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ENQUÊTE DE SANTÉ 2013 RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE

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ENQUÊTE DE SANTÉ 2013

RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE

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Johan Van der Heyden, Rana Charafeddine (éd.)

Institut Scientifique de Santé PubliqueDirection Opérationnelle Santé publique et surveillancerue Juliette Wytsman 14B-1050 Bruxelles+32 2 642 50 25E-mail : [email protected]

Numéro de dépôt : D/2014/2505/47Référence interne : PHS Report 2014-27

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6. Santé mentaleAUTEURLydia GISLE

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Pour toute référence à ce chapitre, veuillez utiliser la citation suivante : Gisle L. Santé mentale. Dans : Van der Heyden J, Charafeddine R (éd.). Enquête de santé 2013. Rapport 1 : Santé et Bien-être. WIV-ISP, Bruxelles, 2014

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TABLE DES MATIÈRES

Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .801

1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .803

2. Questions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .805

2.1. Questions du GHQ-12 (bien-être versus mal-être psychologique) . . . . . . . . . . . . . . . . . .806

2.2. Questions de l’échelle de vitalité (VT) du SF-36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .806

2.3. Questions du SCL-90-R (symptômes de troubles mentaux définis). . . . . . . . . . . . . . . . . .807

2.4. Questions sur l’idéation et les tentatives de suicide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .808

2.5. Questions du SCOFF sur les troubles du comportement alimentaire. . . . . . . . . . . . . . . .808

2.6. Questions issues du questionnaire face-à-face  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .809

3. Indicateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .811

4. Résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .815

4.1. Indicateurs de mal-être psychologique (WB_1, WB_2, WB_3). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .815

4.2. Indicateurs d’énergie vitale (WB_4 et WB_5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .820

4.3. Troubles du comportement alimentaire (SL_1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .827

4.4. Troubles dépressifs (SL_2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .831

4.5. Troubles anxieux (SL_3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .836

4.6. Troubles du sommeil (SL_4) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .840

4.7. Dépression rapportée (MH_1 - MH_4) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .845

4.8. Idées suicidaires (SL02_1, SL03_1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .849

4.9. Tentatives de suicide (SL04_1, SL05_1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .854

4.10. Consommation de médicaments psychotropes (MH_5 à MH_7). . . . . . . . . . . . . . . . . . . .860

5. Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .869

6. Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .875

7. Tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .877

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RÉSUMÉ

Le résultat principal qui ressort de l’ensemble des indicateurs de santé mentale issus de cette enquête est l’évidence d’une détérioration de la condition psycho-émotionnelle de la population de Belgique au cours des cinq dernières années.

Au niveau national, une personne sur trois (32%) âgée de 15 ans et plus manifeste des difficultés psycho-logiques qui reflètent un certain «mal-être» au moment de l’enquête, une tendance à la hausse puisque de 2001 à 2008, seule une personne sur quatre (25%-26%) exprimait alors cette condition.

Les mesures relatives aux troubles spécifiques de la santé mentale révèlent quant à elles que 10% de la population de 15 ans et plus éprouve des manifestations anxieuses, 15% présente les signes d’un trouble dépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten-dues dans la population depuis la dernière enquête de 2008. En outre, 8% pourrait souffrir d’un trouble du comportement alimentaire. Par ailleurs, 7% des citoyens déclarent avoir souffert d’une dépression au cours de l’année qui a précédé l’enquête. Parmi eux, 81% ont été suivis par un professionnel de la santé, 72% ont eu recours à des médicaments pour se soigner et 28% ont entrepris une psychothérapie. Ainsi, la dépression en tant que telle ne semble pas avoir gagné du terrain depuis la dernière enquête, mais la prise en charge de la maladie s’avère être moins bonne qu’en 2008.

Pour ce qui concerne la consommation de médicaments psychotropes au moment de l’interview, 16% des personnes âgées de 15 ans et plus en utilisent, parfois simultanément: 13% prennent des sédatifs (tranquillisants, calmants, somnifères) et 8% des antidépresseurs. Ainsi, la consommation de sédatifs a diminué d’un point de pourcentage par rapport aux résultats de 2008, tandis que la consommation d’an-tidépresseurs poursuit une ascension linéaire dans le temps, augmentant d’environ deux points de pour-centage depuis 2008. Enfin, il est apparu que 14% de la population de 15 ans et plus a déjà sérieusement pensé à se suicider au cours de son existence et 4,5% a déjà tenté de le faire. Pour la période de référence des 12 derniers mois, cinq personnes sur cent ont songé à mettre fin à leur vie et quatre personnes sur mille ont posé un geste suicidaire.

Les indicateurs de santé mentale varient en fonction de certains facteurs sociodémographiques. Ainsi, les femmes sont plus susceptibles que les hommes à présenter les troubles de la santé mentale décrits dans ce chapitre, et elles les expérimentent à un âge plus précoce (< 25 ans), mais aussi plus tardif (> 75 ans) que les hommes. Elles sont aussi plus nombreuses que les hommes à prendre des médicaments psychotropes, qu’il s’agisse de sédatifs ou d’antidépresseurs. Par contre, le sexe n’est pas un facteur discri-minant pour ce qui concerne les idées suicidaires et les tentatives de suicides ayant eu lieu dans l’année écoulée.

La plupart des indicateurs de santé mentale varie en fonction de l’âge, et pour beaucoup, l’âge critique se situe entre 25 ans et 55 ou 65 ans, correspondant à la population active. Les troubles du comporte-ment alimentaire sont plus fréquents chez les jeunes (femmes) et tendent à diminuer avec l’âge, tandis que les troubles du sommeil et la dépression deviennent plus fréquents à mesure que l’on avance en âge. De même, le recours aux sédatifs et antidépresseurs augmente avec l’âge, surtout chez les femmes.

La grande majorité des indicateurs de santé mentale étudiés dans ce rapport est liée au niveau d’édu-cation: le mal-être, les troubles émotionnels, les comportements suicidaires et la consommation de psy-chotropes se concentrent davantage dans les groupes les moins favorisés sur le plan socio-éducatif. Le degré d’urbanisation du lieu de résidence n’est pas systématiquement lié à la santé mentale, mais les problèmes s’avèrent généralement plus courants dans les grandes urbanisations.

Les indicateurs de santé mentale révèlent un profil globalement plus favorable en région flamande que dans les deux autres régions du pays.

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1. INTRODUCTION

La santé mentale et le bien-être émotionnel font partie intégrante de la santé au sens large et de la qua-lité de vie des individus, ils en constituent même une part importante, et à ce titre ils relèvent d’un droit fondamental de chacun (1;2). La santé mentale et le bien-être favorisent l’apprentissage, le travail et la participation à la société1. A l’inverse, les troubles de la santé mentale et la détresse psychologique ont des implications importantes à divers niveaux. Au-delà de la souffrance qu’ils engendrent chez la per-sonne elle-même et son entourage, ils entraînent aussi souvent des complications dans les sphères de la santé physique et sociale. Ainsi, il n’est pas rare d’observer chez les personnes affectées un isolement croissant et un absentéisme important au travail, de même que l’adoption de comportements néfastes pour la santé comme une consommation excessive de tabac, de boissons alcoolisées ou de substances. De plus, certains troubles déclenchent une altération des fonctions physiologiques qui peut accentuer la prédisposition à une série de maladies physiques, notamment cardio-vasculaires. Enfin, les difficultés psychologiques sont parfois telles qu’elles mènent à des conduites qui menacent l’existence, comme la toxicomanie, la violence ou le suicide.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, « une personne en bonne santé mentale est une personne capable de s’adapter aux diverses situations de la vie, faites de frustrations et de joies, de moments dif-ficiles à traverser ou de problèmes à résoudre. Une personne en bonne santé mentale est quelqu’un qui se sent suffisamment en confiance pour s’adapter à une situation à laquelle elle ne peut rien changer ». Ainsi, la bonne santé mentale ne se restreint-elle pas à l’absence de maladie mentale, mais c’est une capacité dynamique à établir un équilibre entre tous les aspects de sa vie.

On distingue actuellement trois dimensions dans la conceptualisation de la santé mentale2.

1. La santé mentale positive fait référence à un état de bien-être, un sentiment de bonheur, de réa-lisation de soi et/ou à des caractéristiques positives de personnalité (optimisme, estime de soi, résilience, sentiment de valeur personnelle, d’accomplissement de soi, etc.). C’est un état d’équi-libre et d’harmonie entre les structures de l’individu et celles du milieu auquel il est amené à s’adapter.

2. La détresse psychologique est un état de mal-être qui n’est pas forcément révélateur d’une pathologie ou d’un trouble mental. Elle indique la présence diffuse de symptômes anxieux et dépressifs, peu intenses ou passagers, ne correspondant pas à des critères diagnostiques et qui peuvent être réactionnelles à des situations éprouvantes et à des difficultés existentielles, comme le stress, le sentiment de culpabilité, les troubles psychosomatiques, l’épuisement profession-nel. Si cet état de souffrance psychologique devient plus intense ou perdure, elle peut toutefois constituer l’indicateur d’un trouble psychique et nécessiter une prise en charge sanitaire.

3. Les troubles mentaux renvoient à des classifications diagnostiques basées sur des critères défi-nis et des actions thérapeutiques ciblées. Ces troubles sont de durée variable et s’avèrent plus ou moins sévères ou handicapants. Il s’agit par exemple de troubles psychotiques, troubles dépressifs caractérisés, troubles anxieux, troubles de la personnalité ou de troubles de l’usage des produits toxiques.

Les troubles mentaux se caractérisent généralement par un dysfonctionnement chronique ou récurrent des pensées, des émotions, du comportement et/ou des relations avec les autres. Ils causent une grande souffrance chez l’individu et son entourage ou constituent souvent un handicap dans un ou plusieurs domaines de la vie courante (1). Les troubles mentaux ne se caractérisent pas nécessairement par une chronicité, mais peuvent se manifester en un épisode unique dans la vie d’un individu.

1 Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être, Bruxelles, 12-13 juin 2008

2 Basé sur le rapport « La santé mentale, l’affaire de tous » de M. Boisson, C. Godot et S. Sauneron, Centre d’analyse stratégique, France, novembre 2009 (www.strategie.gouv.fr)

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Les mécanismes en cause dans la détresse psychologique et les troubles mentaux sont multiples et complexes. Selon le modèle biopsychosocial, les troubles de la santé mentale résultent de la conjonc-ture d’un ensemble de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux qui en déterminent en partie le déclenchement, la nature et l’évolution. Entrent en jeu, par exemple, des éléments personnels (géné-tique, personnalité, événements de l’enfance, éducation, milieu social), des éléments de la vie courante (tracas professionnels, nuisances au niveau de l’habitat ou de l’environnement, problèmes familiaux, catastrophes, précarité), les modes de vie (alcool, tabac, sports, réseaux sociaux), l’accès aux soins, les mutations rapides des sociétés occidentales actuelles (stress, compétition, accélération de la vie, crise économique, chômage, pauvreté, insécurité d’emploi, solitude, vie familiale éclatée, etc.). Ces éléments seraient autant de facteurs de fragilisation. Le mal-être ou l’apparition d’un trouble est lié à la difficulté de surmonter les événements traversés ou à s’y adapter. Les pathologies les plus courantes dans la popu-lation sont les troubles anxieux, les troubles dépressifs et la dépendance à l’alcool3.

Vu les implications de ces troubles sur la qualité de vie des individus et leur entourage, ainsi que sur le fonctionnement de la société, il se doit de porter une attention particulière à la santé mentale dans la sphère de la santé publique. Dans ce sens, les organisations internationales et les institutions euro-péennes incitent depuis quelques années les politiques nationales à étendre leur action au-delà du champ restreint de la maladie mentale, pour brasser les problèmes affectant la santé mentale dans toutes ses dimensions et dans tous les secteurs de la société (3). Il s’agit d’établir une stratégie de « santé mentale publique » qui vise à peser sur l’ensemble des déterminants (individuels, familiaux, collectifs, sociaux et environnementaux) et passe par un renforcement des facteurs de protection et la réduction des facteurs de risque.

L’objectif de ce chapitre est de décrire l’état de santé mentale de la population de Belgique, âgée de 15 ans et plus, et d’examiner son évolution dans le temps. Plusieurs indicateurs ont été utilisés de manière répétée dans les enquêtes successives pour cerner différentes dimensions de la santé mentale : la vita-lité (ou l’énergie) comme indicateur de santé mentale positive, mais aussi, le mal-être psychologique et la présence d’une symptomatologie spécifique comme des troubles dépressifs, anxieux, du sommeil et du comportement alimentaire. Des informations sont également récoltées sur la présence déclarée d’une dépression chronique au cours de l’année écoulée, ainsi que le type de soins préconisé pour y faire face. Indépendamment de cela, la consommation de médicaments psychotropes, notamment les séda-tifs (tranquillisants, somnifères) et les antidépresseurs, est aussi évaluée. Ces médicaments constituent souvent un traitement de première intention, permettant d’atténuer les symptômes et les incapacités, d’en écourter la durée et de prévenir les rechutes, mais ils doivent toutefois être utilisés avec prudence et à bon escient, vu les problèmes d’accoutumance que certains peuvent induire. Enfin, des indicateurs permettant d’estimer la prévalence des idées suicidaires et des tentatives de suicide ont également été inclus dans l’enquête de santé, vu l’importance de la mortalité par suicide enregistrée en Belgique.

3 La consommation d’alcool est analysée dans le Rapport 2 « Comportements de santé et style de vie » de l’enquête de santé 2013

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2. QUESTIONS

En matière de santé mentale, cette enquête vise à estimer les troubles pour lesquels une admission dans un centre spécialisé n’est pas nécessairement exigée. Les questionnaires abordent les difficultés psycho-logiques les plus couramment rencontrés dans la population générale âgée de 15 ans et plus.

Dans cette perspective, l’enquête de santé s’est attachée à examiner les dimensions suivantes: le bien-être psychologique global, la vitalité, l’anxiété, la dépression, les troubles du sommeil et les troubles du comportement alimentaire, les idées suicidaires et les tentatives de suicide. Elle s’est également inté-ressée à l’usage des médicaments psychotropes à des fins thérapeutiques. Les comportements tels que l’abus d’alcool et de drogues illicites sont examinés dans le chapitre relatif aux styles de vie.

Il faut cependant garder à l’esprit que l’enquête ne permet pas de poser un «diagnostic» des troubles mentaux chez les participants. Les instruments de mesure utilisés sont des échelles auto-administrées basées sur une série de symptômes particuliers. Ils permettent tout au plus de présager, le cas échéant, l’existence d’un désordre émotionnel et le type de problématique en cause à partir de la présence (ou de la sévérité) des symptômes recensés dans ces échelles. Il n’en demeure pas moins que ces instruments sont valides et fiables, et largement utilisés dans la recherche au plan international.

Les instruments de mesure qui ont été choisis pour estimer l’état de santé mentale dans l’enquête de santé de 2013 sont les suivants:

• Le «General Health Questionnaire» (GHQ-12) (4) qui, dans sa version courte (12 items), permet d’apprécier la notion de bien-être psychologique global ou celle d’une souffrance générale envisagée comme classe morbide unique («mal-être»), commune à l’ensemble des troubles psychopathologiques sans présomption d’un diagnostic précis (5). Ce questionnaire dépeint l’état psychologique actuel du répondant par rapport à ses normes personnelles, non pas une difficulté chronique ou ancienne. C’est pourquoi la référence temporelle des questions est «ces derniers temps» et la référence normative des catégories de réponse est «(plus/moins que) d’habitude» (c’est-à-dire que l’on évalue les changements récents encourus par rapport à l’état habituel de la personne).

• Le «Symptom Checklist-90-Revised» (SCL-90-R) (6) a été utilisé pour sonder des affections psy-chologiques spécifiques. Ici, on examine la symptomatologie actuelle de la personne (au cours de la dernière semaine) sans référence à son état habituel. Dès lors, tant les troubles chroniques que les problèmes ponctuels sont pris en considération. Du point de vue technique, le SCL-90-R comprend 90 items répartis en sous-échelles qui correspondent aux symptômes de différents troubles et sont dérivées d’une structure factorielle. Il s’agit d’un instrument assez largement validé. Les sous-échelles qui ont été reprises dans l’enquête de santé de 2013 se limitent à celles des troubles dépressifs et anxieux, ainsi que celle qui a trait au trouble du sommeil.

• L’échelle de vitalité (VT) du SF-36 (7) est recommandée par le EUROHIS (8) et fait partie du ques-tionnaire européen EHIS4. Elle permet de rendre compte d’une dimension positive de la santé mentale. Il s’agit de 4 items mesurant le niveau d’énergie vitale (versus de fatigue) des individus.

• Le SCOFF (9), qui est utilisé dans le cadre du dépistage, propose 5 questions destinées à identi-fier les troubles du comportement alimentaire de manière rapide. Comme la plupart des outils de dépistage, le SCOFF a tendance à surestimer la fréquence des troubles, puisque un diagnos-tic confirmatoire est supposé prendre place en deuxième instance. En revanche, ce question-naire ne propose pas une identification nette des troubles sub-cliniques, ceux-ci étant rassem-blés dans une catégorie « non spécifiée » à l’exception de l’anorexie et de la boulimie.

4 European Health Interview Survey, Eurostat: http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/product_details/publication?p_product_code=KS-RA-13-018

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L’ensemble de ces instruments figure dans le questionnaire « papier » auto-administré de l’enquête et s’adresse exclusivement aux personnes âgées de 15 ans et plus. A ces questionnaires standards s’ajoutent les questions traditionnelles sur l’idéation suicidaire et les tentatives de suicide. La consommation de médicaments psychotropes (issue du questionnaire sur les médicaments), ainsi que la présence rap-portée d’une dépression au cours des 12 derniers mois (provenant du volet sur les maladies de longue durée) sont évaluées par le biais du questionnaire informatique administré par interview. Les analyses de ces indicateurs au sein de ce présent chapitre sont toutefois également limitées aux personnes âgées de 15 ans et plus.

2.1. QUESTIONS DU GHQ-12 (BIEN-ÊTRE VERSUS MAL-ÊTRE PSYCHOLOGIQUE)

Période considérée  Les dernières semaines

Catégories de réponse Pour chaque question, quatre possibilités de réponse (variable en fonction des questions) avec référence à l’état habituel

Exemples des catégories de réponse

1. Mieux que d’habitude / 2. Comme d’habitude / 3. Moins bien que d’habitude / 4. Beaucoup moins bien que d’habitude

1. Pas du tout / 2. pas plus que d’habitude / 3. un peu plus que d’habitude / 4. Beaucoup plus que d’habitude.

Questions “Au cours des dernières semaines, …”

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WB.02

WB.03

WB.04

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WB.06

WB.07

WB.08

WB.09

WB.10

WB.11

WB.12

Avez-vous été capable de vous concentrer sur tout ce que vous faites?

Avez-vous manqué de sommeil à cause de vos soucis?

Avez-vous eu le sentiment de jouer un rôle utile dans la vie?

Vous êtes-vous senti(e) capable de prendre des décisions?

Vous êtes-vous senti(e) constamment tendu(e) ou stressé(e)?

Avez-vous eu le sentiment que vous ne pourriez pas surmonter vos difficultés?

Avez-vous été capable d’apprécier (de tirer satisfaction de) vos activités quotidiennes normales?

Avez-vous été capable de faire face à vos problèmes?

Avez-vous été malheureux(se) et déprimé(e)?

Avez-vous perdu confiance en vous-même?

Vous êtes-vous considéré(e) comme quelqu’un qui ne valait rien?

Vous êtes-vous senti(e) raisonnablement heureux(se), tout bien considéré?

2.2. QUESTIONS DE L’ÉCHELLE DE VITALITÉ (VT) DU SF-36

Période considérée  Les 4 dernières semaines

Catégories de réponse  1. En permanence / 2. Souvent / 3. Quelque fois / 4. Rarement / 5. Jamais

Questions “Au cours de ces 4 dernières semaines, dans quelle mesure vous êtes-vous senti(e)… “

WB.13.01

WB.13.02

WB.13.03

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Dynamique?

Débordant(e) d’énergie?

Épuisé(e)?

Fatigué(e)?

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2.3. QUESTIONS DU SCL-90-R (SYMPTÔMES DE TROUBLES MENTAUX DÉFINIS)

Période considérée  La dernière semaine

Catégories de réponse 1. Pas du tout / 2. Un peu / 3. Moyennement / 4. Beaucoup / 5. Extrêmement

Questions «Dans quelle mesure avez-vous éprouvé les difficultés suivantes au cours de la semaine qui vient de s’écouler, y compris aujourd’hui» :

Sous-échelle

SL.01.03

SL.01.04

SL.01.06

SL.01.11

SL.01.15

SL.01.21

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SL.01.27

SL.01.29

SL.01.30

Anxiété : 10 items

Je suis rempli(e) d’un sentiment de peur

J’ai l’impression que mon cœur bat très fort ou qu’il s’emballe

Je me sens nerveux(se) et/ou je sens comme un tremblement intérieur

J’ai des tremblements

Je suis subitement effrayé(e) sans aucune raison

J’ai l’impression d’être tendu(e)

J’ai des bouffées de terreur ou de panique

Je me sens si énervé(e) que je ne peux pas rester assis(e)

J’ai l’impression qu’il va m’arriver quelque chose de mauvais

Il me vient à l’esprit des pensées ou des images effrayantes

Sous-échelle

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SL.01.14

SL.01.16

SL.01.17

SL.01.18

SL.01.19

SL.01.20

SL.01.22

SL.01.25

SL.01.28

Dépression : 17 items

Des choses me tracassent ou me tourmentent trop

Je ne m’intéresse à rien

J’ai des pensées, des mots ou des idées que je ne voudrais pas avoir et qui ne veulent pas quitter mon esprit

J’ai perdu tout plaisir et intérêt pour ma vie sexuelle

Je me sens sans énergie ou ralenti(e)

Je pense en finir avec la vie

J’ai un mauvais appétit

Je pleure facilement

J’ai l’impression d’être “coincé(e)” ou pris(e) au piège

Je me reproche des choses

J’ai un sentiment de solitude

J’ai le cafard

J’ai l’impression que mon esprit se vide

J’ai l’impression que l’avenir est sans espoir

J’ai des idées de mort ou l’idée de mourir

Tout représente un effort pour moi

Je me sens bon(ne) à rien

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Sous-échelle

SL.01.05

SL.01.23

SL.01.24

Troubles du sommeil : 3 items

J’ai du mal à m’endormir

Je me réveille trop tôt le matin

Mon sommeil est agité ou troublé

2.4. QUESTIONS SUR L’IDÉATION ET LES TENTATIVES DE SUICIDE

Période considérée  Au cours de la vie / au cours des 12 derniers mois

Catégories de réponse Pour les questions se rapportant à la vie entière :

1. Oui plusieurs fois / 2. Oui, une fois / 3. Non, jamais

Pour les questions relatives aux 12 derniers mois :

1. Oui / 2. Non

Questions

SL02

SL03

SL04

SL05

Avez-vous déjà sérieusement pensé à mettre fin à votre vie?

Avez-vous eu ce type de pensées au cours des 12 derniers mois ?

Avez-vous déjà fait une tentative de suicide?

Avez-vous fait une tentative de suicide au cours de ces 12 derniers mois?

2.5. QUESTIONS DU SCOFF SUR LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE

Période considérée  Non défini, dans le présent

Catégories de réponse  1. Oui / 2. Non

Questions

EB.01

EB.02

EB.03

EB.04

EB.05

Avez-vous récemment perdu plus de 6 kilos en 3 mois ?

Craignez-vous d’avoir perdu le contrôle sur les quantités que vous mangez?

Vous arrive-t-il de vous faire vomir parce que vous vous sentez mal « l’estomac plein »?

Pensez-vous que vous êtes trop gros(se) alors que d’autres vous trouvent trop mince?

Diriez-vous que la nourriture domine votre vie?

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2.6. QUESTIONS ISSUES DU QUESTIONNAIRE FACE-À-FACE 

Module relatif aux maladies et affections de longue durée

Les informations relatives à une dépression au cours des 12 derniers mois sont obtenues à partir d’une liste d’affections dans le questionnaire face à face:

Période considérée  Les 12 derniers mois

Catégories de réponse  1. Oui / 2. Non

Questions Avez-vous souffert de l’une des maladies ou affections suivantes au cours des 12 derniers mois? 

MA.01.21

MA.02.21

MA.10

MA.11

Dépression sérieuse ou dépression pour une période d’au moins 2 semaines?

Au cours des 12 derniers mois, avez-vous été pris(e) en charge par un médecin ou un autre professionnel de la santé pour ce problème?

Pour cette maladie ou affection, avez-vous pris, des médicaments au cours des 12 derniers mois?

Pour cette maladie ou affection, avez-vous suivi une psychothérapie au cours des 12 derniers mois?

Module relatif à la consommation de médicaments

Les informations concernant la consommation de sédatifs (somnifères, tranquillisants) et d’antidépres-seurs sont obtenues au travers des questions suivantes:

Période considérée  Les 2 dernières semaines

Catégories de réponse  1. Oui / 2. Non

Questions

DR.01

DR.02

DR.03

Au cours des 2 dernières semaines, avez-vous pris des médicaments prescrits pour vous par un médecin?

Au cours des 2 dernières semaines, avez-vous pris des somnifères ou des tranquillisants prescrits pour vous par un médecin?

Au cours des 2 dernières semaines, avez-vous pris des antidépresseurs prescrits pour vous par un médecin?

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3. INDICATEURS

Plusieurs indicateurs ont été calculés à partir des échelles de mesure de la santé mentale. La majorité des indicateurs est rapportée en termes de prévalence, définie comme la proportion (%) des personnes présentant une condition donnée par rapport à l’ensemble de la population étudiée. Une prévalence peut être exprimée sur une vie entière (proportion d’individus qui ont présenté la condition au moins une fois au cours de leur existence) ou sur une période donnée, comme par exemple les douze derniers mois ou les deux dernières semaines (proportion d’individus qui ont présenté la condition au moins une fois au cours du temps donné). D’autres indicateurs sont exprimés en valeurs moyennes (arithmétiques pondérées) pour la population étudiée. L’ensemble des indicateurs sont rapportés dans les tableaux de base pour la Belgique et les trois régions en fin de chapitre.

Il est important de noter que l’ensemble des indicateurs de santé mentale portent exclusivement sur la population âgée de 15 ans et plus.

Indicateurs de bien-être construits à partir du GHQ-12

WB_1 cet indicateur de bien-être/mal-être psychologique est exprimé par un score moyen. Le score GHQ traduit le degré de sévérité d›un trouble psychologique dans une perspective dite «dimensionnelle». Il est calculé à partir d’une notation bimodale des items, où les réponses codées [1 2 3 4] sont transformées en notes [0 0 1 1]. L’addition des notes obtenues pour chacun des 12 items donne un score global GHQ compris entre 0 et 12, calculé pour chaque individu. Un score plus élevé indique une symptomatologie psychique plus importante.

Les indicateurs WB_2 et WB_3 sont dérivés du premier (WB_1) et servent à estimer la prévalence de pro-blèmes psychologiques dans une perspective catégorielle, à partir d’une note-seuil au-dessus de laquelle on définit des « cas » (présence – versus – absence de problème psychologique). Deux notes-seuils ont été utilisées pour dichotomiser le score GHQ et établir le taux des personnes en difficulté:

WB_2 (indicateur de la présence de difficultés psychologiques): établi à partir de la note-seuil de [2+] (score GHQ de [0-1] versus [2-12]), il correspond à une définition de cas à partir de deux dispositions psychologiques «anormales» au moins, ce qui est une indication de psychopa-thologie possible (10). Cette note-seuil est généralement conseillée pour les études de popu-lation générale (11;12).

WB_3 (indicateur de la présence probable d’une psychopathologie): renvoie à la note-seuil de [4+] (score GHQ de [0-3] versus [4-12]) qui correspond à une définition de cas plus sévère, incluant au moins 4 dispositions psychologiques «anormales». Cette note appellerait en principe un accompagnement professionnel. Elle est utilisée dans des enquêtes de santé d’autres pays (notamment Angleterre) pour estimer la prévalence des troubles de la santé mentale, et est donc prise en compte pour favoriser les comparaisons.

Indicateurs de vitalité construits à partir de l’échelle VT du SF-36

WB_4 est l’indicateur de santé mentale positive. Il est construit en inversant d’abord les scores des 2 premiers items (1=5, 2=4, etc.) afin qu’ils aient la même polarité positive que les deux autres. Il convient ensuite de calculer la moyenne des scores obtenus pour chaque individu. Cette moyenne est alors convertie à une échelle de grandeur allant de 0 à 100, où les valeurs plus élevées correspondent à une vitalité plus grande.

WB_5 offre une approche dichotomique, donc proportionnelle, à partir de la même échelle (13): ici, les personnes ayant une énergie vitale largement au-dessus de la moyenne (une « déviation standard » plus élevée que celle-ci, par année d’enquête) sont identifiées. Ces seuils ont été établi à 78,5 pour l’année 2004, 79,5 pour l’année 2008 et 78,3 pour l’année 2013. Les per-

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sonnes qui ont un score de vitalité supérieur à ces valeurs sont considérées comme ayant une énergie vitale « optimale ».

Indicateur de comportement alimentaire construit à partir du SCOFFUn nouvel indicateur est étudié dans l’enquête de 2013 et porte sur la présence potentielle de troubles du comportement alimentaire, plus spécifiquement les troubles d’anorexie mentale et boulimie. L’indicateur de troubles du comportement alimentaire est construit à partir d’une échelle de dépistage validée comprenant 5 questions dichotomiques (oui/non) appelée « SCOFF ». Le seuil de 2 symptômes positifs ou plus (2+) laisse présager la présence d’un trouble du comportement alimentaire. Cette psy-chopathologie de la conduite alimentaire touche principalement les adolescents, et plus spécifiquement les filles.

SL_1 renvoie à la suspicion d’un trouble du comportement alimentaire

Les troubles du comportement alimentaire se réfèrent ici plus particulièrement aux deux formes en apparence contraires: la restriction alimentaire avec l’anorexie mentale et l’excès alimentaire avec la bou-limie. La réalité est bien sûr plus complexe, d’abord parce que ces deux groupes de troubles sont intri-qués, ensuite parce qu’il existe une série d’autres dysfonctionnements plus atypiques. L’anorexie (refus de s’alimenter) traduit un mal-être profond et peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé. La boulimie (crises compulsives durant lesquelles il devient impossible d’arrêter de manger) est aussi la conséquence d’une détresse, d’un traumatisme ou d’un malaise profond.

Indicateurs de troubles émotionnels construits à partir du SCL-90-RTrois indicateurs proviennent des réponses aux sous-échelles du SCL-90-R (SL_2, SL_3, SL_4). Chacun d’eux permet d’estimer la prévalence ponctuelle d’un trouble particulier. Les scores d’échelles sont cal-culés par sommation des notes d’items [degrés 0 1 2 3 4], divisé par le nombre d’items de la sous-échelle (14). Les scores ainsi obtenus (correspondant à la valeur moyenne des notes d’items sur 5 degrés, de 0 à 4) sont ensuite dichotomisés à partir de la note-seuil de [2+] (score SCL de [0-1] versus [2-4]).

SL_2 renvoie aux troubles dépressifs

SL_3 renvoie aux troubles anxieux

SL_4 renvoie aux troubles du sommeil

L’indicateur SL_2 relatif aux troubles dépressifs est calculé à partir de 13 items, selon les recommanda-tions de l’auteur de l’échelle (6) et de Pellet (14). Les 13 items utilisés pour calculer l’indicateur de dépres-sion sont les suivants: SL.01. [01, 02, 08, 09, 10, 13, 14, 16, 17, 18, 20, 25, 28]. Les items SL.01. [07, 12, 19, 22] ont été inclus dans le questionnaire pour permettre à des chercheurs extérieurs de calculer l’indica-teur de dépression avec d’autres critères de définition (15).

Attention. Ces indicateurs ne sont donc pas construits à partir de normes de populations, comme suggéré dans le guide d’utilisation du questionnaire. Une prudence s’impose donc lorsque l’on consi-dère les taux de prévalence en termes absolus («autant de personnes présentent tel trouble dans la population»), car la définition de « cas » ne suit pas une approche validée. Les résultats sont toute-fois fiables en termes relatifs (comparaisons dans le temps ou entre des sous-groupes de population). Rappelons que ces échelles ne mesurent pas la présence assurée d’un syndrome psychiatrique tel qu’il pourrait apparaître après un diagnostic clinique, mais estiment la présence de symptômes qui, par leur nombre, leur intensité et leur occurrence conjointe, laisse présager l’existence d’un trouble de tel ou tel type.

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Indicateurs concernant les pensées et tentatives de suicideLes quatre indicateurs liés aux comportements suicidaires sont issus des questions correspondantes, dont les réponses ont été dichotomisées (oui/non).

SL02_1 renvoie aux idées suicidaires au cours de la vie

SL03_1 renvoie aux idées suicidaires au cours des 12 derniers mois

SL04_1 indique une tentative de suicide au cours de la vie

SL05_1 indique une tentative de suicide au cours des 12 derniers mois

Indicateurs de dépression chronique auto-rapportée (1 an)Les indicateurs suivants sont issus du module relatif aux maladies et affections chroniques (MA) :

MH_1 (dépression déclarée) indique la présence ou non d’une dépression sérieuse (ayant duré 2 semaines au moins) au cours des 12 derniers mois, telle que rapportée par les répondants eux-mêmes. Cet indicateur permet d’estimer la prévalence d’un an d’un épisode de dépres-sion. Elle est construite à partir de la question MA.01.21 (dépression au cours des 12 derniers mois).

MH_2 indique une consultation éventuelle d’un professionnel de la santé pour la dépression au cours des 12 derniers mois, basée sur la question MA.02.21.

MH_3 se réfère à une prise de médicament éventuelle contre la dépression au cours des 12 derniers mois (question MA.10).

MH_4 renvoie à un traitement psychothérapeutique contre la dépression au cours des 12 derniers mois (question MA.11).

Les indicateurs de consommation de médicaments psychotropesLes indicateurs suivants se réfèrent à l’utilisation au cours des 2 dernières semaines de médicaments psychotropes prescrits par un professionnel de la santé pour le répondant lui-même. Il s’agit soit de la consommation de sédatifs (somnifères ou tranquillisants), soit de la consommation d’antidépres-seurs. Les questions à la source de ces indicateurs sont issues du module relatif à la consommation de médicaments.

MH_5 se rapporte aux tranquillisants ou somnifères (sédatifs) prescrits

MH_6 se rapporte aux antidépresseurs prescrits

MH_7 se rapporte aux «psychotropes» (l’un de ces médicaments précédents au moins)

Ces deux derniers groupes d’indicateurs (MH_1 à MH_4 et MH_5 à MH_7) proviennent des questions posées dans le cadre des interviews en face à face et s’adressent à toute la population. Afin de garder une consistance avec les indicateurs spécifiques à l’évaluation de la santé mentale, les analyses sont limitées, dans ce module, aux personnes âgées de 15 ans et plus.

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4. RÉSULTATS

4.1. INDICATEURS DE MAL-ÊTRE PSYCHOLOGIQUE (WB_1, WB_2, WB_3)

Pour rappel, le bien-être/mal-être psychologique évalué par le GHQ-12 varie sur une échelle allant de 0 à 12 (WB_1), où un score plus élevé indique un degré de mal-être plus important voire la possibilité d’une pathologie mentale. En effet, chaque unité (1-12) représente un symptôme psychique dont l’inten-sité est ressentie par le répondant comme plus prononcée qu’à l’habitude. Deux définitions de cas ont été utilisées à partir de ce score, l’une pour exprimer la proportion des personnes présentant certaines difficultés psychologiques (seuil établi à [2+] pour l’indicateur WB_2) et l’autre pour estimer la propor-tion de personnes ayant une plus grande probabilité d’avoir une pathologie mentale (seuil de sévérité plus élevé, de [4+] pour l’indicateur WB_3). Les analyses présentées ici portent surtout sur l’indicateur WB_2, habituellement utilisé pour indiquer la présence de difficultés psychologiques dans les enquêtes populationnelles. Les résultats pour l’ensemble de ces trois indicateurs sont toutefois rapportés dans les tableaux en annexe de ce chapitre. Les taux présentés dans le texte ci-dessous sont arrondis à la valeur absolue supérieure lorsque la décimale est égale à 5 dixième ou plus.

4.1.1. BELGIQUE

Au niveau national, le score moyen de mal-être au GHQ dans la population âgée de 15 ans et plus est de 1,7 (sur 12), une valeur qui a augmentée depuis l’enquête de 2008 (1,3) et qui laisse présager une tendance plus marquée à manifester des symptômes d’ordre psychologique au sein de la population en 2013.

En termes de proportions, il apparait qu’une personne sur trois (plus précisément, 32% de la popula-tion âgée de 15 ans ou plus) éprouve des difficultés psychologiques (note-seuil de [2+]) tandis que 18% connaîtrait un épisode qui laisse suspecter une pathologie mentale (note-seuil de [4+]). Ces proportions sont toutes deux en augmentation depuis 2008.

