51
Guide du candidate à l'examen de certification initiale Radiographie Industrielle Secteur des matériaux et composants industriels

Radiographie Industrielle

  • Upload
    vananh

  • View
    242

  • Download
    3

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Radiographie Industrielle

Guide du candidate à l'examen de certification initiale

Radiographie Industrielle

Secteur des matériaux etcomposants industriels

Page 2: Radiographie Industrielle

Organisme de certification en ENDLaboratoire de la technologie des matériaux de CANMET

Ressources naturelles Canada568, rue Booth

Ottawa (Ontario)Canada K1A 0G1

Téléphone : (613) 992-7956Site Web : http://ndt.rncan.gc.ca

This study guide is also available in English and can be otained at:

NDT Certifying AgencyCANMET Materials Technology Laboratory

Natural Resources Canada568 Booth StreetOttawa, Ontario

Canada K1A 0G1

Telephone: (613) 992-7956Web Site: http://ndt.nrcan.gc.ca

Page 3: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 1 de 49

TABLE DES MATIÈRES

PAGE

A Introduction 2

B Conseils pour la réussite des examens écrits de certification enessais non destructifs 3

C.1 Examens de niveau 1 4

C.2 Ouvrages à consulter en vue des examens écrits de niveau 1 5

C.3 Échantillon de questions pour les examens écrits de niveau 1 6

C.4 Renseignements généraux concernant les examens pratiques de niveau 1 13

C.5 Contenu des examens pratiques de niveau 1 13

C.6 Conseils pour la réussite des examens pratiques de niveau 1 14

D.1 Examens de niveau 2 15

D.2 Ouvrages à consulter en vue des examens écrits de niveau 2 16

D.3 Échantillon de questions pour les examens écrits de niveau 2 18

D.4 Renseignements généraux concernant les examens pratiques de niveau 2 25

D.5 Contenu des examens pratiques de niveau 2 25

D.6 Conseils pour la réussite des examens pratiques de niveau 2 30

E.1 Examens de niveau 3 31

E.2 Ouvrages à consulter en vue des examens écrits de niveau 3 32

E.3 Échantillon de questions pour les examens écrits de niveau 3 33

E.4 Renseignements généraux concernant les examens pratiques de niveau 2 [à l'intention des candidats de niveau 3 qui n’ont pas la certification de niveau 2] 43

E.5 Contenu des examens pratiques de niveau 2 43

E.6 Conseils pour la réussite des examens pratiques de niveau 2 48

Nota : L'usage du masculin exclut toute intention de discrimination et vise seulement à alléger le texte.

Page 4: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 2 de 49

A INTRODUCTION

Ressources naturelles Canada (RNCan), par l'intermédiaire du Laboratoire de la technologie des matériaux(LTM) du Secteur des minéraux et des métaux (SMM), est l'Organisme de certification en ENDresponsable du Programme canadien de certification du personnel affecté aux essais non destructifs desmatériaux. RNCan certifie les personnes conformément à la norme CAN/ONGC 48.9712.

Pour satisfaire aux exigences de cette fonction, RNCan :

a) étudie les renseignements fournis par les candidats pour s'assurer que ceux-ci possèdent lesconnaissances de base, la formation et l'expérience requises dans le domaine des essais non destructifs,conformément à la norme;

b) prépare, supervise et évalue les examens écrits et pratiques;

c) maintient un réseau national de centres d'examen pour l'administration des examens écrits et pratiques;

d) renouvelle les certificats des candidats conformément à la norme; et

e) recertifie des candidats conformément à la norme.

En certifiant un candidat, RNCan ne fait qu'attester que cette personne a démontré qu'elle possèdesuffisamment de connaissances, de savoir-faire, de formation et d'expérience pour répondre aux exigencesde la norme CAN/ONGC 48.9712. RNCan ne peut pas, au moment de la certification ou en tout autretemps par la suite, attester de la compétence des techniciens dans une situation particulière.

En administrant le programme, RNCan cherche à fournir, de façon équitable, les services nécessaires àl'application du programme à l'échelle nationale. Un comité consultatif composé de personnes quiconnaissent bien le domaine des essais non destructifs au Canada conseille RNCan sur la mise en oeuvredu programme.

Page 5: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 3 de 49

B CONSEILS POUR LA RÉUSSITE DES EXAMENS ÉCRITSDE CERTIFICATION EN ESSAIS NON DESTRUCTIFS

1. Étudiez avant de vous présenter aux examens écrits. En général, les cours de formation visent àcompléter vos efforts personnels, et non à les remplacer. De plus, ils couvrent habituellement beaucoupde matière en peu de temps. Pour assimiler la matière, il faut étudier beaucoup.N. B. : Ne vous fiez pas aux notes que vous avez obtenues lors des cours de formation. Les candidatstrouvent en général les examens de RNCan plus difficiles.

2. Avant de commencer un examen, lisez toutes les directives.

3. Avant de répondre à une question à choix multiples, lisez la question et tous les choix de réponse. Vousdevez choisir la réponse la plus exacte.

4. Si vous avez de la difficulté à répondre à une question, procédez par élimination. Souvent, il ne vousrestera qu'à choisir entre deux réponses possibles.

5. Si vous ne pouvez répondre à une question, ne perdez pas de temps et passez à la suivante. S'il vousreste du temps à la fin, revenez sur les questions auxquelles vous n'avez pas répondu.

6. Pour vérifier vos connaissances, nous recommandons les échantillons de questions suivants, qui sontdisponibles sur le marché :a) Ginzel Bros. NDT Testmaker Questions Data Baseb) Supplements to Recommended Practice SNT-TC-1A (manuels de questions et réponses)

Ouvrages de référence

Les manuels cités dans ce guide à titre d’ouvrages de référence peuvent être achetés aux endroits suivants:

Canadian Institute for NDE135 Fennell Avenue W. Port. #7Hamilton (Ontario)L8N 3T2Téléphone : (905) 387-1640

Télécopieur : (905) 574-6080

ASNT1711 Arlingate LaneP.O. Box 28518Columbus, Ohio43228 - 0518U.S.A.Téléphone : (614) 274-6003 ou 1-800-222-2768

Télécopieur : (614) 274-6899

Page 6: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 4 de 49

C.1 EXAMENS DE NIVEAU 1EXIGÉS AUX TERMES DE LA NORME CAN/ONGC - 48.9712

EXAMENS ÉCRITS ET PRATIQUES DE RADIOGRAPHIE INDUSTRIELLE (RT)NIVEAU 1 SECTEUR DES MATÉRIAUX ET COMPOSANTS INDUSTRIELS (MCI)

EXAMEN NOTE CONTENU DURÉE OBSERVATIONS

Examen écrit

général70 %

40 q.c.m. sur les principes de la méthode

RT1 h

N'a pas à être répété pour les

autres secteurs

Examen écrit

secteur des MCI

(multi-secteur)

70 %

40 q.c.m. au total :

-15 q.c.m. sur les défauts détectables par

RT, leur nom, leur position et leur aspect

-25 q.c.m. sur les applications et les

techniques simples de la méthode RT

1 h

Examen écrit de

radioprotection70 % 25 q.c.m. sur la radioprotection 1 h

Applicable aux niveaux 1, 2

et 3 - n'a pas à 'être fait

plus d'une fois

Examen pratique

général

70 %

Effectuer les réglages requis et utiliser

adéquatement le matériel d'essai en vue

d'obtenir des résultats satisfaisants et de

bien les interpréter. Comprend le traçage

d'une courbe d'exposition sur du papier

semi-logarithmique pour un niveau

d'énergie donné. 4 h

N'a pas à être répété pour les

autres secteurs

Tous les essais sont réalisés

conformément aux

instructions écrites

Examen pratique

secteur des MCI

(multi-secteur)

Inspecter deux pièces ou parties de pièces

en suivant des instructions écrites.

Utiliser les pièces en suivant

des instructions détaillées sur

la façon de faire les

inspections et de consigner

les résultats

q.c.m. Y question à choix multiples

N.B. : Pour la certification de niveau 1, une note finale pondérée (écrit + pratique) d’au moins 80 % doit être obtenue.

Page 7: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 5 de 49

C.2 OUVRAGES À CONSULTER EN VUE DES EXAMENS ÉCRITS DE NIVEAU 1

Examen général et examen sur les MCI

1. Classroom Training Handbook Radiographic Testing (CT-6-6)General Dynamics Convair DivisionPublié par l’ASNT

2. Radiography in Modern IndustryPar Eastman Kodak Company

3. Nondestructive Testing Handbook - volume 3Par l’ASNT

4. CAN/ONGC 48.5-95 (48-GP-5M)Préparé par le Comité des END, méthode RT Publié par l'Office des normes générales du Canada

5. Nondestructive Testing, Introduction (P1-4-1)General Dynamics

Note : Ces publications couvrent la plupart des sujets visés par l'examen général et par l'examen sur lesecteur des MCI. Il pourrait toutefois s'avérer utile de consulter d'autres ouvrages.

Examen de radioprotection

1. Radiography in Modern IndustryPar Eastman Kodak Company

2. Nondestructive Testing Handbook, 2e édition, volume 3Préparé par Lawrence E. Bryant, Paul McIntire, Robert C. McMasterPublié par l’American Society for Nondestructive Testing

3. Norme CAN/ONGC 48.975-95

4. Commission canadienne de sûreté nucléaire, loi et réglementation

D'après le programme de formation recommandé dans la norme CAN/ONGC 48.9712pour les examens généraux et les examens sur les MCI

Page 8: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 6 de 49

C.3 ÉCHANTILLON DE QUESTIONS POUR LES EXAMENS ÉCRITS DE NIVEAU 1

Niveau 1, examen général

1. Les composants fondamentaux d'un atome sont :a) les protons, les positons et les électrons.

b) les protons, les électrons et les rayons gamma.c) les photons, les électrons et les neutrons.d) les protons, les électrons et les neutrons.

2. Le rayonnement primaire est :a) la totalité du rayonnement qui tombe sur une pellicule radiographique.

b) le rayonnement qui vient directement d'une source radioactive.c) le rayonnement qui vient directement de la cible d'un tube à rayons X.d) les énoncés b) et c) sont vrais.

3. Les rayons X émis par la tache focale d'une cible en tungstène d'un tube à rayons X :a) sont concentrés vers le bas à cause de l'inclinaison de la cible en tungstène.

b) sont défléchis vers le bas à cause de l'inclinaison de la cible en tungstène.c) sont formés d'électrons très rapides qui sont défléchis vers le bas à cause de l'inclinaison de la tache

focale.d) se propagent en lignes droites divergentes sous forme de faisceau conique dont l'origine est la tache

focale.

4. Un graphique représentant l'intensité d'une source radioactive (en becquerels) en fonction du tempss'appelle :a) une courbe d'étalonnage.

b) une courbe de décroissance radioactive.c) une courbe d'exposition.d) un gradient de densité.

5. Le rayonnement alpha est une forme :a) de rayonnement gamma.

b) de rayonnement électromagnétique.c) d'émission de particules.d) de rayonnement de rayons X.

6. En général, lequel des énoncés suivants s'applique aux écrans renforçateurs fluorescents : a) une exposition plus longue et une définition radiographique médiocre.

b) une exposition plus courte et une définition radiographique médiocre.c) une exposition plus courte et une meilleure définition radiographique.d) une exposition plus courte et une définition radiographique claire.

