Upload
others
View
2
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
1
JANVIER
2017
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple - Un But - Une Foi
MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET
DU DEVELOPPEMENT DURABLE
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCE (RAP) 2016
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
2
TABLE DES MATIERES
SIGLES ET ACRONYMES ........................................................................................................................ 4
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................ 6
LISTE DES GRAPHIQUES ....................................................................................................................... 8
RESUME EXECUTIF ................................................................................................................................ 9
I. INTRODUCTION ..................................................................................................................... ………. 11
I.1 Mission…………………………………………………………………………………………………. 12
I.2 Vision…………………………………………………………………………………………………... 12
I.3 Valeurs…………………………………………………………………………………………………. 12
I.4 Organisation……………………………………………………………………………………………. 12
II. RESULTATS DE L’EXECUTION TECHNIQUE DE L’EXERCICE 2016 ................................... 13
II.1 Objectif spécifique 1 : Réduire la dégradation de l’environnement et des ressources naturelles, les effets
néfastes du changement climatique et la perte de biodiversité……………………………………………...13
II.1.1 Programme 1 : Lutte contre la déforestation et la dégradation des terres………………………….13
II.1.2 Programme 2 : Conservation de la biodiversité et gestion des aires protégées……………………26
II.1.3 Programme 3 : Lutte contre les pollutions, nuisances et les effets néfastes des changements
climatiques………………………………………………………………………………………………..35
II.2 Objectif spécifique 2 : Intégrer les principes du développement durable dans les politiques publiques, la
gestion du cadre de vie, la promotion de moyens d’existences, la résilience des groupes vulnérables et les
modes de production et de consommation…………………………………………………………………. 45
II.2.1 Programme 4 : Pilotage, coordination, soutien aux services, amélioration des connaissances et
promotion du développement durable……………………………………………………………………45
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
3
II.3 Autres activités menées…………………………………………………………………………………58
III. ETATS DE L’EXECUTION BUDGETAIRE DE L’EXERCICE 2016 ........................................... 60
III.1 Présentation générale du Budget alloué au Ministère pour l’exercice 2016………………………… 60
III.2 Situation de l’exécution budgétaire……………………………………………………………………64
III.3 Exécution technique et exécution budgétaire………………………………………………………… 68
IV. CONCLUSION PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS .................................................... 69
VI. ANNEXES .......................................................................................................................................... 72
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
4
SIGLES ET ACRONYMES
AFTU : Association pour le Financement des Transports Urbains ANB : Agence nationale de la Biosécurité
ANEV : Agence nationale des Eco – Villages ANGMV : Agence nationale de la Grande Muraille Verte AP : Aires protégées
CEFE : Centre d’Education et de Formation environnementales
(Ex Cellule d’Education et de Formation environnementales)
CESE : Conseil économique, social et environnemental
CGQA : Centre de Gestion de la Qualité de l’Air
CGUE : Centre de gestion des urgences environnementales
CNIS/GDT
CONACILSS
: Cadre national d’Investissement en matière de Gestion durable des Terres
: Comité National inter-états de lutte contre la sécheresse dans le sahel
CSE : Centre de Suivi Ecologique
DAMCP : Direction des Aires Marines Communautaires protégées
DEEC : Direction de l’Environnement et des Etablissements classés
DEFCCS : Direction des Eaux, Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols
DD : Développement durable
DPN : Direction des Parcs nationaux
DFVP : Direction des Financements verts et du Partenariat
DPVE
DPPD
: Direction de la Planification et de la Veille environnementale
: Document de Programmation Pluri – annuelle des Dépenses
EE : Education environnementale
ERN : Environnement et Ressources naturelles
FC : Forêt classée
GAR : Gestion axée sur les résultats
GDT : Gestion durable des Terres
GRNE : Gestion des Ressources naturelles et de l’Environnement
IFAN : Institut fondamental d'Afrique noire
IMET : Integrated Management Effectiveness Tool
ICPE : Installation classée pour la Protection de l'Environnement
IUPA : Institut universitaire de Pêche et Aquaculture
LPSEDD : Lettre de Politique du Secteur de l’Environnement et du Développement durable
LPSERN : Lettre de Politique Sectorielle de l’Environnement et des Ressources Naturelles
MDP : Mécanisme de développement propre
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
5
MEDD
OCB
: Ministère de l’Environnement et du Développement Durable
: Organisation Communautaire de Base
PADEC
PAG
: Projet d’Appui au Développement Economique de la Casamance
: Plan d’Aménagement et de Gestion
PAP
PG
PIGRNMFD
: Projet annuel de Performance
: Plan de Gestion
: Projet Intégré de Gestion des Ressources Naturelles du Massif du Fouta Djallon
PNDS
PNIM
: Parc national du Delta du Saloum
: Parc National des îles de la Madeleine
PNLB : Parc National de la Langue de Barbarie
PNNK : Parc National du Niokolo Koba
PNUD : Programme des Nations unies pour le Développement
PNZH : Politique nationale de Gestion des Zones humides
PRCA
PRPF
PROGEDE
PRGTE
PRODEMUD
: Programme de Renforcement et de Consolidation des Acquis
: Projet de Relance des produits forestiers
: Projet de Gestion durable et participative des Energies traditionnelles et de substitution
: Projet de Renforcement de la Gestion des Terres et des Ecosystèmes des Niayes
et de la Casamance dans un contexte de changement climatique
: Projet de gestion écologiquement rationnelle des déchets municipaux et des déchets dangereux pour réduire les émissions de polluants organiques persistant
SGAMP : Stratégie nationale de Gestion des Aires marines protégées
SNDD : Stratégie nationale de Développement durable
SPNAB : Stratégie et Plan national d’Action pour la Biodiversité
UCAD : Université Cheikh-Anta-Diop
UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
6
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Situation d'exécution des activités de lutte contre les feux de brousse ............................ 14
Tableau 2 : Résultats des activités de lutte contre les feux de brousse ............................................... 15
Tableau 3 : Situation d'exécution des activités d'aménagement de forêts et réserves ........................ 17
Tableau 4 : Liste des forêts aménagées ............................................................................................... 18
Tableau 5 : Répartition des possibilités de charbon de bois par région .............................................. 18
Tableau 6 : Répartition des possibilités de charbon entre producteurs locaux et externes ................. 19
Tableau 7 : Situation de l’exploitation du charbon de bois ................................................................ 20
Tableau 8 : Situation des recettes forestières ...................................................................................... 21
Tableau 9 : Situation d'exécution des activités de reconstitution du couvert végétal ......................... 22
Tableau 10 : Contribution des structures en matière de reconstitution du couvert végétal ................ 22
Tableau 11 : Situation d'exécution des activités de récupération de terres dégradées ........................ 23
Tableau 12 : Situation d'exécution des superficies de terres forestières sous gestion durable ........... 24
Tableau 13 : Situation d'exécution des actions du programme 1 ........................................................ 25
Tableau 14 : Situation d'exécution des activités de gestion des aires protégées et zones humides .... 26
Tableau 15 : Situation d'exécution des activités de gestion du potentiel faunique ............................. 29
Tableau 16 : Situation d'exécution des activités pour l'amélioration de la gestion de la biosécurité . 33
Tableau 17 : Situation d'exécution technique du programme 2 .......................................................... 35
Tableau 18 : Situation d'exécution des activités en matière de contrôle de l’effectivité de la prise en
compte de l’environnement dans les activités socio-économiques..................................................... 36
Tableau 19 : Récapitulatif de la situation de la validation des rapports d’Etude d’Impact
Environnemental et social en 2016 par secteur ................................................................................... 39
Tableau 20 : Situation des activités de lutte contre les changements climatiques .............................. 41
Tableau 21 : Niveau de réalisation technique du programme 3 .......................................................... 43
Tableau 22 : Niveau de performance de l'objectif n° 1 ....................................................................... 44
Tableau 23 : Niveau de réalisation des activités liées à l’amélioration de la base de connaissance de
l’environnement .................................................................................................................................. 46
Tableau 24 : Niveau de réalisation des activités liées à l'amélioration du cadre administratif,
institutionnel et juridique .................................................................................................................... 51
Tableau 25 : Situation d’exécution des activités d'Information, Communication et Education
environnementales .............................................................................................................................. 52
Tableau 26 : Situation d’exécution des activités de promotion de l’économie verte du partenariat
public privé et du développement durable .......................................................................................... 53
Tableau 27 : Niveau de réalisation des actions du programme 4 ....................................................... 55
Tableau 28 : Niveau de réalisation des programmes du MEDD ........................................................ 56
Tableau 29 : Répartition du budget par type de financement ............................................................. 60
Tableau 30 : Répartition du budget par titre de dépenses ................................................................... 61
Tableau 31 : Répartition des ressources externes par programme ...................................................... 61
Tableau 32 : Répartition du budget par programme ........................................................................... 62
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
7
Tableau 33 : Exécution budgétaire par programme ............................................................................ 65
Tableau 34 : Exécution budgétaire par programme des ressources internes ...................................... 66
Tableau 35 : Exécution budgétaire par programme des ressources externes ...................................... 66
Tableau 36 : Dispositif technique et institutionnel du MEDD ........................................................... 73
Tableau 37 : Méthode de calcul de la performance des programmes ................................................. 75
Tableau 38 : Méthode de calcul de la performance du MEDD .......................................................... 76
Tableau 39 : Indicateurs ODD retenus pour le MEDD ....................................................................... 78
Tableau 40 : Liste des forêts aménagées et possibilités en bois énergie en 2016. .............................. 89
Tableau 41 : Situation des organismes exploitant le bois d'artisanat à usage de sculpture .............. 104
Tableau 42 : Situation de l’exploitation du bois d’artisanat à usage de sculpture ............................ 104
1Tableau 43 : Situation de l'exploitation du bois d'artisanat à usage de menuiserie ........................ 105
Tableau 44 : Situation de l'exploitation du bois d'œuvre ................................................................. 105
Tableau 45 : Situation de l'exploitation des panneaux de crinting par région .................................. 105
Tableau 46 : Situation de l'exploitation des tiges de bambou par région ......................................... 106
Tableau 47 : Situation de l'exploitation des palmiers et rôniers morts par région ............................ 106
Tableau 48 : Situation de l'exploitation des pirogues par région ...................................................... 106
Tableau 49 : Situation des sites et AMP gérées par la DAMCP ....................................................... 107
Tableau 50 : Réseau des aires protégées gérées par la DPN............................................................. 108
Tableau 51 : Production de plants par type de pépinière .................................................................. 111
Tableau 52 : Situation des plantations massives ............................................................................... 112
Tableau 53 : Situation des plantations linéaires ................................................................................ 113
Tableau 54 : Situation des plantations de conservation et de restauration ....................................... 114
Tableau 55 : Réalisations d’activités de suivi écologique, de surveillance et d’aménagement dans les
parcs et réserves ................................................................................................................................ 115
Tableau 56 : Réalisations d'activités d'aménagement, de surveillance, d'évaluation, d'équipement et
de formation dans les AMP............................................................................................................... 119
Tableau 57 : Liste des espèces emblématiques et ou menacées à suivre .......................................... 121
Tableau 58 : Liste d’espèces de grande et moyenne faune menacée à suivre : ................................ 124
Tableau 59 : Etat des lieux du secteur d’orpaillage .......................................................................... 127
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
8
LISTE DES GRAPHIQUES
Figure 1: Nombre cas et superficies brûlées par région ..................................................................... 16
Figure 2 : Nombre de cas et de superficies brûlées sur les dix dernières années ............................... 17
Figure 3 : Illustration de la répartition des possibilités ....................................................................... 19
Figure 4 : Comparaison du taux d'exécution des possibilités de charbon des locaux et externes ...... 20
Figure 5 : Performance technique du programme 1 au cours des trois dernières années ................... 25
Figure 6 : Evolution des effectifs par zone et au niveau national entre 2013 et 2016 ........................ 30
Figure 7 : Evolution des effectifs des gazelles réintroduites à la RSFG et à la RFFN ....................... 31
Figure 8 : Performance technique du programme 2 au cours des trois dernières années ................... 35
Figure 9 : Performance technique du programme 2 au cours des trois dernières années ................... 44
Figure 10 : Stations de mesure de la qualité de l’air ........................................................................... 48
Figure 11 : Evolution de la qualité de l’air à Dakar ............................................................................ 49
Figure 12 : Performance du programme 4 au courant des trois dernières années .............................. 55
Figure 13 : Performances techniques du MEDD ................................................................................ 57
Figure 14 : Répartition des ressources entre les programmes et les deux objectifs stratégiques ........ 63
Figure 15 : Répartition des ressources internes par programme entre 2015 et 2016 .......................... 64
Figure 16 : Exécution budgétaire par programme .............................................................................. 65
Figure 17 : Performances techniques et budgétaire par programme................................................... 68
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
9
RESUME EXECUTIF
Le présent rapport dresse le bilan de l’exécution du Projet Annuel de Performance 2016 du MEDD
qui a coïncidé avec la première année de mise en œuvre de la Lettre de Politique du Secteur de
l’Environnement et du Développement durable (LPSEDD). Les résultats enregistrés pour cette année
montrent un progrès des performances par rapport à 2015. En effet, avec un taux de liquidation de
81% et de 82,8%, si on exclut les informations non disponibles sur l'exécution de ressources
extérieures, le niveau d’exécution technique du Département s’établit à 83% contre 82% en 2015.
Les réalisations témoignent des efforts consentis par le MEDD pour atteindre les objectifs fixés dans
la lettre de politique du secteur de l’environnement et du développement durable. Ainsi, l’objectif
spécifique 1 (Réduire la dégradation de l’environnement et des ressources naturelles, les effets
néfastes du changement climatique et la perte de biodiversité) regroupant le programme 1 (lutte
contre la déforestation et la dégradation des terres), le programme 2 (conservation de la
biodiversité et gestion des aires protégées) et le programme 3 (lutte contre les pollutions, les
nuisances et les effets néfastes des changements climatiques), a été atteint avec une performance
technique de 79% pour une exécution budgétaire de 78% et de 81% si on exclut les informations non
disponibles sur l'exécution de ressources extérieures des programme 1 et 3 (le programme 2 ne
dispose pas de ressources externes). Concernant les cibles de l’objectif spécifique 2 (Intégrer les
principes du développement durable dans les politiques publiques, la gestion du cadre de vie, la
promotion de moyens d’existences, la résilience des groupes vulnérables et les modes de production
et de consommation), elles ont été atteintes à 92% avec une exécution budgétaire en termes de
liquidation de 95%. Cet objectif spécifique contient uniquement le programme 4 (Pilotage,
coordination, soutien aux services, amélioration des connaissances et promotion du développement
durable).
Globalement, au plan technique, sur les 59 cibles prévues, 45 sont entièrement réalisées, 08
partiellement réalisées et 06 non réalisées. Comparativement à 2015, les programmes 1 et 3 ont
connu des progressions. En effet, la performance du programme 1 est passée de 63% à 66%, soit un
progrès de trois (03) points et pour le programme 3 de 75% à 85%, soit un progrès de dix (10)
points. Tandis que pour les programmes 2 et 4, on note une baisse relative des performances,
passant ainsi chacun de 100% à 92%, soit un recul de huit (08) points pour ces deux programmes.
Des résultats satisfaisants sont obtenus dans le cadre de l’aménagement et l’exploitation forestière et
de la restauration de terres dégradées. De même dans la conservation de la biodiversité et la gestion
des zones humides notamment au niveau de la gestion des aires protégées, de la gestion du potentiel
faunique et de l’amélioration de la biosécurité, les résultats sont appréciables. Des efforts notables
ont été aussi notés dans la prise en compte de l’environnement dans les activités socio-économiques
et la lutte contre les changements climatiques.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
10
Concernant l’amélioration de la base de connaissances sur l’environnement, la promotion de
l’économie verte, du partenariat public privé et du développement durable, l’information, la
communication et l’éducation environnementales des résultats importants sont enregistrés cette
année.
Par contre, les objectifs de lutte contre les feux de brousse et de reconstitution du couvert végétal ne
sont pas atteints. Des efforts considérables devront être faits dans ce sens afin de réduire le nombre
de cas de feux et les superficies brûlées mais aussi de parvenir à un ratio reboisement déboisement
supérieur à 1. En outre, le suivi de la qualité des effluents gazeux n’a pu être effectué faute
d’équipements de mesure.
Les résultats techniques restent globalement très appréciables. Toutefois, en plus des défis à relever
cités ci-dessus, des efforts devront être faits pour l’établissement de la situation de référence des
entreprises pratiquant la RSE. De même, une attention toute particulière devrait être accordée aux
risques liés au trafic illicite d’espèces sauvages ainsi qu’à l’importation, au transport, au stockage et
à l’utilisation des produits dangereux ou à risques (produits chimiques, OGM, prélèvements et
déchets biomédicaux etc.).
Sur le plan budgétaire, les niveaux d’exécution des programmes ont baissé comparativement à
l’année précédente. Le taux de liquidation du programme 1 est passé 82% à 69%, celui du
programme 2 de 98% à 96%, pour le programme 3 de 98% à 91% et pour le programme 4 de 89% à
95%. Les difficultés notées s’expliquent par la faiblesse des taux d’exécution des ressources
externes.
Notons que l’année 2016 a été marquée par d’importants événements aux niveaux national et
international, notamment par l’organisation de la deuxième édition de la conférence nationale sur le
développement durable organisée du 20 au 22 octobre 2016, de la 22ème session de la Conférence des
parties à la Convention Cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP 22) tenue à
Marrakech et de la 13ème Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique organisée
à Cancun (Mexique).
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
11
INTRODUCTION
Le Projet annuel de Performance (PAP) du MEDD est la déclinaison annuelle du Document de
Programmation Pluriannuelle des Dépenses (DPPD). Le PAP 2016 constitue ainsi le cadre
d’opérationnalisation de la première année du DPPD 2016-2018.
L’exécution de ce PAP a coïncidé avec la première année de mise en œuvre de la nouvelle Lettre de
Politique du Secteur de l’Environnement et du Développement durable (LPSEDD) 2016-2020 qui
ambitionne de «Créer une dynamique nationale pour l’amélioration de la gestion de l’environnement
et des ressources naturelles, l’intégration des principes du développement durable dans les politiques
et le renforcement de la résilience des populations face aux changements climatiques ».
Cette lettre est structurée autour de deux axes stratégiques portant sur : (i) la Gestion de
l’Environnement et des Ressources naturelles et (i) la Promotion du développement durable.
De ces axes stratégiques découlent deux objectifs spécifiques (OS) à savoir :
OS1 : Réduire la dégradation de l’environnement et des ressources naturelles, les effets
néfastes du changement climatique et la perte de biodiversité;
OS2 : Intégrer les principes du développement durable dans les politiques publiques, la
gestion du cadre de vie, la promotion de moyens d’existence, la résilience des groupes
vulnérables et les modes de production et de consommation.
En cohérence avec ces objectifs, quatre programmes sont mis en œuvre par le Ministère. Il s’agit de
trois programmes techniques liés à l’OS1 :
Programme 1 : Lutte contre la déforestation et la dégradation des terres ;
Programme 2 : Conservation de la biodiversité et gestion des aires protégées ;
Programme 3 : Lutte contre les pollutions, nuisances et les effets néfastes des changements
climatiques ;
Le quatrième (programme 4 : Pilotage, coordination, soutien aux services, amélioration des
connaissances et promotion du développement durable) est transversal et est lié à l’OS2.
Le présent rapport annuel dresse, le bilan de mise en œuvre de ces programmes qui sont exécutés
avec la contribution des différents Partenaires techniques et financiers (PTF).
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
12
I. PRESENTATION DU MINISTERE
I.1 Mission Le MEDD a pour mission «d’assurer une gestion rationnelle des ressources naturelles et du cadre de
vie dans une perspective d’émergence économique et sociale à travers une trajectoire de
développement durable ».
I.2 Vision Sa vision est qu’ « A l’horizon 2025, la gestion de l’environnement et la gouvernance verte soient le
socle d’un Sénégal émergent, pour un développement socio-économique inclusif et durable ».
I.3 Valeurs Le Ministère appuie ses actions sur l’équité et l’égalité de genre, la transparence, la solidarité, la
culture de l’excellence, l’écocitoyenneté, le sens de l’efficacité et de l’efficience, l’esprit d’équipe, le
souci de la durabilité et le respect de la diversité (biologique et culturelle) pour guider la mise œuvre
de sa lettre de politique sectorielle.
I.4 Organisation Les structures rattachées au MEDD sont : le Cabinet de Monsieur le Ministre de l’Environnement et
du Développement durable, le Secrétariat Général, la Direction des Parcs Nationaux (DPN), la
Direction des Aires Marines Communautaires Protégées (DAMCP), la Direction de l’Environnement
et des Etablissements Classés (DEEC), la Direction des Eaux, Forêts, Chasses et de la Conservation
des Sols (DEFCCS), la Direction de la Planification et de la Veille environnementale (DPVE), la
Direction des Financements Verts et des Partenariats (DFVP), et la Direction de l’Administration
Générale et de l’Equipement (DAGE). Les attributions de ces différentes structures sont présentées
en annexe 1.