Trois symptômes sont plus fréquemment rapportés dans l’échelle du GHQ, et ce en 2013 comme en 2008: il s’agit de la perte de sommeil consécutive à des soucis (correspondant à l’item WB.02: 21% en 2013 contre 18% en 2008), la sensation d’être constamment tendu(e) ou stressé(e) (WB.05: 27% en 2013 contre 20% en 2008) et le sentiment d’être malheureux(se) et déprimé(e) (WB.09 : 19% en 2013 contre 16% en 2008).

Analyse par sexe et par âgeComme c’est habituellement le cas, le score de mal-être est en moyenne moins favorable chez les femmes que chez les hommes (1,9 versus 1,5). En termes de proportions, les femmes sont plus nom-breuses que les hommes à éprouver des difficultés psychologiques (35% contre 28% pour le seuil 2+) voire une pathologie mentale (20% contre 16% au seuil 4+). Les différences observées en fonction du sexe s’avèrent significatives après une standardisation pour l’âge.

Si l’on considère la prévalence par âge sans distinction de sexe, la présence de difficultés psychologiques touche davantage la population d’âge actif (définie ici comme les 25-64 ans) ainsi que les aînés de 75 ans ou plus, avec une prévalence au seuil [2+] qui tourne autour de 33% (31 à 35%). Le groupe des 65-74 ans est proportionnellement moins affecté par des difficultés psychologiques (24%) que le reste de la popu-lation. Ces résultats laissent à penser qu’une source potentielle des difficultés ressenties pourrait être liée à la vie professionnelle et/ou de son articulation avec les responsabilités familiales.

La stratification par âge et par sexe (Figure 1) révèle que le contraste hommes-femmes pour ce qui concerne la présence de difficultés psychologiques (seuil 2+) est particulièrement important chez les jeunes de 15-24 ans et dans une moindre mesure, dans le groupe des 25-34 ans. Chez les femmes, la prévalence des difficultés psychologiques tend à diminuer légèrement avec l’âge, passant de 40% parmi celles de 15 à 34 ans à 33-36% chez les plus âgées (à l’exception des 65-74 ans: 27%). Chez les hommes, les prévalences par groupes d’âge présentent une distribution en parapluie, avec environ 20% des

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hommes connaissant des difficultés aux deux extrémités de la courbe (15-24 ans et 65-74 ans) et un pic atteignant 33% dans le groupe d’âge de 35-44 ans. De plus, dans ce groupe d’âge de 35-44 ans, ainsi qu’après 75 ans, les hommes sont proportionnellement aussi nombreux que les femmes à éprouver des difficultés psychologiques (respectivement 33%).

Figure 1 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant des difficultés psychologiques récentes, selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013

Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLe score moyen de mal-être et les taux de difficultés psychologiques (seuil 2+) et de psychopathologie probable (seuil 4+) varient en fonction du milieu social des individus. Les personnes issues des ménages les moins scolarisées (niveau primaire ou sans diplôme) ont en moyenne un score de mal-être plus élevé (WB_1: 2,4) et sont plus nombreuses à dépasser un seuil définissant la présence de difficultés psycholo-giques (WB_2: 43% et WB_3: 28%) que celles issues de ménages avec un niveau d’instruction plus poussé (par exemple, les valeurs maximales parmi les niveaux d’instruction plus élevés sont WB_1: 1,8 ; WB_2: 34% ; WB_3: 19%). La différence observée, pour chacun des indicateurs de mal-être, entre la classe d’édu-cation la moins scolarisée et les autres classes, reste significative lorsque les données sont standardisées. Ces résultats indiquent qu’indépendamment de l’âge et du sexe, les personnes issues des milieux sociaux les moins favorisés sont plus fragilisées et affectées face à l’adversité de l’existence.

La présence de difficultés psychologiques (seuil 2+) apparait comme étant plus fréquente parmi les rési-dents des milieux urbains que parmi ceux des zones semi-urbaines et rurales, et la différence reste signi-ficative (p=0,03) après ajustement pour l’âge et le sexe. La différence selon le lieu de résidence n’est tou-tefois pas statistiquement significative dans le cas d’une pathologie mentale plus sévère (seuil 4+).

Evolution au cours du temps Au niveau national, le score moyen de mal-être psychologique était resté stable entre 2001 et 2008 (à 1,3 au cours des trois dernières enquêtes), mais ce score a sensiblement augmenté en 2013 (1,7), indiquant un mal-être plus prononcé qu’autrefois au sein de la population.

La Figure 2 présente l’évolution de la prévalence des difficultés psychologiques (seuil 2+) au cours du temps aux niveaux national et régionaux. Bien que de légères différences soient observées d’une région à l’autre entre 2001 et 2008, il ressort clairement dans chacune d’elles que l’évolution de la prévalence des difficultés psychologiques suit une courbe en U sur les quinze dernières années, avec des valeurs en hausse en 2013, rejoignant voire dépassant celles de 1997. Après standardisation pour l’âge et le sexe, la

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différence entre 2013 et les trois années d’enquête précédentes (2001-2004-2008) reste statistiquement significative dans les trois régions et pour l’ensemble de la Belgique.

Figure 2 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui manifeste des difficultés psychologiques récentes, selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013

4.1.2. RÉGIONS

Si les indicateurs de mal-être connaissent une augmentation comparable dans les trois régions du pays, il faut cependant noter que la prévalence des difficultés psychologiques (seuil 2+) reste plus élevée à Bruxelles (40%) et en Wallonie (35%) qu’en Flandre (29%). Il en va de même pour l’indicateur de psy-chopathologie (seuil 4+), dont la prévalence est respectivement de 25% à Bruxelles et 20% en Wallonie contre 16% en Flandre. Les analyses statistiques confirment que les différences observées entre les trois régions, prises deux à deux, sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région flamandeLes hommes sont moins nombreux à présenter des difficultés psychologiques ou une psychopathologie probable (26% à [2+] et 14% à [4+]) que les femmes (32% et 18% respectivement). Le profil de distribu-tion selon l’âge ressemble à celui présenté pour la Belgique (Figure 3). Une particularité ressort néan-moins: la prévalence des difficultés psychologiques chez les jeunes femmes de 15-25 ans est particulière-ment élevée en Flandre (43%) par rapport aux autres régions (30% à Bruxelles et 38% en Wallonie).

Le niveau d’éducation joue également un rôle: après standardisation pour l’âge et le sexe, on observe une différence statistiquement significative dans la prévalence des difficultés psychologiques parmi les personnes provenant des ménages peu scolarisés (enseignement primaire: 42%) versus celles des caté-gories plus scolarisées (enseignement secondaire ou plus : entre 26% et 31%).

Quant à l’évolution des indicateurs au cours du temps (Figure 2), comme évoqué précédemment pour l’ensemble de la Belgique, on observe une distribution en U traduisant une diminution de la prévalence des difficultés psychologiques entre 1997 (28%) et 2001-2004 (22% - 21%), une recrudescence entamée en 2008 (23%) et largement confirmée en 2013 (29%). Les différences entre les années successives (hor-mis entre 2001-2004) restent significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

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Figure 3 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant des difficultés psychologiques récentes, selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande

Région bruxelloiseComme cela avait été le cas dans les enquêtes précédentes, c’est en Région bruxelloise que le tableau est le plus défavorable sur le plan des indicateurs de mal-être psychologique. Le pourcentage de Bruxellois présentant des difficultés psychologiques (40%) voire la probabilité d’une psychopathologie (25%) est significativement plus élevé que dans les deux autres régions du pays, même après standardisation pour l’âge et le sexe.

La différence de prévalence des difficultés psychologiques chez les hommes (36%) et chez les femmes (43%) est significative après standardisation pour l’âge.

A Bruxelles, la distribution par âge et par sexe des indicateurs de mal-être diffère quelque peu de celles obtenues dans les régions flamande et wallonne. Ici, le pourcentage de femmes qui présentent des dif-ficultés psychologiques est le moins élevé entre 15 et 24 ans (30%) comme c’est le cas aussi chez les hommes de cet âge (25%). La prévalence des difficultés psychologiques chez les femmes augmente for-tement à partir de 25-34 ans (47%) pour se maintenir à des valeurs comprises entre 43% et 47% selon le groupe d’âge, 41% à partir de 75 ans. Pour les hommes, l’augmentation de la prévalence des difficultés psychologiques avec l’âge est plus progressive, et ne dépasse pas les 38% (entre 35 et 54 ans), sauf après l’âge de 75 ans (46%). Contrairement à ce qui est observé en Flandre et en Wallonie, le groupe d’âge de 65-74 ans maintient, en termes de difficultés psychologiques, une prévalence similaire aux autres groupes d’âge qui le jouxtent.

Enfin, on observe une relation négative entre la présence de difficultés psychologiques et le niveau d’éducation du ménage, et la différence reste significative après standardisation pour l’âge et le sexe entre les individus issus d’un ménage dont la scolarité ne dépasse pas le niveau du secondaire inférieur (46%-59%) et ceux qui ont un niveau d’étude supérieur (37%-38%).

Quant à l’évolution dans le temps de ces indicateurs, elle est sensiblement équivalente à celle de la Région flamande, à savoir une progression en forme de U (Figure 2). Pour ce qui concerne la prévalence des difficultés psychologiques, l’augmentation s’amorce dès 2008: elle passe de 31% en 2001 et 2004 à 34% en 2008, pour culminer à 40% en 2013.

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Figure 4 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant des difficultés psychologiques récentes, selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise

Région wallonneA l’instar de ce qui était observé dans les enquêtes précédentes, les indicateurs de mal-être psycholo-gique sont moins favorables en Wallonie qu’en Flandre, mais meilleurs que ceux relevés à Bruxelles. La différence avec chacune des deux régions est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

Le score de mal-être psychologique (WB_1) est en moyenne de 1,8, alors que l’on estime à 35% le nombre d’habitants qui éprouvent des difficultés psychologiques (seuil 2+) et à 20% ceux qui pourraient souffrir d’une psychopathologie plus sévère (seuil 4+). Comme dans les autres régions, les femmes sont signi-ficativement plus nombreuses à éprouver des difficultés psychologiques que les hommes: 38% contre 31% au seuil (2+) et 22% contre 18% au seuil (4+); ces écarts ont cependant diminué depuis la dernière enquête de 2008. Notons que la différence de prévalence entre les hommes et les femmes est particu-lièrement importante dans le groupe d’âge de 15-24 ans, où les jeunes femmes sont proportionnelle-ment deux fois plus nombreuses que les hommes à éprouver des difficultés psychologiques (38% et 15% respectivement).

La distribution des indicateurs de mal-être varie selon le niveau d’éducation, et les différences sont statis-tiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe: les prévalences de difficultés psycho-logiques (WB_2) et de psychopathologie probable (WB_3) sont plus élevées dans la classe des ménages peu scolarisés (pas de diplôme ou primaire: 42% pour WB_2 ; 28% pour WB_3) que des ménages avec un diplôme du supérieur (30% pour WB_2 ; 15% pour WB_3).

Enfin, en Wallonie, les trois indicateurs de mal-être psychologique basés sur le GHQ-12 diminuent entre 1997 et 2001, puis se stabilisent entre 2001 et 2008 pour remonter à nouveau en 2013, retrouvant les valeurs de 1997. Les différences de moyennes ou de taux entre 2013 et les trois années d’enquête qui ont précédé sont statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

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Figure 5 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant des difficultés psychologiques récentes, selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne

4.2. INDICATEURS D’ÉNERGIE VITALE (WB_4 ET WB_5)

L’indicateur de santé mentale positive, mesuré à partir de l’échelle de vitalité du SF-36, varie sur une échelle allant de 0 à 100 (WB_4), où les valeurs plus élevées correspondent à une plus grande « éner-gie vitale ». L’indicateur a été recalculé pour l’enquête de 2004 afin de synchroniser l’échelle de réponse (comprenant 6 catégories de réponses) à celle utilisée dans les enquêtes de 2008 et 2013 (5 catégories de réponses). Pour ce rapport, un indicateur supplémentaire est issu de cette échelle, qui dichotomise le score au seuil correspondant à une déviation standard plus élevée que la moyenne (par année d’en-quête), au-delà duquel les individus sont classés comme ayant une « énergie vitale optimale » (WB_5).

4.2.1. BELGIQUE

En Belgique, le score moyen d’énergie est de 61 (sur une échelle allant de 0 à 100) au sein de la popula-tion âgée de 15 ans et plus, et la proportion de personnes ayant une énergie vitale optimale (>78,3) est de 16%.

Analyse par sexe et par âgeLes hommes ont un score moyen d’énergie vitale plus élevé que les femmes (64 contre 59), et ils sont aussi proportionnellement plus nombreux à jouir d’une vitalité optimale (18% contre 13% de femmes). Ces différences sont significatives après standardisation pour l’âge.

Le niveau moyen d’énergie ne varie pas de manière significative en fonction des groupes d’âge (Figure 6a). Les hommes manifestent cependant en moyenne une plus grande énergie avant l’âge de 25 ans et à 65-74 ans. Par sexe, la variation selon le groupe d’âge apparaît plus clairement lorsque l’on considère l’indicateur du niveau d’énergie optimal (Figures 6b). Ainsi, chez les hommes, la proportion de ceux qui connaissent un niveau d’énergie optimal est supérieure dans les groupes d’âge de 15-24 ans (21%) et de 55-74 ans (23-24%). Les femmes, elles, sont proportionnellement plus nombreuses à éprouver une éner-gie optimale après l’âge de 55 ans qu’avant cet âge, passant alors au-dessus de la barre des 15%.

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Figure 6 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b) pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant un score d’énergie vitale optimal (SF-36/VT > 78,3), par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013

(a) Moyenne

(b) Proportion

Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLe score moyen de vitalité évolue avec le niveau de scolarisation du ménage, partant de 56 chez les moins scolarisés à 63 chez les diplômés de l’enseignement supérieur. La différence de score entre les diplômés du primaire et les trois classes sociales plus instruites est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. En revanche, la proportion des personnes avec un niveau optimal d’énergie ne varie pas en fonction du milieu éducatif (15 à 16% dans chaque catégorie éducative).

Les habitants des zones urbaines ont en moyenne un niveau d’énergie moins élevé (score de 59) que les habitants des zones semi-urbaines (score de 63), et cette différence est significative après standar-disation pour l’âge et le sexe. Cette distribution est confirmée lorsque l’on considère la proportion des

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personnes ayant une énergie optimale: celles-ci sont moins nombreuses en zone urbaine (13%) qu’en zone semi-urbaine (18%).

Evolution au cours du temps Le score moyen d’énergie vitale a légèrement baissé dans la population de Belgique âgée de 15 ans et plus (Figure 7a). L’analyse temporelle du score par région montre une diminution dans le temps du niveau moyen d’énergie en Région flamande, une relative stabilité à Bruxelles et une légère diminution en Région wallonne.

Figure 7 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b) pourcentage de la population de 15 ans et plus avec un niveau d’énergie optimal*, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013

(a) Moyenne

(b) Proportion

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4.2.2. RÉGIONS

Les habitants de la Région flamande ont un niveau moyen d’énergie bien supérieur (score de 65) à celui des habitants des régions wallonne et bruxelloise (55 respectivement). Cette distinction de la Flandre apparait de manière encore plus manifeste au regard du pourcentage de résidents qui affichent un niveau d’énergie optimal: ils y sont quasiment deux fois plus nombreux en Flandre (19%) que dans les deux autres régions (10%). Il faut toutefois rester prudent quant à cet indicateur, puisque le seuil au-delà duquel l’énergie optimale est définie est relatif, basé sur la moyenne nationale augmenté d’une dévia-tion-standard. Il ne convient donc pas forcément pour étudier des différences entre les sous-populations régionales.

Toutefois, les différences observées (en termes de moyennes et de proportions) entre la Flandre et les deux autres régions sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région flamandeLes hommes manifestent en moyenne une plus grande énergie vitale que les femmes (67 contre 62), et ils sont aussi proportionnellement plus nombreux à jouir d’un niveau d’énergie optimal (23% contre 16% de femmes). Ces différences sont significatives après standardisation pour l’âge. Chez les hommes comme chez les femmes, la proportion ayant un niveau d’énergie optimal est au plus bas dans les caté-gories d’âge entre 25 et 44 ans (Figure 8a), une tranche de vie qui correspond pour beaucoup à l’accès et à la réalisation de (nouveaux) rôles sociaux et de responsabilités dans les sphères familiale, civile et professionnelle.

En Région flamande comme dans les deux autres régions, le niveau moyen d’énergie varie de manière significative en fonction du niveau d’éducation (score variant de 59 dans la classe des ménages avec le diplôme le moins élevé à 66 parmi les personnes issues des ménages les plus instruits). Ce n’est pourtant pas le cas lorsque l’on considère la distribution des proportions de personnes avec un niveau d’énergie optimal: celle-ci ne varie pas selon les classes éducationnelles considérées. Le niveau d’énergie ne varie pas non plus en fonction du degré d’urbanisation résidentielle.

Figure 8 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b) pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant un score d’énergie vitale optimal (SF-36/VT > 78,3), par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande

(a) Moyenne

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(b) Proportion

En Flandre, on observe une baisse du niveau moyen d’énergie, ainsi qu’un taux moins élevé de personnes ayant un niveau d’énergie optimal entre les années 2004-2008 d’une part, et 2013 d’autre part. Ces diffé-rences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région bruxelloiseLe niveau d’énergie chez les Bruxellois (score moyen de 55) est plus bas qu’en Flandre (65) et équivalent à celui des Wallons (55). Seulement 10% des Bruxellois atteignent le niveau d’énergie optimal défini sur base du critère national (moyenne + une déviation standard). On retrouve à Bruxelles la même disparité qu’ailleurs entre les femmes et les hommes au regard du niveau moyen d’énergie (53 contre 57), la dif-férence étant significative après standardisation pour l’âge. Par contre, la proportion de femmes (8%) et d’hommes (11%) ayant un niveau d’énergie optimal n’est pas statistiquement différente après standar-disation pour l’âge. L’énergie vitale ne semble pas lié à l’âge, du moins une distribution particulière de la moyenne par tranche d’âge ne ressort-elle pas clairement (Figure 9a). On remarque toutefois une plus grande proportion de femmes ayant une énergie optimale chez les plus jeunes (13% à 15-24 ans) par rapport aux groupes plus âgés. La proportion des hommes avec une énergie optimale est plus impor-tante dans les groupes d’âge de 55 à 74 ans. Les différences entre groupes d’âge n’atteignent cependant pas le seuil de signification statistique, quel que soit le sexe.

A Bruxelles, on observe un gradient socio-éducatif positif pour les scores moyens d’énergie. Les diffé-rences observées par niveau d’éducation sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Pour ce qui est de la distribution des pourcentages de personnes ayant une énergie optimale, seule une classe socio-éducative marque la différence: les personnes issues d’un ménage avec un diplôme du secondaire supérieur sont plus nombreuses à manifester un niveau d’énergie optimal que celles des autres classes.

Enfin, on observe une stabilité dans le temps du niveau moyen d’énergie des Bruxellois ainsi que de la proportion des habitants ayant un niveau d’énergie optimal, stabilité confirmée après standardisation pour l’âge et le sexe.

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Figure 9 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b) pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant un score d’énergie vitale optimal (SF-36/VT > 78,3), par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise

(a) Moyenne

(b) Proportion

Région wallonneLe score moyen d’énergie vitale en Wallonie (55) est comparable à celui de Bruxelles (55) mais nettement inférieur à celui obtenu en Flandre (65), après standardisation pour l’âge et le sexe. Comme ailleurs, les hommes ont en moyenne plus d’énergie vitale que les femmes (57 contre 54, différence significative), bien que la différence par sexe se soit atténuée par rapport à l’enquête de 2008. La distribution par âge selon le sexe ne donne pas une image très claire (Figure 10a et 10b). Le pourcentage d’hommes ayant une énergie optimale est relativement élevé chez les jeunes de moins de 25 ans (20%) et tend à diminuer avec l’âge (3% parmi les plus de 75 ans), sauf entre 55 et 74 ans (13%), où l’on perçoit un regain d’énergie. La tendance semble inversée chez les femmes : 5% seulement ont une énergie optimale parmi les jeunes de moins de 25 ans, et cette proportion augmente pour atteindre 21% des aînées, sauf à 45-54 ans (2,5%) et 65-74 ans (7%) où cette augmentation est ralentie.

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Figure 10 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b) pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant un score d’énergie vitale optimal (SF-36/VT > 78,3), par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne

(a) Moyenne

(b) Proportion

En Région wallonne, on observe une différence de niveau d’énergie vitale (score moyen et proportion de personnes ayant un niveau optimal) entre la classe la moins instruite et la classe la plus instruite, les différences étant significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Le degré d’urbanisation du milieu de vie ne semble pas influencer la distribution des indicateurs d’énergie vitale. L’analyse tempo-relle indique une légère augmentation du niveau de vitalité en Région wallonne entre 2004 et 2008, et une légère baisse observée en 2013 par rapport à 2008, mais cette dernière n’est pas statistiquement significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

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Bien-être psychologique et énergie vitalePour résumer, quelques tendances se dégagent pour les indicateurs de bien-être psychologique géné-ral et la santé mentale positive :

• Les indicateurs étudiés avaient déjà montré en 2008 un léger déclin dans le temps du niveau de bien-être et d’énergie vitale dans la population belge, et cette détérioration se confirme clairement au travers de l’enquête de 2013.

• Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à éprouver un mal-être psychique et leur niveau d’énergie vitale est moins élevé que celui des hommes.

• La relation entre les groupes d’âge et les indicateurs de bien-être et d’énergie vitale tend glo-balement à indiquer des valeurs moins favorables dans la population active, soit entre 25 et 54 ans, voire 64 ans. Selon les régions, on observe parfois un regain de difficultés psychologiques parmi les jeunes de 15-24 ans en 2013 par rapport aux données recueillies en 2008.

• Il faut toutefois préciser que chez les jeunes de 15-24 ans, les garçons sont relativement préservés des difficultés psychologiques, tandis que les jeunes femmes sont, elles, particulière-ment affectées.

• Le bien-être et le niveau d’énergie sont globalement déterminés par le milieu socio-éducatif dans lequel la personne évolue, ces indicateurs étant plus favorables dans les milieux les plus instruits.

• Les indicateurs de bien-être psychologique et de niveau d’énergie sont plus favorables en Flandre que dans les deux autres régions du pays.

4.3. TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE (SL_1)

L’indicateur de troubles du comportement alimentaire est construit à partir d’une échelle de dépistage validée (le « SCOFF ») à 5 questions. La somme des réponses positives dichotomisée à la note-seuil de [2+] définit les personnes qui sont susceptibles de rencontrer des problèmes de conduite alimentaire. Toutefois, cet instrument tend à surévaluer le risque de présenter le trouble, car telle est la fonction des instruments de dépistage, alors que celui-ci devrait être confirmé par un diagnostic spécialisé ulté-rieur. Il faut donc rester prudent dans l’interprétation des chiffres rapportés. Les troubles considérés ici se réfèrent plus particulièrement aux deux formes en apparence contraires (mais souvent complémen-taires): la restriction alimentaire avec l’anorexie mentale et l’excès alimentaire avec la boulimie.

4.3.1. BELGIQUE

Selon le seuil défini pour calculer la prévalence des troubles du comportement alimentaire, il apparaît que 8% de la population de 15 ans et plus pourrait en souffrir en Belgique.

Analyse par sexe et par âgeLes femmes sont plus nombreuses à montrer des signes d’un trouble du comportement alimentaire que les hommes (respectivement 10% et 6%) et cette différence est significative après standardisation pour l’âge.

La prévalence des troubles du comportement alimentaire diminue quelque peu avec l’âge. Ils concernent entre 10% et 12% des personnes âgées de 15 à 44 ans, diminue à 7-8% chez les personnes âgées de 45 à 74 ans, pour ensuite tomber à 2% parmi les personnes âgées de 75 ans et plus. La distribution par âge diffère cependant en fonction du sexe. Chez les hommes, on observe une distribution relativement stable de la prévalence des troubles en fonction de l’âge (Figure 11). Chez les femmes, on constate bel et bien un déclin avec l’âge, puisqu’elles sont 16-17% à en souffrir dans les groupes des 15-34 ans, une proportion qui diminue progressivement jusqu’à 2% chez les ainées.

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Figure 11 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) susceptible de présenter des troubles du comportement alimentaire, selon le score au SCOFF [2+], par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013

Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLes troubles du comportement alimentaire apparaissent moins fréquemment dans le groupe des per-sonnes issues des ménages les plus instruits (6%) par rapport à celles des ménages moins scolarisés (11%). Si cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe, on n’observe toute-fois pas de gradient social linéaire.

Les personnes susceptibles de manifester des troubles du comportement alimentaire sont plus nom-breuses dans les zones urbaines (10%), que semi-urbaines (6%), et la différence reste statistiquement significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

Evolution au cours du temps Les troubles du comportement alimentaire sont examinés pour la première fois dans cette enquête de 2013, une comparaison des résultats dans le temps n’est donc pas possible.

4.3.2. RÉGIONS

Comme pour les autres indicateurs de santé mentale étudiés jusqu’à ce point, les résultats obtenus en Flandre sont plus favorables que ceux dans les deux autres régions du pays. Les différences observées entre la Flandre (7%) d’une part, et les régions bruxelloise (13%) et wallonne (11%) d’autre part, restent statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région flamandeEn Flandre, 8% des femmes et 5% des hommes manifesteraient des troubles du comportement alimen-taire. Cette différence est significative après standardisation pour l’âge.

La relation entre l’âge et les troubles du comportement alimentaire est significative après standardisa-tion pour le sexe. La prévalence des troubles du comportement alimentaire diminue avec l’âge chez les femmes (Figure 13), passant de 18% chez les plus jeunes à 6% chez les femmes entre 45 et 74 ans, à 2% chez les aînées (75 ans et plus). La prévalence de ces troubles par âge fluctue peu chez les hommes, et reste cantonnée dans une fourchette de 2% à 6%.

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Figure 13 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) susceptible de présenter des troubles du comportement alimentaire, selon le score au SCOFF [2+], par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande

Comme au niveau national, la prévalence des troubles du comportement alimentaire est moins élevée dans les ménages ayant bénéficié d’un niveau d’instruction supérieur (3% parmi les diplômés du supé-rieur contre 10% parmi les diplômés du primaire). Si cette différence est significative après standardisa-tion pour l’âge et le sexe, on n’observe toutefois pas de gradient social linéaire. La prévalence des troubles ne varie pas en Flandre selon le degré d’urbanisation, et ce, après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région bruxelloiseLes troubles du comportement alimentaire sont plus fréquents à Bruxelles (13%) que dans les autres régions du pays, mais le taux observé ne diffère que de celui de la Région flamande (6,5%) après standar-disation pour l’âge et le sexe.

Comme partout ailleurs, la différence hommes-femmes au regard des troubles du comportement ali-mentaire (10% et 15% respectivement) est significative après standardisation pour l’âge.

La distribution par âge et par sexe est différente à Bruxelles (Figure 14) qu’en Région flamande. Chez les hommes, la prévalence des troubles du comportement alimentaire augmente avec l’âge pour atteindre son apogée dans le groupe des 45-54 ans (15%), et diminuer ensuite à partir de 65 ans (5%). Chez les femmes, contrairement aux autres régions, la prévalence de ces troubles est plus élevée dans les groupes d’âge de 35 à 54 ans (18-19%) que chez les femmes de 15 à 34 ans (15%).

La prévalence des troubles du comportement alimentaire est également liée au niveau d’éducation à Bruxelles, puisqu’elle régresse de 19% parmi les personnes issues des ménages les moins instruits à 11% parmi celles des ménages les plus instruits, et cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

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Figure 14 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) susceptible de présenter des troubles du comportement alimentaire, selon le score au SCOFF [2+], par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise

Région wallonneEn Région wallonne, la prévalence des troubles du comportement alimentaire (11%) se situe entre celle des deux autres régions, mais la différence par rapport à la Région bruxelloise n’est pas (au contraire de la Région flamande) statistiquement significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

Figure 15 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) susceptible de présenter des troubles du comportement alimentaire, selon le score au SCOFF [2+], par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne

La distinction entre les hommes (9%) et les femmes (13%) quant aux troubles du comportement alimen-taire est significative après standardisation pour l’âge. Chez les femmes, c’est dans le groupe d’âge de 25-34 ans que les troubles du comportement alimentaire sont les plus fréquents (25%), suivi d’une dimi-nution progressive selon l’âge (Figure 15). Chez les hommes, on ne distingue pas de pattern clair selon

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les groupes d’âge, mais il est intéressant de noter que la prévalence de ces troubles est égale à celui des femmes à partir des classes d’âge de 45 ans, tandis que la différence entre les genres se marque dans les groupes plus jeunes, en défaveur des femmes.

La prévalence des troubles du comportement alimentaire est distribuée de manière atypique en fonc-tion des classes d’éducation, mais elle est toutefois plus basse dans la classe la plus scolarisée (9%) par rapport à la classe la moins instruite (11%), et ce après standardisation pour l’âge et le sexe. Le degré d’urbanisation du lieu de résidence n’est pas en lien avec la fréquence de ce trouble.

4.4. TROUBLES DÉPRESSIFS (SL_2)

L’indicateur de troubles dépressifs est calculé à partir des réponses à une sous échelle du SCL-90-R. Selon l’auteur du questionnaire, les troubles dépressifs tels qu’ils sont évalués ici correspondent au concept général de «syndrome dépressif» dont les principaux traits sont des changements au niveau de l’humeur ou de l’affect (dans le sens de la dépression), une réduction de l’énergie et une baisse du niveau d’activité générale, de même qu’une diminution de la capacité de ressentir du plaisir et de l’intérêt pour les choses, une baisse de la concentration et une fatigue injustifiée.

4.4.1. BELGIQUE

Basé sur notre critère qui définit les «  cas  » de dépression, il apparaît que 15% de la population âgée de 15 ans et plus présente des symptômes pouvant évoquer la présence d’un trouble dépressif, ce qui représente une augmentation considérable par rapport aux chiffres obtenus en 2008 (10%).

Analyse par sexe et par âgeLes femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à manifester des symptômes dépressifs (18% contre 12%) et cette différence est significative après standardisation pour l’âge. Sans distinction du genre, la prévalence des troubles dépressifs semble moins élevée avant l’âge de 45 ans et entre 65-74 ans (12-13%), tandis qu’elle s’élève à 16-17% dans le groupe de 45-64 ans, et atteint 19% chez les aînés de75 ans et plus. Cette progression n’est pas significative après standardisation pour le sexe.

La distribution du trouble dépressif par âge diffère toutefois entre les hommes et les femmes (Figure 16b), et elle change depuis la dernière enquête en 2008 (Figure 16a). Le premier constat qui ressort de la comparaison par année d’enquête est la forte augmentation de ce trouble parmi les jeunes femmes de 15-24 ans (de 7% en 2008 à 21% en 2013), mais aussi chez les femmes de 45-54 ans (de 15% en 2008 à 21% en 2013). Chez les hommes, l’augmentation du nombre relatif de ceux souffrant de troubles dépres-sifs est importante dans tous les groupes d’âge à partir de 25 ans, à l’exception du groupe des 65-74 ans.

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Figure 16 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, (a) en 2008 et (b) en 2013, Enquête de santé, Belgique, 2013

(a) 2008

(b) 2013

Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLes analyses par niveau d’éducation montrent de larges disparités dans la prévalence des troubles dépressifs. Ainsi, on compte 27% de personnes affectées dans le groupe avec le niveau de scolarité le plus faible, 16-17% dans les classes intermédiaires, contre 10% des personnes dans le groupe des plus instruits. Ces différences par niveaux sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

La prévalence des troubles dépressifs n’est pas fonction du degré d’urbanisation du lieu de résidence: les différences ne sont pas statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

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Evolution au cours du temps Au niveau national comme dans les trois régions, on observe une forte augmentation de la fréquence des troubles dépressifs en 2013 par rapport aux années d’enquête précédentes, et cette relation tempo-relle quadratique (en forme de U) est statistiquement significative après standardisation pour l’âge et le sexe. De plus, on s’aperçoit (Figure 17) que la progression du trouble avait déjà commencé à s’amorcer en 2008, et ce de manière encore plus marquée dans la Région bruxelloise que dans les deux autres régions.

Figure 17 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013

4.4.2. RÉGIONS

Les troubles dépressifs sont proportionnellement moins fréquents en Région flamande (13%), d’une part, que dans les deux autres régions (17% en Wallonie, 18% à Bruxelles), d’autre part, et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région flamandeEn Flandre comme ailleurs, les troubles dépressifs sont plus courants dans la population féminine (16%) que masculine (11%). Cette différence est significative après standardisation pour l’âge.

De manière globale, le profil de distribution des taux en fonction de l’âge et du sexe (Figure 18) est simi-laire à celui de la Belgique, avec des valeurs globalement inférieures. Nous attirons toutefois l’attention ici sur la prévalence particulièrement élevée des troubles dépressifs chez les jeunes femmes de 15-24 ans (25%).

Comme dans les autres régions, on observe un gradient social dans la distribution des troubles dépres-sifs, leur fréquence diminuant à mesure que le niveau éducationnel augmente. En Flandre, les personnes issues des zones rurales (16%) sont plus nombreuses que celles des urbanisations (11%) à éprouver des troubles dépressifs, et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. Comme ailleurs dans le pays, en Flandre les troubles dépressifs ont fait un bond énorme depuis 2001-2008, pas-sant d’une prévalence de 7-8% à 13% en 2013. Cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

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Figure 18 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande

Région bruxelloiseLa prévalence des troubles dépressifs a amorcé sa croissance à Bruxelles déjà en 2008 (10% en 2001 et 2004 - 14% en 2008 – 18% en 2013), soit antérieurement aux autres régions dans lesquelles l’augmenta-tion n’apparait qu’en 2013. Les différences de prévalence par année d’enquête sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

Par ailleurs, on observe comme dans les autres régions un écart entre les genres : les troubles dépressifs se rencontrent chez 14% des hommes et 22% des femmes, cette différence étant significative après stan-dardisation pour l’âge.

Figure 19 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise

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Chez les hommes comme chez les femmes, on observe une distribution en parapluie des troubles dépres-sifs en fonction des groupes d’âge entre 15 et 74 ans (exception faite des aînés de 75 ans et plus, où les troubles dépressifs touchent 23% des individus). Contrairement à la Flandre et à ce qui était observé à Bruxelles en 2008, la prévalence des troubles dépressifs n’est pas (n’est plus) aussi élevée chez les jeunes de 15-24 ans (soit 9% actuellement - contre 16% en Flandre, ou contre 13% à Bruxelles en 2008). Il ressort en outre (Figure 19) qu’une femme sur quatre de 35 à 54 ans présente une symptomatologie dépressive, un taux qui se porte à une femme sur trois au-delà des 75 ans.

Ici aussi, le niveau de scolarité joue un rôle important, puisque la prévalence des troubles dépressifs dimi-nue de 34% à 14% à mesure que le niveau d’éducation augmente, et les différences de prévalence entre les classes d’éducation restent significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région wallonneEn Région wallonne, 13% des hommes et 20% des femmes manifestent un trouble dépressif, ce qui représente une hausse considérable par rapport aux chiffres de 2008 (respectivement 7% et 13%). Ces chiffres sont plus élevés qu’en Région flamande, même après standardisation pour l’âge et le sexe, mais ils sont similaires à ceux de la Région de Bruxelles-Capitale.

Figure 20 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne

Chez les femmes, les troubles dépressifs concernent 15% d’entre elles avant l’âge de 45 ans. La préva-lence des troubles dépressifs est à son apogée parmi les femmes dans les groupes d’âge de 45-54 ans (28%) et de 75 ans et plus (26%) (Figure 20).

Ici aussi, l’éducation joue un rôle protecteur quant à la symptomatologie dépressive, puisqu’entre les classes les plus instruites et celles qui le sont le moins, les taux de prévalence sont du simple au double, soit respectivement 13% et 28%. Le degré d’urbanisation n’a pas d’influence probante sur les troubles dépressifs après standardisation pour l’âge et le sexe. Enfin, la prévalence des troubles dépressifs en Région wallonne (18%) a fortement augmenté depuis l’enquête de 2008 (11%), cette différence étant significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

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4.5. TROUBLES ANXIEUX (SL_3)

L’indicateur des troubles anxieux est également obtenu à partir d’une sous-échelle du SCL-90-R. L’anxiété et la tension mentale dont il s’agit ici comprennent une facette émotionnelle (inquiétude, peur, craintes, etc.) et une facette somatique (muscles tendus, tremblements, bouche sèche, sueurs, maux d’estomac, diarrhée, etc.). Ces deux facettes sont mesurées grâce à cette sous-échelle, et sont référées dans le texte sous l’appellation de « troubles anxieux ».

4.5.1 BELGIQUE

Selon le seuil de définition des « cas » utilisé dans les analyses, quelque 10% de la population âgée de 15 ans et plus souffre de troubles anxieux, ce qui est plus étendu que ce qui avait été relevé dans les enquêtes précédentes (6%).

