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Quelle que soit LA HAUTEUR DU DON CATHOLIQUES DU CENTRE-VILLE PERPIGNAN Bulletin paroissial N°51 Avril 2015 DIOCESE DE PERPIGNAN - ELNE 100 % DES RESOURCES DE L’EGLISE PROVIENNENT DE VOS DONS www.donnonsaudenier.fr

Quellequesoit LAHAUTEUR DUDONL’essentiel est ici: saisir que Dieu est présent où je suis présent. Être présent, tel est mon obligation de croyant. Parfois je sentirai la présence

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Quelle que soitLA HAUTEURDU DON

CCAATTHHOOLLIIQQUUEESS DDUU CCEENNTTRREE--VVIILLLLEEPERPIGNANBulletin paroissial N°51Avril 2015DIOCESE DE PERPIGNAN - ELNE

100 %DES RESOURCES DE L’EGLISEPROVIENNENT DE VOS DONS

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Nous contacter :• Secrétariat de M. l’Archiprêtre

Maryvonne Clouvel : [email protected]él. 06.23.73.49.78

• Secrétariat de la cathédraleGérard Moret (Régie) : [email protected]

Sophie Villacèque (Actes de catholicité) : [email protected]

Adresse postale :6, rue du Bastion Saint-Dominique 66000 PerpignanPermanence d’accueil : du lundi au vendredi de 10h à 11h45et de 15h00 à17h00 et le samedi de 10h à 11h45.Tél. 04.68.51.33.72 / Fax. 04.68.51.46.13

• Baptêmes des petits enfantsNicolas et Isabelle Roux et David et Marie Pierre [email protected]

• Mariages : secrétariat de M. l’Archiprêtre

• Obsèques : Abbé Samuel Delmas Tél. 06.50.16.25.30 - [email protected]

• Concerts et manifestations culturellesBruno Nougayrède : [email protected]

Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°51- Avril 2015

Sommaire

LE MOT DU CURÉ• Christ est ressuscité ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

A L’ÉCOUTE DE LA PAROLE• Nous voudrions voir Jésus (2). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

FAMILLES, JE VOUS AIME !• La personne âgée dans la famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5

SAINTS• Saint François de Paule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

VISAGES D’EGLISE• Mehdi Bedra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

INFOS PAROISSIALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4, 11

AGENDA PAROISSIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

VIE DE L’EGLISE CENTRE-VILLE . . . . . . . . . . . . . . . 14

Catholiques du Centre-Ville6, rue du Bastion Saint-Dominique

66000 PerpignanBulletin mensuel gratuit

Directeur de la publication :Abbé Grégory Woimbée

Rédaction :Père Jean-Baptiste Blondeau

Abbé Samuel DelmasReinald DediesMichel Bolasell

Agenda :Nicolas Roux, [email protected]

Conception-Mise en page :Maryvonne Clouvel

Impression : Imprimerie Catalane

Tirage : 1000 exemplaires

Messes dominicales

Cathédrale 08h00 - 09h3011h00 - 18h30

St-Mathieu 18h00 (samedi)10h30 (f. extra)

Ste-Thérèse 18h00 (samedi)

St-Jacques 09h30

Notre-Dame de Lourdes 11h00

Notre-Dame La Réal 11h00Messe autrement à 18h30 (un dimanche par mois)

Confessions

CathédraleMercredi 17h00 - 18h00Dimanche aux messes

de 9h30 et 11h00selon disponibilité du prêtre

Notre-Dame de la RéalJeudi 19h00 - 20h00

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Lorsque nous chantonsque le Christ est ressuscité,nous proclamons que sachair d’homme a vaincu lamort. Son corps ressuscitéest le signe de sa victoire surla mort. Et comme la mortest la conséquence du péché,nous pouvons dire que soncorps est aussi le signe d’unevictoire sur le péché. Etcomme le péché est l’escla-vage le plus terrible, l’escla-vage intérieur, nous pouvonsdire que son corps est aussile signe de la libération laplus profonde qui soit.Lorsque nous proclamons larésurrection du Christ, nouscommunion à un processusde libération intérieure. Laliberté intérieure est ici-basle fruit de la résurrection duChrist. Elle est un avant-goût de notre propre résur-rection charnelle.

La liberté intérieure estune liberté qui se développeau dedans et qui, surtout,fait grandir ce « dedans »,cet homme intérieur sou-vent négligé ou martyrisé

par l’homme extérieur.Notre corps n’est pas uneenveloppe ou une prison, iln’est pas un contenant.Notre corps est l’expressionde ce que nous sommes etsurtout de qui nous sommes.Le mépris du corps n’est pasune invention chrétienne, oualors d’un christianismedévoyé qui aurait oublié quetout part de la résurrectioncharnelle de Jésus. Le corpshumain est l’expression dece qu’il y a de plus spirituel.C’est dans le respect ducorps que naît la religion.

Le culte du corps est uneforme de mépris du corps caril n’honore que le corps quiexprime la force, la puissanceet le succès, car il entraîne lacomparaison avec un corpsfragile que l’on méprise.Notre époque n’aime pas lecorps autant qu’elle le pré-tend, car elle déteste uncorps qui ne respire pas lajeunesse, la puissance ou lasanté. Elle hait le corps vieil-lissant, malade ou meurtri.Elle rejette le corps qui n’estpas dans les clous de stan-dards physiologiques, qu’elleconsidère disgracieux, dif-forme, qui diffère trop decanons esthétiques artiacielsproduits par les logiciels

informatiques de retouchevisuelle. Elle adore une cer-taine image irréelle du corps,elle adore ce qu’elle veutposséder ou envier. Cetteidole qu’elle s’est créée estun monstre qui la terrorise etinduit des comportementsautodestructeurs. La résur-rection est une voie non seu-lement pour aimer notrecorps, mais encore pour leretrouver, c’est-à-dire pourl’aimer tel qu’il est, sembla-ble à tous les autres sans leurêtre identique, pour le res-pecter, surtout lorsqu’il estsouffrant, sans défense.

