12
La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 1 N°42 mars 2016 Edito Ce traditionnel dimanche de décembre, installé dans sa Esneu GTX, notre Père Noël en chef a su orchestrer sa bande de joyeux apprentis enflammés. Promus chefs d’équipe lors d’épreuves sportives, ils deviennent animaux sauvages, luttant de toute leur énergie pour que leur harde obtienne l’ivresse de la victoire. Les sorties découvertes nous permettent de pondérer les ardeurs de cette jeunesse, mais, pour combien de temps ? Le calme ne dure qu'un temps ! Assoiffés de challenges, les voilà repartis vers la quête de l’effort et du plaisir. Nous sommes plutôt des seniors, voire des vétérans, mais... nous avons tous en nous Quelque chose de Tennessee ! Alain A. Huuumm... Vous le sentez vous aussi, ce petit parfum de printemps qui nous pousse irrésistiblement dehors ? Allez hop ! On range les collants longs, polaires et bonnets ; on ressort les shorts et les maillots manches courtes ; on peut laver nos running ; finis les chemins boueux ! Promis, M'amzelle gazette, pour son prochain numéro, se mettra au vert ! En attendant, quel plaisir de se remémorer la sortie Père Noël et les courses de cette fin d'hiver. Tu baguenaudes dans les pâturages ! On a tous en nous… Quelque chose de "Belle des champs !" Mireille

Quelque chose de Tennessee - Section Course à Pied de …courseapied.vaillantevertou.net/data/PDF/Gazette_n_42_fvrier_2016.pdf · « N’oubliez pas les paroles » émission culte

Embed Size (px)

Citation preview

La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 1

N°42

mars 2016

Edito

Ce traditionnel dimanche de décembre, installé dans sa Esneu GTX, notre Père Noël en chef a su orchestrer sa bande de joyeux apprentis enflammés. Promus chefs d’équipe lors d’épreuves sportives, ils deviennent animaux sauvages, luttant de toute leur énergie pour que leur harde obtienne l’ivresse de la victoire. Les sorties découvertes nous permettent de pondérer les ardeurs de cette jeunesse, mais, pour combien de temps ? Le calme ne dure qu'un temps ! Assoiffés de challenges, les voilà repartis vers la quête de l’effort et du plaisir. Nous sommes plutôt des seniors, voire des vétérans, mais... nous avons tous en nous

Quelque chose de Tennessee ! Alain A.

Huuumm... Vous le sentez vous aussi, ce petit parfum de printemps qui nous pousse

irrésistiblement dehors ? Allez hop ! On range les collants longs, polaires et bonnets ; on ressort les

shorts et les maillots manches courtes ; on peut laver nos running ; finis les chemins boueux !

Promis, M'amzelle gazette, pour son prochain numéro, se mettra au vert ! En attendant, quel

plaisir de se remémorer la sortie Père Noël et les courses de cette fin d'hiver.

Tu baguenaudes dans les pâturages ! On a tous en nous…

Quelque chose de "Belle des champs !"

Mireille

La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 2

a fait un beau voyage, ou comme

cestuy-là qui conquit la toison » sur

les cimes vertigineuses du Grand

Raid, et puis est revenu au pays

pour la Noëlle après avoir surfé sur

les ailes de l’enthousiasme et du

défi et déjoué les démons du

temps, de la fatigue, de la

souffrance et des embûches

Dans son traîneau recyclé par Jojo,

notre Père Noël aspire au repos bien

mérité, tiré par deux rennes ? reines ?

rênes ? Oh là ! Avec cette réforme

de « lortograf », notre Père Noël en

perd son « français ». Il ne sait plus à

quel accent se vouer. Pour éviter tout

impair, il implore ses pairs et

compères : aidez-moi à retrouver mes

repères et circonflexer la bonne paire.

Les attelages se bousculent. Les reines

se « delpèchent »

Pour un flirt avec toi chez Laurette,

Pour un flirt avec toi dans le Loir-et-

Cher,

Pour un petit tour au petit jour entre

tes bras

On ferait n’importe quoi !

