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Depart pprévu en Septembre 2014
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Quimper - Pékin
à vélo
PRENEZ PART A L’AVENTURE !
QUI SOMMES-NOUS ?
Amis de longue date, tous les deux originaires du pays fouesnantais au Sud de
Quimper en Bretagne, nous n’avons jamais été très éloignés l’un de l’autre durant notre
enfance, que ce soit à l’école, en vacances, à la plage, ou sur les terrains de sport.
Nous avons ensuite suivi un parcours post-bac similaire : classes préparatoires à
Rennes, grandes écoles d’ingénieurs, et aujourd’hui nous exerçons la même
profession à Paris, à savoir ingénieur en énergétique du bâtiment.
Après avoir pédalé dans une entente parfaite plus de 1100kms à vélo entre Paris et
Berlin en Mai 2013, l’envie commune de réaliser un voyage à vélo de bien plus grande
envergure, nous rassemble plus que jamais !
LE PROJET EN DEUX MOTS
Notre projet d’expédition consiste à partir de Quimper, petite ville du Finistère, « pointe
du monde »1 occidental, dont nous sommes tous les deux originaires, pour rejoindre à
la force de nos mollets, Pékin, capitale d’un des pays les plus dynamiques de notre
époque, la Chine.
21 pays, un automne en Europe de l’Est et dans les Balkans, un hiver en Asie Mineure
et en Iran, un printemps en Asie Centrale et en Sibérie, un été en Mongolie et en
Chine, soit 18 000 kilomètres à parcourir en un peu plus de 330 jours.
Au-delà du fait de devoir traverser à vélo l’Eurasie dans le temps imparti, un objectif
important de cette expédition passera par l’étude précise des architectures
traditionnelles des régions traversées et de l’intérêt de leur potentielle réappropriation
pour la conception moderne de bâtiments et de villes plus durables et écologiques.
Dans les salles en Septembre 2014 !
1 Finistère = Penn-ar-Bed = pointe du monde
Simon Fournier
Né à Quimper le 08 Mars 1987
Ingénieur en énergétique du bâtiment
Etudes : Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat, Lyon
Ayant vécu toute mon enfance aux bords de l’océan, j’ai toujours pratiqué un sport
nautique. Cette proximité à l’élément marin et une enfance à la campagne, ont très tôt
forgé en moi une sensibilité accrue à la protection de l’environnement. Plus tard,
j’appris à l’ENTPE, école d’ingénieur de l’aménagement durable des territoires,
davantage de savoirs et de compétences dans le domaine.
Aujourd’hui, je tente de répondre à la question environnementale dans mon quotidien
professionnel en cherchant à faire avancer les solutions les plus vertueuses pour
réduire les consommations énergétiques et l’empreinte écologique de projets de
construction d’écoles, de logements, ou encore d’ensembles sportifs.
Fondu de musique, j'essaie sans cesse de faire de nouvelles trouvailles à transmettre
aux amis et assiste régulièrement à de nombreux concerts.
Centres d’intérêts : dégoter de bons endroits pour boire un verre et refaire le monde
pendant des heures avec mes proches, lire la presse, les randonnées-camping, faire
du judo pour me défouler après le travail, visiter de nouveaux quartiers, de nouvelles
villes, voyager.
Qualités : Très curieux, perfectionniste, avenant, intègre.
Défauts : Rêveur et bavard.
Citation favorite :
« Soyons réalistes, exigeons l’impossible » Ernesto ‘Che’ Guevara.
Vincent Helpin
Né à Chenôve le 08 Septembre 1987
Ingénieur en énergétique du bâtiment
Etudes : Mines de Saint-Étienne, Polytechnique Montréal
Breton d’origine, j’ai eu la chance de pouvoir vivre plusieurs années aux Antilles, au
Canada puis de découvrir l’Océanie. Depuis, j’ai développé un fort attrait pour
l’inconnu, les échanges culturels et ai appris à m’adapter aux aléas des voyages.
Passionné de problématiques énergétiques, je possède une sensibilité forte pour la
préservation de l’environnement et de la nature. Cela vient sans doute de l’influence de
mes aînés et des enseignements tirés des catastrophes pétrolières de l’Erika, ou
encore du Prestige.
Très tôt, j’ai pu m’exercer à de nombreux sports avec en particulier la pratique du
football pendant une douzaine d’années, me faisant découvrir l’importance de la forme
physique pour la sérénité de l’esprit. Ma passion pour le vélo m’est venue par la suite
et depuis je me passe difficilement de mon guidon pour me déplacer.