Page 9: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 7 de 49

7. Une matière entourant un objet ou qui y est insérée pour réduire les effets non souhaités durayonnement diffusé, lors d'une radiographie s'appelle :a) collimation

b) matière filtrante.c) matériau réfractif.d) matériau de blocage.

8. La netteté du contour de l'image radiographique est améliorée lorsque :a) la tache focale du tube à rayons X ou la dimension physique de la source gamma est agrandi(e).

b) la distance entre la source et la pellicule est augmentée.c) le temps de développement de la pellicule est prolongé.d) une pellicule à grain plus gros est utilisée.

9. On appelle la différence de densité entre deux aires adjacentes d'une radiographie :a) le flou.

b) le contraste radiographique.c) la densité relative de l'échantillon.d) la densité de l'objet.

10. On se sert d'un pénétramètre (ou indicateur de qualité d'image, I.Q.I.), en radiographie pour indiquer:a) la sensibilité de la pellicule radiographique.

b) la taille du plus petit défaut décelable.c) la densité de la pellicule radiographique.d) le contraste de la pellicule radiographique.

11. La radiographie en temps réel pourrait aussi s'appeler :a) radiographie éclair.

b) xéroradiographie.c) fluoroscopie.d) autoradiographie.

12. Le choix du type convenable de pellicule radiographique à utiliser lors du contrôle aux rayons X d'unepartie de pièce en particulier dépend :a) de l'épaisseur de la partie de pièce en question.

b) de la densité de cette partie de pièce.c) de la plage de tension de l'appareil à rayons X dont on dispose.d) des trois facteurs susmentionnés.

13. Au cours du développement du film radiographique, quand on utilise le révélateur, il est important derespecter le rapport temps/température recommandé par les fabricants de produits chimiques.Cependant, si l'on garde le temps constant (soit le même que celui qui est recommandé) et que latempérature du révélateur est réduite en deçà de celle qui est recommandée, il en résultera :a) un film radiographique surdéveloppé.

b) un film radiographique sous-développé.c) un film radiographique voilé.d) des dommages au film radiographique dus au phénomène de plissement.

Page 10: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 8 de 49

14. La «finesse de grain inhérente» fait référence à la dispersion des cristaux d'halogénure d'argent dansl'émulsion d'un film radiographique non exposé.Cette finesse de grain inhérente du film radiographiqueinflue sur :a) le contraste.

b) la sensibilité.c) la densité.d) a), b) et c).

15. La quantité de noircissement du film en radiographie s'appelle :a) la transmittance

b) l'opacitéc) la densitéd) le pourcentage de transmittance

Réponses

1. D 2. D 3. D 4. B 5. C 6. B 7. D8. B 9. B 10. A 11. C 12. D 13. B 14. D 15. C

Niveau 1, examen sur le secteur des MCI

1. Le facteur d'utilisation d'un tube à rayons X est une mesure :a) de la tension maximale que l'on peut appliquer au tube.

b) de l'intensité maximale de courant filament que l'on peut appliquer.c) du temps que le tube doit reposer entre deux poses.d) du temps nécessaire pour réchauffer le tube avant de procéder à la première exposition de la

journée.

2. L'épaisseur normale de l'acier radiographié si l'on utilise l'IR-192 varie entre :a) 5 mm et 25 mm

b) 25 mm et 75 mmc) 5 mm et 100 mmd) 45 mm et 200 mm

3. Pour réduire le temps d'exposition, le radiologiste pourrait :a) utiliser un écran renforçateur en plomb.

b) augmenter la distance du foyer à la pellicule.c) développer la pellicule dans des solutions chimiques à température moins élevée.d) placer un filtre de cuivre à la fenêtre du tube à rayons X.

4. On appelle l'effet produit par le rayonnement primaire qui frappe un porte-film ou une cassette aprèsavoir traversé une portion mince de la pièce, et qui provoque une diffusion dans les ombres des portionsadjacentes plus épaisses :a) la formation d'images de rayonnement.

b) l'effet de taches.c) la dégradation des contours.d) le flou.

Page 11: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 9 de 49

5. Les filtres placés entre le tube à rayons X et la pièce ont tendance à réduire la diffusion qui dégradel'image de la pièce par :a) absorption des rayons du faisceau primaire, de grande longueur d'onde.

b) absorption des rayons du faisceau primaire, de courte longueur d'onde.c) absorption du rayonnement diffusé.d) réduction de l'intensité du faisceau.

6. La règle générale que l'on emploie fréquemment pour déterminer la tension applicable lors de laradiographie d'une pièce aux rayons X stipule :a) qu'il faut appliquer la tension maximale permise en fonction des autres facteurs.

b) qu'il faut appliquer la tension minimale permise en fonction des autres facteurs.c) que la tension est une constante qui ne peut être modifiée.d) que la tension n'est pas une variable importante et que sa gamme qui peut être très étendue n'a

aucune influence sur la radiographie.

7. Quel est le nom du défaut qui risque le plus de se produire au raccordement de sections légères etlourdes?a) Porosité

b) Fissures à chaudc) Soufflured) a) et c)

8. Sur une radiographie, un point foncé ovale ou rond présentant des bords uniformes est probablementun signe de :a) perforation.

b) fissure de cratère.c) porosité.d) fusion incomplète.

9. À quel endroit sur une pièce forgée peut-on retrouver un éclatement?a) À l'intérieur de la pièce

b) Toujours à la surface de la piècec) À la surface de la pièced) Les réponses a) et c) sont bonnes

10. Quel est le défaut qui endommage les surfaces en contact et ce, surtout dans un environnement corrosif?a) La fissure de corrosion sous contrainte

b) La fragilisationc) L’usure par corrosiond) La corrosion intergranulaire

Réponses

1. C 2. B 3. A 4. C 5. A6. B 7. B 8. C 9. D 10. C

Page 12: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 10 de 49

Niveaux 1, 2 et 3, examen de radioprotection

1. Les compteurs Geiger-Mueller sont utilisés pour la détection des rayonnements, mais leur emploi n'estpas recommandé dans les travaux de radiographie industrielle. Pourquoi?a) La forte intensité du rayonnement provoque la saturation des batteries et les empêche de fonctionner

correctementb) La forte intensité du rayonnement rend les tubes Geiger cassants et fragilesc) La forte intensité du rayonnement peut provoquer la saturation du tube Geiger qui donnera une

indication trop faible, ou pas d'indication du tout, du véritable taux d'expositiond) La forte intensité du rayonnement provoque une amplification gazeuse de l'ordre de 1010 et cause

l'explosion du tube Geiger

2. Un taux d'exposition de 5 mR/h est mesuré juste à l'extérieur d'une porte en acier d'une salle deradiographie. La couche de demi-atténuation en plomb pour les rayons X transmis est de 0,09 cm.Quelle épaisseur de plomb doit-on ajouter à la porte pour réduire le taux d'exposition à 1 mR/h?a) 0,21 cm

b) 0,018 cmc) 2,25 cmd) 0,45 cm

3. La couche de demi-atténuation (CDA) du plomb utilisé pour réduire les fuites d'un tube à rayons Xfonctionnant à 200 kV est de 0,4 mm. Quelle épaisseur de plomb faut-il utiliser pour réduire cette fuitepar un facteur de 16?a) 0,4 mm

b) 0,8 mmc) 1,6 mmd) 4,8 mm

4. Quelle que soit l'unité dans laquelle elle est exprimée, la dose absorbée est une mesure : a) de la quantité d'énergie transmise à une unité de masse.

b) du dommage biologique réel.c) de l'ionisation par unité de volume.d) le produit de a et b.

5. La couche d'atténuation au dixième du plomb pour des rayons X de 250 kVp est de 2,9 mm. Quelleépaisseur de plomb est nécessaire pour réduire le taux d'exposition à cette énergie de rayonnement d’unfacteur de 1 000?a) 2 900 mm

b) 0,25 mmc) 8,7 mmd) 87 cm

6. Une personne qui reçoit sur l'ensemble du corps une dose équivalente à 5 rems en un an :a) peut contracter la maladie des rayons.

b) ne devrait recevoir aucune radiographie à des fins médicales.c) ne sera pas affectée.d) peut voir augmenter les risques d'un cancer.

Page 13: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 11 de 49

7. Dans une zone non contrôlée attenante à une salle de rayons X, le blindage doit être suffisant pourassurer un taux d’exposition maximal de : a) 2,5 mR par semaine

b) 10 mR par semainec) 25 mR par semained) 100 mR par semaine

8. Un compteur placé à 18 cm d'un tube à rayons X en marche enregistre 72 000 coups par minute (c/min).Si, à une autre distance, le compteur enregistre 44 100 c/min, quelle est la nouvelle distance?a) 21 cm

b) 22 cmc) 23 cmd) 24 cm

9. Sachant que le débit de dose à 2 mètres d'un tube à rayons X est de 1 200 mR/h, quel serait le débit dedose à 8 mètres?a) 75 mR/h

b) 100 mR/hc) 200 mR/hd) 300 mR/h

10. La dose annuelle maximale au corps entier qu'un opérateur de machines à rayons X peut recevoir estde : a) 5 millisieverts

b) 50 millisievertsc) 500 millisievertsd) 5000 millisieverts

11. Un tube à rayons X fonctionnant à 200 kVc et à 4 mA convient à l'examen d'un tuyau d'acier de 1/4 pod'épaisseur. Quelle est l'énergie des rayons X produits au moyen de cette technique?a) 800 kVc

b) 0,8 kVcc) jusqu'à 200 keVd) 0,8 MeV

12. Si le champ à 2,5 m d'une source Ir192 est de 2 :Gy/h, jusqu'à quelle distance peut-on s'approcheravant que le champ n'atteigne 25 :Gy/h?a) 0,21 m

b) 0,50 mc) 0,67 md) 0,71 m

13. La limite de dose annuelle maximale pour les personnes ne travaillant pas sous rayonnements est égale:a) à la limite admissible pour les travailleurs sous rayonnement (TSR)

b) à la moitié de la limite admissible pour les travailleurs sous rayonnementc) à 1/10 de la limite admissible pour les travailleurs sous rayonnementd) à 1/100 de la limite admissible pour les travailleurs sous rayonnement

Page 14: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 12 de 49

14. Si la CDA pour des rayons X de 400 kV est de 7,6 mm et que le champ est de 10 Gy/h, combien deCDA de plomb faudra-t-il pour réduire le champ à 1 Gy/h?a) 10

b) 5,4c) 3,3d) 1,2

15. Une dose de 50 millisieverts est équivalente à :a) 5 millirems

b) 50 milliremsc) 0,5 remd) 5 rems

Réponses1. C 2. A 3. C 4. A 5. C 6. D 7. B8. C 9. A 10. B 11. C 12. D 13. C 14. C 15. D

Page 15: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 13 de 49

C.4 RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX CONCERNANT LES EXAMENS PRATIQUES DE NIVEAU 1

1. L'examen pratique dure quatre heures.

2. Les candidats à l'examen pratique de niveau 1 en radiographie industrielle ne sont pas autorisés àconsulter des manuels ou des notes autres que ceux qui leur sont fournis. Ils ont le droit d'utiliser unecalculatrice scientifique si elle ne contient par de renseignements ou de programmes susceptibles dedonner des solutions aux questions de l'examen.

