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Raconte-moi l'entreprise

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Cette brochure vous présente les productions journalis-tiques rédigées par les élèves de collèges et de lycées de l’académie de Toulouse dans le cadre de la 8ème édition de l’opération « raconte-moi l’entreprise ».

Les articles sont publiés dans leur intégralité en référence au cahier des charges du concours (titre, texte et photo), tels que les différents jurys départemen-taux les ont découverts.

A l’attention des lecteurs

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Hélène BernardRectrice de l’académie de ToulouseChancelière des universités

édito

Pour cette 8e édition, les 43 établissements répartis sur les 8 départements de l’académie de Toulouse ont permis à 870 élèves de collège et de lycée de participer au concours en rédigeant 46 articles. Je me réjouis donc du succès de cette contribution !L’originalité du concours réside dans le fait de proposer aux élèves des classes de 3ème découverte professionnelle et aux élèves de classe préparatoire aux voies profession-nelles un moyen d’élargir leurs sources d’information sur les métiers, les entreprises et les secteurs d’activité, par la rédaction d’un article de presse en lien avec une des actions menées au cours de la Semaine École Entreprise et d’en diffuser ainsi plus largement la richesse.Ce concours « Raconte-moi l’entreprise » est un outil d’aide à la promotion du nouveau dispositif «parcours individuel d’information, d’orientation et de découverte du monde économique et professionnel» (PIIODMEP) en donnant la possibilité à des élèves de collège et de lycée profession-nel de s’approprier l’environnement professionnel, d’en découvrir la diversité et de construire progressivement leurs parcours de formation. Ce concours se construit autour d’une rencontre entre les élèves et les étudiants de l’École de journalisme : quoi de plus riche que cette rencontre avec des étudiants pour pouvoir se projeter, lorsque l’on a 15 - 16 ans, vers un futur qui semble parfois bien peu concret. Ce concours a également le mérite de faire découvrir le monde du journalisme et de la presse à nos élèves suivant ainsi les traces d’un illustre journaliste : Jean Jaurès qui avait 28 ans quand il écrivit son 1er article en 1887.Les médias, c’est-à-dire l’ensemble des moyens de diffusion de l’information, sont un moyen d’expression essentiel pour les acteurs démocratiques et jouent un grand rôle dans la formation de l’opinion publique. Etre lecteur de la presse c’est apprendre à découvrir le monde, c’est se forger ses propres opinions, c’est devenir un citoyen éclairé.

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Le mardi 7 octobre, dans l’après-midi, Monsieur Falco a accueilli la classe de dP3h d’ax-les-Thermes. Il leur a fait visiter une maison pas-sive en bois en construction.

L’entreprise FalcoMonsieur Falco est le directeur de la menuiserie. Elle existe depuis vingt ans et se situe dans la zone industrielle de Perles-et-Castelet. L’entreprise fabrique des meubles, des escaliers et s’est lancée récemment dans la

construction de maisons. Quatre menuisiers travaillent dans cette entreprise, ainsi qu’une secrétaire.

Les maisons en boisConformément aux nouvelles normes da-tant du 1er janvier 2013, les pièces princi-pales doivent être exposées plein sud. Pour faire des économies d’énergie la maison est chauffée naturellement et illuminée par le so-leil, cela permet de limiter la consommation de chauffage. Cette maison est une maison passive, ce qui veut dire qu’elle produit plus d’énergie qu’elle en consomme.

Elle est construite en pin Douglas, résiste aux intempéries et aux insectes grâce aux isolants naturels (fibre de bois et cellulose injectée). L’entreprise essaie de faire venir le plus de matériaux de provenance française. Le bois est extrait de zones de plantations (de pins) pour éviter la déforestation. Pour la construire il a été nécessaire de fabriquer 60 à 80 modules qui ont été confectionnés en seulement 8 jours en atelier. L’assemblage est relativement rapide. Au 14ème jour de la construction, la maison avait déjà pris forme.

Celle-ci sera terminée en 5 mois maximum alors qu’une maison traditionnelle nécessite un an de travail.

Le bois est roi !

3ème DP - Collège Mario Beulaygue - Ax-les-Thermes (09)

Construction d’une maison en bois à Perles-et-Castelet.

Ariège

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Jeudi 27 novembre l’entreprise aeS (ariège energies Systèmes) ouvre ses nouveaux locaux à la 3ème Prépa-Pro du lycée Irénée Cros.

M. Centenero présente avec enthousiasme son nouvel établissement.Ariège Energies Systèmes est une entreprise créée il y a dix ans par M. Cen-tenero dont les activités principales sont les énergies renouvelables : chau-dières bois, aérothermie, géothermie,…Situé dans la zone industrielle de Pamiers le bâtiment à énergie positive attire

les regards par sa forme originale et la cou-leur chaude de sa façade.Ces 800 mètres carrés de superficie sont à la fois des nouveaux locaux pour l’entreprise et une vitrine de son savoir-faire.

Le label BePOSM. Centenero, soucieux du respect de l’en-vironnement a anticipé sur la réglementation thermique : à partir de 2020, les nouvelles constructions devront être des Bâtiments à Energie Positive c’est à dire produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment.Ainsi sur la façade des capteurs solaires ré-

cupèrent la chaleur. A l’extérieur, un système de puits canadien permet d’ex-ploiter celle du sol. Au cœur des bureaux, sous les pieds des employés, un trou de treize mètres de profondeur permet d’atteindre la nappe phréatique et d’en récupérer l’énergie calorifique.

Le bois à l’honneurA l’intérieur une agréable odeur de bois accueille les visiteurs. Les murs sont recouverts de panneaux de particules de bois aux propriétés isolantes. La façade est réalisée en pin Douglas non traité. M. Centenero explique : « le bois est un matériau noble et vivant qui vieillit bien si on le laisse respirer. »L’alliance entre haute technologie et développement durable est au cœur de la philosophie de l’entreprise.

Les élèves ont pu constater que le respect de l’environnement et les métiers du bâtiment peuvent s’unir efficacement.

Aes : une entreprise énergique !

3ème Prépa-pro - Lycée Professionnel Irénée Cros - Pamiers (09)

Des bâtiments intégrant énergie & environnement

Ariège

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nichée au cœur des Pyrénées ariégeoises, à 1750 mètres d’altitude, la carrière de Luzenac est la seule en activité en France.

Imérys, géant blancCréée dès 1905, la société appartient désormais au Groupe Imérys, leader mondial du secteur, présent en Europe, en Asie et en Amérique du nord. La carrière qui s’étale sur une vingtaine d’hectares est la plus grande mine de talc à ciel ouvert. Exploitée six mois de l’année, de mai à octobre, elle fournit 400 000 tonnes de talc.

Ivoire de haut en basLes blocs de minerai sont triés et concassés avant d’être descendus par téléphérique et stockés à l’usine qui fonctionne toute l’année. A l’intérieur, un tapis laiteux recouvre le sol et dehors des dunes immaculées et d’immenses silos blancs créent un décor bruyant mais éblouissant. Le silicate de magnésium hydraté est la plus tendre roche connue et ses usages sont variés. Il est utilisé dans l’automobile, l’agriculture, la cosmé-tique, la céramique, la pharmacie, l’alimentation, la pneumatique, la peinture… On en retrouve dans les produits pour l’agriculture et la protection des fruits,

les chewing-gums, les pare-chocs, le papier et tant d’autres choses. Pour satisfaire la diversité d’emploi industriel du talc, Imerys Talc Luzenac France propose cinquante trois produits différents. A la carrière, le gisement offre vingt ans de réserves.

Mesures durables L’entreprise certifiée ISO 14 001, se préoccupe de l’environnement. Les ressources sont optimisées par un tri optique haute définition. Des épurateurs évitent le déclasse-ment et utilisent le maximum du talc. A la station de tri automatique, le pompage des bassins de décantation permet d’économiser 65 % de l’eau qui est réutilisée pour laver les engins de chantier et arroser les pistes afin que les camions ne soulèvent pas la poussière. L’énergie électrique utilisée est produite en partie sur le site. Enfin, une fois l’extraction terminée, les talus exploités sont réaménagés et végétalisés.

L’échelle des métiersPour assurer la production et l’expédition quotidienne des 1500 tonnes de talc, l’entre-prise emploie environ 220 salariés et recrute 50 saisonniers. Une vingtaine de métiers s’affairent : géologues, conducteurs d’engins ou d’atelier, contrôleurs qualité, logis-ticiens, agents administratifs ou de sécurité… Ils génèrent un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros.

LuZenAC, tALC A tous Les etAges

3ème Prépa-pro - Lycée Professionnel Joseph Marie Jacquard - Lavelanet (09)

Ariège

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Aveyron

3ème DP - Collège Denys Puech - Saint Geniez d’Olt (12)

La flotte des véhicules de l’entreprise Deltour

C’est dans le cadre de la semaine école-entreprise que les élèves de 3ème DP du collège Denys Puech ont eu l’opportunité de visiter l’entreprise Deltour Autocars le vendredi 21 Novembre 2014 route de St Laurent à St Geniez D’olt.

Un car grand tourisme nous attendait pour faire les quelques centaines de mètres qui séparent notre collège de l’entreprise Deltour. Une fois sur place c’est le patron Bruno Deltour qui nous a accueillis dans un

des garages de l’entreprise.

Certains élèves ont été intrigués, non par les bus, mais par des remorques un peu origi-nales.En effet la particularité de l’entreprise Deltour c’est d’avoir « trouvé » une « niche » dans le secteur des transports de passagers qui est très concurrentiel. En effet Bruno, lui-même amateur de vélo, s’est lancé, depuis quelques années, dans l’organisation de voyages destinés aux cyclistes. Et le succès est au rendez-vous puisque

« aujourd’hui une grande partie de nos longs voyages se fait par rapport à cette offre » nous confie-t-il. Il faut dire qu’il a su adapter sa flotte de véhicules : outre les nombreux bus, ils se sont équipés de neuf remorques qui peuvent transporter de 14 à 46 vélos.

L’entreprise travaille avec des tours opérateurs du monde entier principale-ment d’Australie. Les voyageurs sont pris en charge dès leur arrivée et vont ainsi découvrir par exemple les légendaires routes du tour de France en vélo mais aussi de très nombreux pays européens.

Et l’entreprise Deltour s’occupe de tout : du transport, des repas et du logement bien sûr mais aussi de la gestion des vélos, de l’entretien etc...Ils ont même prévu des douches qui s’installent en quelques secondes et qui permettent aux cyclistes de se rafraîchir après l’effort.

Une visite très instructive qui nous a montré une des nombreuses routes à suivre pour réussir !

DeLtour, LA visite qui vALAit Le Détour

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Aveyron

S.T.E.P : Station de Transfert d’Énergie par Pompage

C’est au cœur du plateau de la Viadène que se cache la centrale Hydro-élec-trique de Montézic.

Sur le site, le jeudi 20 novembre, Mr Lavastrou directeur de la S.T.E.P*, présente aux collégiens de découverte professionnelle son usine.

La spécificité de cette usine est le transport d’énergie entre les deux réser-voirs.

Pendant les heures creuses 4 puissantes pompes remontent l’eau du bassin aval pour remplir la réserve sur le plateau 400 mètres plus haut. Ceci pour pouvoir fournir instanta-nément une énergie renouvelable lors d’un pic de consommation grâce à la transforma-tion des pompes en turbines.Elles entraînent alors 4 alternateurs d’une puissance totale de 910 Mégawatts.

« Ça turbine sévère ! » s’exclame un élève en descendant du bus qui nous dépose 800 mètres sous terre, car le bruit et les vibrations des rotors sont vraiment impressionnants

dans cette immense salle qui pourrait facilement contenir une cathédrale.

Après la distribution de casques de protection, la visite commence avec les explications d’un technicien, que nous recevons par des écouteurs à liai-son radio. Nous descendons par des escaliers pour accéder à la base des turbines. Une d’entre elles était à l’arrêt, nous avons pu l’observer en détail, un après l’autre, en penchant la tête.C’est à ce moment là qu’un d’entre nous a perdu bruyamment son nouveau couvre chef !

Cette visite a été fort intéressante et très instructive.Nous remercions toute l’équipe d’EDF.

un CoLLège Au CourAnt

3ème DP - Collège de la Viadène - Saint Amans des Cots (12)

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Aveyron

Au pied de la cathédrale de Rodez se niche La Maison du Livre. Ce vaste sanctuaire de plus de 800 m2 dédié aux livres, fondé par des prêtres en 1945, s’étend sur deux sites.

