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Biovision Rapport annuel 2015 Fondation pour un développement écologique Un avenir pour tous, naturellement

Rapport annuel 2015 - biovision.ch · maladies animales les plus courantes • Renforcer les vétérinaires locaux et les agents de santé du gouvernement Budget 2015 : USD 44 000

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BiovisionRapport annuel 2015

Fondation pour un développement écologique

Un avenir pour tous, naturellement

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Rapport de la direction

Les pieds sur terre, à tous les niveaux

Andreas SchriberMembre fondateur et directeur

de la Fondation Biovision

Des événements majeurs au niveau mon­dial – mais aussi local – ont marqué l’année 2015. Fin septembre, les Nations Unies ont adopté l’Agenda 2030 : des objectifs ambi­tieux de développement écologique pour l’humanité. Trois mois plus tard, la com­munauté internationale a décidé à Paris de prendre des mesures face au changement climatique. À côté de ces négociations au sommet, les aléas de notre travail sur le terrain peuvent sembler insignifiants. Pour­tant, les bouleversements dans la vie des gens participant à nos projets sont une réa­lité tout aussi tangible. Ainsi Chala Kan­choro, une semi­nomade Borana dans les zones arides du Kenya, subit le changement climatique dans sa chair. Mais l’an dernier, la jeune femme a vécu une révolution : avec l’appui de Biovision, elle a acquis une chamelle enceinte, qui se débrouille bien mieux face aux sécheresses extrêmes que les bovins et les moutons. Grâce à son lait riche et vitaminé, Mme Kanchoro et ses enfants seront mieux armés contre les prochaines périodes de disette.

Biovision, avec plus de 30 projets en Afri­que, améliore concrètement la vie des personnes vulnérables. Ce travail de base, nous le connectons aussi avec un engage­ment international. À la table des négocia­tions, nous pouvons montrer un lien entre la théorie et la pratique et proposer des solutions concrètes aux décideurs. Ainsi, nous contribuons à un environnement plus favorable pour un développement écolo­gique et équitable. Lors des négociations à New York sur l’élaboration des Objectifs de développement durable, nous avons pré­senté des formulations claires, illustrées par notre expérience concrète du terrain. Dans le débat mondial suscité par notre programme Changement de cap dans l’agri­culture, cette approche a permis de discuter en ayant « les pieds sur terre ».

Dès 2008, Biovision a contribué à faire connaître largement les conclusions du Rapport agricole mondial IAASTD – l’inventaire scientifique le plus complet sur l’évolution planétaire de la production alimentaire. La conclusion de ce rapport est simple : faire comme avant n’est pas une option. Pourtant les recommandations du comité d’experts, dirigé à l’époque par le Dr Hans Rudolf Herren et la professeure Judi Wakhungu (aujourd’hui ministre de l’environnement du Kenya), ont été large­ment rejetées par l’industrie agroalimen­taire. Mais maintenant, il semble que la persévérance de nos positions a payé, en écho avec celles de nombreuses ONG ainsi que de personnalités scientifiques, politi­ques et économiques. « Faire comme avant [Business as usual] n’est pas une option », a répété en tous cas le conseiller fédéral Johann Schneider­Ammann. Notre ministre chargé de l’économie, de l’agriculture et de la formation s’exprimait ainsi dans son discours d’ouverture à l’Exposition univer­selle de Milan sur l’alimentation mondiale. Lors du même événement, le président de Biovision Hans Rudolf Herren a exposé les solutions qui doivent être développées pour changer d’urgence les pratiques agricoles.

Par ailleurs, Biovision mène un important travail de sensibilisation et de diffusion d’informations professionnelles. Nous avons réussi l’an dernier à placer dans les médias des thèmes cruciaux sur la durabilité. Ce travail d’intérêt public est possible grâce au dialogue constructif entre les différents acteurs concernés et aux séances d’infor­mation attrayantes que nous organisons. Il débouche sur des propositions concrètes pour un comportement durable dans la vie quotidienne. À l’occasion de l’Année inter­nationale des sols en 2015, nous avons mis l’accent sur une gestion durable des terres. Notre campagne d’information sur les sols

« Grâce à un exercice très réussi, Biovision a plus de ressources que jamais pour réaliser sa vision : un monde avec de

la nourriture suffisante et saine pour tous, produite par des personnes en bonne santé

dans un environnement sain. »

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Rapport de la direction | 3

a atteint plus d’un million de personnes en Suisse. C’était aussi le thème principal du symposium Biovision, qui a fait salle comble en novembre.

CLEVER, notre exposition itinérante sur la consommation durable a tourné jusqu’ici dans 15 sites en Suisse, rencontrant 37 000 visiteuses et visiteurs. Ce supermarché interactif a apporté une touche ludique à ce changement de cap auquel nous devons tous participer. C’était notamment le thème du mois à « Zürich isst» (« Zurich mange »), ou au jubilé du Centre Paul Klee sous la devise « Nature, Culture et Agriculture ». En 2015, nous avons lancé CLEVER en version Web :

on trouve sur www.clever­konsumieren.ch (en allemand) des conseils amusants et virtuels pour faire ses courses écologi­quement.