Figure 21 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, (a) en 2008 et (b) en 2013, Enquête de santé, Belgique, 2013

(a) 2008

(b) 2013

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Analyse par sexe et par âgeLes problèmes d’anxiété se rencontrent davantage chez les femmes (13%) que les hommes (7%), et la différence observée est significative après standardisation pour l’âge. Par rapport à l’enquête de 2008, le taux d’anxiété se distribue différemment au travers des groupes d’âge (Figures 21a et 21b). Ainsi, on constate du côté des femmes que les taux ont surtout augmenté chez les jeunes de 15-24 ans (5% en 2008, 15% en 2013) et dans le groupe d’âge de 55-64 ans (8% en 2008 – 15% en 2013). Du côté des hommes, c’est dans le groupe des 25-34 ans que l’on rencontre la plus grande proportion d’individus avec des troubles anxieux (9%).

Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLa distribution de la prévalence des troubles anxieux varie en fonction du niveau d’éducation du ménage. Ainsi, on rencontre plus fréquemment des personnes souffrant de troubles anxieux dans les ménages les moins scolarisés (20%) que dans ceux avec un niveau de scolarité plus élevé (entre 7% et 11%). Les différences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Les personnes anxieuses se ren-contrent plus souvent dans les zones rurales (12%) que dans les zones plus urbanisées (9%), mais les différences ne sont pas significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

Evolution au cours du temps Jusqu’ici, la prévalence des troubles anxieux était restée stable dans le temps (Figure 22) au niveau natio-nal (environ 6% pour les trois années d’enquête entre 2001 et 2008), mais à l’instar des autres indicateurs de santé mentale, la fréquence de ces troubles a augmenté depuis ces cinq dernières années (10% en 2013).

Figure 22 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013

4.5.2. RÉGIONS

Les troubles anxieux sont moins fréquents au sein de la population en Région flamande (9%) qu’en Région wallonne (11%) et bruxelloise (12%), et ces différences régionales sont significatives après stan-dardisation pour l’âge et le sexe. La progression de la fréquence des troubles anxieux se marque dans les trois régions, mais celle-ci avait déjà débuté à Bruxelles en 2008, alors qu’elle n’est observée qu’à partir de l’enquête de 2013 en Flandre et en Wallonie.

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Région flamandeComme ailleurs, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à éprouver de l’anxiété (12% contre 6%), et cette différence est significative après standardisation pour l’âge. La distribution de la prévalence des troubles anxieux par âge et par sexe est analogue à celle décrite au niveau national (Figures 21b et 23), avec des taux toutefois moins élevés en Région flamande. On retrouve ici cette même particularité que pour les troubles dépressifs chez les jeunes filles de 15-24 ans, à savoir une augmentation impor-tante de la prévalence des troubles anxieux depuis la dernière enquête (3% en 2008 contre 16% en 2013). Une telle augmentation ne s’est toutefois pas produite parmi les jeunes bruxelloises et wallonnes. L’âge semble moins être un facteur d’influence chez les hommes, où l’on peut distinguer deux paliers dans la prévalence du trouble anxieux: autours de 5% chez les hommes de 15 à 54 ans et autours de 7-8% après 55 ans.

Les troubles anxieux sont plus fréquents dans le groupe des ménages les moins scolarisés (23%) par rap-port aux autres niveaux d’éducation (de 6% à 10%), et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. La fréquence des troubles anxieux varie en fonction du degré d’urbanisation en Flandre: elle est plus élevée en zone rurale (13%) que dans les localités semi-urbaines (9%) et urbaines (6%). Les différences observées entre ces trois niveaux d’urbanisation sont significatives après standar-disation pour l’âge et le sexe. La prévalence de l’anxiété était stable dans le temps de 2001 à 2008 en Région flamande (5%-6%), mais elle a fortement progressé en 2013 (9%).

Figure 23 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande

Région bruxelloiseLa prévalence des troubles anxieux (12%) est plus élevée en Région bruxelloise qu’en Flandre, et cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. La disparité des troubles anxieux par sexe est moins marquée à Bruxelles (10% des hommes contre 14% des femmes) que dans les deux autres régions.

La distribution par âge à Bruxelles semble inversée par rapport à celle observée en Flandre. A Bruxelles, les jeunes sont relativement moins affectés par des troubles anxieux (7% des 15-24 ans) que dans le reste du pays, surtout les jeunes hommes (2% des 15-24 ans). C’est dans le groupe d’âge de 35-44 ans que l’on trouve la plus grande proportion de personnes souffrant d’anxiété (17%), tout spécialement du côté des femmes (20%).

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Figure 24 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise

Le niveau d’éducation est également lié à la présence de troubles anxieux, avec un gradient inversement proportionnel au niveau de scolarisation. Les différences restent significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. La prévalence des troubles anxieux continue sa progression à Bruxelles, passant de 7% en 2001-2004, à 9% en 2008 et 12% en 2013.

Région wallonneEn Région wallonne, 9% des hommes et 14% des femmes manifestent des symptômes de troubles anxieux. La distribution selon l’âge et le sexe est encore différente que celle obtenue dans les autres régions du pays (Figure 25). Les jeunes Wallons (15-24 ans), comme les jeunes Bruxellois, sont moins nom-breux à éprouver des troubles anxieux que leurs pairs Flamands. Par contre entre 25-34 ans, les Wallons (15%) sont plus nombreux à connaitre des troubles anxieux que les Flamands (7%) ou les Bruxellois (9%). En Région wallonne, les femmes entre 45 et 54 ans (21%) et entre 55 et 64 ans (17%) sont les plus suscep-tibles de traverser un épisode anxieux. La prévalence de l’anxiété retombe chez les plus de 65 ans, tant chez les femmes que chez les hommes.

La fréquence des troubles anxieux est inversement liée au niveau d’éducation, mais les différences sont moins marquées que dans les deux autres régions: leur prévalence passe de 9% chez les diplômés du supérieur à 15% dans le groupe des ménages les moins scolarisés. Par ailleurs, la prévalence de l’anxiété ne semble pas liée au degré d’urbanisation du milieu de vie. Enfin, la fréquence des troubles anxieux a clairement augmenté en Wallonie (11%) par rapport aux autres années d’enquête (7-8%), la différence étant significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

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Figure 25 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne

4.6. TROUBLES DU SOMMEIL (SL_4)

L’indicateur des troubles du sommeil est évalué à partir de trois questions du SCL-90-R. Ils incluent les problèmes d’endormissement, de réveil prématuré et de qualité du sommeil. Une personne est classée comme ayant un trouble du sommeil si elle a répondu positivement à chacune de ces trois facettes.

4.6.1. BELGIQUE

Analyse par sexe et par âgeEn 2013, les troubles du sommeil touchent pas moins de 30% de la population âgée de 15 ans et plus, soit 33% des femmes et 26% des hommes (différence significative après standardisation pour l’âge).

Les problèmes de sommeil évoluent avec l’âge (Figure 26), et sont présents chez 24% des plus jeunes (15-24 ans) jusqu’à 37% des aînés. Les troubles du sommeil affectent de manière prédominante les femmes de 75 ans et plus (41%). C’est dans les groupes d’âge avant 55 ans que l’on observe la plus forte augmen-tation de la fréquence du mauvais sommeil par rapport aux résultats de 2008.

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Figure 26 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, (a) en 2008 et (b) en 2013, Enquête de santé, Belgique, 2013

(a) 2008

(b) 2013

Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLes troubles du sommeil se rencontrent moins fréquemment dans les groupes ayant le niveau d’éduca-tion le plus élevé (26%) que dans les groupes moins scolarisés (31% à 43%). Les différences sont statisti-quement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. La fréquence des troubles du sommeil ne semble pas être liée au degré d’urbanisation du milieu de vie (après standardisation pour l’âge et le sexe).

Evolution au cours du temps La prévalence des troubles du sommeil a fortement augmenté depuis l’enquête de 2008 (Figure 27) au niveau national et pour chaque région prise individuellement. Sur l’ensemble du territoire belge, quasi-ment une personne sur trois (30%) dort mal, et cela varie de 28% en Flandre à 33% à Bruxelles.

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Figure 27 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score au SCL-90R, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013

4.6.2. RÉGIONS

Bien que les troubles du sommeil aient évolué de manière différente dans les trois régions du pays au cours du temps, on observe une augmentation notable du problème dans chacune d’elles en 2013. Il n’en reste pas moins que la prévalence des troubles du sommeil est moins élevée dans la Région fla-mande par rapport aux autres. Après standardisation pour l’âge et le sexe, seules les différences de pré-valence entre la Flandre et chacune des deux autres régions sont significatives.

Région flamandePlus d’une personne sur quatre (28%) éprouve des problèmes de sommeil en Flandre. Ces difficultés incombent davantage aux femmes (32%) qu’aux hommes (24%) (Figure 28), et cette différence est signi-ficative après standardisation pour l’âge. Les troubles du sommeil sont déjà bien présents chez les jeunes de 15-24 ans (26%) et se maintiennent à cette fréquence jusque dans le groupe des 35-44 ans (23%). La proportion d’individus qui manifeste ces troubles augmente ensuite à partir de 45-54 ans (29%) pour atteindre 37% parmi les aînés de 75 ans et plus.

On observe pour ces troubles un lien avec la classe sociale: les troubles du sommeil touchent davantage de personnes issues du milieu le moins scolarisé (44%) que des milieux plus instruits (25% à 29%). Après standardisation pour l’âge et le sexe, la proportion de personnes souffrant de troubles du sommeil est plus élevée dans les zones semi-urbanisées que dans les zones urbaines, et seule cette différence reste significative. Enfin, en 2013, la prévalence des troubles du sommeil a progressé de manière importante (20% de 2001 à 2008 et 28% en 2013) et cette différence est statistiquement significative après standar-disation pour l’âge et le sexe.

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Figure 28 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande

Région bruxelloiseEn Région bruxelloise, un habitant sur trois souffre de troubles du sommeil (33%) et les femmes dorment moins bien que les hommes (35% versus 31%, respectivement). La distribution par âge et par sexe est représentée dans la Figure 29. Ainsi, un jeune de 15-24 ans sur quatre (20% des hommes et 30% des femmes) a un mauvais sommeil, tandis que cette proportion de mauvais dormeurs augmente encore avec l’âge, avec un pic à 39% dans le groupe des 35-44 ans, suivi d’une diminution. Ensuite, 43% des per-sonnes âgées rapportent des troubles du sommeil à Bruxelles.

Figure 29 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise

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Comme ailleurs, on observe un gradient social puisque la fréquence des troubles du sommeil baisse à mesure que le niveau d’éducation atteint s’élève: de 46% pour le niveau du primaire à 31% pour le niveau de l’enseignement supérieur, et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

A la différence de la Région flamande, la prévalence des troubles du sommeil a augmenté plus tôt à Bruxelles, passant de 19% en 2004 à 25% en 2008 et 33% en 2013. Ces différences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région wallonneEn Région wallonne, 35% des femmes et 27% des hommes éprouvent des problèmes de sommeil, et cette différence est significative après standardisation pour l’âge. Chez les femmes de 15 à 44 ans, la prévalence des troubles du sommeil tourne autour de 31-32%, mais elle approche les 38 à 40% à partir de 45 ans (Figure 30). Chez les hommes, les jeunes de 15-24 ans sont relativement préservés des troubles du sommeil (10%) et ce, par rapport aux jeunes femmes du même âge (31%), par rapport aux hommes des autres groupes d’âge (29% à 25-34 ans) ou par rapport aux jeunes hommes du même âge dans les autres régions (20% en Flandre, 25% à Bruxelles). Entre 25 et 64 ans, les hommes sont quasiment aussi nombreux que les femmes à rapporter des troubles du sommeil.

Figure 30 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne

Les troubles du sommeil sont moins fréquents dans les milieux favorisés au plan scolaire (26%) par rap-port aux milieux moins scolarisés (34% à 40%), les différences étant statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Les différences en fonction du degré d’urbanisation ne sont pas significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Comme à Bruxelles, la proportion de personnes souffrant de troubles du sommeil avait déjà augmenté en 2008 (24%) par rapport à celui des années pré-cédentes (21%), et cette augmentation s’est encore intensifiée, selon les résultats obtenus en 2013 (32%). Les différences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

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Troubles émotionnelsLes tendances qui se dégagent par rapport aux troubles émotionnels récents (anxiété, dépression, insomnies, mais aussi troubles du comportement alimentaire)  se résument comme suite:

• Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à connaître des troubles émotionnels. • Les jeunes étaient jusque maintenant moins à risque de présenter ces troubles, mais leur pré-

valence a nettement augmenté dans ce groupe d’âge selon l’enquête de 2013.• Les personnes moins favorisées sur le plan socio-éducatif ont un risque plus élevé de manifes-

ter des troubles émotionnels.• Les habitants de la Flandre ont une moins grande propension à rapporter des problèmes

d’ordre émotionnels que les habitants des deux autres régions du pays. • La prévalence des troubles émotionnels a fortement augmenté au cours de ces dernières cinq

années, et ce, dans toutes les régions du pays. • Il existe une forte comorbidité entre les troubles émotionnels étudiés. Ainsi, la présence

conjointe d’une symptomatologie dépressive et anxieuse touche 9% de la population âgée de 15 ans et plus, et si l’on y ajoute les troubles du sommeil, il résulte que 7% de la population accumulent ces trois conditions à la fois.

4.7. DÉPRESSION RAPPORTÉE (MH_1 - MH_4)

L’indicateur MH_1 indique la présence (ou non) d’une dépression ayant duré 2 semaines ou plus au cours des 12 derniers mois, telle qu’en témoignent les participants eux-mêmes. Cet indicateur permet d’esti-mer la prévalence d’un an d’un épisode de dépression « auto-déclarée » dans la population âgée de 15 ans et plus. L’indicateur MH_1 se distingue de SL_2 (indicateur de troubles dépressifs, point 4.4 du pré-sent chapitre) en ce sens qu’il est basé sur l’affirmation du répondant d’avoir souffert d’une dépression dans le cours de l’année, alors que l’indicateur SL_2 est basé sur une échelle de mesure (SCL-90R) qui récolte des informations sur un ensemble de symptômes, dont la quantité et la sévérité laissent penser que le répondant souffre de troubles dépressifs au moment de l’enquête.

Les résultats présentés ci-dessous portent principalement sur cet indicateur de dépression rapportée. Les indicateurs qui lui sont liés (MH_2 à MH_4) sont présentés dans les tableaux, mais ne font pas l’objet d’une description textuelle détaillée. Il s’agit des indicateurs relatifs à la prise en charge de la dépression déclarée: consultation chez un professionnel de la santé (MH_2), prise de médicaments (MH_3) ou traite-ment psychothérapeutique (MH_4).

4.7.1. BELGIQUE

Au total, 7% de la population de 15 ans et plus déclare avoir souffert d’une dépression dans l’année qui a précédé l’enquête, ce qui représente un point de pourcentage de plus qu’en 2008. Parmi ces personnes, 81% ont consulté un professionnel de la santé pour ce problème, 72% ont suivi un traitement médica-menteux et 28% ont suivi une psychothérapie.

Analyse par sexe et par âgeLes femmes rapportent plus fréquemment avoir traversé une dépression (8%) que les hommes (5%), et cette différence reste significative après standardisation pour l’âge. Globalement, la prévalence de la dépression rapportée varie en fonction de l’âge: elle est moins élevée chez les jeunes de 15-24 ans (1%), augmente jusqu’à l’âge de 55-64 ans (10%). Comme pour la plupart des autres indicateurs de santé men-tale, les personnes de 65-74 ans sont relativement moins nombreuses à rapporter avoir souffert d’une dépression dans l’année écoulée (7%) par rapport aux groupes d’âge adjacents (10%).

La courbe de distribution par âge varie quelque peu entre les hommes et les femmes (Figure 31). La pré-valence de la dépression rapportée augmente avec l’âge dans les deux groupes, mais retombe fortement chez les hommes à partir de 65 ans, tandis qu’elle progresse encore chez les femmes au-delà de 75 ans, creusant davantage l’écart observé entre les sexes.

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Figure 31 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013

Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLe pourcentage de personnes ayant rapporté une dépression varie avec le niveau d’éducation: il est plus important dans les ménages les moins scolarisés (15%) et diminue progressivement à mesure que le niveau d’éducation atteint s’élève (4% pour les ménages de l’enseignement supérieur). Ces différences entre les niveaux socio-éducatifs sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. La dépres-sion rapportée ne varie pas de manière significative selon le lieu de résidence, après standardisation pour l’âge et le sexe.

Figure 32 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013

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Evolution au cours du temps La prévalence d’un an de la dépression rapportée est restée constante depuis 1997 (Figure 32). La légère hausse observée en 2013 au niveau national (mais également au niveau de chaque région prise indé-pendamment) par rapport aux années précédentes ne s’avère pas significative au plan statistique, que ce soit dans les analyses sur les données brutes ou celles sur les données standardisées pour l’âge et le sexe.

4.7.2. RÉGIONS

Les dépressions sont moins fréquemment rapportées par les habitants de la Région flamande (6%) que par ceux de Bruxelles et Wallonie (8%), et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région flamandeEn Région flamande, parmi les 6% de personnes (de 15 ans et plus) qui ont rapporté une dépression dans l’année écoulée, 78% ont consulté un professionnel de la santé pour ce problème, 67% ont reçu des médicaments à cet égard et 23% ont suivi une psychothérapie.

La différence de prévalence de la dépression rapportée entre les hommes (4%) et les femmes (8%) est significative après ajustement pour l’âge. La courbe de distribution par âge et sexe est la même en Flandre qu’au niveau national, mais dans des proportions globalement moins élevées (Figure 33). Il faut toutefois remarquer chez les hommes un taux de dépression plus élevé à l’âge 55-64 ans (9,5%) en com-paraison avec les autres tranches d’âge, taux qui rejoint celui des femmes de cette tranche d’âge. Une deuxième observation mérite d’être relevée et concerne la prévalence élevée de femmes âgées de 75 ans et plus qui rapportent une dépression (14%), ce qui constitue une particularité en Flandre par rap-port aux deux autres régions.

La dépression est moins fréquemment rapportée chez les individus issus des ménages plus favorisés sur le plan scolaire (4% à 5%) que ceux issus de ménages moins scolarisés (10% à 14%) et la différence entre ces deux groupes est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. La dépression rapportée ne varie pas de manière significative selon le degré d’urbanisation du lieu de résidence. La prévalence de la dépression n’a pas évolué de manière statistiquement significative au cours du temps en Région flamande.

Figure 33 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande

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Région bruxelloiseA Bruxelles, 8% des personnes de 15 ans et plus rapportent une dépression au cours de l’année écoulée, ce qui est plus élevé qu’en Flandre, mais équivalent à la prévalence en Région wallonne. Parmi elles, 84% ont consulté un professionnel de la santé pour ce problème, 72% ont pris des médicaments contre la dépression et 40% ont suivi une psychothérapie.

Figure 34 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise

Contrairement aux autres régions, la différence entre les hommes (7%) et les femmes (8%) par rapport à la dépression n’est pas statistiquement significative après standardisation pour l’âge. On constate cepen-dant un écart important dans la prévalence de la dépression dans le groupe d’âge de 65-74 ans (Figure 34) où 2% des hommes et 12% des femmes ont déclaré en souffrir. L’âge critique pour la dépression semble se situer entre 45 et 54 ans pour les deux sexes (13% des hommes et 15% des femmes).

On observe aussi un gradient socio-éducatif dans la distribution de la dépression à Bruxelles. Le taux de dépression est plus élevé dans les milieux faiblement scolarisés (14% à 16%) et diminue à mesure que le niveau d’éducation augmente : 8% dans le groupe des diplômés du secondaire, 4% dans celui ayant bénéficié de l’enseignement supérieur. Les différences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

Comme dans les autres régions, le taux de dépression rapportée n’a pas progressé de manière statisti-quement significative dans le temps après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région wallonneEn Région wallonne comme à Bruxelles, 8% de la population de 15 ans et plus déclare avoir souffert d’une dépression dans l’année écoulée. Parmi ceux qui ont rapporté une dépression, 84% ont consulté un professionnel de la santé pour ce problème, 80% ont pris des médicaments contre la dépression et 30% ont suivi une psychothérapie.

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Figure 35 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne

Comme en Région flamande, les hommes (6%) sont moins nombreux que les femmes (10%) à rap-porter une dépression dans l’année écoulée (différence significative après standardisation pour l’âge). La dépression rapportée varie aussi de manière significative en fonction de l’âge. Les femmes (Figure 35) sont plus fortement touchées par la dépression entre l’âge de 45 et 64 ans (13-14%). Les hommes connaissent un âge critique pour la dépression entre 55 et 74 ans, où 9% d’entre eux sont affectés.

En Wallonie, on observe également un gradient socio-éducatif dans la dépression rapportée, avec une prévalence plus élevée dans les ménages défavorisés sur le plan éducatif (16%) que dans les ménages plus instruits (8% pour les niveaux intermédiaires, 5% pour le niveau supérieur). Les différences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. La dépression ne varie pas selon le degré d’ur-banisation lorsque l’on standardise par âge et par sexe (différences non significatives). La prévalence de la dépression rapportée en Wallonie est restée stable au cours du temps.

4.8. IDÉES SUICIDAIRES (SL02_1, SL03_1)

Deux indicateurs se rapportent à la présence d’idées suicidaires, selon la période durant laquelle elles sont apparues, soit : a) au cours de la vie (SL02_1) et b) au cours des 12 derniers mois (SL03_1). Ce dernier indicateur est décrit plus en détail ci-dessous, car la référence aux pensées « récentes » est plus fiable et présente un intérêt épidémiologique plus important que la référence « d’une vie ». Les deux indicateurs sont toutefois présentés dans les tableaux de base en fin de chapitre.

4.8.1. BELGIQUE

En Belgique, 14% de la population âgée de 15 ans et plus déclare avoir sérieusement pensé au suicide au moins une fois dans sa vie, dont un peu plus d’un tiers (soit 5% de la population) au cours des 12 derniers mois.

Analyse par sexe et par âgeLes femmes sont un peu plus nombreuses (15%) que les hommes (13%) à avoir déjà pensé au suicide, mais cette différence n’est pas significative (p = 0,06) après standardisation pour l’âge. De même, elles ne sont pas plus nombreuses que les hommes à y avoir pensé au cours des 12 derniers mois (5%).

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La Figure 40 montre la distribution par âge et par sexe de la fréquence de l’idéation suicidaire récente, et ce pour l’année 2008 (a) et 2013 (b). Outre une légère progression de la prévalence de l’idéation suici-daire récente, on constate que la courbe de distribution par âge et par sexe s’est modifiée dans le temps. Ainsi, chez les hommes, les pensées suicidaires se sont étendues dans les groupes d’âge à partir de 35 ans, et se concentrent davantage dans les groupes d’âge de 35 à 64 ans (+/- 6%). Chez les femmes, ce sont les jeunes de 15-24 ans et celles de 45-54 qui sont les plus touchées (8%), groupes d’âge dans les-quelles l’augmentation de la prévalence entre les deux années est la plus marquée.

Figure 40 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, (a) en 2008 et (b) en 2013, Enquête de santé, Belgique, 2013

(a) 2008

(b) 2013

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Analyse par rapport aux variables socio-économiquesContrairement à ce qui était apparu en 2008, la présence d’idées suicidaires récentes concerne toutes les couches sociales de la population. En effet, les individus ayant des pensées suicidaires sont un peu plus nombreux dans la classe des ménages diplômés du secondaire supérieur (6%), mais la différence par rap-port aux autres niveaux socio-éducatifs (4% à 5%) n’est pas significative après standardisation pour l’âge et le sexe. De même, le degré d’urbanisation du lieu de résidence ne semble pas être en lien avec la pré-sence de pensées suicidaires récentes (5% dans chaque catégorie) dans le décours de cette année 2013.

Evolution au cours du temps Le pourcentage des personnes ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois est plus élevé en 2013 (5%) par rapport à 2008 (4%) et cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. Cette augmentation de fréquence est surtout le reflet des résultats obtenus en Flandre, seule région où la différence observée entre les deux années (3% en 2008 à 5% en 2013) est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. Les chiffres obtenus en Flandre rejoignent ainsi ceux des deux autres régions en 2013 (5% en Wallonie et 6% à Bruxelles, différences non significatives après standardi-sation pour l’âge et le sexe).

Figure 41 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant déjà eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013

4.8.2. RÉGIONS

Région flamandeEn Flandre, 13% de la population a déjà sérieusement pensé au suicide au moins une fois dans sa vie et 5% a eu ce type de pensées au cours des 12 derniers mois.

Comme pour le niveau national, ni l’âge ni le sexe n’influencent significativement la distribution des pensées suicidaires récentes dans la population flamande. Chez les hommes, la prévalence des pensées suicidaires selon l’âge présente une distribution en parapluie, bien que les variations soient de faible amplitude, avec des valeurs atteignant 6% entre 34 et 54 ans (Figure 42b), en augmentation depuis 2008. Chez les femmes, les idées suicidaires apparaissent plus fréquemment dans les tranches d’âge de 15-24 ans (7%) et 35-44 ans (9%). C’est également dans ces tranches d’âge que la progression des idées suici-daires a été la plus importante d’une année à l’autre. Il faut cependant rester prudent dans l’interpréta-tion de l’ensemble de ces résultats, du fait que les intervalles de confiance autours des estimations sont assez larges, dus à la petite taille des échantillons régionaux et à la faible prévalence relative des pensées suicidaires.

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Figure 42 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande

La prévalence des pensées suicidaires récentes parmi les résidents de la Flandre ne semble pas lié au niveau d’éducation ni au degré d’urbanisation du lieu de résidence (différences non significatives après standardisation). On constate en région flamande, et contrairement aux deux autres régions, une aug-mentation de la prévalence des pensées suicidaires récentes depuis l’enquête de 2008 (de 3% à 5% en 2013), et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région bruxelloiseEn 2013, 18% de Bruxellois rapportent avoir déjà eu des idées de suicide au cours de leur existence et 6% en ont eu au cours des 12 derniers mois. Ces résultats reproduisent les prévalences obtenues dans l’enquête de 2008.

Comme ailleurs dans le pays, les hommes et les femmes qui rapportent des idées suicidaires récentes le font dans des proportions similaires: 5% des hommes et 6% des femmes, cette différence n’étant pas significative après standardisation pour l’âge.

La distribution par âge et par sexe relative aux pensées suicidaires au sein de la population bruxelloise est présentée dans la Figure 43. La prévalence de l’idéation suicidaire récente varie assez peu selon l’âge, mais les résultats tendent à montrer que les jeunes Bruxellois de 15-24 ans sont plus enclins à les mani-fester (10% des jeunes hommes, 9 % des jeunes femmes) que les résidents plus âgés, bien que la diffé-rence ne soit pas statistiquement significative.

En outre, on ne trouve pas à Bruxelles de gradient socio-éducatif significatif dans la distribution de la prévalence des idées suicidaires récentes.

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Figure 43 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise

Région wallonneEn Wallonie, 16% de la population a déjà sérieusement pensé à mettre fin à sa vie à un moment de son existence et 5% a pensé au suicide au cours des 12 derniers mois. Ces chiffres n’ont pas évolué depuis la dernière enquête de santé, en 2008 (respectivement 14% et 5% pour ces deux indicateurs).

Figure 44 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne

Les hommes et les femmes ont connu ce type de pensées dans des proportions similaires (5%) au cours des 12 derniers mois (différence non significative). Globalement, la distribution de la prévalence des pen-

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sées suicidaires récentes varie peu en fonction des groupes d’âge, si ce n’est que les personnes de plus de 75 ans sont moins nombreuses (2%) que dans les autres tranches d’âge à en faire état. En fait, chez les femmes (Figure 44) la tendance globale indique que la prévalence des idées suicidaires baisse à mesure que l’on progresse dans les classes d’âge, passant de 8% des jeunes femmes de 15-24 ans à 1% chez les ainées de plus de 75 ans. Chez les hommes, la distribution de la prévalence au travers de groupes d’âge suit grosso modo une courbe en parapluie. Ainsi, les idées suicidaires concernent 1% des jeunes hommes de 15-24 ans, proportion qui augmente dans les âges intermédiaires pour atteindre jusqu’à 7% des hommes et qui retombe ensuite à 3% des hommes de 65-74 ans.

Comme dans les deux autres régions, il n’y a pas de gradient socio-éducatif dans la distribution de la prévalence de l’idéation suicidaire. De même, le degré d’urbanisation du lieu de résidence est sans lien apparent avec la survenue de pensées suicidaires. Enfin, le pourcentage de Wallons ayant rapporté des idées suicidaires au cours de l’année écoulée n’a pas augmenté entre 2008 et 2013 (5%), même après standardisation pour l’âge et le sexe.

4.9. TENTATIVES DE SUICIDE (SL04_1, SL05_1)

Les comportements suicidaires et le suicide accompli constituent un problème important en santé publique par leur caractère violent, autodestructeur et fatal, par l’ampleur de la souffrance sous-jacente et celle causée à l’entourage, par les coûts sociaux et économiques que ces gestes impliquent. L’étude des comportements liés au suicide ont donc pleinement leur place dans une enquête de santé. Il n’en reste pas moins que les tentatives de suicide représentent une problématique qu’il est difficile d’appré-hender dans les enquêtes en population générale, parce que le sujet est sensible, tabou et peut don-ner lieu à une sous-estimation du phénomène, mais aussi parce que les prévalences restent malgré tout assez faibles. Dès lors, le petit nombre de cas recensés dans l’échantillon de l’enquête ne permet pas d’effectuer des analyses approfondies sur leur lien avec divers caractéristiques sociodémographiques et d’en tirer des conclusions assurées, surtout lorsque ces analyses sont réalisées au niveau régional. Dans l’échantillon de l’enquête de 2013, 31 personnes (17 hommes et 12 femmes) sur 6.235 ont rapporté qu’elles avaient tenté de mettre fin à leur vie dans les 12 mois précédant l’enquête.

Malgré cela, deux indicateurs se réfèrent ici à la question des tentatives de suicide, suivant qu’elles aient eu lieu (a) au cours de la vie (SL04_1) et (b) au cours des 12 derniers mois (SL05_1). Ces indicateurs seront présentés autant que possible en ligne avec la structure classique de ce rapport, sauf dans le cas de trop petits nombres.

4.9.1. BELGIQUE

En Belgique, 4,2% de la population âgée de 15 ans et plus aurait tenté de se suicider au moins une fois dans sa vie et 0,4% (ou 4 personnes sur 1000) aurait tenté de mettre fin à sa vie dans les 12 mois précé-dant l’enquête. Par extrapolation cela reviendrait, à l’échelle de la population de Belgique âgée de 15 ans ou plus, à environ 35.400 personnes ayant tenté de se suicider sur une période de 12 mois. Si l’on rap-porte ce chiffre au nombre de décès par suicide dans la population de 15 ans et plus en 2010 (dernières statistiques publiées), soit 1.994 suicides aboutis, le ratio obtenu est de [18:1], soit 18 tentatives pour un décès par suicide.

Analyse par sexe et par âgePour ce qui est des tentatives de suicide et les suicides aboutis, on considère en général que les ten-dances sont inversées en fonction du sexe et de l’âge, c’est-à-dire que « les femmes sont plus en risque de passer à l’acte que les hommes, qui, eux, sont plus en risque de décès » 5. Par ailleurs, « le risque de décès par suicide augmente avec l’âge alors que le risque de tentatives de suicide décroît ». En d’autres termes, « les tentatives de suicide sont nettement plus fatales chez les hommes et chez les personnes âgées »6

5 http://www.psydoc-france.fr/conf&rm/conf/confsuicide/choquet.html

6 http://www.preventionsuicide.be/ressource/static/files/dossier_introsuicide_septembre2012.pdf

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L’enquête de santé de 2013 montre en effet que la prévalence d’une vie des tentatives de suicide est plus élevée chez les femmes (5,1%) que chez les hommes (3,2%), la différence étant significative après stan-dardisation pour l’âge. En revanche, selon nos chiffres, les hommes et les femmes sont proportionnelle-ment aussi nombreux à avoir tenté de se donner la mort au cours des 12 mois qui ont précédé l’enquête (0,5% contre 0,4%, différence non significative). La distribution par âge de la prévalence des tentatives de suicide indique que les individus de 45-54 ans sont plus nombreux que dans les autres tranches d’âge à rapporter avoir déjà posé un geste de suicide (6,1%) et aussi de l’avoir fait dans les 12 derniers mois (1,0%).

Figure 45 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant tenté de se suicider (a) au cours de la vie, (b) au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013

(a) Prevalence d’une vie

(b) Prévalence d’un an

La Figure 45 montre la distribution par âge et selon le sexe de la prévalence des tentatives de suicide (a) au cours de sa vie et (b) au cours des 12 derniers mois. On remarque clairement chez les femmes que

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l’âge critique pour les deux indicateurs se situe entre 45 et 54 ans : (a) 7,7% et (b) 1,4%. Il apparaît aussi que les jeunes femmes de 25-34 ans sont déjà relativement nombreuses (6,9%) à avoir tenté de se tuer au cours de leur vie. Chez les hommes, les prévalences les plus élevées se situent dans les groupes d’âge entre 25 et 54 ans pour les deux indicateurs relatifs aux comportements suicidaires.

Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLa prévalence des tentatives de suicide, que ce soit celle d’une vie ou celle d’un an, n’est pas distribuée de façon homogène dans les différentes classes socio-éducatives. Ainsi, les personnes issues d’un ménage ayant une éducation de niveau supérieure sont moins tentées de mettre fin à leur existence (SL04_1: 2,9% ; SL05_1 : 0,2%) que les personnes appartenant aux ménages moins favorisés sur le plan éducatif (SL04_1: jusqu’à 6,5% et SL05_1: jusqu’à 1,2% ; les résultats les plus critiques étant obtenus dans la classe des diplômés du secondaire inférieur). La différence reste significative après standardisation pour l’âge et le sexe pour chacun des indicateurs considérés.

Le degré d’urbanisation du lieu de résidence n’est pas associé avec le taux de tentatives de suicide au cours de la vie, par contre les tentatives récentes apparaissent plus fréquemment dans les populations vivant dans les zones semi-urbaines (0,8%) que dans les zones urbaines (0,2%) et rurales (0,4%), ces diffé-rences étant significatives après standardisation par âge et par sexe.

Evolution au cours du temps Les Figures 46a et 46b indiquent l’évolution des indicateurs dans le temps pour la Belgique et les trois régions. Il faut cependant se garder d’interpréter les données relatives à la prévalence des tentatives de suicide au cours de l’année écoulée (Figure 46b), car l’échelle de référence de l’axe Y représente des varia-tions qui se situent entre 0% et 1%, soit des variations infimes! En réalité, la prévalence des tentatives de suicide dans les 12 mois précédant l’enquête reste stable à 0,4% pour les trois années d’enquête.

Figure 46 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant tenté de se suicider (a) au cours de la vie et (b) au cours des 12 derniers mois, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013

(a) Prévalence d’une vie

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(b) Prévalence d’un an

Au niveau national, le pourcentage des personnes ayant fait une tentative de suicide au cours de leur vie a augmenté entre 2004 (3,7%) et 2008 (4,8%, différence statistiquement significative après standar-disation pour l’âge et le sexe), mais il est ensuite resté stable entre 2008 et 2013 (4,2%, différence non significative après standardisation pour l’âge et le sexe). Les analyses de l’évolution des prévalences des tentatives de suicide (d’une vie et d’un an) dans les différentes régions indiquent qu’elles demeurent constantes depuis l’enquête de 2004 jusqu’à celle de 2013 à Bruxelles et en Wallonie, après standardi-sation pour l’âge et le sexe. En Flandre comme au niveau national, l’augmentation de la prévalence des tentatives est statistiquement significative entre 2004 et 2008, mais pas entre 2008 et 2013.

4.9.2. RÉGIONS

Les tentatives de suicide au cours de la vie sont moins souvent rapportées en Région flamande (3,4%) que dans les deux autres régions du pays (5,5%-5,8%), et cette différence est significative après stan-dardisation pour l’âge et le sexe. En revanche, les résultats relatifs aux tentatives récentes (12 mois) ne montrent pas de différences régionales statistiquement significatives.

Vu les petits nombres de tentatives récentes dans l’échantillon de l’enquête, seul l’indicateur SL04_1 (ten-tatives au cours de la vie) sera analysé en lien avec les variables sociodémographiques au niveau régional.

Région flamandeEn Région flamande, les hommes sont aussi nombreux que les femmes (3,1% et 3,6% respectivement) à rapporter avoir fait une tentative de suicide au moins une fois dans leur vie. La prévalence des tentatives au cours de la vie varie en fonction des groupes d’âge : elle augmente progressivement depuis l’âge de 15-24 ans (1%) jusqu’à l’âge de 45-54 ans (5,1%), pour diminuer ensuite jusqu’à 1,3% à l’âge de 75 ans et plus. La distribution par âge diffère toutefois selon le sexe : chez les femmes (Figure 47), la prévalence d’une vie est la plus élevée dans le groupe des 45-54 ans (6%), tandis qu’elle n’atteint pas les 2% dans les groupes d’âge aux extrémités. La distribution par âge est plus homogène chez les hommes : la préva-lence des tentatives de suicide au cours de la vie tourne autour de 4% entre 25 et 64 ans, et est plus basse dans les groupes d’âge aux extrémités.

