difficultésnumériques et informatiques liées par exemple au temps de calcul nécessaire ou à laconvivialité des outils.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 1 1

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

zones humides aurait un coût économique considérable s'il fallait recréer les fonctionset services qui leurs étaient associés. Du point de vue scientifique, force est de constaterla carence de vision globale du fonctionnement hydrologique des zones humides, etplus particulièrement le manque de connaissance hydrogéologique. Les zones humidescristallisent, plus que tout autre hydrosystème, les conflits d'usage liés aux ressourcesen eau. Au niveau des zones humides alluviales et littorales en particulier, lacomplexité des relations entre eaux de surface (rivière ou mer) et aquifères, ainsi que ladiversité de points de vue et d'intérêts (privés et publics) ne permettent que trèsrarement d'aboutir à un consensus permettant de concilier développement économique,aménagement du territoire, gestion durable des ressources en eau et protection des

milieux naturels. Le constat de ces diffícultés souligne la nécessité de développer desoutils d'aide à la négociation.

En 2001, les objectifs du projet seront dans la logique des actions initiées en 2000,notamment :

La constitution de sites pilote pour Pétude et modélisation des relations eaux desurface / eaux souterraines au niveau des aquifères alluviaux et petits bassinsversants littoraux présentants des zones humides. Les mécanismes étudiésconcerneront les échanges nappe-rivière, les transferts en zone non saturée, lesmécanismes de recharge naturelle par inondation.La poursuite du développement et de la validation (sur des cas concrets) d'outilsd'aide à la décision couplant des modèles hydrodynamiques (MARTHE pourl'instant) et des modèles économiques (type SMA : Système Multi-Agents). L'outild'aide à la gestion devra permettre d'évaluer les impacts cumulés, tant en termeenvironnemental, qu'économique ou social, des décisions politiques scénarios decroissance et de développement économique et de proposer aux gestionnaires et des élusdes éléments d'aide à la négociation pour la gestion durable des ressources en eau auniveau régionale. Le volet « qualité des eaux » sera progressivement intégré et testé auxprototypes actuels d'outil d'aide à la décision. Dans un soucis d'opérationnalité, ils'agira notamment d'évaluer la bonne adéquation données/modèle, les difficultésnumériques et informatiques liées par exemple au temps de calcul nécessaire ou à laconvivialité des outils.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 1 1

Page 13: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

TITRE DU PROJET

Structure et fonctionnement des aquifères de socle

Chef de projet : P. LACHASSAGNE

N° DU PROJET :

01EAUR04

Service : EAU/RMD

Client(s) externe(s) et/ou cofinanceur(s) : -acquis : CEFIPRA-espérés : Lyonnaise des eaux

(ASTRAN), MAE, MRT, ÜE (INCO)

Client interne : DR, SGR

Durée

>= 3 ans (Cellule Franco-Indienne)

Date de début

2001

Montant total estimé (en KF)

3.200

Dont cofinancement (KF)

0

Partenaires scientifiques :

- Andhra Pradesh Groundwater Department, CIG/ENSMP, IRD, Lyonnaise desEaux, Meadows International (Kanpur), NGRI (Hyderabad), TEERI (New Delhi),UMR Sysiphe/Université de Paris VI, Université de Tours, WAU (Wageningen,NL), Central Groundwater Board, Central Water Commission- CEREG (Strasbourg), ISTEEM/UMII. MWR (Oman)

RESUME DU PROJET

ProblématiqueEn raison de leur très forte hétérogénéité apparente, les aquifères de socle (rochesplutoniques et métamorphiques) n'ont pas fait l'objet, jusqu'à présent, d'une approche à

l'échelle du bassin versant, seule à même d'autoriser la gestion globale et intégrée de laressource en eau, à long terme. Une méthode de cartographie géologique et géophysique(RMP en particulier) des compartiments constitutifs de leur frange superficielle altérée(premiers 100 mètres), qui joue un rôle majeur sur le plan hydrogéologique, a étédéveloppée. Elle ouvre de larges perpectives en terme de compréhension de leurstructure et de leur fonctionnement ainsi que pour la mise au point d'outils et/ou deméthodologies de modélisation, à cette échelle.Le développement de ce type d'outils est de premier intérêt en Inde, pays à dominantesemi-aride et majoritairement constitué de roches de socle, qui a basé son autosuffisancealimentaire (la « révolution verte ») sur l'irrigation à partir des eaux souterraines. Lesinformations actuellement disponibles laissent en effet supposer une surexploitation dela ressource qui va se traduire, à court ou moyen terme, par une diminution drastique

Rapport BRGM/RP-50827-FR 12

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

TITRE DU PROJET

Structure et fonctionnement des aquifères de socle

Chef de projet : P. LACHASSAGNE

N° DU PROJET :

01EAUR04

Service : EAU/RMD

Client(s) externe(s) et/ou cofinanceur(s) : -acquis : CEFIPRA-espérés : Lyonnaise des eaux

(ASTRAN), MAE, MRT, ÜE (INCO)

Client interne : DR, SGR

Durée

>= 3 ans (Cellule Franco-Indienne)

Date de début

2001

Montant total estimé (en KF)

3.200

Dont cofinancement (KF)

0

Partenaires scientifiques :

- Andhra Pradesh Groundwater Department, CIG/ENSMP, IRD, Lyonnaise desEaux, Meadows International (Kanpur), NGRI (Hyderabad), TEERI (New Delhi),UMR Sysiphe/Université de Paris VI, Université de Tours, WAU (Wageningen,NL), Central Groundwater Board, Central Water Commission- CEREG (Strasbourg), ISTEEM/UMII. MWR (Oman)

RESUME DU PROJET

ProblématiqueEn raison de leur très forte hétérogénéité apparente, les aquifères de socle (rochesplutoniques et métamorphiques) n'ont pas fait l'objet, jusqu'à présent, d'une approche à

l'échelle du bassin versant, seule à même d'autoriser la gestion globale et intégrée de laressource en eau, à long terme. Une méthode de cartographie géologique et géophysique(RMP en particulier) des compartiments constitutifs de leur frange superficielle altérée(premiers 100 mètres), qui joue un rôle majeur sur le plan hydrogéologique, a étédéveloppée. Elle ouvre de larges perpectives en terme de compréhension de leurstructure et de leur fonctionnement ainsi que pour la mise au point d'outils et/ou deméthodologies de modélisation, à cette échelle.Le développement de ce type d'outils est de premier intérêt en Inde, pays à dominantesemi-aride et majoritairement constitué de roches de socle, qui a basé son autosuffisancealimentaire (la « révolution verte ») sur l'irrigation à partir des eaux souterraines. Lesinformations actuellement disponibles laissent en effet supposer une surexploitation dela ressource qui va se traduire, à court ou moyen terme, par une diminution drastique

Rapport BRGM/RP-50827-FR 12

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

des prélèvements possibles. L'utilisation de modèles adaptés à ce contextehydrogéologique permettra de déterminer la durabilité des pratiques actuelles et

d'envisager les alternatives en matière de gestion de l'eau. Par ailleurs, la connaissancede la structure et du fonctionnement de ce type d'aquifère permettra également deprogresser sur des problématiques « qualité » (fluor, métaux). L'expérience acquisedans ce contexte, ainsi que la poursuite des travaux en Lozère, seront valorisées en

Europe tant sur le plan quantitatif (développement et préservation de l'environnement,débits d'étiage en particulier), que qualitatif (accompagnement de l'évolution des

normes de qualité, sur les métaux en particulier).

ObjectifLes principaux objectifs du projet sont les suivants :

1. Vérifier qu'une approche méthodologique de ce type d'aquifère, à l'échelle du bassinversant, est valide.2. Caractériser et quantifier les propriétés hydrodynamiques de leurs différentscompartiments (altérites et zone fissurée-altérée -ZFA). Les points clés sont ladétermination de la forme du tenseur de perméabilité (composante principale verticaleou horizontale) de la ZFA à l'échelle du versant (une forte composante horizontaleassurerait une connectivité à l'échelle du versant), les connexions entre Altérites etZFA, etc..3. Développer des outils géochimiques pour aider à cette caractérisation, en particulierdes traceurs des différents compartiments (altérites, zone fissurée-altérée, fractures eimatrice de la partie non altérée).4. Développer des outils et/ou méthodologies de modélisation mathématique adaptés(sur la base des outils existants : MARTHE, Taffetas).5. Mettre en uvre ces outils et les valider sur des sites expérimentaux : aquifèressurexploités en zone semi-aride - Inde, aquifères sous exploités - Lozère. Assurer lelien avec les approches couplées modèles physiques - socio-économiques (AGIRE -01EAUR02).6. Démarrer le volet qualité du projet, concernant le comportement hydrochimique dufluor et l'origine des teneurs élevées au sein des aquifères de socle (Inde)

DéroulementCes objectifs sont abordés dans deux types de contextes hydrogéologiques :

- celui d'aquifères qui présentent des exutoires naturels (drainage par les eaux desurface). L'analyse de leur fonctionnement est basée sur la caractérisation spatiale ettemporelle, quantitative et qualitative, des étiages au sein d'aquifères peu -Oman- ousignificativement - Lozère - influencés par la couverture superficielle (sols, végétation)et l'activité anthropique,- celui d'aquifères surexploités - Inde - au sein desquels cette surexploitation sera miseà profit pour en déduire leurs paramètres hydrodynamiques. Dans un tel contexte, lesinformations potentiellement disponibles (plusieurs centaines de forages accessibles surun bassin versant de 60 km^) permettent d'envisager une compréhension fine desprocessus enjeu, tant sur le plan quantitatif que qualitatifLes travaux se dérouleront en parallèle en France et au sein de la cellule franco-indienned'Hyderabad (Inde).

Rapport BRGM/RP-50827-FR 13

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

des prélèvements possibles. L'utilisation de modèles adaptés à ce contextehydrogéologique permettra de déterminer la durabilité des pratiques actuelles et

d'envisager les alternatives en matière de gestion de l'eau. Par ailleurs, la connaissancede la structure et du fonctionnement de ce type d'aquifère permettra également deprogresser sur des problématiques « qualité » (fluor, métaux). L'expérience acquisedans ce contexte, ainsi que la poursuite des travaux en Lozère, seront valorisées en

Europe tant sur le plan quantitatif (développement et préservation de l'environnement,débits d'étiage en particulier), que qualitatif (accompagnement de l'évolution des

normes de qualité, sur les métaux en particulier).

ObjectifLes principaux objectifs du projet sont les suivants :

1. Vérifier qu'une approche méthodologique de ce type d'aquifère, à l'échelle du bassinversant, est valide.2. Caractériser et quantifier les propriétés hydrodynamiques de leurs différentscompartiments (altérites et zone fissurée-altérée -ZFA). Les points clés sont ladétermination de la forme du tenseur de perméabilité (composante principale verticaleou horizontale) de la ZFA à l'échelle du versant (une forte composante horizontaleassurerait une connectivité à l'échelle du versant), les connexions entre Altérites etZFA, etc..3. Développer des outils géochimiques pour aider à cette caractérisation, en particulierdes traceurs des différents compartiments (altérites, zone fissurée-altérée, fractures eimatrice de la partie non altérée).4. Développer des outils et/ou méthodologies de modélisation mathématique adaptés(sur la base des outils existants : MARTHE, Taffetas).5. Mettre en uvre ces outils et les valider sur des sites expérimentaux : aquifèressurexploités en zone semi-aride - Inde, aquifères sous exploités - Lozère. Assurer lelien avec les approches couplées modèles physiques - socio-économiques (AGIRE -01EAUR02).6. Démarrer le volet qualité du projet, concernant le comportement hydrochimique dufluor et l'origine des teneurs élevées au sein des aquifères de socle (Inde)

DéroulementCes objectifs sont abordés dans deux types de contextes hydrogéologiques :

- celui d'aquifères qui présentent des exutoires naturels (drainage par les eaux desurface). L'analyse de leur fonctionnement est basée sur la caractérisation spatiale ettemporelle, quantitative et qualitative, des étiages au sein d'aquifères peu -Oman- ousignificativement - Lozère - influencés par la couverture superficielle (sols, végétation)et l'activité anthropique,- celui d'aquifères surexploités - Inde - au sein desquels cette surexploitation sera miseà profit pour en déduire leurs paramètres hydrodynamiques. Dans un tel contexte, lesinformations potentiellement disponibles (plusieurs centaines de forages accessibles surun bassin versant de 60 km^) permettent d'envisager une compréhension fine desprocessus enjeu, tant sur le plan quantitatif que qualitatifLes travaux se dérouleront en parallèle en France et au sein de la cellule franco-indienned'Hyderabad (Inde).

Rapport BRGM/RP-50827-FR 13

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

TITRE DU PROJET

Fonctionnement et structure deshydrosystèmes karstiques

Chef de projet: Nathalie DOERFLIGER

N» DU PROJET :

01 EAUROl

Service : EAU/RMD

Client(s) externe(s) et/ou co financeur(s) : CG 11/ CG66/ CG 34 / Ville de Nîmes /AERMC/ Conseil Régional LRO / CPER Corse /

Client interne : DR

Durée :

>= 3 ans

Date de début :

2001

Montant total estimé (en KF)

3000

Dont cofinancement (KF)

970

Partenaires scientifiques :

- LTHE pour caractérisation de l'infiltration à l'échelle de petits bassinsd'écoulement de surface et le transfert en zone non saturée au niveau dubassin d'alimentation de la Fontaine de Nîmes

- Modélisation du karst : Hydrosciences Montpellier II, Université deNeuchâtel - CHYN, Université de Jena(D)

- Traitement des données de l'épikarst : Université d'Avignon, Université deNeuchâtel - CHYN (CH).

- Caractérisation de la géométrie du Causse de Bonifacio : Université deCorte.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 14

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

TITRE DU PROJET

Fonctionnement et structure deshydrosystèmes karstiques

Chef de projet: Nathalie DOERFLIGER

N» DU PROJET :

01 EAUROl

Service : EAU/RMD

Client(s) externe(s) et/ou co financeur(s) : CG 11/ CG66/ CG 34 / Ville de Nîmes /AERMC/ Conseil Régional LRO / CPER Corse /

Client interne : DR

Durée :

>= 3 ans

Date de début :

2001

Montant total estimé (en KF)

3000

Dont cofinancement (KF)

970

Partenaires scientifiques :

- LTHE pour caractérisation de l'infiltration à l'échelle de petits bassinsd'écoulement de surface et le transfert en zone non saturée au niveau dubassin d'alimentation de la Fontaine de Nîmes

- Modélisation du karst : Hydrosciences Montpellier II, Université deNeuchâtel - CHYN, Université de Jena(D)

- Traitement des données de l'épikarst : Université d'Avignon, Université deNeuchâtel - CHYN (CH).

- Caractérisation de la géométrie du Causse de Bonifacio : Université deCorte.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 14

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

RESUME DU PROJET

Problématique

Bien que les aquifères karstiques représentent des potentialités en eau souterraine importantestant au niveau européen qu'au niveau français, ils demeurent aujourd'hui encore sous exploitées.La sous-exploitation de ce type d'aquifère est liée en partie à la difficulté de capter de manièreoptimale la ressource par forage, au fort contraste des débits entre les étiages et les crues et à lasensibilité de l'aquifère aux pollutions. Dans le cadre des projets antérieurs relatifs à

r hydrogéologie karstique, une méthodologie d'étude des systèmes karstiques a été formaliséedans le but d'évaluer et de carartériser les ressources en eau de ces aquifères. L'approchedéveloppée s'appuie sur 4 phases principales. Les phases relatives à l'identification et à lacaractérisation de la ressource reposent principalement sur une approche dite fonctionnelle del'hydrosystème : interprétation du fonctionnement en terme de transfert et de transit à partir desdonnées hydrologiques et hydrochimiques .

L'analyse couplée des signaux hydrologiques (pluie/débit) et hydrochimiques (i.e. Ca/Mg) partraitement du signal permet de mieux appréhender le fonctionnement de l'aquifère et de lecaractériser. L'interprétation du fonctionnement repose sur des modèles conceptuels empiriques(inspiré des études antérieures réalisées sur de nombreux systèmes karstiques) et non sur uneapproche basée sur les processus physiques. Le développement d'outils de modélisation intégrantles processus physiques impliqués au sein des aquifères karstiques apparaît indispensable pouravancer aussi bien dans la compréhension des phénomènes que dans l'évaluation et lacaractérisation des ressources en eau souterraine de ces milieux particulièrement complexes etpermettre d'envisager leur exploitation. Ce type d'approche pourra être validéexpérimentalement (terrain et/ou laboratoire) dans le cadre de partenariats scientifiques.

Objectif

L'objectif de ce projet est de poursuivre l'utilisation d'outil de traitement du signal (TEMPO) etle développement d'outil de modélisation discrétisée (MARTHE) afin d'étudier l'inférence de lastructure des aquifères karstiques sur les réponses de ceux ci et ceci dans le but de mieuxcontraindre le modèle conceptuel.

Les objectifs spécifiques sont :

D'acquérir des données expérimentales sur sites tant au niveau des exutoires qu'auniveau des réseaux karstiques et des blocs peu perméables (Nîmes, Corbières) etutiliser des sets de données existantes dans le cadre d'opérations à monter ou departenariats notamment pour la caractérisation la zone épikarstique.

- De construire un réseau de simulateurs chimiques (RSC) à partir des donnéesanalytiques des Fontanilles Cent Fonts et analyser les résultats ; sélectionner leséléments chimiques et isotopiques caractéristiques à retenir pour prendre enconsidération des processus de concentration des eaux au niveau des sols et del'épikarst .

- D'étudier l'inférence des réponses des systèmes à partir de cas théoriques(hydrologie et hydrochimie) : tests en régime transitoire sur différentes structures(conduits noyés/dénoyés de différents diamètres) afin de tester une loi de relationentre concentration et débits à l'exutoire.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 15

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

RESUME DU PROJET

Problématique

Bien que les aquifères karstiques représentent des potentialités en eau souterraine importantestant au niveau européen qu'au niveau français, ils demeurent aujourd'hui encore sous exploitées.La sous-exploitation de ce type d'aquifère est liée en partie à la difficulté de capter de manièreoptimale la ressource par forage, au fort contraste des débits entre les étiages et les crues et à lasensibilité de l'aquifère aux pollutions. Dans le cadre des projets antérieurs relatifs à

r hydrogéologie karstique, une méthodologie d'étude des systèmes karstiques a été formaliséedans le but d'évaluer et de carartériser les ressources en eau de ces aquifères. L'approchedéveloppée s'appuie sur 4 phases principales. Les phases relatives à l'identification et à lacaractérisation de la ressource reposent principalement sur une approche dite fonctionnelle del'hydrosystème : interprétation du fonctionnement en terme de transfert et de transit à partir desdonnées hydrologiques et hydrochimiques .

L'analyse couplée des signaux hydrologiques (pluie/débit) et hydrochimiques (i.e. Ca/Mg) partraitement du signal permet de mieux appréhender le fonctionnement de l'aquifère et de lecaractériser. L'interprétation du fonctionnement repose sur des modèles conceptuels empiriques(inspiré des études antérieures réalisées sur de nombreux systèmes karstiques) et non sur uneapproche basée sur les processus physiques. Le développement d'outils de modélisation intégrantles processus physiques impliqués au sein des aquifères karstiques apparaît indispensable pouravancer aussi bien dans la compréhension des phénomènes que dans l'évaluation et lacaractérisation des ressources en eau souterraine de ces milieux particulièrement complexes etpermettre d'envisager leur exploitation. Ce type d'approche pourra être validéexpérimentalement (terrain et/ou laboratoire) dans le cadre de partenariats scientifiques.

Objectif

L'objectif de ce projet est de poursuivre l'utilisation d'outil de traitement du signal (TEMPO) etle développement d'outil de modélisation discrétisée (MARTHE) afin d'étudier l'inférence de lastructure des aquifères karstiques sur les réponses de ceux ci et ceci dans le but de mieuxcontraindre le modèle conceptuel.

Les objectifs spécifiques sont :

D'acquérir des données expérimentales sur sites tant au niveau des exutoires qu'auniveau des réseaux karstiques et des blocs peu perméables (Nîmes, Corbières) etutiliser des sets de données existantes dans le cadre d'opérations à monter ou departenariats notamment pour la caractérisation la zone épikarstique.

- De construire un réseau de simulateurs chimiques (RSC) à partir des donnéesanalytiques des Fontanilles Cent Fonts et analyser les résultats ; sélectionner leséléments chimiques et isotopiques caractéristiques à retenir pour prendre enconsidération des processus de concentration des eaux au niveau des sols et del'épikarst .

- D'étudier l'inférence des réponses des systèmes à partir de cas théoriques(hydrologie et hydrochimie) : tests en régime transitoire sur différentes structures(conduits noyés/dénoyés de différents diamètres) afin de tester une loi de relationentre concentration et débits à l'exutoire.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 15

Page 17: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

- De caractériser la géométrie et le réservoir d'un aquifère karstique multicouche dontles exutoires sont sous-marins (Causse de Bonifacio) dans le cadre du CPER Corseà l'aide de méthodes géophysiques et de calibrage par forages.

Une combinaison des approches géochimiques, modèle inverse des flux et modèle deréacteurs en réseau devrait permettre d'estimer les réserves de systèmes pourlesquelles nous disposons des données en modélisant les phénomènes de mélangedans la zone saturée de manière à estimer les volumes d'eau disponibles.

Déroulement

Deux types d'actions se dérouleront en parallèle, d'une part les actions d'acquisition de donnéessur les sites d'étude contractualisés, Nîmes, les Corbières et le Causse de Bonifacio et les actionsde développement de modèles.

Concernant le site de Nîmes, l'acquisition de données concernera d'une part des donnéeshydrologiques et des mesures physico-chimiques sur des points d'eau souterraine et surl'exutoire principal, et d'autre part des données hydrochimiques du cycle de l'eau. Un bassinversant expérimental sera équipé pour caractériser l'infiltration et le ruissellement à l'échellelocale. Toutes ces données sont nécessaires à une modélisation ultérieure.

La modélisation globale et discrétisée des systèmes karstiques Nord Montpelliérains (CG34) serafinalisée au cours du premier trimestre. Des scénarios probabilistes pourront être effectués àpartir du simulateur de pluies développés dans TEMPO en utilisant les fonctions de transfertcaractéristiques.

Les actions de développement de modèles concernent la finalisation du module drains karstiques(introduction du transport) et le test sur le réseau de Nîmes, la mise au point du RSC (transportglobal) et couplage avec MARTHE d'un SCS et l'estimation des réserves d'une source enconjuguant la géochimie, la modélisation inverse et le modèle de RSC (lien avec projet GISOSNancy).

Rapport BRGM/RP-50827-FR 16

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

- De caractériser la géométrie et le réservoir d'un aquifère karstique multicouche dontles exutoires sont sous-marins (Causse de Bonifacio) dans le cadre du CPER Corseà l'aide de méthodes géophysiques et de calibrage par forages.

Une combinaison des approches géochimiques, modèle inverse des flux et modèle deréacteurs en réseau devrait permettre d'estimer les réserves de systèmes pourlesquelles nous disposons des données en modélisant les phénomènes de mélangedans la zone saturée de manière à estimer les volumes d'eau disponibles.

Déroulement

Deux types d'actions se dérouleront en parallèle, d'une part les actions d'acquisition de donnéessur les sites d'étude contractualisés, Nîmes, les Corbières et le Causse de Bonifacio et les actionsde développement de modèles.

Concernant le site de Nîmes, l'acquisition de données concernera d'une part des donnéeshydrologiques et des mesures physico-chimiques sur des points d'eau souterraine et surl'exutoire principal, et d'autre part des données hydrochimiques du cycle de l'eau. Un bassinversant expérimental sera équipé pour caractériser l'infiltration et le ruissellement à l'échellelocale. Toutes ces données sont nécessaires à une modélisation ultérieure.

La modélisation globale et discrétisée des systèmes karstiques Nord Montpelliérains (CG34) serafinalisée au cours du premier trimestre. Des scénarios probabilistes pourront être effectués àpartir du simulateur de pluies développés dans TEMPO en utilisant les fonctions de transfertcaractéristiques.

Les actions de développement de modèles concernent la finalisation du module drains karstiques(introduction du transport) et le test sur le réseau de Nîmes, la mise au point du RSC (transportglobal) et couplage avec MARTHE d'un SCS et l'estimation des réserves d'une source enconjuguant la géochimie, la modélisation inverse et le modèle de RSC (lien avec projet GISOSNancy).

Rapport BRGM/RP-50827-FR 16

Page 18: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

UNE ÉQUIPE POUR ACCOMPAGNER VOS PROBLEMATIQUES

VOS INTERLOCUTEURS :

Chef d'unité EAU/RMD : Patrick Lachassagne

Secrétariat : E. Cubizolles

Noms

Michel Bakalovicz'*

Nathalie Courtois

Evelyne Cubizolles

jcan-François Desprats

Nathalie Doerfliger

François Giraud

Jean Louis Izac

Patrick Lachassagne

Bemard Ladouche

Sandra Lanini

Maréchal Jean-Christophe

Yves Noël

Vincent Petit

Touchard Frédéric

Rinaudo Jean-Daniel

Philippe Weng

Spécialités

Hydrogéologie desaquifères karstiques

HydrogéologieHydrologieSecrétariat

AgronomieSIG TélédétectionHydrogéologie desaquifères karstiques

Hydrologiezones humides

Technicien terrain et SIG

Hydrogéologie générale,aquifère de socle et

volcaniqueHydrogéochimie et

isotopie de l'eauModélisation couplée

chimie/transport.Hydrologie

Hydrogéologiesocle et tunnel

Hydrogéologie généraleEconomie

HydrogéologieModélisation

HydrogéologieHydrochimie

Socio-économie

HydrogéologieZones humideModélisation

N° Téléphone /N^Fax

04.67.15.79.7204.67.15.79.7504.67.15.79.9404.67.64.58.5104.67.15.79.9004.67.15.79.7504.67.15.79.9204.67.64.58.5104.67.15.79.6504.67.64.58.5104.67.15.79.8304.67.15.79.7504.67.15.79.7704.67.64.58.5104.67.15.79.7304.67.15.79.75

04.67.15.79.6604.67.15.79.7504.67.15.79.6404.67.15.79.75

INDE

04.61.15.79.9304.67.64.58.5104.67.15.79.8204.67.64.58.51

INDE

04 67 15 79 XX

04.67.64.58.5104.67.15.79.6804.67.15.79.75

@mél

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

p . [email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

agent CNRS

Rapport BRGM/RP-50827-FR 17

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

UNE ÉQUIPE POUR ACCOMPAGNER VOS PROBLEMATIQUES

VOS INTERLOCUTEURS :

Chef d'unité EAU/RMD : Patrick Lachassagne

Secrétariat : E. Cubizolles

Noms

Michel Bakalovicz'*

Nathalie Courtois

Evelyne Cubizolles

jcan-François Desprats

Nathalie Doerfliger

François Giraud

Jean Louis Izac

Patrick Lachassagne

Bemard Ladouche

Sandra Lanini

Maréchal Jean-Christophe

Yves Noël

Vincent Petit

Touchard Frédéric

Rinaudo Jean-Daniel

Philippe Weng

Spécialités

Hydrogéologie desaquifères karstiques

HydrogéologieHydrologieSecrétariat

AgronomieSIG TélédétectionHydrogéologie desaquifères karstiques

Hydrologiezones humides

Technicien terrain et SIG

Hydrogéologie générale,aquifère de socle et

volcaniqueHydrogéochimie et

isotopie de l'eauModélisation couplée

chimie/transport.Hydrologie

Hydrogéologiesocle et tunnel

Hydrogéologie généraleEconomie

HydrogéologieModélisation

HydrogéologieHydrochimie

Socio-économie

HydrogéologieZones humideModélisation

N° Téléphone /N^Fax

04.67.15.79.7204.67.15.79.7504.67.15.79.9404.67.64.58.5104.67.15.79.9004.67.15.79.7504.67.15.79.9204.67.64.58.5104.67.15.79.6504.67.64.58.5104.67.15.79.8304.67.15.79.7504.67.15.79.7704.67.64.58.5104.67.15.79.7304.67.15.79.75

04.67.15.79.6604.67.15.79.7504.67.15.79.6404.67.15.79.75

INDE

04.61.15.79.9304.67.64.58.5104.67.15.79.8204.67.64.58.51

INDE

04 67 15 79 XX

04.67.64.58.5104.67.15.79.6804.67.15.79.75

@mél

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

p . [email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

agent CNRS

Rapport BRGM/RP-50827-FR 17

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

Quelques chiffres :

Intitulé programme

Recherche EAU R01dont LRO

Recherche EAU R02dont LRO

Totaux

MENRT

63103727

58153208

12125

Fonds deconcours

19331239

1746606

3679

TotalenKF

82434966

75613874

15804

Financement de Recherche et Développement en KF TTCannée 2000

• MENRT (LRO)O M E N R TD Fonds de concours (LRO)D Fonds de concours (autres)

Rapport BRGM/RP-50827-FR 18

Page 20: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

Les principaux faits marquants

A - ACTIVITE DE SERVICE PUBLIC

Accès à la connaissance géologique pour l'aménagementLa collecte, la mise en forme puis la mise à disposition de l'information est une missionde base du service comme l'accueil du public. L'exercice est marqué par uneamplification des actions dédiées à la numérisation des documents et à leur mise à

disposition sur internet. En complément, une sélection de coupe géologique de grandequalité scientifique et technique "référentiel", est proposée pour caler lesenvironnements.Enfin une action de sensibilisation et de valorisation patrimoniale des sites géologiquesa été engagée sur le département de l'Hérault, afin que cette dimension soit mieux priseen compte par les acteurs de développement.