Centres d’intérêts : la pratique de sports en général, me passionner pour l’histoire,
débattre de questions de société, la nature et le monde animalier. J’aime les sorties
entre amis, et sans être un inconditionnel d’un style musical particulier, j’apprécie
l’ambiance des concerts et festivals en tout genre.
Qualités : Doté d’un large sens de l’humour, rarement de mauvaise humeur, souriant,
ouvert d’esprit, volontaire.
Défauts : Esprit de contradiction marqué, têtu, et parfois maladroit.
Citation favorite :
« Nous avons tous deux vies, la deuxième commence lorsqu’on se rend compte que l’on en a qu’une seule » Confucius, érudit Chinois.
L’ITINERAIRE
Partant d’une des villes les plus occidentales d’Europe,
nous commencerons par traverser les régions
françaises, jusqu’à la Suisse puis l’Italie. Une fois les
Alpes franchies, cette aventure nous mènera à travers
une petite dizaine de pays méditerranéens puis à
Istanbul, en Turquie.
Aux alentours du mois de Décembre, nous longerons la
Mer Noire, du détroit de Bosphore jusqu’en Anatolie
orientale qu’il faudra rapidement traverser avant que
l’hiver ne batte son plein puis contourner par les plaines
sud géorgiennes et azerbaïdjanaises aux températures
plus douces.
Berceaux d’une des civilisations les plus anciennes de
l’humanité et en cela d’une richesse patrimoniale hors
du commun, l’Iran et sa capitale Téhéran, nous offriront
un peu de clémence climatique aux bords de la Mer
caspienne. Nous quitterons ce pays en Février.
Viendront ensuite les pays d’Asie Centrale, le
Turkménistan, à parcourir en moins de cinq jours pour
raisons administratives, l’Ouzbékistan, et le Kirghizstan :
plateaux désertiques, plaines fertiles et cols à plus de
4000 mètres d’altitude se succéderont alors en l’espace
d’un mois et demi.
Nous prévoyons de remonter le Kazakhstan le long de
sa frontière commune avec la Chine pour atteindre plus
aisément l’immense Russie. Le mois de Mai nous sera
alors nécessaire pour rejoindre la plus grande réserve
d’eau douce du Monde, le lac Baïkal, en Sibérie du Sud.
La descente finale vers la Chine et sa capitale-monde
Pékin, s’amorcera lentement en passant par la
Mongolie, pays en pleine croissance économique.
Ce périple Quimper – Pékin est également l’occasion de
mettre symboliquement en avant les liens particuliers
qui existent entre la ville de Quimper et sa cousine du
Shandong2, Yantaï, située à 700 km au Sud de Pékin,
qui sera alors la dernière étape de notre voyage.
En bref, 21 pays, l’automne en Europe et dans les
Balkans, l’hiver en Asie Mineure, le printemps en Asie
Centrale et en Sibérie, et l’été en Mongolie et en Chine.
18 000 kms / 330 jours / une moyenne de 55 kms/jour.
Après avoir échangé avec plusieurs baroudeurs
expérimentés et avoir réalisé 100 kms par jour en 11
jours entre Paris et Berlin, et en 7 jours entre Nantes et
Saint Jean-de-Luz, nous nous sentons fin prêts pour
nous lancer dans cette aventure audacieuse.
2 Province à l'est de la Chine.
QUIMPERPEKIN
YANTAÏ
LE FIL DIRECTEUR DU VOYAGE
Au-delà du voyage à vélo en lui-même, du défi physique
qu’il représente et de tous les apports personnels et
humains que nous pourrons en tirer, nous souhaitons
axer cette expédition autour d’une réflexion principale,
en profiter pour apporter une contribution et en tirer des
enseignements réellement constructifs.
C’est pourquoi nous comptons centrer les « à-côtés »
du périple autour d’un sujet qui nous intéresse
particulièrement tous les deux. Il s’agit d’un domaine
d’études en lien avec nos domaines de prédilections :
« L’architecture vernaculaire »
Originellement, les constructions humaines sont le
résultat du bon sens qui pousse à l’utilisation rationnelle
des matériaux disponibles localement et au
développement de techniques adéquates pour les
assembler. On obtient alors une résilience accrue des
bâtiments vis-à-vis du climat, et une pensée
architecturale adaptée aux risques naturels locaux.