Ils sont comme des élé-phants dans des magasins deporcelaine ceux qui légifè-rent sur des sujets qui dépas-sent leur capacité à aimer,qui parent au plus pressé, laprochaine échéance électo-rale, qui se soumettent auxgroupes de l’ombre qui lestiennent en laisse, qui ser-vent les grands et ignorentles petits. Certains se don-nent le nom d’humanistesalors qu’ils veulent unhomme sans racines, voientla liberté comme l’obliga-tion de penser et d’agircomme eux, promeuventl’égalité en fabriquant deslégions d’assistés à leurs

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Le mot du curé

Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°51- Avril 2015

Christ est ressuscité !

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bottes, parlent de fraternitéalors qu’ils divisent la sociétéjusqu’à obtenir un individuseul, sans famille, sans ami,incapable de se rebeller et des’organiser pour défendreson identité, s’il lui en resteune. Ils parlent de « vivreensemble » après avoir re-tranché de l‘ensemble unebonne part de leurs conci-toyens. Après l’avortementet tant d’autres choses, l’eu-thanasie sera la nouvelleconquête : pas d’emploipour vivre dignement, maisdes injections létales pourmourir dignement. Le pro-blème, c’est qu’il ne s’agitpas ici de porcelaine cassée,il s’agit d’êtres humains, lesplus vulnérables, que l’onprive de la plus petite onced’espérance.

A Pâques, nous ne nouscontentons pas de dire queJésus a vaincu la mort et lepéché, nous nous réveillonsau son de sa victoire. Lepéché n’est pas seulement latransgression d’une règle oule coup de canif dans uncontrat, c’est le choix de lamort. Il ne sufat pas d’êtreaffranchi pour être libre, ilfaut encore se décondition-ner de ses choix passés poursortir de sa condition d’es-clave. L’homme affranchi quicontinue à penser, à vivrecomme un esclave, n’est pasencore libre. Il lui fautapprendre à faire quelquebien de sa liberté nouvelle-ment acquise. Cette liberté

n’est pas de tout repos, c’estcomme revenir d’un coup enpleine lumière pour qui a étéplongé très longtemps dansl’obscurité. Dans un premiertemps il continue à ne rienvoir, mais progressivement ils’habitue et commence à voirdes choses. Ce cheminement,sur le plan moral, nous l’ap-pelons « conversion ».

La conversion est unpassage de la mort à la vie.Passer de la mort à la vie estune expérience qui nousprend à contre-pied. Eneffet, le mouvement naturelva de la naissance à la mort:les choses naissent ou appa-raissent puis elles meurentou disparaissent. Cela relati-vise tant de choses aux-quelles nous attachons tropde prix comme l’argent et lareconnaissance qu’il faitacquérir à qui en a plus quele nécessaire, tout ce quenous valorisons et qui neconstruit pas une civilisa-tion de l’amour, qui favorisela compétition permanente,où l’enfant non désiré n’a pasde place, où le mourant doitmourir le plus vite possible.Curieuse idée de la dignitéque nous avons et qui nie ceque nous sommes en profon-deur, qui malmène noscorps, nos âmes, nos senti-ments, qui nous ravale nonpas seulement au rang d’ani-maux - ce que nous sommes- mais au rang de machines.Avec Descartes et la théoriemécaniste qui a suivi, nous

avons commencé par traiterles animaux comme desmachines, aujourd’hui c’estau tour de l’homme.

De même que la passionet la mort du Christ sontsolidaires de toutes les vio-lences et haines humainesqu’elles assument dans laagure de l’innocent qui offrelibrement sa vie pour tous,la résurrection du Christ estl’archétype de toute victoiresur la violence et la haine :ressuscite qui se donne libre-ment, qui aime en vérité,qui voit restaurée en soi ourestaure en autrui l’huma-nité perdue. Restaurer enl’autre l’humanité perdue,c’est retrouver la sienne, carmon humanité se trouve enl’autre. Autrui porte monhumanité, tout comme moi,je suis l’autrui d’un autre etporte son humanité. Levisage d’autrui est le miroirdans lequel je me vois, non àpartir de son jugement surmoi, mais à partir de monjugement sur lui.

L’essentiel est ici: saisirque Dieu est présent où jesuis présent. Être présent,tel est mon obligation decroyant. Parfois je sentirai laprésence de Dieu, parfois jene la sentirai pas, mais jecontinuerai à dire : « je suisprésent », je continuerai àdire « je T’aime ».

Bonne résurrection à tous.

+ Abbé Grégory WoIMBéECuré-Archiprêtre

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Le mot du curé

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Une phrase de l’Evan-gile nous met en garde :« On ne peut servir, Dieu etl’argent ». Certes, de « l’ar-gent », il en faut pour vivre,mais de l’adorer provoque sarépartition inégale et meur-trière, beaucoup trop pourles uns et pas assez pour lesautres. L’Evangile nous dirala clé, le remède : l’argentne doit pas être un maître, ildoit être un serviteur, servi-teur de la vie juste et har-monieuse des hommes.

Voilà pourquoi ceuxqui en manquent, les pau-vres, les précaires, avec leursnoms modernes : R-mistes,chômeurs, SDF, émigrés,peuples immenses d’un Sudde la planète encore tropsouvent abandonnés à lafamine, à l’exploitation, àl’esclavage, oui, tous ceuxqui en manquent de cetargent « serviteur » de lavie, peut-être en manquent-ils parce que d’autres se sontfaits esclaves de l’argent,serviteurs de l’argent, l’en-tassant comme un mons-trueux veau d’or et se pros-ternant devant lui.

Mais alors, si l’on veutse détourner de ce Dieu,trop visible, vers où faut-ilse tourner ? Vers quel Dieu

invisible et que l’on n’ajamais vu ?

Pour trouver une ré-ponse, nous, les chrétiens,nous nous glissons alorsparmi ces Grecs qui étaientmontés à Jérusalem pour

adorer Dieu au moment dela Pâque. Nous faisons aveceux la même demandequ’ils firent au GaliléenPhilippe : « Nous vou-drions voir Jésus ». VoirJésus ? on a envie de dire,en lisant la suite de cettepage d’Evangile, pas dechance! Voilà que la seuleparabole de l’Evangile quine s’applique qu’à luiannonce sa disparition! « Si

le grain de blé tombé en terrene meurt pas, il reste seul.Mais s’il meurt, il donnebeaucoup de fruit ».