3. On montre aux candidats comment placer et utiliser le matériel et les accessoires requis pour effectuerl'examen.

4. Aucune préparation des surfaces n'est permise sur les pièces; celles-ci doivent être utilisées tellesquelles.

5. Aucune marque ne doit être faite sur le matériel, les pièces et les échantillons de référence.

6. Il est interdit de sortir les documents et les pièces du laboratoire. Les candidats sont donc tenus deremplir tous les rapports avant de quitter les lieux.

7. Les candidats peuvent poser des questions au surveillant, qui peut refuser de répondre s'il juge qu'ilrisque de leur donner des solutions aux problèmes de l'examen.

8. Les candidats qui le désirent peuvent, une fois l'examen pratique terminé, formuler des commentairesen remplissant la feuille qui leur est fournie à cette fin. La feuille peut être remise au surveillant ouenvoyée plus tard à :Richard WoodOrganisme de certification en END568, rue Booth, Ottawa (Ontario) K1A 0G1Téléphone : (613) 992-9276 Télécopieur : (613) 943-8297

N. B. : Si un candidat semble dérouté et peu sûr de lui pendant l'examen pratique, le surveillant peutdiscuter de la situation avec lui et, à la limite, mettre fin à l'épreuve.

C.5 CONTENU DES EXAMENS PRATIQUES DE NIVEAU 1

Le candidat doit exécuter les opérations suivantes :

Examen pratique général

1. Exécuter un (1) essai d'étalonnage en suivant des instructions écrites. (Courbe d'exposition)

Examen pratique sur le secteur des MCI :

1. Inspecter une pièce soudée en suivant des instructions écrites.

2. Inspecter une pièce de métal façonnée en suivant des instructions écrites.

Page 16: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 14 de 49

C.6 CONSEILS POUR LA RÉUSSITE DES EXAMENS PRATIQUES DE NIVEAU 1

1. Ne passez pas trop de temps sur une partie de l'examen au détriment des autres. Nous vous suggéronsce qui suit :- 0 h 15 pour lire les informations générales et vous familiariser avec le matériel et les accessoires- 1 h 45 pour effectuer l'essai d'étalonnage- 1 h pour inspecter la pièce soudée- 1 h pour inspecter la pièce de métal façonnée

2. Remplissez complètement les rapports de façon claire et soignée.

3. N'hésitez pas à poser des questions au surveillant. S'il ne peut vous répondre parce qu'il risque de vousdonner des solutions aux problèmes de l'examen, il vous le dira.

Page 17: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 15 de 49

D.1 EXAMENS DE NIVEAU 2EXIGÉS AUX TERMES DE LA NORME CAN/ONGC - 48.9712

EXAMENS ÉCRITS ET PRATIQUES DE RADIOGRAPHIE INDUSTRIELLE (RT)NIVEAU 2 SECTEUR DES MATÉRIAUX ET COMPOSANTS INDUSTRIELS (MCI)

EXAMEN NOTE CONTENU DURÉE OBSERVATIONS

Examen écrit

général70 %

40 q.c.m. sur les principes de la méthode

d’essai non destructif par RT1 h

N'a pas à être répété

pour les autres secteurs

Examen écrit

secteur des MCI

(multi-secteur)

70 %

70 q.c.m. au total :

-30 q.c.m. sur les M et P et les défauts

-10 q.c.m. sur les codes (2 x 5)

-30 q.c.m. sur les applications et les

techniques de la méthode d’essai par RT

2 h 30

Examen écrit

de

radioprotection

70 %25 q.c.m. sur la radioprotection

Identique à celui du niveau 11 h

N'a pas à être répété

s'il a été réussi au

niveau 1

Examen pratique

général

70 %

Caractéristiques de rendement/étalonnage

Identique à celui du niveau 1

2 jours

N'a pas à être répété

s'il a été réussi au

niveau 1

Examen pratique

secteur des MCI

(multi-secteur)

Inspecter 4 pièces : une pièce soudée avec

des rayons gamma, ainsi qu'une pièce

soudée,

une pièce moulée ou forgée de métal léger

et

une pièce moulée ou forgée de métal lourd

avec des rayons X,

Préparer 4 techniques (instructions).

Interpréter 26 radiographies.

q.c.m. Y question à choix multiples

M et P Y matériaux et procédés

N.B. : Pour la certification de niveau 2, une note finale pondérée (écrit + pratique) d’au moins 80 % doit être obtenue.

Page 18: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 16 de 49

D.2 OUVRAGES À CONSULTER EN VUE DES EXAMENS ÉCRITS DE NIVEAU 2

Examen général

1. Nondestructive Testing HandbookPremière et deuxième éditions, volumes 1 et 3Par l’ASNT

2. Radiography in Modern Industry Par Eastman Kodak Company

3. CAN/ONGC 48.5-95 (48-GP-5M)Préparé par le Comité des END, méthode RT Publié par l'Office des normes générales du Canada

4. Materials and Processes for NDT Technology Par l’ASNT

Examen sur le secteur des MCI

1. Classroom Training Handbook Radiographic Testing Par General Dynamics

2. Nondestructive Testing HandbookPremière et deuxième éditions, volume 3Par l’ASNT

3. Materials and Processes for NDT TechnologyÉdition de 1981 Par l’ASNT

4. Basic Metallurgy for Nondestructive TestingÉdition de 1988

5. CAN/ONGC 48.5-95 (48-GP-5M)Préparé par le Comité des END, méthode RT Publié par l'Office des normes générales du Canada

6. Radiography in Modern IndustryPar Eastman Kodak Company

Page 19: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 17 de 49

À l'heure actuelle, cinq (5) codes/spécifications sont utilisés pour l'examen de niveau 2 sur le secteur desMCI :

1. CSA Z184-M2. ASTM E 1025-84 Hole Type Image Quality Indicators Used for Radiography3. Military Standard Inspection Radiographic MIL-STD-453C4. MIL-1-6865 (ASG)5. ASTM E 94 - Standard Practice for Radiographic TestingNote :De nouveaux codes et des questions sont ajoutés périodiquement.On recommande aux candidats de ne pas acheter ces publications, mais plutôt de se familiariser avec lecontenu général des codes et des normes.

N. B. : Ces publications couvrent la plupart des sujets visés par les deux examens écrits. Il pourrait toutefoiss'avérer utile de consulter d'autres ouvrages.

Examen de radioprotection

1. Radiography in Modern IndustryPar Eastman Kodak Company

2. Nondestructive Testing Handbook, 2e édition, volume 3Préparé par Lawrence E. Bryant, Paul McIntire, Robert C. McMasterPublié par l’American Society for Nondestructive Testing

3. Norme CAN/ONGC 48.975-95

4. Commission canadienne de sûreté nucléaire, loi et réglementation

D'après le programme de formation recommandé dans la norme CAN/ONGC 48.9712pour les examens généraux et les examens sur les MCI

Page 20: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 18 de 49

D.3 ÉCHANTILLON DE QUESTIONS POUR LES EXAMENS ÉCRITS DE NIVEAU 2

Niveau 2, examen général

1.Le Cobalt-59 se transforme en Cobalt-60 lorsqu'il est déposé dans un réacteur nucléaire où il capture :a) un électron.

b) un neutron.c) un proton.d) une contamination.

2. Toute action qui dérange l'équilibre électrique des atomes dont est constituée la matière est appelée :

a) atténuation

b) ionisationc) absorptiond) désintégration

3. Deux facteurs qui influent beaucoup sur la qualité du matériau cible dans un tube à rayons X sont :a) la résistance à la traction et la limite élastique.

b) le point de fusion et l'intensité magnétique.c) la résistance électrique et la résistance à la traction.d) le numéro atomique et le point de fusion.

4. Plus une source gamma est petite :a) plus le pouvoir de pénétration de la source gamma est élevé.

b) plus le pouvoir de pénétration de la source gamma est faible.c) le pouvoir de pénétration de la source gamma ne dépend pas des dimensions de la source.d) aucune de ces réponses.

5. Un dispositif qui utilise un canon à électrons, des champs magnétiques et un tube circulaire creux (enforme de beignet) pour accélérer les électrons sur une piste circulaire et les diriger vers une cible pourproduire des rayons X est :a) le générateur Van de Greff.

b) le bétatron.c) le transformateur accordé.d) l'accélérateur linéaire.

6. La surface de la cible projetée parallèlement à l’axe central du faisceau émergent utile d'un tube àrayons X s'appelle :a) tache focale.

b) foyer.c) tache focale efficace.d) manque de netteté géométrique.

7. Le(s) élément(s) qui influe(nt) sur le contraste du sujet est (sont):a) les différences d'épaisseur de la pièce.

b) la qualité du rayonnement.c) le rayonnement diffusé.d) tous les éléments ci-dessus.

Page 21: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 19 de 49

8. La netteté du contour de l'image est améliorée lorsque :a) la tache focale ou la dimension physique de la source est agrandie.

b) la distance entre la pièce et la pellicule est augmentée.c) le temps de développement de la pellicule est prolongé.d) une pellicule à grain plus fin est utilisée.

9. Lorsqu'on développe manuellement des pellicules, on agite deux ou trois fois les supports après avoirplongé les films dans le révélateur pour :a) disperser à la surface de la pellicule les granules d'argent non exposées.

b) empêcher le plissage.c) déloger toute bulle d'air qui adhère à l'émulsion.d) empêcher que la radiographie ne soit voilée.

10. Une augmentation du temps de développement provoque :a) l'accentuation de la pente de la courbe caractéristique et son déplacement vers la gauche.

b) l'accentuation de la pente de la courbe caractéristique et son déplacement vers la droite.c) le déplacement de la courbe vers la gauche, sa forme restant la même.d) peu d'effet sur la courbe caractéristique.

11. Dans la mesure du possible, le pénétramètre est placé:a) sur la surface de la pièce exposée à la source

b) sur la surface de la pièce qui fait face au filmc) sur la partie la plus épaisse de la pièced) au centre de la zone examinée

12. Quel moyen utilise-t-on normalement pour enregistrer les images en autoradiographie?a) le microdensitomètre

b) la plaque xérographiquec) le film radiographiqued) l’écran de télévision

Réponses

1. B 2. B 3. D 4. C 5. B 6. C7. D 8. D 9. C 10. A 11. A 12. C

Niveau 2, examen sur le secteur des MCI

1. Quelle est la dose de rayonnement à 4 mètres d'une source, quand cette dose de rayonnement est de 20mSv à 1 mètre.a) 1,25 mSv

b) 5 mSvc) 80 mSvd) 160 mSv

Page 22: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 20 de 49

2. Soit un échantillon de Co-60 (demi-vie de 5,3 années) ayant une activité de 100GBq. Dans combiende temps l'activité de cet échantillon sera-t-elle égale à seulement 22GBq?a) 10,2 années

b) 10,9 annéesc) 11,1 annéesd) 11,6 années

3. Pour laquelle des longueurs d'onde suivantes le pouvoir de pénétration d'un faisceau de rayons X est-ille plus grand?a) 0,1 nanomètre.

b) 9,0 nanomètres.c) 100,0 nanomètres.d) 3,0 nanomètres.

4. Une source de rayons gamma de Cobalt-60 a une limite pratique de pénétration d'environ :a) 62 mm d'acier (2,5 po).

b) 100 mm d'acier (4,0 po).c) 185 mm d'acier (7,0 po).d) 275 mm d'acier (12,0 po).