Devenue librairie indépendante, elle est désormais la deuxième de Midi-Pyrénées et vend près de 4 000 ouvrages par semaine. Afin de satisfaire les passionnés de littérature et de loisirs créatifs, vingt-et-une bonnes âmes s’affairent dans ce temple de la culture : romans, bandes dessinées, beaux

livres, documentaires, livres de cuisine, de jardinage, de bricolage, de voyage... sont pro-posés à la vente.

Mais le métier de libraire ne consiste pas seulement à disposer des ouvrages en rayon, «il s’agit avant tout d’offrir un conseil ap-proprié» comme le souligne Mme Belle, la directrice adjointe de la librairie. En effet ce métier est avant tout une passion, une vocation voire une religion ! Néanmoins pour l’exercer il ne suffit plus d’aimer lire : un master ou un apprentissage sont désormais attendus.

Pour résister à la concurrence de la vente en ligne, la librairie possède aussi une adresse Internet où il est possible de réserver le titre désiré parmi un million de références avant de venir le retirer en boutique. Mme Belle a aus-si insisté sur l’importance du prix unique du livre qui garantit la survie des libraires alors qu’aujourd’hui de nombreux disquaires ont disparu. L’optimisme reste donc de rigueur puisqu’une clientèle jeune continue de fréquenter ce temple de la littérature, attirée par de nouveaux genres au panthéon desquels figurent les romans graphiques ou les mangas.

Quelques lycéens de Monteil, déjà passionnés de littérature, ont ainsi pu découvrir tout l’univers du livre en pénétrant dans « sa Maison ».

LA MAison Du Livre : L’Antre Aux 600 000 ouvrAges

3ème Prépa-pro - lycée Professionnel Monteil - Rodez (12)

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Haute-garonne

Thierry dupré exerce un métier hors du commun : il est bouvier. rencontre avec cette forte personnalité qui habite Les Varennes, dans le Lauragais.

Que fait Thierry Dupré ? Il se sert de ses animaux pour labourer mais aussi pour tracter des troncs d’arbres. Il a toujours été fasciné par les animaux de trait. C’est tout naturellement que son père lui a enseigné son savoir-faire. « Je ne suis pas bouvier par nostalgie, mais par passion » dit-il.

Plus qu’un métier, une façon de vivreSept jours sur sept, il travaille avec bœufs, vaches, cheval et mulet. Tous sont issus d’es-pèces en voie de disparition. « Un choix » affirme-il. Béret sur la tête, couteau en poche, le voilà prêt à affronter sa journée. Pen-dant que son voisin dort encore, lui est déjà debout. Il nourrit ses bêtes et nettoie l’étable. Avec lui, ses animaux sont toujours bien traités. « Autrefois les animaux faisaient partie de la famille. Il fallait les soigner avant soi-même. Ils étaient nourris, abreuvés et lavés les premiers ». Son métier n’a presque pas changé depuis la préhistoire. Ses acti-

vités sont néanmoins différentes chaque jour. Une fois ses bêtes attelées, il travaille à la demande, en forêt ou en montagne. Il dirige ses bêtes en occitan, naturellement. Il se sert aussi du bâton ferré de bouvier, l’agul-hada. Être bouvier est un métier risqué. Sur les terrains difficiles, un acci-dent est vite arrivé. M. Dupré pense d’abord à la sécurité de ses bêtes : « On travaille en duo ».

Le bouvier fait son showPour lui, faire connaître son métier est important. On le croise en tenue traditionnelle de bouvier, accompagné de ses bœufs. Dans des foires locales, sur scène ou même à la télé ! Il est d’ailleurs passé dans l’émission On n’est pas que des cobayes !

L’HoMMe qui pArLAit à L’oreiLLe Des bœufs

3ème DP - Collège Jules Ferry - Villefranche de Lauragais (31)

Thierry Dupré mène le labour, son agulhada en main(Photo : Ambre Dupré)

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Haute-garonne

Votre chat est blessé ? Impossible pour vous de le transporter ?appelez SaM !Un chien fugueur dans votre commune ? SaM viendra !Vous partez en vacances sans votre animal ! SaM sera là pour lui !

David DOURNEAU, passionné d’animaux crée la société SAM¹ en 2010. Il est un des rares taxis animaliers ambulanciers de la région. Depuis 2008, l’activité économique «transport d’animaux vivants» est réglementée au

niveau européen. Le chauffeur est habilité TAV² et le véhicule spécialisé. SAM réunit les conditions.Son véhicule, agréé par la D.S.V³, est spécia-lement aménagé pour accueillir chiens, chats, oiseaux et rongeurs. L’animal est transporté confortablement en toute sécurité. La place passager vous permet de les accompagner : bien-être assuré pour tous !

Ancien maître-chien dans l’armée puis agent de sécurité, son expérience fait de lui un homme de confiance. Disponible 24h / 24, rapide et efficace : avec SAM, ça roule jour comme nuit !

École vétérinaire, clinique de garde, élus, vétérinaires, SPA font déjà appel à SAM. Lorsque mamie Philomène doit conduire Miki son caniche chez le toiletteur, SAM devient un chauffeur disponible et rassurant. Et quand Patrick se désespère car Pilou l’épagneul refuse de rentrer de la chasse et s’échappe : SAM sait les réunir à nouveau.

Pour SAM «le premier coup d’œil» échangé avec l’animal est essentiel. Sa connaissance de nos amis à quatre pattes et de nos oiseaux lui permet d’avoir le bon regard et les bons gestes. Il sait rester maître de soi et n’a pas peur d’affronter les situations difficiles.

SAM gagne la confiance de l’animal ! Accordons-lui la notre !

(1) Services animaliers mobiles(2) Transport d’animaux vivants(3) Direction des services vétérinaires

L’AniMAL qui MurMurAit à L’oreiLLe De sAM...

3ème DP - Collège Bellevue - Toulouse (31)

SAM à la rescousse

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Haute-garonne

Quinze collégiens de Cadours ont visité le parc zoologique African Safari près de Toulouse. Cette entreprise familiale leur a dévoilé les clés de la réussite d’un zoo en leur faisant découvrir différents métiers et leur investissement dans la sauve-garde des espèces en voie de disparition.

Le zoo African Safari à Plaisance du Touch a été fondé en 1970 par la famille Toniutti. Aujourd’hui il s’étend sur 20 hectares avec la toute récente extension de la réserve africaine où les animaux sont en semi-liberté, alors qu’à ses débuts il ne

faisait que 5 hectares. Il affiche 160 000 visiteurs par an et emploie 32 salariés à plein temps, dont une seule vétérinaire aux multiples casquettes.

Madame Sylvie Clavel leur a ainsi présenté les particularités du métier de vétérinaire dans un zoo où elle dirige l’équipe des soigneurs et s’occupe de la préservation des animaux. Dans des locaux habituellement cachés au public, elle leur explique son rôle dans l’alimentation des animaux et les interventions qu’elle peut mener. Il est parfois délicat d’anesthésier certains ani-maux comme les éléphants, car cela mettrait leur santé en danger. Une technique a donc été créée : le médical training. Cette méthode

consiste à apprendre des mouvements aux animaux afin de faciliter les soins tels que les injections et les prélèvements. Afin d’assurer la sauvegarde des espèces et favoriser la reproduction, des échanges d’animaux ont lieu avec d’autres zoos.

Pour se faire aider, elle est accompagnée de 10 soigneurs animaliers et deux entraîneurs d’otaries et d’oiseaux. Ces derniers nettoient les loges de nuit et les bassins, éduquent les animaux en créant des spectacles et contrôlent leur état de santé. Un des entraîneurs explique aux élèves qu’il n’y a pas de diplôme spéci-fique pour exercer son métier. Lui-même a étudié la psychologie avant d’effectuer un stage auprès des dauphins au Miami Seaquarium. Le plus important reste les stages au sein des parcs. Lors de l’entraînement des otaries, il utilise très souvent le sifflet, appelé « bridge », afin de les féliciter. Il les récompense également par la nourriture, le poisson, ce qu’il nomme « renforcement » ou par le jeu. Il aurait aimé être plus proche des otaries, nager avec elles, mais ce serait trop dangereux.

En plus d’offrir un divertissement culturel et pédagogique, le zoo participe à la pré-servation d’espèces animales parfois peu connues du public, voire en extinction.

Être soigneur, une Aventure

3ème DP - Collège Joseph Rey - Cadours (31)

Les métiers dans l’ombre du zoo : un des entraîneurs avec les otaries Daisy, Tania et Marie pour le spectacle présenté au public

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Haute-garonne

La conserverie artisanale des Petits Fruits de Campan peut paraître au premier abord petite et inoccupée. L’envers du décor est tout autre. Une main d’œuvre motivée s’active pour produire un travail acharné.

Cette entreprise est située dans les Hautes-Pyrénées. Elle est dirigée par messieurs Guillaume et Lesgards et compte 12 employés. Les locaux sont spacieux (900 m²), chaleureux et d’une propreté irréprochable.

Le chiffre d’affaire de l’usine est en constante progression. C’est d’autant plus remarquable compte tenu du contexte économique actuel. L’entreprise produit aujourd’hui 3500 à 4000 pots par jour ! M. Guillaume en est très fier.Des fruits pas si petits que ça... Le parfum qui règne habituellement dans cette conser-verie est une invitation à la gourmandise. Pas de chance, nous sommes tombés le jour du ménage…

Vous pourrez y trouver des confitures, des liqueurs, des apéritifs, du vinaigre, et des jus de fruits ...De grands classiques revisités

mais aussi des mélanges sucrés-salés. Des parfums traditionnels ou délibé-rément audacieux. A base de fruits, d’épices et d’aromates, ces préparations sont cuites dans un chaudron de cuivre. Elles subliment en un tour de main fromages, foie gras ou poissons. Chaque recette est élaborée pour conserver bienfaits et goût des fruits.

Les saveurs étonnantes et la qualité bio de ces créations ont conquis l’inter-national avec grand succès.

Les petits fruits jouent désormais dans la cour des grands.

Les petits fruits qui ont Conquis Les grAnDs pAYs

3ème DP - Collège Jean-Jaurès - Castanet-Tolosan (31)

Des sourires qui montrent que les fruits c’est toute leur vie !

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Haute-garonne

Cugnaux, 14 octobre 2014, l’entreprise Berdoues ouvre exceptionnelle-ment ses portes à des élèves de 3ème.

C’est dans la boutique que notre guide nous accueille entourés de délicats flacons. Nous revêtons une blouse et nous voilà partis dans le dédale de l’usine entre palettes, bidons, cuves... Bienvenue dans le royaume des senteurs !

Le groupe progresse et traverse des salles toujours plus grandes. L’odeur devient entêtante à tel point que notre cama-rade Mohamed doit s’éloigner ! Notre guide insiste sur les processus d’élaboration des parfums et des cosmétiques et sur le respect des normes de qualité.

Il nous retrace la stratégie commerciale ainsi que la coopération avec de grandes marques : Chantal Thomas, Ikks, Jacadi. Elle a été ame-née à diversifier ses produits vers le marché Bio et à les commercialiser à l’étranger. C’est ainsi qu’on peut retrouver ses produits dans 10 000 points de vente environ dans le monde

pour une capacité de production de 500 tonnes de cosmétiques (gels, soins du visage, produits solaires...) et 400 000 litres de parfum (eaux de toilette princi-palement). Nous voyons cette entreprise locale de 90 salariés d’un autre œil !

Poursuivant notre visite, nous arrivons à l’étape du conditionnement où des machines automatisées donnent la cadence. Et là, pas un seul d’entre nous va contredire le responsable de la production lorsqu’il nous conseille de « travail-ler à l’école » pour nous permettre d’avoir un travail plus intéressant !

La visite se termine avec le laboratoire où sont élaborées plus de 400 formules chaque année. Au cours de notre visite nous aurons observé différents mé-tiers allant de celui qui ne demande pas de qualification particulière à ceux qui nécessitent un bac+6, dans les secteurs de la chimie, de la logistique, du marketing, du commerce et de la gestion.

Aujourd’hui présidée par Mme Berdoues-Coudouy, cette entreprise est une histoire de famille : 4 générations se sont succédées à sa tête depuis 1902. Justine Coudouy, notre camarade de classe, sera-t-elle la 5ème génération ?

un CoLLège Au pArfuM

3ème DP - Collège Montesquieu - Cugnaux (31)

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Haute-garonne

Mardi 18 Novembre, dans un lotissement de Plaisance-du-Touch, rencontre avec Marc Guilhem. Dans le petit laboratoire de 35m2, bergamote, lavande, orange, une multitude d’odeurs envahit nos narines.Cet artisan fabrique des savons biologiques au lait de chèvre alpine, auquel il ajoute des huiles essentielles par le procédé de saponification à froid, qui permet de conserver les principes actifs.