Et voilà qu’est procla-mée la grande révélationchrétien-ne, totalement iné-

dite dans tout ce queles hommes avaientpu dire, penser oucroire de Dieu. LeDieu de notre foi,de notre espérance,nous allons cherchersa présence dans lesfruits de son en-fouissement, de sonenseve l i s s ement .oui, Jésus est pré-sent là où se lève unecertaine moisson.Cette moisson lesBéatitudes l’annon-cent et la décrivent :la paix, la justice, la

tendresse, la miséricorde, ladroiture du cœur. Jésus estlà quand les pauvres enten-dent une bonne nouvelle :l’espérance retrouvée grâce àl’amour partagé, l’amourdonné jusqu’au don de lavie, sur la Croix.

Pour pressentir etreconnaitre la présence de ceDieu invisible qui s’est, il ya 2000 ans, pleinementrévélé en Jésus, il faut

Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°51- Avril 2015

A l’écoute de la Parole

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« Nous voudrions voir Jésus » (2)5ème dimanche de Carême (Jn12, 20-33)

Père Jean-Baptiste BLoNDEAU p.s.s.

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Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°51- Avril 20154

A l’écoute de la Parole

comme lui servir ses frères,partager sa vie, ne pas y êtreattaché au point d’en faireune idole, ne pas recevoirnotre gloire les uns desautres mais vouloir, commeJésus, nous mettre au ser-vice de nos frères leshommes.

Voilà pourquoi, pourJésus, la gloire de l’entrée à

Jérusalem sera aussitôt sui-vie de la Passion. La fécon-dité de la vie est insépa-rable du don de la vie. oùest Jésus aujourd’hui ? Dansl’amour de nos frères, recher-chant l’invisible présence duRessuscité sur leur visage.Dans l’humble service fra-ternel, nous rencontrons leDieu invisible dont l’Esprit,

en nous, nous apprend àaimer comme Jésus a aimé.En Jésus ainsi rejoint se faitconnaître l’ultime visage duDieu invisible. Dieu estamour et nous le rencon-trons chaque fois que notrevie fait le choix de l’amour àl’exemple et à la manière deJésus. ❑

Aux messes dominicales des 18 et 19 avrilaura lieu une quête pour l’œuvre des cam-pagnes. L’occasion nous est donnée de décou-vrir cette œuvre.

L’Œuvre des Campagnes a été fondée en1857 par un prêtre séculier, Jean-MarieVandel. Le 26 Juin 1857, l’abbé Vandel serendit auprès de l’abbé Jean-Marie-BaptisteVianney, curé d’Ars-sur-Formans (1786-1859) entré dans l’histoire sous le nom deCuré d’Ars, qui l’accueillit avec enthousiasmeet l’encouragea dans son initiative. Dès sespremières années d’existence, l’Œuvre a adoptéune structure centralisée obéissant à des règlesde fonctionnement qui demeurent aujourd’huiidentiques. A Paris, le conseil central rassem-ble la totalité des sommes versées et effectueleur répartition. L’Œuvre est représentée dansles diocèses par un conseiller ecclésiastique etpar un délégué. Dans chaque diocèse, l’un oul’autre reçoit les demandes de secours des prê-tres et les transmet au conseil central.

L’œuvre des campagnes se propose doncde soutenir les prêtres isolés ou en milieu ruralqui ne disposent que de très peu de moyens

pour leur propre subsistance ou l’apostolat.Par exemple : acheter ou réparer une voiture,sortir de difficultés exceptionnelles, améliorerleurs conditions de vie (chauffage...), améliorerles salles de réunion (catéchisme...), maintenirles établissements privés catholiques d’ensei-gnement, disposer d’ornements liturgiquesconvenables, organiser des missions dans lescampagnes… ou encore permettre l’attribu-tion d’honoraires de Messes aux prêtres quin’en n’auraient pas suffisamment.

En 2014, l’œuvre des campagnes a envoyédes offrandes de messes à 120 prêtres, envoyéune aide à 73 prêtres (secours personnel, orne-ments et vases sacrés), aidé 78 prêtres à chan-ger de voiture, la réparer ou l’entretenir, attri-bué 250 € à 78 ordinands pour faciliter leurinstallation, envoyé 80 € à 545 prêtres jubi-laires à l’occasion de leurs 50, 60, voire 70 ansde sacerdoce, aidé 7 écoles pour des travaux deréparation ou d’extension.

« La tâche est urgente et immense ! LeSeigneur lui-même vous appelle à aider sesprêtres. »

L’œuvre des campagnesAide au clergé rural et semi-rural

Infos paroissiales

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Familles, je vous aime !

Abbé Samuel DELMAS

Alors que nous poursui-vons depuis le début de l’an-née notre réflexion sur lafamille, il est arrivé le tempsde parler des personnesâgées que sont les grands-parents, les oncles, lestantes. or, par un heureuxconcours de la Providence,deux des dernières caté-chèses1 du Pape Françoisleurs ont été consacrées.Pour construire cet article,je me suis largement appuyésur les propos éclairés duSaint-Père.

I. La place de lapersonne âgée dans lasociété et la familleactuelle :

Le Pape part d’unconstat. D’un côté nous pou-vons rendre grâce pour ledéveloppement du progrèsmédical et du soin aux per-sonnes, qui augmentent l’es-pérance de vie et en mêmenous ne pouvons que regret-ter le mépris accordé à la viedans ses dernières annéesdans la considération de safragilité et de sa dignité.Pourquoi ? Parce que lasociété moderne se construitsur l’efficacité et qu’ainsi, lavieillesse est considéréecomme une maladie. or,

rappelons-le, les personnesâgées sont une chance !

Le 12 novembre 2012,le pape Benoît XVI avaitdit : « La qualité d’une

société, je dirais d’une civilisa-tion, se juge aussi à la façondont les personnes âgées sonttraitées et à la place qui leurest réservée dans la vie com-mune. »

La question nous estposée : quelle place accor-dons-nous dans nos famillesaux personnes âgées ? L’af-firmation est tranchante :« Une civilisation où il n’y apas de place pour les personnesâgées, ou qui les met au rebutparce qu’elles créent des pro-blèmes, est une société qui porteen elle le virus de la mort. »

Trop souvent nousvoyons les personnes âgéesabandonnées à la précarité,mais aussi au refus d’accep-ter leurs limites physiques ;leur avis n’est pas entenducar la prise de parole ne leurest pas possible… or, lespersonnes âgées sont laréserve de sagesse des socié-tés et des familles.