5. Si un spécimen est radiographié d'abord sous une tension de 40 kV puis sous une tension de 50 kV, letemps de pose étant compensé de façon à obtenir des radiographies de même densité, laquelle desaffirmations suivantes s'avérera exacte?a) L'exposition à 40 kV donnera une radiographie dont le contraste sera plus faible et la latitude plus

grande que la radiographie exposée à 50 kV.b) L'exposition à 40 kV donnera une radiographie dont le contraste sera plus grand et la latitude plus

grande que la radiographie exposée à 50 kV.c) L'exposition à 50 kV donnera une radiographie dont le contraste sera plus faible et la latitude plus

grande que la radiographie exposée à 40 kV.d) L'exposition à 50 kV donnera une radiographie dont le contraste sera plus élevé et la latitude plus

grande que la radiographie exposée à 40 kV.

6. Lequel des points suivants n'est pas un avantage pour la radiographie sur papier?a) la facilité d'accès

b) le visionnement de densités supérieures à la radiographie sur filmc) la qualité de l'imaged) la portabilité et l'économie

7. Pour obtenir un déchirement lamellaire, quelle doit être la direction de la contrainte appliquée?a) Parallèle au sens du laminage de la plaque

b) Perpendiculaire au sens du laminage de la plaquec) À 45° par rapport au sens du laminage de la plaque d) Toutes ces réponses

Page 23: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 21 de 49

8. Etant donné que le laminage produit l'aplatissement et l'allongement d'une feuille de métal, qu'arrivera-t-il à une poche de gaz contenue dans une feuille de métal après le laminage à chaud?a) Elle sera toujours là et de même dimension

b) Elle sera toujours là et elle croîtc) Elle sera toujours là, mais de plus grande dimensiond) Aucune de ces réponses

9. Les pièces moulées en aluminium sont sujettes :a) aux fissures de retrait

b) à la porosité superficielle et aux reprisesc) au microretraitd) toutes ces réponses

10. Où débutent généralement les fissures à chaud?a) en profondeur ou en surface

b) à partir d'une grosse porositéc) à partir de supports de noyaud) à partir de parties planes

11. La fissuration sous cordon se produit dans :a) la passe de base d'une soudure

b) la zone d’une soudure affectée par la chaleur c) l'avant-dernière couche de soudured) le cratère à l'extrémité d'un cordon de soudure

12. Dans une soudure à électrode enrobée, les poches de gaz emprisonnées qui sont alignées et relativementrapprochées sont appelées :a) retassures allongées

b) porosités linéairesc) piqûresd) porosités rectilignes

13. Laquelle des discontinuités suivantes n'est pas courante dans les pièces forgées?a) Repliure

b) Retraitc) Éclatementd) Flocons

14. Comment s'appellent les traits fins susceptibles de se produire par groupe en raison de la présenced'impuretés non métalliques dans le lingot d'origine, puis extrudés dans le sens longitudinal?a) Inclusions linéaires.

b) Pailles.c) Laminations.d) Repliures.

Page 24: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 22 de 49

15. Pouvez-vous dire s'il y a une différence entre une fissure de fatigue par corrosion et de la corrosionintergranulaire, et ce par rapport au grain du métal.a) non, ces 2 défauts sont transgranulaires

b) non, ces 2 défauts sont intergranulairesc) oui, une fissure de fatigue par corrosion est transgranulaire et la corrosion intergranulaire est

intergranulaired) oui, une fissure de fatigue par corrosion est intergranulaire et la corrosion intergranulaire est

transgranulaire

Réponses

1. A 2. D 3. A 4. C 5. C 6. B 7. B8. D 9. D 10. A 11. B 12. B 13. B 14. A 15. C

Page 25: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 23 de 49

Niveaux 1, 2 et 3, examen de radioprotection

1. Les compteurs Geiger-Mueller sont utilisés pour la détection des rayonnements, mais leur emploi n'estpas recommandé dans les travaux de radiographie industrielle. Pourquoi?a) la forte intensité du rayonnement provoque la saturation des batteries et les empêche de fonctionner

correctementb) la forte intensité du rayonnement rend les tubes Geiger cassants et fragilesc) la forte intensité du rayonnement peut provoquer la saturation de tube Geiger qui donnera une

indication trop faible, ou pas d'indication du tout, du véritable taux d'expositiond) la forte intensité du rayonnement provoque une amplification gazeuse de l'ordre de 1010 et, donc,

l'explosion du tube Geiger

2. Un taux d'exposition de 5 mR/h est mesuré juste à l'extérieur d'une porte en acier d'une salle deradiographie. La couche de demi-atténuation en plomb pour les rayons X transmis est de 0,09 cm.Quelle épaisseur de plomb doit-on ajouter à la porte pour réduire le taux d'exposition à 1 mR/h.a) 0,21 cm

b) 0,018 cmc) 2,25 cmd) 0,45 cm

3. La couche de demi-atténuation (CDA) du plomb utilisé pour réduire les fuites d'un tube à rayons Xfonctionnant à 200 kV est de 0,4 mm. Quelle épaisseur de plomb faut-il utiliser pour réduire cette fuited’un facteur de 16?a) 0,4 mm

b) 0,8 mmc) 1,6 mmd) 4,8 mm

4. Quelle que soit l'unité dans laquelle elle est exprimée, la dose absorbée est une mesure : a) de la quantité d'énergie transmise à une unité de masse

b) du dommage biologique réelc) de l'ionisation par unité de volumed) le produit de a et b

5. La couche d'atténuation au dixième du plomb pour des rayons X de 250 kVp est de 2,9 mm. Quelleépaisseur de plomb est nécessaire pour réduire le taux d'exposition à cette énergie de rayonnement d’unfacteur de 1 000?a) 2 900 mm

b) 0,25 mmc) 8,7 mmd) 87 cm

6. Une personne qui reçoit sur l'ensemble du corps une dose équivalente à 5 rems en un an :a) peut contracter la maladie des rayons

b) ne devrait recevoir aucune radiographie à des fins médicalesc) ne sera pas affectéed) peut voir augmenter le risque d'un cancer

Page 26: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 24 de 49

7. Dans le cas d'une zone non contrôlée attenante à une salle de rayons X, le blindage doit être suffisantpour assurer un taux d’exposition maximal de :a) 2,5 mR par semaine

b) 10 mR par semainec) 25 mR par semained) 100 mR par semaine

8. Un compteur placé à 18 cm d'un tube à rayons X en fonctionnement enregistre 72 000 coups par minute(c/min). Si, à une autre distance, le compteur enregistre 44 100 c/min, quelle est la nouvelle distance?a) 21 cm

b) 22 cmc) 23 cmd) 24 cm

9. Sachant que le débit de dose à 2 mètres d'un tube à rayons X est de 1 200 mR/h, quel serait le débit dedose à 8 mètres?a) 75 mR/h

b) 100 mR/hc) 200 mR/hd) 300 mR/h

10. La dose annuelle maximale au corps entier qu'un opérateur de machines à rayons X peut recevoir est:a) 5 millisieverts

b) 50 millisievertsc) 500 millisievertsd) 5 000 millisieverts

11. Un tube à rayons X fonctionnant à 200 kVc et à 4 mA convient à l'examen d'un tuyau d'acier de 1/4 pod'épaisseur. Quelle est l'énergie des rayons X produits au moyen de cette technique?a) 800 kVc

b) 0,8 kVcc) jusqu'à 200 keVd) 0,8 MeV

12. Si le champ à 2,5 m d'une source Ir192 est de 2 :Gy/h, jusqu'à quelle distance peut-on s'approcheravant que le champ n'atteigne 25 :Gy/h?a) 0,21 m

b) 0,50 mc) 0,67 md) 0,71 m

13. La limite de la dose annuelle maximale pour les personnes ne travaillant pas sous rayonnement estégale :a) à la limite admissible pour les travailleurs sous rayonnement

b) à la moitié de la limite admissible pour les travailleurs sous rayonnementc) à 1/10 de la limite admissible pour les travailleurs sous rayonnementd) à 1/100 de la limite admissible pour les travailleurs sous rayonnement

Page 27: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 25 de 49

14. Si la CDA pour des rayons X de 400 kV est de 7,6 mm et que le champ est de 10 Gy/h, combien deCDA de plomb faudra-t-il pour réduire le champ à 1 Gy/h?a) 10

b) 5,4c) 3,3d) 1,2

15. Un dose de 50 millisieverts est équivalente à:a) 5 millirems

b) 50 milliremsc) 0,5 remd) 5 rems

Réponses1. C 2. A 3. C 4. A 5. C 6. D 7. B8. C 9. A 10. B 11. C 12. D 13. C 14. C 15. D

Page 28: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 26 de 49

D.4 RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX CONCERNANTLES EXAMENS PRATIQUES DE NIVEAU 2

1. Les candidats à l'examen pratique de niveau 2 en radiographie industrielle ne sont pas autorisés àconsulter des manuels ou des notes autres que ceux qui leur sont fournis. Ils ont le droit d'utiliser unecalculatrice scientifique si elle ne contient pas de renseignements ou de programmes susceptibles dedonner des solutions aux questions de l'examen.L'examen pratique dure deux (2) jours.

2. On montre aux candidats l’emplacement et le fonctionnement de l’équipement et des accessoires requispour effectuer l'examen.

3. On indique aux candidats les surfaces accessibles des pièces ainsi que les échantillons de référence.

4. Aucune préparation des surfaces n'est permise sur les pièces; celles-ci doivent être utilisées tellesquelles.

5. Aucune marque ne doit être faite sur le matériel, les pièces et les échantillons de référence.

6. Il est interdit de sortir les documents et les pièces du laboratoire. Les candidats sont donc tenus deremplir tous les rapports avant de quitter les lieux. Le surveillant recueille tous les documents à la finde chaque journée et les remet aux candidats le lendemain.

7. Les candidats peuvent poser des questions au surveillant, qui peut refuser de répondre s'il juge qu'ilrisque de leur donner des solutions aux problèmes de l'examen.

8. Les candidats qui le désirent peuvent, une fois l'examen pratique terminé, formuler des commentairesen remplissant la feuille qui leur est fournie à cette fin. La feuille peut être remise au surveillant ouenvoyée à :Richard Wood

Organisme de certification en END

568, rue Booth, Ottawa (Ontario) K1A 0G1

Téléphone : (613) 992-9276Télécopieur : (613) 943-8297

Note : Si un candidat semble dérouté et peu sûr de lui pendant l'examen pratique, le surveillant peut discuterde la situation avec lui et, à la limite, mettre fin à l'épreuve.

D.5 CONTENU DES EXAMENS PRATIQUES DE NIVEAU 2

Le candidat doit exécuter les opérations suivantes :

Examen pratique général {s'il n'a pas été fait au niveau 1}

A. Effectuer un (1) essai d'étalonnage (courbe d'exposition)

Page 29: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 27 de 49

Examen pratique sur les MCI

B. Inspecter 4 pièces et préparer 4 techniques :une (1) pièce moulée/forgée de métal lourd et préparer une technique;une (1) pièce moulée/forgée de métal léger et préparer une technique;deux (2) pièces soudées. Une pièce doit être radiographiée à l'aide de rayons gamma. Préparer une

technique pour chaque pièce soudée.

Chaque technique doit être préparée de façon qu'un inspecteur en radiographie industrielle de niveau 1puisse, en suivant les étapes, reproduire vos résultats.

C. Interprétation de 26 radiographies**********

A. Traçage d'une courbe d'exposition

Il existe plusieurs types de courbes d'exposition. Le candidat est libre de choisir celui qu'il connaît le mieux.La courbe la plus courante est celle où l'épaisseur du matériau est portée sur papier semi-logarithmique enfonction de l'exposition pour des niveaux d'énergie spécifiés.