Ah ! Qu’est-ce que je suis

heureux au fond de cette caisse !

Chante le Père Noël, chante le

Père Noël,

Ah ! Qu’est-ce que je suis heureux

au fond de cette caisse !

Chante le Père Noël, serrant les

fesses en Trapanelle.

C’est encore une belle balade de Pères

et de Mères Noël. Outre les

traditionnels vestes, pantalons et

bonnets rouges et blancs, nos Mères

Noël apportent une touche singulière à

leur tenue : un tablier aux grands

cœurs pour Catherine, une volute en

spirale bien pomponnée pour Cathy, ou

encore, ces chaussettes bicolores chez

Corine et Blandine, sans oublier Magali

bien nattée et nos deux caniches

emmaillotés pour la circonstance par

Jojo et Brigitte.

« Heureux qui, comme Ulysse…

La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 3

Notre troupe de joyeux lurons s’en

donne à cœur joie, ballotant notre Petit

papa Noël de diagonale en diagonale,

au rythme des traditionnels chants de

Noël. Les attelages se succèdent par

couples. Que de « rennettes ! » toutes

aussi enthousiastes. Les arrêts sont

fréquents : un petit bonbon pour ce

chérubin, une bise à la Mamie sur le

pas de sa porte, un coup de pompe à la

station, un petit chocolat enrobé d’un

sourire, une visite réconfortante à

l’höpital, «Il est né le divin enfant » sur

le parvis de l’église.

Et pour terminer, revenons à nos

valeurs et à nos couleurs : le vert, le

blanc, le verre de blanc, siroté au bar

du marché. Les premières gouttes font

fuir nos Pères Noël qui courent se

mettre à l’abri. « Fais du feu dans la

cheminée, je reviens chez nous »

Patrick C.

20 ans qu’elles

avaient disparu de nos écrans du

dimanche matin. 20 ans déjà ! Mais la

brune (recolorée) et la blonde

(décolorée) n’ont pas pris une ride.

Toujours au sommet de leur art, le

mollet bien galbé, la chevelure

exacerbée, une pilosité épanouie et

une poitrine généreuse, Véronique et

Davina, majestueusement sublimées

par Jacques et Ludo sont venues

tonifier notre galette. Quelle surprise !

Deux fèves dans la même galette, deux

reines, ça vaut le coup !

C’est parti pour un décrassage gym

tonic : nos entraîneuses sont à la

manœuvre. Un tir à la corde des

familles fait l’unanimité autour de nos

deux chefs de file : Jean-Marie et

Robert. « N’oubliez pas les paroles »

émission culte s’il en est, fait vaciller

quelques mémoires :

Tout tou you tou ♫♫ ♫♫ tou tou you tou

La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 4

Dieu ! Mais que Marianne était jolie,

quand elle marchait dans les rues de

Paris, en chantant à pleine voix » :

« Je veux d’l’amour, d’la joie, de la

bonne humeur… Moi j’veux crever,

la main sur le cœur »

Une dernière jouxte anime nos deux

équipes. Pas si simple de faire

tournoyer un cerceau autour de sa

cheville !

Cette galette, nous l’avons partagée

avec la marche nordique : bonne

coordination des mouvements, avec ou

sans bâtons ; un beau tandem en roue

libre sur un braquet de croisière

Patrick C..

Chez Abélard un ancêtre du Pallet

En cette fin janvier, une trentaine de

coureurs et une dizaine de marcheurs

s’étaient donnés rendez-vous sur le

parking du musée du vignoble au

Pallet.

Tout en longeant la Sanguèze, le

sentier traverse bois et prairies. Sous le

pont de chemin de fer, il bifurque dans

les vignes. Au Pé de Vignard, nous

passons sous le porche d’un ancien

moulin.

Dans les vignes de la Galissonnière,

nous longeons une ancienne bâtisse.

