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ENIS | Stage ouvrier A.U: 2011-2012 1 Elaboré par : Rebhi Zied Encadré par : Mr Aloui Ahmed Rapport du stage [Stage en Tunisie Télécom : Direction Régionale de Sidi Bouzid]

Rapport

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Page 1: Rapport

ENIS | Stage ouvrier A.U: 2011-2012

1

ENIS

Elaboré par : Rebhi Zied Encadré par : Mr Aloui Ahmed

Rapport du stage [Stage en Tunisie Télécom : Direction Régionale de

Sidi Bouzid]

Page 2: Rapport

2

Remerciement

Je ne saurais commencer la rédaction de ce rapport sans adresser mes sincères

remerciements à l’administration de l’office nationale des Télécommunications pour

l’occasion qu’elle m’a offerte de passer mon stage dans son honorable entreprise.

Je remercie tous pour m’avoir accordé leurs précieux temps ainsi que les contremaîtres

pour leurs multiples explications :

- Mr Aloui Ahmed

- Mr Ncibi Wassim

- Mr Hafsaoui Laamami

- Mr Azri Driss:

Page 3: Rapport

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Sommaire

I. Présentation de Tunisie Télécom

II. Centre de commutation

❶ Généralité :

❷ Organisation du centre de commutation :

❸ Fonctionnement du système :

❹ Exploitation:

III. Centre de transmission

❶ Généralité :

❷ Schéma Général du LGD :

❸ Généralités sur les équipements :

❸ Tâches effectuées :

❹ Centre de construction de la ligne :

IV. Conclusion

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Présentation de Tunisie Télécom

La Société national de télécommunication « TUNISIE TELECOM » a été créé le 17 Avril 1996.C’est un

établissement public rattaché au ministère des communications. Elle comporte environ 7500

employés, dont 24% ont des diplômes supérieurs. Elle est constituée d’une Direction centrale et de 24

Directions régionales dans chaque gouvernorat. L’office national de télécommunication est crée le 17

avril 1995 par l’état Tunisien selon la loi n°95-63, sa mise en service est le 01 janvier 1996.

Elle s'occupe de tous les services téléphoniques surtout le territoire national en utilisant des centraux

électroniques ou numériques, et des réseaux téléphoniques basés sur des supports de transmission qui

diffèrent d’une technologie à une autre, mais en réalité Tunisie Télécom doit être prêtée à affronter

une concurrence plus au moins massive vis-à-vis la politique d’ouverture de l’économie déjà décidé sur

la communauté européenne, et l’économie mondial. Et on sait actuellement que les entreprise

‘’ Tunisiana ‘’ et ‘’ Orange TN ’’ ont gagné l'offre de s'installer en Tunisie pour s'inverser en parallèle

avec Tunisie Télécom pour développer l'infrastructure de la Télécommunication national et accéder au

niveau des pays développés pour cette raison, Tunisie Télécom doit agir pour assurer la confiance du

client –citoyen , essentiellement sur la qualité et le coût du service.

En juillet 2006, il a été procédé à l’ouverture du capital de Tunisie Telecom à hauteur de 35% en faveur

du consortium émirati TeCom-DIG. Cette opération vise à améliorer la rentabilité de Tunisie Telecom

et à lui permettre de se hisser parmi les grands opérateurs internationaux. Depuis sa création, Tunisie

Telecom ouvre à consolider l’infrastructure des télécoms en Tunisie, à améliorer le taux de couverture

et à renforcer sa compétitivité. Elle contribue également activement à la promotion de l’usage des TIC

et au développement des sociétés innovantes dans le domaine des télécoms. Pionnière du secteur des

télécoms en Tunisie, Tunisie Telecom a établi un ensemble de valeurs définitoires qui place le client au

centre de ses priorités. L’adoption de ces valeurs se traduit en particulier par une amélioration

continue des standards de l’entreprise et de la qualité des services.