Le Ministère dispose en outre d’autres entités qui lui sont rattachées et qui contribuent aussi à
l’atteinte des objectifs du Département. Il s’agit du Centre d’Éducation et de Formation
environnementales (CEFE), du Centre de Suivi écologique (CSE), de l’Agence Nationale de la
Grande Muraille verte (ANGMV) ; de l’Agence Nationale des Eco villages (ANEV) ; de l’Autorité
nationale de Biosécurité ; du Comité national Inter-états de Lutte Contre la Sécheresse dans le Sahel
(CONACILSS) ; du Centre National de Formation des Techniciens des Eaux, Forêts, Chasses et
Parcs Nationaux (CNFTEFCPN) de Djibelor.
La mission de contrôle sur les plans technique, administratif et financier des services, des Directions
et des organismes placés sous la tutelle du MEDD est assurée par les Inspections internes. Ces
dernières sont aussi chargées de suivre les dossiers et les activités menées par les différents services
du département et les organismes sous tutelle.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
13
II. RESULTATS D’EXECUTION TECHNIQUE DE L’EXERCICE 2016
II.1 Objectif spécifique 1 : Réduire la dégradation de l’environnement et des ressources naturelles, les effets néfastes du changement climatique et la perte de biodiversité
Cet objectif spécifique vise à inverser la tendance à la dégradation des ressources naturelles et de
l’Environnement, tout en contribuant à satisfaire les besoins des populations. Il regroupe l’ensemble
des actions liées à la gestion durable de l’environnement et des ressources naturelles. La mise en
œuvre des trois programmes opérationnels liés à cet objectif a permis d’atteindre un niveau
d’exécution relativement satisfaisant.
II.1.1 Programme 1 : Lutte contre la déforestation et la dégradation
des terres
Ce programme contribue à la gestion durable et participative des formations forestières et des sols.
Il permet, en termes de résultats attendus, d’inverser la tendance à la déforestation et de
récupérer les terres dégradées. Les structures centrales intervenant dans ce programme sont : la
DEFCCS, le CSE, l’ANGMV et le CONACILSS.
Les actions menées par ces structures ont porté sur la lutte contre les feux de brousse,
l’aménagement et l’exploitation durable des formations forestières, la reforestation à travers
les activités de plantation, de mise en défens, de régénération naturelle assistée (RNA) et de
restauration des terres dégradées.
Action 1 : Lutte contre les feux de brousse
Les résultats attendus pour la lutte contre les feux de brousse sont : la réduction des
superficies brûlées et du nombre de cas de feux de brousse par rapport à 2015. Ainsi les cibles
retenues sont :
Diminution de 85 000 ha des superficies brûlées par rapport à 2015 ;
Réduction de 5% du nombre de cas de feux de brousse par rapport à 2015.
Pour atteindre ces résultats, les activités menées ont porté sur : la lutte active contre les feux,
l’ouverture et l’entretien de pare – feu en vue de contrecarrer la propagation des feux, la création de
comités villageois de lutte contre les feux de brousse, l’équipement et l’encadrement de ces comités,
les actions d’Information, d’Education et de Communication en direction des populations. La
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
14
situation d’exécution des activités de lutte contre les feux de brousse pour l’année 2016 est présentée
dans le tableau suivant.
Tableau 1 : Situation d'exécution des activités de lutte contre les feux de brousse
Activités Réalisation
2015
Cible
2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la
cible
Commentaires
Ouverture de
pare feu 2226 km 2275 km
DEFCCS : 1038 km
PROGEDE : 63 Km
ANGM : 350 km
Total : 1451 km
63%
Les cibles en
matière
d’ouverture et
d’entretien de
pare feu sont
partiellement
atteintes
Entretien de
pare feu 2941 km 3675 km
DEFCCS : 2392km
PROGEDE : 83 km
ANGM :150 km
Total : 2625 km
71%
Organiser des
séances de
sensibilisation
et
d’information
sur les feux de
brousse
1027 séances 1520
séances
1 294 séances de
sensibilisation/formation
au profit de 78 043
personnes
85% Cible atteinte
Créer et
équiper des
comités de
lutte contre
les
feux de
brousse
2454
comités
1013
comités
307 comités équipés sur
un total de 3 578
existants
30% Cible non
atteinte
Redynamiser
des
comités de
lutte contre
les feux de
brousse
448 comités 2925
comités
2618 comités
redynamisés ont été
comptabilisés en 2016
89% Cible atteinte
Ce tableau révèle, dés lors, par rapport à 2015, les baisses relatives de 34% et de 10%,
respectivement du nombre de kilomètre de pare feu ouverts et entretenus. Il montre également le
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
15
niveau faible de comités villageois équipés en matériels de lutte contre les feux de brousse (307 sur
les 3578 comités existants).
Ces activités de lutte préventive et active contre les feux de brousse devaient permettre de réduire le
nombre de cas de feu observé et les superficies brûlées par rapport à 2015.
Les résultats enregistrés en matière de lutte contre les feux de brousse cette année se présentent
comme suit :
Tableau 2 : Résultats des activités de lutte contre les feux de brousse
Résultats
escomptés
Réalisation
2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
Réduction des
superficies de
terres (en ha)
brûlées par les
feux de
brousse
614 766 ha
brûlée dont
302 794 ha
considérés
comme feu de
brousse.
Une baisse de
32% des
superficies
brûlées par
rapport à
2014.
Diminution
de 85 000 ha
par rapport à
2015
667 702 ha brûlés
dont 445 788 ha
de feux tardifs,
contre 302 792 ha
en 2015, soit une
augmentation de
47%
Cible non
atteinte
Diminution
des cas de
feux de
brousse
314 cas de
feux de
brousse, soit
une baisse de
37% par
rapport à 2014
Réduction de
5% des cas
de feux de
brousse
643 cas de feux de
brousse observés,
soit plus du double
du nombre de cas
de feux enregistré
en 2015.
Cible non
atteinte
Durant la campagne 2015-2016, les superficies traitées en feu précoce, soit 307 766 ha, ont diminué
de 195 864 ha par rapport à celles traitées durant la campagne précédente qui couvraient 503 630 ha.
La distance traitée en axes routiers est de 1 123 km. Contrairement aux superficies traitées, les axes
traités ont connu une hausse de 614 km par rapport à ceux traités pendant la campagne précédente
qui étaient de 509 km.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
16
Malgré les activités de lutte présentées dans le tableau 2 et les traitements en feux précoces, on note
pour cette année une augmentation des superficies brûlées et du nombre de cas de feux de brousse.
Cette situation pourrait surtout s’expliquer par la pluviométrie abondante enregistrée durant
l’hivernage 2015 et ayant favorisé le développement du tapis herbacé. A cela s’ajoute la défectuosité
de plusieurs engins et l’insuffisance de l’équipement apporté aux comités de lutte.
Ainsi, en matière de lutte contre les feux de brousse les résultats n’ont pas été satisfaisants. Sur les 07 cibles : -02 ont été atteintes, il s’agit des cibles relatives aux activités d’IEC et à celles de redynamisation des comités de lutte contre les feux ; -02 ont été partiellement atteintes, il s’agit de l’ouverture et l’entretien de pare feu ; -03 ont été non atteintes, elles concernent l’équipement des comités de lutte ainsi que la réduction du nombre de cas de feu et des superficies brûlées. Ainsi, la performance notée pour l’action de lutte contre les feux de brousse s’établit à 43% ((02 x 1 +2 x 0,5)/7).
Les graphiques ci-dessous mettent en évidence la répartition par région du nombre de cas et
des superficies brûlées.
Figure 1: Nombre cas et superficies brûlées par région
Les régions les plus touchées par les feux sont : Tambacounda avec 258 263 ha et de Kédougou avec
166 743 ha, représentant respectivement 39 % et 25 % du total des superficies brûlées sur le plan
national. Viennent ensuite les régions de Kolda (117 236 ha) et Sédhiou (60 116 ha) représentant
respectivement 18% et 9%. Si on y ajoute les 5% de la région de Ziguinchor, il ressort des
0 50 100 150 200
Dakar
Diourbel
Fatick
Kaffrine
Kaolack
Kédougou
Kolda
Louga
Matam
Saint-Louis
Sédhiou
Tambacounda
Thiès
Ziguinchor
Cas de feux de brousse par région
2015
2016
0 100000 200000
Dakar
Diourbel
Fatick
Kaffrine
Kaolack
Kédougou
Kolda
Louga
Matam
Saint-Louis
Sédhiou
Tambacounda
Thiès
Ziguinchor
Superficie brûlées par région
2015
2016
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
17
statistiques que les régions du sud et du sud-est enregistrent plus de 95% des superficies brûlées
à travers le pays.
Figure 2 : Nombre de cas et de superficies brûlées sur les dix dernières années
Action 2 : Aménagement et exploitation durables des formations forestières
Le but visé à travers l’aménagement des forêts est en partie lié la rationalisation de
l’exploitation forestière par la domiciliation de la totalité de la production dans les zones
aménagées. Ce qui permet d’exploiter les forêts en fonction des possibilités annuelles de
régénération et de préserver ainsi le capital.
Aménagement des forêts
Les activités d’aménagement concernent la délimitation, la cartographie, le pancartage de
forêts, l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’aménagement de forêts et réserves.
Tableau 3 : Situation d'exécution des activités d'aménagement de forêts et réserves
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016 Taux d’atteinte
de la cible Commentaires
Délimiter et
cartographier des
forêts classées et de
réserves
22 forêts et sites
délimités, bornés,
pancartés ou
cartographiés
13 forêts
15 forêts
identifiées,
délimitées et
cartographiées par
la DEFCCS
Plus de 100 %
Elaborer et mettre
en œuvre des Plans
d’aménagement et
de gestion (PAG)
de Forêts et
réserves
09 FC (06 DEFCCS :
Djilor, Velor, Caaparan,
Kourouck, Maka yopp,
Mhon-Bakor et 03
PROGEDE 2 :Malèm-
délby, Ouly, Paniates,
Elaborer 13 PAG
de forêts et 11
plans de réserves
naturelles
communautaires de
base mis en œuvre
14 PAG élaborés et
11 plans de gestion
validés et mis en
œuvre par le
PROGEDE 2
Plus de 100 %
598515
406 410
216
524
393
626
497
314
643
0
100
200
300
400
500
600
700
200
6
200
7
200
8
200
9
201
0
201
1
201
2
201
3
201
4
201
5
201
6
Cas de feux de brousse sur les dix dernières années
0
200 000
400 000
600 000
800 000
1 000 000
Superficies brulées sur les dix dernières années
Superficies brutes brulées (ha)
Superficies avec masque(ha)
Linéaire (Superficies brutes brulées (ha))
Linéaire (Superficies avec masque(ha))
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
18
Les 14 nouveaux plans d’aménagement forestiers ont été élaborés couvrant une superficie totale de
218 953 ha. Parmi ces plans d’aménagement, onze (11), sont déjà validés couvrant une superficie de
175 795 ha, il s’agit des réserves communautaires de biodiversité du PROGEDE 2 (voir annexe 13).
Les forêts aménagées en 2016 couvrent une superficie de 83 805 ha. Le tableau suivant présente la
situation des forêts aménagées.
Tableau 4 : Liste des forêts aménagées
Régions Statut Noms des Forêts Superficie (ha) Structures
d’appui
Dakar-Thiès classée Sébikotane 2 250 APIX
Tambacounda communautaire Boynguel Bamba 25 715 Commune
classée Gouloumbou 17 350 Commune
communautaire Sinthiou Bocar Aly 38490 Commune
Total
83 805
Source : DEFCCS, 2016
Exploitation forestière
La campagne d’exploitation forestière 2015-2016 a été exécutée suivant l’arrêté N°
1334/MEDD/DEFCCS du 05 février 2016 fixant les modalités de son organisation. Les possibilités
de production de charbon de bois dans les forêts aménagées sont évaluées à 966 712 quintaux (soit
622 140 m3) sur une superficie totale de 137 692 ha. Ce tableau suivant donne la répartition des
possibilités de charbon de bois par région.
Tableau 5 : Répartition des possibilités de charbon de bois par région
Région Nombre de
forêts Superficie des parcelles
à exploiter (ha) Possibilités bois (m3)
Possibilités en charbon de bois (q)
Tambacounda 14 53 751 287 338 446 479
Kolda 10 68 514 249 048 386 984 Sédhiou 3 6 099 51 492 80 011
Ziguinchor 6 1 664 16 868 26 210
Kaffrine 5 7 018 13 561 21 072
Kaolack 1 119 1 442 2 241
Fatick 3 527 2 391 3 715
Total 42 137 692 622 140 966 712 Source : DEFCCS, 2016
La cible est de domicilier la totalité de la production de charbon de bois dans les zones aménagées
indiquées à l’annexe 4.
Rapport annuel de Performance (RAP)
La production de charbon de bois se passe essentiellement
sont celles de Tambacounda, de Kolda et de Sédhiou.
Pour la campagne de cette année, les possibili
957 786 quintaux et sont réparties entre producteurs locaux et externes.
comme suit :
Tableau 6 : Répartition des possibilités de charbon entre product
Types de production
Locale
Contractualisée
Sous total Tamba
Locale
Contractualisée
Sous-total Kolda
Locale
Contractualisée
Sous-total Sédhiou
Totale Locale
TotaleContractualisée
TOTAL GENERAL
Source : DEFCCS
Figure
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
350 000
Rapport annuel de Performance (RAP)
de charbon de bois se passe essentiellement dans les régions de grande production que
sont celles de Tambacounda, de Kolda et de Sédhiou.
Pour la campagne de cette année, les possibilités effectivement allouées aux producteurs ont été de
et sont réparties entre producteurs locaux et externes.
Répartition des possibilités de charbon entre producteurs locaux et externes
Types de production Possibilités
réparties Réajustements
Possibilités réajustée
Région de Tamba
286 063 2 761 288 824
Contractualisée 179 922 124 530 304452
Sous total Tamba 465 985 127 291 593 276
Région de Kolda
113 700 27 200 144 500
Contractualisée 141 570 1 600 142 170
total Kolda 255 270 28 800 286 670
Région de Sédhiou
28140 0 28 140
Contractualisée 49700 0 49 700
total Sédhiou 77 840 0 77 840
SITUATION NATIONALE
427 903 29 961 461 464
TotaleContractualisée 371 192 126 130 496 322
TOTAL GENERAL 799 095 156 091 957 786
DEFCCS, 2016
Figure 3 : Illustration de la répartition des possibilités
Tamba Kolda SédhiouLocale Organisme
2016
19
dans les régions de grande production que
tés effectivement allouées aux producteurs ont été de
et sont réparties entre producteurs locaux et externes. La situation se présente
eurs locaux et externes
Possibilités
Pourcentage par région
30%
32%
62%
15%
15%
30%
3%
5%
8%
48%
52%
100%
Sédhiou
Rapport annuel de Performance (RAP)
L'analyse de cette répartition montre que les producteurs locaux détiennent 48,2% des possibilités
représentant 461 464 quintaux, contre 51,8% détenus par les producteurs externes équivalents à
496 322 quintaux.
La situation de l’exploitation du charbon de bois se présente comme suit
Tableau 7 : Situation de l’exploitation du charbon de bois
Types de production
Région Possibilité
répartie (q)
Locale
Tamba
286 063
Contractualisée 179 922
Sous-total 465 985
Locale
Kolda
113 700
Contractualisée 141 570
Sous-total 255 270
Locale
Sédhiou
28140
Contractualisée 49700
Sous-total 77 840
Total (local) 427 903
Total
(contractualisé) 371 192
Total général 799 095
Source : DEFCCS, 2016
La figure ci-dessous fait une analyse compa
producteurs locaux et producteurs externes (organismes)
Figure 4 : Comparaison du taux d'exécution des possibilités de charbon des locaux et externes
Rapport annuel de Performance (RAP)
L'analyse de cette répartition montre que les producteurs locaux détiennent 48,2% des possibilités
quintaux, contre 51,8% détenus par les producteurs externes équivalents à
tuation de l’exploitation du charbon de bois se présente comme suit :
Situation de l’exploitation du charbon de bois Quantité réajustée
(q)
Possibilité cumulée
(q)
Quantité exploitée (q)
TER %
Reliquat (q)
2 761 288 824 287 248 98 1 576
124 530 304 452 299 414 93 5 038
127 291 593 276 586 662 95 6 614
27 200 144 500 87 775 61 56 725
1 600 142 170 106 678 75 35 492
28 800 286 670 194 453 68 92 217
0 28 140 8000 10 20 140
0 49 700 14 600 21 35 100
0 77 840 22 600 17 55 240
29 961 461 464 383 023 83 78 441
126 130 496 322 420 692 85 75 630
156 091 957 786 803 715 84 154 071
dessous fait une analyse comparative du taux d'exécution des possibilités entre
producteurs locaux et producteurs externes (organismes) :
: Comparaison du taux d'exécution des possibilités de charbon des locaux et externes
0
50
100
Tamba Kolda Sédhiou
Locale Organisme
2016
20
L'analyse de cette répartition montre que les producteurs locaux détiennent 48,2% des possibilités
quintaux, contre 51,8% détenus par les producteurs externes équivalents à
Reliquat QT
circulée (q)
QT déposée (q)
QT NCND
(q)
221 950 62 392 2 906
141 974 139 650 17 790
363 924 202 042 20 696
56 725 87 775 0 0
35 492 106 678 0 0
92 217 194 453 0 0
20 140 2300 600 5 100
35 100 2850 7350 4 400
55 240 5 150 7 950 9 500
78 441 312 025 62 992 8 006
75 630 251 502 147 000 22 190
154 071 563 527 209 992 30 196
rative du taux d'exécution des possibilités entre
: Comparaison du taux d'exécution des possibilités de charbon des locaux et externes
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
21
On note d’après ces analyses qu’au niveau national, le taux d’exploitation est de 84%. Le niveau
d’exploitation des locaux et des organismes est sensiblement le même (respectivement 83% et 85%)
avec des différences peu significatives par région. Le taux d’exploitation réelle est de 95% à
Tambacounda, 68% à Kolda et 17 % à Sédhiou montrant ainsi la forte exploitation du charbon de
bois dans ces deux premières régions pour cette année.
Comme pour les campagnes précédentes, la cible était de domicilier à 100% la production officielle
de charbon dans les zones aménagées. Cette domiciliation a été effectivement réalisée à 100%.
On note aussi un niveau d’exploitation du bois d’artisanat à usage de sculpture (63%) et de
menuiserie (80%), du bois d’œuvre (85%), des panneaux de crinting (43%), des tiges de bambou
(29%) et des palmiers et rôniers morts (94%) et des pirogues (100%). Les tableaux en annexe 5
donnent le détail du niveau d’exploitation de ces produits.
Les redevances et recettes contentieuses issues de l’exploitation forestière s’élèvent à 1 949 883 575
francs CFA, près de 91% de ces recettes proviennent de la région de Tambacounda.
Tableau 8 : Situation des recettes forestières
Région
Recettes domaniales Recettes contentieuses Total 2016
Pourcentage
par région
Exploitation Chasse S/TOTAL Exploitation Chasse S/TOTAL
Sédhiou 146 713 980 9 610 645 156 324 625 53 477 750 500 000 53 977 750 210 302 375 11%
Dakar
14 235 000
25 528 750 39 763 750 2%
Kaffrine 30 287 360 9 982 900 40 270 260 42 154 000 0 42 154 000 82 424 260 4%
Kaolack 8 556 785 14 199 870 22 756 655 9 268 900 00 9 268 900 32 025 555 2%
Tamba 1 348 765 245 40 792 000 1 389 557 245 385 100 250 1 774 657 495 91%
Saint Louis 28 043 450 10 747 500 38 790 950 12 449 000 51 239 950 3%
Matam 34 456 470 34 456 470 12 805 250 47 261 720 2%
Thiès 19 779 855 24 919 000 44 698 855 2%
Total 1 505 341 175 444 542 400 1 949 883 575 100%
Source : DEFCCS
Pour cette action concernant l’aménagement et l’exploitation forestière, les activités prévues
ont été réalisées à 100%. Les réalisations ont porté essentiellement sur :
-l’identification et la délimitation au total de 15 forêts ;
-l’élaboration de 14 plans d’aménagement de forêts et réserves couvrant une superficie totale
de 218 953 ha ;
-la domiciliation de la totalité de la production du charbon de bois dans les zones aménagés.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
22
Action 3 : Reconstitution du couvert végétal
Le résultat recherché pour cette action est l’évolution positive du ratio reforestation/déforestation qui
doit conduire, à la longue, à un taux de couverture forestière satisfaisant au niveau national.
Dans ce cadre, les activités menées sont pour l’essentiel, la plantation d’arbres, la
régénération naturelle assistée (RNA) et la mise en défens.
Le tableau suivant donne l’état d’exécution des activités de reconstitution du couvert végétal.
