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326 SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 306–335 c Département de pharmacovigilance, hôpital de Cimiez, CHU de Nice, Nice, France Auteur correspondant. Introduction.– Dans les orbitopathies thyroïdiennes (OT) actives, l’EUGOGO recommande 12 bolus de méthylprednisolone (BMP) hebdomadaires (dose cumulée < 8 g), pour en minimiser les effets secondaires (ES). Observation.– Mme P., 73ans, traitée pour thyroïdite auto-immune par lévo- thyroxine a consulté au terme de 6 ans pour diplopie et douleurs oculaires. La clinique, un score de Mourits à 4, l’IRM orbitaire et des anticorps antirécepteur de la TSH positifs ont confirmé une OT active. Douze BMP ont été programmés (6 à 500 et 6 à 250 mg). Avant le premier BMP, sous lévothyroxine 125, T4l, TSH, enzymes hépatiques, sérologies VHB/VHC étaient sans anomalie. Après le 8 e BMP, l’ALAT à 2,3 fois la limite supérieure de la normale (LSN) justifiait une diminution du 9 e BMP à 125 mg, puis trois semaines de pause. Une hépatite était alors identifiée (ASAT 15,3 LSN, ALAT 24,3 LSN, GammaGT 4,3 LSN), et les BMP arrêtés. Quatre semaines plus tard, l’hépatite était à son maximum : ASAT 16,6 LSN, ALAT 27,2 LSN, GammaGT 5,1 LSN, Bilirubine 1,0 LSN. Ni insuffisance hépatique, ni anomalie de l’échographie abdominale, ni stig- mate d’hépatite virale ou auto-immune étaient observés. La patiente a refusé la ponction hépatique. Les paramètres étaient normalisés 9 semaines après l’ultime BMP. Discussion.– Une hépatite imputable au BMP peut ainsi survenir, malgré le respect du protocole EUGOGO. L’évaluation hépatique (enzymologie, indices d’hépatite virale ou auto-immune) préalable au premier BMP, et la surveillance de la fonction hépatique durant et après la fin des BMP, demeurent nécessaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.319 P172 Quand la thyroïde révèle une histiocytose langerhansienne O. Gilly a,, V. Hofman b , P. Mahdyoun c , C.-H. Marquette d , P. Fenichel a , L. Castillo c , J.-L. Sadoul a a Service d’endocrinologie, hôpital de l’Archet, CHU de Nice, Nice, France b Laboratoire de pathologie clinique et expérimentale, hôpital Pasteur, CHU de Nice, Nice, France c Institut universitaire de la face et du cou, CHU de Nice, Nice, France d Service de pneumologie, hôpital Pasteur, CHU de Nice, Nice, France Auteur correspondant. Introduction.– L’histiocytose langerhansienne (HL), atteignant parfois la région hypothalamo-hypophysaire, peut intéresser la thyroïde, où elle est rarement prévalente. Observation.– M.T., 22 ans, étudiant en médecine, se fit examiner après l’autodiagnostic d’une masse cervicale : gros lobe droit ferme, lésions hypo- échogènes à droite (3,3 cm) et à gauche (1,0 cm) ; TSH (3,03 mUI/l), T4–L (16,2pmol/l), CRP, anticorps anti-TPO et antithyroglobuline sans anomalie. En cytologie, de rares amas de cellules épithéliales thyroïdiennes s’associaient à de grandes cellules basophiles, d’origine indéterminée. La biopsie chirur- gicale révélait l’HL : cellules histiocytaires positives pour PS100 et CD1a, avec disparition quasi-complète des vésicules thyroïdiennes. Ductance du CO et épreuve d’effort se révélaient normales. La diffusion de l’HL était restreinte à des micronodulaires ou microkystes pulmonaires décelées par TDM. Un tabagisme fut rapidement sevré, et ces lésions disparurent en trois mois. Six mois après le diagnostic, l’échographie révélait une infiltration de toute la thyroïde par l’HL, avec des valeurs très fortes en élastogra- phie (> 200 kPa). La TSH élevée (20 mUI/l) faisait débuter la lévothyroxine. Le risque d’aggravation du goitre ou d’infiltration régionale, et de cancer associé, avec une hypothyroïde déjà patente, conduisait à une thyroïdec- tomie totale confirmant l’HL. Neuf mois plus tard l’état clinique était excellent. Discussion.– Les rares HL thyroïdiennes (environ 60 cas) sont volontiers révé- lées par un nodule ou un goitre, parfois une hypothyroïde, et plus rarement par un cancer papillaire ou des signes compressifs. La rapide progression anatomique et fonctionnelle observée ici, alors que les lésions pulmonaires disparaissaient, semble inhabituelle. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.320 P173 Découverte d’un microcarcinome papillaire inframillimétrique après exérèse d’adénopathies sous-digastriques A. Poussier a,, M. Poussier b , S. Clavel a , C. Rattin c a Service d’endocrinologie, Hôtel-Dieu, Le Creusot, France b Service de chirurgie viscérale et digestive, CHU de Dijon, Dijon, France c Service d’ORL, Hôtel-Dieu, Le Creusot, France Auteur correspondant. Introduction.– Les microcarcinomes papillaires thyroïdiens sont souvent décou- verts sur pièce de thyroïdectomie avec un bon pronostic vital [1]. Leur diagnostic préopératoire est très difficile cliniquement ou échographiquement. Observation.– Nous rapportons le cas d’une femme, 48 ans, aux antécédents de thyroïdite d’Hashimoto, présentant une tuméfaction cervicale sous-digastrique droite d’apparition récente, non douloureuse. L’échographie montrait deux formations à droite de structure mixte multi-cloisonnée hypervascularisée (42 × 27 mm et 18 × 30 mm) avec une thyroïde hétérogène témoin d’une thy- roïdite lymphocytaire, sans nodule individualisable. L’exploration chirurgicale a retrouvé des ganglions inflammatoires et nécrotiques, l’histologie correspondant à 2 métastases d’un adénocarcinome papillaire thyroïdien. La thyroïdectomie totale avec curage complémentaire a confirmé l’adénocarcinome papillaire thy- roïdien inframillimétrique unilatéral classé pT1N1 Mx (2 N+/50 N). Discussion.– Les microcarcinomes papillaires étant d’excellent pronostic, les récidives locales après thyroïdectomie sont faibles, avec de rares cas de méta- stases à distance [2]. Les microcarcinomes de moins de 5 mm sont associés à 13 % de métastases ganglionnaires et leur potentiel d’agressivité reste indépen- dant de leur taille [3]. Leur mode de découverte nécessiterait une échographie cervicale complète à la recherche d’adénopathies suspectes, couplée à une cyto- ponction avec dosage de thyroglobuline sur liquide de rinc ¸age. Références [1] Lin JD, et al. Factors related to the survival of papillary and follicular thyroid carcinoma patients with distant metastases. Thyroid 1999;9(12):1227–35. [2] Garrel R, et al. Cervical lymphadenopathies signaling thyroid microcarci- noma. Eur Ann Otorhinolaryngol Head Neck Dis 2011;128(3):115–9. [3] Mercante G, et al. Prognostic factors affecting neck lymph node recurrence and distant metastasis in papillary microcarcinoma of the thyroid. Thyroid 2009;19(7):707–16. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.321 P174 Lymphome primitif de la thyroïde : à propos d’un cas H. Chahed a,, S. Nefzaoui b , A. Charfi b , S. Akkari b , R. Zainine b , A. Mediouni b , N. Beltaief b , G. Besbes b a Hôpital de la Rabta, Elmourouj 3, Tunisie b Service ORL et chirurgie maxillofaciale de La Rabta, Tunis, Tunisie Auteur correspondant. Introduction.– Le lymphome malin primitif de la thyroïde est rare. Son diagnostic est histopathologique. Le traitement et sujet à des controverses. Cas clinique.– Patiente âgée de 47 ans, sans antécédents pathologiques, admise pour tuméfaction basicervicale isolée d’apparition brutale évoluant depuis 3mois. L’examen a trouvé une glande thyroïde augmentée de taille siège d’un nodule lobaire droit de 2,5cm. L’échographie cervicale a objectivé un goitre multinodulaire hypoéchogène, hétérogène dont le plus gros nodule mesure 2 cm siège des microcalcifications. De multiples adénopathies cervicales cen- timétriques ont été retrouvées à l’échographie. La patiente a bénéficié d’une thyroïdectomie totale. Il s’agissait d’un goitre multi nodulaire dont la dissection était laborieuse, associé à des adénopathies récurrentielles bilatérales. L’examen histologique en extemporané a conclu à un lymphome. L’histologie définitive a conclu un lymphome B diffus à grandes cellules de la thyroïde survenu sur un lymphome thyroïdien de type MALT. Le bilan d’extension a conclu à un lymphome primitif de la thyroïde STADE I selon la classification d’Ann Arbor. La patiente a eu un traitement complémentaire par une chimiothérapie et radiothérapie. L’évolution est favorable avec un recul de 3ans. Discussion.– Le diagnostic de lymphome thyroïdien est évoqué devant une aug- mentation rapide de la thyroïde et l’association à des signes de compression. Le