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Figure 47 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande

Les taux de personnes ayant tenté de se suicider au moins une fois dans leur vie varient en fonction des catégories socio-éducatives. Ainsi les individus issus des ménages qui ont bénéficié d’une éduca-tion supérieure sont moins susceptibles de poser un geste suicidaire (1,8%) que les individus venant de ménages moins scolarisés (de 4,1% à 6,4%). Par contre, après standardisation pour l’âge et le sexe, les différences observées en fonction du degré d’urbanisation du lieu de résidence ne s’avèrent pas statisti-quement significatives.

Comme dans les autres régions, le nombre de tentatives de suicide au cours de l’existence n’a pas évolué entre 2008 et 2013 en Région flamande.

Région bruxelloiseEn Région bruxelloise comme en Flandre, on ne trouve pas de différence hommes-femmes dans le taux de tentatives de suicide au cours de la vie (5,5% versus 6,1%, respectivement). La distribution par âge des tentatives de suicide au cours de la vie révèle des prévalences plus élevées dans deux groupes d’âge en particulier : les jeunes de 15-24 ans (12,2%) et les adultes de 45-54 ans (11,4%). Il faut toutefois rester prudent dans l’interprétation de ces résultats, parce que le petit échantillon des participants à Bruxelles ne permet pas une généralisation fiable. C’est pourquoi la figure qui dépeint la distribution par âge selon le sexe n’est pas présentée ici, ni les analyses par niveau d’éducation.

La prévalence des tentatives de suicide d’une vie est restée stable dans le temps, les différences obser-vées d’une année d’enquête à l’autre n’étant pas significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région wallonneContrairement à ce qui a été observé dans les deux autres régions, les tentatives de suicide sont sexuel-lement déterminées en Région wallonne : 7,9% chez les femmes contre 2,9% chez les hommes, cette dif-férence étant significative après standardisation pour l’âge. Ici, 14% des femmes de 25 à 34 ans ont déjà tenté de se suicider, ce qui représente la valeur la plus élevée selon les groupes d’âge chez les femmes. Chez les hommes, c’est également à l’âge de 25-34 ans que le taux de tentatives rapportées est le plus élevé, soit 5% (Figure 48).

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Figure 48 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne

En Région wallonne, les taux de tentatives de suicide d’une vie ne sont pas influencés par les facteurs socio-économiques ni par le degré d’urbanisation du milieu de vie. La progression dans le temps n’est pas significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

Pensées suicidaires et tentatives de suicideEn résumé, les grandes lignes qui se dégagent de ces données relatives au parasuicide (idées suici-daires et tentatives de suicide, passées (dans l’existence) ou récentes (< 12 mois) sont les suivantes:

• L’idéation suicidaire n’implique pas forcément un passage à l’acte au regard des prévalences. • L’idéation suicidaire et les tentatives de suicide récentes concernent autant les hommes que les

femmes. En revanche, plus de femmes que d’hommes rapportent avoir tenté de mettre fin à leur jours au moins une fois au cours de leur existence.

• L’âge critique pour ce qui concerne les indicateurs de parasuicide (récents ou passés) se situe entre 45 et 54 ans, mais l’on n’observe toutefois pas de grandes variations dans la distribu-tion des indicateurs par âge. Les aînés (75+) semblent néanmoins peu concernés par ces comportements.

• Les idées suicidaires (passées ou récentes) ne sont pas liées au niveau d’éducation, mais le passage à l’acte le serait: les personnes issues des ménages ayant bénéficié d’une éducation supérieure sont moins nombreuses à avoir tenté de se donner la mort, tant dans les 12 mois que par le passé.

• La Région flamande obtient de chiffres plus favorables que les deux autres régions du pays pour ce qui concerne les indicateurs de parasuicide au cours de l’existence, mais ces différences régionales ne sont pas observées pour les pensées et tentatives de suicide récentes (< 12 mois).

• De plus en plus de personnes rapportent avoir eu des pensées suicidaires (passées ou récentes) au sein de la population belge de 15 ans et plus, et la différence observée entre 2008 et 2013 est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. En revanche, le nombre de ten-tatives de suicide (passées ou récentes) déclaré n’a pas évolué et demeure comparable aux chiffres de 2008.

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4.10. CONSOMMATION DE MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES (MH_5 À MH_7)

La thématique générale de la prise de médicaments est examinée dans le troisième volet du rapport d’enquête, dévolu à l’utilisation des services sociaux et de soins de santé. Ne seront présentées sous ce point 4.10 que les questions qui se réfèrent à l’utilisation de médicaments psychotropes sous ordon-nance médicale au cours des 2 dernières semaines (somnifères, tranquillisants, antidépresseurs), et ce, exclusivement pour les personnes âgées de 15 ans et plus. Les indicateurs suivants sont décrits ci-des-sous  : la consommation de sédatifs (MH_5  : somnifères, calmants, tranquillisants), d’antidépresseurs (MH_6) et la consommation de médicaments psychotropes, se référant à la prise sous prescription d’au moins une de ces deux catégories de substances (MH_7).

4.10.1. BELGIQUE

Au niveau national, 16% de la population de 15 ans et plus a consommé un ou plusieurs médicaments psychotropes sous prescription dans les deux semaines qui ont précédé l’interview. Parmi ces médica-ments, les sédatifs (somnifères, tranquillisants) sont plus couramment utilisés (13%) que les antidépres-seurs (8%). Au total, 5% de la population prend conjointement ces deux types de médicaments.

Analyse par sexe et par âgeEn proportion, les femmes sont plus nombreuses que les hommes (20% contre 12% respectivement) à consommer des médicaments psychotropes. La différence par genre se note surtout pour ce qui concerne la consommation de sédatifs (16% contre 10%), mais aussi au regard de la consommation d’antidépresseurs (10% contre 6%). Toutes les différences observées entre la proportion d’hommes et de femmes prenant ces substances sont significatives après ajustement pour l’âge.

Figure 49 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines (a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013

(a) Consommation de sédatifs

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(b) Consommation d’antidépresseurs

La consommation de médicaments psychotropes a une relation linéaire et positive avec l’âge, puisqu’elle est le fait de 3% de jeunes de 15-24 ans et augmente dans chaque tranche d’âge jusqu’à 38% des per-sonnes âgées de 75 ans et plus (44% des femmes et 30% des hommes de cet âge). La Figure 49a illustre cette progression pour ce qui concerne la prise récente (2 dernières semaines) de sédatifs. On remarque que l’écart de prévalence de la prise de sédatifs entre les genres se creuse surtout à partir des groupes d’âge de 65 ans et plus. Il en va de même pour la consommation d’antidépresseurs (Figure 49b), rappor-tée par 15% des femmes de plus de 65 ans, contre 4% des hommes de 65-74 ans et 8% des hommes de 75 ans et plus.

Analyse par rapport aux variables socio-économiquesOn observe un gradient social manifeste parmi les consommateurs de médicaments psychotropes pres-crits. Ainsi, le recours aux psychotropes est plus souvent rapporté dans les milieux les moins scolarisés (33%) et diminue jusqu’à 11% dans le groupe de personnes issues de ménages les plus instruits. La rela-tion avec le niveau d’éducation est significative après standardisation pour l’âge et le sexe, tant pour les médicaments psychotropes dans l’ensemble, que pour chacune des catégories considérées distincte-ment. Le recours aux médicaments psychotropes ne varie pas avec le degré d’urbanisation du milieu de vie.

Evolution au cours du temps Tous types confondus, la consommation de médicaments psychotropes dans la population belge âgée de 15 ans et plus a augmenté de manière linéaire et significative entre 1997 (10%) et 2004 (15%), mais elle n’a plus progressé entre 2004 et 2013 (15%-16%), les différences entre ces trois dernières années d’enquête n’étant pas significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. C’est dire que la légère progression notée d’une année d’enquête à l’autre dans les proportions non-standardisées depuis 2004 est probablement imputable au vieillissement de la population, puisque ces médicaments sont plus fré-quemment utilisés chez les personnes âgées.

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Figure 50 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines (a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013

(a) Consommation de sédatifs

(b) Consommation d’antidépresseurs

Cette évolution dite « quadratique » (augmentation suivie d’un palier, voire d’une diminution des pour-centages) est observée pour la consommation de sédatifs (Figure 50a) au niveau national et dans les trois régions du pays. Si l’on observe une baisse significative de la proportion de personnes qui utilisent des sédatifs entre 2008 et 2013 à Bruxelles et en Wallonie, en Flandre par contre, la proportion de consomma-teurs de sédatifs reste stable entre 2008 et 2013. Ces résultats sont obtenus après standardisation pour l’âge et le sexe.

Quant au pourcentage de consommateurs d’antidépresseurs, il poursuit sa croissance selon un modèle d’évolution dit « linéaire » après standardisation pour l’âge et le sexe, et ce aux niveaux national autant que dans les régions.

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4.10.2. RÉGIONS

La consommation de psychotropes est plus élevée en Région wallonne (19%) qu’à Bruxelles (13%) et en Région flamande (16%). De même, c’est en Wallonie que l’on trouve le plus grand nombre de consom-mateurs d’antidépresseurs (10%) proportionnellement à ce qui est rapporté dans les deux autres régions (7% en Flandre et à Bruxelles). Par contre, si le pourcentage de consommateurs de sédatifs est un peu plus élevé en Wallonie (14%) et en Flandre (13%) qu’à Bruxelles (11%), les différences ne sont pas signifi-catives après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région flamandeEn Région flamande, 16% de la population de 15 ans et plus a consommé un médicament psychotrope dans les deux semaines qui ont précédé l’interview. Les sédatifs sont plus communément utilisés (13%) que les antidépresseurs (7%).

La consommation de médicaments psychotropes est plus élevée chez les femmes, après standardisation pour l’âge: dans l’ensemble, 19% d’entre elles en consomment, contre 11% des hommes. Cette différence s’établit surtout dans les groupes d’âge à partir de 65 ans, et ce, pour tous types de psychotropes (Figures 51a et 51b). La consommation de psychotropes varie avec l’âge dans une fourchette entre 3% chez les plus jeunes à 38% chez les plus âgés (cf. Tableau en fin de chapitre).

Figure 51 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines (a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande

(a) Consommation de sédatifs

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(b) Consommation d’antidépresseurs

Le profil de consommation par âge et par sexe (Figure 51) est sensiblement le même que celui décrit au niveau de la Belgique. Parmi les femmes résidant en Flandre, la prise de sédatifs sous ordonnance (Figure 51a) progresse rapidement après 35-44 ans (passant de 5% à cet âge à 42% chez les aînées), ainsi que chez les hommes après ce même âge (passant de 3% à 35-44 ans, pour atteindre 24% chez les plus âgés). La proportion de femmes sous antidépresseurs augmente de façon linéaire entre le groupe d’âge de 15-24 ans (1%) jusqu’au groupe des plus âgées (16%), tandis que chez les hommes, la proportion sous antidépresseurs augmente progressivement de 0,3% à 15-24 ans pour atteindre un pic à 9% à 55-64 ans.

Comme dans les autres régions, il existe un gradient socio-éducatif négatif dans la consommation de médicaments psychotropes (utilisation plus élevée dans les classes moins éduquées), et c’est aussi le cas pour les sédatifs et les antidépresseurs considérés distinctement. Le degré d’urbanisation n’influence que marginalement la distribution de la consommation. Généralement, elle est un peu plus élevée en zone semi-urbaine que rurale.

Les chiffres en Flandre plaident pour une certaine stabilité du nombre de personnes ayant recours aux médicaments psychotropes depuis la dernière enquête en 2008 (14%). Toutefois, l’analyse des séries temporelles sur les données standardisées pour l’âge et le sexe préconise le modèle d’une progression linéaire du taux d’utilisation de psychotropes entre 1997 et 2013. En ce qui concerne les sédatifs, on parlera plutôt d’une évolution dite « quadratique » qui reflète une augmentation du nombre relatif de consommateurs jusqu’en 2004, suivi d’un palier à 12-13% entre 2004, 2008 et 2013. En revanche, pour ce qui concerne les antidépresseurs, on observe en Flandre une hausse linéaire du nombre d’utilisateurs dans le temps, et la différence entre 2008 et 2013 est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région bruxelloiseA Bruxelles, 13% de la population de 15 ans et plus a consommé, dans les deux semaines précédant l’interview, un médicament psychotrope (sédatif: 11%; antidépresseur: 7%). La consommation de médi-caments psychotropes est un peu plus élevée parmi les femmes (15%) que les hommes (12%) mais cette différence n’est pas significative après ajustement pour l’âge. Il n’y a pas non plus de différence signi-ficative entre les genres, après standardisation pour l’âge, pour ce qui concerne la consommation de sédatifs. En revanche, les femmes sont plus nombreuses (8%) que les hommes (5%) à consommer des antidépresseurs, différence significative après standardisation pour l’âge. Ceci apparaît au regard de la Figure 52b. Par ailleurs, la proportion d’individus qui consomment des psychotropes sous ordonnance progresse de manière linéaire avec l’âge, allant de 2% chez les plus jeunes à 34% chez les plus âgés.

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Figure 52 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines (a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise

(a) Consommation de sédatifs

(b) Consommation d’antidépresseurs

La consommation de sédatifs présente également une relation positive avec l’âge, tant dans la popula-tion féminine que masculine (Figure 52a). Si les proportions de consommateurs sont similaires entre les hommes et les femmes jusqu’à l’âge de 65-74 ans, on constate cependant une large différence chez les aînés de 75 ans et plus: ici, 20% d’hommes contre 38% de femmes ont recours à des sédatifs.

Pour ce qui concerne l’utilisation d’antidépresseurs, la progression du nombre de consommateurs en fonction de l’âge se note chez les femmes jusqu’à 65-74 ans (16%), tandis que chez les hommes, c’est entre 45 et 54 ans qu’ils sont les plus nombreux, proportionnellement, à prendre des antidépresseurs (13%).

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A Bruxelles, la prise de sédatifs et d’antidépresseurs est un peu moins élevée dans les milieux les plus scolarisés, mais les différences ne sont pas statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Enfin, les analyses de séries temporelles montrent qu’à Bruxelles, la proportion de personnes sous sédatifs a baissé en 2013 (11%) après une période de stagnation à 14-15% entre 2001 et 2008, et la différence entre ces taux est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. Par contre l’utilisa-tion d’antidépresseurs progresse de manière linéaire dans la population bruxelloise, et cette modélisa-tion statistique est significative, bien que la différence entre 2004-2008 et 2013 ne le soit pas, à propre-ment parler, après standardisation pour l’âge et le sexe.

Région wallonne

En Région wallonne, 19% de la population de 15 ans et plus consomme des médicaments psychotropes et les femmes sont plus nombreuses (23%) à en consommer que les hommes (14%, différence est signifi-cative après standardisation pour l’âge). Globalement, les sédatifs (14%) sont plus largement utilisés que les antidépresseurs (10%).

La proportion de consommateurs de psychotropes augmente en fonction des groupes d’âge, allant de 3% chez les plus jeunes à 40% chez les plus âgés. Le taux d’utilisateurs de sédatifs croît linéairement en fonction de l’âge (Figure 53a) chez les femmes, et la tendance est la même chez les hommes, si ce n’est que le taux de consommateurs est relativement plus élevé dans le groupe des 55-64 ans (24%) et plus bas dans celui des 65-74 ans, par rapport au tracé de la droite.

Par ailleurs, les personnes qui prennent des antidépresseurs ne sont pas distribuées de la même manière selon les groupes d’âge (Figure 53b). Ici, le nombre de consommateurs masculins augmente progressi-vement selon les groupes d’âge entre 15-24 ans (0.2%) et 55-64 ans (17%) pour baisser ensuite (7% des aînés de 75 ans et plus). Chez les femmes, l’utilisation d’antidépresseurs atteint des proportions élevées dès l’âge de 35-44 ans (15%) et demeure élevée dans les groupes d’âges plus avancés (entre 14% et 17% selon les groupes d’âge).

Figure 53 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines (a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 –Région wallonne

(a) Consommation de sédatifs

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(b) Consommation d’antidépresseurs

Comme en Flandre et au niveau national, on observe en Wallonie un fort gradient socio-éducatif dans l’utilisation des sédatifs et des antidépresseurs, les personnes issues des ménages les plus éduqués y ayant moins souvent recours que les autres, après standardisation pour l’âge et le sexe.

Il apparaît que les antidépresseurs – mais pas les sédatifs – soient consommés à plus grande fréquence dans les zones urbaines que dans les zones semi-urbaines ou rurales (différence significative après stan-dardisation pour l’âge et le sexe).

L’analyse temporelle en Wallonie montre une certaine stabilité dans le temps du nombre de personnes ayant recours aux médicaments psychotropes. Cette stabilité apparente est toutefois due à une diminu-tion significative dans la proportion de consommateurs de sédatifs entre 2008 et 2013, et ce, même dans les analyses standardisées pour l’âge et le sexe. En revanche, pour ce qui concerne les antidépresseurs, on observe en Wallonie une hausse importante du nombre d’utilisateurs entre 2008 et 2013, et cette dif-férence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.

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Consommation de médicaments psychotropesL’analyse de la consommation de médicaments psychotropes (dans ce cas-ci : sédatifs et antidépres-seurs) dans la population belge âgée de 15 ans et plus permet de brosser le tableau suivant:

• Au total, 16% de la population a consommé un médicament psychotrope dedans les deux semaines qui ont précédé l’enquête ; il s’agit, dans un certain nombre de cas (5%) d’une poly-consommation de ces médicaments.

• Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à consommer des médicaments psy-chotropes, quel que soit le type de médicament considéré.

• On constate un lien positif manifeste entre la consommation de psychotropes et l’âge, surtout pour ce qui concerne la prise de sédatifs. Ainsi, environ 40% des femmes de plus de 75 ans et 26% des hommes de cet âge ont recours à des tranquillisants ou somnifères.

• Le traitement par psychotropes, quels qu’ils soient, est plus fréquent dans les ménages à plus faibles niveaux d’éducation.

• Le degré d’urbanisation du lieu de résidence n’est pas en lien avec le recours aux psychotropes.• Le traitement par médicaments psychotropes est plus courant en Région wallonne (19%) que

dans les deux autres régions du pays, et cette différence s’explique surtout par la consomma-tion plus élevée d’antidépresseurs en Wallonie.

• Globalement, l’évolution de la consommation des psychotropes dans le temps semble s’être quelque peu stabilisée depuis l’année 2004, et ce, lorsque les comparaisons sont faites sur des données standardisées, c’est-à-dire dans une population égale d’une année à l’autre en termes de proportions par âge et par sexe.

• Si l’on standardise la population selon l’âge et le sexe entre 2008 et 2013, on s’aperçoit que l’utilisation des sédatifs ne s’est pas étendue parmi les citoyens flamands, et qu’elle aurait même diminué à Bruxelles et en Wallonie.

• Il en est autrement de l’utilisation d’antidépresseurs qui poursuit une tendance linéaire croissante dans le temps, dans les trois régions du pays. Pour la Belgique, dans la population standardisée sur base de l’âge et du sexe, la consommation d’antidépresseurs aurait évolué de 3 points de pourcentage en 15 ans (taux ajustés : 3,4% en 1997 à 6,2% en 2013).

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5. DISCUSSION

Jusqu’aujourd’hui, les données relatives à la santé mentale montraient un tableau assez homogène d’une année d’enquête à l’autre, à quelques exceptions près. Les données collectées en 2013 rompent avec cette tendance, puisque bon nombre d’indicateurs étudiés au plan de la santé mentale et du bien-être a montré une détérioration de ces conditions au sein de la population belge entre les enquêtes réa-lisées en 2008 et 2013, signe qui devrait alerter les autorités publiques du pays en cette période de crise économique et sociétale. Car ce qui attire l’attention à la lecture des résultats, c’est que d’une part ce sont les troubles sub-cliniques de type « réactionnels » (mal-être, manifestations anxieuses et/ou dépressives, stress, sommeil perturbé, fatigue) qui ont augmenté dernièrement, et que d’autre part, ce sont les classes de population les plus vulnérables en sont les principales victimes, bien que ces difficultés psychiques semblent justement gagner l’ensemble des citoyens, avec des disparités moins importantes qu’aupara-vant entre les sous-groupes de population.

Evolution des indicateurs de santé mentale depuis la dernière enquête en 2008Sans entrer dans le détail des différences régionales, par ailleurs décrites dans le corps de ce chapitre, les constats que l’on peut faire sur l’évolution de l’état de santé mentale et du bien-être dans la population belge depuis la dernière enquête de 2008 sont les suivants :

• Premièrement, la situation sanitaire s’est empirée pour ce qui concerne le mal-être général, les difficultés psychologiques et la probabilité d’une pathologie mentale plus sérieuse (les trois indicateurs dérivés de l’échelle GHQ-12). Au vu des symptômes les plus couramment évoqués, la problématique concerne avant tout une détresse émotionnelle qui découle du sentiment d’être stressé, tendu, déprimé et malheureux et d’avoir des soucis qui empêchent de dormir.

• Dans la même veine, on observe une perte de vitalité en 2013, que ce soit sous l’angle des valeurs moyennes ou sous celui d’une diminution de la proportion des individus ayant un niveau d’énergie optimal (indicateurs calculés à partir de l’échelle de vitalité du SF-36). C’est dire qu’en comparaison avec 2008, la population ressent davantage un état de fatigue ou d’épuise-ment, et dispose de moins d’énergie et de dynamisme, ressources nécessaires pour faire face aux exigences de la vie.

• Quant aux individus qui présentent une symptomatologie anxieuse et/ou dépressive, leur proportion connait aussi une fameuse avancée depuis la dernière enquête, de même que le nombre relatif de personnes souffrant de troubles du sommeil (indicateurs issus du SCL-90R). Ces résultats corroborent ceux dérivés de l’échelle de mesure du mal-être psychologique décrits plus haut, et ont sans doute à voir avec le contexte de vie des individus.

• Enfin, de plus en plus de personnes rapportent avoir eu des pensées suicidaires (passées ou récentes) au sein de la population belge, sans pour autant passer à l’acte, si l’on s’en réfère au nombre stable de tentatives de suicide dans le temps. L’idéation suicidaire est souvent l’expres-sion d’un épuisement psychologique, d’une souffrance trop intense, d’une vie qui ne fait plus de sens, de problèmes pour lesquels l’individu n’a pas/plus les ressources nécessaires pour les surmonter et l’idée de mort s’impose alors comme seule issue possible à l’impasse.

• Il n’est dès lors pas étonnant de constater une augmentation de l’utilisation d’antidépresseurs au sein de la population, autre signe d’un malaise grandissant. En revanche, le recours à une médication sédative (tranquillisants, somnifères) n’est pas rapporté en 2013 par un plus grand nombre de personnes qu’en 2008, si l’on ajuste les données sur base de l’âge et le sexe de la population.

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La santé mentale de la population belge (de 15 ans et plus) en 2013 : état de la question Les citoyens manifestent en moyenne entre un et deux symptômes psychologiques (1,7 parmi les 12 repris dans l’échelle GHQ) qui traduisent un certain mal-être. En termes de proportions, l’enquête permet toutefois d’estimer que 55% sont exempts de tout symptôme, tandis qu’un tiers de la population (32%) manifesterait au moins deux symptômes, un seuil qui laisse entrevoir la présence de réelles difficultés psychologiques, et 18% des individus présenteraient quatre symptômes ou plus, laissant présager une pathologie mentale plus sévère. Parmi les symptômes les plus couramment cités dans la liste du GHQ, on trouve la sensation d’être constamment tendu(e) et stressé(e) (27%), la perte de sommeil pour cause de soucis (21%) et le sentiment d’être malheureux et déprimé (19%).

De manière récurrente, les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à être affectées par de telles difficultés psychologiques. Il est frappant de constater que les jeunes femmes (15-24 ans) éprouvent déjà dans une large mesure (40%) ces difficultés, alors que les garçons du même âge sont moitié moins nombreux qu’elles à les expérimenter. Pour ce qui est de l’âge, sans distinction des genres, les indices de mal-être sont plus fréquents parmi les individus d’âge actif, c’est-à-dire entre 25 et 64 ans, ce qui porte à croire que les situations professionnelle et/ou familiale pourraient être des facteurs qui en influencent la survenue. Les corrélats socio-économiques ont d’ailleurs une influence notable sur les indicateurs de mal-être: les personnes issues des ménages les plus favorisés sur le plan éducationnel semblent mieux armés pour affronter les aléas de la vie, du moins sont-ils moins nombreux, en propor-tion, à manifester des signes de difficultés psychologiques que les personnes venant des milieux moins éduqués. Il apparaît également que le mal-être et les difficultés psychologiques touchent davantage les habitants des grandes urbanisations. C’est d’ailleurs en Région bruxelloise que l’on trouve la plus forte concentration de personnes avec des difficultés psychologiques (40%) par rapport aux régions wallonne (35%) et flamande (29%).

Par ailleurs, l’étude d’un des facteurs de la santé mentale positive, à savoir la vitalité (par le biais du SF-36), indique les mêmes tendances que rapportées ci-dessus : les femmes (13%) sont moins nombreuses que les hommes (18%) à ressentir un niveau d’énergie optimal, ce niveau optimal est moins souvent atteint dans les tranches d’âge entre 25 et 55 ans (12-15%), et est plus rare parmi les citadins (13%) que parmi les habitants des zones moins urbanisées (16% à 18%). Ici aussi, les résultats relatifs au degré d’énergie optimal sont moins favorables dans les régions bruxelloise et wallonne (10%) qu’en Flandre (19%).

L’examen des types de troubles mentaux les plus courants montre que 8% des citoyens âgés de 15 ans et plus manifeste des comportements qui font penser à un probable trouble alimentaire (selon le SCOFF), 10% présente des manifestations anxieuses, 15% connaît des troubles dépressifs, et 30% signale des troubles du sommeil (selon le SCL-90R). En outre, 7% déclare avoir souffert d’une dépression sérieuse dans l’année qui a précédé l’enquête, 5% a pensé au suicide au cours de cette même période et 4 pour 1000 ont tenté de mettre fin à leur vie. Mis à part ces indicateurs de parasuicide, tous les indicateurs de troubles mentaux évoqués ci-dessus sont plus courants parmi les femmes que parmi les hommes, et tous dépendent, d’une façon ou d’une autre, de l’âge. On observe aussi systématiquement un gradient socio-éducatif dans la distribution de ces troubles, avec des prévalences qui s’élèvent à mesure que le niveau de scolarité des ménages recule. Ces indicateurs de troubles mentaux ne semblent toutefois pas liés au degré d’urbanisation du milieu de vie, mais par contre, la région de résidence est déterminante puisque les prévalences sont moins élevées en Flandre que dans les deux autres régions du pays. Il faut toutefois préciser que les corrélats sociodémographiques de ces troubles varient quelque peu d’une région à l’autre. A cet égard, malgré de meilleurs résultats globaux observés en Flandre, les résultats ont mis en exergue un fait saillant, à savoir un plus grand nombre relatif de jeunes femmes (15-24 ans) qui présentent des troubles de la santé mentale en Région flamande que dans les autres régions du pays, comme les troubles du comportement alimentaire (18%), les troubles anxieux (16%) et dépressifs (25%).

Enfin, 16% de la population belge âgée de 15 ans et plus a consommé des médicaments psychotropes tels que des tranquillisants ou des somnifères (13%) et des antidépresseurs (8%) au cours des deux semaines précédant l’enquête. La prise de ces médicaments suit le même schéma sociodémographique : plus de femmes (20%) que d’hommes (12%) en consomment, sa prise augmente avec l’âge (jusqu’à 38%) et à mesure que le niveau socio-éducatif baisse (33%).

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En guise de conclusionL’enquête de santé présente certaines limites quant à l’épidémiologie des problèmes de santé psychique dans la population. De fait, les estimations sont basées sur des mesures de screening des troubles men-taux (via des échelles de symptômes) ou sur la déclaration des individus eux-mêmes (comme l’indicateur de dépression ou la consommation de psychotropes), plutôt que sur des mesures diagnostiques qui sont souvent plus nuancées. Toutefois, on a pu observer que les résultats étaient jusqu’ici assez proches de ceux rapportés dans des enquêtes d’épidémiologie psychiatrique (16;17).

Malgré cela, d’un point de vue de la santé publique, les données récoltées par le biais de l’enquête sont une source d’information précieuse à plusieurs égards. Selon le rapport du Réseau Social Européen (ESN)7 :

« Il est important d’établir une distinction entre la maladie mentale et la santé mentale. La maladie mentale indique un état clinique de l’esprit diagnostiqué et recouvre des troubles tels que la psychose, la schizophré-nie ou le trouble bipolaire. La santé mentale, quant à elle, est utilisée dans le sens de bien-être mental: elle concerne le fonctionnement et la santé de l’esprit, couvrant le bonheur et la capacité de résister aux événe-ments de la vie. Cependant, il est normal que l’on ait de mauvaises réactions psychologiques face à des évé-nements de la vie tels que l’apparition d’une maladie physique, l’acquisition d’une déficience, la perte d’un parent ou un accroissement des exigences de travail. En fait, de nombreux problèmes de santé mentale se produisent au même moment et agissent comme catalyseur d’effets plus graves sur la vie professionnelle et sociale (…) Un problème de santé mentale peut survenir à tout âge et miner la capacité d’une personne à évoluer dans la société ».

La plus-value des données de l’enquête de santé, c’est précisément de pouvoir identifier les sous-groupes de population (selon l’âge, le sexe, etc.) qui s’avèrent être les plus vulnérables sur le plan de la santé mentale et vers lesquels les actions préventives et de soutien devraient s’orienter. De même, l’enquête étant répétée dans le temps, elle permet de mettre en évidence les changements qui s’opèrent au niveau des indicateurs de santé mentale au gré de l’époque et des circonstances, voire des politiques de santé mises en place. Enfin, l’enquête permet de faire des croisements entre les indicateurs de santé mentale et d’autres facteurs comme par exemple, la consommation d’alcool, de tabac ou de stupéfiants, le recours aux soins de santé, la présence d’incapacités physiques ou de maladies chroniques, etc. Ces analyses ne font cependant pas l’objet de ce rapport, mais des approfondissements peuvent certainement être réali-sés en ce sens.

Les analyses différentielles en fonction de facteurs sociodémographiques ont permis d’identifier quelques sous-groupes à risque pour une mauvaise santé mentale: les femmes et les personnes issues de milieux défavorisés en matière d’éducation sont les principaux groupes concernés par les problèmes de santé mentale – ce sont donc là des groupes prioritaires pour mener des actions préventives, notam-ment en promouvant l’égalités des chances, l’intégration sociale, l’accès aux ressources et aux informa-tions mais aussi aux services d’aide et de soins… Il faut donner les moyens aux femmes et améliorer l’accès à l’éducation afin d’augmenter les capacités à faire face aux événements stressants de la vie, d’ac-céder à des situations professionnelles satisfaisantes, etc.

Les troubles de la santé mentale sont aussi distribués de manière variable selon les stades de l’existence, bien qu’ils semblent avoir gagné l’ensemble de la population, c’est-à-dire que les variations par groupes d’âge sont moins marquées en ces temps de crise qu’auparavant. On remarque malgré tout que les femmes plus jeunes (15-24 ans), les femmes de 45-54 ans et les aînées de plus de 75 ans présentent davantage de troubles de la santé mentale qu’à d’autres périodes de la vie. Les hommes semblent plus particulièrement affectés à l’âge actif (25-54/64 ans). Sans distinction de sexe, on s’aperçoit également que les personnes de 65-74 ans (début de la pension, avant l’avènement de problèmes dû au vieillisse-ment!) sont les plus préservées sur le plan des problèmes mentaux. Quant aux troubles du sommeil, on constate dans l’enquête de 2013 qu’ils ont plus fortement augmenté parmi les jeunes et jeunes adultes

7 European Social Network. Santé mentale et bien-être en Europe: L’approche extrahospitalière Personnalisée. Disponible en ligne  : http://www.esn-eu.org/userfiles/Documents/Publications/Thematic_Reports/2011_Mental_Health_and_Wellbeing_in_Europe_FR.pdf

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(15-44 ans) par rapport à 2008, ce qui atténue quelque peu l’importance du gradient positif habituelle-ment observé entre l’âge et les troubles du sommeil. Il reste néanmoins toujours une relation linéaire ascendante entre l’âge et la consommation de psychotropes, celle-ci étant encore très élevée chez nos aînés (39% en consomment après l’âge de 75 ans). Il s’agit donc d’être attentif à promouvoir des actions adaptées aux groupes d’âge qui sont particulièrement exposés aux facteurs de risque sociaux, psycholo-giques, biologiques et environnementaux.

Au cours de ces dernières années, les raisons d’investir dans la santé mentale se sont clarifiées et les autorités des pays européens semblent enfin mesurer à quel point « les troubles mentaux représentent une charge importante pour la société et sont associés à d’importantes pertes de capital humain productif. Une bonne santé mentale et le bien-être sont des facteurs essentiels de cohésion sociale, de progrès économique et de développement durable dans l’Union Européenne. »8

Une démarche européenne relative à la santé mentale entend valoriser la promotion de la santé mentale et des services de soins pour répondre aux besoins des personnes ayant des problèmes de santé men-tale dans tous les États Membres. Ainsi, dans le cadre du Pacte Européen pour la Santé Mentale établi en 2008, les institutions européennes, les États Membres et les différentes parties prenantes s’engagent à agir dans les domaines suivants :

• La prévention de la dépression et du suicide• La santé mentale chez les jeunes et dans le système éducatif• La santé mentale des personnes âgées• La lutte contre la stigmatisation et l’exclusion sociale• La santé mentale sur le lieu de travail

Le pacte reconnaît que c’est aux États Membres qu’il incombe d’agir dans ces domaines, alors que l’UE a pour rôle d’informer, de diffuser les bonnes pratiques et d’inciter les États Membres concernés à prendre des mesures et à lutter contre les inégalités en matière de santé. Le pacte s’appuie sur l’acquis en matière de santé mentale résultant des initiatives adoptées ces dernières années au titre des différentes poli-tiques de l’UE, notamment sur les engagements exprimés par les ministres de la santé des États Membres dans la déclaration sur la santé mentale pour l’Europe adoptée par l’OMS en 2005.

Dans la même veine, le plan d’action global pour la santé mentale établi par l’OMS en 20139 définit des lignes d’action claires pour les Etats Membres en matière de promotion, prévention, traitement, réa-daptation, soins et guérison des troubles mentaux, et met aussi l’accent sur la santé mentale envisagée comme un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, faire face au stress normal de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté.

