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Radioactivité Pour les articles homonymes, voir Radio. La radioactivité, phénomène qui fut découvert en 1896 Pictogramme signalant un risque d'irradiation. () La maison de Georges Cuvier, au Jardin des plantes de Paris, où Henri Becquerel découvrit la radioactivité en 1896 par Henri Becquerel sur l'uranium et très vite confirmé « Poudre Tho-Radia, à base de radium et thorium, selon la for- mule du Dr Alfred Curie... ». par Marie Curie pour le radium, est un phénomène phy- sique naturel au cours duquel des noyaux atomiques in- stables, dits radioisotopes, se transforment spontanément désintégration »), en dégageant de l'énergie sous forme de rayonnements divers, en des noyaux atomiques plus stables ayant perdu une partie de leur masse. Les rayon- nements ainsi émis sont appelés, selon le cas, des rayons α, des rayons β ou des rayons γ. Les radioisotopes les plus fréquents dans les roches ter- restres sont l'isotope 238 de l'uranium ( 238 U), l'isotope 232 du thorium ( 232 Th), et surtout l'isotope 40 du potassium ( 40 K). Outre ces isotopes radioactifs naturels encore relativement abondants, il existe dans la nature des isotopes radioactifs nettement plus rares. Il s’agit notam- ment des éléments instables produits lors de la suite de désintégrations des isotopes mentionnés, par exemple de divers isotopes du radium et du radon. Un des radioisotopes naturels les plus utilisés par l'homme est l'isotope 235 de l'uranium ( 235 U) qui se trouve dans la nature en faible concentration (<1 %) as- socié à l'isotope 238 U, mais dont on modifie la concen- tration par des techniques d'enrichissement de l'uranium pour qu'il puisse servir à la production d'énergie nucléaire civile et militaire. Un autre radioisotope naturel est le radiocarbone, c'est- à-dire l'isotope 14 du carbone ( 14 C). Ce dernier est constamment produit dans la haute atmosphère par des 1

Radio Activ It é

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Radioactivité

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  • Radioactivit

    Pour les articles homonymes, voir Radio.La radioactivit, phnomne qui fut dcouvert en 1896

    Pictogramme signalant un risque d'irradiation. ()

    La maison de Georges Cuvier, au Jardin des plantes de Paris, oHenri Becquerel dcouvrit la radioactivit en 1896

    par Henri Becquerel sur l'uranium et trs vite conrm

    Poudre Tho-Radia, base de radium et thorium, selon la for-mule du Dr Alfred Curie... .

    par Marie Curie pour le radium, est un phnomne phy-sique naturel au cours duquel des noyaux atomiques in-stables, dits radioisotopes, se transforment spontanment( dsintgration ), en dgageant de l'nergie sous formede rayonnements divers, en des noyaux atomiques plusstables ayant perdu une partie de leur masse. Les rayon-nements ainsi mis sont appels, selon le cas, des rayons, des rayons ou des rayons .Les radioisotopes les plus frquents dans les roches ter-restres sont l'isotope 238 de l'uranium (238U), l'isotope232 du thorium (232Th), et surtout l'isotope 40 dupotassium (40K). Outre ces isotopes radioactifs naturelsencore relativement abondants, il existe dans la nature desisotopes radioactifs nettement plus rares. Il sagit notam-ment des lments instables produits lors de la suite dedsintgrations des isotopes mentionns, par exemple dedivers isotopes du radium et du radon.Un des radioisotopes naturels les plus utiliss parl'homme est l'isotope 235 de l'uranium (235U) qui setrouve dans la nature en faible concentration (

  • 2 1 HISTOIRE

    rayons cosmiques interagissant avec l'azote, et se dtruitpar dsintgrations radioactives peu prs au mme tauxqu'il est produit, de sorte qu'il se produit un quilibre dy-namique qui fait que la concentration du 14C reste plusou moins constante au cours du temps dans l'air et dansles organismes vivants qui l'ingrent (photosynthse, nu-trition...). Une fois un organisme mort, la concentrationen 14C diminue dans ses tissus, et permet de dater le mo-ment de la mort. Cette datation au radiocarbone est unoutil de recherche trs pris en archologie et permet dedater avec une bonne prcision des objets organiques dontl'ge ne dpasse pas 50 000 ans.Les rayonnements , et produits par la radioactivitsont des rayonnements ionisants qui interagissent avec lamatire en provoquant une ionisation.L'irradiation d'un organisme entrane des eets quipeuvent tre plus ou moins nfastes pour la sant, selonles doses de radiation reues, la dure d'exposition (aiguou chronique) et le type de rayonnement concern. Ellepeut tre associe une contamination radioactive surfa-cique (xe ou non xe), ou volumique (appele aussiatmosphrique).

    1 HistoireLa radioactivit fut dcouverte en 1896 par HenriBecquerel (1852-1908), lors de ses travaux sur laphosphorescence : les matires phosphorescentesmettent de la lumire dans le noir aprs expositions la lumire, et Becquerel supposait que la lueur qui seproduit dans les tubes cathodiques exposs aux rayons Xpouvait tre lie au phnomne de phosphorescence. Sonexprience consistait sceller une plaque photographiquedans du papier noir et mettre ce paquet en contact avecdirents matriaux phosphorescents. Tous ses rsultatsd'exprience furent ngatifs, l'exception de ceux faisantintervenir des sels d'uranium, lesquels impressionnaientla plaque photographique travers la couche de pa-pier. Cependant, il apparut bientt que l'impression del'mulsion photographique n'avait rien voir avec lephnomne de phosphorescence, car l'impression sefaisait mme lorsque l'uranium n'avait pas t expos la lumire au pralable. Par ailleurs, tous les compossd'uranium impressionnaient la plaque, y compris les selsd'uranium non phosphorescents et l'uranium mtallique. premire vue, ce nouveau rayonnement tait semblableau rayonnement X, dcouvert l'anne prcdente (en1895) par le physicien allemand Wilhelm Rntgen(1845-1923). Des tudes ultrieures menes par Bec-querel lui-mme, ainsi que par Marie Curie (1867-1934)et Pierre Curie (1859-1906), ou encore par ErnestRutherford (1871-1937), montrrent que la radioactivitest nettement plus complexe que le rayonnement X. Enparticulier, ils dcouvrirent qu'un champ lectrique oumagntique sparait les rayonnements uraniques en trois faisceaux distincts, qu'ils baptisrent , et

    . La direction de la dviation des faisceaux montraitque les particules taient charges positivement,les ngativement, et que les rayonnements taientneutres. En outre, la magnitude de la dection indiquaitnettement que les particules taient bien plus massivesque les .