L’architecture vernaculaire est en fait l’expression qui
caractérise ces constructions traditionnelles,
intrinsèques à une aire géographique, à un relief, à une
époque, à une société et à un climat donnés. En ce
sens, elle est une expression de la culture d'une
collectivité et de ses relations avec son territoire.
Mais, bien que révélateurs de milliers d’années
d’expérimentations et de réflexions de l’esprit humain
face aux difficultés locales, les principes vernaculaires
sont partout progressivement oubliés.
Pourquoi un tel abandon du vernaculaire ?
Avec le développement moderne des villes, l’équilibre
de cette approche respectueuse du territoire est
souvent rompu car l’aménagement de nouveaux
espaces urbains donne spontanément naissance à des
principes de construction rapides et standardisés. Les
savoir-faire vernaculaires des anciens deviennent alors
synonymes d’archaïsmes. Déconsidérés, ils finissent
ainsi par être totalement oubliés par les acteurs de la
construction.
Le problème est qu’à mesure que le secteur du
bâtiment s’industrialise, cet abandon se fait au profit de
procédés actifs modernes mais énergivores et bien
souvent polluants.
Une urbanisation moderne en perdition
Depuis l’an 2000 une personne sur deux dans le monde
vit dans les villes qui, victimes de leur succès,
connaissent de grandes vagues d’immigration et
deviennent de plus en plus le théâtre de problèmes
sérieux d’approvisionnement, de difficultés sociales,
démocratiques, spatiales, et environnementales. Ainsi,
si la ville a longtemps été synonyme de progrès, on se
rend compte actuellement que l’urbanisation de la
planète ne peut plus être considérée comme un
phénomène exclusivement positif.
Cela est encore plus fort dans les pays dits « du Sud »,
dans la mesure où l’urbanisation y est bien souvent non
planifiée et extrêmement rapide : d’ici deux ans, 23 des
27 villes de plus de 10 millions d’habitants seront
concentrés dans les pays en développement3.
3 Source ONU
De Haut en bas : Morphologie urbaine typique de villages
méditerranéens / Yourte mongole / Tours à vent de Yadz
en Iran
A Sao Paulo au Brésil, la favela de Paraisopolis à gauche et à droite les immeubles du quartier riche et fermé de
Morumbi
Bâtir les villes y est devenu une question centrale et les
besoins de soutiens financiers mais surtout techniques
et organisationnels sont énormes. En effet, pour éviter
les catastrophes environnementales, il se pose la
question de construire de manière réfléchie et pérenne
sans avoir à tout rénover dans 30 ans.
En fait, la construction des villes se produit actuellement
à une échelle et à une vitesse telle, que la recherche de
solutions est devenue un enjeu global de premier ordre.
Selon Alain Bourdain, sociologue, et enseignant à
l'Institut Français d'Urbanisme, «constituer un ensemble
urbain qui fonctionne bien, qui satisfait ses usagers et
qui maintient un ensemble d’équilibres économiques et
sociaux représente un objectif aussi légitime et efficace
que la réussite concurrentielle».
Le développement d'une architecture contemporaine
rationnelle, actrice d'une société socialement
consciente, mais aussi innovante dans le domaine de
l’écologie, des énergies, des matériaux, des
technologies, est devenu une nécessité internationale !
« Bâtir de meilleures villes
pour offrir de meilleures vies »
Telle est la problématique moderne à laquelle doivent
donc répondre urbanistes, politiques, ingénieurs et
architectes.
Pourtant, nous constatons via nos métiers que les
réponses apportées par les acteurs de la construction
restent trop souvent inadaptées car centrées sur les
aspects esthétiques, économiques et parfois politiques.
Pour compenser les faiblesses de conception des
bâtiments, on en arrive presque systématiquement à
recourir aux innovations technologiques. Celles-ci ne
sont pas mauvaises en soi, mais leur coût
environnemental réel n’est que très rarement étudié et
elles participent à entretenir un manque de réflexion sur
la durabilité et la sobriété réelles des constructions.
C’est ainsi que les conceptions s’avèrent parfois
aberrantes et dépourvues de bon sens en termes de
développement durable : bâtiments mal orientés, mal
insérés dans leur environnement naturel, mal intégrés
dans l’environnement social, matériaux utilisés
performants mais polluants ou dont on ignore l’origine,
compensation du manque de sobriété énergétique par
des artifices…
Nous sommes convaincus que cela manque de sens en
termes de développement économique, social,
énergétique et environnemental.