Enfin, dans le giron de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), les pays impliqués sont de plus en plus nombreux à reconnaître que la mauvaise santé mentale constitue un problème pour les politiques sociales et pour le marché du travail: elle génère en effet des coûts impor-tants pour les personnes concernées, pour les employeurs et pour l’économie toute entière. Face au défi que représente la mauvaise santé mentale au travail, l’OCDE a émis l’avis suivant pour ce qui concerne la Belgique: « le dispositif institutionnel de la Belgique possède un important potentiel. Ses atouts comprennent une législation du travail très progressiste, qui met fortement l’accent sur la prévention des troubles mentaux; le recours plus fréquent, pour les personnes souffrant de ce type de troubles, aux allocations de chômage plu-tôt qu’à des prestations d’invalidité; et enfin, le régime intégré de prestations de maladie et d’invalidité. Il n’en reste pas moins que le système actuel pèche au niveau de la mise en œuvre, et qu’il reste à la fois passif et réactif; par ailleurs, il n’est pas exploité de manière à éviter que les personnes atteintes de troubles mentaux se coupent du marché de l’emploi. Il faudra, entre autres, que les employeurs, la médecine du travail et les socié-tés d’assurance maladie (les mutualités) adoptent une approche plus proactive. »10

8 European Social Network. Santé mentale et bien-être en Europe. Disponible en ligne  : http://www.esn-eu.org/userfiles/Documents/Publications/Thematic_Reports/2011_Mental_Health_and_Wellbeing_in_Europe_FR.pdf

9 Organisation Mondiale de la Santé (2013). Plan d’action global pour la santé mentale 2013-2020. Disponible en ligne : http://www.who.int/mental_health/action_plan_2013/fr/

10 http://www.oecd.org/fr/els/emp/santementaleetemploi-belgique.htm

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Et plus loin…Pour en connaître davantage sur l’implication et la mobilisation récente des institutions internationales dans le cadre de la promotion de la santé mentale, nous recommandons de consulter les documents dis-ponibles en ligne sur les sites suivants :

1. Commission européenne > DG Santé & consommateurs > Santé publique > Santé mentale:

http://ec.europa.eu/health/mental_health/policy/index_en.htm

2. Organisation Mondiale de la Santé  > Plan d’action pour la santé mentale 2013 -2020: http://www.who.int/mental_health/action_plan_2013/fr/

3. Organisation de coopération et de développement économiques > Projet de l’OCDE sur la santé mentale et l’emploi: http://www.oecd.org/fr/emploi/emp/leprojetdelocdesurlasantementalee-tlemploi.htm

http://www.oecd-ilibrary.org/social-issues-migration-health/making-mental-health- count_9789264208445-en (18)

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6. BIBLIOGRAPHIE

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cohérente de la qualité de vie. Paris; 2009. (4) Goldberg D, Williams P. A user’s guide to the General Health Questionnaire. Berkshire: NFER-NELSON; 1988.(5) Mcdowell I, Newell C. Measuring Health. A guide to rating scales and questionnaires. New York: Oxford

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7. TABLEAUX

Tableau 1 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 881

Tableau 2 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 882

Tableau 3 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 883

Tableau 4 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 884

Tableau 5 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 885

Tableau 6 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 886

Tableau 7 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 887

Tableau 8 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 888

Tableau 9 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 889

Tableau 10 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 890

Tableau 11 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 891

Tableau 12 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 892

Tableau 13 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 893

Tableau 14 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Belgique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 894

Tableau 15 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Belgique . 895

Tableau 16 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . 896

Tableau 17 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Belgique . . . . . . . . . . . . . 897

Tableau 18 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 898

Tableau 19 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 899

Tableau 20 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Belgique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 900

Tableau 21 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 901

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Tableau 22 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 902

Tableau 23 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Région flamande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 903

Tableau 24 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 904

Tableau 25 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 905

Tableau 26 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 906

Tableau 27 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 907

Tableau 28 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 908

Tableau 29 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 909

Tableau 30 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 910

Tableau 31 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 911

Tableau 32 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Région flamande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 912

Tableau 33 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 913

Tableau 34 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Région flamande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 914

Tableau 35 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 915

Tableau 36 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région flamande . . . . . . . . 916

Tableau 37 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région flamande . . . . . 917

Tableau 38 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 918

Tableau 39 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 919

Tableau 40 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région flamande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 920

Tableau 41 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 921

Tableau 42 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région bruxelloise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 922

Tableau 43 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 923

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Tableau 44 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 924

Tableau 45 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 925

Tableau 46 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 926

Tableau 47 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 927

Tableau 48 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région bruxelloise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 928

Tableau 49 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région bruxelloise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 929

Tableau 50 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 930

Tableau 51 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 931

Tableau 52 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 932

Tableau 53 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 933

Tableau 54 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 934

Tableau 55 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 935

Tableau 56 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région bruxelloise . . . . . . . 936

Tableau 57 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région bruxelloise. . . . 937

Tableau 58 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 938

Tableau 59 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 939

Tableau 60 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 940

Tableau 61 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région wallonne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 941

Tableau 62 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 942

Tableau 63 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 943

Tableau 64 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 944

Tableau 65 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région wallonne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 945

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Tableau 66 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 946

Tableau 67 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 947

Tableau 68 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 948

Tableau 69 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 949

Tableau 70 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 950

Tableau 71 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 951

Tableau 72 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 952

Tableau 73 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 953

Tableau 74 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 954

Tableau 75 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région wallonne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 955

Tableau 76 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région wallonne . . . . . . . . 956

Tableau 77 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région wallonne . . . . . 957

Tableau 78 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 958

Tableau 79 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 959

Tableau 80 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 960

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Tableau 1 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Belgique

WB_1 Moyenne brute

IC 95% brut Moyenne stand*

IC 95% stand N

SEXE Homme 1,5 (1,4-1,6) 1,5 (1,4-1,6) 2960

Femme 1,9 (1,7-2,0) 1,8 (1,7-2,0) 3364

GROUPE D’AGE 15 - 24 1,4 (1,1-1,6) 1,4 (1,1-1,6) 612

25 - 34 1,6 (1,4-1,9) 1,6 (1,4-1,9) 949

35 - 44 1,7 (1,5-2,0) 1,7 (1,5-2,0) 1052

45 - 54 1,9 (1,7-2,2) 1,9 (1,7-2,2) 1132

55 - 64 1,7 (1,5-1,9) 1,7 (1,5-1,9) 1101

65 - 74 1,3 (1,1-1,5) 1,3 (1,1-1,5) 820

75 + 1,9 (1,6-2,2) 1,8 (1,6-2,1) 658

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 2,4 (2,1-2,7) 2,5 (2,1-2,8) 557

Secondaire inférieur 1,7 (1,5-2,0) 1,8 (1,5-2,0) 907

Secondaire supérieur 1,8 (1,6-1,9) 1,8 (1,6-1,9) 2027

Enseignement supérieur 1,4 (1,3-1,6) 1,4 (1,3-1,5) 2773

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 1,8 (1,7-1,9) 1,8 (1,6-1,9) 2927

Zone semi-urbaine 1,6 (1,5-1,8) 1,6 (1,4-1,8) 1586

Zone rurale 1,6 (1,4-1,8) 1,6 (1,4-1,7) 1811

REGION Région flamande 1,5 (1,4-1,7) 1,5 (1,4-1,6) 2467

Région bruxelloise 2,2 (2,0-2,5) 2,2 (2,0-2,5) 1323

Région wallonne 1,8 (1,7-2,0) 1,8 (1,7-2,0) 2534

ANNEE 1997 1,6 (1,5-1,7) 1,6 (1,5-1,7) 8217

2001 1,3 (1,2-1,4) 1,3 (1,2-1,3) 9211

2004 1,3 (1,2-1,3) 1,2 (1,2-1,3) 9258

2008 1,3 (1,3-1,4) 1,3 (1,3-1,4) 7525

2013 1,7 (1,6-1,8) 1,7 (1,6-1,8) 6324

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 2 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Belgique

WB_2 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 28,3 (26,1-30,5) 28,1 (26,0-30,4) 2960

Femme 35,0 (32,8-37,2) 34,8 (32,6-37,1) 3364

GROUPE D’AGE 15 - 24 29,6 (23,9-35,2) 29,5 (24,2-35,3) 612

25 - 34 35,2 (30,5-39,9) 35,0 (30,5-39,9) 949

35 - 44 33,3 (29,4-37,3) 33,3 (29,5-37,4) 1052

45 - 54 33,2 (29,6-36,8) 33,0 (29,5-36,7) 1132

55 - 64 31,5 (27,7-35,4) 31,4 (27,7-35,4) 1101

65 - 74 23,8 (20,2-27,5) 23,6 (20,1-27,5) 820

75 + 33,4 (28,7-38,2) 32,6 (27,9-37,7) 658

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 42,7 (37,1-48,2) 45,2 (39,2-51,2) 557

Secondaire inférieur 30,6 (26,6-34,6) 31,5 (27,5-35,9) 907

Secondaire supérieur 34,0 (31,1-36,9) 33,5 (30,6-36,4) 2027

Enseignement supérieur 28,0 (25,6-30,4) 26,9 (24,6-29,4) 2773

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 34,2 (31,7-36,6) 33,8 (31,4-36,3) 2927

Zone semi-urbaine 30,8 (27,8-33,8) 30,4 (27,4-33,5) 1586

Zone rurale 29,7 (26,5-32,8) 29,4 (26,3-32,6) 1811

REGION Région flamande 29,3 (27,1-31,5) 28,9 (26,7-31,2) 2467

Région bruxelloise 39,8 (36,4-43,2) 39,1 (35,7-42,6) 1323

Région wallonne 34,9 (32,1-37,6) 34,6 (31,9-37,4) 2534

ANNEE 1997 31,1 (29,5-32,6) 30,5 (29,0-32,1) 8217

2001 24,8 (23,6-26,1) 24,4 (23,1-25,7) 9211

2004 24,5 (23,2-25,8) 24,1 (22,8-25,4) 9258

2008 26,0 (24,5-27,5) 25,6 (24,1-27,1) 7525

2013 31,8 (30,2-33,4) 31,5 (29,9-33,2) 6324

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 3 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Belgique

WB_3 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 15,5 (13,8-17,2) 15,3 (13,7-17,0) 2960

Femme 20,0 (18,2-21,8) 19,5 (17,7-21,5) 3364

GROUPE D’AGE 15 - 24 12,4 (8,5-16,3) 12,3 (8,9-16,7) 612

25 - 34 19,0 (15,0-23,0) 18,8 (15,2-23,2) 949

35 - 44 18,3 (15,3-21,3) 18,2 (15,4-21,4) 1052

45 - 54 20,9 (18,0-23,9) 20,8 (17,9-23,9) 1132

55 - 64 17,4 (14,5-20,3) 17,3 (14,6-20,4) 1101

65 - 74 14,1 (11,0-17,2) 13,9 (11,1-17,3) 820

75 + 20,7 (16,7-24,7) 20,1 (16,4-24,4) 658

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 28,4 (23,4-33,3) 29,2 (23,9-35,1) 557

Secondaire inférieur 17,6 (14,5-20,8) 17,7 (14,7-21,2) 907

Secondaire supérieur 18,9 (16,7-21,2) 18,3 (16,2-20,7) 2027

Enseignement supérieur 14,9 (13,0-16,9) 14,1 (12,3-16,1) 2773

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 19,0 (17,0-20,9) 18,4 (16,5-20,5) 2927

Zone semi-urbaine 17,4 (15,0-19,7) 16,7 (14,5-19,2) 1586

Zone rurale 16,9 (14,4-19,5) 16,5 (14,1-19,3) 1811

REGION Région flamande 16,0 (14,3-17,7) 15,5 (13,8-17,3) 2467

Région bruxelloise 24,9 (21,8-27,9) 24,2 (21,3-27,4) 1323

Région wallonne 19,9 (17,5-22,2) 19,4 (17,2-21,8) 2534

ANNEE 1997 17,2 (16,0-18,5) 16,9 (15,6-18,2) 8217

2001 13,2 (12,2-14,2) 12,8 (11,8-13,8) 9211

2004 12,7 (11,7-13,6) 12,3 (11,3-13,3) 9258

2008 14,0 (12,8-15,2) 13,6 (12,4-14,8) 7525

2013 17,9 (16,6-19,2) 17,4 (16,1-18,7) 6324

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 90: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 4 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Belgique

WB_4 Moyenne brute

IC 95% brut Moyenne stand*

IC 95% stand N

SEXE Homme 63,5 (62,6-64,3) 63,5 (62,6-64,3) 2732

Femme 59,0 (58,1-59,9) 59,0 (58,2-59,9) 3080

GROUPE D’AGE 15 - 24 62,6 (60,7-64,5) 62,6 (60,7-64,4) 597

25 - 34 59,1 (57,4-60,9) 59,2 (57,4-60,9) 923

35 - 44 60,8 (59,5-62,2) 60,8 (59,4-62,1) 1015

45 - 54 60,7 (59,4-62,1) 60,7 (59,3-62,2) 1062

55 - 64 62,2 (60,6-63,8) 62,2 (60,5-63,8) 985

65 - 74 63,8 (61,8-65,7) 63,8 (61,9-65,8) 696

75 + 59,3 (57,0-61,6) 59,7 (57,4-62,0) 534

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 56,0 (53,2-58,7) 55,4 (52,5-58,2) 476

Secondaire inférieur 60,0 (58,3-61,7) 59,6 (57,9-61,4) 768

Secondaire supérieur 60,9 (59,8-62,0) 61,0 (59,9-62,2) 1862

Enseignement supérieur 62,6 (61,7-63,5) 63,0 (62,0-63,9) 2652

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 59,2 (58,2-60,2) 59,3 (58,3-60,3) 2671

Zone semi-urbaine 63,4 (62,2-64,7) 63,6 (62,3-64,8) 1492

Zone rurale 61,2 (59,9-62,4) 61,2 (59,9-62,4) 1649

REGION Région flamande 64,6 (63,8-65,5) 64,7 (63,9-65,5) 2337

Région bruxelloise 55,0 (53,5-56,4) 55,3 (53,8-56,8) 1190

Région wallonne 55,2 (54,1-56,4) 55,3 (54,1-56,5) 2285

ANNEE 2004 62,6 (62,1-63,2) 62,6 (62,1-63,2) 9331

2008 62,4 (61,8-63,0) 62,5 (61,8-63,1) 7180

2013 61,1 (60,5-61,8) 61,2 (60,5-61,8) 5812

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)

Page 91: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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| 7.

TA

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Tableau 5 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Belgique

WB_5 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 18,2 (16,3-20,0) 18,1 (16,3-20,1) 2732

Femme 13,1 (11,5-14,8) 13,0 (11,4-14,8) 3080

GROUPE D’AGE 15 - 24 15,9 (11,9-20,0) 15,8 (12,2-20,2) 597

25 - 34 11,8 (8,8-14,7) 11,7 (9,0-14,9) 923

35 - 44 12,7 (10,1-15,3) 12,5 (10,1-15,3) 1015

45 - 54 14,9 (12,1-17,7) 14,7 (12,1-17,8) 1062

55 - 64 19,4 (15,9-23,0) 19,3 (15,9-23,1) 985

65 - 74 19,5 (15,4-23,5) 19,4 (15,6-23,8) 696

75 + 17,2 (12,8-21,6) 17,6 (13,5-22,6) 534

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 16,3 (11,7-20,9) 14,4 (10,7-19,2) 476

Secondaire inférieur 15,0 (11,5-18,6) 13,9 (10,8-17,6) 768

Secondaire supérieur 16,1 (13,9-18,2) 15,9 (13,8-18,2) 1862

Enseignement supérieur 15,2 (13,3-17,1) 15,6 (13,6-17,7) 2652

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 13,2 (11,4-15,0) 13,0 (11,4-14,9) 2671

Zone semi-urbaine 18,3 (15,7-20,8) 18,0 (15,5-20,7) 1492

Zone rurale 15,8 (13,3-18,2) 15,5 (13,3-18,1) 1649

REGION Région flamande 19,1 (17,3-21,0) 18,8 (17,0-20,8) 2337

Région bruxelloise 9,6 (7,5-11,6) 9,9 (8,0-12,2) 1190

Région wallonne 9,5 (7,8-11,2) 9,3 (7,8-11,2) 2285

ANNEE 2004 18,3 (17,1-19,5) 18,1 (16,9-19,4) 9331

2008 18,1 (16,8-19,4) 18,0 (16,7-19,3) 7180

2013 15,6 (14,3-16,8) 15,3 (14,0-16,6) 5812

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)** DS = Déviation Standard

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X

Tableau 6 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Belgique

SL_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 6,4 (5,2-7,6) 5,8 (4,8-7,0) 2967

Femme 10,2 (8,8-11,6) 9,6 (8,3-11,1) 3339

GROUPE D’AGE 15 - 24 10,7 (7,2-14,3) 10,4 (7,5-14,3) 607

25 - 34 12,2 (9,1-15,4) 11,8 (9,1-15,3) 948

35 - 44 10,0 (7,7-12,4) 9,8 (7,8-12,4) 1051

45 - 54 7,6 (5,9-9,4) 7,4 (5,8-9,4) 1128

55 - 64 7,2 (5,3-9,1) 7,0 (5,3-9,1) 1093

65 - 74 7,1 (4,9-9,2) 6,8 (5,0-9,3) 822

75 + 2,3 (0,9-3,8) 2,1 (1,1-4,0) 657

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 10,6 (5,9-15,2) 14,7 (9,2-22,7) 563

Secondaire inférieur 7,9 (5,8-10,0) 8,0 (6,0-10,7) 901

Secondaire supérieur 11,1 (9,2-13,0) 9,4 (7,8-11,4) 2009

Enseignement supérieur 5,8 (4,7-6,9) 4,5 (3,6-5,5) 2772

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 9,9 (8,4-11,4) 8,9 (7,6-10,4) 2902

Zone semi-urbaine 6,2 (4,7-7,7) 5,6 (4,3-7,2) 1593

Zone rurale 8,8 (6,8-10,8) 7,9 (6,2-9,9) 1811

REGION Région flamande 6,5 (5,2-7,7) 5,9 (4,8-7,2) 2464

Région bruxelloise 12,6 (10,1-15,1) 10,7 (8,6-13,3) 1309

Région wallonne 11,2 (9,5-13,0) 10,1 (8,6-11,9) 2533

ANNEE 2013 8,4 (7,4-9,3) , , 6306

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 93: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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| 7.

TA

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UX

Tableau 7 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Belgique

SL_2 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 11,5 (10,0-13,0) 11,4 (10,0-13,0) 2872

Femme 17,8 (16,0-19,6) 17,6 (15,8-19,5) 3210

GROUPE D’AGE 15 - 24 13,4 (9,3-17,5) 13,1 (9,7-17,6) 608

25 - 34 12,0 (9,1-14,9) 11,7 (9,1-14,9) 946

35 - 44 13,4 (10,8-15,9) 13,1 (10,8-15,9) 1029

45 - 54 16,2 (13,5-18,9) 15,8 (13,3-18,7) 1108

55 - 64 17,0 (13,8-20,2) 16,7 (13,7-20,2) 1069

65 - 74 12,9 (9,7-16,0) 12,6 (9,8-16,1) 749

75 + 18,8 (14,6-23,0) 17,8 (14,1-22,3) 573

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 26,7 (21,5-31,9) 26,6 (21,2-32,9) 515

Secondaire inférieur 16,4 (13,2-19,6) 15,9 (12,9-19,4) 821

Secondaire supérieur 17,1 (14,8-19,5) 16,5 (14,3-18,9) 1951

Enseignement supérieur 10,2 (8,7-11,8) 9,8 (8,4-11,5) 2738

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 14,6 (12,9-16,3) 14,3 (12,6-16,1) 2795

Zone semi-urbaine 13,9 (11,4-16,3) 13,2 (11,0-15,7) 1532

Zone rurale 16,0 (13,6-18,4) 15,5 (13,2-18,1) 1755

REGION Région flamande 13,3 (11,6-15,0) 12,8 (11,2-14,6) 2392

Région bruxelloise 18,2 (15,5-20,9) 18,3 (15,7-21,1) 1258

Région wallonne 16,8 (14,8-18,9) 16,3 (14,4-18,4) 2432

ANNEE 2001 8,6 (7,8-9,5) 8,3 (7,5-9,2) 9159

2004 8,0 (7,2-8,7) 7,6 (6,9-8,4) 9241

2008 9,5 (8,6-10,4) 9,1 (8,2-10,0) 7483

2013 14,8 (13,5-16,0) 14,0 (12,8-15,3) 6082

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 94: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 8 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Belgique

SL_3 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 7,1 (5,8-8,3) 7,0 (5,8-8,4) 2856

Femme 12,8 (11,2-14,4) 12,7 (11,2-14,4) 3182

GROUPE D’AGE 15 - 24 9,5 (5,9-13,2) 9,2 (6,2-13,3) 606

25 - 34 9,6 (6,3-12,9) 9,2 (6,4-13,0) 945

35 - 44 8,3 (6,3-10,2) 8,0 (6,3-10,1) 1026

45 - 54 11,7 (9,5-14,0) 11,2 (9,2-13,7) 1099

55 - 64 11,3 (8,6-13,9) 10,9 (8,5-13,9) 1057

65 - 74 8,2 (5,5-11,0) 7,9 (5,6-11,1) 743

75 + 11,4 (7,4-15,5) 10,4 (7,2-14,9) 562

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 20,1 (15,0-25,2) 21,3 (16,0-27,8) 505

Secondaire inférieur 10,5 (7,8-13,2) 10,1 (7,8-13,0) 806

Secondaire supérieur 11,1 (9,2-12,9) 10,2 (8,6-12,2) 1941

Enseignement supérieur 7,3 (5,8-8,8) 6,7 (5,4-8,3) 2730

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 9,3 (8,0-10,7) 8,9 (7,7-10,4) 2789

Zone semi-urbaine 9,3 (7,4-11,2) 8,7 (7,1-10,7) 1513

Zone rurale 11,8 (9,3-14,3) 11,3 (9,0-14,1) 1736

REGION Région flamande 9,2 (7,8-10,6) 8,7 (7,4-10,2) 2376

Région bruxelloise 11,7 (9,4-14,0) 11,3 (9,2-13,8) 1256

Région wallonne 11,4 (9,4-13,4) 10,8 (9,0-12,9) 2406

ANNEE 2001 6,3 (5,6-7,0) 6,0 (5,4-6,7) 9148

2004 6,1 (5,4-6,8) 5,8 (5,2-6,5) 9237

2008 6,5 (5,7-7,3) 6,1 (5,4-7,0) 7461

2013 10,1 (9,0-11,1) 9,5 (8,5-10,6) 6038

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 95: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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NTÉ

MEN

TALE

| 7.

TA

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UX

Tableau 9 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Belgique

SL_4 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 25,7 (23,6-27,9) 25,6 (23,5-27,9) 2859

Femme 33,2 (31,0-35,3) 32,8 (30,7-35,1) 3195

GROUPE D’AGE 15 - 24 24,4 (18,7-30,1) 24,2 (19,0-30,3) 605

25 - 34 26,6 (22,3-30,8) 26,3 (22,3-30,8) 940

35 - 44 26,0 (22,5-29,5) 25,9 (22,5-29,5) 1026

45 - 54 32,6 (28,9-36,4) 32,4 (28,7-36,4) 1105

55 - 64 32,4 (28,6-36,3) 32,4 (28,6-36,4) 1056

65 - 74 29,4 (25,1-33,7) 29,3 (25,1-33,8) 745

75 + 36,6 (31,2-42,0) 35,7 (30,5-41,2) 577

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 42,7 (36,6-48,8) 40,8 (34,6-47,3) 507

Secondaire inférieur 31,6 (27,3-36,0) 30,4 (26,2-35,0) 824

Secondaire supérieur 30,5 (27,7-33,4) 30,2 (27,3-33,2) 1938

Enseignement supérieur 25,8 (23,5-28,1) 25,7 (23,5-28,1) 2728

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 28,6 (26,3-30,9) 28,4 (26,0-30,8) 2782

Zone semi-urbaine 32,0 (28,8-35,1) 31,2 (28,1-34,5) 1528

Zone rurale 28,3 (25,4-31,3) 28,0 (25,1-31,2) 1744

REGION Région flamande 28,3 (26,1-30,5) 27,7 (25,5-30,0) 2388

Région bruxelloise 33,1 (29,6-36,6) 33,4 (29,9-37,1) 1255

Région wallonne 31,5 (28,8-34,2) 31,1 (28,5-33,9) 2411

ANNEE 2001 20,2 (19,1-21,4) 20,2 (19,1-21,4) 9156

2004 19,9 (18,7-21,1) 19,8 (18,6-21,0) 9239

2008 21,3 (20,0-22,6) 20,9 (19,7-22,3) 7426

2013 29,6 (28,0-31,2) 28,9 (27,3-30,6) 6054

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 96: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 10 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Belgique

SL02_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 12,9 (11,3-14,5) 11,9 (10,4-13,6) 2951

Femme 14,7 (13,1-16,3) 13,9 (12,4-15,6) 3301

GROUPE D’AGE 15 - 24 12,3 (8,7-15,8) 12,2 (9,1-16,2) 615

25 - 34 16,5 (12,8-20,2) 16,5 (13,1-20,5) 954

35 - 44 14,8 (11,9-17,7) 14,8 (12,1-17,9) 1038

45 - 54 19,2 (16,0-22,4) 19,1 (16,1-22,5) 1126

55 - 64 14,3 (11,5-17,1) 14,3 (11,7-17,4) 1082

65 - 74 8,5 (6,1-11,0) 8,5 (6,4-11,3) 803

75 + 5,3 (3,3-7,4) 5,2 (3,5-7,6) 634

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 12,5 (8,5-16,5) 16,5 (12,0-22,3) 544

Secondaire inférieur 11,9 (9,1-14,8) 12,2 (9,6-15,4) 885

Secondaire supérieur 15,1 (12,9-17,4) 13,6 (11,7-15,9) 1988

Enseignement supérieur 13,6 (11,7-15,4) 11,7 (10,1-13,5) 2775

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 14,4 (12,6-16,2) 13,6 (11,9-15,5) 2890

Zone semi-urbaine 13,6 (11,2-16,0) 12,7 (10,6-15,1) 1567

Zone rurale 13,3 (11,1-15,5) 12,2 (10,3-14,4) 1795

REGION Région flamande 12,6 (10,9-14,3) 11,8 (10,2-13,5) 2439

Région bruxelloise 17,5 (14,8-20,2) 16,0 (13,5-18,8) 1311

Région wallonne 15,5 (13,6-17,4) 14,4 (12,7-16,3) 2502

ANNEE 2004 12,2 (11,2-13,2) 11,2 (10,3-12,3) 9307

2008 11,7 (10,7-12,6) 10,8 (9,9-11,8) 7522

2013 13,8 (12,6-15,1) 13,1 (12,0-14,3) 6252

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 11 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, Belgique

SL03_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 4,9 (3,8-5,9) 4,6 (3,7-5,6) 2947

Femme 5,1 (4,1-6,2) 4,9 (4,0-6,0) 3288

GROUPE D’AGE 15 - 24 5,4 (3,0-7,8) 5,4 (3,4-8,4) 615

25 - 34 4,6 (2,7-6,4) 4,6 (3,0-6,8) 948

35 - 44 5,5 (3,7-7,3) 5,5 (3,9-7,6) 1036

45 - 54 6,9 (4,9-9,0) 6,9 (5,2-9,2) 1124

55 - 64 5,4 (3,4-7,5) 5,4 (3,7-7,8) 1078

65 - 74 2,9 (1,5-4,4) 2,9 (1,8-4,8) 800

75 + 2,4 (1,1-3,8) 2,4 (1,4-4,2) 634

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 4,4 (2,4-6,3) 5,5 (3,5-8,7) 542

Secondaire inférieur 4,7 (2,8-6,7) 4,8 (3,2-7,2) 881

Secondaire supérieur 6,0 (4,6-7,4) 5,5 (4,3-7,0) 1984

Enseignement supérieur 4,4 (3,3-5,6) 3,9 (3,0-5,2) 2769

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 5,0 (3,9-6,0) 4,8 (3,8-5,9) 2879

Zone semi-urbaine 5,4 (3,8-6,9) 5,1 (3,8-6,8) 1566

Zone rurale 4,6 (3,3-5,9) 4,3 (3,2-5,7) 1790

REGION Région flamande 4,9 (3,8-5,9) 4,6 (3,7-5,8) 2437

Région bruxelloise 5,5 (3,8-7,1) 5,2 (3,8-7,0) 1303

Région wallonne 5,1 (4,1-6,2) 4,8 (3,9-6,0) 2495

ANNEE 2008 3,6 (3,1-4,1) 3,4 (2,9-4,0) 7515

2013 5,0 (4,2-5,7) 4,8 (4,1-5,6) 6235

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 12 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Belgique

SL04_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 3,2 (2,4-4,0) 2,9 (2,2-3,8) 2901

Femme 5,1 (4,1-6,1) 4,7 (3,9-5,8) 3240

GROUPE D’AGE 15 - 24 2,4 (1,0-3,8) 2,3 (1,3-4,2) 608

25 - 34 5,7 (3,6-7,7) 5,5 (3,8-7,9) 939

35 - 44 3,8 (2,3-5,4) 3,7 (2,5-5,6) 1024

45 - 54 6,1 (4,2-7,9) 5,9 (4,3-7,9) 1106

55 - 64 4,4 (2,7-6,2) 4,3 (2,9-6,5) 1060

65 - 74 3,4 (1,8-5,1) 3,3 (2,0-5,3) 791

75 + 1,8 (0,7-3,0) 1,7 (0,9-3,2) 613

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 4,9 (2,5-7,4) 6,2 (3,6-10,3) 535

Secondaire inférieur 6,5 (4,2-8,8) 6,3 (4,3-9,0) 861

Secondaire supérieur 4,7 (3,5-5,9) 4,0 (3,0-5,2) 1955

Enseignement supérieur 2,9 (2,1-3,8) 2,3 (1,7-3,2) 2732

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 4,8 (3,7-5,8) 4,3 (3,3-5,4) 2828

Zone semi-urbaine 3,9 (2,7-5,2) 3,4 (2,5-4,8) 1541

Zone rurale 3,8 (2,6-5,0) 3,3 (2,4-4,6) 1772

REGION Région flamande 3,4 (2,5-4,2) 3,0 (2,3-3,9) 2391

Région bruxelloise 5,8 (4,0-7,7) 5,0 (3,5-7,2) 1279

Région wallonne 5,5 (4,3-6,7) 4,9 (3,9-6,2) 2471

ANNEE 2004 3,7 (3,2-4,3) 3,4 (2,9-3,9) 9264

2008 4,9 (4,2-5,5) 4,4 (3,9-5,1) 7408

2013 4,2 (3,5-4,9) 3,8 (3,3-4,5) 6141

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 13 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Belgique

SL05_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 0,4 (0,2-0,7) 0,6 (0,3-1,1) 3022

Femme 0,5 (0,1-0,8) 0,4 (0,2-0,8) 3322

GROUPE D’AGE 15 - 24 0,2 (0,0-0,4) 0,2 (0,0-0,7) 685

25 - 34 0,4 (0,0-0,8) 0,4 (0,2-1,0) 964

35 - 44 0,6 (0,2-1,1) 0,6 (0,3-1,2) 1056

45 - 54 1,0 (0,2-1,9) 1,0 (0,4-2,3) 1135

55 - 64 0,0 (0,0-0,1) 0,5 (0,1-2,9) 1079

65 - 74 0,5 (0,0-1,4) 0,5 (0,1-2,9) 801

75 + 0,0 , 0,5 (0,2-1,7) 624

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 0,6 (0,0-1,2) 2,1 (0,7-6,0) 546

Secondaire inférieur 1,2 (0,0-2,3) 1,1 (0,4-2,8) 882

Secondaire supérieur 0,5 (0,1-0,8) 0,4 (0,2-0,8) 2018

Enseignement supérieur 0,2 (0,0-0,4) 0,2 (0,1-0,4) 2840

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 0,2 (0,1-0,4) 0,5 (0,2-1,0) 2926

Zone semi-urbaine 0,8 (0,2-1,4) 0,7 (0,3-1,4) 1582

Zone rurale 0,4 (0,1-0,6) 0,4 (0,2-0,7) 1836

REGION Région flamande 0,5 (0,2-0,8) 0,1 (0,0-0,1) 2456

Région bruxelloise 0,6 (0,1-1,2) 0,1 (0,0-0,2) 1330

Région wallonne 0,3 (0,1-0,5) 0,0 (0,0-0,1) 2558

ANNEE 2004 0,4 (0,2-0,6) 0,4 (0,3-0,6) 9208

2008 0,4 (0,3-0,6) 0,5 (0,3-0,7) 7379

2013 0,4 (0,2-0,7) 0,5 (0,3-0,9) 6344

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 14 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Belgique

MH_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 4,9 (4,0-5,7) 4,1 (3,4-4,9) 4343

Femme 8,3 (7,2-9,5) 6,8 (5,8-8,0) 4769

GROUPE D’AGE 15 - 24 1,0 (0,4-1,6) 1,0 (0,5-1,7) 1151

25 - 34 3,4 (2,2-4,5) 3,2 (2,3-4,6) 1406

35 - 44 6,8 (5,1-8,4) 6,6 (5,1-8,5) 1522

45 - 54 8,8 (7,0-10,7) 8,6 (7,0-10,6) 1558

55 - 64 10,0 (7,8-12,3) 9,8 (7,7-12,3) 1450

65 - 74 7,3 (4,3-10,2) 7,0 (4,6-10,4) 1031

75 + 9,9 (7,0-12,7) 9,1 (6,7-12,1) 994

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 14,7 (10,9-18,6) 11,9 (9,0-15,6) 1032

Secondaire inférieur 9,9 (7,3-12,4) 7,8 (6,0-10,2) 1291

Secondaire supérieur 6,3 (5,2-7,4) 5,2 (4,3-6,2) 2886

Enseignement supérieur 4,0 (3,1-5,0) 3,3 (2,5-4,2) 3801

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 7,4 (6,3-8,5) 6,0 (5,1-7,1) 4633

Zone semi-urbaine 6,1 (4,7-7,4) 4,7 (3,7-5,9) 1973

Zone rurale 6,2 (4,6-7,9) 4,9 (3,7-6,5) 2506

REGION Région flamande 5,9 (4,9-7,0) 4,6 (3,8-5,6) 2991

Région bruxelloise 7,7 (6,4-8,9) 6,7 (5,5-8,0) 2531

Région wallonne 7,6 (6,3-9,0) 6,1 (5,0-7,4) 3590

ANNEE 1997 6,5 (5,7-7,2) 6,2 (5,5-7,0) 8545

2001 6,3 (5,6-6,9) 5,8 (5,2-6,4) 10068

2004 5,9 (5,2-6,6) 5,4 (4,8-6,1) 11115

2008 6,0 (5,3-6,7) 5,5 (4,9-6,2) 9527

2013 6,7 (5,9-7,4) 6,1 (5,4-6,8) 9112

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 101: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 15 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Belgique

MH_2 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 77,8 (69,9-85,8) 80,4 (71,5-87,0) 218

Femme 82,9 (76,4-89,4) 85,2 (78,3-90,1) 413

GROUPE D’AGE 15 - 24 94,3 (85,6-100,0) 93,8 (76,3-98,6) 18

25 - 34 73,5 (58,5-88,6) 72,5 (56,5-84,3) 53

35 - 44 89,1 (81,7-96,5) 88,8 (78,0-94,7) 105

45 - 54 78,5 (69,2-87,7) 78,0 (67,1-86,0) 152

55 - 64 81,0 (71,7-90,3) 81,0 (69,6-88,8) 149

65 - 74 77,4 (55,5-99,4) 76,5 (48,9-91,7) 68

75 + 81,2 (68,5-94,0) 79,8 (63,5-90,0) 86

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 81,7 (72,7-90,7) 84,6 (73,7-91,5) 132

Secondaire inférieur 76,2 (61,9-90,5) 79,0 (64,1-88,8) 127

Secondaire supérieur 85,7 (80,0-91,4) 86,7 (80,0-91,5) 212

Enseignement supérieur 78,6 (67,4-89,9) 79,7 (67,1-88,3) 156

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 83,0 (76,9-89,1) 85,2 (77,9-90,4) 362

Zone semi-urbaine 84,2 (75,0-93,3) 85,5 (74,3-92,4) 131

Zone rurale 74,7 (62,4-87,0) 77,4 (65,6-86,0) 138

REGION Région flamande 78,2 (69,7-86,8) 79,8 (70,0-87,0) 181

Région bruxelloise 84,3 (78,5-90,1) 86,2 (78,8-91,4) 190

Région wallonne 84,0 (78,1-89,9) 85,4 (78,3-90,5) 260

ANNEE 2008 88,0 (84,6-91,4) 86,8 (82,5-90,3) 607

2013 81,1 (76,2-86,0) 78,4 (72,4-83,4) 631

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 16 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Belgique

MH_3 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 69,9 (61,2-78,6) 68,8 (58,6-77,3) 218

Femme 73,4 (66,5-80,2) 72,9 (65,0-79,5) 412

GROUPE D’AGE 15 - 24 71,1 (52,4-89,8) 70,0 (38,8-89,5) 18

25 - 34 66,8 (53,2-80,4) 66,1 (50,1-79,1) 53

35 - 44 74,0 (65,6-82,4) 73,6 (60,8-83,3) 105

45 - 54 71,2 (61,4-81,0) 70,8 (59,8-79,8) 152

55 - 64 75,3 (65,7-85,0) 75,3 (64,1-83,8) 149

65 - 74 69,2 (46,7-91,8) 68,5 (43,8-85,8) 68

75 + 71,8 (58,8-84,8) 70,7 (56,4-81,8) 85

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 74,4 (64,5-84,2) 74,9 (62,0-84,5) 131

Secondaire inférieur 73,0 (59,0-87,0) 72,2 (56,9-83,6) 127

Secondaire supérieur 76,2 (69,2-83,2) 74,7 (65,6-82,1) 212

Enseignement supérieur 64,5 (53,9-75,1) 62,6 (50,4-73,3) 156

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 72,8 (66,0-79,7) 71,9 (63,6-78,9) 361

Zone semi-urbaine 74,4 (64,5-84,3) 72,9 (59,6-83,1) 131

Zone rurale 68,7 (57,1-80,3) 67,9 (56,1-77,7) 138

REGION Région flamande 66,6 (58,0-75,1) 64,3 (54,2-73,2) 180

Région bruxelloise 72,3 (64,4-80,1) 71,3 (62,0-79,1) 190

Région wallonne 79,8 (73,1-86,5) 78,5 (70,3-85,0) 260

ANNEE 1997 71,4 (65,8-77,0) 69,3 (63,4-74,7) 612

2001 75,3 (70,9-79,7) 73,1 (68,0-77,7) 711

2004 84,0 (80,1-87,9) 82,3 (77,6-86,3) 686

2008 81,9 (77,2-86,6) 79,9 (74,1-84,6) 505

2013 72,1 (67,0-77,3) 67,7 (61,6-73,3) 630

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 17 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Belgique

MH_4 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 27,5 (19,7-35,2) 27,1 (19,3-36,5) 218

Femme 28,0 (22,2-33,8) 30,4 (24,1-37,6) 413

GROUPE D’AGE 15 - 24 53,2 (24,5-81,9) 66,1 (38,2-86,0) 18

25 - 34 35,4 (20,2-50,6) 34,7 (21,4-51,0) 53

35 - 44 39,2 (26,3-52,0) 38,7 (27,1-51,7) 105

45 - 54 46,8 (36,1-57,5) 46,4 (36,1-56,9) 152

55 - 64 19,7 (11,0-28,3) 19,5 (12,3-29,5) 149

65 - 74 5,7 (1,0-10,5) 5,6 (2,3-12,6) 68

75 + 7,5 (1,3-13,7) 7,2 (3,0-16,1) 86

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 9,1 (3,3-14,9) 15,8 (8,4-27,6) 132

Secondaire inférieur 24,0 (14,0-34,0) 26,7 (16,3-40,4) 127

Secondaire supérieur 30,3 (22,1-38,5) 27,7 (20,2-36,6) 212

Enseignement supérieur 44,7 (33,1-56,2) 41,4 (29,3-54,7) 156

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 29,7 (23,3-36,1) 29,6 (21,9-38,6) 362

Zone semi-urbaine 26,2 (16,7-35,8) 29,7 (20,0-41,5) 131

Zone rurale 26,0 (15,6-36,5) 26,9 (18,3-37,7) 138

REGION Région flamande 23,1 (15,8-30,5) 23,4 (16,2-32,6) 181

Région bruxelloise 39,6 (31,4-47,7) 35,3 (25,8-46,0) 190

Région wallonne 30,3 (22,7-37,8) 28,8 (21,7-37,2) 260

ANNEE 2004 18,9 (14,0-23,9) 17,8 (13,4-23,2) 686

2008 40,5 (33,3-47,7) 39,8 (30,8-49,6) 502

2013 27,8 (23,0-32,6) 29,4 (24,3-35,0) 631

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 104: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 18 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Belgique

MH_5 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 10,0 (8,8-11,2) 7,7 (6,4-9,3) 4339

Femme 16,2 (14,6-17,7) 11,9 (10,4-13,6) 4765

GROUPE D’AGE 15 - 24 2,2 (0,4-4,1) 2,2 (0,9-5,0) 1150

25 - 34 4,1 (2,6-5,7) 4,0 (2,7-5,9) 1405

35 - 44 6,1 (4,5-7,6) 6,0 (4,6-7,7) 1522

45 - 54 11,4 (9,2-13,6) 11,1 (9,2-13,5) 1556

55 - 64 20,1 (16,9-23,3) 19,9 (16,9-23,3) 1450

65 - 74 23,9 (19,9-27,9) 23,5 (19,8-27,6) 1031

75 + 34,6 (30,4-38,8) 33,2 (29,2-37,4) 990

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 27,7 (23,5-32,0) 13,8 (10,1-18,6) 1032

Secondaire inférieur 18,3 (15,0-21,5) 11,5 (9,1-14,4) 1289

Secondaire supérieur 12,7 (10,9-14,5) 10,3 (8,7-12,2) 2885

Enseignement supérieur 8,3 (7,0-9,6) 7,5 (6,3-8,9) 3798

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 13,4 (11,8-15,0) 10,1 (8,6-11,7) 4629

Zone semi-urbaine 14,2 (12,0-16,4) 10,0 (7,9-12,5) 1972

Zone rurale 11,8 (10,0-13,6) 8,7 (7,2-10,4) 2503

REGION Région flamande 13,0 (11,5-14,6) 9,1 (7,6-10,9) 2989

Région bruxelloise 10,5 (8,9-12,1) 8,9 (7,3-10,8) 2528

Région wallonne 14,4 (12,7-16,0) 10,8 (9,2-12,6) 3587

ANNEE 1997 8,5 (7,6-9,4) 7,6 (6,8-8,5) 8550

2001 11,5 (10,5-12,4) 8,8 (8,0-9,6) 10126

2004 13,2 (12,3-14,1) 10,3 (9,4-11,2) 11177

2008 14,3 (13,3-15,2) 10,8 (10,0-11,8) 9622

2013 13,2 (12,1-14,2) 9,7 (8,8-10,6) 9104

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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899SA

NTÉ

MEN

TALE

| 7.