Tunisie Telecom compte dans ses rangs plus de 6 millions abonnés dans la téléphonie fixe et mobile,

en Tunisie et à l’étranger. Elle joue en outre un rôle important dans l’amélioration du taux de

pénétration de l’Internet en Tunisie, ce qui lui permit d’atteindre le nombre 140 mille abonnés à la

toile à la fin du mois d’avril 2008. Tunisie Telecom se compose de 24 directions régionales, de 80 ACTEL

et points de vente et de plus de 13 mille points de vente privés. Elle emploie plus de 8000 agents.

Page 5: Rapport

5

Centre de commutation

❶ Généralité :

La commutation joue un rôle fondamental dans un réseau de télécommunication, en effet il réalise deux

fonctions essentielles :

concentration du trafic en provenance de sources à faibles activités sur des moyens de transmission

communs en affectant une partie de leur capacité à chaque source active (concentre le trafic afin de

rentabiliser les voies de transmission).

aiguillage de l’information d’une source vers une destination selon un itinéraire fixe ou variable à

travers le réseau d’un central à l’autre.

Les fonctions sont réalisées par les commutateurs, ainsi un commutateur est un aiguilleur à multiples directions,

il est capable d’enregistrer le numéro demandé, de déterminer la direction à prendre, de réserver un chemin

libre, de surveiller la communication durant toute sa durée et de taxer l’abonné demandeur.

❷ Organisation du centre de commutation :

Chef Du Centre

Le Personnel

Bureau Du Personnel

Bureau De

Documentation

Répartiteur

Général

Salle D’énergie Salle

D’équipement

Page 6: Rapport

6

Bureau du personnel :

-Tableau général d’alarme : Il s’agit d’une alarme sonore et audiovisuelle .Elle permet aux agents la

bonne localisation du dérangement ainsi que la reconnaissance de sa nature (au niveau du

système, climatisation ou énergie).

- Des postes téléphoniques : pour la communication avec les autres centraux.

- Deux ordinateurs : chargés d’un logiciel afin d’intervenir au système de commutation.

- Table d’essai : sous la forme d’un équipement qui permet la détermination de la nature des

dérangements survenant sur les lignes d’abonnés à partir du répartiteur général.

Elle présente une bonne qualité du service fournie par la minimisation d’intervention sur les lignes

grâce à sa précision.

Bureau de documentation :

On y trouve :

Un suivi journalier utilisé par les agents de télécoms pour la description de toute modification.

Des documents concernant les équipements installés dans le bloc de transmission.

Les fiches des abonnés.

Salle d’énergie :

On y trouve :

Groupe d’électrogène : C’est un moteur entraînant un alternateur (générateur de courant) qui

fournit du courant électrique pour nécessaire pour l’alimentation des équipements électrique

en cas de coupure du courant (fourni par S.T.E.G).

Les batteries d’accumulateurs : Éléments électrolytiques destinés à emmagasiner de l’énergie

et de la restituer en cas de besoin, capables de passer de l’état chargé à l’état déchargé et vice

versa.

Répartiteur Général :

C’est un Bâti métallique destiner à supporter d’une part, des têtes de câbles placés verticalement

(chacune comprend 4 têtes de câbles de capacité 112 paires) et d’autre part des réglettes

horizontales sur lesquels sont placés des équipements de commutation, Elles sont constituées de

broches métalliques dont la continuité électrique peut être interrompue en cas de besoin

(suspension, tests..). La liaison entre les deux parties est réalisée à l’aide des fils jarretières qui sont

constitués de conducteurs en cuivre isolés sous matière plastique et torsadés.

Page 7: Rapport

7

Le répartiteur général joue le rôle de répartition. Les paires des câbles extérieurs sont disposée

géographiquement puisqu’elles viennent du PC.

Au niveau du répartiteur d’entré, on parle de :

- N° de tête du câble,

- N° de l’amorce (contenant 7 paires)

- N° de paire ou de couleur.

Les paires des câbles venant du commutateur sont disposées suivant l’ordre des numéros d’appels des

abonnés.

Plus du rôle de répartition, le répartiteur général joue le rôle de :

Protection : Le répartiteur général est aussi un Bâti sur lequel sont installées les protections

(parafoudres, fusibles) contre les effets de l’environnement des lignes d’abonnés.

