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ENQUÊTE DE SANTÉ 2013
RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE
Johan Van der Heyden, Rana Charafeddine (éd.)
Institut Scientifique de Santé PubliqueDirection Opérationnelle Santé publique et surveillancerue Juliette Wytsman 14B-1050 Bruxelles+32 2 642 50 25E-mail : [email protected]
Numéro de dépôt : D/2014/2505/47Référence interne : PHS Report 2014-27
6. Santé mentaleAUTEURLydia GISLE
Pour toute référence à ce chapitre, veuillez utiliser la citation suivante : Gisle L. Santé mentale. Dans : Van der Heyden J, Charafeddine R (éd.). Enquête de santé 2013. Rapport 1 : Santé et Bien-être. WIV-ISP, Bruxelles, 2014
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TABLE DES MATIÈRES
Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .801
1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .803
2. Questions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .805
2.1. Questions du GHQ-12 (bien-être versus mal-être psychologique) . . . . . . . . . . . . . . . . . .806
2.2. Questions de l’échelle de vitalité (VT) du SF-36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .806
2.3. Questions du SCL-90-R (symptômes de troubles mentaux définis). . . . . . . . . . . . . . . . . .807
2.4. Questions sur l’idéation et les tentatives de suicide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .808
2.5. Questions du SCOFF sur les troubles du comportement alimentaire. . . . . . . . . . . . . . . .808
2.6. Questions issues du questionnaire face-à-face . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .809
3. Indicateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .811
4. Résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .815
4.1. Indicateurs de mal-être psychologique (WB_1, WB_2, WB_3). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .815
4.2. Indicateurs d’énergie vitale (WB_4 et WB_5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .820
4.3. Troubles du comportement alimentaire (SL_1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .827
4.4. Troubles dépressifs (SL_2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .831
4.5. Troubles anxieux (SL_3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .836
4.6. Troubles du sommeil (SL_4) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .840
4.7. Dépression rapportée (MH_1 - MH_4) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .845
4.8. Idées suicidaires (SL02_1, SL03_1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .849
4.9. Tentatives de suicide (SL04_1, SL05_1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .854
4.10. Consommation de médicaments psychotropes (MH_5 à MH_7). . . . . . . . . . . . . . . . . . . .860
5. Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .869
6. Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .875
7. Tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .877
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RÉSUMÉ
Le résultat principal qui ressort de l’ensemble des indicateurs de santé mentale issus de cette enquête est l’évidence d’une détérioration de la condition psycho-émotionnelle de la population de Belgique au cours des cinq dernières années.
Au niveau national, une personne sur trois (32%) âgée de 15 ans et plus manifeste des difficultés psycho-logiques qui reflètent un certain «mal-être» au moment de l’enquête, une tendance à la hausse puisque de 2001 à 2008, seule une personne sur quatre (25%-26%) exprimait alors cette condition.
Les mesures relatives aux troubles spécifiques de la santé mentale révèlent quant à elles que 10% de la population de 15 ans et plus éprouve des manifestations anxieuses, 15% présente les signes d’un trouble dépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont éten-dues dans la population depuis la dernière enquête de 2008. En outre, 8% pourrait souffrir d’un trouble du comportement alimentaire. Par ailleurs, 7% des citoyens déclarent avoir souffert d’une dépression au cours de l’année qui a précédé l’enquête. Parmi eux, 81% ont été suivis par un professionnel de la santé, 72% ont eu recours à des médicaments pour se soigner et 28% ont entrepris une psychothérapie. Ainsi, la dépression en tant que telle ne semble pas avoir gagné du terrain depuis la dernière enquête, mais la prise en charge de la maladie s’avère être moins bonne qu’en 2008.
Pour ce qui concerne la consommation de médicaments psychotropes au moment de l’interview, 16% des personnes âgées de 15 ans et plus en utilisent, parfois simultanément: 13% prennent des sédatifs (tranquillisants, calmants, somnifères) et 8% des antidépresseurs. Ainsi, la consommation de sédatifs a diminué d’un point de pourcentage par rapport aux résultats de 2008, tandis que la consommation d’an-tidépresseurs poursuit une ascension linéaire dans le temps, augmentant d’environ deux points de pour-centage depuis 2008. Enfin, il est apparu que 14% de la population de 15 ans et plus a déjà sérieusement pensé à se suicider au cours de son existence et 4,5% a déjà tenté de le faire. Pour la période de référence des 12 derniers mois, cinq personnes sur cent ont songé à mettre fin à leur vie et quatre personnes sur mille ont posé un geste suicidaire.
Les indicateurs de santé mentale varient en fonction de certains facteurs sociodémographiques. Ainsi, les femmes sont plus susceptibles que les hommes à présenter les troubles de la santé mentale décrits dans ce chapitre, et elles les expérimentent à un âge plus précoce (< 25 ans), mais aussi plus tardif (> 75 ans) que les hommes. Elles sont aussi plus nombreuses que les hommes à prendre des médicaments psychotropes, qu’il s’agisse de sédatifs ou d’antidépresseurs. Par contre, le sexe n’est pas un facteur discri-minant pour ce qui concerne les idées suicidaires et les tentatives de suicides ayant eu lieu dans l’année écoulée.
La plupart des indicateurs de santé mentale varie en fonction de l’âge, et pour beaucoup, l’âge critique se situe entre 25 ans et 55 ou 65 ans, correspondant à la population active. Les troubles du comporte-ment alimentaire sont plus fréquents chez les jeunes (femmes) et tendent à diminuer avec l’âge, tandis que les troubles du sommeil et la dépression deviennent plus fréquents à mesure que l’on avance en âge. De même, le recours aux sédatifs et antidépresseurs augmente avec l’âge, surtout chez les femmes.
La grande majorité des indicateurs de santé mentale étudiés dans ce rapport est liée au niveau d’édu-cation: le mal-être, les troubles émotionnels, les comportements suicidaires et la consommation de psy-chotropes se concentrent davantage dans les groupes les moins favorisés sur le plan socio-éducatif. Le degré d’urbanisation du lieu de résidence n’est pas systématiquement lié à la santé mentale, mais les problèmes s’avèrent généralement plus courants dans les grandes urbanisations.
Les indicateurs de santé mentale révèlent un profil globalement plus favorable en région flamande que dans les deux autres régions du pays.
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1. INTRODUCTION
La santé mentale et le bien-être émotionnel font partie intégrante de la santé au sens large et de la qua-lité de vie des individus, ils en constituent même une part importante, et à ce titre ils relèvent d’un droit fondamental de chacun (1;2). La santé mentale et le bien-être favorisent l’apprentissage, le travail et la participation à la société1. A l’inverse, les troubles de la santé mentale et la détresse psychologique ont des implications importantes à divers niveaux. Au-delà de la souffrance qu’ils engendrent chez la per-sonne elle-même et son entourage, ils entraînent aussi souvent des complications dans les sphères de la santé physique et sociale. Ainsi, il n’est pas rare d’observer chez les personnes affectées un isolement croissant et un absentéisme important au travail, de même que l’adoption de comportements néfastes pour la santé comme une consommation excessive de tabac, de boissons alcoolisées ou de substances. De plus, certains troubles déclenchent une altération des fonctions physiologiques qui peut accentuer la prédisposition à une série de maladies physiques, notamment cardio-vasculaires. Enfin, les difficultés psychologiques sont parfois telles qu’elles mènent à des conduites qui menacent l’existence, comme la toxicomanie, la violence ou le suicide.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, « une personne en bonne santé mentale est une personne capable de s’adapter aux diverses situations de la vie, faites de frustrations et de joies, de moments dif-ficiles à traverser ou de problèmes à résoudre. Une personne en bonne santé mentale est quelqu’un qui se sent suffisamment en confiance pour s’adapter à une situation à laquelle elle ne peut rien changer ». Ainsi, la bonne santé mentale ne se restreint-elle pas à l’absence de maladie mentale, mais c’est une capacité dynamique à établir un équilibre entre tous les aspects de sa vie.
On distingue actuellement trois dimensions dans la conceptualisation de la santé mentale2.
1. La santé mentale positive fait référence à un état de bien-être, un sentiment de bonheur, de réa-lisation de soi et/ou à des caractéristiques positives de personnalité (optimisme, estime de soi, résilience, sentiment de valeur personnelle, d’accomplissement de soi, etc.). C’est un état d’équi-libre et d’harmonie entre les structures de l’individu et celles du milieu auquel il est amené à s’adapter.
2. La détresse psychologique est un état de mal-être qui n’est pas forcément révélateur d’une pathologie ou d’un trouble mental. Elle indique la présence diffuse de symptômes anxieux et dépressifs, peu intenses ou passagers, ne correspondant pas à des critères diagnostiques et qui peuvent être réactionnelles à des situations éprouvantes et à des difficultés existentielles, comme le stress, le sentiment de culpabilité, les troubles psychosomatiques, l’épuisement profession-nel. Si cet état de souffrance psychologique devient plus intense ou perdure, elle peut toutefois constituer l’indicateur d’un trouble psychique et nécessiter une prise en charge sanitaire.
3. Les troubles mentaux renvoient à des classifications diagnostiques basées sur des critères défi-nis et des actions thérapeutiques ciblées. Ces troubles sont de durée variable et s’avèrent plus ou moins sévères ou handicapants. Il s’agit par exemple de troubles psychotiques, troubles dépressifs caractérisés, troubles anxieux, troubles de la personnalité ou de troubles de l’usage des produits toxiques.
Les troubles mentaux se caractérisent généralement par un dysfonctionnement chronique ou récurrent des pensées, des émotions, du comportement et/ou des relations avec les autres. Ils causent une grande souffrance chez l’individu et son entourage ou constituent souvent un handicap dans un ou plusieurs domaines de la vie courante (1). Les troubles mentaux ne se caractérisent pas nécessairement par une chronicité, mais peuvent se manifester en un épisode unique dans la vie d’un individu.
1 Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être, Bruxelles, 12-13 juin 2008
2 Basé sur le rapport « La santé mentale, l’affaire de tous » de M. Boisson, C. Godot et S. Sauneron, Centre d’analyse stratégique, France, novembre 2009 (www.strategie.gouv.fr)
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Les mécanismes en cause dans la détresse psychologique et les troubles mentaux sont multiples et complexes. Selon le modèle biopsychosocial, les troubles de la santé mentale résultent de la conjonc-ture d’un ensemble de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux qui en déterminent en partie le déclenchement, la nature et l’évolution. Entrent en jeu, par exemple, des éléments personnels (géné-tique, personnalité, événements de l’enfance, éducation, milieu social), des éléments de la vie courante (tracas professionnels, nuisances au niveau de l’habitat ou de l’environnement, problèmes familiaux, catastrophes, précarité), les modes de vie (alcool, tabac, sports, réseaux sociaux), l’accès aux soins, les mutations rapides des sociétés occidentales actuelles (stress, compétition, accélération de la vie, crise économique, chômage, pauvreté, insécurité d’emploi, solitude, vie familiale éclatée, etc.). Ces éléments seraient autant de facteurs de fragilisation. Le mal-être ou l’apparition d’un trouble est lié à la difficulté de surmonter les événements traversés ou à s’y adapter. Les pathologies les plus courantes dans la popu-lation sont les troubles anxieux, les troubles dépressifs et la dépendance à l’alcool3.
Vu les implications de ces troubles sur la qualité de vie des individus et leur entourage, ainsi que sur le fonctionnement de la société, il se doit de porter une attention particulière à la santé mentale dans la sphère de la santé publique. Dans ce sens, les organisations internationales et les institutions euro-péennes incitent depuis quelques années les politiques nationales à étendre leur action au-delà du champ restreint de la maladie mentale, pour brasser les problèmes affectant la santé mentale dans toutes ses dimensions et dans tous les secteurs de la société (3). Il s’agit d’établir une stratégie de « santé mentale publique » qui vise à peser sur l’ensemble des déterminants (individuels, familiaux, collectifs, sociaux et environnementaux) et passe par un renforcement des facteurs de protection et la réduction des facteurs de risque.
L’objectif de ce chapitre est de décrire l’état de santé mentale de la population de Belgique, âgée de 15 ans et plus, et d’examiner son évolution dans le temps. Plusieurs indicateurs ont été utilisés de manière répétée dans les enquêtes successives pour cerner différentes dimensions de la santé mentale : la vita-lité (ou l’énergie) comme indicateur de santé mentale positive, mais aussi, le mal-être psychologique et la présence d’une symptomatologie spécifique comme des troubles dépressifs, anxieux, du sommeil et du comportement alimentaire. Des informations sont également récoltées sur la présence déclarée d’une dépression chronique au cours de l’année écoulée, ainsi que le type de soins préconisé pour y faire face. Indépendamment de cela, la consommation de médicaments psychotropes, notamment les séda-tifs (tranquillisants, somnifères) et les antidépresseurs, est aussi évaluée. Ces médicaments constituent souvent un traitement de première intention, permettant d’atténuer les symptômes et les incapacités, d’en écourter la durée et de prévenir les rechutes, mais ils doivent toutefois être utilisés avec prudence et à bon escient, vu les problèmes d’accoutumance que certains peuvent induire. Enfin, des indicateurs permettant d’estimer la prévalence des idées suicidaires et des tentatives de suicide ont également été inclus dans l’enquête de santé, vu l’importance de la mortalité par suicide enregistrée en Belgique.
3 La consommation d’alcool est analysée dans le Rapport 2 « Comportements de santé et style de vie » de l’enquête de santé 2013
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2. QUESTIONS
En matière de santé mentale, cette enquête vise à estimer les troubles pour lesquels une admission dans un centre spécialisé n’est pas nécessairement exigée. Les questionnaires abordent les difficultés psycho-logiques les plus couramment rencontrés dans la population générale âgée de 15 ans et plus.
Dans cette perspective, l’enquête de santé s’est attachée à examiner les dimensions suivantes: le bien-être psychologique global, la vitalité, l’anxiété, la dépression, les troubles du sommeil et les troubles du comportement alimentaire, les idées suicidaires et les tentatives de suicide. Elle s’est également inté-ressée à l’usage des médicaments psychotropes à des fins thérapeutiques. Les comportements tels que l’abus d’alcool et de drogues illicites sont examinés dans le chapitre relatif aux styles de vie.
Il faut cependant garder à l’esprit que l’enquête ne permet pas de poser un «diagnostic» des troubles mentaux chez les participants. Les instruments de mesure utilisés sont des échelles auto-administrées basées sur une série de symptômes particuliers. Ils permettent tout au plus de présager, le cas échéant, l’existence d’un désordre émotionnel et le type de problématique en cause à partir de la présence (ou de la sévérité) des symptômes recensés dans ces échelles. Il n’en demeure pas moins que ces instruments sont valides et fiables, et largement utilisés dans la recherche au plan international.
Les instruments de mesure qui ont été choisis pour estimer l’état de santé mentale dans l’enquête de santé de 2013 sont les suivants:
• Le «General Health Questionnaire» (GHQ-12) (4) qui, dans sa version courte (12 items), permet d’apprécier la notion de bien-être psychologique global ou celle d’une souffrance générale envisagée comme classe morbide unique («mal-être»), commune à l’ensemble des troubles psychopathologiques sans présomption d’un diagnostic précis (5). Ce questionnaire dépeint l’état psychologique actuel du répondant par rapport à ses normes personnelles, non pas une difficulté chronique ou ancienne. C’est pourquoi la référence temporelle des questions est «ces derniers temps» et la référence normative des catégories de réponse est «(plus/moins que) d’habitude» (c’est-à-dire que l’on évalue les changements récents encourus par rapport à l’état habituel de la personne).
• Le «Symptom Checklist-90-Revised» (SCL-90-R) (6) a été utilisé pour sonder des affections psy-chologiques spécifiques. Ici, on examine la symptomatologie actuelle de la personne (au cours de la dernière semaine) sans référence à son état habituel. Dès lors, tant les troubles chroniques que les problèmes ponctuels sont pris en considération. Du point de vue technique, le SCL-90-R comprend 90 items répartis en sous-échelles qui correspondent aux symptômes de différents troubles et sont dérivées d’une structure factorielle. Il s’agit d’un instrument assez largement validé. Les sous-échelles qui ont été reprises dans l’enquête de santé de 2013 se limitent à celles des troubles dépressifs et anxieux, ainsi que celle qui a trait au trouble du sommeil.
• L’échelle de vitalité (VT) du SF-36 (7) est recommandée par le EUROHIS (8) et fait partie du ques-tionnaire européen EHIS4. Elle permet de rendre compte d’une dimension positive de la santé mentale. Il s’agit de 4 items mesurant le niveau d’énergie vitale (versus de fatigue) des individus.
• Le SCOFF (9), qui est utilisé dans le cadre du dépistage, propose 5 questions destinées à identi-fier les troubles du comportement alimentaire de manière rapide. Comme la plupart des outils de dépistage, le SCOFF a tendance à surestimer la fréquence des troubles, puisque un diagnos-tic confirmatoire est supposé prendre place en deuxième instance. En revanche, ce question-naire ne propose pas une identification nette des troubles sub-cliniques, ceux-ci étant rassem-blés dans une catégorie « non spécifiée » à l’exception de l’anorexie et de la boulimie.
4 European Health Interview Survey, Eurostat: http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/product_details/publication?p_product_code=KS-RA-13-018
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L’ensemble de ces instruments figure dans le questionnaire « papier » auto-administré de l’enquête et s’adresse exclusivement aux personnes âgées de 15 ans et plus. A ces questionnaires standards s’ajoutent les questions traditionnelles sur l’idéation suicidaire et les tentatives de suicide. La consommation de médicaments psychotropes (issue du questionnaire sur les médicaments), ainsi que la présence rap-portée d’une dépression au cours des 12 derniers mois (provenant du volet sur les maladies de longue durée) sont évaluées par le biais du questionnaire informatique administré par interview. Les analyses de ces indicateurs au sein de ce présent chapitre sont toutefois également limitées aux personnes âgées de 15 ans et plus.
2.1. QUESTIONS DU GHQ-12 (BIEN-ÊTRE VERSUS MAL-ÊTRE PSYCHOLOGIQUE)
Période considérée Les dernières semaines
Catégories de réponse Pour chaque question, quatre possibilités de réponse (variable en fonction des questions) avec référence à l’état habituel
Exemples des catégories de réponse
1. Mieux que d’habitude / 2. Comme d’habitude / 3. Moins bien que d’habitude / 4. Beaucoup moins bien que d’habitude
1. Pas du tout / 2. pas plus que d’habitude / 3. un peu plus que d’habitude / 4. Beaucoup plus que d’habitude.
Questions “Au cours des dernières semaines, …”
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WB.03
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WB.05
WB.06
WB.07
WB.08
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WB.10
WB.11
WB.12
Avez-vous été capable de vous concentrer sur tout ce que vous faites?
Avez-vous manqué de sommeil à cause de vos soucis?
Avez-vous eu le sentiment de jouer un rôle utile dans la vie?
Vous êtes-vous senti(e) capable de prendre des décisions?
Vous êtes-vous senti(e) constamment tendu(e) ou stressé(e)?
Avez-vous eu le sentiment que vous ne pourriez pas surmonter vos difficultés?
Avez-vous été capable d’apprécier (de tirer satisfaction de) vos activités quotidiennes normales?
Avez-vous été capable de faire face à vos problèmes?
Avez-vous été malheureux(se) et déprimé(e)?
Avez-vous perdu confiance en vous-même?
Vous êtes-vous considéré(e) comme quelqu’un qui ne valait rien?
Vous êtes-vous senti(e) raisonnablement heureux(se), tout bien considéré?
2.2. QUESTIONS DE L’ÉCHELLE DE VITALITÉ (VT) DU SF-36
Période considérée Les 4 dernières semaines
Catégories de réponse 1. En permanence / 2. Souvent / 3. Quelque fois / 4. Rarement / 5. Jamais
Questions “Au cours de ces 4 dernières semaines, dans quelle mesure vous êtes-vous senti(e)… “
WB.13.01
WB.13.02
WB.13.03
WB.13.04
Dynamique?
Débordant(e) d’énergie?
Épuisé(e)?
Fatigué(e)?
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2.3. QUESTIONS DU SCL-90-R (SYMPTÔMES DE TROUBLES MENTAUX DÉFINIS)
Période considérée La dernière semaine
Catégories de réponse 1. Pas du tout / 2. Un peu / 3. Moyennement / 4. Beaucoup / 5. Extrêmement
Questions «Dans quelle mesure avez-vous éprouvé les difficultés suivantes au cours de la semaine qui vient de s’écouler, y compris aujourd’hui» :
Sous-échelle
SL.01.03
SL.01.04
SL.01.06
SL.01.11
SL.01.15
SL.01.21
SL.01.26
SL.01.27
SL.01.29
SL.01.30
Anxiété : 10 items
Je suis rempli(e) d’un sentiment de peur
J’ai l’impression que mon cœur bat très fort ou qu’il s’emballe
Je me sens nerveux(se) et/ou je sens comme un tremblement intérieur
J’ai des tremblements
Je suis subitement effrayé(e) sans aucune raison
J’ai l’impression d’être tendu(e)
J’ai des bouffées de terreur ou de panique
Je me sens si énervé(e) que je ne peux pas rester assis(e)
J’ai l’impression qu’il va m’arriver quelque chose de mauvais
Il me vient à l’esprit des pensées ou des images effrayantes
Sous-échelle
SL.01.01
SL.01.02
SL.01.07
SL.01.08
SL.01.09
SL.01.10
SL.01.12
SL.01.13
SL.01.14
SL.01.16
SL.01.17
SL.01.18
SL.01.19
SL.01.20
SL.01.22
SL.01.25
SL.01.28
Dépression : 17 items
Des choses me tracassent ou me tourmentent trop
Je ne m’intéresse à rien
J’ai des pensées, des mots ou des idées que je ne voudrais pas avoir et qui ne veulent pas quitter mon esprit
J’ai perdu tout plaisir et intérêt pour ma vie sexuelle
Je me sens sans énergie ou ralenti(e)
Je pense en finir avec la vie
J’ai un mauvais appétit
Je pleure facilement
J’ai l’impression d’être “coincé(e)” ou pris(e) au piège
Je me reproche des choses
J’ai un sentiment de solitude
J’ai le cafard
J’ai l’impression que mon esprit se vide
J’ai l’impression que l’avenir est sans espoir
J’ai des idées de mort ou l’idée de mourir
Tout représente un effort pour moi
Je me sens bon(ne) à rien
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Sous-échelle
SL.01.05
SL.01.23
SL.01.24
Troubles du sommeil : 3 items
J’ai du mal à m’endormir
Je me réveille trop tôt le matin
Mon sommeil est agité ou troublé
2.4. QUESTIONS SUR L’IDÉATION ET LES TENTATIVES DE SUICIDE
Période considérée Au cours de la vie / au cours des 12 derniers mois
Catégories de réponse Pour les questions se rapportant à la vie entière :
1. Oui plusieurs fois / 2. Oui, une fois / 3. Non, jamais
Pour les questions relatives aux 12 derniers mois :
1. Oui / 2. Non
Questions
SL02
SL03
SL04
SL05
Avez-vous déjà sérieusement pensé à mettre fin à votre vie?
Avez-vous eu ce type de pensées au cours des 12 derniers mois ?
Avez-vous déjà fait une tentative de suicide?
Avez-vous fait une tentative de suicide au cours de ces 12 derniers mois?
2.5. QUESTIONS DU SCOFF SUR LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
Période considérée Non défini, dans le présent
Catégories de réponse 1. Oui / 2. Non
Questions
EB.01
EB.02
EB.03
EB.04
EB.05
Avez-vous récemment perdu plus de 6 kilos en 3 mois ?
Craignez-vous d’avoir perdu le contrôle sur les quantités que vous mangez?
Vous arrive-t-il de vous faire vomir parce que vous vous sentez mal « l’estomac plein »?
Pensez-vous que vous êtes trop gros(se) alors que d’autres vous trouvent trop mince?
Diriez-vous que la nourriture domine votre vie?
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2.6. QUESTIONS ISSUES DU QUESTIONNAIRE FACE-À-FACE
Module relatif aux maladies et affections de longue durée
Les informations relatives à une dépression au cours des 12 derniers mois sont obtenues à partir d’une liste d’affections dans le questionnaire face à face:
Période considérée Les 12 derniers mois
Catégories de réponse 1. Oui / 2. Non
Questions Avez-vous souffert de l’une des maladies ou affections suivantes au cours des 12 derniers mois?
MA.01.21
MA.02.21
MA.10
MA.11
Dépression sérieuse ou dépression pour une période d’au moins 2 semaines?
Au cours des 12 derniers mois, avez-vous été pris(e) en charge par un médecin ou un autre professionnel de la santé pour ce problème?
Pour cette maladie ou affection, avez-vous pris, des médicaments au cours des 12 derniers mois?
Pour cette maladie ou affection, avez-vous suivi une psychothérapie au cours des 12 derniers mois?
Module relatif à la consommation de médicaments
Les informations concernant la consommation de sédatifs (somnifères, tranquillisants) et d’antidépres-seurs sont obtenues au travers des questions suivantes:
Période considérée Les 2 dernières semaines
Catégories de réponse 1. Oui / 2. Non
Questions
DR.01
DR.02
DR.03
Au cours des 2 dernières semaines, avez-vous pris des médicaments prescrits pour vous par un médecin?
Au cours des 2 dernières semaines, avez-vous pris des somnifères ou des tranquillisants prescrits pour vous par un médecin?
Au cours des 2 dernières semaines, avez-vous pris des antidépresseurs prescrits pour vous par un médecin?
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3. INDICATEURS
Plusieurs indicateurs ont été calculés à partir des échelles de mesure de la santé mentale. La majorité des indicateurs est rapportée en termes de prévalence, définie comme la proportion (%) des personnes présentant une condition donnée par rapport à l’ensemble de la population étudiée. Une prévalence peut être exprimée sur une vie entière (proportion d’individus qui ont présenté la condition au moins une fois au cours de leur existence) ou sur une période donnée, comme par exemple les douze derniers mois ou les deux dernières semaines (proportion d’individus qui ont présenté la condition au moins une fois au cours du temps donné). D’autres indicateurs sont exprimés en valeurs moyennes (arithmétiques pondérées) pour la population étudiée. L’ensemble des indicateurs sont rapportés dans les tableaux de base pour la Belgique et les trois régions en fin de chapitre.
Il est important de noter que l’ensemble des indicateurs de santé mentale portent exclusivement sur la population âgée de 15 ans et plus.
Indicateurs de bien-être construits à partir du GHQ-12
WB_1 cet indicateur de bien-être/mal-être psychologique est exprimé par un score moyen. Le score GHQ traduit le degré de sévérité d›un trouble psychologique dans une perspective dite «dimensionnelle». Il est calculé à partir d’une notation bimodale des items, où les réponses codées [1 2 3 4] sont transformées en notes [0 0 1 1]. L’addition des notes obtenues pour chacun des 12 items donne un score global GHQ compris entre 0 et 12, calculé pour chaque individu. Un score plus élevé indique une symptomatologie psychique plus importante.
Les indicateurs WB_2 et WB_3 sont dérivés du premier (WB_1) et servent à estimer la prévalence de pro-blèmes psychologiques dans une perspective catégorielle, à partir d’une note-seuil au-dessus de laquelle on définit des « cas » (présence – versus – absence de problème psychologique). Deux notes-seuils ont été utilisées pour dichotomiser le score GHQ et établir le taux des personnes en difficulté:
WB_2 (indicateur de la présence de difficultés psychologiques): établi à partir de la note-seuil de [2+] (score GHQ de [0-1] versus [2-12]), il correspond à une définition de cas à partir de deux dispositions psychologiques «anormales» au moins, ce qui est une indication de psychopa-thologie possible (10). Cette note-seuil est généralement conseillée pour les études de popu-lation générale (11;12).
WB_3 (indicateur de la présence probable d’une psychopathologie): renvoie à la note-seuil de [4+] (score GHQ de [0-3] versus [4-12]) qui correspond à une définition de cas plus sévère, incluant au moins 4 dispositions psychologiques «anormales». Cette note appellerait en principe un accompagnement professionnel. Elle est utilisée dans des enquêtes de santé d’autres pays (notamment Angleterre) pour estimer la prévalence des troubles de la santé mentale, et est donc prise en compte pour favoriser les comparaisons.
Indicateurs de vitalité construits à partir de l’échelle VT du SF-36
WB_4 est l’indicateur de santé mentale positive. Il est construit en inversant d’abord les scores des 2 premiers items (1=5, 2=4, etc.) afin qu’ils aient la même polarité positive que les deux autres. Il convient ensuite de calculer la moyenne des scores obtenus pour chaque individu. Cette moyenne est alors convertie à une échelle de grandeur allant de 0 à 100, où les valeurs plus élevées correspondent à une vitalité plus grande.
WB_5 offre une approche dichotomique, donc proportionnelle, à partir de la même échelle (13): ici, les personnes ayant une énergie vitale largement au-dessus de la moyenne (une « déviation standard » plus élevée que celle-ci, par année d’enquête) sont identifiées. Ces seuils ont été établi à 78,5 pour l’année 2004, 79,5 pour l’année 2008 et 78,3 pour l’année 2013. Les per-
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sonnes qui ont un score de vitalité supérieur à ces valeurs sont considérées comme ayant une énergie vitale « optimale ».
Indicateur de comportement alimentaire construit à partir du SCOFFUn nouvel indicateur est étudié dans l’enquête de 2013 et porte sur la présence potentielle de troubles du comportement alimentaire, plus spécifiquement les troubles d’anorexie mentale et boulimie. L’indicateur de troubles du comportement alimentaire est construit à partir d’une échelle de dépistage validée comprenant 5 questions dichotomiques (oui/non) appelée « SCOFF ». Le seuil de 2 symptômes positifs ou plus (2+) laisse présager la présence d’un trouble du comportement alimentaire. Cette psy-chopathologie de la conduite alimentaire touche principalement les adolescents, et plus spécifiquement les filles.
SL_1 renvoie à la suspicion d’un trouble du comportement alimentaire
Les troubles du comportement alimentaire se réfèrent ici plus particulièrement aux deux formes en apparence contraires: la restriction alimentaire avec l’anorexie mentale et l’excès alimentaire avec la bou-limie. La réalité est bien sûr plus complexe, d’abord parce que ces deux groupes de troubles sont intri-qués, ensuite parce qu’il existe une série d’autres dysfonctionnements plus atypiques. L’anorexie (refus de s’alimenter) traduit un mal-être profond et peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé. La boulimie (crises compulsives durant lesquelles il devient impossible d’arrêter de manger) est aussi la conséquence d’une détresse, d’un traumatisme ou d’un malaise profond.
Indicateurs de troubles émotionnels construits à partir du SCL-90-RTrois indicateurs proviennent des réponses aux sous-échelles du SCL-90-R (SL_2, SL_3, SL_4). Chacun d’eux permet d’estimer la prévalence ponctuelle d’un trouble particulier. Les scores d’échelles sont cal-culés par sommation des notes d’items [degrés 0 1 2 3 4], divisé par le nombre d’items de la sous-échelle (14). Les scores ainsi obtenus (correspondant à la valeur moyenne des notes d’items sur 5 degrés, de 0 à 4) sont ensuite dichotomisés à partir de la note-seuil de [2+] (score SCL de [0-1] versus [2-4]).
SL_2 renvoie aux troubles dépressifs
SL_3 renvoie aux troubles anxieux
SL_4 renvoie aux troubles du sommeil
L’indicateur SL_2 relatif aux troubles dépressifs est calculé à partir de 13 items, selon les recommanda-tions de l’auteur de l’échelle (6) et de Pellet (14). Les 13 items utilisés pour calculer l’indicateur de dépres-sion sont les suivants: SL.01. [01, 02, 08, 09, 10, 13, 14, 16, 17, 18, 20, 25, 28]. Les items SL.01. [07, 12, 19, 22] ont été inclus dans le questionnaire pour permettre à des chercheurs extérieurs de calculer l’indica-teur de dépression avec d’autres critères de définition (15).
Attention. Ces indicateurs ne sont donc pas construits à partir de normes de populations, comme suggéré dans le guide d’utilisation du questionnaire. Une prudence s’impose donc lorsque l’on consi-dère les taux de prévalence en termes absolus («autant de personnes présentent tel trouble dans la population»), car la définition de « cas » ne suit pas une approche validée. Les résultats sont toute-fois fiables en termes relatifs (comparaisons dans le temps ou entre des sous-groupes de population). Rappelons que ces échelles ne mesurent pas la présence assurée d’un syndrome psychiatrique tel qu’il pourrait apparaître après un diagnostic clinique, mais estiment la présence de symptômes qui, par leur nombre, leur intensité et leur occurrence conjointe, laisse présager l’existence d’un trouble de tel ou tel type.
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Indicateurs concernant les pensées et tentatives de suicideLes quatre indicateurs liés aux comportements suicidaires sont issus des questions correspondantes, dont les réponses ont été dichotomisées (oui/non).
SL02_1 renvoie aux idées suicidaires au cours de la vie
SL03_1 renvoie aux idées suicidaires au cours des 12 derniers mois
SL04_1 indique une tentative de suicide au cours de la vie
SL05_1 indique une tentative de suicide au cours des 12 derniers mois
Indicateurs de dépression chronique auto-rapportée (1 an)Les indicateurs suivants sont issus du module relatif aux maladies et affections chroniques (MA) :
MH_1 (dépression déclarée) indique la présence ou non d’une dépression sérieuse (ayant duré 2 semaines au moins) au cours des 12 derniers mois, telle que rapportée par les répondants eux-mêmes. Cet indicateur permet d’estimer la prévalence d’un an d’un épisode de dépres-sion. Elle est construite à partir de la question MA.01.21 (dépression au cours des 12 derniers mois).
MH_2 indique une consultation éventuelle d’un professionnel de la santé pour la dépression au cours des 12 derniers mois, basée sur la question MA.02.21.
MH_3 se réfère à une prise de médicament éventuelle contre la dépression au cours des 12 derniers mois (question MA.10).
MH_4 renvoie à un traitement psychothérapeutique contre la dépression au cours des 12 derniers mois (question MA.11).
Les indicateurs de consommation de médicaments psychotropesLes indicateurs suivants se réfèrent à l’utilisation au cours des 2 dernières semaines de médicaments psychotropes prescrits par un professionnel de la santé pour le répondant lui-même. Il s’agit soit de la consommation de sédatifs (somnifères ou tranquillisants), soit de la consommation d’antidépres-seurs. Les questions à la source de ces indicateurs sont issues du module relatif à la consommation de médicaments.
MH_5 se rapporte aux tranquillisants ou somnifères (sédatifs) prescrits
MH_6 se rapporte aux antidépresseurs prescrits
MH_7 se rapporte aux «psychotropes» (l’un de ces médicaments précédents au moins)
Ces deux derniers groupes d’indicateurs (MH_1 à MH_4 et MH_5 à MH_7) proviennent des questions posées dans le cadre des interviews en face à face et s’adressent à toute la population. Afin de garder une consistance avec les indicateurs spécifiques à l’évaluation de la santé mentale, les analyses sont limitées, dans ce module, aux personnes âgées de 15 ans et plus.
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4. RÉSULTATS
4.1. INDICATEURS DE MAL-ÊTRE PSYCHOLOGIQUE (WB_1, WB_2, WB_3)
Pour rappel, le bien-être/mal-être psychologique évalué par le GHQ-12 varie sur une échelle allant de 0 à 12 (WB_1), où un score plus élevé indique un degré de mal-être plus important voire la possibilité d’une pathologie mentale. En effet, chaque unité (1-12) représente un symptôme psychique dont l’inten-sité est ressentie par le répondant comme plus prononcée qu’à l’habitude. Deux définitions de cas ont été utilisées à partir de ce score, l’une pour exprimer la proportion des personnes présentant certaines difficultés psychologiques (seuil établi à [2+] pour l’indicateur WB_2) et l’autre pour estimer la propor-tion de personnes ayant une plus grande probabilité d’avoir une pathologie mentale (seuil de sévérité plus élevé, de [4+] pour l’indicateur WB_3). Les analyses présentées ici portent surtout sur l’indicateur WB_2, habituellement utilisé pour indiquer la présence de difficultés psychologiques dans les enquêtes populationnelles. Les résultats pour l’ensemble de ces trois indicateurs sont toutefois rapportés dans les tableaux en annexe de ce chapitre. Les taux présentés dans le texte ci-dessous sont arrondis à la valeur absolue supérieure lorsque la décimale est égale à 5 dixième ou plus.
4.1.1. BELGIQUE
Au niveau national, le score moyen de mal-être au GHQ dans la population âgée de 15 ans et plus est de 1,7 (sur 12), une valeur qui a augmentée depuis l’enquête de 2008 (1,3) et qui laisse présager une tendance plus marquée à manifester des symptômes d’ordre psychologique au sein de la population en 2013.
En termes de proportions, il apparait qu’une personne sur trois (plus précisément, 32% de la popula-tion âgée de 15 ans ou plus) éprouve des difficultés psychologiques (note-seuil de [2+]) tandis que 18% connaîtrait un épisode qui laisse suspecter une pathologie mentale (note-seuil de [4+]). Ces proportions sont toutes deux en augmentation depuis 2008.