    Section polie de pechblende

    En faisant passer les rayons dans un tube dcharge eten tudiant les raies spectrales ainsi produites, on pouvaitconclure que le rayonnement est constitu d'hlions,autrement dit de noyaux d'hlium (4He). D'autres exp-riences permettaient d'tablir que les rayons sont com-poss d'lectrons comme les particules dans un tube ca-thodique, et que les rayons sont, tout comme les rayonsX, des photons trs nergtiques. Par la suite, on d-couvrit que de nombreux autres lments chimiques ontdes isotopes radioactifs. Ainsi, en traitant des tonnes depechblende, une roche uranifre, Marie Curie russit isoler quelques milligrammes de radium dont les propri-ts chimiques sont tout fait similaires celles du baryum(ces deux lments chimiques sont des mtaux alcalino-terreux), mais qu'on arrive distinguer cause de la ra-dioactivit du radium.Les dangers de la radioactivit pour la sant ne furentpas immdiatement reconnus. Ainsi, Nikola Tesla (1856-1943), en soumettant volontairement en 1896 ses propresdoigts une irradiation par des rayons X, constata queles eets aigus de cette irradiation taient des brluresqu'il attribua, dans une publication, la prsence d'ozone.D'autre part, les eets mutagnes des radiations, en par-ticulier les risques de cancer, ne furent dcouverts qu'en

  • 2.1 Atomes et noyaux radioactifs 3

    Papier photographique impressionn par le rayonnement de lapechblende (reproduction de l'exprience de Becquerel)

    1927 par Hermann Joseph Muller (1890-1967). Avantque les eets biologiques des radiations ne soient connus,des mdecins et des socits attribuaient aux matires ra-dioactives des proprits thrapeutiques : le radium, enparticulier, tait populaire comme toniant, et fut pres-crit sous forme d'amulettes ou de pastilles. Marie Cu-rie sest leve contre cette mode, arguant que les eetsdes radiations sur le corps n'taient pas encore bien com-pris. Durant les annes 1930, les nombreuses morts quiont sembl pouvoir tre relies l'utilisation de produitscontenant du radium ont fait passer cette mode.

    2 Transformations nuclaires

    La dsintgration (en physique, elle correspond latransformation de la matire en nergie) d'un noyau ra-dioactif peut entraner l'mission de rayonnement , -ou +. Ces dsintgrations sont souvent accompagnes del'mission de photons de haute nergie ou rayons gam-ma, dont les longueurs d'onde sont gnralement encoreplus courtes que celles des rayons X, tant de l'ordre de1011 m ou infrieures. Cette mission gamma () rsultede l'mission de photons lors de transitions nuclaires :du rarrangement des charges internes du noyau nouvel-lement form, ou bien de la couche profonde du cortgelectronique perturb, partir de niveaux d'nergie exci-ts avec des nergies mises en jeu de l'ordre du MeV.

    2.1 Atomes et noyaux radioactifsComme tous les atomes un atome radioactif est compo-s d'un noyau lui mme compos de nuclons : neutronset protons et d'un cortge d'lectrons circulants bonnedistance du noyau en nombre gal celui des protons.L'atome radioactif est quilibr en charge lectrique.Un atome radioactif contient un noyau instable dont lenombre de nuclons ou la composition relative en protonset neutrons ne correspond pas une situation stable. Lenoyau de l'atome radioactif cherche rallier la congura-tion stable la plus proche de sa composition en mettantdes particules.

    2.1.1 Situations d'instabilit du noyau d'un atomeradioactif

    Par rapport au noyau de l'atome stable le plus voisin, lenoyau de l'atome radioactif peut se trouver dans l'une destrois situations suivantes :

    en excs de nuclons en excs de neutrons en excs de protons

    Si le noyau est en excs de nuclons, il met des par-ticules alpha soit un groupe de 4 nuclons = 2 neutrons+ 2 protons. Au cours de son transit vers l'extrieur del'atome au travers du cortge lectronique la particule al-pha charge positivement capte (ou non) deux lectrons.Si cela n'a pas t le cas elle capte deux lectrons auprsdes atomes voisins et les deux lectrons excdentaires del'atome initial compensent le bilan lectrique total quireste neutre. C'est le rayonnement alpha. L'nergie durayonnement est majoritairement constitue par l'nergiecintique de la particule alpha qui est une particule mas-sive, sachant que dans l'expulsion de cette particule laquantit de mouvement est galement conserve et unenergie cintique non ngligeable est communique aunoyau en dsintgration.Si le noyau est en excs de neutrons, il transforme unneutron en proton et met un lectron ; cet lectron chargngativement traverse le cortge lectronique de l'atomeet continue sa route. C'est le rayonnement bta. Cette fa-on de faire est plus conomique que celle consis-tant mettre un neutron, puisqu'on gagne sur les deuxplateaux de la balance pour rallier la proportion stableneutron/proton. Le bilan lectrique global reste quilibrpuisque la charge ngative de l'lectron mis est compen-se par la charge positive augmente du noyau. L'nergiedu rayonnement est constitue par l'nergie cintique del'lectron expuls dont la masse est faible devant celle dunoyau en dsintgration et par un rayonnement lectro-magntique associ au rarrangement du cortge lectro-nique autour du noyau dsintgr.

  • 4 2 TRANSFORMATIONS NUCLAIRES

    Si le noyau est en excs de protons, de faon similaire l'excs de neutrons, il transforme un proton en neutronen mettant un positron (un antilectron). Au cours deson transit vers l'extrieur le positon interagit avec l'undes lectrons du cortge lectronique et se transforme ennergie lectromagntique. C'est un exemple de rayonne-ment lectromagntique pur.Cas rarissimesEn cas rarissime de super-excs de neutrons le noyaupeut mettre directement des neutrons (particule noncharge donc capable de traverser le cortge lectro-nique) comme par exemple typique les fragments de s-sion metteurs de neutrons retards.Rayonnement lectromagntiqueLes transmutations ci-dessus saccompagnent gnrale-ment d'un rarrangement du cortge lectronique qui setraduit par l'mission par l'atome d'un rayonnement lec-tromagntique (des photons) d'nergie variable.

    2.1.2 Situation stable - Valle de stabilit

    Article dtaill : Valle de stabilit.

    La situation stable des noyaux des atomes peut se dnirde faon simple de la faon suivante :

    d'une part la proportion de neutrons et protons =N/Zne scarte pas fortement d'une valeur dpendant dunombre total de nuclons A dans les conditions sui-vantes :

    si A 45, N/Z = 1 si A > 45, N/Z = 1,8 - 50,4/(A + 18) ; parexemple pour A = 90, N/Z = 1,33 ; pour A =206, N/Z = 1,575[Note 1]

    d'autre part le nombre total de nuclons n'excde pas208.

    2.1.3 Particules mises par les corps radioactifs

    Les corps radioactifs dont la priode est suprieure quelques minutes :

    n'mettent aucun neutron ni proton qui sont pour-tant les nuclons de base constitutifs des noyaux desatomes ;

    mais uniquement en termes de particules des lec-trons ou des particules alpha (4 nuclons) ;

    accompagns d'un rayonnement lectromagntiquesil y a rarrangement concomitant du cortge lec-tronique autour du noyau.

    Un corps radioactif peut voir son nombre de nuclonschanger/diminuer uniquement par groupe de 4 nu-clons (deux protons + 2 neutrons) en mettant une par-ticule alpha (un noyau d'hlium).Par exemple, les produits de ssion radioactifs se trouventtous en excs de neutrons immdiatement aprs leur nais-sance par ssion. Quelques minutes aprs l'instant de lassion, ils sont tous devenus des corps radioactifs qui ral-lient la stabilit :

    sans modication de leur nombre initial total de nu-clons ;

    uniquement en mettant des lectrons et en trans-formant par le fait leurs neutrons excdentaires enprotons ;

    ceci accompagn ventuellement d'un rayonnementlectromagntique.