Tout petit, Marc dessinait des plantes et, rattrapé par sa passion, il reprend la savonnerie familiale, fondée par sa grand-mère dans les années 1950. Fort de ses études de chimie, il fabrique des cosmétiques dont l’ingrédient principal n’est surtout pas l’eau, « son ennemie jurée ». La plupart des composants sont naturels et locaux, il cueille le romarin dans le massif de la Clape. « Je me mets à la disposition de la nature, je la cueille quand elle est prête », explique ce savant sa-vonnier. Le travail se fait à la main, seules 3 machines, remplisseuse, estampilleuse et dé-coupeuse aident à la production.

Courageux et endurant, ce marathonien ama-teur travaille 90 heures par semaine. Même lors de ses courtes nuits, le savon le réveille. Actuellement, un gommage au sel occupe ses pensées. Loin de la ‘’ fashion-victim ‘’, il privilégie l’authenticité, tout en sortant trois à quatre nouveautés par an.

Grâce aux rencontres lors des salons, les savons Berthe Guilhem font le tour du monde: Pologne, Suède, Hong-Kong, « où va-t-on s’arrêter ? ». L’entreprise est en pleine croissance : en 2014, elle a produit 110 000 savons, 30 000 crèmes, avec un pic pour les marchés de Noël de Toulouse et Montpellier. « C’est un des rares métiers à ne pas être touché par la crise », confie l’artisan.

Trop à l’étroit dans son pavillon, il cherche un « écrin » pour ses précieux savons. Il veut transmettre son savoir et sa passion en organisant visites et ateliers: « rendez-vous en terre inconnue » en 2015.

LA sAvonnerie bertHe guiLHeM :« pAs Le ‘’fAsHion-viCtiM’’, Le proDuit AutHentique »

3ème DP - Collège Léonard de Vinci -Tournefeuille (31)

Marc Guilhem et son macérât de calendula

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Haute-garonne

Jeudi 9 octobre, au Quartier La Terrasse à Toulouse, l’entreprise de construc-tion GA ouvre les portes d’un de ses chantiers. Dans le cadre de l’opération « Les Coulisses du Bâtiment », GA offre l’opportunité au public de découvrir la construction d’un des premiers bâtiments tertiaires à énergie positive, de-mandant le label BEPOS-effinergie®.

Le projet de quelques dizaines de millions d’euros permettra à l’entreprise de couvrir 1/3 de sa consommation énergétique.

« Nous utiliserons la géothermie » précise l’ingénieur sécurité chargé de la visite.Une grande quantité de tuyaux sont enchevê-trés entre le béton et le plancher. « En hiver, la chaleur du sol est utilisée pour réchauffer l’intérieur. Et en été, la fraîcheur de la terre refroidira les pièces ».

Des panneaux photovoltaïques placés sur le toit du bâtiment produiront l’énergie élec-trique nécessaire aux futurs bureaux. « L’isolation et la ventilation sont des points capitaux dans un bâtiment à énergie positive ».

La visite se poursuit dans une grande pièce baignée de lumière, des élé-ments majeurs de la conception sont dévoilés.3 épaisseurs de vitres et un épais nuage de laine de verre isolent le mur extérieur.

Dans l’épaisseur du mur, un système de double flux va renouveler l’air de la pièce : « L’air chaud sortant réchauffera l’air froid entrant». Ce qui limitera la consommation d’énergie en chauffage et en climatisation.

Le bâtiment utilisera des ressources naturelles. En parallèle, la conception a été longuement étudiée, afin de limiter les besoins énergétiques.

Un pas en avant pour sauvegarder la planète et limiter le réchauffement climatique.

gA, L’entreprise positive

3ème DP - Collège Rosa Parks - Toulouse (31)

M. Chaldoreille fait visiter aux collégiens le chantier du futursiège social de GA (Photo : Ange Okou)

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Haute-garonne

Continental est une entreprise mondiale connue pour ses pneus, mais elle fait aussi des capteurs électroniques. Reportage à Boussens, Haute-Garonne.

Le 18 Novembre, c’est M. Philippe Serus qui accueille : « Quand on passe devant ces hangars, on ne s’imagine pas ce qu’il s’y passe ! » annonce-t-il. Il a bien raison …

Malgré sa position géographique dans le sud du département, en zone rurale, l’entreprise exporte dans plus de 40 pays. Ses principaux clients sont BMW, Volkswagen, Renault et même Porsche… Malgré la crise, l’entreprise embauche 15 à 20 personnes par an ! Pour ça, l’usine produit plus de 100 000 pièces par jour.« On n’est qu’une goutte d’eau par rapport au monde, mais on en est fier ! » déclare Phi-lippe, des étoiles dans les yeux. Bientôt à la retraite, il est dévoué à son entreprise.

L’entreprise exporte dans plus de 40 pays.

A l’entrée dans l’usine, le son élevé des ma-chines résonne et une odeur de brûlé envahit les narines. Ici, certains fours atteignent 220°C ! L’usine possède 25 lignes d’assemblage de capteurs dont 6 automatiques. Ces lignes réunissent 13 métiers de production avec des formations très différentes. Les machines et l’entreprise fonctionnent en conti-nue, 24h/24. L’usine possède aussi un impressionnant entrepôt pour stocker les capteurs prêts à être livrés. Jamais trop : l’époque veut du flux tendu.

Continental ne plaisante pas avec la sécurité : chaque employé possède une tenue spécifique. Blouse, gants, tapis collants... pour se protéger de l’électri-cité statique.

Une entreprise, aujourd’hui, est dans un monde de compétition permanente. Il faut faire face à la crise et aux rivaux internationaux. Il y a donc des périodes difficiles, mais à Boussens, Continental sait tenir tête.

Philippe en est sûr : son usine continuera à capter l’attention pendant long-temps !

« ContinentAL CApte Les pLus grAnDs »

3ème DP - Collège des Trois Vallées - Salise du Salat (31)

Une carte électronique

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Haute-garonne

Fin novembre, la classe de 3ème option découverte professionnelle a visité la base logistique de danOne, située à eurocentre. des tonnes de yaourts y sont stockées avant d’être livrées. Mais comment ces produits frais arrivent-ils jusqu’à nos tables ?

Un hall d’entrée accueillant, des bureaux lumineux, une salle de détente chaleureuse mènent à une immense chambre froide de 4000 m2. C’est là que sont stockées sur plusieurs étages 1200 tonnes de yaourts.

Les préparateurs de commandes se croisent en permanence pour placer les palettes sur une imposante filmeuse automatique. Grâce à l’ordinateur embarqué, ils installent 10 tonnes de yaourts par jour sur leur chariot.Ce ballet incessant nécessite une vigilance de tous les instants. Les commandes déposées sur les quais de préparation attendent le départ des camions vers les 60 clients répartis dans le grand Sud.Les centaines de milliers de yaourts stockés 4-5 jours au maximum doivent être livrés 6 heures après la commande des

supermarchés. Une prouesse technique et humaine pour mettre en place cette organisation sans faille.

Des conditions de travail difficiles sans cesse améliorées.Une salle d’échauffement avant de commencer la journée, de la musique d’ambiance pour motiver, des équipements de sécurité et de protection contre le froid allient bien-être et efficacité.

“Pour réduire les douleurs physiques, nous avons mis en place des forma-tions gestes et postures. Nous essayons de systématiser des préparations de commande qui ne dépassent pas la hauteur de l’épaule, quitte à en mettre deux l’une sur l’autre” explique Pierre Tovenatti, le responsable logistique opérationnel du site.

Tout en veillant à la sécurité et au confort de ses employés, Danone met son efficacité au service des consommateurs. Et c’est ainsi qu’après une odyssée toute en fraîcheur, leurs yaourts préférés rejoignent les rayons des supermar-chés.

L’oDYssée Des YAourts DAnone

3ème DP - Collège René Cassin - Saint Orens de Gameville (31)

Plusieurs étages de yaourts dans la chambre froide

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Haute-garonne

BTV a été créée par Monsieur BLANC en 1964. Une entreprise soucieuse d’offrir un service de qualité à ses clients. BLANC TRANSPORTS VEHI-CULES propose d’acheminer, de préparer et de stocker les véhicules avant leur commercialisation dans le grand Sud-Ouest.

Services et qualitéLes véhicules arrivent quotidiennement dans le parc d’Eurocentre, par camion ou en train, des usines européennes, 140 000 par an. Ils sont ensuite

répartis sur les différentes zones de BTV.

Le service transport est doté d’une flotte de 50 camions. Ils sont conduits par 60 chauf-feurs qui travaillent jour et nuit. Le service stockage assure le transit des véhicules. Le service préparation est chargé de nettoyer, poser des accessoires de personnalisation, préparer les véhicules selon les normes clients… Patrick, agent de saisie, nous confie « Cela fait 26 ans que je suis dans l’entre-prise et j’essaie de satisfaire les clients par un service de qualité irréprochable ».

audit et contrôleBTV a mis en place un système d’audit et de contrôle permanent afin de répondre aux mieux aux attentes des clients. Ils proposent aussi de nou-veaux services comme la prise de vue des véhicules afin de les mettre sur les sites de leurs clients. Ils se différencient sur la qualité de leurs services face à leurs concurrents.

140 000 véHiCuLes pris en CHArge pAr AnCHeZ bLAnC trAnsports veHiCuLes (btv)

4ème SEGPA - Collège Voltaire - Colomiers (31)

4ème SEGPA - Collège Voltaire - Colomiers (31)

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Haute-garonne

Jérôme Hebert est un artisan forgeron qui crée et répare des objets, meubles ou œuvres sur commande des particuliers.

Voici l’histoire de Jérôme Hebert surnommé « Jerométal » tel le nom de son entreprise : avant d’être forgeron, il était danseur et a fait du théâtre de rue. Douze ans de sa vie se sont enchaînés dans le domaine du spectacle et il a également poursuivi une formation de plasticien. Il raconte que grâce à son métier de comédien, de danseur de théâtre de rue, cela lui a permis de

développer son imagination. Plus tard, il est attiré par le métal, et com-mence à sculpter le fer. Il explique : « le fer est une matière première. L’acier m’attire, j’aime le sculpter, l’étirer, le modeler, lui don-ner vie. J’ai suivi une formation de ferronnier pendant trois mois niveau adulte CAP. J’ai arrêté mes études en troisième».

Jérôme est patron de sa microentreprise, il possède un site Web. C’est son webmas-ter qui l’a créée en échange d’une tonnelle. Son entreprise a été fondée en 2007 à Aspet, il vend des objets en fer fabriqués par lui-

même. Il gagne entre 1000 et 1500 euros par mois. Pour lui, son métier n’a pratiquement aucun inconvénient, il possède le libre choix et n’a aucun compte à rendre, à part à sa clientèle.

Lors de notre après-midi passée dans son atelier, nous avons pu sentir, toucher et voir certaines choses, par exemple l’une de ses sculptures est un visage en fer qui a la bouche ouverte et des cheveux frisés avec un mécanisme pour que les yeux tournent, d’une valeur de 250 euros. L’atelier était poussiéreux et rempli d’outils, quelques-uns achetés et d’autres fabriqués par lui-même. Il y avait des odeurs bizarres qui piquaient la gorge mais nous avons décou-vert un métier très intéressant qui devient de plus en plus un métier mixte.

« JeroMétAL » : forger C’est œuvrer

3ème Prépa-pro - Lycée Professionnel Elisabeth et Norbert Casteret - Saint-Gaudens (31)

Jérôme Hebert en train de chauffer le fer

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gers

romain, 35 ans, a créé sa brasserie en novembre 2013 à Mauvezin.

Après avoir aidé des personnes à créer leurs entreprises, pendant six ans, Romain a décidé de monter la sienne. Avec beaucoup de modestie, il nous raconte comment il a procédé et nous fait part de son expérience : « Plus vous préparez votre projet, plus vous allez convaincre vos partenaires de vous soutenir financièrement. »

Aujourd’hui ce jeune entrepreneur, à l’esprit ouvert et au caractère chaleureux, élabore des bières de qualité. C’est avec plaisir que Romain nous explique, étape par étape, comment il fabrique cette bière, nous présentant les différentes cuves, puis comment il la met en bouteille.L’EXtravertie, L’EX-aequo, L’EXilée... cha-cune possède une touche d’originalité qui plaît beaucoup car Romain est très créatif pour associer les différentes épices.Sur les étiquettes, chacune ayant sa couleur, l’aspect du logo de l’entreprise évoque son

enfance : c’est un clin d’œil à sa famille, démontrant qu’il se tient à la table des grands... ayant enfin la possibilité de jouer au tarot ! Sa brasserie a effectivement un air familial, chaleureux.