Si le candidat choisit de produire une courbe d'exposition autre que celles qui se tracent sur papiersemi-logarithmique, il se peut qu'il doive fournir son propre papier graphique.

Le candidat recevra une pièce métallique à coin en pente uniforme, du papier graphique semi-logarithmiqueet une fiche technique à remplir.

Le candidat devra :- réaliser les expositions selon le kilovoltage spécifié par le surveillant;- localiser et indiquer clairement sur les radiographies l'endroit correspondant à la densité requise du film

(2.0) et enregistrer les données obtenues;- tracer les points de données à partir des radiographies et tracer la courbe d'exposition.

Note : L'examinateur ne doit avoir aucune difficulté à trouver les points.

B. Élaboration de techniques de radiographie

Le candidat recevra :- les pièces;- une norme qui précise les exigences et les limites de toutes les techniques;- la courbe de décroissance des isotopes;- les courbes caractéristiques du film;- les tables de logarithmes et d'antilogarithmes;- les dimensions de la source et le foyer optique des rayons X;- les croquis des pièces, à l'exception de la pièce à inspecter avec des rayons gamma;- les courbes d'exposition.Note :Une fois que le candidat aura pris ses expositions pour la courbe requise dans la partie I de l'examen, onlui fournira les courbes d'exposition appropriées pour l'équipement. Il est à noter que, même si le centred'examen fournit des courbes d'exposition, le candidat ne doit pas tenir pour acquis que ces courbes sontadéquates pour toutes les pièces à radiographier. Cela est particulièrement vrai pour les alliages légers. Ons'attend à ce que le candidat puisse, après une première exposition, rajuster rapidement ses calculs afind'obtenir la densité souhaitée sur les radiographies ultérieures.

Page 30: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 28 de 49

Couverture radiographique

Les pièces doivent être considérées comme cruciales dans leur ensemble et faire l'objet d'un examenradiographique complet (couverture 100 %), la sensibilité et le flou étant conformes à la spécificationfournie. Pour la radiographie des pièces soudées, il faut examiner les soudures seulement et, si possible,environ un centimètre du matériau d'origine adjacent.

Les limites de l'examen de chaque radiographie doivent être indiquées sur la radiographie. Ces limitespeuvent être indiquées sur la pièce à l'aide de marqueurs de plomb ou de flèches, ou encore sur laradiographie avec des crayons pour marquer les clichés.

Lorsque des coupes identiques de la pièce sont radiographiées au moyen d'une série d'expositions qui onttoutes des paramètres d'exposition identiques, le candidat peut prendre et remettre seulement la premièreexposition de la série, pourvu qu'il le précise bien dans sa technique.

Le candidat doit encercler sur la radiographie l'endroit où la lecture de la densité du film a été réalisée, pourque l'examinateur puisse vérifier les calculs.

C. Interprétation des radiographies

Des instructions sont fournies avec les radiographies à interpréter.Pour l'épreuve d'interprétation, le candidat recevra le matériel suivant :- une visionneuse de haute intensité variable;- des feuilles d'interprétation;- une loupe;- une règle;- des gants de coton.

Renseignements généraux

Si le candidat ne suit pas les instructions énoncées pour chaque examen (densité, flou géométrique,sensibilité, etc.), son travail peut être rejeté, à moins qu'il ait des motifs valables. Ces motifs devront êtreexpliqués et appuyés par le surveillant.

Il existe plusieurs façons de radiographier une pièce. La correction de la technique se fera suivant lesinstructions données pour la couverture, la densité de la radiographie, la sensibilité obtenue et l'économiede films et d'expositions.

Les radiographies d'essai doivent être envoyées à l'Organisme de certification en END et être séparées desradiographies de la technique finale. Un exemple de technique est fourni à titre d'information.

Le surveillant peut refuser de répondre à une question s'il juge qu'il risque de donner des solutions aucandidat. Les griffonnages pourraient être refusés.

Le candidat utilisera le film fourni par le centre d'examen. Le surveillant peut demander aux candidats decharger et de développer leurs propres films. Les dimensions du film ne doivent pas dépasser 8 po. sur10 po. Il est préférable d'utiliser un film de format standard.

Le candidat doit faire comme si la pièce était destinée à la production. Il doit accorder de l'importance aucoût de l'inspection, qui dépendra de la durée du travail et du nombre de films utilisés.

Page 31: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 29 de 49

Instructions spéciales pour la radiographie avec des rayons gamma

Le candidat :- recevra un dosimètre chargé; une lecture de l'instrument sera faite à la fin de l'examen;- élaborera une technique de radiographie pour l'examen de la pièce à l'aide de la même procédure que

celle établie pour la technique aux rayons X;- recevra des explications sur l'utilisation sécuritaire d'une caméra gamma;- recevra tous les dispositifs et accessoires nécessaires pour prendre la radiographie avec des rayons

gamma;- devra utiliser des méthodes de travail sécuritaires et s'assurer que personne ne soit exposé à des

rayonnements ionisants excédant la dose permise.

Démonstration de la technique de radiographie

La technique de radiographie doit indiquer tous les paramètres d'essai nécessaires pour qu'une personneayant peu d'expérience puisse reproduire le travail du candidat en maintenant le niveau d'inspection exigé.

La technique présentée à la page suivante a été conçue pour servir de guide aux candidats.

On présume que le destinataire de la technique a une connaissance limitée de la radiographie. Parconséquent, le candidat doit voir à ce que l'information soit transmise au destinataire de façon claire,concise et soignée. Un exemple de technique complète et détaillée est montré à la figure 1.

Le candidat doit concevoir une méthode détaillée d'identification des radiographies, reliant chaque film àla technique.

Page 32: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 30 de 49

Page 33: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 31 de 49

D.6 CONSEILS POUR LA RÉUSSITE DESEXAMENS PRATIQUES DE NIVEAU 2

1. Ne passez pas trop de temps sur une partie de l'examen au détriment des autres parties. Nous voussuggérons ce qui suit :- 1 h pour l'introduction et les instructions

2 h 15 pour chaque technique (4 x 2 h 15 = 9 h)2 h pour la courbe d'exposition (si nécessaire)2 h pour l'interprétation des radiographies

- Évaluez l'intensité de la source d'Ir 192. Si elle est faible, préparez-vous à faire cette technique enpremier puisque le temps d'exposition sera plus long.

- Pendant que vous attendez que les expositions soient développées, commencez à interpréter desradiographies. Il est interdit de sortir les radiographies d'interprétation du centre d'examen.

2. N'hésitez pas à poser des questions au surveillant. S'il ne peut vous répondre parce qu'il risque de vousdonner des solutions aux problèmes de l'examen, il vous le dira.

Erreurs communes qui entraînent des échecs aux examen pratiques de niveau 2 :

1. Le candidat ne se conforme pas aux limites de densité fixées dans la norme fournie par le centred'examen.

2. Le candidat est incapable de calculer le flou géométrique (Ug) et d'élaborer des techniques conformesaux paramètres de la norme fournie par le centre d'examen.

3. Le candidat est incapable de localiser les zones d'intérêt de la pièce et, donc, de faire l'inspection.

4. Le candidat est incapable de sélectionner/localiser correctement les pénétramètres.

5. Le candidat est incapable de produire une technique lisible comprenant suffisamment d'informationpour qu'une personne de niveau 1 ayant une expérience limitée puisse reproduire les résultats.

Page 34: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 32 de 49

E.1 EXAMENS DE NIVEAU 3 EXIGÉS AUX TERMES DE LA NORME CAN/ONGC - 48.9712

EXAMENS ÉCRITS ET PRATIQUES DE RADIOGRAPHIE INDUSTRIELLE (RT)NIVEAU 3, SECTEUR DES MATÉRIAUX ET COMPOSANTS INDUSTRIELS (MCI)

EXAMENNOTE DEPASSAGE

CONTENU DURÉE OBSERVATIONS

Examen écrit de base

$70%

140 q.c.m.1 au total :

-10 q.c.m. sur la norme CAN/ONGC 48.9712

-30 q.c.m. sur les M et P2 (général)

-40 q.c.m. sur les M et P et sur les défauts

propres aux soudures, pièces moulées,

produits façonnés.

-60 q.c.m. sur les méthodes d'END (4 x 15)

3 h 30

N'a pas à être

répété pour les autres

secteurs et méthodes

Examen écrit de

radioprotection $70% 25 q.c.m. sur la radioprotection 1 h

N'a pas à être répété s'il aété réussi au niveau 1 ou 2

Examen écrit général

$70%

$80%3

30 q.c.m. sur les principes de la méthode de

contrôle par RT0 h 45

N'a pas à être

répété pour les autres

secteurs en RT.

Rédaction deprocédure 4

OU

Révision d'uneprocédure écrite 5

$70%

Écrire 1 procédure en END en vue de lacertification dans la première méthodeet possibilité de

Réviser une procédure en END en vue de lacertification dans chacune des méthodesadditionnelles

4 h

OU

1 h 30

N'a pas à être

répété pour les autres

secteurs en RT.

Examen écritsur le secteur desMCICodes et applications

$70%

40 q.c.m. au total :

-10 q.c.m. sur les codes (2 x 5)

-30 q.c.m. sur les applications de RT

1 h 45

Examen pratique $70% Identique à celui du niveau 2 2,5 joursN'a pas à être répété s'il a

été réussi au niveau 2

1 q.c.m. Y question à choix multiples2 M et P Y matériaux et procédés3 Les notes de l’examen général, de l’examen sur les codes et applications dans le secteur des MCI et de l’examen de rédaction de

procédure sont pondérées. Une note composée de $80% doit être obtenue.

4 Examen de rédaction de procédure

Cet examen de 4 heures doit être fait par ceux qui désirent obtenir la certification de niveau 3 pour une première méthode.Étant donné qu'il faudrait normalement plusieurs jours pour rédiger une procédure de contrôle non destructif conforme aux normesde l'industrie, l'Organisme de certification en END fournira aux candidats, au moment de l'inscription, une trousse comprenant tousles renseignements et détails requis pour se préparer à l'examen.

5 Examen de révision d'une procédure écrite

Les candidats qui désirent obtenir la certification de niveau 3 pour une deuxième méthode ainsi que pour les méthodes

subséquentes peuvent faire l'examen de révision d'une procédure écrite d’une durée d'une heure et demie. Pour faire cet examen,le candidat recevra une procédure pour la méthode concernée et supposera qu’elle provient de son personnel à des fins de révisionet d’approbation. Le candidat, à titre de responsable de niveau 3 au sein de cette compagnie, doit réviser la procédure et indiquertout ce qui est insatisfaisant ou incorrect dans ce document. Le candidat doit écrire ce qui est insatisfaisant ou incorrect directementdans la procédure, à côté de la section problématique. Un exemple sera fourni dans la procédure à réviser.

Le candidat doit signaler au moins 10 passages problématiques ou lacunes dans la procédure. Les lacunes peuvent inclure: absencede feuille couverture, absence d’espace pour les signatures d’approbation, signatures d’approbation provenant de personnel nonautorisé, information manquante ou incorrecte dans l’en-tête, annexes/références manquantes, sections manquantes, numérotagedes paragraphes incorrect, données techniques contradictoires, données techniques contraires aux bonnes pratiques, énoncés imprécis,manque d’uniformité dans la présentation du document, information présentée dans un ordre incorrect, erreurs typographiques, etc.