    2.2 Transformations isobariquesUne transformation isobarique correspond la transmu-tation d'un noyau avec la conservation du nombre demasse A. La transformation isobarique est le cas le pluscourant de radioactivit bta et gamma. Les seules trans-mutations non isobariques seectuent par groupe de 4nuclons ; c'est le rayonnement alpha. Seul dans le cas ra-rissime des fragments de ssion metteurs de neutrons re-tards, un noyau pourtant compos de protons et de neu-trons ne peut perdre de nuclons en mettant des protonsou des neutrons. Un noyau ne peut perdre des nuclonsque par groupe de quatre en mettant une particule alphadonc un noyau d'hlium.

    2.2.1 missions bta

    Article dtaill : Radioactivit .

    mission d'une particule - (lectron), fortement ionisante.

    mission bta moins La radioactivit bta moins (-)aecte les nuclides X prsentant un excs de neutrons.

  • 2.3 mission alpha 5

    Elle se manifeste lors de ractions isobariques par latransformation dans le noyau d'un neutron en proton, lephnomne saccompagnant de l'mission d'un lectron(ou particule bta moins) et d'un antineutrino lectronique :

    AZX ! AZ+1Y+ e + e

    l'intrieur du noyau, un neutron se transforme (la ra-dioactivit - concerne en eet les noyaux trop riches enneutrons)

    10n! 11p+ 01e + 00e

    mission bta plus La radioactivit bta plus (+) neconcerne que les nuclides prsentant un excs de pro-tons. Elle se manifeste par la transformation dans le noyaud'un proton en neutron, le phnomne saccompagnant del'mission d'un positron (ou positon, encore appel parti-cule bta plus = antilectron) et d'un neutrino lectronique :

    AZX ! AZ1Y+ e+ + e

    L'mission d'un rayonnement + par un noyau n'est pos-sible que si l'nergie disponible est suprieure 1,022MeV. Car le bilan nergtique, qui est la direnceentre l'nergie initiale et l'nergie nale donne : Q+ =(m(X)m(Y )mem)c2 , omc2 est ngligeable,puisque de l'ordre de quelques eV.Q+ = (X)c

    2Zmec2(Y )c2 (Z 1)mec2mec

    2 , avec (X)c2 et (Y )c2 les nergies des atomesX et Y.Q+ = ((X) (Y ) 2me)c2 .La raction n'est donc possible que si Q+ > 0 c'est--dire que si ((X) (Y ))c2 > 2mec2 = MeV 1,022.

    2.2.2 Capture lectronique

    Article dtaill : Capture lectronique.

    La capture lectronique () ne concerne que des nu-clides qui prsentent un excs de protons et dontl'nergie disponible (dans la raction potentielle) n'estpas nulle.

    AZX+ 01e ! AZ1Y+ 00e

    mission d'une particule alpha (noyau d'hlium), trs fortementionisante.

    2.3 mission alphaArticle dtaill : Radioactivit .

    On parle[1] de radioactivit alpha () pour dsignerl'mission d'un noyau d'hlium ou hlion :

    AZX ! A4Z2Y + 42HeCes hlions, encore appels particules alpha, ont unecharge 2e, et une masse de 4,001 505 8 units de masseatomique.

    3 Loi de dsintgration radioactiveArticle dtaill : Dcroissance radioactive.

    Un radioisotope quelconque a autant de chances de sedsintgrer un moment donn qu'un autre radioisotopede la mme espce, et la dsintgration ne dpend pas desconditions physico-chimiques dans lesquelles le nuclidese trouve. En d'autres termes, la loi de dsintgration ra-dioactive est une loi statistique.Soit N(t) le nombre de radionuclides d'une espce don-ne prsents dans un chantillon un instant t quelconque.Comme la probabilit de dsintgration d'un quelconquede ces radionuclides ne dpend pas de la prsence desautres espces de radionuclides ni du milieu environ-nant, le nombre total de dsintgrations dN pendant unintervalle de temps dt l'instant t est proportionnel aunombre de radionuclides de mme espce N prsents et la dure dt de cet intervalle : c'est une loi de dcroissanceexponentielle. On a en eet :

    dN = N dtLe signe moins () vient de ce que N diminue au coursdu temps, de sorte que la constante est positive.

  • 6 4 INTERACTION ENTRE LES RAYONNEMENTS ET LA MATIRE

    En intgrant l'quation direntielle prcdente, ontrouve le nombre N(t) de radionuclides prsents dans lecorps un instant t quelconque, sachant qu' un instantdonn t = 0 il y en avait N0 :

    N(t) = N0 et

    Le temps de demi-vie est la dure laquelle la moiti d'unchantillon radioactif est dsintgr, le nombre de noyauxls y atteignant le nombre de noyaux pres. Dans ce cas,on a : t1/2 = ln(2)Dmonstration

    Par dnition mme de : t1/2 :N02 = N0 et1/2 () 12 = et1/2 () ln

    12

    =

    ln(et1/2) = t1/2

    ln12

    = ln(1) ln(2) = ln(2) = t1/2 ()

    t1/2 =ln(2)

    c.q.f.d.

    4 Interaction entre les rayonne-ments et la matire

    Article dtaill : Rayonnement ionisant.

    Les rayonnements ionisants provoquent tous au sein de lamatire des ionisations et des excitations. La faon dontse produisent ces ionisations dpend du type de rayonne-ment considr :

    rayonnement : un noyau atomique instable metune particule lourde charge positivement consti-tue de deux protons et de deux neutrons (noyaud'hlium 4). En traversant la matire, cette particuleinteragit principalement avec le cortge lectroniquedes atomes du matriau travers, ce qui les exciteou les ionise. Ce mcanisme se produit sur une trscourte distance car la section ecace d'interactionest leve : le pouvoir de pntration des rayonne-ments alpha est faible (une simple feuille de papierou 4 5 cm d'air les arrtent totalement) et parconsquent le dpt d'nergie par unit de longueurtraverse sera lev. Cette nergie dissipe dans lamatire traverse se traduira par des excitations etdes ionisations et donne lieu des rayonnements se-condaires.

    rayonnement - : un noyau atomique instable metune particule lgre et charge ngativement (unlectron) qu'une feuille d'aluminium peut arrter.

    Pouvoir de pntration (exposition externe).Les particules sont arrtes par une feuille de papier.Les particules sont arrtes par une feuille d'aluminium.Le rayonnement est attnu (mais jamais arrt) par de grandespaisseurs de matriaux denses (cran en plomb, par exemple).