Quand la thyroïde révèle une histiocytose langerhansienne

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Page 1: Quand la thyroïde révèle une histiocytose langerhansienne

326 SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 306–335

c Département de pharmacovigilance, hôpital de Cimiez, CHU de Nice, Nice,France

∗Auteur correspondant.Introduction.– Dans les orbitopathies thyroïdiennes (OT) actives, l’EUGOGOrecommande 12 bolus de méthylprednisolone (BMP) hebdomadaires (dosecumulée < 8 g), pour en minimiser les effets secondaires (ES).Observation.– Mme P., 73 ans, traitée pour thyroïdite auto-immune par lévo-thyroxine a consulté au terme de 6 ans pour diplopie et douleurs oculaires. Laclinique, un score de Mourits à 4, l’IRM orbitaire et des anticorps antirécepteurde la TSH positifs ont confirmé une OT active. Douze BMP ont été programmés(6 à 500 et 6 à 250 mg). Avant le premier BMP, sous lévothyroxine 125, T4l,TSH, enzymes hépatiques, sérologies VHB/VHC étaient sans anomalie. Aprèsle 8e BMP, l’ALAT à 2,3 fois la limite supérieure de la normale (LSN) justifiaitune diminution du 9e BMP à 125 mg, puis trois semaines de pause. Une hépatiteétait alors identifiée (ASAT 15,3 LSN, ALAT 24,3 LSN, GammaGT 4,3 LSN),et les BMP arrêtés. Quatre semaines plus tard, l’hépatite était à son maximum :ASAT 16,6 LSN, ALAT 27,2 LSN, GammaGT 5,1 LSN, Bilirubine 1,0 LSN.Ni insuffisance hépatique, ni anomalie de l’échographie abdominale, ni stig-mate d’hépatite virale ou auto-immune étaient observés. La patiente a refusé laponction hépatique. Les paramètres étaient normalisés 9 semaines après l’ultimeBMP.Discussion.– Une hépatite imputable au BMP peut ainsi survenir, malgré lerespect du protocole EUGOGO. L’évaluation hépatique (enzymologie, indicesd’hépatite virale ou auto-immune) préalable au premier BMP, et la surveillancede la fonction hépatique durant et après la fin des BMP, demeurent nécessaire.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.319

P172

Quand la thyroïde révèle une histiocytose langerhansienneO. Gilly a,∗, V. Hofman b, P. Mahdyoun c, C.-H. Marquette d, P. Fenichel a,L. Castillo c, J.-L. Sadoul a

a Service d’endocrinologie, hôpital de l’Archet, CHU de Nice, Nice, Franceb Laboratoire de pathologie clinique et expérimentale, hôpital Pasteur, CHUde Nice, Nice, Francec Institut universitaire de la face et du cou, CHU de Nice, Nice, Franced Service de pneumologie, hôpital Pasteur, CHU de Nice, Nice, France

∗Auteur correspondant.Introduction.– L’histiocytose langerhansienne (HL), atteignant parfois la régionhypothalamo-hypophysaire, peut intéresser la thyroïde, où elle est rarementprévalente.Observation.– M.T., 22 ans, étudiant en médecine, se fit examiner aprèsl’autodiagnostic d’une masse cervicale : gros lobe droit ferme, lésions hypo-échogènes à droite (3,3 cm) et à gauche (1,0 cm) ; TSH (3,03 mUI/l), T4–L(16,2 pmol/l), CRP, anticorps anti-TPO et antithyroglobuline sans anomalie.En cytologie, de rares amas de cellules épithéliales thyroïdiennes s’associaientà de grandes cellules basophiles, d’origine indéterminée. La biopsie chirur-gicale révélait l’HL : cellules histiocytaires positives pour PS100 et CD1a,avec disparition quasi-complète des vésicules thyroïdiennes. Ductance duCO et épreuve d’effort se révélaient normales. La diffusion de l’HL étaitrestreinte à des micronodulaires ou microkystes pulmonaires décelées parTDM. Un tabagisme fut rapidement sevré, et ces lésions disparurent en troismois. Six mois après le diagnostic, l’échographie révélait une infiltrationde toute la thyroïde par l’HL, avec des valeurs très fortes en élastogra-phie (> 200 kPa). La TSH élevée (20 mUI/l) faisait débuter la lévothyroxine.Le risque d’aggravation du goitre ou d’infiltration régionale, et de cancerassocié, avec une hypothyroïde déjà patente, conduisait à une thyroïdec-tomie totale confirmant l’HL. Neuf mois plus tard l’état clinique étaitexcellent.Discussion.– Les rares HL thyroïdiennes (environ 60 cas) sont volontiers révé-lées par un nodule ou un goitre, parfois une hypothyroïde, et plus rarement par uncancer papillaire ou des signes compressifs. La rapide progression anatomiqueet fonctionnelle observée ici, alors que les lésions pulmonaires disparaissaient,semble inhabituelle.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.320

