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Quimper - Pékin à vélo PRENEZ PART A L’AVENTURE !

Quimper - Pékin à vélo

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Depart pprévu en Septembre 2014

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Page 1: Quimper  - Pékin à vélo

Quimper - Pékin

à vélo

PRENEZ PART A L’AVENTURE !

Page 2: Quimper  - Pékin à vélo

QUI SOMMES-NOUS ?

Amis de longue date, tous les deux originaires du pays fouesnantais au Sud de

Quimper en Bretagne, nous n’avons jamais été très éloignés l’un de l’autre durant notre

enfance, que ce soit à l’école, en vacances, à la plage, ou sur les terrains de sport.

Nous avons ensuite suivi un parcours post-bac similaire : classes préparatoires à

Rennes, grandes écoles d’ingénieurs, et aujourd’hui nous exerçons la même

profession à Paris, à savoir ingénieur en énergétique du bâtiment.

Après avoir pédalé dans une entente parfaite plus de 1100kms à vélo entre Paris et

Berlin en Mai 2013, l’envie commune de réaliser un voyage à vélo de bien plus grande

envergure, nous rassemble plus que jamais !

LE PROJET EN DEUX MOTS

Notre projet d’expédition consiste à partir de Quimper, petite ville du Finistère, « pointe

du monde »1 occidental, dont nous sommes tous les deux originaires, pour rejoindre à

la force de nos mollets, Pékin, capitale d’un des pays les plus dynamiques de notre

époque, la Chine.

21 pays, un automne en Europe de l’Est et dans les Balkans, un hiver en Asie Mineure

et en Iran, un printemps en Asie Centrale et en Sibérie, un été en Mongolie et en

Chine, soit 18 000 kilomètres à parcourir en un peu plus de 330 jours.

Au-delà du fait de devoir traverser à vélo l’Eurasie dans le temps imparti, un objectif

important de cette expédition passera par l’étude précise des architectures

traditionnelles des régions traversées et de l’intérêt de leur potentielle réappropriation

pour la conception moderne de bâtiments et de villes plus durables et écologiques.

Dans les salles en Septembre 2014 !

1 Finistère = Penn-ar-Bed = pointe du monde

Page 3: Quimper  - Pékin à vélo

Simon Fournier

Né à Quimper le 08 Mars 1987

Ingénieur en énergétique du bâtiment

Etudes : Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat, Lyon

Ayant vécu toute mon enfance aux bords de l’océan, j’ai toujours pratiqué un sport

nautique. Cette proximité à l’élément marin et une enfance à la campagne, ont très tôt

forgé en moi une sensibilité accrue à la protection de l’environnement. Plus tard,

j’appris à l’ENTPE, école d’ingénieur de l’aménagement durable des territoires,

davantage de savoirs et de compétences dans le domaine.

Aujourd’hui, je tente de répondre à la question environnementale dans mon quotidien

professionnel en cherchant à faire avancer les solutions les plus vertueuses pour

réduire les consommations énergétiques et l’empreinte écologique de projets de

construction d’écoles, de logements, ou encore d’ensembles sportifs.

Fondu de musique, j'essaie sans cesse de faire de nouvelles trouvailles à transmettre

aux amis et assiste régulièrement à de nombreux concerts.

Centres d’intérêts : dégoter de bons endroits pour boire un verre et refaire le monde

pendant des heures avec mes proches, lire la presse, les randonnées-camping, faire

du judo pour me défouler après le travail, visiter de nouveaux quartiers, de nouvelles

villes, voyager.

Qualités : Très curieux, perfectionniste, avenant, intègre.

Défauts : Rêveur et bavard.

Citation favorite :

« Soyons réalistes, exigeons l’impossible » Ernesto ‘Che’ Guevara.