Pour notre travail global et nos projets en Afrique, ainsi qu’en Suisse, Biovision a investi 6,75 millions de francs en 2015. Biovision a été certifiée à nouveau par le Zewo. Au même moment, au Kenya, une reconnaissance officielle a été octroyée à Biovision Africa Trust (BvAT) comme insti­tution d’utilité publique par le ministère compétent. Ainsi BvAT, que nous avons mis en place pour avoir un partenaire de coopé­ration en Afrique, devient une organisation

indépendante avec un programme mis en œuvre dans huit pays africains.

Biovision poursuit sa stratégie de déve­lopper un travail pertinent et efficace sur place avec des partenaires appropriés, et de le faire connaître largement. Nous nous efforçons d’être présents à tous les niveaux dans des organisations et des négociations, pour y insuffler notre vision : un monde avec une nourriture suffisante et saine pour tous, produite par des personnes en bonne santé dans un environnement sain.

Du laboratoire au champ. Grâce à la collaboration avec notre partenaire icipe (Centre international de physiologie et d’écologie des insectes), tous les aspects de la production de miel à la santé des abeilles peuvent être traités de manière scientifique.

L’amélioration de la qualité du miel crée des sources de revenu supplémentaires pour la population locale pendant que la bonne santé des abeilles contribue à développer une agriculture saine et diversifiée. Dégustation de miel frais : (De gauche à droite)

Dr Everlyn Nguku, de l’icipe avec CEO Andreas Schriber et la chercheuse Beatrice Njuguna.

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Un développement écologique à Tolay

Projets : HH­07 / EH­07 / PH­08

Durée : jusqu’en 2018

Objectifs :• Amélioration de la santé humaine en luttant écologiquement contre le paludisme

• Meilleurs revenus en produisant et en vendant du miel bio

• Augmentation des rendements du maïs en appliquant la méthode Push­Pull

Budget 2016 : USD 250 000

« Nous avons refait notre vie à Tolay. Maintenant, ça se passe bien, nous sommes

en bonne santé. »

Derartu Gerba Paysanne à Biftuberi, Ethiopie

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Projets sélectionnés | 5

Un avenir meilleur, pas à pasLes nouveaux arrivants réinstallés dans la région de Tolay, en Éthiopie, ont dû surmonter des

défis majeurs en 2006. D’abord, leur bétail a été décimé par la maladie du sommeil, et ensuite

le paludisme a fait de nombreuses victimes humaines. Avec l’aide de Biovision, ils ont réussi

cependant à contrôler les maladies mortelles tout en respectant l’environnement. Ils ont ainsi

jeté les bases d’un développement durable. Plus tard, toujours soutenus par Biovision, les

habitants se sont mis à l’apiculture moderne. Dès lors, ils peuvent vendre à bon prix leur miel

de haute qualité. En 2013, ils ont aussi appris la méthode Push­Pull de culture biologique,

et protègent ainsi leur maïs contre les parasites tout en augmentant la fertilité du sol.

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Connaissances locales contre maladies animales

Projet : AH­07

Durée : 2014 à 2015 (dès 2016, intégré au AH­05)

Objectifs :• Amélioration des connaissances dans la détection et le traitement des maladies animales les plus courantes

• Renforcer les vétérinaires locaux et les agents de santé du gouvernement

Budget 2015 : USD 44 000

« Avec ces projets, nous préparons le terrain pour permettre aux générations futures

de vivre – nous l’espérons – avec les conséquences du changement climatique. »

Dr Douglas MachuchuVétérinaire et chef d’équipe VSF

à Isiolo, Kenya

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Projets sélectionnés | 7

Connaissances locales contre maladies animalesDans les zones arides et semi-arides d’Afrique de l’Est, les périodes de sécheresse

extrêmes ont nettement augmenté, ce qui aggrave les conditions de vie des

populations. Il est donc crucial d’avoir un bétail en bonne santé, car c’est souvent

le principal moyen de subsistance des populations semi-nomades. Dans le nord

du Kenya, Biovision s’est associé avec Vétérinaires Sans Frontières (VSF) et la

population locale pour trouver des moyens de renforcer la résistance des troupeaux

et, bien sûr, des êtres humains. L’accent est mis sur le bien-être des animaux,

les soins de santé, la détection précoce et le traitement des maladies les plus

courantes. Objectif : des animaux bien portants et donc des gens en bonne santé

avec une meilleure résilience face aux conditions de vie difficiles.

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Bilanen francs suisses*

ACTIFSActifs circulants Liquidités Autres créances à court terme Comptes projets organisations partenaires Stock Actifs transitoires Dons à recevoirTotal des actifs circulants Investissements Immobilisations corporelles et valeurs incorporellesTotal des investissements

Total des actifs PASSIFSCapital étranger Engagements pour livraisons et services Autres dettes à court terme Comptes projets organisations partenaires Passifs transitoiresTotal du capital étranger

Capital des fonds Diffusion du savoir Plaidoyer Santé des gens Santé des animaux Santé des plantes Santé de l’environnementTotal du capital des fonds Capital de l’organisation Capital de la fondation Réserves liées Réserves libresTotal du capital d’organisation Total des passifs

2014

5 768 22660 100

542 16518 066

3 000429 972

6 821 528

90 95990 959

6 912 487

165 289132 566224 761661 138

1 183 755

194 754197 725

064 65373 420

162 417692 969

50 000920 000

4 065 7635 035 763

6 912 487

2015

4 905 360122 668531 981

15 54224 159

636 6376 236 346

80 10080 100

6 316 446

138 444123 251

22 154150 476434 325

403 602292 101

011 295

132 25261 581

900 831

50 000920 000

4 011 2904 981 290

6 316 446

«Une année 2015 ambitieuse se termine avec succès, les attentes ont même

été surpassées grâce au dynamisme et à l’engagement de l’équipe de Biovision.»