Trois symptômes sont plus fréquemment rapportés dans l’échelle du GHQ, et ce en 2013 comme en 2008: il s’agit de la perte de sommeil consécutive à des soucis (correspondant à l’item WB.02: 21% en 2013 contre 18% en 2008), la sensation d’être constamment tendu(e) ou stressé(e) (WB.05: 27% en 2013 contre 20% en 2008) et le sentiment d’être malheureux(se) et déprimé(e) (WB.09 : 19% en 2013 contre 16% en 2008).
Analyse par sexe et par âgeComme c’est habituellement le cas, le score de mal-être est en moyenne moins favorable chez les femmes que chez les hommes (1,9 versus 1,5). En termes de proportions, les femmes sont plus nom-breuses que les hommes à éprouver des difficultés psychologiques (35% contre 28% pour le seuil 2+) voire une pathologie mentale (20% contre 16% au seuil 4+). Les différences observées en fonction du sexe s’avèrent significatives après une standardisation pour l’âge.
Si l’on considère la prévalence par âge sans distinction de sexe, la présence de difficultés psychologiques touche davantage la population d’âge actif (définie ici comme les 25-64 ans) ainsi que les aînés de 75 ans ou plus, avec une prévalence au seuil [2+] qui tourne autour de 33% (31 à 35%). Le groupe des 65-74 ans est proportionnellement moins affecté par des difficultés psychologiques (24%) que le reste de la popu-lation. Ces résultats laissent à penser qu’une source potentielle des difficultés ressenties pourrait être liée à la vie professionnelle et/ou de son articulation avec les responsabilités familiales.
La stratification par âge et par sexe (Figure 1) révèle que le contraste hommes-femmes pour ce qui concerne la présence de difficultés psychologiques (seuil 2+) est particulièrement important chez les jeunes de 15-24 ans et dans une moindre mesure, dans le groupe des 25-34 ans. Chez les femmes, la prévalence des difficultés psychologiques tend à diminuer légèrement avec l’âge, passant de 40% parmi celles de 15 à 34 ans à 33-36% chez les plus âgées (à l’exception des 65-74 ans: 27%). Chez les hommes, les prévalences par groupes d’âge présentent une distribution en parapluie, avec environ 20% des
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hommes connaissant des difficultés aux deux extrémités de la courbe (15-24 ans et 65-74 ans) et un pic atteignant 33% dans le groupe d’âge de 35-44 ans. De plus, dans ce groupe d’âge de 35-44 ans, ainsi qu’après 75 ans, les hommes sont proportionnellement aussi nombreux que les femmes à éprouver des difficultés psychologiques (respectivement 33%).
Figure 1 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant des difficultés psychologiques récentes, selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013
Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLe score moyen de mal-être et les taux de difficultés psychologiques (seuil 2+) et de psychopathologie probable (seuil 4+) varient en fonction du milieu social des individus. Les personnes issues des ménages les moins scolarisées (niveau primaire ou sans diplôme) ont en moyenne un score de mal-être plus élevé (WB_1: 2,4) et sont plus nombreuses à dépasser un seuil définissant la présence de difficultés psycholo-giques (WB_2: 43% et WB_3: 28%) que celles issues de ménages avec un niveau d’instruction plus poussé (par exemple, les valeurs maximales parmi les niveaux d’instruction plus élevés sont WB_1: 1,8 ; WB_2: 34% ; WB_3: 19%). La différence observée, pour chacun des indicateurs de mal-être, entre la classe d’édu-cation la moins scolarisée et les autres classes, reste significative lorsque les données sont standardisées. Ces résultats indiquent qu’indépendamment de l’âge et du sexe, les personnes issues des milieux sociaux les moins favorisés sont plus fragilisées et affectées face à l’adversité de l’existence.
La présence de difficultés psychologiques (seuil 2+) apparait comme étant plus fréquente parmi les rési-dents des milieux urbains que parmi ceux des zones semi-urbaines et rurales, et la différence reste signi-ficative (p=0,03) après ajustement pour l’âge et le sexe. La différence selon le lieu de résidence n’est tou-tefois pas statistiquement significative dans le cas d’une pathologie mentale plus sévère (seuil 4+).
Evolution au cours du temps Au niveau national, le score moyen de mal-être psychologique était resté stable entre 2001 et 2008 (à 1,3 au cours des trois dernières enquêtes), mais ce score a sensiblement augmenté en 2013 (1,7), indiquant un mal-être plus prononcé qu’autrefois au sein de la population.
La Figure 2 présente l’évolution de la prévalence des difficultés psychologiques (seuil 2+) au cours du temps aux niveaux national et régionaux. Bien que de légères différences soient observées d’une région à l’autre entre 2001 et 2008, il ressort clairement dans chacune d’elles que l’évolution de la prévalence des difficultés psychologiques suit une courbe en U sur les quinze dernières années, avec des valeurs en hausse en 2013, rejoignant voire dépassant celles de 1997. Après standardisation pour l’âge et le sexe, la
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différence entre 2013 et les trois années d’enquête précédentes (2001-2004-2008) reste statistiquement significative dans les trois régions et pour l’ensemble de la Belgique.
Figure 2 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui manifeste des difficultés psychologiques récentes, selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
4.1.2. RÉGIONS
Si les indicateurs de mal-être connaissent une augmentation comparable dans les trois régions du pays, il faut cependant noter que la prévalence des difficultés psychologiques (seuil 2+) reste plus élevée à Bruxelles (40%) et en Wallonie (35%) qu’en Flandre (29%). Il en va de même pour l’indicateur de psy-chopathologie (seuil 4+), dont la prévalence est respectivement de 25% à Bruxelles et 20% en Wallonie contre 16% en Flandre. Les analyses statistiques confirment que les différences observées entre les trois régions, prises deux à deux, sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région flamandeLes hommes sont moins nombreux à présenter des difficultés psychologiques ou une psychopathologie probable (26% à [2+] et 14% à [4+]) que les femmes (32% et 18% respectivement). Le profil de distribu-tion selon l’âge ressemble à celui présenté pour la Belgique (Figure 3). Une particularité ressort néan-moins: la prévalence des difficultés psychologiques chez les jeunes femmes de 15-25 ans est particulière-ment élevée en Flandre (43%) par rapport aux autres régions (30% à Bruxelles et 38% en Wallonie).
Le niveau d’éducation joue également un rôle: après standardisation pour l’âge et le sexe, on observe une différence statistiquement significative dans la prévalence des difficultés psychologiques parmi les personnes provenant des ménages peu scolarisés (enseignement primaire: 42%) versus celles des caté-gories plus scolarisées (enseignement secondaire ou plus : entre 26% et 31%).
Quant à l’évolution des indicateurs au cours du temps (Figure 2), comme évoqué précédemment pour l’ensemble de la Belgique, on observe une distribution en U traduisant une diminution de la prévalence des difficultés psychologiques entre 1997 (28%) et 2001-2004 (22% - 21%), une recrudescence entamée en 2008 (23%) et largement confirmée en 2013 (29%). Les différences entre les années successives (hor-mis entre 2001-2004) restent significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
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Figure 3 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant des difficultés psychologiques récentes, selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
Région bruxelloiseComme cela avait été le cas dans les enquêtes précédentes, c’est en Région bruxelloise que le tableau est le plus défavorable sur le plan des indicateurs de mal-être psychologique. Le pourcentage de Bruxellois présentant des difficultés psychologiques (40%) voire la probabilité d’une psychopathologie (25%) est significativement plus élevé que dans les deux autres régions du pays, même après standardisation pour l’âge et le sexe.
La différence de prévalence des difficultés psychologiques chez les hommes (36%) et chez les femmes (43%) est significative après standardisation pour l’âge.
A Bruxelles, la distribution par âge et par sexe des indicateurs de mal-être diffère quelque peu de celles obtenues dans les régions flamande et wallonne. Ici, le pourcentage de femmes qui présentent des dif-ficultés psychologiques est le moins élevé entre 15 et 24 ans (30%) comme c’est le cas aussi chez les hommes de cet âge (25%). La prévalence des difficultés psychologiques chez les femmes augmente for-tement à partir de 25-34 ans (47%) pour se maintenir à des valeurs comprises entre 43% et 47% selon le groupe d’âge, 41% à partir de 75 ans. Pour les hommes, l’augmentation de la prévalence des difficultés psychologiques avec l’âge est plus progressive, et ne dépasse pas les 38% (entre 35 et 54 ans), sauf après l’âge de 75 ans (46%). Contrairement à ce qui est observé en Flandre et en Wallonie, le groupe d’âge de 65-74 ans maintient, en termes de difficultés psychologiques, une prévalence similaire aux autres groupes d’âge qui le jouxtent.
Enfin, on observe une relation négative entre la présence de difficultés psychologiques et le niveau d’éducation du ménage, et la différence reste significative après standardisation pour l’âge et le sexe entre les individus issus d’un ménage dont la scolarité ne dépasse pas le niveau du secondaire inférieur (46%-59%) et ceux qui ont un niveau d’étude supérieur (37%-38%).
Quant à l’évolution dans le temps de ces indicateurs, elle est sensiblement équivalente à celle de la Région flamande, à savoir une progression en forme de U (Figure 2). Pour ce qui concerne la prévalence des difficultés psychologiques, l’augmentation s’amorce dès 2008: elle passe de 31% en 2001 et 2004 à 34% en 2008, pour culminer à 40% en 2013.
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Figure 4 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant des difficultés psychologiques récentes, selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
Région wallonneA l’instar de ce qui était observé dans les enquêtes précédentes, les indicateurs de mal-être psycholo-gique sont moins favorables en Wallonie qu’en Flandre, mais meilleurs que ceux relevés à Bruxelles. La différence avec chacune des deux régions est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Le score de mal-être psychologique (WB_1) est en moyenne de 1,8, alors que l’on estime à 35% le nombre d’habitants qui éprouvent des difficultés psychologiques (seuil 2+) et à 20% ceux qui pourraient souffrir d’une psychopathologie plus sévère (seuil 4+). Comme dans les autres régions, les femmes sont signi-ficativement plus nombreuses à éprouver des difficultés psychologiques que les hommes: 38% contre 31% au seuil (2+) et 22% contre 18% au seuil (4+); ces écarts ont cependant diminué depuis la dernière enquête de 2008. Notons que la différence de prévalence entre les hommes et les femmes est particu-lièrement importante dans le groupe d’âge de 15-24 ans, où les jeunes femmes sont proportionnelle-ment deux fois plus nombreuses que les hommes à éprouver des difficultés psychologiques (38% et 15% respectivement).
La distribution des indicateurs de mal-être varie selon le niveau d’éducation, et les différences sont statis-tiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe: les prévalences de difficultés psycho-logiques (WB_2) et de psychopathologie probable (WB_3) sont plus élevées dans la classe des ménages peu scolarisés (pas de diplôme ou primaire: 42% pour WB_2 ; 28% pour WB_3) que des ménages avec un diplôme du supérieur (30% pour WB_2 ; 15% pour WB_3).
Enfin, en Wallonie, les trois indicateurs de mal-être psychologique basés sur le GHQ-12 diminuent entre 1997 et 2001, puis se stabilisent entre 2001 et 2008 pour remonter à nouveau en 2013, retrouvant les valeurs de 1997. Les différences de moyennes ou de taux entre 2013 et les trois années d’enquête qui ont précédé sont statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
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Figure 5 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant des difficultés psychologiques récentes, selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
4.2. INDICATEURS D’ÉNERGIE VITALE (WB_4 ET WB_5)
L’indicateur de santé mentale positive, mesuré à partir de l’échelle de vitalité du SF-36, varie sur une échelle allant de 0 à 100 (WB_4), où les valeurs plus élevées correspondent à une plus grande « éner-gie vitale ». L’indicateur a été recalculé pour l’enquête de 2004 afin de synchroniser l’échelle de réponse (comprenant 6 catégories de réponses) à celle utilisée dans les enquêtes de 2008 et 2013 (5 catégories de réponses). Pour ce rapport, un indicateur supplémentaire est issu de cette échelle, qui dichotomise le score au seuil correspondant à une déviation standard plus élevée que la moyenne (par année d’en-quête), au-delà duquel les individus sont classés comme ayant une « énergie vitale optimale » (WB_5).
4.2.1. BELGIQUE
En Belgique, le score moyen d’énergie est de 61 (sur une échelle allant de 0 à 100) au sein de la popula-tion âgée de 15 ans et plus, et la proportion de personnes ayant une énergie vitale optimale (>78,3) est de 16%.
Analyse par sexe et par âgeLes hommes ont un score moyen d’énergie vitale plus élevé que les femmes (64 contre 59), et ils sont aussi proportionnellement plus nombreux à jouir d’une vitalité optimale (18% contre 13% de femmes). Ces différences sont significatives après standardisation pour l’âge.
Le niveau moyen d’énergie ne varie pas de manière significative en fonction des groupes d’âge (Figure 6a). Les hommes manifestent cependant en moyenne une plus grande énergie avant l’âge de 25 ans et à 65-74 ans. Par sexe, la variation selon le groupe d’âge apparaît plus clairement lorsque l’on considère l’indicateur du niveau d’énergie optimal (Figures 6b). Ainsi, chez les hommes, la proportion de ceux qui connaissent un niveau d’énergie optimal est supérieure dans les groupes d’âge de 15-24 ans (21%) et de 55-74 ans (23-24%). Les femmes, elles, sont proportionnellement plus nombreuses à éprouver une éner-gie optimale après l’âge de 55 ans qu’avant cet âge, passant alors au-dessus de la barre des 15%.
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Figure 6 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b) pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant un score d’énergie vitale optimal (SF-36/VT > 78,3), par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013
(a) Moyenne
(b) Proportion
Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLe score moyen de vitalité évolue avec le niveau de scolarisation du ménage, partant de 56 chez les moins scolarisés à 63 chez les diplômés de l’enseignement supérieur. La différence de score entre les diplômés du primaire et les trois classes sociales plus instruites est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. En revanche, la proportion des personnes avec un niveau optimal d’énergie ne varie pas en fonction du milieu éducatif (15 à 16% dans chaque catégorie éducative).
Les habitants des zones urbaines ont en moyenne un niveau d’énergie moins élevé (score de 59) que les habitants des zones semi-urbaines (score de 63), et cette différence est significative après standar-disation pour l’âge et le sexe. Cette distribution est confirmée lorsque l’on considère la proportion des
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personnes ayant une énergie optimale: celles-ci sont moins nombreuses en zone urbaine (13%) qu’en zone semi-urbaine (18%).
Evolution au cours du temps Le score moyen d’énergie vitale a légèrement baissé dans la population de Belgique âgée de 15 ans et plus (Figure 7a). L’analyse temporelle du score par région montre une diminution dans le temps du niveau moyen d’énergie en Région flamande, une relative stabilité à Bruxelles et une légère diminution en Région wallonne.
Figure 7 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b) pourcentage de la population de 15 ans et plus avec un niveau d’énergie optimal*, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
(a) Moyenne
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4.2.2. RÉGIONS
Les habitants de la Région flamande ont un niveau moyen d’énergie bien supérieur (score de 65) à celui des habitants des régions wallonne et bruxelloise (55 respectivement). Cette distinction de la Flandre apparait de manière encore plus manifeste au regard du pourcentage de résidents qui affichent un niveau d’énergie optimal: ils y sont quasiment deux fois plus nombreux en Flandre (19%) que dans les deux autres régions (10%). Il faut toutefois rester prudent quant à cet indicateur, puisque le seuil au-delà duquel l’énergie optimale est définie est relatif, basé sur la moyenne nationale augmenté d’une dévia-tion-standard. Il ne convient donc pas forcément pour étudier des différences entre les sous-populations régionales.
Toutefois, les différences observées (en termes de moyennes et de proportions) entre la Flandre et les deux autres régions sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région flamandeLes hommes manifestent en moyenne une plus grande énergie vitale que les femmes (67 contre 62), et ils sont aussi proportionnellement plus nombreux à jouir d’un niveau d’énergie optimal (23% contre 16% de femmes). Ces différences sont significatives après standardisation pour l’âge. Chez les hommes comme chez les femmes, la proportion ayant un niveau d’énergie optimal est au plus bas dans les caté-gories d’âge entre 25 et 44 ans (Figure 8a), une tranche de vie qui correspond pour beaucoup à l’accès et à la réalisation de (nouveaux) rôles sociaux et de responsabilités dans les sphères familiale, civile et professionnelle.
En Région flamande comme dans les deux autres régions, le niveau moyen d’énergie varie de manière significative en fonction du niveau d’éducation (score variant de 59 dans la classe des ménages avec le diplôme le moins élevé à 66 parmi les personnes issues des ménages les plus instruits). Ce n’est pourtant pas le cas lorsque l’on considère la distribution des proportions de personnes avec un niveau d’énergie optimal: celle-ci ne varie pas selon les classes éducationnelles considérées. Le niveau d’énergie ne varie pas non plus en fonction du degré d’urbanisation résidentielle.
Figure 8 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b) pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant un score d’énergie vitale optimal (SF-36/VT > 78,3), par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
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En Flandre, on observe une baisse du niveau moyen d’énergie, ainsi qu’un taux moins élevé de personnes ayant un niveau d’énergie optimal entre les années 2004-2008 d’une part, et 2013 d’autre part. Ces diffé-rences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région bruxelloiseLe niveau d’énergie chez les Bruxellois (score moyen de 55) est plus bas qu’en Flandre (65) et équivalent à celui des Wallons (55). Seulement 10% des Bruxellois atteignent le niveau d’énergie optimal défini sur base du critère national (moyenne + une déviation standard). On retrouve à Bruxelles la même disparité qu’ailleurs entre les femmes et les hommes au regard du niveau moyen d’énergie (53 contre 57), la dif-férence étant significative après standardisation pour l’âge. Par contre, la proportion de femmes (8%) et d’hommes (11%) ayant un niveau d’énergie optimal n’est pas statistiquement différente après standar-disation pour l’âge. L’énergie vitale ne semble pas lié à l’âge, du moins une distribution particulière de la moyenne par tranche d’âge ne ressort-elle pas clairement (Figure 9a). On remarque toutefois une plus grande proportion de femmes ayant une énergie optimale chez les plus jeunes (13% à 15-24 ans) par rapport aux groupes plus âgés. La proportion des hommes avec une énergie optimale est plus impor-tante dans les groupes d’âge de 55 à 74 ans. Les différences entre groupes d’âge n’atteignent cependant pas le seuil de signification statistique, quel que soit le sexe.
A Bruxelles, on observe un gradient socio-éducatif positif pour les scores moyens d’énergie. Les diffé-rences observées par niveau d’éducation sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Pour ce qui est de la distribution des pourcentages de personnes ayant une énergie optimale, seule une classe socio-éducative marque la différence: les personnes issues d’un ménage avec un diplôme du secondaire supérieur sont plus nombreuses à manifester un niveau d’énergie optimal que celles des autres classes.
Enfin, on observe une stabilité dans le temps du niveau moyen d’énergie des Bruxellois ainsi que de la proportion des habitants ayant un niveau d’énergie optimal, stabilité confirmée après standardisation pour l’âge et le sexe.
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Figure 9 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b) pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant un score d’énergie vitale optimal (SF-36/VT > 78,3), par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
(a) Moyenne
(b) Proportion
Région wallonneLe score moyen d’énergie vitale en Wallonie (55) est comparable à celui de Bruxelles (55) mais nettement inférieur à celui obtenu en Flandre (65), après standardisation pour l’âge et le sexe. Comme ailleurs, les hommes ont en moyenne plus d’énergie vitale que les femmes (57 contre 54, différence significative), bien que la différence par sexe se soit atténuée par rapport à l’enquête de 2008. La distribution par âge selon le sexe ne donne pas une image très claire (Figure 10a et 10b). Le pourcentage d’hommes ayant une énergie optimale est relativement élevé chez les jeunes de moins de 25 ans (20%) et tend à diminuer avec l’âge (3% parmi les plus de 75 ans), sauf entre 55 et 74 ans (13%), où l’on perçoit un regain d’énergie. La tendance semble inversée chez les femmes : 5% seulement ont une énergie optimale parmi les jeunes de moins de 25 ans, et cette proportion augmente pour atteindre 21% des aînées, sauf à 45-54 ans (2,5%) et 65-74 ans (7%) où cette augmentation est ralentie.
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Figure 10 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b) pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant un score d’énergie vitale optimal (SF-36/VT > 78,3), par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
(a) Moyenne
(b) Proportion
En Région wallonne, on observe une différence de niveau d’énergie vitale (score moyen et proportion de personnes ayant un niveau optimal) entre la classe la moins instruite et la classe la plus instruite, les différences étant significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Le degré d’urbanisation du milieu de vie ne semble pas influencer la distribution des indicateurs d’énergie vitale. L’analyse tempo-relle indique une légère augmentation du niveau de vitalité en Région wallonne entre 2004 et 2008, et une légère baisse observée en 2013 par rapport à 2008, mais cette dernière n’est pas statistiquement significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
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Bien-être psychologique et énergie vitalePour résumer, quelques tendances se dégagent pour les indicateurs de bien-être psychologique géné-ral et la santé mentale positive :
• Les indicateurs étudiés avaient déjà montré en 2008 un léger déclin dans le temps du niveau de bien-être et d’énergie vitale dans la population belge, et cette détérioration se confirme clairement au travers de l’enquête de 2013.
• Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à éprouver un mal-être psychique et leur niveau d’énergie vitale est moins élevé que celui des hommes.
• La relation entre les groupes d’âge et les indicateurs de bien-être et d’énergie vitale tend glo-balement à indiquer des valeurs moins favorables dans la population active, soit entre 25 et 54 ans, voire 64 ans. Selon les régions, on observe parfois un regain de difficultés psychologiques parmi les jeunes de 15-24 ans en 2013 par rapport aux données recueillies en 2008.
• Il faut toutefois préciser que chez les jeunes de 15-24 ans, les garçons sont relativement préservés des difficultés psychologiques, tandis que les jeunes femmes sont, elles, particulière-ment affectées.
• Le bien-être et le niveau d’énergie sont globalement déterminés par le milieu socio-éducatif dans lequel la personne évolue, ces indicateurs étant plus favorables dans les milieux les plus instruits.
• Les indicateurs de bien-être psychologique et de niveau d’énergie sont plus favorables en Flandre que dans les deux autres régions du pays.
4.3. TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE (SL_1)
L’indicateur de troubles du comportement alimentaire est construit à partir d’une échelle de dépistage validée (le « SCOFF ») à 5 questions. La somme des réponses positives dichotomisée à la note-seuil de [2+] définit les personnes qui sont susceptibles de rencontrer des problèmes de conduite alimentaire. Toutefois, cet instrument tend à surévaluer le risque de présenter le trouble, car telle est la fonction des instruments de dépistage, alors que celui-ci devrait être confirmé par un diagnostic spécialisé ulté-rieur. Il faut donc rester prudent dans l’interprétation des chiffres rapportés. Les troubles considérés ici se réfèrent plus particulièrement aux deux formes en apparence contraires (mais souvent complémen-taires): la restriction alimentaire avec l’anorexie mentale et l’excès alimentaire avec la boulimie.
4.3.1. BELGIQUE
Selon le seuil défini pour calculer la prévalence des troubles du comportement alimentaire, il apparaît que 8% de la population de 15 ans et plus pourrait en souffrir en Belgique.
Analyse par sexe et par âgeLes femmes sont plus nombreuses à montrer des signes d’un trouble du comportement alimentaire que les hommes (respectivement 10% et 6%) et cette différence est significative après standardisation pour l’âge.
La prévalence des troubles du comportement alimentaire diminue quelque peu avec l’âge. Ils concernent entre 10% et 12% des personnes âgées de 15 à 44 ans, diminue à 7-8% chez les personnes âgées de 45 à 74 ans, pour ensuite tomber à 2% parmi les personnes âgées de 75 ans et plus. La distribution par âge diffère cependant en fonction du sexe. Chez les hommes, on observe une distribution relativement stable de la prévalence des troubles en fonction de l’âge (Figure 11). Chez les femmes, on constate bel et bien un déclin avec l’âge, puisqu’elles sont 16-17% à en souffrir dans les groupes des 15-34 ans, une proportion qui diminue progressivement jusqu’à 2% chez les ainées.
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Figure 11 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) susceptible de présenter des troubles du comportement alimentaire, selon le score au SCOFF [2+], par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013
Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLes troubles du comportement alimentaire apparaissent moins fréquemment dans le groupe des per-sonnes issues des ménages les plus instruits (6%) par rapport à celles des ménages moins scolarisés (11%). Si cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe, on n’observe toute-fois pas de gradient social linéaire.
Les personnes susceptibles de manifester des troubles du comportement alimentaire sont plus nom-breuses dans les zones urbaines (10%), que semi-urbaines (6%), et la différence reste statistiquement significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Evolution au cours du temps Les troubles du comportement alimentaire sont examinés pour la première fois dans cette enquête de 2013, une comparaison des résultats dans le temps n’est donc pas possible.
4.3.2. RÉGIONS
Comme pour les autres indicateurs de santé mentale étudiés jusqu’à ce point, les résultats obtenus en Flandre sont plus favorables que ceux dans les deux autres régions du pays. Les différences observées entre la Flandre (7%) d’une part, et les régions bruxelloise (13%) et wallonne (11%) d’autre part, restent statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région flamandeEn Flandre, 8% des femmes et 5% des hommes manifesteraient des troubles du comportement alimen-taire. Cette différence est significative après standardisation pour l’âge.
La relation entre l’âge et les troubles du comportement alimentaire est significative après standardisa-tion pour le sexe. La prévalence des troubles du comportement alimentaire diminue avec l’âge chez les femmes (Figure 13), passant de 18% chez les plus jeunes à 6% chez les femmes entre 45 et 74 ans, à 2% chez les aînées (75 ans et plus). La prévalence de ces troubles par âge fluctue peu chez les hommes, et reste cantonnée dans une fourchette de 2% à 6%.
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Figure 13 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) susceptible de présenter des troubles du comportement alimentaire, selon le score au SCOFF [2+], par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
Comme au niveau national, la prévalence des troubles du comportement alimentaire est moins élevée dans les ménages ayant bénéficié d’un niveau d’instruction supérieur (3% parmi les diplômés du supé-rieur contre 10% parmi les diplômés du primaire). Si cette différence est significative après standardisa-tion pour l’âge et le sexe, on n’observe toutefois pas de gradient social linéaire. La prévalence des troubles ne varie pas en Flandre selon le degré d’urbanisation, et ce, après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région bruxelloiseLes troubles du comportement alimentaire sont plus fréquents à Bruxelles (13%) que dans les autres régions du pays, mais le taux observé ne diffère que de celui de la Région flamande (6,5%) après standar-disation pour l’âge et le sexe.
Comme partout ailleurs, la différence hommes-femmes au regard des troubles du comportement ali-mentaire (10% et 15% respectivement) est significative après standardisation pour l’âge.
La distribution par âge et par sexe est différente à Bruxelles (Figure 14) qu’en Région flamande. Chez les hommes, la prévalence des troubles du comportement alimentaire augmente avec l’âge pour atteindre son apogée dans le groupe des 45-54 ans (15%), et diminuer ensuite à partir de 65 ans (5%). Chez les femmes, contrairement aux autres régions, la prévalence de ces troubles est plus élevée dans les groupes d’âge de 35 à 54 ans (18-19%) que chez les femmes de 15 à 34 ans (15%).
La prévalence des troubles du comportement alimentaire est également liée au niveau d’éducation à Bruxelles, puisqu’elle régresse de 19% parmi les personnes issues des ménages les moins instruits à 11% parmi celles des ménages les plus instruits, et cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
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Figure 14 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) susceptible de présenter des troubles du comportement alimentaire, selon le score au SCOFF [2+], par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
Région wallonneEn Région wallonne, la prévalence des troubles du comportement alimentaire (11%) se situe entre celle des deux autres régions, mais la différence par rapport à la Région bruxelloise n’est pas (au contraire de la Région flamande) statistiquement significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Figure 15 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) susceptible de présenter des troubles du comportement alimentaire, selon le score au SCOFF [2+], par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
La distinction entre les hommes (9%) et les femmes (13%) quant aux troubles du comportement alimen-taire est significative après standardisation pour l’âge. Chez les femmes, c’est dans le groupe d’âge de 25-34 ans que les troubles du comportement alimentaire sont les plus fréquents (25%), suivi d’une dimi-nution progressive selon l’âge (Figure 15). Chez les hommes, on ne distingue pas de pattern clair selon
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les groupes d’âge, mais il est intéressant de noter que la prévalence de ces troubles est égale à celui des femmes à partir des classes d’âge de 45 ans, tandis que la différence entre les genres se marque dans les groupes plus jeunes, en défaveur des femmes.
La prévalence des troubles du comportement alimentaire est distribuée de manière atypique en fonc-tion des classes d’éducation, mais elle est toutefois plus basse dans la classe la plus scolarisée (9%) par rapport à la classe la moins instruite (11%), et ce après standardisation pour l’âge et le sexe. Le degré d’urbanisation du lieu de résidence n’est pas en lien avec la fréquence de ce trouble.
4.4. TROUBLES DÉPRESSIFS (SL_2)
L’indicateur de troubles dépressifs est calculé à partir des réponses à une sous échelle du SCL-90-R. Selon l’auteur du questionnaire, les troubles dépressifs tels qu’ils sont évalués ici correspondent au concept général de «syndrome dépressif» dont les principaux traits sont des changements au niveau de l’humeur ou de l’affect (dans le sens de la dépression), une réduction de l’énergie et une baisse du niveau d’activité générale, de même qu’une diminution de la capacité de ressentir du plaisir et de l’intérêt pour les choses, une baisse de la concentration et une fatigue injustifiée.
4.4.1. BELGIQUE
Basé sur notre critère qui définit les « cas » de dépression, il apparaît que 15% de la population âgée de 15 ans et plus présente des symptômes pouvant évoquer la présence d’un trouble dépressif, ce qui représente une augmentation considérable par rapport aux chiffres obtenus en 2008 (10%).
Analyse par sexe et par âgeLes femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à manifester des symptômes dépressifs (18% contre 12%) et cette différence est significative après standardisation pour l’âge. Sans distinction du genre, la prévalence des troubles dépressifs semble moins élevée avant l’âge de 45 ans et entre 65-74 ans (12-13%), tandis qu’elle s’élève à 16-17% dans le groupe de 45-64 ans, et atteint 19% chez les aînés de75 ans et plus. Cette progression n’est pas significative après standardisation pour le sexe.
La distribution du trouble dépressif par âge diffère toutefois entre les hommes et les femmes (Figure 16b), et elle change depuis la dernière enquête en 2008 (Figure 16a). Le premier constat qui ressort de la comparaison par année d’enquête est la forte augmentation de ce trouble parmi les jeunes femmes de 15-24 ans (de 7% en 2008 à 21% en 2013), mais aussi chez les femmes de 45-54 ans (de 15% en 2008 à 21% en 2013). Chez les hommes, l’augmentation du nombre relatif de ceux souffrant de troubles dépres-sifs est importante dans tous les groupes d’âge à partir de 25 ans, à l’exception du groupe des 65-74 ans.
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Figure 16 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, (a) en 2008 et (b) en 2013, Enquête de santé, Belgique, 2013
(a) 2008
(b) 2013
Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLes analyses par niveau d’éducation montrent de larges disparités dans la prévalence des troubles dépressifs. Ainsi, on compte 27% de personnes affectées dans le groupe avec le niveau de scolarité le plus faible, 16-17% dans les classes intermédiaires, contre 10% des personnes dans le groupe des plus instruits. Ces différences par niveaux sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
La prévalence des troubles dépressifs n’est pas fonction du degré d’urbanisation du lieu de résidence: les différences ne sont pas statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
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Evolution au cours du temps Au niveau national comme dans les trois régions, on observe une forte augmentation de la fréquence des troubles dépressifs en 2013 par rapport aux années d’enquête précédentes, et cette relation tempo-relle quadratique (en forme de U) est statistiquement significative après standardisation pour l’âge et le sexe. De plus, on s’aperçoit (Figure 17) que la progression du trouble avait déjà commencé à s’amorcer en 2008, et ce de manière encore plus marquée dans la Région bruxelloise que dans les deux autres régions.
Figure 17 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
4.4.2. RÉGIONS
Les troubles dépressifs sont proportionnellement moins fréquents en Région flamande (13%), d’une part, que dans les deux autres régions (17% en Wallonie, 18% à Bruxelles), d’autre part, et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région flamandeEn Flandre comme ailleurs, les troubles dépressifs sont plus courants dans la population féminine (16%) que masculine (11%). Cette différence est significative après standardisation pour l’âge.
De manière globale, le profil de distribution des taux en fonction de l’âge et du sexe (Figure 18) est simi-laire à celui de la Belgique, avec des valeurs globalement inférieures. Nous attirons toutefois l’attention ici sur la prévalence particulièrement élevée des troubles dépressifs chez les jeunes femmes de 15-24 ans (25%).
Comme dans les autres régions, on observe un gradient social dans la distribution des troubles dépres-sifs, leur fréquence diminuant à mesure que le niveau éducationnel augmente. En Flandre, les personnes issues des zones rurales (16%) sont plus nombreuses que celles des urbanisations (11%) à éprouver des troubles dépressifs, et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. Comme ailleurs dans le pays, en Flandre les troubles dépressifs ont fait un bond énorme depuis 2001-2008, pas-sant d’une prévalence de 7-8% à 13% en 2013. Cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
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Figure 18 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
Région bruxelloiseLa prévalence des troubles dépressifs a amorcé sa croissance à Bruxelles déjà en 2008 (10% en 2001 et 2004 - 14% en 2008 – 18% en 2013), soit antérieurement aux autres régions dans lesquelles l’augmenta-tion n’apparait qu’en 2013. Les différences de prévalence par année d’enquête sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Par ailleurs, on observe comme dans les autres régions un écart entre les genres : les troubles dépressifs se rencontrent chez 14% des hommes et 22% des femmes, cette différence étant significative après stan-dardisation pour l’âge.
Figure 19 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
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Chez les hommes comme chez les femmes, on observe une distribution en parapluie des troubles dépres-sifs en fonction des groupes d’âge entre 15 et 74 ans (exception faite des aînés de 75 ans et plus, où les troubles dépressifs touchent 23% des individus). Contrairement à la Flandre et à ce qui était observé à Bruxelles en 2008, la prévalence des troubles dépressifs n’est pas (n’est plus) aussi élevée chez les jeunes de 15-24 ans (soit 9% actuellement - contre 16% en Flandre, ou contre 13% à Bruxelles en 2008). Il ressort en outre (Figure 19) qu’une femme sur quatre de 35 à 54 ans présente une symptomatologie dépressive, un taux qui se porte à une femme sur trois au-delà des 75 ans.
Ici aussi, le niveau de scolarité joue un rôle important, puisque la prévalence des troubles dépressifs dimi-nue de 34% à 14% à mesure que le niveau d’éducation augmente, et les différences de prévalence entre les classes d’éducation restent significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région wallonneEn Région wallonne, 13% des hommes et 20% des femmes manifestent un trouble dépressif, ce qui représente une hausse considérable par rapport aux chiffres de 2008 (respectivement 7% et 13%). Ces chiffres sont plus élevés qu’en Région flamande, même après standardisation pour l’âge et le sexe, mais ils sont similaires à ceux de la Région de Bruxelles-Capitale.
Figure 20 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
Chez les femmes, les troubles dépressifs concernent 15% d’entre elles avant l’âge de 45 ans. La préva-lence des troubles dépressifs est à son apogée parmi les femmes dans les groupes d’âge de 45-54 ans (28%) et de 75 ans et plus (26%) (Figure 20).
Ici aussi, l’éducation joue un rôle protecteur quant à la symptomatologie dépressive, puisqu’entre les classes les plus instruites et celles qui le sont le moins, les taux de prévalence sont du simple au double, soit respectivement 13% et 28%. Le degré d’urbanisation n’a pas d’influence probante sur les troubles dépressifs après standardisation pour l’âge et le sexe. Enfin, la prévalence des troubles dépressifs en Région wallonne (18%) a fortement augmenté depuis l’enquête de 2008 (11%), cette différence étant significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
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4.5. TROUBLES ANXIEUX (SL_3)
L’indicateur des troubles anxieux est également obtenu à partir d’une sous-échelle du SCL-90-R. L’anxiété et la tension mentale dont il s’agit ici comprennent une facette émotionnelle (inquiétude, peur, craintes, etc.) et une facette somatique (muscles tendus, tremblements, bouche sèche, sueurs, maux d’estomac, diarrhée, etc.). Ces deux facettes sont mesurées grâce à cette sous-échelle, et sont référées dans le texte sous l’appellation de « troubles anxieux ».
4.5.1 BELGIQUE
Selon le seuil de définition des « cas » utilisé dans les analyses, quelque 10% de la population âgée de 15 ans et plus souffre de troubles anxieux, ce qui est plus étendu que ce qui avait été relevé dans les enquêtes précédentes (6%).
Figure 21 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, (a) en 2008 et (b) en 2013, Enquête de santé, Belgique, 2013
(a) 2008
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Analyse par sexe et par âgeLes problèmes d’anxiété se rencontrent davantage chez les femmes (13%) que les hommes (7%), et la différence observée est significative après standardisation pour l’âge. Par rapport à l’enquête de 2008, le taux d’anxiété se distribue différemment au travers des groupes d’âge (Figures 21a et 21b). Ainsi, on constate du côté des femmes que les taux ont surtout augmenté chez les jeunes de 15-24 ans (5% en 2008, 15% en 2013) et dans le groupe d’âge de 55-64 ans (8% en 2008 – 15% en 2013). Du côté des hommes, c’est dans le groupe des 25-34 ans que l’on rencontre la plus grande proportion d’individus avec des troubles anxieux (9%).
Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLa distribution de la prévalence des troubles anxieux varie en fonction du niveau d’éducation du ménage. Ainsi, on rencontre plus fréquemment des personnes souffrant de troubles anxieux dans les ménages les moins scolarisés (20%) que dans ceux avec un niveau de scolarité plus élevé (entre 7% et 11%). Les différences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Les personnes anxieuses se ren-contrent plus souvent dans les zones rurales (12%) que dans les zones plus urbanisées (9%), mais les différences ne sont pas significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Evolution au cours du temps Jusqu’ici, la prévalence des troubles anxieux était restée stable dans le temps (Figure 22) au niveau natio-nal (environ 6% pour les trois années d’enquête entre 2001 et 2008), mais à l’instar des autres indicateurs de santé mentale, la fréquence de ces troubles a augmenté depuis ces cinq dernières années (10% en 2013).
Figure 22 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
4.5.2. RÉGIONS
Les troubles anxieux sont moins fréquents au sein de la population en Région flamande (9%) qu’en Région wallonne (11%) et bruxelloise (12%), et ces différences régionales sont significatives après stan-dardisation pour l’âge et le sexe. La progression de la fréquence des troubles anxieux se marque dans les trois régions, mais celle-ci avait déjà débuté à Bruxelles en 2008, alors qu’elle n’est observée qu’à partir de l’enquête de 2013 en Flandre et en Wallonie.
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Région flamandeComme ailleurs, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à éprouver de l’anxiété (12% contre 6%), et cette différence est significative après standardisation pour l’âge. La distribution de la prévalence des troubles anxieux par âge et par sexe est analogue à celle décrite au niveau national (Figures 21b et 23), avec des taux toutefois moins élevés en Région flamande. On retrouve ici cette même particularité que pour les troubles dépressifs chez les jeunes filles de 15-24 ans, à savoir une augmentation impor-tante de la prévalence des troubles anxieux depuis la dernière enquête (3% en 2008 contre 16% en 2013). Une telle augmentation ne s’est toutefois pas produite parmi les jeunes bruxelloises et wallonnes. L’âge semble moins être un facteur d’influence chez les hommes, où l’on peut distinguer deux paliers dans la prévalence du trouble anxieux: autours de 5% chez les hommes de 15 à 54 ans et autours de 7-8% après 55 ans.
Les troubles anxieux sont plus fréquents dans le groupe des ménages les moins scolarisés (23%) par rap-port aux autres niveaux d’éducation (de 6% à 10%), et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. La fréquence des troubles anxieux varie en fonction du degré d’urbanisation en Flandre: elle est plus élevée en zone rurale (13%) que dans les localités semi-urbaines (9%) et urbaines (6%). Les différences observées entre ces trois niveaux d’urbanisation sont significatives après standar-disation pour l’âge et le sexe. La prévalence de l’anxiété était stable dans le temps de 2001 à 2008 en Région flamande (5%-6%), mais elle a fortement progressé en 2013 (9%).
Figure 23 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
Région bruxelloiseLa prévalence des troubles anxieux (12%) est plus élevée en Région bruxelloise qu’en Flandre, et cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. La disparité des troubles anxieux par sexe est moins marquée à Bruxelles (10% des hommes contre 14% des femmes) que dans les deux autres régions.
La distribution par âge à Bruxelles semble inversée par rapport à celle observée en Flandre. A Bruxelles, les jeunes sont relativement moins affectés par des troubles anxieux (7% des 15-24 ans) que dans le reste du pays, surtout les jeunes hommes (2% des 15-24 ans). C’est dans le groupe d’âge de 35-44 ans que l’on trouve la plus grande proportion de personnes souffrant d’anxiété (17%), tout spécialement du côté des femmes (20%).
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Figure 24 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
Le niveau d’éducation est également lié à la présence de troubles anxieux, avec un gradient inversement proportionnel au niveau de scolarisation. Les différences restent significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. La prévalence des troubles anxieux continue sa progression à Bruxelles, passant de 7% en 2001-2004, à 9% en 2008 et 12% en 2013.
Région wallonneEn Région wallonne, 9% des hommes et 14% des femmes manifestent des symptômes de troubles anxieux. La distribution selon l’âge et le sexe est encore différente que celle obtenue dans les autres régions du pays (Figure 25). Les jeunes Wallons (15-24 ans), comme les jeunes Bruxellois, sont moins nom-breux à éprouver des troubles anxieux que leurs pairs Flamands. Par contre entre 25-34 ans, les Wallons (15%) sont plus nombreux à connaitre des troubles anxieux que les Flamands (7%) ou les Bruxellois (9%). En Région wallonne, les femmes entre 45 et 54 ans (21%) et entre 55 et 64 ans (17%) sont les plus suscep-tibles de traverser un épisode anxieux. La prévalence de l’anxiété retombe chez les plus de 65 ans, tant chez les femmes que chez les hommes.
La fréquence des troubles anxieux est inversement liée au niveau d’éducation, mais les différences sont moins marquées que dans les deux autres régions: leur prévalence passe de 9% chez les diplômés du supérieur à 15% dans le groupe des ménages les moins scolarisés. Par ailleurs, la prévalence de l’anxiété ne semble pas liée au degré d’urbanisation du milieu de vie. Enfin, la fréquence des troubles anxieux a clairement augmenté en Wallonie (11%) par rapport aux autres années d’enquête (7-8%), la différence étant significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
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Figure 25 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
4.6. TROUBLES DU SOMMEIL (SL_4)
L’indicateur des troubles du sommeil est évalué à partir de trois questions du SCL-90-R. Ils incluent les problèmes d’endormissement, de réveil prématuré et de qualité du sommeil. Une personne est classée comme ayant un trouble du sommeil si elle a répondu positivement à chacune de ces trois facettes.
4.6.1. BELGIQUE
Analyse par sexe et par âgeEn 2013, les troubles du sommeil touchent pas moins de 30% de la population âgée de 15 ans et plus, soit 33% des femmes et 26% des hommes (différence significative après standardisation pour l’âge).
Les problèmes de sommeil évoluent avec l’âge (Figure 26), et sont présents chez 24% des plus jeunes (15-24 ans) jusqu’à 37% des aînés. Les troubles du sommeil affectent de manière prédominante les femmes de 75 ans et plus (41%). C’est dans les groupes d’âge avant 55 ans que l’on observe la plus forte augmen-tation de la fréquence du mauvais sommeil par rapport aux résultats de 2008.
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Figure 26 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, (a) en 2008 et (b) en 2013, Enquête de santé, Belgique, 2013
(a) 2008
(b) 2013
Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLes troubles du sommeil se rencontrent moins fréquemment dans les groupes ayant le niveau d’éduca-tion le plus élevé (26%) que dans les groupes moins scolarisés (31% à 43%). Les différences sont statisti-quement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. La fréquence des troubles du sommeil ne semble pas être liée au degré d’urbanisation du milieu de vie (après standardisation pour l’âge et le sexe).
Evolution au cours du temps La prévalence des troubles du sommeil a fortement augmenté depuis l’enquête de 2008 (Figure 27) au niveau national et pour chaque région prise individuellement. Sur l’ensemble du territoire belge, quasi-ment une personne sur trois (30%) dort mal, et cela varie de 28% en Flandre à 33% à Bruxelles.
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Figure 27 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score au SCL-90R, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
4.6.2. RÉGIONS
Bien que les troubles du sommeil aient évolué de manière différente dans les trois régions du pays au cours du temps, on observe une augmentation notable du problème dans chacune d’elles en 2013. Il n’en reste pas moins que la prévalence des troubles du sommeil est moins élevée dans la Région fla-mande par rapport aux autres. Après standardisation pour l’âge et le sexe, seules les différences de pré-valence entre la Flandre et chacune des deux autres régions sont significatives.
Région flamandePlus d’une personne sur quatre (28%) éprouve des problèmes de sommeil en Flandre. Ces difficultés incombent davantage aux femmes (32%) qu’aux hommes (24%) (Figure 28), et cette différence est signi-ficative après standardisation pour l’âge. Les troubles du sommeil sont déjà bien présents chez les jeunes de 15-24 ans (26%) et se maintiennent à cette fréquence jusque dans le groupe des 35-44 ans (23%). La proportion d’individus qui manifeste ces troubles augmente ensuite à partir de 45-54 ans (29%) pour atteindre 37% parmi les aînés de 75 ans et plus.
On observe pour ces troubles un lien avec la classe sociale: les troubles du sommeil touchent davantage de personnes issues du milieu le moins scolarisé (44%) que des milieux plus instruits (25% à 29%). Après standardisation pour l’âge et le sexe, la proportion de personnes souffrant de troubles du sommeil est plus élevée dans les zones semi-urbanisées que dans les zones urbaines, et seule cette différence reste significative. Enfin, en 2013, la prévalence des troubles du sommeil a progressé de manière importante (20% de 2001 à 2008 et 28% en 2013) et cette différence est statistiquement significative après standar-disation pour l’âge et le sexe.
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Figure 28 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
Région bruxelloiseEn Région bruxelloise, un habitant sur trois souffre de troubles du sommeil (33%) et les femmes dorment moins bien que les hommes (35% versus 31%, respectivement). La distribution par âge et par sexe est représentée dans la Figure 29. Ainsi, un jeune de 15-24 ans sur quatre (20% des hommes et 30% des femmes) a un mauvais sommeil, tandis que cette proportion de mauvais dormeurs augmente encore avec l’âge, avec un pic à 39% dans le groupe des 35-44 ans, suivi d’une diminution. Ensuite, 43% des per-sonnes âgées rapportent des troubles du sommeil à Bruxelles.
Figure 29 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
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Comme ailleurs, on observe un gradient social puisque la fréquence des troubles du sommeil baisse à mesure que le niveau d’éducation atteint s’élève: de 46% pour le niveau du primaire à 31% pour le niveau de l’enseignement supérieur, et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
A la différence de la Région flamande, la prévalence des troubles du sommeil a augmenté plus tôt à Bruxelles, passant de 19% en 2004 à 25% en 2008 et 33% en 2013. Ces différences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région wallonneEn Région wallonne, 35% des femmes et 27% des hommes éprouvent des problèmes de sommeil, et cette différence est significative après standardisation pour l’âge. Chez les femmes de 15 à 44 ans, la prévalence des troubles du sommeil tourne autour de 31-32%, mais elle approche les 38 à 40% à partir de 45 ans (Figure 30). Chez les hommes, les jeunes de 15-24 ans sont relativement préservés des troubles du sommeil (10%) et ce, par rapport aux jeunes femmes du même âge (31%), par rapport aux hommes des autres groupes d’âge (29% à 25-34 ans) ou par rapport aux jeunes hommes du même âge dans les autres régions (20% en Flandre, 25% à Bruxelles). Entre 25 et 64 ans, les hommes sont quasiment aussi nombreux que les femmes à rapporter des troubles du sommeil.
Figure 30 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
Les troubles du sommeil sont moins fréquents dans les milieux favorisés au plan scolaire (26%) par rap-port aux milieux moins scolarisés (34% à 40%), les différences étant statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Les différences en fonction du degré d’urbanisation ne sont pas significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Comme à Bruxelles, la proportion de personnes souffrant de troubles du sommeil avait déjà augmenté en 2008 (24%) par rapport à celui des années pré-cédentes (21%), et cette augmentation s’est encore intensifiée, selon les résultats obtenus en 2013 (32%). Les différences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
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Troubles émotionnelsLes tendances qui se dégagent par rapport aux troubles émotionnels récents (anxiété, dépression, insomnies, mais aussi troubles du comportement alimentaire) se résument comme suite:
• Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à connaître des troubles émotionnels. • Les jeunes étaient jusque maintenant moins à risque de présenter ces troubles, mais leur pré-
valence a nettement augmenté dans ce groupe d’âge selon l’enquête de 2013.• Les personnes moins favorisées sur le plan socio-éducatif ont un risque plus élevé de manifes-
ter des troubles émotionnels.• Les habitants de la Flandre ont une moins grande propension à rapporter des problèmes
d’ordre émotionnels que les habitants des deux autres régions du pays. • La prévalence des troubles émotionnels a fortement augmenté au cours de ces dernières cinq
années, et ce, dans toutes les régions du pays. • Il existe une forte comorbidité entre les troubles émotionnels étudiés. Ainsi, la présence
conjointe d’une symptomatologie dépressive et anxieuse touche 9% de la population âgée de 15 ans et plus, et si l’on y ajoute les troubles du sommeil, il résulte que 7% de la population accumulent ces trois conditions à la fois.
4.7. DÉPRESSION RAPPORTÉE (MH_1 - MH_4)
L’indicateur MH_1 indique la présence (ou non) d’une dépression ayant duré 2 semaines ou plus au cours des 12 derniers mois, telle qu’en témoignent les participants eux-mêmes. Cet indicateur permet d’esti-mer la prévalence d’un an d’un épisode de dépression « auto-déclarée » dans la population âgée de 15 ans et plus. L’indicateur MH_1 se distingue de SL_2 (indicateur de troubles dépressifs, point 4.4 du pré-sent chapitre) en ce sens qu’il est basé sur l’affirmation du répondant d’avoir souffert d’une dépression dans le cours de l’année, alors que l’indicateur SL_2 est basé sur une échelle de mesure (SCL-90R) qui récolte des informations sur un ensemble de symptômes, dont la quantité et la sévérité laissent penser que le répondant souffre de troubles dépressifs au moment de l’enquête.
Les résultats présentés ci-dessous portent principalement sur cet indicateur de dépression rapportée. Les indicateurs qui lui sont liés (MH_2 à MH_4) sont présentés dans les tableaux, mais ne font pas l’objet d’une description textuelle détaillée. Il s’agit des indicateurs relatifs à la prise en charge de la dépression déclarée: consultation chez un professionnel de la santé (MH_2), prise de médicaments (MH_3) ou traite-ment psychothérapeutique (MH_4).
4.7.1. BELGIQUE
Au total, 7% de la population de 15 ans et plus déclare avoir souffert d’une dépression dans l’année qui a précédé l’enquête, ce qui représente un point de pourcentage de plus qu’en 2008. Parmi ces personnes, 81% ont consulté un professionnel de la santé pour ce problème, 72% ont suivi un traitement médica-menteux et 28% ont suivi une psychothérapie.
Analyse par sexe et par âgeLes femmes rapportent plus fréquemment avoir traversé une dépression (8%) que les hommes (5%), et cette différence reste significative après standardisation pour l’âge. Globalement, la prévalence de la dépression rapportée varie en fonction de l’âge: elle est moins élevée chez les jeunes de 15-24 ans (1%), augmente jusqu’à l’âge de 55-64 ans (10%). Comme pour la plupart des autres indicateurs de santé men-tale, les personnes de 65-74 ans sont relativement moins nombreuses à rapporter avoir souffert d’une dépression dans l’année écoulée (7%) par rapport aux groupes d’âge adjacents (10%).
La courbe de distribution par âge varie quelque peu entre les hommes et les femmes (Figure 31). La pré-valence de la dépression rapportée augmente avec l’âge dans les deux groupes, mais retombe fortement chez les hommes à partir de 65 ans, tandis qu’elle progresse encore chez les femmes au-delà de 75 ans, creusant davantage l’écart observé entre les sexes.
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Figure 31 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013
Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLe pourcentage de personnes ayant rapporté une dépression varie avec le niveau d’éducation: il est plus important dans les ménages les moins scolarisés (15%) et diminue progressivement à mesure que le niveau d’éducation atteint s’élève (4% pour les ménages de l’enseignement supérieur). Ces différences entre les niveaux socio-éducatifs sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. La dépres-sion rapportée ne varie pas de manière significative selon le lieu de résidence, après standardisation pour l’âge et le sexe.
Figure 32 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
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Evolution au cours du temps La prévalence d’un an de la dépression rapportée est restée constante depuis 1997 (Figure 32). La légère hausse observée en 2013 au niveau national (mais également au niveau de chaque région prise indé-pendamment) par rapport aux années précédentes ne s’avère pas significative au plan statistique, que ce soit dans les analyses sur les données brutes ou celles sur les données standardisées pour l’âge et le sexe.
4.7.2. RÉGIONS
Les dépressions sont moins fréquemment rapportées par les habitants de la Région flamande (6%) que par ceux de Bruxelles et Wallonie (8%), et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région flamandeEn Région flamande, parmi les 6% de personnes (de 15 ans et plus) qui ont rapporté une dépression dans l’année écoulée, 78% ont consulté un professionnel de la santé pour ce problème, 67% ont reçu des médicaments à cet égard et 23% ont suivi une psychothérapie.
La différence de prévalence de la dépression rapportée entre les hommes (4%) et les femmes (8%) est significative après ajustement pour l’âge. La courbe de distribution par âge et sexe est la même en Flandre qu’au niveau national, mais dans des proportions globalement moins élevées (Figure 33). Il faut toutefois remarquer chez les hommes un taux de dépression plus élevé à l’âge 55-64 ans (9,5%) en com-paraison avec les autres tranches d’âge, taux qui rejoint celui des femmes de cette tranche d’âge. Une deuxième observation mérite d’être relevée et concerne la prévalence élevée de femmes âgées de 75 ans et plus qui rapportent une dépression (14%), ce qui constitue une particularité en Flandre par rap-port aux deux autres régions.
La dépression est moins fréquemment rapportée chez les individus issus des ménages plus favorisés sur le plan scolaire (4% à 5%) que ceux issus de ménages moins scolarisés (10% à 14%) et la différence entre ces deux groupes est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. La dépression rapportée ne varie pas de manière significative selon le degré d’urbanisation du lieu de résidence. La prévalence de la dépression n’a pas évolué de manière statistiquement significative au cours du temps en Région flamande.
Figure 33 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
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Région bruxelloiseA Bruxelles, 8% des personnes de 15 ans et plus rapportent une dépression au cours de l’année écoulée, ce qui est plus élevé qu’en Flandre, mais équivalent à la prévalence en Région wallonne. Parmi elles, 84% ont consulté un professionnel de la santé pour ce problème, 72% ont pris des médicaments contre la dépression et 40% ont suivi une psychothérapie.
Figure 34 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
Contrairement aux autres régions, la différence entre les hommes (7%) et les femmes (8%) par rapport à la dépression n’est pas statistiquement significative après standardisation pour l’âge. On constate cepen-dant un écart important dans la prévalence de la dépression dans le groupe d’âge de 65-74 ans (Figure 34) où 2% des hommes et 12% des femmes ont déclaré en souffrir. L’âge critique pour la dépression semble se situer entre 45 et 54 ans pour les deux sexes (13% des hommes et 15% des femmes).
On observe aussi un gradient socio-éducatif dans la distribution de la dépression à Bruxelles. Le taux de dépression est plus élevé dans les milieux faiblement scolarisés (14% à 16%) et diminue à mesure que le niveau d’éducation augmente : 8% dans le groupe des diplômés du secondaire, 4% dans celui ayant bénéficié de l’enseignement supérieur. Les différences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Comme dans les autres régions, le taux de dépression rapportée n’a pas progressé de manière statisti-quement significative dans le temps après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région wallonneEn Région wallonne comme à Bruxelles, 8% de la population de 15 ans et plus déclare avoir souffert d’une dépression dans l’année écoulée. Parmi ceux qui ont rapporté une dépression, 84% ont consulté un professionnel de la santé pour ce problème, 80% ont pris des médicaments contre la dépression et 30% ont suivi une psychothérapie.
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Figure 35 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
Comme en Région flamande, les hommes (6%) sont moins nombreux que les femmes (10%) à rap-porter une dépression dans l’année écoulée (différence significative après standardisation pour l’âge). La dépression rapportée varie aussi de manière significative en fonction de l’âge. Les femmes (Figure 35) sont plus fortement touchées par la dépression entre l’âge de 45 et 64 ans (13-14%). Les hommes connaissent un âge critique pour la dépression entre 55 et 74 ans, où 9% d’entre eux sont affectés.
En Wallonie, on observe également un gradient socio-éducatif dans la dépression rapportée, avec une prévalence plus élevée dans les ménages défavorisés sur le plan éducatif (16%) que dans les ménages plus instruits (8% pour les niveaux intermédiaires, 5% pour le niveau supérieur). Les différences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. La dépression ne varie pas selon le degré d’ur-banisation lorsque l’on standardise par âge et par sexe (différences non significatives). La prévalence de la dépression rapportée en Wallonie est restée stable au cours du temps.
4.8. IDÉES SUICIDAIRES (SL02_1, SL03_1)
Deux indicateurs se rapportent à la présence d’idées suicidaires, selon la période durant laquelle elles sont apparues, soit : a) au cours de la vie (SL02_1) et b) au cours des 12 derniers mois (SL03_1). Ce dernier indicateur est décrit plus en détail ci-dessous, car la référence aux pensées « récentes » est plus fiable et présente un intérêt épidémiologique plus important que la référence « d’une vie ». Les deux indicateurs sont toutefois présentés dans les tableaux de base en fin de chapitre.
4.8.1. BELGIQUE
En Belgique, 14% de la population âgée de 15 ans et plus déclare avoir sérieusement pensé au suicide au moins une fois dans sa vie, dont un peu plus d’un tiers (soit 5% de la population) au cours des 12 derniers mois.
Analyse par sexe et par âgeLes femmes sont un peu plus nombreuses (15%) que les hommes (13%) à avoir déjà pensé au suicide, mais cette différence n’est pas significative (p = 0,06) après standardisation pour l’âge. De même, elles ne sont pas plus nombreuses que les hommes à y avoir pensé au cours des 12 derniers mois (5%).
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La Figure 40 montre la distribution par âge et par sexe de la fréquence de l’idéation suicidaire récente, et ce pour l’année 2008 (a) et 2013 (b). Outre une légère progression de la prévalence de l’idéation suici-daire récente, on constate que la courbe de distribution par âge et par sexe s’est modifiée dans le temps. Ainsi, chez les hommes, les pensées suicidaires se sont étendues dans les groupes d’âge à partir de 35 ans, et se concentrent davantage dans les groupes d’âge de 35 à 64 ans (+/- 6%). Chez les femmes, ce sont les jeunes de 15-24 ans et celles de 45-54 qui sont les plus touchées (8%), groupes d’âge dans les-quelles l’augmentation de la prévalence entre les deux années est la plus marquée.
Figure 40 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, (a) en 2008 et (b) en 2013, Enquête de santé, Belgique, 2013
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Analyse par rapport aux variables socio-économiquesContrairement à ce qui était apparu en 2008, la présence d’idées suicidaires récentes concerne toutes les couches sociales de la population. En effet, les individus ayant des pensées suicidaires sont un peu plus nombreux dans la classe des ménages diplômés du secondaire supérieur (6%), mais la différence par rap-port aux autres niveaux socio-éducatifs (4% à 5%) n’est pas significative après standardisation pour l’âge et le sexe. De même, le degré d’urbanisation du lieu de résidence ne semble pas être en lien avec la pré-sence de pensées suicidaires récentes (5% dans chaque catégorie) dans le décours de cette année 2013.
Evolution au cours du temps Le pourcentage des personnes ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois est plus élevé en 2013 (5%) par rapport à 2008 (4%) et cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. Cette augmentation de fréquence est surtout le reflet des résultats obtenus en Flandre, seule région où la différence observée entre les deux années (3% en 2008 à 5% en 2013) est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. Les chiffres obtenus en Flandre rejoignent ainsi ceux des deux autres régions en 2013 (5% en Wallonie et 6% à Bruxelles, différences non significatives après standardi-sation pour l’âge et le sexe).
Figure 41 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant déjà eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
4.8.2. RÉGIONS
Région flamandeEn Flandre, 13% de la population a déjà sérieusement pensé au suicide au moins une fois dans sa vie et 5% a eu ce type de pensées au cours des 12 derniers mois.
Comme pour le niveau national, ni l’âge ni le sexe n’influencent significativement la distribution des pensées suicidaires récentes dans la population flamande. Chez les hommes, la prévalence des pensées suicidaires selon l’âge présente une distribution en parapluie, bien que les variations soient de faible amplitude, avec des valeurs atteignant 6% entre 34 et 54 ans (Figure 42b), en augmentation depuis 2008. Chez les femmes, les idées suicidaires apparaissent plus fréquemment dans les tranches d’âge de 15-24 ans (7%) et 35-44 ans (9%). C’est également dans ces tranches d’âge que la progression des idées suici-daires a été la plus importante d’une année à l’autre. Il faut cependant rester prudent dans l’interpréta-tion de l’ensemble de ces résultats, du fait que les intervalles de confiance autours des estimations sont assez larges, dus à la petite taille des échantillons régionaux et à la faible prévalence relative des pensées suicidaires.
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Figure 42 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
La prévalence des pensées suicidaires récentes parmi les résidents de la Flandre ne semble pas lié au niveau d’éducation ni au degré d’urbanisation du lieu de résidence (différences non significatives après standardisation). On constate en région flamande, et contrairement aux deux autres régions, une aug-mentation de la prévalence des pensées suicidaires récentes depuis l’enquête de 2008 (de 3% à 5% en 2013), et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région bruxelloiseEn 2013, 18% de Bruxellois rapportent avoir déjà eu des idées de suicide au cours de leur existence et 6% en ont eu au cours des 12 derniers mois. Ces résultats reproduisent les prévalences obtenues dans l’enquête de 2008.
Comme ailleurs dans le pays, les hommes et les femmes qui rapportent des idées suicidaires récentes le font dans des proportions similaires: 5% des hommes et 6% des femmes, cette différence n’étant pas significative après standardisation pour l’âge.
La distribution par âge et par sexe relative aux pensées suicidaires au sein de la population bruxelloise est présentée dans la Figure 43. La prévalence de l’idéation suicidaire récente varie assez peu selon l’âge, mais les résultats tendent à montrer que les jeunes Bruxellois de 15-24 ans sont plus enclins à les mani-fester (10% des jeunes hommes, 9 % des jeunes femmes) que les résidents plus âgés, bien que la diffé-rence ne soit pas statistiquement significative.
En outre, on ne trouve pas à Bruxelles de gradient socio-éducatif significatif dans la distribution de la prévalence des idées suicidaires récentes.
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Figure 43 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
Région wallonneEn Wallonie, 16% de la population a déjà sérieusement pensé à mettre fin à sa vie à un moment de son existence et 5% a pensé au suicide au cours des 12 derniers mois. Ces chiffres n’ont pas évolué depuis la dernière enquête de santé, en 2008 (respectivement 14% et 5% pour ces deux indicateurs).
Figure 44 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
Les hommes et les femmes ont connu ce type de pensées dans des proportions similaires (5%) au cours des 12 derniers mois (différence non significative). Globalement, la distribution de la prévalence des pen-
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sées suicidaires récentes varie peu en fonction des groupes d’âge, si ce n’est que les personnes de plus de 75 ans sont moins nombreuses (2%) que dans les autres tranches d’âge à en faire état. En fait, chez les femmes (Figure 44) la tendance globale indique que la prévalence des idées suicidaires baisse à mesure que l’on progresse dans les classes d’âge, passant de 8% des jeunes femmes de 15-24 ans à 1% chez les ainées de plus de 75 ans. Chez les hommes, la distribution de la prévalence au travers de groupes d’âge suit grosso modo une courbe en parapluie. Ainsi, les idées suicidaires concernent 1% des jeunes hommes de 15-24 ans, proportion qui augmente dans les âges intermédiaires pour atteindre jusqu’à 7% des hommes et qui retombe ensuite à 3% des hommes de 65-74 ans.
Comme dans les deux autres régions, il n’y a pas de gradient socio-éducatif dans la distribution de la prévalence de l’idéation suicidaire. De même, le degré d’urbanisation du lieu de résidence est sans lien apparent avec la survenue de pensées suicidaires. Enfin, le pourcentage de Wallons ayant rapporté des idées suicidaires au cours de l’année écoulée n’a pas augmenté entre 2008 et 2013 (5%), même après standardisation pour l’âge et le sexe.
4.9. TENTATIVES DE SUICIDE (SL04_1, SL05_1)
Les comportements suicidaires et le suicide accompli constituent un problème important en santé publique par leur caractère violent, autodestructeur et fatal, par l’ampleur de la souffrance sous-jacente et celle causée à l’entourage, par les coûts sociaux et économiques que ces gestes impliquent. L’étude des comportements liés au suicide ont donc pleinement leur place dans une enquête de santé. Il n’en reste pas moins que les tentatives de suicide représentent une problématique qu’il est difficile d’appré-hender dans les enquêtes en population générale, parce que le sujet est sensible, tabou et peut don-ner lieu à une sous-estimation du phénomène, mais aussi parce que les prévalences restent malgré tout assez faibles. Dès lors, le petit nombre de cas recensés dans l’échantillon de l’enquête ne permet pas d’effectuer des analyses approfondies sur leur lien avec divers caractéristiques sociodémographiques et d’en tirer des conclusions assurées, surtout lorsque ces analyses sont réalisées au niveau régional. Dans l’échantillon de l’enquête de 2013, 31 personnes (17 hommes et 12 femmes) sur 6.235 ont rapporté qu’elles avaient tenté de mettre fin à leur vie dans les 12 mois précédant l’enquête.
Malgré cela, deux indicateurs se réfèrent ici à la question des tentatives de suicide, suivant qu’elles aient eu lieu (a) au cours de la vie (SL04_1) et (b) au cours des 12 derniers mois (SL05_1). Ces indicateurs seront présentés autant que possible en ligne avec la structure classique de ce rapport, sauf dans le cas de trop petits nombres.
4.9.1. BELGIQUE
En Belgique, 4,2% de la population âgée de 15 ans et plus aurait tenté de se suicider au moins une fois dans sa vie et 0,4% (ou 4 personnes sur 1000) aurait tenté de mettre fin à sa vie dans les 12 mois précé-dant l’enquête. Par extrapolation cela reviendrait, à l’échelle de la population de Belgique âgée de 15 ans ou plus, à environ 35.400 personnes ayant tenté de se suicider sur une période de 12 mois. Si l’on rap-porte ce chiffre au nombre de décès par suicide dans la population de 15 ans et plus en 2010 (dernières statistiques publiées), soit 1.994 suicides aboutis, le ratio obtenu est de [18:1], soit 18 tentatives pour un décès par suicide.
Analyse par sexe et par âgePour ce qui est des tentatives de suicide et les suicides aboutis, on considère en général que les ten-dances sont inversées en fonction du sexe et de l’âge, c’est-à-dire que « les femmes sont plus en risque de passer à l’acte que les hommes, qui, eux, sont plus en risque de décès » 5. Par ailleurs, « le risque de décès par suicide augmente avec l’âge alors que le risque de tentatives de suicide décroît ». En d’autres termes, « les tentatives de suicide sont nettement plus fatales chez les hommes et chez les personnes âgées »6
5 http://www.psydoc-france.fr/conf&rm/conf/confsuicide/choquet.html
6 http://www.preventionsuicide.be/ressource/static/files/dossier_introsuicide_septembre2012.pdf
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L’enquête de santé de 2013 montre en effet que la prévalence d’une vie des tentatives de suicide est plus élevée chez les femmes (5,1%) que chez les hommes (3,2%), la différence étant significative après stan-dardisation pour l’âge. En revanche, selon nos chiffres, les hommes et les femmes sont proportionnelle-ment aussi nombreux à avoir tenté de se donner la mort au cours des 12 mois qui ont précédé l’enquête (0,5% contre 0,4%, différence non significative). La distribution par âge de la prévalence des tentatives de suicide indique que les individus de 45-54 ans sont plus nombreux que dans les autres tranches d’âge à rapporter avoir déjà posé un geste de suicide (6,1%) et aussi de l’avoir fait dans les 12 derniers mois (1,0%).
Figure 45 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant tenté de se suicider (a) au cours de la vie, (b) au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013
(a) Prevalence d’une vie
(b) Prévalence d’un an
La Figure 45 montre la distribution par âge et selon le sexe de la prévalence des tentatives de suicide (a) au cours de sa vie et (b) au cours des 12 derniers mois. On remarque clairement chez les femmes que
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l’âge critique pour les deux indicateurs se situe entre 45 et 54 ans : (a) 7,7% et (b) 1,4%. Il apparaît aussi que les jeunes femmes de 25-34 ans sont déjà relativement nombreuses (6,9%) à avoir tenté de se tuer au cours de leur vie. Chez les hommes, les prévalences les plus élevées se situent dans les groupes d’âge entre 25 et 54 ans pour les deux indicateurs relatifs aux comportements suicidaires.
Analyse par rapport aux variables socio-économiquesLa prévalence des tentatives de suicide, que ce soit celle d’une vie ou celle d’un an, n’est pas distribuée de façon homogène dans les différentes classes socio-éducatives. Ainsi, les personnes issues d’un ménage ayant une éducation de niveau supérieure sont moins tentées de mettre fin à leur existence (SL04_1: 2,9% ; SL05_1 : 0,2%) que les personnes appartenant aux ménages moins favorisés sur le plan éducatif (SL04_1: jusqu’à 6,5% et SL05_1: jusqu’à 1,2% ; les résultats les plus critiques étant obtenus dans la classe des diplômés du secondaire inférieur). La différence reste significative après standardisation pour l’âge et le sexe pour chacun des indicateurs considérés.
Le degré d’urbanisation du lieu de résidence n’est pas associé avec le taux de tentatives de suicide au cours de la vie, par contre les tentatives récentes apparaissent plus fréquemment dans les populations vivant dans les zones semi-urbaines (0,8%) que dans les zones urbaines (0,2%) et rurales (0,4%), ces diffé-rences étant significatives après standardisation par âge et par sexe.
Evolution au cours du temps Les Figures 46a et 46b indiquent l’évolution des indicateurs dans le temps pour la Belgique et les trois régions. Il faut cependant se garder d’interpréter les données relatives à la prévalence des tentatives de suicide au cours de l’année écoulée (Figure 46b), car l’échelle de référence de l’axe Y représente des varia-tions qui se situent entre 0% et 1%, soit des variations infimes! En réalité, la prévalence des tentatives de suicide dans les 12 mois précédant l’enquête reste stable à 0,4% pour les trois années d’enquête.
Figure 46 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant tenté de se suicider (a) au cours de la vie et (b) au cours des 12 derniers mois, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
(a) Prévalence d’une vie
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(b) Prévalence d’un an
Au niveau national, le pourcentage des personnes ayant fait une tentative de suicide au cours de leur vie a augmenté entre 2004 (3,7%) et 2008 (4,8%, différence statistiquement significative après standar-disation pour l’âge et le sexe), mais il est ensuite resté stable entre 2008 et 2013 (4,2%, différence non significative après standardisation pour l’âge et le sexe). Les analyses de l’évolution des prévalences des tentatives de suicide (d’une vie et d’un an) dans les différentes régions indiquent qu’elles demeurent constantes depuis l’enquête de 2004 jusqu’à celle de 2013 à Bruxelles et en Wallonie, après standardi-sation pour l’âge et le sexe. En Flandre comme au niveau national, l’augmentation de la prévalence des tentatives est statistiquement significative entre 2004 et 2008, mais pas entre 2008 et 2013.
4.9.2. RÉGIONS
Les tentatives de suicide au cours de la vie sont moins souvent rapportées en Région flamande (3,4%) que dans les deux autres régions du pays (5,5%-5,8%), et cette différence est significative après stan-dardisation pour l’âge et le sexe. En revanche, les résultats relatifs aux tentatives récentes (12 mois) ne montrent pas de différences régionales statistiquement significatives.
Vu les petits nombres de tentatives récentes dans l’échantillon de l’enquête, seul l’indicateur SL04_1 (ten-tatives au cours de la vie) sera analysé en lien avec les variables sociodémographiques au niveau régional.
Région flamandeEn Région flamande, les hommes sont aussi nombreux que les femmes (3,1% et 3,6% respectivement) à rapporter avoir fait une tentative de suicide au moins une fois dans leur vie. La prévalence des tentatives au cours de la vie varie en fonction des groupes d’âge : elle augmente progressivement depuis l’âge de 15-24 ans (1%) jusqu’à l’âge de 45-54 ans (5,1%), pour diminuer ensuite jusqu’à 1,3% à l’âge de 75 ans et plus. La distribution par âge diffère toutefois selon le sexe : chez les femmes (Figure 47), la prévalence d’une vie est la plus élevée dans le groupe des 45-54 ans (6%), tandis qu’elle n’atteint pas les 2% dans les groupes d’âge aux extrémités. La distribution par âge est plus homogène chez les hommes : la préva-lence des tentatives de suicide au cours de la vie tourne autour de 4% entre 25 et 64 ans, et est plus basse dans les groupes d’âge aux extrémités.
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Figure 47 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
Les taux de personnes ayant tenté de se suicider au moins une fois dans leur vie varient en fonction des catégories socio-éducatives. Ainsi les individus issus des ménages qui ont bénéficié d’une éduca-tion supérieure sont moins susceptibles de poser un geste suicidaire (1,8%) que les individus venant de ménages moins scolarisés (de 4,1% à 6,4%). Par contre, après standardisation pour l’âge et le sexe, les différences observées en fonction du degré d’urbanisation du lieu de résidence ne s’avèrent pas statisti-quement significatives.