Derrière son bar, Romain nous présente L’EXilée.

D’ailleurs, pour les fêtes de Noël, Romain a créé une bière spéciale qui vous séduira sans aucun doute! Vous pourrez trouver ses produits dans différents points de vente ou restaurants des environs ou bien régaler vos papilles durant une dégustation sur place qui vous sera présentée par l’entrepreneur lui-même.

Le sourire aux lèvres, Romain semble comblé d’avoir lancé l’EXcuse. Il nous rappelle l’essentiel par ces simples mots : « On ne vend bien que ce qu’on aime ».

iL Y AurA touJours une bonne excuse !

3ème DP - Collège du Fezensaguet - Mauvezin (32)

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gers

Qu’est vraiment l’entreprise « les Fleurons de Lomagne » ?Venez le découvrir avec les 3ème Prépa Pro du lycée Maréchal Lannes de Lectoure.

Située dans la zone industrielle de Lectoure, cette entreprise familiale qui compose des colis de produits régionaux, fête cette année ses vingt ans de succès. Noël approchant, les Fleurons de Lomagne connaissent un pic d’ac-tivité avec 340 000 colis à livrer avant le 25 décembre. Ceux-ci garniront les

tables de produits appétissants issus de pro-ducteurs locaux privilégiant de fait la qualité et la tradition culinaire de notre région.

Une entreprise familialeSéduits par la gastronomie du Sud Ouest lors de vacances, la famille Liot décide de s’y installer. M. Liot père propose alors à son fils de créer une entreprise de commercialisation des produits phares du terroir local (foie gras, vins, armagnac …). Vingt ans plus tard, ils emploient 43 salariés à l’année, ce chiffre s’élevant à 110 personnes en période de

fêtes. La famille dans sa totalité s’implique dans la réussite de l’entreprise.

Une place de leaderAujourd’hui, les Fleurons de Lomagne sont les leaders de la vente de colis gastronomiques et enregistrent un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros annuels. Grâce à leurs quatre magasins situés à Lectoure, Condom, Moissac et Agen, ainsi qu’à leur site Internet, ils vendent des produits du terroir composés de canard, d’oie, d’alcools, de confiseries, desserts ou autres mets appétissants. Outre les particuliers, ils proposent des coffrets cadeaux aux comités d’entreprises, mairies, collectivités, … Aussi d’octobre à décembre, les Fleurons de Lomagne expédient jusqu’à 8 000 colis par jour.

Cette entreprise montre qu’il fleure bon travailler en Lomagne.

Les Fleurons de Lomagne nous proposent toute une gamme de produits festifs.

Les fLeurons De LoMAgne :LA fLeur De LA gAstronoMie gersoise

3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Maréchal Lannes - Lectoure (32)

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Lot

Où vont nos poubelles? Où sont-elles stockées? Pourquoi recycler? autant de questions auxquelles PaPreC environnement répond aux élèves de l’option dP3 du collège Léo Ferré mardi 18 novembre 2014.

Tout commence par une pesée sur le pont bascule : une centaine de bennes quotidiennes. Madame P. LAMBERT dynamique, passionnée, dans l’entre-prise depuis 9 ans a organisé la visite.

PAPREC environnement collecte les déchets. La plate-forme de Mercuès a été créée en 2005, sur une surface de 3,5 ha. Les déchets sont répartis par secteurs : bois, pneus, mé-taux, plastiques, déchets dangereux, électro-ménager ...

Une fois triés ils sont conditionnés, compac-tés, pour certains valorisés par éco-système, éco-mobilier...

Les pneus sont recyclés en revêtement de terrain de jeux, les plastiques en tissu polaire.

Les métaux sont compactés par Lionel, le grutier, pour optimiser le charge-ment des camions: un ‘’paquet’’ fait environ 800kg.

Beaucoup de progrès ont été réalisés : on peut recycler des matériaux qui ne l’étaient pas il y a 4 ans comme ‘’l’alumousse’’.

Les déchets auront donc moins d’impact négatif si on s’en occupe mainte-nant. Ils permettent aussi d’économiser des matières premières qui valent de l’or. PAPREC crée de nombreux emplois : pelliste, mécanicien, secrétaire, trieur...au total 50 salariés dont 30% de femmes.

Le marché de la valorisation des déchets est en plein essor : agrandissement de la plateforme, recrutement de personnel, création de nouveaux métiers, recherche ... Face aux déchets, la meilleure solution c’est PAPREC !

Au Cœur Des DéCHets

3ème DP - Collège Léo Ferré - Gourdon (46)

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Lot

L’aventure débute en 1938 avec M. Abel Laurens qui transporte les habitants de Capdenac à Villefranche de Rouergue avec son premier car.Au cours des décennies, l’entreprise Laurens s’adapte, devient une filiale du groupe Verdié en 2005 et achète les cars Belmon de Cahors en 2013.Aujourd’hui, l’entreprise est gérée par le petit-fils d’Abel et compte plus de 80 em-ployés répartis sur les sites de Cahors et de Capdenac.

Le mardi 18 novembre, un bus de la société Laurens transporte les élèves de la classe de DP3 du collège Jean Monnet de Lacapelle-Marival à Cahors.

Sur place, M. Frédéric Laurens accueille les élèves de troisième pour une visite de son entreprise. Le but est de leur faire découvrir le monde du trans-port.L’entreprise Laurens a en charge les 6 lignes de transports urbains de Cahors, de nombreuses lignes de bus scolaires et certaines lignes régu-lières SNCF du département. L’entreprise est éga-lement contactée par des clubs associatifs pour des transports occasionnels tels que les voyages annuels, les déplacements sportifs ...

La visite débute dans le bureau de M. Laurens où il nous explique la méthode de mise en place des plannings des 80 conducteurs. Il est secondé dans

cette tâche par deux responsables d’exploitation qui utilisent un logiciel informatique spécialement conçu pour eux.

Les chauffeurs sont reliés en permanence entre eux et au bureau des responsables par une radio embarquée. Cela leur permet de se prévenir en cas de problème sur la route ou de retard.

L’entreprise possède un atelier de mécanique où Johan Renault prend soin et avec compétence de l’entretien des bus. Il effectue toutes les réparations nécessaires qu’elles soient simples ou plus complexes comme le remplacement d’une boîte à vi-tesse la semaine précédente.

Suite à la question d’un élève, il nous détaille son parcours scolaire et son expérience de mécanicien : « j’ai commencé par travailler chez un garagiste automobile puis je suis venu à la mécanique des autobus car le salaire est plus important ».La visite se termine par une démonstration de l’éthylotest qui permet le démarrage du bus.

Le test étant évidemment négatif, le chauffeur nous ramène au collège, sans quitter la route !

LAurens, une entreprise qui tient LA route !

3ème DP - Collège Jean Monnet - Lacapelle-Marival (46)

Un bus Laurens toujours à l’heure !

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Lot

dans un petit village lotois appelé Latronquière M. Hammerschmidt a créé en 2001 l’entreprise CGSO (Création Graphique Sud-Ouest). Cet infographiste travaille seul pour faire connaître les entreprises locales.

Dans une maison de village qui paraît ordinaire se trouve une petite entreprise d’infographie. M. Hammerschmidt reçoit ses clients dans une pièce surchar-gée par des ordinateurs, des machines numériques et des matériaux divers.M. Hammerschmidt est autodidacte dans le secteur de l’infographie. Au

début des années 80 il a suivi une formation en microinformatique. Il a ensuite dirigé, jusqu’en 2000, trois laboratoires de photographies. Il a décidé d’arrêter pour satisfaire son désir de créer une petite entreprise plus simple à gé-rer. Il s’installe alors à Latronquière, un carre-four pour les entreprises locales.

« d’une idée, on en fait une image. »Ses journées sont rythmées. Il part d’une image, d’un logo, pour fabriquer des panneaux publicitaires, des affiches, des dépliants ou de la décoration de véhicules. Mais ce n’est pas tout : il fait aussi de la gravure industrielle. Il grave un numéro de série sur des pièces

usinées pour assurer la chaîne de traçabilité. Il a même travaillé sur des couronnes de satellites !

« L’innovation est à la base de tout. »Pour lui, chaque jour de travail est différent. Faire toujours les mêmes images, « c’est pire que tout ». Il s’adapte donc aux nouvelles demandes des clients en utilisant sa créativité et sa curiosité. Il participe à différents salons profession-nels pour connaître les nouvelles machines et suivre les nouvelles tendances pour faire vivre l’entreprise. De ce fait, la maîtrise des outils numériques est devenue nécessaire. Par exemple, pour la décoration d’une voiture, il passe la majorité de son temps sur ses ordinateurs : « c’est la souris qui travaille ».

Pour M. Hammerschmidt « une entreprise en 2020 sera une entreprise qui saura innover, qui saura mettre les moyens dans la recherche et qui aura vraiment un regard sur l’international ».

Cgso, une entreprise touJours en vue

3ème DP - Collège La châtaigneraie - Latronquière (46)

M. Hammerschmidt, debout, dans son lieu de travail,répondant aux questions des élèves.

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Lot

Des élèves du collège Marcel-Masbou/Les Castors ont eu la chance de faire connaissance avec le monde de l’entreprise. L’usine Ratier de Figeac a ou-vert ses portes pour la quinzième année consécutive aux citoyens de de-main.

Le 17 novembre, les élèves de l’option DP3h du collège ont été accueillis par M. Atrous, Directeur des Ressources Humaines, pour la signature du quinzième partenariat entre le collège et l’entreprise. Y assistaient aussi Mme

la Sous-Préfète de Figeac, un représentant de l’UIMM, deux représentants du MEDEF et M. le DASEN, Inspecteur d’Académie, ain-si que la Direction du collège, M. Savall et Mme Rebeyrol : tous ont expliqué combien il était important pour les jeunes d’approcher le monde du travail.

Une visite pour les élèves s’est déroulée ensuite dans une partie de l’usine, où ils ont été guidés par un ancien salarié passionné par l’entreprise. Les visiteurs ont remarqué qu’ils devaient porter des lunettes de protec-

tion dans les ateliers, comme les salariés.

Ils ont pu observer l’usinage de moyeux d’hélice et des «tulipes», les pièces qui permettent de fixer les pales sur le moyeu. Ils ont ensuite découvert l’atelier de montage des vis à billes qui équipent toute la gamme des avions Airbus.

Cette visite constitue une première étape de découverte pour la classe : au début de l’année 2015, les élèves passeront trois jours chez Ratier où ils échangeront avec des professionnels. En même temps, ils assisteront à des cours dispensés par des professeurs de leur collège.

Des CoLLégiens CHeZ rAtier

3ème DP - Collège Masbou - Figeac (46)

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Lot

Les élèves de 3ème Prépa-pro du Lycée Champollion se sont rendus dans l’entreprise RATIER-FIGEAC – UTC AEROSPACE SYSTEMS de Figeac le jeudi 04/12/2014, accompagnés par Max Giovannini, leur professeur princi-pal enseignant la découverte professionnelle.

Ils ont été accueillis en salle de réunion après un passage par le hall d’entrée dans lequel sont exposés les produits RATIER-FIGEAC : hélices en bois, moto de la garde républicaine, hélices métalliques du Transall, système

de stabilisation horizontale et commandes de vol de l’A380, une pale en composite de l’hélice de l’A400M… Chacun s’étant présenté sur un tour de table, Fabienne Nebon (Assistante Ressources Humaines) présenta Pascal Moulènes (Tail-leur au Département Hélicoptères).Ce salarié, employé depuis 1994, est passé par une 3ème Technologique au Lycée Cham-pollion. Il a obtenu ensuite un CAP Tourneur, un BEP Opérateur-Régleur et un Bac Pro Productique-Mécanique.

