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QUELQUES CHIFFRES Egypte ( en arabe Misr ) Nom officiel République arabe d'Égypte État d'Afrique du Nord-Est baigné au nord par la Méditerranée, à l'est par la mer Rouge (notamment par le golfe de Suez et celui d'Aqaba), l'Égypte est limitée au nord-est par Israël, au sud par le Soudan et à l'ouest par la Libye. Superficie 1 000 000 km2 Population 69 706 718 (estimation pour 2001) Capitale Le Caire Langue arabe Monnaie livre égyptienne

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Géographie de l’Egypte

État de la vallée du Nil, limité à l'ouest par la Libye, au nord-est par Israël et Gaza (Palestine), au sud par le Soudan, au nord par la mer Méditerranée, à l'est par la mer Rouge. Sa position charnière entre l'Asie et l'Afrique, entre les mers orientale et occidentale, à l'est du Sahara, a fait de cette grande nation arabe (1 001 450 km2) un État de premier plan sur la scène internationale. Deuxième pays africain par sa population, après le Nigeria, l'Égypte est la plus peuplée des nations arabes. Géographie physique Le cours inférieur du Nil a permis à la vie de prospérer, tandis que le désert occidental (ou désert Libyque) à l'ouest, le désert oriental (ou Arabique) et le Sinaï à l'est apparaissent, hormis quelques oasis, hostiles à l'implantation humaine. Le fleuve Nil, long de 6 670 km, ne draine le territoire égyptien que sur un quart de son cours. Dans le Sud, le fleuve, navigable jusqu'à Assouan (1re cataracte), a creusé une vallée recouverte d'un riche limon noir et bordée de falaises abruptes, séparées de 2 à 15 km. À quelques kilomètres au nord du Caire, le fleuve se ramifie en de nombreuses branches: c'est le «plat pays» du Delta, ou Basse-Égypte..

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À l'ouest, sur la rive gauche du Nil, le désert occidental s'abaisse rapidement, formant les plateaux peu élevés du désert de Libye. Les bordures méditerranéennes forment ici de longues plages de sable blanc. Proches des nappes d'eau souterraines, ces dernières abritent une multitude d'oasis fertiles. À l'est se développe le désert Arabique, plateau qui s'élève progressivement depuis le Nil pour faire place, le long de la mer Rouge, à une chaîne de montagnes culminant à 2 187 m. Les montagnes tombent par une côte abrupte sur la dépression de la mer Rouge et du golfe de Suez. Rattachée à ce désert, la péninsule du Sinaï n'en est séparée que par la cassure du golfe de Suez. C'est une région de hautes terres que dominent les 2 637 m du plus haut sommet d'Égypte, le djbel Sainte-Catherine. Climat et végétation Le climat de l'Égypte est essentiellement saharien: l'air y est sec, et les pluies – jamais plus de 200 mm par an, même sur les bords de la Méditerranée – sont extrêmement rares : quelques précipitations en hiver (50 mm au cœur du Delta contre 1 mm à Assouan. Les températures varient en hiver de 13 à 21 °C, les printemps (jusqu'au mois de mai) sont doux, ensoleillés et en été, de juin à août, la température peut atteindre 42 °C.

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Événement naturel majeur de l'année, depuis des millénaires, ce mécanisme de la crue a été modifié par l'homme depuis le XIXe siècle : construction de digues, creusement de canaux d'irrigation, élévation de barrages.

L'ouvrage le plus colossal est le haut barrage d'Assouan. D'une capacité de 130 km³, avec un lac de retenue de 60 000 km², il a permis d'augmenter les surfaces cultivables de 30 à 40 % pour l'ensemble de l'Égypte.

La faune et la flore de l'Égypte s'apparentent à celles des déserts et des oasis. L'arbre le plus répandu est le palmier-dattier; des espèces comme le caroubier, le tamarin et le sycomore sont aussi bien représentées. Près du fleuve croissent joncs et papyrus.

Les animaux sauvages ont le plus souvent été chassés par les activités modernes (on déplore la disparition des crocodiles et des hippopotames). La hyène et le chacal dans le désert, le sanglier, l'ibis sacré, le faucon et le vautour sont toujours présents.

L'irrigation a profondément modifié les paysages de la vallée du Nil. En Moyenne et en Basse-Égypte, les sols désertiques ont reculé devant le coton et, en Haute-Égypte, devant la canne à sucre. Des rizières occupent le nord du Delta. Le blé, jadis réputé, est moins cultivé. Le maïs, dans le centre du Delta et en Moyenne-Égypte, et le sorgho, dans le Sud, sont des cultures en pleine expansion.

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Population

Entre les falaises de la grande vallée et dans le Delta s'est concentrée, depuis des siècles, une population d'origine sémitique, berbère et africaine. Les nomades, qui furent toujours redoutables, étaient cantonnés dans les déserts environnants.

La population a crû dans des proportions considérables depuis le début du XIXe siècle, passant de 4,5 à 64,8 millions d'habitants [estimation 1997]. Avec près de 12 millions d'habitants, l'agglomération du Caire est la plus grande métropole du monde arabe et de l'Afrique.

Les autres villes importantes sont Alexandrie (3,5 millions d'habitants), Suez (392 000 habitants), Port-Saïd (380 000 habitants), Tantah (375 000 habitants)et Mansourah (360 000 habitants). Économie Les sociétés égyptiennes ont toutes été profondément déterminées par un environnement géographique unique: la vallée du fleuve nourricier – où vivent 96 % de la population. Aujourd'hui pourtant, de 2 à 4 millions d'Égyptiens vivent à l'étranger, parfois définitivement après un départ aux États-Unis ou au Canada, souvent temporairement, dans les pays du Proche-Orient, pour trouver un emploi et constituer un pécule.

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Les régions Alexandrie

Deuxième cité du pays avec ses 3 millions d'habitants est le premier port égyptienSes activités modernes sont diversifiées: à la finance, au commerce et au tourisme s'ajoute aujourd'hui une industrie textile reposant sur le coton.

La côte de la mer Rouge

Marginalisée par l'ouverture du canal de Suez, cette région doit son nouvel essor et, toutes proportions gardées, ses allures de Californie au tourisme. Le développement de la ville de Hourghada est représentatif de cette évolution.

La côte méditerranéenne De la frontière libyenne à Alexandrie, le désert vient s'enfoncer en de longues plages dans la mer longtemps seule région consacrée au tourisme.

La zone du canal L'espace le long de cette voie d'eau artificielle doit au Delta proche de ne pas être désertique. Ses centres urbains sont les ports de Suez et de Port-Saïd, situés à ses deux extrémités.

Le Delta

Cette «Hollande inversée», qui voit le Nil s'épanouir en sept branches principales, est la plus riche région du pays. Les bras du fleuve et les canaux irriguent de toutes parts l'épaisse couche de terre noire, infatigable porteuse de cultures.