Coupure : Il est parfois nécessaires pour des raisons de suspension, provisoire, transfert, essais

d’isoler la ligne ou différentes lignes d’abonnés .Cette opération est possible soit avec la

suppression de la jarretière, soit avec l’introduction d’un isolant dans la réglette horizontale afin

de permettre l’interruption de la continuité métallique.

Salle d’équipement : On y trouve :

Les équipements de climatisation :

La climatisation (25°) est assurée à l’aide de deux bâtis (de climatisation centrale) entre lesquels existe une

interface qui permet le basculement automatique en cas de panne de l’un d’eux.

Le système de commutation :

Le système de commutation de Sidi Bouzid est l’EWSD.

E électronique

W commutation, sélection

S système

D numérique

De Siemens, C’est un système électronique de commutation numérique.

Il permet au réseau téléphonique de se muer en réseau numérique à

Intégration de services.

Page 8: Rapport

8

Il satisfait aux normes et recommandations internationales édictées par le

CCITT et la CEPT.

1) les applications de système E W S D :

Le système E W S D apporte des solutions optimales pour un grand nombre d’application grâce à sa

facilité de s’adapter de manière optimale aux spécifications de la société d’exploitation ainsi qu’aux

conditions propres à un réseau donné.

Parmi les principes applications, auxquelles ce système s’adresse, on peut citer :

- unité de lignes numériques : est l’unité fonctionnelle à laquelle aboutissent les lignes d’abonnés.

- Tous types et tailles de centraux (central local, central de transit, central international et centre de radiotéléphonie mobile).

- Possibilités R N I S (réseau numérique à intégration de services) dés la conception du système. - Adaptation à différents contextes de réseau dans la zone desservie (système desserte

manuelle). - Tous les systèmes de signalisation normalisés, par exemple système de signalisation sur voie

commune numéro 7. - Exploitation et maintenance décentralisés ou centralisés : les opératrices travaillent de

manière interactive pour exploiter les centraux E W S D, en faisant appel à des terminaux d’exploitation et de maintenance et un langage homme – machine.

2) Caractéristiques du système :

Le système E W S D offre aux sociétés exploitantes de nombreuses facilités intéressantes qui

contribuent à l’aspect universel et aux performances du système de commutation. L’entendue des

facilités avec laquelle elles peuvent être implémentés illustrant le niveau technique avancé atteint

par les centraux E W S D.

la liste des caractéristiques du système est la suivante :

- stratégie de supervision intégrée, avec analyse automatique des défaillances.

-intégration au sein de réseaux existants, grâce à sa flexibilité en matière de signalisation, de

sélection, d’acheminement, de découpage en zones et de schémas d’enregistrement de taxation.

- Protection contre les surcharges. - Programmation en Shell et utilisation du langage homme – machine (M M L). - Mesure différentielle du trafic. -Gestion de base de données.

Page 9: Rapport

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- Logiciel de soutien extensif. - Postes d’opératrice numérique avec procédures conviviales de traitement des

appels.

❸ Fonctionnement du système :

Structure hardware du système :

DLU (Digital Line Unit) : Unité de lignes numériques :

Les DLU desservent :

-les lignes d’abonnés analogiques

-Les lignes d’abonnés RNIS

-les PBX (branches d’échange privé) analogiques

-les PBX RNIS

Les DLU sont susceptibles d’être utilisés localement, au sein du central, ou à distance à proximité de

groupes d’abonnés. Elles permettent aussi un usage à grande échelle de la technologie numérique

(RNIS).

Des DLU distantes sont installées dans le voisinage de fortes concentrations d’abonnés. Ceci permet de réduire la longueur des lignes d’abonnés et de concentrer le trafic vers le central sur des lignes de transmission numérique, ce qui a pour effet de rationaliser le coût du réseau de distribution et d’améliorer la qualité des transmissions.