TA

BLEA

UX

Tableau 19 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Belgique

MH_6 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 5,6 (4,7-6,5) 4,6 (3,8-5,5) 4339

Femme 9,5 (8,3-10,7) 7,5 (6,5-8,8) 4765

GROUPE D’AGE 15 - 24 1,0 (0,3-1,6) 1,0 (0,5-1,9) 1150

25 - 34 3,3 (2,1-4,5) 3,2 (2,2-4,6) 1405

35 - 44 6,9 (5,2-8,7) 6,8 (5,2-8,8) 1522

45 - 54 9,9 (7,9-11,9) 9,6 (7,8-11,8) 1556

55 - 64 11,0 (8,8-13,2) 10,8 (8,8-13,2) 1450

65 - 74 10,1 (6,8-13,5) 9,8 (7,1-13,4) 1031

75 + 12,6 (9,7-15,5) 11,7 (9,2-14,7) 990

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 16,4 (12,8-20,1) 11,9 (9,1-15,4) 1032

Secondaire inférieur 9,7 (7,3-12,1) 7,3 (5,4-9,6) 1289

Secondaire supérieur 8,0 (6,6-9,4) 6,5 (5,4-7,9) 2885

Enseignement supérieur 4,5 (3,7-5,3) 3,7 (3,0-4,6) 3798

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 8,4 (7,2-9,6) 6,7 (5,6-7,9) 4629

Zone semi-urbaine 6,6 (5,2-8,0) 4,9 (3,9-6,2) 1972

Zone rurale 7,5 (6,0-9,1) 5,8 (4,7-7,2) 2503

REGION Région flamande 6,7 (5,6-7,8) 5,0 (4,2-6,1) 2989

Région bruxelloise 6,9 (5,7-8,1) 5,9 (4,8-7,2) 2528

Région wallonne 9,5 (8,2-10,9) 7,5 (6,4-8,9) 3587

ANNEE 1997 3,9 (3,2-4,5) 3,4 (2,9-4,0) 8510

2001 4,9 (4,3-5,5) 4,1 (3,6-4,6) 10115

2004 6,0 (5,4-6,7) 5,0 (4,4-5,6) 11164

2008 5,7 (5,0-6,3) 4,6 (4,0-5,2) 9600

2013 7,6 (6,8-8,4) 6,2 (5,5-6,9) 9104

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence

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SAN

TÉ M

ENTA

LE |

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ABL

EAU

X

Tableau 20 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Belgique

MH_7 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 12,3 (10,9-13,6) 9,9 (8,4-11,7) 4339

Femme 19,9 (18,3-21,6) 15,7 (14,0-17,6) 4765

GROUPE D’AGE 15 - 24 2,6 (0,7-4,6) 2,6 (1,2-5,3) 1150

25 - 34 5,8 (4,0-7,5) 5,6 (4,1-7,5) 1405

35 - 44 10,1 (8,0-12,2) 9,9 (8,1-12,2) 1522

45 - 54 16,0 (13,4-18,5) 15,7 (13,3-18,4) 1556

55 - 64 23,9 (20,6-27,1) 23,6 (20,5-27,0) 1450

65 - 74 26,5 (22,3-30,7) 26,0 (22,1-30,3) 1031

75 + 38,5 (34,2-42,8) 36,9 (32,7-41,2) 990

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 32,9 (28,5-37,4) 19,0 (14,7-24,2) 1032

Secondaire inférieur 22,1 (18,6-25,5) 15,3 (12,4-18,6) 1289

Secondaire supérieur 15,9 (13,9-17,8) 13,5 (11,7-15,6) 2885

Enseignement supérieur 10,5 (9,1-11,9) 9,5 (8,2-11,1) 3798

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 17,0 (15,3-18,7) 13,6 (11,9-15,5) 4629

Zone semi-urbaine 16,7 (14,3-19,0) 12,3 (10,1-15,0) 1972

Zone rurale 14,6 (12,7-16,6) 11,3 (9,6-13,3) 2503

REGION Région flamande 15,5 (13,8-17,1) 11,5 (9,8-13,4) 2989

Région bruxelloise 13,4 (11,6-15,2) 11,8 (10,1-13,9) 2528

Région wallonne 18,6 (16,7-20,5) 14,9 (13,0-16,9) 3587

ANNEE 1997 10,2 (9,2-11,2) 9,3 (8,4-10,4) 8510

2001 13,3 (12,3-14,3) 10,7 (9,8-11,6) 10115

2004 15,2 (14,2-16,3) 12,4 (11,4-13,4) 11164

2008 15,9 (14,8-16,9) 12,6 (11,6-13,6) 9601

2013 16,2 (15,1-17,4) 12,6 (11,6-13,7) 9104

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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901SA

NTÉ

MEN

TALE

| 7.

TA

BLEA

UX

Tableau 21 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise

WB_1 Moyenne brute

IC 95% brut Moyenne stand*

IC 95% stand N

SEXE Homme 2,1 (1,7-2,4) 2,0 (1,7-2,3) 593

Femme 2,4 (2,1-2,7) 2,4 (2,1-2,7) 730

GROUPE D’AGE 15 - 24 1,1 (0,8-1,5) 1,1 (0,7-1,5) 119

25 - 34 2,2 (1,7-2,7) 2,2 (1,7-2,7) 273

35 - 44 2,6 (2,1-3,2) 2,7 (2,1-3,2) 230

45 - 54 2,5 (1,9-3,1) 2,5 (1,9-3,1) 238

55 - 64 2,3 (1,8-2,8) 2,3 (1,8-2,8) 206

65 - 74 2,0 (1,4-2,6) 2,0 (1,4-2,6) 141

75 + 2,3 (1,6-3,0) 2,3 (1,5-3,0) 116

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 3,9 (2,7-5,1) 4,0 (2,8-5,1) 73

Secondaire inférieur 2,9 (2,1-3,7) 2,8 (2,1-3,5) 172

Secondaire supérieur 2,3 (1,8-2,7) 2,2 (1,8-2,7) 364

Enseignement supérieur 1,9 (1,7-2,2) 1,8 (1,5-2,1) 687

ANNEE 1997 1,9 (1,8-2,1) 1,9 (1,8-2,1) 2402

2001 1,6 (1,5-1,7) 1,6 (1,4-1,7) 2205

2004 1,6 (1,4-1,7) 1,5 (1,4-1,7) 2114

2008 1,8 (1,7-2,0) 1,8 (1,7-1,9) 1905

2013 2,2 (2,0-2,5) 2,2 (2,0-2,4) 1323

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)

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902

SAN

TÉ M

ENTA

LE |

7. T

ABL

EAU

X

Tableau 22 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région flamande

WB_2 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 25,8 (22,8-28,9) 25,8 (22,9-29,0) 1172

Femme 32,4 (29,3-35,4) 32,4 (29,4-35,5) 1295

GROUPE D’AGE 15 - 24 31,4 (23,0-39,9) 31,4 (23,7-40,2) 218

25 - 34 32,2 (25,7-38,8) 32,0 (25,8-38,9) 322

35 - 44 30,4 (24,9-35,8) 30,3 (25,1-36,1) 435

45 - 54 30,1 (25,2-34,9) 29,9 (25,2-35,0) 435

55 - 64 28,5 (23,2-33,8) 28,4 (23,5-33,9) 435

65 - 74 19,6 (14,9-24,3) 19,4 (15,1-24,5) 318

75 + 31,9 (25,7-38,0) 31,1 (25,1-37,7) 304

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 41,9 (34,1-49,7) 45,6 (36,8-54,6) 217

Secondaire inférieur 26,2 (20,7-31,7) 28,0 (22,4-34,3) 335

Secondaire supérieur 31,5 (27,6-35,3) 30,9 (27,2-34,9) 882

Enseignement supérieur 25,8 (22,5-29,0) 24,6 (21,5-28,1) 1023

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 30,3 (26,3-34,4) 30,2 (26,3-34,4) 740

Zone semi-urbaine 30,4 (27,1-33,7) 30,1 (26,8-33,5) 1105

Zone rurale 26,2 (21,9-30,5) 26,1 (22,0-30,7) 622

ANNEE 1997 27,7 (25,5-29,9) 27,5 (25,3-29,8) 2913

2001 22,1 (20,3-23,9) 21,9 (20,1-23,7) 3273

2004 20,9 (19,1-22,7) 20,7 (19,0-22,5) 3565

2008 23,5 (21,4-25,7) 23,3 (21,2-25,5) 2979

2013 29,3 (27,1-31,5) 29,1 (26,9-31,3) 2467

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 109: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

903SA

NTÉ

MEN

TALE

| 7.

TA

BLEA

UX

Tableau 23 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Région flamande

WB_3 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 13,7 (11,4-15,9) 13,5 (11,5-16,0) 1172

Femme 18,1 (15,7-20,6) 17,7 (15,3-20,5) 1295

GROUPE D’AGE 15 - 24 13,5 (7,6-19,4) 13,4 (8,6-20,3) 218

25 - 34 14,3 (9,3-19,3) 14,1 (9,9-19,8) 322

35 - 44 16,4 (12,3-20,5) 16,3 (12,6-20,8) 435

45 - 54 18,2 (14,2-22,2) 18,0 (14,3-22,4) 435

55 - 64 14,0 (10,3-17,7) 13,9 (10,6-18,0) 435

65 - 74 13,5 (9,3-17,7) 13,3 (9,6-18,1) 318

75 + 21,8 (16,6-27,1) 21,2 (16,4-26,9) 304

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 29,5 (22,4-36,6) 29,8 (22,0-38,9) 217

Secondaire inférieur 16,1 (11,8-20,4) 16,3 (12,3-21,4) 335

Secondaire supérieur 17,0 (14,1-19,9) 16,7 (14,0-19,8) 882

Enseignement supérieur 12,4 (9,9-14,9) 11,9 (9,6-14,6) 1023

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 14,7 (11,6-17,8) 14,2 (11,3-17,6) 740

Zone semi-urbaine 17,1 (14,5-19,7) 16,5 (14,1-19,3) 1105

Zone rurale 15,7 (12,3-19,1) 15,4 (12,3-19,2) 622

ANNEE 1997 15,1 (13,3-16,9) 15,0 (13,3-16,9) 2913

2001 11,5 (10,1-12,9) 11,2 (9,9-12,7) 3273

2004 11,2 (9,8-12,6) 10,9 (9,6-12,3) 3565

2008 12,7 (11,0-14,4) 12,4 (10,8-14,1) 2979

2013 16,0 (14,3-17,7) 15,5 (13,9-17,3) 2467

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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904

SAN

TÉ M

ENTA

LE |

7. T

ABL

EAU

X

Tableau 24 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région flamande

WB_4 Moyenne brute

IC 95% brut Moyenne stand*

IC 95% stand N

SEXE Homme 67,4 (66,3-68,6) 67,3 (66,2-68,4) 1122

Femme 62,0 (60,9-63,2) 62,0 (60,8-63,2) 1215

GROUPE D’AGE 15 - 24 64,4 (61,7-67,2) 64,4 (61,7-67,1) 216

25 - 34 62,6 (60,4-64,8) 62,7 (60,5-64,9) 317

35 - 44 64,0 (62,3-65,8) 64,0 (62,3-65,7) 432

45 - 54 65,2 (63,5-67,0) 65,2 (63,5-67,0) 423

55 - 64 66,5 (64,6-68,5) 66,5 (64,5-68,4) 411

65 - 74 67,3 (64,6-70,0) 67,3 (64,7-70,0) 283

75 + 61,7 (58,8-64,6) 62,2 (59,3-65,2) 255

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 58,8 (55,0-62,7) 58,5 (54,5-62,6) 198

Secondaire inférieur 64,1 (61,9-66,3) 63,4 (61,3-65,5) 294

Secondaire supérieur 64,5 (63,1-66,0) 64,5 (63,1-65,9) 837

Enseignement supérieur 65,9 (64,7-67,1) 66,2 (64,9-67,4) 1000

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 64,2 (62,7-65,6) 64,2 (62,8-65,6) 697

Zone semi-urbaine 64,6 (63,3-66,0) 64,7 (63,4-66,0) 1063

Zone rurale 65,1 (63,5-66,8) 64,9 (63,3-66,5) 577

ANNEE 2004 67,4 (66,6-68,1) 67,3 (66,6-68,1) 3599

2008 66,2 (65,3-67,1) 66,2 (65,3-67,1) 2889

2013 64,6 (63,8-65,5) 64,6 (63,8-65,5) 2337

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)

Page 111: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

905SA

NTÉ

MEN

TALE

| 7.

TA

BLEA

UX

Tableau 25 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région flamande

WB_5 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 22,6 (19,9-25,3) 22,2 (19,6-25,1) 1122

Femme 16,0 (13,5-18,4) 15,7 (13,4-18,2) 1215

GROUPE D’AGE 15 - 24 18,6 (12,5-24,7) 18,3 (13,1-25,1) 216

25 - 34 13,8 (9,2-18,3) 13,7 (9,8-18,8) 317

35 - 44 15,0 (11,3-18,6) 14,8 (11,5-18,7) 432

45 - 54 20,7 (16,5-24,9) 20,5 (16,5-25,1) 423

55 - 64 23,2 (18,1-28,3) 22,9 (18,3-28,4) 411

65 - 74 24,6 (18,8-30,5) 24,5 (19,0-30,9) 283

75 + 18,9 (13,3-24,5) 19,4 (14,3-25,7) 255

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 18,5 (12,2-24,7) 16,7 (11,4-23,9) 198

Secondaire inférieur 18,4 (13,3-23,6) 16,4 (12,2-21,6) 294

Secondaire supérieur 19,5 (16,5-22,6) 18,9 (16,0-22,3) 837

Enseignement supérieur 19,0 (16,2-21,9) 19,3 (16,5-22,6) 1000

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 17,0 (13,8-20,1) 16,5 (13,5-19,9) 697

Zone semi-urbaine 19,8 (16,9-22,6) 19,4 (16,6-22,4) 1063

Zone rurale 20,4 (16,7-24,1) 19,9 (16,4-23,8) 577

ANNEE 2004 25,2 (23,4-27,1) 24,9 (23,1-26,8) 3599

2008 22,9 (20,9-24,9) 22,6 (20,7-24,6) 2889

2013 19,1 (17,3-21,0) 18,7 (16,9-20,6) 2337

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)** DS = Déviation Standard

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Tableau 26 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région flamande

SL_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 4,6 (3,1-6,2) 4,3 (3,0-6,0) 1178

Femme 8,1 (6,3-9,9) 7,7 (6,1-9,7) 1286

GROUPE D’AGE 15 - 24 11,6 (6,1-17,0) 11,2 (7,0-17,4) 217

25 - 34 8,8 (4,6-13,0) 8,4 (5,1-13,5) 321

35 - 44 8,1 (5,2-11,0) 7,8 (5,4-11,2) 435

45 - 54 4,4 (2,3-6,5) 4,2 (2,6-6,8) 437

55 - 64 5,7 (3,3-8,0) 5,4 (3,5-8,3) 430

65 - 74 5,4 (2,8-7,9) 5,2 (3,2-8,3) 321

75 + 2,1 (0,0-4,2) 1,9 (0,7-5,0) 303

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 9,9 (2,6-17,1) 15,6 (6,6-32,4) 223

Secondaire inférieur 5,0 (2,3-7,7) 5,5 (3,1-9,7) 335

Secondaire supérieur 9,6 (7,2-12,0) 7,9 (5,8-10,5) 877

Enseignement supérieur 3,4 (2,2-4,6) 2,5 (1,6-3,7) 1019

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 7,2 (4,9-9,5) 6,7 (4,8-9,1) 735

Zone semi-urbaine 5,4 (3,8-7,1) 4,8 (3,4-6,6) 1107

Zone rurale 7,4 (4,5-10,3) 6,6 (4,3-10,0) 622

ANNEE 2013 6,5 (5,2-7,7) , , 2464

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 27 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région flamande

SL_2 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 10,5 (8,4-12,5) 10,4 (8,5-12,7) 1154

Femme 16,0 (13,6-18,4) 15,9 (13,6-18,5) 1238

GROUPE D’AGE 15 - 24 16,1 (9,8-22,3) 15,8 (10,7-22,8) 217

25 - 34 9,8 (5,8-13,8) 9,5 (6,3-14,3) 321

35 - 44 11,9 (8,5-15,3) 11,7 (8,7-15,5) 431

45 - 54 12,9 (9,3-16,4) 12,6 (9,5-16,5) 436

55 - 64 15,3 (11,0-19,7) 15,1 (11,2-20,0) 427

65 - 74 12,6 (8,3-16,9) 12,4 (8,7-17,5) 294

75 + 16,2 (11,0-21,5) 15,4 (10,9-21,3) 266

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 25,5 (18,3-32,8) 27,8 (19,3-38,2) 205

Secondaire inférieur 15,5 (10,9-20,1) 15,5 (11,2-21,2) 306

Secondaire supérieur 15,7 (12,5-18,8) 14,9 (12,2-18,2) 854

Enseignement supérieur 8,6 (6,6-10,6) 8,2 (6,4-10,5) 1019

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 11,1 (8,5-13,7) 10,9 (8,6-13,7) 707

Zone semi-urbaine 13,3 (10,6-15,9) 12,7 (10,4-15,5) 1076

Zone rurale 15,8 (12,3-19,4) 15,6 (12,3-19,7) 609

ANNEE 2001 7,7 (6,4-8,9) 7,5 (6,3-8,8) 3251

2004 6,8 (5,8-7,8) 6,5 (5,6-7,6) 3559

2008 8,2 (7,0-9,5) 7,9 (6,7-9,1) 2960

2013 13,3 (11,6-15,0) 12,7 (11,0-14,5) 2392

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 28 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région flamande

SL_3 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 5,9 (4,3-7,6) 5,9 (4,4-7,8) 1147

Femme 12,2 (10,0-14,4) 12,0 (10,0-14,4) 1229

GROUPE D’AGE 15 - 24 11,4 (5,6-17,1) 10,8 (6,5-17,6) 217

25 - 34 7,2 (3,6-10,8) 6,7 (3,9-11,3) 321

35 - 44 6,1 (3,7-8,4) 5,7 (3,8-8,4) 430

45 - 54 9,3 (6,5-12,0) 8,7 (6,4-11,8) 435

55 - 64 10,4 (6,8-14,0) 9,9 (6,9-14,1) 423

65 - 74 9,2 (5,2-13,1) 8,7 (5,5-13,6) 290

75 + 13,0 (7,3-18,8) 11,7 (7,3-18,1) 260

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 22,5 (14,8-30,1) 23,5 (15,2-34,5) 202

Secondaire inférieur 10,1 (6,3-14,0) 9,5 (6,3-14,0) 299

Secondaire supérieur 9,5 (7,1-11,8) 8,5 (6,6-11,0) 849

Enseignement supérieur 6,3 (4,5-8,1) 5,9 (4,3-7,9) 1018

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 5,9 (4,2-7,7) 5,5 (4,0-7,5) 706

Zone semi-urbaine 9,2 (7,1-11,3) 8,3 (6,5-10,5) 1064

Zone rurale 12,7 (9,2-16,3) 12,3 (9,0-16,4) 606

ANNEE 2001 5,3 (4,4-6,3) 5,1 (4,2-6,1) 3249

2004 5,3 (4,4-6,2) 5,0 (4,2-5,9) 3556

2008 5,8 (4,6-6,9) 5,4 (4,4-6,6) 2953

2013 9,2 (7,8-10,6) 8,4 (7,1-10,0) 2376

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 115: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 29 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région flamande

SL_4 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 24,4 (21,5-27,3) 24,3 (21,4-27,4) 1148

Femme 31,9 (28,9-34,9) 31,5 (28,6-34,6) 1240

GROUPE D’AGE 15 - 24 26,4 (17,7-35,1) 26,2 (18,5-35,8) 218

25 - 34 23,7 (18,1-29,2) 23,4 (18,4-29,3) 317

35 - 44 22,6 (18,1-27,0) 22,5 (18,3-27,2) 430

45 - 54 29,4 (24,3-34,6) 29,2 (24,3-34,6) 437

55 - 64 31,0 (25,8-36,2) 31,0 (25,9-36,5) 426

65 - 74 30,2 (24,3-36,2) 30,2 (24,5-36,5) 294

75 + 37,4 (30,3-44,5) 36,6 (29,8-43,9) 266

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 43,7 (35,0-52,4) 40,1 (31,1-49,8) 203

Secondaire inférieur 27,4 (21,4-33,3) 25,1 (19,7-31,4) 308

Secondaire supérieur 28,9 (25,1-32,7) 28,5 (24,8-32,5) 853

Enseignement supérieur 25,1 (22,0-28,2) 25,6 (22,5-29,0) 1016

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 25,5 (21,8-29,2) 25,0 (21,4-29,0) 707

Zone semi-urbaine 31,2 (27,7-34,7) 30,5 (27,1-34,1) 1073

Zone rurale 26,4 (22,3-30,5) 26,4 (22,4-30,7) 608

ANNEE 2001 19,8 (18,0-21,5) 19,7 (18,0-21,5) 3249

2004 19,6 (17,9-21,3) 19,3 (17,6-21,1) 3560

2008 19,7 (17,9-21,5) 19,0 (17,3-20,9) 2939

2013 28,3 (26,1-30,5) 27,1 (25,0-29,4) 2388

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 116: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 30 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région flamande

SL02_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 12,2 (9,9-14,4) 11,5 (9,5-13,8) 1178

Femme 12,9 (10,7-15,2) 12,5 (10,4-14,8) 1261

GROUPE D’AGE 15 - 24 12,4 (7,1-17,7) 12,4 (8,0-18,6) 218

25 - 34 15,0 (9,5-20,5) 15,0 (10,3-21,2) 323

35 - 44 13,3 (9,4-17,3) 13,3 (9,9-17,8) 433

45 - 54 16,8 (12,3-21,2) 16,8 (12,8-21,6) 433

55 - 64 13,1 (9,2-17,1) 13,1 (9,7-17,6) 427

65 - 74 8,0 (4,6-11,5) 8,0 (5,2-12,1) 313

75 + 5,1 (2,4-7,8) 5,1 (3,0-8,6) 292

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 12,8 (6,7-18,8) 19,0 (11,8-29,2) 212

Secondaire inférieur 10,5 (6,5-14,5) 11,5 (7,8-16,7) 326

Secondaire supérieur 13,7 (10,8-16,7) 12,4 (9,8-15,5) 870

Enseignement supérieur 12,2 (9,6-14,8) 10,4 (8,2-13,0) 1021

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 14,2 (10,9-17,4) 13,8 (10,8-17,3) 724

Zone semi-urbaine 12,5 (9,9-15,1) 11,9 (9,6-14,7) 1094

Zone rurale 10,9 (7,8-14,0) 10,1 (7,5-13,4) 621

ANNEE 2004 9,8 (8,5-11,2) 9,0 (7,8-10,3) 3577

2008 9,8 (8,5-11,1) 9,0 (7,8-10,3) 2976

2013 12,6 (10,9-14,3) 11,9 (10,3-13,6) 2439

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 117: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 31 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région flamande

SL02_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 12,2 (9,9-14,4) 11,5 (9,5-13,8) 1178

Femme 12,9 (10,7-15,2) 12,5 (10,4-14,8) 1261

GROUPE D’AGE 15 - 24 12,4 (7,1-17,7) 12,4 (8,0-18,6) 218

25 - 34 15,0 (9,5-20,5) 15,0 (10,3-21,2) 323

35 - 44 13,3 (9,4-17,3) 13,3 (9,9-17,8) 433

45 - 54 16,8 (12,3-21,2) 16,8 (12,8-21,6) 433

55 - 64 13,1 (9,2-17,1) 13,1 (9,7-17,6) 427

65 - 74 8,0 (4,6-11,5) 8,0 (5,2-12,1) 313

75 + 5,1 (2,4-7,8) 5,1 (3,0-8,6) 292

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 12,8 (6,7-18,8) 19,0 (11,8-29,2) 212

Secondaire inférieur 10,5 (6,5-14,5) 11,5 (7,8-16,7) 326

Secondaire supérieur 13,7 (10,8-16,7) 12,4 (9,8-15,5) 870

Enseignement supérieur 12,2 (9,6-14,8) 10,4 (8,2-13,0) 1021

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 14,2 (10,9-17,4) 13,8 (10,8-17,3) 724

Zone semi-urbaine 12,5 (9,9-15,1) 11,9 (9,6-14,7) 1094

Zone rurale 10,9 (7,8-14,0) 10,1 (7,5-13,4) 621

ANNEE 2004 9,8 (8,5-11,2) 9,0 (7,8-10,3) 3577

2008 9,8 (8,5-11,1) 9,0 (7,8-10,3) 2976

2013 12,6 (10,9-14,3) 11,9 (10,3-13,6) 2439

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 118: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 32 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Région flamande

SL04_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 3,1 (1,9-4,3) 2,6 (1,8-3,9) 1147

Femme 3,6 (2,4-4,8) 3,1 (2,2-4,4) 1244

GROUPE D’AGE 15 - 24 1,0 (0,0-2,1) 1,0 (0,3-3,0) 217

25 - 34 4,3 (1,9-6,7) 4,3 (2,4-7,4) 319

35 - 44 3,4 (1,3-5,5) 3,4 (1,8-6,3) 427

45 - 54 5,1 (2,6-7,6) 5,1 (3,1-8,2) 425

55 - 64 3,7 (1,3-6,1) 3,7 (1,9-7,0) 415

65 - 74 2,9 (0,8-5,1) 2,9 (1,4-6,0) 307

75 + 1,3 (0,0-2,7) 1,3 (0,5-3,6) 281

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 4,1 (0,5-7,8) 5,7 (2,2-13,7) 208

Secondaire inférieur 6,4 (3,0-9,9) 6,3 (3,5-11,0) 316

Secondaire supérieur 4,1 (2,5-5,7) 3,3 (2,2-4,9) 853

Enseignement supérieur 1,8 (0,9-2,7) 1,3 (0,7-2,2) 1005

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 4,0 (2,3-5,7) 3,5 (2,2-5,4) 710

Zone semi-urbaine 3,5 (2,2-4,9) 3,0 (2,0-4,5) 1073

Zone rurale 2,4 (1,1-3,7) 2,0 (1,1-3,5) 608

ANNEE 2004 2,3 (1,6-3,0) 2,1 (1,6-2,9) 3563

2008 4,0 (3,1-4,8) 3,7 (2,9-4,6) 2928

2013 3,4 (2,5-4,2) 3,1 (2,4-4,0) 2391

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 119: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 33 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Région flamande

SL05_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 0,4 (0,0-0,7) 0,6 (0,2-1,4) 1184

Femme 0,6 (0,0-1,1) 0,5 (0,2-1,1) 1272

GROUPE D’AGE 15 - 24 0,2 (0,0-0,6) 0,2 (0,0-1,4) 243

25 - 34 0,3 (0,0-0,8) 0,3 (0,1-1,3) 328

35 - 44 0,6 (0,0-1,2) 0,6 (0,2-1,6) 436

45 - 54 1,2 (0,0-2,5) 1,2 (0,4-3,5) 434

55 - 64 0,0 , 0,8 (0,1-5,1) 421

65 - 74 0,7 (0,0-2,2) 0,7 (0,1-5,2) 310

75 + 0,0 , 0,4 (0,1-2,5) 284

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 0,3 (0,0-0,8) 3,1 (0,8-11,3) 213

Secondaire inférieur 1,8 (0,0-3,8) 1,6 (0,5-4,8) 320

Secondaire supérieur 0,4 (0,0-0,8) 0,3 (0,1-0,9) 876

Enseignement supérieur 0,2 (0,0-0,5) 0,2 (0,0-0,5) 1038

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 0,1 (0,0-0,2) 0,5 (0,1-2,0) 733

Zone semi-urbaine 0,8 (0,2-1,5) 0,7 (0,3-1,4) 1102

Zone rurale 0,4 (0,0-0,8) 0,3 (0,1-0,9) 621

ANNEE 2004 0,3 (0,1-0,5) 0,3 (0,2-0,6) 3549

2008 0,4 (0,2-0,6) 0,4 (0,2-0,7) 2917

2013 0,5 (0,2-0,8) 0,6 (0,3-1,1) 2456

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 120: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 34 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Région flamande

MH_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 4,1 (2,9-5,4) 3,1 (2,3-4,3) 1444

Femme 7,6 (6,0-9,3) 5,7 (4,3-7,5) 1547

GROUPE D’AGE 15 - 24 0,5 (0,0-1,2) 0,5 (0,2-1,7) 332

25 - 34 2,6 (0,8-4,4) 2,5 (1,3-4,9) 396

35 - 44 5,8 (3,4-8,3) 5,7 (3,7-8,5) 519

45 - 54 7,1 (4,6-9,6) 6,8 (4,8-9,8) 505

55 - 64 9,1 (5,7-12,5) 8,9 (6,0-12,9) 494

65 - 74 5,7 (2,3-9,2) 5,5 (3,0-9,9) 368

75 + 10,6 (6,5-14,6) 9,6 (6,5-14,2) 377

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 13,9 (8,5-19,3) 9,7 (6,2-14,8) 288

Secondaire inférieur 9,9 (5,6-14,3) 7,0 (4,3-11,2) 389

Secondaire supérieur 5,3 (3,9-6,7) 4,0 (3,0-5,5) 1086

Enseignement supérieur 3,7 (2,2-5,1) 2,8 (1,8-4,3) 1217

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 5,9 (3,9-7,9) 4,3 (2,9-6,3) 944

Zone semi-urbaine 6,1 (4,6-7,6) 4,3 (3,2-5,8) 1326

Zone rurale 5,7 (3,3-8,2) 4,2 (2,7-6,5) 721

ANNEE 1997 5,1 (4,1-6,2) 5,0 (4,0-6,2) 2983

2001 4,9 (4,0-5,7) 4,5 (3,7-5,4) 3475

2004 4,8 (3,8-5,7) 4,4 (3,5-5,4) 3933

2008 5,1 (4,1-6,0) 4,6 (3,7-5,6) 3378

2013 5,9 (4,9-7,0) 5,3 (4,4-6,4) 2991

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 121: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 35 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région flamande

MH_2 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 75,1 (61,1-89,2) 95,7 (91,2-98,0) 60

Femme 79,8 (68,7-90,9) 96,3 (93,5-97,9) 121

GROUPE D’AGE 15 - 24 100 (100,0-100,0)

100 (100,0-100,0)

3

25 - 34 76,5 (45,6-100,0) 75,6 (44,8-92,2) 13

35 - 44 85,3 (71,1-99,6) 85,1 (63,3-95,0) 28

45 - 54 74,6 (57,4-91,8) 74,3 (54,4-87,5) 39

55 - 64 74,3 (57,9-90,7) 74,4 (55,2-87,3) 43

65 - 74 64,3 (24,4-100,0) 63,5 (26,4-89,5) 19

75 + 87,6 (74,8-100,0) 87,1 (68,5-95,5) 36

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 90,5 (78,9-100,0) 98,6 (94,7-99,7) 37

Secondaire inférieur 67,3 (41,2-93,5) 94,4 (85,7-97,9) 32

Secondaire supérieur 86,3 (77,6-95,0) 97,7 (95,4-98,9) 66

Enseignement supérieur 66,4 (47,8-84,9) 92,7 (85,2-96,6) 46

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 78,0 (62,8-93,3) 96,1 (91,1-98,3) 59

Zone semi-urbaine 82,9 (72,4-93,4) 96,8 (93,4-98,5) 85

Zone rurale 69,6 (46,3-93,0) 94,4 (87,4-97,6) 37

ANNEE 2008 90,6 (85,8-95,5) 90,1 (83,5-94,3) 176

2013 78,2 (69,7-86,8) 74,3 (63,1-83,0) 181

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 122: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 36 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région flamande

MH_3 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 67.2 (52.5-81.9) 65.0 (46.9-79.6) 60

Femme 66.2 (54.9-77.6) 63.5 (49.7-75.4) 120

GROUPE D’AGE 15 - 24 52.9 (23.0-82.7) 53.6 (8.9-93.2) 3

25 - 34 63.7 (39.6-87.7) 64.1 (36.8-84.6) 13

35 - 44 63.0 (48.2-77.9) 63.2 (41.6-80.6) 28

45 - 54 62.3 (44.2-80.3) 62.4 (43.9-77.9) 39

55 - 64 69.9 (53.2-86.6) 69.8 (50.5-84.0) 43

65 - 74 60.5 (23.0-98.1) 60.8 (27.0-86.7) 19

75 + 75.5 (61.0-90.0) 75.8 (59.5-87.0) 35

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 86.4 (74.6-98.2) 89.5 (70.9-96.8) 36

Secondaire inférieur 65.1 (39.8-90.5) 67.5 (41.6-85.9) 32

Secondaire supérieur 70.4 (58.4-82.3) 69.3 (52.9-81.9) 66

Enseignement supérieur 47.0 (31.5-62.5) 43.8 (26.4-62.8) 46

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 64.1 (48.6-79.6) 63.2 (45.5-77.9) 58

Zone semi-urbaine 72.1 (60.9-83.4) 69.6 (51.5-83.1) 85

Zone rurale 59.2 (38.5-79.8) 56.5 (35.9-75.0) 37

ANNEE 1997 70.9 (61.1-80.6) 70.4 (60.1-78.9) 155

2001 71.7 (63.9-79.5) 68.6 (59.2-76.7) 170

2004 85.8 (79.6-91.9) 84.3 (76.2-90.0) 170

2008 79.9 (71.5-88.2) 78.4 (67.8-86.2) 136

2013 66.6 (58.0-75.1) 60.9 (50.9-70.1) 180

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 123: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 37 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région flamande

MH_4 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 25,9 (12,6-39,1) 21,7 (10,5-39,5) 60