Comme dans les autres régions, le nombre de tentatives de suicide au cours de l’existence n’a pas évolué entre 2008 et 2013 en Région flamande.
Région bruxelloiseEn Région bruxelloise comme en Flandre, on ne trouve pas de différence hommes-femmes dans le taux de tentatives de suicide au cours de la vie (5,5% versus 6,1%, respectivement). La distribution par âge des tentatives de suicide au cours de la vie révèle des prévalences plus élevées dans deux groupes d’âge en particulier : les jeunes de 15-24 ans (12,2%) et les adultes de 45-54 ans (11,4%). Il faut toutefois rester prudent dans l’interprétation de ces résultats, parce que le petit échantillon des participants à Bruxelles ne permet pas une généralisation fiable. C’est pourquoi la figure qui dépeint la distribution par âge selon le sexe n’est pas présentée ici, ni les analyses par niveau d’éducation.
La prévalence des tentatives de suicide d’une vie est restée stable dans le temps, les différences obser-vées d’une année d’enquête à l’autre n’étant pas significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région wallonneContrairement à ce qui a été observé dans les deux autres régions, les tentatives de suicide sont sexuel-lement déterminées en Région wallonne : 7,9% chez les femmes contre 2,9% chez les hommes, cette dif-férence étant significative après standardisation pour l’âge. Ici, 14% des femmes de 25 à 34 ans ont déjà tenté de se suicider, ce qui représente la valeur la plus élevée selon les groupes d’âge chez les femmes. Chez les hommes, c’est également à l’âge de 25-34 ans que le taux de tentatives rapportées est le plus élevé, soit 5% (Figure 48).
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Figure 48 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
En Région wallonne, les taux de tentatives de suicide d’une vie ne sont pas influencés par les facteurs socio-économiques ni par le degré d’urbanisation du milieu de vie. La progression dans le temps n’est pas significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Pensées suicidaires et tentatives de suicideEn résumé, les grandes lignes qui se dégagent de ces données relatives au parasuicide (idées suici-daires et tentatives de suicide, passées (dans l’existence) ou récentes (< 12 mois) sont les suivantes:
• L’idéation suicidaire n’implique pas forcément un passage à l’acte au regard des prévalences. • L’idéation suicidaire et les tentatives de suicide récentes concernent autant les hommes que les
femmes. En revanche, plus de femmes que d’hommes rapportent avoir tenté de mettre fin à leur jours au moins une fois au cours de leur existence.
• L’âge critique pour ce qui concerne les indicateurs de parasuicide (récents ou passés) se situe entre 45 et 54 ans, mais l’on n’observe toutefois pas de grandes variations dans la distribu-tion des indicateurs par âge. Les aînés (75+) semblent néanmoins peu concernés par ces comportements.
• Les idées suicidaires (passées ou récentes) ne sont pas liées au niveau d’éducation, mais le passage à l’acte le serait: les personnes issues des ménages ayant bénéficié d’une éducation supérieure sont moins nombreuses à avoir tenté de se donner la mort, tant dans les 12 mois que par le passé.
• La Région flamande obtient de chiffres plus favorables que les deux autres régions du pays pour ce qui concerne les indicateurs de parasuicide au cours de l’existence, mais ces différences régionales ne sont pas observées pour les pensées et tentatives de suicide récentes (< 12 mois).
• De plus en plus de personnes rapportent avoir eu des pensées suicidaires (passées ou récentes) au sein de la population belge de 15 ans et plus, et la différence observée entre 2008 et 2013 est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. En revanche, le nombre de ten-tatives de suicide (passées ou récentes) déclaré n’a pas évolué et demeure comparable aux chiffres de 2008.
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4.10. CONSOMMATION DE MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES (MH_5 À MH_7)
La thématique générale de la prise de médicaments est examinée dans le troisième volet du rapport d’enquête, dévolu à l’utilisation des services sociaux et de soins de santé. Ne seront présentées sous ce point 4.10 que les questions qui se réfèrent à l’utilisation de médicaments psychotropes sous ordon-nance médicale au cours des 2 dernières semaines (somnifères, tranquillisants, antidépresseurs), et ce, exclusivement pour les personnes âgées de 15 ans et plus. Les indicateurs suivants sont décrits ci-des-sous : la consommation de sédatifs (MH_5 : somnifères, calmants, tranquillisants), d’antidépresseurs (MH_6) et la consommation de médicaments psychotropes, se référant à la prise sous prescription d’au moins une de ces deux catégories de substances (MH_7).
4.10.1. BELGIQUE
Au niveau national, 16% de la population de 15 ans et plus a consommé un ou plusieurs médicaments psychotropes sous prescription dans les deux semaines qui ont précédé l’interview. Parmi ces médica-ments, les sédatifs (somnifères, tranquillisants) sont plus couramment utilisés (13%) que les antidépres-seurs (8%). Au total, 5% de la population prend conjointement ces deux types de médicaments.
Analyse par sexe et par âgeEn proportion, les femmes sont plus nombreuses que les hommes (20% contre 12% respectivement) à consommer des médicaments psychotropes. La différence par genre se note surtout pour ce qui concerne la consommation de sédatifs (16% contre 10%), mais aussi au regard de la consommation d’antidépresseurs (10% contre 6%). Toutes les différences observées entre la proportion d’hommes et de femmes prenant ces substances sont significatives après ajustement pour l’âge.
Figure 49 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines (a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013
(a) Consommation de sédatifs
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(b) Consommation d’antidépresseurs
La consommation de médicaments psychotropes a une relation linéaire et positive avec l’âge, puisqu’elle est le fait de 3% de jeunes de 15-24 ans et augmente dans chaque tranche d’âge jusqu’à 38% des per-sonnes âgées de 75 ans et plus (44% des femmes et 30% des hommes de cet âge). La Figure 49a illustre cette progression pour ce qui concerne la prise récente (2 dernières semaines) de sédatifs. On remarque que l’écart de prévalence de la prise de sédatifs entre les genres se creuse surtout à partir des groupes d’âge de 65 ans et plus. Il en va de même pour la consommation d’antidépresseurs (Figure 49b), rappor-tée par 15% des femmes de plus de 65 ans, contre 4% des hommes de 65-74 ans et 8% des hommes de 75 ans et plus.
Analyse par rapport aux variables socio-économiquesOn observe un gradient social manifeste parmi les consommateurs de médicaments psychotropes pres-crits. Ainsi, le recours aux psychotropes est plus souvent rapporté dans les milieux les moins scolarisés (33%) et diminue jusqu’à 11% dans le groupe de personnes issues de ménages les plus instruits. La rela-tion avec le niveau d’éducation est significative après standardisation pour l’âge et le sexe, tant pour les médicaments psychotropes dans l’ensemble, que pour chacune des catégories considérées distincte-ment. Le recours aux médicaments psychotropes ne varie pas avec le degré d’urbanisation du milieu de vie.
Evolution au cours du temps Tous types confondus, la consommation de médicaments psychotropes dans la population belge âgée de 15 ans et plus a augmenté de manière linéaire et significative entre 1997 (10%) et 2004 (15%), mais elle n’a plus progressé entre 2004 et 2013 (15%-16%), les différences entre ces trois dernières années d’enquête n’étant pas significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. C’est dire que la légère progression notée d’une année d’enquête à l’autre dans les proportions non-standardisées depuis 2004 est probablement imputable au vieillissement de la population, puisque ces médicaments sont plus fré-quemment utilisés chez les personnes âgées.
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Figure 50 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines (a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
(a) Consommation de sédatifs
(b) Consommation d’antidépresseurs
Cette évolution dite « quadratique » (augmentation suivie d’un palier, voire d’une diminution des pour-centages) est observée pour la consommation de sédatifs (Figure 50a) au niveau national et dans les trois régions du pays. Si l’on observe une baisse significative de la proportion de personnes qui utilisent des sédatifs entre 2008 et 2013 à Bruxelles et en Wallonie, en Flandre par contre, la proportion de consomma-teurs de sédatifs reste stable entre 2008 et 2013. Ces résultats sont obtenus après standardisation pour l’âge et le sexe.
Quant au pourcentage de consommateurs d’antidépresseurs, il poursuit sa croissance selon un modèle d’évolution dit « linéaire » après standardisation pour l’âge et le sexe, et ce aux niveaux national autant que dans les régions.
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4.10.2. RÉGIONS
La consommation de psychotropes est plus élevée en Région wallonne (19%) qu’à Bruxelles (13%) et en Région flamande (16%). De même, c’est en Wallonie que l’on trouve le plus grand nombre de consom-mateurs d’antidépresseurs (10%) proportionnellement à ce qui est rapporté dans les deux autres régions (7% en Flandre et à Bruxelles). Par contre, si le pourcentage de consommateurs de sédatifs est un peu plus élevé en Wallonie (14%) et en Flandre (13%) qu’à Bruxelles (11%), les différences ne sont pas signifi-catives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région flamandeEn Région flamande, 16% de la population de 15 ans et plus a consommé un médicament psychotrope dans les deux semaines qui ont précédé l’interview. Les sédatifs sont plus communément utilisés (13%) que les antidépresseurs (7%).
La consommation de médicaments psychotropes est plus élevée chez les femmes, après standardisation pour l’âge: dans l’ensemble, 19% d’entre elles en consomment, contre 11% des hommes. Cette différence s’établit surtout dans les groupes d’âge à partir de 65 ans, et ce, pour tous types de psychotropes (Figures 51a et 51b). La consommation de psychotropes varie avec l’âge dans une fourchette entre 3% chez les plus jeunes à 38% chez les plus âgés (cf. Tableau en fin de chapitre).
Figure 51 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines (a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
(a) Consommation de sédatifs
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(b) Consommation d’antidépresseurs
Le profil de consommation par âge et par sexe (Figure 51) est sensiblement le même que celui décrit au niveau de la Belgique. Parmi les femmes résidant en Flandre, la prise de sédatifs sous ordonnance (Figure 51a) progresse rapidement après 35-44 ans (passant de 5% à cet âge à 42% chez les aînées), ainsi que chez les hommes après ce même âge (passant de 3% à 35-44 ans, pour atteindre 24% chez les plus âgés). La proportion de femmes sous antidépresseurs augmente de façon linéaire entre le groupe d’âge de 15-24 ans (1%) jusqu’au groupe des plus âgées (16%), tandis que chez les hommes, la proportion sous antidépresseurs augmente progressivement de 0,3% à 15-24 ans pour atteindre un pic à 9% à 55-64 ans.
Comme dans les autres régions, il existe un gradient socio-éducatif négatif dans la consommation de médicaments psychotropes (utilisation plus élevée dans les classes moins éduquées), et c’est aussi le cas pour les sédatifs et les antidépresseurs considérés distinctement. Le degré d’urbanisation n’influence que marginalement la distribution de la consommation. Généralement, elle est un peu plus élevée en zone semi-urbaine que rurale.
Les chiffres en Flandre plaident pour une certaine stabilité du nombre de personnes ayant recours aux médicaments psychotropes depuis la dernière enquête en 2008 (14%). Toutefois, l’analyse des séries temporelles sur les données standardisées pour l’âge et le sexe préconise le modèle d’une progression linéaire du taux d’utilisation de psychotropes entre 1997 et 2013. En ce qui concerne les sédatifs, on parlera plutôt d’une évolution dite « quadratique » qui reflète une augmentation du nombre relatif de consommateurs jusqu’en 2004, suivi d’un palier à 12-13% entre 2004, 2008 et 2013. En revanche, pour ce qui concerne les antidépresseurs, on observe en Flandre une hausse linéaire du nombre d’utilisateurs dans le temps, et la différence entre 2008 et 2013 est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région bruxelloiseA Bruxelles, 13% de la population de 15 ans et plus a consommé, dans les deux semaines précédant l’interview, un médicament psychotrope (sédatif: 11%; antidépresseur: 7%). La consommation de médi-caments psychotropes est un peu plus élevée parmi les femmes (15%) que les hommes (12%) mais cette différence n’est pas significative après ajustement pour l’âge. Il n’y a pas non plus de différence signi-ficative entre les genres, après standardisation pour l’âge, pour ce qui concerne la consommation de sédatifs. En revanche, les femmes sont plus nombreuses (8%) que les hommes (5%) à consommer des antidépresseurs, différence significative après standardisation pour l’âge. Ceci apparaît au regard de la Figure 52b. Par ailleurs, la proportion d’individus qui consomment des psychotropes sous ordonnance progresse de manière linéaire avec l’âge, allant de 2% chez les plus jeunes à 34% chez les plus âgés.
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Figure 52 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines (a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
(a) Consommation de sédatifs
(b) Consommation d’antidépresseurs
La consommation de sédatifs présente également une relation positive avec l’âge, tant dans la popula-tion féminine que masculine (Figure 52a). Si les proportions de consommateurs sont similaires entre les hommes et les femmes jusqu’à l’âge de 65-74 ans, on constate cependant une large différence chez les aînés de 75 ans et plus: ici, 20% d’hommes contre 38% de femmes ont recours à des sédatifs.
Pour ce qui concerne l’utilisation d’antidépresseurs, la progression du nombre de consommateurs en fonction de l’âge se note chez les femmes jusqu’à 65-74 ans (16%), tandis que chez les hommes, c’est entre 45 et 54 ans qu’ils sont les plus nombreux, proportionnellement, à prendre des antidépresseurs (13%).
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A Bruxelles, la prise de sédatifs et d’antidépresseurs est un peu moins élevée dans les milieux les plus scolarisés, mais les différences ne sont pas statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Enfin, les analyses de séries temporelles montrent qu’à Bruxelles, la proportion de personnes sous sédatifs a baissé en 2013 (11%) après une période de stagnation à 14-15% entre 2001 et 2008, et la différence entre ces taux est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. Par contre l’utilisa-tion d’antidépresseurs progresse de manière linéaire dans la population bruxelloise, et cette modélisa-tion statistique est significative, bien que la différence entre 2004-2008 et 2013 ne le soit pas, à propre-ment parler, après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région wallonne
En Région wallonne, 19% de la population de 15 ans et plus consomme des médicaments psychotropes et les femmes sont plus nombreuses (23%) à en consommer que les hommes (14%, différence est signifi-cative après standardisation pour l’âge). Globalement, les sédatifs (14%) sont plus largement utilisés que les antidépresseurs (10%).
La proportion de consommateurs de psychotropes augmente en fonction des groupes d’âge, allant de 3% chez les plus jeunes à 40% chez les plus âgés. Le taux d’utilisateurs de sédatifs croît linéairement en fonction de l’âge (Figure 53a) chez les femmes, et la tendance est la même chez les hommes, si ce n’est que le taux de consommateurs est relativement plus élevé dans le groupe des 55-64 ans (24%) et plus bas dans celui des 65-74 ans, par rapport au tracé de la droite.
Par ailleurs, les personnes qui prennent des antidépresseurs ne sont pas distribuées de la même manière selon les groupes d’âge (Figure 53b). Ici, le nombre de consommateurs masculins augmente progressi-vement selon les groupes d’âge entre 15-24 ans (0.2%) et 55-64 ans (17%) pour baisser ensuite (7% des aînés de 75 ans et plus). Chez les femmes, l’utilisation d’antidépresseurs atteint des proportions élevées dès l’âge de 35-44 ans (15%) et demeure élevée dans les groupes d’âges plus avancés (entre 14% et 17% selon les groupes d’âge).
Figure 53 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines (a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 –Région wallonne
(a) Consommation de sédatifs
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(b) Consommation d’antidépresseurs
Comme en Flandre et au niveau national, on observe en Wallonie un fort gradient socio-éducatif dans l’utilisation des sédatifs et des antidépresseurs, les personnes issues des ménages les plus éduqués y ayant moins souvent recours que les autres, après standardisation pour l’âge et le sexe.
Il apparaît que les antidépresseurs – mais pas les sédatifs – soient consommés à plus grande fréquence dans les zones urbaines que dans les zones semi-urbaines ou rurales (différence significative après stan-dardisation pour l’âge et le sexe).
L’analyse temporelle en Wallonie montre une certaine stabilité dans le temps du nombre de personnes ayant recours aux médicaments psychotropes. Cette stabilité apparente est toutefois due à une diminu-tion significative dans la proportion de consommateurs de sédatifs entre 2008 et 2013, et ce, même dans les analyses standardisées pour l’âge et le sexe. En revanche, pour ce qui concerne les antidépresseurs, on observe en Wallonie une hausse importante du nombre d’utilisateurs entre 2008 et 2013, et cette dif-férence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
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Consommation de médicaments psychotropesL’analyse de la consommation de médicaments psychotropes (dans ce cas-ci : sédatifs et antidépres-seurs) dans la population belge âgée de 15 ans et plus permet de brosser le tableau suivant:
• Au total, 16% de la population a consommé un médicament psychotrope dedans les deux semaines qui ont précédé l’enquête ; il s’agit, dans un certain nombre de cas (5%) d’une poly-consommation de ces médicaments.
• Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à consommer des médicaments psy-chotropes, quel que soit le type de médicament considéré.
• On constate un lien positif manifeste entre la consommation de psychotropes et l’âge, surtout pour ce qui concerne la prise de sédatifs. Ainsi, environ 40% des femmes de plus de 75 ans et 26% des hommes de cet âge ont recours à des tranquillisants ou somnifères.
• Le traitement par psychotropes, quels qu’ils soient, est plus fréquent dans les ménages à plus faibles niveaux d’éducation.
• Le degré d’urbanisation du lieu de résidence n’est pas en lien avec le recours aux psychotropes.• Le traitement par médicaments psychotropes est plus courant en Région wallonne (19%) que
dans les deux autres régions du pays, et cette différence s’explique surtout par la consomma-tion plus élevée d’antidépresseurs en Wallonie.
• Globalement, l’évolution de la consommation des psychotropes dans le temps semble s’être quelque peu stabilisée depuis l’année 2004, et ce, lorsque les comparaisons sont faites sur des données standardisées, c’est-à-dire dans une population égale d’une année à l’autre en termes de proportions par âge et par sexe.
• Si l’on standardise la population selon l’âge et le sexe entre 2008 et 2013, on s’aperçoit que l’utilisation des sédatifs ne s’est pas étendue parmi les citoyens flamands, et qu’elle aurait même diminué à Bruxelles et en Wallonie.
• Il en est autrement de l’utilisation d’antidépresseurs qui poursuit une tendance linéaire croissante dans le temps, dans les trois régions du pays. Pour la Belgique, dans la population standardisée sur base de l’âge et du sexe, la consommation d’antidépresseurs aurait évolué de 3 points de pourcentage en 15 ans (taux ajustés : 3,4% en 1997 à 6,2% en 2013).
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5. DISCUSSION
Jusqu’aujourd’hui, les données relatives à la santé mentale montraient un tableau assez homogène d’une année d’enquête à l’autre, à quelques exceptions près. Les données collectées en 2013 rompent avec cette tendance, puisque bon nombre d’indicateurs étudiés au plan de la santé mentale et du bien-être a montré une détérioration de ces conditions au sein de la population belge entre les enquêtes réa-lisées en 2008 et 2013, signe qui devrait alerter les autorités publiques du pays en cette période de crise économique et sociétale. Car ce qui attire l’attention à la lecture des résultats, c’est que d’une part ce sont les troubles sub-cliniques de type « réactionnels » (mal-être, manifestations anxieuses et/ou dépressives, stress, sommeil perturbé, fatigue) qui ont augmenté dernièrement, et que d’autre part, ce sont les classes de population les plus vulnérables en sont les principales victimes, bien que ces difficultés psychiques semblent justement gagner l’ensemble des citoyens, avec des disparités moins importantes qu’aupara-vant entre les sous-groupes de population.
Evolution des indicateurs de santé mentale depuis la dernière enquête en 2008Sans entrer dans le détail des différences régionales, par ailleurs décrites dans le corps de ce chapitre, les constats que l’on peut faire sur l’évolution de l’état de santé mentale et du bien-être dans la population belge depuis la dernière enquête de 2008 sont les suivants :
• Premièrement, la situation sanitaire s’est empirée pour ce qui concerne le mal-être général, les difficultés psychologiques et la probabilité d’une pathologie mentale plus sérieuse (les trois indicateurs dérivés de l’échelle GHQ-12). Au vu des symptômes les plus couramment évoqués, la problématique concerne avant tout une détresse émotionnelle qui découle du sentiment d’être stressé, tendu, déprimé et malheureux et d’avoir des soucis qui empêchent de dormir.
• Dans la même veine, on observe une perte de vitalité en 2013, que ce soit sous l’angle des valeurs moyennes ou sous celui d’une diminution de la proportion des individus ayant un niveau d’énergie optimal (indicateurs calculés à partir de l’échelle de vitalité du SF-36). C’est dire qu’en comparaison avec 2008, la population ressent davantage un état de fatigue ou d’épuise-ment, et dispose de moins d’énergie et de dynamisme, ressources nécessaires pour faire face aux exigences de la vie.
• Quant aux individus qui présentent une symptomatologie anxieuse et/ou dépressive, leur proportion connait aussi une fameuse avancée depuis la dernière enquête, de même que le nombre relatif de personnes souffrant de troubles du sommeil (indicateurs issus du SCL-90R). Ces résultats corroborent ceux dérivés de l’échelle de mesure du mal-être psychologique décrits plus haut, et ont sans doute à voir avec le contexte de vie des individus.
• Enfin, de plus en plus de personnes rapportent avoir eu des pensées suicidaires (passées ou récentes) au sein de la population belge, sans pour autant passer à l’acte, si l’on s’en réfère au nombre stable de tentatives de suicide dans le temps. L’idéation suicidaire est souvent l’expres-sion d’un épuisement psychologique, d’une souffrance trop intense, d’une vie qui ne fait plus de sens, de problèmes pour lesquels l’individu n’a pas/plus les ressources nécessaires pour les surmonter et l’idée de mort s’impose alors comme seule issue possible à l’impasse.
• Il n’est dès lors pas étonnant de constater une augmentation de l’utilisation d’antidépresseurs au sein de la population, autre signe d’un malaise grandissant. En revanche, le recours à une médication sédative (tranquillisants, somnifères) n’est pas rapporté en 2013 par un plus grand nombre de personnes qu’en 2008, si l’on ajuste les données sur base de l’âge et le sexe de la population.
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La santé mentale de la population belge (de 15 ans et plus) en 2013 : état de la question Les citoyens manifestent en moyenne entre un et deux symptômes psychologiques (1,7 parmi les 12 repris dans l’échelle GHQ) qui traduisent un certain mal-être. En termes de proportions, l’enquête permet toutefois d’estimer que 55% sont exempts de tout symptôme, tandis qu’un tiers de la population (32%) manifesterait au moins deux symptômes, un seuil qui laisse entrevoir la présence de réelles difficultés psychologiques, et 18% des individus présenteraient quatre symptômes ou plus, laissant présager une pathologie mentale plus sévère. Parmi les symptômes les plus couramment cités dans la liste du GHQ, on trouve la sensation d’être constamment tendu(e) et stressé(e) (27%), la perte de sommeil pour cause de soucis (21%) et le sentiment d’être malheureux et déprimé (19%).
De manière récurrente, les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à être affectées par de telles difficultés psychologiques. Il est frappant de constater que les jeunes femmes (15-24 ans) éprouvent déjà dans une large mesure (40%) ces difficultés, alors que les garçons du même âge sont moitié moins nombreux qu’elles à les expérimenter. Pour ce qui est de l’âge, sans distinction des genres, les indices de mal-être sont plus fréquents parmi les individus d’âge actif, c’est-à-dire entre 25 et 64 ans, ce qui porte à croire que les situations professionnelle et/ou familiale pourraient être des facteurs qui en influencent la survenue. Les corrélats socio-économiques ont d’ailleurs une influence notable sur les indicateurs de mal-être: les personnes issues des ménages les plus favorisés sur le plan éducationnel semblent mieux armés pour affronter les aléas de la vie, du moins sont-ils moins nombreux, en propor-tion, à manifester des signes de difficultés psychologiques que les personnes venant des milieux moins éduqués. Il apparaît également que le mal-être et les difficultés psychologiques touchent davantage les habitants des grandes urbanisations. C’est d’ailleurs en Région bruxelloise que l’on trouve la plus forte concentration de personnes avec des difficultés psychologiques (40%) par rapport aux régions wallonne (35%) et flamande (29%).
Par ailleurs, l’étude d’un des facteurs de la santé mentale positive, à savoir la vitalité (par le biais du SF-36), indique les mêmes tendances que rapportées ci-dessus : les femmes (13%) sont moins nombreuses que les hommes (18%) à ressentir un niveau d’énergie optimal, ce niveau optimal est moins souvent atteint dans les tranches d’âge entre 25 et 55 ans (12-15%), et est plus rare parmi les citadins (13%) que parmi les habitants des zones moins urbanisées (16% à 18%). Ici aussi, les résultats relatifs au degré d’énergie optimal sont moins favorables dans les régions bruxelloise et wallonne (10%) qu’en Flandre (19%).
L’examen des types de troubles mentaux les plus courants montre que 8% des citoyens âgés de 15 ans et plus manifeste des comportements qui font penser à un probable trouble alimentaire (selon le SCOFF), 10% présente des manifestations anxieuses, 15% connaît des troubles dépressifs, et 30% signale des troubles du sommeil (selon le SCL-90R). En outre, 7% déclare avoir souffert d’une dépression sérieuse dans l’année qui a précédé l’enquête, 5% a pensé au suicide au cours de cette même période et 4 pour 1000 ont tenté de mettre fin à leur vie. Mis à part ces indicateurs de parasuicide, tous les indicateurs de troubles mentaux évoqués ci-dessus sont plus courants parmi les femmes que parmi les hommes, et tous dépendent, d’une façon ou d’une autre, de l’âge. On observe aussi systématiquement un gradient socio-éducatif dans la distribution de ces troubles, avec des prévalences qui s’élèvent à mesure que le niveau de scolarité des ménages recule. Ces indicateurs de troubles mentaux ne semblent toutefois pas liés au degré d’urbanisation du milieu de vie, mais par contre, la région de résidence est déterminante puisque les prévalences sont moins élevées en Flandre que dans les deux autres régions du pays. Il faut toutefois préciser que les corrélats sociodémographiques de ces troubles varient quelque peu d’une région à l’autre. A cet égard, malgré de meilleurs résultats globaux observés en Flandre, les résultats ont mis en exergue un fait saillant, à savoir un plus grand nombre relatif de jeunes femmes (15-24 ans) qui présentent des troubles de la santé mentale en Région flamande que dans les autres régions du pays, comme les troubles du comportement alimentaire (18%), les troubles anxieux (16%) et dépressifs (25%).
Enfin, 16% de la population belge âgée de 15 ans et plus a consommé des médicaments psychotropes tels que des tranquillisants ou des somnifères (13%) et des antidépresseurs (8%) au cours des deux semaines précédant l’enquête. La prise de ces médicaments suit le même schéma sociodémographique : plus de femmes (20%) que d’hommes (12%) en consomment, sa prise augmente avec l’âge (jusqu’à 38%) et à mesure que le niveau socio-éducatif baisse (33%).
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En guise de conclusionL’enquête de santé présente certaines limites quant à l’épidémiologie des problèmes de santé psychique dans la population. De fait, les estimations sont basées sur des mesures de screening des troubles men-taux (via des échelles de symptômes) ou sur la déclaration des individus eux-mêmes (comme l’indicateur de dépression ou la consommation de psychotropes), plutôt que sur des mesures diagnostiques qui sont souvent plus nuancées. Toutefois, on a pu observer que les résultats étaient jusqu’ici assez proches de ceux rapportés dans des enquêtes d’épidémiologie psychiatrique (16;17).
Malgré cela, d’un point de vue de la santé publique, les données récoltées par le biais de l’enquête sont une source d’information précieuse à plusieurs égards. Selon le rapport du Réseau Social Européen (ESN)7 :
« Il est important d’établir une distinction entre la maladie mentale et la santé mentale. La maladie mentale indique un état clinique de l’esprit diagnostiqué et recouvre des troubles tels que la psychose, la schizophré-nie ou le trouble bipolaire. La santé mentale, quant à elle, est utilisée dans le sens de bien-être mental: elle concerne le fonctionnement et la santé de l’esprit, couvrant le bonheur et la capacité de résister aux événe-ments de la vie. Cependant, il est normal que l’on ait de mauvaises réactions psychologiques face à des évé-nements de la vie tels que l’apparition d’une maladie physique, l’acquisition d’une déficience, la perte d’un parent ou un accroissement des exigences de travail. En fait, de nombreux problèmes de santé mentale se produisent au même moment et agissent comme catalyseur d’effets plus graves sur la vie professionnelle et sociale (…) Un problème de santé mentale peut survenir à tout âge et miner la capacité d’une personne à évoluer dans la société ».
La plus-value des données de l’enquête de santé, c’est précisément de pouvoir identifier les sous-groupes de population (selon l’âge, le sexe, etc.) qui s’avèrent être les plus vulnérables sur le plan de la santé mentale et vers lesquels les actions préventives et de soutien devraient s’orienter. De même, l’enquête étant répétée dans le temps, elle permet de mettre en évidence les changements qui s’opèrent au niveau des indicateurs de santé mentale au gré de l’époque et des circonstances, voire des politiques de santé mises en place. Enfin, l’enquête permet de faire des croisements entre les indicateurs de santé mentale et d’autres facteurs comme par exemple, la consommation d’alcool, de tabac ou de stupéfiants, le recours aux soins de santé, la présence d’incapacités physiques ou de maladies chroniques, etc. Ces analyses ne font cependant pas l’objet de ce rapport, mais des approfondissements peuvent certainement être réali-sés en ce sens.
Les analyses différentielles en fonction de facteurs sociodémographiques ont permis d’identifier quelques sous-groupes à risque pour une mauvaise santé mentale: les femmes et les personnes issues de milieux défavorisés en matière d’éducation sont les principaux groupes concernés par les problèmes de santé mentale – ce sont donc là des groupes prioritaires pour mener des actions préventives, notam-ment en promouvant l’égalités des chances, l’intégration sociale, l’accès aux ressources et aux informa-tions mais aussi aux services d’aide et de soins… Il faut donner les moyens aux femmes et améliorer l’accès à l’éducation afin d’augmenter les capacités à faire face aux événements stressants de la vie, d’ac-céder à des situations professionnelles satisfaisantes, etc.
Les troubles de la santé mentale sont aussi distribués de manière variable selon les stades de l’existence, bien qu’ils semblent avoir gagné l’ensemble de la population, c’est-à-dire que les variations par groupes d’âge sont moins marquées en ces temps de crise qu’auparavant. On remarque malgré tout que les femmes plus jeunes (15-24 ans), les femmes de 45-54 ans et les aînées de plus de 75 ans présentent davantage de troubles de la santé mentale qu’à d’autres périodes de la vie. Les hommes semblent plus particulièrement affectés à l’âge actif (25-54/64 ans). Sans distinction de sexe, on s’aperçoit également que les personnes de 65-74 ans (début de la pension, avant l’avènement de problèmes dû au vieillisse-ment!) sont les plus préservées sur le plan des problèmes mentaux. Quant aux troubles du sommeil, on constate dans l’enquête de 2013 qu’ils ont plus fortement augmenté parmi les jeunes et jeunes adultes
7 European Social Network. Santé mentale et bien-être en Europe: L’approche extrahospitalière Personnalisée. Disponible en ligne : http://www.esn-eu.org/userfiles/Documents/Publications/Thematic_Reports/2011_Mental_Health_and_Wellbeing_in_Europe_FR.pdf
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(15-44 ans) par rapport à 2008, ce qui atténue quelque peu l’importance du gradient positif habituelle-ment observé entre l’âge et les troubles du sommeil. Il reste néanmoins toujours une relation linéaire ascendante entre l’âge et la consommation de psychotropes, celle-ci étant encore très élevée chez nos aînés (39% en consomment après l’âge de 75 ans). Il s’agit donc d’être attentif à promouvoir des actions adaptées aux groupes d’âge qui sont particulièrement exposés aux facteurs de risque sociaux, psycholo-giques, biologiques et environnementaux.
Au cours de ces dernières années, les raisons d’investir dans la santé mentale se sont clarifiées et les autorités des pays européens semblent enfin mesurer à quel point « les troubles mentaux représentent une charge importante pour la société et sont associés à d’importantes pertes de capital humain productif. Une bonne santé mentale et le bien-être sont des facteurs essentiels de cohésion sociale, de progrès économique et de développement durable dans l’Union Européenne. »8
Une démarche européenne relative à la santé mentale entend valoriser la promotion de la santé mentale et des services de soins pour répondre aux besoins des personnes ayant des problèmes de santé men-tale dans tous les États Membres. Ainsi, dans le cadre du Pacte Européen pour la Santé Mentale établi en 2008, les institutions européennes, les États Membres et les différentes parties prenantes s’engagent à agir dans les domaines suivants :
• La prévention de la dépression et du suicide• La santé mentale chez les jeunes et dans le système éducatif• La santé mentale des personnes âgées• La lutte contre la stigmatisation et l’exclusion sociale• La santé mentale sur le lieu de travail
Le pacte reconnaît que c’est aux États Membres qu’il incombe d’agir dans ces domaines, alors que l’UE a pour rôle d’informer, de diffuser les bonnes pratiques et d’inciter les États Membres concernés à prendre des mesures et à lutter contre les inégalités en matière de santé. Le pacte s’appuie sur l’acquis en matière de santé mentale résultant des initiatives adoptées ces dernières années au titre des différentes poli-tiques de l’UE, notamment sur les engagements exprimés par les ministres de la santé des États Membres dans la déclaration sur la santé mentale pour l’Europe adoptée par l’OMS en 2005.
Dans la même veine, le plan d’action global pour la santé mentale établi par l’OMS en 20139 définit des lignes d’action claires pour les Etats Membres en matière de promotion, prévention, traitement, réa-daptation, soins et guérison des troubles mentaux, et met aussi l’accent sur la santé mentale envisagée comme un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, faire face au stress normal de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté.