Tableau 9 : Situation d'exécution des activités de reconstitution du couvert végétal
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
Plantation 17 764 ha 16 212 ha 14 316 ha 88% Baisse de 19% des
superficies plantées
Régénération
Naturelle
Assistée
(RNA)
782 ha 3 515 ha 7 033 ha 100%
Mise en défens 48 040 ha 23 000 ha 11 693 ha 51%
Baisse de 75% des
superficies mis en
défens
Détails par structure des réalisations en matière de reconstitution du couvert végétal :
Tableau 10 : Contribution des structures en matière de reconstitution du couvert végétal
Structures Reboisement RNA (ha) Mise en défens (ha) Totaux
Prévisions Réalisations Prévisions Réalisations Prévisions Réalisations Prévisions Réalisations
DEFCCS 10 500 7 739 2500 518 5 000 1 193 18 000 9 450
ANGMV 5 500 5 350
5 500 13 000 5 500 18 500 16 350
PROGEDE 1 130 122 1000 1 000 5 000 5 000 7 130 6 122
PRGTE 50 75 15 15
65 90
PMFD 20 20
20 20
ANEV 776 776
776 776
PARPF 70 70
70 70
DAMCP
109
0 109
DEEC
55
0 55
Total 18 046 14 316 3 515 7 033 23 000 11 693 44 561 33 042
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
23
Ces résultats présentés dans le tableau ci-dessus donnent un ratio reboisement/déboisement de 0,68
qui chaque année devait s’établir au moins à 1. On note une baisse de 54 % des performances en
matière de reconstitution du couvert végétal par rapport à l’année dernière où ce ratio était de
1,48.
Une baisse des réalisations en matière de plantation et de mise en défens a été notée cette année.
L’objectif de production de 13 millions de plants a été fixé pour la campagne de reboisement. A la
fin de la campagne 10 214 780 de plants sont produits ; soit un taux de réalisation de 78,55 %. Ces
résultats n’ont pas permis d’avoir un bon niveau de performance par rapport à l’année 2015 en
matière de reconstitution du couvert végétal. Pour la production il faut noter le retard accusé dans la
réception des gaines. La faible contribution des Collectivités locales dans les activités de
reboisement a été aussi constatée.
En matière de reconstitution du couvert végétal les résultats sont très faibles. Sur les 04 cibles
retenues une seule est réalisée et une partiellement donnant ainsi un niveau de réalisation de
38% pour cette action. Le ratio reboisement/déboisement et les objectifs de mise en défens
n’ont pas été atteints pour cette année.
Action 4 : Restauration des terres dégradées
Les résultats visés sont la préservation de la qualité des sols par la lutte contre la salinisation et les
autres formes de dégradation.
Les activités menées pour atteindre ces résultats portent sur la récupération de terres salées et
la restauration de terres dégradées.
Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Tableau 11 : Situation d'exécution des activités de récupération de terres dégradées
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
Récupération de
terres dégradées
464 ha
1000 ha et un
bassin versant
186,2 ha de
récupération de terres
salées et installation
de 2 282 m de cordons
pierreux dans la RCB
de Tomboronkoto, à
Ouro Kaba et dans le
bassin versant de
Sinthiou Mamadou
Boubou.
100%
Validation de
l’étude
d’aménagement du
bassin versant de
Sinthiou Mamadou
Boubou (64 122 ha)
et début de mise en
œuvre du plan de
gestion
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
24
Le Sénégal s’est engagé, à travers les ministères en charge de l’environnement et de l’agriculture à
accroitre annuellement de 5% les superficies de terres sous gestion durable. Pour le ministère de
l’environnement cet accroissement devrait concerner les superficies forestières sous gestion durable
calculées à partir des plantations, des mises en défens, des RNA, des terres dégradées restaurées et
des aménagements forestiers. Ces activités ont pour caractéristique commune de contribuer à
préserver ou améliorer la qualité des terres.
Cet indicateur (superficies de terres sous gestion durable) a été retenu comme cible contractuelle
pour l’appui budgétaire de l’UE 11ème FED 2015-2017 pour la promotion de l’agriculture durable
d’un montant global de 57 millions d’Euros. Les décaissements annuels sont fonction des
performances de l’année n-1 avec une tranche fixe de 10 millions d’Euros et une tranche variable de
9 millions d’Euros. Le tableau suivant donne le niveau d’atteinte de la cible en fin 2016 pour ce qui
concerne le MEDD.
Tableau 12 : Situation d'exécution des superficies de terres forestières sous gestion durable
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
Augmenter les
superficies de
forêts sous
gestion durable
(SFGD)
179 949 ha (sur
une prévision de
70 626 ha)
Augmentation
de 5% par
rapport aux
SFGD de fin
2015 qui était
de 1 592 469
ha, soit 79 623
ha
118 033 ha
100 %
En définitive, les efforts en matière de reconstitution du couvert végétal ont permis d’atteindre la
cible de 2016 relative à l’accroissement des superficies forestières sous gestion durable, soit 79 623
ha. Cette cible a été réalisée cette année à hauteur de 118 033 ha.
L’augmentation des superficies des terres forestières sous gestion durable va correspondre à ce qui
suit : Reboisement + RNA + Mise en défens + Superficie totale aménagée + superficie de terres
salés récupérées + Autres terres dégradées récupérées, soit : 14 316 + 7 033 + 11 693 + 83 805 +
186 + 1 000 = 118 033 ha.
Ainsi en fin 2016, les SFGD s’établissent à (1 592 469 ha + 118 033 ha), soit 1 710 502 ha.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
25
Niveau de réalisation technique du programme 1 Les cibles du programme 1 ont été réalisées avec une performance de 66% (09 cibles réalisé et 02
partiellement sur les 16 cibles du programme). Des contre performances sont notées en matière de
lutte contre les feux de brousse et la reconstitution du couvert végétal. Le tableau suivant résume le
niveau de performance du programme 1.
Tableau 13 : Situation d'exécution des actions du programme 1
P1 : Lutte contre la déforestation et la dégradation des terres
Actions Nombre de cibles
Réalisées Partiellement
réalisées Non
réalisées Taux de
réalisation
A1: Lutte contre les feux de brousse 7 2 2 3 43%
A2: Aménagement et exploitation durable des formations forestières
3 3 0 0 100%
A3: Reforestation et reconstitution du couvert végétal
4 2 1 1 63%
A4: Restauration de terres dégradées 1 1 0 0 100%
Indicateur contractuel : évolution des SFGD
1 1 0 1 100%
Total 16 9 3 5 66%
Evolution de la performance technique du programme 1 au cours des trois
dernières années :
Figure 5 : performance technique du programme 1 au cours des trois dernières années
81%89%
63%66%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2013 2014 2015 2016
Performance programme 1
Linéaire (Performance programme 1)
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
26
Comparativement à l’année 2015 les réalisations ont connu une évolution positive de 3 points
passant de 63% à 66%. Toutefois, la tendance reste à la baisse si on prend en considération les
statistiques des trois dernières années (66% en 2016 contre 78 % en moyenne pour les trois dernières
années).
II.1.2 Programme 2 : Conservation de la biodiversité et gestion des
aires protégées
Ce programme a pour objectif de valoriser et de conserver la biodiversité par la gestion
rationnelle des aires protégées marines et terrestres.
Les résultats attendus de ce programme sont :
la biodiversité améliorée et valorisée ;
la gestion du fonds cynégétique rationalisé, les AP sont mieux gérées.
Les structures intervenant dans la réalisation des objectifs de ce programme sont : la
DEFCCS, la DPN, la DAMCP et l’ANB.
Les actions menées par ces structures portent sur la gestion des aires protégées et la gestion
du potentiel faunique.
Action 5 : Gestion des Aires Protégées et zones humides
L’activité prévue pour cette action est l’élaboration, la révision et l’exécution de plan de
gestion des aires marines et terrestres protégées. L’exécution des plans de gestion contribue à
réaliser les conditions favorables au développement de la faune.
Le tableau suivant donne le niveau de réalisation en matière de gestion des aires protégées et zones
humides :
Tableau 14 : Situation d'exécution des activités de gestion des aires protégées et zones humides
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
Créer des AMP
Création de l’AMP
de Niamone-
Kalounayes par
décret N° 2015-
1724 du 04
novembre
Au moins 1
AP créée
-01 AMP créée:
Cassa-Balantacounda
d’une superficie de
232 000 ha
100 %
L’AMP créée en
2015 porte le total
des AMP à 10.
Avec celle créée en
2016 le total passe
à 11 AMP.
Elaborer des plans
d’aménagement et
de gestion des AP
10 PAG
élaborés/actualisés
et validés
(DAMCP)
03 PAG par an
DAMPC : 01 PAG
actualisé : AMP de
Bamboung, DPN :
Actualisation des
100 %
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
27
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
PAG du Parc
National des Oiseaux
du Djoudj et de la
Reserve Spéciale de
Faune de Gueumbeul
Mettre en œuvre
des plans de
gestion des aires
protégées
90% des PG
Au moins 75%
des activités
planifiées
annuellement
réalisées
Des activités
d’aménagement, de
suivi de la
biodiversité, de
renforcement des
capacités, de
communication etc.
sont menées par la
DPN et la DAMCP et
le PROGEDE pour la
mise en œuvre des
PAG des aires
protégées
100 %
Contribution aux
objectifs d’Aïchi
Nogoya 2010-2020
1.79 % par rapport
à la zone
économique
exclusive (ZEE)
dont la superficie
est de
20 0000 000 ha
Augmentation
de 0.01%
Taux de couverture
en 2016= 1,90% 100 %
Progression de
0,116%
Nous pouvons ainsi noter qu’en matière de gestion des aires protégées et des zones humides,
toutes les cibles ont été atteintes à 100%. Il s’agit :
-de la création de l’AMP de Cassa Balantacounda ;
-de l’élaboration et l’actualisation de PAG d’aires protégées (AMP de Bamboung, Parc
National des Oiseaux du Djoudj et la Reserve Spéciale de Faune de Gueumbeul) ;
-de la mise en œuvre d’activités d’aménagement, de suivi de la biodiversité, de renforcement
des capacités et de communication au niveau des aires protégées ;
-de l’augmentation du taux de couverture nationale du pays en aires marine protégées de
0.116% (Actuellement le taux de couverture est de 1,9 % par rapport à la zone économique
exclusive (ZEE).
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
28
Création et extension d’AMP
Au courant de cette année, seul l’AMP de Cassa-Balantacounda (Oussouye) a été créée par le décret n° 2016 – 415 du 11 avril 2016. Elle couvre une superficie totale de 232 000 ha. A coté de cela on note aussi l’extension de l’AMP de Gandoul dans la commune de Soum (délibération n°012/CS/16 du conseil municipal de Soum du 01 juin 2016, disponible) pour une superficie supplémentaire de 4561 ha. Suite à ces créations et extension la situation globale des AMP est présentée en annexe 6.
Elaboration de plans d’aménagement et de gestion des aires protégées
Les plans d’aménagement et de gestion (PAG) sont des outils importants pour la gestion des aires
protégées en ce sens qu’ils permettent de partir d’un diagnostic participatif et exhaustif des aires
protégées pour définir des objectifs de gestion et aboutir à une projection vers le futur à travers une
planification des actions à réaliser.
Ainsi sur les onze aires protégées gérées par la DPN (présentées en annexe 7), seules trois (03) n’ont
jamais disposé d’un PAG. Aussi, la quasi-totalité des PAG (7/8) nécessite une réactualisation. C’est
dans cette optique que la DPN avait prévu l’actualisation des PAG du Parc national des Oiseaux du
Djoudj et de celui de la Réserve de Gueumbeul en 2016. Notons aussi dans ce cadre l’actualisation
du PAG de l’AMP de Bamboung réalisée cette année par la DAMCP.
Mise en œuvre de plans de gestion
Les activités réalisées sont planifiées à travers un plan de travail annuel (PTA) découlant des PAG.
C’est ainsi que cinq activités phares (aménagement, suivi de la biodiversité, renforcement des
capacités, communication et implication des populations locales) sont toujours planifiées et
exécutées dans les aires protégées. La synthèse des principales réalisations en ce qui concerne les
activités de suivi écologique, de surveillance et d’aménagement pour l’année 2016 est présentée en
annexe 9.
Toujours dans le cadre de la mise en ouvre de PAG, la DAMCP a eu aussi à mener des activités
d’aménagement, de surveillance, d’évaluation, d’équipement et de formation durant cette année. Ces
activités sont résumées en annexe 9.
A travers ces activités, on peut dire que la mise en œuvre des PAG des aires protégées marines et
terrestres a été satisfaisante, le niveau de réalisation des cibles est de 100% pour l’année 2016.
Action 6 : gestion du potentiel faunique
Les activités menées pour cette action sont pour l’essentiel : le dénombrement des espèces
marines et /ou halieutiques, le suivi des espèces en péril dans les parcs, réserves et AMP et la
gestion rationnalisée du fonds cynégétique.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
29
Les niveaux de réalisations sont résumés dans ce tableau ci-dessous :
Tableau 15 : Situation d'exécution des activités de gestion du potentiel faunique
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
Dénombrement
des espèces
Détermination de
la situation de
référence pour les
gazelles Ndama
Mhorr, dorcas
Oryx
Dénombrement
des oiseaux d’eau
Dénombrement
international des
Oiseaux d’Eau (DIOE)
effectué le 15 janvier
2016
100%
Organisation de
03 ateliers de
validation des
rapports
d’inventaires de
faune et de forets
dans les RCB
effectué par le
PROGEDE
Assurer le suivi
des effectifs des
espèces se
trouvant sur la
liste rouge
Liste et la
situation des
espèces à suivre
9 espèces identifiées
par la DPN avec les
tendances
démographiques pour
chaque espèce et les
sites de suivi
100%
Assurer le suivi
des effectifs des
espèces
réintroduites
Situation de
référence : 2015,
oryx : 290,
gazelle dama : 39
; gazelle dorcas :
61
Evolution
positive
(pourcentage) par
rapport à la SDR
Trois espèces de faune
sahélo-saharienne ont
été réintroduites avec
succès : la gazelle dama
mhorr (Nanger dama),
l’oryx algazelle (Oryx
dammah) et la gazelle
dorcas (Gazellas
dorcas)
100%
Caractériser la
diversité des
espèces dans les
AMP
Diversité
spécifique des
espèces marines :
223
suivi des
paramètres
bioécologiques
de la saison de
transition Froide-
Chaude
Le suivi des paramètres
bioécologiques est
effectué
100%
Suivre et évaluer
les PTA des
zones amodiées
71 PTA pour les
zones amodiées
élaborés et
évalués sur un
objectif global de
80 PTA
80% des PTA
Sur 104 zones
amodiées existantes,
seules 71 zones sont
réellement exploitées.
69%
En terme de
superficies
exploitées on est
à 76%
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
30
Concernant la gestion du potentiel faunique, toutes les activités planifiées on été réalisées sauf
le suivi et l’évaluation des PTA des amodiataires qui est partiellement atteint. Ainsi pour cette
action le niveau d’exécution est de 90% (04 cibles réalisée et 01 partiellement sur un total de 05
cibles). Les réalisations ont porté sur
-le dénombrement des espèces d’oiseaux d’eau ;
-l’identification d’espèces faunique avec pour chacune les tendances démographiques ainsi
que les sites de suivi ;
-la réintroduction avec succès de la gazelle dama mhorr (Nanger dama), de l’oryx algazelle
(Oryx dammah) et de la gazelle dorcas (Gazellas dorcas) ;
-le suivi des paramètres bioécologiques au niveau des AMP, l’exploitation de 72 zones
amodiées sur un total de 104 zones.
Dénombrement des Oiseaux :
Les résultats du Dénombrement international des Oiseaux d’Eau (DIOE) 2016 au niveau national
montrent une hausse de 12.16% des effectifs par rapport à l’année précédente, soit 421.837 individus
contre 370.529 en 2015. Cette hausse est principalement due à une augmentation de 8,31 et 25% des
effectifs respectivement pour le delta du Fleuve Sénégal Nord et la Réserve de Biosphère du Delta
du Saloum.
Figure 6 : Evolution des effectifs par zone et au niveau national entre 2013 et 2016
Suivi des espèces d’oiseaux emblématiques et menacées
Au Sénégal, une cinquantaine d’espèces d’oiseau ont un statut d’espèces intégralement protégées et
une douzaine un statut d’espèces partiellement protégées selon le Code de la Chasse et de la
Protection de la Faune, alors qu’au niveau international, une quarantaine d’espèces d’oiseaux
présentes au Sénégal sont classées sur la Liste Rouge de l’UICN. La liste des oiseaux emblématiques
ou menacées pour lesquels la DPN s’engage à assurer le suivi de la dynamique est présentée en
annexe 10.
De façon globale, on note une évolution positive des effectifs de ces espèces menacées ou
emblématiques choisies sur les 11 années de suivi. Cette dynamique positive peut s’expliquer à
-
200 000
400 000
600 000
CASAMANCE NIAYES NORD PETITE COTE RBDS SUD-EST NATIONAL
Evolution des effectifs par zone entre 2013 et 2016
2013 2014 2015 2016
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
31
travers plusieurs facteurs dont (i) l’amélioration de l’état de santé des habitats d’accueil de ces
oiseaux à l’image des efforts de restauration réussie des habitats du Djoudj suite à leur infestation
par la Salvinia molesta et ; (ii) l’augmentation des efforts de surveillance et de suivi des oiseaux avec
notamment une couverture plus large des sites d’accueil.
Pour ce qui est du phaéton éthéré, les effectifs sont relativement stables, avec cependant une baisse
notable en 2014.
Suivi des espèces réintroduites
La politique de réintroduction d’antilopes sahélo-sahariennes disparues du territoire national a
débuté dans les années 80 avec la création de la Réserve Spéciale de Faune de Gueumbeul qui
constitue un centre de réception, d’acclimatation et de reproduction de ces espèces et à partir duquel
se fait le repeuplement de la partie Nord de la Reserve de Faune du Ferlo dont la gestion a été
transférée à la DPN depuis 1996. En tant que biotope naturel des antilopes réintroduites, la RFFN
constitue le site final de lâcher. A ce jour, trois espèces de faune sahélo-saharienne ont été
réintroduites avec succès : la gazelle dama mhorr (Nanger dama), l’oryx algazelle (Oryx dammah) et
la gazelle dorcas (Gazellas dorcas).
La situation de ces gazelles est la suivante au 31 décembre 2016 :
Figure 7 : Evolution des effectifs des gazelles réintroduites à la RSFG et à la RFFN
Les antilopes sahélo-sahariennes réintroduites au Sénégal connaissent des évolutions différentes, du
fait de la capacité d’adaptation qui varie selon l’espèce. L’oryx est l’espèce la plus apte à faire face
0
50
100
150
200
250
300
350
Effectif initial
2011 2012 2013 2014 2015 2016
Gazelle dama
Gazelle dorcas
Oryx algazelle
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
32
aux conditions de vie en semi-liberté dans les deux réserves tandis que les gazelles dorcas et dama
mhorr ont des évolutions semblables et beaucoup plus lentes.
Malgré qu’elles soient les premières réintroduites, les gazelles dama mhorr connaissent une
évolution quasi stationnaire de leurs effectifs aussi bien à la RSFG qu’à la RFFN. La première cause
de ce retard est qu’il y a eu des mortalités dans l’effectif de départ et que le groupe initial ne
comportait finalement qu’une seule femelle adulte. Ainsi cette espèce a mis beaucoup de temps pour
reconstituer un groupe capable de connaitre une évolution normale. D’autres causes liées à la
prédation, à la parasitologie, aux maladies et probablement à la compétition interspécifique avec
l’oryx (beaucoup plus grande) sont également des facteurs de retard de la croissance de la population
de gazelles dama.
Chez les gazelles dorcas qui ont été introduites plus récemment en 2009, celles restées à la RSFG
sont toujours en captivité dans les enclos de la réserve tandis que les individus transférés à la RFFN
connaissent une légère croissance. Les dorcas sont encore en phase d’adaptation dans les deux
réserves.
Suivi de la grande et moyenne faune menacée du Parc National du Niokolo Koba
Le Parc National du Niokolo Koba (PNNK) présente la plus grande diversité spécifique pour ce qui
est de la grande et moyenne faune mammalienne au Sénégal. Cependant, à cause des nombreuses
pressions et menaces dont il fait l’objet, une forte diminution des effectifs de cette faune a été notée,
justifiant ainsi son inscription sur la liste des sites du Patrimoine mondial en péril depuis 2007. Des
efforts constants sont ainsi menés pour inverser cette tendance avec notamment le renforcement de
la surveillance et la restauration d’habitats dégradés (curage des mares, lutte contre les espèces
envahissantes, etc.). Ainsi, neuf (09) espèces de grande et moyenne faune sont suivies par la DPN
pour apprécier l’état de conservation des ressources du parc (voir annexe 11).
De manière générale, la tendance évolutive des effectifs de ces 09 espèces, mise en relation avec
l’augmentation des fréquences d’observations cette dernière année donne des indications de remontée
biologique au niveau du PNNK.
Suivi des paramètres bioécologiques des AMP
En ce qui concerne le suivi des paramètres bioécologiques de la saison de transition Froide-Chaude,
les activités suivantes ont été effectuées durant cette année :
campagnes de Suivi des paramètres bioécologiques (36 au total dont 4 dans chacun des 9
sites : St Louis, Cayar, Somone, AMP Joal, Palmarin, Gandoul, Sangomar, Bamboung,
Abéné)
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
33
adoption d’un plan d’échantillonnage de l’AMP de Sangomar pour le suivi bioécologique
des poissons en collaboration avec l’Institut Universitaire de Pêche et d’Aquaculture
(IUPA/UCAD) ;
Evaluation de l’efficacité de gestion des Aires Protégées par l’outil IMET ;
Dénombrement international des oiseaux d’eau dans le réseau d’AMP,
Suivi annuel de la reproduction des tortues à Joal, Palmarin et Abéné.