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Sous les palmiers se développent des rangées d'orangers et de citronniers. Le coton succède ensuite à la luzerne, le riz croît dans les zones les plus humides, le blé dur dans les parties hautes, tandis que les plantations de canne à sucre occupent l'horizon. Les champs de fèves alternent avec ceux de pois chiches et de haricots, voire avec les vignobles. À l'ombre des arbres, vaches et bufflonnes attendent le crépuscule en mâchant le fourrage déposé.

Le Sinaï Ce «bloc d'Asie» raccroché à l'Égypte, est surtout riche de son pétrole et du potentiel touristique de ses côtes: centres touristiques (Charm el-Cheikh) ,le monastère Sainte-Catherine et le Sinaï entre les golfes d'Aqaba et de Suez.

Le Grand Caire La capitale égyptienne occupe un énorme verrou en travers de la vallée, des pyramides de Gizeh à la zone deltaïque. Sur plus de 60 km, entre les grandes usines d'Hélouân (aciéries et cimenteries) et l'aéroport international d'Héliopolis, se poursuit la même activité trépidante, à la fois productrice de richesses et consommatrice insatiable. La ville n'est pas au bord de la paralysie: on y circule sans excessive difficulté, l'eau coule dans les robinets, les services urbains – y compris le seul métro africain – y sont à peu près normalement assurés.

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La Haute-Égypte C'est le «Saïd», l'Égypte profonde, On en distingue souvent une Moyenne-Égypte, du Caire à Abydos, zone où la largeur de la vallée dépasse 10 km: la fertilité des sols et la qualité du climat en font, avec le Delta, un grand réservoir agricole. C'est par excellence le pays de la canne à sucre et du coton. Dans la Haute-Égypte proprement dite, entre Abydos et le haut barrage d'Assouan, la vallée n'est plus large que de 3 km. Ici sont localisés les plus beaux monuments du pays, inépuisables pôles d'attraction pour les touristes. C'est à Assouan qu'a été édifié l'un des plus grands barrages du monde, certainement celui dont les conséquences politiques et l'impact écologique se sont le plus fait sentir. Le désert occidental et ses oasis Habitées dès les temps les plus reculés, les oasis ont longtemps été négligées par le flot des visiteurs. Une agriculture fortement liée à l'irrigation La population a aujourd'hui augmenté dans des proportions telles que le pays, en dépit d'une nette croissance de sa production, a recours aux importations pour couvrir 60 % de ses besoins. Occupant le cinquième des surfaces cultivées, cette dernière représente le quart des recettes en devises du pays. Dans le double objectif de fournir un emploi à une jeunesse désœuvrée et de parvenir à une meilleure couverture des besoins alimentaires du pays, le gouvernement développe une politique d'irrigation des terres situées en dehors de la vallée.

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Ressources minières et industries Malgré l'exploitation des ressources en fer, en manganèse, en sel et en phosphate, c'est dans le domaine de l'énergie qu'il faut chercher les plus importantes ressources naturelles. L'Égypte produit 46 millions de tonnes de pétrole brut par Elle produit également 12 milliards de m³ de gaz naturel et 8,5 milliards de kWh d'hydroélectricité. La révolution nassérienne a voulu transformer le pays essentiellement agricole d'avant 1952 en une puissance industrielle. Aux moulins à sucre et aux manufactures conditionnant le coton pour l'exportation sont venues s'ajouter des aciéries, des usines de matériaux de construction, des raffineries de pétrole, sans oublier l'industrie textile et celle des biens de consommation. Les usines se trouvent réparties dans les principales villes, notamment au Caire et dans sa grande banlieue, à Hélouân. Alexandrie, Suez et Port-Saïd en sont les autres grandes places. Une grande voie de communication Correctement reliée au monde extérieur, tant par mer que par air, l'Égypte dispose avec le Nil et sa vallée d'une incomparable voie de communication. Beaucoup de chemin reste à accomplir: le produit national brut ne dépasse pas 660 dollars par tête, et sa croissance annuelle stagne à 2 %. La balance commerciale continue d'être fortement déséquilibrée. Seules les recettes liées au tourisme et à l'activité du canal de Suez, ajoutées aux aides extérieures, remédient quelque peu à cette situation.

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Géographie de l'Égypte Superficie : L'Égypte s'étend sur environ un million de kilomètres carrés, avec une distance nord-sud maximale de 1025 km et une distance est-ouest de 1240 km. Population : Seize millions d'habitants au Caire. Situation géographique : Elle est limitée au nord par la mer Rouge et au sud par le Soudan à une latitude de 22 degrés nord. À l'est, sa frontière est tracée par Israël (pointe nord), le golfe d'Aqaba et la mer Rouge; à l'ouest, par la Libye à une longitude de 25 degrés ouest. Irrigation: Le Nil

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Samedi 13 septembre FAUX DEPART Pas un retard constaté à l’aérogare Charles de Gaulle à ROISSY, Terminal III ce samedi à 20 heures. Après le passage en salle d’embarquement à 21 heures 30, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que le vol était retardé de plus d’une heure. Nous fûmes appelés en fait pour l’embarquement qu’à minuit 30. Après une heure d’attente dans l’avion et un « vrai faux » départ, le chef de cabine, en anglais, a adressé un message prétextant que le retard était dû à la densité du trafic.

En fait, quelques temps après, le chef d’escale de Roissy est venu nous indiquer qu’il y avait un problème mécanique sur l’avion et que les réparations se poursuivaient.

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Vers 2 heures 30, ce dernier nous a invité à revenir dans l’aérogare, les réparations s’éternisant. Aucune restauration nous a été proposée. Enfin à 4 heures, il nous a été indiquer que le départ était, pour le moment, remis et que des chambres nous étaient réservées à l’hôtel Ibis de Roissy (à 200 mètres environ du terminal). On a donc fait un voyage sans changer de site (enregistrement, embarquement, débarquement, récupération des bagages) A 5 heures du matin , la lumière des chambres s’éteignit. Dimanche 14 septembre ENFIN LE VOYAGE

Après un petit déjeuner très copieux vers 8 heures et les remerciements du chef d’escale pour la patience dont le groupe a fait preuve., le vrai décollage eu lieu heures à 12h45 (dans l’avion réparé).

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VOICI L’EGYPTE Après 5 heures de vol et la découverte des immensités de sable, atterrissage à Louqsor avec une température dépassant les 35 degrés à 18 heures 45. La délivrance des visas, le change, le passage douanier, la récupération des bagages et le trajet en autocar ont fait que l’on a mis le pied sur le bateau 3 heures plus tard. Après la répartition des chambres et le dîner, la récupération a été la bienvenue. Le bateau , lui, avait levé l’ancre et se dirigeait vers Assouan. Lundi 15 septembre

Dans la nuit, le bateau a passé une première écluse à ESNA et été amarré tout près de la seconde.