Vincent Helpin

Né à Chenôve le 08 Septembre 1987

Ingénieur en énergétique du bâtiment

Etudes : Mines de Saint-Étienne, Polytechnique Montréal

Breton d’origine, j’ai eu la chance de pouvoir vivre plusieurs années aux Antilles, au

Canada puis de découvrir l’Océanie. Depuis, j’ai développé un fort attrait pour

l’inconnu, les échanges culturels et ai appris à m’adapter aux aléas des voyages.

Passionné de problématiques énergétiques, je possède une sensibilité forte pour la

préservation de l’environnement et de la nature. Cela vient sans doute de l’influence de

mes aînés et des enseignements tirés des catastrophes pétrolières de l’Erika, ou

encore du Prestige.

Très tôt, j’ai pu m’exercer à de nombreux sports avec en particulier la pratique du

football pendant une douzaine d’années, me faisant découvrir l’importance de la forme

physique pour la sérénité de l’esprit. Ma passion pour le vélo m’est venue par la suite

et depuis je me passe difficilement de mon guidon pour me déplacer.

Centres d’intérêts : la pratique de sports en général, me passionner pour l’histoire,

débattre de questions de société, la nature et le monde animalier. J’aime les sorties

entre amis, et sans être un inconditionnel d’un style musical particulier, j’apprécie

l’ambiance des concerts et festivals en tout genre.

Qualités : Doté d’un large sens de l’humour, rarement de mauvaise humeur, souriant,

ouvert d’esprit, volontaire.

Défauts : Esprit de contradiction marqué, têtu, et parfois maladroit.

Citation favorite :

« Nous avons tous deux vies, la deuxième commence lorsqu’on se rend compte que l’on en a qu’une seule » Confucius, érudit Chinois.

Page 4: Quimper  - Pékin à vélo

L’ITINERAIRE

Partant d’une des villes les plus occidentales d’Europe,

nous commencerons par traverser les régions

françaises, jusqu’à la Suisse puis l’Italie. Une fois les

Alpes franchies, cette aventure nous mènera à travers

une petite dizaine de pays méditerranéens puis à

Istanbul, en Turquie.

Aux alentours du mois de Décembre, nous longerons la

Mer Noire, du détroit de Bosphore jusqu’en Anatolie

orientale qu’il faudra rapidement traverser avant que

l’hiver ne batte son plein puis contourner par les plaines

sud géorgiennes et azerbaïdjanaises aux températures

plus douces.

Berceaux d’une des civilisations les plus anciennes de

l’humanité et en cela d’une richesse patrimoniale hors

du commun, l’Iran et sa capitale Téhéran, nous offriront

un peu de clémence climatique aux bords de la Mer

caspienne. Nous quitterons ce pays en Février.

Viendront ensuite les pays d’Asie Centrale, le

Turkménistan, à parcourir en moins de cinq jours pour

raisons administratives, l’Ouzbékistan, et le Kirghizstan :

plateaux désertiques, plaines fertiles et cols à plus de

4000 mètres d’altitude se succéderont alors en l’espace

d’un mois et demi.

Nous prévoyons de remonter le Kazakhstan le long de

sa frontière commune avec la Chine pour atteindre plus

aisément l’immense Russie. Le mois de Mai nous sera

alors nécessaire pour rejoindre la plus grande réserve

d’eau douce du Monde, le lac Baïkal, en Sibérie du Sud.

La descente finale vers la Chine et sa capitale-monde

Pékin, s’amorcera lentement en passant par la

Mongolie, pays en pleine croissance économique.

Ce périple Quimper – Pékin est également l’occasion de

mettre symboliquement en avant les liens particuliers

qui existent entre la ville de Quimper et sa cousine du

Shandong2, Yantaï, située à 700 km au Sud de Pékin,

qui sera alors la dernière étape de notre voyage.

En bref, 21 pays, l’automne en Europe et dans les

Balkans, l’hiver en Asie Mineure, le printemps en Asie

Centrale et en Sibérie, et l’été en Mongolie et en Chine.

18 000 kms / 330 jours / une moyenne de 55 kms/jour.