En France, la prise en compte de l’énergie grise dans
les réglementations à venir permettra de limiter
progressivement le recours trop systématique à
l’innovation technologique. Il faudra donc davantage
penser la construction en termes de résilience et de
localité.
Nous nous posons donc la question suivante : comment
pouvons-nous réellement participer à l’avancement de
la réflexion autour de conception de métropoles
capables de conjuguer à la fois afflux rapides de
populations, désir constant d’amélioration des
conditions de vie et développement durable?
Le bâti vernaculaire comme piste de solution
Nous sommes intimement convaincus que les façons
dont l’homme, à travers les âges et les pays, a pu
surmonter les contraintes naturelles et façonner son
habitat en fonction des réalités du terrain et du climat,
peut constituer une source d’inspiration infinie pour la
conception des projets contemporains.
Nous avons donc pour objectif de profiter de notre
voyage pour étudier, évaluer et défendre l’intérêt des
conceptions vernaculaires comme source d’inspiration
et d’innovation pour une pensée architecturale apte à
répondre aux enjeux précités soulevés par le
développement durable.
L’ensemble des travaux d’analyse que nous
parviendrons à réaliser constitueront un inventaire
pédagogique rassemblant autant d’enseignements
pertinents pour la conception moderne. La finalité étant
de pouvoir présenter nos recherches et enseignements
aux étudiants et professionnels du bâtiment.
Nos travaux se focaliseront principalement sur :
Les façons remarquables avec lesquelles l’humain
s’est inspiré de la nature, ou s’en est accommodé,
pour créer des habitats confortables malgré les
contraintes locales.
Les formes urbaines anciennes et durablement
adaptées aux rigueurs climatiques et aux
contraintes naturelles d’une région donnée.
Les matériaux et procédés ingénieux constructifs
qui sont utilisés.
Le rapport identitaire induit par le vernaculaire
entre le territoire et les habitants ; l’implication de
ces derniers dans la conception.
Les possibilités de création de lieux de vie, plus
cohérents socialement et démocratiquement.
En définitive, nous comptons étudier et analyser
méthodiquement les éléments d’architecture
vernaculaire rencontrés ainsi que les principes urbains
remarquables que nous croiserons sur notre route. Pour
cela, nous nous baserons sur nos expériences
professionnelles et nos connaissances en énergétique
et en conception bioclimatique du bâtiment. La
réalisation pratique de nos objectifs passera par l’appui
et les connaissances de contacts expatriés dans les
pays traversés.
Cela passera par de nombreux échanges avec les
populations, afin d’appréhender leur vision de
l’urbanisation et de déceler les éventuels blocages
culturels et politiques au développement d’une
architecture urbaine basée sur le vernaculaire.
Afin de nous préparer au mieux, nous nous sommes
rapprochés de l’association Maisons paysannes de
France, référence française en architecture
vernaculaire et en restauration du patrimoine bâti. Elle
nous apportera alors un regard avisé sur notre travail.
De gauche à droite : Maisons-tours en brique crue séchée au soleil de la vile de Shibam au Yémen ; Habitations typiques végétalisées des iles Féroé ; Principe de centralité du vernaculaire chinois avec les « tulous ».
LES RESEAUX D’ECOLES
Durant ce voyage, nous avons également pour projet
d’aller à la rencontre d’expatriés français vivant à
proximité de notre parcours. Ce sera pour nous l’occasion
de bénéficier de leur expérience en les interrogeant sur
leur vision de l’expatriation, du voyage, de leurs effets sur
leur vie aussi bien personnelle que professionnelle, et sur
les enseignements qu’ils en tirent. Nous les
questionnerons également sur des thèmes d’actualité,
comme leurs ressentis vis-à-vis de la situation actuelle de
l’Hexagone vu depuis leur pays d’adoption.
Les réseaux d’anciens élèves de nos écoles d’ingénieurs
respectives constituent une source non négligeable de
personnes avec qui échanger. Nous avons pu dénombrer
une soixantaine d’anciens des Mines et de l’ENTPE
vivant dans les villes où nous prévoyons de nous arrêter.