Enfin, dans le giron de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), les pays impliqués sont de plus en plus nombreux à reconnaître que la mauvaise santé mentale constitue un problème pour les politiques sociales et pour le marché du travail: elle génère en effet des coûts impor-tants pour les personnes concernées, pour les employeurs et pour l’économie toute entière. Face au défi que représente la mauvaise santé mentale au travail, l’OCDE a émis l’avis suivant pour ce qui concerne la Belgique: « le dispositif institutionnel de la Belgique possède un important potentiel. Ses atouts comprennent une législation du travail très progressiste, qui met fortement l’accent sur la prévention des troubles mentaux; le recours plus fréquent, pour les personnes souffrant de ce type de troubles, aux allocations de chômage plu-tôt qu’à des prestations d’invalidité; et enfin, le régime intégré de prestations de maladie et d’invalidité. Il n’en reste pas moins que le système actuel pèche au niveau de la mise en œuvre, et qu’il reste à la fois passif et réactif; par ailleurs, il n’est pas exploité de manière à éviter que les personnes atteintes de troubles mentaux se coupent du marché de l’emploi. Il faudra, entre autres, que les employeurs, la médecine du travail et les socié-tés d’assurance maladie (les mutualités) adoptent une approche plus proactive. »10
8 European Social Network. Santé mentale et bien-être en Europe. Disponible en ligne : http://www.esn-eu.org/userfiles/Documents/Publications/Thematic_Reports/2011_Mental_Health_and_Wellbeing_in_Europe_FR.pdf
9 Organisation Mondiale de la Santé (2013). Plan d’action global pour la santé mentale 2013-2020. Disponible en ligne : http://www.who.int/mental_health/action_plan_2013/fr/
10 http://www.oecd.org/fr/els/emp/santementaleetemploi-belgique.htm
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Et plus loin…Pour en connaître davantage sur l’implication et la mobilisation récente des institutions internationales dans le cadre de la promotion de la santé mentale, nous recommandons de consulter les documents dis-ponibles en ligne sur les sites suivants :
1. Commission européenne > DG Santé & consommateurs > Santé publique > Santé mentale:
http://ec.europa.eu/health/mental_health/policy/index_en.htm
2. Organisation Mondiale de la Santé > Plan d’action pour la santé mentale 2013 -2020: http://www.who.int/mental_health/action_plan_2013/fr/
3. Organisation de coopération et de développement économiques > Projet de l’OCDE sur la santé mentale et l’emploi: http://www.oecd.org/fr/emploi/emp/leprojetdelocdesurlasantementalee-tlemploi.htm
http://www.oecd-ilibrary.org/social-issues-migration-health/making-mental-health- count_9789264208445-en (18)
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7. TABLEAUX
Tableau 1 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 881
Tableau 2 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 882
Tableau 3 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 883
Tableau 4 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 884
Tableau 5 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 885
Tableau 6 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 886
Tableau 7 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 887
Tableau 8 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 888
Tableau 9 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 889
Tableau 10 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 890
Tableau 11 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 891
Tableau 12 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 892
Tableau 13 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 893
Tableau 14 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Belgique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 894
Tableau 15 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Belgique . 895
Tableau 16 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . 896
Tableau 17 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Belgique . . . . . . . . . . . . . 897
Tableau 18 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 898
Tableau 19 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 899
Tableau 20 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Belgique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 900
Tableau 21 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 901
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Tableau 22 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 902
Tableau 23 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Région flamande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 903
Tableau 24 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 904
Tableau 25 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 905
Tableau 26 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 906
Tableau 27 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 907
Tableau 28 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 908
Tableau 29 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 909
Tableau 30 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 910
Tableau 31 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 911
Tableau 32 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Région flamande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 912
Tableau 33 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 913
Tableau 34 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Région flamande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 914
Tableau 35 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 915
Tableau 36 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région flamande . . . . . . . . 916
Tableau 37 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région flamande . . . . . 917
Tableau 38 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 918
Tableau 39 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 919
Tableau 40 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région flamande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 920
Tableau 41 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 921
Tableau 42 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région bruxelloise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 922
Tableau 43 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 923
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Tableau 44 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 924
Tableau 45 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 925
Tableau 46 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 926
Tableau 47 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 927
Tableau 48 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région bruxelloise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 928
Tableau 49 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région bruxelloise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 929
Tableau 50 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 930
Tableau 51 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 931
Tableau 52 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 932
Tableau 53 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 933
Tableau 54 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 934
Tableau 55 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 935
Tableau 56 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région bruxelloise . . . . . . . 936
Tableau 57 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région bruxelloise. . . . 937
Tableau 58 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 938
Tableau 59 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 939
Tableau 60 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 940
Tableau 61 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région wallonne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 941
Tableau 62 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 942
Tableau 63 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 943
Tableau 64 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 944
Tableau 65 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région wallonne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 945
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Tableau 66 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 946
Tableau 67 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 947
Tableau 68 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 948
Tableau 69 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 949
Tableau 70 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 950
Tableau 71 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 951
Tableau 72 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 952
Tableau 73 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 953
Tableau 74 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 954
Tableau 75 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région wallonne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 955
Tableau 76 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région wallonne . . . . . . . . 956
Tableau 77 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région wallonne . . . . . 957
Tableau 78 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 958
Tableau 79 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 959
Tableau 80 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 960
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Tableau 1 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Belgique
WB_1 Moyenne brute
IC 95% brut Moyenne stand*
IC 95% stand N
SEXE Homme 1,5 (1,4-1,6) 1,5 (1,4-1,6) 2960
Femme 1,9 (1,7-2,0) 1,8 (1,7-2,0) 3364
GROUPE D’AGE 15 - 24 1,4 (1,1-1,6) 1,4 (1,1-1,6) 612
25 - 34 1,6 (1,4-1,9) 1,6 (1,4-1,9) 949
35 - 44 1,7 (1,5-2,0) 1,7 (1,5-2,0) 1052
45 - 54 1,9 (1,7-2,2) 1,9 (1,7-2,2) 1132
55 - 64 1,7 (1,5-1,9) 1,7 (1,5-1,9) 1101
65 - 74 1,3 (1,1-1,5) 1,3 (1,1-1,5) 820
75 + 1,9 (1,6-2,2) 1,8 (1,6-2,1) 658
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 2,4 (2,1-2,7) 2,5 (2,1-2,8) 557
Secondaire inférieur 1,7 (1,5-2,0) 1,8 (1,5-2,0) 907
Secondaire supérieur 1,8 (1,6-1,9) 1,8 (1,6-1,9) 2027
Enseignement supérieur 1,4 (1,3-1,6) 1,4 (1,3-1,5) 2773
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 1,8 (1,7-1,9) 1,8 (1,6-1,9) 2927
Zone semi-urbaine 1,6 (1,5-1,8) 1,6 (1,4-1,8) 1586
Zone rurale 1,6 (1,4-1,8) 1,6 (1,4-1,7) 1811
REGION Région flamande 1,5 (1,4-1,7) 1,5 (1,4-1,6) 2467
Région bruxelloise 2,2 (2,0-2,5) 2,2 (2,0-2,5) 1323
Région wallonne 1,8 (1,7-2,0) 1,8 (1,7-2,0) 2534
ANNEE 1997 1,6 (1,5-1,7) 1,6 (1,5-1,7) 8217
2001 1,3 (1,2-1,4) 1,3 (1,2-1,3) 9211
2004 1,3 (1,2-1,3) 1,2 (1,2-1,3) 9258
2008 1,3 (1,3-1,4) 1,3 (1,3-1,4) 7525
2013 1,7 (1,6-1,8) 1,7 (1,6-1,8) 6324
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 2 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Belgique
WB_2 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 28,3 (26,1-30,5) 28,1 (26,0-30,4) 2960
Femme 35,0 (32,8-37,2) 34,8 (32,6-37,1) 3364
GROUPE D’AGE 15 - 24 29,6 (23,9-35,2) 29,5 (24,2-35,3) 612
25 - 34 35,2 (30,5-39,9) 35,0 (30,5-39,9) 949
35 - 44 33,3 (29,4-37,3) 33,3 (29,5-37,4) 1052
45 - 54 33,2 (29,6-36,8) 33,0 (29,5-36,7) 1132
55 - 64 31,5 (27,7-35,4) 31,4 (27,7-35,4) 1101
65 - 74 23,8 (20,2-27,5) 23,6 (20,1-27,5) 820
75 + 33,4 (28,7-38,2) 32,6 (27,9-37,7) 658
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 42,7 (37,1-48,2) 45,2 (39,2-51,2) 557
Secondaire inférieur 30,6 (26,6-34,6) 31,5 (27,5-35,9) 907
Secondaire supérieur 34,0 (31,1-36,9) 33,5 (30,6-36,4) 2027
Enseignement supérieur 28,0 (25,6-30,4) 26,9 (24,6-29,4) 2773
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 34,2 (31,7-36,6) 33,8 (31,4-36,3) 2927
Zone semi-urbaine 30,8 (27,8-33,8) 30,4 (27,4-33,5) 1586
Zone rurale 29,7 (26,5-32,8) 29,4 (26,3-32,6) 1811
REGION Région flamande 29,3 (27,1-31,5) 28,9 (26,7-31,2) 2467
Région bruxelloise 39,8 (36,4-43,2) 39,1 (35,7-42,6) 1323
Région wallonne 34,9 (32,1-37,6) 34,6 (31,9-37,4) 2534
ANNEE 1997 31,1 (29,5-32,6) 30,5 (29,0-32,1) 8217
2001 24,8 (23,6-26,1) 24,4 (23,1-25,7) 9211
2004 24,5 (23,2-25,8) 24,1 (22,8-25,4) 9258
2008 26,0 (24,5-27,5) 25,6 (24,1-27,1) 7525
2013 31,8 (30,2-33,4) 31,5 (29,9-33,2) 6324
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
883SA
NTÉ
MEN
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| 7.
TA
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Tableau 3 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Belgique
WB_3 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 15,5 (13,8-17,2) 15,3 (13,7-17,0) 2960
Femme 20,0 (18,2-21,8) 19,5 (17,7-21,5) 3364
GROUPE D’AGE 15 - 24 12,4 (8,5-16,3) 12,3 (8,9-16,7) 612
25 - 34 19,0 (15,0-23,0) 18,8 (15,2-23,2) 949
35 - 44 18,3 (15,3-21,3) 18,2 (15,4-21,4) 1052
45 - 54 20,9 (18,0-23,9) 20,8 (17,9-23,9) 1132
55 - 64 17,4 (14,5-20,3) 17,3 (14,6-20,4) 1101
65 - 74 14,1 (11,0-17,2) 13,9 (11,1-17,3) 820
75 + 20,7 (16,7-24,7) 20,1 (16,4-24,4) 658
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 28,4 (23,4-33,3) 29,2 (23,9-35,1) 557
Secondaire inférieur 17,6 (14,5-20,8) 17,7 (14,7-21,2) 907
Secondaire supérieur 18,9 (16,7-21,2) 18,3 (16,2-20,7) 2027
Enseignement supérieur 14,9 (13,0-16,9) 14,1 (12,3-16,1) 2773
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 19,0 (17,0-20,9) 18,4 (16,5-20,5) 2927
Zone semi-urbaine 17,4 (15,0-19,7) 16,7 (14,5-19,2) 1586
Zone rurale 16,9 (14,4-19,5) 16,5 (14,1-19,3) 1811
REGION Région flamande 16,0 (14,3-17,7) 15,5 (13,8-17,3) 2467
Région bruxelloise 24,9 (21,8-27,9) 24,2 (21,3-27,4) 1323
Région wallonne 19,9 (17,5-22,2) 19,4 (17,2-21,8) 2534
ANNEE 1997 17,2 (16,0-18,5) 16,9 (15,6-18,2) 8217
2001 13,2 (12,2-14,2) 12,8 (11,8-13,8) 9211
2004 12,7 (11,7-13,6) 12,3 (11,3-13,3) 9258
2008 14,0 (12,8-15,2) 13,6 (12,4-14,8) 7525
2013 17,9 (16,6-19,2) 17,4 (16,1-18,7) 6324
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
884
SAN
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7. T
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X
Tableau 4 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Belgique
WB_4 Moyenne brute
IC 95% brut Moyenne stand*
IC 95% stand N
SEXE Homme 63,5 (62,6-64,3) 63,5 (62,6-64,3) 2732
Femme 59,0 (58,1-59,9) 59,0 (58,2-59,9) 3080
GROUPE D’AGE 15 - 24 62,6 (60,7-64,5) 62,6 (60,7-64,4) 597
25 - 34 59,1 (57,4-60,9) 59,2 (57,4-60,9) 923
35 - 44 60,8 (59,5-62,2) 60,8 (59,4-62,1) 1015
45 - 54 60,7 (59,4-62,1) 60,7 (59,3-62,2) 1062
55 - 64 62,2 (60,6-63,8) 62,2 (60,5-63,8) 985
65 - 74 63,8 (61,8-65,7) 63,8 (61,9-65,8) 696
75 + 59,3 (57,0-61,6) 59,7 (57,4-62,0) 534
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 56,0 (53,2-58,7) 55,4 (52,5-58,2) 476
Secondaire inférieur 60,0 (58,3-61,7) 59,6 (57,9-61,4) 768
Secondaire supérieur 60,9 (59,8-62,0) 61,0 (59,9-62,2) 1862
Enseignement supérieur 62,6 (61,7-63,5) 63,0 (62,0-63,9) 2652
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 59,2 (58,2-60,2) 59,3 (58,3-60,3) 2671
Zone semi-urbaine 63,4 (62,2-64,7) 63,6 (62,3-64,8) 1492
Zone rurale 61,2 (59,9-62,4) 61,2 (59,9-62,4) 1649
REGION Région flamande 64,6 (63,8-65,5) 64,7 (63,9-65,5) 2337
Région bruxelloise 55,0 (53,5-56,4) 55,3 (53,8-56,8) 1190
Région wallonne 55,2 (54,1-56,4) 55,3 (54,1-56,5) 2285
ANNEE 2004 62,6 (62,1-63,2) 62,6 (62,1-63,2) 9331
2008 62,4 (61,8-63,0) 62,5 (61,8-63,1) 7180
2013 61,1 (60,5-61,8) 61,2 (60,5-61,8) 5812
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
885SA
NTÉ
MEN
TALE
| 7.
TA
BLEA
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Tableau 5 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Belgique
WB_5 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 18,2 (16,3-20,0) 18,1 (16,3-20,1) 2732
Femme 13,1 (11,5-14,8) 13,0 (11,4-14,8) 3080
GROUPE D’AGE 15 - 24 15,9 (11,9-20,0) 15,8 (12,2-20,2) 597
25 - 34 11,8 (8,8-14,7) 11,7 (9,0-14,9) 923
35 - 44 12,7 (10,1-15,3) 12,5 (10,1-15,3) 1015
45 - 54 14,9 (12,1-17,7) 14,7 (12,1-17,8) 1062
55 - 64 19,4 (15,9-23,0) 19,3 (15,9-23,1) 985
65 - 74 19,5 (15,4-23,5) 19,4 (15,6-23,8) 696
75 + 17,2 (12,8-21,6) 17,6 (13,5-22,6) 534
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 16,3 (11,7-20,9) 14,4 (10,7-19,2) 476
Secondaire inférieur 15,0 (11,5-18,6) 13,9 (10,8-17,6) 768
Secondaire supérieur 16,1 (13,9-18,2) 15,9 (13,8-18,2) 1862
Enseignement supérieur 15,2 (13,3-17,1) 15,6 (13,6-17,7) 2652
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 13,2 (11,4-15,0) 13,0 (11,4-14,9) 2671
Zone semi-urbaine 18,3 (15,7-20,8) 18,0 (15,5-20,7) 1492
Zone rurale 15,8 (13,3-18,2) 15,5 (13,3-18,1) 1649
REGION Région flamande 19,1 (17,3-21,0) 18,8 (17,0-20,8) 2337
Région bruxelloise 9,6 (7,5-11,6) 9,9 (8,0-12,2) 1190
Région wallonne 9,5 (7,8-11,2) 9,3 (7,8-11,2) 2285
ANNEE 2004 18,3 (17,1-19,5) 18,1 (16,9-19,4) 9331
2008 18,1 (16,8-19,4) 18,0 (16,7-19,3) 7180
2013 15,6 (14,3-16,8) 15,3 (14,0-16,6) 5812
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)** DS = Déviation Standard
886
SAN
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Tableau 6 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Belgique
SL_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 6,4 (5,2-7,6) 5,8 (4,8-7,0) 2967
Femme 10,2 (8,8-11,6) 9,6 (8,3-11,1) 3339
GROUPE D’AGE 15 - 24 10,7 (7,2-14,3) 10,4 (7,5-14,3) 607
25 - 34 12,2 (9,1-15,4) 11,8 (9,1-15,3) 948
35 - 44 10,0 (7,7-12,4) 9,8 (7,8-12,4) 1051
45 - 54 7,6 (5,9-9,4) 7,4 (5,8-9,4) 1128
55 - 64 7,2 (5,3-9,1) 7,0 (5,3-9,1) 1093
65 - 74 7,1 (4,9-9,2) 6,8 (5,0-9,3) 822
75 + 2,3 (0,9-3,8) 2,1 (1,1-4,0) 657
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 10,6 (5,9-15,2) 14,7 (9,2-22,7) 563
Secondaire inférieur 7,9 (5,8-10,0) 8,0 (6,0-10,7) 901
Secondaire supérieur 11,1 (9,2-13,0) 9,4 (7,8-11,4) 2009
Enseignement supérieur 5,8 (4,7-6,9) 4,5 (3,6-5,5) 2772
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 9,9 (8,4-11,4) 8,9 (7,6-10,4) 2902
Zone semi-urbaine 6,2 (4,7-7,7) 5,6 (4,3-7,2) 1593
Zone rurale 8,8 (6,8-10,8) 7,9 (6,2-9,9) 1811
REGION Région flamande 6,5 (5,2-7,7) 5,9 (4,8-7,2) 2464
Région bruxelloise 12,6 (10,1-15,1) 10,7 (8,6-13,3) 1309
Région wallonne 11,2 (9,5-13,0) 10,1 (8,6-11,9) 2533
ANNEE 2013 8,4 (7,4-9,3) , , 6306
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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| 7.
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Tableau 7 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Belgique
SL_2 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 11,5 (10,0-13,0) 11,4 (10,0-13,0) 2872
Femme 17,8 (16,0-19,6) 17,6 (15,8-19,5) 3210
GROUPE D’AGE 15 - 24 13,4 (9,3-17,5) 13,1 (9,7-17,6) 608
25 - 34 12,0 (9,1-14,9) 11,7 (9,1-14,9) 946
35 - 44 13,4 (10,8-15,9) 13,1 (10,8-15,9) 1029
45 - 54 16,2 (13,5-18,9) 15,8 (13,3-18,7) 1108
55 - 64 17,0 (13,8-20,2) 16,7 (13,7-20,2) 1069
65 - 74 12,9 (9,7-16,0) 12,6 (9,8-16,1) 749
75 + 18,8 (14,6-23,0) 17,8 (14,1-22,3) 573
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 26,7 (21,5-31,9) 26,6 (21,2-32,9) 515
Secondaire inférieur 16,4 (13,2-19,6) 15,9 (12,9-19,4) 821
Secondaire supérieur 17,1 (14,8-19,5) 16,5 (14,3-18,9) 1951
Enseignement supérieur 10,2 (8,7-11,8) 9,8 (8,4-11,5) 2738
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 14,6 (12,9-16,3) 14,3 (12,6-16,1) 2795
Zone semi-urbaine 13,9 (11,4-16,3) 13,2 (11,0-15,7) 1532
Zone rurale 16,0 (13,6-18,4) 15,5 (13,2-18,1) 1755
REGION Région flamande 13,3 (11,6-15,0) 12,8 (11,2-14,6) 2392
Région bruxelloise 18,2 (15,5-20,9) 18,3 (15,7-21,1) 1258
Région wallonne 16,8 (14,8-18,9) 16,3 (14,4-18,4) 2432
ANNEE 2001 8,6 (7,8-9,5) 8,3 (7,5-9,2) 9159
2004 8,0 (7,2-8,7) 7,6 (6,9-8,4) 9241
2008 9,5 (8,6-10,4) 9,1 (8,2-10,0) 7483
2013 14,8 (13,5-16,0) 14,0 (12,8-15,3) 6082
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
888
SAN
TÉ M
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7. T
ABL
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X
Tableau 8 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Belgique
SL_3 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 7,1 (5,8-8,3) 7,0 (5,8-8,4) 2856
Femme 12,8 (11,2-14,4) 12,7 (11,2-14,4) 3182
GROUPE D’AGE 15 - 24 9,5 (5,9-13,2) 9,2 (6,2-13,3) 606
25 - 34 9,6 (6,3-12,9) 9,2 (6,4-13,0) 945
35 - 44 8,3 (6,3-10,2) 8,0 (6,3-10,1) 1026
45 - 54 11,7 (9,5-14,0) 11,2 (9,2-13,7) 1099
55 - 64 11,3 (8,6-13,9) 10,9 (8,5-13,9) 1057
65 - 74 8,2 (5,5-11,0) 7,9 (5,6-11,1) 743
75 + 11,4 (7,4-15,5) 10,4 (7,2-14,9) 562
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 20,1 (15,0-25,2) 21,3 (16,0-27,8) 505
Secondaire inférieur 10,5 (7,8-13,2) 10,1 (7,8-13,0) 806
Secondaire supérieur 11,1 (9,2-12,9) 10,2 (8,6-12,2) 1941
Enseignement supérieur 7,3 (5,8-8,8) 6,7 (5,4-8,3) 2730
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 9,3 (8,0-10,7) 8,9 (7,7-10,4) 2789
Zone semi-urbaine 9,3 (7,4-11,2) 8,7 (7,1-10,7) 1513
Zone rurale 11,8 (9,3-14,3) 11,3 (9,0-14,1) 1736
REGION Région flamande 9,2 (7,8-10,6) 8,7 (7,4-10,2) 2376
Région bruxelloise 11,7 (9,4-14,0) 11,3 (9,2-13,8) 1256
Région wallonne 11,4 (9,4-13,4) 10,8 (9,0-12,9) 2406
ANNEE 2001 6,3 (5,6-7,0) 6,0 (5,4-6,7) 9148
2004 6,1 (5,4-6,8) 5,8 (5,2-6,5) 9237
2008 6,5 (5,7-7,3) 6,1 (5,4-7,0) 7461
2013 10,1 (9,0-11,1) 9,5 (8,5-10,6) 6038
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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NTÉ
MEN
TALE
| 7.
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Tableau 9 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Belgique
SL_4 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 25,7 (23,6-27,9) 25,6 (23,5-27,9) 2859
Femme 33,2 (31,0-35,3) 32,8 (30,7-35,1) 3195
GROUPE D’AGE 15 - 24 24,4 (18,7-30,1) 24,2 (19,0-30,3) 605
25 - 34 26,6 (22,3-30,8) 26,3 (22,3-30,8) 940
35 - 44 26,0 (22,5-29,5) 25,9 (22,5-29,5) 1026
45 - 54 32,6 (28,9-36,4) 32,4 (28,7-36,4) 1105
55 - 64 32,4 (28,6-36,3) 32,4 (28,6-36,4) 1056
65 - 74 29,4 (25,1-33,7) 29,3 (25,1-33,8) 745
75 + 36,6 (31,2-42,0) 35,7 (30,5-41,2) 577
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 42,7 (36,6-48,8) 40,8 (34,6-47,3) 507
Secondaire inférieur 31,6 (27,3-36,0) 30,4 (26,2-35,0) 824
Secondaire supérieur 30,5 (27,7-33,4) 30,2 (27,3-33,2) 1938
Enseignement supérieur 25,8 (23,5-28,1) 25,7 (23,5-28,1) 2728
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 28,6 (26,3-30,9) 28,4 (26,0-30,8) 2782
Zone semi-urbaine 32,0 (28,8-35,1) 31,2 (28,1-34,5) 1528
Zone rurale 28,3 (25,4-31,3) 28,0 (25,1-31,2) 1744
REGION Région flamande 28,3 (26,1-30,5) 27,7 (25,5-30,0) 2388
Région bruxelloise 33,1 (29,6-36,6) 33,4 (29,9-37,1) 1255
Région wallonne 31,5 (28,8-34,2) 31,1 (28,5-33,9) 2411
ANNEE 2001 20,2 (19,1-21,4) 20,2 (19,1-21,4) 9156
2004 19,9 (18,7-21,1) 19,8 (18,6-21,0) 9239
2008 21,3 (20,0-22,6) 20,9 (19,7-22,3) 7426
2013 29,6 (28,0-31,2) 28,9 (27,3-30,6) 6054
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 10 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Belgique
SL02_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 12,9 (11,3-14,5) 11,9 (10,4-13,6) 2951
Femme 14,7 (13,1-16,3) 13,9 (12,4-15,6) 3301
GROUPE D’AGE 15 - 24 12,3 (8,7-15,8) 12,2 (9,1-16,2) 615
25 - 34 16,5 (12,8-20,2) 16,5 (13,1-20,5) 954
35 - 44 14,8 (11,9-17,7) 14,8 (12,1-17,9) 1038
45 - 54 19,2 (16,0-22,4) 19,1 (16,1-22,5) 1126
55 - 64 14,3 (11,5-17,1) 14,3 (11,7-17,4) 1082
65 - 74 8,5 (6,1-11,0) 8,5 (6,4-11,3) 803
75 + 5,3 (3,3-7,4) 5,2 (3,5-7,6) 634
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 12,5 (8,5-16,5) 16,5 (12,0-22,3) 544
Secondaire inférieur 11,9 (9,1-14,8) 12,2 (9,6-15,4) 885
Secondaire supérieur 15,1 (12,9-17,4) 13,6 (11,7-15,9) 1988
Enseignement supérieur 13,6 (11,7-15,4) 11,7 (10,1-13,5) 2775
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 14,4 (12,6-16,2) 13,6 (11,9-15,5) 2890
Zone semi-urbaine 13,6 (11,2-16,0) 12,7 (10,6-15,1) 1567
Zone rurale 13,3 (11,1-15,5) 12,2 (10,3-14,4) 1795
REGION Région flamande 12,6 (10,9-14,3) 11,8 (10,2-13,5) 2439
Région bruxelloise 17,5 (14,8-20,2) 16,0 (13,5-18,8) 1311
Région wallonne 15,5 (13,6-17,4) 14,4 (12,7-16,3) 2502
ANNEE 2004 12,2 (11,2-13,2) 11,2 (10,3-12,3) 9307
2008 11,7 (10,7-12,6) 10,8 (9,9-11,8) 7522
2013 13,8 (12,6-15,1) 13,1 (12,0-14,3) 6252
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 11 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, Belgique
SL03_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 4,9 (3,8-5,9) 4,6 (3,7-5,6) 2947
Femme 5,1 (4,1-6,2) 4,9 (4,0-6,0) 3288
GROUPE D’AGE 15 - 24 5,4 (3,0-7,8) 5,4 (3,4-8,4) 615
25 - 34 4,6 (2,7-6,4) 4,6 (3,0-6,8) 948
35 - 44 5,5 (3,7-7,3) 5,5 (3,9-7,6) 1036
45 - 54 6,9 (4,9-9,0) 6,9 (5,2-9,2) 1124
55 - 64 5,4 (3,4-7,5) 5,4 (3,7-7,8) 1078
65 - 74 2,9 (1,5-4,4) 2,9 (1,8-4,8) 800
75 + 2,4 (1,1-3,8) 2,4 (1,4-4,2) 634
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 4,4 (2,4-6,3) 5,5 (3,5-8,7) 542
Secondaire inférieur 4,7 (2,8-6,7) 4,8 (3,2-7,2) 881
Secondaire supérieur 6,0 (4,6-7,4) 5,5 (4,3-7,0) 1984
Enseignement supérieur 4,4 (3,3-5,6) 3,9 (3,0-5,2) 2769
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 5,0 (3,9-6,0) 4,8 (3,8-5,9) 2879
Zone semi-urbaine 5,4 (3,8-6,9) 5,1 (3,8-6,8) 1566
Zone rurale 4,6 (3,3-5,9) 4,3 (3,2-5,7) 1790
REGION Région flamande 4,9 (3,8-5,9) 4,6 (3,7-5,8) 2437
Région bruxelloise 5,5 (3,8-7,1) 5,2 (3,8-7,0) 1303
Région wallonne 5,1 (4,1-6,2) 4,8 (3,9-6,0) 2495
ANNEE 2008 3,6 (3,1-4,1) 3,4 (2,9-4,0) 7515
2013 5,0 (4,2-5,7) 4,8 (4,1-5,6) 6235
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 12 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Belgique
SL04_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 3,2 (2,4-4,0) 2,9 (2,2-3,8) 2901
Femme 5,1 (4,1-6,1) 4,7 (3,9-5,8) 3240
GROUPE D’AGE 15 - 24 2,4 (1,0-3,8) 2,3 (1,3-4,2) 608
25 - 34 5,7 (3,6-7,7) 5,5 (3,8-7,9) 939
35 - 44 3,8 (2,3-5,4) 3,7 (2,5-5,6) 1024
45 - 54 6,1 (4,2-7,9) 5,9 (4,3-7,9) 1106
55 - 64 4,4 (2,7-6,2) 4,3 (2,9-6,5) 1060
65 - 74 3,4 (1,8-5,1) 3,3 (2,0-5,3) 791
75 + 1,8 (0,7-3,0) 1,7 (0,9-3,2) 613
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 4,9 (2,5-7,4) 6,2 (3,6-10,3) 535
Secondaire inférieur 6,5 (4,2-8,8) 6,3 (4,3-9,0) 861
Secondaire supérieur 4,7 (3,5-5,9) 4,0 (3,0-5,2) 1955
Enseignement supérieur 2,9 (2,1-3,8) 2,3 (1,7-3,2) 2732
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 4,8 (3,7-5,8) 4,3 (3,3-5,4) 2828
Zone semi-urbaine 3,9 (2,7-5,2) 3,4 (2,5-4,8) 1541
Zone rurale 3,8 (2,6-5,0) 3,3 (2,4-4,6) 1772
REGION Région flamande 3,4 (2,5-4,2) 3,0 (2,3-3,9) 2391
Région bruxelloise 5,8 (4,0-7,7) 5,0 (3,5-7,2) 1279
Région wallonne 5,5 (4,3-6,7) 4,9 (3,9-6,2) 2471
ANNEE 2004 3,7 (3,2-4,3) 3,4 (2,9-3,9) 9264
2008 4,9 (4,2-5,5) 4,4 (3,9-5,1) 7408
2013 4,2 (3,5-4,9) 3,8 (3,3-4,5) 6141
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 13 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Belgique
SL05_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 0,4 (0,2-0,7) 0,6 (0,3-1,1) 3022
Femme 0,5 (0,1-0,8) 0,4 (0,2-0,8) 3322
GROUPE D’AGE 15 - 24 0,2 (0,0-0,4) 0,2 (0,0-0,7) 685
25 - 34 0,4 (0,0-0,8) 0,4 (0,2-1,0) 964
35 - 44 0,6 (0,2-1,1) 0,6 (0,3-1,2) 1056
45 - 54 1,0 (0,2-1,9) 1,0 (0,4-2,3) 1135
55 - 64 0,0 (0,0-0,1) 0,5 (0,1-2,9) 1079
65 - 74 0,5 (0,0-1,4) 0,5 (0,1-2,9) 801
75 + 0,0 , 0,5 (0,2-1,7) 624
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 0,6 (0,0-1,2) 2,1 (0,7-6,0) 546
Secondaire inférieur 1,2 (0,0-2,3) 1,1 (0,4-2,8) 882
Secondaire supérieur 0,5 (0,1-0,8) 0,4 (0,2-0,8) 2018
Enseignement supérieur 0,2 (0,0-0,4) 0,2 (0,1-0,4) 2840
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 0,2 (0,1-0,4) 0,5 (0,2-1,0) 2926
Zone semi-urbaine 0,8 (0,2-1,4) 0,7 (0,3-1,4) 1582
Zone rurale 0,4 (0,1-0,6) 0,4 (0,2-0,7) 1836
REGION Région flamande 0,5 (0,2-0,8) 0,1 (0,0-0,1) 2456
Région bruxelloise 0,6 (0,1-1,2) 0,1 (0,0-0,2) 1330
Région wallonne 0,3 (0,1-0,5) 0,0 (0,0-0,1) 2558
ANNEE 2004 0,4 (0,2-0,6) 0,4 (0,3-0,6) 9208
2008 0,4 (0,3-0,6) 0,5 (0,3-0,7) 7379
2013 0,4 (0,2-0,7) 0,5 (0,3-0,9) 6344
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 14 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Belgique
MH_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 4,9 (4,0-5,7) 4,1 (3,4-4,9) 4343
Femme 8,3 (7,2-9,5) 6,8 (5,8-8,0) 4769
GROUPE D’AGE 15 - 24 1,0 (0,4-1,6) 1,0 (0,5-1,7) 1151
25 - 34 3,4 (2,2-4,5) 3,2 (2,3-4,6) 1406
35 - 44 6,8 (5,1-8,4) 6,6 (5,1-8,5) 1522
45 - 54 8,8 (7,0-10,7) 8,6 (7,0-10,6) 1558
55 - 64 10,0 (7,8-12,3) 9,8 (7,7-12,3) 1450
65 - 74 7,3 (4,3-10,2) 7,0 (4,6-10,4) 1031
75 + 9,9 (7,0-12,7) 9,1 (6,7-12,1) 994
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 14,7 (10,9-18,6) 11,9 (9,0-15,6) 1032
Secondaire inférieur 9,9 (7,3-12,4) 7,8 (6,0-10,2) 1291
Secondaire supérieur 6,3 (5,2-7,4) 5,2 (4,3-6,2) 2886
Enseignement supérieur 4,0 (3,1-5,0) 3,3 (2,5-4,2) 3801
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 7,4 (6,3-8,5) 6,0 (5,1-7,1) 4633
Zone semi-urbaine 6,1 (4,7-7,4) 4,7 (3,7-5,9) 1973
Zone rurale 6,2 (4,6-7,9) 4,9 (3,7-6,5) 2506
REGION Région flamande 5,9 (4,9-7,0) 4,6 (3,8-5,6) 2991
Région bruxelloise 7,7 (6,4-8,9) 6,7 (5,5-8,0) 2531
Région wallonne 7,6 (6,3-9,0) 6,1 (5,0-7,4) 3590
ANNEE 1997 6,5 (5,7-7,2) 6,2 (5,5-7,0) 8545
2001 6,3 (5,6-6,9) 5,8 (5,2-6,4) 10068
2004 5,9 (5,2-6,6) 5,4 (4,8-6,1) 11115
2008 6,0 (5,3-6,7) 5,5 (4,9-6,2) 9527
2013 6,7 (5,9-7,4) 6,1 (5,4-6,8) 9112
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 15 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Belgique
MH_2 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 77,8 (69,9-85,8) 80,4 (71,5-87,0) 218
Femme 82,9 (76,4-89,4) 85,2 (78,3-90,1) 413
GROUPE D’AGE 15 - 24 94,3 (85,6-100,0) 93,8 (76,3-98,6) 18
25 - 34 73,5 (58,5-88,6) 72,5 (56,5-84,3) 53
35 - 44 89,1 (81,7-96,5) 88,8 (78,0-94,7) 105
45 - 54 78,5 (69,2-87,7) 78,0 (67,1-86,0) 152
55 - 64 81,0 (71,7-90,3) 81,0 (69,6-88,8) 149
65 - 74 77,4 (55,5-99,4) 76,5 (48,9-91,7) 68
75 + 81,2 (68,5-94,0) 79,8 (63,5-90,0) 86
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 81,7 (72,7-90,7) 84,6 (73,7-91,5) 132
Secondaire inférieur 76,2 (61,9-90,5) 79,0 (64,1-88,8) 127
Secondaire supérieur 85,7 (80,0-91,4) 86,7 (80,0-91,5) 212
Enseignement supérieur 78,6 (67,4-89,9) 79,7 (67,1-88,3) 156
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 83,0 (76,9-89,1) 85,2 (77,9-90,4) 362
Zone semi-urbaine 84,2 (75,0-93,3) 85,5 (74,3-92,4) 131
Zone rurale 74,7 (62,4-87,0) 77,4 (65,6-86,0) 138
REGION Région flamande 78,2 (69,7-86,8) 79,8 (70,0-87,0) 181
Région bruxelloise 84,3 (78,5-90,1) 86,2 (78,8-91,4) 190
Région wallonne 84,0 (78,1-89,9) 85,4 (78,3-90,5) 260
ANNEE 2008 88,0 (84,6-91,4) 86,8 (82,5-90,3) 607
2013 81,1 (76,2-86,0) 78,4 (72,4-83,4) 631
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 16 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Belgique
MH_3 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 69,9 (61,2-78,6) 68,8 (58,6-77,3) 218
Femme 73,4 (66,5-80,2) 72,9 (65,0-79,5) 412
GROUPE D’AGE 15 - 24 71,1 (52,4-89,8) 70,0 (38,8-89,5) 18
25 - 34 66,8 (53,2-80,4) 66,1 (50,1-79,1) 53
35 - 44 74,0 (65,6-82,4) 73,6 (60,8-83,3) 105
45 - 54 71,2 (61,4-81,0) 70,8 (59,8-79,8) 152
55 - 64 75,3 (65,7-85,0) 75,3 (64,1-83,8) 149
65 - 74 69,2 (46,7-91,8) 68,5 (43,8-85,8) 68
75 + 71,8 (58,8-84,8) 70,7 (56,4-81,8) 85
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 74,4 (64,5-84,2) 74,9 (62,0-84,5) 131
Secondaire inférieur 73,0 (59,0-87,0) 72,2 (56,9-83,6) 127
Secondaire supérieur 76,2 (69,2-83,2) 74,7 (65,6-82,1) 212
Enseignement supérieur 64,5 (53,9-75,1) 62,6 (50,4-73,3) 156
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 72,8 (66,0-79,7) 71,9 (63,6-78,9) 361
Zone semi-urbaine 74,4 (64,5-84,3) 72,9 (59,6-83,1) 131
Zone rurale 68,7 (57,1-80,3) 67,9 (56,1-77,7) 138
REGION Région flamande 66,6 (58,0-75,1) 64,3 (54,2-73,2) 180
Région bruxelloise 72,3 (64,4-80,1) 71,3 (62,0-79,1) 190
Région wallonne 79,8 (73,1-86,5) 78,5 (70,3-85,0) 260
ANNEE 1997 71,4 (65,8-77,0) 69,3 (63,4-74,7) 612
2001 75,3 (70,9-79,7) 73,1 (68,0-77,7) 711
2004 84,0 (80,1-87,9) 82,3 (77,6-86,3) 686
2008 81,9 (77,2-86,6) 79,9 (74,1-84,6) 505
2013 72,1 (67,0-77,3) 67,7 (61,6-73,3) 630
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 17 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Belgique
MH_4 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 27,5 (19,7-35,2) 27,1 (19,3-36,5) 218
Femme 28,0 (22,2-33,8) 30,4 (24,1-37,6) 413
GROUPE D’AGE 15 - 24 53,2 (24,5-81,9) 66,1 (38,2-86,0) 18
25 - 34 35,4 (20,2-50,6) 34,7 (21,4-51,0) 53
35 - 44 39,2 (26,3-52,0) 38,7 (27,1-51,7) 105
45 - 54 46,8 (36,1-57,5) 46,4 (36,1-56,9) 152
55 - 64 19,7 (11,0-28,3) 19,5 (12,3-29,5) 149
65 - 74 5,7 (1,0-10,5) 5,6 (2,3-12,6) 68
75 + 7,5 (1,3-13,7) 7,2 (3,0-16,1) 86
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 9,1 (3,3-14,9) 15,8 (8,4-27,6) 132
Secondaire inférieur 24,0 (14,0-34,0) 26,7 (16,3-40,4) 127
Secondaire supérieur 30,3 (22,1-38,5) 27,7 (20,2-36,6) 212
Enseignement supérieur 44,7 (33,1-56,2) 41,4 (29,3-54,7) 156
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 29,7 (23,3-36,1) 29,6 (21,9-38,6) 362
Zone semi-urbaine 26,2 (16,7-35,8) 29,7 (20,0-41,5) 131
Zone rurale 26,0 (15,6-36,5) 26,9 (18,3-37,7) 138
REGION Région flamande 23,1 (15,8-30,5) 23,4 (16,2-32,6) 181
Région bruxelloise 39,6 (31,4-47,7) 35,3 (25,8-46,0) 190
Région wallonne 30,3 (22,7-37,8) 28,8 (21,7-37,2) 260
ANNEE 2004 18,9 (14,0-23,9) 17,8 (13,4-23,2) 686
2008 40,5 (33,3-47,7) 39,8 (30,8-49,6) 502
2013 27,8 (23,0-32,6) 29,4 (24,3-35,0) 631
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
898
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Tableau 18 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Belgique
MH_5 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 10,0 (8,8-11,2) 7,7 (6,4-9,3) 4339
Femme 16,2 (14,6-17,7) 11,9 (10,4-13,6) 4765
GROUPE D’AGE 15 - 24 2,2 (0,4-4,1) 2,2 (0,9-5,0) 1150
25 - 34 4,1 (2,6-5,7) 4,0 (2,7-5,9) 1405
35 - 44 6,1 (4,5-7,6) 6,0 (4,6-7,7) 1522
45 - 54 11,4 (9,2-13,6) 11,1 (9,2-13,5) 1556
55 - 64 20,1 (16,9-23,3) 19,9 (16,9-23,3) 1450
65 - 74 23,9 (19,9-27,9) 23,5 (19,8-27,6) 1031
75 + 34,6 (30,4-38,8) 33,2 (29,2-37,4) 990
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 27,7 (23,5-32,0) 13,8 (10,1-18,6) 1032
Secondaire inférieur 18,3 (15,0-21,5) 11,5 (9,1-14,4) 1289
Secondaire supérieur 12,7 (10,9-14,5) 10,3 (8,7-12,2) 2885
Enseignement supérieur 8,3 (7,0-9,6) 7,5 (6,3-8,9) 3798
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 13,4 (11,8-15,0) 10,1 (8,6-11,7) 4629
Zone semi-urbaine 14,2 (12,0-16,4) 10,0 (7,9-12,5) 1972
Zone rurale 11,8 (10,0-13,6) 8,7 (7,2-10,4) 2503
REGION Région flamande 13,0 (11,5-14,6) 9,1 (7,6-10,9) 2989
Région bruxelloise 10,5 (8,9-12,1) 8,9 (7,3-10,8) 2528
Région wallonne 14,4 (12,7-16,0) 10,8 (9,2-12,6) 3587
ANNEE 1997 8,5 (7,6-9,4) 7,6 (6,8-8,5) 8550
2001 11,5 (10,5-12,4) 8,8 (8,0-9,6) 10126
2004 13,2 (12,3-14,1) 10,3 (9,4-11,2) 11177
2008 14,3 (13,3-15,2) 10,8 (10,0-11,8) 9622
2013 13,2 (12,1-14,2) 9,7 (8,8-10,6) 9104
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
899SA
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| 7.