Eaux souterrainesLe réseau piézométrique et de suivi de la conductivité de la bande littorale duDépartement des Pyrénées Orientales a été modernisé et étendu (23 points) renforçantainsi les actions engagées par l'AERMC et mise à dispostion du public grace à un siteinternet (\vww.cg66.fr ou wwfw.cg66.brgm.fr).Sur l'entité des Corbières une vaste étude de connaissance des ressources, sous maitriséd'ouvrage conjointe des départements de l'Aude et des Pyrénées Orientales a été lancéepour une durée de 4,5 ans.

Les actions d'appui à la police et d'aide à la gestion se sont déclinées en 40 actions pourles services déconcentrés.

Milieux contaminés - déchetsLa politique d'inventaire des anciens sites industriels et d'activités de service se poursuitavec la publication du département du Gard (www.basias.brgm.fr), la poursuite destravaux sur le département de l'Aude et le démarrage des travaux préliminaires pour ledépartement des Pyrénées Orientales. La première phase du plan de résorption des

décharges non autorisées (sauvages) des Pyrénées Orientales a été achevée. 373 sitesont été inventoriés, 217 ont été reconnus sur le terrain et 1 10 ont fait l'objet d'un projetde résorption.

Risque GéologiqueLa réalisation des bases de connaissance des différents aléas géologiques, souhaitée parle MATE, c'est exprimée par la constituUon de la base de donnée des mouvements deterrain du département de la Lozère (avec le soutien du Conseil Général 48), l'inventairedes cavités souterraines (avec le soutien du Conseil Général 34). En partenariat avec laDDASS du Gard, un zonage géologique de l'aléa émanation de gaz Radon a été élaboréafin d'orienter les secteurs à instrumenter.Pour le compte du Conseil général de la Lozère, une étude d'orientation pour lasécurisation du RD 996 a été finalisée.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 19

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

Les principaux faits marquants

A - ACTIVITE DE SERVICE PUBLIC

Accès à la connaissance géologique pour l'aménagementLa collecte, la mise en forme puis la mise à disposition de l'information est une missionde base du service comme l'accueil du public. L'exercice est marqué par uneamplification des actions dédiées à la numérisation des documents et à leur mise à

disposition sur internet. En complément, une sélection de coupe géologique de grandequalité scientifique et technique "référentiel", est proposée pour caler lesenvironnements.Enfin une action de sensibilisation et de valorisation patrimoniale des sites géologiquesa été engagée sur le département de l'Hérault, afin que cette dimension soit mieux priseen compte par les acteurs de développement.

Eaux souterrainesLe réseau piézométrique et de suivi de la conductivité de la bande littorale duDépartement des Pyrénées Orientales a été modernisé et étendu (23 points) renforçantainsi les actions engagées par l'AERMC et mise à dispostion du public grace à un siteinternet (\vww.cg66.fr ou wwfw.cg66.brgm.fr).Sur l'entité des Corbières une vaste étude de connaissance des ressources, sous maitriséd'ouvrage conjointe des départements de l'Aude et des Pyrénées Orientales a été lancéepour une durée de 4,5 ans.

Les actions d'appui à la police et d'aide à la gestion se sont déclinées en 40 actions pourles services déconcentrés.

Milieux contaminés - déchetsLa politique d'inventaire des anciens sites industriels et d'activités de service se poursuitavec la publication du département du Gard (www.basias.brgm.fr), la poursuite destravaux sur le département de l'Aude et le démarrage des travaux préliminaires pour ledépartement des Pyrénées Orientales. La première phase du plan de résorption des

décharges non autorisées (sauvages) des Pyrénées Orientales a été achevée. 373 sitesont été inventoriés, 217 ont été reconnus sur le terrain et 1 10 ont fait l'objet d'un projetde résorption.

Risque GéologiqueLa réalisation des bases de connaissance des différents aléas géologiques, souhaitée parle MATE, c'est exprimée par la constituUon de la base de donnée des mouvements deterrain du département de la Lozère (avec le soutien du Conseil Général 48), l'inventairedes cavités souterraines (avec le soutien du Conseil Général 34). En partenariat avec laDDASS du Gard, un zonage géologique de l'aléa émanation de gaz Radon a été élaboréafin d'orienter les secteurs à instrumenter.Pour le compte du Conseil général de la Lozère, une étude d'orientation pour lasécurisation du RD 996 a été finalisée.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 19

Page 21: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

Déprise MinièrePrincipalement orienté vers la sécurisation des sites miniers orphelins (définition des

travaux de mise en sécurité et suivi ) avec l'intégration des contraintesenvironnementales.

Opérations d'initiative régionaleElles se déclinent avec les actions d'appuis aux administrations (9 programmes) et lelancement de l'actualisation des sites de stockage dans le cadre du plan POLMAR Terre.

LittoralEn complément des actions pour la connaissance géologique, des travaux de collecte dedonnées sédimentologiqes du golfe du Lion ont été menés auprès des acteurs dont lescollectivités territoriales et l'université de Perpignan (CEFREM). Ces données sontstockées dans la Banque de Géologie Marine.Une approche géologique a été déclinée dans le secteur de Marseillan sur l'étang deThau afin de déterminer des cheminements préférentiels dans les formationsgéologiques suceptible d'acheminer des polluants.

B- ACTIVITE DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

B 1 - Fonctionnement des systèmes hydrogéologiques

GOUVERNc : projet européen du 5* PCRD.Contexte généralAu cours des deux dernières décennies, la demande en eau des différents secteursd'activité a fortement augmenté, conduisant, en particulier dans les régionsméditerranéennes, à une intensification des tensions entre groupes d'usagers, secteursd'activités ou même entre régions. En réponse à la multiplication de telles situationsconflictuelles, les autorités impliquées dans la gestion de l'eau à l'échelle des bassinsversants ainsi que les usagers de la ressource prennent progressivement conscience quel'eau ne peut plus être gérée comme un bien en accès libre, mais que, au contraire, cetaccès doit être régulé afin de limiter l'intensité des confiits d'usages. Le constat de ces

difficultés souligne la nécessité de développer des outils d'aide à la négociation. Ceux-cisont en cours de développement appliqué sur quatre bassins versants en Europe dont lebassin de l'HérauU.

Démarche, objectifs et enjeux scientifiquesLe principal objectif de cette action de recherche est donc de développer des outilsd'aide à la négociation, tournés vers les partenaires de la négociation et qui permettent :

de faciliter la compréhension mutuelle des objectifs et des contraintes des partiesprenantes de la négociation,d'aider les partenaires à se construire une représentation commune de l'hydrosystème,la construction d'un outil de simulation, composé d'un modèle hydrodynamique couplé à

un modèle socio-économique, qui représente le fonctionnement de l'hydrosystème et lescomportements des usagers.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 20

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Déprise MinièrePrincipalement orienté vers la sécurisation des sites miniers orphelins (définition des

travaux de mise en sécurité et suivi ) avec l'intégration des contraintesenvironnementales.

Opérations d'initiative régionaleElles se déclinent avec les actions d'appuis aux administrations (9 programmes) et lelancement de l'actualisation des sites de stockage dans le cadre du plan POLMAR Terre.

LittoralEn complément des actions pour la connaissance géologique, des travaux de collecte dedonnées sédimentologiqes du golfe du Lion ont été menés auprès des acteurs dont lescollectivités territoriales et l'université de Perpignan (CEFREM). Ces données sontstockées dans la Banque de Géologie Marine.Une approche géologique a été déclinée dans le secteur de Marseillan sur l'étang deThau afin de déterminer des cheminements préférentiels dans les formationsgéologiques suceptible d'acheminer des polluants.

B- ACTIVITE DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

B 1 - Fonctionnement des systèmes hydrogéologiques

GOUVERNc : projet européen du 5* PCRD.Contexte généralAu cours des deux dernières décennies, la demande en eau des différents secteursd'activité a fortement augmenté, conduisant, en particulier dans les régionsméditerranéennes, à une intensification des tensions entre groupes d'usagers, secteursd'activités ou même entre régions. En réponse à la multiplication de telles situationsconflictuelles, les autorités impliquées dans la gestion de l'eau à l'échelle des bassinsversants ainsi que les usagers de la ressource prennent progressivement conscience quel'eau ne peut plus être gérée comme un bien en accès libre, mais que, au contraire, cetaccès doit être régulé afin de limiter l'intensité des confiits d'usages. Le constat de ces

difficultés souligne la nécessité de développer des outils d'aide à la négociation. Ceux-cisont en cours de développement appliqué sur quatre bassins versants en Europe dont lebassin de l'HérauU.

Démarche, objectifs et enjeux scientifiquesLe principal objectif de cette action de recherche est donc de développer des outilsd'aide à la négociation, tournés vers les partenaires de la négociation et qui permettent :

de faciliter la compréhension mutuelle des objectifs et des contraintes des partiesprenantes de la négociation,d'aider les partenaires à se construire une représentation commune de l'hydrosystème,la construction d'un outil de simulation, composé d'un modèle hydrodynamique couplé à

un modèle socio-économique, qui représente le fonctionnement de l'hydrosystème et lescomportements des usagers.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 20

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L'enjeu scientifique est lié à la difficulté d'agréger de manière cohérente etopérationnelle des connaissances fortement hétérogènes issues de disciplinesdifférentes. Une attention particulière est portée aux questions soulevées par le couplagede modèles numériques hydrodynamiques et socio-économiques (choix de pas de

temps, d'échelle spatiale de modélisation).

Méthodologie proposéeLa méthodologie proposée comprend plusieurs phases :

Phase I : identification de l'espace Je négociationUne étape préliminaire indispensable consiste à faire un état des lieux des différentes"visions" que les partenaires peuvent avoir de l'hydrosystème, de son fonctionnement,de son état actuel et de son état futur souhaitable. Avant le début de la négociation, cesvisions peuvent être extrêmement divergentes en particulier pour l'analyse des pointssuivants : les usages de la ressource, nature des défis (qualité, quantité, localisation deszones à problèmes), les perceptions du passé et des évolutions futures, la nature des

solutions à mettre en oeuvre.Phase 2 : compréhension des processusUne fois cet état des lieux réalisé, l'effort de recherche portera sur la compréhension (i)des processus physiques qui expliquent la dynamique de l'hydrosystème et (ii) des

comportements des usagers de la ressource en eau.

Pour la dimension physique, on cherchera à identifier les principaux processus quidéterminent la structure et le fonctionnement de l'aquifère :

- une expertise géologique,- le recueil de données complémentaires,- la construction d'un modèle conceptuel de l'hydrosystème sur la base de cette

connaissance, qui servira ultérieurement de base au développement du modèlenumérique.

Pour la dimension socio-économique, on analysera les mécanismes de décision dechaque type d'usager. Des enquêtes seront réalisées afin à mettre en lumière :

- les critères à partir desquels chaque acteur évalue l'état de la ressource,- les objectifs et les contraintes des acteurs de l'eau,

les variables à partir desquelles les acteurs analysent, évaluent et contrôlent lesactions des autres acteurs.

Phase 3 : modélisation du fonctionnement de l'hydrosystème en interaction avec lesacteursSur la base de ces connaissances, on construira une représentation schématique desinteractions qui existent entre les acteurs qui servira de base à la réalisation d'un modèlenumérique ayant deux composantes: un modèle hydrodynamique et un ou plusieursmodèles économiques.

Etude du pourtour de l'étang de Thauphase II de l'étude (débutée en 1999 et fin en cours 1er trimestre 2001)

Suite à un incident survenu au cours des années 1993 sur l'alimentation en eau des

thermes de Balaruc-les-Bains en terme de diminution de la température, les causes

invoquées étaient l'effet induit par un pompage des eaux de la source sous-marine de laVise dans l'étang de Thau. Les conditions hydrologiques du moment sont à prendre enconsidération, à savoir un étiage important, dans les causes de cet effet. Le secteur deBalaruc-les-Bains étant situé au sein d'un milieu naturel de convergence d'eaux

Rapport BRGM/RP-50827-FR 21

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L'enjeu scientifique est lié à la difficulté d'agréger de manière cohérente etopérationnelle des connaissances fortement hétérogènes issues de disciplinesdifférentes. Une attention particulière est portée aux questions soulevées par le couplagede modèles numériques hydrodynamiques et socio-économiques (choix de pas de

temps, d'échelle spatiale de modélisation).

Méthodologie proposéeLa méthodologie proposée comprend plusieurs phases :

Phase I : identification de l'espace Je négociationUne étape préliminaire indispensable consiste à faire un état des lieux des différentes"visions" que les partenaires peuvent avoir de l'hydrosystème, de son fonctionnement,de son état actuel et de son état futur souhaitable. Avant le début de la négociation, cesvisions peuvent être extrêmement divergentes en particulier pour l'analyse des pointssuivants : les usages de la ressource, nature des défis (qualité, quantité, localisation deszones à problèmes), les perceptions du passé et des évolutions futures, la nature des

solutions à mettre en oeuvre.Phase 2 : compréhension des processusUne fois cet état des lieux réalisé, l'effort de recherche portera sur la compréhension (i)des processus physiques qui expliquent la dynamique de l'hydrosystème et (ii) des

comportements des usagers de la ressource en eau.

Pour la dimension physique, on cherchera à identifier les principaux processus quidéterminent la structure et le fonctionnement de l'aquifère :

- une expertise géologique,- le recueil de données complémentaires,- la construction d'un modèle conceptuel de l'hydrosystème sur la base de cette

connaissance, qui servira ultérieurement de base au développement du modèlenumérique.

Pour la dimension socio-économique, on analysera les mécanismes de décision dechaque type d'usager. Des enquêtes seront réalisées afin à mettre en lumière :

- les critères à partir desquels chaque acteur évalue l'état de la ressource,- les objectifs et les contraintes des acteurs de l'eau,

les variables à partir desquelles les acteurs analysent, évaluent et contrôlent lesactions des autres acteurs.

Phase 3 : modélisation du fonctionnement de l'hydrosystème en interaction avec lesacteursSur la base de ces connaissances, on construira une représentation schématique desinteractions qui existent entre les acteurs qui servira de base à la réalisation d'un modèlenumérique ayant deux composantes: un modèle hydrodynamique et un ou plusieursmodèles économiques.

Etude du pourtour de l'étang de Thauphase II de l'étude (débutée en 1999 et fin en cours 1er trimestre 2001)

Suite à un incident survenu au cours des années 1993 sur l'alimentation en eau des

thermes de Balaruc-les-Bains en terme de diminution de la température, les causes

invoquées étaient l'effet induit par un pompage des eaux de la source sous-marine de laVise dans l'étang de Thau. Les conditions hydrologiques du moment sont à prendre enconsidération, à savoir un étiage important, dans les causes de cet effet. Le secteur deBalaruc-les-Bains étant situé au sein d'un milieu naturel de convergence d'eaux

Rapport BRGM/RP-50827-FR 21

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

provenant de divers systèmes soutertains et superficiels, il est nécessaire pour proposerune optimisation de la gestion de la ressource d'accroître la connaissance en terme de

géométrie, de fonctionnement et d'interdépendance de ces réservoirs.Dès 1995, le Conseil Général de l'Hérault a initié un programme d'étude comprenantune synthèse hydrogéologique, une analyse socio-économique et une première phased'études complémentaires élaborées en partenariat par la DIREN de Languedoc-Roussillon et le BRGM. La deuxième phase du programme d'études complémentairesqui s'est déroulé de 1999 à 2000 a pour objectif premier d'avancer dans la connaissancedu fonctionnement des hydrosystèmes en présence et de proposer des modalités degestion de la ressource en eau.

Le programme d'actions 1999-2000 est un projet financé par le Conseil Général del'Hérault, l'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, la DDAF34 via des fondsFEDER ainsi que le BRGM. Il a compris une caractérisation géochimique et isotopiquecomplémentaire en conditions hydrologiques de hautes eaux, une poursuite du suivi encontinu des paramètres physiques sur des points d'eau de type sources et forages dans lebut de comprendre l'organisation des écoulements et l'interdépendance des différentsréservoirs (thermaux et karstiques), une définition de la géométrie des réservoirssouterrains et une élaboration d'un modèle géologique structural, un inventaire des

phénomènes exokarstiques, la réalisation d'essais de traçage pour la mise en évidence deconnexions hydrauliques. L'ensemble de ces données a fait l'objet de différentstraitements dont l'interprétation conduit à la définifion d'un schéma de fonctionnementdes différents réservoirs et à la proposition de schémas de gestion de la ressource.L'ensemble de ces résultats est présenté à travers une série de 4 rapports :

Volume I : " Définition du modèle géologique et inventaire des phénomènes karstiques"Volume II : "Caractérisation hydrogéologique du secteur d'étude : délimitation dubassin, bilan hydrologique, connexion hydraulique, détermination du flux de la sourcesous-marine de la Vise, interprétation des chroniques spatio-temporelles des paramètresphysiques."Volume III: "Caractérisation hydrochimique des réservoirs souterrains karstiques etthermaux."Volume IV : "Synthèse générale et modalités de gestion de la ressource".

Echanges nappe-rivière et transport de pesticides : cas des alluvions del'Hérault, en présence et en absence de pompages. Sites de Pezenas etFlorcnsac

Le Languedoc, du fait de la prédominance de la culture de la vigne, est trèsconsommateur de produits phytosanitaires. Les études effectués par l'INRA Montpellierdans le bassin versant viticole de Roujan, affluent de la Peyne, elle-même affluent del'Hérault (Voltz étal., 1994 ; Louchart, 1999) montrent que le risque de diffusion de ces

produits de la zone agricole vers d'autres milieux est particulièrement important du faitde l'intensité du ruissellement.En partenariat avec l'INRA Montpellier (Science du Sol) et le laboratoire GBE del'UMII de Montpellier, un projet de recherche scientifique a été proposé à la régionLanguedoc-Roussillon, intitulé: «Analyse et modélisation de l'impact des pratiquesculturales en milieu viticole sur la ressource en eau stiperficielle et profonde des zoneslittorales languedociennes ». Ainsi, cette étude a bénéficié du soutien financier duProgramme Recherche -Environnement du CPER Languedoc-Roussillon.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 22

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

provenant de divers systèmes soutertains et superficiels, il est nécessaire pour proposerune optimisation de la gestion de la ressource d'accroître la connaissance en terme de

géométrie, de fonctionnement et d'interdépendance de ces réservoirs.Dès 1995, le Conseil Général de l'Hérault a initié un programme d'étude comprenantune synthèse hydrogéologique, une analyse socio-économique et une première phased'études complémentaires élaborées en partenariat par la DIREN de Languedoc-Roussillon et le BRGM. La deuxième phase du programme d'études complémentairesqui s'est déroulé de 1999 à 2000 a pour objectif premier d'avancer dans la connaissancedu fonctionnement des hydrosystèmes en présence et de proposer des modalités degestion de la ressource en eau.

Le programme d'actions 1999-2000 est un projet financé par le Conseil Général del'Hérault, l'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, la DDAF34 via des fondsFEDER ainsi que le BRGM. Il a compris une caractérisation géochimique et isotopiquecomplémentaire en conditions hydrologiques de hautes eaux, une poursuite du suivi encontinu des paramètres physiques sur des points d'eau de type sources et forages dans lebut de comprendre l'organisation des écoulements et l'interdépendance des différentsréservoirs (thermaux et karstiques), une définition de la géométrie des réservoirssouterrains et une élaboration d'un modèle géologique structural, un inventaire des

phénomènes exokarstiques, la réalisation d'essais de traçage pour la mise en évidence deconnexions hydrauliques. L'ensemble de ces données a fait l'objet de différentstraitements dont l'interprétation conduit à la définifion d'un schéma de fonctionnementdes différents réservoirs et à la proposition de schémas de gestion de la ressource.L'ensemble de ces résultats est présenté à travers une série de 4 rapports :

Volume I : " Définition du modèle géologique et inventaire des phénomènes karstiques"Volume II : "Caractérisation hydrogéologique du secteur d'étude : délimitation dubassin, bilan hydrologique, connexion hydraulique, détermination du flux de la sourcesous-marine de la Vise, interprétation des chroniques spatio-temporelles des paramètresphysiques."Volume III: "Caractérisation hydrochimique des réservoirs souterrains karstiques etthermaux."Volume IV : "Synthèse générale et modalités de gestion de la ressource".

Echanges nappe-rivière et transport de pesticides : cas des alluvions del'Hérault, en présence et en absence de pompages. Sites de Pezenas etFlorcnsac

Le Languedoc, du fait de la prédominance de la culture de la vigne, est trèsconsommateur de produits phytosanitaires. Les études effectués par l'INRA Montpellierdans le bassin versant viticole de Roujan, affluent de la Peyne, elle-même affluent del'Hérault (Voltz étal., 1994 ; Louchart, 1999) montrent que le risque de diffusion de ces

produits de la zone agricole vers d'autres milieux est particulièrement important du faitde l'intensité du ruissellement.En partenariat avec l'INRA Montpellier (Science du Sol) et le laboratoire GBE del'UMII de Montpellier, un projet de recherche scientifique a été proposé à la régionLanguedoc-Roussillon, intitulé: «Analyse et modélisation de l'impact des pratiquesculturales en milieu viticole sur la ressource en eau stiperficielle et profonde des zoneslittorales languedociennes ». Ainsi, cette étude a bénéficié du soutien financier duProgramme Recherche -Environnement du CPER Languedoc-Roussillon.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 22

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

Le BRGM s'est engagé à étudier la propagation des pesticides dans les systèmes« nappe-rivière » des milieux alluvionaires situés à l'aval. La Peyne est un affluent del'Hérault, au niveau de sa « moyenne vallée», qui abrite un système fleuve-aquifèreimportant en termes de ressources en eau potable.Deux sites ont été sélectionnés en bordure de l'Hérault. Le site de Pézenas, localisé à laconfluence Peyne-Hérault, correspond au fonctionnement non influencé par des

pompages. Le site de Florensac est en revanche un captage important (SIAEP Bas-Languedoc).A Pézenas, la présence d'un seuil sur l'Hérault à proximité des forages suivis crée desconditions hydrodynamiques particulières : en amont du seuil, la nappe est alimentéepar le fleuve, en aval, on observe l'inverse. Ces conditions s'exercent de manièrepermanente, sans inversion de sens du flux d'eau lors des crues ou des étiages. Destemps de transport théoriques ont été calculés (les paramètres nécessaires n'ont pu êtremesurés in situ dans le cadre de cette étude), qui sont compatibles avec les temps detransport observés.A Florensac, des contaminations importantes ont été observées dans les captages,alimentés par le fleuve en raison du forçage des écoulements par les pompages effectuésdans la nappe.

CPER Hérault-Couplage (Couplages des outils géochimiques ethydrauliques appliqués au fonctionnement du système fluvial Héraultdans sa partie alluviale)Projet débuté en 1999. le rapport sera remis en juin 2001

L'objectif de ce travail est de coupler des outils hydrologiques (mesures piézométriques,mesures limnimétriques...) et des outils géochimiques (analyses d'éléments majeurs,traces et isotopes de l'eau) afin de préciser les relations Hérault / nappe alluviale. Le siteétudié est la plaine alluviale de l'HérauU du pont du Diable (au Nord) à Florensac (auSud). Pour cette étude 33 points piézométriques dont 9 équipés d'orphimèdes sontsuivis depuis août 1999. Les analyses géochimiques ont porté sur 25 points et 7

prélèvements d'eaux de surface.L'acquisition des données géochimiques est terminée depuis septembre 2000, celle desdonnées piézométriques depuis fin décembre 2000. L'acquisition des donnéespiézométriques est toutefois poursuivie depuis janvier 2001 dans le cadre du programmeGouverne (fin d'acquisition prévue en juillet 2001).Le rapport final est en cours d'élaboration, il comprend notamment une partie proposantune synthèse hydrogéologique de la plaine alluviale de l'Hérault.

B2 - Aquifères karstiques

Fontanilles Cent FontsPhase 2 du projet initié en 1996 - fin prévue à la mi-2001; compléments à envisagerPoints forts du projet 2000-2001:Poursuite des suivis hydrologiques des sources des Fontanilles et des Cent Font, ainsique le traitement des données ; mesures complémentaires en terme de bactériologie etde turbidité.Instrumentation des pertes de la Buèges: les résultats de la première phase de l'étude ontmontré l'importance des pertes de la Buèges dans le fonctionnement du sytème

Rapport BRGM/RP-50827-FR 23

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

Le BRGM s'est engagé à étudier la propagation des pesticides dans les systèmes« nappe-rivière » des milieux alluvionaires situés à l'aval. La Peyne est un affluent del'Hérault, au niveau de sa « moyenne vallée», qui abrite un système fleuve-aquifèreimportant en termes de ressources en eau potable.Deux sites ont été sélectionnés en bordure de l'Hérault. Le site de Pézenas, localisé à laconfluence Peyne-Hérault, correspond au fonctionnement non influencé par des

pompages. Le site de Florensac est en revanche un captage important (SIAEP Bas-Languedoc).A Pézenas, la présence d'un seuil sur l'Hérault à proximité des forages suivis crée desconditions hydrodynamiques particulières : en amont du seuil, la nappe est alimentéepar le fleuve, en aval, on observe l'inverse. Ces conditions s'exercent de manièrepermanente, sans inversion de sens du flux d'eau lors des crues ou des étiages. Destemps de transport théoriques ont été calculés (les paramètres nécessaires n'ont pu êtremesurés in situ dans le cadre de cette étude), qui sont compatibles avec les temps detransport observés.A Florensac, des contaminations importantes ont été observées dans les captages,alimentés par le fleuve en raison du forçage des écoulements par les pompages effectuésdans la nappe.

CPER Hérault-Couplage (Couplages des outils géochimiques ethydrauliques appliqués au fonctionnement du système fluvial Héraultdans sa partie alluviale)Projet débuté en 1999. le rapport sera remis en juin 2001

L'objectif de ce travail est de coupler des outils hydrologiques (mesures piézométriques,mesures limnimétriques...) et des outils géochimiques (analyses d'éléments majeurs,traces et isotopes de l'eau) afin de préciser les relations Hérault / nappe alluviale. Le siteétudié est la plaine alluviale de l'HérauU du pont du Diable (au Nord) à Florensac (auSud). Pour cette étude 33 points piézométriques dont 9 équipés d'orphimèdes sontsuivis depuis août 1999. Les analyses géochimiques ont porté sur 25 points et 7

prélèvements d'eaux de surface.L'acquisition des données géochimiques est terminée depuis septembre 2000, celle desdonnées piézométriques depuis fin décembre 2000. L'acquisition des donnéespiézométriques est toutefois poursuivie depuis janvier 2001 dans le cadre du programmeGouverne (fin d'acquisition prévue en juillet 2001).Le rapport final est en cours d'élaboration, il comprend notamment une partie proposantune synthèse hydrogéologique de la plaine alluviale de l'Hérault.