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Enfin, au réveil, on a pu admirer le Nil, ses rives, ses habitants et leur pauvreté. Le bateau a repris son chemin jusqu’à EDFOU (100 km environ de Louqsor) ou il a amarré à la mi-journée. LES DECOUVERTES COMMENCENT

Visite du temple ptolémaïque d’Horus à Edfou

5 minutes de calèches, ont amené tout le groupe vers le temple ptolémaïque d’Horus à Edfou , qui remonte à l’époque gréco-romaine, aux alentours de 237 avant J.C. Il est consacré au dieu Horus que l’on voit sous la forme d’un faucon ou d’un disque solaire ailé. La caractéristique, permettant de déterminer l’époque, se trouve au niveau des chapiteaux des colonnes. Pas un chapiteau ne ressemble à un autre. Il est presque intacte et ses murs sont un véritable livre de mythologie et de géographie politique, Il faut effectuer une descente de 9 mètres pour atteindre son pavement et la salle hypostyle. Il reste le mieux conservé d’Egypte.

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Après notre retour, le bateau a repris sa navigation jusqu’à Kom Ombo atteint dans la soirée.

Visite du temple de Kom Ombo illuminé

Une merveille d’illumination pour cette première journée de découverte de l’Egypte antique. Le temple de Kom Ombo à double entrée forme son originalité.

Il remonte aussi à l’époque gréco-romaine. Il est consacré au dieu faucon Horus et au dieu crocodile Sobek. Cette dualité a nécessité une disposition particulière du temple ponctuée de deux sanctuaires. Dans la cour commune, des vestiges de colonnes décorées restent apparents. A l’extérieur, on peut y voir des momies de crocodiles ainsi qu’un puits servant de nilomêtre permettant d’observer scrupuleusement le niveau de la crue du Nil.

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Cette connaissance déterminait l’évaluation du montant des impôts que devait payer les responsables des cultures, de l’entretien des digues et des canaux. L’ensemble a été endommagé. Une partie du mur d’enceinte a disparu et le temple a perdu son toit. parmi les différentes scènes encore visibles, on note une représentation des quatre vents et un bas relief représentant des instruments chirurgicaux. Malgré tout, le site dégage un charme certain accentué le soir par ‘éclairage diurne. Le bateau a repris sa navigation jusqu’à Assouan. Mardi 16 septembre BASSE EGYPTE A notre réveil, le bateau est à quai à Assouan dont la pâleur de l’ivoire, le noir de l’ébène, la rose du granit et l’or sont ses couleurs. Comme Louqsor, Assouan s’est développé le long du Nil avec ses cafés, felouques et bateaux de croisière. La capitale du sud offre un site incomparable sur le Nil et ses multiples îles, Philaé, Kitchener et Eléphantines. La ville fourmille de badauds aux costumes colorés venus du Soudan ou des tribus du désert oriental.

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Visite d’une carrière de granit rose

Le granit rose avec le schiste et l’albâtre furent une richesse pour l’Egypte. Dans cette carrière, on trouve un obélisque long d’une quarantaine de mètres qui aurait pesé plus de 1000 tonnes s’il n’était resté inachevé à cause d’une fissure.

Passage au 1er barrage d’Assouan –

Construit par les anglais en 1902, créant un lac de 225 km de long, appelé lac Nasser. Le barrage d’Assouan fût surélevé en 1912 puis en 1932.

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Haut Barrage – Le premier barrage ne suffisait plus pour produire de l’électricité pour l’industrie et fournir assez d’eau, un second barrage fût mis en chantier en 1962 avec l’arrivée de Nasser au pouvoir en 1952. Ce nouveau barrage en amont du précédent fût construit avec les crédits et la technique des soviétiques et fût inauguré en 1971.La masse volumineuse traverse le Nil à 13 km su sud d’Assouan. La barrière constituant le barrage mesure 3, 6 km de long pour une largeur de 40 m au sommet, et une épaisseur de 980 m à la base pour une hauteur de 114 m.

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Le lac Nasser a été agrandi en conséquence pour atteindre 500 km de long, et qui va bien au delà de la frontière avec le Soudan. Ce barrage a assuré à l’Egypte son indépendance énergétique et à accroître sa surface cultivable. L’Egypte n’a plus été affectée par la sécheresse qui a dévasté une partie de l’Afrique.

Temple de Philaé – A l’origine, le temple de Philae et ses édifices annexes se situaient sur l’île Philae, appelée aussi Perle de l’Egypte.

Il a été construit et dédié à Isis, épouse d’Osiris, dieu qui avait enseigné aux égyptiens les arts de l’agriculture, la fabrication des outils, la connaissance des plantes et la maîtrise de l’eau du Nil.

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Il leur avait aussi appris à faire le pain, le vin et la bière. La construction du premier barrage entraînait une submersion partielle du temple pendant 8 mois de l’année, et davantage encore lorsqu’on le rehaussa. Avec le Haut Barrage, le site de Philae, était menacé d’une submersion totale et permanente. Le temple Philae, célèbre à travers le monde méditerranéen, pouvait comme le Mont Saint Michel ou le Parthénon, prétendre à une sorte de reconnaissance universelle.

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Une vaste entreprise internationale a permis de sauver ce site pharaonique. Les travaux, dont coût des travaux s’est élevé à 30 millions de dollars, ont constitué a entouré le temple d’un batardeau (ceinture) pour l’isoler de l’eau puis à le démonter pierre par pierre.

Celles-ci furent transportées sur l’île voisine d’Agilkya (que nous avons rejoint par barque) ou le temple a été reconstruit à l’identique. Ces édifices sont quasiment intacts. Le pavillon avec des colonnes coiffées de chapiteaux floraux surmontés de visage de femmes avec des oreilles de vache, les 2 lions de granit qui montent la garde devant le premier pylône, les 3 temples (Horus, Isis et Hather) et un kiosque, en autres, sont magnifiques.

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Enfin, on peut y voir des croix coptes gravées par les premiers chrétiens ainsi que des traces des passages des troupes de Bonaparte lors de l’expédition d’Egypte en 1799.

Visite de l’Institut d’Etat « Raghab Papyrus Institute d’Assouan » ou une démonstration du procédé antique de la fabrication du papyrus a été proposée. Les feuilles de papyrus sont peintes à la main en petit ou grand format.

L’Egypte profonde – Découverte d’Assouan - (1ère partie) La fin d’après midi a permis de réaliser la première partie de cette excursion complémentaire proposée par les guides.

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A l’hôtel Le Vieux Cataracte, surplombant la 1ère cataracte. En contrebas sur les rives du Nil, on peut admirer une des plus belles vues d’Assouan. Une troupe de nubiens avec danses et musique locales nous fût présentée. Enfin, de la terrasse de l’hôtel, on a pu voir un magnifique coucher de soleil.

La ballade dans le souk d’Assouan Le mélange d’épices, de pierres semi-précieuses et d’objets en cuir fait plus songer à l’Afrique profonde plutôt qu’à l’Orient.

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Mercredi 17 septembre DIRECTION LE SUD Après un vol de 25 minutes, l’avion nous a amené à Abou Simbel.

Découvertes des temples de Ramsès II Ces deux temples furent construits au niveau de la 2éme cataracte par Ramsès II.

Le plus grand, gigantesque, celui réservé à Ramsès II, est haut de 31 m et large de 35 m.

Sa façade, taillée dans le roc, a la forme trapézoïdale d’un pylône précédé de 4 statues monumentales figurant Ramsès II assis, sa femme Néfertari, sa mère Tout et ses deux filles placées entre ses jambes.