Brigitte KaempferDirectrice des finances et

de l’administration

Soin et transparenceLa Fondation Biovision engage ses fonds soigneusement et de manière ciblée. Biovision est une organisation sans but lucratif, placée sous la surveillance fédérale des fondations. Elle est certifiée par le label Zewo. Les comptes annuels correspondent à la loi et aux statuts ; ils respectent les normes de présentations de Swiss GAAP RPC 21. Les statuts complets, ainsi que les comptes audités, peuvent être consultés sur www.biovision.ch. * Les montants en centimes sont arrondis au franc

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Rapport financier | 9

Commentaires sur les résultats financiers

Recettes : Biovision a terminé l’année 2015 avec un revenu record de CHF 8,4 millions. Ce résultat réjouissant, nous le devons à nos donatrices et donateurs qui nous ont à nouveau manifesté leur soutien et leur fidé­lité. C’est pour nous un magnifique vote de confiance. Dans le domaine des dons affec­tés, nous avons enregistré une hausse de 0,7 million. À noter que ces dons sont sou­vent associés à des accords de projets plu­riannuels. Nous avons ainsi pu recevoir des contributions liées à des projet de la part de mécènes généreux. De même, les dons des membres ont aussi augmen té, ce qui nous donne une base solide.

Grâce à ce soutien large et durable, Biovision a pu mettre en œuvre, avec succès, une pla ni­fication de projets très ambitieuse en 2015.

Dépenses liées aux projets : l’expansion des activités de projets s’est poursuivie avec une croissance soutenue. La mise en place s’est effectuée de manière encourageante dans tous les domaines. Le réseau des par­tenaires et d’organisations à buts similaires a été renforcé et consolidé, tant en Suisse qu’à l’étranger. En 2015, les sommes totales investies dans les projets et les programmes ont atteint 6,75 millions.

Frais de recherche de fonds : la récolte de fonds a été menée selon les lignes direc­trices du Zewo. Ce domaine, qui comprend également l’élaboration du rapport annuel et la communication, représente 10 % du total des dépenses de Biovision.

Gestion et administration : notre croissance soutenue a rendu indispensable, début 2015, un déménagement de nos bureaux. Le trans­fert de notre siège zurichois à la Heinrich­strasse était un défi logistique et financier. Il apparaît déjà, un an après, que cet inves­tissement a porté ses fruits. Les nouveaux locaux sont mieux adaptés aux besoins ac­tuels de notre activité, ce qui s’est traduit clairement par un gain d’efficacité, des opé­rations facilitées et, finalement, moins de travail dans l’administration. Les collabora­teurs et les partenaires se sont donc habi­tués rapidement à la nouvelle situation.Le projet de relocalisation a été très soi­gneusement planifié et réalisé. Il a ainsi pu respecter le budget prévu, grâce à une bonne coopération entre toutes les parties concernées. D’importants ajustements tech­niques dans le nouvel immeuble vont être progressivement mis en place dans les an­nées à venir, en conformité avec les possi­bilités financières.

Résultat : notre programme ambitieux a pu être mené avec les recettes obtenues en 2015. Les fonds liés non encore utilisés ont été reportés sur les réserves destinées au projet concerné l’année suivante. Après ces reports, Biovision a terminé l’année avec une petit déficit de CHF 54 473, à équilibrer à partir de nos réserves. Les liquidités et réserves disponibles garantissent la sécurité de notre fonctionnement, indépendamment de fluctuations imprévisibles dans la col­lecte de fonds.

10%

10%

80%

18%

26%

12%9%

35%

150 mio de CHF

1 mio de CHF

2 mio de CHF

3 mio de CHF

4 mio de CHF

5 mio de CHF

6 mio de CHF

7 mio de CHF

8 mio de CHF

9 mio de CHF

13 14121110090807060504030201

UTILISATION DES MOYENS DE 2011 À 2015ProjetsRecherche de fonds et communicationGestion et administration

DÉVELOPPEMENT DE 2001 À 2015Investissements dans les projetsRecherche de fonds et administration

PROVENANCE DES MOYENS DE 2011 À 2015Donatrices et donateursContributions des membresLegsEntreprises et fondationsInstitutions publiques

UTILISATION ET PROVENANCE DES MOYENS DE 2011 À 2015 15 ANS DE BIOVISION EN CHIFFRES

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Compte d’exploitationen francs suisses*

PRODUITS Dons libres Dons liés Contributions projets Contributions des membres** Legs Autres revenus

Total des produitsVariation par rapport à l’année précédente CHARGES Projets Diffusion du savoir Plaidoyer (advocacy) Santé des gens Santé des animaux Santé des plantes Santé de l’environnement Autres charges liées aux projetsTotal des charges liées aux projetsVariation par rapport à l’année précédente Recherche de fonds et communication Gestion et administration Frais de personnel Frais de gestionTotal gestion et administration

Total des chargesVariation par rapport à l’année précédente RÉSULTAT D’EXPLOITATIONavant résultat financier, produits extraordinaires, variations de cours, modifications des fonds et du capital Résultat financier Variations de cours Soustraction des fonds liés Intégration des fonds liésTotal des modifications RÉSULTAT D’EXPLOITATIONaprès résultat financier, produits extraordinaires, variations de cours, modifications des fonds et du capital