Après avoir échangé avec plusieurs baroudeurs

expérimentés et avoir réalisé 100 kms par jour en 11

jours entre Paris et Berlin, et en 7 jours entre Nantes et

Saint Jean-de-Luz, nous nous sentons fin prêts pour

nous lancer dans cette aventure audacieuse.

2 Province à l'est de la Chine.

QUIMPERPEKIN

YANTAÏ

Page 5: Quimper  - Pékin à vélo

LE FIL DIRECTEUR DU VOYAGE

Au-delà du voyage à vélo en lui-même, du défi physique

qu’il représente et de tous les apports personnels et

humains que nous pourrons en tirer, nous souhaitons

axer cette expédition autour d’une réflexion principale,

en profiter pour apporter une contribution et en tirer des

enseignements réellement constructifs.

C’est pourquoi nous comptons centrer les « à-côtés »

du périple autour d’un sujet qui nous intéresse

particulièrement tous les deux. Il s’agit d’un domaine

d’études en lien avec nos domaines de prédilections :

« L’architecture vernaculaire »

Originellement, les constructions humaines sont le

résultat du bon sens qui pousse à l’utilisation rationnelle

des matériaux disponibles localement et au

développement de techniques adéquates pour les

assembler. On obtient alors une résilience accrue des

bâtiments vis-à-vis du climat, et une pensée

architecturale adaptée aux risques naturels locaux.

L’architecture vernaculaire est en fait l’expression qui

caractérise ces constructions traditionnelles,

intrinsèques à une aire géographique, à un relief, à une

époque, à une société et à un climat donnés. En ce

sens, elle est une expression de la culture d'une

collectivité et de ses relations avec son territoire.

Mais, bien que révélateurs de milliers d’années

d’expérimentations et de réflexions de l’esprit humain

face aux difficultés locales, les principes vernaculaires

sont partout progressivement oubliés.

Pourquoi un tel abandon du vernaculaire ?

Avec le développement moderne des villes, l’équilibre

de cette approche respectueuse du territoire est

souvent rompu car l’aménagement de nouveaux

espaces urbains donne spontanément naissance à des

principes de construction rapides et standardisés. Les

savoir-faire vernaculaires des anciens deviennent alors

synonymes d’archaïsmes. Déconsidérés, ils finissent

ainsi par être totalement oubliés par les acteurs de la

construction.

Le problème est qu’à mesure que le secteur du

bâtiment s’industrialise, cet abandon se fait au profit de

procédés actifs modernes mais énergivores et bien

souvent polluants.

Une urbanisation moderne en perdition

Depuis l’an 2000 une personne sur deux dans le monde

vit dans les villes qui, victimes de leur succès,

connaissent de grandes vagues d’immigration et

deviennent de plus en plus le théâtre de problèmes

sérieux d’approvisionnement, de difficultés sociales,

démocratiques, spatiales, et environnementales. Ainsi,

si la ville a longtemps été synonyme de progrès, on se

rend compte actuellement que l’urbanisation de la

planète ne peut plus être considérée comme un

phénomène exclusivement positif.

Cela est encore plus fort dans les pays dits « du Sud »,

dans la mesure où l’urbanisation y est bien souvent non

planifiée et extrêmement rapide : d’ici deux ans, 23 des

27 villes de plus de 10 millions d’habitants seront

concentrés dans les pays en développement3.

3 Source ONU

De Haut en bas : Morphologie urbaine typique de villages

méditerranéens / Yourte mongole / Tours à vent de Yadz

en Iran

Page 6: Quimper  - Pékin à vélo

A Sao Paulo au Brésil, la favela de Paraisopolis à gauche et à droite les immeubles du quartier riche et fermé de

Morumbi

Bâtir les villes y est devenu une question centrale et les

besoins de soutiens financiers mais surtout techniques

et organisationnels sont énormes. En effet, pour éviter

les catastrophes environnementales, il se pose la

question de construire de manière réfléchie et pérenne

sans avoir à tout rénover dans 30 ans.