    Cependant ce rayonnement interagit avec la ma-tire en provoquant des excitations et des ionisationspar diusion. Le parcours des lectrons dans la ma-tire est plus important que celui des particules al-pha (de l'ordre de quelques mtres maximum dansl'air). La perte d'nergie du rayonnement bta parunit de longueur traverse sera, toute autre chosetant gale, moindre que celle du rayonnement al-pha. Il en sera donc de mme du nombre d'excitationet d'ionisation produite par unit de longueur. Danscertains cas (lectron de forte nergie et matriautravers de masse atomique leve) l'mission d'unrayonnement de freinage lectromagntique est pos-sible.

    rayonnement + : un noyau atomique instable metune particule lgre et charge positivement (unpositron) qui interagit, aprs avoir t ralenti, avecun lectron du milieu provoquant son annihilationet la production de deux rayons gamma de 511 keVchacun.

    rayonnement : un noyau atomique qui ne sourepas d'un dsquilibre baryonique, mais qui se trouvedans un tat d'nergie instable, met un photon trsnergtique, donc trs pntrant, pour atteindre untat d'nergie stable ; il faut environ 1 5 centi-mtres de plomb pour l'absorber[2]. Il n'y a gurede dirence entre les rayons X durs et le rayon-

  • 5.1 Grandeurs objectives 7

    nement seul leur origine les direncie. Engnral, l'mission de rayons suit une dsintgra-tion ou , car elle correspond un rarrangementdes nuclons, et notamment une rorganisation dela charge lectrique l'intrieur du nouveau noyau.On rencontre donc frquemment un noyau radioac-tif mettant simultanment plusieurs types de rayon-nements : par exemple, l'isotope 239 du plutonium(239Pu) est un metteur , l'isotope 59 du fer(59Fe) est un metteur . Le rayonnement gam-ma est un faisceau de photons sans charge lectriqueni masse. En traversant la matire, il provoque troistypes d'interactions : l'eet photolectrique ; la cration de paires ; l'eet Compton.

    Ces mcanismes produiront, in ne, des exci-tations et ionisations dans le matriau traver-s. Le rayonnement gamma et les neutrons ontun fort pouvoir de pntration dans la matire,plusieurs dcimtres de bton pour le rayonne-ment ; un cran en plomb d'une paisseur de50 mm arrte 90 % du rayonnement ("crandixime).

    Rayonnement neutronique : la ssion nuclaire et lafusion nuclaire produisent des neutrons en quan-tits importantes. Ces neutrons se diusent dansl'environnement du racteur. Ils ncessitent des pro-tections neutroniques et des compteurs dosim-triques spcialiss.

    La nature des lois physiques permettant de calculer lesparcours ou l'attnuation des rayonnements dans la ma-tire est dirente selon les rayonnements considrs :

    les rayonnements gamma et les ux neutroniques nesont jamais compltement arrts par la matire.C'est pourquoi le ux de photons mergeant d'uncran sera faible, voire quasi-indtectable, mais ja-mais nul. Voir Couche de demi-attnuation ;

    les lois physiques qui traduisent le parcours desrayonnements alpha et bta montrent qu'au-deld'une certaine distance, il est impossible que desparticules puissent tre retrouves : le rayonnementincident peut donc tre compltement bloqu parun matriau qui joue le rle d'cran. Voir Parcoursd'une particule.

    5 Mesure de la radioactivit (gran-deurs et units)

    Article dtaill : Irradiation.

    5.1 Grandeurs objectivesCes grandeurs objectives sont mesurables l'aided'appareils de physique (compteurs, calorimtres, hor-loges).

    L'activit d'une source radioactive se mesure enbecquerels (Bq), unit correspondant au nombre dedsintgrations par seconde, nomme en hommage Henri Becquerel. On utilise quelquefois (en biolo-gie par exemple) le nombre de dsintgrations parminute.

    L'activit massique ou volumique est plus souventutilise. Elle correspond l'activit rapporte lamasse (Bq/kg) ou au volume de l'chantillon mesur(Bq/L ou Bq/m3).

    Le curie (Ci) tait autrefois utilis : il se d-nit comme l'activit d'un gramme de radium, soit37109 dsintgrations par seconde, soit 37 Bq =1 nCi.

    Le coulomb par kilogramme (C/kg) peut galementtre utilis : il mesure l'exposition aux rayonnementsX et gamma (la charge d'ions libre dans la massed'air). L'ancienne unit quivalente tait le Rntgenqui correspond au nombre d'ionisations par kilo-gramme d'air.

    Pour le radon, l'nergie alpha potentielle volumique(EAPV) peut tre mesure en joules par mtre cube(J/m3). Cela correspond l'nergie des particules al-pha mises dans un certain volume par les descen-dants du radon.

    Conversion des direntes units objectives :

    1 Ci 37109 Bq = 37 GBq = 3,71010 Bq1 Bq = 271012 Ci = 27 pCi = 2,71011 Ci

    5.2 Grandeurs subjectivesCe sont des grandeurs non mesurables directement. Ellessont estimes partir de mesures et de coecients depondration dnis par la CIPR.

    La dose absorbe par la cible est dnie commel'nergie reue par unit de masse de la cible, enjoules par kilogramme, c'est--dire en grays (Gy)dans le systme SI. L'ancienne unit tait le rad.1 Gy = 100 rad. On dnit galement un dbit dedose, c'est--dire l'nergie absorbe par kilogrammeet par unit de temps, mesure en grays par seconde(Gy/s).

  • 8 6 ORIGINES DE LA RADIOACTIVIT

    La dose quivalente, H, pour laquelle chaque rayon-nement doit tre pondr pour tenir compte de sanocivit respective. L'unit du Systme Internatio-nal (SI) est le sievert (Sv). Lorsque le rad tait uti-lis comme unit de dose absorbe, l'unit de dosequivalente tait le rem, acronyme de rntgen equi-valent man .

    La dose ecace, E, est la somme pondre desdoses quivalentes HT aux organes et tissus T ir-radis. Elle rend compte du risque d'apparition decancer. L'unit utilise est galement le sievert.

    Chires considrer avec prcaution (non sourcs) :Le facteur de risque d'induction de cancer est estim 4 % par Sv pour une population de travailleurs et 5 %par Sv pour la population en gnral. titre d'exemple,les personnes vivant en Europe occidentale reoivent unedose annuelle naturelle de 3 mSv dont la moiti est dueau radon.

    L'quivalent de dose ambiant, H*(10), est une gran-deur oprationnelle exprime en mSv. C'est une me-sure approchante de la dose ecace externe, utilisepour les mesures de l'environnement.

    L'quivalent de dose individuel, Hp.2810), est unegrandeur oprationnelle exprime en mSv. C'est unemesure approchante de la dose ecace externe, uti-lise pour les mesures de l'exposition des personnesaux radiations ionisantes dans le cadre de leur pro-fession.

    Conversion des direntes units subjectives :

    1 rad = 0,01 Gy1 Gy = 100 rad1 rem = 0,01 Sv = 10 mSv1 Sv = 100 rem

    5.3 Les rseaux de mesuresDes rseaux de mesures (plus ou moins organiss, com-plets et accessibles au public, selon les pays) couvrentune partie du territoire de nombreux pays, pour mesu-rer les variations de radioactivit dans l'eau, l'air, la ore,la faune (domestique ou sauvage, dont espces-gibier[3]),les aliments, etc.En France, depuis fvrier 2010, l'ASN a runi l'essentielde ces rseaux (l'quivalent d'environ 15 000 me-sures mensuelles depuis dbut 2009) en un seul por-tail, le Rseau national de mesures de la radioactivit del'environnement[4], ...de manire faciliter l'accs (...)aux rsultats des mesures tout en renforant lharmonisa-tion et la qualit des mesures eectues par les labora-toires . Un site Internet du Rseau national de mesure de

    la radioactivit dans lenvironnement (RNM)[5], est ga-lement ouvert depuis le 1er janvier 2010, notamment ali-ment par l'IRSN[6].