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L’intérieur, creusé à une profondeur de 47 m, se présente comme un temple classique ou on trouve une grande et petite salle hypostyle, des salles latérales, un vestibule et un sanctuaire.

La grande salle est ornée de statues d’Osiris et les parois présentent les traditionnelles scènes d’offrandes et le récit imagé de la célèbre bataille de Qadich alors qu’il n’y a eu ni vainqueur ni vaincu. Elle a abouti à un traité de paix. Ce temple était dédié aussi au dieu solaire à tête d’épervier Rê-

Horakhty, au dieu Amon-Rê et au dieu Ptah.

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Non loin, Ramsès II a fait creusé un petit temple, réservé à la reine Néfertari, épouse préférée de Ramsès II. Sa façade est ornée de six statues monumentales de 10 m de haut (2 de Ramsès II, 2 du roi divin et 2 de Néfertari).Il est aussi dédié à la déesse Hathor

Sauvetage des monuments

Menacé de disparition avec la mise en eau du lac Nasser après la construction du Haut Barrage, les égyptiens et les soudanais lancèrent une campagne internationale de sauvegarde et de protection sous l’égide de l’Unesco. Ces temples furent découpés et ré-assemblés 64 m au dessus du site d’origine. Ainsi, il fallut déplacer 1036 blocs de pierre représentant 300 000 tonnes de rocher. Neuf années ont été nécessaires pour réaliser cet exploit.

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Le fabuleux héritage de l’ère pharaonique fût ainsi préservé pour la postérité. RETOUR A ASSOUAN

Fabrique de senteurs Cette visite a permis découvrir qu’extraits et parfums réalisés par cette entreprise, à partir d’essences naturelles, sont achetés par les plus grandes maisons de ce monde (Chanel, Guerlain, Lanvin, etc…).

Jardin botanique de Lord Kitchener Lord Kitchener, qui avait servi comme commandant en chef de l’armée égyptienne, fût à partir de 1911 Consul général d’Egypte. Don du peuple égyptien au consul, il fit de l’Ile aux Fleurs un paradis botanique ou poussaient d’innombrables espèces de plantes et d’arbres du monde entier.

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L’après midi fût consacré à la visite de ce jardin qui a de botanique que le nom. Le seul intérêt portait sur la mini croisière en felouque (barque à voile d’une contenance de 20 personnes) qui nous a transporté aller retour. De ce jardin, on peut apercevoir le mausolée de l’Aga Khan III Mohamed Shah sur la rive gauche. Il a été construit sur une crête de sable qui domine le Nil, le corps du défunt repose à l’intérieur de l’édifice dans un sarcophage de marbre blanc décoré par plusieurs versets du Coran. L’Aga Khan était le chef religieux des musulmans ismaéliens au Pakistan. L’Aga Khan passait une grande partie de l’hiver dans sa villa d’Assouan, Dès 18 h, le bateau a levé l’ancre en direction de Louqsor.

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Jeudi 18 septembre RETOUR A LOUQSOR Pour ceux qui étaient intéressés pour regarder le passage de l’écluse de Kom Ombo, le réveil était programmé pour 4 h 15. En fait, peu de candidats y sont allés. Trois heures plus tard, le bateau jetait l’ancre à Louqsor. Thèbes (appellation ancienne de Louqsor) est au carrefour de toutes les richesses de la civilisation pharaonique. Elle exprime toute la splendeur du Nouvel Empire avec notamment les temples de Karnak, de Louqsor et d’Hapsesout (le Ramesseum(, la vallée des Rois, etc… L’avenue principale longe d’un coté le Nil, avec sa multitude d’appontements de bateaux croisières, et est bordée de l’autre coté par le temple de Louqsor.

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C’est grâce à l’expédition française d’Egypte à la fin du 18éme siècle qu’il a été découvert que l’ancienne gloire de Thèbes avait laissé place à de pauvres bourgades construites sur les monuments enfouis sous des mètres de décombres et de sable. A titre d’exemple, il est dit que du temple de Louqsor ne dépassaient que les têtes des colosses, le sommet des obélisques et les plus hauts chapiteaux. Un siècle de fouilles , de nettoyage et de restauration a rendu aux temples une partie de leur ancienne majesté. Louqsor, appelé historiquement Thèbes, est situé à 675 km au sud du Caire. Lorsque Thèbes devint le siège du pouvoir, Amon, simple dieu fût assimilé à Rê, dieu soleil d’Héliopolis. Ces deux énormes complexes ont été construits de la même manière en l’honneur du dieu Amon Rê, de Mout (sa femme) et de Khonsou (son fils). Ces deux sites furent construits sur de longues périodes. Les premiers bâtisseurs construisirent les sanctuaires, et les pharaons, qui leur succédèrent, ajoutèrent de vastes cours, pylônes, etc…

Le temple d’Amon Rê à Karnak Le site de Karnak, bâti par Akhénaton, représente un immense assemblage appartenant à de multiples époques.

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L’enceinte de 25 ha ne contient pas moins de 20 temples et chapelles, y compris le temple de Karnak et un immense lac, appelé Lac Salé (120 m x 77 m). On y pénètre par un pylône précédé d’une allée de sphinx s à tête de bélier, animal sacré d’Amon. Puis on trouve une grande cour ou se dressent 2 statues colossales. Après cette cour, un second pylône mène à la grande salle hypostyle.

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C’est la partie la plus impressionnante de l’ensemble. Une véritable forêt de 134 colonnes dont les 12 plus élevées forment une nef centrale de 22 m de haut et sont terminées par des chapiteaux. Cette salle fût construite et décorée sous les règnes de Sethi 1er et de Ramsès II. On remarque 2 obélisques et 2 piliers décorés des symboles de la Haute et Basse Egypte. Puis se présente le sanctuaire et la cour centrale. Au sud du temple, on peut admirer le lac Salé à coté duquel on voit un gigantesque scarabée de granit qui promet chance et réussite pour tous ceux qui en font le tour à plusieurs reprises.

Hors de la grande enceinte, on trouve deux autres ensembles : au nord, le domaine de Montou, ancien dieu de la région de Thèbes ; au sud, le domaine de Mout.

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Le temple de Louqsor Commencé par Aménophis III, le temple de Louqsor il fût agrandi par Toutankhamon et Ramsès II.

Assez étroit, il se développe tout en longueur sur environ 230 m. et est parallèle au Nil. Une allée ornée de sphinx à tête humaine reliait sur 3 kilomètres les temples de Louxor et Karnak.

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En avant du pylône, l’entrée était ornée de 6 statues gigantesques représentant Ramsès II. Elles remontent à Aménophis III mais ont été usurpées par Ramsès II. Deux obélisques appuyaient cette entrée, l’un d’eux a été offert au roi Louis-Philippe par Méhémet-Ali et se dresse depuis 1831 sur la place de la Concorde à Paris. Dans une première cour, sur la gauche, on trouve une petite chapelle datée du règne de Thoutmosis III. Puis on découvre un sanctuaire et une vaste salle hypostyle qui débouche sur une immense et harmonieuse cour avec péristyle.