Page 35: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 33 de 49

E.2 OUVRAGES À CONSULTER EN VUE DES EXAMENS ÉCRITS DE NIVEAU 3

Examen général :

1. 48-GP-4M - Programmes de cours recommandés

2. CAN/ONGC 48.5-95 (48-GP-5M) - ManuelPréparé par le Comité des essais non destructifs, méthode de radiographie industriellePublié par l'Office des normes générales du Canada

3. Radiography in Modern Industry, publié par Eastman Kodak Company

4. Nondestructive Testing Handbook, 1re et 2e éditions, volumes 1 et 3Préparé par Lawrence E. Bryant, Paul McIntire et Robert C. McMasterPublié par l’American Society for Nondestructive Testing

Examen sur les codes et applications dans le secteur des MCI

À l'heure actuelle, cinq (5) codes/spécifications sont utilisés pour l'examen de niveau 3 dans le secteur desMCI :1. CSA Z184M2. ASTM E 1025-84 Hole Type Image Quality Indicators Used for Radiography3. Military Standard Inspection Radiographic MIL-STD-453C4. MIL-1-6865 (ASG)5. ASTM E 94 - Standard Practice for Radiographic Testing

Note : De nouveaux codes et de nouvelles questions sont ajoutés périodiquement.On recommande aux candidats de ne pas acheter ces publications, mais plutôt de sefamiliariser avec le contenu général des codes et des normes.

Examen de base

1. Materials and Processes for NDT TechnologyPar l’ASNT

2. Basic Metallurgy for Nondestructive TestingPar le British Institute of NDT

3. Why Metals Fail, chapter 2Par R.D. Barer et B.F. Peters

4. Qualification et certification du personnel affecté aux essais non destructifs CAN/ONGC - 48.9712

5. Manufacturing ProcessesPar Vernon L. Stokes

Note: L'examen écrit de base exige une connaissance générale des applications et des limites des autresméthodes de contrôle non destructif.

Page 36: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 34 de 49

Examen de radioprotection

1. Radiography in Modern IndustryPar Eastman Kodak Company

2. Nondestructive Testing Handbook, 2e édition, volume 3Préparé par Lawrence E. Bryant, Paul McIntire, Robert C. McMasterPublié par l’American Society for Nondestructive Testing

3. Norme CAN/ONGC 48.975-95

4. Commission canadienne de sûreté nucléaire, loi et réglementation

Examen de rédaction de procédure

Voir E.1, notes 4 et 5. Nous fournirons aux candidats, au moment de l'inscription, une trousse comprenanttous les renseignements et les détails requis.

D'après le programme de formation recommandé dans la norme CAN/ONGC 48.9712pour les examens généraux et les examens portant sur les MCI

E.3 ÉCHANTILLON DE QUESTIONS POUR LES EXAMENS ÉCRITS DE NIVEAU 3

Niveau 3, examen général

1. Le radium :a) est un descendant du radon.

b) a une période radioactive très courte.c) est un isotope produit artificiellement.d) est un élément métallique.

2. Les photons de grande énergie, soit de 1,02 MeV ou plus, réagissent de façon caractéristique avec lamatière par :a) la photoélectrique.

b) le processus de Compton.c) la production de paires.d) le processus de photodésintégration.

3. Dans les tubes à rayons X industriels, une anode dont la cible se trouve au fond d'une ouverture oud'une «poche» est souvent utilisée pour améliorer la répartition du champ de haute tension. Ce typed'anode s'appelle une anode :a) tournante.

b) d'émission chaude.c) à cible insérée.d) à foyer linéaire.

Page 37: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 35 de 49

4. Le cobalt 59 :a) est un élément différent du cobalt 60.

b) se transforme en cobalt 60 après la capture d'un neutron.c) émet un rayonnement gamma dont les énergies sont différentes de celles du rayonnement du cobalt

60.d) les réponses a) et b) sont exactes.

5. Laquelle des réponses suivantes ne constitue pas un avantage pour un accélérateur linéaire produisantdes rayons X?a) Son faible coût

b) Un rayonnement élevéc) Un petit foyerd) Un poids faible

6. Les écrans fluoroscopiques de sulfure de zinc-cadmium sont parfois utilisés dans l'industrie.Normalement, ils ne s'usent pas et ne se détériorent pas par suite d'une exposition prolongée aux rayonsX. Parmi les points suivants, qu'est-ce qui peut endommager gravement ce genre d'écran?a) Le nettoyage de l'écran à l'aide d'alcool éthylique.

b) L'entreposage prolongé dans un environnement sec qui fait s'hydroliser les cristaux.c) L'exposition à un rayonnement ultraviolet.d) La contamination par du nickel, même en quantité infime, comme une partie par million, entraîne

une persistance importante.

7. L'intensité d'un rayonnement monoénergétique ayant traversé un matériau peut être calculée à l'aidede la formule I = I0 e -:t . Cette formule ne tient pas compte de :a) l'absorption linéaire.

b) le rayonnement diffusé.c) l'épaisseur de la couche de demi-atténuation.d) l'atténuation.

8. Dans les linatrons et les bêtatrons, il est pratique de grossir l'image radiographique en plaçant le filmà une certaine distance de l'objet parce que :a) le grossissement est naturel dans le cas des rayons X très énergétiques

b) le faisceau est étaléc) la tache focale est petited) les rayons X très énergétiques ont de courtes longueurs d'onde

9. La qualité de l'image radiographique peut être altérée par le manque de contraste du sujet. Cela peutêtre causé par :a) les différences d'absorption insuffisantes de l'échantillon.

b) une énergie de rayonnement excessive pour l'application.c) la diffusion excessive et non desirée.d) toutes ces réponses.

10. Il n'est pas conseillé de développer visuellement (sous éclairage inactinique) une pellicule surtout :a) parce qu'il est difficile de discerner les images sous une lumière inactinique.

b) parce qu'une radiographie développée mais non fixée n'a pas la même apparence une fois séchée.c) parce que le fait de sortir la pellicule du révélateur influe sur le temps de développement.d) parce que la sensibilité de la pellicule est modifiée si cette lumière est exposée à un éclairage

inactinique.

Page 38: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 36 de 49

11. L'utilisation de pénétramètres à fils est répandue dans les codes _________.a) AFNOR

b) ASMEc) ASTMd) DIN

12. En général, la sensibilité et la précision de la mesure de l'épaisseur des matériaux homogènes effectuéesà l'aide des méthodes utilisant la réflexion sont :a) supérieures à celles que donne la mesure par transmission.

b) supérieures à celles que donnent les méthodes par fluorescence.c) inférieures à celles que donne la mesure par transmission.d) à peu près équivalentes à celles que donne la mesure par transmission.

Réponses

1. D 2. C 3. C 4. B 5. A 6. C7. B 8. C 9. D 10. B 11. D 12. C

Niveau 3, examen sur les codes et les applications dans le secteur des MCI

1. D'après les principes de l'agrandissement géométrique, déterminer la grandeur de l'image obtenue siun objet mesure 8 cm de diamètre, si la distance source-pellicule est de 1 mètre et si la distance objet-film est de 3 cm :a) 86,95 mm

b) 46,13 mmc) 89,88 mmd) 49,88 mm

2. Une source d'iridium-192, dont la période radioactive et de 75 jours, nous donne aujourd'hui uneexposition optimale d'un sujet en 3,2 minutes. Dans cinq mois, quel temps d'exposition seraitnécessaire pour obtenir la même densité radiographique, dans les mêmes conditions d'exposition?a) 4,6 minutes

b) 1,6 minutesc) 6,4 minutesd) 12,8 minutes

3. Le cobalt-60 a une demi-vie de 5,4 ans. Après 3 ans, quelle sera l'activité de la source si elle étaitinitialement de 1850 gigabecquerels?a) 3330 gigabecquerels

b) 1036 gigabecquerelsc) 1027 gigabecquerelsd) 1258 gigabecquerels

4. La capacité d'un matériau à absorber un rayonnement :a) est directement proportionnelle au carré de la distance le séparant de la source.

b) est directement proportionnelle à l'épaisseur du matériau.c) est inversement proportionnelle à la quantité du rayonnement diffusé dans le matériau.d) varie de façon presque exponentielle avec l'épaisseur du matériau.

Page 39: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 37 de 49

5. Les images de discontinuités proches du côté source du spécimen deviennent moins nettes au fur et àmesure que :a) la distance source/objet augmente.

b) l'épaisseur du spécimen augmente.c) la dimension de la tache focale diminue.d) l'épaisseur du spécimen diminue.

6. Un agent mouillant est ajouté dans un réservoir supplémentaire après le rinçage final dans le traitementmanuel pour :a) stabiliser le durcisseur

b) éliminer la coloration dichroïquec) éliminer la coloration bruned) éliminer les gouttelettes d'eau

7. Les patrons de diffraction radiographique sont marbrés; ils peuvent être confondus avec l'indicationsuivante :a) porosité ou ségrégation.

b) oxydation ou perçage.c) porosité ou éclatement.d) malvenues ou porosité.

8. Lors de la radiographie d'un échantillon, il apparaît souhaitable d'accroître la distance source pellicule.La source se trouvant en sa nouvelle position, la quantité de rayonnement qui atteint la pellicule :a) varie de façon inversement proportionnelle au carré de la distance.

b) varie proportionnellement au carré de la distance.c) ne varie pas.d) varie de façon inversement proportionnelle à la distance.

9. Dans les tubes à rayons X destinés à la radiographie industrielle, on utilise de préférence le tungstènecomme matériau pour la cible parce qu'il présente deux avantages, dont le suivant:a) l'efficacité du tungstène pour la production de rayons X est proportionnelle à son numéro atomique.

b) son bas point de fusion.c) l'efficacité du tungstène pour la production de rayons X est inversement proportionnelle à son

numéro atomique.d) son point de curie est élevé.

10. Les principaux rayons gamma émis par l'iridium-192 ont les énergies suivantes :a) 0,66, 0,84 et 0,91 MeV.

b) 0,31, 0,47 et 0,60 MeV.c) 0,05, 0,05 et 0,66 MeV.d) 0,15, 1,12 et 0,18 MeV.

Réponses

1. C 2. D 3. D 4. D 5. B6. D 7. A 8. A 9. A 10. B

Page 40: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 38 de 49

Niveau 3, examen de base

1. La norme canadienne sur la certification du personnel affecté aux essais non destructifs des matériaux estélaborée et mise à jour par :a) l'Office des normes générales du Canada (ONGC).b) le comité de normalisation composé de représentants de l'industrie travaillant sous l'égide de l'ONGC.c) Ressources naturelles Canada sous l'égide de l'Office des normes générales du Canada.d) divers organismes de réglementation canadiens collaborant avec Ressources naturelles Canada.

2. Les niveaux de certification prévus par la norme de l'ONGC sur la certification du personnel affecté auxessais non destructifs des matériaux sont :a) le stagiaire, niveau 1, niveau 2, niveau 3.b) l'apprenti, le stagiaire, niveau 1, niveau 2, niveau 3.c) niveau 1, niveau 2, niveau 3.d) aucune de ces réponses.

3. Le temps de décapage est le moindre dans le cas :a) de l'acier à faible teneur en carbone.b) de l'acier à forte teneur en carbone.c) des aciers alliés.d) le temps de décapage est le même pour ces trois matériaux.