    6 Origines de la radioactivitSelon une tude de Billon S. et Al[8], l'exposition naturelle la radioactivit reprsenterait environ 2,5 mSv sur untotal de 3,5. Cette dose peut varier de 1 40 mSv, selonl'environnement gologique et les matriaux d'habitation.Il existe aussi le rayonnement interne du corps : la radio-activit naturelle des atomes du corps humain se traduitpar environ 8 000 dsintgrations par seconde (8 000 Bq).Ce taux est principalement d la prsence de carbone 14et de potassium 40 dans notre organisme.On parle de radioactivit naturelle pour dsi-gner les sources non produites par les activits hu-maines, comme celle issue du radon, de la terre, ou durayonnement cosmique. A contrario, on parle de ra-dioactivit articielle pour dsigner la radioactivitdue des sources produites par les activits humaines :ralisation d'examens mdicaux (tels les radiographies,tomodensitomtries, scintigraphies, radiothrapies), l-ments transuraniens synthtiques, concentrations arti-ciellement leves de matires radioactives ou productionarticielle de rayons gamma (dans un acclrateur de par-ticules, par exemple). Physiquement, il sagit exactementdu mme phnomne.

    6.1 Radioactivit naturelle

    La principale source de radioactivit est reprsente parles radioisotopes existants dans la nature et produits lorsdes explosions des supernovas. On trouve des traces deces lments radioactifs et de leurs descendants danstout notre environnement : un roc de granite contientdes traces d'uranium qui, en se dsintgrant, mettent duradon.Les isotopes qui ont subsist depuis la formation de notresystme solaire sont ceux dont la priode radioactive esttrs longue : pour l'essentiel, l'uranium et le thorium. Dufait de leur dure de vie trs longue, leur activit mas-sique est ncessairement trs faible, et ces composs na-turels ne constituent gnralement pas un danger impor-tant en termes de radiotoxicit justiant des mesures deradioprotection.Le rayonnement tellurique d aux radionuclides prsentsdans les roches (uranium, thorium et descendants) estd'environ 0,50 mSv par an en France[8]. Il peut cepen-dant tre bien plus important dans certaines rgions ola roche est trs concentre en uranium (rgions grani-tiques telles la Fort-Noire en Allemagne, la Bretagne etle Massif central en France) ou en thorium (rgion duKrala en Inde).

  • 9Au rayonnement d aux lments de longue dure de viesajoute celui des radioisotopes qui forment leur chane dedsintgration. Ces lments sont gnralement demi-vie beaucoup plus courte, mais de ce fait, ils ne sont pr-sents qu'en quantit trs faible : les lois de la dcroissanceradioactive font qu' l' quilibre sculaire , leur activitest la mme que celle de l'lment pre.Parmi ces descendants il faut citer la prsence d'un gazradioactif dense : le radon. Du fait de sa volatilit, il estsusceptible de migrer dans l'atmosphre et est ainsi res-ponsable lui seul de la plus grande part de l'expositionhumaine moyenne la radioactivit : 42 % du total. Ilest issu de la dcomposition de l'uranium naturellementcontenu dans les sols. Dans les rgions o la concentra-tion en uranium dans la roche est leve, il est souventprsent dans les habitations peu ventiles, ou construitessur des sols fort dgagement de radon (rez-de-chausse,maisons, caves). Il entraine alors une exposition interneconsquente cause de ces descendants priode radio-active courte (dont fait notamment partie le polonium).D'autre part, la Terre est en permanence soumise unux de particules primaires de haute nergie en prove-nance essentiellement de l'espace et (en bienmoindre me-sure) du Soleil : les rayons cosmiques. Le vent solaire, etle champ magntique qu'il entraine, dvient une partiedes rayons cosmiques interstellaires ; le champ ma-gntique terrestre (la ceinture de Van Allen) dvie la ma-jeure partie de ceux approchant la Terre. Latmosphren'absorbant quune partie de ces particules de haute ner-gie, une fraction de celle-ci atteint le sol, voire pourles plus nergtiques, traverse les premires couches ro-cheuses.La part due au rayonnement cosmique reprsente environ32 nGy/h[9] au niveau de la mer. Cette valeur varie enfonction de la latitude et de l'altitude, elle double 1 500m d'altitude.Ce rayonnement extraterrestre, par un phnomne despallation partir des noyaux plus lourds prsents dansla haute atmosphre, entraine la production de rayon-nements et de particules ionisantes secondaires ou ter-tiaires (neutrons, lectrons, alpha, ions, etc.). Ce phno-mne est l'origine, entre autres, de la production de ra-dionuclides cosmiques sur notre plante tels le carbone14 et le tritium. Ces isotopes ont une demi-vie beaucouptrop courte pour avoir t prsents depuis la formation dela Terre, mais sont en permanence reconstitus.

    6.2 Radioactivit articielle

    Article dtaill : Radioactivit articielleL'activit humaine est une autre source majeure derayonnements ionisants. Principalement, pour 20 % dutotal des expositions humaines la radioactivit, par lesactivits mdicales : production de radionuclides parcyclotron (pour les scintigraphies et TEP par exemple).

    Le reste, reprsentant 3 % du total des expositions hu-maines, est produit, par ordre d'importance, par :

    diverses industries minires, centrales au charbon ; l'arme : retombes d'essais nuclaires, bombes nu-claires ;

    l'nergie nuclaire civile (0,3 % du total des expo-sitions) : missions, fuites et production de dchetsradioactifs ;

    accidents : catastrophe nuclaire de Tchernobyl,Accident nuclaire de Fukushima ;

    la recherche : recherche en physique des particules(par exemple au CERN en Suisse ou au GANIL enFrance).

    C'est l'imagerie mdicale au moyen de rayons X qui pro-duit la plus grande part de l'exposition articielle auxrayonnements ionisants. On ne parle cependant pas de ra-dioactivit car les rayons X ne sont pas issus de ractionsnuclaires mais d'excitation lectronique de l'atome.

    7 RadioprotectionArticle dtaill : Radioprotection.

    7.1 Substance radioactiveUne substance radioactive doit tre repre par le sym-bole (Unicode 2622, UTF-8 E2 98 A2).

    Une substance radioactive au sens r-glementaire est une substance qui contientdes radionuclides, naturels ou articiels, dontl'activit ou la concentration justie un contrlede radioprotection[10].

    En ce qui concerne les expositions planies une sourceradiologique articielle, un contrle de radioprotectiondoit tre tabli ds lors que le dbit de dose maximal sus-ceptible d'tre reu par une personne prsente est sup-rieur 2.5 Sv/h[11].A contrario, si le dbit de dosemaxi-mal subi est indiscutablement infrieur cette valeur, lasubstance ou le produit ne relvent pas de la lgislationsur la radioprotection, et ne justient pas l'application desmesures de radioprotection correspondantes.