Les entreprises de la Métallurgie recrutent régulièrement des candidats avec une formation de type Baccalauréat Professionnel Mécanique / Usinage.Il y a 2 ans, Pascal Moulènes a eu l’ambition d’évoluer en procédant à une VAE, Validation des Acquis par l’Expérience. Ce qui lui a permis de valider un BTS IPM (Brevet de Technicien Supérieur en Industrialisation des Produits Mécaniques). Fabienne Nebon présenta plus globalement RATIER-FIGEAC appartenant au groupe américain UNITED TECHNOLOGIES CORPORATION (UTC) pesant 250 000 salariés et 63 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2013.La visite se poursuivit par la découverte de l’atelier spécialisé dans la production de pièces vitales pour les hélicoptères. Les stocks d’outils sont rigoureusement classés. Les élèves s’arrêtant devant le plan affiché d’un rotor, Pascal Moulènes leur désigna les pièces usinées.

Enfin c’est dans sa zone de travail que cet opérateur qualifié, spécialisé dans le taillage de dentures, leur présenta quelques exemples de pignons ou de roues dentées destinés à des hélicoptères tels que l’Alouette, le Super Puma ou encore le Tigre.

De LA 3èMe teCHno à LA 3èMe prépA-pro,DéCouverte Des Métiers à rAtier-figeAC

3ème Prépa-pro - Lycée Professionnel Champollion - Figeac (46)

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Lot

L’histoire débute en 1887 lorsque Germain VIGOUrOUX créé l’entre-prise. actuellement, c’est Bertrand Gabriel VIGOUrOUX qui dirige cette société spécialisée dans la récolte et le négoce du vin. Une entreprise lotoise, familiale, très dynamique.

Haute-Serre : le chaiDans les années 70, Georges Vigouroux (le père du dirigeant actuel) ra-chète le château de Haute-Serre (Commune de Cieurac). Un vignoble de 60

hectares qui existait depuis le moyen-âge. Il y plante plus de 250 000 pieds de vigne (es-sentiellement du Malbec).

La visite du chai en pierre permet de com-prendre la vinification (comment le jus de rai-sin issu des vendanges devient du vin).

La cuvée du château a droit à un «traitement particulier» : le vin vieillit dans des fûts de chêne pendant 12 mois.

Le chai accueille aussi un restaurant : «La Table de Haute-Serre».

Une entreprise dynamique à l’exportationLa 2ème partie de la visite a lieu à Cahors à « L’Atrium » : c’est la boutique de l’entreprise. Elle vend les vins de la société Vigouroux mais aussi des vins de tout le Sud-Ouest.

Au-dessus du magasin se trouvent les bureaux : la comptabilité et le secré-tariat.

L’entreprise Vigouroux produit en moyenne 550 000 bouteilles par an; elle dispose donc sur ce site d’une chaîne d’embouteillage (mise des capsules, des étiquettes, bouteilles rangées dans des cartons et sur des palettes). 50 % des bouteilles partent vers l’étranger : États-Unis, Canada, Allemagne, Japon et Chine.

Ainsi, le Malbec se retrouve sur toutes les bonnes tables du monde !

georges vigouroux : un vin « MADe in Lot »

3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Clément Marot - Cahors (46)

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Lot

Comme dans le film de Tim Burton, depuis onze ans dans le Lot M. Franck Llorca régale les gourdonnais de ses pâtisseries et de ses chocolats.

Quand on pousse la porte de cette boulangerie pâtisserie, c’est un véritable tourbillon pour les sens. On y voit une fontaine de chocolat, on y sent une bonne odeur de pâtisserie, on y entend le crépitement du pain dans le four. Tout cela réveille nos papilles.

A l’origine l’entreprise appartient à M. Deviers qui est un pâtissier reconnu sur Gourdon et qui propose en plus à sa clientèle un service de dépôt de pain. A l’issue du rachat de l’en-treprise, en 2002, M. Llorca y développe l’ac-tivité pâtisserie-chocolaterie. En 2009, après une étude de marché auprès de sa clientèle, ayant fini son premier crédit, il rénove entiè-rement le magasin et restaure son labora-toire. Cela lui permet d’améliorer sa gamme de pain et de diversifier encore sa production.

Le parcours de M. Llorca est atypique. En plus d’être détenteur des CAP chocolatier, pâtissier et glacier ainsi que d’un Brevet de technicien en Hôtel-lerie, il a beaucoup voyagé et travaillé dans différents lieux. Ainsi après avoir commencé dans un hôtel de luxe en Ecosse, il est revenu en France où il a été pendant huit ans saisonnier dans des stations comme Courchevel ou Megève. Il a travaillé pendant deux ans dans un des plus beaux hôtels du monde à Bora-Bora puis dans une grande pâtisserie à Millau, pour finale-ment s’installer à Gourdon.

Dans sa tâche, il est assisté par une employée vendeuse et sa femme Laurence qui s’occupe de tout l’aspect décoratif du magasin et de la gestion, ainsi qu’un ouvrier qualifié en boulangerie. Passionné par son métier et désireux de transmettre son savoir il est formateur depuis deux ans au CFA de Cahors. Il accueille aussi au sein de son entreprise de jeunes apprentis.

Une chose est sûre, tant que cet artisan continuera à les régaler, les gourdonnais ne sont pas prêts d’être dans le pétrin...

frAnCk et LA CHoCoLAterie

3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Léo Ferré - Gourdon (46)

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Lot

Une entreprise de cosmétiques et compléments alimentaires, moderne et chic, hébergée au cœur des vignes lotoises.

Le 18 novembre 2014, à un quart d’heure de Cahors, arrivée devant l’entre-prise, située dans les anciens chais du château Lagrezette à Caillac. On y découvre un très joli cadre rustique et élégant. Dans le hall d’accueil, la mo-dernité des aménagements cohabite avec les murs en pierre et les colonnes en place depuis plusieurs siècles. Accueil chaleureux par Matthieu Fournier,

directeur industriel.

La marque existe depuis 42 ans mais l’usine est installée depuis 10 ans dans le Lot. 800 produits différents sont fabriqués sur le site de Caillac (crèmes dont la plus grande partie est bio et d’origine naturelle et compléments alimentaires), qui emploie 100 salariés. Il y a une deuxième usine à Crayssac où sont fabriqués les poudres, savons etc.… Et en-fin les bureaux à Mercuès, soit en tout 220 salariés.

Matthieu Fournier nous entraîne à sa suite dans l’exploration des différents secteurs de l’entreprise. Dans l’Institut et le centre de formation en esthé-tique, les odeurs et les couleurs dégagent une impression de luxe. Puis, nous partons dans l’usine où les produits sont fabriqués de A à Z : de la conception des produits en laboratoire à l’expédition, en passant par la sé-rigraphie des emballages. Nous revêtons une blouse blanche, une charlotte en papier sur la tête et des surchaussures sans lesquelles l’accès nous serait interdit. « L’hygiène et la qualité, vous en entendrez parler dans cette entre-prise ! » déclare Matthieu Fournier. Même le local des poubelles est impec-cable. Tous les produits, de la fabrication à l’expédition sont donc soumis à plusieurs contrôles qualité.

La marque Phyt’s est présente dans 40 pays (Canada, Russie…), et 2500 instituts vendent cette marque en France. Tous les produits sont expédiés depuis l’usine de Caillac, il y a 300 départs de colis par jour. Voilà une entreprise qui crée de l’activité dans nos campagnes !

pHYt’s une entreprise touJours ACtive

Classe MDLS - Lycée Professionnel Gaston Monnerville - Cahors (46)

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Hautes-pyrénées

Alain Bourdet est aux commandes de la confiserie des Gaves à Lourdes. C’est un fabriquant de bonbons, bien connu dans la cité mariale. Visite guidée à la découverte de la fabrication de bonbons au miel.

Les coulisses de la fabricationLa confiserie des gaves est située au 14 avenue Maréchal Foch à Lourdes. A sa tête Alain Bourdet travaille seul tous les jours sauf le dimanche. A peine ren-trés dans cette entreprise particulière, une bonne odeur surprend les visiteurs.

Le patron explique toutes les étapes de la fa-brication des bonbons : « Je mets du sucre et du glucose dans une marmite, puis je fais chauffer à une certaine température et je rajoute le miel. Je mets le mélange sur une plaque refroidissante et je le plie de façon régulière pour qu’elle soit homogène, je la coupe en tranches grossières et la passe dans deux cylindres qui font office de moules. Les bonbons refroidissent et se cassent en tom-bant dans un trieur. Ces sucreries sont ensuite versées dans une turbine puis arrosées de sirop pour éviter qu’elles ne se collent entre elles. »

Alain Bourdet n’a plus qu’à mettre cette préparation dans des petits sachets pour ensuite les vendre dans différents magasins.Le propriétaire des lieux, unique personnel de l’entreprise voit beaucoup d’avantages à être son seul patron : « c’est important de pouvoir garder mes secrets de fabrication, de ne pas avoir de patron et de ne pas compter mes heures de travail ».

des produits pour tous les goûts« Je propose une gamme variée de saveurs d’antan : des bonbons au miel de Bigorre, le caillou du gave, des bonbons acidulés aux formes uniques, des pralines à l’ancienne dite «pyrélines», des berlingots aux arômes naturels, des haricots tarbais. »Les collégiens salivent à cette longue énumération. « A présent, venez découvrir et mettre vos papilles en action les enfants ! » clame Alain Bourdet, impatient d’offrir ses douceurs aux élèves attentifs à la visite.

Une sortie pédagogique qui laissera aux collégiens un souvenir acidulé !

visite gourMAnDe à LA Confiserie Des gAves

3ème DP - Collège Saint Joseph - Peyramale 1 - Lourdes (65)

La cuisson, tout un art

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Hautes-pyrénées

La SERAL, société créée par une famille lourdaise, réalise artisanalement depuis 1947 des objets de piété. Rentrons dans les coulisses de la fabrica-tion des souvenirs lourdais, afin d’en découvrir tous les secrets. La réalisation de médailles, de chaines et autres vierges de Lourdes néces-site un savoir-faire et une maitrise artisanale bien particulière.

La société SERAL, en collaboration étroite avec d’autres artisans locaux (Confiserie des Gaves), produit des mar-chandises spécifiques au marché lourdais. L’eau de la grotte de Massabielle, sert d’ail-leurs à la confection de quelques-uns de leurs produits.

Avec comme point de départ, une petite plaque de métal, la fabrication de médailles miraculeuses est tout un art.L’application au pinceau de pâte de verre pour réaliser l’émail d’un bleu distinctif, le ‘’maquil-lage’’ de chaque statue, dans les moindres détails, tout cela ne s’apprend pas à l’école.

En concurrence directe avec les produits d’origine italienne, réalisés de manière industrielle, la SERAL se différencie par la qualité de ses produits et les exporte ainsi jusqu’en Malaisie et Amérique.

Un sacré challenge à relever ! Victimes d’un violent incendie le 29 février 2012, les 17 employés ont su rebondir. ‘’C’était un sacré challenge, mais nous l’avons relevé’’ déclare Isabelle ROGER.

Les presses ont été remplacées par des modèles plus performants et plus économiques.« Il a fallu se serrer les coudes et être patients, mais les résultats sont là » conclut- elle.

Une entreprise dynamique, avec un esprit familial, où chacun joue son rôle, une expérience enrichissante pour des collégiens en recherche d’orientation.

DAns Les CouLisses Des souvenirs De LourDes

3ème DP - Collège Saint Joseph - Peyramale 2 - Lourdes (65)

Application manuelle de l’émail sur les médailles avant la cuisson au four

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Hautes-pyrénées

Cette petite entreprise a tout d’une grande. Les géants de l’aéronautique ne peuvent pas se passer de sa drôle de mini-toupie. Dans l’ancienne salle des fêtes de l’Arsenal, à Tarbes, sept ouvriers en blouse bleue s’activent. Sous l’œil bienveillant de Gérard Abadie, leur patron, ils font des brosses de métallisation. « J’ai créé ma société il y a 20 ans, dans mon garage à Aureilhan. L’idée m’est venue car il n’existait pas de produit ». La fabrication d’une brosse, c’est 52 opérations manuelles, beaucoup d’ha-

bileté, et tout ça, en moins de dix minutes !

Une gamme de 300 diamètres de brosse pour la construction et la maintenance aéro-nautiqueCet outil, monté sur perceuse, supprime par brossage les traitements de surface, comme la peinture, sur les pièces métalliques. Une fois le métal mis à nu, on réalise des points de contact électriques sur les carlingues. « L’avion du Président a été foudroyé suite à une mauvaise métallisation ». Et il en existe des milliers !

Bromépy, une idée de génieCette PMI familiale est la seule en France et n’a pratiquement pas de concur-rents. « L’entreprise fonctionne très bien, je ne cherche pas de clients ». 8000 brosses par mois sont livrées en 48 heures vers l’Allemagne, les Etats-Unis, les Emirats Arabes… mais aussi chez Airbus, Eurocopter et Latécoère. « 20 % de commande en plus avec l’ouverture des chaînes de l’A350 et l’A400M ».