B2 - Aquifères karstiques

Fontanilles Cent FontsPhase 2 du projet initié en 1996 - fin prévue à la mi-2001; compléments à envisagerPoints forts du projet 2000-2001:Poursuite des suivis hydrologiques des sources des Fontanilles et des Cent Font, ainsique le traitement des données ; mesures complémentaires en terme de bactériologie etde turbidité.Instrumentation des pertes de la Buèges: les résultats de la première phase de l'étude ontmontré l'importance des pertes de la Buèges dans le fonctionnement du sytème

Rapport BRGM/RP-50827-FR 23

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

karstique des Cent Fonts; afin de pouvoir quantifier les réserves de ce système,l'instrumentafion des pertes est indispensable.Modélisation des systèmes: dès mise à disposition des données de pompages d'essaieffectués sur le forage des Cent Fonts (pas encore à ce jour), une analyse critique des

résultats antérieurs sera effectuée. De manière à pouvoir mieux appréhender lefonctionnement des deux systèmes en conditions naturelles ou sous sollicitation parpompage, deux démarches de modélisation ont été mises en Suvre: approche globale à

l'aide des logiciels GARDENIA et TEMPO (© BRGM) et une approche distribuée à

l'aide d'un modèle numérique à différences finies (MARTHE (© BRGM)). L'influenced'une sollicitation extérieure par pompage ne pourra être simulé que lorsqu'un pompageaura été réalisé ; de plus, la modélisation distribuée nécessite un calage tant sur lessources que sur des forages servant de piézomètres. Des données complémentaires deréférences sur de tels ouvrages sont en cours de collecte; des mesures additionnellesseront peut être nécessaires.

B3 - Fonctionnement des lagunes littorales

Contribution des eaux souterraines au fonctionnement des lagunes littoralesdans le cadre du CPER Lagunes (1996-2000) "Dynamique et qualité des apportssuperficiels et souterrains aux lagunes du Languedoc-Roussillon", piloté parHydrosciences, UMII, l'unité EAU/RMD du BRGM était en charge de la caractérisationdes apports souterraines diffus et ponctuels au niveau des trois lagunes, Salses-Leucate,Thau et Or. Cette caractérisation a passé dans une première phase par un synthèsehydrogéologique basée sur les études antérieurs pour chacun des bassins d'alimentationdes lagunes et une sélection de points d'eau souterraine à échantillonner. Lacaractérisation des apports souterrains en éléments nutritifs a été effectuée à l'aide del'outil hydrochimique; l'interprétation des données hydrochimiques (éléments majeurs etisotopes) a permis d'émettre des hypothèses sur l'origine des eaux souterraines lorsquedifférents groupes d'eau se différencient. Le flux instantané ainsi que le flux globalannualisé en éléments nutritifs aux lagunes par les eaux souterraines ont été calculéselon des approximations. L'estimation la plus importante est celle faite au niveau del'étang de l'Or, les données concernant les paramètres hydrauliques du milieu souterrainétant insuffisantes voire absente au niveau de l'étang même, sachant qu'il n'y a pas demesures concernant la mise en évidence des apports par les eaux soutertaines au niveaude l'étang par drainance verticale.

Relations entre la structure hydrogéologique de l'étang de Thau (Hérault) et lespollutions bactériologiques observées autour des tables conchylicoles de la partie sud-ouest de l'étang (B. Ladouche, P. Le Strat, P. Lachassagne, P. Bérard, octobre 2000,Rapport BRGM/RP-50421-FR)

Depuis plusieurs années, des études menées par l'IFREMER dans l'étang de Thau(Hérault) montrent l'occurrence périodique de contaminations bactériologiques des

eaux, à relier aux activités humaines. Cette contamination affecte les tablesconchylicoles, en particulier au niveau de Marseillan. Les études menées ces dernièresannées par l'IFREMER semblent montrer que les pollutions n'ont pas pour origine desécoulements de surface dispersés ensuite dans l'étang.Dans ce contexte, les groupements professionnels et les collectivités territorialesconcernés par ce grave problème ont demandé, via l'APOGEE, qu'une étude

Rapport BRGM/RP-50827-FR 24

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

karstique des Cent Fonts; afin de pouvoir quantifier les réserves de ce système,l'instrumentafion des pertes est indispensable.Modélisation des systèmes: dès mise à disposition des données de pompages d'essaieffectués sur le forage des Cent Fonts (pas encore à ce jour), une analyse critique des

résultats antérieurs sera effectuée. De manière à pouvoir mieux appréhender lefonctionnement des deux systèmes en conditions naturelles ou sous sollicitation parpompage, deux démarches de modélisation ont été mises en Suvre: approche globale à

l'aide des logiciels GARDENIA et TEMPO (© BRGM) et une approche distribuée à

l'aide d'un modèle numérique à différences finies (MARTHE (© BRGM)). L'influenced'une sollicitation extérieure par pompage ne pourra être simulé que lorsqu'un pompageaura été réalisé ; de plus, la modélisation distribuée nécessite un calage tant sur lessources que sur des forages servant de piézomètres. Des données complémentaires deréférences sur de tels ouvrages sont en cours de collecte; des mesures additionnellesseront peut être nécessaires.

B3 - Fonctionnement des lagunes littorales

Contribution des eaux souterraines au fonctionnement des lagunes littoralesdans le cadre du CPER Lagunes (1996-2000) "Dynamique et qualité des apportssuperficiels et souterrains aux lagunes du Languedoc-Roussillon", piloté parHydrosciences, UMII, l'unité EAU/RMD du BRGM était en charge de la caractérisationdes apports souterraines diffus et ponctuels au niveau des trois lagunes, Salses-Leucate,Thau et Or. Cette caractérisation a passé dans une première phase par un synthèsehydrogéologique basée sur les études antérieurs pour chacun des bassins d'alimentationdes lagunes et une sélection de points d'eau souterraine à échantillonner. Lacaractérisation des apports souterrains en éléments nutritifs a été effectuée à l'aide del'outil hydrochimique; l'interprétation des données hydrochimiques (éléments majeurs etisotopes) a permis d'émettre des hypothèses sur l'origine des eaux souterraines lorsquedifférents groupes d'eau se différencient. Le flux instantané ainsi que le flux globalannualisé en éléments nutritifs aux lagunes par les eaux souterraines ont été calculéselon des approximations. L'estimation la plus importante est celle faite au niveau del'étang de l'Or, les données concernant les paramètres hydrauliques du milieu souterrainétant insuffisantes voire absente au niveau de l'étang même, sachant qu'il n'y a pas demesures concernant la mise en évidence des apports par les eaux soutertaines au niveaude l'étang par drainance verticale.

Relations entre la structure hydrogéologique de l'étang de Thau (Hérault) et lespollutions bactériologiques observées autour des tables conchylicoles de la partie sud-ouest de l'étang (B. Ladouche, P. Le Strat, P. Lachassagne, P. Bérard, octobre 2000,Rapport BRGM/RP-50421-FR)

Depuis plusieurs années, des études menées par l'IFREMER dans l'étang de Thau(Hérault) montrent l'occurrence périodique de contaminations bactériologiques des

eaux, à relier aux activités humaines. Cette contamination affecte les tablesconchylicoles, en particulier au niveau de Marseillan. Les études menées ces dernièresannées par l'IFREMER semblent montrer que les pollutions n'ont pas pour origine desécoulements de surface dispersés ensuite dans l'étang.Dans ce contexte, les groupements professionnels et les collectivités territorialesconcernés par ce grave problème ont demandé, via l'APOGEE, qu'une étude

Rapport BRGM/RP-50827-FR 24

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hydrogéologique soit entreprise pour déterminer la probabilité qu'un ou plusieursaquifères puissent constituer le vecteur des pollutions bactériologiques enregistréesautour des tables conchylicoles de la partie sud-ouest de l'étang de Thau (Marseillan).Conformément au cahier des charges de la convention établie entre le Conseil RégionalLanguedoc-Roussillon et le BRGM, l'intervention du BRGM a essentiellement consistéen une synthèse documentaire des connaissances géologiques et hydrogéologiquesdisponibles sur ce secteur.Ce travail montre que l'hypothèse d'un transfert de la contamination bactériologique viaun ou plusieurs aquifères est tout à fait possible, si ce n'est probable. Parmi l'ensembledes aquifères identifiés, les chenaux fluviátiles du Quaternaire ancien, comblés par unremplissage alluvial conglomératique, constituent la formation la plus susceptible devéhiculer une pollution bactériologique depuis sa source jusqu'au droit de l'étang. Laseconde partie du transfert de la pollution, des chenaux jusqu'aux zones contaminées dufond de l'étang, pourrait se produire de manière privilégiée au droit des cadoules sans

tréfond qui peuvent constituer des structures verticales de forte perméabilité. Lescontaminations se produiraient alors préférentiellement lors d'épisodes pluvieuxsuffisamment importants pour générer des pluies efficaces, donc du ruissellement et/oude l'infiltrafion ; la mise en charge associée des chenaux conglomératiques peupermettre l'infiltration en leur sein d'eaux porteuses d'une contaminationbactériologique et le cheminement de celles-ci vers les exutoires naturels que pourraientconstituer les cadoules sans tréfonds. Les temps de transfert approchés par analysecorrélatoire et spectrale (plusieurs dizaines de jours), sont compatibles avec ce schémaconceptuel. Sur cette base, les sources de pollution doivent être principalementrecherchées au sein des bassins versants topographiques de la rive nord-ouest de l'étang.D'autres hypothèses, moins probable que la précédente, sont également envisagées.Enfin, des orientations sont proposées pour la mise en d'investigations destinéesà vérifier, valider ou infirmer ce modèle conceptuel et proposer in fine des solutionspermettant de remédier aux pollutions bactériologiques.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 25

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

hydrogéologique soit entreprise pour déterminer la probabilité qu'un ou plusieursaquifères puissent constituer le vecteur des pollutions bactériologiques enregistréesautour des tables conchylicoles de la partie sud-ouest de l'étang de Thau (Marseillan).Conformément au cahier des charges de la convention établie entre le Conseil RégionalLanguedoc-Roussillon et le BRGM, l'intervention du BRGM a essentiellement consistéen une synthèse documentaire des connaissances géologiques et hydrogéologiquesdisponibles sur ce secteur.Ce travail montre que l'hypothèse d'un transfert de la contamination bactériologique viaun ou plusieurs aquifères est tout à fait possible, si ce n'est probable. Parmi l'ensembledes aquifères identifiés, les chenaux fluviátiles du Quaternaire ancien, comblés par unremplissage alluvial conglomératique, constituent la formation la plus susceptible devéhiculer une pollution bactériologique depuis sa source jusqu'au droit de l'étang. Laseconde partie du transfert de la pollution, des chenaux jusqu'aux zones contaminées dufond de l'étang, pourrait se produire de manière privilégiée au droit des cadoules sans

tréfond qui peuvent constituer des structures verticales de forte perméabilité. Lescontaminations se produiraient alors préférentiellement lors d'épisodes pluvieuxsuffisamment importants pour générer des pluies efficaces, donc du ruissellement et/oude l'infiltrafion ; la mise en charge associée des chenaux conglomératiques peupermettre l'infiltration en leur sein d'eaux porteuses d'une contaminationbactériologique et le cheminement de celles-ci vers les exutoires naturels que pourraientconstituer les cadoules sans tréfonds. Les temps de transfert approchés par analysecorrélatoire et spectrale (plusieurs dizaines de jours), sont compatibles avec ce schémaconceptuel. Sur cette base, les sources de pollution doivent être principalementrecherchées au sein des bassins versants topographiques de la rive nord-ouest de l'étang.D'autres hypothèses, moins probable que la précédente, sont également envisagées.Enfin, des orientations sont proposées pour la mise en d'investigations destinéesà vérifier, valider ou infirmer ce modèle conceptuel et proposer in fine des solutionspermettant de remédier aux pollutions bactériologiques.

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BRGMBRGM

1039, rue de Pinvillc34000 Montpellier

www.brgm.fr

CHEF D'ETABLISSEMENTJean Luc Foucher

SERVICES•Service géologique régional L - R

Jean-hic FoucherStandard (M 67 15 79 91F.i 04 67 64 58 51

•Service E A U

Patrick ÍMchassagneStandard 04 67 15 79 90F « 04 67 15 79 75

QUELQUES CHIFFRES

Effectif B R G M

845Personnes

Budget B R G M539 M F

Effectif Groupe B R G M1300

Personnes

POUR LELANGUEDOC-ROUSSILLON

Effectif2 5

Personnes

Budget22 M F

BUREAU DE RECHERCHESGEOLOGIQUES ET MINIERES

Languedoc-RoussillonETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL HT COMMERCIAL

SOUS LA TUTELLE DU MINISTKRK ])K L'INDUSTRMi

LESMICOIftkJC

Connaissance géologique des territoires.D U B R G M Exploration et valorisation des ressources minérales.

Découverte et gestion des eaux souterraines.Protection de l'environnement et lutte contre les pollutions.Etude du sous-sol nécessaire à la réussite des projets d'aménagement.Prévention des risques naturels

LA RECHERCHEChacun des domaines d'activité d uB R G M bénéficie des p r o g r a m m e s derecherche et de développement, par lamise au point d'outils et deméthodologies innovants- Ces pro-g r a m m e s contribuent également a laconnaissance du sous-sol national et à(a fourniture d'instruments de gestionde ses ressources et de l'environ-n e m e n tLe B R G M dispose, à Montpellier, d'uneunité de recherche à vocation nationalesur 1 'Eau. en L R O , ses travauxconcernent :•la structure et le fonctionnement deshydrosysternes, à l'échelle du bassinversant ; aquifêres karstiques, de socle,alluviaux, zones humides littorales(lagunes), etc."les outils de modélisation physique etsocio-économique destinés à lacompréhension de leur fonctionnementel á leur gestion,•les applications concernent la gestion dela ressource en eau, les relations eauxsouterraines - eaux de surface et lesrisques hydrologiques, la rechargeartificielle etc.

LES PARTENAIRES DU BRGMS C I E N T I F I Q U E S . Dans sa démarche par projets de recherche, les principauxacteurs régionaux sont associés ( C N R S , I R D , I F R E M E R , I N R A , U M 2 , U P . . . )-F I N A N C I E R S . Les projets de recherche sont fortemenl sous-tendus par les besoinsexprimes par des acteurs publics d'aménagement et de gestion du territoire. O n citeral'Union Européenne, les ministères de l'environnement et de l'industrie, le ConseilRégional Languedoc-Roussillon, les Conseils Généraux, l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse, A D E M E , . . .

LE SERVICE PUBLIC

Le B R G M apporte son appuitechnique spécialisé au service del'Etat, aux agences d'objectifs et auxcollectivités territoriales dans leur rôled'aménagement du territoire.

En Languedoc-Roussillon, les actionsportent sur :•les eaux souterraines, la surveillancepiézométrique des aquiferes (dontl'aquifère plioquatemaire du Roussillon).les ressources en eau (karst, nappesalluviales...),•la géologie et les risques naturels, lesbanques de données et cartographies,cavités souterraines, les mouvements deterrain, tes aléas sismiques...•l'environnement, les inventaires dessites et sols potentiellement pollués, lescarrières abandonnées...•les mines et carrières, les schémasdépartementaux des carrières, lesconcessions minières orphelines...

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

BRGMLES PRINCIPAUX DOMAINES D'ACTIVITE

Dégradation de l'environnement et des ressources naturelles, intensification des aléas naturels,vulnérabilité accrue des établissements humains aux catastrophes naturelles, surcoût élevé desaménagements urbains et des infrastructures ; l'heure est à une double approche socio-économique etenvironnementale de la gestion du territoire.

MISE AU POINTBE METHODESD'AUSCULTATIONDU SOUS-SOL PROCHE(0 à 1000 m )Pour planifier avecdes risques maîtrisés,les travaux souterrains.

ÏRTES EfSYNTHESESÉCOLOGIQUESPour une meilleurecompréhension de l'organisationde la structure géologique

VEAU POINT DETEC H HOL OGIES DETRAITEMENT DESSUBSTANCES POLL UEESdu traitement des mineraiset GESTION DES DECHETS(comportement des déchets,techniques de stockage, contrôlesdes sites, ...).

CARTOGRAPHIE EN 3D9ELAÇRANCE(0 à 3000 m )Pour mieux appréhender lastructure de la croûte terrestreà l'échelle régionale(GéoFrance 3D)

LLIJTJONDES SOLS

ET DES EAUXII s'agit ici de comprendrela migration d'éléments chimiquesafin de développer des technologiesde dépollution, axées notammentsur les biotraitements

HERMIE

RSQUES^TTI

ETUDE DIT**COMPORTEMENTDES NAPPES D'EAUSOUTERRAINEPour une gestion optimale de laressource en qualité et quantité.

JSURELSET PRESERVA TIONDUMILÏEURisques sismiques etmouvements de terrain.

PATRIMOlffrG£OL(XjWUE

MISE AU POINT DEMETHODESD'EXPLOITA TION MINIERE(méthodes géophysiques eten milieu aride) etDE TRAITEMENT DES MINERAIS(biotraitements et flotation encolonne).

http://infoterrc.brgnt.frLe site InfoTerre, c'esl l'intégralité des données de B R G M accessible sur Internet : coupes géologiques, niveaux des nappes,anciens sites industriels et activités de services, sismicité historique, données marines, images scannées de cartes géologiqueset thématiques, indices de gisements, données sur la géochimie des sols et des sédiments, données gravimétriques,cartothèque, rapports de service public. Editions du B R G M . . .

Rapport BRGM/RP-50827-FR 27

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc RoussUon

ANNEXE 1

Kesamééit uaHmit uê fé$lmi lâi^êdae RêattUlmi

(rappariapradtHt attfa la 01/01/tO(HMla B1/W2000)

Rapport BRGM/RP-5t27-FR 28

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc RoussUon

ANNEXE 1

Kesamééit uaHmit uê fé$lmi lâi^êdae RêattUlmi

(rappariapradtHt attfa la 01/01/tO(HMla B1/W2000)

Rapport BRGM/RP-5t27-FR 28

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

1. Thème GEO:Accès à la connaissance géologique pour l'aménagement

BANQUE DE DONNEES DU SOUS-SOL

Année

200010091998

Nb de dossiers réalisés

638 dont 348 complets323103

Nb de consultations

355423267

Déclarations de travauxau titre de rarticle 131 du

code minier377279ND

Nb de pagesscannées

2500807ND

RAPPORTSN° FICHE SP=2000GEO404

ISRN=BRGM/RP-50528-FR (2000, SAR, LRO) -CF=AI /CAT=CCM : CONSEIL GENERAL HERAULTInventaire du patrimoine géologique de l'Hérault- 2000/1 1 - 237 p., 40 fig., 1 p. réf.GEOLOGIE DE L'INGENIEUR - INVENTAIRE, PATRIMOINE-GEOLOGIQUE ; HERAULT(Introduction) Le Patrimoine Géologique. Pourquoi et comment le protéger ?

Contrairement aux notions de patrimoine biologique ou historique, le patrimoine géologique ne bénéficie pas d'un statut permettantune mise en valeur et/ou une protection à la hauteur de son importance. Jusqu'à présent, seul le classement en Réserve NaturelleVolontaire permettait une certaine protection sans pour autant être adapté à tous les types de sites d'intérêt géologique. Ainsi sousl'impulsion de la "Direction de la Nature et des Paysages", rattachée au Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environ¬nement (MATE), a été mise en place une structure informelle, la "Conférence Permaneivte du Patrimoine Géologique" (CPPG).Cette structure dont fait partie le BRGM, a comme objectif de proposer "la politique nationale de protection et de valorisation dupatrimoine géologique". Au sein de ce comité, le BRGM participe à la commission "banque de données, inventaire et édition". Unpremier projet d'inventaire du patrimoine géologique a été lancé dans la région Bretagne, région pilote, pour l'élaboration d'une basede données consacrée aux sites géotopiques patrimoniaux.Cest autour do la notion de "Gcolope", définie en Octobre 1998 lors d'un colloque organisé par le BRGM et le MATE, que le projetd'inventaire du patrimoine géologique national a pris tout son sens. En effet, c'est, depuis cette date que ce patrimoine bénéficied'une reconnaissance officielle. Il devient ainsi sans équivoque une composante essentielle de l'environnement social et culturelnational. De nombreux organismes se sont déjà intéressés à la question de la protection de ce patrimoine, comme en témoignent lesactions de nombreuses associations défendant "leur" patrimoine local. Au niveau national, le Muséum d'Histoire Naturelle de Parisest déjà impliqué activement dans ce sens. De même, des structures comme les parcs naturels nationaux, régionaux ainsi que lesréserves naturelles ont déjà pris en compte cette thématique dans le cadre de leur mission de protection et de gestion des espacesnaturels. Il faut signaler qu'une opération concernant les sites géologiques remarquables du Massif Central est en voie d'achèvement(réalisation d'une carte des curiosités géologiques du Massif Central) sous l'égide de la DATAR.Hors du cadre national, des actions européennes (ProGeo) et internationales (lUGS et UNESCO) ont vu le jour, mettant l'accent plusque jamais sur la prise de conscience qui entoure la question du patrimoine géologique.Dans ce contexte, le projet d'inventaire du patrimoine géologique de (Hérault a toute sa légitimité, montrant de surcroît la dynami¬que d'instances fortement impliquées au niveau du département (CG34, BRGM, DATAR, ...). La réalisation de cet inventaire a faitl'objet d'une convention cadre signée entre le Conseil Général de l'Hérault (CG34) et le BRGM, représenté par le Service Géologi¬que Régional Languedoc-Roussillon (SGR-LRO).

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

1. Thème GEO:Accès à la connaissance géologique pour l'aménagement

BANQUE DE DONNEES DU SOUS-SOL

Année

200010091998

Nb de dossiers réalisés

638 dont 348 complets323103

Nb de consultations

355423267

Déclarations de travauxau titre de rarticle 131 du

code minier377279ND

Nb de pagesscannées

2500807ND

RAPPORTSN° FICHE SP=2000GEO404

ISRN=BRGM/RP-50528-FR (2000, SAR, LRO) -CF=AI /CAT=CCM : CONSEIL GENERAL HERAULTInventaire du patrimoine géologique de l'Hérault- 2000/1 1 - 237 p., 40 fig., 1 p. réf.GEOLOGIE DE L'INGENIEUR - INVENTAIRE, PATRIMOINE-GEOLOGIQUE ; HERAULT(Introduction) Le Patrimoine Géologique. Pourquoi et comment le protéger ?

Contrairement aux notions de patrimoine biologique ou historique, le patrimoine géologique ne bénéficie pas d'un statut permettantune mise en valeur et/ou une protection à la hauteur de son importance. Jusqu'à présent, seul le classement en Réserve NaturelleVolontaire permettait une certaine protection sans pour autant être adapté à tous les types de sites d'intérêt géologique. Ainsi sousl'impulsion de la "Direction de la Nature et des Paysages", rattachée au Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environ¬nement (MATE), a été mise en place une structure informelle, la "Conférence Permaneivte du Patrimoine Géologique" (CPPG).Cette structure dont fait partie le BRGM, a comme objectif de proposer "la politique nationale de protection et de valorisation dupatrimoine géologique". Au sein de ce comité, le BRGM participe à la commission "banque de données, inventaire et édition". Unpremier projet d'inventaire du patrimoine géologique a été lancé dans la région Bretagne, région pilote, pour l'élaboration d'une basede données consacrée aux sites géotopiques patrimoniaux.Cest autour do la notion de "Gcolope", définie en Octobre 1998 lors d'un colloque organisé par le BRGM et le MATE, que le projetd'inventaire du patrimoine géologique national a pris tout son sens. En effet, c'est, depuis cette date que ce patrimoine bénéficied'une reconnaissance officielle. Il devient ainsi sans équivoque une composante essentielle de l'environnement social et culturelnational. De nombreux organismes se sont déjà intéressés à la question de la protection de ce patrimoine, comme en témoignent lesactions de nombreuses associations défendant "leur" patrimoine local. Au niveau national, le Muséum d'Histoire Naturelle de Parisest déjà impliqué activement dans ce sens. De même, des structures comme les parcs naturels nationaux, régionaux ainsi que lesréserves naturelles ont déjà pris en compte cette thématique dans le cadre de leur mission de protection et de gestion des espacesnaturels. Il faut signaler qu'une opération concernant les sites géologiques remarquables du Massif Central est en voie d'achèvement(réalisation d'une carte des curiosités géologiques du Massif Central) sous l'égide de la DATAR.Hors du cadre national, des actions européennes (ProGeo) et internationales (lUGS et UNESCO) ont vu le jour, mettant l'accent plusque jamais sur la prise de conscience qui entoure la question du patrimoine géologique.Dans ce contexte, le projet d'inventaire du patrimoine géologique de (Hérault a toute sa légitimité, montrant de surcroît la dynami¬que d'instances fortement impliquées au niveau du département (CG34, BRGM, DATAR, ...). La réalisation de cet inventaire a faitl'objet d'une convention cadre signée entre le Conseil Général de l'Hérault (CG34) et le BRGM, représenté par le Service Géologi¬que Régional Languedoc-Roussillon (SGR-LRO).

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

2. Thème EAU :

Eaux souterraines

N° FICHE SP=2000EAU226ISRN=BRGM/RP-50349-FR (2000, SAR, LRO) / CF=ARCM : MINISTERE DE L'ECONOMIE DES FINANCES ET DE L'INDUSTRIE, CONSEIL GENERALPYRENEES-ORIENTALESSurveillance de l'aquifère plio-quatemairc du Roussillon. Période 1998-1999 et 1er semestre 2000.EAU SOUTERRAINE, GESTION , PIEZOMETRIE, RESEAU, QUALITE, ROUSSILLON, PYRENEES ORIENTALES.(Note de synthèse) Ce rapport a Hé réalise par le Service Géologique Régional Languedoc Roussillon du BRGM. Il rend conipîC

des travaux programmés par la convention signée entre le Conseil général du département des Pyrénées Orientales et le BRGM,convention pour la période 1998-1999. Ces travaux ont été financés par le Conseil Général des Pyrénées Orientales, avecrefinancement partiel par l'iVgence de rF.au Rhône Méditerranée Corse et par des crédits ministériels affectés au BRGM dans leCadre de sa mission de service public.Une nouvelle convcrttion a été signée le 15 mai 2000 entre le Conseil Général des Pyrénées Orientales et le BRGM. afin depoursuivre et moderniser pour la période 2000-2004 le réseau de surveillance quantitatif et qualitatif (résistivité et chlorure) de

l'aquifère plio-quatemaire du Roussillon.Ce rapport con.stitue la synthèse des observations effectuées en 1998, 1999 et 2000 sur le réservoir multicouche du Roussillon,classé patrimonial par le SDAGE Rhône Méditerranée Corse.Ces observations ont trait aux variations piézométriques enregistrées sur plusieurs ouvrages situés en Roussillon, en les rattachantaux doTuiées recueillies dans le cadre du réseau de surveillance de cet aquifère, qui avait été financée jusqu'en 1997 uniquement pardes crédits ministériels.De même, ce rapport rend compte des observations relatives à la qualité chimique (résistivité et teneur en chlorure) de l'eausouterraine contenue dans les formations pliocenes sur une bande de 5 km environ sur le littoral des Pyrénées Orientales.

