D’Broej anno2014

Table des matières

InTroDucTIon 4D’Broej à Bruxelles 7Quelle ‘mIssIon’ De D’Broej ? 11D’Broej-By-numBers 15

Horaires hebdomadaires fonctionnements 17

rapporT D’acTIvITés 24Open Mic 25

Brussels Boxing Academy 27

Qu’est-ce que citoyenneté (maatschappelijke participatie) à D’Broej? 29

Cycle Power 31

Molem ma belle 33

Tournant bénévoles 34

Futsal Molenbeek 36

Atelier multimédia 38

Diner presque parfait 39

Ratatouille 40

Schaerbeek, entre la rue Verte et la place Liedts 40

Ateliers de stimulation de langue @ Chambéry 42

Centrum West danse “Ultima vez” 44

L’ascension du sommet de la montagne 45

Chambeebie 47

Minuut Quartier (filmfestival) 49

Molem Capitale 2014 51

NL – FR Het werkt – Ca Marche 52

Outreaching 55

Un plaidoyer pour un travail de jeunesse lent 56

Devoir de mémoire 58

les éQuIpes De D’Broej eT leurs Bénévoles en 2014 63les organIsaTIons parTenaIres De D’Broej 65

InTroDucTIon

Par le biais de ce rapport annuel nous désirons vous donner un aperçu de la pratique de D’Broej et de ses 8 maisons de jeunes en 2014. 1 mission, 1 vision, 18 exemples de diverses manières dont nous travaillons à notre vision et mission. Cohérence dans la diversité. La vision et la mission constituent le portemanteau de notre travail. Elles déterminent ce que nous défendons, vers où nous allons en avec qui. Une liste quantitative de nos activités, ateliers et projets ne donne qu’une image partielle de ce que nous faisons en concret à D’Broej. C’est pourquoi nous vous présentons dans ce rapport annuel des exemples, aussi concret que possible, de la manière dont nous travaillons et avec quels objectifs.

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Travailler à des objectifs se passe toujours dans un certain contexte. Celui-ci n’évolue pas dans le bon sens à Bruxelles et est bien connu et confirmé dans de nombreuses recherches. Il nous semble quand même opportun de le situer encore dans ce rapport annuel. Le taux de pauvreté a augmenté à Bruxelles, le nombre de jeunes quittant l’école sans diplôme reste inchangé et un nombre inchangé de parents reste désespéré, le nombre de jeunes confrontés avec la discrimination dans des systèmes fermés, avec des préjugés et une image erronée de leur personne ou quartier dans les médias, ... Ce contexte a une influence importante sur le travail dans les maisons de jeunes de D’Broej. Vous retrouverez dans ce rapport annuel un nombre de «faits et chiffres» de D’Broej. Ils donnent une image honnête de l’ampleur et de la sorte d’activités qui se développent dans l’enceinte de D’Broej. 177 jours de camps par an, 20.000 heures d’activités pour enfants et jeunes, 2684 ateliers, 426 d’activités de vacances. Les chiffres donnent, dans un certaine mesure, certes un nombre de directions et de caractéristiques de l’organisation. Choses que l’on ressent souvent ou qui parfois étonnent. Simultanément nous voulons mettre les chiffres dans leur contexte. Car en fin de journée est pris en compte la plus-value que nous avons pu offrir aux jeunes, à leur entourage et aux quartiers. Une plus-value difficile à mesurer. Comment mesurer l’impact de pratiques socio-culturelles? Simultanément la question de l’impact se pose journellement à nos accompagnants en forme de choix. « Réserver du temps pour un entretien en particulier avec un jeune qui prend le mauvais chemin, ou se rendre à une réunion de partenaires de quartier pour défendre les intérêts de nos jeunes? Etre à l’écoute d’une mère ayant perdu le nord, ou une concertation avec un(e) collègue qui en a ras le bol? Après le travail, boire un verre avec les amis ou faire en sorte que je puisse encore introduire ma demande de projet avant minuit? Le choix s’impose journellement. Consciemment ou inconsciemment. Car une semaine de travail en principe ne comprend que 38 heures. »

Le travail socio-culturel se base sur des bénévoles. Professionnel ou pas, le travail des jeunes ou d’adultes est impossible sans bénévoles. Dans nos maisons de jeunes travaillent en moyenne 5,3 bénévoles pour 1 animateur plein temps. Il s’agit ici des bénévoles qui se portent garant du fonctionnement journalier et des projets de la maison de jeunes - les aide-cuisiniers occasionnels en camps (non moins importants) non inclus. Et qu’offre D’Broej en 2015? En tous cas encore beaucoup de moments qui démontrent ce qui se vit par le jeune Bruxelles. L’offre journalière est repensée à chaque fois, adaptée aux besoins journaliers changeant. De nouvelles collaborations sont réalisées en des projets sont réinventés. Une incertitude reste pourtant présente: D’Broej pourra-t-elle survivre dans les 8 quartiers? Il y a beaucoup de compréhension pour notre secteur et notre travail - mais le couteau des années écoulées est tranchant. En ce qui nous concerne, le coeur prévaut à l’austérité, car nous croyons comme D’Broej en une société saine et solidaire qui offre une égalité des chances et de l’oxygène pour tous. Avec D’Broej nous aspirons à renforcer les jeunes, à leur offrir un espace d’expériences dans lequel l’échec est permis, à leur signaler les seuils auxquels ils se heurtent dans la société et de préférence en les éliminant, mais également en corrigeant de temps en temps l’image des jeunes bruxellois. Cela peut paraître une piqure d’aiguille dans la métropole Bruxelles, mais la valeur ajoutée de l’aiguille n’a pas de secrets pour le fakir ou l’acupuncturiste... Nous essaierons, dans ce rapport annuel, de donner une image concrète de notre manière de procéder. Lisez et laissez-vous emporter ...

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D’Broej à BruxellesJeunesse défavorisée ? D’Broej est la fusion de maisons de jeunes avec jeunes socialement vulnérables. Afin d’avoir une meilleure vue sur le travail de D’Broej, nous estimons qu’il est important de faire une esquisse de l’environnement dans lequel D’Broej se trouve, de la réalité sociale et économique des jeunes (et leurs parents) avec qui nous travaillons. Il s’avère être inexacte que les personnes défavorisées n’ont pas de talents. Nous citons un de nos animateurs: «Certaines personnes ont raté des occasions ou ne les ont pas acquit. Mais il ne faut pas en conclure qu’elles appartiendront éternellement à ce groupe-cible.»

Enseignement : parcours difficileLa Belgique est au sommet mondial en ce qui concerne le nombre d’élèves qui doublent. A Bruxelles 47,2% des élèves de 15 ans ont au moins une année de retard scolaire, en Flandre ce retard n’est que de 27%. Important est que la possibilité de doubler est plus élevée au plus bas est la situation socio-économique. A l’âge de 15 ans, presque 70% du décile le plus pauvre de la population a doublé, contre 22% du décile le plus riche. Il en est de même pour l’option dans laquelle les élèves se trouvent. Environ 90% des enfants du décile le plus riche de Bruxelles se trouve en « général ». Pour le décile le plus pauvre ce pourcentage n’est que de 22%. Ces chiffres se ressentent pour les jeunes dans les maisons de jeunes de D’Broej. 70% de nos enfants et jeunes indiquent qu’ils ont besoin d’un soutien d’enseignement. Chaque jour, les animateurs sont actifs autour de l’enseignement: support, coaching individuel, contact avec PMS ou éducateur, moments d’info avec parents, signaler vers les autorités...

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Emploi : les quartiers ne se ressemblent pas

20% de la population active de tout Bruxelles est au chômage. Auprès des jeunes disponibles sur le marché de l’emploi, qui ont entre 15 et 24 ans, 4 sur 10 sont au chômage. Mais aussi ici - sur le marché de l’emploi - règne une hiérarchie sociale. Un Bruxellois sur trois d’un niveau d’études bas actif sur le marché de l’emploi est au chômage. Pour ceux d’un niveau d’études élevé cela se chiffre à un sur six. Au plus bas est le niveau d’études des parents (voir plus haut), au plus de chance d’être soi-même au chômage. L’ascenseur social a disparue. La carte montre la répartition géographique du chômage, qui résulte au «croissant rouge» où le chômage est au sommet dans les quartiers populaires de Bruxelles.

Seuil de pauvreté …Nos jeunes proviennent de familles vivant autour ou sous le seuil de pauvreté. Environ 33% de tous les Bruxellois vivent autour du seuil de pauvreté. Vivre sous le

seuil de pauvreté, cela est plus ou moins 973 euro pour un célibataire, ou 2000 euro pour un couple avec deux enfants. Il est aussi remarquable que presque 30% des Belges avec les plus bas revenus, ajournent les dépenses pour soins de santé pour des raisons financières.

Discrimination … Partout des jeunes d’origine étrangère et/ou d’une autre religion sont discriminés, cela a longtemps été considéré comme une «perception». Il n’en est rien. Des dizaines d’études ont entretemps prouvé le contraire.

Conclusion: Au risque d’être catalogué comme ennuyeux et de donner des coups de pieds dans des portes ouvertes. Les jeunes dans les maisons de jeunes de D’Broej sont ces jeunes qui sont discriminés à l’école, au marché de l’emploi, au marché du logement, ...La société - pour certaines raisons - ne parvient pas à assurer l’égalité pour chacun pour ces points essentiels / droits de l’homme.

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Quelle ‘mIssIon’ De D’Broej ?Avant de vous donner un aperçu des activités des maisons de jeunes de D’Broej, nous vous présentons la mission de notre association. Le texte ci-dessous est muni de ‘hashtags’ - # - que vous pourrez retrouver dans les rapports plus loin dans le texte. Ils vous donneront une indication des objectifs (#) des activités.

Pour qui ?Pour tous les enfants et les jeunes qui bénéficient, pour différentes raisons, de moins de chances dans la société. Nous rencontrons ce « public-cible » au sein des grandes villes et notre travail s’effectue dans les quartiers où vit cette population.

Quel est notre but ?Nos objectifs se situent à un double niveau:

A. les objectifs individuels

Les objectifs individuels pour les enfants et les jeunes : un jeune ayant été membre d’un WMKJ devrait en être positivement influencé. Nous travaillons de manière innocente mais engagée en vue de :

Le potentiel citoyen (#citoyenneté), le savoir, la compréhension, les aptitudes, l’attitude :Les enfants et les jeunes que nous atteignons ne sont pas « vulnérables » en soi, la société et l’entourage dans lesquels ils se trouvent les rendent vulnérables.

Avec nos activités nous voulons les préparer au monde.

#L’épanouissementNotre public n’est pas défavorisé. Au contraire, il est plein de possibilités. Par nos actions, nous voulons développer ce qu’il y a de mieux sur le plan créatif, social, intellectuel, etc.

#La prise de conscienceUne société est un travail humain et peut donc toujours être améliorée. Pour participer à cela, il faut savoir ce qu’il en est. Nous incitons les enfants et les jeunes à la réflexion critique.

#Un lieu d’expérimentation et d’expérience positiveLa taille des espaces de vie est limitée.Dans notre travail, ils ont l’occasion de donner un sens personnel à cet espace, pour que les idées fleurissent, que leurs ambitions se développent et que leurs désirs se réalisent.L’accompagnement et encadrement sont prévus si nécessaire.

#Le bien-être de l’individuCeux qui connaissent le plus de problèmes et de difficultés pourront être soutenus par les éléments les plus « forts ». Dans nos groupes, chaque individu doit avoir la possibilité de trouver la place qui lui appartient pour saisir l’occasion qu’on lui offre.

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B. les objectifs collectifs Les objectifs collectifs s’inscrivent dans l’entourage et l’environnement des enfants et des jeunes : notre public se trouve au sein de la société mais il n’arrive pas toujours à établir des connexions avec celle-ci (#émancipation) Pour remédier à cela notre organisation veut participer à :

Ö La formation de la #cohésion sociale Ö Il ne faut pas séparer les jeunes de

la société. Il faut les inscrire dans des associations pour jeunes jusqu’à ce qu’ils soient assez adultes pour faire partie de la société.

Ö Celui qui voudra une place dans la société devra la mériter.

Ö Notre organisation veut atteindre tous celles et ceux qui se sentent concernés (#s’approprier la maison de jeunes).

Ö #Amélioration structurelle : Ö Ne pas vouloir éviter les jeunes qui traînent

mais justement leur donner une place dans notre association.

Ö Ne pas vouloir les occuper mais chercher à obtenir d’eux des #engagements

Ö Ne pas vouloir résoudre les problèmes superficiellement mais s’attaquer à leurs causes

Ö Ne pas vouloir expliquer mais vouloir changer

Ö #Développement durable du quartier Ö Si notre travail s’adresse essentiellement

aux jeunes, il nous faut aussi collaborer avec d’autres organisations du quartier.

Ö ‘Durable’ ne veut pas dire que nous ne voulons pas nettoyer le quartier mais que nous voulons surtout nous développer avec le respect de tous les habitants de ce quartier.

Ö La création d’une #image meilleure des jeunes et de leur quartier, entre autres dans les médias, mais aussi dans le cadre même de vie des jeunes.

Comment réalisons nous cela?Nous proposons des activités de groupe durant le temps libre des enfants et des jeunes. Notre organisation est un lieu de rencontre qui propose le choix entre divers ateliers et projetsEtre un lieu « d’expériences positives » : nous voulons que notre public prenne et reçoive de plus en plus de responsabilités au sein de notre organisation. Des activités diverses et variées, que cela soit dans un lieu privé ou non, offre les possibilités de poursuivre les objectifs individuels ou sociaux.Nous travaillons par catégories d’âge différentes qui donnent la possibilité d’obtenir une continuité dans notre travail. Par les liens de participation entre les partenaires et le quartier nous voulons donner un signal au gouvernement afin d’obtenir des reformes structurelles. Un autre moyen que l’on peut considérer est le soutien aux initiatives venant des jeunes eux-mêmes. Pour (et avec) notre public, il faut créer des occasions/ possibilités.

En quoi croyons nous ?Nous croyons aux compétences des participants et des collaborateurs et à la possibilité de développer ces compétences.La valeur d’une société multiculturelle.Diversité : travailler avec un public cible divers et une équipe variée.L’égalité du public ; quelque soient les dispositions, la nature ou les particularités de l’individu. L’égalité exige une approche respectueuse de la part des accompagnateurs.Les tags suivants seront utilisés dans les textes suivants :

#citoyenneté, #épanouissement #La prise de conscience #Un lieu d’expérimentation, #Le bien-être #émancipation, #cohésion sociale #s’approprier la maison de jeunes #Amélioration structurelle #engagements, #Développement durable #image meilleure

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“Quelqu’un le soulève sur un tonneau. Un projecteur est dirigé sur lui. Sur le coup de minuit la tente met en mouvement Happy Birthday. Il a dix ans aujourd’hui. Il danse en extase les yeux fermés. Ayant dix ans, il commence à ce rendre compte qu’il est différent des autres enfants dans sa classe. Tout va tellement vite. Et parfois il est très difficile pour suivre, aussi fort il s’applique. Ici, il n’est pas différent, c’est à dire, ici tous sont différents, donc tous sont pareils.»