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Tableau 19 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Belgique
MH_6 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 5,6 (4,7-6,5) 4,6 (3,8-5,5) 4339
Femme 9,5 (8,3-10,7) 7,5 (6,5-8,8) 4765
GROUPE D’AGE 15 - 24 1,0 (0,3-1,6) 1,0 (0,5-1,9) 1150
25 - 34 3,3 (2,1-4,5) 3,2 (2,2-4,6) 1405
35 - 44 6,9 (5,2-8,7) 6,8 (5,2-8,8) 1522
45 - 54 9,9 (7,9-11,9) 9,6 (7,8-11,8) 1556
55 - 64 11,0 (8,8-13,2) 10,8 (8,8-13,2) 1450
65 - 74 10,1 (6,8-13,5) 9,8 (7,1-13,4) 1031
75 + 12,6 (9,7-15,5) 11,7 (9,2-14,7) 990
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 16,4 (12,8-20,1) 11,9 (9,1-15,4) 1032
Secondaire inférieur 9,7 (7,3-12,1) 7,3 (5,4-9,6) 1289
Secondaire supérieur 8,0 (6,6-9,4) 6,5 (5,4-7,9) 2885
Enseignement supérieur 4,5 (3,7-5,3) 3,7 (3,0-4,6) 3798
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 8,4 (7,2-9,6) 6,7 (5,6-7,9) 4629
Zone semi-urbaine 6,6 (5,2-8,0) 4,9 (3,9-6,2) 1972
Zone rurale 7,5 (6,0-9,1) 5,8 (4,7-7,2) 2503
REGION Région flamande 6,7 (5,6-7,8) 5,0 (4,2-6,1) 2989
Région bruxelloise 6,9 (5,7-8,1) 5,9 (4,8-7,2) 2528
Région wallonne 9,5 (8,2-10,9) 7,5 (6,4-8,9) 3587
ANNEE 1997 3,9 (3,2-4,5) 3,4 (2,9-4,0) 8510
2001 4,9 (4,3-5,5) 4,1 (3,6-4,6) 10115
2004 6,0 (5,4-6,7) 5,0 (4,4-5,6) 11164
2008 5,7 (5,0-6,3) 4,6 (4,0-5,2) 9600
2013 7,6 (6,8-8,4) 6,2 (5,5-6,9) 9104
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence
900
SAN
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Tableau 20 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Belgique
MH_7 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 12,3 (10,9-13,6) 9,9 (8,4-11,7) 4339
Femme 19,9 (18,3-21,6) 15,7 (14,0-17,6) 4765
GROUPE D’AGE 15 - 24 2,6 (0,7-4,6) 2,6 (1,2-5,3) 1150
25 - 34 5,8 (4,0-7,5) 5,6 (4,1-7,5) 1405
35 - 44 10,1 (8,0-12,2) 9,9 (8,1-12,2) 1522
45 - 54 16,0 (13,4-18,5) 15,7 (13,3-18,4) 1556
55 - 64 23,9 (20,6-27,1) 23,6 (20,5-27,0) 1450
65 - 74 26,5 (22,3-30,7) 26,0 (22,1-30,3) 1031
75 + 38,5 (34,2-42,8) 36,9 (32,7-41,2) 990
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 32,9 (28,5-37,4) 19,0 (14,7-24,2) 1032
Secondaire inférieur 22,1 (18,6-25,5) 15,3 (12,4-18,6) 1289
Secondaire supérieur 15,9 (13,9-17,8) 13,5 (11,7-15,6) 2885
Enseignement supérieur 10,5 (9,1-11,9) 9,5 (8,2-11,1) 3798
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 17,0 (15,3-18,7) 13,6 (11,9-15,5) 4629
Zone semi-urbaine 16,7 (14,3-19,0) 12,3 (10,1-15,0) 1972
Zone rurale 14,6 (12,7-16,6) 11,3 (9,6-13,3) 2503
REGION Région flamande 15,5 (13,8-17,1) 11,5 (9,8-13,4) 2989
Région bruxelloise 13,4 (11,6-15,2) 11,8 (10,1-13,9) 2528
Région wallonne 18,6 (16,7-20,5) 14,9 (13,0-16,9) 3587
ANNEE 1997 10,2 (9,2-11,2) 9,3 (8,4-10,4) 8510
2001 13,3 (12,3-14,3) 10,7 (9,8-11,6) 10115
2004 15,2 (14,2-16,3) 12,4 (11,4-13,4) 11164
2008 15,9 (14,8-16,9) 12,6 (11,6-13,6) 9601
2013 16,2 (15,1-17,4) 12,6 (11,6-13,7) 9104
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
901SA
NTÉ
MEN
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| 7.
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BLEA
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Tableau 21 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise
WB_1 Moyenne brute
IC 95% brut Moyenne stand*
IC 95% stand N
SEXE Homme 2,1 (1,7-2,4) 2,0 (1,7-2,3) 593
Femme 2,4 (2,1-2,7) 2,4 (2,1-2,7) 730
GROUPE D’AGE 15 - 24 1,1 (0,8-1,5) 1,1 (0,7-1,5) 119
25 - 34 2,2 (1,7-2,7) 2,2 (1,7-2,7) 273
35 - 44 2,6 (2,1-3,2) 2,7 (2,1-3,2) 230
45 - 54 2,5 (1,9-3,1) 2,5 (1,9-3,1) 238
55 - 64 2,3 (1,8-2,8) 2,3 (1,8-2,8) 206
65 - 74 2,0 (1,4-2,6) 2,0 (1,4-2,6) 141
75 + 2,3 (1,6-3,0) 2,3 (1,5-3,0) 116
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 3,9 (2,7-5,1) 4,0 (2,8-5,1) 73
Secondaire inférieur 2,9 (2,1-3,7) 2,8 (2,1-3,5) 172
Secondaire supérieur 2,3 (1,8-2,7) 2,2 (1,8-2,7) 364
Enseignement supérieur 1,9 (1,7-2,2) 1,8 (1,5-2,1) 687
ANNEE 1997 1,9 (1,8-2,1) 1,9 (1,8-2,1) 2402
2001 1,6 (1,5-1,7) 1,6 (1,4-1,7) 2205
2004 1,6 (1,4-1,7) 1,5 (1,4-1,7) 2114
2008 1,8 (1,7-2,0) 1,8 (1,7-1,9) 1905
2013 2,2 (2,0-2,5) 2,2 (2,0-2,4) 1323
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
902
SAN
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7. T
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Tableau 22 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région flamande
WB_2 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 25,8 (22,8-28,9) 25,8 (22,9-29,0) 1172
Femme 32,4 (29,3-35,4) 32,4 (29,4-35,5) 1295
GROUPE D’AGE 15 - 24 31,4 (23,0-39,9) 31,4 (23,7-40,2) 218
25 - 34 32,2 (25,7-38,8) 32,0 (25,8-38,9) 322
35 - 44 30,4 (24,9-35,8) 30,3 (25,1-36,1) 435
45 - 54 30,1 (25,2-34,9) 29,9 (25,2-35,0) 435
55 - 64 28,5 (23,2-33,8) 28,4 (23,5-33,9) 435
65 - 74 19,6 (14,9-24,3) 19,4 (15,1-24,5) 318
75 + 31,9 (25,7-38,0) 31,1 (25,1-37,7) 304
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 41,9 (34,1-49,7) 45,6 (36,8-54,6) 217
Secondaire inférieur 26,2 (20,7-31,7) 28,0 (22,4-34,3) 335
Secondaire supérieur 31,5 (27,6-35,3) 30,9 (27,2-34,9) 882
Enseignement supérieur 25,8 (22,5-29,0) 24,6 (21,5-28,1) 1023
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 30,3 (26,3-34,4) 30,2 (26,3-34,4) 740
Zone semi-urbaine 30,4 (27,1-33,7) 30,1 (26,8-33,5) 1105
Zone rurale 26,2 (21,9-30,5) 26,1 (22,0-30,7) 622
ANNEE 1997 27,7 (25,5-29,9) 27,5 (25,3-29,8) 2913
2001 22,1 (20,3-23,9) 21,9 (20,1-23,7) 3273
2004 20,9 (19,1-22,7) 20,7 (19,0-22,5) 3565
2008 23,5 (21,4-25,7) 23,3 (21,2-25,5) 2979
2013 29,3 (27,1-31,5) 29,1 (26,9-31,3) 2467
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
903SA
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| 7.
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Tableau 23 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Région flamande
WB_3 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 13,7 (11,4-15,9) 13,5 (11,5-16,0) 1172
Femme 18,1 (15,7-20,6) 17,7 (15,3-20,5) 1295
GROUPE D’AGE 15 - 24 13,5 (7,6-19,4) 13,4 (8,6-20,3) 218
25 - 34 14,3 (9,3-19,3) 14,1 (9,9-19,8) 322
35 - 44 16,4 (12,3-20,5) 16,3 (12,6-20,8) 435
45 - 54 18,2 (14,2-22,2) 18,0 (14,3-22,4) 435
55 - 64 14,0 (10,3-17,7) 13,9 (10,6-18,0) 435
65 - 74 13,5 (9,3-17,7) 13,3 (9,6-18,1) 318
75 + 21,8 (16,6-27,1) 21,2 (16,4-26,9) 304
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 29,5 (22,4-36,6) 29,8 (22,0-38,9) 217
Secondaire inférieur 16,1 (11,8-20,4) 16,3 (12,3-21,4) 335
Secondaire supérieur 17,0 (14,1-19,9) 16,7 (14,0-19,8) 882
Enseignement supérieur 12,4 (9,9-14,9) 11,9 (9,6-14,6) 1023
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 14,7 (11,6-17,8) 14,2 (11,3-17,6) 740
Zone semi-urbaine 17,1 (14,5-19,7) 16,5 (14,1-19,3) 1105
Zone rurale 15,7 (12,3-19,1) 15,4 (12,3-19,2) 622
ANNEE 1997 15,1 (13,3-16,9) 15,0 (13,3-16,9) 2913
2001 11,5 (10,1-12,9) 11,2 (9,9-12,7) 3273
2004 11,2 (9,8-12,6) 10,9 (9,6-12,3) 3565
2008 12,7 (11,0-14,4) 12,4 (10,8-14,1) 2979
2013 16,0 (14,3-17,7) 15,5 (13,9-17,3) 2467
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
904
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Tableau 24 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région flamande
WB_4 Moyenne brute
IC 95% brut Moyenne stand*
IC 95% stand N
SEXE Homme 67,4 (66,3-68,6) 67,3 (66,2-68,4) 1122
Femme 62,0 (60,9-63,2) 62,0 (60,8-63,2) 1215
GROUPE D’AGE 15 - 24 64,4 (61,7-67,2) 64,4 (61,7-67,1) 216
25 - 34 62,6 (60,4-64,8) 62,7 (60,5-64,9) 317
35 - 44 64,0 (62,3-65,8) 64,0 (62,3-65,7) 432
45 - 54 65,2 (63,5-67,0) 65,2 (63,5-67,0) 423
55 - 64 66,5 (64,6-68,5) 66,5 (64,5-68,4) 411
65 - 74 67,3 (64,6-70,0) 67,3 (64,7-70,0) 283
75 + 61,7 (58,8-64,6) 62,2 (59,3-65,2) 255
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 58,8 (55,0-62,7) 58,5 (54,5-62,6) 198
Secondaire inférieur 64,1 (61,9-66,3) 63,4 (61,3-65,5) 294
Secondaire supérieur 64,5 (63,1-66,0) 64,5 (63,1-65,9) 837
Enseignement supérieur 65,9 (64,7-67,1) 66,2 (64,9-67,4) 1000
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 64,2 (62,7-65,6) 64,2 (62,8-65,6) 697
Zone semi-urbaine 64,6 (63,3-66,0) 64,7 (63,4-66,0) 1063
Zone rurale 65,1 (63,5-66,8) 64,9 (63,3-66,5) 577
ANNEE 2004 67,4 (66,6-68,1) 67,3 (66,6-68,1) 3599
2008 66,2 (65,3-67,1) 66,2 (65,3-67,1) 2889
2013 64,6 (63,8-65,5) 64,6 (63,8-65,5) 2337
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
905SA
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Tableau 25 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région flamande
WB_5 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 22,6 (19,9-25,3) 22,2 (19,6-25,1) 1122
Femme 16,0 (13,5-18,4) 15,7 (13,4-18,2) 1215
GROUPE D’AGE 15 - 24 18,6 (12,5-24,7) 18,3 (13,1-25,1) 216
25 - 34 13,8 (9,2-18,3) 13,7 (9,8-18,8) 317
35 - 44 15,0 (11,3-18,6) 14,8 (11,5-18,7) 432
45 - 54 20,7 (16,5-24,9) 20,5 (16,5-25,1) 423
55 - 64 23,2 (18,1-28,3) 22,9 (18,3-28,4) 411
65 - 74 24,6 (18,8-30,5) 24,5 (19,0-30,9) 283
75 + 18,9 (13,3-24,5) 19,4 (14,3-25,7) 255
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 18,5 (12,2-24,7) 16,7 (11,4-23,9) 198
Secondaire inférieur 18,4 (13,3-23,6) 16,4 (12,2-21,6) 294
Secondaire supérieur 19,5 (16,5-22,6) 18,9 (16,0-22,3) 837
Enseignement supérieur 19,0 (16,2-21,9) 19,3 (16,5-22,6) 1000
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 17,0 (13,8-20,1) 16,5 (13,5-19,9) 697
Zone semi-urbaine 19,8 (16,9-22,6) 19,4 (16,6-22,4) 1063
Zone rurale 20,4 (16,7-24,1) 19,9 (16,4-23,8) 577
ANNEE 2004 25,2 (23,4-27,1) 24,9 (23,1-26,8) 3599
2008 22,9 (20,9-24,9) 22,6 (20,7-24,6) 2889
2013 19,1 (17,3-21,0) 18,7 (16,9-20,6) 2337
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)** DS = Déviation Standard
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Tableau 26 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région flamande
SL_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 4,6 (3,1-6,2) 4,3 (3,0-6,0) 1178
Femme 8,1 (6,3-9,9) 7,7 (6,1-9,7) 1286
GROUPE D’AGE 15 - 24 11,6 (6,1-17,0) 11,2 (7,0-17,4) 217
25 - 34 8,8 (4,6-13,0) 8,4 (5,1-13,5) 321
35 - 44 8,1 (5,2-11,0) 7,8 (5,4-11,2) 435
45 - 54 4,4 (2,3-6,5) 4,2 (2,6-6,8) 437
55 - 64 5,7 (3,3-8,0) 5,4 (3,5-8,3) 430
65 - 74 5,4 (2,8-7,9) 5,2 (3,2-8,3) 321
75 + 2,1 (0,0-4,2) 1,9 (0,7-5,0) 303
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 9,9 (2,6-17,1) 15,6 (6,6-32,4) 223
Secondaire inférieur 5,0 (2,3-7,7) 5,5 (3,1-9,7) 335
Secondaire supérieur 9,6 (7,2-12,0) 7,9 (5,8-10,5) 877
Enseignement supérieur 3,4 (2,2-4,6) 2,5 (1,6-3,7) 1019
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 7,2 (4,9-9,5) 6,7 (4,8-9,1) 735
Zone semi-urbaine 5,4 (3,8-7,1) 4,8 (3,4-6,6) 1107
Zone rurale 7,4 (4,5-10,3) 6,6 (4,3-10,0) 622
ANNEE 2013 6,5 (5,2-7,7) , , 2464
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 27 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région flamande
SL_2 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 10,5 (8,4-12,5) 10,4 (8,5-12,7) 1154
Femme 16,0 (13,6-18,4) 15,9 (13,6-18,5) 1238
GROUPE D’AGE 15 - 24 16,1 (9,8-22,3) 15,8 (10,7-22,8) 217
25 - 34 9,8 (5,8-13,8) 9,5 (6,3-14,3) 321
35 - 44 11,9 (8,5-15,3) 11,7 (8,7-15,5) 431
45 - 54 12,9 (9,3-16,4) 12,6 (9,5-16,5) 436
55 - 64 15,3 (11,0-19,7) 15,1 (11,2-20,0) 427
65 - 74 12,6 (8,3-16,9) 12,4 (8,7-17,5) 294
75 + 16,2 (11,0-21,5) 15,4 (10,9-21,3) 266
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 25,5 (18,3-32,8) 27,8 (19,3-38,2) 205
Secondaire inférieur 15,5 (10,9-20,1) 15,5 (11,2-21,2) 306
Secondaire supérieur 15,7 (12,5-18,8) 14,9 (12,2-18,2) 854
Enseignement supérieur 8,6 (6,6-10,6) 8,2 (6,4-10,5) 1019
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 11,1 (8,5-13,7) 10,9 (8,6-13,7) 707
Zone semi-urbaine 13,3 (10,6-15,9) 12,7 (10,4-15,5) 1076
Zone rurale 15,8 (12,3-19,4) 15,6 (12,3-19,7) 609
ANNEE 2001 7,7 (6,4-8,9) 7,5 (6,3-8,8) 3251
2004 6,8 (5,8-7,8) 6,5 (5,6-7,6) 3559
2008 8,2 (7,0-9,5) 7,9 (6,7-9,1) 2960
2013 13,3 (11,6-15,0) 12,7 (11,0-14,5) 2392
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 28 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région flamande
SL_3 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 5,9 (4,3-7,6) 5,9 (4,4-7,8) 1147
Femme 12,2 (10,0-14,4) 12,0 (10,0-14,4) 1229
GROUPE D’AGE 15 - 24 11,4 (5,6-17,1) 10,8 (6,5-17,6) 217
25 - 34 7,2 (3,6-10,8) 6,7 (3,9-11,3) 321
35 - 44 6,1 (3,7-8,4) 5,7 (3,8-8,4) 430
45 - 54 9,3 (6,5-12,0) 8,7 (6,4-11,8) 435
55 - 64 10,4 (6,8-14,0) 9,9 (6,9-14,1) 423
65 - 74 9,2 (5,2-13,1) 8,7 (5,5-13,6) 290
75 + 13,0 (7,3-18,8) 11,7 (7,3-18,1) 260
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 22,5 (14,8-30,1) 23,5 (15,2-34,5) 202
Secondaire inférieur 10,1 (6,3-14,0) 9,5 (6,3-14,0) 299
Secondaire supérieur 9,5 (7,1-11,8) 8,5 (6,6-11,0) 849
Enseignement supérieur 6,3 (4,5-8,1) 5,9 (4,3-7,9) 1018
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 5,9 (4,2-7,7) 5,5 (4,0-7,5) 706
Zone semi-urbaine 9,2 (7,1-11,3) 8,3 (6,5-10,5) 1064
Zone rurale 12,7 (9,2-16,3) 12,3 (9,0-16,4) 606
ANNEE 2001 5,3 (4,4-6,3) 5,1 (4,2-6,1) 3249
2004 5,3 (4,4-6,2) 5,0 (4,2-5,9) 3556
2008 5,8 (4,6-6,9) 5,4 (4,4-6,6) 2953
2013 9,2 (7,8-10,6) 8,4 (7,1-10,0) 2376
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 29 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région flamande
SL_4 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 24,4 (21,5-27,3) 24,3 (21,4-27,4) 1148
Femme 31,9 (28,9-34,9) 31,5 (28,6-34,6) 1240
GROUPE D’AGE 15 - 24 26,4 (17,7-35,1) 26,2 (18,5-35,8) 218
25 - 34 23,7 (18,1-29,2) 23,4 (18,4-29,3) 317
35 - 44 22,6 (18,1-27,0) 22,5 (18,3-27,2) 430
45 - 54 29,4 (24,3-34,6) 29,2 (24,3-34,6) 437
55 - 64 31,0 (25,8-36,2) 31,0 (25,9-36,5) 426
65 - 74 30,2 (24,3-36,2) 30,2 (24,5-36,5) 294
75 + 37,4 (30,3-44,5) 36,6 (29,8-43,9) 266
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 43,7 (35,0-52,4) 40,1 (31,1-49,8) 203
Secondaire inférieur 27,4 (21,4-33,3) 25,1 (19,7-31,4) 308
Secondaire supérieur 28,9 (25,1-32,7) 28,5 (24,8-32,5) 853
Enseignement supérieur 25,1 (22,0-28,2) 25,6 (22,5-29,0) 1016
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 25,5 (21,8-29,2) 25,0 (21,4-29,0) 707
Zone semi-urbaine 31,2 (27,7-34,7) 30,5 (27,1-34,1) 1073
Zone rurale 26,4 (22,3-30,5) 26,4 (22,4-30,7) 608
ANNEE 2001 19,8 (18,0-21,5) 19,7 (18,0-21,5) 3249
2004 19,6 (17,9-21,3) 19,3 (17,6-21,1) 3560
2008 19,7 (17,9-21,5) 19,0 (17,3-20,9) 2939
2013 28,3 (26,1-30,5) 27,1 (25,0-29,4) 2388
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 30 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région flamande
SL02_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 12,2 (9,9-14,4) 11,5 (9,5-13,8) 1178
Femme 12,9 (10,7-15,2) 12,5 (10,4-14,8) 1261
GROUPE D’AGE 15 - 24 12,4 (7,1-17,7) 12,4 (8,0-18,6) 218
25 - 34 15,0 (9,5-20,5) 15,0 (10,3-21,2) 323
35 - 44 13,3 (9,4-17,3) 13,3 (9,9-17,8) 433
45 - 54 16,8 (12,3-21,2) 16,8 (12,8-21,6) 433
55 - 64 13,1 (9,2-17,1) 13,1 (9,7-17,6) 427
65 - 74 8,0 (4,6-11,5) 8,0 (5,2-12,1) 313
75 + 5,1 (2,4-7,8) 5,1 (3,0-8,6) 292
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 12,8 (6,7-18,8) 19,0 (11,8-29,2) 212
Secondaire inférieur 10,5 (6,5-14,5) 11,5 (7,8-16,7) 326
Secondaire supérieur 13,7 (10,8-16,7) 12,4 (9,8-15,5) 870
Enseignement supérieur 12,2 (9,6-14,8) 10,4 (8,2-13,0) 1021
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 14,2 (10,9-17,4) 13,8 (10,8-17,3) 724
Zone semi-urbaine 12,5 (9,9-15,1) 11,9 (9,6-14,7) 1094
Zone rurale 10,9 (7,8-14,0) 10,1 (7,5-13,4) 621
ANNEE 2004 9,8 (8,5-11,2) 9,0 (7,8-10,3) 3577
2008 9,8 (8,5-11,1) 9,0 (7,8-10,3) 2976
2013 12,6 (10,9-14,3) 11,9 (10,3-13,6) 2439
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
911SA
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| 7.
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Tableau 31 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région flamande
SL02_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 12,2 (9,9-14,4) 11,5 (9,5-13,8) 1178
Femme 12,9 (10,7-15,2) 12,5 (10,4-14,8) 1261
GROUPE D’AGE 15 - 24 12,4 (7,1-17,7) 12,4 (8,0-18,6) 218
25 - 34 15,0 (9,5-20,5) 15,0 (10,3-21,2) 323
35 - 44 13,3 (9,4-17,3) 13,3 (9,9-17,8) 433
45 - 54 16,8 (12,3-21,2) 16,8 (12,8-21,6) 433
55 - 64 13,1 (9,2-17,1) 13,1 (9,7-17,6) 427
65 - 74 8,0 (4,6-11,5) 8,0 (5,2-12,1) 313
75 + 5,1 (2,4-7,8) 5,1 (3,0-8,6) 292
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 12,8 (6,7-18,8) 19,0 (11,8-29,2) 212
Secondaire inférieur 10,5 (6,5-14,5) 11,5 (7,8-16,7) 326
Secondaire supérieur 13,7 (10,8-16,7) 12,4 (9,8-15,5) 870
Enseignement supérieur 12,2 (9,6-14,8) 10,4 (8,2-13,0) 1021
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 14,2 (10,9-17,4) 13,8 (10,8-17,3) 724
Zone semi-urbaine 12,5 (9,9-15,1) 11,9 (9,6-14,7) 1094
Zone rurale 10,9 (7,8-14,0) 10,1 (7,5-13,4) 621
ANNEE 2004 9,8 (8,5-11,2) 9,0 (7,8-10,3) 3577
2008 9,8 (8,5-11,1) 9,0 (7,8-10,3) 2976
2013 12,6 (10,9-14,3) 11,9 (10,3-13,6) 2439
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
912
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7. T
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Tableau 32 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Région flamande
SL04_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 3,1 (1,9-4,3) 2,6 (1,8-3,9) 1147
Femme 3,6 (2,4-4,8) 3,1 (2,2-4,4) 1244
GROUPE D’AGE 15 - 24 1,0 (0,0-2,1) 1,0 (0,3-3,0) 217
25 - 34 4,3 (1,9-6,7) 4,3 (2,4-7,4) 319
35 - 44 3,4 (1,3-5,5) 3,4 (1,8-6,3) 427
45 - 54 5,1 (2,6-7,6) 5,1 (3,1-8,2) 425
55 - 64 3,7 (1,3-6,1) 3,7 (1,9-7,0) 415
65 - 74 2,9 (0,8-5,1) 2,9 (1,4-6,0) 307
75 + 1,3 (0,0-2,7) 1,3 (0,5-3,6) 281
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 4,1 (0,5-7,8) 5,7 (2,2-13,7) 208
Secondaire inférieur 6,4 (3,0-9,9) 6,3 (3,5-11,0) 316
Secondaire supérieur 4,1 (2,5-5,7) 3,3 (2,2-4,9) 853
Enseignement supérieur 1,8 (0,9-2,7) 1,3 (0,7-2,2) 1005
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 4,0 (2,3-5,7) 3,5 (2,2-5,4) 710
Zone semi-urbaine 3,5 (2,2-4,9) 3,0 (2,0-4,5) 1073
Zone rurale 2,4 (1,1-3,7) 2,0 (1,1-3,5) 608
ANNEE 2004 2,3 (1,6-3,0) 2,1 (1,6-2,9) 3563
2008 4,0 (3,1-4,8) 3,7 (2,9-4,6) 2928
2013 3,4 (2,5-4,2) 3,1 (2,4-4,0) 2391
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 33 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Région flamande
SL05_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 0,4 (0,0-0,7) 0,6 (0,2-1,4) 1184
Femme 0,6 (0,0-1,1) 0,5 (0,2-1,1) 1272
GROUPE D’AGE 15 - 24 0,2 (0,0-0,6) 0,2 (0,0-1,4) 243
25 - 34 0,3 (0,0-0,8) 0,3 (0,1-1,3) 328
35 - 44 0,6 (0,0-1,2) 0,6 (0,2-1,6) 436
45 - 54 1,2 (0,0-2,5) 1,2 (0,4-3,5) 434
55 - 64 0,0 , 0,8 (0,1-5,1) 421
65 - 74 0,7 (0,0-2,2) 0,7 (0,1-5,2) 310
75 + 0,0 , 0,4 (0,1-2,5) 284
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 0,3 (0,0-0,8) 3,1 (0,8-11,3) 213
Secondaire inférieur 1,8 (0,0-3,8) 1,6 (0,5-4,8) 320
Secondaire supérieur 0,4 (0,0-0,8) 0,3 (0,1-0,9) 876
Enseignement supérieur 0,2 (0,0-0,5) 0,2 (0,0-0,5) 1038
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 0,1 (0,0-0,2) 0,5 (0,1-2,0) 733
Zone semi-urbaine 0,8 (0,2-1,5) 0,7 (0,3-1,4) 1102
Zone rurale 0,4 (0,0-0,8) 0,3 (0,1-0,9) 621
ANNEE 2004 0,3 (0,1-0,5) 0,3 (0,2-0,6) 3549
2008 0,4 (0,2-0,6) 0,4 (0,2-0,7) 2917
2013 0,5 (0,2-0,8) 0,6 (0,3-1,1) 2456
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 34 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Région flamande
MH_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 4,1 (2,9-5,4) 3,1 (2,3-4,3) 1444
Femme 7,6 (6,0-9,3) 5,7 (4,3-7,5) 1547
GROUPE D’AGE 15 - 24 0,5 (0,0-1,2) 0,5 (0,2-1,7) 332
25 - 34 2,6 (0,8-4,4) 2,5 (1,3-4,9) 396
35 - 44 5,8 (3,4-8,3) 5,7 (3,7-8,5) 519
45 - 54 7,1 (4,6-9,6) 6,8 (4,8-9,8) 505
55 - 64 9,1 (5,7-12,5) 8,9 (6,0-12,9) 494
65 - 74 5,7 (2,3-9,2) 5,5 (3,0-9,9) 368
75 + 10,6 (6,5-14,6) 9,6 (6,5-14,2) 377
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 13,9 (8,5-19,3) 9,7 (6,2-14,8) 288
Secondaire inférieur 9,9 (5,6-14,3) 7,0 (4,3-11,2) 389
Secondaire supérieur 5,3 (3,9-6,7) 4,0 (3,0-5,5) 1086
Enseignement supérieur 3,7 (2,2-5,1) 2,8 (1,8-4,3) 1217
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 5,9 (3,9-7,9) 4,3 (2,9-6,3) 944
Zone semi-urbaine 6,1 (4,6-7,6) 4,3 (3,2-5,8) 1326
Zone rurale 5,7 (3,3-8,2) 4,2 (2,7-6,5) 721
ANNEE 1997 5,1 (4,1-6,2) 5,0 (4,0-6,2) 2983
2001 4,9 (4,0-5,7) 4,5 (3,7-5,4) 3475
2004 4,8 (3,8-5,7) 4,4 (3,5-5,4) 3933
2008 5,1 (4,1-6,0) 4,6 (3,7-5,6) 3378
2013 5,9 (4,9-7,0) 5,3 (4,4-6,4) 2991
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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| 7.
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Tableau 35 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région flamande
MH_2 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 75,1 (61,1-89,2) 95,7 (91,2-98,0) 60
Femme 79,8 (68,7-90,9) 96,3 (93,5-97,9) 121
GROUPE D’AGE 15 - 24 100 (100,0-100,0)
100 (100,0-100,0)
3
25 - 34 76,5 (45,6-100,0) 75,6 (44,8-92,2) 13
35 - 44 85,3 (71,1-99,6) 85,1 (63,3-95,0) 28
45 - 54 74,6 (57,4-91,8) 74,3 (54,4-87,5) 39
55 - 64 74,3 (57,9-90,7) 74,4 (55,2-87,3) 43
65 - 74 64,3 (24,4-100,0) 63,5 (26,4-89,5) 19
75 + 87,6 (74,8-100,0) 87,1 (68,5-95,5) 36
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 90,5 (78,9-100,0) 98,6 (94,7-99,7) 37
Secondaire inférieur 67,3 (41,2-93,5) 94,4 (85,7-97,9) 32
Secondaire supérieur 86,3 (77,6-95,0) 97,7 (95,4-98,9) 66
Enseignement supérieur 66,4 (47,8-84,9) 92,7 (85,2-96,6) 46
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 78,0 (62,8-93,3) 96,1 (91,1-98,3) 59
Zone semi-urbaine 82,9 (72,4-93,4) 96,8 (93,4-98,5) 85
Zone rurale 69,6 (46,3-93,0) 94,4 (87,4-97,6) 37
ANNEE 2008 90,6 (85,8-95,5) 90,1 (83,5-94,3) 176
2013 78,2 (69,7-86,8) 74,3 (63,1-83,0) 181
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
916
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Tableau 36 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région flamande
MH_3 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 67.2 (52.5-81.9) 65.0 (46.9-79.6) 60
Femme 66.2 (54.9-77.6) 63.5 (49.7-75.4) 120
GROUPE D’AGE 15 - 24 52.9 (23.0-82.7) 53.6 (8.9-93.2) 3
25 - 34 63.7 (39.6-87.7) 64.1 (36.8-84.6) 13
35 - 44 63.0 (48.2-77.9) 63.2 (41.6-80.6) 28
45 - 54 62.3 (44.2-80.3) 62.4 (43.9-77.9) 39
55 - 64 69.9 (53.2-86.6) 69.8 (50.5-84.0) 43
65 - 74 60.5 (23.0-98.1) 60.8 (27.0-86.7) 19
75 + 75.5 (61.0-90.0) 75.8 (59.5-87.0) 35
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 86.4 (74.6-98.2) 89.5 (70.9-96.8) 36
Secondaire inférieur 65.1 (39.8-90.5) 67.5 (41.6-85.9) 32
Secondaire supérieur 70.4 (58.4-82.3) 69.3 (52.9-81.9) 66
Enseignement supérieur 47.0 (31.5-62.5) 43.8 (26.4-62.8) 46
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 64.1 (48.6-79.6) 63.2 (45.5-77.9) 58
Zone semi-urbaine 72.1 (60.9-83.4) 69.6 (51.5-83.1) 85
Zone rurale 59.2 (38.5-79.8) 56.5 (35.9-75.0) 37
ANNEE 1997 70.9 (61.1-80.6) 70.4 (60.1-78.9) 155
2001 71.7 (63.9-79.5) 68.6 (59.2-76.7) 170
2004 85.8 (79.6-91.9) 84.3 (76.2-90.0) 170
2008 79.9 (71.5-88.2) 78.4 (67.8-86.2) 136
2013 66.6 (58.0-75.1) 60.9 (50.9-70.1) 180
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 37 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région flamande
MH_4 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 25,9 (12,6-39,1) 21,7 (10,5-39,5) 60
Femme 21,8 (13,3-30,2) 21,6 (12,6-34,4) 121
GROUPE D’AGE 15 - 24 0,0 , 47,2 (7,0-91,4) 3
25 - 34 15,0 (0,0-38,6) 15,0 (4,0-43,0) 13
35 - 44 30,2 (8,5-51,8) 30,2 (14,1-53,2) 28
45 - 54 53,9 (35,5-72,3) 53,9 (36,3-70,6) 39
55 - 64 15,7 (1,9-29,5) 15,7 (6,2-34,5) 43
65 - 74 3,3 (0,0-10,5) 3,3 (0,4-21,7) 19
75 + 7,2 (0,0-16,3) 7,2 (1,9-23,5) 36
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 6,1 (0,0-13,0) 9,3 (2,3-31,3) 37
Secondaire inférieur 13,5 (0,0-29,2) 14,8 (3,6-44,8) 32
Secondaire supérieur 29,9 (17,0-42,9) 23,9 (12,7-40,2) 66
Enseignement supérieur 36,5 (17,8-55,2) 29,5 (13,9-52,0) 46
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 23,5 (9,2-37,7) 18,7 (7,7-39,0) 59
Zone semi-urbaine 22,6 (12,1-33,2) 22,8 (12,5-37,8) 85
Zone rurale 23,7 (7,2-40,2) 23,5 (10,8-43,7) 37
ANNEE 2004 22,4 (14,5-30,3) 22,3 (15,2-31,5) 170
2008 42,2 (29,6-54,9) 40,8 (26,6-56,8) 135
2013 23,1 (15,8-30,5) 24,9 (17,3-34,5) 181
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
918
SAN
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Tableau 38 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région flamande
MH_5 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 9,2 (7,4-11,0) 6,8 (4,9-9,2) 1443
Femme 16,6 (14,3-18,9) 11,9 (9,7-14,5) 1546
GROUPE D’AGE 15 - 24 2,5 (0,0-5,9) 2,5 (0,6-9,0) 332
25 - 34 5,4 (2,7-8,1) 5,2 (3,1-8,6) 396
35 - 44 4,0 (2,1-5,9) 3,9 (2,4-6,1) 519
45 - 54 9,8 (6,7-12,8) 9,4 (6,9-12,8) 505
55 - 64 18,3 (13,8-22,9) 18,0 (13,9-23,0) 494
65 - 74 24,2 (18,3-30,1) 23,6 (18,4-29,9) 368
75 + 34,9 (29,0-40,8) 33,1 (27,6-39,1) 375
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 32,6 (25,6-39,5) 15,6 (9,2-25,2) 288
Secondaire inférieur 22,4 (16,9-28,0) 12,9 (9,0-18,3) 388
Secondaire supérieur 11,5 (9,0-13,9) 9,1 (7,0-11,7) 1086
Enseignement supérieur 7,4 (5,7-9,2) 6,9 (5,3-9,0) 1216
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 12,8 (9,9-15,7) 8,9 (6,7-11,7) 944
Zone semi-urbaine 14,1 (11,7-16,5) 9,6 (7,1-12,9) 1325
Zone rurale 11,5 (8,8-14,2) 8,3 (6,2-11,1) 720
ANNEE 1997 6,2 (5,1-7,3) 5,6 (4,6-6,8) 2985
2001 9,8 (8,4-11,1) 7,4 (6,3-8,6) 3492
2004 11,5 (10,2-12,8) 8,7 (7,5-10,0) 3947
2008 12,0 (10,6-13,3) 8,6 (7,4-9,8) 3409
2013 13,0 (11,5-14,6) 9,1 (7,8-10,6) 2989
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
919SA
NTÉ
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| 7.