N° FICHE SP=2000EAU517ISRN=BRGM/RP-50294-FR (2000, SAR, LRO) / CAT=A - CF=AICM : DRIRE LANGUEDOC-ROUSSILLONAppui à la police des eaux. Région Languedoc-Roussillon. Compte rendu d'activité pour de Tannée1999.-2000/06 -46 p.HYDROGEOLOGIE - RAPPORT-ANNUEL, EAU-SOUTERRAINE ; AUDE, GARD, HERAULT, LOZERE, PYRENEES-ORIENT,\LES(Note de synthèse) En 1995, le ministère de l'Environnement avait chargé le Conseil Général des Mines de la rédaction d'un rapportsur la gestion durable des eaux soirterraines. Le rapport de Monsieur Yves Martin, issu d'un travail de réflexion interservices, etl'avis du Conseil Général des Mines qui le complète, ont notamment défini les missions de Service Public du BRGM dans le cadrede la gestion ci-dessus, que le Ministère de l'Environnement, par lettre du 7 août 1996, a confirmé au Directeur Général du BRGM.Ces missions concernent ainsi la gestion et l'exploitation des données sur les eaux souterraines, les réseaux de mesures et l'appui auxservices de l'Etat chargés de la police de l'eau. Ce sont :

- Le projet de banque de données eaux souterraines, relatives à l'identité hydrogéologique et aux caractéristiques techniques desouvrages intéressant la gestion des eaux souterraines, sous l'égide du réseau national des données sur l'eau (RNDE) ;- L'ingénierie des réseaux de mesures, c'est-à-dire des réseaux patrimoniaux d'acquisition de données, dont la responsabilité de l'or¬ganisation et du financement incombe aux Agences de l'Eau;- L'appui scientifique, technique et méthodologique aux services de lT.tat chargés de la police des eaux souterraines, au prix d'unereconversion de ses crédits de Service public jusque là affectés à l'acquisition des connaissances et maintenant fmancée par les pro¬

grammes d'intervention des Agences de l'eau.Cet appui scientifique et technique à l'exercice de ta police de l'eau, mis en oeuvre à l'échelle de la région et du département, est duniveau de l'expert, orienté sur la connaissance et la gestion des ressources en eaux souterraines. Il est mobilisé par le responsable de

la MISE et de tout service ayant une mission de police des eaux, sur simple demande auprès du Service Géologique Régional duBRGM. Ce dernier rend compte à la DRIRE et à la DIREN de chaque action, et arbitrage si besoin.Ce rapport constitue le recueil de toutes les fiches d'interventions réalisées dans ce cadre par le BRGM en région Languedoc-Rous¬sillon pour l'année 1999 et fait suite au premier document de ce type ayant Irait à l'aaivité de l'année 1998.Un tableau de synthèse fournit, pour chaque action, le nom du demandeur, la date de la demande, le sujet traité, le ou les noms desintervenants, la date de la réponse apportée par le BRGM et le coût de l'opération.Les différentes actions menées ont fait l'objet soit de rapports spécifiques dont seuls les pages concernant les titres et les résuméssont reproduits en annexe de ce document, soit de notes ou de courriers dont une copie figure dans ce document de synthèse, soitencore de différentes réunions.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 30

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

2. Thème EAU :

Eaux souterraines

N° FICHE SP=2000EAU226ISRN=BRGM/RP-50349-FR (2000, SAR, LRO) / CF=ARCM : MINISTERE DE L'ECONOMIE DES FINANCES ET DE L'INDUSTRIE, CONSEIL GENERALPYRENEES-ORIENTALESSurveillance de l'aquifère plio-quatemairc du Roussillon. Période 1998-1999 et 1er semestre 2000.EAU SOUTERRAINE, GESTION , PIEZOMETRIE, RESEAU, QUALITE, ROUSSILLON, PYRENEES ORIENTALES.(Note de synthèse) Ce rapport a Hé réalise par le Service Géologique Régional Languedoc Roussillon du BRGM. Il rend conipîC

des travaux programmés par la convention signée entre le Conseil général du département des Pyrénées Orientales et le BRGM,convention pour la période 1998-1999. Ces travaux ont été financés par le Conseil Général des Pyrénées Orientales, avecrefinancement partiel par l'iVgence de rF.au Rhône Méditerranée Corse et par des crédits ministériels affectés au BRGM dans leCadre de sa mission de service public.Une nouvelle convcrttion a été signée le 15 mai 2000 entre le Conseil Général des Pyrénées Orientales et le BRGM. afin depoursuivre et moderniser pour la période 2000-2004 le réseau de surveillance quantitatif et qualitatif (résistivité et chlorure) de

l'aquifère plio-quatemaire du Roussillon.Ce rapport con.stitue la synthèse des observations effectuées en 1998, 1999 et 2000 sur le réservoir multicouche du Roussillon,classé patrimonial par le SDAGE Rhône Méditerranée Corse.Ces observations ont trait aux variations piézométriques enregistrées sur plusieurs ouvrages situés en Roussillon, en les rattachantaux doTuiées recueillies dans le cadre du réseau de surveillance de cet aquifère, qui avait été financée jusqu'en 1997 uniquement pardes crédits ministériels.De même, ce rapport rend compte des observations relatives à la qualité chimique (résistivité et teneur en chlorure) de l'eausouterraine contenue dans les formations pliocenes sur une bande de 5 km environ sur le littoral des Pyrénées Orientales.

N° FICHE SP=2000EAU517ISRN=BRGM/RP-50294-FR (2000, SAR, LRO) / CAT=A - CF=AICM : DRIRE LANGUEDOC-ROUSSILLONAppui à la police des eaux. Région Languedoc-Roussillon. Compte rendu d'activité pour de Tannée1999.-2000/06 -46 p.HYDROGEOLOGIE - RAPPORT-ANNUEL, EAU-SOUTERRAINE ; AUDE, GARD, HERAULT, LOZERE, PYRENEES-ORIENT,\LES(Note de synthèse) En 1995, le ministère de l'Environnement avait chargé le Conseil Général des Mines de la rédaction d'un rapportsur la gestion durable des eaux soirterraines. Le rapport de Monsieur Yves Martin, issu d'un travail de réflexion interservices, etl'avis du Conseil Général des Mines qui le complète, ont notamment défini les missions de Service Public du BRGM dans le cadrede la gestion ci-dessus, que le Ministère de l'Environnement, par lettre du 7 août 1996, a confirmé au Directeur Général du BRGM.Ces missions concernent ainsi la gestion et l'exploitation des données sur les eaux souterraines, les réseaux de mesures et l'appui auxservices de l'Etat chargés de la police de l'eau. Ce sont :

- Le projet de banque de données eaux souterraines, relatives à l'identité hydrogéologique et aux caractéristiques techniques desouvrages intéressant la gestion des eaux souterraines, sous l'égide du réseau national des données sur l'eau (RNDE) ;- L'ingénierie des réseaux de mesures, c'est-à-dire des réseaux patrimoniaux d'acquisition de données, dont la responsabilité de l'or¬ganisation et du financement incombe aux Agences de l'Eau;- L'appui scientifique, technique et méthodologique aux services de lT.tat chargés de la police des eaux souterraines, au prix d'unereconversion de ses crédits de Service public jusque là affectés à l'acquisition des connaissances et maintenant fmancée par les pro¬

grammes d'intervention des Agences de l'eau.Cet appui scientifique et technique à l'exercice de ta police de l'eau, mis en oeuvre à l'échelle de la région et du département, est duniveau de l'expert, orienté sur la connaissance et la gestion des ressources en eaux souterraines. Il est mobilisé par le responsable de

la MISE et de tout service ayant une mission de police des eaux, sur simple demande auprès du Service Géologique Régional duBRGM. Ce dernier rend compte à la DRIRE et à la DIREN de chaque action, et arbitrage si besoin.Ce rapport constitue le recueil de toutes les fiches d'interventions réalisées dans ce cadre par le BRGM en région Languedoc-Rous¬sillon pour l'année 1999 et fait suite au premier document de ce type ayant Irait à l'aaivité de l'année 1998.Un tableau de synthèse fournit, pour chaque action, le nom du demandeur, la date de la demande, le sujet traité, le ou les noms desintervenants, la date de la réponse apportée par le BRGM et le coût de l'opération.Les différentes actions menées ont fait l'objet soit de rapports spécifiques dont seuls les pages concernant les titres et les résuméssont reproduits en annexe de ce document, soit de notes ou de courriers dont une copie figure dans ce document de synthèse, soitencore de différentes réunions.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 30

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

N° FICHE SP = 2000-EAU-517ISRN=BRGM/RP-50251-FR(2000,SAR,LRO)CM : DIREN LANGUEDOC ROUSSILLON. DRIRE LANGUEDOC ROUSSILLONEaux souterraines cn LRO - Niveau des nappes suivies par le BRGM et la DIREN, année 1999 -localisation des autres réseaux de mesure.-2000 06.(Introduction) En languedoc roussillon, les ressources en eaux souterraines se présentent sous la forme de très nombreuses petitesunités aquifères : 83 systèmes pour les 5 départements de ta région, l^s ressources les plus sollicitées sont celles de la bordurelittorale, qui concentre une grande partie de l'activité économique, et donc des l>esoins en eau.C'est sur ce secteur littoral que sont implanté les réseaux de surveillance gérés par le Service Géologique Régional Languedoc-Rauuillon du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et la Direction Régionale de l'Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN). Ces réseaux, dans leur configuration actuelle, concernent 10 unités aquifères, sur les 83 systèmes régionauxrépertoriés. Ix:s milieux aquatiques souterrains de la région sont donc mal connus, particulièrement dans l'arrière-pays, où des

ressources existent pourtant ; mais ces dernières ne font l'objet d'aucune surveillance et leurs flucturations ne sont pas connues.Les riSeaux gérés par le BRGM et la DIREN sont conçus pour connaître et suiver l'évolution globale des systèmes aquifer»» «wr

lesquels ils sont implantés et contribuer à leur "gestion durable" ; il existe d'autres réseaux de mesure, axés à la fois sur le suivid'aquifères et sur la surveillance d'un usage "réseaux de suivi de captages destinés à l'alimentation cn eau potable par exemple). Dansla région, nombreux sont les organismes qui gèrent ce type de réseaux liés à des usages : Conseils Généraux de l'Hérault et del'Aude, Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt des Pyrénées-Orientales, Villes de Montpellier et Sète, CompagnieNationale du Rhône, Syndicat intercommunal Garrigues-Campagne, Compagnie Générale des Eaux... Ils sont recensés dans cerapport.L'année 1999 est restée très déficitaire à l'exception du mois de novembre.Les niveaux piézométriques sont partout inférieures aux moyennes interannuellcs. I.es pluies de novembre ont toutefois permis unerecharge localement importante, notamment pour les nappes superficielles et certains aquifères karstiques.Cette publication a pour but de faciliter l'accès de tous les gestionnaires de l'eau aux connaissances disponibles sur les nappes de larégion ; peut-être peut-elle contribuer à mieux restituer, auprès des non spécialistes, la présence de ces milieux souterrains cachés,derrière les usages familiers et visibles dont ils sont l'objet.

N° FICHE SP=99D200ISRN=BRGM/RP-50445-FR (2000, EAU, RMD) /CF=AI -CAT=ACM : MINISTERE DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L'ENVIRONNEMENTRéférentiel hydrogéologique français par entités hydrogéologiques (BDRHF). Approche méthodo¬logique pour une version V2 homogène. Rapport définitif. Etape 1 : principes de base d'identifica¬tion et de codage des entités.-2000/10 -100 p.HYDROGEOLOGIE - SYSTEME-AQUIFERE ; FRANCE(Avertissement) A la demande de la Direction de l'eau du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement (MATE)et dans le cadre des travaux du Réseau National des Données sur l'Eau (RNDE), un travail est conduit pour établir un référentiel dessystèmes aquifères français. II existe actuellement une version, dite VI, qui se caractérise essentiellement par une vision " 2D " duteiThoire et des approches encore schématiques sur des domaines tels que les karsts, les nappes alluviales ou les aquifères de terrainsvolcaniques. Celte version va être relayée par une seconde, dite V2, qui détaillera mieux ces rubriques.La méthodologie pour l'établissement de la version V2 fera l'objet de deux documents :

- document l : l'exposé des principes de ba.se d'identification et de codage des unités, selon les objectifs V2, c'est l'objet du présentdocument,- document 2 : un manuel de codage qui précisera ces principes, et qui, pour chaque type d'entités hydrogéologiques, appliquera ces

principes à des zones réelles choisies dans les différents bassins, à titre d'illustration et de guide pratique, afin que le codage propre¬ment dit soit in fine homogène sur l'ensemble du territoire quels qu'en soient les opérateurs.Succédant à la note d'orientation N''99/0I6 du 25.03.1999 qu'il remplace, ce rapport développe les réflexions relatives au choix descontours des systèmes aquifères et à la révision de leur découpage, à la représentation des aquifères captifs ou semi-captifs -et no¬

tamment des aquifères captifs profonds-, à la révision du découpage des systèmes multicouchcs, à la figuration des systèmes karsti¬ques, à la reprise des contours des aquifères volcaniques, pour lesquels il est désormais prévu l'exteasion du référentiel aux IX)M-TOM.Concernant la place des systèmes karstiques, il prend en compte les résultats d'une concertation effectuée dans le cadre de la syn¬

thèse hydrogéologique du bassin Rhône-Méditerranée-Corse (séminaire du 6-6-1999 à Montpellier, avec la participation des hydro¬géologues concernés des Services géologiques régionaux (SGR) du Bureau de recherches géologiques et- minières (BRGM), et deM. lUkalowicz, karstologue).Le présent document a pris en compte les observations et compléments demandés par les hydrogéologues des SGR du BRGM aux¬

quels il a été soumis. Par le canal de la Direction de l'Eau, il va être soumis de même aux hydrogéologues des Agences de l'Eau, desservices de l'Etat en régions, et éventuellement à certaines collectivités territoriales et Universités.NB : I.C présent document de travail cortespond à la phase 2 de l'opération de service public 99 D 2000 relative à la mise en oeuvredu référentiel des aquifères français, et réalisée dans le cadre de la convention MATIVBRGM du 15.1 1.1999.

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

N° FICHE SP = 2000-EAU-517ISRN=BRGM/RP-50251-FR(2000,SAR,LRO)CM : DIREN LANGUEDOC ROUSSILLON. DRIRE LANGUEDOC ROUSSILLONEaux souterraines cn LRO - Niveau des nappes suivies par le BRGM et la DIREN, année 1999 -localisation des autres réseaux de mesure.-2000 06.(Introduction) En languedoc roussillon, les ressources en eaux souterraines se présentent sous la forme de très nombreuses petitesunités aquifères : 83 systèmes pour les 5 départements de ta région, l^s ressources les plus sollicitées sont celles de la bordurelittorale, qui concentre une grande partie de l'activité économique, et donc des l>esoins en eau.C'est sur ce secteur littoral que sont implanté les réseaux de surveillance gérés par le Service Géologique Régional Languedoc-Rauuillon du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et la Direction Régionale de l'Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN). Ces réseaux, dans leur configuration actuelle, concernent 10 unités aquifères, sur les 83 systèmes régionauxrépertoriés. Ix:s milieux aquatiques souterrains de la région sont donc mal connus, particulièrement dans l'arrière-pays, où des

ressources existent pourtant ; mais ces dernières ne font l'objet d'aucune surveillance et leurs flucturations ne sont pas connues.Les riSeaux gérés par le BRGM et la DIREN sont conçus pour connaître et suiver l'évolution globale des systèmes aquifer»» «wr

lesquels ils sont implantés et contribuer à leur "gestion durable" ; il existe d'autres réseaux de mesure, axés à la fois sur le suivid'aquifères et sur la surveillance d'un usage "réseaux de suivi de captages destinés à l'alimentation cn eau potable par exemple). Dansla région, nombreux sont les organismes qui gèrent ce type de réseaux liés à des usages : Conseils Généraux de l'Hérault et del'Aude, Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt des Pyrénées-Orientales, Villes de Montpellier et Sète, CompagnieNationale du Rhône, Syndicat intercommunal Garrigues-Campagne, Compagnie Générale des Eaux... Ils sont recensés dans cerapport.L'année 1999 est restée très déficitaire à l'exception du mois de novembre.Les niveaux piézométriques sont partout inférieures aux moyennes interannuellcs. I.es pluies de novembre ont toutefois permis unerecharge localement importante, notamment pour les nappes superficielles et certains aquifères karstiques.Cette publication a pour but de faciliter l'accès de tous les gestionnaires de l'eau aux connaissances disponibles sur les nappes de larégion ; peut-être peut-elle contribuer à mieux restituer, auprès des non spécialistes, la présence de ces milieux souterrains cachés,derrière les usages familiers et visibles dont ils sont l'objet.

N° FICHE SP=99D200ISRN=BRGM/RP-50445-FR (2000, EAU, RMD) /CF=AI -CAT=ACM : MINISTERE DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L'ENVIRONNEMENTRéférentiel hydrogéologique français par entités hydrogéologiques (BDRHF). Approche méthodo¬logique pour une version V2 homogène. Rapport définitif. Etape 1 : principes de base d'identifica¬tion et de codage des entités.-2000/10 -100 p.HYDROGEOLOGIE - SYSTEME-AQUIFERE ; FRANCE(Avertissement) A la demande de la Direction de l'eau du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement (MATE)et dans le cadre des travaux du Réseau National des Données sur l'Eau (RNDE), un travail est conduit pour établir un référentiel dessystèmes aquifères français. II existe actuellement une version, dite VI, qui se caractérise essentiellement par une vision " 2D " duteiThoire et des approches encore schématiques sur des domaines tels que les karsts, les nappes alluviales ou les aquifères de terrainsvolcaniques. Celte version va être relayée par une seconde, dite V2, qui détaillera mieux ces rubriques.La méthodologie pour l'établissement de la version V2 fera l'objet de deux documents :

- document l : l'exposé des principes de ba.se d'identification et de codage des unités, selon les objectifs V2, c'est l'objet du présentdocument,- document 2 : un manuel de codage qui précisera ces principes, et qui, pour chaque type d'entités hydrogéologiques, appliquera ces

principes à des zones réelles choisies dans les différents bassins, à titre d'illustration et de guide pratique, afin que le codage propre¬ment dit soit in fine homogène sur l'ensemble du territoire quels qu'en soient les opérateurs.Succédant à la note d'orientation N''99/0I6 du 25.03.1999 qu'il remplace, ce rapport développe les réflexions relatives au choix descontours des systèmes aquifères et à la révision de leur découpage, à la représentation des aquifères captifs ou semi-captifs -et no¬

tamment des aquifères captifs profonds-, à la révision du découpage des systèmes multicouchcs, à la figuration des systèmes karsti¬ques, à la reprise des contours des aquifères volcaniques, pour lesquels il est désormais prévu l'exteasion du référentiel aux IX)M-TOM.Concernant la place des systèmes karstiques, il prend en compte les résultats d'une concertation effectuée dans le cadre de la syn¬

thèse hydrogéologique du bassin Rhône-Méditerranée-Corse (séminaire du 6-6-1999 à Montpellier, avec la participation des hydro¬géologues concernés des Services géologiques régionaux (SGR) du Bureau de recherches géologiques et- minières (BRGM), et deM. lUkalowicz, karstologue).Le présent document a pris en compte les observations et compléments demandés par les hydrogéologues des SGR du BRGM aux¬

quels il a été soumis. Par le canal de la Direction de l'Eau, il va être soumis de même aux hydrogéologues des Agences de l'Eau, desservices de l'Etat en régions, et éventuellement à certaines collectivités territoriales et Universités.NB : I.C présent document de travail cortespond à la phase 2 de l'opération de service public 99 D 2000 relative à la mise en oeuvredu référentiel des aquifères français, et réalisée dans le cadre de la convention MATIVBRGM du 15.1 1.1999.

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

N° FICHE SP=99D2001SRN=BRGM/RP-5O451-FR (2000, EAU, RMD) /CF=AI - CAT=AC M : AGENCE DE L'EAU LOIRE-BRETAGNEValidation de la version VI du référéntiel hydrogéologique dans le bassin Loire-Bretagne.-2000/10- 15 p.HYDROGEOLOGIE - CORRECTION, SYSTEME-AQUIFERE ; LOIRE-BRETAGNE-BASSIN(Avant-propos) Le rcférentiel hydrogéologique, ou nomenclature des systèmes hydrogéologiques français, est réalisé par étapes. Lapremière étape va donner lieu à la mise en service, à l'usage des praticiens, d'une version dite V I . La réalisation de la version VI estle résultat d'une collaboration enlre différents services et organismes, principalement les Agences de l'eau, les D I R E N , la Directionde l'eau du M A T E , l'OIEau et le B R G M .Dans le cas du bassin Loire Bretagne, l'Agence de l'eau Loire Bretagne a demandé au B R G M de réaliser une mise à jour de la partiecorrespondante du référentiel, suite à l'obtention de données nouvelles. Le résultat de cette mise i jour sera sinon publié, du moinsvalorisé dans le document conclusif qui présentera le référentiel dans son ensemble.Dans l'immédiat, le présent document explicite la nature des travaux de mise à jour qui ont été réalisés sur le bassin Loire Bretagnepar le B R G M , au titre de la c o m m a n d e émise par l'Agence Loire Bretagne, c o m m a n d e n° 1503 du 12-5-2000.

N° FICHE SP=2000EAUR01ISRN=BRGM/RP-50118-FR (2000, EAU, RMD) - CF=A1C M : CONSEIL GENERAL LOZERE, AGENCE DE L'EAU ADOUR-GARONNEMargeride Ouest. Modélisation des écoulements souterrains des sites alluviaux du Matzieu-Ville etde Chine hazes.DATSAI : 2000/03/16(Résumé) Les communautés rurales des régions de socle cristallin de la Lozère présentent un habitat très dispersé. Conjugué autàible débit unitaire des sources d'arènes, il induit un nombre important et une forte dispersion des sites de captage qui posent de cefait des problèmes tant de quantité que de qualité.A la demande du Conseil Général de la Lozère et de l'Agence de l'Eau Adour-Garonne, le B R G M réalise donc un programme derecherche scientifique et technique destiné à mettre en valeur la ressource en eau souterraine des zones de socle du département.U n e des voies de recherche envisagée consiste à prospecter les ressources dans les aquitères alluviaux car ceux-ci présentent desavantages par rapport à d'autres solutions : la réalisation de forages ne nécessite pas la m ê m e précision d'implantation que dans lesocle (les alluvions constituent un milieu continu), les eaux captées subissent une filtration contrairement à un prélèvement directdans les eaux des rivieres, Par contre, les aquifëres alluviaux sont peu étendus sur le département de la Lozère et ne peuvent doncêtre exploités que localement.

Bassin versant lozérien de la Truyère.Typologie des formations alluviales ethiérarchisation des sites de prospection.Débits exploitables sur les principauxsttes alluvionnaires.

Débits exploitables 20h/24

•f

A l w n n i fluvial»**

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

Dans un premier temps, une typologie desformations alluviales a été réalisée.Une carte de l'aptitude des formations alluviales du point de vue hydrogéologique a été établie à partir des données disponibles surles cartes géologiques et topographiques, des photographies aériennes et surtout au moyen d'observations de terrain.Ce travail montre que, depuis le Plio-Qualemaire, la Tmyère s'encaisse dans son substrat par l'intermédiaire de formes plus oumoins méandrées surimposées. Le second rcsuhat de cette étude est de souligner que la dynamique générale du système est enrégression généralisée. C'est à dire que pour atteindre son profil d'équilibre, la rivière va avoir tendance à éroder depuis son niveaude base le plus bas (c'est-à-dire à l'aval de la riviète) jusqu'à son niveau le plus haut (c'est-à-dire à l'amont). Cette dynamique va se

produire par étapes successives, justifiées par la présence de verrous tectoniques ou lithologiques qui agissent comme autantde marches « d'escalier ». I.e système voit donc une certaine quantité d'altéritcs siliceuses, en provenance du socle de la Margeridc.transiter par son réseau fluviatile.Le système alluvial de la Tmyère apparaît ainsi comme distribué suivant trois grands secteurs géographiques, en fonction de

niveaux de base du fleuve différents suivant les zones, commandés par ces verrous. I.cs niveaux de base sont de « plus en plus bas »

depuis l'amont vers l'aval, c'est-à-dire que la rivière s'encaisse de plus cn plus profondément au passage des verrous. Cettedisposition détermine plusieurs zones géographiques qui sont, de l'aval vers l'amont (figure page suivante) :

1) La Basse vallée de la Truyère, en aval du premier verrou tectonique et lithologique du Maizieu-Ville. C'est là que la rivièreest la plus encaissée et que l'érosion est la plus forte. Le système est en transit complet Les sédiments ne sont qu'à peinepréservés dans les rives convexes des méandres. I.es systèmes alluvionnaires sont extrêmement réduits ;

2) La Moyenne vallée de la Truyère ou « zone des confluences » est la plus favorable au stockage des sédiments alluviaux, enamont des verrous tectoniques et lithologiques. Elle comprend les systèmes alluvionnaires les plus développés. I.a remontée duniveau de base dans ces secteurs favorise la préservation des sédiments (c'est le cas des bassins tertiaires, notamment celui duMakieu-Ville). Dans ces secteurs favorables, les systèmes fluviátiles ont tendance à méandrer et à perdre leur charge minérale,alors que dès que la pente devient plus importante, le système redevient droit et suffisamment dynamique pour transporter lessédiments. I.es zones les plus favorables à leur piégeage, se situent à la confluence de deux rivières, directement cn amont desvcrtous tectoniques ou lithologiques. Sur le terrain, il convient de choisir les zones de la vallée les plus larges, avec des pentesdu substratum suffisamment fortes pour augmenter les dépôts centres (zone d'accumulation maximale des sédiments) ;

3) Les hautes vallées (de la Truyère et de ses affluents), au sein desquelles deux .secteurs peuvent être individualisés :

à l'Ouest, la zone des Hauts Plateaux Glaciaires (plateaux de l'Aubrac) qui, du fait de l'érosion glaciaire, ne montre pas direliefs accusés et comporte surtout très peu d'altérites résiduelles. Le transit sédimentaire est de ce fait faible. La sédimentationsur ces bassins alluviaux, toujours cn amont de verrous, est essentiellement tourbeuse. Les systèmes alluvionnaires y présententtrès vraisemblablement une faible perméabilité (dominante argileuse et tourbeuse),

à l'Est, les reliefs de la Margeride. Les zones intéressantes sont toujours à l'amont de verrous tectoniques ou lithologiques.Les pentes sont ici suffisamment fortes pour à la fois développer des systèmes fluviátiles droits et le transit d'aUérites siliceuses.Les zones d'accumulation, bien que partiellement tourbeuses, comportent suffisamment d'altérites pour former des systèmesalluvionnaires intéressants. Là encore, les meilleurs sites se situent au droit des plus grandes largeiu's de la vallée en amont desverrous, là où les dépôts centres sont les plus importants.

Ensuite, sur la base de cette typologie, et en concertation avec le Comité de pilotage du projet, deux sites expérimentaux ont étéchoisis : les formations alluviales des bassins tertiaires du Maizieu et de Chinchazes. Ces deux sites ont été étudiés sur les plans :

géologique ; analyse de leur structure et de leur géométrie ;

hydrogcologique : identification des écoulements et caractérisation des paramètres hydrodjnamiques ;

h>draulique : évaluation de la ressource exploitable par modélisation des écoulements.I^ structure géologiqueLe système alluvionnaire du Maizieu se met en place aux confins méridionaux du bassin tertiaire et du subsiratum suite à unbasculement structural vers le sud. Le remblayage est ensuite purement d'origine fluviatile avec tout d'abord un parcours qui inigredu sud (axe de transit méridional) vers le nord avec tendance à un réseau fluviatile droit actuel plus à l'équilibre (axe de transitseptentrional et parcours actuel).Les systèmes alluvionnaires du bassin de Chinchazes, s'ils sont initialement structures à l'image du b3S.sin du Maizieu par unbasculement vers le sud, relèvent d'une autre problématique, qui est à la fois structurale et sédimentologique. On y observe unsystème ancien noté « B », d'origine lacustre, bien centré sur le bassin actuel aux confins entre le socle altéré et les formationsl^olialres, avec des arrivées fluviátiles sablo-feldspalhiques peu évoluées et un exutoire à l'aval. Un système récent noté « A » iU!fait suite. Différent de par sa structuration et ses faciès, il est significatif de l'installation d'un réseau fluviatile droit. Le réseau actuelest, quant à lui, révélateur d'une faible incision suite à un comblement potentiel du bassin et à une non reprise de l'érosion sur leprofil de dépôt.La synthèse hydrogéologiqueL'aquifère du Maizieu est d'origine fluviatile ; il se compose d'une à trois séquences grano-décroissantes de formationconglomératique évoluant vers des sables limoneux. L'épaisseur de l'aquifère est relativement homogène (1,30 m à 3,40 m). Lesubstratum de cet aquifère est argileux. Sa surface est marquée par une crête orientée N-S. Les faciès au Sud-Ouest sont plusargileux. I.a perméabilité est de l'ordre de lO' m's au sud et à l'aval, et de l'ordre de 10"* m's au nord et à l'amont.La nappe est drainée par la Truyère, sauf en amont du barrage. Celui-ci favorise la réalimentation de l'aquifère et par conséquent lespossibilités d'exploitation de l'aquifère.L'aquifiire de Chinchazes est plus complexe. Il est muhicouche et correspond à un empilement de deux séquences grano-décToissanles (graviers, sables, silts et limons). la première séquence est à tendance lacustre avec la présence de vases. I.a secondeest d'origine fluviatile. Si les qualités du réservoir du système B sont meilleures du fait d'une plus grande propreté du matériel, ilfaut noter des possibilités d'échanges entre les deux réservoirs « A » et « B » par drainance et en raison de la non-continuité desargiles lacustres entre les deux systèmes. Toute réalisation de forage devra être particulièrement soignée pour se protéger des venuesde vases.