20143 084 6122 917 690

470 000778 119716 456

51 365

8 018 242–2 %

–3 330 608–1 327 263

–534 556–180 352–574 740–499 813

–14 374–6 461 706

14 %

–820 399

–485 774–248 185–733 959

–8 016 06413 %

2 178

–3 66560 116

3 832 682–3 387 690

501 443

503 621

20153 120 2993 708 823

700 000864 472

40 87151 890

8 486 3546 %

–3 445 977–1 221 596

–627 789–241 779–742 570

–460 085–11 325

–6 751 1214 %

–869 829

–509 784–235 290–745 074

–8 366 0244 %

120 330

–3 93436 992

4 222 636–4 430 498

–174 803

–54 473

* Les montants en centimes sont arrondis au franc** Le terme « membre » n’est pas utilisé par Biovision au sens du droit des associations,

mais pour désigner les contributeurs de notre fondation.

Andreas SicksDirecteur des programmes

et partenariats

« La refonte de notre banque de données Infonet a nettement amélioré sa lisibilité

auprès des utilisateurs. Infonet, disponible en ligne, existe également en version

hors ligne ; il est maintenant accessible aux smartphones. Il peut ainsi être

consulté par les paysans et conseillers agricoles en zones rurales. »

Pour plus d’informations : www.infonet­biovision.ch

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Coût des projets DIFFUSION DU SAVOIR BV IS­01 Infopool BV IS­01.A Sensibilisation de la jeunesse (Globi) BV IS­02 TOF Journal paysan BV IS­02.A TOF Radio BV IS­02.B Conseils sur le terrain BV IS­02.D Journal paysan en swahili BV IS­03/04 Infonet­Biovision et iCow BV IS­07 Bustani ya Tushikamane BV IS­08 Coordination du programme FCP BV IS­09 Newsletter Biofarm BV IS­10.A CLEVER – jouer aux achats intelligents BV IS­11 Étude d’ensemble « 4S » BV IS­16 EOA Capacity Building BV IS Diffusion du savoir – général BV TS­02 Séminaire universitaires­paysansTotal diffusion du savoir PLAIDOYER BV IS­05 Stop DDT BV IS­10 CCA – Changement de cap dans l’agricultureTotal plaidoyer SANTÉ DES GENS BV HH­07 Stop Malaria BV HH Santé des gens – généralTotal santé des gens SANTÉ DES ANIMAUX BV AH­04 Contrôle de la mouche tsé­tsé et agriculture bio BV AH­05 Chameaux contre sécheresse BV AH­07 Connaissances locales contre maladies animales BV AH­08 Alerte précoce contre la fièvre de la vallée du Rift BV AH Santé des animaux – généralTotal santé des animaux SANTÉ DES PLANTES BV PH­01 Push­Pull en Afrique de l’Est BV PH­03 Comparaison entre bio et conventionnel BV PH­04 Sebeta, ferme bio BV PH­05 Commercialisation des produits bio BV PH­06 Promotion des femmes par l’agriculture BV PH­07 Contrôle de la mouche des fruits BV PH­08 Push­Pull à Tolay BV PH­10 Sécurité alimentaire à Siraro BV PH­12 Push­Pull en Afrique subsaharienne BV PH Santé des plantes – généralTotal santé des plantes SANTÉ DE L’ENVIRONNEMENT BV EH­02 Cabesi BV EH­03/05 Revenu grâce aux plantes médicinales BV EH­07 Apiculture moderne à Tolay BV EH­08 Monitoring de l’écosystème, Kakamega BV EH­09 Réactiver les savoirs traditionnels BV EH­10 École de la forêt à Mpigi BV EH­11 Reboisement à Kaliro BV EH­12 Protection de la biodiversité (incl. EH­03/05, EH­08) BV EH Santé de l’environnement – généralTotal santé de l’environnement AUTRES CHARGES LIÉES AUX PROJETS BV 4H + i Développement et accompagnement des programmes prioritaires « 4S + i »

Biovision adopte pour ses projets, en Suisse et dans les pays en développement, l’approche holistique « 4S plus i ». Cette approche repose sur la conviction qu’un développement durable n’est possible que si les gens, les animaux, les plantes et l’environnement sont en bonne « santé ». Le « i » signifie information : la diffusion de connaissances pratiques parmi la population, ainsi qu’un travail de sensibilisation aux enjeux politi­ques pour créer des conditions favorables à la réalisation de ces 4S.

20151 476 846

27 384264 980

93 149283 548176 098295 527

80 187197 340

55 300332 240

015 910

147 4680

3 445 977

68 1791 153 4181 221 596

548 46079 330

627 789

097 57845 53865 87932 784

241 779

112 78882 988

064 64526 027

180 85452 876

108 85733 44480 092

742 570

49 0210

56 4290

54 42180 11624 874

136 79958 425

460 085

11 325

20141 386 791

162 193231 497124 618215 066182 523219 388

66 066224 644123 497183 258

22 0000

164 09224 976

3 330 608

114 9761 212 2861 327 263

475 16259 394

534 556

4 03092 74528 61047 890

7 077180 352

139 73194 10010 44860 46619 406

114 01273 979

00

62 598574 740

65 022129 992

77 96258 60843 54852 45715 849

056 376

499 813

14 374

PRODUITS Dons libres Dons liés Contributions projets Contributions des membres** Legs Autres revenus