Suivre et évaluer les PTA des zones amodiées
Pour la saison cynégétique 2015-2016, 71 zones amodiées ont été exploitées sur les 104 existantes,
soit une superficie de 2 778 884 ha sur les 3 659 036 ha amodiés à l’échelle nationale ; ce qui
correspond à 76% de la superficie amodiée. Lorsqu’on compare cette saison à la précédente en
termes d’efforts de mise en valeur des zones amodiées, on note qu’il y’a moins de zones exploitées
que la campagne précédente (71 zones contre 88). Le nombre de zones non exploitées en 2016 est de
33 couvrant une superficie de 844 797 ha contre 12 zones en 2015 avec une superficie de 430 388
ha. Cette augmentation significative du nombre de zones non exploitées pourrait être expliquée par :
les cas de litige et le repos biologique observé par certains amodiataires.
Action 7 : Amélioration de la gestion de la biosécurité
Le résultat attendu pour cette action est l’amélioration et la promotion de la biosécurité pour une
utilisation sécurisée des biotechnologies.
Les activités retenues pour cette action sont (i) la révision de la loi sur la biosécurité et l’élaboration
d’un règlement pour la biosécurité, (ii) la mise en œuvre du cadre institutionnel de la biosécurité et
(ii) le renforcement des capacités des acteurs dans le domaine de la biosécurité. Le tableau suivant
donne le niveau de réalisation de ces activités :
Tableau 16 : Situation d'exécution des activités pour l'amélioration de la gestion de la biosécurité
Activités Réalisation
2015 Cible 2016
Réalisation
2016
Taux
d’atteinte
de la
cible
Commentaires
Réviser la
loi sur la
biosécurité
et élaborer
un règlement
pour la
biosécurité
Elaboration de
textes
complémentaires
et modification
de loi
02 ateliers de
partage sur la
révision de la
loi sur la
biosécurité au
Sénégal
100%
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
34
Activités Réalisation
2015 Cible 2016
Réalisation
2016
Taux
d’atteinte
de la
cible
Commentaires
Mettre en
œuvre le
cadre
institutionnel
de la
biosécurité
Aménagement
dans de
nouveaux locaux
pour l’ANB
Un nouveau
siège
fonctionnel a
été mis à la
disposition de
l’Agence
Nationale de
Biosécurité
100%
Renforcer
les capacités
des acteurs
dans le
domaine de
la
biosécurité
200 agents des
forces de
sécurité et de la
défense et 50
membres de
l’ANB et du
CNB sur
l’évaluation et la
gestion des
risques
Des journées
d’animations
scientifiques et
des sessions de
partage avec
les membres du
comité et les
agents de
l’ANB sur les
biotechnologies
modernes et la
biosécurité
organisées par
l’ANB dans les
universités de
Saint Louis et
de Bambey :
150
participants
60%
En matière de gestion de la biosécurité le niveau de performance est de 83% (02 cibles
entièrement réalisées et une partiellement sur un total de 3 cibles). Les réalisations ont porté
essentiellement sur la révision de la loi et l’élaboration d’un règlement sur la biosécurité et la
mise en œuvre du cadre institutionnel de la biosécurité.
Niveau de performance technique du programme 2
Le programme 2 a été réalisé avec une performance de 92%. Deux activités seulement sont
partiellement réalisées à savoir : le suivi et l’évaluation des PTA des zones amodiés et le
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
35
renforcement de capacités de 200 agents des forces de sécurité et de la défense dans le domaine de la
biosécurité. Le tableau suivant donne la situation d’exécution du programme 2.
Tableau 17 : Situation d'exécution technique du programme 2
P2 : Conservation de la biodiversité et gestion des aires protégées
Actions Nombre de cibles
Réalisées Partiellement
réalisées Non
réalisées Taux de
réalisation
A5 : Gestion du potentiel faunique 5 4 1 0 90%
A6 : Gestion des aires protégées et des zones humides
4 4 0 0 100%
A7 : Améliorer la gestion de la biodiversité
3 2 1 0 83%
Total 12 10 2 0 92%
Evolution de la performance technique du programme 2 au cours des trois
dernières années :
Figure 8 : performance technique du programme 2 au cours des trois dernières années
Le graphique montre la faible tendance à la baisse des performances techniques du programme 2. Le
niveau de performance pour cette année (92%) est sensiblement égal à la performance moyenne au
cours des trois dernières années (95%).
II.1.3 Programme 3 : Lutte contre les pollutions, nuisances et les effets
néfastes des changements climatiques Ce programme a pour objectif, de lutter contre les pollutions, les nuisances, les effets néfastes des
changements climatiques et de veiller à la prise en compte de l’environnement dans l’exécution des
projets et programmes et dans les activités socio-économiques de manière générale. Les résultats
attendus de ce programme sont : (i) le cadre de vie des populations est amélioré ; (ii) la résilience
aux effets des changements climatiques est renforcée.
100%
86%
100%
92%
75%
80%
85%
90%
95%
100%
105%
2013 2014 2015 2016
Performances techniques du programme 2
Linéaire (Performances techniques du programme 2)
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
36
Action 8 : Contrôle de l’effectivité de la prise en compte de l’environnement dans les
activités socio-économiques
Le résultat attendu pour cette action est la prévention des risques et catastrophes pouvant provenir
des ICPE et la prise en compte de l’environnement dans l’exécution des projets et programmes.
Les activités planifiées dans cette action sont :
le contrôle des établissements classés ;
la vérification de la mise en conformité des ICPE par rapport aux recommandations issues
des contrôles effectués ;
la validation des évaluations environnementales ;
le suivi des plans de gestion environnementale et sociale ;
le suivi de la qualité des effluents des milieux récepteurs dans les sites d’orpaillage à
Tambacounda et Kédougou ;
le suivi de la qualité des effluents gazeux ;
le suivi des dossiers traités sur les produits chimiques et déchets dangereux ;
le traitement des requêtes reçues par le CGUE ;
Suivi des urgences environnementales ;
Le tableau suivant résume le niveau de réalisation de ces activités :
Tableau 18 : Situation d'exécution des activités en matière de contrôle de l’effectivité de la prise en compte de
l’environnement dans les activités socio-économiques
Activités Réalisation
2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
Contrôler les
établissements
classés
137 sur 195
ICPE contrôlés
70%
91 ICPE de
première Classe
inspectées et 605
ICPE de deuxième
Classe inspectées
53%
Evaluation à partir des
244 ICPE de première
classe
Situation des ICPE de
deuxième classe non
déterminée
Vérifier la mise en
conformité des
ICPE par rapport
aux
recommandations
issues des
contrôles effectués
35%
80% ICPE de 1ère
Classe ré-
inspectées
100%
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
37
Activités Réalisation
2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
Suivre les plans de
gestion
environnementale
et sociale
22 projets suivis
sur un nombre
total de 51
projets
enregistrés
30%
17 PGES suivi sur
22 projets
(correspondant à
30% des projets
validés en 2016).
Le nombre total de
projet validé en
2016 est de 74
77%
Prévision faible du fait
de l’insuffisance des
capacités
Validation des
évaluations
environnementales
34 projets
validés 70 %
74 projets validés
sur un nombre total
de 108 projets
enregistrés en 2016
97%
Faiblesse des objectifs
de planification
Suivi de la qualité
des effluents des
milieux récepteurs
dans les sites
d’orpaillage à
Kédougou
Situation de
référence 2016
pour identifier
les paramètres
à suivre
L’état des lieux des
circuits de
distribution et
d’utilisation des
produits chimiques
et en particulier du
mercure et cyanure
a été réalisé
50 %
L’échantillonnage et
l’analyses des
paramètres de pollution
identifiés sont non
réalisés du fait d’un
manque d’équipements
de mesure du mercure et
cyanure
Suivi de la qualité
des effluents
gazeux
10%
Identification des
entreprises et mise
en application de la
NS 05-062 sur les
rejets
atmosphériques
0 %
Non exécuté faute
d’équipements de
mesure
Les seules données
disponibles ont été
transmises par les 5
entreprises qui respectent
la norme d’émission
Suivi des dossiers
traités sur les
produits
chimiques et
déchets dangereux
15% des 244
ICPE de 1ère
classe
10 réunions, 02
sessions organisées
et 01 mission de
terrain
100%
Cible à revoir après
établissement de la
situation de référence
Traiter les
requêtes reçues
par le CGUE
277 requêtes
traitées
100 % des
requêtes
reçues traitées
100 % des requêtes
reçues sont
traitées : au total
302
100 %
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
38
Activités Réalisation
2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
Suivi des urgences
environnementales
50 % des
requêtes ont
donné une
satisfaction
66 % de taux de
satisfaction 100 %
Pour ce qui concerne le contrôle de l’effectivité de la prise en compte de l’environnement dans
les activités socio-économiques sur les 09 cibles retenues :
-06 sont réalisées, il s’agit de la vérification de la mise en conformité des ICPE par rapport aux
recommandations issues des contrôles effectués, Suivi des dossiers traités sur les produits
chimiques et déchets dangereux, le traitement des requêtes reçues par le CGUE et la
satisfaction de 66% du suivi des urgences environnementales, le suivi de PGES et la validation
des évaluations environnementales ;
-02 sont partiellement réalisées, elles concernent le suivi de la qualité des effluents des milieux
récepteurs dans les sites d’orpaillage et le contrôle des établissements classés ;
-01 est non réalisée, il s’agit, du suivi de la qualité des effluents gazeux.
Ainsi le niveau de performance pour cette action de contrôle de l’effectivité de la prise en
compte de l’environnement dans les activités socio-économiques est de 78%.
Suivi des plans de gestion environnementale et sociale (PGES)
Les années précédentes, les prévisions en matière de suivi des PGES se situaient entre 60 à 80%
avec des niveaux de réalisation satisfaisants. Cette année, la prévision est fixée à 30% et la
réalisation correspond à 77% de PGES suivis.
La faible prévision (30%) s’explique par le fait que la DEEC ne dispose pas des ressources allouées
au suivi et qui sont inscrites dans les PGES des projets. Aussi, elle dispose de peu de ressources
matérielles et humaines permettant d’opérationnaliser les activités de suivi environnemental sur
l’ensemble du territoire national. L’accent est donc mis sur les obligations de résultats en matière de
validation de projets prioritaires de l’Etat. La situation de la validation des rapports d’Etude
d’Impact Environnemental et social en 2016 par secteur se présente comme suit :
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
39
Tableau 19 : Récapitulatif de la situation de la validation des rapports d’Etude d’Impact Environnemental et social
en 2016 par secteur
Secteurs Projets publics Projets privés Total
Projets enregistrés 68 40 108
Projets validés 43 31 74
% de projets validés 68,25 77,5 72,87
Projets rejetés 01 03 04
% projets rejetés 01,58 07,5 04,54 Source : Base de données DEIE, 2016
Suivi de la qualité des effluents liquides, gazeux, des produits chimiques et des déchets
Etat des lieux du Secteur de l’orpaillage
La DEEC a initiée au courant de l’année une mission d’audit des circuits d’utilisation du mercure et
du cyanure dans le secteur de l’orpaillage à Kédougou et Tambacounda.
Dans le cadre des missions des services déconcentrés du ministère chargé de l’environnement et du
développement durable, des saisies record en 2014 de cyanure (près d’une tonne) et de mercure ont
été opérées sur les sites d’exploitation aurifère. Les activités de répression ont conduit les exploitants
à transporter, stocker, et utiliser le mercure, le cyanure et les acides par le biais de réseaux
clandestins très sécurisés. De plus en plus, le mercure est utilisé dans les lieux de résidence et
dissimulé pour éviter les saisies par les forces de sécurité. Cette situation augmente l’exposition des
populations.
Malgré la prise de ces mesures très importantes, l’activité de traitement aux produits chimiques
notamment le mercure et les cyanures n’a pas encore fait l’objet d’une organisation et d’une
formalisation.
Le tableau en annexe 12 montre les activités menées dans les différents sites, le type de pollution
engendré et les sites supposés contaminés.
Dans la région de Tambacounda, l’activité minière concerne :
- l’exploration des gisements de basaltes (Gabou, Heremakono) de marbre (Ndebou) et de grés
(Gabou) dans le département de Bakel;
- l’exploitation du gisement de basalte à Mansadala dans le PNNK ;
- l‘orpaillage dans l‘arrondissement de Kéniéba, département de Bakel ;
- l’extraction de matériaux de carrières superficielles (sable, latérite, argile…).
D’autres recherches ont été effectuées sur le phosphate, le cuivre, l’or, etc. Concernant le phosphate,
le gisement de Manaël, est estimé à plusieurs millions de tonnes. Des indices de cuivre existent
également à Gabou, Golmi, Koussan et Allingheul.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
40
La mise en œuvre de ces programmes d’exploration et d’exploitation minière constitue une menace
réelle pour la biodiversité dans le PNNK mais aussi une menace potentielle dans le département de
Bakel, du fait des pollutions et nuisances, du déboisement, des perturbations sur la faune.
Un autre procédé de récupération de l’or utilisé dans les sites d’orpaillage de la région de
Tambacounda consiste à chauffer l’amalgame. L’amalgame est brûlé à l’air libre sur une pelle ou
dans un récipient métallique. Si une cornue n’est pas utilisée dans cette opération, les vapeurs de
mercure libérées dans l’air sont inhalées par les orpailleurs ainsi que d’autres personnes se trouvant
dans la zone environnante.
La cyanuration est l’usage du cyanure pour extraire l’or des autres matières. Elle est utilisée par des
ressortissants étrangers qui récupèrent le sable déjà traité par d’autres nationalités pour extraire les
résidus d’or avec le cyanure. C’est la méthode la plus efficace qui permet une récupération d’or à
plus de 95% si elle est bien utilisée.
Gestion des déchets municipaux dangereux
En 2014, suite à une approbation par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) du Projet de
gestion écologiquement rationnelle des Déchets Municipaux et déchets Dangereux visant à réduire
les émissions de polluants organiques persistants dans les villes de Tivaouane et Ziguinchor
dénommé « PRODEMUD ».
Le projet a pour objectif de réduire les émissions de polluants organiques persistants (POP) par la
promotion des Meilleures Techniques Disponibles et Meilleures Pratiques Environnementales
(MTD/MPE) ; le renforcement du cadre juridique et institutionnel sur la gestion des déchets
municipaux et en particulier les déchets dangereux ; la formation et la sensibilisation des acteurs.
Gestion des Produits chimiques
Dans le cadre du programme de gestion des produits chimiques, deux sessions ordinaires de la
Commission nationale de Gestion des produits chimiques (CNGPC) et de 04 réunions conjointes des
sous commissions Pesticides, Produits Chimiques Industriels. L’amélioration du fonctionnement du
GNGPC nécessite :
la prise en compte de la Convention de Minamata sur le mercure pour une bonne gestion des
problèmes liés à l’exploitation de l’or ;
la formalisation de la sous-commission des pesticides en comité national des pesticides au
regard des recommandations de l’Accord portant réglementation commune du CLSS sur
l’homologation des pesticides, dont le Sénégal est membre.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
41
Action 9 : Lutte contre les changements climatiques
Cette action intègre des activités à la fois d’atténuation et d’adaptation. Pour l’atténuation il s’agit ici
de contribuer à la réduction de gaz à effets de serre par la promotion de projets sobres en carbone. Et
pour l’adaptation il s’agit de faire face aux effets néfastes des changements climatiques comme
l’érosion côtière.
Tableau 20 : Situation des activités de lutte contre les changements climatiques
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
Valider des
projets MDP
3 projets validés par
l’AND 2 projets
4 projets MDP
validés 100 %
il s’agit des projets
solaires
photovoltaïques
injectés au réseau de
Méouane, Bokhol,
Malicounda
(20MW), Mérina
Dakhar et du projet
d’électrification
rurale d’ASER
Protéger les et/ou
les berges
Reconstitution de la
plage de Bar (700 m
linéaire de
reconstitution)
Protéger 300
mètres de
côtes et/ou de
berge
Reboisement de 55
ha de filaos sur plus
de 2000 m de côte au niveau de la
Langue de
Barbarie, à Saint
Louis
100 %
Cible non précise
sur la nature et les
types de réalisation
Evaluer les
émissions de
CO2
689 089 tonnes de
CO2 équivalent et un
total séquestré à
travers les projets
carbone de 543.3
tonnes CO2
Au moins
10000 tonnes
réellement
évitées par an
Total émissions
évité : 756 111
tonnes C02
Total émissions
séquestrés : 1448,6
tonnes C02
100 % Cible atteinte
Créer des éco-
villages
315 Eco-villages5 au
total
85 villages
enrôlés pour la
création
d’éco-villages
85 villages en cours
de transformation
en éco-village
100 %
Cible atteinte, ce qui
porte le nombre
d’éco-village à 400
dont le tiers est
arrivé en maturité
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
42
Pour cette action qui concerne la lutte contre les changements climatiques, les activités
planifiées sont réalisées à 100%.
Les activités qui sont réalisées portent sur la protection de plus de 300 m de côtes, la création
de 85 éco-villages, un total de 756 111 tonnes d’émissions de CO2 évitées et 1 448 tonnes de
CO2 séquestrés par les projets MDP et la validation de projets MDP. Il s’agit des projets
solaires photovoltaïques, injectés au réseau de distribution de la SENELEC à partir de
Méouane, de Bokhol, Malicounda Mérina Dakhar et du projet d’électrification rurale
d’ASER.
Gestion du littoral
- Programme de Gestion Intégrée des Zones Côtières (GIZC)
A la fin de la convention de financement avec l’Union Européenne (UE), l’Etat du Sénégal poursuit
le programme GIZC et cherche à l’élargir et le consolider. Les différentes activités menées dans le
cadre du programme GIZC en 2016 sont :
le suivi et la cartographie des plantations de mangroves et de filaos des sites pilotes du projet
GIZC (Saint-louis, Petite côte, Casamance) ;
l’aménagement de la promenade de la digue de Thiawlène dans le but de la consolider (plan
validé et processus d’aménagement en cours) ;
l’étude de l’évolution morpho sédimentaire de la plage de Pilote Barre et de la Langue de
Barbarie en cours ;
l’élargissement de la GIZC au niveau des îles du Saloum avec l’élaboration de deux plans
locaux GIZC (TDRs élaborés et processus d’attribution du marché en cours) ;
la consolidation de l’unité SIG avec le recrutement d’un Web master qui est chargé
d’entretenir et de rendre fonctionnel le SIG web (GIZC.org) pour assurer le partage
d’information avec les autres acteurs du littoral ;
le balisage des brise-lames de Saly pour sécuriser la navigabilité (marché attribué).
Suite à la validation de la Stratégie nationale GIZC au niveau national par l’ensemble des acteurs
concernés, la Direction de l’Environnement et des Etablissements Classés compte faire approuver
ladite stratégie par les autorités. A cet effet, une conférence nationale sur la GIZC sera organisée au
début de l’année 2017 avec l’appui de l’Union Européenne.
- Projet de protection côtière de Diokoul
Ce projet consiste en la mise en place de 300 m de digue (deux digues de 150 m chacune). Ce projet
dont l’AGETIP est le maître délégué est financé entièrement par l’UEMOA pour un montant global
de 1 520 079 750 FCFA. Les procédures de validation du rapport d’étude d’impact environnemental
et social du projet sont en cours.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
43
Etude cartographie des risques environnementaux
Cette étude, financée par l’Agence Française de Développement pour un coût de 150 000 000 F
CFA, a pour objectif :
la cartographie de l’érosion côtière et fluviale ;
la cartographie des pollutions et risques industriels le long du littoral et à l’intérieur des terres ;
l’étude de faisabilité de la mise en place d’un Observatoire National du Littoral ;
Les résultats de cette étude devront permettre l’intégration du risque environnemental dans les
projets de la zone côtière, des zones urbaines et des lieux d’implantation d’activités industrielles à
travers le territoire.
Programme de transformation de villages en éco-villages
Le nombre d’éco-villages entièrement créés ou en cours de création est actuellement de 400. Il faut
préciser que parmi ces 400, le tiers constitue des villages dont le processus de transformation en éco-
villages est entièrement achevé, le deuxième tiers concerne les villages dont le processus est assez
avancé et le troisième tiers représente ceux dont le processus est au stade de démarrage.
Niveau de réalisation technique du programme 3 :
Les cibles du programme 3 ont été exécutées avec une performance de 85%. De faibles réalisations
sont notées au niveau du suivi de la qualité des effluents liquides gazeux et suivi de la qualité des
effluents des milieux récepteurs dans les sites d’orpaillage et la protection des côtes et berges. Le
tableau ci-dessous donne le niveau de réalisation des actions du programme 3.
Tableau 21 : Niveau de réalisation technique du programme 3
P3 : Lutte contre les pollutions, nuisances et les effets
néfastes des changements climatiques
Actions Nombre de cibles
Réalisées Partiellement
réalisées Non
réalisées Taux de
réalisation
A8 : Contrôle de l’effectivité de la
prise compte de l’environnement dans
les activités socio-économiques
9 6 2 1 78%
A9: Lutte contre les changements climatiques
4 3 0 1 75%
Total 13 9 2 2 77%
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
44
Evolution de la performance technique du programme 3 au cours des trois
dernières années
Figure 9 : performance technique du programme 2 au cours des trois dernières années
Le graphique montre la tendance à la hausse des performances techniques du programme 3. Le
niveau de performance pour cette année (85%) est de loin au dessus de la performance moyenne au
cours des trois dernières années (66%).