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D’Broej-By-numBers

Mesurer est savoirD’Broej dispose d’un système de registration par lequel nous notons par activité le nombre de jeunes qui participent, ainsi que la durée et le genre d’activité. Nous avons également pris le temps de recueillir un nombre de données supplémentaires de nos jeunes, parents, enseignement. De cette manière nous tentons de mieux comprendre le fonctionnement de notre organisation. En total nous avons organisé dans nos maisons de jeunes 21.084 heures d’activités. Il s’agit d’heures d’activités de groupe organisées et planifiées. Les moments individuels (et autre) n’y sont pas inclus. Pendant ces 21.084 heures, environ 6.314 activités ont été organisées.68% de celles-ci concerne divers ateliers: atelier de cuisine, théâtre, natation, bricolage et autres. Un atelier est une activité organisée de manière régulière. 14% sont des activités de rencontre. Y inclus est par exemple une présentation de l’atelier «devoir de mémoire» à un large public, un programme dans un coin de quartier, ainsi que certains moments de porte-ouverte et des moments d’intro dans les maisons de jeunes. Au courant de l’année 2014, les enfants et jeunes de D’Broej, sont partis en camp pendant 177 jours et 426 activités ont eu lieu pendant les vacances. Ca bouge pendant les vacances à D’Broej.9% des ateliers concernent le soutien pour l’école: accompagnement aux devoirs, coaching, aide individuelle, ... Cela est indéniablement lié au parcours scolaire difficile de nos jeunes.Plus de 30% de nos jeunes a déjà doublé au moins une fois une année, et presque 40% a été réorienté vers l’enseignement professionnel ou technique. Plus de 75% de nos enfants et jeunes déclarent avoir besoin d’aide extra-scolaire afin de pouvoir réussir à l’école.

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D’Broej atteint quelque 2000 enfants et jeunes. Une activité compte en moyenne 23 participants. Cela signifie qu’il existe des activités pour des plus petits groupes (tel qu’un atelier théâtre pour 5 enfants) ainsi que des activités pour des groupes plus grands (une sortie théâtre). En travaillant de manière régulière avec des groupes de plus petit nombre, il nous est possible d’avoir une relation de qualité avec ces enfants et jeunes défavorisés.Nos activités atteignent légèrement plus de jeunes (+12) que d’enfants (42%). Nous atteignons plus de garçons que de filles, un point auquel nous nous appliquons et pour lequel, à travers les années, nous percevons une évolution positive. Plus de 60% des enfants et jeunes de D’Broej fréquentent une école néerlandophone. Cela est une bonne réflexion de l’attention que nous portons à la langue: extra support linguistique, ambiance polyglotte avec l’accent évident vers le Néerlandais, un fonctionnement spécifiquement néerlandophone. Les maisons de jeunes de D’Broej sont des nids plurilingues où le néerlandais prospère. Notre recherche démontre que 42% de nos enfants grandissent dans une famille vivant sans revenus émanant d’une situation de travail. Que seulement 17% de nos enfants et jeunes ont deux parents qui travaillent. Cela correspond entièrement avec le niveau d’études des parents, auprès de qui nous voyons que 56% ont atteint le niveau de l’enseignement primaire. Un autre 36% possède un diplôme de l’enseignement secondaire.21% de nos enfants vivent dans une situation de famille monoparentale. Des études nationales de la pauvreté démontrent que ce groupe est particulièrement vulnérable en temps de crise et de pauvreté.

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Horaires hebdomadaires fonctionnementsAfin de se former une image de comment fonctionne D’Broej, nous vous donnons ci-dessous les horaires hebdomadaires. Il s’agit

des horaires fixes de chaque entité, de ce que nous avons planifié au préalable pour la période septembre - décembre 2014.

Chambery

Dinsdag Woensdag Donderdag Vrijdag15u30: instuif open + animator

15u30: instuif open + animator

15u30: instuif open + animator

(zaal) Voetbal• 16u-18u• Voor10-15jaar• NL+FR• trainingenkleinevriend-schappelijkematchen

• Serge

Praatpiraten• 13u30-15uvoor3dekleuterklas• 15u30-17uvoor1steleerjaar• voorkinderenvan2buurtscholen• Amina(nunogopgevolgddoorJohanna)

Flamingo’s• 16u-17u30• voor1ste-3deleerjaar

•NL• spelen,koken,knut-selen,...

• Serge

Tieneravond• 17u-19u• 12-16jaar• NL+Fr• zelfinbrenginprogram-ma

• Serge

Huiswerkbegeleiding• 16u30-18u30• Voorsecundair• NL+Fr(wel10voorrang-plaatsenvoorNl)

• Johanna

Fietsateliers• 13u-15u• 1ste-3deleerjaar• NL+Fr• lerenfietsen,verkeersveiligheid,moboliteit

• Serge

Huiswerkbegeleiding• 16u30-18u30• Voorsecundair• NL+FR(wel10voor-rangplaatsenvoorNl)

• Johanna

Reporters• 16u-17u30• voor4de-6deleerjaar•NL• reporter-activiteitenruimingevuld(interviews,artikelsschrijven,...)

Crea-Zinnekes• 13u-15u• 4de-5deleerjaar• NL+FR• creatiefateliers• Serge• Foot• 15u30-18u30• voetbalinstuif• voor16+• jongerendoenditzelf,Chambéryis‘bemiddelaar’

Joenge• 17u-19u• Voor16+• NL+Fr• zelfinbrenginhetprogramma(somsookzelforganiseren),1xmaandinformatieavondofvorming

• Amina

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ChicagoMaandag Dinsdag Woensdag Donderdag Vrijdag Weekend

Vanaf 15h30 Vanaf 15h30 Vanaf 12h Vanaf 15h30 Vanaf 15h30

NL 6

-9 X Keuze uit twee ateliers

12 h00-14h eten en instuif3 x Uitstap1 x maand zwemmen

Koken of circus 1 uitstap per maand

NL 1

0-12 X Keuze uit twee

ateliers12 h00 - 14h eten en instuif3 x Uitstap1 x maand zwemmen

Koken of circus •Multisport• Koken• Crea

1 uitstap per maand

FR 1

0-12

• 12h00-14heten+instuif

• 14.00-17.00:uitstap•museum• evenement• zwembad• bosspel• stadsspel• toneel• ...

15.30-18.00•Multisport• Koken• Creatief• Néerlandais

1 sortie par mois• evenement• toneel

NL /F

R +1

2

• zwemmen/natation

• Zang/Chant• réparationVélo/Fietsher-stellen

Ik Kif nederlands projet

• Fietsrparatie/Fietsher-stellen

• Instuif• Creatief:fotoshoot/pinata/...

• Potager/moestuin• Projet• Dans

Ik Kif EnglishNaaiatelier/couture

•Omnisport• Individuelestudiecoach-ing

• Impro/theat-er

• Intergenera-tioneel

• Projet

Culturele uitstap

+15

Idem+ Vrijwilligers-vergadering /Réunion bénévoles

Instuif tot 20h ...Culturele uitstap

Instuif tot 20h ...

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Centrum West

Maandag Dinsdag Woensdag Donderdag Vrijdag

voor

mid

dag Oudergroep

nam

idda

g

Opvang

Boekenworm – Creatief – Fanfakids

Opvang

Notenkraker – toneel

Fitness (Oumagym)

Instuif

Parole aux jeunes

Opvang

Circuspluimen – Fanfakids – Creapionnen – Urban Acrobatics

Studio

Boempatat – percussie – dans

Multicircus - minivoetbal

Opvang

Mission 21 – toneel -

Studio

Avon

d

Minifoot Parole aux jeunes

Minivoetbal tornooi

Talenten studio Instuif

Modelweek MiksDAG Maandag Dinsdag Woensdag Donderdag Vrijdag Wat ? LEESMIKS A DO IT YOURSELF MINUUT QUARTIER I <3 ENGLISH WILLIEMIKS

Voor wie ? 1ste leerjaar 1-2-3de middelbaar 1-2-3de middelbaar 1-2-3de middelbaar Vrijwilligers 4-5-6de middelbaar

Animator ? Melanie Dorien Dorien Jamal Dorien

Wat ? LEESMIKS B HABLA ESPANOL TECHNOGRIETEN SPORT EN SPEL MIKS

REPOMIKS

Voor wie ? 1ste leerjaar 1-2-3de middelbaar Meisjes van 5-6de leerjaar

2de leerjaar 1-2-3de middelbaar

Animator ? Nils Jamal + Omaima Jamal Nils Melanie + Nils

Wat ? CIRCUSMIKS VRIJWILLIGERS+ CREAMIKS

Voor wie ? 3-4-5-6de leerjaar Vrijwilligers 4-5-6de middelbaar

3-4-5-6de leerjaar

Animator ? Melanie Dorien + Nils Jamal

Wat ? FILM & STRIPMIKS MIKS IS DE MAKS

Voor wie ? 3-4-5-6de leerjaar 3-4-5-6de leerjaar

Animator ? Nils Melanie + Nils

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RatatouilleMAANDAG DINSDAG WOENSDAG DONDERDAG VRIJDAG ZATER/

ZONDAG

KIND

EREN

6-9

jaar

OmnisportIsm BuurtsportSportzaal16u – 17u30

Intergenerationele uitstapForum: okt - decOp verplaatsing13u tot 17u301keer/maandOuders welkom!9-12 jaar als assistent

Verhalenatelier gelijkvloers16u – 17u30

Spelpleziergelijkvloers16u – 17u30

Recyclagekunst Sint-Lukas16u – 17u30

KIND

EREN

Ande

re le

eftij

d CircusIsm Zonder handenSportzaal16u – 17u308 tot 15 jaar

ZwemlesIsm vrijwilligers

CircusIsm Zonder handenSportzaal16u – 17u306 tot 8 jaar

Soms een uitstap per ateliergroep

KIND

EREN

9-12

jaar

Toekomstatelier gelijkvloers16u – 17u30

Natuur-ecologiegelijkvloers16u – 17u30

Voetbal - instuifSportzaal 13u – 14u

OmnisportSportzaal16u – 17u30

Kunstbende - recyclageSint-Lukas16u – 17u30

TechnogrietjesVUBOp verplaatsingUur? – okt tot decLeeftijd?

TIEN

ERS

Sportactiviteit of dans meisjesSportzaal 18u – 19u30Vanaf januari

Activiteiten/projecten Gelijkvloers18u – 19u30

Voetbal - instuifSportzaal 13u – 14u

OmnisportSportzaal 18u – 19u30

JONG

EREN

/ VR

IJW

ILLI

GERS

Individuele coachings-momentenTe bepalen

Activiteit Gelijkvloers 18u – 19uOp verplaatsing19u - … Om de 2 weken

VormingZie kalender

MAANDAG DINSDAG WOENSDAG DONDERDAG VRIJDAG ZATER/ZONDAG

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VMJ-AJMMaandag Dinsdag Woensdag Donderdag Vrijdag Zaterdag

6-1215u30 : Onthaal/accueil16u-18u:Club Stylo (huistaak-begeleiding + pedagogische animatie)

15u30 : Onthaal/accueil16u-18u:Club Stylo (huistaak-begeleiding + pedagogische animatie)

14u-17u: Ateliers17u-18u: Zaalvoetbal training préminiemen en miniemen18u-19u: Zaalvoetbal training kadetten

15u30 : Onthaal/accueil16u-18u:Club Stylo (huistaak-begeleiding + pedagogische animatie)

////////////// 9u30-12u30: Cours Arabe / Arabische les14u-18u:Activiteiten11u-13u: Zaalvoetbal match

13-1518h-19h30 :Club Stylo

16h-18h :Instuif/accueil18h-19h30 :Club Stylo19u-20u: Zaalvoetbal training scholieren19u-21u : Thais boxen

17h-19h :Activités

20u-21u : Multisport

16h-18h :Instuif/accueil18h-19h30 :Club Stylo19u-21u : Thais boxen

17h-19h :Impro-atelier / Atelier impro théâtre

2 samedis/mois activités :Samen / Commun 6-1213-1516u-18u : Multisport17u-18u : Zaalvoetbal match scholieren

13+ Meisjes16h-20h:Accueil / instuif

CW CW CW 17h-19h :Zang en percussie / Atelier percussion et chant

1 samedi/mois : activités

16+19u-20u : Zaalvoetbal Training 3P

18h-20h : Accueil/instuif19u-21u : Thais boxen

14h-17h :Atelier multimédia17h-20h :Accueil/instuif

18h-20h :Accueil/instuif19u-21u : Thais boxen

18h-22h :Accueil/instuif20h-22h:Projet cuisine20u-21u : Zaalvoetbal match 3P

18h-24h :Accueil/instuif

Activités selon projets

18+19u-21u : Thais boxen

19u-20u : Zaalvoetbal training 2N

19u-21u : Thais boxen

22h-24h :Accueil/instuif22h-23h : Zaalvoetbal match 2NActivités selon projets

22h-24h :Accueil/instuif

Activités selon projets

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PeterbosMaandag Dinsdag Woensdag Donderdag Vrijdag Zaterdag Zondag

voor

mid

dag

- Alfabetisering - Supervisie (D’broej en samenlevings opbouw brussel) ;

- Alfabetisering;

-Permanentie Curriculum Vitae en motivatiebrief voor werkzoekenden – werkoriëntatie ;

-D’broej : bovenlokale teams ;

- Alfabetisering ;

- Oficiële wedstrijd :- 10-13 ;- 13-15 ;-15-17 ;

- Arabische les voor kinderen ;

- Arabische les voor kinderen ;

nam

idda

g

- Team-vergadering ;

- Nl conversatie-tafels ;

- Arabische les voor mama’s ;

- Onthaal ;

-Activiteit kindeeren 6-9 ;

-Activiteit kinderen 10-13 ;

-Activiteit tiener +13 ;

-Nl conversatietafels ; - Voorbereiding activiteiten en voetbaltraining ;

- Informatica-lokaal;

-Activiteit meisjes +13 ;

-Activiteit tieners 13-18 ;

Avon

d

- Voetbal-training 10-13

- Voetbal-training 13-15j

-Debat +18 ;

-Activiteit kinderen 6-9 ;

-Activiteit kinderen 10-13 ;

-Voetbal-training ploeg eerste en B

- Voetbaltraining 13-15 ;

- Voetbaltraining 15-17 ;

- Voetbaltraining +18 ;

- Dans voor meisjes (6-12 jaar) ;

- Voetbal-training (10-13) ;

-Activiteit meisjes +13 ;

- Oficiële wedstrijd (1ste, ploeg B en ploeg soufiane) ;

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BBA Bokslessen BBA – Cours de Boxe BBA

Maandag / Lundi

Dinsdag / Mardi

Woensdag / Mercredi

Donderdag / Jeudi

Vrijdag / Vendredi

6 – 8ans6 – 8jaar

16.00 – 17.00

16.00 – 17.00

9 – 12ans9 – 12jaar

17.00 – 18.00

17.00 – 18.00

17.00 – 18.00

13 – 16ans13 – 16jaar

18.00 - 19.30

18.00 – 19.30

18.00 – 19.30

13 – 16ans13 – 16jaar Compétition

18.00 - 19.30

18.30 – 20.30

18.00 – 19.30

18.30 – 20.30

18.00 – 19.30

17+ ans Débutants17+ jaar Beginners

18.00 - 19.30

18.30 – 20.30

18.00 - 19.30

18.30 – 20.30

18.00 - 19.30

17+ ans Débutants Avancés17+ jaar Gevorderde Beginners

18.00 - 19.30

18.30 – 20.30

18.00 - 19.30

18.30 – 20.30

18.00 - 19.30

17+ ans Débutants Avancés17+ jaar Gevorderde Beginners

19.30 – 21.00

18.30 – 20.30

19.30 – 21.00

18.30 – 20.30

19.30 – 21.00

17+ ans Avancés / Compétition17+ jaar Gevorderden / Wedstrijdboksers

19.30 – 21.00

18.30 – 20.30

19.30 – 21.00

18.30 – 20.30

19.30 – 21.00

Boxe pour Femmes Boks voor vrouwen

20.30 – 22.00

Entraînement LIBREVrije Training

18.00 – 22.00

18.30 – 22.00

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rapporT D’acTIvITés

Chaque maison de jeunes a choisi de présenter 2 ou 3 projets de l’année 2014. Il s’agit évidemment d’une vue partielle, à un moment précis. Après avoir donné une vue depuis les chiffres dans le chapitre précédent, nous voulons maintenant donner des exemples concrets de nos activités ou ateliers. Ce qui suit est une photo de notre association.