Total des produitsVariation par rapport à l’année précédente CHARGES Projets Diffusion du savoir Plaidoyer (advocacy) Santé des gens Santé des animaux Santé des plantes Santé de l’environnement Autres charges liées aux projetsTotal des charges liées aux projetsVariation par rapport à l’année précédente Recherche de fonds et communication Gestion et administration Frais de personnel Frais de gestionTotal gestion et administration

Total des chargesVariation par rapport à l’année précédente RÉSULTAT D’EXPLOITATIONavant résultat financier, produits extraordinaires, variations de cours, modifications des fonds et du capital Résultat financier Variations de cours Soustraction des fonds liés Intégration des fonds liésTotal des modifications RÉSULTAT D’EXPLOITATIONaprès résultat financier, produits extraordinaires, variations de cours, modifications des fonds et du capital

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Isack LemaPaysan à Arusha, Tanzanie

« Grâce au journal Mkulima Mbunifu, j’ai appris à produire du compost et du

fumier, à créer un étang où se reproduisent diverses espèces de poissons et à élever

des abeilles dans des ruches modernes. »

Mkulima Mbunifu

Projet : IS­02.D

Durée : jusqu’en 2018

Objectifs :• Élaboration d’un contenu rédactionnel composé de conseils d’intérêt local, adaptés aux besoins des paysans et de leurs familles

• Production et distribution de 17 000 exemplaires par mois

Budget 2016 : USD 256 270

Autres projets similaires :• TOF Journal paysan, IS­02• TOF Radio, IS­02.A• Conseils sur le terrain, IS­02.B• Infonet­Biovision, IS­03

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Les trucs et astuces du « paysan futé »La plupart des paysannes et paysans d’Afrique orientale n’ont aucune formation

professionnelle. Le manque de connaissances est comme un piège qui se referme

sur eux, malgré leur travail acharné dans la pauvreté. Biovision leur ouvre une

grande porte avec divers projets d’information et de formation en Tanzanie. Et en

particulier, le journal rural Mkulima Mbunifu (« Le paysan futé »). Ce mensuel est

rempli d’indications et de conseils pratiques sur la culture écologique et l’élevage –

comme les volailles. Il atteint maintenant 70 000 lectrices et lecteurs. Ces nouvelles

connaissances leur donnent la possibilité d’augmenter leurs rendements par une

utilisation optimale et durable des ressources propres de leurs fermes.

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Changement de cap dans l’agriculture – Objectifs de développement durable (ODD) Projet : IS­10

Durée : 2013 à 2015 (durée des négociations)

But du projet (réalisé) :• Adoption des ODD, avec une priori­sation de la sécurité alimentaire et un changement de paradigme vers des systèmes alimentaires durables.

• Fournir les moyens nécessaires à la mise en œuvre et au suivi des ODD dans le domaine de l’agriculture durable

Budget 2015 : CHF 445 300

Michael GerberReprésentant spécial de la DDC pour la

politique globale de développement durable

« Avec un engagement extrêmement constructif, Biovision a réussi, lors des

négociations sur l’Agenda 2030, à rallier de nombreux acteurs de la société civile et des

États sur des enjeux clé dans l’agriculture durable et la sécurité alimentaire.

Biovision a ainsi apporté une précieuse contribution à l’inscription d’objectifs

ambitieux au sein de l’Agenda 2030, en particulier pour l’objectif 2. »

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Projets sélectionnés | 15

En finir avec la faimFin septembre 2015, l’Agenda de développement a été approuvé pour les quinze

prochaines années par la totalité des 193 États membres de l’ONU. C’est une feuille

de route constituée par les 17 Objectifs de développement durable (ODD) avec

un total de 169 sous-objectifs. Contrairement aux objectifs du Millénaire pour le

développement, les ODD ne con cernent pas que les pays en développement, mais tous

les pays. En coulisse, Biovision s’est engagé notamment dans la formulation de

l’objectif 2 : « Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition

et promouvoir l’agriculture durable. » Ce but, nous le poursuivons dans tous nos

projets depuis la création de Biovision en 1998. Le grand défi, maintenant, c’est bien

sûr la réalisation de ces objectifs – nous restons engagé !

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Rapport des prestations

Organisation

But de la fondationBiovision est une fondation suisse à but non lucratif, non confessionnelle et politi­quement neutre, basée à Zurich. Elle encou­rage depuis 1998 des solutions écologiques pour lutter contre la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire en Afrique. Dans ce but, Biovision développe et transmet, en collaboration avec des partenaires sélec­tionnés, des connaissances pratiques en agro­écologie. Notre objectif est la lutte à long terme contre la faim et la pauvreté. À cette fin, nous encourageons l’utilisation durable des ressources naturelles dans de bonnes conditions sociales, ainsi que la préservation de la biodiversité. Notre fondation soutient des projets dans des régions en développement d’Afrique, ainsi qu’en Suisse. Elle aide les gens à s’aider eux­mêmes et s’engage en faveur d’une réflexion et d’une action écologiques.

Conseil de fondationL’organe suprême de Biovision est le Conseil de fondation. Il porte une responsabilité globale, accomplit son travail gratuitement et se compose d’au moins cinq membres indépendants. Le mandat de tous les membres du Conseil est de trois ans – avec réélection possible. Le Conseil de fonda­tion est responsable de l’orientation stra­tégique et de la désignation de sa direc­tion. Il approuve les comptes et le budget annuel, et fixe les contributions aux projets et aux soutiens.