4. Lequel des points suivants peut être considéré comme un avantage de la métallurgie des poudres commeméthode de fabrication?a) Fabrication de pièces aux tolérances plus faibles.b) Production à la chaîne de pièces difficiles à former.c) Fabrication de pièces présentant un rapport résitance-poids élevé.d) Toutes ces réponses.

5. Lequel des traitements thermiques suivants effectue-t-on généralement après le durcissement pour rendrel'acier plus ductile?a) Recuitb) Revenuc) Spéroïdisationd) Normalisation

6. Lequel des énoncés suivants est exact?a) On n'utilise jamais de solutions alcalines pour nettoyer des alliages d’aluminium. b) On n'utilise jamais de solutions acides pour nettoyer des alliages d’aluminium. c) On utilise généralement des solutions acides pour nettoyer des alliages d’aluminium. d) On utilise généralement des solutions alcalines pour nettoyer des alliages d’aluminium.

7. La bonne combinaison de deux matériaux différents offrant chacun des propriétés particulières peutdonner un composite qui :a) résiste mieux à la chaleur que chacun des deux éléments pris séparément.b) résiste mieux à la tension par unité de poids que chacun des deux éléments pris séparément.c) est plus rigide par unité de poids que chacun des deux éléments pris séparément.d) toutes ces réponses.

Page 41: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 39 de 49

8. Les étalons de longueur commodes qu'on utilise dans l'industrie sont:a) les cales étalons à angle.b) les barres sinus.c) les longueurs d'onde provenant de la lumière qu'émettent différents éléments.d) les blocs de jaugeage.

9. La conductibilité thermique d'un métal est un facteur important à prendre en considération pour obtenirdes ensembles soudés de qualité parce que?a) Certains métaux, comme l'aluminium, ont une faible conductibilité qui provoque des défauts de

soudage par suite de la localisation de la chaleur.b) Certains métaux, comme l'acier inoxydable, ont une forte conductibilité qui provoque un manque de

fusion par suite de l'évacuation rapide de la chaleur de la zone à souder.c) Dans certains métaux, comme l'aluminium, il se produit de très grands écarts de température qui

provoquent des contraintes durant le refroidissement.d) Aucune de ces réponses.

10. Une fracture est un type de défaillance de matériau. Parmi les réponses suivantes, laquelle désigne unautre type de défaillance?a) La mécanique des fractures.b) Une charge dynamique à basse fréquence.c) Une déformation permanente.d) Une élongation en deçà de la plage d'élasticité.

11. On ajoute les matériaux suivants dans un haut fourneau pour produire les réactions chimiques quipermettent de retirer le fer du minerai :a) coke, minerai et oxygène.b) bauxite, minerai et air.c) coke, minerai, chaux et air.d) coke, minerai, chaux et bauxite.

12. On met les lingots dans un four d'égalisation pour :a) obtenir le sens de cristallisation voulu.b) homogénéiser la structure et la composition des lingots.c) permettre aux lingots de refroidir lentement.d) amener les lingots à la température de laminage requise.

13. Un avantage que présentent les moules en sable vert sur les moules en sable sec est :a) que les moules en sable vert sont plus résistants que les moules en sable sec et donc qu'ils

s'endommagent moins facilement au cours de la manutention.b) que le fini de la surface des grosses pièces moulées est meilleur lorsqu'on utilise des moules en sable

vert.c) que le sable vert donne des moules dont les dimensions générales sont plus exactes.d) que le sable vert réduit les risques de fissuration à chaud des pièces moulées.

14. Le soudage à l'arc sous protection avec électrode fusible est un procédé qui permet de réunir des métauxet qui :a) peut être entièrement automatisé.b) peut être automatisé à moitié.c) peut se faire manuellement.d) toutes ces réponses.

Page 42: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 40 de 49

15. Dans le soudage par points par résistance de l'acier à faible teneur en carbone, la chaleur produite est :a) concentrée entre l'électrode positive et la pièce.b) concentrée à la jonction des deux plaques à souder.c) concentrée entre l'électrode négative et la pièce.d) répartie uniformément dans la pièce, entre les électrodes.

16. Lequel des procédés suivants n'est pas du brasage fort?a) Brasage au fourb) Brasage par inductionc) Brasage par infrarouged) Brasage par faisceau d'électrons

17. Les produits en acier laminé à chaud et entièrement recristallisés ont :a) exactement les mêmes propriétés mécaniques dans les sens longitudinal et transversal.b) des propriétés mécaniques supérieures dans le sens du laminage.c) des propriétés mécaniques supérieures dans le sens transversal.d) des propriétés mécaniques inférieures à celles de la structure moulée d'origine.

18. Il faut prendre soin de ne pas éclabousser les parois du moule avec de l'acier lors de la coulée pourprévenir la formation de défauts de surface comme :a) les inclusions.b) les pailles.c) les gouttes froides.d) les éclatements.

19. Les éclatements sont produits par :a) un coulage à une température trop basse.b) le forgeage d'un métal trop chaud ou trop froid.c) une réduction insuffisante des dimensions lors d'une opération de forgeage.d) aucune des réponses ci-dessus.

20. Les inclusions de laitier dans les soudures sont causées par :a) un grand mouvement de balancement.b) une élimination incomplète du laitier de la passe précédente.c) de l'humidité piégée dans le joint.d) les réponses a) et b).

21. Sachant que le cobalt-60 possède une demi-vie de 5,3 ans, quel est le pourcentage d'accroissement dutemps de pose (supérieur au temps de pose initial avec lequel, la source étant fraîche, on pourrait obtenirdes radiographies de qualité excellente) après deux années?a) Il est inutile de modifier le temps de pose.b) Le temps de pose devrait être prolongé de 11 % environ.c) Le temps de pose devrait être prolongé de 37 % environ.d) Le temps de pose devrait être prolongé de 62 à 100 %.

22. En essais par ultrasons, l'augmentation de la longueur d'impulsion utilisée pour exciter le palpeur entraîne:a) une diminution du pouvoir de résolution de l'appareil.b) une augmentation du pouvoir de résolution de l'appareil.c) aucun effet.d) une diminution de pénétration de l'onde sonore.

Page 43: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 41 de 49

23. Le contrôle magnétoscopique optimal d'une roue d'engrenage de 50 mm de diamètre intérieur comprenantune rainure de clavette se fait par :a) méthode circulaire, le champ magnétique étant parallèle à la rainure de clavette.b) méthode circulaire, le champ magnétique étant perpendiculaire à la rainure de clavette.c) conducteur central.d) toutes les méthodes énumérées ci-dessus.

24. Laquelle des propriétés suivantes détermine mieux qu'une autre ce qui fait qu'un matériau est un bonpénétrant?a) La viscosité.b) La tension superficielle.c) Le pouvoir mouillant.d) Aucune de ces propriétés ne peut en elle-même constituer la caractéristique.

25. On emploierait des bobines de saturation à courant continu pour l'inspection ________________ par lescourants de Foucault.a) de l'acierb) de l'aluminiumc) du cuivred) du laiton

Réponses 1. B 2. C 3. C 4. D 5. B 6. D 7. D 8. D 9. D 10. C 11. C 12. D13. D 14. C 15. B 16. C 17. B 18. C19. B 20. D 21. C 22. A 23. D 24. D 25. A

Niveaux 1, 2 et 3, examen de radioprotection

1. Les compteurs Geiger-Mueller sont utilisés pour la détection des rayonnements, mais leur emploi n'estpas recommandé dans les travaux de radiographie industrielle. Pourquoi?a) la forte intensité du rayonnement provoque la saturation des batteries et les empêche de fonctionner

correctementb) la forte intensité du rayonnement rend les tubes Geiger cassants et fragilesc) la forte intensité du rayonnement peut provoquer la saturation du tube Geiger qui donnera une

indication trop faible, ou pas d'indication du tout, du véritable taux d'expositiond) la forte intensité du rayonnement provoque une amplification gazeuse de l'ordre de 1010 et, partant,

l'explosion du tube Geiger

2. Un taux d'exposition de 5 mR/h est mesuré juste à l'extérieur d'une porte en acier d'une salle deradiographie. La couche de demi-atténuation en plomb pour les rayons X transmis est de 0,09 cm.Quelle épaisseur de plomb doit-on ajouter à la porte pour réduire le taux d'exposition à 1 mR/h.a) 0,21 cm

b) 0,018 cmc) 2,25 cmd) 0,45 cm

Page 44: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 42 de 49

3. La couche de demi-atténuation (CDA) du plomb utilisé pour réduire les fuites d'un tube à rayons Xfonctionnant à 200 kV est de 0,4 mm. Quelle épaisseur de plomb faut-il utiliser pour réduire cette fuited’un facteur de 16?a) 0,4 mm

b) 0,8 mmc) 1,6 mmd) 4,8 mm

4. Quelle que soit l'unité dans laquelle elle est exprimée, la dose absorbée est une mesure : a) de la quantité d'énergie transmise à une unité de masse

b) du dommage biologique réelc) de l'ionisation par unité de volumed) du produit de a et b

5. La couche d'atténuation au dixième du plomb pour des rayons X de 250 kVp est de 2,9 mm. Quelleépaisseur de plomb est nécessaire pour réduire le taux d'exposition à cette énergie de rayonnement d’unfacteur de 1 000?a) 2 900 mm

b) 0,25 mmc) 8,7 mmd) 87 cm

6. Une personne qui reçoit sur l'ensemble du corps une dose équivalente à 5 rems en un an :a) peut contracter la maladie des rayons

b) ne devrait recevoir aucune radiographie à des fins médicales c) ne sera pas affectéed) peut voir augmenter le risque d'un cancer

7. Dans le cas d'une zone non contrôlée attenante à une salle de rayons X, le blindage doit être suffisantpour assurer un taux d’exposition maximal de :a) 2,5 mR par semaine

b) 10 mR par semainec) 25 mR par semained) 100 mR par semaine

8. Un compteur placé à 18 cm d'un tube à rayons X en fonctionnement enregistre 72 000 coups par minute(c/min). Si, à une autre distance, le compteur enregistre 44 100 c/min, quelle est la nouvelle distance?a) 21 cm

b) 22 cmc) 23 cmd) 24 cm

9. Sachant que le débit de dose à 2 mètres d'un tube à rayons X est de 1 200 mR/h, quel serait le débit dedose à 8 mètres?a) 75 mR/h

b) 100 mR/hc) 200 mR/hd) 300 mR/h

Page 45: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 43 de 49

10. La dose annuelle maximale au corps entier qu'un opérateur de machines à rayons X peut recevoir est: a) 5 millisieverts

b) 50 millisievertsc) 500 millisievertsd) 5 000 millisieverts

11. Un tube à rayons X fonctionnant à 200 kVc et à 4 mA convient à l'examen d'un tuyau d'acier de 1/4 pod'épaisseur. Quelle est l'énergie des rayons X produits au moyen de cette technique?a) 800 kVc

b) 0,8 kVcc) jusqu'à 200 keVd) 0,8 MeV

12. Si le champ à 2,5 m d'une source Ir192 est de 2 :Gy/h, jusqu'à quelle distance peut-on s'approcheravant que le champ n'atteigne 25 :Gy/h?a) 0,21 m

b) 0,50 mc) 0,67 md) 0,71 m

13. La limite de la dose annuelle maximale pour les personnes ne travaillant pas sous rayonnement estégale :a) à la limite admissible pour les travailleurs sous rayonnement

b) à la moitié de la limite admissible pour les travailleurs sous rayonnementc) à 1/10 de la limite admissible pour les travailleurs sous rayonnementd) à 1/100 de la limite admissible pour les travailleurs sous rayonnement

14. Si la CDA pour des rayons X de 400 kV est de 7,6 mm et que le champ est de 10 Gy/h, combien deCDA de plomb faudra-t-il pour réduire le champ à 1 Gy/h?a) 10

b) 5,4c) 3,3d) 1,2

15. Une dose de 50 millisieverts est équivalente à:a) 5 millirems

b) 50 milliremsc) 0,5 remd) 5 rems

Réponses

1. C 2. A 3. C 4. A 5. C 6. D 7. B8. C 9. A 10. B 11. C 12. D 13. C 14. C 15. D

Page 46: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 44 de 49

E.4 RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX CONCERNANTLES EXAMENS PRATIQUES DE NIVEAU 2

1. Les candidats à l'examen pratique de niveau 2 en radiographie industrielle ne sont pas autorisés àconsulter des manuels ou des notes autres que ceux qui leur sont fournis. Ils ont le droit d'utiliser unecalculatrice scientifique si elle ne contient pas d'information ou de programmes susceptibles de donnerdes solutions aux questions de l'examen.L'examen pratique dure deux (2) jours.