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Open Mic (Prononcez «open maaik»)

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Free Podium au centre de la capitale. En décembre 2014 la Maison des jeunes Chicago a organisé un free podium pour leurs jeunes. Lieu: café De Markten. Discipline: chant, danse, comédie,... Participants: «jeunes du quartier bruxellois Chicago et environs». Valeur émotionnelle: haute. Une poignée d’ados du quartier bruxellois montent sur le podium au centre de Bruxelles. Mous et Adil présentent de la comédie, Ichraf émeut le public avec sa voie douce, 5 jeunes adolescentes abasourdissent avec une danse qu’elles avaient préparée (en cachette) pendant des semaines sur un grenier. Quel succès! Tous ces talents, la plupart du temps ne voyant jamais la lumière, maintenant sur la scène du café en plein centre de Bruxelles. En plus ces jeunes, sous le feu les derniers mois, maintenant excellaient. “Belgium’s got Talent” meets “Abdel et Vrai”. Nous avons regardé et nous avons vu que c’était bon.Il s’agit de jeunes des quartiers qualifiés comme «défavorisés». De cette situation défavorisée, la soirée de Open Mic, rien à percevoir. Le point fort de la soirée sont les participants. D’une part les habitués de la maison des jeunes, les voyageurs, d’autre part les ados qui étalent leurs talents sur scène. Que de talents! Nous avons aussi vu des artistes inattendus. Des filles qui généralement sont moins visibles, des garçons que nous connaissions plutôt

comme des gars timides, ici s’épanouissent. Pendant cette soirée, la scène appartenait aux filles-halal, les talents de la comédie et les eurogirls qui ont parfois du mal dans le quartier. Ici, aucune pression sociale, pas de corsage, pas de jugement ou de réprobation: tous les talents en démonstration. Bie: “le free podium offre aussi des possibilités à une autre sorte de jeunes.Ce ne sont pas uniquement les «ping-pongeurs» qui sont à l’avant. Mais également les jeunes qui ne prospèrent pas si bien en groupe, qui se préparent portes fermées. Les filles qui parfois n’accompagnent pas au théâtre, maintenant font apparition. C’est quand même un peu notre objectif.»La soirée est présentée par deux filles. Pas en deux, mais en beaucoup de langues. La caractéristique du langage à Bruxelles était d’application lors du open mic. La diversité de Bruxelles nous est jeté dans les yeux, indéniablement. C’était une soirée pleine de surprises et excitante. Il n’y a qu’une conclusion: suite il y aura. (‘Spécial dédicace’ à GC De Markten pour l’agréable collaboration)

Fiche technique Ceci est une initiative de Maison des Jeunes Chicago / 1000 Bruxelles Contact: vanessa@chicago.be Participants: +12 ans Mission en mots-clés : #épanouissement #Un lieu d’expérimentation #s’approprier la maison de jeunes #engagements #Développement durable #image meilleure

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Brussels Boxing AcademyMardi, le téléphone sonne. 10H04. Mohamed Maalem en ligne. Coordinateur de la BBA.Nous avons convenu de parler de la BBA et ses priorités en 2014.Je suis impatient. Mohamed évidemment aussi. Nous prenons rendez-vous dans un café à deux pas de la salle de boxe avec un expresso et un café-latté. Mohamed sort son petit cahier et démarre.Mohamed: Pour moi une chose est très claire: à la BBA tout part du fonctionnement journalier, les leçons de boxe, et des enfants et jeunes qui suivent les cours. Ce qui se passe en extra à la BBA, émane de ce fonctionnement de base. Nous ne travaillons pas tout aussi intensivement avec tous. Cela est d’ailleurs impossible. Si nous ouvrons nos portes à chacun qui est intéressé en notre projet, il est impossible d’assurer un suivi pour tous. Nous avons d’ailleurs une gamme de plus de 300 gars par semaine.Marie: Sur quoi as-tu misé en 2014?Mohamed: Nous avons beaucoup investi dans le pilier des bénévoles. Si nous voulons fournir du bon travail, nous devons aller à la recherche de jeunes capables de nous assister dans les cours.Notre activité devient de plus en plus

grande, nous devons continuellement aller à la recherche de nouvelles solutions. Ce que ces gars font, n’est bien sûr pas comparable avec ce que les professionnels sont capables de faire. C’est le jeune qui décide: si oui ou non il peut être présent, quel parcours veut-il (ne veut-il pas) parcourir, s’il désire suivre un autre parcours dans la vie... Ce n’est pas à nous de décider à la place du jeune de faire du bénévolat -nous n’avons par ailleurs pas assez d’entraineurs professionnels. Non, si le jeune a envie de donner quelque chose à la BBA, cela doit être possible. Le «forcing» n’est pas dans nos habitudes. Le travail avec les jeunes est personnalisé.Mohamed: Un jeune doit lui-même avoir envie de se former, s’engager. Beaucoup de nos jeunes ont besoin de temps pour se rendre compte ce qu’est leur rêve pour l’avenir, vers où ils veulent aller. Notre club de boxe fournit un contexte à l’abri pour qu’ils puissent trouver leur place et nous les soutenons dans leurs projets. Je préfère attendre qu’un gars m’aborde avec quelque chose qui lui tient à coeur, plutôt que le pousser dans une direction spécifique. Cela n’a pas de sens, cela fonctionne rarement et n’est pas durable.Idéalement un jeune trouvera du travail ailleurs dans ce qui l’intéresse ou dans quoi il a des aptitudes, et il donnera 5% de son temps à la BBA par un engagement volontaire. C’est en quelque sorte un «merci» pour le support dont il a bénéficié pendant de longues années.

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Nous disposons également de bénévoles qui assistent les professionnels. Ils viennent quand cela leur est possible. Quand ils sont présents, ils aident au cours, à l’entrainement. Il y en a une dizaine. Ils sont présents au moins 3 fois par semaine, sans précisions des jours. Parfois ils nous aident quand nous avons des missions extérieures (une initiation lors d’une fête de quartier, une demande d’une école, ...). Ils prennent soin d’un cours entier ou une partie, l’échauffement par exemple, ou une certaine technique qu’ils maitrisent bien. Ce petit club s’appelle nos assistants.Mohamed: Et nous avons aussi nos jeunes sans papiers, un groupe relativement important. Un groupe privilégié en quelque sorte. La philosophie est différente. Un premier lieu, nous désirons qu’ils se sentent chez eux, nous les accueillons comme tout un chacun, ... L’idée est plutôt: nous leurs donnons une famille, des amis, ... un livret d’adresses, un réseau pour qu’ils puissent trouver une place dans notre société qui souvent les a déjà abandonné. En prime ils peuvent s’entrainer, vider leur tête et prendre une douche ensuite. Parfois ils trouvent ici un amour (rit)! C’est pour les aider que nous leurs donnons la possibilité de s’engager chez nous, ce n’est pas pour combler un trou dans notre fonctionnement. C’est ea. avec ces gars que nous opérons à une nouvelle antenne de la BBA au Quartier Maritime à Molenbeek en collaboration avec JES asbl.Mohamed: Nos bénévoles ont grandis d’enfant-ado-jeune vers bénévole et ont fait leur parcours intégral chez nous, nous pouvons également faire appel à des entraineurs de boxe qui ont eu une formation ailleurs mais qui apprécient tellement la manière de travailler de la BBA, qu’ils se sont affiliés chez nous.Marie: En finalité, chacun doit trouver ici sa

place?Mohamed: Très juste. entretemps nous avons un studio de musique dans l’Allée du Quai. Ce fût une initiative d’un de nos entraineurs de boxe. Il voulait développer quelque chose à côté de la boxe et voyait du potentiel et de l’envie auprès d’un nombre de jeunes... Cela est pour moi suffisant pour dire «je te soutiens». Il y a aussi 3 jeunes qui envisagent l’élaboration d’un atelier multimédia en 2015. Et depuis déjà 2 ans nous avons un projet en route avec Firegym dans lequel des jeunes qui décrochent de l’école, suivent des cours de boxe 3 x par semaine.En 2014 il y avait 6 gars, et cela donne de bons résultats. En ne faisant pas cet investissement, nous risquons de les retrouver dans la criminalité. Ces jeunes viennent de loin, mais ont maintenant une passion qui les lie à d’autres gars, ainsi est créé une relation de confiance. Ce petit projet est un succès. Si j’avais plus de temps et d’argent, j’investirais plus en ces gars. Nous avons le savoir-faire qui attend un soutien et un mandat.Marie: Régulièrement nous voyons la BBA au travail dans un débat social plus large? Mohamed: Naturellement, si la BBA se veut être le reflet de la société (bruxelloise), dans le public qu’elle atteint, en travaillant avec tous ces enfants et jeunes, alors c’est aussi notre mission de leur expliquer dans quelle société nous vivons et de les conscientiser notamment des mécanismes d’exclusion existantes. Un des exemples était une soirée formation en décembre concernant les mesures d’économie du nouveau gouvernement et l’influence de la présente sur les enfants et les jeunes. Subséquent nous avons participé à un tour à vélo le long des piquets de grève le jour de la

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grève nationale du 15/12. A travers l’actualité, beaucoup est négociable avec les jeunes, c’est pourquoi nous devons le faire en suffisance. En parlant de la re-intégration de jeunes dans la société, il nous faut les informer de la société dans laquelle ils vivent, et les rendre conscients qu’ils peuvent y jouer un rôle, que la politique est aussi pour eux et à eux, que ce n’est pas une bête étrange qu’on ne rencontre jamais.

Fiche technique Brussels Boxing Academie / 1000 Bruxelles Contact: infos@bba-olympic.be Participants: +6 ans Mission en mots-clés : #citoyenneté #épanouissement #La prise de conscience #Un lieu d’expérimentation #Le bien-être #émancipation #s’approprier la maison de jeunes #Amélioration structurelle #engagements #Développement durable #image meilleure

Qu’est-ce que citoyenneté (maatschappelijke participatie) à D’Broej?Brahim : M.P à D’Broej c’est un travail de conscientisation, d’apprentissage, d’implication de nos jeunes dans la société,. Les enfants et les jeunes font partie d’une société à part entière et nous voulons nous inscrire dans une démarche où quelque soit l’âge, le développement pour une citoyenneté active et responsable peut se faire déjà depuis l’enfance.(les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain).Pour cela, nous mettons en place toute une série de méthodologie afin que le processus du développement à la citoyenneté active de nos jeunes puisses être réalisable et cela, déjà par biais de la formation de nos travailleurs qui pourront ainsi par l’acquisition du savoir-faire transmettre et développer avec leur public cible des trajets concrets avec les jeunes et par les jeunes pour l’amélioration, l’investissement pour notre société meilleur (quartier-commune-ville…).Sur base d’une analyse de terrain, nous

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avons constaté que la plus grande frustration chez nos jeunes et d’être « écoutés » sans réellement qu’il y est du changement, les accompagnés où d’être entendus dans leurs démarches, («à quoi ça sert de parler de toute façon, il y aura pas de changement» disent les jeunes) mais que le travail d’implication et de conscientisation chez nos jeunes ne se limite pas juste au fait de les écouter « paroles aux jeunes » mais surtout de « s’engager » d’agir.Pour cela, nous trouvons important que la méthode utilisée permette à nos travailleurs et à nos jeunes de se sentir écoutés, impliqués, investis, engagés dans la vie de la cité. Il en est de notre vision et mission en tant qu’organisation.Nous utilisons une méthode basée sur 5 phases qui permet au moins de garantir que « la parole de nos jeunes devient réalisable et réaliste » : Moment d’écoute, choisir une idée, en apprendre plus, moment d’action et évaluation. L’analyse et la compréhension de la réalité de terrain chez nos jeunes nous est transmis par nos animateurs de terrain. Ce qui nous a permis de créer et de mettre en place un groupe moteur « GPP=groupe projet participatif » qui est représenté par un animateur de chacune de nos maison de jeunes et dont le rôle est d’ analyser les réalités, les besoins de nos jeunes et du quartiers afin de garantir un meilleur travail au développement de la citoyenneté.Le GPP se réunit chaque mois afin de discuter sur les projets locaux, les réalités de terrain, l’analyse de société, la tendance des jeunes… Son rôle est important pour pour une agir de façon ciblée et qualitatif. Il est notre Baromètre.

Concrètement ça donne quoi ?Cela donne, que dans nos différentes maisons de jeunes (situé dans des quartiers défavorisés) nos jeunes sont conscient des problématiques qui sont liés à leurs quartiers et passe à l’action et ainsi, permettre de sortir du socle du « victimaire » Les champs d’action chez nos jeunes nous surprennent chaque année car ils arrivent à toucher à des problématiques qui font

l’objet du débat public et politique. (pauvreté, enseignement, propreté publique, espace public, aménagement du territoire,…)En plus, nous organisions un évènement où tous ces jeunes pouvaient interpellés le monde politique concernant la thématique sur laquelle, ils avaient menées une action. Un constat chez nos jeunes est que le monde politique ne tenait pas toujours à ces engagements. Nous étions dès lors confrontés à un dilemme avec notre public cible car les décideurs politique décourager nos jeunes.Dès lors avec le groupe moteur « GPP » nous avons mis en place une alternative, une autre façon pour faire entendre la voix des jeunes «La Parade BXL BEWEEGT» où les jeunes ne se retrouvaient plus nez à nez avec nos politiques, mais ils voulaient que Bruxelles entendent leurs revendication, et sachent qu’ils existent et qu’ils bougent pour une ville, un quartier meilleur.C’était une autre façon de faire et d’impliquer, il y a eu beaucoup d’appréhension car cela était une première pour nos jeunes, travailleurs et l’organisation. Le défi fut soulevé, nous avons répondu et cela, a été une très riche expérience pour nos jeunes de se sentir GRAND et UTILE.