En fait, la construction des villes se produit actuellement

à une échelle et à une vitesse telle, que la recherche de

solutions est devenue un enjeu global de premier ordre.

Selon Alain Bourdain, sociologue, et enseignant à

l'Institut Français d'Urbanisme, «constituer un ensemble

urbain qui fonctionne bien, qui satisfait ses usagers et

qui maintient un ensemble d’équilibres économiques et

sociaux représente un objectif aussi légitime et efficace

que la réussite concurrentielle».

Le développement d'une architecture contemporaine

rationnelle, actrice d'une société socialement

consciente, mais aussi innovante dans le domaine de

l’écologie, des énergies, des matériaux, des

technologies, est devenu une nécessité internationale !

« Bâtir de meilleures villes

pour offrir de meilleures vies »

Telle est la problématique moderne à laquelle doivent

donc répondre urbanistes, politiques, ingénieurs et

architectes.

Pourtant, nous constatons via nos métiers que les

réponses apportées par les acteurs de la construction

restent trop souvent inadaptées car centrées sur les

aspects esthétiques, économiques et parfois politiques.

Pour compenser les faiblesses de conception des

bâtiments, on en arrive presque systématiquement à

recourir aux innovations technologiques. Celles-ci ne

sont pas mauvaises en soi, mais leur coût

environnemental réel n’est que très rarement étudié et

elles participent à entretenir un manque de réflexion sur

la durabilité et la sobriété réelles des constructions.

C’est ainsi que les conceptions s’avèrent parfois

aberrantes et dépourvues de bon sens en termes de

développement durable : bâtiments mal orientés, mal

insérés dans leur environnement naturel, mal intégrés

dans l’environnement social, matériaux utilisés

performants mais polluants ou dont on ignore l’origine,

compensation du manque de sobriété énergétique par

des artifices…

Nous sommes convaincus que cela manque de sens en

termes de développement économique, social,

énergétique et environnemental.

En France, la prise en compte de l’énergie grise dans

les réglementations à venir permettra de limiter

progressivement le recours trop systématique à

l’innovation technologique. Il faudra donc davantage

penser la construction en termes de résilience et de

localité.

Nous nous posons donc la question suivante : comment

pouvons-nous réellement participer à l’avancement de

la réflexion autour de conception de métropoles

capables de conjuguer à la fois afflux rapides de

populations, désir constant d’amélioration des

conditions de vie et développement durable?

Page 7: Quimper  - Pékin à vélo

Le bâti vernaculaire comme piste de solution

Nous sommes intimement convaincus que les façons

dont l’homme, à travers les âges et les pays, a pu

surmonter les contraintes naturelles et façonner son

habitat en fonction des réalités du terrain et du climat,

peut constituer une source d’inspiration infinie pour la

conception des projets contemporains.

Nous avons donc pour objectif de profiter de notre

voyage pour étudier, évaluer et défendre l’intérêt des

conceptions vernaculaires comme source d’inspiration

et d’innovation pour une pensée architecturale apte à

répondre aux enjeux précités soulevés par le

développement durable.

L’ensemble des travaux d’analyse que nous

parviendrons à réaliser constitueront un inventaire

pédagogique rassemblant autant d’enseignements

pertinents pour la conception moderne. La finalité étant

de pouvoir présenter nos recherches et enseignements

aux étudiants et professionnels du bâtiment.

Nos travaux se focaliseront principalement sur :

Les façons remarquables avec lesquelles l’humain

s’est inspiré de la nature, ou s’en est accommodé,

pour créer des habitats confortables malgré les

contraintes locales.

Les formes urbaines anciennes et durablement

adaptées aux rigueurs climatiques et aux

contraintes naturelles d’une région donnée.

Les matériaux et procédés ingénieux constructifs

qui sont utilisés.

Le rapport identitaire induit par le vernaculaire

entre le territoire et les habitants ; l’implication de

ces derniers dans la conception.

Les possibilités de création de lieux de vie, plus

cohérents socialement et démocratiquement.