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Après la longue colonnade de Toutankhamon décorée de 50 m, une autre cour, construite par Ramsès II, précède plusieurs pièces dont la plus célèbre est la chambre de naissance d’Aménophis III. Ces deux sites furent construits sur de longues périodes. Les premiers bâtisseurs construisirent les sanctuaires, et les pharaons, qui leur succédèrent, ajoutèrent de vastes cours, pylônes, etc…

La cotonnade En fin d’après midi, visite d’une cotonnade qui, en fait, est une exposition et une vente de vêtements en coton.

Le son et lumière Le soir même, un magnifique son et lumière, d’environ 1 h 30, nous a été proposé sur le site du temple de Karnak. On marche dans le temple pendant la première partie et on est assis pendant la seconde. C’est, d’après le guide, l’un des meilleurs du monde.

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Vendredi 19 septembre

La Vallée des rois La matinée, réservée à la découverte de la Vallée des Rois, a commencé tôt.

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Cette vallée se trouve à 4 km de Louqsor sur la rive ouest du Nil dans le massif de calcaire qui la surplombe. Elle est très riche en monuments et tombes. Après avoir été embaumés et momifiés, les pharaons du Nouvel Empire étaient transportés jusqu’à la Vallée des Rois.

Tombeau de Toutankhamon

Somptueusement parés de bijoux , entourés de trésors et d’objets, ils étaient enterrés dans des tombes creusées dans la montagne. Il a été découvert à ce jour 62 tombes, mais peu sont ouvertes au public.

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Notre circuit ne comprenait que la possibilité de visiter 3 tombeaux, chacun choisissant les siens. J’ai retenu, pour ce qui me concerne : • Le tombeau de Sethnakht, quoique de petites

dimensions, est l’un des mieux conservés et des plus représentatifs des tombes des hauts fonctionnaires. Natkht était un scribe de la XV ème dynastie. Les scènes de semailles, de moissons, de banquets, de chasse et de pêche sont célèbres pour la minutie de leur exécution et la richesse de leurs couleurs. • Le tombeau de Seti 1er, pharaon du Nouvel Empire,

est le plus grand et le plus remarquable de toutes les tombeaux royaux. Il se distingue, notamment, par la chambre du sarcophage au plafond astronomique noir et or. • Le tombeau de Thoutmosis III est situé au fond

d’une étroite anfractuosité et accessible par un escalier de fer. La salle qui contenait la momie royale a la forme d’un cartouche. Les murs sont recouverts d’hiéroglyphes comme un gigantesque papyrus déroulé. En général, dans la plupart, de longs couloirs décorés s’enfoncent dans le rocher et mènent à la chambre funéraire. Les scènes représentées sur les parois se rapportent principalement à la survie de l’âme du souverain dans l’autre monde. La visite de la Vallée des Reines, des tombes des nobles et celles des artisans, sites situés dans l’environnement de la Vallée des Rois n’était pas au programme.

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Le temple d’Aménophis III – Les colosses de Memnon

Lors de notre parcours en direction de la Vallée des Rois, un arrêt fut observé sur le site des temples funéraires. Les pharaons de la 18ème dynastie firent creuser leur tombe sous la montagne de Thèbes. Chacun fit élever un temple mortuaire. Seules subsistent aujourd’hui les ruines des temples d’Hatchepsout, de Séti 1er et de Ramsès II et III. D Du gigantesque ensemble bâti par Aménophis III, il ne reste pratiquement que deux statues solidaires monumentales dans un immense pré : les colosses de Memnon. Ces statues marquèrent jadis l’entrée du temple funéraire d’Aménophis III.

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Sur la route du retour, lors de la traversée d’un village, quelques maisons étaient revêtues de peintures et de décorations représentant, soit des inscriptions, soit des dessins. Ceci indique que le propriétaire a fait le pèlerinage de la Mecque.

L’Egypte profonde – Découverte de Louqsor et de ses environs - 2éme phase

L’après-midi a été consacré à une ballade en calèche de 2 heures dans Louqsor et ses environs (bord du Nil, souk, campagne et villages de l’agglomération).

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Louqsor a été la capitale du pays pendant le nouvel empire (1550 – 1069 avant JC°). L’activité touristique se trouve prés des bords du Nil et aux alentours des sites des temples de Louqsor et de Karnak. On y trouve hôtels, banques, organismes officiels, etc…

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Le souk de Louqsor offre un véritable festival de couleurs et de folklore. Il est vivant, touristique et chatoyant avec des ruelles étroites ou beaucoup de vendeurs grouillent dans diverses activités. On y trouve aussi la rue des artisans ou la fabrication locale est proposée à la vente.

La campagne permet de découvrir qu’autour de Louqsor, différentes cultures se développent, en particulier le blé, le maïs, le riz, le coton, les plantes fourragères et les céréales d’hiver.

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La classe urbaine de cette région est pauvre mais est animée d’un esprit traditionaliste certainement par conviction, mais commence à se tourner vers l’occident par nécessité surtout. Les pauvres n’ont aucun espoir de promotion sociale et cela s’est ressenti dans les villages traversés.

Son et lumière au temple de Karnak Cette journée s’est terminée par le son et lumière du temple de Karnak qui est, semble t’il, l’un des meilleurs au monde. Une`première partie se déroule à pieds en empruntant l’allée centrale du temple, ou une merveilleuse illumination permet de découvrir l’allée processionnelle bordée de sphinx royaux, la mosquée d’Abou El-Haggag construite dans la cour ou encore la colonnade monumentale décorée par Toutankhamon. La deuxième partie, assise, présente l’histoire du temple. L’ensemble de ce son et lumière dure 1 heure et demie.

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Samedi 20 septembre DEBUT DU SEJOUR DETENTE

Un lever à 5 h du matin pour un départ à 7 h en car et en convoi, protégé par la police et les militaires, nous a transféré après 4 h de route à El Gouna, ville proche de Hurghada sur les bords de la Mer Rouge. Auparavant étendue de sable, Hurghada, alors modeste village de pêcheurs, est aujourd’hui devenu un grand centre touristique très en vogue en Egypte. Au bord des eaux cristallines de la Mer Rouge, des stations balnéaires sont nées alors qu’auparavant c’était le sable qui dominait.

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Ces stations, dotées d’hôtels de luxe avec plages privées, d’immenses villages de vacances et de petits hôtels plus modeste, en bordure de lagons et des plantations de palétuviers sont très recherchées par les amateurs de plongée sous marine.

La mosquée d’Hurghada .

En effet les fonds sont partagés entre sable fin, récifs coralliens et bancs de poissons subtropicaux.

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L’hôtel Aréna Inn à El Gouna a été notre point de chute. Construit sous forme de croissant, ce lieu paradisiaque propose piscine privée, lagon, bar, solarium et transats. Après le déjeuner a suivi un après midi détente avant d’aller visiter El Gouna et son casino. Dimanche 21 septembre DECOUVERTE DES FONDS MARINS La matinée a été consacrée à une promenade en bateau à fond plat de verre afin de découvrir les bancs de coraux et les fonds regorgeant d’une extraordinaire collection de faune et de flore.