Les nouveaux défis : l’export, les nouvelles technologies. Celle au laser n’est pas au point. « Je préfère vos brosses, c’est plus facile d’utilisation » lui a confié un ingénieur.A 65 ans, ce « Géo Trouvetou » prévoit sa retraite et l’avenir : « mon fils reprendra ou sinon j’ai un acheteur ».

broMépY, LA Crise : ConnAît pAs !

3ème DP - Collège Pradeau-La-Sède - Tarbes (65)

« Le plus long : placer les fils avec la pince à épiler ! »

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Hautes-pyrénées

depuis 50 ans, l’entreprise Ségneré basée à adé, près de Lourdes est spécialisée dans les pièces d’avion.

Depuis 3 générations, l’entreprise Ségneré fournit de grands groupes aéronautiques tels que Dassault et Airbus. En 1965, Paul Ségneré a créé l’entreprise, et il y a quelques années il a passé le flambeau à son petit fils, Jean-Pierre Ségneré. Dans leurs ateliers de 1000m², ils fabriquent dif-férentes pièces pour l’aéronautique. L’entreprise a su quitter les frontières

françaises pour s’installer à l’étranger : Tunis.

en 50 ans d’existence, Ségneré n’a jamais connu aucun accident technique sur toutes les pièces d’avion qu’elle a fournies.

Elle emploie 130 personnes, dont 20 per-sonnes dans les bureaux. Les métiers de cette entreprise sont classés en deux « équipes » : l’assemblage et la tôlerie. Leur travail consiste à créer puis à assembler avec précision des pièces entre elles afin d’obtenir

des morceaux complets pour l’aviation.

Ils savent construire les pièces qui feront voler les avions de demain.

L’AéronAutique, çA Les ConnAît !

3ème DP - Collège Victor Hugo - Tarbes (65)

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Hautes-pyrénées

Au cœur de Bagnères-de-Bigorre se trouve une fabrique de berlingots. L’entreprise est familiale et à une petite échelle. Le magasin est une mine de gourmandises. Convoité à tout âge, il vend des merveilles. Des odeurs à en faire saliver les papilles !

« Après les dolipranes, les berlingots » : nous a déclaré M. Comte en nous accueillant !Jeudi 04 décembre 2014, notre classe de 3ème prépa-pro du Lycée Victor Duruy a observé la fabrication de « buchettes du Bédat » : de la nougatine recouverte de chocolat. Nous les avons savourées en observant la préparation par Mr Comte.

Nous avons été surpris d’apprendre que son métier de pharmacien n’empiétait pas sur l’amour de son entreprise familiale : « J’ai appris ce métier aux côtés de mes parents à l’âge de 8 ans ».Même s’il a suivi une formation différente, il a sau-vegardé cette tradition : ce petit commerce gour-mand a été ouvert dans les années 1940, donc depuis 3 générations.Le berlingot a été inventé au cours du XIXème siècle, utilisé comme friandise pour retirer le goût du soufre dans la bouche des curistes. Les ingré-dients du berlingot sont : du sucre, du glucose (pour donner du brillant), du parfum et des colo-rants. La présentation des berlingots, de toutes ces couleurs fruitées, donnent envie de les déguster.Nous avons demandé : « Quel est donc l’ingrédient

secret ? », il répond : « C’est l’amour que j’y mets ! ».

L’amour familial est capable de tout, même d’avoir 2 métiers à la fois !La clientèle principale est de 40 à 90 ans, plutôt âgée car ce sont des bonbons de leur génération.Malgré cette ancienneté apparente, la boutique reste moderne : le salon de thé est confortable, le magasin est bien organisé, moderne et jeune. On peut apprécier des produits de bonne qualité comme le chocolat chaud fait maison avec quelques buchettes.C’est un point de rendez-vous où l’on peut trouver des personnes souriantes, accueillantes et chaleureuses. Les qualités des propriétaires sont telles qu’on ne peut les décrire.Malgré la popularité de ce magasin, eux aussi subissent la crise : ils ont dû licencier leur seule employée. Pour ces bagnérais les soucis financiers n’atteignent pas ces petites merveilles.

Le bonheur était au rendez-vous pour nous, à vous d’y goûter !

Les 3ème prépa-pro remercient Mme et M. Comte de leur accueil si sympathique.

Le « pHArMA-suCre »

3ème Prépa-pro - Lycée POlyvalent Victor Duruy - Bagnères-de-Bigorre (65)

L’artisan explique aux élèves de 3ème la fabrication de buchettes du Bédat. (Photo de Jérémie Jamain)

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Hautes-pyrénées

Christian, maçon écologique, passionné par la terre crue depuis dix ans, partage aujourd’hui ses secrets avec vous... Un maçon pas comme les autres. Tout commence en 2004, dans le petit village de Sinzos. Christian Baur, maçon de métier, construit des maisons en terre crue. Il travaille seul et tous les étés, de nombreux stagiaires lui donnent un coup de main. Même si sa technique de bâti en terre crue, pratiquée depuis des millénaires, reste confidentielle, son carnet de commande est complet jusqu’à fin 2015.

« Terre crue » façon Christian Baur.Ce vendredi 21 novembre, nous découvrons ses secrets ; voyons ensemble les recettes pour une bonne terre crue.

Pour le torchis, il vous faut de la terre argileuse, de la paille hachée et du sable. Bien mélanger et vous aurez des murs iné-branlables. Pour un adobe de qualité, mouler l’argile à la main et laisser sécher au soleil. Vous obtiendrez des briques « béton ».

Mais le secret de Christian, c’est la patience : comme le boulanger pour la pâte à pain, il pétrit la terre avec douceur et la mo-dèle avec passion.

L’écologique terre crue.Notre maçon associe à sa première passion l’écologie, dont il est un fervent défenseur. En effet, il se bat contre la pollution des matériaux toxiques du bâtiment, comme le ciment qui pollue énormément. A sa place, il utilise comme mortier de l’argile 100% naturelle. Christian extrait avant tout de la terre crue, matière noble, qui provient de son jardin ; ce qui évite le transport et la pollution.

Cela prouve que l’on peut allier l’esthétique à de hautes qualités environne-mentales. Grâce aux techniques de Christian, cette maison en terre crue est aussi bien isolée qu’une maison moderne, aussi solide que du béton.Une maison en terre crue, c’est du tout cuit !

une MAison en terre, qui L’eut Cru !

3ème Prépa-pro - Lycée Professionnel Pierre Mendès-France - Vic en Bigorre (65)

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Située route de Lourdes, la concession Citroën occupe un vaste espace. Visitons ce site pour comprendre comment il a évolué au fil du temps.

Une vraie histoire de familleDepuis la création de la concession Citroën dans le département, deux fa-milles seulement ont géré l’entreprise: la famille Vinches, jusqu’en 1984 et la famille Sanchez depuis. Laurent Sanchez, l’actuel directeur, a repris l’entre-prise de son père. Il est fier de son évolution puisque la marque est présente

sur 4 sites dans le département (Tarbes, Lannemezan, Lourdes, et dernièrement, Vic en Bigorre), ce qui offre proximité et rela-tion privilégiée avec les clients.

90 ans de présence sur le départementAndré Citroën, qui a créé sa marque en 1919, avait d’abord fabriqué… des obus, pendant la guerre de 14/18 ! Dès 1924, la famille Vinches implante les automobiles Citroën dans le département. Le premier site se situait alors au bout de l’actuelle avenue Aristide Briand,

près des Haras. Les anciens ouvriers disaient : « on a connu l’endroit, le local était vieux, vétuste et petit. Il n’y avait ni carrossier ni magasinier ». Citroën a déménagé en 1964 pour un site plus spacieux et fonctionnel, sur la route de Lourdes.

avec la dS, du luxe à la françaiseTout le monde connait la Torpédo, la Traction avant, la 2 CV ou la DS, voitures emblématiques. La marque a toujours produit des véhicules de qua-lité, largement adoptés par les Français. Au fil des années, le design a évolué vers des lignes luxueuses et modernes. Pour preuve, la nouvelle DS est devenue une des voitures les plus vendues par Citroën. A tel point que d’ici peu, DS deviendra une marque à part entière, avec de nouvelles conces-sions pour accueillir une clientèle à la recherche de créativité et de luxe.

Pendant presque un siècle d’existence, Citroën a toujours su évoluer vers plus de personnalisation pour le client, de qualité, et d’exigence.

Citroën bientôt CentenAire :une Histoire De fAMiLLe et Le Luxe à LA frAnçAise

3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Sixte Vignon - Tarbes (65)

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tarn

« Le couturier de l’inox », quelle entreprise se cache derrière cet étrange slogan ?

Tout commence en 1945 à Saint-Amans-Soult, un petit village situé dans le sud du Tarn, année où Monsieur Yvon Pagès, crée une petite entreprise dont le principal atout pour l’époque est le travail de l’acier inoxydable, acier qui va servir à réaliser des bacs à tein-ture pour l’industrie textile locale. Très vite les qualités de cette matière vont permettre à l’entreprise de se développer dans d’autres secteurs d’activité industrielle.Reprise ensuite par son fils Pierre Pagès, l’entreprise va intégrer l’acier inoxydable dans la décoration intérieure, extérieure, le bâtiment et la cuisine de restauration.

Enfin aujourd’hui, Xavier Pagès, petit-fils du fon-dateur, dirige la société PAGES INOX, riche d’une longue expérience basée sur les demandes parti-culières de ses clients. La société réalise principa-lement des fabrications sur mesure. « L’entreprise a toujours su s’adapter régulièrement à l’évolution de la demande » nous précisera Mr Pagès lors de notre entretien. « Notre force c’est notre savoir-faire » ajoutera-t-il aussi. Ses produits partent mainte-nant aux quatre coins du monde grâce à sa vitrine.Cette entreprise est présente dans les secteurs industriels comme l’agro-alimentaire, le vinicole, la mégisserie, la laiterie, la restauration, le pharma-ceutique, mais aussi la cosmétique, la décoration

et le nautique.A la grande surprise de tous, le métal quitte vaguement le domaine industriel et de la décoration pour celui de la haute couture dans les années 60 lors de la création de la célèbre robe métallique signé du couturier Paco Rabanne. C’est un fait révolutionnaire pour l’époque où la haute couture est encore très traditionnelle. La robe va faire fureur et sera même portée sur scène par Françoise Hardy.Si l’inox n’apparaît pas vraiment dans les défilés de mode, il est en pleine expansion dans les domaines artistiques et décoratifs ; dernièrement sont apparues sur le marché des plaques d’inox de couleur. En effet, comme le tissu, l’inox doit être travaillé avec minutie et habileté dans les ateliers pour apparaître à la fin comme un produit définitif. Comme le dit Mr Pagès « on n’a pas le droit à l’erreur en terme de finition, le moindre défaut se voit ».« Minutie et minimalisme » semble d’ailleurs être les mots d’ordre de Mr Pagès. Si cette entreprise ne fait pas partie des géants industriels en travaillant pour l’essentiel des pièces unitaires ou de très petites séries, elle s’engage tout de même à obtenir un rapport qualité prix largement au dessus de la moyenne et livre ses produits en France et hors de France.Dans les locaux de cette entreprise on sera surpris de ne voir que quelques machines, l’essentiel du travail est réalisé manuellement sur les plans de travail où les ouvriers de l’entreprise s’affairent avec dextérité comme les petites mains des ateliers de haute couture.

L’inox et Le Couturier, toute une Histoire …

3ème DP - Collège de la Montagne Noire - Labruguière (81)

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Comment traiter les déchets graisseux et nauséabonds de certains pro-fessionnels en savons liquides, inodores et biodégradables ?

Erwan Trotoux, ingénieur de formation, s’est lancé le défi de valoriser les dé-chets graisseux des restaurants, entreprises agroalimentaires et collectivités territoriales. La jeune entreprise, créée à Albi depuis 2013, propose un nou-veau service : la vidange de leurs bacs à graisse. La SAPO’mob, cette unité mobile, récupère par pompage les déchets graisseux chez les clients pour

les traiter par saponification avant de les reje-ter au réseau d’assainissement. SAPOVAL a donc mis en place « une filière innovante de gestion des déchets ».