Page 10: Rapport

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Capacité de connexion d’un bâti :

En fonction des modules équipés et du volume de trafic à véhiculer

- jusqu’à 952 lignes d’abonnés analogiques

- jusqu’à 928 lignes d’abonnés numériques (accès de base ISDN)

- 16 x 2 interfaces V5.1

Types de lignes :

Les types de lignes analogiques suivants peuvent être connectés :

- lignes d’abonnés (lignes individuelles) avec numérotation au cadran, numérotation DTMF, compteur

privé de l’abonné fonctionnant à 16/12 kHz

- publiphones (caisse)

- PBX analogiques avec/sans numérotation directe

Les types de lignes numériques suivants peuvent être connectés:

- accès de base ISDN

- PBX (central privé « Private Branche Exchange ») petite et moyenne capacité.

Capacité d’expansion :

Dans les petits incréments modulaires consistant à ajouter

- un module disjoncteurs d’abonné analogiques (SLMA), pouvant être équipés de 4, 6 ou 8 disjoncteurs (circuits) d’abonné analogiques (SLCA), en fonction du type des lignes.

- un module disjoncteurs d’abonné numériques contenant 8 jonctures d’abonnés numériques (SLCD)

- un module de jonctures d’abonné (SLMX) pour deux interfaces V5.1, chacune ayant 30 abonnés (Réseau d’accès (AN)).

La DLU peut être connectée au LTG via deux lignes de 4096 Kbits/s (2 MIC).

Signalisation :

Via signalisation sur voie commune (CCS) pour la transmission des informations de contrôle entre la

DLU et les groupes de raccordement (LTG). Le canal 16 est utilisé dans les deux directions pour la

signalisation. Pour l’interface de la DLU locale, le canal 32 est utilisé pour le CCS sur les deux lignes de

4096-kbit/s.

haute fiabilité :

Un haut niveau de fiabilité est garanti par :

- la connexion de chaque DLU à deux LTG

-la duplication de toutes les unités DLU exécutant des

-fonctions centrales, avec partage de la charge.

Page 11: Rapport

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- des auto-tests continus

LTG (Line Trunk Group) : Groupes de Lignes/Jonctions :

A la périphérie, les groupes de lignes/jonctions (LTG) constituent l’interface avec le réseau de

commutation (SN). Les connections côté ligne vers les LTG sont réalisées de la manière suivante :

lignes d’abonnés : par l’intermédiaire des DLU

jonctions numériques et lignes à accès primaire RNIS : directement

jonctions analogiques : par l’intermédiaire d’un convertisseur Multiplexeur de signal (SC-MUX)

Fonctions des LTG :

Tous les groupes de lignes/jonctions exécutent des fonctions de traitement d’appels, de sauvegarde,

d’exploitation et de maintenance.

❶ Fonction de traitement d’appels :

- Réception et analyse de signaux de lignes, de registre et DTMF (Dial Tone Module frequency).

- Emission de message de traitement d’appels à destination du processeur de coordination.

-Echange de rapports avec d’autres groupes de lignes/jonctions.

- Emission de signaux de ligne et de registre.

- Injection de tonalités audibles.

- Commutation de voies utilisateur du réseau de commutation.

- Adaptation des conditions de ligne à l’interface standard 8 Mbits/s.

- Traitement de la couche 3 du protocole de voie D.

❷ Fonction de sauvegarde :

- Détection d’erreurs dans le groupe de lignes/jonctions.

-Détection d’erreurs sur les voies de transmission dans le groupes des liges/jonctions et le réseau de

commutation au moyen de test d’interconnexion (COC) et comptage du taux d’erreurs binaires

(BERC).

- Surveillance MIC.

-Transfert de messages d’erreur au processeur de coordination.

- Analyse de la portée des erreurs et prise de mesures telles que l’invalidation de voies ou de lignes.

❸ Fonction d’exploitation et de maintenance :

- Acquisition de données de trafic

- Exécution de mesures de qualité du service

- Gestion des données semi permanentes (base de données).

Page 12: Rapport

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Processeur de coordination :

Il traite la base de données ainsi que des fonctions de configuration et de coordination, notamment :

-Mémorisation et gestion de tous les programmes, toutes les données du central et des abonnés ;

-Traitement des informations reçues relatives à l’acheminement, à la sélection des voies, aux découpages par zones, aux unités de taxation

-Communication avec les centres d’exploitation et de maintenance.