L’Eglise a reçu desSaintes Ecritures et de laTradition un « bagage desagesse » qui lui a toujourspermis d’être à l’écoute et àproximité des personnesâgées. Attentive à un accom-pagnement affectueux desdernières années de la vie.« Ne fais pas fi du discours desvieillards, car eux-mêmes ontété à l’école de leurs parents ;c’est d’eux que tu apprendras laprudence et l’art de répondre àpoint nommé. » (Si 8, 9)

Face à l’intolérance, àl’indifférence et au méprisde la vieillesse, nous devonspermettre aux personnesâgées de sentir qu’elles sontune partie vivante de lafamille. « Les personnes âgéessont des hommes et des femmes,des pères et des mères qui sontpassés avant nous sur notremême route, dans notre même

La personne âgée dans la famille

Siméon et Anne au temple

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maison, dans notre bataillequotidienne pour une viedigne. Ce sont des hommes etdes femmes dont nous avonsbeaucoup reçu. La personneâgée n’est pas un extra-terres-tre. La personne âgée, c’estnous, dans peu de temps, danslongtemps, mais cependant iné-vitablement, même si nous n’ypensons pas. Et si nous appre-nons à bien traiter les per-sonnes âgées, nous serons traitésde la même manière. »

II. Valeur et impor-tance des personnes âgéesdans la famille :

Si la société veut mettreles personnes âgées de côté,il n’en est rien du Seigneurqui ne cesse jamais d’appelerà la sainteté et cela, quelquesoit l’âge ! Être âgé est doncune vocation. Il faut appren-dre à vivre chrétiennementles dernières années de savie. Prenons l’imagebiblique de Siméon etd’Anne dont nous parlel’Evangile selon saint Luc.on nous dit que Siméonétait vieux et que la prophé-tesse Anne avait 84 ans.Tous deux attendaient lavenue de Dieu avec fidélitédepuis de longues années,c’est-à-dire la venue duMessie. Leurs vies étaientorientées vers cette attentepar l’espérance et la prière.

or, quand la Sainte Famillearriva au Temple, les deuxvieillards s’élancèrent muspar l’Esprit-Saint et ilsdécouvrirent « une nouvelleforce, pour une nouvelle tâche :rendre grâce pour ce témoi-gnage. »

A l’exemple de Siméonet d’Anne, le Pape invitetous les grands parents et lespersonnes âgées, par leurprière, à être un grand donpour l’Eglise ! La prière n’apas d’âge et le soir de la viedoit être l’occasion d’uneoffrande spirituelle. « Ungrand croyant du siècle der-nier, de tradition orthodoxe,Olivier Clément, disait : « necivilisation où l’on ne prie plusest une civilisation où la vieil-lesse n’a plus de sens. Et celaest terrifiant, nous avonsbesoin avant tout de personnesâgées qui prient, car la vieil-lesse nous est donnée pourcela ». C’est une belle chose quela prière des personnes âgées. »

La prière des personnesâgées peut avoir troisaspects : d’action de grâce,d’intercession, de purifica-tion. Rendre grâce pour lesbienfaits reçus tout au longde la vie et ainsi combattrel’ingratitude de l’orgueil-leux. Intercéder pour lesplus jeunes et être lamémoire des sacrifices du

passé : « Les grands-pères etles grands-mères forment la« chorale » permanente d’ungrand sanctuaire spirituel, oùla prière de supplication et lechant de louange soutiennentla communauté qui travailleet lutte sur le terrain de lavie. » La prière enfin purifiesans cesse le cœur et combatl’endurcissement et l’égoïs-me. La personne âgée doittoujours veiller à ne pastomber dans le cynisme et lemépris des jeunes en ne s’ef-forçant pas de transmettre sasagesse. En revanche, il y aune réelle beauté à s’efforcerde transmettre le sens de lafoi et de la vie. « C’est vrai-ment la mission des grands-parents, la vocation des per-sonnes âgées. Les paroles desgrands-parents ont quelquechose de spécial, pour les jeunes.Et ils le savent. Je conserveencore avec moi les paroles quema grand-mère me remit parécrit le jour de mon ordinationsacerdotale ; elles sont toujoursdans mon bréviaire, je les lissouvent et cela me fait dubien » nous dit le PapeFrançois. Avant de terminerpar l’espérance et la prièrepour une culture ou jeuneset vieux puissent vivreensemble dans une étreintecommune. ❑

Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°51- Avril 20156

Familles, je vous aime !

Ils ont rejoint la maison du Père en février : Conception Vilatta-Casas Jean NerelRaymond Robert Yvon Peyrac Jean Riera Pilar Sala-Navarre Raymond Planes

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François Martotile est le fils de proprié-taires terriens de Calabre, très croyants, res-tés longtemps sans enfant. Ils invoquentsaint François d’Assise. Le 27 mars 1416naît le futur saint prénommé Francesco ensigne de recon-naissance.

Enfant, lepetit Francescoguérit d’une for-me grave d’infec-tion à un œil dèsque la familledemande l’inter-cession de saintFrançois et pro-met de confierl’enfant un an àun couvent fran-ciscain. La pro-messe sera tenue : Francesco, adolescenthumble, docile, passera un an au couvent oùson penchant mystique se révèle. Puis il sui-vra sa famille en pèlerinage à Assise, Loreto,Rome, l’abbaye du Mont-Cassin et au MontLuco. Le faste romain lui déplaît. on ditqu’il fit remarquer à un cardinal que Jésus,lui, ne portait pas de somptueux habits! Deretour à Paule, il va vivre en ermite, sur desterres familiales. Son austérité devient vitecélèbre et sa renommée de sainteté attire desdisciples. Il ne change jamais sa robe debure, ne se rase pas, mais répand un parfumd’ambre. Il parcourt la Calabre et la Sicilenu-pieds couchant à même le sol, ne man-geant qu’une fois par jour, et jamais deviande. Il n’a que dix-neuf ans quand ilfonde le premier couvent de «Minimes »,

pour pratiquer l’humilité et la charité, sou-tenu par les notables de Paule, qui n’hési-tent pas à participer de leurs mains aux tra-vaux de construction du couvent. L’ordre estvite approuvé par l’archevêque de Cosenza,

puis, après enquête, par le pape SixteIV en 1474. De nombreux ermitagessur le modèle de celui de Paule, secréent dans le Royaume de Naples

on lui attribue déjà de nom-breux phénomènes surnaturels : iltouchait des charbons ardents sans sebrûler ; il prédit la prise d’otrantepar les Turcs en 1480, et sa recon-quête par le roi de Naples; il auraitressuscité plusieurs défunts, guéri denombreux malades au moyend’herbes banales, traversé le détroitde Messine sur son manteau étendu,après que le patron de barque Maso

aurait refusé de le prendre gratuitement àbord...