Primée à divers concours, comme le Concours national « Talents de la Création d’entreprise », la SAPO’FIX, une unité fixe, doit être installée à la station d’épuration de Graulhet. Face aux succès rencontrés, SAPOVAL prépare un troisième projet : la lo-cation de bennes pour de petites entreprises. Avec des clients répartis dans un rayon de 150 km autour d’Albi, Erwan Trotoux précise :

« Nous proposons de vrais circuits courts pour le traitement des déchets graisseux qui permettent de diviser par deux leur impact environnemental. »

Le jeune chef d’entreprise espère d’ici trois à cinq ans la mise au point de savons réutilisables.

sApovAL, une entreprise A L’Avenirtres proMetteur

3ème DP - Collège Bon Sauveur – Albi (81)

Erwan Trotoux devant la SAPO’mob.

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En 2006, Vinovalie naît de l’association des caves de Rabastens, Técou, Fronton et Côtes d’Olt. Depuis un an, ces quatre caves ont fusionné et sont administrées par un conseil de 20 membres, élu par les 400 vignerons du groupe avec à sa tête, un pré-sident, Francis Terral, un directeur général et 150 salariés.

Innovation et tradition« A partir du moment où le raisin est récolté, on est capable de connaître son chemin jusque dans la bouteille, c’est la traçabilité » déclare le président de Vinovalie. « Tout est suivi informatiquement ». Via l’outil internet, une nouvelle application, « mes par-

celles », permet en effet d’améliorer la traçabilité des produits et des pratiques culturales. Chaque parcelle est cartographiée et toutes les interven-tions nécessaires sur la vigne sont répertoriées par les viticulteurs. Il est ainsi possible de déterminer un objectif de récolte pour chacune et donc un type de vin précis. Les récoltes sont ensuite sélection-nées et envoyées vers la Cave de Rabastens pour la production de vins souples et fruités comme le Tarani, tandis que celle de Técou développe le haut de gamme comme l’Astrolabe.

Marketing et histoire locale« A Vinovalie, c’est le marketing de la demande, celle du consommateur », souligne Francis Terral.

Les stratégies ne manquent pas pour séduire et faire rêver : « Il y a en permanence un renouvellement des produits et des étiquettes ». Le « Tarani », plébiscité par les Tarnais et bien au delà (3 millions de bouteilles commercialisées) pour son goût « frais, fruité avec un peu de sucrosité » tire son nom d’un potier du 1er siècle. Ce dernier était renommé pour sa fabrication d’amphores à Montans. Cette amphore locale, on la retrouve sur l’étiquette. « L’Astrolabe », tient son nom d’un des bateaux du célèbre navigateur tarnais Lapérouse lors de son expédition autour du monde. Avec force et finesse, il annonce une divine alchimie. Tout un programme…

Des nouveautés viennent enrichir cette gamme de vins déjà bien dotée. Ainsi, depuis septembre, la cuvée « Freezente » de rosé piscine, un vin d’inspiration italienne, à seulement 5° d’alcool, attire une clientèle plus jeune. « Notre objectif c’est d’élargir notre zone de vente à l’Europe et au monde entier ». Fort de son succès en Chine en 2008, Vinovalie s’est donc installé à New York à la conquête du marché américain, nul doute que le succès sera encore au rendez-vous.

in vino vALie !

3ème DP - Collège Renée Taillefer - Gaillac (81)

Francis Terral, le président de Vinovalie

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Les élèves de DP3 du collège de Cordes sur Ciel sont allés à Lincarque visiter une entreprise viticole au moment des vendanges.

Le Château de Lacroux est une exploitation familiale qui produit du vin depuis dix générations, dirigée par trois frères lors de notre visite.Bruno Derrieux nous a fait découvrir son univers avec générosité, malheureu-sement, nous avons appris le décès de son frère aîné survenu récemment.Cette entreprise se situe sur les côteaux de l’Albigeois, entre Gaillac et Albi.

Sur cette zone argilo-calcaire, le vin est de meilleure qualité grâce à la rivière Tarn.Ce domaine compte 38 hectares de vigne, on y travaille le raisin pour en faire du vin, 70% de vin rouge et 30% de vin blanc.Ces vignes bénéficient de l’appellation AOC depuis 1938. Le raisin blanc, en partie dés-herbé à la main, est même vendu plus cher sous l’appellation AOP (appellation d’origine protégée). Différents cépages sont proposés comme le Braucol ou le Duras pour le vin rouge et le Mauzac ou le Len de l’el (loin de l’oeil) pour le vin blanc.La première récolte d’une jeune vigne se fait

au bout de quatre ans, il faut attendre six à sept ans pour l’apparition des pre-miers caractères du vin.Pour produire le vin, plusieurs étapes techniques sont nécessaires : en sep-tembre, c’est le temps des vendanges, deux possibilités s’offrent au vigneron : la vendange à la main ou l’utilisation de la machine, plus rapide.Après le ramassage du raisin et l’extraction de la rafle, c’est la vinification : le jus et le raisin gardés sont mis en cuve pour la fermentation qui dure dix jours. Toutes les étapes de la vinifaction se font sur place avec des raisins pro-venant exclusivement de l’exploitation. Lorsque le sucre s’est transformé en alcool, le vin peut alors être mis en bouteilles, cette étape se fait à la demande, un camion d’embouteillage vient au domaine à la journée.

La partie commerciale est également importante : le vin est vendu à des gros-sistes, des cavistes, des restaurateurs et des particuliers. La vente se fait aus-si au domaine ou lors de l’organisation de salons. L’exportation à l’étranger représente 15 à 20% de la récolte.Tous les ans, après les vendanges, de délicieuses bouteilles sortent des caves du domaine, cependant elles sont à consommer avec modération !

CHâteAu De LACroux, vin sur vingt !

3ème DP - Collège du Val Cérou - Cordes-sur-Ciel (81)

Bruno Derrieux a présenté son domaine avec passion.

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Le 28 novembre les élèves de 3e Prépa-professionnelle du lycée Aucouturier de Carmaux ont visité l’entreprise « cuirs du futur ». M. Bové, associé de M. Saussol à la tête de cette entreprise, leur a présenté un produit de grande qualité qui leur permet de travailler dans le secteur du luxe : le cuir stretch.

Cuirs du futur est une entreprise familiale, créée en 1964, qui emploie aujourd’hui 49 personnes.

C’est une mégisserie traditionnelle, implan-tée dans le Tarn à Graulhet. L’entreprise achète des peaux d’agneau semi-tannées et les prépare pour la confec-tion de vêtements ou de chaussures.Arrivés dans l’entreprise certains élèves furent saisis par l’odeur.Lors de la visite des locaux, très vastes, sombres pour certains, M. Bové a présenté la chaîne de production et a permis un échange avec des employés. Le contraste est surprenant : des condi-tions de travail parfois difficiles comme dans

de nombreuses industries mais un accueil chaleureux et des employés impliqués dans un même projet.Un concept innovant !En effet cuirs du futur est une entreprise innovante qui a su résister à la crise des années 80 qui a touché l’industrie du cuir.

Dès 1990 l’entreprise a repris la technique inventée par Dupont de Nemours qui consiste à associer au cuir une toile de Lycra, un tissu extensible qui confère au produit une incroyable élasticité.

L’entreprise acquiert une grande expérience et un savoir-faire très spécifique dans ce domaine. La riche palette des couleurs lui permet de toucher une clientèle internationale spécialisée dans le luxe et le haut de gamme.

Les grands noms de la haute couture comme Balenciaga, Jitrois, Gucci…habillent aujourd’hui de nombreuses célébrités avec ce cuir du futur made in Tarn !

L’éLAstique C’est fAntAstique !

3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Aucouturier - Carmaux (81)

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Le studio d’enregistrement La Cabalette, situé à Cabanes, en pleine cam-pagne, est un studio original, petit par sa taille mais grand par son talent, il rivalise avec les grands studios urbains. Ce lieu est dirigé par Philippe Bonnafous.

Rencontré lors d’une sortie découverte professionnelle, M. Philippe Bonna-fous a su faire partager son univers et sa passion pour la musique. Dans son studio d’enregistrement, qu’il a créé, pensé, assemblé, la technique

se met au service des artistes et des produc-tions musicales. M. Bonnafous compose des mélodies, écrit des paroles, chante par-fois, nous l’avons d’ailleurs entendu chanter à Cappella et réaliser à partir de celle-ci des orchestrations pouvant aller du jazz au classique en passant par la pop, reggae, dubstep .

«Tous les sons sont re-traités » nous a-t-il confié, « les chanteurs n’ont pas tous une voix exceptionnelle », les logiciels, la console analogique de la table de régie permettent

d’arranger les voies enregistrées en cabine. M. Bonnafous a réalisé diffé-rentes compositions pour la publicité : les pastilles Drill, Heineken, mais il a travaillé également avec de grands artistes l’Algérino, Guichard.

Même localisé en campagne, ce dernier continue de travailler en lien avec de grands studios internationaux New Yorkais « avec internet tout est possible » et en plus « je dispose du calme, de la sérénité et je suis parmi les miens ».

Si devenir chanteur ou produire un CD est un rêve pour des jeunes ou moins jeunes, M. Bonnafous peut faire de ce souhait une réalité, leur voix sera magnifiée, certes cela représente un budget de 400 à 500 € la journée d’en-registrement mais si comme la cigale ils aiment chanter alors ils ne compte-ront pas.

A LA reCHerCHe Du son pArfAit

3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Le Sidobre 1 - Castres (81)

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Les Plasticiens Volants sont des créateurs de spectacles de rue. Ils par-courent les cinq continents pour raconter des histoires merveilleuses avec d’immenses créatures gonflables.

Cette compagnie s’est installée à Graulhet en 1999 où elle achète une ancienne mégisserie pour réaliser ses gonflables volants.

M. Juquin, chargé de production, se félicite : « Nos spectacles sont connus internationalement, Amérique du Nord, du Sud, Chine, Émirats Arabes... Ici, il faut parler plusieurs langues ! Nous sommes une équipe de passionnés qui lit, rêve, échange, travaille. Actuellement 5 permanents et des intermittents exercent leurs talents selon les étapes de la production. Nos créations sont inspirées des contes et légendes. »

La magie de la création commence : sculp-ture en terre, construction d’une maquette au 20è puis un bras télescopique 3D prend les mesures, et les patrons grandeur nature s’im-

priment sur la table traçante. « Avant, tout se faisait à la main, nous gagnons en précision, grâce aux outils informatiques », se réjouit M. Juquin.

Dans l’atelier de découpe, sur de grandes tables, les ciseaux s’enfoncent et donnent les formes au tissu de spi, les morceaux sont assemblés par les couturières installées dans une fosse.

Puis, dans un hangar plus grand, plus haut, les créatures se gonflent, l’hélium leur donne de la hauteur, c’est l’ajustage avant l’ultime étape la pein-ture. «Nous sommes très vigilants sur la qualité des colorants utilisés, nos ballons viennent frôler les foules» affirme-t-il.

Ces objets volants du nouveau spectacle « Pêcheur de lune » s’envole-ront enfermés dans leur sac de transport vers Macao, puis Bogotá. Bientôt, là haut dans le ciel, ils feront rêver petits et grands, ça plane pour eux !

sACreMent gonfLé

3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Le Sidobre 2 - Castres (81)

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tarn et garonne

RISA, une entreprise multi-activité de Caussade, impliquée dans le partenariat Ecole-entreprise.

Dans le cadre de la 15ème semaine Ecole-Enteprise, la classe de Découverte Profes-sionnelle 3 heures du collège Pierre Darasse de Caussade a visité l’entreprise RISA. Cette visite a débouché sur la rédaction du présent article pour participer au concours « Raconte-moi l’entreprise » organisé par le MEDEF Midi-Pyrénées, la Dépêche du Midi en partenariat avec l’Association Région Presse Enseignement Jeunesse, le Mi-nistère de l’Education Nationale –Académie de Toulouse et l’École de journalisme de Toulouse.

L’entreprise RISA, fondée en 1988, est une SAS au capital de 305 500 euros. Elle est localisée au 67 de l’avenue Edouard Herriot à Caussade avec 6 500 m² de bâtiments pour une superficie totale de 15 000 m². Cette localisation à l’entrée de Caussade lui permet d’être visible et d’être proche de l’entrée de l’autoroute A 20. L’entreprise RISA comprend à l’heure actuelle 65 salariés. Elle est une filiale à 100% de Hoche Triomphe Industrie en faisant partie du pôle matériel de BTP de ce groupe.