Supervision de tous les sous-systèmes réception des messages d’erreurs,

Analyse des messages résultant de la supervision et des messages d’erreurs, traitement des messages

d’alarmes, détection, localisation et neutralisation des erreurs, et fonctions de configuration.

-Traitement de l’interface homme machine.

Réseau de commutation :

Le réseau de commutation (SN) du central EWSD se compose de deux étages temporel et spatial. Par

ces deux derniers s’effectue la commutation.

PDC0

Lignes d’abonnés Et lignes BPX PDC1

PDC2

PDC 3

Commande du réseau de signalisation :

Sur voie commune Le système de signalisation n°7 (CCST) normalisé CCITT, est l’un des systèmes

utilisés pour la signalisation entre centraux dans le système EWSD.

a)

b) L

T

G

2.

3. LTG

4. CP

5.

6. DLU

a)

b) D

L

U

SN

Page 13: Rapport

13

-Phases d’établissement de la communication :

Les opérations effectuées par un autocommutateur (EWSD) pour le traitement d’un appel

téléphonique sont réparties dans le temps en étapes appelées phases de Sélection d’appel .Ces phases

dépendent du type de l’appel traité et du mode de relation utilisé entre les autocommutateurs du

réseau.

-Phase de la présélection : La réception d’une demande d’appel nécessite l’exécution par l’EWSD d’un certain nombre

d’opérations. L’ensemble de ces opérations est la Présélection :

A-DLU : détecte le changement d’état (décrochage) et rapporte l’événement au LTG.

A-LTG : Informe le CP et envoie l’invitation à transmettre.

CP : Examine l’identité de l’abonné ainsi que sa catégorie (poste à clavier) et marque le marque comme

« occupé ». Ceci concerne le cas d’un appel provenant d’un abonné. Pour l’appel provenant d’une

jonction, la présélection est la phase démarrant de la réception d’un signal d’engagement d’appel

jusqu’à l’instant où l’EWSD est prêt à recevoir la numérotation concernant la demande d’appel. Cette

phase dépend du type de signalisation utilisée entre les centraux.

-Phase de l’enregistrement de la numérotation et la sélection :

L’EWSD reçoit et enregistre les signaux de numérotations qui vont être utilisés pour choisir un

itinéraire vers l’abonné demandé. C’est la sélection.

L’A-DLU envoie chaque chiffre au LTG et cette dernière rassemble et traite l’ensemble de ces chiffres.

CP : Identifie l’abonné B et le marque comme occupé, choisit et établie le chemin à travers le SN puis

informe la B-DLU. La B-LTG envoie le contrôle d’appel à l’abonné et informe la B-DLU pour envoyer le

courant d’appel.

-Phase de la signalisation : Cette phase consiste à transmettre vers un central distant la demande d’appel et les informations

relatives à son aboutissement.

B-DLU : Détecte le changement d’état (décrochage) et informe le B-LTG.

B-LTG : informe le A-LTG et coupe la tonalité de contrôle d’appel.

La B-LTG enclenche la taxation.

Supervision et Taxation :

Cette phase démarre au décrochage du demandé et consiste à superviser l’état de la liaison pour

permettre la mise en relation des deux abonnés ou le relâchement du chemin établi.

A-LTG : informe le B-LTG et transmet les données de taxation au CP.

Page 14: Rapport

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B-LTG : informe le CP et envoi la tonalité d’encombrement.

❹ Exploitation:

Le langage homme-machine (MML) implémenté dans le système EWSD et normalement par le CCITT

rationalise le travail du personnel d’exploitation aux terminaux O$M (OMT) Le langage MML est

également utilisé pour communiquer avec le système à des fins d’installation, de tests de réception et

d’extension.

La syntaxe d'une commande MML :

- action objet : paramètre =…, paramètre…,…;

- action exemple CR = création, objet exemple Su abonné.

- Paramètre exemple DN numéro d’abonné…

- Fin d'une commande pour validée avec ENTR.