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Au retour, un arrêt sur un banc de sable a permis d’apprécier une baignade dans une eau tiède et délicieuse. Lundi 22 septembre LE RAID DANS LE DESERT Après une matinée de détente (piscine, transat, bar, etc…), l’après midi a été réservée à un raid en 4x4 dans le désert oriental.

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Ce convoi d’une douzaine de véhicules accompagnés de voitures avec des preneurs d’images, a roulé une quarantaine de kilomètres dans le sable, quelque fois à grande allure. Nous sommes arrivés au pied d’un massif granitique et calcaire ou se trouve un village de bédouins. Les bédouins, à l’origine peuple de nomades et de gardiens de troupeaux, sont devenus sédentaires mais ont gardé un mode de vie tribale. Ils continuent à vivre en « vase clos » en se mariant entre eux. Les faits qui ont marqués cette transformation sont d’une part l’établissement de frontières qui a imposé des limites infranchissables à leur errance et d’autre part l’apparition des véhicules motorisés qui a raccourci les distances et permis l’intrusion du monde moderne dans leur vie en proposant artisanat local, ballades à chameaux, etc…Leurs conditions de vie restent précaires. Malgré tout, le village dispose d’un puits dont l’eau est amenée par quelques centaines de mètres de tuyaux métalliques posés à même le sol vers leurs locaux.

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Après avoir absorbé un thé et visité leurs habitations, nous avons profité des chameaux disponibles pour effectuer nos premières montes.

Avec l’aide des chameliers, une dizaine de minutes ont suffi à nous faire découvrir ce mode de transport très utilisé en Egypte. Enfin, un magnifique coucher de soleil en plein désert sur les chaînes de montagne, d’une beauté extraordinaire, a précédé le repas servi sous un abri léger et préparé par les bédouins. Le retour à l’hôtel en pleine nuit et en plein désert a été héroïque et grandiose. Une cassette vidéo a été réalisée sur cette journée merveilleuse.

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Mardi 23 septembre C’est la dernière journée de détente avant le départ, tôt

dans la nuit, en direction du Caire. Donc piscine, transat, bar, etc…ont été les majeurs de ce jour. Enfin d’après midi, nous sommes allés visiter la ville d’Hurghada, proche de El Gouna.

Décoration des chambres Hurghada, à 1 heure d’avion du Caire, offre un antidote idéal à un excès de visites de monuments des 5 premiers jours. Comme dit précédemment, Hurghada est la principale station balnéaire de la cote de la Mer Rouge. Outre la plongée, on peut y faire des sports nautiques tels que voile, planche à voile, bateaux, etc…Les innombrables îles voisines se prêtent merveilleusement à ces activités.

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Mercredi 24 septembre RETOUR A L’EGYPTE ANTIQUE ET D’AUJOURD’HUI • Le Canal de Suez •

Un lever à 2 heures pour un départ en car et en convoi nous a amené au Caire via Suez. Après 5 heures de route, nous sommes arrivés à l’entrée du canal de Suez. Ce canal fut construit en 10 ans par 25 000 ouvriers. Il va du golfe de Suez à la Mer Méditerranée et mesure 160 km. Il a été inauguré le 17 novembre 1869 et nationalisé en 1956 par Nasser pour financer la construction du haut Barrage d’Assouan.

Il faut noter que cette construction est due à la persévérance d’un ingénieur français : Ferdinand de Lesseps.

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Cinq guerres ont traversé l’histoire du canal. Tout d’abord les deux guerres mondiales de 1914-1918 et 1939-1945. Le canal devint un enjeu majeur des britanniques qui se retirèrent en 1954. La Grande Bretagne alliée de la France organisèrent avec Israël une expédition pour reprendre le canal. En 1967, Israël attaque l’Egypte et occupe le Sinaï. Les bombardements de la guerre des 6 jours endommagèrent les villes du canal et la voie d’eau fût fermée à la navigation pendant 6 ans. La guerre du Kippour en 1973 et quelques travaux mis fin à cette interdiction en 1975. Depuis cette voie a été élargie et accueille aujourd’hui des navires de 150 000 tonnes en charge.

• Le quartier copte

Le Caire à été atteint en fin de matinée. La visite du quartier copte au sud du Caire s’est imposée avant d’arriver à l’hôtel. Le mot copte signifie « égyptien chrétien »et est incarné par l’église copte orthodoxe, seconde religion du pays, la première étant l’islam. Toutefois les principales confessions judéo-chrétiennes y sont représentées. Deux monuments fascinants, en partie en réfection, furent visités.

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L’église de la Vierge Construite au 4éme siècle et plus ancienne église d’Egypte, elle a été le siège du patriarcat copte pendant des siècles. On y trouve, entres autres de magnifiques fresques, de superbes iconostases et de remarquables boiseries.

La synagogue Ben Ezra

Est l’une des 29 du Caire. Elle conserve également ses trésors et rappelle le rôle de l’Egypte comme foyer du judaïsme autochtone mais aussi comme terre d’accueil des juifs. Ces deux monuments sont en actuellement en restauration.

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Après le déjeuner oriental pris sur la terrasse d’un restaurant du Caire, nous nous sommes installés dans l’hôtel 5* « Cataract Pyramids Resort » au sud du Caire.

Immense et grandiose, ce complexe se compose de plusieurs bâtiments de 2 niveaux présentant environ 300 chambres et entourant une magnifique piscine de 1500 m2. L’après midi a été réservé à l’installation puis au repos, à la détente et à la piscine (transat, bar, etc…)

Son et lumière

Après le dîner, la digestion s’est faite sur le plateau de Giza aux pieds des pyramides de Kheops, de Khephren , de Mykérinos et du Sphinx ou un très beau spectacle de son et lumière d’environ une heurs nous fût présenté.(voir le 26 septembre).

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Jeudi 25 septembre DESTINATION LA CITADELLE Paradoxalement, Le Caire présente deux visages très différents. L’un, situé à la périphérie de la ville présente tristesse et pauvreté. L’autre, visible en ville, abonde d’immeubles de style (déco, nouveau ou rococo). Ces derniers renferment souvent ses caractères d’origine (objets unique ou signés par exemple). Dans les deux cas, un grand nombre d’immeubles, principalement dans le vieux Le Caire, ne sont pas terminés. Il manque les toitures. La construction de la citadelle a commencé en 1176 et, très vite, devint la résidence et le siège du gouvernement de tous les maîtres d’Egypte. Ceci jusqu’au milieu du 19 ème siècle ou a été construit le palais Abdine, réservé au gouvernement. Ses murailles entourent les musées de la police, des calèches et militaire, le palais Gaoucharab, les mosquées Mohammed Ali et El Nasser Mohammed Ali et un immense parking.

La mosquée Mohammed Ali Conçue par un architecte grec, elle fût achevée en 1857. Elle a été bâtie en albâtre. L’intérieur de sa coupole est majestueux, très haut et resplendissement. Elle s’accorde à l’art ottoman et emprunte à l’Egypte que ses matériaux ainsi que quelques éléments décoratifs pharaoniques et mamelouks.