Fiche Technique Aix-la-Chapelle Participative / citoyenneté Contact: sous-embranchement Participants: +6 ans Mission en mots-clés : #citoyenneté #La prise de conscience #Un lieu d’expérimentation #émancipation #s’approprier la maison de jeunes #Amélioration structurelle #engagements #image meilleure

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Cycle Power281 ! Cela est le nombre d’enfants et de jeunes ayant participé à la première édition du Cycle Power Parcours le mercredi 14 mai 2014. En jargon cela s’appelle une ‘Triticale Mass’; avec tant de gens à vélo que l’on obtient une situation de force majeure dans la circulation routière..

In 2014 divers maisons de jeunes à Bruxelles ont élaboré le plan d’effectuer une grande

ballade à vélo: le Cycle Power Parcours. L’objectif est de rouler à vélo avec le plus possible d’enfants et de jeunes, des environs de Bruxelles jusqu’au centre ville. Au plus on est, au mieux ça vaut. Parce que tous les jeunes bruxellois peuvent savoir qu’il possible et qu’il est chouette de rouler ensemble à vélo en ville. Difficile? Non!Nous avons pris une résolution. En ville, pour un moment donner un petit choc, montrer que des jeunes pensent que rouler à vélo est amusant. A la «circulation»: les automobilistes qui nous croisaient .Soudainement le rythme

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est défini par le surnombre de vélos et ils deviennent prioritaires. Pour un moment les rôles sont inversés. Cela fait du bien, bien qu’il ne s’agisse que d’une heure. Mite, une des organisatrices raconte: “c’était super de voir combien de bénévoles et d’organisations se sont employées. Les maisons de jeunes de D’Broej à eux seuls ont fourni 40 bénévoles. L’engagement des jeunes bruxellois des quartiers en faveur du vélo à Bruxelles: la préparation, la recherche de vélos, la réparation, le parcours à esquisser. Un grand nombre d’organisations et de bénévoles ont assuré le succès du Cycle Parcours.» Nos remerciements aux organisations partenaires: Action Josepha, Maharaja, A.M.O. Centre Comète, A.M.O. de N.O.H., A.M.O. Le Toucan, A.M.O. Samarcande, BBA, Bravvo, Buurtsport, Chambéry, Chicago, CyCLO, Cycloperativa, Centrum West, Don Bosco Télé Service, Fietsersbond, Foyer, GRACQ, JES, JNM, AMOS A.M.O ea…

Fiche technique Ceci est (entre autres) une initiative de Maison de Jeunes Chicago / 1000 Bruxelles Contact: miet@chicago.be Participants: +6 ans Tags Mission #La prise de conscience #Le bien-être #cohésion sociale #Amélioration structurelle #image meilleure

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Molem ma belleUn remède contre les préjugés.Chaque année, un groupe d’adolescents de Limbourg vient visiter Molenbeek. Ils le font depuis 15 ans. Les jeunes de Herk-de-Stad passent chaque année une semaine à la capitale. Une après-midi est destinée à la visite des jeunes du centre de jeunesse Centrum-West.Abdel : « Nous les recevons dans notre maison des jeunes. C’est un choix bien réfléchi de ne pas faire avec eux un tour à Bruxelles ou à la place communale de Molenbeek. L’important est que les jeunes apprennent à se connaître. Par intermédiaire de ce projet à peu près 400 jeunes ont pu faire la connaissance avec des jeunes qu’ils ne rencontreront autrement jamais. Personne ne peut leur prendre cette expérience gravée dans leurs esprits. »« Les personnes de l’extérieur ont très souvent une image très négative de la capitale. Molenbeek leur est présenté comme un endroit de vol et de drogue. C’est un lieu où les jeunes n’ont pas d’avenir et ils ne font que des problèmes. Ceci est naturellement la faute des médias. »Abdel : « Au début de la journée tous les participants sont timides. La langue y joue un rôle important. Mais toute la journée nous faisons des échanges par la présentation des ateliers. Ils apprennent à cuisiner, ils apprennent à jouer le derbouké et reçoivent une initiation de danse. De cette manière ils font des choses ensemble. Ils communiquent. Il faut s’imaginer : ce sont des jeunes qui autrement ne font jamais des choses ensemble. Ils ne se rencontreront autrement jamais. A la fin de la journée la timidité est entièrement partie. A ce moment, les filles limbourgeoises dansent le raï ensemble avec des filles voilées ou se tendent la main avec les garçons de Molenbeek ».Ils partent à la maison avec une nouvelle idée : les jeunes de Molenbeek sont des jeunes comme tous les autres. Ils aiment également la danse et le plaisir. Ces jeunes retournent chez leurs familles et leurs amis avec les messages qu’ils ont fait connaissance avec les « gars de Molenbeek », que c’était sympa et que

Bruxelles est une ville agréable et chouette.« Après nous partons pour une journée à Herk-de-Stad ». Nos jeunes partent assez souvent avec un petit cœur direction Flandres. » Un jour, un jeune de notre centre était très étonné : « il y a un vieux monsieur dans la rue et il m’a dit goeiendag ». Donc il n’y pas partout du racisme en Flandres. Cela fait énormément plaisir au jeune d’être considéré d’une façon polie. Pendant notre visite, nous faisons connaissance avec Herk-de-Stad et ses jeunes. Nous visitons leur école (Waw, quelle différence) et dansons sur leur musique. Nos jeunes retournent toujours avec une air satisfaite. Il n’y a pas du tout de différences. Si nous portons un voile, si nous parlons le néerlandais ou le français : c’est tout à fait la même chose. »Avec les jeunes, il est très facile : Donnez-leurs l’occasion de faire quelque chose d’agréable ensemble et ils deviennent des amis. Et ainsi les échanges sont un superbe moyen contre l’extrémisme.

Fiche Technique Ceci es tune initiative de Centrum West / 1080 Molenbeek Contact: abdelillah.hadnan@dbroej.be Participants : + 15 ans Mission en mots-clés : #épanouissement #Champ d’expérience positif #cohésion sociale #image meilleure

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Tournant bénévoles En 2014 Peterbos a récolté les fruits de la politique durable qu’elle mène au niveau du fonctionnement. Lorsqu’un enfant nous arrive à l’age de 6 ans, cela est pour lui/elle et les parents, souvent des activités de

loisirs comme offre post scolaire. L’équipe du Peterbos pose alors son regard déjà 12 ans plus loin. Les enfants ne ressentent à aucun moment la pression ou la demande de rester dans la maison des jeunes, bien que l’équipe du Peterbos garde son regard sur l’objectif des 18 ans et d’après l’évolution des enfants, les groupes sont accompagnés à travers le processus.Environ 75% des enfants parcourent le trajet entier dans la maison de jeunes. De ce groupe émergent pas mal de bénévoles qui ont résidé depuis longtemps dans la maison de jeunes. Ils sont formés et accompagnés et reprennent les rennes dans des groupes. En 2014 nous avons constaté que l’investissement pendant de nombreuses années en ces jeunes, résulte en une direction autonome des groupes. Ainsi les professionnels peuvent être plus orientés vers le coaching de bénévoles et la proposition de nouveaux groupes et l’offre. Les bénévoles ont un rôle crucial dans le fonctionnement. Grace à eux, une offre large est possible. Ils encadrent les ateliers et

sont en contact avec le groupe. Vu que le public cible est fragilisé et se trouve souvent dans des situations multi-problématiques, un encadrement professionnel est crucial. Les travailleurs des jeunes doivent être très disponibles pour les familles, pouvoir offrir le juste accompagnement et coaching aux bénévoles, rester en contact avec les parents ainsi qu’avec les écoles. Ce dernier point est sans doute crucial pour les enfants qui fréquentent l’enseignement néerlandophone, car ces enfants ont plus souvent des problèmes à l’école et la relation entre les parents et l’école n’est souvent pas facile. En cette espace et émanant de la constatation que la connexion des 12 à 15 ans avec les jeunes ne se faisait pas en douceur, un nouveau groupe d’ados a été créé. Emanant du groupe football, où ces jeunes trouvent toujours leur place, des activités supplémentaires sont proposées et des projets voient la lumière. En prime un groupe supplémentaire de 16-17 ans a été créé. A proprement parlé, le groupe est tombé du ciel en début d’année. Des jeunes du quartier qui créaient pas mal de nuisance, mais qui surtout étaient à la recherche d’occupation, ont frappé à la porte de la maison des jeunes: «Vous êtes une maison de jeunes, nous sommes des jeunes, donc qu’avez-vous à nous proposer.» La mise en route avec ce groupe de jeunes ne fût pas facile. Les jeunes étaient un groupe solide sans lien avec la maison de jeunes. Entretemps ils ont pleinement accrochés. En collaboration avec la BBA une offre de boxe fût mis en pratique en cela s’avérait être la bonne ficelle.Entretemps ils ont pleinement accrochés. Entretemps une petite salle

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supplémentaire, aménagée par les jeunes comme salle de boxe, a été trouvée dans un des blocs. Pour la catégorie d’age de 20 à 30 ans une offre supplémentaire a été créée. Jusqu’à présent une offre pour cette catégorie d’age n’était pas possible. Bien que cela semblait nécessaire, car beaucoup de jeunes, pour la plupart fragilisés, s’attardaient encore un peu après leurs 18 ans, ils restent en contact, sont encore à la recherche d’un lieu qui les soutient. Avec ce groupe Bakr (détaché de la commune d’Anderlecht) organise hebdomadairement des débats autour de thèmes d’actualité. Ce travail en profondeur, adapté aux besoins et à l’augmentation de l’offre n’est possible que grâce à une équipe solide et stable depuis de nombreuses années, des bénévoles avec qui une trajectoire durable a été parcourue et une convention avec la commune d’Anderlecht qui garantit le travail à long terme avec des professionnels détachés. La collaboration dans la même maison avec «Samenlevingsopbouw» résulte dans le quartier en une offre globale envers des enfants, jeunes et leurs parents.

Autres sujetsExemple de différence entre les quartiers: A Bruxelles-Ville ou Molenbeek l’on voit des jeunes filles gazouillant en rue, au-delà des rues, chez le boulanger ou au café. Au parc du Peterbos cela est impensable. Les filles ne sortent qu’avec un objectif précis: se rendre au magasin et le retour, se rendre à une activité et retour. Flâner sans objectif précis, papoter en groupe, il n’en est pas question. En dehors de tout fond culturel, cela n’est pas toléré dans ce

quartier très particulier. Le rôle délicat de la maison des jeunes dans le quartier A Peterbos a été constaté pendant les activités un puissant développement de distributeurs de drogues. Pendant l’entrainement de football se trafiquaient des drogues, des armes lourdes se trafiquaient dans le quartier. Une maison de jeunes a peu d’alternatives à offrir à des jeunes qui gagnent 3.000€ par semaine. L’organisation, en prenant un risque élevé pour l’équipe, sonnait l’alarme en toute discrétion auprès de la police et la société de logement. Une concertation discrète fût mis en route et avec résultat, depuis le début de cette année le trafic de drogues a diminué très fort dans le quartier. Graphique à secteurs des jeunes qui fréquentent Peterbos

Ö environ 60% trouve son chemin spontanément à un certain moment

Ö 20 à 25% aboutit en délinquance et/ou drogues

Ö 15 à 20 % des jeunes est suivi et accompagné par la maison de jeunes même et suivi et accompagné sur leur parcours (pe Durbuy)

Fiche Technique Ceci est une initiative de la Maison de Jeunes Peterbos / 1070 Anderlecht Contact: khalid.eladdaoui@dbroej.be Age: +6 ans Mission en mots-clés: #épanouissement #Un lieu d’expérimentation #cohésion sociale #image meilleure

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Futsal MolenbeekLa rangée de coupes à l’AJM-VMJ (Association de Jeunes Marocains) est impressionante. Il semble bien qu’ils les font briller chaque mois. Une collection de nombreuses victoires en série. Mais qui est derrière toutes ces coupes brillantes ? Six équipes de football qui s’entraînent et jouent des matches chaque semaine. Impossible pour une équipe d’accompagnateurs professionnels de suivre tant d’activités. Heureusement, il existe de personnes comme Mohamed, 21 ans, volontaire motivé à 100%.Pourtant il n’a pas toujours été aussi motivé. Après avoir terminé ses études secondaires, Mohamed ne savait plus quelle direction prendre dans sa vie. Pendant une année, il a erré dans le quartier, oisif. Hazedin (accompagnateur de jeunes à l’AJM) l’a vu improviser des activités sportives avec un groupe d’enfants Rom. Il lui a demandé s’il avait envie de s’engager dans l’équipe de football où il jouait de temps à autre. Mohamed a accepté et s’y est lancé avec un enthousiasme sans pareil. Il est devenu entraîneur des minimes (jeunes sportifs de 10 à 12 ans).Les choses ne se déroulent pas toujours comme on l’aurait souhaité et c’est ce qui s’est passé avec les minimes l’année dernière. Certains jeunes ont fait un tel grabuge que la petite équipe a été soumise à de fortes pressions. Mohamed a traversé un intense parcours avec les jeunes et leurs parents.

Tout s’est bien terminé mais c’est une prestation remarquable, surtout pour le jeune Mohamed qui se cherchait encore lui-même. Il suit à présent une formation d’entraîneur et d’animateur sportif. Hazedin : « La pédagogie de ce gars est incroyable. Je suis stupéfait en voyant la manière dont il s’occupe de ces jeunes et dont a pu redresser la situation l’année dernière. »Le club de football ne pourrait plus se passer de Mohamed. Mais à côté de Mohamed il y a encore deux papas et trois jeunes pour soutenir les équipes. Et en dehors d’eux, encore une quarantaine de jeunes prêts à les épauler quand il le faut. Car lorsqu’on joue un match avec 500 visiteurs, on a intérêt à prévoir de l’aide à la caisse, pour la sécurité…Les coupes reluisantes offrent aussi de nouvelles chances à de nombreux jeunes de l’AJM qui arrivent à accéder à d’autres équipes et clubs à travers le pays. Mais le vendredi soir ils retournent pour un instant à l’AJM afin de se revoir et de se ressourcer. Mohamed quant à lui organise également des parties de foot, le dimanche, hors compétition, pour les enfants Rom du quartier.