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Tableau 39 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région flamande
MH_6 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 5,1 (3,7-6,5) 4,0 (2,9-5,4) 1443
Femme 8,2 (6,5-9,9) 6,2 (4,8-7,8) 1546
GROUPE D’AGE 15 - 24 0,7 (0,0-1,4) 0,7 (0,2-1,9) 332
25 - 34 3,6 (1,6-5,5) 3,5 (2,0-6,0) 396
35 - 44 4,9 (2,4-7,3) 4,8 (2,8-7,9) 519
45 - 54 7,7 (4,9-10,5) 7,6 (5,2-10,9) 505
55 - 64 9,5 (6,3-12,7) 9,4 (6,7-13,1) 494
65 - 74 8,5 (4,0-13,0) 8,3 (4,9-13,6) 368
75 + 12,8 (8,6-17,1) 12,1 (8,6-16,7) 375
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 18,2 (12,4-24,0) 12,7 (8,3-18,8) 288
Secondaire inférieur 9,0 (5,1-12,9) 6,4 (3,8-10,4) 388
Secondaire supérieur 6,8 (4,9-8,7) 5,5 (4,1-7,4) 1086
Enseignement supérieur 3,5 (2,3-4,6) 2,9 (2,0-4,1) 1216
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 6,6 (4,4-8,8) 4,9 (3,4-7,1) 944
Zone semi-urbaine 6,5 (5,0-8,1) 4,8 (3,5-6,4) 1325
Zone rurale 7,1 (4,8-9,4) 5,4 (3,9-7,5) 720
ANNEE 1997 2,8 (1,9-3,6) 2,5 (1,9-3,4) 2977
2001 3,8 (3,0-4,6) 3,2 (2,5-4,0) 3487
2004 4,6 (3,7-5,5) 3,8 (3,1-4,7) 3943
2008 4,9 (4,0-5,9) 4,0 (3,3-5,0) 3402
2013 6,7 (5,6-7,8) 5,4 (4,5-6,5) 2989
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
920
SAN
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Tableau 40 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région flamande
MH_7 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 11,4 (9,3-13,4) 9,0 (6,8-11,8) 1443
Femme 19,3 (16,9-21,7) 14,9 (12,5-17,7) 1546
GROUPE D’AGE 15 - 24 2,8 (0,0-6,2) 2,8 (0,8-8,9) 332
25 - 34 7,2 (4,2-10,2) 7,0 (4,5-10,5) 396
35 - 44 7,4 (4,7-10,2) 7,3 (5,0-10,5) 519
45 - 54 13,8 (10,2-17,4) 13,4 (10,2-17,5) 505
55 - 64 20,5 (15,9-25,2) 20,3 (16,0-25,3) 494
65 - 74 25,1 (19,1-31,0) 24,6 (19,3-30,9) 368
75 + 38,3 (32,3-44,2) 36,6 (30,9-42,7) 375
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 36,7 (29,7-43,8) 20,6 (13,3-30,6) 288
Secondaire inférieur 24,7 (19,0-30,4) 16,0 (11,5-21,9) 388
Secondaire supérieur 14,1 (11,5-16,7) 11,9 (9,5-14,9) 1086
Enseignement supérieur 9,3 (7,4-11,3) 8,8 (6,9-11,2) 1216
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 15,1 (12,0-18,2) 11,4 (8,9-14,7) 944
Zone semi-urbaine 16,7 (14,2-19,3) 12,5 (9,7-16,1) 1325
Zone rurale 13,6 (10,7-16,5) 10,6 (8,2-13,6) 720
ANNEE 1997 7,7 (6,5-9,0) 7,2 (6,1-8,6) 2977
2001 11,3 (9,9-12,7) 9,0 (7,8-10,3) 3487
2004 13,3 (11,8-14,7) 10,6 (9,2-12,1) 3943
2008 13,9 (12,4-15,3) 10,6 (9,3-12,0) 3402
2013 15,5 (13,8-17,1) 11,6 (10,2-13,2) 2989
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
921SA
NTÉ
MEN
TALE
| 7.
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Tableau 41 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise
WB_1 Moyenne brute
IC 95% brut Moyenne stand*
IC 95% stand N
SEXE Homme 2,1 (1,7-2,4) 2,0 (1,7-2,3) 593
Femme 2,4 (2,1-2,7) 2,4 (2,1-2,7) 730
GROUPE D’AGE 15 - 24 1,1 (0,8-1,5) 1,1 (0,7-1,5) 119
25 - 34 2,2 (1,7-2,7) 2,2 (1,7-2,7) 273
35 - 44 2,6 (2,1-3,2) 2,7 (2,1-3,2) 230
45 - 54 2,5 (1,9-3,1) 2,5 (1,9-3,1) 238
55 - 64 2,3 (1,8-2,8) 2,3 (1,8-2,8) 206
65 - 74 2,0 (1,4-2,6) 2,0 (1,4-2,6) 141
75 + 2,3 (1,6-3,0) 2,3 (1,5-3,0) 116
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 3,9 (2,7-5,1) 4,0 (2,8-5,1) 73
Secondaire inférieur 2,9 (2,1-3,7) 2,8 (2,1-3,5) 172
Secondaire supérieur 2,3 (1,8-2,7) 2,2 (1,8-2,7) 364
Enseignement supérieur 1,9 (1,7-2,2) 1,8 (1,5-2,1) 687
ANNEE 1997 1,9 (1,8-2,1) 1,9 (1,8-2,1) 2402
2001 1,6 (1,5-1,7) 1,6 (1,4-1,7) 2205
2004 1,6 (1,4-1,7) 1,5 (1,4-1,7) 2114
2008 1,8 (1,7-2,0) 1,8 (1,7-1,9) 1905
2013 2,2 (2,0-2,5) 2,2 (2,0-2,4) 1323
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
922
SAN
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ENTA
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7. T
ABL
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X
Tableau 42 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région bruxelloise
WB_2 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 35,8 (30,9-40,6) 35,0 (30,2-40,3) 593
Femme 43,4 (38,9-47,9) 42,9 (38,4-47,5) 730
GROUPE D’AGE 15 - 24 28,3 (16,9-39,6) 27,8 (18,0-40,3) 119
25 - 34 40,8 (33,0-48,7) 40,3 (32,9-48,3) 273
35 - 44 41,9 (34,4-49,4) 42,4 (35,0-50,1) 230
45 - 54 41,1 (33,3-49,0) 41,1 (33,5-49,1) 238
55 - 64 40,0 (31,1-48,8) 39,9 (31,7-48,7) 206
65 - 74 40,5 (30,7-50,3) 40,2 (30,8-50,3) 141
75 + 42,7 (32,5-52,9) 41,8 (32,0-52,2) 116
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 58,6 (45,9-71,2) 58,9 (46,6-70,2) 73
Secondaire inférieur 46,3 (36,0-56,7) 45,2 (35,5-55,4) 172
Secondaire supérieur 38,0 (31,8-44,2) 37,7 (31,6-44,2) 364
Enseignement supérieur 37,4 (32,6-42,2) 36,0 (31,1-41,2) 687
ANNEE 1997 37,1 (34,3-39,9) 36,5 (33,7-39,4) 2402
2001 30,6 (28,3-32,8) 30,0 (27,8-32,3) 2205
2004 30,7 (28,3-33,1) 30,0 (27,7-32,5) 2114
2008 34,3 (31,8-36,8) 33,7 (31,2-36,2) 1905
2013 39,8 (36,4-43,2) 39,3 (35,9-42,8) 1323
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
923SA
NTÉ
MEN
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| 7.
TA
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UX
Tableau 43 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Région bruxelloise
WB_3 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 21,6 (17,5-25,8) 19,8 (16,0-24,2) 593
Femme 27,8 (23,6-32,0) 26,1 (22,1-30,6) 730
GROUPE D’AGE 15 - 24 9,3 (3,0-15,7) 9,1 (4,6-17,2) 119
25 - 34 27,1 (19,5-34,7) 26,5 (19,8-34,6) 273
35 - 44 28,8 (21,9-35,6) 29,1 (22,7-36,5) 230
45 - 54 25,6 (18,6-32,7) 25,5 (19,1-33,1) 238
55 - 64 27,6 (20,2-35,0) 27,4 (20,9-35,1) 206
65 - 74 21,9 (13,2-30,6) 21,5 (14,1-31,4) 141
75 + 26,7 (16,7-36,6) 25,7 (17,1-36,9) 116
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 36,8 (24,1-49,5) 36,8 (24,8-50,6) 73
Secondaire inférieur 30,1 (21,1-39,1) 27,9 (20,3-37,1) 172
Secondaire supérieur 25,7 (19,8-31,5) 24,2 (18,9-30,5) 364
Enseignement supérieur 22,3 (18,0-26,5) 19,7 (15,8-24,2) 687
ANNEE 1997 20,8 (18,5-23,1) 20,3 (18,1-22,7) 2402
2001 16,8 (15,0-18,6) 16,3 (14,6-18,2) 2205
2004 15,9 (14,1-17,7) 15,3 (13,6-17,2) 2114
2008 19,3 (17,2-21,3) 18,7 (16,7-20,8) 1905
2013 24,9 (21,8-27,9) 24,2 (21,3-27,4) 1323
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
924
SAN
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7. T
ABL
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X
Tableau 44 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise
WB_4 Moyenne brute
IC 95% brut Moyenne stand*
IC 95% stand N
SEXE Homme 56,9 (54,7-59,0) 56,9 (54,6-59,1) 528
Femme 53,3 (51,6-55,1) 53,4 (51,6-55,2) 662
GROUPE D’AGE 15 - 24 55,8 (50,9-60,7) 56,0 (50,9-61,1) 113
25 - 34 54,4 (51,3-57,4) 54,6 (51,5-57,6) 259
35 - 44 55,4 (52,1-58,8) 55,2 (51,8-58,5) 216
45 - 54 54,2 (50,7-57,8) 54,3 (50,8-57,8) 218
55 - 64 55,3 (51,9-58,6) 55,5 (52,1-58,8) 177
65 - 74 57,9 (54,2-61,6) 58,1 (54,4-61,7) 117
75 + 51,9 (47,1-56,8) 52,4 (47,5-57,2) 90
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 46,0 (38,0-53,9) 46,1 (38,4-53,7) 60
Secondaire inférieur 50,4 (45,8-54,9) 50,9 (46,3-55,4) 145
Secondaire supérieur 55,6 (52,6-58,6) 55,6 (52,7-58,6) 320
Enseignement supérieur 56,5 (54,6-58,3) 56,7 (54,6-58,7) 639
ANNEE 2004 56,1 (55,1-57,1) 56,2 (55,2-57,2) 2121
2008 54,6 (53,5-55,7) 54,6 (53,5-55,7) 1823
2013 55,0 (53,5-56,4) 55,0 (53,6-56,5) 1190
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
925SA
NTÉ
MEN
TALE
| 7.
TA
BLEA
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Tableau 45 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région bruxelloise
WB_5 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 11,3 (8,2-14,4) 11,1 (8,5-14,5) 528
Femme 8,1 (5,6-10,5) 8,1 (5,9-11,0) 662
GROUPE D’AGE 15 - 24 9,0 (2,6-15,3) 9,1 (4,4-17,9) 113
25 - 34 8,6 (4,3-12,8) 8,6 (5,2-13,9) 259
35 - 44 11,1 (6,1-16,1) 10,7 (6,8-16,6) 216
45 - 54 9,2 (4,6-13,8) 9,1 (5,5-14,8) 218
55 - 64 10,0 (5,6-14,4) 10,1 (6,5-15,4) 177
65 - 74 10,9 (3,6-18,2) 10,9 (5,5-20,5) 117
75 + 7,9 (2,0-13,7) 8,1 (3,8-16,3) 90
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 4,2 (0,0-9,4) 4,2 (1,2-13,5) 60
Secondaire inférieur 6,3 (1,4-11,2) 6,4 (3,0-13,3) 145
Secondaire supérieur 14,6 (9,3-20,0) 14,5 (10,0-20,4) 320
Enseignement supérieur 8,6 (6,2-11,0) 8,4 (6,1-11,4) 639
ANNEE 2004 8,8 (7,2-10,5) 8,9 (7,4-10,8) 2121
2008 9,0 (7,4-10,5) 9,1 (7,7-10,9) 1823
2013 9,6 (7,5-11,6) 9,9 (8,0-12,2) 1190
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)** DS = Déviation Standard
926
SAN
TÉ M
ENTA
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7. T
ABL
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Tableau 46 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région bruxelloise
SL_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 10,0 (7,1-12,9) 9,1 (6,6-12,3) 595
Femme 15,0 (11,1-18,8) 14,2 (11,0-18,1) 714
GROUPE D’AGE 15 - 24 12,1 (4,6-19,7) 11,7 (6,2-20,9) 117
25 - 34 13,2 (6,7-19,7) 12,7 (7,7-20,1) 270
35 - 44 14,8 (9,2-20,4) 14,8 (10,0-21,3) 228
45 - 54 16,5 (10,1-22,9) 16,3 (10,9-23,8) 235
55 - 64 10,1 (5,2-15,0) 9,8 (5,9-15,9) 207
65 - 74 10,1 (4,4-15,9) 9,8 (5,5-16,8) 140
75 + 5,4 (0,4-10,3) 5,0 (1,9-12,2) 112
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 18,7 (7,5-29,9) 18,7 (9,7-33,0) 77
Secondaire inférieur 16,1 (8,5-23,7) 14,6 (9,2-22,5) 165
Secondaire supérieur 14,5 (9,9-19,0) 13,3 (9,2-18,7) 357
Enseignement supérieur 10,5 (7,0-14,0) 9,0 (6,5-12,4) 683
ANNEE 2013 12,6 (10,1-15,1) , , 1309
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
927SA
NTÉ
MEN
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| 7.
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Tableau 47 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région bruxelloise
SL_2 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 13,7 (10,3-17,1) 13,0 (10,0-16,6) 569
Femme 22,4 (18,6-26,2) 21,8 (18,2-25,9) 689
GROUPE D’AGE 15 - 24 9,3 (3,1-15,6) 8,8 (4,5-16,6) 117
25 - 34 17,8 (11,7-23,9) 17,0 (11,7-24,0) 270
35 - 44 21,2 (14,8-27,6) 21,4 (15,6-28,6) 219
45 - 54 21,8 (14,9-28,7) 21,3 (15,3-29,0) 225
55 - 64 17,7 (11,9-23,6) 17,2 (12,3-23,5) 198
65 - 74 14,2 (7,7-20,6) 13,7 (8,6-21,2) 133
75 + 23,4 (13,4-33,5) 22,2 (14,2-32,9) 96
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 34,1 (19,9-48,2) 33,7 (20,7-49,6) 68
Secondaire inférieur 24,4 (14,9-33,9) 22,2 (14,6-32,2) 149
Secondaire supérieur 21,5 (16,1-26,9) 20,6 (15,7-26,6) 345
Enseignement supérieur 13,9 (10,6-17,2) 12,5 (9,7-16,0) 669
ANNEE 2001 10,0 (8,5-11,4) 9,4 (8,1-10,9) 2173
2004 9,5 (8,1-11,0) 9,1 (7,8-10,6) 2107
2008 13,8 (11,9-15,6) 13,3 (11,6-15,3) 1891
2013 18,2 (15,5-20,9) 17,8 (15,2-20,6) 1258
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
928
SAN
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7. T
ABL
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X
Tableau 48 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région bruxelloise
SL_3 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 9,8 (6,6-12,9) 9,0 (6,5-12,4) 569
Femme 13,5 (10,3-16,6) 13,1 (10,1-16,9) 687
GROUPE D’AGE 15 - 24 6,6 (0,3-13,0) 6,4 (2,5-15,7) 117
25 - 34 9,4 (4,8-13,9) 9,0 (5,4-14,9) 271
35 - 44 17,0 (11,0-23,1) 17,2 (11,9-24,2) 220
45 - 54 14,6 (8,5-20,7) 14,4 (9,4-21,6) 221
55 - 64 11,1 (6,4-15,9) 10,9 (7,1-16,4) 196
65 - 74 9,5 (4,0-14,9) 9,3 (5,2-16,0) 133
75 + 10,8 (3,3-18,3) 10,3 (5,0-20,0) 98
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 27,4 (14,1-40,7) 28,1 (16,1-44,2) 68
Secondaire inférieur 15,4 (7,2-23,6) 13,9 (8,1-22,7) 149
Secondaire supérieur 16,5 (11,1-22,0) 15,5 (10,8-21,8) 345
Enseignement supérieur 7,5 (5,1-9,9) 6,5 (4,6-9,0) 667
ANNEE 2001 7,2 (5,9-8,4) 6,9 (5,8-8,2) 2171
2004 7,0 (5,7-8,3) 6,7 (5,5-8,1) 2108
2008 9,1 (7,6-10,7) 8,8 (7,4-10,5) 1887
2013 11,7 (9,4-14,0) 11,4 (9,3-13,8) 1256
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
929SA
NTÉ
MEN
TALE
| 7.
TA
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UX
Tableau 49 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région bruxelloise
SL_4 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 30,7 (25,6-35,8) 30,1 (25,3-35,4) 568
Femme 35,2 (30,7-39,8) 35,0 (30,6-39,8) 687
GROUPE D’AGE 15 - 24 24,8 (14,9-34,7) 24,6 (16,3-35,4) 115
25 - 34 30,0 (22,5-37,6) 29,8 (22,9-37,7) 270
35 - 44 39,1 (31,3-46,8) 39,3 (31,9-47,3) 221
45 - 54 37,9 (30,1-45,7) 37,8 (30,4-45,8) 225
55 - 64 35,1 (24,0-46,1) 35,0 (24,7-47,0) 193
65 - 74 19,9 (12,7-27,0) 19,8 (13,7-27,8) 132
75 + 42,5 (30,5-54,4) 41,9 (30,7-54,0) 99
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 46,2 (31,5-60,8) 46,0 (32,0-60,6) 68
Secondaire inférieur 38,8 (29,2-48,5) 36,9 (28,1-46,7) 155
Secondaire supérieur 32,7 (26,8-38,6) 32,5 (26,9-38,6) 340
Enseignement supérieur 31,1 (26,0-36,2) 30,6 (25,5-36,2) 665
ANNEE 2001 21,2 (19,2-23,2) 21,3 (19,4-23,4) 2179
2004 18,8 (16,9-20,7) 19,0 (17,1-21,0) 2101
2008 25,1 (22,7-27,5) 25,4 (23,1-28,0) 1872
2013 33,1 (29,6-36,6) 33,4 (29,9-37,0) 1255
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
930
SAN
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ENTA
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7. T
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EAU
X
Tableau 50 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région bruxelloise
SL02_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 16,3 (12,3-20,2) 15,3 (11,8-19,6) 590
Femme 18,6 (15,0-22,2) 18,1 (14,8-22,0) 721
GROUPE D’AGE 15 - 24 22,2 (10,5-33,9) 22,0 (12,4-35,9) 121
25 - 34 15,1 (10,2-20,0) 14,9 (10,6-20,5) 274
35 - 44 18,8 (12,7-24,8) 18,9 (13,6-25,7) 225
45 - 54 24,5 (16,7-32,3) 24,5 (17,6-33,0) 233
55 - 64 19,2 (12,8-25,6) 19,2 (13,7-26,2) 207
65 - 74 8,9 (4,1-13,7) 8,8 (5,2-14,7) 138
75 + 8,8 (2,7-14,9) 8,6 (4,2-16,7) 113
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 18,2 (7,9-28,6) 17,7 (9,2-31,3) 76
Secondaire inférieur 17,1 (9,7-24,5) 15,9 (10,1-24,2) 169
Secondaire supérieur 15,6 (10,9-20,3) 14,7 (10,7-19,9) 354
Enseignement supérieur 18,1 (14,2-21,9) 17,5 (14,0-21,8) 686
ANNEE 2004 16,6 (14,6-18,6) 15,7 (13,8-17,7) 2121
2008 16,1 (14,1-18,1) 15,2 (13,3-17,2) 1919
2013 17,5 (14,8-20,2) 16,7 (14,2-19,5) 1311
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
931SA
NTÉ
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TALE
| 7.
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Tableau 51 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise
SL03_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 4,6 (2,2-7,1) 4,4 (2,6-7,4) 588
Femme 6,2 (4,0-8,4) 6,2 (4,3-8,8) 715
GROUPE D’AGE 15 - 24 9,3 (0,4-18,2) 9,0 (3,2-22,8) 121
25 - 34 3,3 (0,9-5,8) 3,2 (1,5-6,7) 272
35 - 44 7,0 (3,2-10,7) 7,0 (4,1-11,9) 224
45 - 54 6,5 (2,1-11,0) 6,5 (3,3-12,5) 233
55 - 64 5,0 (1,8-8,1) 4,9 (2,6-9,2) 205
65 - 74 3,6 (0,4-6,7) 3,5 (1,5-8,2) 135
75 + 4,0 (0,0-8,8) 3,8 (1,1-12,2) 113
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 5,9 (0,2-11,6) 5,4 (1,9-13,9) 74
Secondaire inférieur 6,6 (0,7-12,5) 6,1 (2,6-13,9) 167
Secondaire supérieur 5,8 (2,7-8,8) 5,5 (3,2-9,2) 354
Enseignement supérieur 5,1 (2,9-7,3) 5,1 (3,1-8,1) 682
ANNEE 2008 5,5 (4,3-6,7) 5,4 (4,3-6,8) 1915
2013 5,5 (3,8-7,1) 5,4 (4,0-7,3) 1303
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
932
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Tableau 52 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Région bruxelloise
SL04_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 5,5 (2,5-8,5) 4,6 (2,7-7,8) 581
Femme 6,1 (3,9-8,4) 5,3 (3,5-7,8) 698
GROUPE D’AGE 15 - 24 12,2 (0,9-23,6) 12,2 (4,5-29,0) 119
25 - 34 4,1 (1,2-6,9) 4,0 (2,0-8,0) 267
35 - 44 3,1 (0,9-5,3) 3,1 (1,5-6,3) 220
45 - 54 11,4 (5,8-17,1) 11,5 (6,9-18,3) 229
55 - 64 5,5 (1,5-9,4) 5,4 (2,6-10,9) 203
65 - 74 3,0 (0,0-6,4) 3,0 (1,0-8,8) 135
75 + 1,4 (0,0-3,3) 1,3 (0,3-5,3) 106
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 9,6 (0,7-18,5) 7,7 (2,6-20,9) 73
Secondaire inférieur 6,9 (1,0-12,8) 5,4 (2,3-12,2) 162
Secondaire supérieur 5,0 (2,1-7,9) 3,9 (2,1-7,4) 347
Enseignement supérieur 4,9 (2,3-7,4) 4,3 (2,5-7,2) 672
ANNEE 2004 5,6 (4,4-6,8) 5,1 (4,0-6,3) 2114
2008 6,2 (4,9-7,5) 5,6 (4,5-6,9) 1893
2013 5,8 (4,0-7,7) 5,3 (3,8-7,3) 1279
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
933SA
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| 7.
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Tableau 53 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise
SL05_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 0,8 (0,0-1,8) 0,7 (0,2-2,4) 608
Femme 0,5 (0,0-1,1) 0,8 (0,3-1,9) 722
GROUPE D’AGE 15 - 24 0,4 (0,0-1,3) 0,4 (0,1-3,1) 137
25 - 34 0,9 (0,0-2,7) 0,9 (0,1-6,7) 273
35 - 44 1,4 (0,0-3,0) 1,4 (0,4-4,6) 228
45 - 54 0,6 (0,0-1,8) 0,6 (0,1-4,1) 236
55 - 64 0,0 , 0,3 (0,0-2,4) 209
65 - 74 0,0 , 0,7 (0,1-5,0) 138
75 + 0,0 , 1,9 (0,3-12,0) 109
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 5,7 (0,0-13,6) 6,8 (2,2-19,3) 75
Secondaire inférieur 0,7 (0,0-2,0) 1,7 (0,5-6,2) 169
Secondaire supérieur 0,8 (0,0-2,0) 0,6 (0,1-2,9) 360
Enseignement supérieur 0,0 , 0,0 (0,0-0,0) 701
ANNEE 2004 0,6 (0,2-1,0) 0,6 (0,3-1,2) 2099
2008 0,5 (0,1-0,8) 0,5 (0,3-1,0) 1883
2013 0,6 (0,1-1,2) 0,9 (0,4-1,8) 1330
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 54 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise
MH_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 6,8 (5,1-8,5) 6,0 (4,5-7,9) 1177
Femme 8,4 (6,6-10,2) 7,5 (5,9-9,5) 1354
GROUPE D’AGE 15 - 24 1,2 (0,0-2,4) 1,2 (0,5-3,2) 344
25 - 34 4,8 (2,4-7,1) 4,7 (2,9-7,7) 510
35 - 44 7,9 (4,9-10,8) 7,9 (5,4-11,4) 465
45 - 54 13,9 (9,4-18,4) 13,9 (10,0-18,9) 431
55 - 64 11,8 (8,0-15,6) 11,7 (8,4-16,0) 355
65 - 74 7,7 (3,6-11,7) 7,5 (4,5-12,5) 206
75 + 8,7 (4,6-12,8) 8,4 (5,2-13,4) 220
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 13,8 (8,9-18,7) 12,5 (8,5-18,0) 298
Secondaire inférieur 15,6 (10,1-21,1) 13,4 (9,3-19,0) 342
Secondaire supérieur 7,9 (5,5-10,4) 7,2 (5,1-10,1) 692
Enseignement supérieur 4,1 (2,8-5,4) 3,4 (2,4-4,8) 1146
ANNEE 1997 8,2 (6,8-9,7) 8,1 (6,8-9,7) 2562
2001 8,9 (7,5-10,2) 8,6 (7,3-10,1) 2457
2004 7,5 (6,4-8,7) 7,3 (6,3-8,6) 2955
2008 7,3 (6,1-8,4) 7,1 (6,0-8,3) 2775
2013 7,7 (6,4-8,9) 7,5 (6,3-8,9) 2531
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
935SA
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MEN
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| 7.
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Tableau 55 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région bruxelloise
MH_2 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 84,0 (74,4-93,6) 86,3 (75,5-92,8) 71
Femme 84,6 (77,6-91,5) 85,6 (75,2-92,1) 119
GROUPE D’AGE 15 - 24 74,4 (6,4-100,0) 74,4 (22,8-96,6) 5
25 - 34 80,9 (60,2-100,0) 81,0 (55,9-93,5) 18
35 - 44 91,6 (81,4-100,0) 91,6 (74,8-97,6) 36
45 - 54 77,2 (63,5-90,9) 77,2 (60,9-88,1) 50
55 - 64 84,3 (70,6-97,9) 84,3 (66,0-93,7) 44
65 - 74 96,6 (89,1-100,0) 96,7 (77,9-99,6) 17
75 + 87,8 (73,1-100,0) 87,8 (67,1-96,2) 20
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 74,5 (58,1-91,0) 74,5 (55,5-87,2) 38
Secondaire inférieur 82,1 (68,4-95,7) 85,8 (68,3-94,5) 44
Secondaire supérieur 86,1 (76,8-95,5) 87,5 (74,9-94,3) 56
Enseignement supérieur 93,5 (86,2-100,0) 94,0 (80,7-98,3) 49
ANNEE 2008 89,8 (84,7-94,9) 91,3 (85,5-94,9) 196
2013 84,3 (78,5-90,1) 86,3 (78,9-91,4) 190
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
936
SAN
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X
Tableau 56 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région bruxelloise
MH_3 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 70,0 (57,7-82,3) 69,9 (54,5-81,8) 71
Femme 74,0 (64,1-83,8) 73,2 (60,8-82,8) 119
GROUPE D’AGE 15 - 24 59,7 (0,0-100,0) 59,7 (15,9-92,1) 5
25 - 34 69,8 (44,0-95,6) 69,5 (42,4-87,6) 18
35 - 44 80,0 (63,6-96,4) 80,1 (60,1-91,5) 36
45 - 54 70,2 (53,5-86,8) 70,1 (51,5-83,9) 50
55 - 64 67,5 (51,1-83,9) 67,3 (49,6-81,1) 44
65 - 74 84,8 (64,2-100,0) 83,9 (54,1-95,9) 17
75 + 67,7 (42,2-93,1) 67,3 (41,4-85,7) 20
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 47,9 (29,0-66,7) 46,6 (29,0-65,1) 38
Secondaire inférieur 73,1 (55,3-90,9) 73,1 (53,6-86,4) 44
Secondaire supérieur 78,3 (66,3-90,3) 77,9 (61,3-88,7) 56
Enseignement supérieur 84,6 (71,7-97,5) 83,6 (64,9-93,3) 49
ANNEE 1997 66,0 (56,9-75,1) 64,9 (56,0-73,0) 215
2001 72,6 (65,4-79,9) 71,0 (62,8-78,0) 212
2004 75,9 (68,9-82,9) 75,0 (67,0-81,6) 209
2008 80,4 (73,9-86,8) 79,1 (71,4-85,1) 183
2013 72,3 (64,4-80,1) 69,7 (60,4-77,6) 190
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
937SA
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| 7.
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Tableau 57 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région bruxelloise
MH_4 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 40,9 (27,6-54,3) 44,8 (29,5-61,2) 71
Femme 38,6 (28,4-48,7) 44,4 (31,9-57,7) 119
GROUPE D’AGE 15 - 24 85,8 (42,7-100,0) 85,8 (38,1-98,4) 5
25 - 34 57,5 (29,5-85,6) 57,6 (31,8-79,8) 18
35 - 44 53,7 (32,8-74,5) 53,6 (33,9-72,3) 36
45 - 54 35,4 (19,0-51,7) 35,4 (21,3-52,6) 50
55 - 64 26,5 (11,3-41,8) 26,6 (14,4-43,7) 44
65 - 74 33,2 (4,7-61,6) 33,3 (13,0-62,6) 17
75 + 13,9 (0,0-28,6) 13,9 (4,9-33,8) 20
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 25,1 (10,1-40,1) 31,9 (15,6-54,2) 38
Secondaire inférieur 30,3 (15,7-44,9) 32,3 (18,5-50,2) 44
Secondaire supérieur 44,3 (27,9-60,8) 50,9 (32,7-69,0) 56
Enseignement supérieur 56,5 (39,0-74,1) 60,2 (39,1-78,2) 49
ANNEE 2004 16,1 (10,1-22,2) 14,9 (10,0-21,6) 209
2008 44,6 (36,1-53,2) 46,0 (36,9-55,4) 183
2013 39,6 (31,4-47,7) 39,2 (30,9-48,2) 190
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
938
SAN
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Tableau 58 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise
MH_5 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 9,8 (7,3-12,4) 8,9 (6,7-11,7) 1176
Femme 11,1 (9,2-13,0) 9,1 (7,4-11,2) 1352
GROUPE D’AGE 15 - 24 1,8 (0,4-3,3) 1,8 (0,8-4,0) 343
25 - 34 2,6 (1,0-4,3) 2,6 (1,4-4,9) 509
35 - 44 9,0 (5,7-12,3) 9,0 (6,2-12,9) 465
45 - 54 11,7 (7,7-15,8) 11,7 (8,3-16,4) 430
55 - 64 16,6 (9,5-23,8) 16,6 (10,6-25,1) 355
65 - 74 20,9 (13,8-28,0) 20,9 (14,7-28,8) 206
75 + 30,3 (23,5-37,2) 30,2 (23,9-37,4) 220
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 12,1 (7,9-16,2) 8,1 (5,4-12,1) 298
Secondaire inférieur 12,6 (8,2-17,0) 9,6 (6,3-14,2) 342
Secondaire supérieur 11,5 (8,5-14,4) 10,5 (7,9-14,0) 692
Enseignement supérieur 8,7 (6,1-11,2) 7,6 (5,5-10,4) 1144
ANNEE 1997 10,9 (9,5-12,4) 9,6 (8,2-11,0) 2561
2001 13,8 (12,2-15,4) 11,6 (10,2-13,1) 2485
2004 14,5 (13,0-16,0) 12,7 (11,3-14,2) 2970
2008 15,1 (13,5-16,7) 13,4 (11,9-15,1) 2813
2013 10,5 (8,9-12,1) 9,3 (7,8-11,0) 2528
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
939SA
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| 7.
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Tableau 59 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise
MH_6 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 5,4 (3,8-7,1) 4,7 (3,3-6,5) 1176
Femme 8,2 (6,5-10,0) 7,0 (5,4-9,0) 1352
GROUPE D’AGE 15 - 24 0,9 (0,0-1,9) 0,8 (0,3-2,6) 343
25 - 34 2,6 (0,9-4,2) 2,5 (1,3-4,8) 509
35 - 44 7,9 (4,9-10,9) 7,9 (5,4-11,4) 465
45 - 54 11,4 (7,0-15,7) 11,3 (7,6-16,4) 430
55 - 64 10,1 (6,6-13,6) 9,9 (7,0-13,9) 355
65 - 74 9,1 (4,5-13,7) 8,8 (5,3-14,2) 206
75 + 11,9 (7,2-16,6) 11,2 (7,4-16,5) 220
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 8,3 (4,5-12,1) 6,6 (4,0-10,7) 298
Secondaire inférieur 11,2 (6,5-15,9) 8,9 (5,7-13,5) 342
Secondaire supérieur 7,7 (5,0-10,3) 6,8 (4,5-10,1) 692
Enseignement supérieur 4,8 (3,4-6,2) 4,0 (2,9-5,5) 1144
ANNEE 1997 5,1 (4,0-6,2) 4,4 (3,5-5,4) 2538
2001 6,4 (5,3-7,4) 5,3 (4,4-6,3) 2483
2004 7,0 (5,9-8,1) 5,9 (5,0-7,1) 2964
2008 7,0 (5,8-8,1) 5,9 (4,9-7,2) 2807
2013 6,9 (5,7-8,1) 6,0 (4,9-7,2) 2528
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
940
SAN
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ENTA
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7. T
ABL
EAU
X
Tableau 60 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise
MH_7 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand
N
SEXE Homme 11,6 (9,0-14,3) 10,5 (8,2-13,5) 1176
Femme 15,1 (12,9-17,4) 13,0 (10,8-15,4) 1352
GROUPE D’AGE 15 - 24 2,0 (0,5-3,4) 1,9 (0,9-4,1) 343
25 - 34 4,2 (2,0-6,3) 4,1 (2,5-6,8) 509
35 - 44 11,8 (8,2-15,5) 11,9 (8,7-16,0) 465
45 - 54 17,0 (12,1-21,8) 16,9 (12,6-22,4) 430
55 - 64 21,3 (14,1-28,6) 21,2 (14,7-29,6) 355
65 - 74 25,9 (18,5-33,3) 25,6 (19,0-33,6) 206
75 + 33,7 (26,7-40,8) 33,1 (26,6-40,2) 220
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 14,5 (9,8-19,2) 10,3 (7,0-14,9) 298
Secondaire inférieur 19,0 (13,3-24,7) 15,2 (10,7-21,2) 342
Secondaire supérieur 14,1 (10,8-17,4) 13,2 (10,1-17,0) 692
Enseignement supérieur 11,0 (8,3-13,7) 9,7 (7,4-12,6) 1144
ANNEE 1997 12,7 (11,1-14,2) 11,2 (9,7-12,8) 2538
2001 15,7 (14,1-17,3) 13,4 (11,9-14,9) 2483
2004 16,7 (15,2-18,3) 14,8 (13,3-16,5) 2964
2008 16,5 (14,9-18,2) 14,8 (13,2-16,6) 2807
2013 13,4 (11,6-15,2) 12,1 (10,5-14,0) 2528
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
941SA
NTÉ
MEN
TALE
| 7.