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L’horloge de la cour a été offerte par le roi Louis Philippe, en échange tardif, contre l’obélisque qui se trouve à Paris. La mosquée se distingue par ses 4 minarets effilés. C’est l’un des édifices les plus remarquables du Caire.

La mosquée El Nasser Mohammed Ali

Construite en 1318, dépouillée de ses somptueux marbres par les ottomans après 1517, elle est dotée d’un unique minaret revêtu de faïence verte. On retrouve sur les colonnes un inventaire des styles architecturaux de l’Egypte (pharaonique, grec, romain et copte).

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Après le déjeuner oriental pris sur la terrasse extérieure d’un restaurant du Caire, nous nous sommes dirigés vers les sites de Memphis et de Séqqara.

Le site de Memphis Avant Le Caire, Memphis était la ville la plus importante de la région. Le site se trouve à 25 km du caire. Les ruines de Memphis sont au milieu d’une palmeraie. Peu de choses restent à voir, à l’exception d’un des deux colosses de Ramsès II,(allongé dans un hangar-musé), l’autre étant sur la place de la gare centrale du Caire, et un très beau sphinx en albâtre de la 18éme dynastie.

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Le site de Séqqara Le site de Séqqara a été restaurer pendant plus de 50 ans par l’architecte français Jean-Philippe Lauer.

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S’étendant sur plus de 8 km, il est dominé par la pyramide à degrés, monument construit par l’architecte Imhotep pour son roi Djoser (fondateur de la 3éme dynastie) vers 2630 avant J.C. et agrandi à plusieurs reprises pour atteindre sa forme définitive à sept gradins. Elle atteint une hauteur d’environ 62 m. Cette évolution ne permet pas de pénétrer dans cette pyramide. Il s’agit d’un vaste complexe funéraire Son originalité a été de bâtir ce monument en pierre de taille, première exécution au monde et innovante car les matériaux jusqu’à là employés étaient légers et périssables (briques, bois, roseau).

La fabrique de tapis Pour terminer cette matinée, les ateliers de Wina Wassef, célèbres pour leurs tapisseries furent visités. A l’origine Ramsès Wina Wassef, architecte copte, a souhaité enseigner aux enfants la technique du tissage tout en les laissant libres d’exercer leur imagination. Les motifs étaient souvent inspirés de scènes de la vie des campagnes. Maintenant dirigés par la veuve du fondateur, l’œuvre continu et les tapisseries ont conservé toute la fraîcheur et la naïveté des débuts.

L’Egypte profonde – découverte du Caire - 3éme phase

En fin d’après midi, cette 3éme phase consistait à découvrir le Caire et ses quartiers marchands et commerciaux (tissu, téléphonie, habillement, tapis, antiquités, etc…). Le Caire est une ville pittoresque et pleine de contrastes.

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Le cœur de la ville, moderne, est envahi par de grandes artères et des places géantes ou se développe une circulation pittoresque. On peut découvrir les belles façades des immeubles inspirés du style haussmannien, les cinémas de pur style art déco, les hôtels, les grands magasins et les bâtiments officiels(ministères, musées, etc…).De l’autre coté du fleuve l’Ile Gézina est dominée par la tour du Caire en forme de fleur de lotus.

Le vieux Le Caire comporte des églises fascinantes, un monastère, le musée copte et un lacis de centaines de ruelles bordées d’échoppes et d’ateliers qui vendent de tout : bijoux en or et en argent, cuivres, parfums et antiquités.

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Au sommet de la ville, se trouve l’ensemble médiéval de la citadelle. Tous ses quartiers sont envahis d’une importante population, grouillante et multicolore empêchant la circulation normale des véhicules. Les cafés, endroits tout simples, regroupent que des hommes qui laissent filer les heures en tirant sur leur chicha ou narguilé (pipe à eau). Enfin, on compte plus de 800 mosquées au Caire ou certaines ne reçoivent que des musulmans. La visite s’est terminée par un arrêt sur le site des tombes du soldat inconnu et du Président Anouar El Sadate. Il a été assassiné le 6 octobre 1981, lors de la 8éme commémoration de la traversée du Canal de Suez par l'armée égyptienne le 6 octobre 1973, qui prit à revers les troupes israéliennes stationnant dans le Sinaï depuis leur victoire triomphale de juin 1967.

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Vendredi 26 septembre LE PLATEAU DE GIZEH Le plateau de Gizeh, appelé aussi nécropole de Gizeh, est situé à l’ouest du caire. Sur ce plateau s’élève l’ensemble architectural le plus prestigieux du monde. Ses trois pyramides (Kheops, Khephren et Mykérinos), ou se trouvent les sépultures de ces trois pharaons de la 4éme dynastie, étaient considérées dans l’antiquité comme une des sept merveilles du monde. Elles ont environ 4500 ans. A l’inverse de ce que l’on pensait, ce ne sont pas les esclaves qui ont construits les pyramides. En effet, les pharaons employaient des travailleurs permanents, des tailleurs de pierre, des sculpteurs et des équipes pour extraire les blocs dans les carrières de granit de Toura ou d’Assouan.

La pyramide de Kheops La pyramide de Kheops la plus haute (originale à 147 m mais 137 m aujourd’hui) est la plus ancienne pyramide. L’intérieur, que l’on peut visiter, est impressionnant, en particulier la grande galerie longue de 47m et haute de 8,50 m, d’une admirable architecture exceptionnelle, qui mène à la chambre du roi Kheops.

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On trouve également la chambre dite de la reine et le sarcophage rectangulaire en granit qui contenait le corps du roi. Elle représente un entassement de pierres de plus de 2,5 millions de m3. Au fil des millénaires, elle a perdu sa pointe et son revêtement et subi des dynamitages et autres perforations dans l’espoir de découvrir de nouvelles salles. Tout près sont construites trois petites pyramides appartenant aux épouses ou aux membres de sa famille.

La pyramide de Khephren (2589 – 2566 avant JC)

Bâtie sur des dimensions comparables à celle de son père Khéops, La pyramide de Khephren elle mesure 143 m de haut et a été revêtue de calcaire de belle qualité.

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Elle très peu conservé son revêtement sur sa partie supérieure. L’ensemble architectural annexe est heureusement mieux conservé. On peut encore visiter les vestiges du temple funéraire, le temple de la Vallée ainsi que les vestiges de la chaussée monumentale qui unit les deux temples.

La pyramide de Mykérinos (2548 - 2530 avant JC)

C’est la plus petite des trois pyramides. Elle n’atteint que 62 m de haut et est reconnaissable aux assises inférieures de son revêtement en garnit rouge d’Assouan non poli autour de l’entrée.

Le Sphinx Dans le complexe funéraire de Khephren se trouve également le Sphinx, situé juste à coté de la pyramide Khephren l’une des plus célèbres antiquités du monde.