Fiche technique Initiative de la Maison de jeunes AJM / 1080 Bruxelles Participants : jeunes de plus de 15 ans Mission en mots-clés : #Epanouissement #Champ d’expérience positif #Bien-être de l’individu #Cohésion sociale #S’approprier la maison de jeunes #Développement durable du quartier

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“Etre animateur de jeunes à Bruxelles, dans un quartier difficile, c’est le travail de ma vie. Mais c’est parfois vachement difficile. Parfois, ça ne marche pas. Alors on ne réussit pas à faire le lien qui est nécessaire pour parcourir un bout de chemin ensemble. Parfois, un jeune ne veut pas goûter des nouvelles choses. Parfois, notre amour n’arrive pas à destinataire. Retour à l’expéditeur.”

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Atelier multimédiaUn peu particulier ! Tel est l’atelier du mercredi qui se développe à la maison de jeunes VMJ. Une dizaine d’ados font découvrir les différents médias à un groupe d’enfants. Un mini-INSAS, au coeur de Molenbeek, avec comme enseignants et élèves: des jeunes du quartier.Il y a quelques années, Caroline et Hazdine ont pris l’initiative d’organiser une formation de reporter pour des jeunes de Molenbeek. Cette formation fut un succès et a évolué vers différents workshops: l’interview, la technique du film et du montage, la position de la caméra, etc. Pour les jeunes, ce trajet fut la manière idéale d’apprendre et d’être reconnus. “La

caméra à la main vous donne une raison d’être présent à un certain endroit. Cela vous donne un statut par rapport à d’autres personnes “ raconte Caroline. Ils ont appris à faire et rédiger des interviews, comment monter des images, placer des sous-titres ... et d’après certains connaisseurs (de BEAM-JES par ex) ils ont autant de bagage que les étudiants débutants de l’INSAS.Ce groupe est devenu un groupe soudé qui, régulièrement, fait preuve de ses connaissances : faire des rapports, des docu-montages, des reportages d’évènements et autres.“Ils ont remarqué qu’ils pouvaient utiliser cet outil pour faire passer une certaine perception et une autre image. Molenbeek et ses jeunes sont présentés souvent de façon négative. En réponse à

cela, les jeunes ont réalisé des portraits et des reportages de différentes personnes. «Quelle image des jeunes voulons-nous présenter ?» fut le moteur important de cet atelier. Leur questionnement pour présenter certains éléments importants pour eux s’est traduit en une recherche et une réalisation très concrète.Caroline: “Ce qui est vraiment très important est que c’est atelier se succède à lui-même ! Ces jeunes que nous avons formé durant toutes ces années sont devenus les formateurs actuels, ils sont bénévoles et transmettent leur savoir à d’autres enfants.Quand aujourd’hui nous voyons comment ces jeunes “kets” d’alors expliquent à des enfants comment fonctionne une caméra-reflex, comment il faut interviewer une personne : ça fait chaud au coeur ! Des jeunes difficiles à cadrer apprennent à d’autres enfants à se cadrer ! C’est superbe ! Ces jeunes transmettent ce qu’ils ont reçu. Les bénévoles portent le groupe et nous les soutenons de loin. Nous n’intervenons jamais pendant le “cours” mais nous accompagnons les bénévoles. Maintenant nous devons investir pour le continu des années à venir .

Fiche Technique Ceci est une initiative de MultiMedia D’Broej + Maison de jeunes VMJ 1080 Molenbeek-Saint-Jean Contact: caroline.van.kerckhoven@dbroej.be et hazedin.dellah@dbroej.be Age: +8 ans (formateurs +16ans) Mission en mots-clés : #épanouissement #Champ d’expérience positif #meilleur image #engagement #s’approprier la maison de jeunes

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Diner presque parfaitDîner Presque Parfait ou Komen Eten en Néerlandais. Un programme TV : le concours pour les meilleurs plats présentés par 4 cuisiniers dont le hobby est devenu un plaisir. Tout n’est pas parfait, mais les points obtenus pour la convivialité et l’ambiance générale sont aussi très importants. A Miks, nous aimons aussi la bonne table et la compagnie. Depuis septembre 2014, un atelier «Dîner Presque Parfait» s’y déroule le mercredi après-midi. Vingt jeunes, en groupes de quatre, y accueillent les 16 autres pour un repas stylé et succulent. Ils choisissent l’entrée et le plat principal, ou le plat principal et le dessert, et les préparent avec soin. Les jeunes qui savourent le repas donnent ensuite leur appréciation, avec points et commentaires, face caméra.Les objectifs sont divers. Il s’agit d’utiliser des produits de saison pour présenter une nourriture saine et variée. Présenter et oser utiliser des produits nouveaux et peu connus, dans le but de développer le goût, est important. Les jeunes apprennent ainsi, non seulement à cuisiner, mais surtout à s’organiser. Il faut, en effet, se tenir à un schéma horaire et réaliser une tâche en

passant par la planification, la préparation, la vaisselle et le rangement. Ils disposent d’un budget réduit qu’il leur faut gérer, mais découvrent ainsi leurs talents et leurs succès. Travailler ensemble, fournir des critiques positives, oser donner son avis : ces objectifs se trouvent en tête de liste des priorités. Mais manger et prendre du bon temps ensemble est certainement le plus important.Miks a une expérience très positive avec cet atelier. Garçons et filles y prennent leur place. De plus cet atelier permet à chacun de s’y retrouver : le timide comme le meneur. L’émission TV ? Il faut y penser !

Fiche Technique Ceci es tune initiative de MIKS – 1000 Bruxelles Contact: dorien.ackermans@dbroej.be Age: +14 ans Mission en mots-clés : #épanouissement #Champ d’expérience positif #s’approprier la maison de jeunes

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Ratatouille

Schaerbeek, entre la rue Verte et la place LiedtsL’année dernière fut très incertaine pour Ratatouille. Il n’y avait pratiquement pas de local disponible. Ceci signifiait l’épée de Damocles pour les enfants et les jeunes. Malgré cela les activités se sont développées et consolidées. 2014 fut pour Ratatouille l’année de la Réappropriation: la maison de jeunes est là pour nous et avec nous. Nous prenons soin de nous et des autres comme en famille.Katrien raconte: “Il y a quelques années Ratatouille a démarré avec des activités pour enfants. Ces enfants ont grandi et actuellement des activités pour ados, jeunes et bénévoles sont à l’ordre du jour. Il s’agit donc d’investir de plus en plus auprès des +12 et surtout des +16ans. Depuis septembre 2014 Ratatouille travaille sous forme de projet et de trajectoire avec un groupe de jeunes et de bénévoles. Durant toute l’année scolaire nous travaillons autour du thème de la Solidarité et de cette manière nous abordons différents problèmes de société. Le groupe a organisé des collectes pour sans-abris, des débats-vidéos, etc. La dynamique du groupe est importante et régulièrement nous programmons des exercices pour promouvoir cela. Il faut se connaître et se comprendre pour réaliser ensemble un projet.”En plus des rencontres hebdomadaires, souvent le vendredi, Ratatouille travaille également à la formation de bénévoles

qui accompagnent les enfants durant les vacances scolaires. De courtes formations sont organisées sur différents sujets: les jeux, punir et récompenser, et l’attitude des animateurs. Nous encourageons les bénévoles à s’interroger sur leur fonctionnement et à développer leurs compétences.Que constatons-nous à court terme ? Le lien avec la maison de jeunes s’est resserré, les jeunes se sentent plus responsables entre eux, ils entrent facilement pour un brin de causette, et non seulement pour accomplir une “tâche”. La maison de jeunes devient aussi leur “chez eux”.Cadre : De la quantité vers plus de qualité !Katrien: “Les années précédentes les ateliers pour enfants (6-12ans) étaient très nombreux. Pour 3 raisons nous avons fait le choix de les réduire. A cause du grand nombre d’ateliers (14 par semaine, et 2 à 3 par jour) la qualité diminuait fortement. Ensuite, un contact plus personnel et plus poussé avec les parents était difficile à réaliser. De plus, un manque de locaux nous y a contraint pratiquement. De ce fait nous avons plus investi dans la dynamique des groupes, les contacts individuels avec les enfants et les parents, parfois 2 animateurs pour un groupe, cela pour être complémentaires, mais surtout pour pouvoir être plus attentif à chaque enfant.

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Une maison pour RatatouilleDepuis 2008 Ratatouille occupe un bâtiment de la commune au 58 rue Dupont à Schaerbeek et partage, pour ses activités, les locaux avec d’autres organisations (cuisine, salle de sport, local polyvalent). Mais d’année en année Ratatouille a de moins en moins accès à un local libre au moment prévu. Les années précédentes, nous pouvions utiliser des locaux de l’école Sint Lucas, mais ceci n’est plus possible suite aux travaux de rénovation.Ratatouille perd ainsi plus de la moitié des locaux …Cela signifie que plus de la moitié des enfants et des jeunes n’auront plus de place pour développer leurs talents et se réunir. Les enfants néerlandophones du quartier sont les grands perdants. Pour eux, il n’y a pratiquement pas d’autres activités facilement accessibles dans le quartier. De plus, un grand groupe de jeunes bénévoles se retrouvent “sans emploi” durant les semaines de vacances et perdent ainsi l’occasion de s’investir pour leur quartier.# Nous ne nous sommes pas arrêtés là. Nous avons lancé une pétition, visité des bâtiments que nous pourrions occuper ou utiliser (voir carte), fait part de notre situation à la commune de Schaerbeek, et rencontré l’administration de la gestion des Villes... Il faut le savoir, ceci est la priorité numéro 1 à l’agenda. Pas de locaux ne signifie pas d’activités.# Avec certains partenaires dans le quartier: Hogeschool Buurtwerking van LUCA School of Arts, Buurtsport Brussel, Brede School Noord, LUCA, LUCA StuVo, Samenlevingsopbouw Brussel, Gaffi vzw, nous nous attelons à un dossier qui sera introduit en avril 2015 auprès de toutes les instances (càd tous les partenaires sont subsidiés par différentes autorités et c’est auprès de toutes ces instances que le dossier sera introduit).

Fiche Technique Ceci es tune initiative de Ratatouille – 1030 Bruxelles Contact: ratatouille@dbroej.be Age: +6 ans Mission en mots-clés : #épanouissement #La prise de conscience #Champ d’expérience positif #émancipation #cohésion sociale #s’approprier la maison de jeunes #Amélioration structurelle

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Ateliers de stimulation de langue @ ChambéryAfin d’offrir aux enfants de l’enseignement néerlandophone une prise en charge linguistique additionnelle, Chambéry Jeunesse a démarré en 2007 avec des activités de stimulation linguistique. En plus (en ce temps) il n’existait que peu d’activités néerlandophones à Etterbeek. Le seuil pour ces activités était élevé, en particulier pour des familles socialement fragilisées. En collaboration avec «Schoolopbouwwerk», le Foyer, «Voorrangsbeleid Brussel», l’Ecole Primaire «Het Regenboogje» et l’Ecole Lutgardis, l’atelier «de PraatPiraten» voit le jour. Simultanément fût développé une vision autour de la stimulation linguistique dans le temps libre. Les enseignants des écoles ‘t Regenboogje et Lutgardis avaient sélectionné cinq enfants de la classe de 3ième maternelle et de première année de l’école primaire, sur base de leurs connaissances du Néerlandais, mais également des enfants avec le Néerlandais comme langue à la maison étaient les bienvenus. De cette manière nous avions composé un groupe hétérogène (voir plus bas). Nous avions une collaboration étroite avec les enseignants et les écoles.En 2014 nous avons animé davantage les ateliers de stimulation linguistique. En premier lieu nous voulons offrir plus de possibilités à des enfant avec un retard linguistique. En outre nous travaillons le niveau linguistique. Au courant des ateliers, les enfants vont en interaction avec d’autres enfants et apprennent à participer. Cela peut les aider à s’affirmer aussi en classe ou ailleurs dans la vie journalière et à s’exprimer.Nous assurons un suivi dans ce sens: en équipe nous débattons du comment ça ce passe avec eux, nous gardons contact avec les parents et enseignants, parfois ils sont assistés par des travailleurs de la jeunesse,... Nous croyons fermement en cette approche holistique qui contribue au bien-être des enfants et jeunes à Chambéry. Dans l’intervalle nous avons trois ateliers de stimulation linguistique: les «PraatPiraten»

(en 2 groupes: de 3ième maternelle à la première primaire), les «Flamingo’s» (première à troisième primaire) et les «Reporters» (4ième à 6ième primaire). Les activités émanent des intérêts des enfants. Il peut s’agir de jeu, bricolage, cuisine, randonnées (avec parents), musique, ... Chez les «Reporters» l’atelier se base sur les (multi)media. Dans la pratique les enfants sont occupés avec la langue: ils lisent, écrivent, racontent devant la caméra, ... La langue est d’avantage présente pendant cet atelier qu’auprès des «Praatpiraten» et les «Flamingo’s».Chaque activité que nous entreprenons a des méthodes différentes et des objectifs particuliers, bien qu’il y ait également une vision commune et un objectif partagé. En premier lieu importe le sentiment de bien-être des enfants et jeunes. Nous les aidons à développer leurs habilités sociales, l’auto-

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développement est très important. Notre travail stimule l’émancipation des enfants et jeunes, une fois plus âgés, s’y rajoute la prise d’engagement.

Emanant de quelle vision travaillons-nous à la langue? L’apprentissage d’une langue n’est pas un but en soi, mais plutôt un moyen de communication. En premier lieu l’accent est porté sur la création d’un environnement sécurisant dans le groupe, dans lequel les enfants osent faire des fautes. Si les enfants se sentent bien dans un groupe, ils iront en interaction avec l’animateur et les autres enfants. Il est de notre intention d’offrir des opportunités d’exercice: les enfants parlent le Néerlandais entre eux et avec l’éducateur. De là qu’il importe que le groupe soit hétérogène: qu’il y ait aussi bien dans le groupe des enfants avec une carence en langue que des enfants qui maitrisent bien le Néerlandais. Des enfants qui sont plus réservés, mais qui parlent bien le Néerlandais, font des progrès dans le domaine social par le biais d’une activité de loisirs. Ainsi les enfants se renforcent mutuellement. L’éducat(rice)eur prend souvent la parole (certainement au début) et formule ce que font les enfants. Lorsque les enfants ne comprennent pas bien, l’éducat(rice)eur montrera ce qui doit ce faire ou il/elle emploie d’autres mots.La relation entre l’enfant et l’éducateur s’avère être très importante pour la sécurité. Cette relation est construite lentement. La relation avec les parents est également travaillée via un contact hebdomadaire, il s’agit d’ un processus de longue haleine. Nous ne sommes pas condamnant lorsque des enfants parlent d’autres langues, mais nous sommes plutôt attentifs et nous soulignons que la connaissance de divers langues est importante.Johanna “Les activités sont non-scolaires. Par le biais de nos activités, nous enfants rentrent en contact avec un usage linguistique naturel.Via les activités, ils apprennent des mots supplémentaires qui sont fréquemment

employés dans un certain contexte, mais ils ne doivent pas apprendre par coeur des listes de mots.”