À partir de 1481, Francesco doit vivre àla cour de Naples qui tient à retenir« le sainthomme ». Les marchands napolitains par-lent de ses miracles à Louis XI de France,dangereusement malade. Lui qui tentait deprolonger ses jours en s’entourant dereliques, espère obtenir du saint homme saguérison. Il obtient du Pape Sixte IV lavenue de François. Au cours du voyage, lenavire qui le conduit d’ostie à Marseille estattaqué par des pirates, essuie une tempête,mais parvient à Marseille. La Provence, rava-gée par la peste, refuse l’entrée à tout voya-geur. Refoulé aussi à Toulon, il persuade lesgardes de Bormes en disant : « Dieu est avecnous, permettez-nous d’entrer ». Il y soigne les

Saints

2 avril Saint François de PauleFondateur de l’ordre des Minimes

Reinald DEDIES

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Semaine Sainte : confessions

Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°51- Avril 20158

Saints

malades par l’imposition des mains.L’épidémie cesse. Il fait de nouveauxadeptes, ainsi qu’à Fréjus qu’il délivre ausside la maladie, où il fonde un couvent.

Accueilli partout avec de grandesmarques de respect, François remonte leRhône jusqu’à Lyon qui, sur ordre du roi,l’accueille le 24 avril 1483 en grande pompe«comme si c’était notre Saint-Père ». Venu à sarencontre, le Dauphin voulant tester si lepersonnage était à la hauteur de sa réputa-tion, s’était mis en retrait, vêtu modeste-ment, alors qu’un courtisan somptueuse-ment paré jouait son rôle ; à l’étonnementgénéral, le saint déjoua le piège et alla droitau dauphin qu’il n’avait jamais vu. Il par-vient auprès de Louis XI. Ce roi, connu poursa fourberie, sa cruauté et ses pratiquessuperstitieuses, se jette à ses pieds, le flatte,tente de l’acheter, offre de construire deuxcouvents pour son ordre, fait surveiller sa vieprivée : tout est bon pour obtenir un répit«Saint homme, empêche-moi de mourir ! ». Maisle pieux ermite ne peut qu’exhorter le roi às‘y préparer. Louis XI décède le 30 août.

Retenu contre son gré par les grands quirefusent son retour en Italie, François vavivre un quart de siècle à la cour, protégé parCharles VIII et Louis XII. Affectueusementsurnommé « le bonhomme » par le peuplequi le vénère, et aussi non sans quelquemépris par les courtisans, ce frère tout sim-ple sait guider avec sagesse la vie spirituelledes hauts dignitaires. Il n’est pas moinsapprécié de tous, les plus humbles commeles savants de la Sorbonne. Il loge au châteaude Plessis, mais reste un solitaire jusqu‘ausein de la Cour… « François ne trouve rien quisoit digne de lui que le ciel », commente

Bossuet qui ajoute : « François de Paule, Ôl’ardent amoureux ! Il est blessé, il est transporté,on ne peut le tirer de sa chère cellule, parce qu’il yembrasse son Dieu en paix et en solitude.»

Beaucoup de moines de tous ordres, fas-cinés par son style de vie, se joignent à lui :il doit fonder, avec l’aide de Charles VIII, lescouvents de Tours et d’Amboise, puis d’au-tres maisons partout en Europe.

Lors de la Guerre franco-bretonne,François obtient la paix par le mariaged’Anne de Bretagne et Charles VIII. Ilmourra bientôt au couvent de Plessis-lez-Tours, le Vendredi saint de l’an 1507. LéonX le canonise, le 12 mai 1519.

Saint François de Paule jouit d’unegrande popularité à Perpignan : en 1632, onattribua à son intercession la fin de la pesteet l’année suivante les consuls de la villele proclamaient « protecteur spécial dePerpignan ». Selon un vœu, renouveléannuellement, malgré diverses interruptionsjusqu’à nos jours, les consuls ou leurs succes-seurs lui offrent un cierge.

Mais déjà auparavant la ville lui savait gréd’une autre intervention : François, en tantque confesseur, aurait convaincu Louis XI derendre, après une longue et dure occupationmilitaire française, le Roussillon à la couronnecatalane. Il mourut peu après et c’est son suc-cesseur Charles VIII qui tint la promesse faitepar son père. A la cathédrale, plusieurstableaux actuellement sur les murs du tran-sept droit, un beau retable et des peinturesmurales dans sa chapelle, ainsi que quelquespeintures dégradées dans le cloître du cou-vent de son ordre, rue Rabelais, nous rap-pellent les principaux événements de sa vie.Gardons-les présents aussi en nos cœurs ! ❑

Mardi 30 mars Veillée pénitentielle Ste-Thérèse 16hVeillée pénitentielle cathédrale 20hMercredi 1er avril cathédrale 16h - 18hJeudi 2 avril cathédrale 11h - 12h

Vendredi 3 avrilNotre-dame la Réal 11h30 - 12h30

St-Mathieu 15h00 - 16h00cathédrale 16h00 - 18h00

Samedi 4 avril cathédrale 16h00 - 18h00

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Qu’est-ce qui a suscitécette démarche d’engage-ment dans la vie chrétienne ?S’est-t-elle déclarée brusque-ment ou était-ce une réfle-xion de longue haleine ?