En définitive, nous comptons étudier et analyser

méthodiquement les éléments d’architecture

vernaculaire rencontrés ainsi que les principes urbains

remarquables que nous croiserons sur notre route. Pour

cela, nous nous baserons sur nos expériences

professionnelles et nos connaissances en énergétique

et en conception bioclimatique du bâtiment. La

réalisation pratique de nos objectifs passera par l’appui

et les connaissances de contacts expatriés dans les

pays traversés.

Cela passera par de nombreux échanges avec les

populations, afin d’appréhender leur vision de

l’urbanisation et de déceler les éventuels blocages

culturels et politiques au développement d’une

architecture urbaine basée sur le vernaculaire.

Afin de nous préparer au mieux, nous nous sommes

rapprochés de l’association Maisons paysannes de

France, référence française en architecture

vernaculaire et en restauration du patrimoine bâti. Elle

nous apportera alors un regard avisé sur notre travail.

De gauche à droite : Maisons-tours en brique crue séchée au soleil de la vile de Shibam au Yémen ; Habitations typiques végétalisées des iles Féroé ; Principe de centralité du vernaculaire chinois avec les « tulous ».

Page 8: Quimper  - Pékin à vélo

LES RESEAUX D’ECOLES

Durant ce voyage, nous avons également pour projet

d’aller à la rencontre d’expatriés français vivant à

proximité de notre parcours. Ce sera pour nous l’occasion

de bénéficier de leur expérience en les interrogeant sur

leur vision de l’expatriation, du voyage, de leurs effets sur

leur vie aussi bien personnelle que professionnelle, et sur

les enseignements qu’ils en tirent. Nous les

questionnerons également sur des thèmes d’actualité,

comme leurs ressentis vis-à-vis de la situation actuelle de

l’Hexagone vu depuis leur pays d’adoption.

Les réseaux d’anciens élèves de nos écoles d’ingénieurs

respectives constituent une source non négligeable de

personnes avec qui échanger. Nous avons pu dénombrer

une soixantaine d’anciens des Mines et de l’ENTPE

vivant dans les villes où nous prévoyons de nous arrêter.

DES DEFIS HEBDOS

Enfin, puisque nous ne concevons pas le voyage sans

l’agrémenter de joie et d’optimisme, nous mettrons en

place des « défis hebdo » : avant le départ, nous

laisserons la possibilité à nos amis de nous lancer de

petites épreuves que nous devrons réaliser au fur et à

mesure du périple. Le but de cette démarche est de

conserver, malgré la distance, des liens forts avec nos

proches, mais surtout de nous ouvrir et de nous

rapprocher toujours plus des populations rencontrées.

Cela prendra la forme de petits papiers, supports des

challenges, emportés au fond de nos sacoches, que nous

découvrirons progressivement au fil du voyage. Nous

nous donnerons 10 jours pour y répondre, filmer le défi

réalisé et publier la vidéo.

En haut : Vincent au bord du Rhin lors du périple Paris-Berlin en 2013 En bas : au palais Da Pena à Sintra au Portugal en 2012.

Page 9: Quimper  - Pékin à vélo

POURQUOI LE VELO ?

Le fait de se déplacer à vélo est une approche

simple et sans prétention, ce que nous pensons être

une première étape vers le dialogue.

Le vélo favorise l’échange et permet d’établir un contact

authentique avec les populations rencontrées. En effet,

à l’inverse des transports motorisés, le vélo porte

partout dans le monde des valeurs de douceur et de

coexistence sociale très fortes.

Le vélo a un impact environnemental nul :

n’utilisant que l’énergie humaine pour fonctionner, il est

non polluant et constitue le moyen de transport

écologique par excellence.