Le rôle des parents Un important partenaire dans ces ateliers, à côté des écoles et le quartier, sont les parents. La plupart des parents sont concernés et soucieux et inscrivent leurs enfants pour les activités néerlandophones. Ils sont conscients de l’importance d’exercer le Néerlandais pendant le temps libre. Les parents posent beaucoup de questions concernant le fonctionnement de leurs enfants. Nous ne donnons pas de points en il est pratiquement impossible de lier les progrès à la participation aux activités, car l’acquisition de la langue est un processus lent et immensurable. Mais nous pouvons prendre en considération le sentiment de bien-être d’un enfant et voir si elle/il sait s’exprimer envers l’animateur et dans le groupe. Johanna: “Pour beaucoup de parents nous sommes la personne de contact, ainsi ils viennent vers nous avec diverses questions en relation avec le Néerlandais: «Je suis à la recherche d’autres activités néerlandophones», «Je veux moi aussi suivre des cours de Néerlandais», «Je suis à la recherche d’aide aux devoirs pour mon enfant. A certaines questions nous avons nos propres réponses, mais afin de venir à la rencontre aux questions des parents, nous leurs proposons également des formations. Cela concerne «Comment aider mon enfant à parler mieux le Néerlandais, sans le parler moi-même», ou «Punir et récompenser» ou «Etre à l’écoute de son enfant».

Fiche Technique Ceci est une initiative de la Maison de Jeunes Chambery – Etterbeek Contact: johanna.wmkj@chambery.be âge: +6ans Mission en mots-clés : #citoyenneté #épanouissement #Champ d’expérience positif #Bien-être de l’individu #émancipation #Développement durable

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Centrum West danse “Ultima vez”L’histoire commence en 2006, au moment où les Fanfakids commençaient une collaboration avec Wim Vandekeybus pour la présentation de «Bête Noire». Se fût un trajet intensif et passionnant avec de représentations à Bruxelles et en Suisse. A ce moment, la volonté de travailler ensemble pour un plus long avenir est né. Quand Ultima Vez s’est installé à Molenbeek, il y a deux ans, se fût évident de reprendre contact avec eux. En plus une de nos options était de vouloir nous engager au niveau intergénérationnel par rapport à la danse, c’est-à-dire un travail ensemble entre enfants, jeunes, adultes et des gens plus âgés.En été 2013, plusieurs enfants de Centrum-West sont allés danser ensemble avec des enfants et des adultes de toute la Flandre sous la direction de Seppe Bayens. Se fût une semaine très intensive avec de moments de présentation très émouvants. Le germe d’une nouvelle collaboration était semé. L’étape suivante était la Zinnekeparade de 2014. Avec plusieurs organisations à Molenbeek nous avons formé une Zinnode dans la parade. Nous avons pu atteindre beaucoup d’enfants (plus que 100) et les l’accompagnateur d’Ultima Vez et des animateurs de Centrum-West étaient pour la plupart du temps sur la même ligne d’ondes.Entretemps deux enfants ont participé aux répétitions pour la production « Talk to the demon » de Wim Vandekeybus. Une fille a été sélectionnée pour jouer dans la production même, et elle s’est retrouvée sur plusieurs scènes à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Cela a changé profondément sa vie. Pour le moment, elle se sent tout à fait à l’aise dans l’équipe d’Ultima Vez et elle participe à la répétition d’une nouvelle production de Seppe Bayens.

C’est la raison pour laquelle nous participons à des tels projets.Pendant l’automne nous avons à nouveau organisé 10 workshops danse contemporaine dans les studios d’Ultima Vez. Quotidiennement une dizaine d’enfants participaient aux ateliers et le moment de présentation ouvert les enseignants de l’école Windekind, ainsi que quelques autres intéressés ont participé. Brede School Molenbeek (BROM) a fait d’en sorte que pendant ses deux dernières années, des workshops d’Ultima Vez ont été organisés dans quelques écoles primaires du voisinage.Par tous ces workshops dans les écoles et à Centrum-West beaucoup plus d’enfants étaient accueillis. Des nouveaux talents ont été découverts, des filles et des garçons ont commencé à danser et prenaient goût vers plus. Quelques enfants qui ne dansaient pas auparavant, ont pris le goût. Un d’entre eux, déménagé à Londres a eu l’occasion de rejoindre « The North London Street Dance Academy ». Nous rêvons déjà des futures collaborations. Six autres enfants participent quotidiennement à des workshops de danse organisé par BROM en collaboration du centre de danse de Jette. Il y a également un workshop à Centrum-West. Bientôt nous espérons avoir notre premier petit film de danse.La base pour une coopération solide est à nouveau instauré entre Ultima Vez et Centrum West, comme nous le prouvons déjà avec les Fanfakids: une bonne collaboration entre un animateur engagé et un artiste peuvent mener vers des bons résultats. Les enfants mêmes et les parents peuvent être fières du résultat. Ainsi nous montrons au monde extérieur qu’il y a beaucoup de talent à Molenbeek auquel il faut continuer à investir.

Fiche Technique Ceci est une initiative du centre des jeunes « Centrum West » - 1080 Molenbeek-Saint-Jean Contact : bart.nagels@dbroej.be Tranche d’âge : + 6 ans Mission en mots-clés : #épanouissement #Champ d’expérience positif #Bien-être de l’individu #Développement durable #image meilleure

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L’ascension du sommet de la montagneLa vie est une montagne – Comment s’y prendreLe programme TV « Naar de top » (jusqu’au sommet) a révélé le club de boxe bruxellois BBA au grand public. Dans ce programme de la chaîne Canvas des accompagnateurs faisaient l’ascension d’une montagne avec un groupe de jeunes Bruxellois. Grâce à ce défi extrême les jeunes apprennent à se connaître, à découvrir comment ils fonctionnent en groupe et le cas échéant où ils se trouvent dans la vie.C’était un groupe très varié d’animateurs de D’Broej qui se sont rendus dans la montagne en 2014, reflet de la diversité d’origines et de tempéraments qui caractérise les animateurs de nos maisons de jeunes. Dans la montagne, on se retrouve seul, tout en étant dépendant des autres. Vous atteignez le sommet tout seul – face à vous-même. En même temps, il est inconcevable que vous y arriviez sans l’aide des autres. Vous apprenez à vous connaître les uns les autres de la manière la plus vulnérable. Ici, il n’y a pas de murs qui vous protègent et il est impossible de se cacher derrière des stratégies de protection astucieuses comme dans les grandes villes. Les animateurs descendent de la montagne en ayant appris

cette leçon. Cela renforcera grandement la collaboration au sein de l’organisation. Aussi, après l’excursion de l’année dernière, la collaboration entre les différentes maisons de jeunes s’est-elle fortement améliorée.Un point important qui mérite l’attention pendant l’ascension d’un sommet est la manière dont on se comporte avec les autres. “Tu n’es pas un éducateur, sinon un cultivateur”. Nous connaissons tous des gens qui ont des problèmes, des angoisses et des faiblesses. Nous sommes, nous aussi, vulnérables. Dans la montagne, ce n’est pas différent et tout est encore amplifié. Ce qui importe ce n’est pas de pousser les gens vers le sommet, mais de donner à tous l’espace

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pour monter eux-mêmes vers le sommet. C’est exactement ce en quoi consiste notre travail : offrir aux jeunes l’espace de grandir.Caroline raconte : « La première personne que tu rencontres là haut… c’est toi-même. Evidemment. Le contexte des montagnes est si surprenant qu’on perd tous ses repères ».- A l’aide, je tombe ! - M****, j’ai peur ! - Je n’en peux plus. Vraiment ! - Je cache toujours mon angoisse. - Je compte toujours sur quelqu’un d’autre pour régler les problèmes.Pendant notre voyage dans les Pyrénées nous étions en train de faire une ascension – tout le monde était très fatigué – lorsqu’un des participants a reçu un coup de téléphone de son père. Il lui a raconté qu’il était extrêmement fatigué au point qu’il voulait redescendre. A quoi son père a répondu qu’il « devait arrêter de fuir devant chaque problème ». La leçon de vie qu’était cette excursion dans la haute montagne ne devient une réussite que si on fait le « transfert ». La montagne nous révèle à nous-mêmes : comment on réagit à l’angoisse, pourquoi on esquive les choses, … C’est une expérience qu’on peut et qu’on doit s’approprier. Le défi ne consiste pas seulement à atteindre le sommet, mais à appliquer cette expérience dans la vie de tous les jours : examiner comment on est dans son travail, comment on se comporte dans telle ou telle circonstance.Et non, il ne faut pas tout vouloir changer. Il ne faut pas avoir peur d’avoir peur, et peut-être ne pourrons-nous pas réaliser tous nos rêves. Au sommet de la montagne, nous avons reçu une leçon existentielle de Marc Aurèle : « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être ».

Fiche Technique Ceci est une initiative de D’Broej – club de boxe BBA – Maison de jeunes Peterbos Contact: caroline.van.kerckhoven@dbroej.be Tranche d’âge: +16 ans Mission en mots-clés: #émancipation #Epanouissement #Bien-être de l’individu #engagement

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ChambeebieAu printemps 2014, quelques jeunes du club Chambéry conçoivent l’idée de démarrer une société : Chambeebie, un service de babysitting. Via le concept de mini entreprise on peut effectivement développer des animations autres que purement compétitives. Cela permet en outre de travailler à des attitudes, des aptitudes et des connaissances peu mises en valeur à l’école. Pour le démarrage, l’assistance théorique et pratique, ils ont fait appel à l’asbl VLAJO (Vlaamse Jonge Ondernemingen – Jeunes entreprises flamandes).

Le conseil d’entreprise est le cœur de ‘Chambeebie’ et compte 10 jeunes entre 16 et 21 ans assumant chacun une fonction dans le conseil d’entreprise. Il y a deux directrices et trois départements composés chacun d’un responsable et de collaborateurs. Les jeunes composant le conseil d’entreprise n’ont qu’une chose en commun : leur parcours scolaire est chaotique et ils ont doublé au moins une fois. Pour le reste c’est un groupe très diversifié en matière d’orientation scolaire. Pour poser leur candidature au conseil d’entreprise les jeunes ont rédigé un CV et une lettre de motivation. Ensuite ils ont examiné ensemble quelles étaient les tâches nécessaires dans l’entreprise et décidé qui pourraient le mieux accomplir quelle tâche.Le conseil d’entreprise a suivi une formation assurée par le VLAJO et un responsable professionnel du service des jeunes. La tâche principale de l’éducateur de jeunes consistait à

‘traduire’ conceptuellement et méthodiquement la documentation fournie par le VLAJO dans un langage accessible aux jeunes. Pendant les formations, le contenu et le fonctionnement de l’entreprise ont progressivement pris forme. Ils ont ainsi choisi de ne pas remettre aux actionnaires à la fin du cycle les éventuels bénéfices réalisés, faisant de Chambeebie une entreprise sociale.

Afin de pouvoir fournir le service de babysitting, le conseil d’entreprise engagera bientôt d’autres jeunes. Une trentaine de jeunes pourront commencer comme baby-sitter chez Chambeebie à partir de mai 2015. Ce projet permet également de réaliser d’autres objectifs. D’une part, il offrira à des jeunes qui souvent sont sans le sou l’occasion de gagner un peu d’argent et, d’autre part, il répond à un besoin social en aidant les familles bruxelloises et les organisations partenaires à la recherche de baby-sitters. Travaillant à un tarif social, ils pourront aussi atteindre les familles les plus vulnérables. A suivre !!Trois départementsDépartement personnel et assistance techniqueTâche : établir des profils, recruter, sélectionner et assurer le suivi, comment motiver, garder, former. Ils effectuent le lien entre les parents et les jeunes (baby-sitters). Concrètement ils ont réalisé une petite brochure d’information

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pour les parents, une fiche d’inscription pour les parents. Ils réfléchissent sur la manière d’organiser le service, etc.Directrice : IkramCollaborateurs : Momo et Yassin.Département financierTâche : s’occuper des finances. Ils ont d’abord effectué une étude de marché dans la Région bruxelloise. Ensuite ils ont procédé à une fixation des prix sur base du seuil de rentabilité. On compte 8 euros pour la première heure et les prix diminuent progressivement pour les heures suivantes. Il y a également un tarif social s’élevant à maximum 4 euros. Le département financier a ouvert un compte et assure le paiement des jeunes (parents et baby-sitters remplissent ensemble un papier mentionnant l’heure du commencement et de la fin). Le montant tient compte du principe de solidarité. Les parents ‘plus riches’ contribuent pour les parents sans revenus. Les baby-sitters par contre reçoivent toujours la même rémunération.Directrice : SaraCollaborateurs : Chahid, IlyasDépartement commercial et communicationTâche : il fait la promotion du service de babysitting et est responsable de la communication externe.Directrice : YasmienCollaboratrice : FatimaLies : « Il s’agit d’un projet pilote que j’aimerais bien développer et voir copié sur d’autres terrains »Soumia : « J’aime bien Chambeebie parce que je peux y prendre plus de responsabilités. J’apprends beaucoup et le projet resserre les liens entre nous, responsables »Lies : « Je suis tellement fière que mes jeunes aient choisi eux-mêmes pour une entreprise sociale ; cela démontre que nous arrivons à former des citoyens solidaires ! »Lies : « Les compétences que les jeunes peuvent acquérir grâce à ce projet sont très larges et orientées vers l’avenir, même vers le marché du travail »

Fiche Technique Ceci est une initiative de Chambery Contact: lies.verhoeven@dbroej.be Tranche d’âge: +16 ans Mission en mots-clés : #citoyenneté #épanouissement #Champ d’expérience positif #Bien-être de l’individu #émancipation #cohésion sociale #engagements #image meilleure

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Minuut Quartier (filmfestival)Kaléidoscope - images de Bruxelles - par des jeunes BruxelloisC’était déjà la sixième édition. Le festival du cinéma Minuut Quartier 2014 a dressé ses tentes au KVS à Bruxelles, en plein cœur du quartier Chicago. Une collaboration entre D’Broej et System_D, l’autre festival pour jeune cinéma de Bruxelles en pleine croissance.L’initiatrice Caroline explique :« Chaque participant pouvait remettre un petit film de maximum une minute sur le thème « héros » (qui est ton héros ?). Chaque année, nous changeons de thème sachant que les jeunes et les enfants peuvent évoluer dans beaucoup de directions. Le résultat est toujours original et souvent très drôle. Les films nous permettent d’entrevoir – comme à travers une lucarne – comment sont les jeunes Bruxellois. » Le théâtre du KVS était plein à craquer. Remplis de jeunes et d’enfants qu’on n’est pas habitués à rencontrer dans le théâtre flamand : les jeunes des maisons de jeunes de D’Broej et autres semblables. Les petits Rachida, Luminjé, Désiré s’étaient rassemblés dans les lieux pour voir leurs créations : leurs propres

films qu’ils avaient envoyés.Niveau d’énergie et de tension extrême.Lights out.Caroline : « Ces jeunes sont bourrés de talent. Drôle, émouvant, jeune, avec un clin d’œil et un message… Un film ne se réalise pas en un tour de main. Il faut un script, il faut décider ensemble qui prendra quel rôle, chercher les accessoires et puis filmer et monter. Il faut encore les sous-titres. Sans oublier le titre final en envoyer le produit dans le bon format… Chaque enfant et chaque jeune assume sa