Je suis un jeune d’hommefrançais né d’un père algérien etd’une mère française d’origineportugaise. Jusqu’à mes 15 ans,j’étais convaincu d’avoir été faitmusulman par ma circoncisionet d’être dans le droit chemin.Vivant avec mon père jusqu’àcet âge-là, j’ai fait la prière et leramadan, mais je ne me sentaispas à l’aise. Je pensais croiremais je ne croyais pas. J’étaisaveugle et obstiné. Moi, quiavais peur de rentrer dans uneéglise étant enfant, j’ai réalisé lamoitié de ma scolarité au seind’établissements privés catho-liques. J’étais fermé à ce genrede croyance. Ce qui a suscité madémarche d’engagement dans lavie chrétienne, c’est essentielle-ment ma soif de vérité, moi quivoulais savoir pourquoi dansles églises les gens étaient sienthousiastes, pourquoi il yavait tant de conversions etpourquoi dans les mosquées l’at-mosphère était sensiblementdifférente.

J’habite chez ma mèredepuis 2010 et un an après, jeme suis résolu de moi-même à

aller à la messe, pour voir com-ment ça se passait, et ma vie acommencé à changer en bien. Ilm’a fallu du temps pour medécider à m’engager dans la vie

chrétienne et j’ai l’intimeconviction d’avoir fait le bonchoix.

Ce choix a-t-il été déclen-ché par une rencontre, uneméditation personnelle, unelecture ?

Ma mère a rencontré soncompagnon dans une église à lamême période. Il venait à lamaison et c’est lui en partie quim’a encouragé à m’intéresser auchristianisme. Je suis pourtantloin d’être en bons termes aveclui actuellement, mais àl’époque, j’avais besoin de sou-tien et je lui ai donné maconfiance. Cela a été une déci-sion sage car après être entré àl’église, j’ai commencé à lire les

Psaumes. J’ai été séduit parcette lecture et j’ai décidé à par-tir du mois d’août 2011 de merendre régulièrement à la messedu dimanche et à me lancer dansla lecture de la Bible. J’ai misonze mois au total pour la lireen entier et j’ai découvert despersonnages dont la foi dépas-sait ma pensée : Daniel,Jérémie, Samson, élie, élisée etPaul de Tarse pour ne citerqu’eux.

Entre temps, j’ai intégré lacommunauté de l’église Saint-Martin à Perpignan et j’ai ren-contré des sœurs et des prêtresauxquels j’ai pu me confier etavec qui j’ai pu avancer. J’aiaussi suivi un parcours Alpha oùj’ai pu côtoyer d’autres chré-tiens. En somme, ma démarchetire son origine d’un certainnombre de facteurs qui m’ontfait cheminer tant spirituelle-ment que mentalement.

Selon l’étymologie, lecatéchumène est quelqu’unqui perçoit la parole de Dieu.Cette définition vous paraît-t-elle aujourd’hui appropriée ?

Lorsque j’ai fait la connais-sance de l’abbé Samuel Delmasen septembre 2013, je me sou-viens d’une parole qu’il m’avait

Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°51- Avril 20159

Mehdi BedraBaptisé lors de la prochaine Vigile Pascale en la cathédrale de Perpignan, le 4 avril, Mehdi Bedra

est l’un des quatre catéchumènes de la paroisse1 à avoir rejoint l’Eglise et la famille de Dieu. Une conver-sion peu banale dont il nous détaille les étapes avec autant d’émotion que de sincérité .

Entretien réalisé par Michel BoLASELL

Visages d’Eglise

1 Jean-Claude Hénon 68 ans,David Martins,20 ans,Armand Kouassi 38 ans.

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Visages d’Eglise

Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°51- Avril 201510

dite à l’époque « Sans Dieu, leshommes finissent par faire n’im-porte quoi ». Et il a raison, carau fil de mon cheminement spi-rituel, j’ai pu constater qu’il yavait une distinction significa-tive entre ceux qui s’offraient àDieu et les autres. Après, bienentendu, je ne vais pas prétendrequ’un chrétien n’est coupabled’aucune faute.

Par mes expériences, j’ai puremarquer que les catéchumènesétaient souvent plus vieux quemoi. Ils devenaient catéchu-mènes après un temps deréflexion conséquent et à un âgebeaucoup plus avancé que lemien. Être catéchumène, c’estaccepter l’existence d’une révé-lation qui a été donnée à tous leshommes de la Terre, et un choixdélicat, en particulier si l’onvient d’une famille divisée reli-gieusement. Le combat ne faitque commencer pour moi, carun chrétien a pour mission deconfier sa vie à Dieu, et per-sonne n’est à l’abri d’influencesextérieures. Cependant, j’ai foien l’avenir.

Quels ont été les tempsforts de ce cheminement spi-rituel de deux années, pré-lude au catéchuménat ?

L’abbé Samuel Delmas asouvent organisé des rencontresau presbytère et j’ai pu com-prendre à l’aide du livre Youcat,le sens de l’histoire de Jésus. Jeme posais plusieurs questions :« Comment est-il né ? Quelssont les miracles qu’il a réalisé ?Pourquoi est-il mort ? Ques’est-il passé lorsqu’il a ressus-cité ? ». Et j’ai pu obtenir lesréponses que j’attendais. J’ai

appris l’ensemble des sacre-ments de la vie chrétienne, leCredo, le confiteor, et toutes leschoses relatives à la messe et àl’église. J’ai reçu un excellentenseignement et ai été éclairésur beaucoup de points.

J’ai eu la chance de réaliserce cheminement spirituel avecun autre catéchumène et ai ren-contré une personne qui nous agénéreusement accompagnéspendant ces deux années et quiest désormais devenu mon par-rain. La rencontre de MgrNorbert Turini et la Journée del’Appel Décisif à la maison dio-césaine du Parc Ducup ainsi quele premier scrutin des catéchu-mènes réalisé en mars 2015 àl’église Saint-Laurent de laSalanque m’ont aussi particuliè-rement marqué.

Comment avez-vous vécuce temps de conversion, carac-téristique de cette période deCarême ?