DES DEFIS HEBDOS
Enfin, puisque nous ne concevons pas le voyage sans
l’agrémenter de joie et d’optimisme, nous mettrons en
place des « défis hebdo » : avant le départ, nous
laisserons la possibilité à nos amis de nous lancer de
petites épreuves que nous devrons réaliser au fur et à
mesure du périple. Le but de cette démarche est de
conserver, malgré la distance, des liens forts avec nos
proches, mais surtout de nous ouvrir et de nous
rapprocher toujours plus des populations rencontrées.
Cela prendra la forme de petits papiers, supports des
challenges, emportés au fond de nos sacoches, que nous
découvrirons progressivement au fil du voyage. Nous
nous donnerons 10 jours pour y répondre, filmer le défi
réalisé et publier la vidéo.
En haut : Vincent au bord du Rhin lors du périple Paris-Berlin en 2013 En bas : au palais Da Pena à Sintra au Portugal en 2012.
POURQUOI LE VELO ?
Le fait de se déplacer à vélo est une approche
simple et sans prétention, ce que nous pensons être
une première étape vers le dialogue.
Le vélo favorise l’échange et permet d’établir un contact
authentique avec les populations rencontrées. En effet,
à l’inverse des transports motorisés, le vélo porte
partout dans le monde des valeurs de douceur et de
coexistence sociale très fortes.
Le vélo a un impact environnemental nul :
n’utilisant que l’énergie humaine pour fonctionner, il est
non polluant et constitue le moyen de transport
écologique par excellence.
Le vélo est catalyseur de réflexions. Les habitués
en ont bien conscience : il s’agit d’une activité
stimulante et défatigante qui a la vertu de provoquer un
éveil à la fois physique et cérébral, favorisant la
réflexion. En effet, le fait d’être engagé dans un effort
long fait passer le corps par des états très divers. Cela
va bien au-delà de la dépense physique ; il y a une
dimension lié au mental, de découverte de soi-même et
du monde tout autour. Le caractère cyclique du vélo
aide également : on réitère sans cesse un mouvement
circulaire qui crée un effet « berceuse » propice à la
rêverie intellectuelle et à la libération de la pensée.
C’est un moyen de transport économique. Les
contraintes de places et de poids qu’il induit, permettent
de réduire les coûts de transport et de matériel au strict
nécessaire et de s’affranchir du superflu.
POURQUOI LA CHINE ?
En 20 ans, la Chine est devenue un acteur
incontournable qui captive et fascine par sa croissance
extraordinaire et son potentiel scientifique. Mais en
raison de sa politique de conquête commerciale et de
son régime politique ambigü, l’Empire du Milieu est
également parfois source d’inquiétudes.
Ce voyage est donc pour nous l’occasion de rencontrer
les habitants et d’apprendre à mieux connaître ce pays,
au-delà de ce qu’en disent les médias. Mais il est aussi
une opportunité pour observer concrètement les
problèmes environnementaux soulevés par la
croissance économique. La Chine est l’un des pays les
plus touchés par l’urbanisation folle, créant des soucis
de sécurité alimentaire, de baisse de la qualité de l'air,
de destruction de l’environnement ou encore de pénurie
d'eau.
2014, année de notre départ, est aussi celle du
50e anniversaire de la reconnaissance de la Chine par
la France qui restera le 1er pays occidental à tisser des
liens économiques et culturels avec le géant asiatique.
C’est dans ce cadre et via la symbolique du vélo, que
nous souhaitons mettre en avant un autre lien créé il y a
30 ans, entre notre région d’origine, la Bretagne, et sa
cousine asiatique : la province de Shandong. C’est
pourquoi nous comptons nous rendre à Yantai, ville à la
pointe Est de la Chine à 700 km de Pékin, jumelée
depuis 2005 avec Quimper. Le fait de lier ces deux
villes en vélo, 10 ans après ce jumelage et l’obtention
de notre bac a pour nous une dimension symbolique
forte.
Sur une plage de la côte Atlantique en Août 2013 lors du voyage Nantes – Saint-Jean-de-Luz (700 kms)
QUEL MATERIEL ?
Le fait de partir à vélo au long court, pour des contrées
lointaines et qui plus est pas forcément accueillantes
pour l’homme, nécessite une préparation physique et
morale adéquate. Cependant, cela ne suffit pas et il est
clair qu’un matériel étudié et sélectionné avec soin nous
permettra de placer toutes les chances de notre côté et
de limiter les risques de déconvenues.
Robustesse, ergonomie, légèreté, réparabilité, et
adaptabilité aux différents climats, telles sont les
caractéristiques déterminantes à concilier pour un tel
voyage.