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tâche. Tout cela sera à mentionner plus tard dans la rubrique ‘quels sont vos talents’ de leur CV. Respect pour les enfants et les jeunes. Et pour leurs animateurs. »Le festival exhale l’odeur de Bruxelles. Le public est de toutes les couleurs, tous les films sont tournés à Bruxelles, produits par des enfants et des jeunes à l’esprit typiquement bruxellois. Les enfants viennent voir leurs petits chefs-d’œuvre, projetés sur grand écran blanc dans une salle professionnelle. Super, ce son presque dolby qui les accompagne. Aujourd’hui, ils sont devant les projecteurs, ce soir ils ont le droit de briller. Et tout cela devant une salle remplie d’amis et de copains. Il faut profiter du moment. En plus, il y a des prix à gagner. Pas de l’argent, mais chacun reçoit un diplôme avec un commentaire positif et la mention que leur film est remarquable. C’est bien le but que nous recherchons, ainsi que les applaudissements. La touche particulière est la présentation fournie par deux animateurs de D’Broej. Ceux-ci s’en tirent bien. La tâche n’est pas facile : une salle pleine d’enfants et de jeunes, en compétition, assis sur le bord de leur chaise en attente de leur résultat. Ce qui détermine aussi l’atmosphère de la salle, c’est que toutes les personnes présentes ont envoyé un film. Avec le sourire, les deux jeunes animateurs emmènent le public, nerveux, d’un film à l’autre. Un moment qui donne la chair de poule. Jusqu’à l’instant longuement attendu…Avec les compliments du jury.Curieux? https://www.facebook.com/dbroej

Fiche Technique Une initiative de D’Broej Contact: caroline.van.kerckhoven@dbroej.be Age : 6 ans et plus Mission en mots-clés : #Epanouissement #Meilleure image # Champ d’expérience positif

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Molem Capitale 2014Les jeunes de Centrum-West et le Foyer ont composé l’hymne pour Molenbeek et sont partis pendant toute une année en tour comme représentants de leur commune. L’apothéose fut : la représentation sur le podium durant le festival mondial « Couleur Café 2014 ».Quand la commune de Molenbeek a lancé l’appel pour participer à l’hymne de Molenbeek dans le cadre de Molem Capitale (Capitale Culturelle), Hamid et Salih du studio musique de Centrum-West n’ont pas hésité une seconde : c’était notre tasse de thé. Il y a plus que 15 ans que leur studio tout près des Etangs Noirs accompagne des jeunes qui veulent créer et enregistrer de la musique. Des masses d’expérience. Carnet d’adresses : plein.Hamid Riahi : « Par notre expérience nous connaissions l’ampleur de l’aventure et du projet. Très vite on avait un groupe de jeunes prêts à mener le projet jusqu’un bon résultat. Six garçons et filles Molenbeekois liés aux centres de jeunesse Centrum-West et l’action de jeunesse du « De Foyer ».Saleh : «Le premier jalon pour les jeunes c’était le fait d’écrire l’hymne eux-mêmes. Le challenge était d’aller plus loin que les clichés négatifs autour de la commune. Nous voulions un texte qui représentait la commune et les jeunes d’une façon positive : un rayonnement de nos talents et la richesse de la commune.

Les jeunes optaient pour « du cool ». Street crédibilité. Un rapper qui parle de l’amour, c’est un grand pas en avant. Nous voulions comprendre la culture de la rue et au même moment aller un peu plus loin. Le fait d’écrire ensemble fût une expérience très riche.A côté de cela les jeunes recevaient une valise pleine de nouvelles expériences. La soirée d’ouverture à la commune de Molenbeek - le Château du Karreveld - était un bon début fort. CA, c’est du sérieux. La première représentation devant un grand publique. Il y avait beaucoup de feed-back positif et attention de la part de la presse. C’était une source de reconnaissance et de fierté pour beaucoup de nos jeunes. Après, il y avait beaucoup de petites et

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grandes représentations. Une prochaine date importante dans notre agenda fût notre représentation en occasion de la « Fête de la musique ». Pour l’occasion nous avions créé une production totale avec un groupe chantant « live » et une chorégraphie. Quarante jeunes – live – sur un grand podium devant un grand publique. La cerise sur le gâteau était notre performance au Couleur Café. Inoubliable en grand plus au CV des artistes participants.La totalité de l’événement artistique était enrichissant. Le stress avant les représentations, les rencontres sur le podium maar aussi backstage, partager l’espace avec les maires, le premier ministre et des artistes connus. Le réseau de nos maisons de jeunes et des jeunes a plus que doublé. Le fait de participer à Molen-capitale a donné à beaucoup de jeunes des opportunités qu’ils n’auront plus jamais. La chose la plus importante qu’ils puissent peut-être dire, c’est qu’on est là. Cela a donné aux jeunes de la confiance en soi, la possibilité de découvrir leurs capacités et de voir qu’on peut aller loin avec eux.Pour l’image de nos structures se fût un projet très important. Il y avait beaucoup d’attention médiatique pour l’événement Molen-Capitale 2014. Et par intermédiaire de ce projet nous avons pu donner une attention positive à nos centres de jeunesse et aux jeunes-mêmes.Quelle aventure.

Fiche Technique Se fût une initiative de D’Broej – centre de jeunesse Centrum West – 1080 Molenbeek Contact : hamid.riahi@dbroej.be Tranche d’âge : + 16 ans Mission en mots-clés : #épanouissement #Champ d’expérience positif #cohésion sociale #Développement durable #image meilleure

NL – FR Het werkt – Ca MarcheDepuis 2009, des dizaines d’associations de jeunesse francophones et néerlandophones construisent le réseau « Het werkt! Ça marche ! ». Ce qui nous lie : une meilleure politique de Jeunesse à Bruxelles et donner une voix aux jeunes bruxellois au sein du débat public et politique avec une attention spécifique aux jeunes des quartiers. Ensemble avec la FCJMP, D’Broej est employeur du coordonnateur du projet.Bart Van de Ven: “À partir de janvier 2014, notre projet autour l’emploi des jeunes commençait à bien porter ses fruits. En 2013 nous avions organisé un colloque sur la garantie jeunes pour ensuite entamer un processus participatif avec des travailleurs de 1ière ligne. En janvier nous décidèrent alors de bien commencer l’année avec une action médiatisée devant et dans le cabinet du ministre-président Rudi Vervoort afin d’accentuer nos revendications. Ceci a très bien marché. Le soir, nous étions dans le journal de 19h à la VRT. Ensuite, ce processus a incité des débats publics et politiques à travers des cartes blanches et des questions parlementaires autour les jeunes et l’emploi. Nous pouvons dire que – au moins pour la presse néerlandophone – que nous sommes considérés comme une à part entière - mais critique – pour la presse et les acteurs.”Le début de l’année était fort chargé, car en même temps nous organisions une série de 4 débats autour la question des Sanctions Administratives Communales titrées : Le sens et le non-sens des SAC, Le fil rouge de ses débats était la recherche d’alternatives démocratiques pour ce moyen répressif utile à première vue, mais pas vraiment correct juridiquement parlé. Cette série de débats a

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suscité l’élaboration d’un reportage vidéo et un mémorandum qui a été envoyé à toutes les communes bruxelloises. En 2014, le nombre d’amendes SAC a été réduit de moitié en Belgique. Grâce aux protestations au niveau national et des arguments bien valides au niveau juridique, nous remarquons que les communes manipulent cet outil répressif avec plus de prudence.Toujours au début de l’année, nous avons entamé un processus autour des élections. Pour mieux comprendre le paysage politique et les élections européennes, fédérales et régionales, nous avons développé trajet de formation : un « package DIY formation » autour des institutions, les partis politiques et comment voter de façon valide. Cette formation comprend différentes méthodes didactiques, des outils et des manuels prêts à l’emploi pour inciter des intermédiaires (travailleurs sociaux, animateurs, profs) à organiser une formation eux-mêmes. D’autres éléments de ce trajet étaient le jeu « Democracity », construire la ville idéale à travers un apprentissage de processus de décision démocratique. Ensuite, nous avons organisé des visites au parlement bruxellois et à la « Fabrique de la démocratie », une exposition interactive sur l’identité, la diversité et la citoyenneté active (Musée Belvue).Tout cela a abouti à l’événement « Les jeunes Bruxellois font le débat » du 26 avril : 100 jeunes, 40 politiciens, 9 tables rondes et des thèmes comme 5o ans migration,

l’enseignement, les violences policières. L’objectif : donner une opportunité aux jeunes de s’informer sur les programmes des partis et créer un dialogue.Pendant l’été, nous avions invité Phara De Aguirre pour boire un café pour partager notre expertise sur les jeunes et l’emploi. Qui sont les jeunes derrière les chiffres alarmants ? Sensibiliser le grand public autour cette question pourrait vraiment faire bouger les choses. Il y a quelque temps, l’équipe de Panorama nous a contactés pour dire qu’ils oseraient le saut. Les membres de notre réseau aident l’équipe avec le research et le casting. Ceci pourrait devenir un reportage important.À la fin de 2014 il y avait quelques belles occasions pour organiser des activités de participation de jeunes : la crise sociale et les grèves et autres protestations. Nous avons organisé un moment d’info autour la crise, les mesures du gouvernement et les grèves pour faire le tour de vélo des piquets de grève pour jeunes, animateurs et parents, 2 jours après. Le fil rouge à travers de ces initiatives était les questions : c’est quoi en faite « la crise » ?; Pour il y des protestations et des grèves un peu partout en Belgique ?; Manifester et faire la grève, est-ce que ça change quelque chose ? Qu’est-ce que je peux faire moi-même ? Nous avons fait participer plus que 100 participants.In fine, nous avons entamer un processus autour l’accessibilité du sport à Bruxelles. L’objectif de ce projet est de créer un mouvement, une dynamique en impliquant un maximum de partenaires associatifs et autres, autour la question de l’accessibilité du sport à Bruxelles. Nous voulons mettre ce thème sur l’agenda public et politique tout en impliquant nos jeunes. Dimanche 2 mai nous

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organisons notre premier fait d’armes : une journée plein d’initiations sportives de qualité. Acrobatie, Freerunning, Jiu Jitsu, Capoeira, Boks, Worstelen, Futsal, Zwemmen voor meisjes, Atletiek, Muurklimmen, Straat-tennis, Gewichtheffen, Basket, Panasoccer,... sur la place Communale de Molenbeek. Comme point d’orgue de la journée, nous organisons une flashmob dans l’espace public. C’est le début d’une plateforme régionale autour la question de l’accessibilité de l’offre sportive. Une 15 d’organisations sportives et de jeunesse fait partie de cette plateforme.NL-Fr-Het werkt – ca Marche werkt samen en is gesteund door:Het werkt ! Ca marche collabore avec et est soutenu par :ABVV-jongeren-Brussel, ACV-Brussel, ACV-jongeren, Amo Le Toucan, L’Amo Rythme, Amo Samarcande, Bij ons – chez nous, Comac, Conseil de la Jeunesse, Curieus Brussel, D’Broej , FGTB-Jeunesse Bruxelles, Federatie Mondiale Democratische Organisaties, HoedGekruid vzw, Internationaal Comité, JES, Kinderrrechtencoaltie Vlaanderen, Masereelfonds, Samenlevingsopbouw Brussel, SOS Jeunes-Quartier Libre AMO 24h/24, Traces de Rue, Woningen123logements, Mission locale Saint-Gilles, Bouillon de Cultures, MJ Action Josaphat, Jeunes CSC, Conseil de la Jeunesse, D’Broej, FCJMP , FreezBe, CGSLB, Groep Intro, EmergenceXL, KAJ, Buurtsport, AMO SOS Jeunes, Action Josaphat, KAJ, Jeunes CSC,...

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Outreaching Depuis mars 2015, la maison de jeunes MIKS a pu engager un travailleur de rue dans le cadre du «contrat de quartier Bockstael». Nous avons choisi pour faire un travail de ‘outreaching’: càd quelqu’un qui essaie d’établir le contact avec des jeunes dans les parcs, les gares etc… Dorien: «Ce projet nous permet de rendre notre travail encore plus accessible. Evidemment, les portes de nos maisons de jeunes sont ouvertes, mail il existent toujours des freins pour un certain nombre de jeunes. Notre travail de ‘outreaching’ nous permettra de rentrer en contact avec les jeunes qui ne connaissent pas encore le chemin vers notre maison de jeunes.» Avant, MIKS recevaient surtout les jeunes qui prennent eux-mêmes l’initiative de s’inscrire. Ce qui est parfois difficile pour les plus faibles. Nous voulons élargir notre public cible, en allant les chercher dans le quartier, là où ils

se trouvent. On veut encore mieux s’encrer dans le quartier et devenir une maison de jeunes que tout le monde connaît. C’est un processus difficile, où il faut gagner la confiance des jeunes et être prêt à adapter notre programmation aux besoins réels, la culture, les normes et valeurs de ton (nouveau) groupe cible. Même si l’année 2014 n’était que le début de ce projet (du contrat de quartier), MIKS a déjà obtenu des résultats remarquables. Déjà 35 jeunes de +15 ans ont trouvé le chemin vers notre maison de jeunes, et nous avons des contacts réguliers avec encore 30 autres jeunes. Deux jours par semaine nous organisons des ateliers ouverts spécialement pour eux. Dorien: «Nous faisons des ateliers sportifs, car nous savons que le sport est important pour eux et qu’en même temps souvent inaccessible pour des jeunes à Bruxelles. Le vendredi, nous organisons un accueil pour les jeunes qui ne viennent pas (encore) aux ateliers plus fixes. Nous avons aussi offerts plusieurs formations: comment écrire un CV, comment se présenter pour un travail, quels sont tes talents et qualités… Le projet terminera début 2017. Nous espérons avoir réalisé une réelle implantation à ce moment-là, pour que le résultat dure. Ce qui est beau actuellement, c’est que nous voyons une nouvelle diversité qui s’installe dans notre maison de jeunes.