I.e substratum est argileux dans la partie nord ; il est donc imperméable. Plus au sud, les alluvions reposent sur du socle altéré,pouvant être considéré comme semi-perméable. Globalement, la nappe est drainée par le Guitard ; en cas de pompage, il est

probable que la rivière réalimente l'aquifère.Evaluation de la ressourcepréUvableDes pompages ont été simulés sur le modèle mathématique afin d'optimiser l'implantation de forages et d'apprécier le débitexploitable et les influences sur l'environnement Au Maizieu, les meilleures implantations se situent en amont, latéralement au

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

Dans un premier temps, une typologie desformations alluviales a été réalisée.Une carte de l'aptitude des formations alluviales du point de vue hydrogéologique a été établie à partir des données disponibles surles cartes géologiques et topographiques, des photographies aériennes et surtout au moyen d'observations de terrain.Ce travail montre que, depuis le Plio-Qualemaire, la Tmyère s'encaisse dans son substrat par l'intermédiaire de formes plus oumoins méandrées surimposées. Le second rcsuhat de cette étude est de souligner que la dynamique générale du système est enrégression généralisée. C'est à dire que pour atteindre son profil d'équilibre, la rivière va avoir tendance à éroder depuis son niveaude base le plus bas (c'est-à-dire à l'aval de la riviète) jusqu'à son niveau le plus haut (c'est-à-dire à l'amont). Cette dynamique va se

produire par étapes successives, justifiées par la présence de verrous tectoniques ou lithologiques qui agissent comme autantde marches « d'escalier ». I.e système voit donc une certaine quantité d'altéritcs siliceuses, en provenance du socle de la Margeridc.transiter par son réseau fluviatile.Le système alluvial de la Tmyère apparaît ainsi comme distribué suivant trois grands secteurs géographiques, en fonction de

niveaux de base du fleuve différents suivant les zones, commandés par ces verrous. I.cs niveaux de base sont de « plus en plus bas »

depuis l'amont vers l'aval, c'est-à-dire que la rivière s'encaisse de plus cn plus profondément au passage des verrous. Cettedisposition détermine plusieurs zones géographiques qui sont, de l'aval vers l'amont (figure page suivante) :

1) La Basse vallée de la Truyère, en aval du premier verrou tectonique et lithologique du Maizieu-Ville. C'est là que la rivièreest la plus encaissée et que l'érosion est la plus forte. Le système est en transit complet Les sédiments ne sont qu'à peinepréservés dans les rives convexes des méandres. I.es systèmes alluvionnaires sont extrêmement réduits ;

2) La Moyenne vallée de la Truyère ou « zone des confluences » est la plus favorable au stockage des sédiments alluviaux, enamont des verrous tectoniques et lithologiques. Elle comprend les systèmes alluvionnaires les plus développés. I.a remontée duniveau de base dans ces secteurs favorise la préservation des sédiments (c'est le cas des bassins tertiaires, notamment celui duMakieu-Ville). Dans ces secteurs favorables, les systèmes fluviátiles ont tendance à méandrer et à perdre leur charge minérale,alors que dès que la pente devient plus importante, le système redevient droit et suffisamment dynamique pour transporter lessédiments. I.es zones les plus favorables à leur piégeage, se situent à la confluence de deux rivières, directement cn amont desvcrtous tectoniques ou lithologiques. Sur le terrain, il convient de choisir les zones de la vallée les plus larges, avec des pentesdu substratum suffisamment fortes pour augmenter les dépôts centres (zone d'accumulation maximale des sédiments) ;

3) Les hautes vallées (de la Truyère et de ses affluents), au sein desquelles deux .secteurs peuvent être individualisés :

à l'Ouest, la zone des Hauts Plateaux Glaciaires (plateaux de l'Aubrac) qui, du fait de l'érosion glaciaire, ne montre pas direliefs accusés et comporte surtout très peu d'altérites résiduelles. Le transit sédimentaire est de ce fait faible. La sédimentationsur ces bassins alluviaux, toujours cn amont de verrous, est essentiellement tourbeuse. Les systèmes alluvionnaires y présententtrès vraisemblablement une faible perméabilité (dominante argileuse et tourbeuse),

à l'Est, les reliefs de la Margeride. Les zones intéressantes sont toujours à l'amont de verrous tectoniques ou lithologiques.Les pentes sont ici suffisamment fortes pour à la fois développer des systèmes fluviátiles droits et le transit d'aUérites siliceuses.Les zones d'accumulation, bien que partiellement tourbeuses, comportent suffisamment d'altérites pour former des systèmesalluvionnaires intéressants. Là encore, les meilleurs sites se situent au droit des plus grandes largeiu's de la vallée en amont desverrous, là où les dépôts centres sont les plus importants.

Ensuite, sur la base de cette typologie, et en concertation avec le Comité de pilotage du projet, deux sites expérimentaux ont étéchoisis : les formations alluviales des bassins tertiaires du Maizieu et de Chinchazes. Ces deux sites ont été étudiés sur les plans :

géologique ; analyse de leur structure et de leur géométrie ;

hydrogcologique : identification des écoulements et caractérisation des paramètres hydrodjnamiques ;

h>draulique : évaluation de la ressource exploitable par modélisation des écoulements.I^ structure géologiqueLe système alluvionnaire du Maizieu se met en place aux confins méridionaux du bassin tertiaire et du subsiratum suite à unbasculement structural vers le sud. Le remblayage est ensuite purement d'origine fluviatile avec tout d'abord un parcours qui inigredu sud (axe de transit méridional) vers le nord avec tendance à un réseau fluviatile droit actuel plus à l'équilibre (axe de transitseptentrional et parcours actuel).Les systèmes alluvionnaires du bassin de Chinchazes, s'ils sont initialement structures à l'image du b3S.sin du Maizieu par unbasculement vers le sud, relèvent d'une autre problématique, qui est à la fois structurale et sédimentologique. On y observe unsystème ancien noté « B », d'origine lacustre, bien centré sur le bassin actuel aux confins entre le socle altéré et les formationsl^olialres, avec des arrivées fluviátiles sablo-feldspalhiques peu évoluées et un exutoire à l'aval. Un système récent noté « A » iU!fait suite. Différent de par sa structuration et ses faciès, il est significatif de l'installation d'un réseau fluviatile droit. Le réseau actuelest, quant à lui, révélateur d'une faible incision suite à un comblement potentiel du bassin et à une non reprise de l'érosion sur leprofil de dépôt.La synthèse hydrogéologiqueL'aquifère du Maizieu est d'origine fluviatile ; il se compose d'une à trois séquences grano-décroissantes de formationconglomératique évoluant vers des sables limoneux. L'épaisseur de l'aquifère est relativement homogène (1,30 m à 3,40 m). Lesubstratum de cet aquifère est argileux. Sa surface est marquée par une crête orientée N-S. Les faciès au Sud-Ouest sont plusargileux. I.a perméabilité est de l'ordre de lO' m's au sud et à l'aval, et de l'ordre de 10"* m's au nord et à l'amont.La nappe est drainée par la Truyère, sauf en amont du barrage. Celui-ci favorise la réalimentation de l'aquifère et par conséquent lespossibilités d'exploitation de l'aquifère.L'aquifiire de Chinchazes est plus complexe. Il est muhicouche et correspond à un empilement de deux séquences grano-décToissanles (graviers, sables, silts et limons). la première séquence est à tendance lacustre avec la présence de vases. I.a secondeest d'origine fluviatile. Si les qualités du réservoir du système B sont meilleures du fait d'une plus grande propreté du matériel, ilfaut noter des possibilités d'échanges entre les deux réservoirs « A » et « B » par drainance et en raison de la non-continuité desargiles lacustres entre les deux systèmes. Toute réalisation de forage devra être particulièrement soignée pour se protéger des venuesde vases.

I.e substratum est argileux dans la partie nord ; il est donc imperméable. Plus au sud, les alluvions reposent sur du socle altéré,pouvant être considéré comme semi-perméable. Globalement, la nappe est drainée par le Guitard ; en cas de pompage, il est

probable que la rivière réalimente l'aquifère.Evaluation de la ressourcepréUvableDes pompages ont été simulés sur le modèle mathématique afin d'optimiser l'implantation de forages et d'apprécier le débitexploitable et les influences sur l'environnement Au Maizieu, les meilleures implantations se situent en amont, latéralement au

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barrage sur la Truyère. A Chinchazes, il apparaît qu'il est intéressant d'exploiter l'aquifère de part et d'autre du Guitard. Par lapossibilité de pouvoir exploiter l'aquifère sur les deux rives, ce dernier site semble être plus productif malgré des valeurs de

perméabilité plus faibles. Sur les deux sites, les pompages sollicitent rapidement l'eau des cours d'eau pour alimenter les forages. Parrapport à un pompage directement dans la rivière, cette eau subit une fihration durant son transit souterrain qui améliore sa qualité,La simulation des pompages montre la faisabilité d'une exploitation en période d'étiage de 10 m'/h au Maizieu (répartie sur quatreforages) et de 18 m'/h à Chinchazes (répartie sur 6 forages), soit respectivement 200 et 360 m'/j environ. La contrainte du maintiendu débit réservé devra être respectée : s'il n'y a pas de problème au Maizieu compte tenu du débit de la Truyère, le régimed'autorisation de prélèvement sera probable à Chinchazes.Qualité de l'eau des aquifères alluviauxDes prélèvements d'eau pour analyses physico-chimiques ont été réalisés le 8 juin et le 24 octobre 2000 sur les aquifères alluviauxdu Maizieu et de Chinchazes. Les analyses menées en juin ont été réitérées afin de procéder à une filtration très rigoureuse sur leterrain (0,45 |im) et à l'arrivée au laboratoire (0,2 (im). I.es analyses ont été effectuées par le laboratoire départemental d'analyse.I.es résultats sont présentés en annexe et sont commentés ci-après :

'î' Conformément au contexte géologique de socle :

Le pi I est acide.

L'eau est faiblement minéralisée comme le montrent la conductivité peu élevée et les concentrations des éléments suivnnt» -.

chlorure, sulfates, potassium, sodium, magnésium et calcium.

L'alcalinité totale est peu élevée,Une attention particulière et des filtrations renforcées par rapport aux protocoles habituels (filtration sur le terrain et aulaboratoire) n'a pas suffi à obtenir, lors des nouveaux prélèvements d'octobre 2000, des échantillons avec une turbiditéacceptable (inférieure à 2 NTU, si on se réflTe à la norme actuelle en France). Les particules en suspension ne pouvantexpliquer les valeurs fortes (5,4 au Maizieu et 4 1,5 à Chinchazes), la turbidité pourrait avoir pour origine une modification deséquilibres chimiques après filtration. Par exemple, une formation d'hydroxydes (ferriques, manganèse, etc.) est possible.Fer et manganèse : ces deux aquifères présentent des conditions réductrices comme le montre également le fait que la matièreorganique est préservée ainsi que les redox mesurés sur le terrain au Maizieu (-49 mV) surtout. En milieu réducteur, le fer et lemanganèse trouvent des conditions de solubilisation qui expliquent les fortes teneurs observées (particulièrement au Maizieu).Cependant, lors d'une exploitation de l'aquifère en continu, il y aura renouvellement des eaux et apport d'eaux ox-ydantes ce quilimitera la solubilisation du fer et sa concentration dans les eaux pompées. Par ailleurs, ces conditions de réduction sont trèsvraisemblablement variables à l'échelle de chaque aquifère (variabilité locale des conditions géologiques -confinement parexemple-, hydrogéologiques, échanges avec les eaux de surface, etc.).

-'' Arsenic : la teneur en arsenic sur le prélèvement de Chinchazes respecte la future norme européenne de 1 0 figl. Ce n'est pas lecas au Maizieu (52 pg/l). Un pompage en continu pourra diminuer la teneur en arsenic pour des raisons hydrauliques : dilutiondes eaux de l'aquifère par les eaux de la Truyère, ayant en principe une teneur plus faible en arsenic.

Sur la base de ces analyses préliminaires, l'exploitation de ces aquifères semblent présenter des problèmes de turbidité, de teneursfortes en fer et cn manganèse, et un dépassement de la norme en vigueur pour l'arsenic au Maizieu. Cependant, dans le cadre d'uneexploitation en continu, le renouvellement de l'eau et des conditions oxydantes poun^a améliorer la situation. Dans le cadre de lamise en uvre d'un projet d'exploitation de cette ressource, il est préconisé de vérifier cette possibilité cn mettant en unpompage de longue durée (6 mois environ) avec un suivi analytique.

N° FICHE SP=2000EAUR0IISRN=BRGM/RP-50630-FR (2000, EAU, RMD) / CF=AICM : CONSEIL GENERAL LOZERERessources en eau Margcnde Ouest. Synthèse des résultats de la première phase du projet. Ema-nométrie radon - Prospection géophysique - Sélection de sites de forages expérimentaux.DATSAI=2000/I2/22Les communautés rurales des régions de socle cristallin de la Lozère présentent un habitat très dispersé. Conjugué au faible débitunitaire des sources d'arènes, il induit un nombre important et une forte dispersion des sites de captage qui posent de ce fait des

problèmes tant de quantité que de qualité.

A la demande du Conseil Général de ta Lozère et de l'Agence de l'Eau Adour-Garonne, le BRGM réalise donc un programme iirecherche scientifique et technique destiné à améliorer l'état des connaissances de l'hydrogéologie des zones de socle dudépartement pour permette la mise en valeur de leur ressource en eau souterraine. En effet, compte tenu des technologies qui étaientdisponibles jusqu'à ces dernières années, cette ressource n'a fait l'objet que de travaux de prospection ponctuels. Le programme derecherche est donc destiné à :

améliorer la connaissance fondamentale de la structure et du fonctionnement des hydrosystèmes de socle (subsiratumcristallin, altérites, formations alluviales) de la 1-ozcre,

mettre au point une méthodologie opérationnelle de prospection, adaptée au contexte particulier du département de la Lozèreet apporter des éléments opérationnels de démonstration de son efficacité, par forages, et

évaluer la ressource cn eau exploitable.

2Ce programme est mis en à l'échelle du bassin versant lozérien de la Truyère, d'une superficie de 730 km . U s'inscrit dans lecadre des activités de Recherche et Développement du BRGM concernant l'hydrogéologie des aquifères discontinus.

Au cours de cette deuxième phase du projet ont été mis en successivement, pour ce qui concerne les formations de socirS.S. : (i) des reconnaissances géologiques focalisées (géométrie des altérites) sur les sites identifiés à l'issue de la première phase duprojet, puis (ii)une campagne de prospection radon et, sur les anomalies ainsi identifiées, (iii)des travaux de prospectiongéophysique eux même phases (EM34, rectangle et sondages électriques). I/Cs résultats obtenus ont permis de proposer in fine, enconcertation avec le comité de pilotage du projet, l'implantation de forages de reconnaissance expérimentaux. I.es observations

Rapport BRGM/RP-50827-FR 34

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barrage sur la Truyère. A Chinchazes, il apparaît qu'il est intéressant d'exploiter l'aquifère de part et d'autre du Guitard. Par lapossibilité de pouvoir exploiter l'aquifère sur les deux rives, ce dernier site semble être plus productif malgré des valeurs de

perméabilité plus faibles. Sur les deux sites, les pompages sollicitent rapidement l'eau des cours d'eau pour alimenter les forages. Parrapport à un pompage directement dans la rivière, cette eau subit une fihration durant son transit souterrain qui améliore sa qualité,La simulation des pompages montre la faisabilité d'une exploitation en période d'étiage de 10 m'/h au Maizieu (répartie sur quatreforages) et de 18 m'/h à Chinchazes (répartie sur 6 forages), soit respectivement 200 et 360 m'/j environ. La contrainte du maintiendu débit réservé devra être respectée : s'il n'y a pas de problème au Maizieu compte tenu du débit de la Truyère, le régimed'autorisation de prélèvement sera probable à Chinchazes.Qualité de l'eau des aquifères alluviauxDes prélèvements d'eau pour analyses physico-chimiques ont été réalisés le 8 juin et le 24 octobre 2000 sur les aquifères alluviauxdu Maizieu et de Chinchazes. Les analyses menées en juin ont été réitérées afin de procéder à une filtration très rigoureuse sur leterrain (0,45 |im) et à l'arrivée au laboratoire (0,2 (im). I.es analyses ont été effectuées par le laboratoire départemental d'analyse.I.es résultats sont présentés en annexe et sont commentés ci-après :

'î' Conformément au contexte géologique de socle :

Le pi I est acide.

L'eau est faiblement minéralisée comme le montrent la conductivité peu élevée et les concentrations des éléments suivnnt» -.

chlorure, sulfates, potassium, sodium, magnésium et calcium.

L'alcalinité totale est peu élevée,Une attention particulière et des filtrations renforcées par rapport aux protocoles habituels (filtration sur le terrain et aulaboratoire) n'a pas suffi à obtenir, lors des nouveaux prélèvements d'octobre 2000, des échantillons avec une turbiditéacceptable (inférieure à 2 NTU, si on se réflTe à la norme actuelle en France). Les particules en suspension ne pouvantexpliquer les valeurs fortes (5,4 au Maizieu et 4 1,5 à Chinchazes), la turbidité pourrait avoir pour origine une modification deséquilibres chimiques après filtration. Par exemple, une formation d'hydroxydes (ferriques, manganèse, etc.) est possible.Fer et manganèse : ces deux aquifères présentent des conditions réductrices comme le montre également le fait que la matièreorganique est préservée ainsi que les redox mesurés sur le terrain au Maizieu (-49 mV) surtout. En milieu réducteur, le fer et lemanganèse trouvent des conditions de solubilisation qui expliquent les fortes teneurs observées (particulièrement au Maizieu).Cependant, lors d'une exploitation de l'aquifère en continu, il y aura renouvellement des eaux et apport d'eaux ox-ydantes ce quilimitera la solubilisation du fer et sa concentration dans les eaux pompées. Par ailleurs, ces conditions de réduction sont trèsvraisemblablement variables à l'échelle de chaque aquifère (variabilité locale des conditions géologiques -confinement parexemple-, hydrogéologiques, échanges avec les eaux de surface, etc.).

-'' Arsenic : la teneur en arsenic sur le prélèvement de Chinchazes respecte la future norme européenne de 1 0 figl. Ce n'est pas lecas au Maizieu (52 pg/l). Un pompage en continu pourra diminuer la teneur en arsenic pour des raisons hydrauliques : dilutiondes eaux de l'aquifère par les eaux de la Truyère, ayant en principe une teneur plus faible en arsenic.

Sur la base de ces analyses préliminaires, l'exploitation de ces aquifères semblent présenter des problèmes de turbidité, de teneursfortes en fer et cn manganèse, et un dépassement de la norme en vigueur pour l'arsenic au Maizieu. Cependant, dans le cadre d'uneexploitation en continu, le renouvellement de l'eau et des conditions oxydantes poun^a améliorer la situation. Dans le cadre de lamise en uvre d'un projet d'exploitation de cette ressource, il est préconisé de vérifier cette possibilité cn mettant en unpompage de longue durée (6 mois environ) avec un suivi analytique.

N° FICHE SP=2000EAUR0IISRN=BRGM/RP-50630-FR (2000, EAU, RMD) / CF=AICM : CONSEIL GENERAL LOZERERessources en eau Margcnde Ouest. Synthèse des résultats de la première phase du projet. Ema-nométrie radon - Prospection géophysique - Sélection de sites de forages expérimentaux.DATSAI=2000/I2/22Les communautés rurales des régions de socle cristallin de la Lozère présentent un habitat très dispersé. Conjugué au faible débitunitaire des sources d'arènes, il induit un nombre important et une forte dispersion des sites de captage qui posent de ce fait des

problèmes tant de quantité que de qualité.

A la demande du Conseil Général de ta Lozère et de l'Agence de l'Eau Adour-Garonne, le BRGM réalise donc un programme iirecherche scientifique et technique destiné à améliorer l'état des connaissances de l'hydrogéologie des zones de socle dudépartement pour permette la mise en valeur de leur ressource en eau souterraine. En effet, compte tenu des technologies qui étaientdisponibles jusqu'à ces dernières années, cette ressource n'a fait l'objet que de travaux de prospection ponctuels. Le programme derecherche est donc destiné à :

améliorer la connaissance fondamentale de la structure et du fonctionnement des hydrosystèmes de socle (subsiratumcristallin, altérites, formations alluviales) de la 1-ozcre,

mettre au point une méthodologie opérationnelle de prospection, adaptée au contexte particulier du département de la Lozèreet apporter des éléments opérationnels de démonstration de son efficacité, par forages, et

évaluer la ressource cn eau exploitable.

2Ce programme est mis en à l'échelle du bassin versant lozérien de la Truyère, d'une superficie de 730 km . U s'inscrit dans lecadre des activités de Recherche et Développement du BRGM concernant l'hydrogéologie des aquifères discontinus.

Au cours de cette deuxième phase du projet ont été mis en successivement, pour ce qui concerne les formations de socirS.S. : (i) des reconnaissances géologiques focalisées (géométrie des altérites) sur les sites identifiés à l'issue de la première phase duprojet, puis (ii)une campagne de prospection radon et, sur les anomalies ainsi identifiées, (iii)des travaux de prospectiongéophysique eux même phases (EM34, rectangle et sondages électriques). I/Cs résultats obtenus ont permis de proposer in fine, enconcertation avec le comité de pilotage du projet, l'implantation de forages de reconnaissance expérimentaux. I.es observations

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menées lors de leur réalisation permettront d'améliorer et/ou de valider l'cn.scmble de la chaîne méthodologique développée dans lecadre de leur implantation, depuis le début de la première phase du projet. I.e dossier d'appel d'offres auprès des entreprises de

forage a été élaboré et une entreprise a été choisie.

Par ailleurs, les formations alluviales des deux sites expérimentaux retenus à l'issue de la première phase du projet (Maizieu Villeet Chinchazes) ont fait l'objet de reconnaissances géologiques (sondages à la tarière) et hydrogéologiques (équipement des sondagesen piézomètres, mesures piézométriques, pompages d'essai) puis de travaux de modélisation hydrogéologique. Du point de vuequantitatif les résultats obtenus suggèrent que ces formations pourraient être exploitées de manière significative : respectivementenviron 200 et 360 m3/j sur les sites du Maizieu Ville et de Chinchazes. La contrainte du débit réservé au sein des cours d'eauassociés à ces aquifères alluviaux devra être respectée : s'il n'y a pas de problème au Maizieu compte tenu du débit de la Truyère. lerégime d'autorisation de prélèvement sera probable à Chinchazes. Sur le plan de la qualité, les eaux de ces aquifères alluviaux,soumises à des conditions réductrices, présentent un risque de teneurs élevées en métaux (Fe, Mn, As, ...). La réalimentation induitepar les cours d'eau devrait conduire, lors de leur exploitation, à une amélioration progressive de la qualité des eaux pompées. Il estdonc préconisé la réalisation de simulations d'exploitation, avec suivi de l'évolution de la qualité des eaux pompées, en préalable àcette mise en exploitation.

La seconde des deux phases annuelles d'acquisition de données hydrologiques d'étiage (physico-cliimie et débit des sources et

débits des cours d'eau) a été mise en �uvre lors de l'étiage 1999 et à été synthétisée en 2000. Les résultats de cette synthèse ont été

transmis à la Société du Canal de Provence. I.es informations recueillies seront valorisées par la SCP dans le cadre du volet « bilanet prospectives » du projet.

N° FICHE SP=2000EAUR02ISRN=BRGM/RP-50377-FR (2000, EAU) - CF=AICM : CONSEIL REGIONAL LANGUEDOC ROUSSILLONLchangcs nappe-rivière et transport de pesticides : cas des alluvions de l'Hérault, en présence et cnabsence de pompages. Sites de Pé/x:nas et FlorcnsacDATSAI : 2000/09/04

N° FICHE SP=2000EAUR02ISRN=BRGM/RP-5038I-FR (2000, EAU, RMD) - CF=AIProjet GOUVERNE - Plaine alluviale de l'Hérault Technical Note (month 2).DATSAI : 2000/09/06(résumé) Dans le cadre du projet GOUVERNe, et à l'intérieur du Work Package Set 2 (Data analysis melhodology et representationconcepts), la rédartion d'une première note technique est prévu au deuxième mois. C'est l'objet de cette note qui présente pour lesite de l'Hérault :

a short list of considered aquifer,the scientific and management features or most interest,the feasability of a prototype DSS.

N° FICHE SP=2000EAUR02ISRN=BRGM/RP-50598-FR (2000, EAU) - CF=AICM : CONSEIL REGIONAL LANGUEDOC ROUSSILLONEchanges nappe-riviere et transport (HERAULT, PEZENAS, FLORENSAC]DATSAI : 2000/09/04

N° FICHE SP=2000EAUR02ISRN=BRGM/RP-50716-FR (2001, EAU, RMD) / CF=AIConfrontation du point dc vue des acteurs sur les usages de l'eau dans la moyenne vallée de l'Hé¬rault.DATSAI=200 1/02/05

N° FICHE SP=98D2 IIISRN=BRGM/RP-403II-FR (2001, EAU, RMD) / CF=AICM : CONSEIL GENERAL DE L'HERAULTFormalisation et structuration des données « périmètres de protection des captages publics d'eaudestinée à la consommation humaine » du département de PHérault41 p., 4 annexes.Bash de données, Perjmi-tres de protcction, Mod^xe conceptui;l de domnees, Heralîlt, Eau, Captage, AEP.(Résumé) l^ Conseil Général de l'Hérault participe à la mise en place des périmètres de protection des captages d'eau destinés à ta

consommation humaine. Le suivi de l'in-struction des dossiers est actuellement assuré par l'utilisation d'une base de données déjàexistante, mais dont le logiciel est obsolète.Ce rapport présente le modèle conceptuel de données proposé pour l'organi.sation de toutes les informations qui sont à gérer lors de

la procédure. Elles concernent : la procédure elle-même, les intervenants, la thématique des périmètres de protection et lesdocuments cartographiques. I.es données sont décrites avec leur format, leur origine et leur lexique.Les documents susceptibles d'être édités lors du déroulement de la procédure sont lisies. Ils peuvent produire des informations debase, des récapitulatifs de l'avancement des dossiers, des envois de courriers, des bilans et des sorties cartographiques.

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menées lors de leur réalisation permettront d'améliorer et/ou de valider l'cn.scmble de la chaîne méthodologique développée dans lecadre de leur implantation, depuis le début de la première phase du projet. I.e dossier d'appel d'offres auprès des entreprises de

forage a été élaboré et une entreprise a été choisie.

Par ailleurs, les formations alluviales des deux sites expérimentaux retenus à l'issue de la première phase du projet (Maizieu Villeet Chinchazes) ont fait l'objet de reconnaissances géologiques (sondages à la tarière) et hydrogéologiques (équipement des sondagesen piézomètres, mesures piézométriques, pompages d'essai) puis de travaux de modélisation hydrogéologique. Du point de vuequantitatif les résultats obtenus suggèrent que ces formations pourraient être exploitées de manière significative : respectivementenviron 200 et 360 m3/j sur les sites du Maizieu Ville et de Chinchazes. La contrainte du débit réservé au sein des cours d'eauassociés à ces aquifères alluviaux devra être respectée : s'il n'y a pas de problème au Maizieu compte tenu du débit de la Truyère. lerégime d'autorisation de prélèvement sera probable à Chinchazes. Sur le plan de la qualité, les eaux de ces aquifères alluviaux,soumises à des conditions réductrices, présentent un risque de teneurs élevées en métaux (Fe, Mn, As, ...). La réalimentation induitepar les cours d'eau devrait conduire, lors de leur exploitation, à une amélioration progressive de la qualité des eaux pompées. Il estdonc préconisé la réalisation de simulations d'exploitation, avec suivi de l'évolution de la qualité des eaux pompées, en préalable àcette mise en exploitation.