C’est ici qu’un maître des lieux,

botaniste érudit, introduisit le magnolia

en France. (Claude François en avait

réservé quelques boutures…)

Après la gare du Pallet, on aurait

préféré chausser les bottes. Tant pis,

quand faut y aller, faut y aller ! Oh !

La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 5

Que c’est jouissif de lorgner ses petits

copains pataugeant dans la gadoue !

Hein Chantal ! Hein Jojo ! Mais là,

tout le monde a son lot d’arabesques

sur les mollets ou sur les cuissards en

sortant de la tranchée. Oh ! Pas pire

qu’à Verdun il y a 100 ans.

Michel, notre boute-en-train, est passé

maître dans l’art de la facétie : tantôt

garde-barrières, tantôt Cetelem, tantôt

faisant du stop, tantôt en phase

zénitude.

Après le petit pont de bois, c’est en file

indienne que nous gravissons ce

monticule qui surplombe les vestiges

d’une ancienne église, et là, en contre

bas : statufiés dos à dos, (une position

qu’ils n’ont jamais connue), nos deux

amants, Héloïse et Abélard doivent s’en

retourner dans leur tombe au Père

Lachaise. Abélard, enfant du pays, né

en 1079 au Pallet, philosophe et

théologien renommé, fut adulé par ses

pairs et vénéré par ses élèves. Amant

d’Héloïse, une élève dont il avait la

charge, il trahit la confiance de son

tuteur par un amour interdit. il fut

condamné à l’émasculation. (récit

raconté un peu plus sommairement

par Jojo, dans son langage fleuri)

Ludo, Jojo, (arrangé par la gazette)

2 chercheurs de la Vaillante, Blandine

et Michel, viennent de découvrir les

mécanismes de transmission du virus

de l’écriture sans en être infectés. Le

baiser et le bouche à oreille sont des

vecteurs très porteurs et irrésistibles.

(Un petit pas pour nos relations

humaines, un grand pas pour la

gazette) Catherine, l’a combattu avec

vigueur, et en infirmière expérimentée a

su soigner les maux par les mots. La

gazette lui en est reconnaissante.

Garde-barrières

Cetelem

zénitude

Quel calvaire !

Je rentre en stop

La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 6

Voici donc le récit de Michel, susurré

au coin du feu à l’oreille de

Catherine (son petit nègre.)

Dimanche 28 Février, nous partons très

tôt, sous un temps clément, enfin pas à

6h et des brouettes comme le suggérait

Jean-Jacques ! Ça se comprend, le

pauvre ! Sa 1ère course depuis son

arrêt forcé : Il manque d'expérience…

Et voici : café et pain d'épices offerts

par Xavier. Quelle bonne initiative !

Départ pour les 20 et 32 Kms en même

temps, après un briefing. Le 12 kms

partait plus tard... Puisque nous

n'étions que 3 vaillants sur le 32

(Alexandre, Jean-Luc et moi), j'avais

décidé pour une fois de faire ma course

seul, avec ma musique.

Alexandre, je ne l'ai pas vu ; c'est une

flèche ce gars. Quant à mon ami Jean-

Luc, il a stoppé au 20ème km, pas assez

préparé. Il voulait se réserver pour le

Landreau la semaine suivante soi-

disant !

2 « Vaillants » du 20 km m'ont doublé :

Jean-Jacques, toujours à fond et

Christophe H, mais lui, je l'ai redoublé

avant le 20ème km. Après avoir quitté les

coureurs du 20, il m'a fallu enchaîner

avec les 12 restants, annoncés comme

très vallonnés par les organisateurs. Je

croise rapidement Claude, qui lui, en

finit avec les 12 et me prévient d'en

garder sous le pied. Il avait raison.

Entre de belles montées et de

nombreuses monotraces, j'en vois enfin

le bout et j'apprécie les cris

d'encouragements des « Vaillants »

parqués derrière un grillage : les

organisateurs auraient même pensé à

protéger les stars ?

J’étais plutôt content de ma course et

j'ai pu savourer une bonne bière offerte

par Jean-Luc. Merci de m'avoir attendu.