Exemple: CRSUB : DN=632008, LAC06

Action : création

Objet : abonnée

632008 : numéro

LAC06 : zone

Page 15: Rapport

15

Centre de transmission ❶ Généralité :

La transmission est l’action d’envoyer de l’information au moyen d’un support de transmission

comme l’air, le cuivre...

Les supports physiques utilisés pour la transmission de l’information entre différent points

d’un réseau de télécommunication tels que les câbles, la radio et les fibres optiques, constituant le

système de transmission.

La transmission est une étape fondamentale dans le réseaux de télécommunication, elle consiste

à transmettre les signaux d’un C.T.T (Centre technique de transmission) à un autre, elle permet de

relier des abonnées éloignées quelque soit au niveaux national ou international, autrement dite elle

assure l’acheminement des communications des information de parole, écriture ou image entre deux

points relativement lointains.

❷ Schéma Général du LGD :

Gafsa

Ben Aoun

Meknassy

Mezzouna

Regueb

B.lehffay

Cebbala

Jelma

Sidi

Bouzid

Souk Jedid

Lessouda

O.Haffouz

M.Bouzaiaine

Page 16: Rapport

16

❸ Généralités sur les équipements :

X25 : Le commutateur X25 est utilisé en transmission de données .Il s’agit d’une liaison

spécialisée qui assure une meilleure qualité de la transmission, l’abonnée peut demander la

disponibilité permanente d’un circuit. Les services proposés sont :

-Liaison téléphonique de qualité normale en deux ou quatre fils, permet la

transmission de 2400bits/s.

-Liaison téléphonique de qualité spéciale en quatre fils permettant la transmission de

9600bits/s.

RTM (Radio Téléphonie Mobile) : Il est composé d’une station de base, un système de

commutation et des antennes (pilonnes) très spécifiques.

Pour les réseaux GSM, comme tout réseau téléphonique est constitué de terminaux et de

commutateurs téléphoniques. Ceux-ci doivent gérer des fonctions supplémentaires à cause de la

mobilité de l’usager ; ils sont appelés MSC (Mobile Switching Centre).

Pour assurer un accès au réseau, l’opérateur maille celui-ci avec des stations de base ou BTS, base

trancieiver station.

Il y’a une liaison directe BTS-MSC (entre Sidi Bouzid (BTS) et Gafsa (MSC)).

MSC, 1040 TRU au Max.

Système de Fibre Optique :

A Sidi Bouzid, les systèmes à fibre optique sont composés d’un câble à deux fibres auxquels sont

connectés à chaque extrémité un terminal numérique de ligne optique pour chaque section numérique

.Le TNLO assure les fonctions de jonctions entre les équipements numériques à 34 Mbits/s et la ligne

optique ainsi que la surveillance de la transmission. Les connections à fibre optique existent entre Sidi

Bouzid et Regueb, entre Sidi Bouzid et Meknassy, entre Sidi Bouzid et Sbeïtla, entre Sidi Bouzid et

O.Haffouz, enfin entre Meknassy et Mezzouna. (avec une cadence de transmission de 34 Mbits/s).

Le terminal numérique de ligne à 34Mbits/s (TNLO 34) est constitué d’une carte logée dans un bac.

Une version à redondance optique 1+1 est également disponible.

Equipement de Multiplexage :

On distingue:

1. Terminal numérique d’extrémité, TNE :

L’équipement terminal de multiplexage (TNE) constitue la partie de multiplexage temporel d’une

installation téléphonique multivoies par la modulation d’impulsion et codage

Page 17: Rapport

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(MIC. Il permet la transmission de 30 voies téléphoniques et deux voies de signalisation sous forme

d’un train d’impulsions à 2, o48 Mbits/s (un MIC). Un TNE permet d’effectuer l’opération inverse.

2. Terminal numérique Muldex 2-34 :

Le Muldex 2-34 est un équipement d’extrémité de multiplexage et de démultiplexage permettant

d’assurer :

A l’émission, la constitution d’un train d’impulsions numérique d’ordre supérieur par

multiplexage dans le temps de plusieurs trains d’impulsions à 2Mbits/s.