Au début de mon temps deconversion, j’avais décidé dechercher un emploi avec pourseul bagage un baccalauréat enpoche à l’âge de 18 ans. Les soi-rées au presbytère m’apportaientdu baume au cœur et un peu deréconfort car les temps étaientdurs. J’ai vécu des momentscompliqués, tant avec mafamille qu’en dehors. L’égliseétait pour moi un refuge et unemaison de paix. Je m’y sentaisbien et chaque dimanche au sor-tir de la messe, j’avais le sourireet la sensation que ma journée etma semaine allaient bien se pas-ser.

Au fil des mois, j’ai prisconfiance en moi et je m’en suis

sorti. J’ai réussi des tests d’ad-mission pour une formation deserveur et ai été baigné dans lemonde de la restauration pen-dant cinq mois. J’ai pu décou-vrir le monde du travail etgagner mes premiers salaires.Les relations conflictuelles quej’avais avec mes proches se sontapaisées grâce à Dieu et je lui dismerci. Aujourd’hui, après avoirété déscolarisé pendant un an, jesuis sur les bancs de la fac et aiobtenu mon premier semestreavec mention à ma grande sur-prise.

Moi, qui suis d’un naturelcolérique et râleur, je suis pluscalme et plus joyeux à présent,et j’ai appris le sens du partageet de l’entraide. J’ai réalisé leprivilège que j’avais de résiderdans un pays où les chrétienspeuvent vivre en paix. Je mesuis amélioré en tant qu’hommeet aspire aujourd’hui à des joursmeilleurs.

Une fois entré dans lafamille chrétienne par le bap-tême lors de la vigile pascale,vous êtes-vous, d’ores et déjà,fixé des objectifs ?

Mes objectifs sont sanscesse croissants. J’espère un jour,pouvoir être parrain, aiderquelqu’un à se convertir, luioffrir les bases de l’enseigne-ment chrétien, être en commu-nion avec mon père et ma mèreet contaminer mon entouragepar l’allégresse qui me caracté-rise en ce moment. Me marieravec une chrétienne serait unprésent inestimable et être lespectateur du baptême de monenfant, si Dieu m’en donne un,me comblerait de bonheur. ❑

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Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°51- Avril 201511

Infos paroissiales

La collecte s’est bien déroulée en 2014,puisque nous avons obtenu 3.000€ de plusqu’en 2013 (89.000€ contre 86.000€) soit uneaugmentation nettement supérieure à celleconstatée au niveau du Diocèse.

Cette hausse du montant collecté provientd’un montant moyen des dons supérieur à cequ’il était l’année précédente. En effet, malgré39 nouveaux donateurs en 2014, le nombre dedonateurs a légèrement diminué (424 contre433).

Voici pour les chiffres « bruts ».Difficile de savoir pourquoi la collecte a

relativement bien fonctionné en 2014. Nousavions constitué une petite équipe (Anne-Marie Delbreil, Angèle Gérard, Diegod’Aulan, Jean-Pierre Caspar, Françoise Théet)chacun étant chargé de la collecte sur saparoisse de manière très autonome (affichage,gestion des annonces, etc). Cette autonomiedes paroisses est sans doute une bonne idée, eten 2015, nous repartons sur ce principe.

De manière générale, il semble que nousdevions nous adresser plus particulièrementaux donateurs potentiels que sont les « prati-quants occasionnels ». En effet on constate quel’on « fait le plein » au niveau des pratiquantsréguliers (pour ces derniers, il faut juste veillerà ce qu’ils n’oublient pas, et leur demanderd’actualiser le montant de leur don). Cela sup-pose un appel lors des offices qui attirent leplus de monde : confirmations, Rameaux, etc,

mais aussi lors des cérémonies du typemariages, baptêmes, obsèques.

Cela demande aussi une bonne coordina-tion avec les prêtres et une planification rigou-reuse des annonces : définir les bonnes dates,éviter le cumul avec la vente de crêpes oul’aide à un mouvement caritatif, associer lesprêtres à la rédaction et à la lecture desannonces, etc .)

Et puis peut-être relancer les distributionsd’enveloppes dans les boîtes aux lettres. Detelles distributions seraient aussi l’occasion derencontres fructueuses. Pourquoi abandonnerl’espace public aux adeptes de la Scientologieet autres témoins de Jéhovah ?

Enfin nous devons nous adresser aux plusjeunes d’entre nous qui rentrent dans la vieactive, et n’ont jamais contribué auparavant.Au moment où ils vont découvrir l’existencede l’administration fiscale, ils doivent aussiréaliser que nos prêtres, qui sont à leur service,ont besoin de leur aide matérielle. Là encore,toujours les mêmes questions : comment faireau mieux ? Qui le fera ?

Tous ceux qui ont des idées, et/ou quisont disponibles pour un coup de main, sontles bienvenus. Qu’ils n’hésitent pas à nouscontacter.

L. de MecquenemCoordinateur pour la collecte du Denier 2015

sur la Cté de Paroisses Perpignan Centre

Collecte du Denierdans la communauté de Paroisses de

Perpignan Centre en 2014

La bibliothèque Saint-Thomas d’Aquin ouverte à tous, elle vous accueillera à partir du Lundi 20 Avril 2015à la maison Notre-Dame, 49, rue Grande la Réal (possibilité de se garer sur la cour de l’église)Nous partagerons collation, livres, conférences, cercles de lectures, jeux pour les plus jeunes, et pour

ceux qui le souhaitent un accompagnement administratif ou juridique et même un soutien scolaire.Portes ouvertes : le samedi 25 Avril 2015 de 14h à 17hContact : Suzanne olivé 06 52 12 05 17

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Les quêtes duVendedi Saintseront pourla Terre Sainte

Agenda paroissial

Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°51- Avril 201512

– Dans nos églises –

8h00 Cathédrale18h30 Messe Chrismale à la Cathédrale d’Elne (pas de messes dans les autres églises)

30 mars Lundi Saint

31 mars Mardi Saint

1er avril Mercredi Saint

16h00 Célébration pénitentielle à Sainte-Thérèse20h00 Célébration pénitentielle à la Cathédrale (Mgr l’évêque)

15h00 Lavement des pieds du Christ par les enfants au Dévôt-Christ18h00 office des ténèbres à Saint-Mathieu (Frat. Saint-Pierre)20h30 Chemin de Croix de la Confrérie de la Sanch à la Cathédrale

15h00 Visite commentée de la cathédrale par Suzanne olivé (rdv sur le parvis)Messes de la Sainte Cène