    7.2 Gestion des risques sanitairesArticles dtaills : Syndrome d'irradiation aigu etFaibles doses d'irradiation.

  • 10 7 RADIOPROTECTION

    Nouveau pictogramme lanc par l'AIEA, reprsentant un risquede danger de mort ou de dommages srieux.

    Les consquences de la radioactivit sur la sant sontcomplexes. Le risque pour la sant dpend non seulementde l'intensit du rayonnement et la dure d'exposition,mais galement du type de tissu concern les organesreproducteurs sont 20 fois plus sensibles que la peau (loide Bergoni et Tribondeau ou loi de la radiosensitivit).Les eets sont dirents selon le vecteur de la radioacti-vit :

    exposition des rayonnements ionisants par unesource radioactive distance ;

    contamination radioactive si par exemple l'on ingreou inhale un produit radioactif.

    Les normes internationales, bases sur les consquencespidmiologiques de l'explosion des bombes d'Hiroshimaet Nagasaki, partent du principe que le risque pour la san-t est proportionnel la dose reue et que toute dose derayonnement comporte un risque cancrigne et gntique(CIPR 1990).La rglementation pour la protection contre les radia-tions ionisantes est base sur trois recommandations fon-damentales :

    1. justication : on ne doit adopter aucune pratiqueconduisant une irradiation, moins qu'elle ne pro-duise un bnce susant pour les individus expo-ss ou pour la socit, compensant le prjudice li cette irradiation ;

    2. optimisation : l'irradiation doit tre au niveau le plusbas que l'on peut raisonnablement atteindre ;

    3. limitation de la dose et du risque individuels : aucunindividu ne doit recevoir des doses d'irradiation su-prieures aux limites maximum autorises.

    De rcentes tudes de l'IRSN sintressent aux eets dela contamination radioactive chronique, qui mme des

    faibles doses, pourraient ne pas tre ngligeables, et pour-raient provoquer direntes pathologies atteignant cer-taines fonctions physiologiques (systme nerveux central,respiration, digestion, reproduction)[12]. Mais cette vi-sion est conteste, et d'autres acteurs, dont notammentl'Acadmie de mdecine, estiment au contraire que cescraintes sont inutiles[13].

    7.3 Dose radiativeLe principe retenu en radioprotection est de maintenirl'exposition au niveau le plus bas qu'il est raisonnable-ment possible d'atteindre (principe ALARA). Pour faci-liter cette optimisation, les sites franais exposs aux ra-diations ionisantes sont organiss en zones dont l'accs estplus ou moins restreint. Ces zones sont dlimites par lesdbits de doses suivants[14] :

    zone bleue : d'environ 2,5 7,5 Svh1 ; zone verte : de 7,5 25 Svh1 ; zone jaune : de 25 Svh1 2 mSvh1 ; zone orange : de 2 100 mSvh1 ; zone rouge : > 100 mSvh1.

    L'environnement naturel met un rayonnement variantde 0,2 Svh1 1 Svh1, avec une moyenne de 0'Svh1 (soit 2,4 mSvan1habitant1). Le dbit dedose dont on est certain qu'il produit des eets biolo-giques dangereux se situe partir de 1 mSvh1, c'est--dire en zone jaune . Les eets varient selon le tempsauquel on y est soumis. Les eets statistiquement obser-vables apparaissent pour des doses cumules suprieures 100 mSv, soit un stationnement de plus de 50 h (unesemaine plein temps) en zone jaune. Cette expositionpeut tre atteinte en 1 h en zone orange .Articles dtaills : Dbit de dose radioactive et Faiblesdoses d'irradiation.

    7.4 Dose quivalenteArticles dtaills : Dose quivalente et Dose ecace.La dose quivalente est la mesure de dose cumule

    Relation entre dose absorbe, dose quivalente et dose ecace(CIPR)

    d'exposition continue aux radiations ionisantes durant uneanne, avec des facteurs de pondration. Jusqu'en 1992,

  • 7.6 Alimentation 11

    les doses quivalentes n'taient pas mesures de la mmefaon en Europe et aux tats-Unis ; aujourd'hui ces dosessont standardises.La dose cumule d'une source radioactive articielle de-vient dangereuse partir de 500 mSv (ou 50 rem), dose laquelle on constate les premiers symptmes d'altrationsanguine. En 1992, la dose ecace (E) maximale pourune personne travaillant sous rayonnements ionisantstait xe 15 mSv sur les 12 derniers mois en Europe(CERN et Angleterre) et 50 mSv sur les 12 derniersmois aux tats-Unis. Depuis aot 2003, la dose ecacemaximale est passe 20 mSv sur les 12 derniers mois.Lors d'un scanner mdical, le patient peut par exemplerecevoir une dose moyenne de 0,05 mSv (examen local),de 25 mSv (scanner du crne) ou de 150 mSv (scannerdu corps entier). Pour viter tout symptme d'altrationsanguine, on se limite un maximum de trois examensd'organe par an.

    7.5 RadioprotectionArticle dtaill : Radioprotection.

    7.5.1 Irradiation

    Article dtaill : Irradiation.

    En France, la dose annuelle d'origine articielle autre queles applications mdicales maximale est xe 20 mSv(2 rem) pour les travailleurs et 1 mSv (0,1 rem) pour lapopulation.Les facteurs qui protgent des radiations sont :

    Distance (la variation du dbit de dose (DDD) estinversement proportionnelle au carr de la distance la source) ;

    Activit (en centrale nuclaire, on eectue diversesoprations pour enlever les sources des conduits) ;

    Temps (la dose est proportionnelle au temps ; resterle moins longtemps prs de la source) ;

    cran (plomber, recouvrir d'acier, btonner, im-merger la source, par exemple).

    Certains comportements sont susceptibles d'entraner unesurexposition la radioactivit : un patient qui passe 5radiographies aux rayons X peut subir une dose de 1mSv ; les passagers et le personnel navigant des avionsde ligne, ainsi que les astronautes en orbite, peuvent subirune dose voisine lors d'une ruption solaire trs intense.S'ils rptent ces voyages ou eectuent des missions delongues dures, une exposition prolonge accrot le risqued'irradiation.

    7.6 AlimentationArticle dtaill : Contamination radioactive.

    La Communaut europenne a x des doses de radio-activit ne pas dpasser dans les aliments : le lait nedoit pas dpasser 500 Bq/l pour l'iode 131. Dans certainslnder allemands, les normes sont beaucoup plus svres(100 Bq/l en Sarre, 20 Bq/l en Hesse et Hambourg).