La capacité de RISA lui permet d’honorer des contrats publics. C’est une entreprise qui a plusieurs activités, à la croisée des secteurs industriels et de services. L’activité première de l’entreprise est la construction de matériels spécifiques pour les travaux publics. Dans ses bâtiments de Caussade, sont conçus, assemblés et testés des ma-chines et engins qui permettent de poser des lignes en aérien ou en souterrain. Ces produits sont commercialisés par le service RISA RESEAUX. En octobre 2014, l’entre-prise RISA a signé un contrat à l’export avec le ministère algérien de l’électricité pour dix camions équipés pour le tirage de lignes électriques. La branche commerciale de l’entreprise lui permet, grâce à la qualité de ses produits, certifiés ISO 9001 (version 2008) de se développer à l’international.Cet aspect tertiaire se trouve aussi dans les autres secteurs d’activité de l’entreprise RISA. En effet, elle est l’importateur officiel du matériel et des pièces détachées de la marque américaine Vermeer pour la France qui produit des trancheuses, des foreuses sans tranchée, des tracteurs et des mini-trancheuses. RISA est aussi le distributeur du constructeur japonais Takeuchi. Par RISA COMPACT, qui dispose d’agences à Bordeaux, Nice et Marseille, ces produits japonais sont commercialisés en Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, PACA et Corse. RISA commercialise aussi des produits d’occasion comme des chargeurs des pelles à chenille, des compacteurs, des trancheuses, des tracto-pelles et du matériel pour l’environnement.

L’entreprise RISA, par son activité de construction mais aussi par ses branches com-merciales, sait allier l’industriel aux services. Elle montre par son positionnement dans le segment de la construction pour travaux publics, que l’industrie française peut continuer à produire et à se développer, en se montrant compétitive dans le contexte économique difficile actuel. Le développement de ses activités de services lui permet d’étendre son réseau commercial en France et de se développer à l’international.

risA, Des réussites à LA peLLe

3ème DP - Collège Pierre Darasse - Caussade (82)

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Le Moulin de Moissac, édifié en 1474, fut le plus gros moulin à farine de Midi-Pyrénées en raison de sa position au cœur du Sud-Ouest. Brûlé au XIXème siècle, son histoire moderne est faite de renaissances. au-jourd’hui il est devenu un lieu incontournable dédié au bien-être.

Mr et Mme Dass-Arcole eurent un coup de foudre pour le Moulin. Fort de leur expérience dans la gestion hôtelière de luxe, ils décidèrent d’emménager en famille à Moissac et de redonner à la bâtisse historique son prestige des

années folles.

Reposant sur le Tarn, au pied du pont Napoléon, le Moulin s’impose par sa prestance. Il allie le charme bucolique à la modernité avec ses couleurs chaudes, ses comptoirs en bois, ses cuivres et ses voûtes en brique rouge.L’hôtel 3 étoiles offre 36 chambres, de la clas-sique à la suite Prestige. Toutes possèdent une machine à café d’une marque réputée et une vue impressionnante sur le Tarn… il n’est pas exclu d’y rencontrer une star qui vient s’y reposer.

Son restaurant, le M1474, est dirigé par Mr Yanick Dérian. La cuisine y est semi-gastronomique, traditionnelle et souvent accompagnée par des vins choisis avec soin par la sommelière.Sous les voûtes du XVème siècle, les clients peuvent se détendre grâce au spa et à l’Institut de soins le « Miroir du Moulin ».

Virginie, la responsable commerciale, assure la promotion de l’établisse-ment. Des team-building sont proposés aux entreprises. L’hôtel, avec ses 4 salles de réunion et des activités allant du canoé au vol en montgolfière en passant par des chasses aux trésors, permet d’allier travail et plaisir. Par la qualité des prestations offertes, par l’investissement de la famille Dass-Arcole et grâce à une équipe dynamique de 20 personnes, le Moulin de Moissac est promis à un bel avenir.

Histoire D’AMour Au fiL Du tArn

3ème DP - Collège Jeanne d’Arc - Moissac (82)

Mme Dass-Arcole, propriétaire de l’hôtel,présente avec passion le Moulin de Moissac

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Tranquillement assis au bord du Tarn, Le Moulin de Moissac, en ce 1er décembre, ne semble pas inquiet de la crue. Il a les pieds dans l’eau mais il en a déjà vu d’autres, lui qui défie l’histoire et le temps depuis 1474. Le couple dass-arcole, propriétaire des lieux, est manifestement fier de nous ouvrir les portes de son hôtel 3 étoiles, véritable fleuron du tourisme moissagais.

Quand on pénètre dans l’hôtel, le calme surprend. Le Tarn bouillonne au loin. On évolue dans une atmosphère feu-trée et cosy, le charme de l’élégance à la française opère. L’hôtel compte 36 chambres luxueuses, une salle de restaurant, une grande salle de séminaire avec vue im-prenable sur le Tarn, et un spa de 250m². Cécile Gorli, la responsable hébergement de l’hôtel, explique : « Quand le client vient au moulin, ce n’est pas juste pour y dormir. On l’invite à découvrir toutes les richesses qui s’y trouvent. ».

Le Moulin de Moissac est une ruche : 20 employés s’affairent quotidiennement pour ravir le client. Les métiers sont diversi-

fiés : le chef, sa brigade, la sommelière, les serveurs, la gouvernante, les femmes de chambre, les différents responsables. Le Moulin est aussi une famille : les décisions se prennent ensemble et le travail se fait en équipe.

Voilà une belle démonstration de cohésion pour une entreprise florissante. Yannick Dérian, le directeur de la restauration, ne s’en cache pas : le Moulin de Moissac est une entreprise en plein essor. Dans le secteur des CHR (ca-fés-hôtels-restaurants), la crise économique a entraîné une baisse moyenne du chiffre d’affaires de 15 à 20 %, là où le Moulin a vu le sien croître de 22 % en un an ! Virginie Fernandez, la responsable commerciale, se bat tous les jours pour faire venir les séminaires d’entreprises. Les 36 chambres ne suffisent plus et l’entreprise souhaite s’agrandir. L’énergie de la virevoltante directrice Lydie Dass-Arcole, quand on la suit à travers les étages de son hôtel, est communicative : elle est partout en même temps, efficace « au four et au moulin » dirait-on. Elle résume elle-même, sourire lumineux aux lèvres : « Je ne sais jamais de quoi va être faite ma journée ! »

un MouLin qui tourne bien !

3ème DP - Collège Jeanne d’Arc - Moissac (82)

Lydie Dass-Arcole avec son équipe de choc toujours sur le pont :Virginie Fernandez, Cécile Gorli et Yannick Dérian

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tarn et garonne

Nous vous proposons de découvrir la plus grande imprimerie numérique du Tarn-et-Garonne, Komodo Numérique. Bernard Samy et ses associés nous guident dans leur univers. Ici, point de monde virtuel et autres avatars connectés, mais des imprimantes pouvant faire rêver n’importe quel accro aux nouvelles technologies : voici le pont entre les logiciels de dessins et la réalité de l’impression.Komodo Numérique voit le jour en 2002. Aujourd’hui installée au cœur de la ZAC (zone d’activités commerciale) Albasud, elle emploie 9 salariés et

compte parmi ses clients aussi bien des en-treprises et administrations locales – la mai-rie de Montauban, les centres E. Leclerc, les transports montalbanais, par exemple - que nationales, comme la mairie de Nantes. Vous ne vous êtes jamais demandés d’où venaient les panneaux publicitaires 4x3 de la ville ? Ou les stickers qui habillent les bus citadins ? Eh bien nous, nous avons percé le mystère. Leurs concepteurs et les machines qui les fa-briquent sont ici !Avez-vous déjà imaginé une imprimante de cinq mètres de largeur ? Nous avons pu voir l’encre et la machine ne

faire qu’un pour créer une enseigne de magasin. Savez-vous que grâce à cette imprimante géante, on peut travailler aussi facilement le verre, le textile que l’adhésif ? Et l’écologie dans tout ça ? Nous avons découvert l’imprimante dite « verte ». Son encre latex, compo-sée de 90% d’eau et 10% de latex végétal, permet d’intégrer développement économique et respect de l’environnement. D’ailleurs, Komodo Numérique s’engage dans cette voie grâce à l’agrément « Imprim’Vert ». Son excel-lente gestion des déchets au quotidien (papier, solvants…) et de la ressource électrique est un exemple d’implication responsable dans le développement durable. Encore plus ? Mais oui ! Car cette imprimante imprime sans odeur désa-gréable, ni émanation de solvants. Quoi de mieux pour décorer une chambre d’enfant ?Outre la découverte technologique, nous avons réalisé, grâce à cette visite, que Komodo Numérique nous entoure de ses créations contribuant ainsi à l’information et à l’économie de la ville, dans le respect de l’environnement.

LA griffe nuMérique De koMoDo

3ème DP - Collège Notre Dame - Montauban (82)

Sous nos yeux, la démonstration d’une imprimante en 5 mètres de largeur qui fabrique les panneaux publicitaires 4 x 3.

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tarn et garonne

Monsieur Eric Schievene, maraîcher, reprend en 1997 l’entreprise familiale « Les Richesses de la terre ». Les élèves de 3 Prépa Pro du Lycée Jean-de-Prades de Castelsarrasin ont rencontré ce chef d’exploitation, le jeudi 16 octobre 2014.

Située sur la route de Saint-Nauphary à Montauban, l’exploitation maraîchère a déjà fait vivre trois générations. Monsieur Schievene a bien conscience que son métier a évolué et se considère aujourd’hui comme un véritable

« chef d’entreprise ». Il emploie deux à quatre salariés saisonniers et trois ouvriers à temps complet sur l’année.À la tête d’1 hectare 14 de terre, il s’est spé-cialisé dans la production de légumes sous serre. Une rotation est mise en place dans huit serres qui accueillent dix variétés de salades en hiver ; tomates, concombres, poivrons et aubergines en été.Une autre spécialisation de l’agriculteur consiste à cultiver des plants de légumes, communs et greffés. Les plants greffés sont une solution aux OGM, puisqu’il n’y a pas de modification génétique. Respectueux de

l’environnement et du retour au goût, ce chef d’entreprise pratique une agri-culture raisonnée, « qui réfléchit ». Ces productions de plants et de légumes sous serre sont commercialisées en vente directe et en vente indirecte. Un commerce fruits et primeurs est présent sur l’exploitation.Amoureux de son métier, il innove sans cesse. Une cuisine professionnelle a ouvert dans les locaux de l’entreprise. Elle permet à des groupes qui veulent cuisiner ou à des scolaires de transformer la matière première.« Ce métier, c’est aussi du partage ». Un fabricant de cannelés vient deux à trois fois par semaine utiliser les locaux de la cuisine et les produits pré-sents sur l’exploitation. Autre corde à son arc, Eric Schievene est formateur auprès de l’ADEFA (Association départementale pour l’emploi et la formation en agriculture). Il intervient dans les collèges et lycées sur un module de valorisation des métiers.

Acteur de son temps, il « suscite des vocations», en donnant l’envie aux plus jeunes d’entrer dans le monde agricole et en démontrant la diversité du métier.

De LA grAine à L’Assiette

3ème Prépa-pro - Lycée Professionnel Jean De Prades - Castelsarrasin (82)

Eric Schievene présente son métier de maraîcher aux élèves de 3 Prépa Pro

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Cette production est rendue possible par un enga-gement fort de partenaires soucieux de valoriser une action associant la presse régionale, des entre-prises, de jeunes étudiants de l’école de journalisme de Toulouse et les élèves afin de produire un article de presse dans la respect du cahier des charges du concours et prenant appui sur une visite d’entreprise.

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Valoriser les projets de découverte des métiers et de l’entreprise réalisés au sein des collèges et des lycées est une priorité soutenue par l’AFDET Midi-Pyrénées. Dans le cadre de la mise en œuvre du « Parcours Individuel d’Information, d’Orienta-tion et de Découverte du Monde Economique et Professionnel » (PIIODMEP), cette édition 2015 vise à mutualiser les pratiques d’aide à l’information et à l’orientation et ainsi offrir aux collégiens et lycéens toute la richesse des 46 articles présentés par 870 élèves de l’académie de Toulouse.

La visite d’une entreprise associée à la découverte des métiers « in situ » est un passage obligé pour tous les élèves de la 6ème à la terminale. Ils ont ainsi la possibilité de s’informer et de découvrir tous les secteurs professionnels relevant des entreprises de l’artisanat, de la PME et des grandes entreprises.

Simon BreSSOLLeSPrésident de l’AFDET Midi-Pyrénées

Maison des associationsBoite aux lettres N° 1333, place Guy HERSANT

BP 74 18431031 Toulouse CEDEX 4

edition 2015 voulue par l’AfDet Midi-pyrénées

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