17h00 Saint-Mathieu et Saint-Jacques, suivie de l’adoration du Saint-Sacrement18h00 Sainte-Thérèse, suivie de l’adoration du Saint-Sacrement18h30 Cathédrale (Mgr l’évêque)19h00 Saint-Mathieu (Frat. Saint-Pierre) suivie de l’adoration du Saint-Sacrement20h30 Notre-Dame la Réal

2 avril Jeudi Saint

22h00 Veillée de prière au reposoir à Notre-Dame la Réal suivie de la nuit d’adoration

29 mars Dimanche des Rameaux et de la Passion de notre SeigneurVente des œufs en chocolat pour le Service des enfants de choeurs

Bénédictions et Messes des Rameaux17h00 Saint-Mathieu (la veille au soir)18h00 Sainte-Thérèse (la veille au soir)8h00 Cathédrale9h00 Dévôt-Christ (Grégorienne)9h30 Saint-Jacques10h30 Saint-Mathieu (Frat. Saint-Pierre)10h45 Cathédrale, rassemblement au Campo Santo et procession avant la messe11h00 Notre-Dame de Lourdes11h00 Notre-Dame la Réal, rassemblement sur le parvis de l’église et procession12h45 Déjeuner paroissial à la maison Saint-Christophe (Notre-Dame la Réal)18h30 Cathédrale

12h30 Temps de prière et de jeûne de l’ACAT, au Dévôt Christ13h00 Chemin de croix à Saint-Mathieu (Frat. Saint-Pierre)

3 avril Vendredi Saint, la Passion du Seigneur

7h00 oface des ténèbres à Notre-Dame la Réal8h00 Petit-déjeuner spirituel, lectio divina par l’abbé Grégory Woimbée à N-D la Réal10h30 Chemin de Croix à Notre-Dame la Réal et à Ste-Thérèse

samedi 28 mars Passage à l’heure d’été, ajouter 1heure à vos montres10h00 Visite commentée de la cathédrale par Suzanne olivé (rdv sur le parvis)16h00 Bénédiction du chocolat à la Cathédrale

Les quêtes duVendedi Saintseront pourla Terre Sainte

Semaine Sainteconfessionsvoir page 8

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Agenda paroissial

Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°51- Avril 2015

Site internetwww.cathedraleperpignan.fr15h00 Départ de la procession de la Sanch de St-Jacques16h00 ostention des Saintes Epines à Saint-Mathieu16h00 Accueil missionnaire dans la cathédrale18h00 oface de la Passion à St-Jacques (retour de la procession) et à Ste-Thérèse18h00 office des ténèbres à Saint-Mathieu, suivi de la messe (Frat. Saint-Pierre)18h30 OfQce de la Passion à la Cathédrale (Mgr l’évêque)

4 avril Samedi Saint

5 avril Pâques, dimanche de la Résurrection du Seigneur

21h30 Vigile Pascale à Saint-Jacques (Frat. Saint-Pierre)21h30 Vigile Pascale à la Cathédrale (Mgr l’évêque)

Messes solennelles de Pâques8h00 Cathédrale9h00 Saint-Jacques, suivie de la procession du Ressuscité9h15 Cathédrale (grégorienne)9h30 Saint-Mathieu10h45 Rencontre du Ressuscité avec sa Mère sur le parvis de la Cathédrale11h00 Messe de Pâques à la Cathédrale (Mgr l’évêque)11h00 Notre-Dame la Réal, N-Dame de Lourdes, Ste-Thérèse, St-Jacques (Frat. St-Pierre)17h30 Vêpres et salut du Saint-Sacrement à la Cathédrale (Mgr l’évêque)18h30 Cathédrale

Vendredi 10 avril Octave de Pâques18h30 Messe et bénédiction de la bibliothèque Saint-Thomas d’Aquin à Notre-Dame La Réal

Dimanche 12 avril 2ème dimanche de Pâques, de la Divine Miséricorde - Quête Entraide et Partage12h30 Baptême de Lina-Gloria Gomez à la Cathédrale

Du 13 au 17 avril Voyage paroissial spirituel et culturel à Rome

Dans le Centre-Ville : le 1er jeudi du mois 18h à 19h Cercle du silence, place de CatalogneTous les vendredis 10h00 Dévotion au Précieux Sang à Saint-Jacques

Tous les samedis 11h00 Concert de carillon lieu d’écoute, parvis du vieux Saint-JeanMardi 14 avril 20h30 Confé. de l’Ass. cult. « Les Monuments du Jeudi Saint, redécouverte d’un patrimoine

oublié » par Jean-Bernard Mathon,conserv. des antiquités et objets d’art des P-o, (maison de la Catalanité)Jeudi 16 avril 09h00 Jeudi de Sainte-Rita sur « La Famille » à N.-D de Lourdes

Dans le Diocèse : Samedi 28 et dimanche 29 mars Marche des Rameaux pour les EtudiantsJour anniversaire des 500 ans de la naissance de Ste Thérèse d’Avila (Carmel de Vinça)

du 4 au 19 avril 3ème Biennale d’Art Sacré à Villeneuve de la RahoVendredi 10 avril 14h30 Conseil Diocésain des Equipes du Rosaire au Parc Ducup.Dimanche 12 avril 20h45 Conférence de l’abbé Grosjean pour les 15-25 ans au monastère Ste-Claire13, 14, 15 avril « Le caté-vacances » Inscriptions et renseignements enfants maison Diocésaine du parc Ducup

Samedi 25 avril S. Marc, évangeliste14h00 Portes ouvertes de la Bibliothèque Saint-Thomas d’Aquin à Notre-Dame La Réal15h00 Mission d’évangélisation à la cathédrale (rdv sur le parvis)

Dimanche 26 avril 4ème dimanche de Pâques année B - Journée Mondiale des vocations11h00 Messe de la Saint-Georges avec les scouts à Notre-Dame La Réal12h30 Baptême de Anne-Sophie Prat à la Cathédrale12h45 Repas Paroissial à la Maison Saint-Christophe

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28 février 2015Vie de l’Eglise Centre-Ville

Concert spirituel par Sine Nomine à la cathédrale

Récollection de carême à la Maison diocésaine du Parc Ducup