Organe de révisionKPMG AG, Zurich 8004.

Direction générale et par secteursLe directeur de la Fondation est Andreas Schriber. Il a été assisté par les responsables de secteur Andreas Sicks (Programme et Partenariats), David Fritz (Communication et Campagnes), Brigitte Kaempfer (Finance

et Administration) et Ueli Würmli (Marketing et Recherche de fonds).

CollaborateursLes ressources humaines de Biovision comprenaient en 2015 environ 25 postes à temps plein – répartis entre 32 employés. Notre Fondation est reconnue éligible pour le service civil. Elle a ainsi occupé 15 civi­listes durant 1226 jours au total. Comme contributrice à la formation­sensibilisation à la coopération au développement, la fondation offre aussi des stages individuels. 8 personnes ont ainsi été intégrées à des projets de Biovision.

Travail honorifique Les cinq membres du Conseil de fondation travaillent tous de manière bénévole. Ils/elles ont ainsi offert 970 heures sans rétribution. Au regard de ses ressources financières et humaines limitées, Biovision met en œuvre un vaste programme en Suisse et à l’étranger. Cela n’est possible que grâce à un grand engagement hono­rifique et à l’aide de nombreux bénévoles à tous les niveaux. De même, le Conseil consultatif externe – Prof. Christoph Studer de la Haute école des sciences agrono­miques, forestières et alimentaires d’agro­nomie (HAFL) – donne ses conseils en tant que membre honoraire du comité de pro­gramme de Biovision.

Structure légèreBiovision attache une grande importance à l’utilisation efficace des ressources. Des processus de décision rapides ainsi que des partenaires professionnels de longue date permettent une administration légère au siège principal. Des partenaires réputés dans les pays d’intervention disposent de spécialistes locaux, responsables de la mise en œuvre concrète de nombreux projets de concert avec les bénéficiaires

Statut juridique USABiovision est conforme aux normes légales des États­Unis, avec un statut officiel d’organisme de bienfaisance selon la section 501(c)(3).

Statut consultatif ONUBiovision a un statut consultatif général ECOSOC auprès des Nations Unies.

Les membres du Conseil de fondation

Dr Hans Rudolf Herren Membre fondateur, président du Conseil de fondation

« Biovision s’engage depuis des années, à la fois sur le terrain et à l’échelle mondiale, pour un changement de cap dans l’agriculture. Grâce à une équipe de professionnels, grâce à de solides partenariats de collaboration, grâce au soutien de donatrices et donateurs toujours plus nombreux, il nous est possible de mettre des leviers à des endroits clés pour faire bouger les choses. »

Dr Barbara Frei HallerPharmacienne et ethnobiologiste,membre du Conseil de fondation

Paula Daeppen-DionReprésentante ONG de l’ONU,membre du Conseil de fondation

Mathis ZimmermannAvocat, membre fondateur,membre du Conseil de fondation

Dr Ruedi BaumgartnerProf. émérite au NADEL, EPF Zurich, membre du Conseil de fondation

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Rapport des prestations | 17

africains. Cette implication locale va souvent de pair avec des programmes de formation et un accompagnement professionnel qui contribuent largement au succès durable des projets.

Dans la gestion et le contrôle des projets, Biovision se conforme aux lignes direc­trices du Zewo et aux normes de qualité internationalement reconnues. La comp ­tabilité est tenue selon les principes des Swiss GAAP RPC 21 pour les organisations d’utilité publique à but non lucratif. Pour la recherche de fonds, nous nous référons aux principes éthiques de Swissfundraising.

Une coopération axée sur les besoinsEn 2015, Biovision a investi des ressources financières et humaines dans 36 projets approuvés par le Conseil de fondation, à l’étranger et en Suisse. En Afrique, nous agissons en partenariat avec les bénéfi­ciaires et les professionnels locaux. Le

Engagée, dynamique, expérimentée : l’équipe Biovision en 2015

budget, la mise en œuvre et la gestion sont définis dans les accords de projet. Les res­ponsables locaux sont en contact étroit avec le coordinateur du programme au siège suisse. Cela nous permet d’assurer une surveillance et un contrôle profession­nel en toute sécurité. Dans les projets de communication et de sensibilisation, des experts suisses et africains ont des échanges réguliers dans le sens du partage des connaissances. Nous continuons éga­lement à soutenir la mise en place d’une organisation régionale en Afrique orien­tale, Biovision Africa Trust (BvAT), dirigée par David Amudavi. BvAT, basé à Nairobi, applique le Programme de communication paysanne de Biovision et gère de manière indépendante des projets apparentés en Afrique. Biovision Africa Trust est entre autre partenaire opérationnel du pro­gramme de l’Union africaine encourageant l’agriculture écologique dans le continent (Initiative d’agriculture écologique et orga­nique – EOA).

Compensation carboneLes déplacements internationaux sont né­cessaires pour la mise en œuvre de nos projets. Bien sûr, nos valeurs nous incitent à utiliser au maximum les transports publics et à éviter autant que possible les voyages aériens. Nous nous efforçons de réduire aussi à la source nos émissions de gaz à effet de serre. L’efficacité énergétique de nos bureaux a été certifiée comme ayant un excellent niveau écologique dans un rapport des Entreprises électriques zuri­choises. Mais notre enquête interne sur l’empreinte climatique de Biovision et de ses employés a montré qu’en 2015, nous devions compenser 114 tonnes d’équiva­lent CO₂ pour équilibrer notre bilan.