Cela exige en amont une vraie préparation ainsi qu’un
travail de sélection et de test. Nous y travaillons depuis
quelques temps avec nos expéditions passées qui nous
ont permis de nous forger quelques avis bien tranchés
aussi bien en termes de type de matériel à emporter
que sur la qualité et les quantités requises.
Nous distinguons cinq catégories de matériel :
I. Le « matériel vélo » constitué en premier lieu du vélo
d’expédition : cadre robuste en acier, roues de 26
pouces, ainsi que tout le matériel nécessaire à son
bon fonctionnement et à son entretien.
II. Le matériel de camping qui comprend tout ce qui
sert à se reposer ou à se nourrir.
III. Les vêtements. Légers et fonctionnels, ils doivent
être adaptés à la pratique du vélo ainsi qu’aux
différents climats auxquels nous serons soumis.
IV.
V. Le matériel de santé : trousse à pharmacie de
premiers soins, produits d’hygiène, traitement d’eau
et vaccins seront bien sûr nécessaires.
VI. Le matériel ‘technologique’ : tout ce dont nous
aurons besoin pour photographier, enregistrer,
communiquer, échanger, nous géo-localiser et
déterminer précisément nos itinéraires. Devant
résister à des conditions extrêmes de températures,
d’humidité et de chocs, ce matériel sera
relativement coûteux.
Enfin, nous emporterons bien entendu du papier,
des crayons et nos méninges pour réaliser nos
travaux d’observation et d’analyse sur l’architecture
vernaculaire.
Les essentiels sont rappelés ci-après par catégorie.
1350km 350km 535km 190 550km 620km 715km 1845km 1155km 1615km 1010km 380km 365km 1515km 3135km 1275km 1320km
Turquie IranSuisse ChineMongolieKazakhstan
Bosnie
Mont.
Albanie
Macédoine
Grèce
Bulgarie
France Italie
S
l
o
v
Croatie Kirghiz.Géorgie
Azerb.
Turkm.
Ouzb.Kazak. Russie
Départ08/09/2014
Février Mars Avril Mai Juin Juillet AoûtJanvierDécembreNovembreOctobre
Arrivée05/08/2015
LE BUDGET
A partir de notre liste de matériel, nous avons pu établir
un budget que nous estimons à la fois pertinent et
raisonnable.
L’ensemble du budget regroupe les dépenses à réaliser
avant et après le départ. La première catégorie
regroupe les fonds nécessaires pour se doter d’un
équipement fiable, se vêtir de façon adaptée aux
conditions climatiques, pour se vacciner, s’assurer,
communiquer. La 2nde catégorie représente les
dépenses qui seront réalisées durant notre expédition.
Cela se résume essentiellement aux besoins
d’alimentation, de logement, de financement des visas
et aux quelques frais de communication.
Nous tablons sur une dépense moyenne de 15 euros
par jour et par personne pour les frais de nourriture, de
recharges diverses (hygièn, gaz) et de logements
éventuels lorsqu’il ne nous sera pas possible de camper
ou que nous devrons prendre une douche.
Ramenée sur la totalité du voyage, nous pourrons
respecter cette dépense quotidienne qui comprend
également la gestion des imprévus.
Une partie des dépenses matérielles inventoriées ont
déjà été réalisées pour nos précédents voyages, à
hauteur de 1 500 € dépensés par personne.
Le budget total atteint le montant de 30 000 €, y compris
les 10% déjà dépensés. Nous nous basons sur une
capacité d’autofinancement de 50%.
Le diagramme suivant présente la répartition par
catégorie des dépenses prévisionnelles.
LA COMMUNICATION
Nous pensons que ce voyage, ses composantes, les
valeurs de rencontre et de partage qu’il comporte
parlent à un public large et hétéroclite : que l’on soit
passionné de voyages, d’aventures sportives, de
rapprochements humains, mais aussi d’environnement
ou d’architecture, tous pourront se reconnaitre à travers
nos carnets de voyage. La qualité et la gestion de la
communication sont donc essentielles. La création de
différents supports est nécessaire afin de faire connaître
et de faire vivre notre projet, mais aussi pour collaborer
avec nos partenaires, pour échanger avec nos proches,
et enfin pour rassembler et partager nos travaux sur
l’architecture vernaculaire.