Niveau de performance technique de l’objectif spécifique 1 :
Tableau 22 : Niveau de performance de l'objectif n° 1
OS 1 : Réduire la dégradation de l’environnement et des ressources
naturelles, les effets néfastes du changement climatique et la perte de biodiversité
Programmes Nombre de cibles
Réalisées Partiellement
réalisées Non
réalisées Taux de
réalisation
P1 : Lutte contre la déforestation et la
dégradation des terres
16 9 3 4 66%
P2 : Conservation de la biodiversité et gestion des aires
protégées 12 10 2 0 92%
P3 : Lutte contre les pollutions, nuisances et les effets
néfastes des changements climatiques 13 10 2 1 85%
Total 41 29 7 5 79%
65%
58%
75%
85%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
2013 2014 2015 2016
Performances techniques du programme 3
Linéaire (Performances techniques du programme 3)
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
45
L’objectif spécifique 1 (Réduire la dégradation de l’environnement et des ressources naturelles, les
effets néfastes du changement climatique et la perte de biodiversité) regroupant les trois programmes
1, 2 et 3, a été atteint avec une performance de 79%.
II.2 Objectif spécifique 2 : Intégrer les principes du développement
durable dans les politiques publiques, la gestion du cadre de vie, la
promotion de moyens d’existences, la résilience des groupes vulnérables
et les modes de production et de consommation L’objectif spécifique 2 vise à améliorer la gouvernance environnementale par le renforcement des
connaissances et des capacités des services et des acteurs, la création de
conditions favorables à l’investissement privé dans le secteur et la promotion du développement
durable. Un accent particulier est mis sur l’appui aux activités de gestion des ressources naturelles et
de l’environnement génératrices de revenus durables et d’emplois verts au profit des populations,
collectivités locales et sur la promotion de l’entreprenariat vert. Cet objectif comporte un seul
programme.
II.2.1 Programme 4 : Pilotage, coordination, soutien aux services,
amélioration des connaissances et promotion du développement
durable Ce programme a pour objectif l’amélioration de la gouvernance environnementale
et l’intégration des principes de développement durable dans les politiques et programmes.
Les actions menées dans ce programme sont : (i) l’amélioration de la base de connaissance sur
l’environnement et les ressources naturelles et la veille environnementale (ii) l’information, la
Communication, l’Education environnementales (ICE), (iii) l’amélioration du cadre administratif,
institutionnel et juridique et (iv) la promotion de l’économie verte, du partenariat public privé et du
développement durable.
Les structures intervenant dans ce programme sont : la DPVE, le CSE, la DAMCP, l’ANGMV, le
Cabinet, la cellule de passation des marchés le CEFE la DEEC, la DEFCCS, la DAGE, PROGEDE
2, le PADEC, la DFVP, le PACEV, etc.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
46
Action 10 : Amélioration de la base de connaissance de l’environnement et des
ressources naturelles
Le niveau d’exécution de cette action est présenté dans le tableau suivant :
Tableau 23 : Niveau de réalisation des activités liées à l’amélioration de la base de connaissance de l’environnement
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte de
la cible
Commentaires
Suivi de l’état de
l’environnement et
des ressources
naturelles
12 bulletins
mensuels 04
bulletins
trimestriels et un
bulletin annuel sur
la qualité de l’air
à Dakar
17 bulletins sur la
qualité de l’air à
Dakar
17 bulletins sur la
qualité de l’air à
Dakar
100%
Prévision : 12
bulletins mensuels,
4 trimestriels et un
annuel
5 alertes sur 7
épisodes de
pollution soit 70%
80%
Alerte sur 90%
des épisodes de
pollution
100 %
Un Système
d'information
environnementale
accessible sur
l'Internet et
régulièrement
alimenté en
données est mis
en place
Annuaire sur l'état
des ressources
naturelles et de
l'environnement
en cours de mise à
jour
Processus
d’élaboration de
l’Annuaire sur
l’Environnement
(version 2017) est
en cours
100% L’annuaire sera
finalisé en 2017
Validation du
rapport 2015 sur
l’état de
l’environnement
Diffuser le rapport
2015 sur l’état de
l’environnement
Le rapport a été
édité et largement
diffusé
100%
Elaborer des
rapports de
capitalisation sur la
GRNE
02 rapports
élaborés 02 rapports
-01 rapport de
capitalisation
élaboré par la
DAMCP
-DFVP : Un
rapport sur le
Mécanisme de
financement
innovant élaboré
et validé et un
rapport de
100%
Le rapport de
capitalisation
élaboré par la
DAMCP est titré :
« La DAMCP en 3
ans d’existence »
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
47
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte de
la cible
Commentaires
capitalisation des
projets de
promotion des
emplois verts en
cours
d’élaboration
Assurer la
planification, le
suivi et l’évaluation
des projets,
programmes et
politiques du
MEDD
Rapport de
performance 2014
et DPPD 2015-
2017 validés en
2015.
Plus de 10
missions de suivi
réalisées en 2015.
Rapport de
performance 2015
et DPPD 2016-
2018 validés
Au moins huit
(08)
missions de suivi
effectuées
-Rapport de
performance 2015
et DPPD 2016-
2018 validés
-Plus de 10
missions de suivi
réalisées
100%
Il faut préciser que
la lettre de politique
du secteur de
l’environnement et
du développement
durable a été validée
en début d’année
2016, mais le
processus
d’élaboration a été
finalisé en fin 2015.
Conclure et mettre
en œuvre des
protocoles de
collaboration avec
les Instituts de
recherche et de
développement
Au total 16
protocoles
50 % des
protocoles signés
100% des
protocoles en
cours de mise en
œuvre
100%
Concernant l’amélioration de la base de connaissance de l’environnement et des ressources
naturelles, toutes les activités planifiées sont réalisées à 100%. Les activités réalisées portent
sur la diffusion de 17 bulletins sur la qualité et du rapport sur l’état de l’environnement, le
suivi et l’évaluation des programmes du MEDD, la signature et la mise en œuvre de plus de 15
protocoles de collaboration avec les instituts de recherche et de développement et l’élaboration
de rapport de capitalisation.
Gestion de la qualité de l’air Surveillance de la qualité de l’air ambiant
Comme indicateurs de suivi de la qualité de l’air, le Centre de la Gestion de la Qualité de l’Air
diffuse quotidiennement l’Indice de la Qualité de l’Air (IQA) à Dakar à partir de quatre stations.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
48
Figure 10 : stations de mesure de la qualité de l’air
L’IQA est une valeur entière comprise entre 0 et 500. C’est un indicateur journalier de l’état de la
qualité de l’air à Dakar qui renseigne le public et les décideurs sur le niveau de pollution de l’air
ambiant. Il est représenté par quatre codes de couleur qui correspondent chacun à un état de la
qualité de l’air (bon pour le vert, moyen pour le jaune, mauvais pour l’orange ou très mauvais
pour le rouge).
La qualité de l’air a été globalement bonne pendant la saison des pluies (juin à mi-octobre) en
raison des précipitations qui favorisent un lessivage de l’atmosphère et donc une baisse des
niveaux de pollution de l’air. Une légère dégradation est notée à partir du 20 octobre et un
épisode de forte pollution aux particules fines a débuté le 22 décembre et s’est poursuivi jusqu’au
31 décembre 2016. Au cours de ce pic de pollution, une campagne de sensibilisation, à travers
des communiqués de presse et des interviews, a été menée, en collaboration avec les
professionnels de la santé.
Rapport annuel de Performance (RAP)
Figure
Concernant la performance du réseau de mesure, le taux de validité des données a été faible en
raison de problèmes techniques (analyseurs en panne, composants à renouveler, défaut de pièces
de sécurité et de consommables). Beaucoup
d’août. La station de Yoff n’a pas enregistré de données depuis septembre 2016 en raison de la
mise à l’arrêt des analyseurs afin d’éviter leur détérioration par le sel marin. Un projet de
délocalisation de cette station vers une zone plus appropriée est en cours.
Suivi de la pollution de l’air liée au transport
Avec la prolongation du Projet d’Appui au Transport et à la Mobilité Urbaine (PATMUR), les
activités restantes prévues dans le protocole de parte
poursuivre. Dans ce cadre, les actions suivantes sont réalisées :
• La poursuite des campagnes de mesure des pots d’échappement des véhicules en faisant
cette fois-ci un focus sur les véhicules de t
rapides », AFTU et taxis) afin d’évaluer l’impact du renouvellement du p
pollution automobile. Des démarches sont en cours au niveau du CETUD afin de faciliter
le contact avec les transporteurs
• L’acquisition d’un opaci
pour le matériel de mesure de la pollution de l’air acquis en 2015.
• La construction d’abris pour les onduleurs de grande capacité acquis en 2015 (quatre abris
sont prêts et les démarches
des onduleurs au niveau des stations).
• Le lancement de l’appel d’offres pour l’acquisition des panneaux d’affichage électronique
afin d’améliorer la diffusion de l’information sur la qualité
Rapport annuel de Performance (RAP)
Figure 11 : Evolution de la qualité de l’air à Dakar
Concernant la performance du réseau de mesure, le taux de validité des données a été faible en
raison de problèmes techniques (analyseurs en panne, composants à renouveler, défaut de pièces
de sécurité et de consommables). Beaucoup de données manquantes sont notées à partir du mois
d’août. La station de Yoff n’a pas enregistré de données depuis septembre 2016 en raison de la
mise à l’arrêt des analyseurs afin d’éviter leur détérioration par le sel marin. Un projet de
e cette station vers une zone plus appropriée est en cours.
Suivi de la pollution de l’air liée au transport
Avec la prolongation du Projet d’Appui au Transport et à la Mobilité Urbaine (PATMUR), les
activités restantes prévues dans le protocole de partenariat entre la DEEC et le CETUD vont se
poursuivre. Dans ce cadre, les actions suivantes sont réalisées :
La poursuite des campagnes de mesure des pots d’échappement des véhicules en faisant
ci un focus sur les véhicules de transport public («Ndiaga Ndiaye
rapides », AFTU et taxis) afin d’évaluer l’impact du renouvellement du p
. Des démarches sont en cours au niveau du CETUD afin de faciliter
contact avec les transporteurs ;
L’acquisition d’un opacimètre (pour le contrôle des véhicules diesel) et des consommables
pour le matériel de mesure de la pollution de l’air acquis en 2015.
La construction d’abris pour les onduleurs de grande capacité acquis en 2015 (quatre abris
sont prêts et les démarches sont en cours avec le CETUD pour le transfert et l’installation
des onduleurs au niveau des stations).
Le lancement de l’appel d’offres pour l’acquisition des panneaux d’affichage électronique
afin d’améliorer la diffusion de l’information sur la qualité de l’air.
2016
49
Concernant la performance du réseau de mesure, le taux de validité des données a été faible en
raison de problèmes techniques (analyseurs en panne, composants à renouveler, défaut de pièces
de données manquantes sont notées à partir du mois
d’août. La station de Yoff n’a pas enregistré de données depuis septembre 2016 en raison de la
mise à l’arrêt des analyseurs afin d’éviter leur détérioration par le sel marin. Un projet de
Avec la prolongation du Projet d’Appui au Transport et à la Mobilité Urbaine (PATMUR), les
nariat entre la DEEC et le CETUD vont se
La poursuite des campagnes de mesure des pots d’échappement des véhicules en faisant
Ndiaga Ndiaye», « cars
rapides », AFTU et taxis) afin d’évaluer l’impact du renouvellement du parc sur la
. Des démarches sont en cours au niveau du CETUD afin de faciliter
mètre (pour le contrôle des véhicules diesel) et des consommables
La construction d’abris pour les onduleurs de grande capacité acquis en 2015 (quatre abris
sont en cours avec le CETUD pour le transfert et l’installation
Le lancement de l’appel d’offres pour l’acquisition des panneaux d’affichage électronique
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
50
• La relance du marché pour l’acquisition d’une sixième station de mesure de la qualité de
l’air à installer dans la zone de Pikine. En effet un premier marché a été lancé en
septembre 2016 mais il est infructueux et fera l’objet d’une deuxième publication.
Suivi de la pollution de l’air liée aux activités industrielles
Cette activité a démarré en 2015, dans le cadre du Programme de Renforcement et de
Consolidation des Acquis (PRCA). Elle vise une bonne connaissance des quantités de rejets
atmosphériques provenant des différentes unités industrielles du Sénégal et le renforcement des
capacités du CGQA.
Un premier inventaire des émissions a été réalisé. Il est en cours de mise à jour avec la relance
des industries qui n’avaient pas répondu aux questionnaires d’enquêtes. La principale difficulté
est liée au manque de réactivité des industries.
Signature et mise en œuvre de protocoles de collaboration instituts de recherche et de
développement
Les résultats suivants ont été réalisés :
Signature d’un protocole entre la DPVE et l’Ecole Polytechnique de Thiès (EPT) dans le
cadre de la mise en œuvre des activités de veille environnementale ;
Un protocole d’accord entre le Sénégal et la Mauritanie aux fins de la réintroduction
d’espèces animales et végétales (le 20 février 2016 à la Gouvernance de Saint-Louis, sous
la présence effective des Ministres de l’Environnement des deux pays) ;
Le Suivi des travaux de recherche sur les babouins et le chimpanzé par le Centre de
Recherche et de Primatologie de l’Université de Dakar et au Mont Assirik avec
l’Université de Southern California ;
L’étude sur la diversité spécifique du PNNK avec l’Université de Prague ; Récolte
d’échantillons d’herbier de Aeschynomene spp par une équipe de recherche de l’IFAN ;
rapport d’étude de SYLVATROP sur le dauphin à bosse dans la Reserve de Biosphère du
Delta ;
Une convention de partenariat signée par la DAMPC avec l’IRD-LEMAR, pour
harmoniser les interventions dans les AMP ;
Un protocole de recherche portant sur « l’Etude des paramètres biologiques du Thiof
Epinephelus aeneus, du Tilapia Sarotherodon melanotheron et du Mulet Mugil cephalus»
dans l’AMP du Gandoule, avec l’IFAN ;
Un protocole de suivi de l’Ethmalose « Cobeu », dans l’AMP du Gandoul avec l’IUPA ;
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
51
En plus des ces activités menées dans le cadre de l’amélioration de la base de connaissance de
l’environnement et des ressources naturelles, le PROGEDE 2 a fait la réalisation et la diffusion de
quatre (04) films sur :
La gestion participative et intégrée des massifs forestiers ;
L’inventaire des massifs forestiers aménagés pour l’évaluation des stocks de carbone ;
L’exploitation forestière ;
L’économie d’énergie pour la préservation de l’environnement.
Action 11 : Amélioration du cadre administratif, institutionnel et juridique
Tableau 24 : Niveau de réalisation des activités liées à l'amélioration du cadre administratif, institutionnel et juridique
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
Elaborer,
actualiser et
diffuser des textes
de lois et
règlements sur
l’environnement
et la protection de
la nature
La loi sur les
sachets plastiques
est votée:
02 : code forestier
et code
l’environnement
Les deux codes sont en
cours 50%
Suivre les plans
de passation des
marchés
Plus de 90% en
conformité 90%
100% des marchés
passés par appels
d’offres exécutés, 92%
des marchés passés par
DRP exécutés
100%
Suivi bioécologique des espèces halieutiques avec étude des paramètres biologiques
(reproduction, croissance, régime alimentaire etc) au Bamboung, par IUPA, CRODT,
IRD,
Le Suivi du Tallar (Trichiurus Lepturus) à Cayar avec LABEP-AO
Le suivi de paramètres biologiques d’espèces de poissons d’intérêt socio-économique des
AMP de Cayar et Bamboung : pour une contribution à l’analyse de l’efficacité des AMP
par LABEP-IFAN/UCAD ;
La contribution à l’étude de l’ichtyofaune de l’AMP de Sangomar, par IUPA/UCAD ;
L’étude de la croissance de l’arche (Anadara senilis) dans l’AMP du Bamboung, par
IUPA/UCAD ;
L’efficacité des Aires de pêche Protégées (AMP et ZPP) dans la restauration des
ressources halieutiques et de leurs habitats au Sénégal, par JEAI LEH-AO/CRODT.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
52
Dans le cadre de l’amélioration du cadre administratif, institutionnel et juridique, les activités
planifiées sont réalisées à hauteur de 75% (01 cible réalisée et une partiellement sur un total de
02 cibles). L’activité partiellement réalisée concerne l’élaboration, l’actualisation et la diffusion
des textes de lois et règlements sur l’environnement et la protection de la nature (code de
l’environnement et forestier). Le suivi des plans de passation des marchés est réalisé à 100%.
Code de l’environnement
Suite à la réunion d’examen du projet de révision du code de l’environnement, tenue le 27 avril 2016
à la Primature, un comité de relecture a été mis en place au Ministère chargé de l’Environnement.
Composé principalement de la Cellule des Affaires Juridiques (CAJ), et de conseillers techniques du
Ministre, ce comité ad hoc visait à améliorer le texte du projet.
Code forestier et du décret portant taxe et redevances forestières
Le processus de suivi de l'adoption et de la promulgation du code forestier se poursuit toujours. Des
rencontres du comité interne ont été tenues à la primature durant l’année 2016. Concernant le suivi,
la signature, l’édition et la diffusion du décret portant taxe et redevances forestières, le document est
transmis officiellement à la DEFCCS puis au MEDD.
Action 12 : Information, Communication et Education environnementales
Tableau 25 : Situation d’exécution des activités d'Information, Communication et Education environnementales
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte de
la cible
Commentaires
Produire et
diffuser des
supports de
communication
sur des thèmes
liés à
l'environnement
3 spots réalisés, 2
films réalisés et
diffusés
Au moins 2
Films/ an ;
Au moins 10
émissions
radio/an ;
DAMCP : 09
films, 08
émissions radio,
02 articles de
presse CEFE : 01
film sur le
reboisement
100%
200 tee-shirts ; -200 casquettes ; -2 kakémonos ; -100 dépliants.
-100 spots publicitaires -150 agendas
6 supports de sensibilisation (kakémono, autocollant,
agenda, calendrier, bloc note, T-shirts)
Tous les supports de
communication sont produits par
la CEFE
100%
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
53
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte de
la cible
Commentaires
02 supports
Didactiques
02 supports
Didactiques
Les 02 supports
didactiques sont
réalisés
100%
Former et sensibiliser en
matière d’EE des élus locaux,
d’Organismes Communautaires de Base (OCB) et
de journalistes
100 élus locaux, 250 unités
stagiaires d’OCB, 160 journalistes, 200 enseignants,
2500 élèves formés et
sensibilisés sur la problématique des
déchets et les changements climatiques
200 des unités OCB, 60
enseignants, 2000 élèves
250 unités d’OCB, 60
Enseignants et 55 Elus locaux, 2575
élèves et journaliste et animateurs de
radios communautaires
100%
Créer des bois
d’écoles 19 bois d’écoles 15 bois d’école
14 bois d’école
installés 93%
En matière d’information, de communication et d’éducation environnementale, les activités
planifiées ont été réalisées à 100%. Ces réalisations concernent : l’installation de 14 bois
d’école, la formation et sensibilisation sur des thèmes liés à l’environnement (250 unités
stagiaires d’OCB, de 2575 élèves, journalistes et animateurs de radios et 60 enseignants) et la
diffusion de 10 films sur la gestion de l’environnement, 08 émissions radio, 02 articles de presse
etc.
Action 13 : Promotion de l’économie verte du partenariat public privé et du
développement durable
Tableau 26 : Situation d’exécution des activités de promotion de l’économie verte du partenariat public privé et du
développement durable
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
Appuyer les
collectivités
Locales pour la
GRNE
Appui de 150
millions de FCFA à
des collectivités
Locales
150millions Appui de 150 millions de à
des collectivités locales 100%
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
54
Activités Réalisation 2015 Cible 2016 Réalisation 2016
Taux
d’atteinte
de la cible
Commentaires
Appuyer la
promotion des
emplois verts
6 484 emplois verts 550 1264 emplois verts créés 100%
Créer et appuyer des entreprises
rurales
25 micros entreprises 50
PROGEDE : 4 (dont 3 Jardins polyvalents et une
unité de fabrication d’inserts céramiques)
PADEC : 46 projets (Plantation, UTC et
ruchers)
100%
Suivre les
entreprises
adhérent à la RSE
et appliquant la
charte
Détermination
de la situation
de référence
Etude de faisabilité en cours 0%
Il importe de signaler que les activités initiées dans le programme éco-village de l’ANEV concernant
l'utilisation intégrée des terres, la gestion des ressources naturelles et la conservation de la
biodiversité ont généré plus de 3000 emplois directs en 2016 dont les deux tiers ont bénéficié à des
femmes. Cela contribue actuellement à la réduction de la pauvreté et de l’exode rural ainsi que la
promotion du genre dans les éco-villages. Bien que ces activités génératrices de revenus visent à
améliorer les conditions de vie des populations, elles ont aussi permis de constater un changement
notables des comportements qui se traduit par une exploitation plus rationnelle des ressources
naturelles et le développement d’activités génératrices de revenus compatibles avec la gestion
durable des terres et la conservation de la biodiversité.
Pour l’action qui concerne l’économie verte, le partenariat public privé et le développement
durable, les activités planifiées ont été réalisées à hauteur de 75% (03 cibles réalisées sur 04).