Pour ce faire, Biovision collabore avec my­climate, à travers un projet de conservation à Siava (Kenya). Pour les informations détaillées, visitez : www.biovision.ch/climat.

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Partenaires et réseauxDr Manuel Sager

Directeur de la Direction du développement et de la coopération (DDC), ambassadeur

« La Suisse s’engage pour un développement économique mondial qui tienne compte en

particulier de la protection des bases naturelles de la vie. Elle le fait en exprimant

sa solidarité avec la communauté interna­tionale et en veillant à sa crédibilité en tant que partenaire fiable dans la mise en œuvre

de l’Agenda 2030. Sur le chemin de la réalisation des objectifs de développement

durable, on a besoin aussi d’une coopération étroite avec les organisations de la société

civile. Le partenariat entre la DDC et Biovision en est un bon exemple. »

ACT – African Conservation Tillage NetworkAction de CarêmeAddis Ababa University – College of Development StudiesAIRC – Agricultural Information and Resource CenterAlliance SudAvalonBEA – BioEconomy Africa, ÉthiopieBeyond 2015BvAT – Biovision Africa Trust, Nairobi, KenyaCabesi Self Help GroupCaritas AutricheCDE – Centre for Development and Environment, Université de BerneCDR/BOKU – Centre for Development Research/Universität für Bodenkultur, Vienne, AutricheCivil Society Mechanism of the Committee on World Food Security CodeSustainableDDC – Direction du développement et de la coopération, SuisseDéclaration de BerneDoctors for the Environment École Nationale de la Statistique et de l’Analyse Économique (ENSAE), Sénégal ECOSOC – Conseil économique et social des Nations Unies (Statut consultatif général)Éditions Globi (Orell Füssli), ZurichEPER – Entraide Protestante SuisseESPA – Environmental Sciences and Policy AssessmentFAO – Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agricultureFédération Genevoise de Coopération (FGC)FiBL – Institut de recherche sur l’agriculture biologique, Suisse Fondation bioRe, Rotkreuz, Suisseforaus – Forum de politique étrangèreGemeinde Kirchberg bewegtGermanwatchGesundheitsamt GraubündenGlobal Alliance for Alternatives to DDTGlobal Donor Platform Rural DevelopmentHAFL – Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires, Berne HELVETAS – Swiss IntercooperationHoleta Bee Research Center, Addis AbebaIASS – Institute of Advanced Sustainability StudiesIATP – Institute for Agriculture and Trade Policy, WashingtonICE – Institute for Culture and Ecology, Kenyaicipe – Centre international de physiologie et d’écologie des insectesiCow – Agricultural information service, KenyaIDDRI – Institut du développement durable et des relations internationales, Paris IFAD – International Fund for Agricultural DevelopmentIFOAM – International Federation of Organic Agriculture MovementsInfoSud – Agence de presse sur la coopération internationale et la politique de développement, GenèveInitiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR), Sénégal IPENIPES-Food (International Panel of Experts on Sustainable Food Systems)KALRO – Kenya Agricultural and Livestock Research OrganisationKEFRI – Kenya Forestry Research InstituteKEMRI – Kenya Medical Research InstituteKENFAP – Kenya National Federation of Agricultural ProducersKIOF – Kenya Institute for Organic FarmingLEGR – Fraktion Handarbeit und Hauswirtschaftl’ONU Farmers Major Groupl’ONU NGO Major GroupMakerere University, OugandaMelkasa, Agricultural Research Center, ÉthiopieMI – Millennium Institute, WashingtonMinistère de l’Agriculture et de l’Équipement Rural, Sénégal Ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, Sénégal Ministry of Agriculture, Livestock and Fisheries, Kenya

Ministry of Devolution and Planning, KenyaMinistry of Finance and Economic Development, ÉthiopieMission permanente de la République de Corée auprès de l’ONU, New YorkMission permanente de la République du Bénin auprès de l’ONU, New YorkMission permanente de la Suisse auprès de l’ONU, New YorkMore and Better NetworkMusée des Enfants CreavivaNational Museum of KenyaNational Planning Commission (NPC), Éthiopie Office fédéral de l’agriculture OFAGPain pour le prochainPAMCA, Pan African Mosquito Control AssociationPesticide Action NetworkPlantahof – Centre de formation et de conseils en agriculture, Landquart/GRPRI KenyaPrometra OugandaPROPAC – Plateforme Sous­Régionale des Organisations Paysannes d’Afrique CentralePUMMA – Mosquito & Malaria Control Association MalindiReprésentation permanente de la Suisse auprès de la FAO, du FIDA et du PAM, RomeRural Women Development Association, OugandaSAT – Sustainable Agriculture TanzaniaSecrétariat de la Convention de Bâle, Rotterdam et Stockholm, GenèveShumeiSokoine University of Agriculture, TanzanieStiftung Mercator SchweizSUPD – Sustainable Use of Plant DiversitySustainable World Initiative Swiss Malaria Group – Réseau de différents acteurs de la lutte contre le paludismeSwiss Re, ZurichSwissaidTFCG – Tanzania Forest Conservation GroupThe Development Fund, NorvègeThird World NetworkUmwelt- und Gesundheitsschutz Zürich (UGZ)Umweltbundesamt DeutschlandUN DPI AssociateUN-DESAUNEP ChemicalsUNETMAC – Uganda Network for Toxic­free Malaria ControlUniversity of Louisville, KentuckyVereinigung Deutscher Wissenschaftlervon salis communication AGVSF – Vétérinaires Sans Frontières SuisseWOCAT – World Overview of Conservation, Approaches and TechnologiesWorld Animal ProtectionWorld Food Programme (WFP)World Food System Center de l’EPF de ZurichYEHA Institute Addis Ababa, Éthiopie