Femme 21,8 (13,3-30,2) 21,6 (12,6-34,4) 121

GROUPE D’AGE 15 - 24 0,0 , 47,2 (7,0-91,4) 3

25 - 34 15,0 (0,0-38,6) 15,0 (4,0-43,0) 13

35 - 44 30,2 (8,5-51,8) 30,2 (14,1-53,2) 28

45 - 54 53,9 (35,5-72,3) 53,9 (36,3-70,6) 39

55 - 64 15,7 (1,9-29,5) 15,7 (6,2-34,5) 43

65 - 74 3,3 (0,0-10,5) 3,3 (0,4-21,7) 19

75 + 7,2 (0,0-16,3) 7,2 (1,9-23,5) 36

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 6,1 (0,0-13,0) 9,3 (2,3-31,3) 37

Secondaire inférieur 13,5 (0,0-29,2) 14,8 (3,6-44,8) 32

Secondaire supérieur 29,9 (17,0-42,9) 23,9 (12,7-40,2) 66

Enseignement supérieur 36,5 (17,8-55,2) 29,5 (13,9-52,0) 46

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 23,5 (9,2-37,7) 18,7 (7,7-39,0) 59

Zone semi-urbaine 22,6 (12,1-33,2) 22,8 (12,5-37,8) 85

Zone rurale 23,7 (7,2-40,2) 23,5 (10,8-43,7) 37

ANNEE 2004 22,4 (14,5-30,3) 22,3 (15,2-31,5) 170

2008 42,2 (29,6-54,9) 40,8 (26,6-56,8) 135

2013 23,1 (15,8-30,5) 24,9 (17,3-34,5) 181

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 124: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 38 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région flamande

MH_5 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 9,2 (7,4-11,0) 6,8 (4,9-9,2) 1443

Femme 16,6 (14,3-18,9) 11,9 (9,7-14,5) 1546

GROUPE D’AGE 15 - 24 2,5 (0,0-5,9) 2,5 (0,6-9,0) 332

25 - 34 5,4 (2,7-8,1) 5,2 (3,1-8,6) 396

35 - 44 4,0 (2,1-5,9) 3,9 (2,4-6,1) 519

45 - 54 9,8 (6,7-12,8) 9,4 (6,9-12,8) 505

55 - 64 18,3 (13,8-22,9) 18,0 (13,9-23,0) 494

65 - 74 24,2 (18,3-30,1) 23,6 (18,4-29,9) 368

75 + 34,9 (29,0-40,8) 33,1 (27,6-39,1) 375

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 32,6 (25,6-39,5) 15,6 (9,2-25,2) 288

Secondaire inférieur 22,4 (16,9-28,0) 12,9 (9,0-18,3) 388

Secondaire supérieur 11,5 (9,0-13,9) 9,1 (7,0-11,7) 1086

Enseignement supérieur 7,4 (5,7-9,2) 6,9 (5,3-9,0) 1216

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 12,8 (9,9-15,7) 8,9 (6,7-11,7) 944

Zone semi-urbaine 14,1 (11,7-16,5) 9,6 (7,1-12,9) 1325

Zone rurale 11,5 (8,8-14,2) 8,3 (6,2-11,1) 720

ANNEE 1997 6,2 (5,1-7,3) 5,6 (4,6-6,8) 2985

2001 9,8 (8,4-11,1) 7,4 (6,3-8,6) 3492

2004 11,5 (10,2-12,8) 8,7 (7,5-10,0) 3947

2008 12,0 (10,6-13,3) 8,6 (7,4-9,8) 3409

2013 13,0 (11,5-14,6) 9,1 (7,8-10,6) 2989

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 125: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 39 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région flamande

MH_6 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 5,1 (3,7-6,5) 4,0 (2,9-5,4) 1443

Femme 8,2 (6,5-9,9) 6,2 (4,8-7,8) 1546

GROUPE D’AGE 15 - 24 0,7 (0,0-1,4) 0,7 (0,2-1,9) 332

25 - 34 3,6 (1,6-5,5) 3,5 (2,0-6,0) 396

35 - 44 4,9 (2,4-7,3) 4,8 (2,8-7,9) 519

45 - 54 7,7 (4,9-10,5) 7,6 (5,2-10,9) 505

55 - 64 9,5 (6,3-12,7) 9,4 (6,7-13,1) 494

65 - 74 8,5 (4,0-13,0) 8,3 (4,9-13,6) 368

75 + 12,8 (8,6-17,1) 12,1 (8,6-16,7) 375

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 18,2 (12,4-24,0) 12,7 (8,3-18,8) 288

Secondaire inférieur 9,0 (5,1-12,9) 6,4 (3,8-10,4) 388

Secondaire supérieur 6,8 (4,9-8,7) 5,5 (4,1-7,4) 1086

Enseignement supérieur 3,5 (2,3-4,6) 2,9 (2,0-4,1) 1216

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 6,6 (4,4-8,8) 4,9 (3,4-7,1) 944

Zone semi-urbaine 6,5 (5,0-8,1) 4,8 (3,5-6,4) 1325

Zone rurale 7,1 (4,8-9,4) 5,4 (3,9-7,5) 720

ANNEE 1997 2,8 (1,9-3,6) 2,5 (1,9-3,4) 2977

2001 3,8 (3,0-4,6) 3,2 (2,5-4,0) 3487

2004 4,6 (3,7-5,5) 3,8 (3,1-4,7) 3943

2008 4,9 (4,0-5,9) 4,0 (3,3-5,0) 3402

2013 6,7 (5,6-7,8) 5,4 (4,5-6,5) 2989

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 126: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 40 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région flamande

MH_7 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 11,4 (9,3-13,4) 9,0 (6,8-11,8) 1443

Femme 19,3 (16,9-21,7) 14,9 (12,5-17,7) 1546

GROUPE D’AGE 15 - 24 2,8 (0,0-6,2) 2,8 (0,8-8,9) 332

25 - 34 7,2 (4,2-10,2) 7,0 (4,5-10,5) 396

35 - 44 7,4 (4,7-10,2) 7,3 (5,0-10,5) 519

45 - 54 13,8 (10,2-17,4) 13,4 (10,2-17,5) 505

55 - 64 20,5 (15,9-25,2) 20,3 (16,0-25,3) 494

65 - 74 25,1 (19,1-31,0) 24,6 (19,3-30,9) 368

75 + 38,3 (32,3-44,2) 36,6 (30,9-42,7) 375

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 36,7 (29,7-43,8) 20,6 (13,3-30,6) 288

Secondaire inférieur 24,7 (19,0-30,4) 16,0 (11,5-21,9) 388

Secondaire supérieur 14,1 (11,5-16,7) 11,9 (9,5-14,9) 1086

Enseignement supérieur 9,3 (7,4-11,3) 8,8 (6,9-11,2) 1216

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 15,1 (12,0-18,2) 11,4 (8,9-14,7) 944

Zone semi-urbaine 16,7 (14,2-19,3) 12,5 (9,7-16,1) 1325

Zone rurale 13,6 (10,7-16,5) 10,6 (8,2-13,6) 720

ANNEE 1997 7,7 (6,5-9,0) 7,2 (6,1-8,6) 2977

2001 11,3 (9,9-12,7) 9,0 (7,8-10,3) 3487

2004 13,3 (11,8-14,7) 10,6 (9,2-12,1) 3943

2008 13,9 (12,4-15,3) 10,6 (9,3-12,0) 3402

2013 15,5 (13,8-17,1) 11,6 (10,2-13,2) 2989

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 127: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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UX

Tableau 41 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise

WB_1 Moyenne brute

IC 95% brut Moyenne stand*

IC 95% stand N

SEXE Homme 2,1 (1,7-2,4) 2,0 (1,7-2,3) 593

Femme 2,4 (2,1-2,7) 2,4 (2,1-2,7) 730

GROUPE D’AGE 15 - 24 1,1 (0,8-1,5) 1,1 (0,7-1,5) 119

25 - 34 2,2 (1,7-2,7) 2,2 (1,7-2,7) 273

35 - 44 2,6 (2,1-3,2) 2,7 (2,1-3,2) 230

45 - 54 2,5 (1,9-3,1) 2,5 (1,9-3,1) 238

55 - 64 2,3 (1,8-2,8) 2,3 (1,8-2,8) 206

65 - 74 2,0 (1,4-2,6) 2,0 (1,4-2,6) 141

75 + 2,3 (1,6-3,0) 2,3 (1,5-3,0) 116

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 3,9 (2,7-5,1) 4,0 (2,8-5,1) 73

Secondaire inférieur 2,9 (2,1-3,7) 2,8 (2,1-3,5) 172

Secondaire supérieur 2,3 (1,8-2,7) 2,2 (1,8-2,7) 364

Enseignement supérieur 1,9 (1,7-2,2) 1,8 (1,5-2,1) 687

ANNEE 1997 1,9 (1,8-2,1) 1,9 (1,8-2,1) 2402

2001 1,6 (1,5-1,7) 1,6 (1,4-1,7) 2205

2004 1,6 (1,4-1,7) 1,5 (1,4-1,7) 2114

2008 1,8 (1,7-2,0) 1,8 (1,7-1,9) 1905

2013 2,2 (2,0-2,5) 2,2 (2,0-2,4) 1323

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 42 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région bruxelloise

WB_2 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 35,8 (30,9-40,6) 35,0 (30,2-40,3) 593

Femme 43,4 (38,9-47,9) 42,9 (38,4-47,5) 730

GROUPE D’AGE 15 - 24 28,3 (16,9-39,6) 27,8 (18,0-40,3) 119

25 - 34 40,8 (33,0-48,7) 40,3 (32,9-48,3) 273

35 - 44 41,9 (34,4-49,4) 42,4 (35,0-50,1) 230

45 - 54 41,1 (33,3-49,0) 41,1 (33,5-49,1) 238

55 - 64 40,0 (31,1-48,8) 39,9 (31,7-48,7) 206

65 - 74 40,5 (30,7-50,3) 40,2 (30,8-50,3) 141

75 + 42,7 (32,5-52,9) 41,8 (32,0-52,2) 116

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 58,6 (45,9-71,2) 58,9 (46,6-70,2) 73

Secondaire inférieur 46,3 (36,0-56,7) 45,2 (35,5-55,4) 172

Secondaire supérieur 38,0 (31,8-44,2) 37,7 (31,6-44,2) 364

Enseignement supérieur 37,4 (32,6-42,2) 36,0 (31,1-41,2) 687

ANNEE 1997 37,1 (34,3-39,9) 36,5 (33,7-39,4) 2402

2001 30,6 (28,3-32,8) 30,0 (27,8-32,3) 2205

2004 30,7 (28,3-33,1) 30,0 (27,7-32,5) 2114

2008 34,3 (31,8-36,8) 33,7 (31,2-36,2) 1905

2013 39,8 (36,4-43,2) 39,3 (35,9-42,8) 1323

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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| 7.

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Tableau 43 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Région bruxelloise

WB_3 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 21,6 (17,5-25,8) 19,8 (16,0-24,2) 593

Femme 27,8 (23,6-32,0) 26,1 (22,1-30,6) 730

GROUPE D’AGE 15 - 24 9,3 (3,0-15,7) 9,1 (4,6-17,2) 119

25 - 34 27,1 (19,5-34,7) 26,5 (19,8-34,6) 273

35 - 44 28,8 (21,9-35,6) 29,1 (22,7-36,5) 230

45 - 54 25,6 (18,6-32,7) 25,5 (19,1-33,1) 238

55 - 64 27,6 (20,2-35,0) 27,4 (20,9-35,1) 206

65 - 74 21,9 (13,2-30,6) 21,5 (14,1-31,4) 141

75 + 26,7 (16,7-36,6) 25,7 (17,1-36,9) 116

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 36,8 (24,1-49,5) 36,8 (24,8-50,6) 73

Secondaire inférieur 30,1 (21,1-39,1) 27,9 (20,3-37,1) 172

Secondaire supérieur 25,7 (19,8-31,5) 24,2 (18,9-30,5) 364

Enseignement supérieur 22,3 (18,0-26,5) 19,7 (15,8-24,2) 687

ANNEE 1997 20,8 (18,5-23,1) 20,3 (18,1-22,7) 2402

2001 16,8 (15,0-18,6) 16,3 (14,6-18,2) 2205

2004 15,9 (14,1-17,7) 15,3 (13,6-17,2) 2114

2008 19,3 (17,2-21,3) 18,7 (16,7-20,8) 1905

2013 24,9 (21,8-27,9) 24,2 (21,3-27,4) 1323

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 44 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise

WB_4 Moyenne brute

IC 95% brut Moyenne stand*

IC 95% stand N

SEXE Homme 56,9 (54,7-59,0) 56,9 (54,6-59,1) 528

Femme 53,3 (51,6-55,1) 53,4 (51,6-55,2) 662

GROUPE D’AGE 15 - 24 55,8 (50,9-60,7) 56,0 (50,9-61,1) 113

25 - 34 54,4 (51,3-57,4) 54,6 (51,5-57,6) 259

35 - 44 55,4 (52,1-58,8) 55,2 (51,8-58,5) 216

45 - 54 54,2 (50,7-57,8) 54,3 (50,8-57,8) 218

55 - 64 55,3 (51,9-58,6) 55,5 (52,1-58,8) 177

65 - 74 57,9 (54,2-61,6) 58,1 (54,4-61,7) 117

75 + 51,9 (47,1-56,8) 52,4 (47,5-57,2) 90

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 46,0 (38,0-53,9) 46,1 (38,4-53,7) 60

Secondaire inférieur 50,4 (45,8-54,9) 50,9 (46,3-55,4) 145

Secondaire supérieur 55,6 (52,6-58,6) 55,6 (52,7-58,6) 320

Enseignement supérieur 56,5 (54,6-58,3) 56,7 (54,6-58,7) 639

ANNEE 2004 56,1 (55,1-57,1) 56,2 (55,2-57,2) 2121

2008 54,6 (53,5-55,7) 54,6 (53,5-55,7) 1823

2013 55,0 (53,5-56,4) 55,0 (53,6-56,5) 1190

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)

Page 131: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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| 7.

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Tableau 45 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région bruxelloise

WB_5 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 11,3 (8,2-14,4) 11,1 (8,5-14,5) 528

Femme 8,1 (5,6-10,5) 8,1 (5,9-11,0) 662

GROUPE D’AGE 15 - 24 9,0 (2,6-15,3) 9,1 (4,4-17,9) 113

25 - 34 8,6 (4,3-12,8) 8,6 (5,2-13,9) 259

35 - 44 11,1 (6,1-16,1) 10,7 (6,8-16,6) 216

45 - 54 9,2 (4,6-13,8) 9,1 (5,5-14,8) 218

55 - 64 10,0 (5,6-14,4) 10,1 (6,5-15,4) 177

65 - 74 10,9 (3,6-18,2) 10,9 (5,5-20,5) 117

75 + 7,9 (2,0-13,7) 8,1 (3,8-16,3) 90

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 4,2 (0,0-9,4) 4,2 (1,2-13,5) 60

Secondaire inférieur 6,3 (1,4-11,2) 6,4 (3,0-13,3) 145

Secondaire supérieur 14,6 (9,3-20,0) 14,5 (10,0-20,4) 320

Enseignement supérieur 8,6 (6,2-11,0) 8,4 (6,1-11,4) 639

ANNEE 2004 8,8 (7,2-10,5) 8,9 (7,4-10,8) 2121

2008 9,0 (7,4-10,5) 9,1 (7,7-10,9) 1823

2013 9,6 (7,5-11,6) 9,9 (8,0-12,2) 1190

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)** DS = Déviation Standard

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Tableau 46 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région bruxelloise

SL_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 10,0 (7,1-12,9) 9,1 (6,6-12,3) 595

Femme 15,0 (11,1-18,8) 14,2 (11,0-18,1) 714

GROUPE D’AGE 15 - 24 12,1 (4,6-19,7) 11,7 (6,2-20,9) 117

25 - 34 13,2 (6,7-19,7) 12,7 (7,7-20,1) 270

35 - 44 14,8 (9,2-20,4) 14,8 (10,0-21,3) 228

45 - 54 16,5 (10,1-22,9) 16,3 (10,9-23,8) 235

55 - 64 10,1 (5,2-15,0) 9,8 (5,9-15,9) 207

65 - 74 10,1 (4,4-15,9) 9,8 (5,5-16,8) 140

75 + 5,4 (0,4-10,3) 5,0 (1,9-12,2) 112

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 18,7 (7,5-29,9) 18,7 (9,7-33,0) 77

Secondaire inférieur 16,1 (8,5-23,7) 14,6 (9,2-22,5) 165

Secondaire supérieur 14,5 (9,9-19,0) 13,3 (9,2-18,7) 357

Enseignement supérieur 10,5 (7,0-14,0) 9,0 (6,5-12,4) 683

ANNEE 2013 12,6 (10,1-15,1) , , 1309

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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| 7.

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Tableau 47 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région bruxelloise

SL_2 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 13,7 (10,3-17,1) 13,0 (10,0-16,6) 569

Femme 22,4 (18,6-26,2) 21,8 (18,2-25,9) 689

GROUPE D’AGE 15 - 24 9,3 (3,1-15,6) 8,8 (4,5-16,6) 117

25 - 34 17,8 (11,7-23,9) 17,0 (11,7-24,0) 270

35 - 44 21,2 (14,8-27,6) 21,4 (15,6-28,6) 219

45 - 54 21,8 (14,9-28,7) 21,3 (15,3-29,0) 225

55 - 64 17,7 (11,9-23,6) 17,2 (12,3-23,5) 198

65 - 74 14,2 (7,7-20,6) 13,7 (8,6-21,2) 133

75 + 23,4 (13,4-33,5) 22,2 (14,2-32,9) 96

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 34,1 (19,9-48,2) 33,7 (20,7-49,6) 68

Secondaire inférieur 24,4 (14,9-33,9) 22,2 (14,6-32,2) 149

Secondaire supérieur 21,5 (16,1-26,9) 20,6 (15,7-26,6) 345

Enseignement supérieur 13,9 (10,6-17,2) 12,5 (9,7-16,0) 669

ANNEE 2001 10,0 (8,5-11,4) 9,4 (8,1-10,9) 2173

2004 9,5 (8,1-11,0) 9,1 (7,8-10,6) 2107

2008 13,8 (11,9-15,6) 13,3 (11,6-15,3) 1891

2013 18,2 (15,5-20,9) 17,8 (15,2-20,6) 1258

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 134: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 48 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région bruxelloise

SL_3 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 9,8 (6,6-12,9) 9,0 (6,5-12,4) 569

Femme 13,5 (10,3-16,6) 13,1 (10,1-16,9) 687

GROUPE D’AGE 15 - 24 6,6 (0,3-13,0) 6,4 (2,5-15,7) 117

25 - 34 9,4 (4,8-13,9) 9,0 (5,4-14,9) 271

35 - 44 17,0 (11,0-23,1) 17,2 (11,9-24,2) 220

45 - 54 14,6 (8,5-20,7) 14,4 (9,4-21,6) 221

55 - 64 11,1 (6,4-15,9) 10,9 (7,1-16,4) 196

65 - 74 9,5 (4,0-14,9) 9,3 (5,2-16,0) 133

75 + 10,8 (3,3-18,3) 10,3 (5,0-20,0) 98

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 27,4 (14,1-40,7) 28,1 (16,1-44,2) 68

Secondaire inférieur 15,4 (7,2-23,6) 13,9 (8,1-22,7) 149

Secondaire supérieur 16,5 (11,1-22,0) 15,5 (10,8-21,8) 345

Enseignement supérieur 7,5 (5,1-9,9) 6,5 (4,6-9,0) 667

ANNEE 2001 7,2 (5,9-8,4) 6,9 (5,8-8,2) 2171

2004 7,0 (5,7-8,3) 6,7 (5,5-8,1) 2108

2008 9,1 (7,6-10,7) 8,8 (7,4-10,5) 1887

2013 11,7 (9,4-14,0) 11,4 (9,3-13,8) 1256

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 135: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 49 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région bruxelloise

SL_4 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 30,7 (25,6-35,8) 30,1 (25,3-35,4) 568

Femme 35,2 (30,7-39,8) 35,0 (30,6-39,8) 687

GROUPE D’AGE 15 - 24 24,8 (14,9-34,7) 24,6 (16,3-35,4) 115

25 - 34 30,0 (22,5-37,6) 29,8 (22,9-37,7) 270

35 - 44 39,1 (31,3-46,8) 39,3 (31,9-47,3) 221

45 - 54 37,9 (30,1-45,7) 37,8 (30,4-45,8) 225

55 - 64 35,1 (24,0-46,1) 35,0 (24,7-47,0) 193

65 - 74 19,9 (12,7-27,0) 19,8 (13,7-27,8) 132

75 + 42,5 (30,5-54,4) 41,9 (30,7-54,0) 99

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 46,2 (31,5-60,8) 46,0 (32,0-60,6) 68

Secondaire inférieur 38,8 (29,2-48,5) 36,9 (28,1-46,7) 155

Secondaire supérieur 32,7 (26,8-38,6) 32,5 (26,9-38,6) 340

Enseignement supérieur 31,1 (26,0-36,2) 30,6 (25,5-36,2) 665

ANNEE 2001 21,2 (19,2-23,2) 21,3 (19,4-23,4) 2179

2004 18,8 (16,9-20,7) 19,0 (17,1-21,0) 2101

2008 25,1 (22,7-27,5) 25,4 (23,1-28,0) 1872

2013 33,1 (29,6-36,6) 33,4 (29,9-37,0) 1255

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 50 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région bruxelloise

SL02_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 16,3 (12,3-20,2) 15,3 (11,8-19,6) 590

Femme 18,6 (15,0-22,2) 18,1 (14,8-22,0) 721

GROUPE D’AGE 15 - 24 22,2 (10,5-33,9) 22,0 (12,4-35,9) 121

25 - 34 15,1 (10,2-20,0) 14,9 (10,6-20,5) 274

35 - 44 18,8 (12,7-24,8) 18,9 (13,6-25,7) 225

45 - 54 24,5 (16,7-32,3) 24,5 (17,6-33,0) 233

55 - 64 19,2 (12,8-25,6) 19,2 (13,7-26,2) 207

65 - 74 8,9 (4,1-13,7) 8,8 (5,2-14,7) 138

75 + 8,8 (2,7-14,9) 8,6 (4,2-16,7) 113

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 18,2 (7,9-28,6) 17,7 (9,2-31,3) 76

Secondaire inférieur 17,1 (9,7-24,5) 15,9 (10,1-24,2) 169

Secondaire supérieur 15,6 (10,9-20,3) 14,7 (10,7-19,9) 354

Enseignement supérieur 18,1 (14,2-21,9) 17,5 (14,0-21,8) 686

ANNEE 2004 16,6 (14,6-18,6) 15,7 (13,8-17,7) 2121

2008 16,1 (14,1-18,1) 15,2 (13,3-17,2) 1919

2013 17,5 (14,8-20,2) 16,7 (14,2-19,5) 1311

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 137: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 51 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise

SL03_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 4,6 (2,2-7,1) 4,4 (2,6-7,4) 588

Femme 6,2 (4,0-8,4) 6,2 (4,3-8,8) 715

GROUPE D’AGE 15 - 24 9,3 (0,4-18,2) 9,0 (3,2-22,8) 121

25 - 34 3,3 (0,9-5,8) 3,2 (1,5-6,7) 272

35 - 44 7,0 (3,2-10,7) 7,0 (4,1-11,9) 224

45 - 54 6,5 (2,1-11,0) 6,5 (3,3-12,5) 233

55 - 64 5,0 (1,8-8,1) 4,9 (2,6-9,2) 205

65 - 74 3,6 (0,4-6,7) 3,5 (1,5-8,2) 135

75 + 4,0 (0,0-8,8) 3,8 (1,1-12,2) 113

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 5,9 (0,2-11,6) 5,4 (1,9-13,9) 74

Secondaire inférieur 6,6 (0,7-12,5) 6,1 (2,6-13,9) 167

Secondaire supérieur 5,8 (2,7-8,8) 5,5 (3,2-9,2) 354

Enseignement supérieur 5,1 (2,9-7,3) 5,1 (3,1-8,1) 682

ANNEE 2008 5,5 (4,3-6,7) 5,4 (4,3-6,8) 1915

2013 5,5 (3,8-7,1) 5,4 (4,0-7,3) 1303

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 52 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Région bruxelloise

SL04_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 5,5 (2,5-8,5) 4,6 (2,7-7,8) 581

Femme 6,1 (3,9-8,4) 5,3 (3,5-7,8) 698

GROUPE D’AGE 15 - 24 12,2 (0,9-23,6) 12,2 (4,5-29,0) 119

25 - 34 4,1 (1,2-6,9) 4,0 (2,0-8,0) 267

35 - 44 3,1 (0,9-5,3) 3,1 (1,5-6,3) 220

45 - 54 11,4 (5,8-17,1) 11,5 (6,9-18,3) 229

55 - 64 5,5 (1,5-9,4) 5,4 (2,6-10,9) 203

65 - 74 3,0 (0,0-6,4) 3,0 (1,0-8,8) 135

75 + 1,4 (0,0-3,3) 1,3 (0,3-5,3) 106

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 9,6 (0,7-18,5) 7,7 (2,6-20,9) 73

Secondaire inférieur 6,9 (1,0-12,8) 5,4 (2,3-12,2) 162

Secondaire supérieur 5,0 (2,1-7,9) 3,9 (2,1-7,4) 347

Enseignement supérieur 4,9 (2,3-7,4) 4,3 (2,5-7,2) 672

ANNEE 2004 5,6 (4,4-6,8) 5,1 (4,0-6,3) 2114

2008 6,2 (4,9-7,5) 5,6 (4,5-6,9) 1893

2013 5,8 (4,0-7,7) 5,3 (3,8-7,3) 1279

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 53 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise

SL05_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 0,8 (0,0-1,8) 0,7 (0,2-2,4) 608

Femme 0,5 (0,0-1,1) 0,8 (0,3-1,9) 722

GROUPE D’AGE 15 - 24 0,4 (0,0-1,3) 0,4 (0,1-3,1) 137

25 - 34 0,9 (0,0-2,7) 0,9 (0,1-6,7) 273

35 - 44 1,4 (0,0-3,0) 1,4 (0,4-4,6) 228

45 - 54 0,6 (0,0-1,8) 0,6 (0,1-4,1) 236

55 - 64 0,0 , 0,3 (0,0-2,4) 209

65 - 74 0,0 , 0,7 (0,1-5,0) 138

75 + 0,0 , 1,9 (0,3-12,0) 109

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 5,7 (0,0-13,6) 6,8 (2,2-19,3) 75

Secondaire inférieur 0,7 (0,0-2,0) 1,7 (0,5-6,2) 169

Secondaire supérieur 0,8 (0,0-2,0) 0,6 (0,1-2,9) 360

Enseignement supérieur 0,0 , 0,0 (0,0-0,0) 701

ANNEE 2004 0,6 (0,2-1,0) 0,6 (0,3-1,2) 2099

2008 0,5 (0,1-0,8) 0,5 (0,3-1,0) 1883

2013 0,6 (0,1-1,2) 0,9 (0,4-1,8) 1330

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 54 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise

MH_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 6,8 (5,1-8,5) 6,0 (4,5-7,9) 1177

Femme 8,4 (6,6-10,2) 7,5 (5,9-9,5) 1354

GROUPE D’AGE 15 - 24 1,2 (0,0-2,4) 1,2 (0,5-3,2) 344

25 - 34 4,8 (2,4-7,1) 4,7 (2,9-7,7) 510

35 - 44 7,9 (4,9-10,8) 7,9 (5,4-11,4) 465

45 - 54 13,9 (9,4-18,4) 13,9 (10,0-18,9) 431

55 - 64 11,8 (8,0-15,6) 11,7 (8,4-16,0) 355

65 - 74 7,7 (3,6-11,7) 7,5 (4,5-12,5) 206

75 + 8,7 (4,6-12,8) 8,4 (5,2-13,4) 220

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 13,8 (8,9-18,7) 12,5 (8,5-18,0) 298

Secondaire inférieur 15,6 (10,1-21,1) 13,4 (9,3-19,0) 342

Secondaire supérieur 7,9 (5,5-10,4) 7,2 (5,1-10,1) 692

Enseignement supérieur 4,1 (2,8-5,4) 3,4 (2,4-4,8) 1146

ANNEE 1997 8,2 (6,8-9,7) 8,1 (6,8-9,7) 2562

2001 8,9 (7,5-10,2) 8,6 (7,3-10,1) 2457

2004 7,5 (6,4-8,7) 7,3 (6,3-8,6) 2955

2008 7,3 (6,1-8,4) 7,1 (6,0-8,3) 2775

2013 7,7 (6,4-8,9) 7,5 (6,3-8,9) 2531

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 141: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 55 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région bruxelloise

MH_2 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 84,0 (74,4-93,6) 86,3 (75,5-92,8) 71

Femme 84,6 (77,6-91,5) 85,6 (75,2-92,1) 119

GROUPE D’AGE 15 - 24 74,4 (6,4-100,0) 74,4 (22,8-96,6) 5

25 - 34 80,9 (60,2-100,0) 81,0 (55,9-93,5) 18

35 - 44 91,6 (81,4-100,0) 91,6 (74,8-97,6) 36

45 - 54 77,2 (63,5-90,9) 77,2 (60,9-88,1) 50

55 - 64 84,3 (70,6-97,9) 84,3 (66,0-93,7) 44

65 - 74 96,6 (89,1-100,0) 96,7 (77,9-99,6) 17

75 + 87,8 (73,1-100,0) 87,8 (67,1-96,2) 20

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 74,5 (58,1-91,0) 74,5 (55,5-87,2) 38

Secondaire inférieur 82,1 (68,4-95,7) 85,8 (68,3-94,5) 44

Secondaire supérieur 86,1 (76,8-95,5) 87,5 (74,9-94,3) 56

Enseignement supérieur 93,5 (86,2-100,0) 94,0 (80,7-98,3) 49

ANNEE 2008 89,8 (84,7-94,9) 91,3 (85,5-94,9) 196

2013 84,3 (78,5-90,1) 86,3 (78,9-91,4) 190

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 142: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 56 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région bruxelloise

MH_3 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 70,0 (57,7-82,3) 69,9 (54,5-81,8) 71

Femme 74,0 (64,1-83,8) 73,2 (60,8-82,8) 119

GROUPE D’AGE 15 - 24 59,7 (0,0-100,0) 59,7 (15,9-92,1) 5

25 - 34 69,8 (44,0-95,6) 69,5 (42,4-87,6) 18

35 - 44 80,0 (63,6-96,4) 80,1 (60,1-91,5) 36

45 - 54 70,2 (53,5-86,8) 70,1 (51,5-83,9) 50

55 - 64 67,5 (51,1-83,9) 67,3 (49,6-81,1) 44

65 - 74 84,8 (64,2-100,0) 83,9 (54,1-95,9) 17

75 + 67,7 (42,2-93,1) 67,3 (41,4-85,7) 20

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 47,9 (29,0-66,7) 46,6 (29,0-65,1) 38

Secondaire inférieur 73,1 (55,3-90,9) 73,1 (53,6-86,4) 44

Secondaire supérieur 78,3 (66,3-90,3) 77,9 (61,3-88,7) 56

Enseignement supérieur 84,6 (71,7-97,5) 83,6 (64,9-93,3) 49

ANNEE 1997 66,0 (56,9-75,1) 64,9 (56,0-73,0) 215

2001 72,6 (65,4-79,9) 71,0 (62,8-78,0) 212

2004 75,9 (68,9-82,9) 75,0 (67,0-81,6) 209

2008 80,4 (73,9-86,8) 79,1 (71,4-85,1) 183

2013 72,3 (64,4-80,1) 69,7 (60,4-77,6) 190

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 143: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 57 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région bruxelloise

MH_4 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 40,9 (27,6-54,3) 44,8 (29,5-61,2) 71

Femme 38,6 (28,4-48,7) 44,4 (31,9-57,7) 119

GROUPE D’AGE 15 - 24 85,8 (42,7-100,0) 85,8 (38,1-98,4) 5

25 - 34 57,5 (29,5-85,6) 57,6 (31,8-79,8) 18

35 - 44 53,7 (32,8-74,5) 53,6 (33,9-72,3) 36

45 - 54 35,4 (19,0-51,7) 35,4 (21,3-52,6) 50

55 - 64 26,5 (11,3-41,8) 26,6 (14,4-43,7) 44

65 - 74 33,2 (4,7-61,6) 33,3 (13,0-62,6) 17

75 + 13,9 (0,0-28,6) 13,9 (4,9-33,8) 20

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 25,1 (10,1-40,1) 31,9 (15,6-54,2) 38

Secondaire inférieur 30,3 (15,7-44,9) 32,3 (18,5-50,2) 44

Secondaire supérieur 44,3 (27,9-60,8) 50,9 (32,7-69,0) 56

Enseignement supérieur 56,5 (39,0-74,1) 60,2 (39,1-78,2) 49

ANNEE 2004 16,1 (10,1-22,2) 14,9 (10,0-21,6) 209

2008 44,6 (36,1-53,2) 46,0 (36,9-55,4) 183

2013 39,6 (31,4-47,7) 39,2 (30,9-48,2) 190

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 144: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 58 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise

MH_5 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 9,8 (7,3-12,4) 8,9 (6,7-11,7) 1176

Femme 11,1 (9,2-13,0) 9,1 (7,4-11,2) 1352

GROUPE D’AGE 15 - 24 1,8 (0,4-3,3) 1,8 (0,8-4,0) 343

25 - 34 2,6 (1,0-4,3) 2,6 (1,4-4,9) 509

35 - 44 9,0 (5,7-12,3) 9,0 (6,2-12,9) 465

45 - 54 11,7 (7,7-15,8) 11,7 (8,3-16,4) 430

55 - 64 16,6 (9,5-23,8) 16,6 (10,6-25,1) 355

65 - 74 20,9 (13,8-28,0) 20,9 (14,7-28,8) 206

75 + 30,3 (23,5-37,2) 30,2 (23,9-37,4) 220

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 12,1 (7,9-16,2) 8,1 (5,4-12,1) 298

Secondaire inférieur 12,6 (8,2-17,0) 9,6 (6,3-14,2) 342

Secondaire supérieur 11,5 (8,5-14,4) 10,5 (7,9-14,0) 692

Enseignement supérieur 8,7 (6,1-11,2) 7,6 (5,5-10,4) 1144

ANNEE 1997 10,9 (9,5-12,4) 9,6 (8,2-11,0) 2561

2001 13,8 (12,2-15,4) 11,6 (10,2-13,1) 2485

2004 14,5 (13,0-16,0) 12,7 (11,3-14,2) 2970

2008 15,1 (13,5-16,7) 13,4 (11,9-15,1) 2813

2013 10,5 (8,9-12,1) 9,3 (7,8-11,0) 2528

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 59 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise

MH_6 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 5,4 (3,8-7,1) 4,7 (3,3-6,5) 1176

Femme 8,2 (6,5-10,0) 7,0 (5,4-9,0) 1352

GROUPE D’AGE 15 - 24 0,9 (0,0-1,9) 0,8 (0,3-2,6) 343

25 - 34 2,6 (0,9-4,2) 2,5 (1,3-4,8) 509

35 - 44 7,9 (4,9-10,9) 7,9 (5,4-11,4) 465

45 - 54 11,4 (7,0-15,7) 11,3 (7,6-16,4) 430

55 - 64 10,1 (6,6-13,6) 9,9 (7,0-13,9) 355

65 - 74 9,1 (4,5-13,7) 8,8 (5,3-14,2) 206

75 + 11,9 (7,2-16,6) 11,2 (7,4-16,5) 220

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 8,3 (4,5-12,1) 6,6 (4,0-10,7) 298

Secondaire inférieur 11,2 (6,5-15,9) 8,9 (5,7-13,5) 342

Secondaire supérieur 7,7 (5,0-10,3) 6,8 (4,5-10,1) 692

Enseignement supérieur 4,8 (3,4-6,2) 4,0 (2,9-5,5) 1144

ANNEE 1997 5,1 (4,0-6,2) 4,4 (3,5-5,4) 2538

2001 6,4 (5,3-7,4) 5,3 (4,4-6,3) 2483

2004 7,0 (5,9-8,1) 5,9 (5,0-7,1) 2964

2008 7,0 (5,8-8,1) 5,9 (4,9-7,2) 2807

2013 6,9 (5,7-8,1) 6,0 (4,9-7,2) 2528

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 60 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise

MH_7 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand

N

SEXE Homme 11,6 (9,0-14,3) 10,5 (8,2-13,5) 1176

Femme 15,1 (12,9-17,4) 13,0 (10,8-15,4) 1352

GROUPE D’AGE 15 - 24 2,0 (0,5-3,4) 1,9 (0,9-4,1) 343

25 - 34 4,2 (2,0-6,3) 4,1 (2,5-6,8) 509

35 - 44 11,8 (8,2-15,5) 11,9 (8,7-16,0) 465

45 - 54 17,0 (12,1-21,8) 16,9 (12,6-22,4) 430

55 - 64 21,3 (14,1-28,6) 21,2 (14,7-29,6) 355

65 - 74 25,9 (18,5-33,3) 25,6 (19,0-33,6) 206

75 + 33,7 (26,7-40,8) 33,1 (26,6-40,2) 220

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 14,5 (9,8-19,2) 10,3 (7,0-14,9) 298