A la réception, la restitution de plusieurs trains d’impulsions à 2Mbits/s par démultiplexage des

trains d’impulsions d’ordre supérieur reçus.

3. Terminal numérique Muldex 34-140 :

C’est un équipement d’extrémité de multiplexage-démultiplexage numérique de troisième ordre à 34

Mbits/s et du quatrième ordre à140 Mbits/s. Il permet également d’effectuer l’opération inverse.

❸ Tâches effectuées :

Les Tâches Effectuées par un Transmetteur afin d’intervenir le plus rapidement possible pour éviter

une éventuelle paralysie du trafic.

Le relèvement de dérangement se fait selon une méthode respectée par tous les agents du centre :

*Localisation et détection du défaut :

Avant toute localisation, l’interrupteur de la carte d’alarme doit être en position « def » pour qu’il

y’aura apparition d’alarme en cas d’un autre défaut.

La détection du défaut est assurée par la présence des alarmes au niveau des cartes des équipements.

Si le défaut n’apparaît pas localement, à l’aide de la documentation on peut identifier la direction de la

liaison concernée. La réception d’une boucle distante se fait à l’aide d’un appareil PFH permettant

d’afficher le taux d’erreurs (TE) ;

Si TE >10-5 Lignes mauvaise.

Si TE<10-5 Ligne bonne.

*Réparation du défaut : La réparation consiste au changement d’un convertisseur, d’une carte ou

d’une jarretière au niveau du répartit.

❹ Centre de construction de la ligne :

1-Généralité :

C Centre

C Construction

L lignes

Page 18: Rapport

18

Comme son nom l’indique le CCL joue le rôle du centre de constructions des lignes téléphoniques

d’abonnées, leurs entretiens et assure la réparation des dérangements qui y surviennent.

2- Organigramme du CCL :

3-Tâches Effectuées par le CCL :

A- Construction des lignes :

Matériel utilisé :

Câble (5/1), câble à une paire, coin piéton, rosasse, plot de raccordement, attaches, crochets, barre à

dame, fourche de levage, traverse, semelle, boulon et poste téléphonique

Méthode adoptée pour la construction :

Le chef de l’équipe reçoit une fiche de travail de nouvelle installation qui comprend

- L’adresse de l’abonné. - Identification du PC (N° de tête ou N° de distribution, N° ; L’amorce, N° de paire

(couleur) PC (pois de concentration). - Numéro du S/R. (Sous Répartiteur) - La longueur du câble (5/1) nécessaire.

Chef du CCL

Bureau de

documentation

Bureau d’ordre Magasin

Equipe aérienne Equipe souterraine Equipe de

construction

Page 19: Rapport

19

- Nombre de poteaux (6m, 7mou 8m) à fixer pour l’installation .La - Longueur à enterrer est de l’ordre de (L/10+70) cm. Les poteaux sont espacés de

50m environ.

Il y’aura :

- raccordement de la paire de câble (5/1) au PC identifié (le plus souvent c’est le plus proche de

l’habitat).

- Amèrement du câble jusqu’à l’entrée du bâtiment.

- Branchement du câble à une paire (de couleur gris).

- Ce câble est connecté directement à la poste à l’aide d’une Rosasse.

- Après le tirage du fil jarretière au niveau du S /R, il y’aura une vérification de l’établissement de la

ligne avec un agent du centre de commutation au niveau de la table d’essai ; présence de tonalité

après tirage du fil jarretière au niveau du R/G

B-Réparation des dérangements :

I. facteurs de dérangements :

-Causes accidentelles engendrés par :

L’inattention lors des travaux effectués par STEG ou SONEDE ou la MUNICIPALITE : les câbles

souterrains ou aériens peuvent être touchés.

-Les manchons peuvent absorber de l’eau qui risque d’interrompre la liaison entre les câbles.

Les tempêtes peuvent causer la rupture des câbles aériens, aussi que les poteaux.

La pluie peut engendrer dans certains cas la rupture des câbles surtout que les cas niveaux sont

troués.

L’inadvertance des ouvriers lors de leur travail au niveau du PC ou au niveau du SR.