Catherine (nègre de Michel)

La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 7

Contrairement aux copines de la Vaillante,

je ne suis pas inscrite aux Foulées du

Mingot car, au moment où je prends la

décision, je reçois un mail de Mireille me

signalant la clôture des inscriptions, les

organisateurs étant victimes de leur

succès.

Je me maudis quelques instants de n’avoir

pas été plus réactive, puis me console en

imaginant un dossard libre le jour de la

course.

L’idée m’effleure aussi, d’accompagner

sans dossard les copines pendant la

course mais me ravise en songeant aux

efforts consentis par les organisateurs de

cette manifestation ô combien plaisante :

parcours varié, balisage sans faille,

bénévoles souriants et agréables.

J’oublie donc cette

manifestation et

envisage d’aller

courir au parc du

Loiry comme

chaque dimanche.

Samedi matin, je pars de la Bourchinière

pour une petite heure de course. La pluie

s’invite et je cours sans énergie durant une

douzaine de kilomètres.

En rentrant, fourbue, ruisselante de pluie,

Christophe me signale qu’un dossard s’est

libéré pour le lendemain à Cugand. Il a

songé un instant le prendre pour lui, puis

s’est ravisé en songeant à son tendon

d’Achille toujours douloureux. Deviendrait-

il sage avec l’âge, ou serait-ce le fait d’être

papy ? Je décide sur le champ de prendre

ce précieux sésame.

Cette veille de course, nous sommes

invités à un apéro dinatoire chez des amis.

Les bouteilles défilent : une pétillante pour

la naissance de notre petit-fils, suivie par

une autre aromatisée au safran. Volontaire,

je décide de m’arrêter après le pinot gris.

En rentrant tardivement dans la nuit, je

commence à regretter d’avoir accepté ce

dossard. De plus, la pluie ne cesse de

tomber

Le lendemain, je pars avec Béatrice,

Philippe et Sylvie pour rejoindre une

vingtaine de Vaillants coureurs à Cugand.

A 9h30, le départ est donné. La pluie a

cessé et nous nous élançons sur un

parcours de 18 kms. Nous effectuons le

tour du bourg avant de partir sur les

chemins gorgés d’eau et de boue. Le

rythme est soutenu. Je laisse Catherine

et Blandine partir devant et reste avec

Fabrice qui m’accompagne quelques kms

avant de me quitter lui aussi.

La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 8

Le terrain est glissant, il faut être

prudent à tout instant. Nous

enchaînons chemins, bois et bord

de Sèvre. Nous nous retrouvons,

pataugeant sur un sol détrempé avec

de l’eau à mi-mollets voire jusqu’aux

genoux.

De la boue, de la boue, de la boue …

Mais ça ne me gêne pas de marcher

dans la boue contrairement à feu

notre Michel… du Loir et Cher

Je trouve mon rythme de course et

savoure les paysages rencontrés.

Thierry me rattrape avant le seul

ravitaillement du parcours, et en

me restaurant je retrouve

Catherine, Blandine et Cécile que

je croyais devant. Rassasiées,

nous repartons toutes ensemble, mais

Catherine semble souffrir, elle

ralentit l’allure.

Dans les coteaux, les

descentes sont bien raides et

un écriteau nous conseille de

sortir notre parachute. Par

sécurité une corde est placée

afin de faciliter notre

progression.

Nous traversons les friches industrielles au

bord de la sèvre avant de monter un

escalier d’une trentaine de marches. De ce

point de vue, j’aperçois derrière nous

Catherine et l’encourage.

Nous passons sous un magnifique viaduc

avant d’arriver sur la passerelle de

Gétigné. D’après mes souvenirs de l’année

passée, il nous reste environ 3 kms, ce qui

me donne un coup de fouet. Je m’étonne

de ma forme sans aucun rapport avec la

veille. Serait-ce les bulles au safran qui me

donnent cette énergie ?