2. On montre aux candidats l’emplacement et le fonctionnement de l’équipement et des accessoires requispour effectuer l'examen.

3. On indique aux candidats les surfaces accessibles des pièces ainsi que les échantillons de référence.

4. Aucune préparation des surfaces n'est permise sur les pièces; celles-ci doivent être utilisées tellesquelles.

5. Aucune marque ne doit être faite sur le matériel, les pièces et les échantillons de référence.

6. Il est interdit de sortir les documents et les pièces du laboratoire. Les candidats sont donc tenus deremplir tous les rapports avant de quitter les lieux. Le surveillant recueille tous les documents à la finde chaque journée et les remet aux candidats le lendemain.

7. Les candidats peuvent poser des questions au surveillant, qui peut refuser de répondre s'il juge qu'ilrisque de leur donner des solutions aux problèmes de l'examen.

8. Les candidats qui le désirent peuvent, une fois l'examen pratique terminé, formuler des commentairesen remplissant la feuille qui leur est fournie à cette fin. La feuille peut être remise au surveillant ouenvoyée à :

Richard WoodOrganisme de certification en END568, rue Booth, Ottawa (Ontario) K1A 0G1

Téléphone : (613) 992-9276Télécopieur : (613) 943-8297

Note : Si un candidat semble dérouté et peu sûr de lui pendant l'examen pratique, le surveillant peut discuterde la situation avec lui et, à la limite, mettre fin à l'épreuve.

E.5 CONTENU DES EXAMENS PRATIQUES DE NIVEAU 2

Le candidat doit exécuter les opérations suivantes :

Examen pratique général {s'il n'a pas été fait au niveau 1}

A. Effectuer un (1) essai d'étalonnage (courbe d'exposition)

Page 47: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 45 de 49

Examen pratique sur les MCI

B. Inspecter 4 pièces et préparer 4 techniques :une (1) pièce moulée/forgée de métal lourd et préparer une technique;une (1) pièce moulée/forgée de métal léger et préparer une technique;deux (2) pièces soudées. Une pièce doit être radiographiée à l'aide de rayons gamma. Préparer une

technique pour chaque pièce soudée.

Chaque technique doit être préparée de façon qu'un inspecteur en radiographie industrielle de niveau 1puisse, en suivant les étapes, reproduire vos résultats.

C. Interprétation de 26 radiographies**********

A. Traçage d'une courbe d'exposition

Il existe plusieurs types de courbes d'exposition. Le candidat est libre de choisir celui qu'il connaît le mieux.La courbe la plus courante est celle où l'épaisseur du matériau est portée sur papier semi-logarithmique enfonction de l'exposition pour des niveaux d'énergie spécifiés.

Si le candidat choisit de produire une courbe d'exposition autre que celles qui se tracent sur papiersemi-logarithmique, il se peut qu'il doive fournir son propre papier graphique.

Le candidat recevra une pièce métallique à coin en pente uniforme, du papier graphique semi-logarithmiqueet une fiche technique à remplir.

Le candidat devra :- réaliser les expositions selon le kilovoltage spécifié par le surveillant;- localiser et indiquer clairement sur les radiographies l'endroit correspondant à la densité requise du film

(2.0) et enregistrer les données obtenues;- tracer les points de données à partir des radiographies et tracer la courbe d'exposition.

Note : L'examinateur ne doit avoir aucune difficulté à trouver les points.

B. Élaboration de techniques de radiographie

Le candidat recevra :- les pièces;- une norme qui précise les exigences et les limites de toutes les techniques;- la courbe de décroissance des isotopes;- les courbes caractéristiques du film;- les tables de logarithmes et d'antilogarithmes;- les dimensions de la source et le foyer optique des rayons X;- les croquis des pièces, à l'exception de la pièce à inspecter avec des rayons gamma;- les courbes d'exposition.Note :Une fois que le candidat aura pris ses expositions pour la courbe requise dans la partie I de l'examen, onlui fournira les courbes d'exposition appropriées pour l'équipement. Il est à noter que, même si le centred'examen fournit des courbes d'exposition, le candidat ne doit pas tenir pour acquis que ces courbes sontadéquates pour toutes les pièces à radiographier. Cela est particulièrement vrai pour les alliages légers. Ons'attend à ce que le candidat puisse, après une première exposition, rajuster rapidement ses calculs afind'obtenir la densité souhaitée sur les radiographies ultérieures.

Page 48: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 46 de 49

Couverture radiographique

Les pièces doivent être considérées comme cruciales dans leur ensemble et faire l'objet d'un examenradiographique complet (couverture 100 %), la sensibilité et le flou étant conformes à la spécificationfournie. Pour la radiographie des pièces soudées, il faut examiner les soudures seulement et, si possible,environ un centimètre du matériau d'origine adjacent.

Les limites de l'examen de chaque radiographie doivent être indiquées sur la radiographie. Ces limitespeuvent être indiquées sur la pièce à l'aide de marqueurs de plomb ou de flèches, ou encore sur laradiographie avec des crayons pour marquer les clichés.

Lorsque des coupes identiques de la pièce sont radiographiées au moyen d'une série d'expositions qui onttoutes des paramètres d'exposition identiques, le candidat peut prendre et remettre seulement la premièreexposition de la série, pourvu qu'il le précise bien dans sa technique.

Le candidat doit encercler sur la radiographie l'endroit où la lecture de la densité du film a été réalisée, pourque l'examinateur puisse vérifier les calculs.

C. Interprétation des radiographies

Des instructions sont fournies avec les radiographies à interpréter.

Pour l'épreuve d'interprétation, le candidat recevra le matériel suivant :- une visionneuse de haute intensité variable;- des feuilles d'interprétation;- une loupe;- une règle;- des gants de coton.

Renseignements généraux

Si le candidat ne suit pas les instructions énoncées pour chaque examen (densité, flou géométrique,sensibilité, etc.), son travail peut être rejeté, à moins qu'il ait des motifs valables. Ces motifs devront êtreexpliqués et appuyés par le surveillant.

Il existe plusieurs façons de radiographier une pièce. La correction de la technique se fera suivant lesinstructions données pour la couverture, la densité de la radiographie, la sensibilité obtenue et l'économiede films et d'expositions.

Les radiographies d'essai doivent être envoyées à l'Organisme de certification en END et être séparées desradiographies de la technique finale. Un exemple de technique est fourni à titre d'information.

Le surveillant peut refuser de répondre à une question s'il juge qu'il risque de donner des solutions aucandidat. Les griffonnages pourraient être refusés.

Le candidat utilisera le film fourni par le centre d'examen. Le surveillant peut demander aux candidats decharger et de développer leurs propres films. Les dimensions du film ne doivent pas dépasser 8 po. sur10 po. Il est préférable d'utiliser un film de format standard.

Le candidat doit faire comme si la pièce était destinée à la production. Il doit accorder de l'importance aucoût de l'inspection, qui dépendra de la durée du travail et du nombre de films utilisés.

Page 49: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 47 de 49

Instructions spéciales pour la radiographie avec des rayons gamma

Le candidat :- recevra un dosimètre chargé; une lecture de l'instrument sera faite à la fin de l'examen;- élaborera une technique de radiographie pour l'examen de la pièce à l'aide de la même procédure que

celle établie pour la technique aux rayons X;- recevra des explications sur l'utilisation sécuritaire d'une caméra gamma;- recevra tous les dispositifs et accessoires nécessaires pour prendre la radiographie avec des rayons

gamma;- devra utiliser des méthodes de travail sécuritaires et s'assurer que personne ne soit exposé à des

rayonnements ionisants excédant la dose permise.

Démonstration de la technique de radiographie

La technique de radiographie doit indiquer tous les paramètres d'essai nécessaires pour qu'une personneayant peu d'expérience puisse reproduire le travail du candidat en maintenant le niveau d'inspection exigé.

La technique présentée à la page suivante a été conçue pour servir de guide aux candidats.

On présume que le destinataire de la technique a une connaissance limitée de la radiographie. Parconséquent, le candidat doit voir à ce que l'information soit transmise au destinataire de façon claire,concise et soignée. Un exemple de technique complète et détaillée est montré à la figure 1.

Le candidat doit concevoir une méthode détaillée d'identification des radiographies, reliant chaque film àla technique.

Page 50: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 48 de 49

Page 51: Radiographie Industrielle

RNCan/LTM/ONC

DOC . 4-9-RTem c-fre

Approuvé par: Resp. de l’ONCINFORMATION AU CLIENT

VE RS IO N : 3

DAT E : 1 décembre 2002

PAG E 49 de 49

E.6 CONSEILS POUR LA RÉUSSITE DESEXAMENS PRATIQUES DE NIVEAU 2

1. Ne passez pas trop de temps sur une partie de l'examen au détriment des autres. Nous vous suggéronsce qui suit :- 1 h pour l'introduction et les instructions

2 h 15 pour chaque technique (4 x 2 h 15 = 9 h)2 h pour la courbe d'exposition (si nécessaire)2 h pour l'interprétation des radiographies

- Évaluez l'intensité de la source d'Ir 192. Si elle est faible, préparez-vous à faire cette technique enpremier puisque le temps d'exposition sera plus long.

- Pendant que vous attendez que les expositions soient développées, commencez à interpréter desradiographies. Il est interdit de sortir les radiographies d'interprétation du centre d'examen.

2. N'hésitez pas à poser des questions au surveillant. S'il ne peut vous répondre parce qu'il risque de vousdonner des solutions aux problèmes de l'examen, il vous le dira.

Erreurs communes qui entraînent des échecs aux examen pratiques de niveau 2 :

1. Le candidat ne se conforme pas aux limites de densité fixées dans la norme fournie par le centred'examen.

2. Le candidat est incapable de calculer le flou géométrique (Ug) et d'élaborer des techniques conformesaux paramètres de la norme fournie par le centre d'examen.

3. Le candidat est incapable de localiser les zones d'intérêt de la pièce et, donc, de faire l'inspection.

4. Le candidat est incapable de sélectionner/localiser correctement les pénétramètres.

5. Le candidat est incapable de produire une technique lisible comprenant suffisamment d'informationpour qu'une personne de niveau 1 ayant une expérience limitée puisse reproduire les résultats.