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Lion assis à tête humaine avec des pattes étendues, son visage serait celui de Khephren. Taillé dans un grand bloc de calcaire blanc jaunâtre, il a été restauré dès l’antiquité comme en témoignent les pattes antérieures reconstruites en calcaire. Son visage a été mutilé par des tirs d’artillerie (exercices) des mamelouks. Il est long de 72 m et haut de 20 m. Il fût le précurseur de toutes les variétés de sphinx qui se sont répandus aux époques ultérieures.

Le musée national du Caire Après cette matinée chargée et le déjeuner pris dans un restaurant du Caire, l’après midi a été consacrée à la visite du musée égyptien du Caire.

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Le musée national archéologique du Caire abrite plus de 250 000 pièces dont le fameux trésor de Toutankhamon, pharaon de la 18éme dynastie et d’Hetephères, mère de Khéops.

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Conçu par l’architecte français Marcel Dourgon, il a ouvert ses portes en 1902. Etant le dépositaire prioritaire de tout objet trouvé sur le sol égyptien, il n’est plus en mesure aujourd’hui d’accueillir les nouvelles découvertes qui ne cessent d’enrichir ses collections. On peut y voir, en autres, la statuette d’ivoire de Khephren, la tête en stéatite de la reine Tiy, la statuette d’une jeune nubienne avec un seul pendentif à l’oreille, la statuette dorée de Ptah, l’hippopotame en faïence bleue reproduit et vendu dans le monde entier,

Dans le jardin du musée, on peut admirer les fleurs de lotus dans l’étang et les plantes de papyrus dans l’enclos carré face à l’entrée.

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Samedi 27 septembre LA DERNIERE JOURNEE La détente a été la principale activité de cette journée. A quelques uns , nous sommes allés nous balader au Caire atteint après une marche d’environ 5 km. Ceci nous a permis de découvrir le boulevard de la banlieue sud du Caire, environnement pauvre mais habités par des gens agréables, sociables et très polis.

Après avoir pris quelques forces dans le premier bar rencontré, un ancien taxi «504 Peugeot break» a ramené notre groupe, composé de 8 personnes, à l’hôtel. C’est aussi ça l’Egypte. La soirée a été consacrée aux valises. Je souligne que cette journée complémentaire nous a été accordée en remplacement de la journée perdue en début de séjour.

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Dimanche 28 septembre LE RETOUR Lever : 2 h 30 – Ramassage des valises : 2 h 45 – Départ pour l’aéroport : 3 h 30. Après un peu plus de 4 h 30 de vol, nous atterrissions à Paris Orly à 11 h 30.

*** **

Que de souvenirs, de photos, de films, d’amitiés.

*** **

Jean-Claude Agosti

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LA PIERRE DE ROSETTE Ce fût le document qui ouvrit la voie au

déchiffrement des hiéroglyphes

La découverte de la Pierre de Rosette Lors de l'expédition d'Égypte {mai 1789 à octobre 1801}, les savants français recueillirent un grand nombre d'informations scientifiques, artistiques et archéologiques. Une grande partie de ces renseignements furent publiés, par ordre de Napoléon Bonaparte, dans la Description de l'Égypte. L'une des découvertes les plus importante est sans doute la pierre de Rosette.

Cette pierre fut découverte en août 1799 par Pierre François Xavier Bouchard {1772 - 1832}, jeune officier du génie, au cours de travaux de terrassement à Fort Julien, près du village de Rachid {francisé en Rosette}

Ayant fait transporté cette pierre à Alexandrie, il a été relevé que cette stèle portait la copie d'un décret de Ptolémée V Épiphane inscrit en hiéroglyphes, en démotique et en grec.

Le journal du corps expéditionnaire a précisé que cette pierre offrait un grand intérêt pour l'étude des caractères hiéroglyphiques. On a pu y lire aussi « peut être en donnera-t-elle la clef ».

C'est Jean François Champollion qui réalisa la traduction du texte hiéroglyphique, perçant ainsi le secret de l'écriture égyptienne.

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PERIODES HISTORIQUES ET DYNASTIES

EPOQUES

PHARAONS (ROIS)

les plus connus

Époque Protohistorique -6000 à -3185 Fayoum néolithique (ou Quarounien) -6000 à -4700 Prédynastique ancien -4500 à -4000 Prédynastique moyen -4000 à -3500 Prédynastique récent -3500 à -3300 Protodynastique (préthinite) -3500 à -3185

Époque Thinite -3185 à -2790 Ier et IIe dynastie Fondation de Memphis Séries de rois du Sud et de rois du Nord indépendants

Djet (ou Athotis) Den Oudimou

Ancien Empire -2790 à -2181 IIIe à la VIe dynastie Mise en place de la structure Fondements sociopolitiques et artistiques de l’Empire Ménes, pharaon fondateur de l’Empire

Djeser Nétjerirkhet (Djoser)

Khéops (Chéops)

Khéphren (Chéphren)

Téti ("Horus Seheteptaouy")

Nitokris, reine d'Egypte Première période intermédiaire -2181 à -2033 VIIe à la XIe dynastie Période anarchique, division Nord-Sud Invasion des Hyksos

Setout Néferkarê Mountouhotep Ier Antef Ier

Moyen Empire -2033 à -1786 Suite de la XIe à la XIIe dynastie Nouvelles structures solides, remplacées, améliorées Refoulement des Hyksos et restauration de l’Empire par Aménhémat Ier

Montouhotep II Nebhépetrê Amenemhat Ier Sesostris II Sebekneferourê (Sobeknéfrou, Skémiophris, épouse d'Amenemhat IV)

Deuxième période intermédiaire -1786 à -1567 XIIIe à la XVIIe dynastie Autre invasion des Hyksos Instabilité et période obscure

Sobekhotep II Hor Ay Antef VII

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Nouvel Empire -1567 à -1085 XVIIIe à la XXe dynastie Apogée et maturité de l’Empire Restauration de l’empire par Amemophis Ier Réalisation par Ramsès II de la vallée des rois et de Karnak

Thoutmosis II Hatshepsout Aménophis IV (Akhénathon Touthankhamon Ramses II Séthis Ier Sethnakht

Troisième période intermédiaire -1085 à -715 XXIe à la XXIVe dynastie

Re Division de l’Empire Nord-Sud

Confusion et instabilité politique (autres invasions)

Basse Époque -715 à -30 * De -715 à -525, XXVe à la XXVIe dynastie Domination de Kouch Égypte prise par Cambyse

Chéchonq Ier

Takelot II

Tefnath

Sphinx Psammétique Ier Amasis

* De -525 à -330 XXVIIe à la XXXe dynastie

* De -341 à -333 Conquête Perse Avènement de Darius Ier Conquête d’Alexandre, fondation d’Alexandrie

Darius Ier Népheritès Ier Téos Ochos (Arsès) Darius III Codoman Alexandre le grand

* De -333 à -30 Conquête des ain Clèopatre, César, Antoine et Cie

Ptolémée Cléopâtre la grande

* De -30 à 639 Conquête romaine

* 639 Conquête arabe

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Les pharaons

Les plus grands pharaons, par ordre chronologique, sont :

Hatshepsout

Akhénaton

Sethi Ier

Ramsès II

Cléopatre VII