TA
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Tableau 61 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région wallonne
WB_1 Moyenne brute
IC 95% brut Moyenne stand*
IC 95% stand N
SEXE Homme 1,7 (1,5-1,9) 1,7 (1,5-1,9) 1195
Femme 2,0 (1,8-2,2) 2,0 (1,8-2,2) 1339
GROUPE D’AGE 15 - 24 1,2 (0,9-1,6) 1,2 (0,9-1,6) 275
25 - 34 1,9 (1,5-2,3) 1,9 (1,5-2,3) 354
35 - 44 1,9 (1,5-2,2) 1,9 (1,5-2,2) 387
45 - 54 2,4 (1,9-2,8) 2,4 (1,9-2,8) 459
55 - 64 2,1 (1,7-2,5) 2,1 (1,7-2,5) 460
65 - 74 1,3 (1,0-1,7) 1,3 (1,0-1,7) 361
75 + 1,6 (1,2-2,0) 1,6 (1,2-2,0) 238
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 2,2 (1,7-2,6) 2,3 (1,8-2,8) 267
Secondaire inférieur 1,8 (1,4-2,2) 1,8 (1,4-2,2) 400
Secondaire supérieur 2,1 (1,8-2,4) 2,0 (1,7-2,3) 781
Enseignement supérieur 1,6 (1,4-1,8) 1,5 (1,3-1,8) 1063
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 1,9 (1,7-2,2) 1,9 (1,7-2,2) 864
Zone semi-urbaine 1,9 (1,5-2,4) 1,9 (1,4-2,3) 481
Zone rurale 1,7 (1,5-1,9) 1,7 (1,5-1,9) 1189
ANNEE 1997 1,9 (1,7-2,0) 1,8 (1,7-2,0) 2902
2001 1,5 (1,4-1,6) 1,4 (1,3-1,6) 3733
2004 1,5 (1,4-1,6) 1,4 (1,3-1,6) 3579
2008 1,5 (1,3-1,6) 1,4 (1,3-1,5) 2641
2013 1,8 (1,7-2,0) 1,8 (1,7-2,0) 2534
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 62 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région wallonne
WB_2 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 31,4 (27,8-35,0) 31,0 (27,6-34,7) 1195
Femme 38,0 (34,4-41,7) 37,8 (34,2-41,5) 1339
GROUPE D’AGE 15 - 24 26,6 (19,3-33,9) 26,5 (20,0-34,2) 275
25 - 34 38,8 (30,1-47,4) 38,8 (30,5-47,8) 354
35 - 44 36,8 (30,3-43,3) 36,6 (30,4-43,4) 387
45 - 54 37,9 (31,9-43,9) 37,7 (31,9-43,9) 459
55 - 64 35,9 (29,7-42,0) 35,8 (29,9-42,2) 460
65 - 74 29,1 (22,7-35,5) 28,9 (23,0-35,6) 361
75 + 35,4 (26,7-44,0) 34,5 (26,5-43,4) 238
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 41,8 (33,3-50,3) 43,2 (34,7-52,1) 267
Secondaire inférieur 35,0 (28,5-41,6) 35,2 (28,9-42,1) 400
Secondaire supérieur 38,9 (33,7-44,0) 37,9 (32,9-43,1) 781
Enseignement supérieur 29,7 (25,5-33,9) 28,8 (24,8-33,1) 1063
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 35,9 (31,8-40,0) 35,5 (31,5-39,7) 864
Zone semi-urbaine 33,4 (26,3-40,5) 32,9 (26,4-40,3) 481
Zone rurale 34,2 (29,8-38,6) 33,6 (29,3-38,1) 1189
ANNEE 1997 35,2 (32,7-37,8) 34,2 (31,7-36,9) 2902
2001 28,2 (26,3-30,2) 27,5 (25,5-29,5) 3733
2004 29,7 (27,5-32,0) 28,9 (26,7-31,2) 3579
2008 28,7 (26,5-30,9) 28,0 (25,9-30,2) 2641
2013 34,9 (32,1-37,6) 34,5 (31,7-37,3) 2534
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 63 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score GHQ au seuil 4+), Région wallonne
WB_3 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 17,8 (14,8-20,8) 16,9 (14,3-19,9) 1195
Femme 21,7 (18,7-24,7) 21,0 (18,1-24,2) 1339
GROUPE D’AGE 15 - 24 11,1 (6,1-16,1) 11,0 (7,0-17,0) 275
25 - 34 25,0 (16,5-33,6) 25,0 (17,5-34,5) 354
35 - 44 19,1 (14,2-24,1) 19,0 (14,6-24,4) 387
45 - 54 25,6 (20,5-30,8) 25,4 (20,7-30,9) 459
55 - 64 22,2 (16,8-27,5) 22,1 (17,2-27,9) 460
65 - 74 13,7 (8,7-18,7) 13,5 (9,3-19,3) 361
75 + 16,7 (9,8-23,5) 16,2 (10,6-23,9) 238
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 25,2 (18,0-32,3) 26,7 (19,7-35,2) 267
Secondaire inférieur 17,7 (12,7-22,7) 17,3 (12,8-22,9) 400
Secondaire supérieur 21,8 (17,6-25,9) 20,2 (16,4-24,5) 781
Enseignement supérieur 17,8 (14,0-21,6) 16,5 (13,2-20,3) 1063
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 21,1 (17,6-24,5) 20,2 (17,0-23,9) 864
Zone semi-urbaine 19,4 (14,1-24,7) 18,1 (13,4-23,9) 481
Zone rurale 18,6 (14,8-22,4) 17,6 (14,3-21,6) 1189
ANNEE 1997 20,0 (17,8-22,2) 19,1 (17,1-21,4) 2902
2001 15,2 (13,6-16,7) 14,5 (13,1-16,1) 3733
2004 14,6 (13,0-16,1) 13,8 (12,4-15,4) 3579
2008 15,1 (13,3-16,8) 14,4 (12,7-16,2) 2641
2013 19,9 (17,5-22,2) 19,2 (17,0-21,6) 2534
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 64 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, Région wallonne
WB_4 Moyenne brute
IC 95% brut Moyenne stand*
IC 95% stand N
SEXE Homme 56,5 (55,0-58,0) 56,7 (55,2-58,1) 1082
Femme 54,1 (52,5-55,6) 54,2 (52,6-55,7) 1203
GROUPE D’AGE 15 - 24 60,7 (58,0-63,3) 60,7 (58,1-63,3) 268
25 - 34 54,0 (50,5-57,5) 54,0 (50,5-57,4) 347
35 - 44 55,6 (53,1-58,1) 55,6 (53,1-58,1) 367
45 - 54 52,5 (50,1-54,8) 52,5 (50,1-54,8) 421
55 - 64 54,2 (51,2-57,1) 54,2 (51,2-57,2) 397
65 - 74 57,1 (54,5-59,7) 57,2 (54,6-59,7) 296
75 + 54,5 (50,3-58,8) 54,8 (50,5-59,1) 189
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 51,9 (47,7-56,1) 51,7 (47,6-55,7) 218
Secondaire inférieur 54,9 (51,7-58,1) 54,9 (51,8-58,0) 329
Secondaire supérieur 53,5 (51,5-55,6) 53,9 (51,8-55,9) 705
Enseignement supérieur 57,4 (55,7-59,2) 57,6 (55,9-59,3) 1013
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 54,9 (53,2-56,6) 55,0 (53,2-56,7) 784
Zone semi-urbaine 54,1 (51,2-57,0) 54,4 (51,5-57,3) 429
Zone rurale 56,0 (54,1-57,9) 56,2 (54,4-58,0) 1072
ANNEE 2004 55,5 (54,6-56,3) 55,4 (54,6-56,2) 3611
2008 56,6 (55,6-57,6) 56,7 (55,7-57,6) 2468
2013 55,2 (54,1-56,4) 55,3 (54,1-56,4) 2285
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 65 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région wallonne
WB_5 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 10,5 (8,1-12,9) 10,1 (7,9-12,8) 1082
Femme 8,6 (6,2-10,9) 8,0 (6,1-10,3) 1203
GROUPE D’AGE 15 - 24 12,6 (7,3-17,8) 12,5 (8,2-18,7) 268
25 - 34 9,0 (5,1-12,9) 8,9 (5,8-13,6) 347
35 - 44 8,3 (4,3-12,3) 8,3 (5,1-13,2) 367
45 - 54 3,6 (1,6-5,6) 3,6 (2,0-6,1) 421
55 - 64 13,1 (8,5-17,6) 13,0 (9,1-18,3) 397
65 - 74 9,7 (5,4-14,0) 9,7 (6,2-14,9) 296
75 + 14,6 (6,2-23,0) 14,9 (8,2-25,4) 189
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 13,9 (6,2-21,6) 11,5 (6,7-18,9) 218
Secondaire inférieur 11,0 (5,2-16,7) 10,2 (5,8-17,3) 329
Secondaire supérieur 8,3 (5,9-10,8) 8,0 (6,0-10,6) 705
Enseignement supérieur 9,0 (6,6-11,3) 8,6 (6,6-11,2) 1013
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 10,2 (7,5-12,8) 9,5 (7,3-12,2) 784
Zone semi-urbaine 6,6 (4,0-9,3) 6,6 (4,4-9,8) 429
Zone rurale 9,6 (6,8-12,4) 9,1 (6,6-12,2) 1072
ANNEE 2004 7,8 (6,6-9,0) 7,7 (6,6-8,9) 3611
2008 10,5 (9,0-11,9) 10,4 (9,0-11,9) 2468
2013 9,5 (7,8-11,2) 9,3 (7,7-11,2) 2285
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)** DS = Déviation Standard
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Tableau 66 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région wallonne
SL_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 9,0 (6,8-11,3) 7,8 (6,0-10,1) 1194
Femme 13,2 (10,7-15,6) 12,0 (9,9-14,5) 1339
GROUPE D’AGE 15 - 24 9,0 (5,0-13,0) 8,8 (5,6-13,5) 273
25 - 34 18,6 (12,7-24,5) 18,4 (13,3-25,0) 357
35 - 44 12,6 (8,0-17,2) 12,3 (8,5-17,5) 388
45 - 54 12,4 (8,8-16,0) 12,1 (9,0-16,2) 456
55 - 64 9,6 (6,2-13,1) 9,5 (6,5-13,5) 456
65 - 74 10,0 (5,5-14,5) 9,7 (6,1-15,1) 361
75 + 2,3 (0,5-4,1) 2,1 (0,9-4,7) 242
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 10,5 (6,1-15,0) 12,9 (8,2-19,6) 263
Secondaire inférieur 11,2 (7,5-15,0) 10,3 (7,2-14,7) 401
Secondaire supérieur 13,8 (10,2-17,5) 11,5 (8,6-15,1) 775
Enseignement supérieur 9,3 (6,9-11,8) 7,4 (5,6-9,6) 1070
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 11,8 (9,0-14,5) 10,1 (7,8-12,9) 858
Zone semi-urbaine 11,5 (7,9-15,2) 10,2 (7,2-14,2) 486
Zone rurale 10,5 (7,8-13,2) 9,2 (7,1-11,8) 1189
ANNEE 2013 11,2 (9,5-13,0) , , 2533
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 67 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région wallonne
SL_2 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 13,0 (10,5-15,6) 12,6 (10,4-15,3) 1149
Femme 20,2 (17,3-23,2) 19,5 (16,6-22,7) 1283
GROUPE D’AGE 15 - 24 9,6 (5,0-14,3) 9,4 (5,8-14,9) 274
25 - 34 14,0 (8,8-19,2) 13,8 (9,4-19,8) 355
35 - 44 14,2 (9,6-18,9) 13,8 (9,9-19,1) 379
45 - 54 22,1 (17,2-27,0) 21,6 (17,1-26,8) 447
55 - 64 20,2 (14,8-25,7) 19,9 (15,0-25,9) 444
65 - 74 13,1 (8,1-18,1) 12,7 (8,6-18,5) 322
75 + 24,3 (16,4-32,1) 22,9 (16,3-31,2) 211
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 27,7 (20,0-35,4) 25,0 (18,3-33,2) 242
Secondaire inférieur 16,5 (11,7-21,2) 15,5 (11,4-20,7) 366
Secondaire supérieur 19,4 (15,6-23,3) 18,4 (14,9-22,5) 752
Enseignement supérieur 12,5 (9,6-15,3) 11,8 (9,3-14,9) 1050
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 17,1 (13,9-20,2) 16,3 (13,4-19,8) 830
Zone semi-urbaine 18,1 (12,8-23,5) 16,6 (12,1-22,4) 456
Zone rurale 16,2 (13,2-19,2) 15,0 (12,3-18,2) 1146
ANNEE 2001 10,1 (8,8-11,4) 9,5 (8,3-10,9) 3735
2004 9,7 (8,4-11,1) 9,2 (8,0-10,6) 3575
2008 11,0 (9,5-12,5) 10,2 (8,8-11,7) 2632
2013 16,8 (14,8-18,9) 15,8 (13,9-17,9) 2432
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
948
SAN
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Tableau 68 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région wallonne
SL_3 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 8,7 (6,4-11,0) 7,9 (6,1-10,3) 1140
Femme 13,8 (11,2-16,4) 13,0 (10,6-15,8) 1266
GROUPE D’AGE 15 - 24 6,9 (3,2-10,6) 6,7 (3,9-11,2) 272
25 - 34 14,5 (6,3-22,6) 14,3 (7,9-24,5) 353
35 - 44 10,3 (6,5-14,2) 10,0 (6,8-14,5) 376
45 - 54 16,3 (11,8-20,9) 15,9 (11,9-20,9) 443
55 - 64 13,0 (8,4-17,7) 12,7 (8,8-18,0) 438
65 - 74 6,0 (2,1-9,9) 5,8 (3,0-10,8) 320
75 + 7,6 (3,1-12,1) 7,0 (3,9-12,4) 204
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 14,7 (9,1-20,3) 15,9 (10,5-23,4) 235
Secondaire inférieur 10,2 (6,2-14,3) 9,5 (6,3-14,1) 358
Secondaire supérieur 13,5 (10,1-16,9) 11,6 (8,7-15,4) 747
Enseignement supérieur 9,5 (6,1-12,9) 8,1 (5,7-11,5) 1045
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 12,3 (9,5-15,2) 11,3 (8,8-14,4) 827
Zone semi-urbaine 10,3 (6,2-14,5) 9,0 (5,9-13,4) 449
Zone rurale 10,7 (7,2-14,1) 9,5 (6,7-13,1) 1130
ANNEE 2001 7,9 (6,7-9,1) 7,4 (6,3-8,7) 3728
2004 7,3 (6,2-8,5) 6,9 (5,8-8,1) 3573
2008 7,2 (6,0-8,5) 6,7 (5,6-8,0) 2621
2013 11,4 (9,4-13,4) 10,7 (9,0-12,8) 2406
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 69 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région wallonne
SL_4 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 27,3 (23,8-30,8) 26,8 (23,5-30,4) 1143
Femme 35,2 (31,7-38,8) 34,7 (31,2-38,4) 1268
GROUPE D’AGE 15 - 24 20,8 (14,2-27,4) 20,6 (14,9-27,7) 272
25 - 34 30,8 (22,0-39,6) 30,8 (22,7-40,2) 353
35 - 44 29,2 (22,6-35,7) 28,9 (22,8-35,8) 375
45 - 54 38,5 (32,6-44,3) 38,2 (32,4-44,4) 443
55 - 64 34,8 (28,8-40,9) 34,7 (28,9-41,0) 437
65 - 74 29,8 (23,0-36,5) 29,6 (23,4-36,6) 319
75 + 33,2 (24,1-42,3) 32,2 (24,0-41,5) 212
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 40,4 (31,5-49,3) 40,0 (31,5-49,1) 236
Secondaire inférieur 37,5 (30,1-44,9) 37,0 (30,0-44,6) 361
Secondaire supérieur 33,7 (28,8-38,6) 32,7 (28,1-37,7) 745
Enseignement supérieur 25,5 (21,6-29,4) 24,6 (20,9-28,7) 1047
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 30,3 (26,3-34,2) 29,7 (25,8-33,9) 820
Zone semi-urbaine 37,7 (31,2-44,1) 36,5 (30,1-43,4) 455
Zone rurale 30,9 (26,7-35,2) 30,0 (25,9-34,5) 1136
ANNEE 2001 20,9 (19,1-22,6) 20,7 (19,0-22,5) 3728
2004 20,7 (18,8-22,6) 20,6 (18,7-22,6) 3578
2008 23,7 (21,6-25,7) 23,3 (21,3-25,4) 2615
2013 31,5 (28,8-34,2) 31,0 (28,4-33,8) 2411
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
950
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Tableau 70 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa vie, Région wallonne
SL02_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 13,5 (11,0-16,1) 12,0 (9,8-14,5) 1183
Femme 17,2 (14,5-20,0) 15,8 (13,3-18,7) 1319
GROUPE D’AGE 15 - 24 9,8 (5,5-14,2) 9,7 (6,3-14,9) 276
25 - 34 20,2 (14,0-26,4) 20,2 (14,7-27,0) 357
35 - 44 16,6 (11,8-21,4) 16,4 (12,2-21,7) 380
45 - 54 23,0 (18,1-27,8) 22,7 (18,2-28,0) 460
55 - 64 15,6 (11,4-19,9) 15,6 (11,8-20,3) 448
65 - 74 9,5 (5,8-13,2) 9,3 (6,3-13,6) 352
75 + 5,1 (1,9-8,2) 4,8 (2,6-9,0) 229
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 11,1 (6,6-15,6) 13,0 (8,7-19,0) 256
Secondaire inférieur 13,3 (8,5-18,0) 12,4 (8,6-17,6) 390
Secondaire supérieur 18,2 (14,5-21,8) 15,8 (12,7-19,7) 764
Enseignement supérieur 15,0 (12,1-17,8) 12,8 (10,4-15,7) 1068
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 13,1 (10,5-15,7) 11,8 (9,5-14,5) 855
Zone semi-urbaine 21,1 (15,5-26,7) 18,7 (14,2-24,1) 473
Zone rurale 16,4 (13,4-19,4) 14,7 (12,1-17,7) 1174
ANNEE 2004 15,5 (13,6-17,5) 14,4 (12,6-16,4) 3609
2008 14,4 (12,6-16,1) 13,4 (11,8-15,2) 2627
2013 15,5 (13,6-17,4) 14,6 (12,9-16,5) 2502
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 71 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, Région wallonne
SL03_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 4,8 (3,4-6,2) 4,4 (3,3-6,0) 1182
Femme 5,4 (3,8-7,1) 5,1 (3,8-6,9) 1313
GROUPE D’AGE 15 - 24 4,7 (1,4-7,9) 4,7 (2,3-9,1) 276
25 - 34 4,5 (2,3-6,6) 4,5 (2,7-7,2) 355
35 - 44 7,1 (3,8-10,4) 7,1 (4,5-11,1) 379
45 - 54 5,6 (3,4-7,8) 5,6 (3,8-8,2) 458
55 - 64 6,3 (3,3-9,3) 6,3 (3,9-10,1) 448
65 - 74 3,3 (0,9-5,8) 3,3 (1,6-6,8) 351
75 + 2,3 (0,2-4,4) 2,2 (0,9-5,6) 228
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 5,1 (2,2-8,0) 5,9 (3,2-10,4) 256
Secondaire inférieur 4,2 (1,7-6,8) 4,0 (2,2-7,3) 388
Secondaire supérieur 6,4 (4,1-8,7) 5,8 (4,0-8,3) 761
Enseignement supérieur 4,5 (3,0-6,0) 4,0 (2,8-5,6) 1067
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 4,6 (3,1-6,1) 4,3 (3,0-6,0) 854
Zone semi-urbaine 6,2 (3,6-8,9) 5,9 (3,8-9,0) 472
Zone rurale 5,5 (3,6-7,3) 5,0 (3,6-6,9) 1169
ANNEE 2008 4,5 (3,5-5,5) 4,3 (3,4-5,3) 2629
2013 5,1 (4,1-6,2) 5,0 (4,0-6,1) 2495
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 72 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie, Région wallonne
SL04_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 2,9 (1,7-4,0) 2,6 (1,7-3,9) 1173
Femme 7,9 (5,8-10,0) 7,4 (5,6-9,7) 1298
GROUPE D’AGE 15 - 24 2,7 (0,0-5,3) 2,3 (0,9-6,1) 272
25 - 34 9,0 (4,1-13,9) 8,2 (4,7-14,0) 353
35 - 44 4,9 (2,3-7,5) 4,3 (2,5-7,4) 377
45 - 54 6,8 (4,2-9,5) 5,9 (3,9-8,9) 452
55 - 64 5,7 (2,7-8,6) 5,0 (3,0-8,3) 442
65 - 74 4,5 (1,6-7,4) 3,9 (2,0-7,5) 349
75 + 3,2 (0,5-5,9) 2,6 (1,1-6,1) 226
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 5,6 (2,5-8,8) 5,6 (3,0-10,2) 254
Secondaire inférieur 6,6 (3,3-9,8) 5,6 (3,2-9,6) 383
Secondaire supérieur 5,9 (3,7-8,1) 4,6 (3,0-6,9) 755
Enseignement supérieur 4,7 (2,7-6,6) 3,5 (2,3-5,3) 1055
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 5,2 (3,4-6,9) 4,1 (2,8-6,1) 839
Zone semi-urbaine 6,6 (3,5-9,7) 5,4 (3,2-8,9) 468
Zone rurale 5,6 (3,5-7,7) 4,5 (3,1-6,5) 1164
ANNEE 2004 5,9 (4,7-7,1) 5,0 (4,0-6,3) 3587
2008 6,4 (5,2-7,5) 5,5 (4,5-6,7) 2587
2013 5,5 (4,3-6,7) 4,8 (3,8-6,0) 2471
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 73 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers mois, Région wallonne
SL05_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 0,4 (0,1-0,7) 0,4 (0,2-0,7) 1230
Femme 0,2 (0,0-0,4) 0,1 (0,1-0,4) 1328
GROUPE D’AGE 15 - 24 0,0 (0,0-0,1) 0,0 (0,0-0,3) 305
25 - 34 0,3 (0,0-0,8) 0,3 (0,1-1,1) 363
35 - 44 0,5 (0,0-1,2) 0,5 (0,2-1,6) 392
45 - 54 0,7 (0,1-1,3) 0,6 (0,2-1,7) 465
55 - 64 0,1 (0,0-0,4) 0,1 (0,0-0,9) 449
65 - 74 0,0 , 0,1 (0,0-0,7) 353
75 + 0,0 , 0,5 (0,1-3,5) 231
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 0,4 (0,0-1,1) 0,2 (0,0-2,5) 258
Secondaire inférieur 0,2 (0,0-0,4) 0,1 (0,0-0,5) 393
Secondaire supérieur 0,5 (0,1-1,0) 0,3 (0,1-0,8) 782
Enseignement supérieur 0,1 (0,0-0,3) 0,2 (0,1-0,6) 1101
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 0,2 (0,0-0,5) 0,1 (0,0-0,4) 863
Zone semi-urbaine 0,5 (0,0-1,1) 0,3 (0,1-1,0) 480
Zone rurale 0,3 (0,1-0,6) 0,3 (0,1-0,8) 1215
ANNEE 2004 0,6 (0,2-0,9) 0,5 (0,3-0,8) 3560
2008 0,5 (0,1-0,8) 0,5 (0,2-1,0) 2579
2013 0,3 (0,1-0,5) 0,2 (0,1-0,5) 2558
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 74 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au cours des 12 derniers mois, Région wallonne
MH_1 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 5,5 (4,1-6,9) 4,8 (3,7-6,3) 1722
Femme 9,6 (7,6-11,6) 8,3 (6,6-10,3) 1868
GROUPE D’AGE 15 - 24 1,6 (0,3-2,8) 1,5 (0,7-3,4) 475
25 - 34 3,9 (2,0-5,8) 3,8 (2,3-6,2) 500
35 - 44 7,9 (5,0-10,9) 7,7 (5,3-11,2) 538
45 - 54 10,5 (7,4-13,6) 10,1 (7,5-13,6) 622
55 - 64 11,2 (7,9-14,4) 10,9 (8,0-14,5) 601
65 - 74 10,1 (3,6-16,7) 9,7 (5,0-18,0) 457
75 + 8,7 (4,2-13,3) 7,9 (4,7-13,0) 397
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 16,1 (9,3-23,0) 13,7 (8,9-20,7) 446
Secondaire inférieur 8,2 (5,3-11,0) 6,8 (4,7-9,8) 560
Secondaire supérieur 7,9 (5,8-10,0) 6,7 (5,0-8,8) 1108
Enseignement supérieur 4,7 (3,2-6,1) 3,9 (2,8-5,5) 1438
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 9,0 (7,1-11,0) 7,6 (6,0-9,5) 1158
Zone semi-urbaine 6,0 (3,4-8,7) 4,9 (3,1-7,6) 647
Zone rurale 6,7 (4,4-8,9) 5,6 (3,9-7,9) 1785
ANNEE 1997 8,3 (6,9-9,7) 7,7 (6,5-9,2) 3000
2001 8,0 (6,8-9,1) 7,2 (6,2-8,4) 4136
2004 7,5 (6,3-8,6) 6,7 (5,7-7,9) 4227
2008 7,4 (6,3-8,6) 6,7 (5,7-7,8) 3374
2013 7,6 (6,3-9,0) 6,9 (5,7-8,2) 3590
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
955SA
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Tableau 75 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région wallonne
MH_2 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 78,8 (67,9-89,7) 81,0 (69,2-89,0) 87
Femme 86,8 (79,1-94,5) 89,6 (81,6-94,3) 173
GROUPE D’AGE 15 - 24 96,5 (91,1-100,0) 96,0 (79,2-99,3) 10
25 - 34 65,7 (39,0-92,3) 64,8 (40,1-83,4) 22
35 - 44 93,0 (85,4-100,0) 92,6 (80,2-97,5) 41
45 - 54 83,7 (72,4-95,0) 82,8 (67,2-91,9) 63
55 - 64 89,7 (79,6-99,8) 89,4 (73,0-96,3) 62
65 - 74 88,2 (75,5-100,0) 87,9 (69,5-95,9) 32
75 + 64,0 (31,8-96,2) 60,1 (29,0-84,7) 30
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 73,3 (57,2-89,4) 74,4 (54,1-87,8) 57
Secondaire inférieur 87,9 (77,4-98,4) 90,3 (78,6-96,0) 51
Secondaire supérieur 84,8 (75,5-94,1) 85,9 (73,9-92,9) 90
Enseignement supérieur 91,8 (83,3-100,0) 92,6 (78,1-97,7) 61
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 86,1 (79,2-93,1) 88,7 (79,0-94,2) 113
Zone semi-urbaine 92,4 (84,3-100,0) 93,1 (78,0-98,1) 46
Zone rurale 79,1 (67,4-90,7) 81,4 (69,7-89,3) 101
ANNEE 2008 84,2 (78,2-90,1) 82,4 (74,1-88,4) 235
2013 84,0 (78,1-89,9) 81,8 (74,5-87,4) 260
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 76 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région wallonne
MH_3 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 73,6 (60,2-87,0) 72,7 (57,2-84,1) 87
Femme 83,1 (74,9-91,2) 83,4 (74,2-89,8) 173
GROUPE D’AGE 15 - 24 83,8 (53,1-100,0) 81,8 (46,7-95,9) 10
25 - 34 68,5 (43,1-93,9) 67,8 (42,1-85,9) 22
35 - 44 86,0 (75,6-96,3) 85,2 (69,7-93,5) 41
45 - 54 82,7 (71,8-93,5) 81,8 (66,9-90,9) 63
55 - 64 85,4 (74,5-96,4) 85,0 (69,4-93,4) 62
65 - 74 75,8 (46,6-100,0) 75,1 (43,7-92,1) 32
75 + 64,5 (32,3-96,7) 60,9 (29,4-85,4) 30
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 67,7 (49,1-86,4) 65,8 (45,2-81,7) 57
Secondaire inférieur 86,1 (74,2-98,0) 85,3 (67,0-94,3) 51
Secondaire supérieur 83,3 (74,2-92,4) 81,4 (69,0-89,6) 90
Enseignement supérieur 83,6 (72,5-94,7) 81,2 (65,2-90,9) 61
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 80,2 (70,6-89,8) 79,5 (66,3-88,5) 113
Zone semi-urbaine 89,1 (79,2-99,0) 87,0 (67,9-95,5) 46
Zone rurale 76,9 (65,3-88,4) 76,0 (63,1-85,4) 101
ANNEE 1997 73,8 (66,1-81,5) 70,1 (61,1-77,8) 242
2001 80,3 (74,1-86,4) 78,9 (71,8-84,6) 329
2004 84,6 (78,6-90,6) 82,8 (75,1-88,5) 307
2008 85,2 (79,2-91,2) 82,9 (74,9-88,8) 186
2013 79,8 (73,1-86,5) 76,5 (68,1-83,2) 260
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
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Tableau 77 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région wallonne
MH_4 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 24,0 (13,1-34,8) 23,1 (12,8-37,9) 87
Femme 33,6 (23,8-43,4) 34,2 (25,4-44,2) 173
GROUPE D’AGE 15 - 24 72,7 (24,2-100,0) 70,1 (35,5-90,9) 10
25 - 34 44,8 (18,5-71,1) 43,6 (22,2-67,6) 22
35 - 44 45,1 (24,7-65,5) 43,0 (25,4-62,5) 41
45 - 54 42,5 (26,1-58,9) 40,4 (26,3-56,3) 63
55 - 64 23,4 (10,8-36,1) 22,0 (11,7-37,6) 62
65 - 74 3,0 (0,0-7,2) 2,8 (0,7-11,0) 32
75 + 6,6 (0,0-13,8) 5,7 (1,5-19,1) 30
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 8,4 (0,0-19,1) 14,2 (4,3-37,8) 57
Secondaire inférieur 38,4 (20,8-55,9) 37,2 (20,6-57,6) 51
Secondaire supérieur 26,9 (14,7-39,1) 21,4 (12,5-34,2) 90
Enseignement supérieur 52,7 (37,8-67,5) 47,9 (31,3-64,9) 61
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 28,3 (19,0-37,7) 30,4 (19,6-43,9) 113
Zone semi-urbaine 49,7 (27,4-72,0) 42,9 (22,3-66,4) 46
Zone rurale 28,0 (14,2-41,8) 24,0 (14,5-37,0) 101
ANNEE 2004 16,0 (7,9-24,2) 13,6 (7,6-23,0) 307
2008 36,5 (27,6-45,4) 34,1 (24,8-44,8) 184
2013 30,3 (22,7-37,8) 30,6 (23,5-38,6) 260
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
958
SAN
TÉ M
ENTA
LE |
7. T
ABL
EAU
X
Tableau 78 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne
MH_5 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 11,4 (9,6-13,3) 8,5 (7,0-10,3) 1720
Femme 17,1 (14,7-19,4) 12,0 (9,9-14,5) 1867
GROUPE D’AGE 15 - 24 1,9 (0,5-3,3) 1,9 (0,9-3,9) 475
25 - 34 2,7 (1,1-4,2) 2,6 (1,5-4,7) 500
35 - 44 8,6 (5,2-12,0) 8,5 (5,8-12,5) 538
45 - 54 14,1 (10,3-18,0) 13,9 (10,6-18,1) 621
55 - 64 24,2 (19,1-29,3) 24,1 (19,3-29,6) 601
65 - 74 24,1 (18,9-29,4) 23,8 (18,9-29,4) 457
75 + 35,3 (28,4-42,1) 34,0 (27,5-41,0) 395
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 26,0 (20,2-31,7) 12,3 (8,9-16,7) 446
Secondaire inférieur 14,1 (10,5-17,8) 9,3 (6,8-12,6) 559
Secondaire supérieur 15,4 (12,3-18,6) 12,5 (10,0-15,5) 1107
Enseignement supérieur 9,9 (7,5-12,2) 8,0 (6,1-10,4) 1438
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 16,5 (13,6-19,3) 11,7 (9,6-14,3) 1157
Zone semi-urbaine 15,0 (10,8-19,1) 10,9 (7,9-14,8) 647
Zone rurale 12,1 (9,9-14,3) 8,5 (6,7-10,7) 1783
ANNEE 1997 11,9 (10,0-13,8) 10,3 (8,7-12,3) 3004
2001 13,9 (12,4-15,3) 10,4 (9,1-11,7) 4149
2004 15,9 (14,4-17,5) 12,2 (10,8-13,7) 4260
2008 18,3 (16,5-20,0) 14,0 (12,5-15,7) 3400
2013 14,4 (12,7-16,0) 10,3 (9,0-11,8) 3587
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
959SA
NTÉ
MEN
TALE
| 7.
TA
BLEA
UX
Tableau 79 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne
MH_6 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 6,6 (5,2-8,0) 5,4 (4,3-6,9) 1720
Femme 12,2 (10,0-14,3) 9,9 (7,9-12,4) 1867
GROUPE D’AGE 15 - 24 1,5 (0,0-3,0) 1,4 (0,5-3,9) 475
25 - 34 3,2 (1,6-4,9) 3,1 (1,9-5,2) 500
35 - 44 10,2 (6,9-13,5) 9,9 (7,1-13,6) 538
45 - 54 13,3 (9,9-16,7) 12,8 (9,9-16,5) 621
55 - 64 13,9 (10,4-17,4) 13,5 (10,3-17,5) 601
65 - 74 13,6 (7,4-19,7) 12,9 (8,2-19,8) 457
75 + 12,3 (8,0-16,5) 11,0 (7,6-15,6) 395
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 16,6 (11,1-22,0) 12,0 (8,1-17,3) 446
Secondaire inférieur 10,2 (6,9-13,5) 7,9 (5,4-11,6) 559
Secondaire supérieur 10,4 (8,1-12,7) 8,5 (6,6-10,7) 1107
Enseignement supérieur 6,4 (4,6-8,1) 5,1 (3,7-6,9) 1438
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 11,7 (9,6-13,9) 9,3 (7,4-11,6) 1157
Zone semi-urbaine 7,3 (4,4-10,2) 5,5 (3,5-8,4) 647
Zone rurale 7,9 (5,9-10,0) 6,1 (4,6-8,0) 1783
ANNEE 1997 5,4 (4,3-6,6) 4,6 (3,7-5,8) 2995
2001 6,6 (5,5-7,6) 5,2 (4,4-6,2) 4145
2004 8,3 (7,0-9,7) 6,7 (5,6-8,0) 4257
2008 6,6 (5,5-7,6) 5,2 (4,3-6,2) 3391
2013 9,5 (8,2-10,9) 7,6 (6,5-8,8) 3587
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
960
SAN
TÉ M
ENTA
LE |
7. T
ABL
EAU
X
Tableau 80 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne
MH_7 Taux brut (%)
IC 95% brut Taux stand* IC 95% stand N
SEXE Homme 14,1 (12,1-16,1) 11,0 (9,3-13,0) 1720
Femme 22,8 (20,0-25,5) 17,5 (14,8-20,5) 1867
GROUPE D’AGE 15 - 24 2,6 (0,7-4,5) 2,5 (1,2-5,1) 475
25 - 34 4,1 (2,2-6,0) 4,0 (2,5-6,3) 500
35 - 44 14,2 (10,1-18,2) 13,9 (10,4-18,4) 538
45 - 54 19,7 (15,4-23,9) 19,3 (15,4-23,8) 621
55 - 64 30,4 (25,2-35,7) 30,2 (25,1-35,8) 601
65 - 74 29,5 (22,7-36,2) 28,8 (22,8-35,7) 457
75 + 40,2 (33,0-47,5) 38,3 (31,4-45,8) 395
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme 33,4 (26,8-40,0) 18,7 (14,1-24,5) 446
Secondaire inférieur 19,4 (15,1-23,7) 14,0 (10,6-18,3) 559
Secondaire supérieur 19,9 (16,5-23,3) 16,8 (13,9-20,2) 1107
Enseignement supérieur 12,6 (10,0-15,2) 10,4 (8,3-13,0) 1438
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine 22,2 (19,1-25,3) 17,1 (14,3-20,2) 1157
Zone semi-urbaine 16,0 (11,8-20,3) 11,9 (8,8-15,9) 647
Zone rurale 15,7 (13,0-18,4) 11,6 (9,5-14,1) 1783
ANNEE 1997 13,9 (11,9-15,9) 12,5 (10,7-14,5) 2995
2001 16,2 (14,7-17,8) 12,7 (11,4-14,2) 4145
2004 18,4 (16,6-20,1) 14,7 (13,1-16,4) 4257
2008 19,4 (17,6-21,2) 15,4 (13,9-17,2) 3392
2013 18,6 (16,7-20,5) 14,4 (12,8-16,1) 3587
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
Editeur responsable : Dr Johan PeetersNuméro de dépôt : D/2014/2505/47
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