II. Les différents types de dérangements :

Boucle :

C’est un court-circuit qui se produit sur la ligne téléphonique empêchant le courant d’alimentation de

se produire de parvenir à l’abonné.

Isolement :La ligne d’abonné est susceptible d’être coupé (circuit ouvert sur l’un des fils de la ligne ou

sur les deus).

Perte à la terre : C’est une fuite de courant.

Mélange ou chevauchement :

Il se produit entre des abonnés qui s’alimentent du même câble.

Page 20: Rapport

20

Dérangement au niveau de l’appareil téléphonique

B- Liaison téléphonique :

Tout appel, qu’il soit local interurbain, est transmis sur un circuit, la distance limite la langueur d’une

circuit, mais l’évolution de technologie a permit d’établir des liaisons téléphoniques téléphonique à l’échelle

nationale et internationale .Cette transmission est rendue possible grâce à du matériel comme les

amplificateur et les systèmes multiplexe à courant porteurs.

Chaque téléphone possède son propre circuit en boucle qui le relut en central. Quand le circuit n’est pas

utilisé par un appelant, il peut entre par un autre. Pour maintenir la qualité des signaux transmis, il fallait

accroître le calibre des filles. Le poids des fils est devenu trop imposant pour les poteaux téléphoniques qui

le soutenaient. L’amplification des signaux vocaux a permit de les acheminer bien plus loin a l’aide de plus

petit fils, d’où la nécessité de mupltiexage.

4- Localisation et réparation du dérangement :

La réclamation des dérangements se fait par les abonnés en appelant le service de dérangements (le

11). L’abonné sera identifié à la documentation par la tête (ou distribution), l’amorce et la couleur de

sa paire. Ensuite une copie de l’avis du dérangement se trouve à la table d’essai pour pouvoir

déterminer le défaut affectant la ligne.

Les agents de l’équipe aérienne sont invités à faire les opérations suivantes :

Tester la ligne dérangée à partir du PC auquel est accordé le câble de branchement.

Deux cas peuvent se présenter :

- Si la tonalité parvient au PC alors le défaut se trouve soit au niveau du câble de branchement (5/1, soit dans l’installation privée de l’abonné.

- Si la tonalité ne parvient pas au PC, le défaut est alors au niveau du câblage sous-terrains.

Les agents de l’équipe souterraine sont invités à effectuer les opérations suivantes :

-Se placer auprès du SR (si on est dans le cas d’une structure souple du réseau).

-étudier la situation de la ligne dérangée au niveau du câble de transport, on se place

sur le côté Tête du SR et en communiquant avec la table d’essai on teste la ligne par

mesure de la résistance du boucle.

Si la ligne est intacte c’est -dire l’alimentation parvient normalement au SR on en déduit que le

défaut vient de l’autre côté de la ligne. Si non on doit, en cas de disponibilité, permuter cette portion

de la ligne avec une autre qui est intacte.

La permutation doit se faire selon un ordre signé par le chef du CCL.

Sur cet ordre doivent être inscrite les nouvelles coordonnées de la ligne.

Page 21: Rapport

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-Etudier les connexions Tête-Distribution dans le SR lui-même ; parfois un

dérangement est réclamé à cause d’un simple mauvais contact entre une jarretière et

la paire correspondante.

-Etudier la situation de la ligne cotée distribution :

De la même façon, l’opération qui a été faite entre le RG et le SR sera reprise entre ce dernier et le PC.

Page 22: Rapport

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Conclusion

Ce stage a été pour moi une expérience enrichissante. Il ma permis

d’acquérir une formation dans le domaine professionnel et de compléter

mes connaissances. En effet, en confrontant la théorie à la pratique, j’ai pu

saisir la complémentarité entre les deux domaines. De plus, ce stage m’a

offert l’occasion d’accéder à la vie professionnelle et de me préparer ainsi à

la vie active.

En côtoyant divers services avec un personnel aux différentes taches, j’ai pu

comprendre le fonctionnement d’une entreprise et le moyen de s’intégrer au

sein d’un groupe de travail.