La seconde des deux phases annuelles d'acquisition de données hydrologiques d'étiage (physico-cliimie et débit des sources et

débits des cours d'eau) a été mise en �uvre lors de l'étiage 1999 et à été synthétisée en 2000. Les résultats de cette synthèse ont été

transmis à la Société du Canal de Provence. I.es informations recueillies seront valorisées par la SCP dans le cadre du volet « bilanet prospectives » du projet.

N° FICHE SP=2000EAUR02ISRN=BRGM/RP-50377-FR (2000, EAU) - CF=AICM : CONSEIL REGIONAL LANGUEDOC ROUSSILLONLchangcs nappe-rivière et transport de pesticides : cas des alluvions de l'Hérault, en présence et cnabsence de pompages. Sites de Pé/x:nas et FlorcnsacDATSAI : 2000/09/04

N° FICHE SP=2000EAUR02ISRN=BRGM/RP-5038I-FR (2000, EAU, RMD) - CF=AIProjet GOUVERNE - Plaine alluviale de l'Hérault Technical Note (month 2).DATSAI : 2000/09/06(résumé) Dans le cadre du projet GOUVERNe, et à l'intérieur du Work Package Set 2 (Data analysis melhodology et representationconcepts), la rédartion d'une première note technique est prévu au deuxième mois. C'est l'objet de cette note qui présente pour lesite de l'Hérault :

a short list of considered aquifer,the scientific and management features or most interest,the feasability of a prototype DSS.

N° FICHE SP=2000EAUR02ISRN=BRGM/RP-50598-FR (2000, EAU) - CF=AICM : CONSEIL REGIONAL LANGUEDOC ROUSSILLONEchanges nappe-riviere et transport (HERAULT, PEZENAS, FLORENSAC]DATSAI : 2000/09/04

N° FICHE SP=2000EAUR02ISRN=BRGM/RP-50716-FR (2001, EAU, RMD) / CF=AIConfrontation du point dc vue des acteurs sur les usages de l'eau dans la moyenne vallée de l'Hé¬rault.DATSAI=200 1/02/05

N° FICHE SP=98D2 IIISRN=BRGM/RP-403II-FR (2001, EAU, RMD) / CF=AICM : CONSEIL GENERAL DE L'HERAULTFormalisation et structuration des données « périmètres de protection des captages publics d'eaudestinée à la consommation humaine » du département de PHérault41 p., 4 annexes.Bash de données, Perjmi-tres de protcction, Mod^xe conceptui;l de domnees, Heralîlt, Eau, Captage, AEP.(Résumé) l^ Conseil Général de l'Hérault participe à la mise en place des périmètres de protection des captages d'eau destinés à ta

consommation humaine. Le suivi de l'in-struction des dossiers est actuellement assuré par l'utilisation d'une base de données déjàexistante, mais dont le logiciel est obsolète.Ce rapport présente le modèle conceptuel de données proposé pour l'organi.sation de toutes les informations qui sont à gérer lors de

la procédure. Elles concernent : la procédure elle-même, les intervenants, la thématique des périmètres de protection et lesdocuments cartographiques. I.es données sont décrites avec leur format, leur origine et leur lexique.Les documents susceptibles d'être édités lors du déroulement de la procédure sont lisies. Ils peuvent produire des informations debase, des récapitulatifs de l'avancement des dossiers, des envois de courriers, des bilans et des sorties cartographiques.

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Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

DATSAI=200 1/03

ISNR=BRGM/RP-40747-FR (2000, EAU, RMD)CM : CONSEIL GENERAL DE L'HERAULTCaractérisation du fonctionnement des systèmes karstiques nord-montpelliérainsvolume 1, 75 p., 23 fig., I annexe.GEOLOGIE, HVDRÜGEOLOOIE, SYSTEMES KARSTIQUES, HERAULT, FONTANILLES, CHNT-FONTS.(Introduction) En partenariat avec les collectivités locales concernées, le Conseil Général de l'Hérault souhaite développer laconnaissance des systèmes karstiques de la région nord-montpelliéraine. Cette action s'inscrit dans la perspective de satisfaire lesiJ.>mandcs en eau à l'horizon 2010 mais également dans celle d'une gestion patrimoniale représentée par le projet SAGE Hérault.Le Conseil Général 34 s'est associé pour ce faire au BRGM, qui développe depuis plusieurs années un large programme d'étude etde recherche sur le fonctionnement et la gestion des aquifères karstiques. Le BRGM vient ainsi en appui scientifique à la politiquede l'eau du Conseil Général 34 dans le cadre de sa mission de service public et de recherche.Ll source des Fontanilles, située dans la vallée dc niérautt sur la commune de Puéchabon, et celle des Cent-Fonts, située dan» 1«

même vallée sur la commune de Causse-de-la-Selle, ont été retenues comme sites d'étude. Sur ces sites ont été mises en 'uvre lesdifférentes méthodes d'étude permettant de caractériser les ressources et les réserves en eau des systèmes karstiques, ainsi que leurvulnérabilité et les possibilités d'exploitation et de protection.L'un des objectifs de l'étude réalisée par le BRiîM est de développer les outils nécessaires à une gestion rationnelle des rcs.sourttSen eau à l'échelle du département, à partir d'une exploitation et d'une gestion optimisée dc la ressource en eau des systèmeskarstiques. 11 s'agit donc d'une démarche de recherche dont l'ampleur va au-delà des deux sites étudiés.Le progranmie d'actions s'est déroulé de 1996 à 1999. Il a compris une instrumentation des sites et le suivi hydrologique dessources, ainsi que le suivi hydrochimique dc l'en.semble du système. L'ensemble de ces données a fart l'objet de différcmstraitements dont l'interprétation conduit à un schéma de fonctionnement des systèmes karstiques étudiés.L'ensemble de ces résultats est présenté à travers une série de cinq rapports :

Volume I : « Contexte géologique et hydrogéologique »

Volume 11 : « Moyens mis en »

~ Volume III : « Interprétation des données hydrologiques »

~ Volume IV : « Interprétation des dotvnées hydrochimiques »

Volume de « Synthèse Générale »

Le présent rapport (Volume I) présente les résultats de l'étude préliminaire du cadre géographique, géologique et hydrogéologiquedes hydrosystèmes karstiques des Fontanilles et des Cent-Fonts. Une délimitation préliminaire des réservoirs potentiellementaquifères est effectuée ; les zones d'étude sont ainsi définies pour les différents programmes d'actions.

iSRN=BRGM/RP-50421-FR (2000, EAU, RMD)CM : CONSEIL REGIONAL LANGUEDOC ROUSSILLONRelations entre la structure hydrogéologique de Tétang de Thau (Hérault) et les pollutionsbactériologiques obsertces autour des tables conchylicoles de la partie sud-ouest de Tétang2000/10 - 35 p, 4 fig., 1 tabl.geologie, hydrogeologie, bacteriologie, conchyliculture, astien, conglo.meratsPleistocenes, Cadoules, Etang deThau, Hérault, France(Synthèse) Depuis plusieurs années, des études menées par l'IFREMER dans l'éUng de Thau (Hérault) montrent l'occurrencepériodique de contaminations bactériologiques des eaux, à relier aux activités humaines. Cette contamination affecte les tablesconchylicoles, en particulier au niveau de Marseillan. I.es études menées ces dernières années par l'IFREMER semblervt montrerque les pollutions n'ont pas pour origine des écoulements de surface dispersés ensuite dans l'étang.Dans ce contexte, les groupements professionnels et les collectivités territoriales concernés par ce grave problème ont demandé, vial'APOGEE, qu'une étude hydrogéologique soit entreprise pour déterminer la probabilité qu'un ou plusieurs aquifères puissentconstituer le vecteur des pollutions bactériologiques enregistrées autour des tables conchylicoles de la partie sud-ouest de l'étang deThau (Marseillan). Conformément au cahier des charges de la convention établie entre le Conseil Régional Languedoc-Roussillon etle BRGM, l'intervention du BRGM a essentiellement consisté cn une s>Tithèse documentaire des connaissances géologiques et

hydrogéologiques disponibles sur ce secteiu-.Ce travail montre que l'hypothèse d'un transfert dc la contamination bactériologique via un ou plusieurs aquifères est tout à faitpossible, si ce n'est probable. Parmi l'ensemble des aquifères identifiés, les chenaux fluviátiles du Quaternaire ancien, comblés parun remplissage alluvial conglomératique, constituent la formation la plus susceptible de véhiculer une pollution bactériologiquedepuis sa source jusqu'au droit de l'étang. I.a seconde partie du transfert de la pollution, des chenaux jusqu'aux zones contaminéesdu fond de l'étang, pourrait se produire de manière privilégiée au droit des cadoules sans tréfond qui peuvent constituer desstructures verticales de forte perméabilité. l.es contaminations se produiraient alors préférentiellement lors d'épisodes pluvieuxsuffisamment importants pour générer des pluies efficaces, donc du ruissellement d'où de l'infiltration ; la mise en charge associéedes chenaux conglomératiques peu permctue l'infiltration en leur sein d'eaux porteuses d'une contamination bactériologique et lecheminement de celles-ci vers les exutoires naturels que pourraient constituer les cadoules sans tréfonds. I^s temps de transfertapprochés par analyse corrélatoire et spectrale (plusieurs dizaines de jours), sont compatibles avec ce schéma conceptuel. Sur cettebase, les sources de pollution doivent être principalement recherchées au sein des bassins versants topographiques de la rive nord-ouest de l'étang.D'autres h>-pothèses, moins probable que la précédente, sont également envisagées. Enfin, des orierrtations sont proposées pour lamise en uvre d'investigations destinées à vérifier, valider ou infumer ce modèle conceptuel et proposer in fine des solutionspermettant de remédier aux pollutions bactériologiques.

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DATSAI=200 1/03

ISNR=BRGM/RP-40747-FR (2000, EAU, RMD)CM : CONSEIL GENERAL DE L'HERAULTCaractérisation du fonctionnement des systèmes karstiques nord-montpelliérainsvolume 1, 75 p., 23 fig., I annexe.GEOLOGIE, HVDRÜGEOLOOIE, SYSTEMES KARSTIQUES, HERAULT, FONTANILLES, CHNT-FONTS.(Introduction) En partenariat avec les collectivités locales concernées, le Conseil Général de l'Hérault souhaite développer laconnaissance des systèmes karstiques de la région nord-montpelliéraine. Cette action s'inscrit dans la perspective de satisfaire lesiJ.>mandcs en eau à l'horizon 2010 mais également dans celle d'une gestion patrimoniale représentée par le projet SAGE Hérault.Le Conseil Général 34 s'est associé pour ce faire au BRGM, qui développe depuis plusieurs années un large programme d'étude etde recherche sur le fonctionnement et la gestion des aquifères karstiques. Le BRGM vient ainsi en appui scientifique à la politiquede l'eau du Conseil Général 34 dans le cadre de sa mission de service public et de recherche.Ll source des Fontanilles, située dans la vallée dc niérautt sur la commune de Puéchabon, et celle des Cent-Fonts, située dan» 1«

même vallée sur la commune de Causse-de-la-Selle, ont été retenues comme sites d'étude. Sur ces sites ont été mises en 'uvre lesdifférentes méthodes d'étude permettant de caractériser les ressources et les réserves en eau des systèmes karstiques, ainsi que leurvulnérabilité et les possibilités d'exploitation et de protection.L'un des objectifs de l'étude réalisée par le BRiîM est de développer les outils nécessaires à une gestion rationnelle des rcs.sourttSen eau à l'échelle du département, à partir d'une exploitation et d'une gestion optimisée dc la ressource en eau des systèmeskarstiques. 11 s'agit donc d'une démarche de recherche dont l'ampleur va au-delà des deux sites étudiés.Le progranmie d'actions s'est déroulé de 1996 à 1999. Il a compris une instrumentation des sites et le suivi hydrologique dessources, ainsi que le suivi hydrochimique dc l'en.semble du système. L'ensemble de ces données a fart l'objet de différcmstraitements dont l'interprétation conduit à un schéma de fonctionnement des systèmes karstiques étudiés.L'ensemble de ces résultats est présenté à travers une série de cinq rapports :

Volume I : « Contexte géologique et hydrogéologique »

Volume 11 : « Moyens mis en »

~ Volume III : « Interprétation des données hydrologiques »

~ Volume IV : « Interprétation des dotvnées hydrochimiques »

Volume de « Synthèse Générale »

Le présent rapport (Volume I) présente les résultats de l'étude préliminaire du cadre géographique, géologique et hydrogéologiquedes hydrosystèmes karstiques des Fontanilles et des Cent-Fonts. Une délimitation préliminaire des réservoirs potentiellementaquifères est effectuée ; les zones d'étude sont ainsi définies pour les différents programmes d'actions.

iSRN=BRGM/RP-50421-FR (2000, EAU, RMD)CM : CONSEIL REGIONAL LANGUEDOC ROUSSILLONRelations entre la structure hydrogéologique de Tétang de Thau (Hérault) et les pollutionsbactériologiques obsertces autour des tables conchylicoles de la partie sud-ouest de Tétang2000/10 - 35 p, 4 fig., 1 tabl.geologie, hydrogeologie, bacteriologie, conchyliculture, astien, conglo.meratsPleistocenes, Cadoules, Etang deThau, Hérault, France(Synthèse) Depuis plusieurs années, des études menées par l'IFREMER dans l'éUng de Thau (Hérault) montrent l'occurrencepériodique de contaminations bactériologiques des eaux, à relier aux activités humaines. Cette contamination affecte les tablesconchylicoles, en particulier au niveau de Marseillan. I.es études menées ces dernières années par l'IFREMER semblervt montrerque les pollutions n'ont pas pour origine des écoulements de surface dispersés ensuite dans l'étang.Dans ce contexte, les groupements professionnels et les collectivités territoriales concernés par ce grave problème ont demandé, vial'APOGEE, qu'une étude hydrogéologique soit entreprise pour déterminer la probabilité qu'un ou plusieurs aquifères puissentconstituer le vecteur des pollutions bactériologiques enregistrées autour des tables conchylicoles de la partie sud-ouest de l'étang deThau (Marseillan). Conformément au cahier des charges de la convention établie entre le Conseil Régional Languedoc-Roussillon etle BRGM, l'intervention du BRGM a essentiellement consisté cn une s>Tithèse documentaire des connaissances géologiques et

hydrogéologiques disponibles sur ce secteiu-.Ce travail montre que l'hypothèse d'un transfert dc la contamination bactériologique via un ou plusieurs aquifères est tout à faitpossible, si ce n'est probable. Parmi l'ensemble des aquifères identifiés, les chenaux fluviátiles du Quaternaire ancien, comblés parun remplissage alluvial conglomératique, constituent la formation la plus susceptible de véhiculer une pollution bactériologiquedepuis sa source jusqu'au droit de l'étang. I.a seconde partie du transfert de la pollution, des chenaux jusqu'aux zones contaminéesdu fond de l'étang, pourrait se produire de manière privilégiée au droit des cadoules sans tréfond qui peuvent constituer desstructures verticales de forte perméabilité. l.es contaminations se produiraient alors préférentiellement lors d'épisodes pluvieuxsuffisamment importants pour générer des pluies efficaces, donc du ruissellement d'où de l'infiltration ; la mise en charge associéedes chenaux conglomératiques peu permctue l'infiltration en leur sein d'eaux porteuses d'une contamination bactériologique et lecheminement de celles-ci vers les exutoires naturels que pourraient constituer les cadoules sans tréfonds. I^s temps de transfertapprochés par analyse corrélatoire et spectrale (plusieurs dizaines de jours), sont compatibles avec ce schéma conceptuel. Sur cettebase, les sources de pollution doivent être principalement recherchées au sein des bassins versants topographiques de la rive nord-ouest de l'étang.D'autres h>-pothèses, moins probable que la précédente, sont également envisagées. Enfin, des orierrtations sont proposées pour lamise en uvre d'investigations destinées à vérifier, valider ou infumer ce modèle conceptuel et proposer in fine des solutionspermettant de remédier aux pollutions bactériologiques.

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3. Thème POL:Milieux contaminés - Déchets

N° FICHE SP=99F280ISRN=BRGM/RP-50339-FR(2000, SAR,LRO) /CF=AR -CAT=DCM : AGENCE DE L'EAU RHONE-MEDITERRANEE-CORSE. ADEME, CONSEIL GENERALPYRENEES-ORIENTALESPlan départemental dc résorption des décharges brutes des Pyrénées-orientales. Diagnostic simpli-fic.- 2000/10 - 5 vol., 1 190 p., 1 1 fig., 3 pi. HT., 1 CD-roniGEOLOGIE DE L'INGENIEUR - DECHARGE-BRUTE, DIAGNOSTIC, REAMENAGEMENT ; PYRENEES-i)RIENT.\I.ES(Synthèse) Ije présent travail a été entrepris dans le cadre des diagnostics simplifiés de la méthodologie /\DEME de résorption des

décharges brutes. Il s'inscrit dans le cadre du plan départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés des Pyrénées-Orientales. L'étude a été menée dans le cadre d'uncconvcntion de prestation de service signée entre le Syndicat départemental detransport, traitement et valorisation des ordures ménagères et autres déchets des P>Ténées-Orientales (SYDETOM) et le BRG.M.Elle a bénéficié d'un cofinancement du SYDETOM, de l'ADEME, de l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée-Corse et du BRCiMdans le cadre de ses programmes nationaux d'appui aux politiques publiques.L'étude établit une graduation des décharges brutes vis-à-vis de quatre types d'impacts potentiels sur les eaux souterraines, les eauxde surface, les paysages et les riverains. Un dossier simplifié de résorption est élaboré pour chaque site (détermination des travaux àmener et estimation des coûts correspondants en cas de réaménagement simple pour les sites à impacts faibles, ou définition d'axesd'intervention et de propositions d'études plus approfondies dans le cas d'une réhabilitation pour les sites à impacts forts). Le diag¬nostic mené dans le cadre de l'étude et le projet de résorption associé répondent notamment aux critères de l'/VDEME pour que lescommunes puissent bénéficier des aides fuiancières lors des phases d'étude de site et des travaux de remise en état.Un total de 373 décharges a été inventorié au cours de l'étude pour l'ensemble du département des Pyrénées-Orientales. Il s'agit d'untotal plus élevé que celui retenu initialement (200 sites). Les décharges inventoriées ont fait l'objet d'un premier dossier techniqueintroduit dans ime base de données numériques. Ont pu être reconnues sur le terrain 217 décharges qui ont fait l'objet d'un diagnosticavec recueil des caractéristiques de base (identification, positionnement, contexie géologique, etc.). Un sous-ensemble dc 110décharges a justifié l'élaboration d'un projet de résorption. L'étude utilise pour le diagnostic des sites une grille d'analyse multicritèredéfmie par l'ADEME pour décrire l'état des décharges et dépôts sauvages, et adaptée au contexte géologique régional et à certainesspécificités du département La grille d'analyse comporte huit critères : subsiratum géologique, sensibilité des eaux souterraines,sensibilité des eaux de surface, proximité des habitations et des riverains, sensibilité dos paysages et des milieux naturels, taille de ladécharge, âge dc la décharge, composition du dépôt.Chacun des critères est évalué par pondération de différents paramètres physiques ou environnementaux en fonction de l'impactobservé sur le critère en question. Pour chacun des sites, et par pondération des critères décrits précédemment, une valeur est calcu¬lée pour les quatre types d'impacts potentiels. Une analyse muhicritère a été conduite sur les sites diagnostiqués, avec notammentune hiérarchisation des sites en fonction du niveau des impacts. Cette analyse peut servir à guider une stratégie d'intervention sur lessites de décharges du département. De plus, il a été élaboré 80 projets de réaménagement et 19 projets de réhabilitation. Conformé¬ment au souhait du Comité dc pilotage, treize sites prioritaires (dont deux centres d'enfouissement technique dc classe 2) ont été

retenus en fonction notamment d'une situation d'urgence vis-à-vis d'un impact sur l'environnement, et plus particulièrement décritsafin d'orienter les premières opérations de résorption.

N° nCHE SP= 2000POL204ISRN=BRGM/RP-40870-FR (2000, SAR, LRO) / CF=AR - CAT=DCM : AGENCE DE L'EAU RHONE-MEDITERRANEE-CORSE, ADEME, DRIRE, CHAMBREREGIONALE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DU LANGUEDOC ROUSSILLONinventaire historique régional des anciens sites industriels et activités dc scr\ice du département dcl'Hérault pour la période dc 1850 à 1985 - Actualisation de la base dc données- 2000- 229 p., 5 fig., 1 1 tab., 13 cartes, 7 annexesInvtdnTaire historiqlt;. Base de données. Sites Industriels, Sol, Pollution, I Ierault, Actualisation(5>nf/í¿íe)L'actualisation de l'inventaire historique régional des anciens sites industriels et activités de service du département del'Hérault a été réalisée sur dotation du Ministère de l'Economie, des Finances et de l'industrie, du Ministère de l'Aménagement duTerritoire et de l'Environnement (MATE), les cofuiancemenls de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise dc l'Energie(/\DEME). L'actualisation est la première étape de la sélection des sites sur lesquels un diagnostic initial serait prioritaire.Le premier objectif de cette actualisation e.st, d'une part, de renseigner les 1479 sites dont l'état et/ou la localisation est resté inconnuà l'issue dc l'inventaire (tableau l) et, d'autre part, de faire valider les informations saisies dans la base de données des anciens sitesindustriels et activités de services (BASIAS) par les communes.Après les différentes phases de mise à jour, la base de données (BASIAS) est composée de 2532 sites d'Installations rla.ssécsrépartis en trois groupes d'activité (tableau 2) tels que définis par le Service de l'Environnement Industriel du Ministère del'/\ménagement du Territoire et de IXnvironnement (I" groupe, 2* groupe, 3*"' groupe par ordre décroissant de risque d'impactsupposé du milieu.Parmi ces 2S32 sites :

1 180 sites ont pu être identifiés comme "anciens" c'est à dire que tout ou partie de leur activité a cessé et qu'ils peuvent êtrerestés en friche ou avoir été réaménagés.1 164 sites sont toujours rn activité et sont donc réglementairement suivis dans le cadre de la police des installations classées.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 37

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3. Thème POL:Milieux contaminés - Déchets

N° FICHE SP=99F280ISRN=BRGM/RP-50339-FR(2000, SAR,LRO) /CF=AR -CAT=DCM : AGENCE DE L'EAU RHONE-MEDITERRANEE-CORSE. ADEME, CONSEIL GENERALPYRENEES-ORIENTALESPlan départemental dc résorption des décharges brutes des Pyrénées-orientales. Diagnostic simpli-fic.- 2000/10 - 5 vol., 1 190 p., 1 1 fig., 3 pi. HT., 1 CD-roniGEOLOGIE DE L'INGENIEUR - DECHARGE-BRUTE, DIAGNOSTIC, REAMENAGEMENT ; PYRENEES-i)RIENT.\I.ES(Synthèse) Ije présent travail a été entrepris dans le cadre des diagnostics simplifiés de la méthodologie /\DEME de résorption des

décharges brutes. Il s'inscrit dans le cadre du plan départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés des Pyrénées-Orientales. L'étude a été menée dans le cadre d'uncconvcntion de prestation de service signée entre le Syndicat départemental detransport, traitement et valorisation des ordures ménagères et autres déchets des P>Ténées-Orientales (SYDETOM) et le BRG.M.Elle a bénéficié d'un cofinancement du SYDETOM, de l'ADEME, de l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée-Corse et du BRCiMdans le cadre de ses programmes nationaux d'appui aux politiques publiques.L'étude établit une graduation des décharges brutes vis-à-vis de quatre types d'impacts potentiels sur les eaux souterraines, les eauxde surface, les paysages et les riverains. Un dossier simplifié de résorption est élaboré pour chaque site (détermination des travaux àmener et estimation des coûts correspondants en cas de réaménagement simple pour les sites à impacts faibles, ou définition d'axesd'intervention et de propositions d'études plus approfondies dans le cas d'une réhabilitation pour les sites à impacts forts). Le diag¬nostic mené dans le cadre de l'étude et le projet de résorption associé répondent notamment aux critères de l'/VDEME pour que lescommunes puissent bénéficier des aides fuiancières lors des phases d'étude de site et des travaux de remise en état.Un total de 373 décharges a été inventorié au cours de l'étude pour l'ensemble du département des Pyrénées-Orientales. Il s'agit d'untotal plus élevé que celui retenu initialement (200 sites). Les décharges inventoriées ont fait l'objet d'un premier dossier techniqueintroduit dans ime base de données numériques. Ont pu être reconnues sur le terrain 217 décharges qui ont fait l'objet d'un diagnosticavec recueil des caractéristiques de base (identification, positionnement, contexie géologique, etc.). Un sous-ensemble dc 110décharges a justifié l'élaboration d'un projet de résorption. L'étude utilise pour le diagnostic des sites une grille d'analyse multicritèredéfmie par l'ADEME pour décrire l'état des décharges et dépôts sauvages, et adaptée au contexte géologique régional et à certainesspécificités du département La grille d'analyse comporte huit critères : subsiratum géologique, sensibilité des eaux souterraines,sensibilité des eaux de surface, proximité des habitations et des riverains, sensibilité dos paysages et des milieux naturels, taille de ladécharge, âge dc la décharge, composition du dépôt.Chacun des critères est évalué par pondération de différents paramètres physiques ou environnementaux en fonction de l'impactobservé sur le critère en question. Pour chacun des sites, et par pondération des critères décrits précédemment, une valeur est calcu¬lée pour les quatre types d'impacts potentiels. Une analyse muhicritère a été conduite sur les sites diagnostiqués, avec notammentune hiérarchisation des sites en fonction du niveau des impacts. Cette analyse peut servir à guider une stratégie d'intervention sur lessites de décharges du département. De plus, il a été élaboré 80 projets de réaménagement et 19 projets de réhabilitation. Conformé¬ment au souhait du Comité dc pilotage, treize sites prioritaires (dont deux centres d'enfouissement technique dc classe 2) ont été

retenus en fonction notamment d'une situation d'urgence vis-à-vis d'un impact sur l'environnement, et plus particulièrement décritsafin d'orienter les premières opérations de résorption.