Secondaire inférieur 19,0 (13,3-24,7) 15,2 (10,7-21,2) 342

Secondaire supérieur 14,1 (10,8-17,4) 13,2 (10,1-17,0) 692

Enseignement supérieur 11,0 (8,3-13,7) 9,7 (7,4-12,6) 1144

ANNEE 1997 12,7 (11,1-14,2) 11,2 (9,7-12,8) 2538

2001 15,7 (14,1-17,3) 13,4 (11,9-14,9) 2483

2004 16,7 (15,2-18,3) 14,8 (13,3-16,5) 2964

2008 16,5 (14,9-18,2) 14,8 (13,2-16,6) 2807

2013 13,4 (11,6-15,2) 12,1 (10,5-14,0) 2528

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 147: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 61 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région wallonne

WB_1 Moyenne brute

IC 95% brut Moyenne stand*

IC 95% stand N

SEXE Homme 1,7 (1,5-1,9) 1,7 (1,5-1,9) 1195

Femme 2,0 (1,8-2,2) 2,0 (1,8-2,2) 1339

GROUPE D’AGE 15 - 24 1,2 (0,9-1,6) 1,2 (0,9-1,6) 275

25 - 34 1,9 (1,5-2,3) 1,9 (1,5-2,3) 354

35 - 44 1,9 (1,5-2,2) 1,9 (1,5-2,2) 387

45 - 54 2,4 (1,9-2,8) 2,4 (1,9-2,8) 459

55 - 64 2,1 (1,7-2,5) 2,1 (1,7-2,5) 460

65 - 74 1,3 (1,0-1,7) 1,3 (1,0-1,7) 361

75 + 1,6 (1,2-2,0) 1,6 (1,2-2,0) 238

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 2,2 (1,7-2,6) 2,3 (1,8-2,8) 267

Secondaire inférieur 1,8 (1,4-2,2) 1,8 (1,4-2,2) 400

Secondaire supérieur 2,1 (1,8-2,4) 2,0 (1,7-2,3) 781

Enseignement supérieur 1,6 (1,4-1,8) 1,5 (1,3-1,8) 1063

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 1,9 (1,7-2,2) 1,9 (1,7-2,2) 864

Zone semi-urbaine 1,9 (1,5-2,4) 1,9 (1,4-2,3) 481

Zone rurale 1,7 (1,5-1,9) 1,7 (1,5-1,9) 1189

ANNEE 1997 1,9 (1,7-2,0) 1,8 (1,7-2,0) 2902

2001 1,5 (1,4-1,6) 1,4 (1,3-1,6) 3733

2004 1,5 (1,4-1,6) 1,4 (1,3-1,6) 3579

2008 1,5 (1,3-1,6) 1,4 (1,3-1,5) 2641

2013 1,8 (1,7-2,0) 1,8 (1,7-2,0) 2534

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)

Page 148: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 62 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région wallonne

WB_2 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 31,4 (27,8-35,0) 31,0 (27,6-34,7) 1195

Femme 38,0 (34,4-41,7) 37,8 (34,2-41,5) 1339

GROUPE D’AGE 15 - 24 26,6 (19,3-33,9) 26,5 (20,0-34,2) 275

25 - 34 38,8 (30,1-47,4) 38,8 (30,5-47,8) 354

35 - 44 36,8 (30,3-43,3) 36,6 (30,4-43,4) 387

45 - 54 37,9 (31,9-43,9) 37,7 (31,9-43,9) 459

55 - 64 35,9 (29,7-42,0) 35,8 (29,9-42,2) 460

65 - 74 29,1 (22,7-35,5) 28,9 (23,0-35,6) 361

75 + 35,4 (26,7-44,0) 34,5 (26,5-43,4) 238

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 41,8 (33,3-50,3) 43,2 (34,7-52,1) 267

Secondaire inférieur 35,0 (28,5-41,6) 35,2 (28,9-42,1) 400

Secondaire supérieur 38,9 (33,7-44,0) 37,9 (32,9-43,1) 781

Enseignement supérieur 29,7 (25,5-33,9) 28,8 (24,8-33,1) 1063

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 35,9 (31,8-40,0) 35,5 (31,5-39,7) 864

Zone semi-urbaine 33,4 (26,3-40,5) 32,9 (26,4-40,3) 481

Zone rurale 34,2 (29,8-38,6) 33,6 (29,3-38,1) 1189

ANNEE 1997 35,2 (32,7-37,8) 34,2 (31,7-36,9) 2902

2001 28,2 (26,3-30,2) 27,5 (25,5-29,5) 3733

2004 29,7 (27,5-32,0) 28,9 (26,7-31,2) 3579

2008 28,7 (26,5-30,9) 28,0 (25,9-30,2) 2641

2013 34,9 (32,1-37,6) 34,5 (31,7-37,3) 2534

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 149: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 63 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Région wallonne

WB_3 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 17,8 (14,8-20,8) 16,9 (14,3-19,9) 1195

Femme 21,7 (18,7-24,7) 21,0 (18,1-24,2) 1339

GROUPE D’AGE 15 - 24 11,1 (6,1-16,1) 11,0 (7,0-17,0) 275

25 - 34 25,0 (16,5-33,6) 25,0 (17,5-34,5) 354

35 - 44 19,1 (14,2-24,1) 19,0 (14,6-24,4) 387

45 - 54 25,6 (20,5-30,8) 25,4 (20,7-30,9) 459

55 - 64 22,2 (16,8-27,5) 22,1 (17,2-27,9) 460

65 - 74 13,7 (8,7-18,7) 13,5 (9,3-19,3) 361

75 + 16,7 (9,8-23,5) 16,2 (10,6-23,9) 238

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 25,2 (18,0-32,3) 26,7 (19,7-35,2) 267

Secondaire inférieur 17,7 (12,7-22,7) 17,3 (12,8-22,9) 400

Secondaire supérieur 21,8 (17,6-25,9) 20,2 (16,4-24,5) 781

Enseignement supérieur 17,8 (14,0-21,6) 16,5 (13,2-20,3) 1063

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 21,1 (17,6-24,5) 20,2 (17,0-23,9) 864

Zone semi-urbaine 19,4 (14,1-24,7) 18,1 (13,4-23,9) 481

Zone rurale 18,6 (14,8-22,4) 17,6 (14,3-21,6) 1189

ANNEE 1997 20,0 (17,8-22,2) 19,1 (17,1-21,4) 2902

2001 15,2 (13,6-16,7) 14,5 (13,1-16,1) 3733

2004 14,6 (13,0-16,1) 13,8 (12,4-15,4) 3579

2008 15,1 (13,3-16,8) 14,4 (12,7-16,2) 2641

2013 19,9 (17,5-22,2) 19,2 (17,0-21,6) 2534

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 150: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 64 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région wallonne

WB_4 Moyenne brute

IC 95% brut Moyenne stand*

IC 95% stand N

SEXE Homme 56,5 (55,0-58,0) 56,7 (55,2-58,1) 1082

Femme 54,1 (52,5-55,6) 54,2 (52,6-55,7) 1203

GROUPE D’AGE 15 - 24 60,7 (58,0-63,3) 60,7 (58,1-63,3) 268

25 - 34 54,0 (50,5-57,5) 54,0 (50,5-57,4) 347

35 - 44 55,6 (53,1-58,1) 55,6 (53,1-58,1) 367

45 - 54 52,5 (50,1-54,8) 52,5 (50,1-54,8) 421

55 - 64 54,2 (51,2-57,1) 54,2 (51,2-57,2) 397

65 - 74 57,1 (54,5-59,7) 57,2 (54,6-59,7) 296

75 + 54,5 (50,3-58,8) 54,8 (50,5-59,1) 189

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 51,9 (47,7-56,1) 51,7 (47,6-55,7) 218

Secondaire inférieur 54,9 (51,7-58,1) 54,9 (51,8-58,0) 329

Secondaire supérieur 53,5 (51,5-55,6) 53,9 (51,8-55,9) 705

Enseignement supérieur 57,4 (55,7-59,2) 57,6 (55,9-59,3) 1013

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 54,9 (53,2-56,6) 55,0 (53,2-56,7) 784

Zone semi-urbaine 54,1 (51,2-57,0) 54,4 (51,5-57,3) 429

Zone rurale 56,0 (54,1-57,9) 56,2 (54,4-58,0) 1072

ANNEE 2004 55,5 (54,6-56,3) 55,4 (54,6-56,2) 3611

2008 56,6 (55,6-57,6) 56,7 (55,7-57,6) 2468

2013 55,2 (54,1-56,4) 55,3 (54,1-56,4) 2285

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)

Page 151: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 65 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région wallonne

WB_5 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 10,5 (8,1-12,9) 10,1 (7,9-12,8) 1082

Femme 8,6 (6,2-10,9) 8,0 (6,1-10,3) 1203

GROUPE D’AGE 15 - 24 12,6 (7,3-17,8) 12,5 (8,2-18,7) 268

25 - 34 9,0 (5,1-12,9) 8,9 (5,8-13,6) 347

35 - 44 8,3 (4,3-12,3) 8,3 (5,1-13,2) 367

45 - 54 3,6 (1,6-5,6) 3,6 (2,0-6,1) 421

55 - 64 13,1 (8,5-17,6) 13,0 (9,1-18,3) 397

65 - 74 9,7 (5,4-14,0) 9,7 (6,2-14,9) 296

75 + 14,6 (6,2-23,0) 14,9 (8,2-25,4) 189

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 13,9 (6,2-21,6) 11,5 (6,7-18,9) 218

Secondaire inférieur 11,0 (5,2-16,7) 10,2 (5,8-17,3) 329

Secondaire supérieur 8,3 (5,9-10,8) 8,0 (6,0-10,6) 705

Enseignement supérieur 9,0 (6,6-11,3) 8,6 (6,6-11,2) 1013

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 10,2 (7,5-12,8) 9,5 (7,3-12,2) 784

Zone semi-urbaine 6,6 (4,0-9,3) 6,6 (4,4-9,8) 429

Zone rurale 9,6 (6,8-12,4) 9,1 (6,6-12,2) 1072

ANNEE 2004 7,8 (6,6-9,0) 7,7 (6,6-8,9) 3611

2008 10,5 (9,0-11,9) 10,4 (9,0-11,9) 2468

2013 9,5 (7,8-11,2) 9,3 (7,7-11,2) 2285

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)** DS = Déviation Standard

Page 152: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 66 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région wallonne

SL_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 9,0 (6,8-11,3) 7,8 (6,0-10,1) 1194

Femme 13,2 (10,7-15,6) 12,0 (9,9-14,5) 1339

GROUPE D’AGE 15 - 24 9,0 (5,0-13,0) 8,8 (5,6-13,5) 273

25 - 34 18,6 (12,7-24,5) 18,4 (13,3-25,0) 357

35 - 44 12,6 (8,0-17,2) 12,3 (8,5-17,5) 388

45 - 54 12,4 (8,8-16,0) 12,1 (9,0-16,2) 456

55 - 64 9,6 (6,2-13,1) 9,5 (6,5-13,5) 456

65 - 74 10,0 (5,5-14,5) 9,7 (6,1-15,1) 361

75 + 2,3 (0,5-4,1) 2,1 (0,9-4,7) 242

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 10,5 (6,1-15,0) 12,9 (8,2-19,6) 263

Secondaire inférieur 11,2 (7,5-15,0) 10,3 (7,2-14,7) 401

Secondaire supérieur 13,8 (10,2-17,5) 11,5 (8,6-15,1) 775

Enseignement supérieur 9,3 (6,9-11,8) 7,4 (5,6-9,6) 1070

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 11,8 (9,0-14,5) 10,1 (7,8-12,9) 858

Zone semi-urbaine 11,5 (7,9-15,2) 10,2 (7,2-14,2) 486

Zone rurale 10,5 (7,8-13,2) 9,2 (7,1-11,8) 1189

ANNEE 2013 11,2 (9,5-13,0) , , 2533

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 67 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région wallonne

SL_2 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 13,0 (10,5-15,6) 12,6 (10,4-15,3) 1149

Femme 20,2 (17,3-23,2) 19,5 (16,6-22,7) 1283

GROUPE D’AGE 15 - 24 9,6 (5,0-14,3) 9,4 (5,8-14,9) 274

25 - 34 14,0 (8,8-19,2) 13,8 (9,4-19,8) 355

35 - 44 14,2 (9,6-18,9) 13,8 (9,9-19,1) 379

45 - 54 22,1 (17,2-27,0) 21,6 (17,1-26,8) 447

55 - 64 20,2 (14,8-25,7) 19,9 (15,0-25,9) 444

65 - 74 13,1 (8,1-18,1) 12,7 (8,6-18,5) 322

75 + 24,3 (16,4-32,1) 22,9 (16,3-31,2) 211

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 27,7 (20,0-35,4) 25,0 (18,3-33,2) 242

Secondaire inférieur 16,5 (11,7-21,2) 15,5 (11,4-20,7) 366

Secondaire supérieur 19,4 (15,6-23,3) 18,4 (14,9-22,5) 752

Enseignement supérieur 12,5 (9,6-15,3) 11,8 (9,3-14,9) 1050

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 17,1 (13,9-20,2) 16,3 (13,4-19,8) 830

Zone semi-urbaine 18,1 (12,8-23,5) 16,6 (12,1-22,4) 456

Zone rurale 16,2 (13,2-19,2) 15,0 (12,3-18,2) 1146

ANNEE 2001 10,1 (8,8-11,4) 9,5 (8,3-10,9) 3735

2004 9,7 (8,4-11,1) 9,2 (8,0-10,6) 3575

2008 11,0 (9,5-12,5) 10,2 (8,8-11,7) 2632

2013 16,8 (14,8-18,9) 15,8 (13,9-17,9) 2432

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 68 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région wallonne

SL_3 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 8,7 (6,4-11,0) 7,9 (6,1-10,3) 1140

Femme 13,8 (11,2-16,4) 13,0 (10,6-15,8) 1266

GROUPE D’AGE 15 - 24 6,9 (3,2-10,6) 6,7 (3,9-11,2) 272

25 - 34 14,5 (6,3-22,6) 14,3 (7,9-24,5) 353

35 - 44 10,3 (6,5-14,2) 10,0 (6,8-14,5) 376

45 - 54 16,3 (11,8-20,9) 15,9 (11,9-20,9) 443

55 - 64 13,0 (8,4-17,7) 12,7 (8,8-18,0) 438

65 - 74 6,0 (2,1-9,9) 5,8 (3,0-10,8) 320

75 + 7,6 (3,1-12,1) 7,0 (3,9-12,4) 204

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 14,7 (9,1-20,3) 15,9 (10,5-23,4) 235

Secondaire inférieur 10,2 (6,2-14,3) 9,5 (6,3-14,1) 358

Secondaire supérieur 13,5 (10,1-16,9) 11,6 (8,7-15,4) 747

Enseignement supérieur 9,5 (6,1-12,9) 8,1 (5,7-11,5) 1045

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 12,3 (9,5-15,2) 11,3 (8,8-14,4) 827

Zone semi-urbaine 10,3 (6,2-14,5) 9,0 (5,9-13,4) 449

Zone rurale 10,7 (7,2-14,1) 9,5 (6,7-13,1) 1130

ANNEE 2001 7,9 (6,7-9,1) 7,4 (6,3-8,7) 3728

2004 7,3 (6,2-8,5) 6,9 (5,8-8,1) 3573

2008 7,2 (6,0-8,5) 6,7 (5,6-8,0) 2621

2013 11,4 (9,4-13,4) 10,7 (9,0-12,8) 2406

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 155: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 69 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région wallonne

SL_4 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 27,3 (23,8-30,8) 26,8 (23,5-30,4) 1143

Femme 35,2 (31,7-38,8) 34,7 (31,2-38,4) 1268

GROUPE D’AGE 15 - 24 20,8 (14,2-27,4) 20,6 (14,9-27,7) 272

25 - 34 30,8 (22,0-39,6) 30,8 (22,7-40,2) 353

35 - 44 29,2 (22,6-35,7) 28,9 (22,8-35,8) 375

45 - 54 38,5 (32,6-44,3) 38,2 (32,4-44,4) 443

55 - 64 34,8 (28,8-40,9) 34,7 (28,9-41,0) 437

65 - 74 29,8 (23,0-36,5) 29,6 (23,4-36,6) 319

75 + 33,2 (24,1-42,3) 32,2 (24,0-41,5) 212

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 40,4 (31,5-49,3) 40,0 (31,5-49,1) 236

Secondaire inférieur 37,5 (30,1-44,9) 37,0 (30,0-44,6) 361

Secondaire supérieur 33,7 (28,8-38,6) 32,7 (28,1-37,7) 745

Enseignement supérieur 25,5 (21,6-29,4) 24,6 (20,9-28,7) 1047

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 30,3 (26,3-34,2) 29,7 (25,8-33,9) 820

Zone semi-urbaine 37,7 (31,2-44,1) 36,5 (30,1-43,4) 455

Zone rurale 30,9 (26,7-35,2) 30,0 (25,9-34,5) 1136

ANNEE 2001 20,9 (19,1-22,6) 20,7 (19,0-22,5) 3728

2004 20,7 (18,8-22,6) 20,6 (18,7-22,6) 3578

2008 23,7 (21,6-25,7) 23,3 (21,3-25,4) 2615

2013 31,5 (28,8-34,2) 31,0 (28,4-33,8) 2411

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 70 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région wallonne

SL02_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 13,5 (11,0-16,1) 12,0 (9,8-14,5) 1183

Femme 17,2 (14,5-20,0) 15,8 (13,3-18,7) 1319

GROUPE D’AGE 15 - 24 9,8 (5,5-14,2) 9,7 (6,3-14,9) 276

25 - 34 20,2 (14,0-26,4) 20,2 (14,7-27,0) 357

35 - 44 16,6 (11,8-21,4) 16,4 (12,2-21,7) 380

45 - 54 23,0 (18,1-27,8) 22,7 (18,2-28,0) 460

55 - 64 15,6 (11,4-19,9) 15,6 (11,8-20,3) 448

65 - 74 9,5 (5,8-13,2) 9,3 (6,3-13,6) 352

75 + 5,1 (1,9-8,2) 4,8 (2,6-9,0) 229

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 11,1 (6,6-15,6) 13,0 (8,7-19,0) 256

Secondaire inférieur 13,3 (8,5-18,0) 12,4 (8,6-17,6) 390

Secondaire supérieur 18,2 (14,5-21,8) 15,8 (12,7-19,7) 764

Enseignement supérieur 15,0 (12,1-17,8) 12,8 (10,4-15,7) 1068

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 13,1 (10,5-15,7) 11,8 (9,5-14,5) 855

Zone semi-urbaine 21,1 (15,5-26,7) 18,7 (14,2-24,1) 473

Zone rurale 16,4 (13,4-19,4) 14,7 (12,1-17,7) 1174

ANNEE 2004 15,5 (13,6-17,5) 14,4 (12,6-16,4) 3609

2008 14,4 (12,6-16,1) 13,4 (11,8-15,2) 2627

2013 15,5 (13,6-17,4) 14,6 (12,9-16,5) 2502

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 157: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 71 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, Région wallonne

SL03_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 4,8 (3,4-6,2) 4,4 (3,3-6,0) 1182

Femme 5,4 (3,8-7,1) 5,1 (3,8-6,9) 1313

GROUPE D’AGE 15 - 24 4,7 (1,4-7,9) 4,7 (2,3-9,1) 276

25 - 34 4,5 (2,3-6,6) 4,5 (2,7-7,2) 355

35 - 44 7,1 (3,8-10,4) 7,1 (4,5-11,1) 379

45 - 54 5,6 (3,4-7,8) 5,6 (3,8-8,2) 458

55 - 64 6,3 (3,3-9,3) 6,3 (3,9-10,1) 448

65 - 74 3,3 (0,9-5,8) 3,3 (1,6-6,8) 351

75 + 2,3 (0,2-4,4) 2,2 (0,9-5,6) 228

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 5,1 (2,2-8,0) 5,9 (3,2-10,4) 256

Secondaire inférieur 4,2 (1,7-6,8) 4,0 (2,2-7,3) 388

Secondaire supérieur 6,4 (4,1-8,7) 5,8 (4,0-8,3) 761

Enseignement supérieur 4,5 (3,0-6,0) 4,0 (2,8-5,6) 1067

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 4,6 (3,1-6,1) 4,3 (3,0-6,0) 854

Zone semi-urbaine 6,2 (3,6-8,9) 5,9 (3,8-9,0) 472

Zone rurale 5,5 (3,6-7,3) 5,0 (3,6-6,9) 1169

ANNEE 2008 4,5 (3,5-5,5) 4,3 (3,4-5,3) 2629

2013 5,1 (4,1-6,2) 5,0 (4,0-6,1) 2495

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 158: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 72 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Région wallonne

SL04_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 2,9 (1,7-4,0) 2,6 (1,7-3,9) 1173

Femme 7,9 (5,8-10,0) 7,4 (5,6-9,7) 1298

GROUPE D’AGE 15 - 24 2,7 (0,0-5,3) 2,3 (0,9-6,1) 272

25 - 34 9,0 (4,1-13,9) 8,2 (4,7-14,0) 353

35 - 44 4,9 (2,3-7,5) 4,3 (2,5-7,4) 377

45 - 54 6,8 (4,2-9,5) 5,9 (3,9-8,9) 452

55 - 64 5,7 (2,7-8,6) 5,0 (3,0-8,3) 442

65 - 74 4,5 (1,6-7,4) 3,9 (2,0-7,5) 349

75 + 3,2 (0,5-5,9) 2,6 (1,1-6,1) 226

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 5,6 (2,5-8,8) 5,6 (3,0-10,2) 254

Secondaire inférieur 6,6 (3,3-9,8) 5,6 (3,2-9,6) 383

Secondaire supérieur 5,9 (3,7-8,1) 4,6 (3,0-6,9) 755

Enseignement supérieur 4,7 (2,7-6,6) 3,5 (2,3-5,3) 1055

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 5,2 (3,4-6,9) 4,1 (2,8-6,1) 839

Zone semi-urbaine 6,6 (3,5-9,7) 5,4 (3,2-8,9) 468

Zone rurale 5,6 (3,5-7,7) 4,5 (3,1-6,5) 1164

ANNEE 2004 5,9 (4,7-7,1) 5,0 (4,0-6,3) 3587

2008 6,4 (5,2-7,5) 5,5 (4,5-6,7) 2587

2013 5,5 (4,3-6,7) 4,8 (3,8-6,0) 2471

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 159: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 73 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Région wallonne

SL05_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 0,4 (0,1-0,7) 0,4 (0,2-0,7) 1230

Femme 0,2 (0,0-0,4) 0,1 (0,1-0,4) 1328

GROUPE D’AGE 15 - 24 0,0 (0,0-0,1) 0,0 (0,0-0,3) 305

25 - 34 0,3 (0,0-0,8) 0,3 (0,1-1,1) 363

35 - 44 0,5 (0,0-1,2) 0,5 (0,2-1,6) 392

45 - 54 0,7 (0,1-1,3) 0,6 (0,2-1,7) 465

55 - 64 0,1 (0,0-0,4) 0,1 (0,0-0,9) 449

65 - 74 0,0 , 0,1 (0,0-0,7) 353

75 + 0,0 , 0,5 (0,1-3,5) 231

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 0,4 (0,0-1,1) 0,2 (0,0-2,5) 258

Secondaire inférieur 0,2 (0,0-0,4) 0,1 (0,0-0,5) 393

Secondaire supérieur 0,5 (0,1-1,0) 0,3 (0,1-0,8) 782

Enseignement supérieur 0,1 (0,0-0,3) 0,2 (0,1-0,6) 1101

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 0,2 (0,0-0,5) 0,1 (0,0-0,4) 863

Zone semi-urbaine 0,5 (0,0-1,1) 0,3 (0,1-1,0) 480

Zone rurale 0,3 (0,1-0,6) 0,3 (0,1-0,8) 1215

ANNEE 2004 0,6 (0,2-0,9) 0,5 (0,3-0,8) 3560

2008 0,5 (0,1-0,8) 0,5 (0,2-1,0) 2579

2013 0,3 (0,1-0,5) 0,2 (0,1-0,5) 2558

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 160: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 74 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Région wallonne

MH_1 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 5,5 (4,1-6,9) 4,8 (3,7-6,3) 1722

Femme 9,6 (7,6-11,6) 8,3 (6,6-10,3) 1868

GROUPE D’AGE 15 - 24 1,6 (0,3-2,8) 1,5 (0,7-3,4) 475

25 - 34 3,9 (2,0-5,8) 3,8 (2,3-6,2) 500

35 - 44 7,9 (5,0-10,9) 7,7 (5,3-11,2) 538

45 - 54 10,5 (7,4-13,6) 10,1 (7,5-13,6) 622

55 - 64 11,2 (7,9-14,4) 10,9 (8,0-14,5) 601

65 - 74 10,1 (3,6-16,7) 9,7 (5,0-18,0) 457

75 + 8,7 (4,2-13,3) 7,9 (4,7-13,0) 397

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 16,1 (9,3-23,0) 13,7 (8,9-20,7) 446

Secondaire inférieur 8,2 (5,3-11,0) 6,8 (4,7-9,8) 560

Secondaire supérieur 7,9 (5,8-10,0) 6,7 (5,0-8,8) 1108

Enseignement supérieur 4,7 (3,2-6,1) 3,9 (2,8-5,5) 1438

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 9,0 (7,1-11,0) 7,6 (6,0-9,5) 1158

Zone semi-urbaine 6,0 (3,4-8,7) 4,9 (3,1-7,6) 647

Zone rurale 6,7 (4,4-8,9) 5,6 (3,9-7,9) 1785

ANNEE 1997 8,3 (6,9-9,7) 7,7 (6,5-9,2) 3000

2001 8,0 (6,8-9,1) 7,2 (6,2-8,4) 4136

2004 7,5 (6,3-8,6) 6,7 (5,7-7,9) 4227

2008 7,4 (6,3-8,6) 6,7 (5,7-7,8) 3374

2013 7,6 (6,3-9,0) 6,9 (5,7-8,2) 3590

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 161: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 75 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région wallonne

MH_2 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 78,8 (67,9-89,7) 81,0 (69,2-89,0) 87

Femme 86,8 (79,1-94,5) 89,6 (81,6-94,3) 173

GROUPE D’AGE 15 - 24 96,5 (91,1-100,0) 96,0 (79,2-99,3) 10

25 - 34 65,7 (39,0-92,3) 64,8 (40,1-83,4) 22

35 - 44 93,0 (85,4-100,0) 92,6 (80,2-97,5) 41

45 - 54 83,7 (72,4-95,0) 82,8 (67,2-91,9) 63

55 - 64 89,7 (79,6-99,8) 89,4 (73,0-96,3) 62

65 - 74 88,2 (75,5-100,0) 87,9 (69,5-95,9) 32

75 + 64,0 (31,8-96,2) 60,1 (29,0-84,7) 30

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 73,3 (57,2-89,4) 74,4 (54,1-87,8) 57

Secondaire inférieur 87,9 (77,4-98,4) 90,3 (78,6-96,0) 51

Secondaire supérieur 84,8 (75,5-94,1) 85,9 (73,9-92,9) 90

Enseignement supérieur 91,8 (83,3-100,0) 92,6 (78,1-97,7) 61

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 86,1 (79,2-93,1) 88,7 (79,0-94,2) 113

Zone semi-urbaine 92,4 (84,3-100,0) 93,1 (78,0-98,1) 46

Zone rurale 79,1 (67,4-90,7) 81,4 (69,7-89,3) 101

ANNEE 2008 84,2 (78,2-90,1) 82,4 (74,1-88,4) 235

2013 84,0 (78,1-89,9) 81,8 (74,5-87,4) 260

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 76 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région wallonne

MH_3 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 73,6 (60,2-87,0) 72,7 (57,2-84,1) 87

Femme 83,1 (74,9-91,2) 83,4 (74,2-89,8) 173

GROUPE D’AGE 15 - 24 83,8 (53,1-100,0) 81,8 (46,7-95,9) 10

25 - 34 68,5 (43,1-93,9) 67,8 (42,1-85,9) 22

35 - 44 86,0 (75,6-96,3) 85,2 (69,7-93,5) 41

45 - 54 82,7 (71,8-93,5) 81,8 (66,9-90,9) 63

55 - 64 85,4 (74,5-96,4) 85,0 (69,4-93,4) 62

65 - 74 75,8 (46,6-100,0) 75,1 (43,7-92,1) 32

75 + 64,5 (32,3-96,7) 60,9 (29,4-85,4) 30

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 67,7 (49,1-86,4) 65,8 (45,2-81,7) 57

Secondaire inférieur 86,1 (74,2-98,0) 85,3 (67,0-94,3) 51

Secondaire supérieur 83,3 (74,2-92,4) 81,4 (69,0-89,6) 90

Enseignement supérieur 83,6 (72,5-94,7) 81,2 (65,2-90,9) 61

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 80,2 (70,6-89,8) 79,5 (66,3-88,5) 113

Zone semi-urbaine 89,1 (79,2-99,0) 87,0 (67,9-95,5) 46

Zone rurale 76,9 (65,3-88,4) 76,0 (63,1-85,4) 101

ANNEE 1997 73,8 (66,1-81,5) 70,1 (61,1-77,8) 242

2001 80,3 (74,1-86,4) 78,9 (71,8-84,6) 329

2004 84,6 (78,6-90,6) 82,8 (75,1-88,5) 307

2008 85,2 (79,2-91,2) 82,9 (74,9-88,8) 186

2013 79,8 (73,1-86,5) 76,5 (68,1-83,2) 260

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Tableau 77 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région wallonne

MH_4 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 24,0 (13,1-34,8) 23,1 (12,8-37,9) 87

Femme 33,6 (23,8-43,4) 34,2 (25,4-44,2) 173

GROUPE D’AGE 15 - 24 72,7 (24,2-100,0) 70,1 (35,5-90,9) 10

25 - 34 44,8 (18,5-71,1) 43,6 (22,2-67,6) 22

35 - 44 45,1 (24,7-65,5) 43,0 (25,4-62,5) 41

45 - 54 42,5 (26,1-58,9) 40,4 (26,3-56,3) 63

55 - 64 23,4 (10,8-36,1) 22,0 (11,7-37,6) 62

65 - 74 3,0 (0,0-7,2) 2,8 (0,7-11,0) 32

75 + 6,6 (0,0-13,8) 5,7 (1,5-19,1) 30

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 8,4 (0,0-19,1) 14,2 (4,3-37,8) 57

Secondaire inférieur 38,4 (20,8-55,9) 37,2 (20,6-57,6) 51

Secondaire supérieur 26,9 (14,7-39,1) 21,4 (12,5-34,2) 90

Enseignement supérieur 52,7 (37,8-67,5) 47,9 (31,3-64,9) 61

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 28,3 (19,0-37,7) 30,4 (19,6-43,9) 113

Zone semi-urbaine 49,7 (27,4-72,0) 42,9 (22,3-66,4) 46

Zone rurale 28,0 (14,2-41,8) 24,0 (14,5-37,0) 101

ANNEE 2004 16,0 (7,9-24,2) 13,6 (7,6-23,0) 307

2008 36,5 (27,6-45,4) 34,1 (24,8-44,8) 184

2013 30,3 (22,7-37,8) 30,6 (23,5-38,6) 260

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 164: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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Tableau 78 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne

MH_5 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 11,4 (9,6-13,3) 8,5 (7,0-10,3) 1720

Femme 17,1 (14,7-19,4) 12,0 (9,9-14,5) 1867

GROUPE D’AGE 15 - 24 1,9 (0,5-3,3) 1,9 (0,9-3,9) 475

25 - 34 2,7 (1,1-4,2) 2,6 (1,5-4,7) 500

35 - 44 8,6 (5,2-12,0) 8,5 (5,8-12,5) 538

45 - 54 14,1 (10,3-18,0) 13,9 (10,6-18,1) 621

55 - 64 24,2 (19,1-29,3) 24,1 (19,3-29,6) 601

65 - 74 24,1 (18,9-29,4) 23,8 (18,9-29,4) 457

75 + 35,3 (28,4-42,1) 34,0 (27,5-41,0) 395

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 26,0 (20,2-31,7) 12,3 (8,9-16,7) 446

Secondaire inférieur 14,1 (10,5-17,8) 9,3 (6,8-12,6) 559

Secondaire supérieur 15,4 (12,3-18,6) 12,5 (10,0-15,5) 1107

Enseignement supérieur 9,9 (7,5-12,2) 8,0 (6,1-10,4) 1438

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 16,5 (13,6-19,3) 11,7 (9,6-14,3) 1157

Zone semi-urbaine 15,0 (10,8-19,1) 10,9 (7,9-14,8) 647

Zone rurale 12,1 (9,9-14,3) 8,5 (6,7-10,7) 1783

ANNEE 1997 11,9 (10,0-13,8) 10,3 (8,7-12,3) 3004

2001 13,9 (12,4-15,3) 10,4 (9,1-11,7) 4149

2004 15,9 (14,4-17,5) 12,2 (10,8-13,7) 4260

2008 18,3 (16,5-20,0) 14,0 (12,5-15,7) 3400

2013 14,4 (12,7-16,0) 10,3 (9,0-11,8) 3587

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 165: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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TA

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Tableau 79 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne

MH_6 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 6,6 (5,2-8,0) 5,4 (4,3-6,9) 1720

Femme 12,2 (10,0-14,3) 9,9 (7,9-12,4) 1867

GROUPE D’AGE 15 - 24 1,5 (0,0-3,0) 1,4 (0,5-3,9) 475

25 - 34 3,2 (1,6-4,9) 3,1 (1,9-5,2) 500

35 - 44 10,2 (6,9-13,5) 9,9 (7,1-13,6) 538

45 - 54 13,3 (9,9-16,7) 12,8 (9,9-16,5) 621

55 - 64 13,9 (10,4-17,4) 13,5 (10,3-17,5) 601

65 - 74 13,6 (7,4-19,7) 12,9 (8,2-19,8) 457

75 + 12,3 (8,0-16,5) 11,0 (7,6-15,6) 395

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 16,6 (11,1-22,0) 12,0 (8,1-17,3) 446

Secondaire inférieur 10,2 (6,9-13,5) 7,9 (5,4-11,6) 559

Secondaire supérieur 10,4 (8,1-12,7) 8,5 (6,6-10,7) 1107

Enseignement supérieur 6,4 (4,6-8,1) 5,1 (3,7-6,9) 1438

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 11,7 (9,6-13,9) 9,3 (7,4-11,6) 1157

Zone semi-urbaine 7,3 (4,4-10,2) 5,5 (3,5-8,4) 647

Zone rurale 7,9 (5,9-10,0) 6,1 (4,6-8,0) 1783

ANNEE 1997 5,4 (4,3-6,6) 4,6 (3,7-5,8) 2995

2001 6,6 (5,5-7,6) 5,2 (4,4-6,2) 4145

2004 8,3 (7,0-9,7) 6,7 (5,6-8,0) 4257

2008 6,6 (5,5-7,6) 5,2 (4,3-6,2) 3391

2013 9,5 (8,2-10,9) 7,6 (6,5-8,8) 3587

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

Page 166: RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE - Sciensano partages/WB_FR_2013.pdfdépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten - dues

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X

Tableau 80 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne

MH_7 Taux brut (%)

IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N

SEXE Homme 14,1 (12,1-16,1) 11,0 (9,3-13,0) 1720

Femme 22,8 (20,0-25,5) 17,5 (14,8-20,5) 1867

GROUPE D’AGE 15 - 24 2,6 (0,7-4,5) 2,5 (1,2-5,1) 475

25 - 34 4,1 (2,2-6,0) 4,0 (2,5-6,3) 500

35 - 44 14,2 (10,1-18,2) 13,9 (10,4-18,4) 538

45 - 54 19,7 (15,4-23,9) 19,3 (15,4-23,8) 621

55 - 64 30,4 (25,2-35,7) 30,2 (25,1-35,8) 601

65 - 74 29,5 (22,7-36,2) 28,8 (22,8-35,7) 457

75 + 40,2 (33,0-47,5) 38,3 (31,4-45,8) 395

NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 33,4 (26,8-40,0) 18,7 (14,1-24,5) 446

Secondaire inférieur 19,4 (15,1-23,7) 14,0 (10,6-18,3) 559

Secondaire supérieur 19,9 (16,5-23,3) 16,8 (13,9-20,2) 1107

Enseignement supérieur 12,6 (10,0-15,2) 10,4 (8,3-13,0) 1438

DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 22,2 (19,1-25,3) 17,1 (14,3-20,2) 1157

Zone semi-urbaine 16,0 (11,8-20,3) 11,9 (8,8-15,9) 647

Zone rurale 15,7 (13,0-18,4) 11,6 (9,5-14,1) 1783

ANNEE 1997 13,9 (11,9-15,9) 12,5 (10,7-14,5) 2995

2001 16,2 (14,7-17,8) 12,7 (11,4-14,2) 4145

2004 18,4 (16,6-20,1) 14,7 (13,1-16,4) 4257

2008 19,4 (17,6-21,2) 15,4 (13,9-17,2) 3392

2013 18,6 (16,7-20,5) 14,4 (12,8-16,1) 3587

Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)

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Editeur responsable : Dr Johan PeetersNuméro de dépôt : D/2014/2505/47

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