Le vélo est catalyseur de réflexions. Les habitués

en ont bien conscience : il s’agit d’une activité

stimulante et défatigante qui a la vertu de provoquer un

éveil à la fois physique et cérébral, favorisant la

réflexion. En effet, le fait d’être engagé dans un effort

long fait passer le corps par des états très divers. Cela

va bien au-delà de la dépense physique ; il y a une

dimension lié au mental, de découverte de soi-même et

du monde tout autour. Le caractère cyclique du vélo

aide également : on réitère sans cesse un mouvement

circulaire qui crée un effet « berceuse » propice à la

rêverie intellectuelle et à la libération de la pensée.

C’est un moyen de transport économique. Les

contraintes de places et de poids qu’il induit, permettent

de réduire les coûts de transport et de matériel au strict

nécessaire et de s’affranchir du superflu.

POURQUOI LA CHINE ?

En 20 ans, la Chine est devenue un acteur

incontournable qui captive et fascine par sa croissance

extraordinaire et son potentiel scientifique. Mais en

raison de sa politique de conquête commerciale et de

son régime politique ambigü, l’Empire du Milieu est

également parfois source d’inquiétudes.

Ce voyage est donc pour nous l’occasion de rencontrer

les habitants et d’apprendre à mieux connaître ce pays,

au-delà de ce qu’en disent les médias. Mais il est aussi

une opportunité pour observer concrètement les

problèmes environnementaux soulevés par la

croissance économique. La Chine est l’un des pays les

plus touchés par l’urbanisation folle, créant des soucis

de sécurité alimentaire, de baisse de la qualité de l'air,

de destruction de l’environnement ou encore de pénurie

d'eau.

2014, année de notre départ, est aussi celle du

50e anniversaire de la reconnaissance de la Chine par

la France qui restera le 1er pays occidental à tisser des

liens économiques et culturels avec le géant asiatique.

C’est dans ce cadre et via la symbolique du vélo, que

nous souhaitons mettre en avant un autre lien créé il y a

30 ans, entre notre région d’origine, la Bretagne, et sa

cousine asiatique : la province de Shandong. C’est

pourquoi nous comptons nous rendre à Yantai, ville à la

pointe Est de la Chine à 700 km de Pékin, jumelée

depuis 2005 avec Quimper. Le fait de lier ces deux

villes en vélo, 10 ans après ce jumelage et l’obtention

de notre bac a pour nous une dimension symbolique

forte.

Sur une plage de la côte Atlantique en Août 2013 lors du voyage Nantes – Saint-Jean-de-Luz (700 kms)

Page 10: Quimper  - Pékin à vélo

QUEL MATERIEL ?

Le fait de partir à vélo au long court, pour des contrées

lointaines et qui plus est pas forcément accueillantes

pour l’homme, nécessite une préparation physique et

morale adéquate. Cependant, cela ne suffit pas et il est

clair qu’un matériel étudié et sélectionné avec soin nous

permettra de placer toutes les chances de notre côté et

de limiter les risques de déconvenues.

Robustesse, ergonomie, légèreté, réparabilité, et

adaptabilité aux différents climats, telles sont les

caractéristiques déterminantes à concilier pour un tel

voyage.

Cela exige en amont une vraie préparation ainsi qu’un

travail de sélection et de test. Nous y travaillons depuis

quelques temps avec nos expéditions passées qui nous

ont permis de nous forger quelques avis bien tranchés

aussi bien en termes de type de matériel à emporter

que sur la qualité et les quantités requises.

Nous distinguons cinq catégories de matériel :

I. Le « matériel vélo » constitué en premier lieu du vélo

d’expédition : cadre robuste en acier, roues de 26

pouces, ainsi que tout le matériel nécessaire à son

bon fonctionnement et à son entretien.

II. Le matériel de camping qui comprend tout ce qui

sert à se reposer ou à se nourrir.

III. Les vêtements. Légers et fonctionnels, ils doivent

être adaptés à la pratique du vélo ainsi qu’aux

différents climats auxquels nous serons soumis.

IV.

V. Le matériel de santé : trousse à pharmacie de

premiers soins, produits d’hygiène, traitement d’eau

et vaccins seront bien sûr nécessaires.