P173

Découverte d’un microcarcinome papillaireinframillimétrique après exérèse d’adénopathiessous-digastriquesA. Poussier a,∗, M. Poussier b, S. Clavel a, C. Rattin c

a Service d’endocrinologie, Hôtel-Dieu, Le Creusot, Franceb Service de chirurgie viscérale et digestive, CHU de Dijon, Dijon, Francec Service d’ORL, Hôtel-Dieu, Le Creusot, France

∗Auteur correspondant.Introduction.– Les microcarcinomes papillaires thyroïdiens sont souvent décou-verts sur pièce de thyroïdectomie avec un bon pronostic vital [1]. Leur diagnosticpréopératoire est très difficile cliniquement ou échographiquement.Observation.– Nous rapportons le cas d’une femme, 48 ans, aux antécédents dethyroïdite d’Hashimoto, présentant une tuméfaction cervicale sous-digastriquedroite d’apparition récente, non douloureuse. L’échographie montrait deuxformations à droite de structure mixte multi-cloisonnée hypervascularisée(42 × 27 mm et 18 × 30 mm) avec une thyroïde hétérogène témoin d’une thy-roïdite lymphocytaire, sans nodule individualisable. L’exploration chirurgicale aretrouvé des ganglions inflammatoires et nécrotiques, l’histologie correspondantà 2 métastases d’un adénocarcinome papillaire thyroïdien. La thyroïdectomietotale avec curage complémentaire a confirmé l’adénocarcinome papillaire thy-roïdien inframillimétrique unilatéral classé pT1N1 Mx (2 N+/50 N).Discussion.– Les microcarcinomes papillaires étant d’excellent pronostic, lesrécidives locales après thyroïdectomie sont faibles, avec de rares cas de méta-stases à distance [2]. Les microcarcinomes de moins de 5 mm sont associés à13 % de métastases ganglionnaires et leur potentiel d’agressivité reste indépen-dant de leur taille [3]. Leur mode de découverte nécessiterait une échographiecervicale complète à la recherche d’adénopathies suspectes, couplée à une cyto-ponction avec dosage de thyroglobuline sur liquide de rincage.Références[1] Lin JD, et al. Factors related to the survival of papillary and follicular thyroid

carcinoma patients with distant metastases. Thyroid 1999;9(12):1227–35.[2] Garrel R, et al. Cervical lymphadenopathies signaling thyroid microcarci-

noma. Eur Ann Otorhinolaryngol Head Neck Dis 2011;128(3):115–9.[3] Mercante G, et al. Prognostic factors affecting neck lymph node recurrence

and distant metastasis in papillary microcarcinoma of the thyroid. Thyroid2009;19(7):707–16.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.321

P174

Lymphome primitif de la thyroïde : à propos d’un casH. Chahed a,∗, S. Nefzaoui b, A. Charfi b, S. Akkari b, R. Zainine b,A. Mediouni b, N. Beltaief b, G. Besbes b

a Hôpital de la Rabta, Elmourouj 3, Tunisieb Service ORL et chirurgie maxillofaciale de La Rabta, Tunis, Tunisie

∗Auteur correspondant.Introduction.– Le lymphome malin primitif de la thyroïde est rare. Son diagnosticest histopathologique. Le traitement et sujet à des controverses.Cas clinique.– Patiente âgée de 47 ans, sans antécédents pathologiques, admisepour tuméfaction basicervicale isolée d’apparition brutale évoluant depuis3 mois. L’examen a trouvé une glande thyroïde augmentée de taille siège d’unnodule lobaire droit de 2,5 cm. L’échographie cervicale a objectivé un goitremultinodulaire hypoéchogène, hétérogène dont le plus gros nodule mesure2 cm siège des microcalcifications. De multiples adénopathies cervicales cen-timétriques ont été retrouvées à l’échographie. La patiente a bénéficié d’unethyroïdectomie totale. Il s’agissait d’un goitre multi nodulaire dont la dissectionétait laborieuse, associé à des adénopathies récurrentielles bilatérales. L’examenhistologique en extemporané a conclu à un lymphome. L’histologie définitivea conclu un lymphome B diffus à grandes cellules de la thyroïde survenusur un lymphome thyroïdien de type MALT. Le bilan d’extension a conclu àun lymphome primitif de la thyroïde STADE I selon la classification d’AnnArbor. La patiente a eu un traitement complémentaire par une chimiothérapie etradiothérapie. L’évolution est favorable avec un recul de 3 ans.Discussion.– Le diagnostic de lymphome thyroïdien est évoqué devant une aug-mentation rapide de la thyroïde et l’association à des signes de compression. Le