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La famillie Zulliger sur leur partenariat avec Biovision :

« Notre fondation Stiftung Drittes Millennium promeut des projets holistiques et durables qui soutiennent de façon équilibrée l’écologie, la justice sociale, l’indépendance écono­mique et la prise de conscience que la protection de l’environnement est la condition d’une vie saine et durable. Les projets que nous cofinançons, Stop Malaria et Push­Pull, répondent dans une large mesure à ces conditions. Avec des méthodes simples et convaincantes, sans utilisation de pesticides, de grandes améliorations sont réalisées à la fois dans l’environnement et dans la vie de la population locale. Nous apprécions l’excellent contact avec les responsables de Biovision, ainsi que les rapports solides et les conversations personnelles qui nous tiennent au courant de l’évolution des projets. »

Partenaires | 19

Un grand merci

Nous remercions tous les membres, les donatrices et donateurs pour leur soutien considérable durant l’année écoulée. Ce n’est que grâce à cet engagement qu’il nous est possible de travailler à une amélioration durable des conditions de vie en Afrique. Nos remerciements vont également aux organisations et entreprises mentionnées ci­dessous, qui ont soutenu nos projets par des contributions généreuses.

Fonds publics et églisesCanton d’ArgovieCanton de Bâle­VilleCanton de SchaffhouseCommune d’ElggDirection du développement et de la coopération (DDC)Fonds de la loterie du canton de ZurichParoisse réformée de HönggParoisse réformée de LucerneParoisse réformée de WallisellenRépublique et canton de GenèveService Liechtensteinois de développement (LED)Ville de Zurich

Fondations5i FörderorganisationAlfred und Anneliese Sutter­Stöttner StiftungChaîne du bonheurDeutsche Umwelthilfe e.V. / Hand in Hand­FondsFidelity Charitable Gift FundFondation ABANTUFondation AccordeosFondation Charisma pour un développement durableFondation Däster Schild Fondation DreiklangFondation Ernst GöhnerFondation Fons MargaritaFondation GebauerFondation Jean WanderFondation Nord­SüdFondation Pancivis Fondation RozaliaFondation Salud Y VidaFondation SalviaFondation SoltierraVivaFondation SymphasisFondation Tellus VivaFondation TemperatioFondation YoniLaguna FoundationLeopold Bachmann StiftungMedicor FoundationSolidarität für eine WeltStiftung des Ärztevereins Klinik StephanshornStiftung Mercator SchweizThe Helios TrustThe Hurst FoundationVontobel­Stiftung

Entreprises 20 Minuten AGAdvellence Solutions AGAdvise Treuhand AGBaugenossenschaft Freiblick Belcom AG, Tele ZüriBerghof StäreneggBinkert Partner AGBionat GmbHDätwyler Cabling Solutions AGEurospiderFredy’s AGLivesystems AG, passengertvMigros HilfsfondsOne Marketing Services AGRebel Communication GmbHTages­AnzeigerTerra Verde Bio­Gourmet AGThurkraftwerk AGUBS Community Affairs SchweizUMB AGVaristor AGVictorinox AGWestern Union Business SolutionsWOZ die Wochenzeitung

Impressum© Fondation Biovision, ZurichMai 2016

RédactionSamuel Trachsel

Concept et texteAndreas Schriber, Andreas Sicks, David Fritz, Peter Lüthi, Ueli Würmli

Rapport financierBrigitte Kaempfer

LanguesCe rapport annuel est disponible en allemand, anglais et français.

Traduction Sue Coles, Kathleen Peter (Anglais)Daniel Wermus (Français)

PhotosPeter Lüthi / Biovision, Photoart, DEZA

Mise en pageBinkert Partner AG, Zurich

PapierCyclus Offset blanc, mat, 100 % recycléImprimé en Suisse

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Un environnement intact, des animaux bien portants et une végétation saine sont la base pour la santé des gens. À Tolay, en Éthiopie, Biovision cherche à atteindre cet objectif par une approche holistique et écologique. Nous sommes convaincus que ce développement va rouler plus loin en 2016 !

Plus d’informations en pages 4 et 5

Le développement écologique commence à rouler !

Biovision en bref

Fondation 1998

VisionUn monde avec de la nourriture suffisante et saine pour tous, produite par des personnes en bonne santé dans un environnement sain.

Pays prioritairesÉthiopie, Kenya, Sénégal, Suisse, Tanzanie, Ouganda

Nombre de projets achevés en 201536

Investissement dans les projets en 20156,75 millions de CHF

Collaboratrices/teurs en Suisse 201532 (la plupart à temps partiel)

Collaboratrices/teurs en Afrique 2015301

Donatrices/teur privés 201527 000

Fondation pour un développement écologique Stiftung für ökologische Entwicklung

Foundation for ecological development Heinrichstrasse 147, 8005 Zurich, tél. +41 44 512 58 10

Pour vos dons : ccp 87-193093-4 www.biovision.ch