Seule la situation de référence des entreprises qui adhèrent à la RSE n’a pas été réalisée. Les
réalisations pour cette action ont portée sur : l’appui de 150 millions à des collectivités locales,
la création de 1264 emplois verts et de 50 micro entreprises rurales. On note aussi plus de 3000
emplois directs générés à travers l’utilisation intégrée des terres, la gestion des ressources
naturelles et la conservation de la biodiversité
Niveau de réalisation technique du programme 4 :
Le programme 4 constituant l’objectif spécifique 2 du MEDD (Intégrer les principes du
développement durable dans les politiques publiques, la gestion du cadre de vie, la promotion de
moyens d’existences, la résilience des groupes vulnérables et les modes de production et de
consommation) a été exécuté avec une performance de 92%. L’activité non réalisée dans ce
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
55
programme concerne la situation de référence des entreprises qui adhèrent à la RSE. Celles
partiellement réalisées concernent l’élaboration, l’actualisation et la diffusion des textes de lois et
règlements sur l’environnement et la protection de la nature (code de l’environnement et forestier) et
l’élaboration de rapports de capitalisation sur la gestion de l’environnement et des ressources
naturelles. Le tableau suivant donne la situation d’exécution du programme 4.
Tableau 27 : Niveau de réalisation des actions du programme 4
P4 : Pilotage, coordination, soutien aux services, amélioration des connaissances et promotion
du développement durable
Actions Nombre de cibles
Réalisées Partiellement
réalisées Non
réalisées Taux de
réalisation A10 : Amélioration de la base de connaissances de l’environnement
7 7 0
100%
A11: Amélioration du cadre administratif, institutionnel et
juridique
2 1 1
75%
A12 : Information, Communication et
Education environnementale 5 5 0 0 100%
A13 : Economie verte et le partenariat public privé et développement
durable
4 3 0 1 75%
Total 18 16 1 1 92%
Evolution de la performance du programme 4 au courant des trois dernières années
Figure 12 : performance du programme 4 au courant des trois dernières années
81% 81%
100%92%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
2013 2014 2015 2016
Performances techniques du programme 4
Linéaire (Performances techniques du programme 4)
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
56
Le graphique montre la tendance à la hausse des performances techniques du programme 4. Le
niveau de performance pour cette année (92%) est au dessus de la performance moyenne au cours
des trois dernières années (87%).
Conclusion sur l’exécution technique du PAP 2016
Durant l’année 2016, sur les 59 cibles prévues, 45 sont entièrement réalisées, 08 partiellement
réalisées et 06 non réalisées. Soit une performance technique globale pour le Département de 83%
contre 82% en 2015. Comparativement à 2015, les programmes 1 et 3 ont connu des progressions.
En effet, la performance du programme 1 est passée de 63% à 66%, soit un progrès de 3 points et
pour le programme 3 de 75% à 85%, soit un progrès de 10 points. Tandis que pour les programmes
2 et 4, on note une baisse relative des performances, passant ainsi chacun de 100% à 92%, soit un
recul de 8 points pour ces deux programmes. La situation globale par programme se présente comme
suit :
Tableau 28 : Niveau de réalisation des programmes du MEDD
Programmes Nombre de cibles
Réalisées Partiellement
réalisées Non
réalisées Taux de
réalisation
P1 : Lutte contre la déforestation et la
dégradation des terres
16 9 3 4 66%
P2 : Conservation de la biodiversité et gestion des aires
protégées 12 10 2 0 92%
P3 : Lutte contre les pollutions, nuisances et les effets
néfastes des changements climatiques 13 10 2 1 85%
Objectif spécifique 1 : Réduire la dégradation de l’environnement et
des ressources naturelles, les effets néfastes du changement
climatique et la perte de biodiversité
41 29 7 5 79%
P4 : Pilotage, coordination et soutien aux services et aux acteurs du secteur
19 17 1 1 92%
Objectif spécifique 2 : Intégrer les principes du développement durable
dans les politiques publiques, la gestion du cadre de vie, la promotion de moyens d’existences, la résilience des groupes vulnérables et les modes de production et de consommation
19 17 1 1 92%
Total 59 45 8 6 83%
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
57
Les programmes ont été déroulés de manière satisfaisante, permettant ainsi de bons niveaux de
réalisation des Objectifs spécifiques du DPPD. Ce graphique illustre l’évolution de la
performance du Département au cours des 5 dernières années.
Figure 13 : performances techniques du MEDD
Le graphique montre la faible tendance à la hausse des performances techniques du Département au
courant des 5 dernières années. Le niveau de performance pour cette année (83%) est au dessus de la
performance moyenne au cours des 5 dernières années (79%).
85%
66%
80% 84% 82% 83%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
2011 2012 2013 2014 2015 2016
Performances techniques du MEDD
Linéaire (Performances techniques du MEDD)
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
58
AUTRES ACTIVITES MENEES
Rencontre de définition d’un cadre stratégique de coordination et de suivi de l’agenda
du développement durable
Le MEDD a organisé conjointement avec le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan
(MEFP) du 4 au 5 mars 2016 une rencontre de définition d’un cadre stratégique de coordination et
de suivi de l’agenda du développement durable. L’objectif de cet atelier consistait à élaborer les
contenus nécessaires à la tenue prochaine d’un Conseil Interministériel sur la Mise en œuvre des
Objectifs nationaux de Développement durable (ODD), dans le cadre de l’Agenda Mondial pour le
Développement Durable. A cette occasion, les propositions de réformes antérieures ainsi que des
exemples de montage institutionnels fonctionnant de façon satisfaisante, aussi bien dans des pays du
Nord que du Sud, ont été présentés aux participants pour optimiser la réflexion.
Le schéma retenu à la suite de la rencontre préconise une Commission Nationale de Développement
Durable (CNDD) composée de plusieurs organes opérant à différents niveaux institutionnels :
Un Conseil Supérieur du Développement Durable pour assurer la cohérence entre les
Objectifs de développement Durable et les cadres nationaux de planification (CSDD)1;
Un Groupe d’Experts en Développement Durable (GEDD) pour la préparation des contenus
et la production de connaissances ;
Un Comité pour l’Intégration et le suivi des indicateurs de développement Durable
(CISIDD) ;
Une Conférence nationale sur le Développement Durable jouant le rôle d’Assemblée
générale des parties prenantes ;
Des Sous-commissions pour coordonner les dimensions économique, sociale et
environnementale du Développement Durable ;
Des Commissions régionales de Développement Durable ;
Un secrétariat permanent pour faire fonctionner la Commission Nationale de développement
Durable.
1La proposition initiale portait sur un Conseil Interministériel. Elle a évolué en Conseil Supérieur du fait de la difficulté
de faire du Conseil Interministériel un organe.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
59
Soixantième commission de la condition de la femme des Nations Unies Le MEDD a participé du 14 au 24 mars 2016 à la soixantième commission de la condition de la femme qui a eu lieu au siège des Nations Unies à New York. Le thème portait sur l’autonomisation des femmes et son lien avec le développement durable.
L’objectif était de mettre en œuvre des plans d’actions efficaces et efficiente en cohérence avec les
institutions internationales sur le genre pour la réalisation des ODD.
Etude sur la demande de veille environnementale
L’objectif général de cette étude est de procéder à une cartographie de la demande de veille
environnementale suivie de l’identification et de la description des différentes étapes pour la mise en
place d’un dispositif national de veille environnementale compatible avec un système
d’informations. Un atelier d’appropriation et d’amélioration des résultats de l’étude a été organisé à
l’hôtel Arc en Ciel.
Deuxième édition de la Conférence Nationale sur le Développement Durable (CNDD)
Suite à la première édition CNDD qui a été organisée en juillet 2015, la deuxième édition de la
CNDD s’est tenue autour du thème intitulé « développement territorial et gouvernance verte » les 20,
21 et 22 octobre 2016 au KING FAHD PALACE.
Vingt deuxième Conférence des Parties sur les Changements Climatiques (COP 22)
La 22ième Conférence des Parties (COP22) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les
Changements Climatiques (CCNUCC) s’est tenue, à Marrakech, au Maroc du 07 au 18 Novembre
2016 . Sur instruction de Son excellence, Macky SALL, un stand a été mis à la disposition du
Sénégal. La cellule communication de la DEEC a participé à l’animation d’un stand durant toute la
COP 22 par le biais d’expositions et de coordination des side-évents.
Treizième Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique
La 13ème Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique s’est tenue du 04 au 17
Décembre 2016 à Cancún au Mexique. Un atelier de préparation à la participation du
Sénégal à cette rencontre a été organisé le 23 Novembre 2016. Cet atelier de préparation avait pour
but de réunir les représentants du Sénégal à cette conférence pour une meilleure participation et un
meilleur partage possible.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
60
III. ETAT D’EXECUTION BUDGETAIRE DE L’EXERCICE 2016
III.1 Présentation générale du Budget alloué au Ministère pour l’exercice
2016 La Loi de Finances Initiale (LFI) 2016 se chiffre à 21,6 milliards de FCFA contre 22,1
milliards de francs CFA en 2015, soit une diminution de 2, 2% en valeur relative. Le budget se
répartit :
en ressources externes d’un montant de 5,8 milliards (contre 5,6 milliards en 2015), soit
une proportion de 27% du budget.
en ressources internes d’un montant de 15,8 milliards (contre 16, 5 milliards en 2015),
soit 73% du budget.
La baisse des ressources internes par rapport à 2015 s’explique par le transfert de l’Agence nationale
de l’Aquaculture au Ministère de la pêche et de l’économie maritime. Le tableau ci-dessous donne la
répartition du budget en fonction du type de financement.
Tableau 29 : Répartition du budget par type de financement
Sources de financement
LFI
Actes Modificatifs et
correction sur les ressources
Autorisations d'engagement
(AE)
Part du financement par rapport
à la LFI
Part du financement par rapport
aux AE
Externes 5 841 000 000 168 789 220 6 009 789 220 27% 27%
Internes 15 847 747 080 643 712 431 16 491 459 511 73% 73%
Total général 21 688 747 080 812 501 651 22 501 248 731 100% 100%
Les actes modificatifs et correctifs sur le budget s’établissent en fin 2016 à 812 501 651 FCFA,
donnant ainsi, une augmentation des ressources, en termes d’autorisation d’engagement pour une
enveloppe globale de 22 501 248 731 FCFA au titre de l’exercice 2016. Le tableau ci-après présente
le détail par titre de dépenses.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
61
Tableau 30 : Répartition du budget par titre de dépenses
Titres/Type de ressources LFI 2016
Actes modificatifs et correctifs sur les ressources
externes
Autorisations d’Egagement
(AE)
Part du financement par rapport
aux AE
Titre 2 : Dépenses de personnel 4 846 322 080
4 846 322 080 21,5%
Titre 3 : Dépenses de fonctionnment 3 456 728 000 -1 493 435 3 455 234 565 15,4%
Titre 4 : Dépenses de transfert 544 697 000 74 980 000 619 677 000 2,8%
Titre 5 : Dépenses en capital Externes 5 841 000 000 168 789 220 6 009 789 220 26,7%
Internes 5 118 000 000 480 225 866 5 598 225 866 24,9%
Titre 6 : Transfert en capital 1 882 000 000 90 000 000 1 972 000 000 8,8%
Total général 21 688 747 080 812 501 651 22 501 248 731 100%
Pour les ressources externes, la répartition se présente comme suit :
Tableau 31 : Répartition des ressources externes par programme
Programmes Projets LFI 2016 Montant
effectivement dégagés
1
PROJET DE GESTION DURABLE ET PARTICIPATIVE DES ENERGIES
TRADITIONNELLES ET DE SUBSTITUTION II
1 750 000 000 3 137 826 538
PROJET DE RENFORCEMENT DE LA GESTION DES TERRES DES ECOSYSTEMES
DES NIAYES ET DE LA CASAMANCE DANS UN CONTEXTE DE CC (PRGTE)
550 000 000 199 093 553
PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES POUR LE CONTROLE DE LA
DEGRADATION DES TERRES ET LA PROMOTION DE LEUR VALORISATION DANS LES ZONES DE SOLS DEGRADE
450 000 000 450 000 000
PROJET D'AMENAGEMENT DU MASSIF DU FOUTA DJALLON
13 000 000
ANGMV 500 000 000 879 584 000
3
PROJET DE GESTION ECOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DECHETS
MUNICIPAUX ET DES DECHETS DANGEREUX POUR REDUIRE LES
EMISSIONS DE POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS (PRODEMUD)
205 000 000 205 000 000
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
62
Programmes Projets LFI 2016 Montant
effectivement dégagés
PROGRAMME ECOVILLAGES 543 000 000 287 946 110
4
PROGRAMME D'APPUI A LA CREATION D'OPPORTUNITES D'EMPLOIS VERTS (EX
PROGRAMME DE PROMOTION DES EMPLOIS VERTS)
200 000 000
PROJET D’APPUI AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE LA CASAMANCE
(PADEC) 1 630 000 000 850 339 019
Total général 5 841 000 000 6 009 789 220
Les financements effectifs dégagés correspondent aux ressources externes effectivement planifiées et
reçu en 2016 par les structures concernées.
Tableau 32 : Répartition du budget par programme
Programmes
Autorisation d'engagement en ressources
internes
Autorisation d'engagement en ressources
externes
Total par programme
Part du programme
par rapport
aux ressources internes
Part programme
par rapport
aux ressources externes
Part dans le budget global
Programme 1 6 896 983 949 4 666 504 091 11 563 488 040 42% 78% 51%
Programme 2 3 661 576 052
3 661 576 052 22% 0% 16%
Programme 3 2 131 381 600 492 946 110 2 624 327 710 13% 8% 12%
Programme 4 3 801 517 910 850 339 019 4 651 856 929 23% 14% 21%
Total général 16 491 459 511 6 009 789 220 22 501 248 731 100% 100% 100%
Le programme 1 (lutte contre la déforestation et la dégradation des terres) reçoit la proportion la plus importante du budget global (51%). Le programme 1 est suivi des programmes 4 et 2. Le programme 3 vient en dernier lieu avec une part de 12% du budget global du MEDD. Le graphique suivant donne une illustration de la répartition des ressources entre les
programmes et les deux objectifs stratégiques (OS1 et OS2) du MEDD.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
63
Figure 14 : répartition des ressources entre les programmes et les deux objectifs stratégiques
Les choix budgétaires ont mis l’accent sur les programmes de l’OS 1, consistant à réduire la
dégradation de l’environnement et des ressources naturelles, les effets néfastes du changement
climatique et la perte de biodiversité. Cet OS concentre 79% du budget global en raison du fait
qu’il regroupe les trois programmes opérationnels.
42%
22%
13%
23%
78%
0%
8%14%
51%
16%12%
21%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
Programme 1
Programme 2
Programme 3
Programme 4
Part des ressources externes
Part des ressouces internes
Part du budget global
77%
23%
86%
14%
79%
21%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
OS1 OS2
Part des ressources externes
Part des ressources internes
Part ddu budget global
Rapport annuel de Performance (RAP)
Figure 15 : Répartition des ressources internes
Le graphique ci-dessus montre une légère augmentat
comparé à l’année dernière, tandis que celui alloué au pro
22% du budget global du fait du départ de l’Agence nationale d’Aquaculture.
programme 1 l’évolution des ressources s’explique en partie par les montants supplémentaires
accordés à travers les actes modificatifs du budge
PROGEDE 2 pour un montant de 31
Programme de développement forestier et
montant de 194 407
III.2 Situation d’exécution budgétaire
Pour l’année 2016, sur un budget global (ressourc
les engagements s’élèvent à
liquidations sont de 18 261 533
Le niveau d’exécution budgétaire
l’exécution des ressources externes dont bénéficient
PRODEMUD (205 000 000 FCFA), soit au total
financement externe. Si l’on ne prend pas en compte ces ressources le niveau d’exécution budgétaire
globale (ressources internes et externes
Il convient aussi de signaler le faible niveau
(27%) et du PROGEDE 2 (47%)
montant global en ressources externes pour ces
des financements externes.
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
Programme 1
40%42%
Rapport annuel de Performance (RAP)
Répartition des ressources internes par programme entre 2015 et 2016
dessus montre une légère augmentation des budgets des programmes 1 et 4
comparé à l’année dernière, tandis que celui alloué au programme 2 a bai
du fait du départ de l’Agence nationale d’Aquaculture.
programme 1 l’évolution des ressources s’explique en partie par les montants supplémentaires
à travers les actes modificatifs du budget au :
pour un montant de 31 886 794 FCFA
rogramme de développement forestier et de réhabilitation des forê
407 236 FCFA.
III.2 Situation d’exécution budgétaire
Pour l’année 2016, sur un budget global (ressources internes et externes) de
les engagements s’élèvent à 18 572 835 914 FCFA, soit 83% de niveau d’exécution. Les
18 261 533 616 FCFA, ce qui équivaut à un taux d’exécution de 81
étaire est satisfaisant cependant, on note un manque d’informations sur
l’exécution des ressources externes dont bénéficient le CODEVAL (450
000 FCFA), soit au total 655 000 000 FCFA
i l’on ne prend pas en compte ces ressources le niveau d’exécution budgétaire
ressources internes et externes) serait de 84%.
de signaler le faible niveau d’exécution des ressources externes
(47%) en raison des lenteurs dans les procédures de décaissement.
global en ressources externes pour ces deux structures s’élève à 4 017 410
Programme 1 Programme 2 Programme 3 Programme 4
25%
13%
22%
42%
22%
13%
23%
2016
64
par programme entre 2015 et 2016
ion des budgets des programmes 1 et 4
gramme 2 a baissé, passant de 25% à
du fait du départ de l’Agence nationale d’Aquaculture. Concernant le
programme 1 l’évolution des ressources s’explique en partie par les montants supplémentaires
des forêts classées pour un
es internes et externes) de 22 501 248 731 FCFA,
% de niveau d’exécution. Les
vaut à un taux d’exécution de 81%.
manque d’informations sur
le CODEVAL (450 000 000 FCFA) et le
FCFA représentant 11% du
i l’on ne prend pas en compte ces ressources le niveau d’exécution budgétaire
des ressources externes de l’ANGMV
en raison des lenteurs dans les procédures de décaissement. Le
ve à 4 017 410 538, soit 59%
2015
2016
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
65
Pour l’ANGMV le niveau d’exécution budgétaire du volet relatif au projet Front Local
Environnemental pour une Union Verte (FLEUVE UE/MM) est de 18%, celui de la composante
« Projet de Développement inclusif et Durable de l’Agro-business au Sénégal (PDIDAS/BM) » est
de 1%. S’agissant des ressources issues du Projet Action contre la Désertification (PACD/FAO)
aucune information est disponible.
Le tableau suivant donne le détail de l’exécution du budget.
Tableau 33 : Exécution budgétaire par programme
Programmes Types de
ressources AE Total engagé Total liquidé
Taux eng
Taux liquid
Programme 1 Externes 4 666 504 091 1 872 968 023 1 670 363 573 40% 36%
Internes 6 896 983 949 6 276 102 026 6 259 414 758 91% 91%
Total Programme 1 11 563 488 040 8 149 070 049 7 929 778 331 70% 69%
Programme 2 Externes
0% 0%
Internes 3 661 576 052 3 594 820 064 3 522 361 456 98% 96%
Total Programme 2 3 661 576 052 3 594 820 064 3 522 361 456 98% 96%
Programme 3 Externes 492 946 110 283 897 967 283 897 967 58% 58%
Internes 2 131 381 600 2 117 681 455 2 116 684 483 99% 99%
Total Programme 3 2 624 327 710 2 401 579 422 2 400 582 450 92% 91%
Programme4 Externes 850 339 019 695 904 315 695 904 315 82% 82%
Internes 3 801 517 910 3 731 462 064 3 712 907 064 98% 98%
Total Programme 4 4 651 856 929 4 427 366 379 4 408 811 379 95% 95%
Total resources externes 6 009 789 220 2 852 770 305 2 650 165 855 47% 44%
Total resources internes 16 491 459 511 15 720 065 609 15 611 367 761 95% 95%
Total général 22 501 248 731 18 572 835 914 18 261 533 616 83% 81%
Dans l’ensemble, le niveau d’exécution du budget global (ressources internes et externes) de l’année
2016 est satisfaisant. Le programme 1 et le programme 3 restent derrière avec respectivement un
taux de liquidation de 69% et 91%.
Figure 16 : Exécution budgétaire par programme
70%
98% 92% 95%
69%
96% 91% 95%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
Taux d'engagement
Taux de liquidation
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
66
En considérant uniquement les ressources internes, le niveau d’engagement et de liquidation
pour le MEDD cette année est de 95%.
Ce tableau donne le niveau d’exécution budgétaire des ressources internes par programme.
Tableau 34 : Exécution budgétaire par programme des ressources internes
Programmes Autorisation
d'engagement Engagement
(Eng) Liquidation
Taux d'Engagement
Taux Liquidation
1 6878040949 6257159026 6241186786 91% 91%
2 3661576052 3577660064 3522361456 98% 96%
3 2131381600 2117681455 2116684483 99% 99%
4 3820460910 3731462064 3731135036 98% 98%
Total général 16491459511 15683962609 15611367761 95% 95%
En ce qui concerne les ressources externes le niveau d’exécution est de 47% en termes
d’engagement et de 44% en termes de liquidation. Si l’on ne prend pas en compte les montants des
ressources externes dont leurs niveaux d’exécution ne sont pas disponibles (PRODEMUD et
CODEVAL), le taux d’exécution des ressources externes serait de 53% en termes d’engagement et
de 49%. Le tableau suivant présente le détail de l’exécution de ces ressources.