Notre communication se fera sous deux formes :
Les supports de communication partenaires
Les supports de communications propres que
nous aurons créés sur la Web
Les supports de communication partenaires
Il pourra s’agir de partenaires financiers, matériels ou
encore médiatiques. Nous ne cachons pas en effet
notre enthousiasme à l’idée de créer une coopération
active avec un journal, un site web ou une radio
intéressée par notre entreprise et qui pourrait par
exemple communiquer de temps à autres sur nos
pérégrinations, nos rencontres, nos découvertes
musicales ou culinaires, notre travail sur l’architecture
vernaculaire.
Les supports de communications propres
Dans l’idéal, ces supports seront interconnectés et
soumis à la même charte graphique afin de former un
ensemble clair, homogène et très compréhensible. Il
s’agira principalement :
D’un site internet. Créé sur la base d’une
plateforme dédiée du type WordPress ou Wix, il
rassemblera toutes les informations sur notre
projet et d’une manière générale, toute notre
production écrite, graphique et filmée. Vivant et
dynamique, il sera actualisé très régulièrement.
Cet espace centralisera notamment nos travaux
d’analyses du bâti et de l’urbanisme vernaculaire
qui seront par ailleurs libres d’accès et
téléchargeables.
D’une page Facebook. C’est la plate-forme de
réseau social dont on ne peut se passer pour
toucher un maximum de personnes et faciliter les
échanges.
Cette page rassemblera l’essentiel des
informations et des actualités de notre aventure et,
surtout, renverra vers les autres supports web plus
fournis et plus riches en contenus et vers les
supports des partenaires. Elle servira en premier
lieu à échanger rapidement et facilement avec nos
proches et les personnes qui suivront cette belle
épopée.
Du portail Vimeo, par lequel nous passerons
systématiquement pour mettre en ligne nos
reportages vidéo.
En termes de présentation et de planning, nous
comptons être en mesure de pouvoir proposer au moins
deux mois avant notre départ, des supports complets,
interactifs et ludiques autour de notre projet et des
sujets décrits précédemment, plutôt que de simples
retours textuels trop rébarbatifs. A nous de trouver la
forme la plus judicieuse et originale qui suscitera le plus
d’intérêts et d’attractivités, et de passions !
Arrivée à la Porte de Brandebourg après 1100 kms de
route entre Paris et Berlin
FAITES COMME EUX, SOUTENEZ NOUS !
Les sociétés BYAM, GARBIT et l’association Maison
Paysanne de France sont des partenaires déjà investis
dans le projet. Nous sommes également candidats aux
concours Paris Jeunes Aventures 2014 et La Guilde.
D’ici notre départ, nous restons résolus à monter un
projet suffisamment entrainant et abouti pour pouvoir
rassembler un maximum d’acteurs se sentant
concernés par l’architecture vernaculaire, la
construction durable ou séduits par les valeurs de
découverte et de partages qu’induit ce projet sportif.
Nous avons par ailleurs été sélectionnés comme projet
pilote pour le lancement de « Rookiz », une plateforme
web innovante dédiée aux rapprochements entre projets
ambitieux et entreprises privées.
Nos besoins à court terme se résument au
développement d’un site internet, d’illustrations
séduisantes et à la recherche de parrains matériels et
économiques.
Pour faciliter le montage financier de l’opération, nous
avons monté une association loi 1901, « LES CRÊPES
SELLÉES » en clin d’œil à notre région d’origine.
Promouvant le dépassement de soi par le sport,
l’ouverture culturelle ainsi que le changement des
consciences écologiques, notre association bénéficie du
statut d’association d’intérêt général, et peut délivrer un
reçu fiscal. Ainsi, le don effectué dans le cadre du
mécénat, ouvre droit à une déduction fiscale.
Si la réussite du projet dépend intimement des fonds
que nous parviendrons à collecter, les soutiens de toute
autre nature n’en sont pas moins primordiaux :
possibilités de promotion du projet, propositions de
compétences, de contacts médiatiques, de mises en
relation, de transmission et de partage d’expériences, et
bien entendu avis critiques, sont autant de points
importants pouvant contribuer à sa concrétisation !
DES VALEURS A PARTAGER
L’une de ces expressions vous fait échos ou l’un
des fils directeurs de notre périple vous intéresse ?
Nous vous invitons alors à saisir l’opportunité de les
véhiculer et de les promouvoir en nous soutenant dans
cette entreprise ambitieuse !
À BIENTÔT ! *
facebook.com/QuimperPekinAVelo
* KENAVO !