N° nCHE SP= 2000POL204ISRN=BRGM/RP-40870-FR (2000, SAR, LRO) / CF=AR - CAT=DCM : AGENCE DE L'EAU RHONE-MEDITERRANEE-CORSE, ADEME, DRIRE, CHAMBREREGIONALE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DU LANGUEDOC ROUSSILLONinventaire historique régional des anciens sites industriels et activités dc scr\ice du département dcl'Hérault pour la période dc 1850 à 1985 - Actualisation de la base dc données- 2000- 229 p., 5 fig., 1 1 tab., 13 cartes, 7 annexesInvtdnTaire historiqlt;. Base de données. Sites Industriels, Sol, Pollution, I Ierault, Actualisation(5>nf/í¿íe)L'actualisation de l'inventaire historique régional des anciens sites industriels et activités de service du département del'Hérault a été réalisée sur dotation du Ministère de l'Economie, des Finances et de l'industrie, du Ministère de l'Aménagement duTerritoire et de l'Environnement (MATE), les cofuiancemenls de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise dc l'Energie(/\DEME). L'actualisation est la première étape de la sélection des sites sur lesquels un diagnostic initial serait prioritaire.Le premier objectif de cette actualisation e.st, d'une part, de renseigner les 1479 sites dont l'état et/ou la localisation est resté inconnuà l'issue dc l'inventaire (tableau l) et, d'autre part, de faire valider les informations saisies dans la base de données des anciens sitesindustriels et activités de services (BASIAS) par les communes.Après les différentes phases de mise à jour, la base de données (BASIAS) est composée de 2532 sites d'Installations rla.ssécsrépartis en trois groupes d'activité (tableau 2) tels que définis par le Service de l'Environnement Industriel du Ministère del'/\ménagement du Territoire et de IXnvironnement (I" groupe, 2* groupe, 3*"' groupe par ordre décroissant de risque d'impactsupposé du milieu.Parmi ces 2S32 sites :

1 180 sites ont pu être identifiés comme "anciens" c'est à dire que tout ou partie de leur activité a cessé et qu'ils peuvent êtrerestés en friche ou avoir été réaménagés.1 164 sites sont toujours rn activité et sont donc réglementairement suivis dans le cadre de la police des installations classées.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 37

Page 39: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

Pour 1rs 288 sites restants (annexe 3), il n'a pas été possible de déterminer l'état d'activité, faute d'informations assez précises.Une première évaluation environnementale a pu ëtie effectuée sur les sites dans la mesure où ils étaient localisés.I/CS paramètres environnementaux, ainsi évalués avec des critères d'utilisation du site, ont permis d'effectuer un premier tri suivantune grille préétablie par le Service de l'Environnement Industriel (S.E.I.).L'objectif final de cette étude est de fournir au comité de pilotage régional une sélection des sites du département de l'Hérault surlesquels une vigilance plus ou moins accrue doit être envisagée. Cette sélection est effectuée en mettant en suvre la grille de triproposée par le Ministè-re de l'Environnement dans la note DPPR/SEI/BPSE du 17 avril 1996 reproduite en annexe 1.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 38

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

Pour 1rs 288 sites restants (annexe 3), il n'a pas été possible de déterminer l'état d'activité, faute d'informations assez précises.Une première évaluation environnementale a pu ëtie effectuée sur les sites dans la mesure où ils étaient localisés.I/CS paramètres environnementaux, ainsi évalués avec des critères d'utilisation du site, ont permis d'effectuer un premier tri suivantune grille préétablie par le Service de l'Environnement Industriel (S.E.I.).L'objectif final de cette étude est de fournir au comité de pilotage régional une sélection des sites du département de l'Hérault surlesquels une vigilance plus ou moins accrue doit être envisagée. Cette sélection est effectuée en mettant en suvre la grille de triproposée par le Ministè-re de l'Environnement dans la note DPPR/SEI/BPSE du 17 avril 1996 reproduite en annexe 1.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 38

Page 40: Public BRGM

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4. Thème RIS :

Risques géologiques

N° FICHE SP=2000RIS458ISRN=BRGM/RP-50372-FR (2000, SAR, LRO) / CAT=A - CF=AICM : DDASS GARD, MINISTERE DE L'EMPLOI ET DE LA SOLIDARITEIdentification des xones à forte potentialité d'émanation cn radon dans le département du Gard.-2000/1 1-37 p., 2 fig.GEOLOGIE DE L'INGENIEUR - EMANATION, RADON ; GARD(Synthèse) La DDASS du Gard a sollicité le BRGM afin de hiérarchiser les zones susceptibles de présenter un potentiel élevéd'émanation de radon dans le département et de choisir les communes d'implantation de dosimètres pour la prochaine campagne de

mesures ciblée sur les établissements recevant du public (E.R.P.).L'étude réalisée s'appuie sur la cartographie et l'analyse critique des mesures eflectuées par l'IPSN en 1995 et le CETE Méditerranéeen 2000, associée à une synthèse géologique du départementll en ressort que les concentrations élevées de radon sont pour la plupart mesurées dans des communes dont le sous-sol possède uneou plusieurs des caractéristiques suivantes :

- fomutions géologiques : Granite du St-Guiral-Liron ou schistes du paléozoïque- proximité d'une faille majeure (de Nîmes ou des Cévennes)- thermalisme- existence d'exploitations minières (en activité ou anciennes).

En s'appuyant sur ces remarques, et en tenant compte de la répartition de la population et des E.R.P. dans le département, un pland'échantillonnage comprenant 36 communes est proposé pour la campagne de mesures que la DDASS 30 souhaite mener à l'ou-tomnc 2000.

N° FICHE SP =2000RIS459ISRN=BRGM/RP-50458-FR (2000,SAR,LRO)CM : CONSEIL GENERAL DE LA LOZERE, MINISTERE DE L'AMENAGEMENT DUTERRITOIREBase dc données sur les mouvements dc terrain dc la Loróre- 2000/12 - 28 p.? 4 fig., 2 tabl., 1 ann., I ccdcrom..MOUV'EMENS DE TERRAINS, BASE DE DONNEES, LOZERE(Tîéiumé^L'objet de l'étude est la création d'une base de données numériques sur les mouvements de terrain du département de laLozère. Le département est confronté à des phénomènes de mouvements de terrain : glissements, chutes dc blocs / éboulements,coulées, eflbndrements... Afin de renforcer la gestion des ouvrages départementaux, en particulier routiers, le Conseil Général de laIxjzère a souhaité disposer d'un inventaire des mouvements de terrain sur tout le département. Cette démarche s'inscrit égalementde façon plus large dans un contexte d'études et de prévention des risques naturels prévisibles. L'étude bénéficie d'uncofmancement du Conseil Général de la Ixizae, du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, et du BRGMdans le cadre de ses programmes nationaux d'appui aux politiques publiques (opération de Service public du BRGM 99H 146).L'inventaire distingue six types de mouvements de terrain : i) glissement, ii ) chute de blocs / éboulement, iii) coulée, iv)effondrement, v) érosion de berges et vi) retrait / gonflement Les données inventoriées possèdent une origine bibliographique oubien sont le résultat d'enquêtes conduites auprès d'interlocuteurs techniques, à l'exclusion de données issues de reconnaissances deterrain nouvelles. La Direction Départementale de l'Equipement (DDE) de la I.ozêre a coastitué la source principale desinformations lors du travail de collecte. La Direction des services techniques du département de la l.ozère (DSTD) a transmis lessites de travaux ou d'études sur les portions du réseau routier sous sa gestion. Des documents conservés aux Archivesdépartementales et relatifs à l'occurrence d'événements liés aux risques naturels daas le département ont été consuUés. L'étude meten �uvre l'outil logiciel et la base de données associée BD_mvis pour la collecte et la gestion des informations relatives auxdiflërents événements de mouvements de terrain inventoriés. Un total de 236 mouvements de terrain constitue la base de données à

l'issue de l'étude. I/Cs événemettts de chutes de blocs et éboulements forment la majorité des mouvements inventoriés (64'!ó dutotal), suivis par les glissements (33'!ó) ; quelques phénomènes de type coulée ou elfondrement ont été répertoriés. I.a localisation de

chacun des mouvements inventoriés est fournie à l'échelle de I/IOOOO sous forme d'extrait de carte sur un fonds de scan IGNagrandi où les informations principales relatives à l'événement se trouvent indiquées.I.a base de données constituée par le présent travail est destinée à être consolidée au niveau national dans le cadre du programme de

ba.se de données nationale sur les mouvements de terrain. Ce programme est mené en collaboration entre le BRGM, le LaboratoireCentral des Ponts-et-Chaussées (LCPC) et le service de Restauration des terrains en montagne (RTM) de l'Office National desForêts.Iaîs données collectées n'ont pas un caractère d'exhaustivité et, à l'instar de toute base de données numériques, la base de donnéessur les mouvements de tertain en Ixjzère est destinée à ê-tre enrichie ou précisée ultérieurement, le cas échéant, par des donnéesportées à la connaissance du gestionnaire de la base. L'interprétition des données du rapport reste sous la responsabilité del'utilisateur et sous son seul contrôle.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 39

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4. Thème RIS :

Risques géologiques

N° FICHE SP=2000RIS458ISRN=BRGM/RP-50372-FR (2000, SAR, LRO) / CAT=A - CF=AICM : DDASS GARD, MINISTERE DE L'EMPLOI ET DE LA SOLIDARITEIdentification des xones à forte potentialité d'émanation cn radon dans le département du Gard.-2000/1 1-37 p., 2 fig.GEOLOGIE DE L'INGENIEUR - EMANATION, RADON ; GARD(Synthèse) La DDASS du Gard a sollicité le BRGM afin de hiérarchiser les zones susceptibles de présenter un potentiel élevéd'émanation de radon dans le département et de choisir les communes d'implantation de dosimètres pour la prochaine campagne de

mesures ciblée sur les établissements recevant du public (E.R.P.).L'étude réalisée s'appuie sur la cartographie et l'analyse critique des mesures eflectuées par l'IPSN en 1995 et le CETE Méditerranéeen 2000, associée à une synthèse géologique du départementll en ressort que les concentrations élevées de radon sont pour la plupart mesurées dans des communes dont le sous-sol possède uneou plusieurs des caractéristiques suivantes :

- fomutions géologiques : Granite du St-Guiral-Liron ou schistes du paléozoïque- proximité d'une faille majeure (de Nîmes ou des Cévennes)- thermalisme- existence d'exploitations minières (en activité ou anciennes).

En s'appuyant sur ces remarques, et en tenant compte de la répartition de la population et des E.R.P. dans le département, un pland'échantillonnage comprenant 36 communes est proposé pour la campagne de mesures que la DDASS 30 souhaite mener à l'ou-tomnc 2000.

N° FICHE SP =2000RIS459ISRN=BRGM/RP-50458-FR (2000,SAR,LRO)CM : CONSEIL GENERAL DE LA LOZERE, MINISTERE DE L'AMENAGEMENT DUTERRITOIREBase dc données sur les mouvements dc terrain dc la Loróre- 2000/12 - 28 p.? 4 fig., 2 tabl., 1 ann., I ccdcrom..MOUV'EMENS DE TERRAINS, BASE DE DONNEES, LOZERE(Tîéiumé^L'objet de l'étude est la création d'une base de données numériques sur les mouvements de terrain du département de laLozère. Le département est confronté à des phénomènes de mouvements de terrain : glissements, chutes dc blocs / éboulements,coulées, eflbndrements... Afin de renforcer la gestion des ouvrages départementaux, en particulier routiers, le Conseil Général de laIxjzère a souhaité disposer d'un inventaire des mouvements de terrain sur tout le département. Cette démarche s'inscrit égalementde façon plus large dans un contexte d'études et de prévention des risques naturels prévisibles. L'étude bénéficie d'uncofmancement du Conseil Général de la Ixizae, du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, et du BRGMdans le cadre de ses programmes nationaux d'appui aux politiques publiques (opération de Service public du BRGM 99H 146).L'inventaire distingue six types de mouvements de terrain : i) glissement, ii ) chute de blocs / éboulement, iii) coulée, iv)effondrement, v) érosion de berges et vi) retrait / gonflement Les données inventoriées possèdent une origine bibliographique oubien sont le résultat d'enquêtes conduites auprès d'interlocuteurs techniques, à l'exclusion de données issues de reconnaissances deterrain nouvelles. La Direction Départementale de l'Equipement (DDE) de la I.ozêre a coastitué la source principale desinformations lors du travail de collecte. La Direction des services techniques du département de la l.ozère (DSTD) a transmis lessites de travaux ou d'études sur les portions du réseau routier sous sa gestion. Des documents conservés aux Archivesdépartementales et relatifs à l'occurrence d'événements liés aux risques naturels daas le département ont été consuUés. L'étude meten �uvre l'outil logiciel et la base de données associée BD_mvis pour la collecte et la gestion des informations relatives auxdiflërents événements de mouvements de terrain inventoriés. Un total de 236 mouvements de terrain constitue la base de données à

l'issue de l'étude. I/Cs événemettts de chutes de blocs et éboulements forment la majorité des mouvements inventoriés (64'!ó dutotal), suivis par les glissements (33'!ó) ; quelques phénomènes de type coulée ou elfondrement ont été répertoriés. I.a localisation de

chacun des mouvements inventoriés est fournie à l'échelle de I/IOOOO sous forme d'extrait de carte sur un fonds de scan IGNagrandi où les informations principales relatives à l'événement se trouvent indiquées.I.a base de données constituée par le présent travail est destinée à être consolidée au niveau national dans le cadre du programme de

ba.se de données nationale sur les mouvements de terrain. Ce programme est mené en collaboration entre le BRGM, le LaboratoireCentral des Ponts-et-Chaussées (LCPC) et le service de Restauration des terrains en montagne (RTM) de l'Office National desForêts.Iaîs données collectées n'ont pas un caractère d'exhaustivité et, à l'instar de toute base de données numériques, la base de donnéessur les mouvements de tertain en Ixjzère est destinée à ê-tre enrichie ou précisée ultérieurement, le cas échéant, par des donnéesportées à la connaissance du gestionnaire de la base. L'interprétition des données du rapport reste sous la responsabilité del'utilisateur et sous son seul contrôle.

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5. Thème DEP :

N° FICHE SP=2000DEP405lSRN=BRGM/RP-50096-FR (2000, SAR, LRO) / CF= AI - CAT=ACM : MINISTERE DE L'ECONOMIE DES FINANCES ET DE L'INDUSTRIE. DRIRE LANGUE¬DOC-ROUSSILLONRégion Languedoc-Roussillon. Cartographie des travaux miniers.- 2000/03 - 39 p.«EOLOGIE DE I/l.NGE.NIEUU - TITRE-MINIER, TRAVAUX-MINIERS, CART(X}R/\PIHE, SIG ; ALDE, G,\KD,HERALTT, IXJZERE, PYRENEES-ORIENTALES(Résumé)Là synthèse des données relatives aux travaux miniers des cinq départements de la région Languedoc-Roussillon,entreprise par le BRGM à la demande de la DRIRE, a consisté, dans une première phase, à élaborer des fichiers de synthèse et unextrait de carte à l'échelle 1/25.000 pour d'une part 258 concessions et 55 permis.Dans une seconde phase, la cartographie papier, à l'échelle 1/25 000 a été numérisée et transposée sous forme de Système d'Infor¬mation Géographique sous ARC.INI'O, les restitutions fichier étant élaborées sous MAP.INFO.Cette cartographie porte sur les périmètres des titres miniers et surtout sur l'emprise des travaux réalisés, qu'ils soient à ciel ouvertou souterrains, cn fonction des connaissances acquises.

N° FICHE SP=99G391ISRN=BRGM/RP-50249-FR (2000, SAR, LRO) / CF=AR - CAT=(B)CM : DRIRE LANGUEDOC-ROUSSILLON, MINISTERE DE L'ECONOMIE DES FINANCES ET DEL'INDUSTRIEEvaluation des séquelles minières en région Languedoc- Roussillon. Approche d'une caractérisationet hiérarchisation des sites en terme dc risques.- 2000/06 - 1 17 p., 12 fig., 42 cartesGEOLOGIE DE L'INGENIEUR - HIERARCHISATION, AN/\LYSE-RISQUE, MlNE-AB/\NDONNEE ; FRANCE, AUDF,.PYRENEES-ORIENTALES, HERAULT, GARD, U)ZERE(Résumé) La présente étude s'in.scrit dans le cadre de la gestion post extractive des travaux miniers et concerne l'ensemble des titresminiers de la région I.anguedoc-Roussillon.L'objectif assigné était d'établir une hiérarchie de ces titres miniers en fonction du potentiel de risque qu'ils représentent1.a méthode élaborée permet :

- de réunir et d'analyser les données de tous ordres disponibles sur chacun des titres, et de les convertir en dimensions quantifiables.- d'associer et de combiner ces dimensions en fonction de trois types principaux de risque précédemment identifiés.- par comparaison des paramètres obtenus, de hiérarchiser les titres en fonction de leur susceptibilité à chacun des trois types de

risque.Avant que la méthode ne devienne réellement opérationnelle et puisse être généralisée, une réfiexion et concertation approfondiesdoivent être menées concernant les choix d'équilibrage des facteurs d'influence.

N° FICHE SP = 98G024!SRN=BRGM/RP-39800 - 40547 - 40592 - 40493 - 40275 -FR (2000, SAR, LRO)CM : DRIRE, MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE, AGENCE DE L'EAU RHÔNE MÉDITERRANÉECORSE, UNICEM, CHAMBRE DES MÉTIERS DE LA LOZÈRE, CCI DE LA LOZÈRE, CONSEILGÉNÉRAL DE L'HÉRAULT, DU GARD, DE LA LOZÈRE ET DES PYRÉNÉES ORIENTALES.Schéma départemental des carrières des départements dc l'Aude, du Gard, de l'Hérault, de laLozère, des Pyrénées OrientalesCARRIERES, ALT)E, GARD, HERAULT, IjOZERE, PYRENEES-ORIENTALES(Résumé) I.a loi n° 76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la protection de l'environnement, modifiée parla loi n° 93-3 du 4 janvier 1993 relative aux carrières stipule, par l'article 16-3, qu'un schéma départemental des carrières doit êtreélaboré et mis en oeuvre dans chaque départementLes schémas doivent constituer un instrument d'aide à toute décision des Préfets en matière d'exploitation de carrières, décisionprise en application de la législation relative aux installations classées.Ix's schémas définissent les conditions générales d'implantation des carrières en prenant en compte l'intérêt économique national, lesressources et les besoins en matériaux du département concerné et des départements voisins, la protedion des paysages, des sites et

des milieux naturels sensibles, la nécessité d'une gestion équilibrée de l'espace, tout en favorisant une utilisation économe etrationnelle dos matières premières. Les schémas fixent encore les objectifs à atteindre cn matière dc remise en état et de

réaménagement des sites.I.es schémas départementaux des carrières sont avant tout l'occasion d'une réflexion approfondie et prospective, non seulement surl'impact de l'activité des carrières sur l'environnement mais aussi, à un degré plus large, sur la politique des matériaux. Ils se placentdans le cadre d'une stratégie environnementale durable et doivent conduire à assurer une gestion rationnelle des ressources et à

garantir une meilleure protection de l'environnement.l£% schémas ont été élaborés pour les 3 départements de la région sous la respon.sabilité des Commissions des Carrières présidéespar les Préfets. Les travaux de mise en place des documents relatifs à ces schémas, débutés en 1995 ou 1996 suivant lesdépartements se sont terminés cn 1998. 1,es 5 enquêtes publiques correspondantes se sont alors déroulées entre le 15 décembre 1998

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5. Thème DEP :

N° FICHE SP=2000DEP405lSRN=BRGM/RP-50096-FR (2000, SAR, LRO) / CF= AI - CAT=ACM : MINISTERE DE L'ECONOMIE DES FINANCES ET DE L'INDUSTRIE. DRIRE LANGUE¬DOC-ROUSSILLONRégion Languedoc-Roussillon. Cartographie des travaux miniers.- 2000/03 - 39 p.«EOLOGIE DE I/l.NGE.NIEUU - TITRE-MINIER, TRAVAUX-MINIERS, CART(X}R/\PIHE, SIG ; ALDE, G,\KD,HERALTT, IXJZERE, PYRENEES-ORIENTALES(Résumé)Là synthèse des données relatives aux travaux miniers des cinq départements de la région Languedoc-Roussillon,entreprise par le BRGM à la demande de la DRIRE, a consisté, dans une première phase, à élaborer des fichiers de synthèse et unextrait de carte à l'échelle 1/25.000 pour d'une part 258 concessions et 55 permis.Dans une seconde phase, la cartographie papier, à l'échelle 1/25 000 a été numérisée et transposée sous forme de Système d'Infor¬mation Géographique sous ARC.INI'O, les restitutions fichier étant élaborées sous MAP.INFO.Cette cartographie porte sur les périmètres des titres miniers et surtout sur l'emprise des travaux réalisés, qu'ils soient à ciel ouvertou souterrains, cn fonction des connaissances acquises.

N° FICHE SP=99G391ISRN=BRGM/RP-50249-FR (2000, SAR, LRO) / CF=AR - CAT=(B)CM : DRIRE LANGUEDOC-ROUSSILLON, MINISTERE DE L'ECONOMIE DES FINANCES ET DEL'INDUSTRIEEvaluation des séquelles minières en région Languedoc- Roussillon. Approche d'une caractérisationet hiérarchisation des sites en terme dc risques.- 2000/06 - 1 17 p., 12 fig., 42 cartesGEOLOGIE DE L'INGENIEUR - HIERARCHISATION, AN/\LYSE-RISQUE, MlNE-AB/\NDONNEE ; FRANCE, AUDF,.PYRENEES-ORIENTALES, HERAULT, GARD, U)ZERE(Résumé) La présente étude s'in.scrit dans le cadre de la gestion post extractive des travaux miniers et concerne l'ensemble des titresminiers de la région I.anguedoc-Roussillon.L'objectif assigné était d'établir une hiérarchie de ces titres miniers en fonction du potentiel de risque qu'ils représentent1.a méthode élaborée permet :

- de réunir et d'analyser les données de tous ordres disponibles sur chacun des titres, et de les convertir en dimensions quantifiables.- d'associer et de combiner ces dimensions en fonction de trois types principaux de risque précédemment identifiés.- par comparaison des paramètres obtenus, de hiérarchiser les titres en fonction de leur susceptibilité à chacun des trois types de

risque.Avant que la méthode ne devienne réellement opérationnelle et puisse être généralisée, une réfiexion et concertation approfondiesdoivent être menées concernant les choix d'équilibrage des facteurs d'influence.

N° FICHE SP = 98G024!SRN=BRGM/RP-39800 - 40547 - 40592 - 40493 - 40275 -FR (2000, SAR, LRO)CM : DRIRE, MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE, AGENCE DE L'EAU RHÔNE MÉDITERRANÉECORSE, UNICEM, CHAMBRE DES MÉTIERS DE LA LOZÈRE, CCI DE LA LOZÈRE, CONSEILGÉNÉRAL DE L'HÉRAULT, DU GARD, DE LA LOZÈRE ET DES PYRÉNÉES ORIENTALES.Schéma départemental des carrières des départements dc l'Aude, du Gard, de l'Hérault, de laLozère, des Pyrénées OrientalesCARRIERES, ALT)E, GARD, HERAULT, IjOZERE, PYRENEES-ORIENTALES(Résumé) I.a loi n° 76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la protection de l'environnement, modifiée parla loi n° 93-3 du 4 janvier 1993 relative aux carrières stipule, par l'article 16-3, qu'un schéma départemental des carrières doit êtreélaboré et mis en oeuvre dans chaque départementLes schémas doivent constituer un instrument d'aide à toute décision des Préfets en matière d'exploitation de carrières, décisionprise en application de la législation relative aux installations classées.Ix's schémas définissent les conditions générales d'implantation des carrières en prenant en compte l'intérêt économique national, lesressources et les besoins en matériaux du département concerné et des départements voisins, la protedion des paysages, des sites et

des milieux naturels sensibles, la nécessité d'une gestion équilibrée de l'espace, tout en favorisant une utilisation économe etrationnelle dos matières premières. Les schémas fixent encore les objectifs à atteindre cn matière dc remise en état et de

réaménagement des sites.I.es schémas départementaux des carrières sont avant tout l'occasion d'une réflexion approfondie et prospective, non seulement surl'impact de l'activité des carrières sur l'environnement mais aussi, à un degré plus large, sur la politique des matériaux. Ils se placentdans le cadre d'une stratégie environnementale durable et doivent conduire à assurer une gestion rationnelle des ressources et à

garantir une meilleure protection de l'environnement.l£% schémas ont été élaborés pour les 3 départements de la région sous la respon.sabilité des Commissions des Carrières présidéespar les Préfets. Les travaux de mise en place des documents relatifs à ces schémas, débutés en 1995 ou 1996 suivant lesdépartements se sont terminés cn 1998. 1,es 5 enquêtes publiques correspondantes se sont alors déroulées entre le 15 décembre 1998

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et le 1er octobre 1999. Actuellement, ces schémas sont soumis pour avis aux Commissions Départementales des Carrières desdépartements voisins, du Préfet coordonnateur du bassin Rhône Méditerranée Corse et des Conseils Généraux.L'approbation définitive de ces schénus est intervenue en 2000 (arrêtés préfectoraux en date des 16/03/2000 pour la Lozère.11/04/2000 pour le Gard, 22/05/2000 pour l'Hérault, 18/07/2000 pour les Pyrénées Orientales, 19/09/2000 pour l'Aude. A cetteoccasion les rapports provisoires élaborés en 1999 ont été amendés et définitivement approuvés durant l'année 2000.Une syirthèse régionale de ces documents a été engagée afm, d'une part, de promouvoir l'utilisation de ces documents dans le cadrede la conduite d'une politique des carrières et, d'autre part, de mettre en concordance ces schémas réalisés à l'échelledépartementale.

N° FICHE SP=2000DEP405ISRN=BRGM/RP-50059-FR (2000, SAR, LRO) - CF=ARCM : DRIRE LANGUEDOC ROUSSILLONCompléments d'investigation sur les objets miniers de la concession de La Valette (Gard).(Résumé) Cette note fait suite à l'avant-projet sommaire (rapport BRGM R.40705) sur la concession minière orpheline de La Valettedans le Gard (plomb, zinc, argent). Une première investigation des objets miniers n'avait pas suffi pour trouver la plupart des objetsminiers. Grâce au rapport de stage de J.Ph. Nicot (1981) il est désormais possible de mieux situer les objets miniers et de lesretrouver sur le terrain. C'est ce qui a été fait en compagnie de A. Aygon de la DRIRE d'Alès dès le 10 janvier 2000.

DATSAI=2000/02/I4

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et le 1er octobre 1999. Actuellement, ces schémas sont soumis pour avis aux Commissions Départementales des Carrières desdépartements voisins, du Préfet coordonnateur du bassin Rhône Méditerranée Corse et des Conseils Généraux.L'approbation définitive de ces schénus est intervenue en 2000 (arrêtés préfectoraux en date des 16/03/2000 pour la Lozère.11/04/2000 pour le Gard, 22/05/2000 pour l'Hérault, 18/07/2000 pour les Pyrénées Orientales, 19/09/2000 pour l'Aude. A cetteoccasion les rapports provisoires élaborés en 1999 ont été amendés et définitivement approuvés durant l'année 2000.Une syirthèse régionale de ces documents a été engagée afm, d'une part, de promouvoir l'utilisation de ces documents dans le cadrede la conduite d'une politique des carrières et, d'autre part, de mettre en concordance ces schémas réalisés à l'échelledépartementale.

N° FICHE SP=2000DEP405ISRN=BRGM/RP-50059-FR (2000, SAR, LRO) - CF=ARCM : DRIRE LANGUEDOC ROUSSILLONCompléments d'investigation sur les objets miniers de la concession de La Valette (Gard).(Résumé) Cette note fait suite à l'avant-projet sommaire (rapport BRGM R.40705) sur la concession minière orpheline de La Valettedans le Gard (plomb, zinc, argent). Une première investigation des objets miniers n'avait pas suffi pour trouver la plupart des objetsminiers. Grâce au rapport de stage de J.Ph. Nicot (1981) il est désormais possible de mieux situer les objets miniers et de lesretrouver sur le terrain. C'est ce qui a été fait en compagnie de A. Aygon de la DRIRE d'Alès dès le 10 janvier 2000.