Tableau 35 : Exécution budgétaire par programme des ressources externes
Programmes Services Autorisation
d'Engagement Total Engagé
Montant Liquidé
Taux d'engagement
Taux liquidation
Programme 1
PROJET DE
GESTION DURABLE ET PARTICIPATIVE
DES ENERGIES TRADITIONNELLES
ET DE SUBSTITUTION II
3 137 826 538 1 469 659 794 1 469 659 794 47% 47%
PROJET DE
RENFORCEMENT DE LA GESTION
DES TERRES DES ECOSYSTEMES DES NIAYES ET DE LA
CASAMANCE DANS UN CONTEXTE DE CC (EX PRESAL)
199 093 553 161 544 479 161 544 479 81% 81%
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
67
Programmes Services Autorisation
d'Engagement Total Engagé
Montant Liquidé
Taux d'engagement
Taux liquidation
PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES
POUR LE CONTROLE DE LA
DEGRADATION DES TERRES ET LA
PROMOTION DE LEUR
VALORISATION DANS LES ZONES
DE SOLS DEGRADE (CODEVAL)
450 000 000
0% 0%
AGENCE NATIONALE DE LA
GRANDE MURAILLE VERTE
(ANGMV)
879 584 000 241 763 750 39 159 300 27% 4%
Programme 3
PROJET DE GESTION
ECOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES
DECHETS MUNICIPAUX ET
DES DECHATS DANGEREUX POUR
REDUIRE LES EMISSIONS DE
POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANT (PRODEMUD)
205 000 000
0% 0%
PROGRAMME ECOVILLAGE
287 946 110 283 897 967 283 897 967 99% 99%
Programme 4
PROJET D’APPUI AU
DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE LA CASAMANCE
(PADEC)
850 339 019 695 904 315 695 904 315 82% 82%
Total général 6 009 789 220 2 852 770 305 2 650 165 855 47% 44%
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
68
III.3 Exécution technique et exécution budgétaire
ç Figure 17 : Performances techniques et budgétaire par programme
Les graphiques ci-dessus donnent la situation comparée de l’exécution technique et financière par programme. Dans l’ensemble, on note une bonne corrélation entre la performance des programmes et leurs niveaux d’exécution budgétaire.
Au niveau global, cette corrélation est également satisfaisante, avec respectivement une
exécution technique de 83% et une exécution budgétaire de 83% en termes d’engagement et de 81%
en termes de liquidation. Si on ne prend pas en compte les informations non disponibles sur
l'exécution des ressources extérieures des projets le niveau d’exécution budgétaire serait de 84%.
66%
92%85%
92%
69%
96%91% 95%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
Exécution technique
Taux d'engagement
Taux de liquidation
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
69
VI. CONCLUSION PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS Au courant de l’année 2016 les réalisations dans des domaines stratégiques, témoignent des efforts
consentis par le MEDD pour atteindre les objectifs fixés dans la lettre de politique du secteur de
l’environnement et du développement durable. En effet, avec une exécution budgétaire en termes
liquidation de 81% et de 84% si on exclut les informations non disponibles sur l'exécution de
ressources extérieures, le niveau d’exécution technique du Département s’établie à 83% contre 82%
en 2015.
L’objectif spécifique 1 (Réduire la dégradation de l’environnement et des ressources naturelles, les
effets néfastes du changement climatique et la perte de biodiversité) regroupant les programmes 1, 2
et 3, a été atteint avec une performance de 79%, tandis que les cibles de l’objectif spécifique 2
(Intégrer les principes du développement durable dans les politiques publiques, la gestion du cadre
de vie, la promotion de moyens d’existences, la résilience des groupes vulnérables et les modes de
production et de consommation) ont été atteintes à 92%.
Des résultats satisfaisant sont obtenus dans la conservation de la biodiversité et la gestion des zones
humides notamment au niveau de la gestion des aires protégées, de la gestion du potentiel faunique
et de l’amélioration de la biosécurité. Des efforts notables ont été notés dans la prise en compte de
l’environnement dans les activités socio-économiques, la lutte contre les changements climatiques,
l’aménagement et l’exploitation forestière et la restauration de terres dégradées.
Concernant l’amélioration des connaissances sur l’environnement, la promotion de l’économie verte,
du partenariat public privé et du développement durable, l’information, la communication et la
l’éducation environnementales des résultats importants sont enregistrés cette année.
Cependant les objectifs de lutte contre les feux de brousse et de reconstitution du couvert végétal ne
sont pas atteints. Des efforts considérables devront être faits dans ce sens afin de réduire le nombre
de cas de feux et les superficies brûlées mais aussi avoir un ratio reboisement déboisement supérieur
à 1. Toutefois on note des avancées en matière d’aménagement et de d’exploitation rationnelle des
forêts et pour ce qui concerne les superficies de forêts sous gestion durable.
CONTRAINTES DANS LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE
ENVIRONNEMENTALE
Les contraintes et difficultés rencontrées durant l’exécution du PAP 2016 sont essentiellement :
l’exploitation frauduleuse des forêts malgré le renforcement en ressources humaines ;
l’insuffisance des ressources (humaines, matérielles et financières) pour le suivi des PGES et
la validation des évaluations environnementales ;
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
70
l’insuffisance et la vétusté d’équipements de mesure pour le suivi de la qualité des effluents
gazeux
l’insuffisance des ressources pour l’équipement des comités de lutte contre les feux de
brousse ;
Insuffisance et défaut d’harmonisation de données de base sur certains aspects de
l’environnement et des ressources naturelles, notamment :
l’état des forêts (nombre, superficies, taux de couverture en végétation, ressources
générées etc.) ;
le rythme annuel de déboisement par localité et au niveau national ;
le niveau actuel de l’exploitation frauduleuse ;
l’état de la biodiversité et des habitats naturels ;
la pollution des eaux ;
l’érosion côtière ;
Les entreprises et activités potentiellement polluantes (données par secteurs, zones, et
types de pollutions etc.).
RECOMMANDATIONS ET LEÇONS APPRISES
Définir des plans d’actions concrets pour les interventions phares ;
Veiller à une bonne contribution du secteur au PSE et aux programmes d’envergure nationale
comme le PUMA ou le PUDC ;
Diligenter la mise en œuvre des projets du PSE ;
Améliorer la formulation des cibles au niveau de la planification surtout pour les
programmes 2 et 3 et définir clairement les extrants des activités qui seront menées ;
Renforcer la sensibilisation des collectivités locales pour une meilleure implication dans
la lutte contre les feux de brousse ;
Renforcer l’équipement des comités de lutte en petit matériel de lutte;
Procéder à l’entretien des unités de lutte et à la réparation de celles en panne dès le mois
d’octobre ;
Renforcer les efforts en matière de reboisement et de mise en défens pour parvenir à un ratio
d’au moins égal à 1 ;
Adopter et mettre en application effective la stratégie GIZC au niveau national ;
Elargir la GIZC avec l’élaboration de plan locaux GIZC (Iles du Saloum,…) ;
Elaboration d’un programme d’envergure de gestion intégrée du littoral ;
Diligenter l’adoption et l’application de la loi sur le littoral ;
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
71
Mettre en place un comité de suivi de la mise en œuvre de la loi sur le plastique ainsi que
l’élaboration des textes d’application de ladite loi ;
Augmenter les ressources allouées au suivi des PGES et à la validation des évaluations
environnementales ;
Renforcer les capacités de la DEEC pour le suivi des PGES et la validation des évaluations
environnementales ;
Nécessité d’une meilleure prise en compte du renseignement des cibles contractuelles
(Progression de 5% des superficies de forêts sous gestion durable, Ratio
reboisement/Déboisement) et des ODD ;
Finaliser les textes de loi en instances ainsi que la ratification de certains accords comme le
protocole additionnel de Nagoya Kuala Lumpur en matière de biodiversité.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
72
ANNEXES
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
73
ANNEXE 1
Tableau 36 : Dispositif technique et institutionnel du MEDD
Directions Attributions
Cabinet de Monsieur le Ministre de
l’Environnement et du Développement
durable
-Définition des grandes orientations et priorités de
la Politique environnementale ;
-Pilotage stratégique de la Politique
environnementale ;
-Présidence et Représentation dans les grandes
instances et réunions internationales et nationales.
Secrétariat Général Coordination de l’action des Directions
Direction des Parcs Nationaux (DPN) -Sauvegarde des échantillons représentatifs des
écosystèmes naturels dans les parcs et réserves du
pays ;
-Protection de la faune ;
-Amélioration et valorisation de la biodiversité
dans les aires protégées.
Direction des Aires Marines
Communautaires Protégées (DAMCP)
-Elaboration et mise en œuvre d’aires marines
protégées ;
-Appui aux initiatives communautaires de gestion
durable des ressources marines et côtières.
Direction de l’Environnement et des
Etablissements Classés (DEEC)
-Mise en œuvre la politique du gouvernement en
matière d’environnement, notamment la protection
de la nature et des hommes contre les pollutions, les
nuisances et les déchets dangereux pour un cadre de
vie sain ;
-Suivi des projets et programmes menés avec les
différents partenaires dans la protection du littoral.
Direction des Eaux, Forêts, Chasses et
de la Conservation des Sols (DEFCCS)
-Mise en œuvre de la Politique forestière du
Sénégal ;
-Maintien des équilibres socio-écologiques en vue
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
74
Directions Attributions
de satisfaire les besoins des populations en services
et produits forestiers ligneux et non ligneux.
Direction de la Planification et de la
Veille environnementale (DPVE)
-Elaboration des documents stratégiques du
Ministère;
-Coordination et harmonisation des activités de
planification, de programmation, de budgétisation
et de leur suivi-évaluation ;
-Réalisation d’études prospectives et veille
environnementale.
Direction des Financements Verts et des
Partenariats (DFVP)
-Développement de mécanismes de recherche de
financements innovants ;
-Promotion des emplois verts ;
-Gestion du portefeuille de partenariat.
Direction de l’Administration Générale
et de l’Equipement (DAGE)
-Gestion rationnelle des ressources financières,
matérielles et humaines
-Préparation et exécution du budget.
ANNEXE 2
Méthodologie d’élaboration du rapport Ce document est élaborer en parfaite collaboration avec les différentes structures techniques du
Ministères et les services rattachés à celui-ci.
Collecte des informations
La DPVE fait, chaque trimestre, la collecte des rapports validés au sein des différentes structures
techniques et services rattachés au Ministère sous un format bien précis. Les rapports annuels des
différentes structures du MEDD sont également reçus par la DPVE. Ces informations sont
exploitées, traitées, analysées et stockées dans la base de données de la DPVE. Des missions de suivi
sont organisées régulièrement par cette structure pour vérifier sur le terrain l’état de mise en œuvre
du programme annuel de performance du MEDD ainsi que la politique environnementale de manière
générale.
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
75
Méthodologie de calcul de la performance technique
Les principes d’évaluation de l’état d’exécution du PAP reposent sur la méthode des scores à savoir :
Une cible est considéré comme atteinte si le pourcentage de réalisation est supérieure ou égale à 75% et la note affectée est égale à 1 ;
Une cible est considérée comme partiellement réalisée lorsque ce pourcentage de réalisation est compris entre 50% et 75%, et la note affectée est égale à 0.5 ;
Une cible est considérée comme non atteinte si le pourcentage de réalisation est inferieur à 50% et la note affectée est égale à 0.
Ce système de notation permet de déterminer le niveau d’exécution technique par domaine d’action.
Tableau 37 : Méthode de calcul de la performance des programmes
Nombre
d’activité
réalisée
Nombre
d’activité
partiellement
réalisée
Nombre
d’activité
non
réalisée
Taux
d’exécution
technique
Prise de décision
Actions 1 A11 B12
C13
t1
L’action 1 est réalisée si t1 ≥
0,75, partiellement réalisée
si
0,50 ≤ t1 < 0,75, non
réalisée si t1 < 0,50
Actions 2 A21 B22
C23
t2
L’action 2 est réalisée si t2 ≥
0,75, partiellement réalisée
si
0,50 ≤ t2 < 0,75, non
réalisée si t2 < 0,50
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Actions n An1 Bn2
Cn3
t3
L’action n est réalisée si tn ≥
0,75, partiellement réalisée
si
0,50 ≤ tn < 0,75, non
réalisée si tn < 0,50
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
76
Programme ���1
�
���
���2
�
���
���3
�
���
�
Le programme est réalisé à
auteur de
T x 100 %
�1 = � � ��� � �,� � ��� � � � ���
��� � ��� � ��� ; �2 =
� � ��� � �,� � ��� � � � ���
��� � ��� � ��� ; … ; �3 =
� � ��� � �,� � ��� � � � ���
��� � ��� � ���
� = 1 x ∑ ��3�
�= 1 + 0,5 x ∑ ��3��= 1 + 0 x ∑ ��3�
�=1
∑ ��3��= 1 + ∑ ��3�
�= 1 + ∑ ��3��=1
Avec ce même système de notation on détermine le niveau d’exécution technique par programme,
par objectif spécifique et ainsi la performance globale du département.
Tableau 38 : Méthode de calcul de la performance du MEDD
Nombre
d’activité
réalisée
Nombre
d’activité
partiellement
réalisée
Nombre
d’activit
é non
réalisée
Taux d’exécution technique
Programme 1 A11 B12
C13
T1
Programme 2 A21 B22
C23
T2
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Programme n An1 Bn2
Cn3
Tn
MEDD ���1
�
���
���2
�
���
���3
�
���
� = 1 x ∑ ��1�
�= 1 + 0,5 x ∑ ��2��= 1 + 0 x ∑ ��3�
�=1
∑ ��1��= 1 + ∑ ��2�
�= 1 + ∑ ��3��=1
Rapport annuel de Performance (RAP) 2016
77
Méthode de calcul du ratio reboisement /déboisement
Ratio R/D =Super�icies plantées x 0,6 + RNA +Mise en défens
40 000
NB : Le taux de reprise retenu pour le reboisement est ici de 60%
Méthode de calcul des superficies de terres forestières sous gestion durable (SFGD)
SFGD = Reboisement + RNA + Mise en défens + Superficie totale aménagée + superficie de terres
salées récupérées + Autres terres dégradées récupérées
78
ANNEXE 3
Tableau 39 : Indicateurs ODD retenus pour le MEDD
ODD Programme 1
CODIND Indicateurs Responsables Sources 2013 2014 2015 2016 R 2016 2017 ODD1531 Population vivant sur des
terres dégradées DPVE, DEFCCS, ANSD
20303 Évolution du ratio reboisement/déboisement
DPVE, DEFCCS
1,16 1,15 1,48 0,68
Évolution du Nombre d'ha reboisés avec un taux de survie d’au moins 60% (en équivalent ha par an)
DPVE, DEFCCS, CSE
66 586 ha 33 042 ha
IHS32 Superficies affectées par la désertification
DPVE, DEFCCS, CSE
IHS33 Superficie affectée par la dégradation des terres
DPVE, DEFCCS, CSE
ODD1531 Proportion de la surface émergée totale occupée par des terres dégradées
DPVE, DEFCCS, CSE
ODD1511 Proportion de la surface émergée totale couverte par des zones forestières
DPVE, DEFCCS, CSE
ODD1521 Progrès vers la gestion durable des forêts
DPVE, DEFCCS, CSE
7,4 sur une cible de 5%. Passant de 1 592 469 ha à 1710 502 ha entre 2015 et 2016
79
CODIND Indicateurs Responsables Sources 2013 2014 2015 2016 R 2016 2017 IHS34 Pourcentage des forêts
pour lesquelles un Plan d’Aménagement (PA) a été élaboré, approuvé et mis en œuvre
DPVE, DEEC, DEFCCS
ODD1542 Indice du couvert végétal des montagnes
DPVE
20304 Quantités de biomasse ravagées par les feux de brousse (tonnes)
DPVE, DEFCCS, CSE
IHS35 Superficies de feux précoces
DPVE, DEFCCS, CSE
302 792 ha
445 788 ha (feux
précoces : 221.914)
IHS36 Superficies de pare-feu ouverts
DPVE, DEFCCS
2226 km
1451 km (entretenu 2625 km)
20305 Évolution des superficies de terres sous aménagement durable (ha)
DPVE, DESFCCS
IHS37 Niveau de régénération naturelle assistée
DPVE, DEFCCS
7033 ha
IHS38 Superficie de mise en défens
DPVE, DEFCCS
11 693 ha
IHS39 Nombre d’hectares de terres dégradées protégées et récupérées
DPVE, DEFCCS
64 308 ha
64 122 ha
IHS317 Superficies de mangroves plantées (ha)
DPVE, DEEC, DEFCCS
80
ODD Programme 2
CODIND Indicateurs Responsables Sources 2013 2014 2015 2016 R 2016 2017 ODD1531 Population vivant sur des
terres dégradées DPVE, DEFCCS, ANSD
20303 Évolution du ratio reboisement/déboisement
DPVE, DEFCCS
1,16 1,15 1,48 0,68
Évolution du Nombre d'ha reboisés avec un taux de survie d’au moins 60% (en équivalent ha par an)
DPVE, DEFCCS, CSE
66 586 ha 33 042 ha
IHS32 Superficies affectées par la désertification
DPVE, DEFCCS, CSE
IHS33 Superficie affectée par la dégradation des terres
DPVE, DEFCCS, CSE
ODD1531 Proportion de la surface émergée totale occupée par des terres dégradées
DPVE, DEFCCS, CSE
ODD1511 Proportion de la surface émergée totale couverte par des zones forestières
DPVE, DEFCCS, CSE
ODD1521 Progrès vers la gestion durable des forêts
DPVE, DEFCCS, CSE
7,4 sur une cible de 5%. Passant de 1 592 469 ha à 1710 502 ha entre 2015 et 2016
IHS34 Pourcentage des forêts pour lesquelles un Plan d’Aménagement (PA) a été élaboré, approuvé et mis en œuvre
DPVE, DEEC, DEFCCS
81
CODIND Indicateurs Responsables Sources 2013 2014 2015 2016 R 2016 2017 ODD1542 Indice du couvert végétal
des montagnes DPVE
20304 Quantités de biomasse ravagées par les feux de brousse (tonnes)
DPVE, DEFCCS, CSE
IHS35 Superficies de feux précoces
DPVE, DEFCCS, CSE
302 792 ha
445 788 ha (feux
précoces : 221.914)
IHS36 Superficies de pare-feu ouverts
DPVE, DEFCCS
2226 km
1451 km (entretenu 2625 km)
20305 Évolution des superficies de terres sous aménagement durable (ha)
DPVE, DESFCCS
IHS37 Niveau de régénération naturelle assistée
DPVE, DEFCCS
7033 ha
IHS38 Superficie de mise en défens
DPVE, DEFCCS
11 693 ha
IHS39 Nombre d’hectares de terres dégradées protégées et récupérées
DPVE, DEFCCS
64 308 ha
64 122 ha
IHS317 Superficies de mangroves plantées (ha)
DPVE, DEEC, DEFCCS
82
CODIND Indicateurs Responsables Source 2013 2014 2015 2016 R 2016 2017
ODD1551 Indice de la Liste
rouge DPVE, DPN
ODD1512
Proportion des sites importants pour la
biodiversité terrestre et la biodiversité des eaux douces qui sont
couverts par des aires protégées (par type d’écosystème)
DPVE, DAMCP
Pour les aires protégées
(hors AMP) : 1 501 063ha
soit 7,63% du territoire national. Pour les
AMP, 1,9% de zone marines exclusif
ODD15a1
Aide publique au développement et
dépenses publiques consacrées à la
conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité et
des écosystèmes
DGF, DPVE, DPN
ODD12a1
Montant de l’aide apportée aux pays en
développement au titre d’activités de R-
D consacrées aux modes de
consommation et de production durables et aux technologies
écologiquement rationnelles
DGF, DPVE, ANB
83
CODIND Indicateurs Responsables Source 2013 2014 2015 2016 R 2016 2017
ODD1211
Nombre de pays ayant adopté des
plans d’action nationaux relatifs
aux modes de consommation et de production durables ou ayant inscrit cette
question parmi les priorités ou objectifs
de leurs politiques nationales
DPVE, ANB
ODD1591
Progrès réalisés vers les objectifs
nationaux établis conformément à
l’objectif 2 d’Aichi pour la biodiversité du Plan stratégique
pour la diversité biologique 2011-2020
DPVE, DAMCP
1,4% 1,7% 1,9%
84
ODD Programme 3
CODIND Indicateurs Responsables Source 2013 2014 2015 2016 R 2016 2017
IHS31 Surfaces réhabilitées
des décharges existantes (km2)
DPVE, DEEC
20306 Émissions de dioxyde
de carbone par habitant (tonne)
DPVE, DEEC
ODD941 Émissions de CO2 par unité de valeur
ajoutée
DPVE, DEEC
IHS310
Consommation de chlorofluorocarbones
appauvrissant la couche d’ozone
(CFC)
DPVE, DEEC
IHS311 Taux de pollution de
l'air (Dakar) DPVE, DEEC
Faible en saison de
pluie et un peu élevée
pour l’autre saison
ODD391
Taux de mortalité attribuable à la
pollution de l’air dans les habitations et à la pollution de
l’air ambiant
ANSD, DPRS
Quantité de gaz à effet de serre, HFC, PFC et SF6 (milliers de tonnes métriques d’équivalent CO2)
émise
DPVE, DEEC
85
CODIND Indicateurs Responsables Source 2013 2014 2015 2016 R 2016 2017
ODD162
Niveau moyen annuel de particules fines (PM 2,5 et PM 10,
par exemple) dans les villes, pondéré en
fonction du nombre d’habitants
DPVE, DEEC
IHS312
Niveau de pollution de l'eau (% des
émissions de polluants organiques
dans l’eau)
DPVE, DEEC
IHS313
Évolution du Nombre des
contrôles techniques effectués par la
DEEC, sur l’observation des
règlements par les établissements
classés (EC) et sur les émissions
atmosphériques des véhicules
DEEC
137 EC contrôlés sur
195 EC de 1ère classe
en 2015
91 EC contrôlés sur
244 EC de 1ère classe
ODD1161
Proportion de déchets urbains
solides régulièrement collectés et éliminés de façon adéquate
sur le total des déchets urbains
solides générés, par ville
DEEC, DPVE, UCG
86
CODIND Indicateurs Responsables Source 2013 2014 2015 2016 R 2016 2017
IHS314 Taux de recyclage
des déchets
DEEC,
DPVE, UCG
ODD1242 Production de
déchets dangereux
par habitant et
proportion de
déchets dangereux
traités, par type de
traitement
DEEC,
DPVE, UCG
ODD1411 Indicateur du
potentiel
d’eutrophisation
côtière (ICEP) et
densité des débris de
plastiques flottant en
surface des océans
DPVE,
DEEC
IHS315 Disponibilité d'un
dispositif fonctionnel
de gestion écologique
des produits
chimiques et des
déchets
DPVE,
DEEC
IHS320 % de projets dont les
impacts
environnementaux
ont été partagés
avant leur mise en
DPVE,
DEEC
72,8 %
(projets
soumis et
étude
validées)
87
CODIND Indicateurs Responsables Source 2013 2014 2015 2016 R 2016 2017
œuvre
20306 Évolution du nombre
de kilomètres de
côtes et de berges
protégés
DPVE,
DEEC
2 000 m de
plantation
linéaire
ODD1241 Nombre de parties
aux accords
multilatéraux sur
l’environnement
relatifs aux
substances chimiques
et autres déchets
dangereux ayant
satisfait à leurs
engagements et
obligations en
communiquant les
informations
requises par chaque
accord
DPVE,
DECC
ODD1581 Proportion des pays
adoptant une
législation nationale
pertinente et allouant
des ressources
suffisantes à la
prévention ou au
contrôle des espèces
DPVE,
DECC
88
CODIND Indicateurs Responsables Source 2013 2014 2015 2016 R 2016 2017
exotiques
envahissantes
ODD Programme 4
CODIND Indicateurs Responsables Sources 2013 2014 2015 2016 R 2016 2017
20301 Contribution de
l'environnement au PIB
DPVE, ANSD
1,72 en 2012 (Données
non encore validées)
20302
Épuisement des ressources naturelles
en pourcentage du RNB
DPVE, DEFCCS,
ANSD
1,3
ODD1271
Nombre de pays mettant en œuvre des
politiques et plans d’action en faveur
des pratiques durables
de passation des marchés publics
DPVE, CPM
89
ANNEXE 4
Tableau 40 : Liste des forêts aménagées et possibilités en bois énergie en 2016.