Je reste avec Blandine et Cécile et

franchissons ensemble la ligne d’arrivée

en 2h 03. Ne cherchez pas mon nom dans

les colonnes des résultats car j’ai

couru avec le dossard n°167 au

nom d’Olivier, ami de Béa et Phil.

Catherine arrivée, nous

rejoignons le groupe de la

Vaillante à la salle des sports où

certains se restaurent, d’autres échangent

leurs impressions pendant que François

se fait bichonner par les jeunes

filles de la Croix-Rouge (photo à

l’appui).

Puis nous nous quittons sous un

rayon de soleil.

Devinette : quelle est la personne

ravie d’avoir eu un masque de

boue gratuit et qui depuis a le teint

frais ?

Chantal B.

La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 9

Dès potron-minet, le 28 février, nous

nous en sommes allés avec Ludovic,

plein de courage et d’insouciance sur le

parcours de 57 kms du trail du

vignoble. Départ 7h, avec lampe torche,

coupe-vent et mitaines ; que du

bonheur ! Pour commencer : petit vent

frais, mais avec le lever du jour un

soleil resplendissant est apparu.

Premier passage, avec les pieds dans

l’eau, assez rafraichissant ! On dit que

c’est bon pour la circulation. Au point

du jour, nous poursuivons notre petit

train de sénateur en surplombant le

marais de Goulaine. (Très joli pour la

photo !)

Au Loroux-Bottereau, premier arrêt au

stand : nous reprenons quelques

forces. Le parcours alterne chemins

secs et boueux, coteaux, champs,

bords de rivière. Nous arrivons ensuite

à Barbechat (Loire-Divatte maintenant),

30ème km pour un second ravitaillement

fortement apprécié.

Ludo tient le choc malgré quelques

douleurs qui s’invitent sournoisement. Il

feint de les ignorer. Nous nous

apportons soutien mutuel.

Nous continuons notre petit bonhomme

de chemin. On nous dit que le pire est à

venir. En effet, ce passage du 30 au

35ème km est très accidenté, avec murs

et marches à gravir. Nous apercevons

ensuite les éoliennes que nous ne

quitterons pas des yeux pendant

plusieurs kms. Tels Don Quichotte,

Sancho Panza et leurs moulins à vent,

nous continuons notre route au pied de

celles-ci.

La fin du parcours approche, nous

apercevons au loin le lycée de Briacé.

Nous nous en approchons à petits pas

certes, mais nous nous en approchons

irrésistiblement, quand tout à coup, on

nous demande de suivre une autre

direction que la ligne droite nous

amenant directement à bon port. Il nous

reste quelques kms à parcourir. Encore

un petit effort et un peu de courage.

Nous franchissons la ligne d’arrivée

ensemble, fatigués mais contents

d’avoir finis cette épreuve. Pour cette

distance, (57 kms) soutien et solidarité

sont des vertus tout aussi importantes

que le physique. Nos noms s’affichent

sur le panneau d’affichage à l’arrivée.

Bravo à l’organisation qui, jusqu’aux

Trail du Vignoble Le Landreau

La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 10

derniers concurrents reste présente et

assure accueil et restauration.

Au repos maintenant ! Il faut vite

récupérer ; la prochaine épreuve

arrive !

Yves

Suite à une discussion avec le binôme Oliver et Yves, on s’est lancé le défi de faire le 57 km du TVN. Un objectif difficile pour moi qui n’ai jamais fait plus de 42 kms. Olivier et Wilfrid malades, jettent l’éponge et nous laissent Yves et moi, le lourd tribut de représenter la Vaillante. Les choses sérieuses commencent vers Barbechat où la forêt nous accueille avec sa beauté comme on aime nous, les trailers, mais les difficultés, les relances et le dénivelé nous font mal pendant 2 h. L’abandon me trotte dans la tête car on est dans le dur, et le récit de quelques trailers pour la suite, me met un coup. Yves me dit : on a fait la moitié. Je me remotive.