    8 RadiocologieArticle dtaill : Radiocologie.

    Mi 2011 aprs l'accident nuclaire de Fukushimaet loccasion d'une Confrence Internationale[15] deRadiocologie et de Radioactivit Environnementalele 20 juin 2011 Hamilton (Canada)[16], huit orga-nismes de recherche europens, avec le soutien de laCommission europenne, ont cr une Alliance euro-penne en radiocologie[17] pour mieux intgrer la re-cherche en radiocologie[18]. Ces organismes sont leBfS (Allemagne), le NERC (Royaume-Uni), le CIE-MAT (Espagne), l'IRSN (France), le NRPA (Norvge),le SCK/CEN (Belgique), le SSM (Sude), et le STUK(Finlande)[16]. La commission soutient aussi le projetSTAR (port par l'Alliance Europenne en Radiocolo-gie, l'Universit des sciences de la vie de Norvge etl'Universit de Stockholm sur les thmes de la forma-tion, la gestion et la dissmination de la connaissance ain-si que de la recherche en radiocologie , en focalisantd'abord leurs eorts sur les sujets suivants :

    1. lintgration des mthodes dvaluation du risqueradiologique pour lhomme et les cosystmes ;

    2. la recherche sur leet des faibles doses sur les co-systmes ;

    3. ltude des consquences des pollutionsmixtes, quiassocient les substances radioactives et chimiques .

    8.1 Contamination radioactiveArticle dtaill : Contamination radioactive.

    En zone contamine par des poussires radioactives, onse protge par une hygine trs stricte : connements ;tenue tanche ventile (TEV), heaume ventil avec sur-tenue, et/ou autres protections ; nettoyage des surfaces detravail ; prcautions pour viter de soulever la poussire.Les mesures sont ralises au moyen de contaminamtresquips de sonde ou [units de mesure : Bq/m3 (pourla contamination volumique) ou Bq/cm2 (pour la conta-mination surfacique).

  • 12 10 VOIR AUSSI

    9 Notes et rfrences

    9.1 Notes[1] La formule donne un rsultat par excs pour N/Z, elle est

    perfectible.

    9.2 Rfrences[1] J.P. Sarmant (1988). Dictionnaire Hachette de Physique,

    Hachette, Paris. ISBN 2-01-007597-8

    [2] Physique, Eugne HECHT, De Boeck, 1999, p. 1099

    [3] Fielitz U. Radioaktivitt in Wildtieren, Abshlussberichtzum Forschungsvorhaben 4017 des BMU, UniversittGoettingen. Goettingen : Goettingen University, 1994 ;120 p.

    [4] Rseau national de mesures de la radioactivit del'environnement

    [5] Site Internet du Rseau national de mesure de la radioac-tivit dans lenvironnement (RNM)

    [6] Bilan IRSN 2009 de la surveillance radiologique de len-vironnement en France : vers une volution de la stratgiede surveillance, 2011/02/03

    [7] Jean-Marc Jancovici : propos de quelques objectionsfrquentes sur le nuclaire civil

    [8] French population exposure to radon, terrestrial gammaand cosmics ray, Billon S. et Al, Radiation Protection Do-simetry, 2005, Vol 113 n3

    [9] (en) [PDF] UNSCEAR 2000

    [10] Code de l'environnement, Article L542-1-1.

    [11] Arrt du 15 mai 2006 relatif aux conditions de dlimi-tation et de signalisation des zones surveilles et contr-les et des zones spcialement rglementes ou interditescompte tenu de l'exposition aux rayonnements ionisants,ainsi qu'aux rgles d'hygine, de scurit et d'entretien quiy sont imposes

    [12] Le Figaro.fr

    [13] Faibles doses de radioactivit : une rvolution dans laradioprotection par Emmanuel Grenier (Source : Fusionn77, 1999)

    [14] Circulaire DGT/ASN n 01 du 18 janvier 2008

    [15] Site internet de la Confrence Internationale de Radio-cologie et de Radioactivit

    [16] Confrence Internationale de Radiocologie et de Radio-activit Environnementale le 20 juin 2011 Hamilton(Canada)

    [17] Site internet de l'Alliance Europenne en Radioecologie

    [18] IRSN, LAlliance Europenne en Radiocologie : une ini-tiative pour une meilleure intgration des recherches me-nes en radiocologie en Europe, 2011/06/20

    10 Voir aussi

    10.1 Articles connexes

    Liste des units de mesure de radioactivit

    Radioisotope

    Table des isotopes

    Tableau priodique des lments

    Priode radioactive

    10.1.1 Principaux isotopes radioactifs

    amricium : 241Am

    antimoine : 125Sb

    carbone : 14C

    csium : 134Cs, 135Cs et 137Cs

    chlore : 36Cl

    cobalt : 60Co

    curium : 242Cm et 244Cm

    iode : 129I, 131I et 133I

    krypton : 85Kr et 89Kr

    phosphore : 32P

    plutonium : 239Pu et 241Pu

    polonium : 210Po

    potassium : 40K

    radium : 226Ra et 242Ra

    ruthnium : 106Ru

    slnium : 75Se

    soufre : 35S

    strontium : 90Sr

    thorium : 234Th

    tritium : 3H

    uranium : 235U et 238U

    Article connexe : Carte des nuclides.

  • 10.3 Liens externes 13

    10.2 Organisations Commission internationale de protection radiolo-gique (CIPR)

    Institut de radioprotection et de sret nuclaire(IRSN)

    Socit franaise de radioprotection (SFRP) Commission de recherche et d'information indpen-dantes sur la radioactivit (CRIIRAD)

    Agence nationale pour la gestion des dchets radio-actifs (ANDRA)

    10.3 Liens externes Mesures de la radioactivit dans lenvironnementpublies par l'ASN et l'IRSN.

    Dchets-radioactifs.com Site d'information pdago-gique sur la radioactivit, les dchets radioactifs etleur gestion (site dit par l'Andra)

    LaRadioactivite.com (Un site expliquant ce qu'est laradioactivit, ralis par des chercheurs du CNRS)

    Articles de fvrier et mars 1896 d'Henri Becquerel,et analyse de ces articles sur le site BibNum

    La transformation radioactive, article de 1903 deRutherford & Soddy en ligne et analys sur BibNum.

    La dcouverte de la radioactivit articielle, texte de1935 de Joliot, et analyse sur le site BibNum

    (en) Liste d'accidents (Johnstons Archive) La radioactivit de Homer Oppenheimerhttp://www.andra.fr/laradioactivite/ - Le site del'exposition itinrante propose par l'Andra