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6. Thème PIR :

Opérations d'initiative régionale

N° FICHE SP=2000PIRI 18

ISRN=BRGM/RP-50358-FR (2000, SAR, LRO) - CF=ARCM : PREFECTURE LOZEREAvis hydrogéologique sur les épandages des lisiers dc la porcherie dc La Nojarèdc, commune dcChanac (Lo7>crc).VTJLNERABILITE, AQUIFERE KARSTIQUE, LOZERE, EPANDAGE, LISIERS, INSTAI.LATION CLASSEE(/îéjKmé)L'e.\ploitation de la porcherie de la SCA U NOJAREDE située en secteur nord du Causse de Sauveterre sur la commune dcChanac est une installation cla.ssée soumise à autorisation. Comptant 946 truies, verrats et cochcttes, elle a fait l'objet d'une étuded'impact et d'une enquête publique du fait des incidences possibles et des nuisances de cette activité sur l'environnementCette exploitation génère des fumiers et des lisiers qui sont stockés, et qui font l'objet d'un projet d'épandage sur des parcellesréparties sur 190 hectares sur le Causse de Sauveterre entre Chanac et Champerboux. Les impacts potentiels de ces épandages surles eaux souterraines pourraient se traduire par une augmervtation des teneurs en matières organiques, cn nitrates, et par unedétérioration de la qualité bactériologique des eaux.I.C Causse est exclusivement constitué par des calcaires et dolomies. Deux aquifères karstiques s'y développent : l'aquifère supérieurqui est une nappe libre de grande extension, sans protection en couverture autre que l'horizon pédologique, et l'aquifère inférieur de

nature captive, séparé du précédent par une couche de marnes imperméables. C'est sur l'aquilcre supérieur karstiné que vontavoir lieu les épandagrs. 11 est ainsi vulnérable aux pollutions, et il est à craindre drs risqurs de contamination des sourcrssituées rn contrebas dans les vallées du Ix>t au nord, rt du Tarn au sud.Ces sources sont soit non utilisées, soit exploitées par captages pour l'alimentation en eau potable de collectivités mais ne disposantpas, pour certaines, d'un dispositif de traitement avant distributioa Parmi ces sources, rrlles de Brmade pour Chanac, ISurlr pourSainte-Enimie et Villarrt pour Barjac, se troavrnt être Ira plus dirrctrmrnt ronrrmées, rt daiLS unr moindrr mesure 1rs

sourcrs du Villard côté Lot, dr Pougnadoirrs rt du Châtrau de la Cazr côté Tarn. On retiendra toutefois que les concentrationsen nitrates sont restées faibles malgré les épandages qui ont déjà eu lieu depuis 1970, portant il est vrai sur les lisiers d'un cheptel del'ordre de 450 têtes.Les quelques données spéléologiques disponibles confirment la présence de très nombreuses grottes et cavités, et d'un réseausouterrain à circulations rapides, sans possibilité de rétention d'une pollution accidentelle, ni de filtration des eaux. Cependantaurimr eipcricnce dr travagr prrmrt dr préciser Tritrnsion drs ba.ssins d'alimrntation rt 1rs ba.ssins vrrsants soutriTolnsdrs rmrrgences, 1rs vitrssrs dr transfrrt rt les dirrrtions précises des rcouirmrnts soutrrrains.A la drmande dr Monsirur le Préfet dr la Lozèrr, l'avis hydrogéologique du DRGM donné dans le cadre de notre missiond'appui aux Srrvicrs dr l'Etat chargés dr la police drs raux, ronHrmr la grandr srnsibilité du miliru aux pollutions "qui nepeut assurer une épuration chimique et bactériologique convenable des eaux qui les traversent".II rst rrconunandr de rrprrndrr 1rs 2 colorations qui n'ont pas abouti, et de procéder à d'autres traçages pour évaluerprécisément les directions et la vitesse de l'écoulement des eaux jusqu'aux sources (interventions techniquement lourdes etcoûteuses).Il rst spcciiié d'avoir une bonnr trafabilité drs épandages en dates, lieux et quantités, et, en parallèle, d'in.staurrr un suivi de laqualité de l'eau sur 1rs 3 sourcrs 1rs plus vulnera birs et pouvant être affectées par cet épandage.Vis à vis de la protection des eaux souterraines, il est tout de même préférable d'implanter ce type d'installation et d'envisager lesépandages de lisiers nettement à l'écart des aquifères karstiques réputés extrêmement vulnérables.

DATSAI=2000/08/ll

N° FICHE SP=2000PIR118ISRN=BRGM/RP-50427-FR (2000, SAR, LRO) - CF=ARCM : DDASS PYRENEES-ORIENTALESProjet dc traitement des cfilucnts de la ca^c vinicole exploitée par la Société coopérative Les Vigne¬rons de Força Real à Millas (66). Impact du projet sur la ressource cn eau souterraine.EAU SOUTLRRAKE, VTA-KCRABILITE, DASSIN D'EVAPORATION, MILLAS, PYRENEES ORIENTALES, GARDIJl DD.VSS des Pyrénées Orientales a saisi le Service géologique Régional I.anguedoc Roussillon du BRGM afin d'obtenir un avisrelatif aux risques éventuels que pourrait présenter le projet de bassin d'évaporation des effluents industriels de la cave vinicoleexploitée par la société coopérative les Vignerons de Força Real à Millas sur les nouveaux captages Cl et C3 alimentant en eaupotable la ville de Perpignan.L'avis est émis dans le cadre de la mission d'appui du BRGM aux services de l'Etat chargés de la police des eaux.

Eu égard à la vulnérabilité du milieu (alluvions de moyenne terrasse), sans couverture, il et envisagé dc placer en fond et sur lesparois de l'infrastructure une géomembrane. En conséquence, le risque de contamination de la nappe devient beaucoup plus limité.L'interprétation du sens d'écoulement dans l'aquifère et du cône d'influence lié au pompage sur le captage C3.I, ouvrage le plusvulnérable et sollicitant la nappe alluviale, semble indiquer que le risque d'atteinte de ce captage par une eau ayant transité sous lebassin d'évaporation semble pratiquement exclu. Il n'en demeure par moins que, étant données les imprécisions sur le sensd'écoulement, en particulier dans toutes conditions climatiques et hydrauliques, il est préconisé de réaliser des observations decontrôle de la qualité de l'eau sur un piézomètre à créer (si aucun ouvrage permettant l'accès à la nappe n'existe), à 250 m au NordEst du site retenu pour l'implantation du bassin.

DATSAI=2000/10/IO

Rapport BRGM/RP-50827-FR 42

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

6. Thème PIR :

Opérations d'initiative régionale

N° FICHE SP=2000PIRI 18

ISRN=BRGM/RP-50358-FR (2000, SAR, LRO) - CF=ARCM : PREFECTURE LOZEREAvis hydrogéologique sur les épandages des lisiers dc la porcherie dc La Nojarèdc, commune dcChanac (Lo7>crc).VTJLNERABILITE, AQUIFERE KARSTIQUE, LOZERE, EPANDAGE, LISIERS, INSTAI.LATION CLASSEE(/îéjKmé)L'e.\ploitation de la porcherie de la SCA U NOJAREDE située en secteur nord du Causse de Sauveterre sur la commune dcChanac est une installation cla.ssée soumise à autorisation. Comptant 946 truies, verrats et cochcttes, elle a fait l'objet d'une étuded'impact et d'une enquête publique du fait des incidences possibles et des nuisances de cette activité sur l'environnementCette exploitation génère des fumiers et des lisiers qui sont stockés, et qui font l'objet d'un projet d'épandage sur des parcellesréparties sur 190 hectares sur le Causse de Sauveterre entre Chanac et Champerboux. Les impacts potentiels de ces épandages surles eaux souterraines pourraient se traduire par une augmervtation des teneurs en matières organiques, cn nitrates, et par unedétérioration de la qualité bactériologique des eaux.I.C Causse est exclusivement constitué par des calcaires et dolomies. Deux aquifères karstiques s'y développent : l'aquifère supérieurqui est une nappe libre de grande extension, sans protection en couverture autre que l'horizon pédologique, et l'aquifère inférieur de

nature captive, séparé du précédent par une couche de marnes imperméables. C'est sur l'aquilcre supérieur karstiné que vontavoir lieu les épandagrs. 11 est ainsi vulnérable aux pollutions, et il est à craindre drs risqurs de contamination des sourcrssituées rn contrebas dans les vallées du Ix>t au nord, rt du Tarn au sud.Ces sources sont soit non utilisées, soit exploitées par captages pour l'alimentation en eau potable de collectivités mais ne disposantpas, pour certaines, d'un dispositif de traitement avant distributioa Parmi ces sources, rrlles de Brmade pour Chanac, ISurlr pourSainte-Enimie et Villarrt pour Barjac, se troavrnt être Ira plus dirrctrmrnt ronrrmées, rt daiLS unr moindrr mesure 1rs

sourcrs du Villard côté Lot, dr Pougnadoirrs rt du Châtrau de la Cazr côté Tarn. On retiendra toutefois que les concentrationsen nitrates sont restées faibles malgré les épandages qui ont déjà eu lieu depuis 1970, portant il est vrai sur les lisiers d'un cheptel del'ordre de 450 têtes.Les quelques données spéléologiques disponibles confirment la présence de très nombreuses grottes et cavités, et d'un réseausouterrain à circulations rapides, sans possibilité de rétention d'une pollution accidentelle, ni de filtration des eaux. Cependantaurimr eipcricnce dr travagr prrmrt dr préciser Tritrnsion drs ba.ssins d'alimrntation rt 1rs ba.ssins vrrsants soutriTolnsdrs rmrrgences, 1rs vitrssrs dr transfrrt rt les dirrrtions précises des rcouirmrnts soutrrrains.A la drmande dr Monsirur le Préfet dr la Lozèrr, l'avis hydrogéologique du DRGM donné dans le cadre de notre missiond'appui aux Srrvicrs dr l'Etat chargés dr la police drs raux, ronHrmr la grandr srnsibilité du miliru aux pollutions "qui nepeut assurer une épuration chimique et bactériologique convenable des eaux qui les traversent".II rst rrconunandr de rrprrndrr 1rs 2 colorations qui n'ont pas abouti, et de procéder à d'autres traçages pour évaluerprécisément les directions et la vitesse de l'écoulement des eaux jusqu'aux sources (interventions techniquement lourdes etcoûteuses).Il rst spcciiié d'avoir une bonnr trafabilité drs épandages en dates, lieux et quantités, et, en parallèle, d'in.staurrr un suivi de laqualité de l'eau sur 1rs 3 sourcrs 1rs plus vulnera birs et pouvant être affectées par cet épandage.Vis à vis de la protection des eaux souterraines, il est tout de même préférable d'implanter ce type d'installation et d'envisager lesépandages de lisiers nettement à l'écart des aquifères karstiques réputés extrêmement vulnérables.

DATSAI=2000/08/ll

N° FICHE SP=2000PIR118ISRN=BRGM/RP-50427-FR (2000, SAR, LRO) - CF=ARCM : DDASS PYRENEES-ORIENTALESProjet dc traitement des cfilucnts de la ca^c vinicole exploitée par la Société coopérative Les Vigne¬rons de Força Real à Millas (66). Impact du projet sur la ressource cn eau souterraine.EAU SOUTLRRAKE, VTA-KCRABILITE, DASSIN D'EVAPORATION, MILLAS, PYRENEES ORIENTALES, GARDIJl DD.VSS des Pyrénées Orientales a saisi le Service géologique Régional I.anguedoc Roussillon du BRGM afin d'obtenir un avisrelatif aux risques éventuels que pourrait présenter le projet de bassin d'évaporation des effluents industriels de la cave vinicoleexploitée par la société coopérative les Vignerons de Força Real à Millas sur les nouveaux captages Cl et C3 alimentant en eaupotable la ville de Perpignan.L'avis est émis dans le cadre de la mission d'appui du BRGM aux services de l'Etat chargés de la police des eaux.

Eu égard à la vulnérabilité du milieu (alluvions de moyenne terrasse), sans couverture, il et envisagé dc placer en fond et sur lesparois de l'infrastructure une géomembrane. En conséquence, le risque de contamination de la nappe devient beaucoup plus limité.L'interprétation du sens d'écoulement dans l'aquifère et du cône d'influence lié au pompage sur le captage C3.I, ouvrage le plusvulnérable et sollicitant la nappe alluviale, semble indiquer que le risque d'atteinte de ce captage par une eau ayant transité sous lebassin d'évaporation semble pratiquement exclu. Il n'en demeure par moins que, étant données les imprécisions sur le sensd'écoulement, en particulier dans toutes conditions climatiques et hydrauliques, il est préconisé de réaliser des observations decontrôle de la qualité de l'eau sur un piézomètre à créer (si aucun ouvrage permettant l'accès à la nappe n'existe), à 250 m au NordEst du site retenu pour l'implantation du bassin.

DATSAI=2000/10/IO

Rapport BRGM/RP-50827-FR 42

Page 44: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

N° FICHE SP=2000PIRI 18

ISRN=BRGM/RP-50489-FR (2000, SAR, LRO) - CF=ARCM : DRIRE LANGUEDOC-ROUSSILLONSite SOTRAITAL à Ganges (34). Avis relatif au retrait éventuel de la liste nationale des sites et solspollués.Sites et sols pollues, Ganges[.a DRIRE Languedoc Roussillon a saisi le Service Géologique régional du BRGM afin d'obtenir un avis relatif aux résultaisobtenus par les nouvelles investigations réalisées sur le site de la SOTRAITAL situé sur la commune de Ganges (département del'Hérault), investigations réalisées au début de l'année 2000 et faisant suite à notre précédent rapport en date du 5 février 1999.Cet avis est émis dans le cadre de la irussion d'appui du BRGM aux Administrations.L«s différentes investigations et mesures confirment que les eaux souterraines n'apparaissent pas contaminées à l'extérieur du silC c!que sur le site même, les dépassements des Valeurs de Constat dlmpact ont été observées en un seul point sur un échantillon d'eauprélevé dans un sondage réalisé au droit de la dalle de béton sur laquelle était bâtie l'installation de la SOTRAITAL.Dans les analyses de sols, les valeurs élevées concernent essentiellement l'arsenic, mais les concentrations restent toutes inférieures2'JX VCI pour un usage non sensible. De plus, il apparaît que les teneurs sont très proches dc celles rencontrées sur des échantillon»de matériaux prélevés en dehors du site, matériaux ayant été utilisés pour la construction des remblais sur le site.En conséquence, il peut être suggéré de retirer ce site SOTRAITAI^ à Ganges (34) du fichier national relatif aux sites et sol»industriels pollués.

DATSAI=2000/11/13

N° FICHE SP=2000PIR284ISRN=BRGM/RP-50267-FR (2000, SAR, LRO) - CF=ARCM : CONSEIL GENERAL LOZEREConseil Général de la Lo7¿re. Gorge dc la Jonte. Evaluation globale de l'aléa en bordure dc laRD.996.(Synthése)C'Me note fait suite à l'avant-projet sommaire (rapport BRGM R.40705) sur la concession minière orpheline de LaValette dans le Gard (plomb, zinc, argent). Une première investigation des objets miniers n'avait pas suffi pour trouver la plupartdes objets miniers. Grâce au rapport de stage de J.Ph. Nicot (1981) il est désormais possible de mieux situer les objets miniers et deles retrouver sur le terrain. C'est ce qui a été fait en compagnie de A. Aygon de la DRIRE d'Alès dès le 10 janvier 2000.

DATSAI=2000/06/22

N° FICHE SP=2000PIR1 18

ISRN=BRGM/RP-50005-FR (2000, SAR, LRO)CM : DRIRE LANGUEDOC-ROUSSILLON- 2000/05 - 37 p., 2 fig., 3 annexesAvis géotechnique sur des chutes dc blocs au lieu-dit "Moulin de Bertrand" - Causse-dc-la-Selic,HéraultCHUTE DE BLOCS, EBOULE.MENT, HERAULT(Synthèse) Le Dimanche 12 octobre 1975, la chute d'un gros bloc a partiellement détruit une maison de la commune du Causse-de-la-Selle. en rive droite dc l'ilérauh, entre le barrage et le pont de la RD 122, au lieu-dit « le Moulin de Bertrand ». Les occupantsétant absents, les conséquences sont restées matérielles. Suite à ce phénomène, un arrêté municipal, daté du même jour, interditl'accès du public à cette portion de berge de l'HéraultLa pratique du canoi étant une activité touristique impórtame pour la commune et le département, il est projeté d'aménager le site.Son exploitation permettrait, outre des retombées économiques, de disposer d'une raquette de retournement et d'une aire destatiormement pour les loueurs de canoè. Ce projet d'aménagement est actuellement entravé par l'existence de l'arrêté municipal.I.e Service Géologique Régional Languedoc-Roussillon du BRGM a été sollicité pour formuler un avis sur les dangers de chute deblocs et les moyens de réduire le risque. Deux visites sur le site ont été effectuées.Hormis le secteur de la masse rocheuse en surplomb, l'aléa chute de blocs et éboulement est relativement homogène sur l'ensembledu versant rive droite de l'ilérauh sur la feuille de Saint-Martin-de-I>ondres. ll est qualifié de moyen à fort. Ce niveau d'aléa étaitcelui caractérisant le site avant l'éboulement du 12 octobre 1975 et l'arrêté municipal qui a suivi. I.c surplomb résiduel constitue uneinstabilité évidente. Tant que celle-ci persiste, ou en l'absence de mesures appropriées, H n'y a pas de raison technique objective derevenir sur l'arrêté municipal.I.es mesures appropriées envisageables sont multiples, caractérisées par leurs coûts et selon le niveau de risque acceptable fixé parles décideurs locaux. On peut considérer qur Ir nivrau d'aléa, donc dr risqur rst :

1) inacceptable puisque pouvant conduire à des phénomènes tels que l'éboulement du 12 octobre 1975 et justifiant l'abandon duprojet ou son déplacement par exemple cn rive gauche ;

2) inacceptable et justifiant des mesures générales lourdes de réduction dc l'aléa ;3) acceptable sous ré.scrve de traiter la masse rocheuse instable surplombante ;

4) acceptable malgré la masse rocheuse instable surplombante, sous réserve de mesures de gestion du risque telles que desrestrictions d'accès et/ou le suivi de l'instabilité.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 43

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

N° FICHE SP=2000PIRI 18

ISRN=BRGM/RP-50489-FR (2000, SAR, LRO) - CF=ARCM : DRIRE LANGUEDOC-ROUSSILLONSite SOTRAITAL à Ganges (34). Avis relatif au retrait éventuel de la liste nationale des sites et solspollués.Sites et sols pollues, Ganges[.a DRIRE Languedoc Roussillon a saisi le Service Géologique régional du BRGM afin d'obtenir un avis relatif aux résultaisobtenus par les nouvelles investigations réalisées sur le site de la SOTRAITAL situé sur la commune de Ganges (département del'Hérault), investigations réalisées au début de l'année 2000 et faisant suite à notre précédent rapport en date du 5 février 1999.Cet avis est émis dans le cadre de la irussion d'appui du BRGM aux Administrations.L«s différentes investigations et mesures confirment que les eaux souterraines n'apparaissent pas contaminées à l'extérieur du silC c!que sur le site même, les dépassements des Valeurs de Constat dlmpact ont été observées en un seul point sur un échantillon d'eauprélevé dans un sondage réalisé au droit de la dalle de béton sur laquelle était bâtie l'installation de la SOTRAITAL.Dans les analyses de sols, les valeurs élevées concernent essentiellement l'arsenic, mais les concentrations restent toutes inférieures2'JX VCI pour un usage non sensible. De plus, il apparaît que les teneurs sont très proches dc celles rencontrées sur des échantillon»de matériaux prélevés en dehors du site, matériaux ayant été utilisés pour la construction des remblais sur le site.En conséquence, il peut être suggéré de retirer ce site SOTRAITAI^ à Ganges (34) du fichier national relatif aux sites et sol»industriels pollués.

DATSAI=2000/11/13

N° FICHE SP=2000PIR284ISRN=BRGM/RP-50267-FR (2000, SAR, LRO) - CF=ARCM : CONSEIL GENERAL LOZEREConseil Général de la Lo7¿re. Gorge dc la Jonte. Evaluation globale de l'aléa en bordure dc laRD.996.(Synthése)C'Me note fait suite à l'avant-projet sommaire (rapport BRGM R.40705) sur la concession minière orpheline de LaValette dans le Gard (plomb, zinc, argent). Une première investigation des objets miniers n'avait pas suffi pour trouver la plupartdes objets miniers. Grâce au rapport de stage de J.Ph. Nicot (1981) il est désormais possible de mieux situer les objets miniers et deles retrouver sur le terrain. C'est ce qui a été fait en compagnie de A. Aygon de la DRIRE d'Alès dès le 10 janvier 2000.

DATSAI=2000/06/22

N° FICHE SP=2000PIR1 18

ISRN=BRGM/RP-50005-FR (2000, SAR, LRO)CM : DRIRE LANGUEDOC-ROUSSILLON- 2000/05 - 37 p., 2 fig., 3 annexesAvis géotechnique sur des chutes dc blocs au lieu-dit "Moulin de Bertrand" - Causse-dc-la-Selic,HéraultCHUTE DE BLOCS, EBOULE.MENT, HERAULT(Synthèse) Le Dimanche 12 octobre 1975, la chute d'un gros bloc a partiellement détruit une maison de la commune du Causse-de-la-Selle. en rive droite dc l'ilérauh, entre le barrage et le pont de la RD 122, au lieu-dit « le Moulin de Bertrand ». Les occupantsétant absents, les conséquences sont restées matérielles. Suite à ce phénomène, un arrêté municipal, daté du même jour, interditl'accès du public à cette portion de berge de l'HéraultLa pratique du canoi étant une activité touristique impórtame pour la commune et le département, il est projeté d'aménager le site.Son exploitation permettrait, outre des retombées économiques, de disposer d'une raquette de retournement et d'une aire destatiormement pour les loueurs de canoè. Ce projet d'aménagement est actuellement entravé par l'existence de l'arrêté municipal.I.e Service Géologique Régional Languedoc-Roussillon du BRGM a été sollicité pour formuler un avis sur les dangers de chute deblocs et les moyens de réduire le risque. Deux visites sur le site ont été effectuées.Hormis le secteur de la masse rocheuse en surplomb, l'aléa chute de blocs et éboulement est relativement homogène sur l'ensembledu versant rive droite de l'ilérauh sur la feuille de Saint-Martin-de-I>ondres. ll est qualifié de moyen à fort. Ce niveau d'aléa étaitcelui caractérisant le site avant l'éboulement du 12 octobre 1975 et l'arrêté municipal qui a suivi. I.c surplomb résiduel constitue uneinstabilité évidente. Tant que celle-ci persiste, ou en l'absence de mesures appropriées, H n'y a pas de raison technique objective derevenir sur l'arrêté municipal.I.es mesures appropriées envisageables sont multiples, caractérisées par leurs coûts et selon le niveau de risque acceptable fixé parles décideurs locaux. On peut considérer qur Ir nivrau d'aléa, donc dr risqur rst :

1) inacceptable puisque pouvant conduire à des phénomènes tels que l'éboulement du 12 octobre 1975 et justifiant l'abandon duprojet ou son déplacement par exemple cn rive gauche ;

2) inacceptable et justifiant des mesures générales lourdes de réduction dc l'aléa ;3) acceptable sous ré.scrve de traiter la masse rocheuse instable surplombante ;

4) acceptable malgré la masse rocheuse instable surplombante, sous réserve de mesures de gestion du risque telles que desrestrictions d'accès et/ou le suivi de l'instabilité.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 43

Page 45: Public BRGM

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

N° FICHE SP=2000PIRI 18

ISRN=BRGM (2000, SAR, LRO)CM : DRIRE LANGUEDOC-ROUSSILLON- 2000/04 - 2 1 p., 2 annexesExpertise géologique des anomalies radioactives des plages de Camargue : plage de l'Espiguettc (LeGrau du Roi) et Les Saintes Maries de la Mer OuestMINERAUX LOURDS, RADIOACTIVITE, PLAGES DE CAMARGUE, MONAZITE, CRANDALITE, FLORENCITE, PLAGi:DE LESPIGUETTE, GRAU-DU-ROI, GARD(Synthèse) A la demande du SGR I^anguedoc-Roussillon et dans le cadre dc l'appui scientifique et technique du BRGM au ServiceIHiblic, une expertise géologique de terrain a été réalisée les 6 et 7 avril 2000, par un ingénieur du Service des Ressources Minéralesd'Orléans.Les prélèvements effectués, pour caractériser la source des anomalies radioactives, sur la plage de l'Espiguettc, au Sud Sud-Est duPhare de l'Espiguettc (Le Orau-du-Roi) et celle des Saintes-Maries-de-la-Mcr Ouest en Camargue ont fait l'objet de contrôlesspécifiques de la radioactivité et d'études minéralogiques détaillées dans les laboratoires du Service analyse et caractérisationminérale du BRGM à Orléans ; les résultats sont annexés à cette note technique.Au stade actuel des connaissances les principales conclusions sont les suivantes :

- une anomalie radioactive principale supérieure à 500 c/s a bien été circonscrite sur une distance d'environ l 500 m et sur unelargeur de 10 à 50 m; sa valeur moyenne est comprise entre 600 et 850 c/s avec un ma.vimum de 1 050 c/s,- l'anomalie, bien soutenue se córrele bien entre les quatre profils réalisés,- l'anomalie se situe sur le bourrelet de la plage, au-dessus de la zone intertidale ; dans la zone étroite de la plage vers l'est, elledéborde aussi sur le premier cordon de dunes,- les études de laboratoire montrent que les minéraux naturels, contenus dans les sables noirs ou dans le tout venant de sable prélevésur l'anomalie appartiennent à un assemblage cohérent,- deux minéraux radioactifs naturels déterminés, dont la rrandanitr (aluminophosphatr dr trrrr rarr) du type florrncite, riche cnThorium expliquent qualitativement l'anomalie de terrain,- des compléments de travaux sont proposés pour la réalisation d'un bilan quantitatif global. Enfin, une analyse bibliographiquesommaire montre que la radioactivité des sédiments actuels du Golfe du Lion et des sables de plage de la zone étudiée en particuliera été signalée en 1955 (Rivière, 1955). Son origine naturelle était attribuée à la présence de monazite (observations de M. A.Vatan),- les principaux résultats de cette expertise ont fait l'objet dc deux notes techniques provisoires, présentées et commentées par leBRGM, à la réunion du groupe de travail interdépartemental des DDASS, CIRE, OPRL IFREMER. coordonnée par la DRASS duLanguedoc-Roussillon, qui s'est tenue à la DDASS à Nîmes le 12 avril 2000 entre 10 h et 13 h.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 44

Rapport Annuel 2000 - BRGM région Languedoc Roussillon

N° FICHE SP=2000PIRI 18

ISRN=BRGM (2000, SAR, LRO)CM : DRIRE LANGUEDOC-ROUSSILLON- 2000/04 - 2 1 p., 2 annexesExpertise géologique des anomalies radioactives des plages de Camargue : plage de l'Espiguettc (LeGrau du Roi) et Les Saintes Maries de la Mer OuestMINERAUX LOURDS, RADIOACTIVITE, PLAGES DE CAMARGUE, MONAZITE, CRANDALITE, FLORENCITE, PLAGi:DE LESPIGUETTE, GRAU-DU-ROI, GARD(Synthèse) A la demande du SGR I^anguedoc-Roussillon et dans le cadre dc l'appui scientifique et technique du BRGM au ServiceIHiblic, une expertise géologique de terrain a été réalisée les 6 et 7 avril 2000, par un ingénieur du Service des Ressources Minéralesd'Orléans.Les prélèvements effectués, pour caractériser la source des anomalies radioactives, sur la plage de l'Espiguettc, au Sud Sud-Est duPhare de l'Espiguettc (Le Orau-du-Roi) et celle des Saintes-Maries-de-la-Mcr Ouest en Camargue ont fait l'objet de contrôlesspécifiques de la radioactivité et d'études minéralogiques détaillées dans les laboratoires du Service analyse et caractérisationminérale du BRGM à Orléans ; les résultats sont annexés à cette note technique.Au stade actuel des connaissances les principales conclusions sont les suivantes :

- une anomalie radioactive principale supérieure à 500 c/s a bien été circonscrite sur une distance d'environ l 500 m et sur unelargeur de 10 à 50 m; sa valeur moyenne est comprise entre 600 et 850 c/s avec un ma.vimum de 1 050 c/s,- l'anomalie, bien soutenue se córrele bien entre les quatre profils réalisés,- l'anomalie se situe sur le bourrelet de la plage, au-dessus de la zone intertidale ; dans la zone étroite de la plage vers l'est, elledéborde aussi sur le premier cordon de dunes,- les études de laboratoire montrent que les minéraux naturels, contenus dans les sables noirs ou dans le tout venant de sable prélevésur l'anomalie appartiennent à un assemblage cohérent,- deux minéraux radioactifs naturels déterminés, dont la rrandanitr (aluminophosphatr dr trrrr rarr) du type florrncite, riche cnThorium expliquent qualitativement l'anomalie de terrain,- des compléments de travaux sont proposés pour la réalisation d'un bilan quantitatif global. Enfin, une analyse bibliographiquesommaire montre que la radioactivité des sédiments actuels du Golfe du Lion et des sables de plage de la zone étudiée en particuliera été signalée en 1955 (Rivière, 1955). Son origine naturelle était attribuée à la présence de monazite (observations de M. A.Vatan),- les principaux résultats de cette expertise ont fait l'objet dc deux notes techniques provisoires, présentées et commentées par leBRGM, à la réunion du groupe de travail interdépartemental des DDASS, CIRE, OPRL IFREMER. coordonnée par la DRASS duLanguedoc-Roussillon, qui s'est tenue à la DDASS à Nîmes le 12 avril 2000 entre 10 h et 13 h.

Rapport BRGM/RP-50827-FR 44