On s'amuse comme des enfants dans ce parc forestier abîmé, avec des arbres couchés que l’on enjambe. Courir en forêt en dévers, fait souffrir les articulations. On attaque la Divatte basse avec des passages dans le fleuve. Puis se sont des marches à n’en plus finir, des escaliers dignes de la diagonale des Fous, des murs et des champs de boue. Au dernier ravito, au 45ème km, la question de finir est le seul objectif dans nos têtes... on va finir… mais ça va être dur, dur, dur... !!! La tête entraîne les jambes lourdes, lourdes, lourdes…On finit, finit, finit ce 57 km, content mais épuisé… Prochain objectif : le trail ultra marin en juin... Merci Yves, pour ton soutien. Merci à toute la troupe de la Vaillante et merci aux SMS et mails de tous ; ça motive ! Ludo

La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 11

Spluuuurtt !!! La sortie de Mouzillon, c’était cela !!!

Même s’il n’y a pas d’entraineurs attitrés, même si le guide était hésitant, chacun y a trouvé sa place naturellement.

Et puis bien sûr, par ce temps, la tant redoutée course dans la gadoue, la peur de glisser, de

tomber et de se casser un membre, vient rajouter à la difficulté de garder une bonne verticalité. Il y avait

souvent des portions avec de grosses flaques de boue. On a toujours tendance à vouloir éviter la grosse bourbe et poser le pied sur les côtés, et c’est là qu’on risque de se retrouver par terre. Martine, Marie Paule et Alain … en sont les témoins. Un conseil pour les futures sorties boueuses : la

meilleure solution consiste à mettre le pied directement dans la gadoue (à la Michel) même s’il nous a éclaboussés par son absence. Demandez-lui conseil, il saura vous renseigner.

Pour les curieux, voici un p’tit historique du Petit Mouzillon, sérieusement publié, mais pas par Jean Luc: Il se dit que par un rude hiver de 1848, un boulanger de Mouzillon recueillit un « cherche-pain » affamé et malade. Après 3 mois de convalescence, ce dernier fait don au boulanger, pour le remercier de son hospitalité, d’une recette de biscuit : Le Petit Mouzillon est né.

Comme en témoigne le gâteau géant, reproduit sur un rond-point proche de la zone d’activités des Quatre chemins, (retiré et mis au chaud pendant les travaux,) ce biscuit reste l’emblème du village. En 1963, 50 000 petits « Mouzillons » sortaient chaque jour des fours de l’usine de Clisson. Aujourd’hui, avec l’évolution du goût des consommateurs, ce véritable morceau du patrimoine local semble en péril…

Convivialité

Passion

Patience

Magie des paysages

Histoire du Petit Mouzillon

La gazette des coureurs de la Vaillante N°42 12

A l’arrivée, nous avons croisé deux heureuses marcheuses rayonnantes sous les reflets du soleil, assises sur la margelle d’un puits, haranguant Jean-Luc, pour qu’il leurs raconte à sa manière, la fameuse histoire du puits

et de son apôtre Moumou qui avait rencontré Zillon, pour créer ce fameux Petit Mouzillon. Cette histoire était trop complexe pour moi. J’ai tout oublié, comme les circuits, mais nous n’avons certainement pas oublié le Petit Mouzillon que Martine et Jojo nous ont gentiment fait déguster pour clôturer comme il se doit cette sortie découverte préparée par Martine, Jojo et Patrick.

Abdel

Une poche à eau sans vagues…

Pour éviter le ballotement de l’eau dans la poche, remplissez la poche d’eau,

mettez-la à l’envers et videz l’air par la pipette jusqu’à sentir l’eau arriver dans la

bouche. Retournez la poche et c’est gagné : vous avez vidé l’air, elle fera moins

flop-flop.

Ce bouquet de nature et

de couleurs pour te

souhaiter bon

Anniversaire ma

Moumouzizillonne !!!

Je devrais me teindre la

barbe, comme je l’ai fait

pour le peu de cheveux

d’Abdel.

Après l’effort, le réconfort

Le conseil de Blandine