    Portail de la chimie

    Portail de la physique

    Portail des sciences de la Terre et de lUnivers

    Portail de lnergie

    Portail du nuclaire

  • 14 11 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE LIMAGE

    11 Sources, contributeurs et licences du texte et de limage11.1 Texte

    Radioactivit Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Radioactivit%C3%A9?oldid=112641430 Contributeurs :Yann,Med, Didier, Ryo, Var-genau, Looxix, Yves, Fab97, Dirac, Phido, Orthogae, Schnuck, Crales Killer, Kelson, Kikithepooh, Lagroue, Ploums, Herman, Hashar-Bot, R, Raph, TBTB, Luk, Koyuki, J.Ph. Ayanides, Robbot, LeYaYa, Sebjarod, Denis Dordoigne, Archeos, Xmanu, Marc Liger, Ben D,Sanao, Phe, MedBot, Buggs, Sam Hocevar, DeZut, Bilou, VIGNERON, Anarkman, Phe-bot, Lin1, Turb, Franois-Dominique, Papillus,Ml, Cdric, Lachaume, Baril, Ollamh, Xate, Kassus, Tornad, Escaladix, Thierry-l, Jef-Infojef, Poulpy, Rama, Leag, Erasmus, Bob08, Pmx,Neuceu, Mutima, Graphophile, Marcoo, BrightRaven, Padawane, Dr Eric Simon, Mirgolth, DocteurCosmos, JKHST65RE23, Stanlekub,Taguelmoust, David Berardan, Nykozoft, Inisheer, Arnaud.Serander, Pok148, Gzen92, Solensean, TOnin, ComputerHotline, Spack, Six-sous, EDUCA33E, Eskimbot, Quark67, Alain r, Medium69, Guillom, Jerome66, AvatarFR, Trassiorf, PoM, ^Amaury, Lodare, Chapsthe idol, Arrakis, Le gorille, Julianedm, Mutatis mutandis, MelancholieBot, CyrilleDunant, Moulins, Falco, Pmetier, Dosto, Mion, Pou-lecaca, Ascaron, Xofc, Esprit Fugace, Mehdilamrani, Pld, MetalGearLiquid, Esspe, Lamiot, Moumousse13, Neosteph85, M LA, Tibauk,Liquid-aim-bot, Rominandreu, Bbruet, Michelet, PieRRoBoT, HPaul, Bruno sanchiz, Dmoss, Thijs !bot, Pk, En passant, Carlo denis, Kylethe bot, Laurent Nguyen, Kropotkine 113, Rmih, Pj44300, JAnDbot, G55wiki, Thesupermat, Jean-Simon Labrecque, IAlex, Ivlianvs,Nono64, Efb, Sebleouf, Alchemica, Jean.claude, RM77, Eiele, M-le-mot-dit, Internovice, Salebot, Promthe33, Shayan, Kelvinkelsen,Thyan, Idioma-bot, TXiKiBoT, VolkovBot, BenjiBot, Sharayanan, Synthebot, Cjp24, Gz260, SieBot, Fgt, AkeronBot, Durifon, Myst-Bot, JLM, Jeshortdi, Amstramgrampikepikecolegram, Hercule, PetitDej, VsBot, Correogsk, DumZiBoT, BraceRC, HERMAPHRODITE,Ir4ubot, Balougador, Fryderyk, Dimitryous, HerculeBot, Maurilbert, Barbason, Letartean, ZetudBot, Ghislain Montvernay, LaaknorBot,Webirsn, Luckas-bot, ABACA, Jotterbot, Jrme6210, Cantons-de-l'Est, PhilB21, Abracadabra, Tpa2067, Xqbot, Grigg Skjellerup, Ribot-BOT, Tryonisos, Biem, SamiB, Bob Saint Clar, LucienBOT, Clovis.T, *SM*, TobeBot, Bcassin, The Titou, TjBot, Alex super, Esnico30,Pkthib, EmausBot, Salsero35, Rehtse, Ediacara, Kilith, Mitica-Misha, WikitanvirBot, ChuispastonBot, Conlin, Jules78120, RiverGirl,Katanga, CocuBot, CNDK6BKARISACOSGUI, MerlIwBot, ConradMayhew, Joaopaulo, OrlodrimBot, SimonPoirier, BendelacBOT, Lu-kasdesign, Pitoresk18, Titlutin, Mattho69, Phytoine, Lebronj23, Rome2, Reychstan, DiliBot, Addbot, AmliorationsModestes, Physiquetpet Anonyme : 227

    11.2 Images Fichier:Alfa_beta_gamma_radiation.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d6/Alfa_beta_gamma_

    radiation.svg Licence : CC BY 2.5 Contributeurs : Traced from this PNG image. Artiste dorigine : User:Stannered Fichier:Alpha_Decay.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/79/Alpha_Decay.svg Licence : Public domain

    Contributeurs : Cette image vectorielle a t cre avec Inkscape. Artiste dorigine : Inductiveload Fichier:BecquerelCuvier2.JPG Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/4b/BecquerelCuvier2.JPG Licence : Public

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    domain Contributeurs : Cette image vectorielle a t cre avec Inkscape. Artiste dorigine : Inductiveload Fichier:Crystal_browser.png Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/52/Crystal_browser.png Licence : LGPL

    Contributeurs : All Crystal icons were posted by the author as LGPL on kde-look Artiste dorigine : Everaldo Coelho and YellowIcon Fichier:Crystal_energy.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/14/Crystal_energy.svg Licence : LGPL Contri-

    buteurs : Own work conversion of Image:Crystal_128_energy.png Artiste dorigine : Dhateld Fichier:Disambig_colour.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3e/Disambig_colour.svg Licence : Public do-

    main Contributeurs : Travail personnel Artiste dorigine : Bubs Fichier:Logo_iso_radiation.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/35/Logo_iso_radiation.svg Licence : Public

    domain Contributeurs : Image:Radiation warning symbol.jpg by User:Yann and User:AnonMoos . For original info see press-release http://www.iaea.org/NewsCenter/News/2007/radiationsymbol.html and PDF le http://www.iaea.org/NewsCenter/News/PDF/newradsymbol.pdf Artiste dorigine : historicair 19 :47, 25 February 2007 (UTC)

    Fichier:Logo_physics.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cc/Logo_physics.svg Licence : CC BY 2.5 Contri-buteurs : ? Artiste dorigine : ?

    Fichier:Nuclear_symbol.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ae/Nuclear_symbol.svg Licence : Public do-main Contributeurs : ? Artiste dorigine : ?

    Fichier:Nuvola_apps_edu_science.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/59/Nuvola_apps_edu_science.svgLicence : LGPL Contributeurs : http://ftp.gnome.org/pub/GNOME/sources/gnome-themes-extras/0.9/gnome-themes-extras-0.9.0.tar.gzArtiste dorigine : David Vignoni / ICON KING

    Fichier:Radioactive.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b5/Radioactive.svg Licence : Public domain Contri-buteurs : Created by Cary Bass using Adobe Illustrator on January 19, 2006. Artiste dorigine : Cary Bass

    Fichier:Radioactivite-dosesDHE.jpg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/91/Radioactivite-dosesDHE.jpg Li-cence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste dorigine : Calmos

    Fichier:Radiogramme_de_contact_de_la_pechlende_avec_ses_hydroxydes_d'uranium..jpg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ab/Radiogramme_de_contact_de_la_pechlende_avec_ses_hydroxydes_d%27uranium..jpg Licence : CC BY-SA3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste dorigine : Isentropique

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    Histoire Transformations nuclaires Atomes et noyaux radioactifs Situations d'instabilit du noyau d'un atome radioactif Situation stable - Valle de stabilit Particules mises par les corps radioactifs

    Transformations isobariques missions bta Capture lectronique

    mission alpha

    Loi de dsintgration radioactive Interaction entre les rayonnements et la matire Mesure de la radioactivit (grandeurs et units)Grandeurs objectives Grandeurs subjectives Les rseaux de mesures

    Origines de la radioactivit Radioactivit naturelle Radioactivit artificielle

    Radioprotection Substance radioactive Gestion des risques sanitaires Dose radiative Dose quivalente Radioprotection Irradiation

    Alimentation

    Radiocologie Contamination radioactive

    Notes et rfrences Notes Rfrences

    Voir aussi Articles connexes Principaux isotopes radioactifs

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