VI. Le matériel ‘technologique’ : tout ce dont nous

aurons besoin pour photographier, enregistrer,

communiquer, échanger, nous géo-localiser et

déterminer précisément nos itinéraires. Devant

résister à des conditions extrêmes de températures,

d’humidité et de chocs, ce matériel sera

relativement coûteux.

Enfin, nous emporterons bien entendu du papier,

des crayons et nos méninges pour réaliser nos

travaux d’observation et d’analyse sur l’architecture

vernaculaire.

Les essentiels sont rappelés ci-après par catégorie.

1350km 350km 535km 190 550km 620km 715km 1845km 1155km 1615km 1010km 380km 365km 1515km 3135km 1275km 1320km

Turquie IranSuisse ChineMongolieKazakhstan

Bosnie

Mont.

Albanie

Macédoine

Grèce

Bulgarie

France Italie

S

l

o

v

Croatie Kirghiz.Géorgie

Azerb.

Turkm.

Ouzb.Kazak. Russie

Départ08/09/2014

Février Mars Avril Mai Juin Juillet AoûtJanvierDécembreNovembreOctobre

Arrivée05/08/2015

Page 11: Quimper  - Pékin à vélo
Page 12: Quimper  - Pékin à vélo

LE BUDGET

A partir de notre liste de matériel, nous avons pu établir

un budget que nous estimons à la fois pertinent et

raisonnable.

L’ensemble du budget regroupe les dépenses à réaliser

avant et après le départ. La première catégorie

regroupe les fonds nécessaires pour se doter d’un

équipement fiable, se vêtir de façon adaptée aux

conditions climatiques, pour se vacciner, s’assurer,

communiquer. La 2nde catégorie représente les

dépenses qui seront réalisées durant notre expédition.

Cela se résume essentiellement aux besoins

d’alimentation, de logement, de financement des visas

et aux quelques frais de communication.

Nous tablons sur une dépense moyenne de 15 euros

par jour et par personne pour les frais de nourriture, de

recharges diverses (hygièn, gaz) et de logements

éventuels lorsqu’il ne nous sera pas possible de camper

ou que nous devrons prendre une douche.

Ramenée sur la totalité du voyage, nous pourrons

respecter cette dépense quotidienne qui comprend

également la gestion des imprévus.

Une partie des dépenses matérielles inventoriées ont

déjà été réalisées pour nos précédents voyages, à

hauteur de 1 500 € dépensés par personne.

Le budget total atteint le montant de 30 000 €, y compris

les 10% déjà dépensés. Nous nous basons sur une

capacité d’autofinancement de 50%.

Le diagramme suivant présente la répartition par

catégorie des dépenses prévisionnelles.

Page 13: Quimper  - Pékin à vélo

LA COMMUNICATION

Nous pensons que ce voyage, ses composantes, les

valeurs de rencontre et de partage qu’il comporte

parlent à un public large et hétéroclite : que l’on soit

passionné de voyages, d’aventures sportives, de

rapprochements humains, mais aussi d’environnement

ou d’architecture, tous pourront se reconnaitre à travers

nos carnets de voyage. La qualité et la gestion de la

communication sont donc essentielles. La création de

différents supports est nécessaire afin de faire connaître

et de faire vivre notre projet, mais aussi pour collaborer

avec nos partenaires, pour échanger avec nos proches,

et enfin pour rassembler et partager nos travaux sur

l’architecture vernaculaire.

Notre communication se fera sous deux formes :

Les supports de communication partenaires

Les supports de communications propres que

nous aurons créés sur la Web

Les supports de communication partenaires

Il pourra s’agir de partenaires financiers, matériels ou

encore médiatiques. Nous ne cachons pas en effet

notre enthousiasme à l’idée de créer une coopération

active avec un journal, un site web ou une radio

intéressée par notre entreprise et qui pourrait par

exemple communiquer de temps à autres sur nos

pérégrinations, nos rencontres, nos découvertes

musicales ou culinaires, notre travail sur l’architecture

vernaculaire.