Fiche Technique Ceci est une initiative de MIKS – 1000 Bruxelles Contact: dorien.ackermans@dbroej.be Tranche d’âge: +14 ans Mission en mots-clés : #épanouissement #Un lieu d’expérimentation #s’approprier la maison de jeunes

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Un plaidoyer pour un travail de jeunesse lent «Des âmes similaires se trouvent et collaborent à un modèle de société urbain». Pendant le mois d’août, le Brussels Boxing Academie, Ecole de Cirque Zonder Handen et la maison de jeunes Chicago partaient pour 10 jours au camp vers la fin du monde: Sommetonne près de Virton. Pour y pratiquer le «travail de jeunesse lent». Ce fût un expérience unique, un moment clef. Bie témoigne: «Ce camp était un camp Zinneke sur place. Nous avions des participants venant de tout les horizons: des jeunes du quartier Chicago, des enfants de l’école de cirque Zonder Handen, blancs, noirs, classe moyenne et enfants de familles en précarité, des enfants avec handicap, jeunes et âgés, des jeunes exclus .... Tout sortes de Bruxellois imaginables. Ce mélange constituait un défi, mais le genre de défi que j’aime bien prendre. Même si il me faisait peur J. Le camp était encadré par un grand groupe de bénévoles, du jeune lycéen de 15 ans à l’adulte de 48 ans et sans-papiers. Et comme c’est souvent le cas, le trajet de préparation du camp était aussi important que le camp-

même. Pendant la réflection, la préparation et le démontage, on développe une collaboration, les distribution de responsabilités, on apprend à se soutenir, avoir confiance, lâcher prise, ... C’est avec ce groupe de personnes qu’on peut créer une dynamique qui peut servir d’exemple. «Pendant ce camp, j’ai compris quelle société je veux. Je voyais des petits enfants jouer ensemble en toute diversité. Les jeunes s’occupaient spontanément des petits. Nous triions nos déchets, et nous avons construit nous-mêmes nos toilettes. Dont on apportait les déchets aux champs avoisinants. Chaque jour, les participants choisissaient leurs

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activités: traîner était possible, mais il y avait plus l’envie de prendre des défis. Les enfants pauvres de la grande ville vivaient pendant une semaine au milieu des champs. Quand nos petites tentes ne supportaient plus la pluie, on dormait tous ensemble sous le grand chapiteau cirque. Pas de maison à l’horizon.» C’est notre société de rêve: mélangé, juste, en recherche. Tout le monde s’occupe de tout le monde. Là, au vert, en essayant de se comprendre.

Fiche Technique Ceci est une initiative de Chicago Contact: biogéochimie Tranche d’âge: + ans Mission en mots-clés : #épanouissement #meilleur image #champ d’expérience positif #cohésion sociale #développement durable #citoyenneté #bien-être de l’individu

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Devoir de mémoireImagine que la Belgique joue contre le Maroc, quelle équipe tu supporteras alors ? Tout a commencé avec cette simple question d’un animateur lorsque les jeunes regardait un match à la maison de jeunes. La discussion qui s’en suivit a amené les jeunes à réaliser un projet d’identité sur le thème de 50 ans d’immigration. Le projet a duré 2 ans. Avec une dizaine de jeunes, la maison de jeunes VMJ-AJM a retracé leurs racines. Beaucoup de jeunes ne connaissent pas très bien leurs origines. Leurs parents sont souvent nés en Belgique, et leur origine d’immigré constitue plus souvent un obstacle qu’une plus-value. «Que vous dit la date du 17 février ?»Les jeunes de l’AJM ont interrogé des gens dans la rue sur la connaissance de l’immigration marocaine et turque. En collaboration avec le centre Vaartkapoen, nous avons lancé les «Salons Souvenir», où des jeunes peuvent s’imprégner de témoignages de la première génération d’immigrés. En même temps, nous avons eu des rencontres avec des étudiants d’école supérieure sur les obstacles que nous rencontrons dans l’enseignement supérieur. Ou encore nous avons regardé de

façon scientifique l’immigration. On se demande combien de cours d’histoire enseignent sur les milliers de soldats africains qui se sont battus de nos cotés pendant la deuxième guerre mondiale ? Notre maison de jeunes s’est rendu à Gembloux pour la commémoration officielle, nous avons rendu hommage à l’endroit où les soldats européens et africains se battaient côte à côte. Et nous nous disions que «peut-être on a quand-même joué un rôle important pour l’Europe». Le découverte suivante était la visite de l’Institut du Monde Arabe’ à Paris. Les jeunes y ont vu l’apport du monde arabe dans le développement des civilisations, et ils étaient très impressionnés par l’appréciation que le musée montre pour le monde arabe et l’histoire. En Andalousie, nous avons constaté que des cultures et religions différentes peuvent vivre ensemble en harmonie, sans devoir être en confrontation. Au Marco, les jeunes ont visité le village natal de leurs grand-parents, et ils ont appris pourquoi ceux-ci ont pris la route pour la Belgique. Mohamed Bougeurra: «Mes grand-parents avaient plus de courage que moi. Je n’aurais jamais pu faire ce qu’ils ont réalisé». Il y a aussi des grandes différences avec maintenant: ils ne savaient pas lire ni écrire, mais ils ont trouvé du travail. Personnellement, j’étudie mais même avec

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mon diplôme j’ai peu de chances de trouver un travail». Ali : ‘les jeunes sont plus forts grâce au projet. Ils ont aussi retrouvé la motivation pour l’école. Ils ont creusé l’histoire dans la recherche de leurs racines. Ils connaissent les raisons de l’émigration et ils sont fiers d’être Belge avec des origines différentes mais précieuses. Le projet n’est pas fini. Les jeunes veulent partager leurs découvertes avec les autres. En 2015 nous organiserons une grand fête pour clôturer l’année jubilé. Et à partir de cette maintenant, nous irons à Gembloux chaque année. Tout comme rentrer dans un musée, quand le respect pour l’art te rend muet, le respect pour nos grand-parents rend nos jeunes muets. Sur www.dbroej.be, se trouvent des vidéo-reportages du projet. Ainsi que sur la page facebook «devoir de mémoire».

Fiche Technique Ceci est une initiative de AJM-VMJ / 1080 Bruxelles Contact: ali.moustatine@dbroej.be Participants : +15 ans Mission en mots-cles: #citoyenneté #épanouissement #la prise de conscience # le bien-être de l’individu # émancipation # cohésion sociale # image meilleure

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Avant, il y avait des chevaux ici, et maintenant nous fabriquons notre propre version de Tomorrowland. Notre camping héberge une soixantaine de personnes entre 8 et 88 ans. Filles et garçons, de tout les coins de Bruxelles et le monde, avec ou sans expérience de camping, avec ou sans sac de couchage chaud. La communication se fait en néerlandais, français, arabe, espagnol et un langage des signes pour Guy-Claude qui est malentendant.Il y a des divas qui ne veulent pas manger à des heures fixes et qui veulent se promener avec une lampe de poche, même en journée. Il y a des petits voyous qui ne veulent pas se laver. On applique donc bien du savon à notre glissoire d’eau. J’avais peur que ce camp serait un cauchemar logistique et interculturel. Et que le dentifrice ayurvédique a un gout dégueulasse.

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les éQuIpes De D’Broej eT leurs Bénévoles en 2014VMJ: Ali, Lana, Hazedin, Yann, Mohamed, Safuan en de vrijwilligers Siham, Gislam, Soufiane, Nathalie, Caroline, Gert, Abdeljabbar, Mohamed, Mohamed-Amine, Yvan, Hadnane, Nawal, Nawfal, Hassan K, Mohamed KH, Rachid, Yassine, Ilyas, Karim, Malika, Zohra, Chaimae, Nora, Hajar, Medina, Badredine, Abdellah, Anissa, Brahim, Chaib, Faiza, Farid, Hakim, Hamza, Hassan A, Jihane, Karim, Mathias, Mohamed B, Nabil, Najim, Omar

Miks: Pieter, Nils, Melanie, Dorien, Ellen en de vrijwilligers Ljumnije, Adviye, Lamia, Chaima, Omaima, Isam, Sabri, Meryem

Chambery: Johanna, Serge, Lies, Amina, Wouter en de vrijwilligers Soumia, Clio, Géhan, Mostapha, Ikram, Fatima, Chahid, Sarah, Yousra, Yasmine, Ilias, Mehdi, Celia, Damien, Yassine, Kaat, Imane S., Mohammad, Sador, Marie-Diane, Brenny, Yousra S., Saliha, Serath, William, Kawtar, Lamya, Kaoutar, Arnaud, Fran, Renée, Marlies, Imane, Lut, Lore, Wiebe, Nicky, Stefaan, Sven.

Ratatouille: Sanaa, Ismael, Lies, Katrien en de vrijwilligers Sabria, Camelia, Awatif, Salma, Sammah, Moulay, Romaina, Assia, Sélin, Duygu, Jawad, Ahlam, OUssama, Shana, Naomi, Sanaa, Hafida

Chicago: Vanessa, Hanan, Pablo, Julien, Miet, Jorine, Bie, Céline, Mikheil en de vrijwilligers Mustapha, Ismail, Nisrine, Loubna, Anas, Ismail, Yasmine, Yousra, Ichraf, Oussama, Saloua, Adil, Dominique, Yassine, Akbar, Edward, Abdel, Lukas, Ismael, Ali, Brahim, Meester Jan, Marijke, Lars, Bram, Marcel, Yvan, Paul, Zakaria, Anaïs, Najet, Eva, Tineilias

Centrum West: Abdel, Marc, Frank, Bart, Bieke, Emilie, Salih, Karima, Sophia, Hamid en de vrijwilligers Reda, Amine, Mohamed, Assia, Samia, Kobena, Adil, Achraf, Camille, Yamina, Faisal, Yassine, Mehdi, Soufiane, Jalel, Aline, Sephora, Ackeem, Bart, Djimi, Annelien

Peterbos: Reda, Younnes, Bakr, Martin, Khalid, Sarah en de vrijwilligers Ibtisam, Iman, Sarah, Abouya, Redouane, Yousef, Fabrice, Younes

BBA : Mohamed, Tom, Mohamed, Anas en de vrijwilligers Michael, Olivier, Marjan, Ahmed, Najat, Lina, Ismael, Youssef, Abdeslan, Ayoub, Brahim, Anas, Jean, Malick, Aliev Omar, Islam Bersanov, Filip Civrar, Vasile, Joke Coopman, Ilias El Asri, Robert Osmani, Ismail, Imad El Yanaoui, jocelyne

Centraal : Caroline, Brahim, Touria, Karen, Marijke, Martine, Songül, Stijn, Marie, Bruno, Inge, Dimi, Han, Lies, Bart

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Les organisations partenaires de d’Broej (en sachant que cette liste ne peut pas être complète – nos excuses)JES groep IntroSamenlevingsopbouwgood planetLassoLa Clesdaniël AlliëtWelzijnszorgBuurthuis ChambéryAmbrassadeCitizenneKrasUit De MargeVaartkapoenBadje asblPlatform SamenlevingDe SchakelMuntpuntAksent vzwJong vzwbuurtsport BrusselBrucovoKVSCultureghemHUB- OdiseeBrukselliveBrussels academyBKOTracéNeerhofJhobDemosMet-xHuis voor gezondheidroodebeek centrumBonRojmBronksFebioBuurthuis BonnevieNota Bene De Markten Beursschouwburg

WMKJ FoyerIntegrale Jeugdhulp BrusselChiro BrusselVlaamse ScholierenkoepelOCBVUBMaks vzwKoerdisch BureauKras GIGOSCMGJIDEA BruxitizenA Place To LiveTime OutBX BrusselsKAJKureghemnetMaison de Jeunes La J asblGemeenschappelijke Gemeenschaps CommissieVGC JeugdraadLouis Paul Boon StichtingBrussels Observatorium in het Brussels ParlementZinnemaKVSSyntra BrusselFire GymAtlantisChiroScouts & gidsen VlaanderenScouts MolenbeekBaboesGeneeskunde voor het Volk MolenbeekDe BrugBrede SchoolRegenboogjeLutgardisschoolMaalbeekBieb EtterbeekKoninklijk Atheneum EtterbeekDienst Internationale Solidariteit

BabbelkotCultuurbeleidscoordinatorenCLBCentrum Voor Creatief leren Dilbeek CAW Mozaïek Déclick ABPM cinéma Incha’allah LOPLeerrechtIntegrale JeugdhulpverleningOverleg ClientvertegenwoordigersJEEPUnicef Brusselse WelzijnsRaad Femma SOS JeunesOCMW’sPolitieBrussels platform onderwijsHOPONsteunpunt Cultuursensitieve ZorgFilemonKlein KasteeltjeCircus Zonder HandenKleurdoosVaderwerking CameliaCVOTekenacademieHet AnkerCPAS BéguinageToucan asblToucan AMOKVSArthisLa CentraleLINKSt AndréBrusurfFestival MimounaFédération Belge d’Improvisation AmateurBambou VertCycloKunstenfestival des Arts

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Zinneke ParadeInterpôleLa Maison des Cultures/Huis van CulturenKoninklijk Atheneum BrusselDe Verenigde VerenigingenDemocratiefabriekFietsersbondBRIKKinderoverleg LakenNekkersdalAntenne Wijkcontact LakenGemeentelijke Cultuur- en JeugddienstenArc-en-CielFoyergemeenschapscentrum MaritiemMolenbeek SportLigue Francophone de Football en SalleLongfeng Sanda AcademyMaks vzwDienstencentrum RandstadSEMJAFroit des JeunesSolidarité SavoirInfor JeunesBabel FestivalFabotaJNMChiro JijippekeIBO Verliefde WolkR&MSint-Albertschool MolenbeekCampus Nieuwland: LenteschoolPlein Open AirJeugdhuis GeraardsbergenUltima VezPlanetarium,Margritte MuseumSchool Herk de Stad

CrefiSpeelpleinen gemeente MolenbeekDe Ressort GeraardsbergenKinderboerderij Diggie BrakelBSGO De Buurtzwemclub Atlantis BrusselCoördinatie Brabant GroenTara-artskunsthumaniora Sint-Lukas BrusselDe KriekelaarIBO KIKTen Noeyvzw WijkpartenariaatEquipe 58Espace Senghor Le PivotSamarcandeMJ La ClefCohésion Sociale EtterbeekHabitat et rénovationCEDASJeunesse MolenbeekSpelotheekCEF Comité d’Elèves FrancophonesAPED OVDSIdes NicaiseNota BeneAMO Le ToucanJoelle CarpentierBRAVVOGRACQCyclo operativaPro véloAction JosaphatAMO Neder Over HeembeekComèteAMO Schaerbeekl’Aile asbl

Prévention EtterbeekSolidarcitéDon BoscoMJ 88Avicenne AnderlechtMJ CopainvilleMJ AntiridesMJ l’AvenirCentre Bruxellois d’ActionInser’ActionINTERPOLEL’AVICENNEL’OrangerMJ C. M. F.COLLECTIF RECHERCHE ET EXPRESSION CONSEIL JEUNESSE ET DEVELOPPEMENT ENTRAIDE ET AMITIE FEDERATION DES ETUDIANTS ET ETDIANTES FRANCOPHONES JEUNES C. S. C JEUNE ET CITOYEN JEUNESSE OUVRIERE CHRETIENNE RESEAU DES NON CONFEDERES ASBL MAISON DES JEUNES D’ETTERBEEKBouillon des culturesMJ «La Cité des JeunesLATITUDE JEUNESCLUB des MarollesLES SCOUTS MOUVEMENT DES JEUNES SOCIALISTES JEUNESSES SYNDICALES F. G. T. B.Sociale huisvestingsmaatschappijk AssamLa FonderieChicago 1000AverroèsLa J

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