Les supports de communications propres

Dans l’idéal, ces supports seront interconnectés et

soumis à la même charte graphique afin de former un

ensemble clair, homogène et très compréhensible. Il

s’agira principalement :

D’un site internet. Créé sur la base d’une

plateforme dédiée du type WordPress ou Wix, il

rassemblera toutes les informations sur notre

projet et d’une manière générale, toute notre

production écrite, graphique et filmée. Vivant et

dynamique, il sera actualisé très régulièrement.

Cet espace centralisera notamment nos travaux

d’analyses du bâti et de l’urbanisme vernaculaire

qui seront par ailleurs libres d’accès et

téléchargeables.

D’une page Facebook. C’est la plate-forme de

réseau social dont on ne peut se passer pour

toucher un maximum de personnes et faciliter les

échanges.

Cette page rassemblera l’essentiel des

informations et des actualités de notre aventure et,

surtout, renverra vers les autres supports web plus

fournis et plus riches en contenus et vers les

supports des partenaires. Elle servira en premier

lieu à échanger rapidement et facilement avec nos

proches et les personnes qui suivront cette belle

épopée.

Du portail Vimeo, par lequel nous passerons

systématiquement pour mettre en ligne nos

reportages vidéo.

En termes de présentation et de planning, nous

comptons être en mesure de pouvoir proposer au moins

deux mois avant notre départ, des supports complets,

interactifs et ludiques autour de notre projet et des

sujets décrits précédemment, plutôt que de simples

retours textuels trop rébarbatifs. A nous de trouver la

forme la plus judicieuse et originale qui suscitera le plus

d’intérêts et d’attractivités, et de passions !

Arrivée à la Porte de Brandebourg après 1100 kms de

route entre Paris et Berlin

Page 14: Quimper  - Pékin à vélo

FAITES COMME EUX, SOUTENEZ NOUS !

Les sociétés BYAM, GARBIT et l’association Maison

Paysanne de France sont des partenaires déjà investis

dans le projet. Nous sommes également candidats aux

concours Paris Jeunes Aventures 2014 et La Guilde.

D’ici notre départ, nous restons résolus à monter un

projet suffisamment entrainant et abouti pour pouvoir

rassembler un maximum d’acteurs se sentant

concernés par l’architecture vernaculaire, la

construction durable ou séduits par les valeurs de

découverte et de partages qu’induit ce projet sportif.

Nous avons par ailleurs été sélectionnés comme projet

pilote pour le lancement de « Rookiz », une plateforme

web innovante dédiée aux rapprochements entre projets

ambitieux et entreprises privées.

Nos besoins à court terme se résument au

développement d’un site internet, d’illustrations

séduisantes et à la recherche de parrains matériels et

économiques.

Pour faciliter le montage financier de l’opération, nous

avons monté une association loi 1901, « LES CRÊPES

SELLÉES » en clin d’œil à notre région d’origine.

Promouvant le dépassement de soi par le sport,

l’ouverture culturelle ainsi que le changement des

consciences écologiques, notre association bénéficie du

statut d’association d’intérêt général, et peut délivrer un

reçu fiscal. Ainsi, le don effectué dans le cadre du

mécénat, ouvre droit à une déduction fiscale.

Si la réussite du projet dépend intimement des fonds

que nous parviendrons à collecter, les soutiens de toute

autre nature n’en sont pas moins primordiaux :

possibilités de promotion du projet, propositions de

compétences, de contacts médiatiques, de mises en

relation, de transmission et de partage d’expériences, et

bien entendu avis critiques, sont autant de points

importants pouvant contribuer à sa concrétisation !

DES VALEURS A PARTAGER

L’une de ces expressions vous fait échos ou l’un

des fils directeurs de notre périple vous intéresse ?

Nous vous invitons alors à saisir l’opportunité de les

véhiculer et de les promouvoir en nous soutenant dans

cette entreprise ambitieuse !

À BIENTÔT ! *

facebook.com/QuimperPekinAVelo

[email protected]

* KENAVO !