REGION DE TAMBACOUNDA
Massif N° bloc N° parcelle Superficie
en (ha)
Possibilité bois énergie en
2016 (m3)
Equivalent en charbon de
bois (q)
Nétéboulou
1 6 54 366 704
2 1 111 659 1 267
3 5 120 636 1 223
4 8 156 917 1 763
5 1 165 1 245 2 394
6 5 162 893 1 717
7 8 125 750 1 442
Sous-total Nétéboulou 893 5 466 10 512
Missirah-Kothiary
1 2 1 658 9 472 18 215
2 1 1 340 8 676 16 685
3 3 1 092 6 382 12 273
4 1 750 5 686 10 935
5 8 1 261 8 601 16 540
Sous-total Missirah 6 101 38 817 74 648
90
Massif N° bloc N° parcelle Superficie
en (ha)
Possibilité bois énergie en
2016 (m3)
Equivalent en charbon de
bois (q)
Sita Niaoulé
1 6 635 5047 9 706
2 8 684 7545 14 510
3 4 530 5322 10 234
Sous-total Sita Niaoulé
1 849 17 914 34 449
Koulor
1 1 284 1547 2 975
2 4 305 3884 7 469
3 7 992 4993 9 602
4 3 668 4216 8 108
5 6 656 4761 9 156
6 5 747 5237 10 071
7 5 238 536 1 031
8 5 251 544 1 046
9 5 251 558 1 073
Sous-total Koulor
4 392 26 276 50 531
Sinthiou Bocar Ali
1 3 1192 3636 6 992
2 6 1215 3704 7 123
3 8 1114 3456 6 646
91
Massif N° bloc N° parcelle Superficie
en (ha)
Possibilité bois énergie en
2016 (m3)
Equivalent en charbon de
bois (q)
4 1 1239 3989 7 671
Sous-total Sinthiou Bocar Ali
4 760 14 785 28 433
Koussanar
1 5 939 2540 4 885
2 5 1270 2910 5 596
3 5 1518 3136 6 031
4 5 1386 3495 6 721
Sous-total Koussanar
5 113 12 081 23 233
Koar
1 2 1121 9 117 17 533
2 7 791 6 458 12 419
3 5 562 5 045 9 702
4 5 1018 8 155 15 683
5 8 599 6 079 11 690
6 4 920 8 118 15 612
7 1 744 5 972 11 485
8 3 997 8 047 15 475
9 4 938 7 398 14 227
Sous-total Koar 7 690 64 389 123 825
92
Massif N° bloc N° parcelle Superficie
en (ha)
Possibilité bois énergie en
2016 (m3)
Equivalent en charbon de
bois (q)
Ndoga
1 2 786 2 612 5 023
2 2 770 2 312 4 446
3 2 692 2 104 4 046
4 2 584 1 628 3 131
5 2 456 1 508 2 900
Sous-total Ndoga 3 288 10 164 19 546
Niani Saloum
1 2 513 1 079 2 075
2 2 428 5 040 9 692
3 2 497 1 302 2 504
4 2 308 405 779
5 2 253 564 1 085
Sous-total Niani Saloum 1 999 8 390 16 134
Ouli
1 2 806 951 1 829
2 2 588 1 282 2 465
3 2 445 946 1 819
4 2 713 1 952 3 754
5 2 468 1 233 2 371
93
Massif N° bloc N° parcelle Superficie
en (ha)
Possibilité bois énergie en
2016 (m3)
Equivalent en charbon de
bois (q)
6 2 567 982 1 888
7 2 434 1 611 3 098
8 2 392 1 001 1 925
9 2 354 880 1 692
Sous-total Ouli 4 767 10 838 20 842
Paniates
1 2 832 6 694 12 873
2 2 1 003 6 517 12 533
3 2 825 6 260 12 038
4 2 796 6 451 12 406
5 2 1 378 9 048 17 400
Sous-total Paniates 4 834 34 970 67 250
Segoucoura
1 2 903 5 846 11 242
2 2 1 014 6 716 12 915
3 2 1 050 6 743 12 967
4 2 784 5 430 10 442
5 2 1 066 7 858 15 112
6 2 1 042 6 880 13 231
94
Massif N° bloc N° parcelle Superficie
en (ha)
Possibilité bois énergie en
2016 (m3)
Equivalent en charbon de
bois (q)
Sous-total Segoucoura 5 859 39 473 75 910
Maka
1 2 768 2 360 4 538
2 2 413 1 229 2 363
3 2 546 1 628 3 131
4 2 514 1 825 3 510
5 2 825 2 602 5 004
6 2 791 2 326 4 473
Sous-total Maka 3 857 11 970 23 019
Niani
1 2 863 2 449 4 710
2 2 816 3 781 7 271
3 2 909 4 188 8 054
4 2 768 3 395 6 529
Sous-total Niani 3 356 13 813 26 563
Total Région Tambacounda 58 758 309 345 594 895
95
REGION DE KOLDA
Massif N° bloc N° parcelle Superficie en (ha)
Possibilité bois
énergie en 2016
(m3)
Equivalent en charbon
de bois (q)
Saré Gardi 1 6 683 7187 11167
2 4 391 3814 5926
Sous-total Saré Gardi 1074 11001 17094
Thiéwal
1 3 653 6806 10575
2 5 398 4138 6430
3 5 498 5257 8169
4 4 628 6005 9331
Sous-total Thiéwal 2177 22206 34505
Bonconto 1 2 746 8843 13741
2 2 1046 12211 18974
Sous-total Bonconto 1792 21054 32715
Kandiator
1 3 366 6628 10299
2 7 1405 21936 34085
3 1 870 12693 19723
4 5 833 14085 21886
96
Massif N° bloc N° parcelle Superficie en (ha)
Possibilité bois
énergie en 2016
(m3)
Equivalent en charbon
de bois (q)
5 4 1132 15008 23320
Sous-total Kandiator 4606 70350 109313
Saré Bidji
1 5 508 3229 5017
2 1 766 5452 8472
3 1 517 3272 5084
4 2 470 3120 4848
5 7 502 3568 5544
Sous-total Saré Bidji 2763 18641 28965
Dar Salam Thierno 1 4 113 779 1210
2 4 112 764 1187
Sous-total Dar Salam Thierno 225 1543 2398
Médina Salam Dingha
1 2 10071 10480 16284
2 2 17486 18725 29096
3 2 23915 18863 29310
Sous-total Médina Salam Dingha 51472 48068 74690
Saré Bodio 1 2 685 8416 13077
97
Massif N° bloc N° parcelle Superficie en (ha)
Possibilité bois
énergie en 2016
(m3)
Equivalent en charbon
de bois (q)
2 2 1291 11117 17274
Sous-total Saré Bodio 1976 19533 30351
Sare Omar 1 5 118 1804 2803
2 1 126 1895 2945
3 2 139 2068 3213
Sous-total Sare Omar 383 5767 8961
Mballocounda 1 2 878 11831 18384
2 2 647 10715 16649
3 2 521 8340 12959
Total Mballocounda 2046 30886 47992
Total Région Kolda
68514 249049 386984
REGION DE SEDHIOU
Massif N° bloc N° parcelle Superficie en (ha)
Possibilité bois
énergie en 2016
(m3)
Equivalent en charbon
de bois (q)
Sakar-Oudoucar 1 7 476 4539 7053
2 2 203 4721 7336
98
Massif N° bloc N° parcelle Superficie en (ha)
Possibilité bois
énergie en 2016
(m3)
Equivalent en charbon
de bois (q)
3 4 376 3753 5832
4 7 305 3041 4725
5 1 251 3229 5017
Sous-total Sakar-Oudoucar 1611 19283 29963
Boussimballo
1 2 540 2426 3770
2 2 840 3674 5709
3 2 1214 5622 8736
Sous-total Boussimballo 2594 11722 18214
Diambaty
1 1 476 5 045 7839
2 1 717 7 231 11236
3 1 702 8 211 12759
Sous-total Diambaty 1895 20487 31834
Total région Sédhiou
6100 51492 80011
99
REGION DE FATICK
Massif N° bloc N° parcelle Superficie en
(ha)
Possibilité bois
énergie en 2016
(m3)
Equivalent en
charbon de bois
(q)
Diomboss 1 4 16 203 315
Sous Total Diomboss 16 203 315
Djilor 1 8 159 1408 2188
Sous Total Djilor 159 1408 2188
Vélor
1 D a 88 205 319
2 B a 88 205 319
3 G a 88 185 287
4 G a 88 185 287
Sous-total Vélor 352 780 1212
Total Région de Fatick 527 2391 3715
Massif N° bloc N° parcelle Superficie en
(ha)
Possibilité bois
énergie en 2016
(m3)
Equivalent en
charbon de bois
(q)
Maka Yop
B1 P1 575 1923 2988
B2 P1 1141 2341 3638
B3 P1 1206 2368 3680
100
Massif N° bloc N° parcelle Superficie en
(ha)
Possibilité bois
énergie en 2016
(m3)
Equivalent en
charbon de bois
(q)
Sous Total Maka Yop 2922 6632 10305
Mousdalifa
B1 P1 355 903 1403
B2 P1 263 865 1344
B3 P1 378 933 1450
Sous Total Maka Mousdalifa 996 2701 4197
Malem Delby
B1 P1 346 535 831
B2 P1 462 727 1130
B3 P1 647 981 1524
Sous Total Delby 1455 2243 3485
Pima Thiour B1 P1 847 727 1130
B2 P1 599 538 836
Sous Total Pima Thiour 1446 1265 1966
Dankou
1 20-I 50 180 280
2 7-I 50 180 280
3 9-I 50 180 280
4 27-I 50 180 280
101
Massif N° bloc N° parcelle Superficie en
(ha)
Possibilité bois
énergie en 2016
(m3)
Equivalent en
charbon de bois
(q)
Sous-total Dankou 200 720 1119
Total Région de Kaffrine 7019 13561 21072
REGION DE KAOLACK
Massif N° bloc N° parcelle Superficie en
(ha)
Possibilité bois
énergie en 2016
(m3)
Equivalent en
charbon de bois
(q)
Sambandé 1 B1P7 73 888 1380
2 B2P3 46 554 861
Sous Total Sambandé 119 1442 2241
Total Région de Kaolack 119 1442 2241
REGION DE ZIGUINCHOR
Kalounayes
B4 7 25 543 844
B6 10 25 543 844
C4 13 25 543 844
C5 11 25 543 844
C7 8 25 543 844
102
Massif N° bloc N° parcelle Superficie en
(ha)
Possibilité bois
énergie en 2016
(m3)
Equivalent en
charbon de bois
(q)
C8 5 25 543 844
D7 3 25 543 844
D4 16 25 543 844
E3 7 25 543 844
G2 4 25 543 844
Sous-total Kalounayes 250 5430 8437
Tobor
1 2 170 1353 2102
2 3 202 1392 2163
3 1 191 1532 2380
Sous-total Tobor 563 4277 6646
Caparan 1 1 26 198 308
Sous-total Caparan 26 198 308
Mangagoulack 1
95 834 1296
2
194 1456 2262
Sous-total Mangagoulack 289 2290 3558
Kourouck 1 3 116 1178 1830
103
Massif N° bloc N° parcelle Superficie en
(ha)
Possibilité bois
énergie en 2016
(m3)
Equivalent en
charbon de bois
(q)
2 8 85 875 1360
3 1 77 1017 1580
Sous Total Kourouck 278 3070 4770
Boutollate
1 3 87 553 859
2 6 92 564 876
3 1 79 486 755
Sous Total Boutollate 258 1603 2491
Total Région de Ziguinchor 1664 16868 26210
TOTAL GENERAL 137694 625211 971482
104
ANNEXE 5 : Niveau d’exécution de quelques produits forestiers
Tableau 41 : Situation des organismes exploitant le bois d'artisanat à usage de sculpture
Régions Nombre d'organismes
Orientés Fichés Non fichés Installés Non installés
Kédougou 12 ----- ------- 07 05
Kolda 114 ----- ------- 97 17
Sédhiou 176 176 00 176 00
Tambacounda 334 278 56 233 45
TOTAL 636 454 56 513 67
Tableau 42 : Situation de l’exploitation du bois d’artisanat à usage de sculpture
Région Quota alloué
Quota réajusté
Cumul Quota exploité
Reliquat Qté circulée Qté déposée Taux d'exécution NCND
Kolda 10620 00 10620 5640 4980 3000 2640 53,11 ---
Sédhiou 12540 1380 13920 10860 3060 6240 600 78 4020
Tamba 5160 00 5160 1680 3480 1680 0 33 ---
Ziguinchor 120 00 00 19 101 ---- --- 15,83 ---
TOTAL 28440 1380 29700 18199 11621 10920 3240 63,99 4020
* Le quota est exprimé en stère
* Le taux d’exécution en pourcentage (%).
105
1Tableau 43 : Situation de l'exploitation du bois d'artisanat à usage de menuiserie
Région Quota alloué
Quota réajusté
Cumul Quota exploité
Reliquat Taux d’exécution Quantité circulée Taux d’exécution réel
Kolda 250 00 250 88 162 35 --- ---
Sédhiou 175 00 175 173 02 98,85 120 69,4
Tamba 150 100 250 250 00 100 250 100
Ziguinchor 175 00 175 175 00 100 --- ---
TOTAL 750 100 850 686 164 80,7 --- ---
* Les quantités sont exprimées en quintal.
* Le taux d’exécution en pourcentage (%).
Tableau 44 : Situation de l'exploitation du bois d'œuvre
Région Quota alloué
Qté exploité
Reliquat Taux d'exécution
Qté circulée
Qté Déposée
NCND
Kédougou 50 45 5 90 --- --- ---
Kolda 455 409 46 90 316 93 ---
Sédhiou 1333 1116 217 83,7 357 114 645
Total 1838 1570 268 85,4 673 207 645
* Les quantités sont exprimées en quintal.
* Le taux d’exécution en pourcentage (%).
Tableau 45 : Situation de l'exploitation des panneaux de crinting par région
Régions Quota (unité) Exploite Reliquat Taux Circulé NCND
Kédougou 30 000 10 500 19500 35 --- ---
Kolda 24 300 9 800 14 500 40 7800 ---
Sédhiou 35000 19080 15920 54,51 3500 15580
Tambacounda 5000 1700 3300 34 1700
Total 94 300 41 080 53 220 43,6 13 000 15580
106
Tableau 46 : Situation de l'exploitation des tiges de bambou par région
Régions Quota (unité) exploite. reliquat taux (%) Circulé Déposé NCND
Kédougou 15 000 3000 ------ 20 ------ ------ ------
Kolda 11 300 5300 6000 46,9 5300 00 ------
Sédhiou 5000 2000 3000 40 1150 00 850
Total 71 300 20 600 31 000 28,9 ------ ------ ------
Tableau 47 : Situation de l'exploitation des palmiers et rôniers morts par région
Région Quota initial Quota global Expl Rqat Taux Circulé NC ND
Sédhiou 50 50 42 08 84 42 00
Ziguinchor 85 85 85 00 100 ------ ------
Total 135 135 127 8 94
Tableau 48 : Situation de l'exploitation des pirogues par région
Région Quota initial Quota ajusté Quota global Expl Rqat Taux Circulé NC ND
Kolda 50 00 50 50 00 100 ---- ---
Sédhiou 75 00 75 75 00 100 35 1
Ziguinchor 75 00 75 75 00 100 ---- ---
Total 200 0 200 200 0 100 35 1
107
ANNEXE 6 : Situation des sites et AMP gérées par la DAMCP
Tableau 49 : Situation des sites et AMP gérées par la DAMCP
Aires Protégées Date de creation partie
marine (ha) Superficie totale (ha)
RNICS 1999 700 700
RNC Palmarin 2001 10 450 10 450
AMP Saint-Louis 2004 49 600 49 600
AMP Abéné 2004 11 900 11 900
AMP Joal-Fadiouth
2004 17 400 17 400
AMP Bamboung 2004 7 000 7 000
AMP Kayar 2004 17 100 17 100
AMP Sangomar 2014 87 437 87 437
AMP Gandoul 2014 15 732 15 732
AMP Kalounayes 2015 63 894 63 894
TOTAL 2015 357 502
AMP Cassa
Balantacounda 2016 23 200 23 200
TOTAL 2016 380 702
108
ANNEXE 7 : Le réseau des aires protégées et leurs caractéristiques
Tableau 50 : Réseau des aires protégées gérées par la DPN
Aires protégées Superficie
(ha) Intérêts du point de vue de la biodiversité / Reconnaissance internationale
Parc National du Niokolo-Koba (PNNK) crée en 1954
913 000 Dernière zone de refuge de la grande faune en Afrique de l’Ouest dont le lion, l'éléphant, le lycaon, l'éland de Derby et le chimpanzé. Reserve de Biosphère, Site du Patrimoine Mondial.
Parc National de Basse Casamance (PNBC) crée en 1970
5 000
Derniers vestiges de la forêt guinéenne du Sénégal (Parinari excelsa, Treculla africana, Pithecelobium altissimum, etc.). Le Parc abrite également des mammifères tels que le buffle de forêt, panthère, Mone de Campbell (Cercopithecus campbelli), Mangabey enfumé (Galagoïdes demidoff), colobe bai.
Parc National des Oiseaux du Djoudj (PNOD) crée en 1971
16 000
Un des 03 sanctuaires d’Afrique Occidentale pour les oiseaux migrateurs paléarctiques et Ethiopiens. Espèces telles que: pélicans blanc et gris, flamants rose et nain, canard pilet, sarcelle d’été, canard souchet, dendrocygnes faune et veuf, oie de Gambie, grue couronnée, etc. nichent dans le parc. Site du Patrimoine Mondial de l'UNESCO, site Ramsar, Noyau central de la Reserve de Biosphère Transfrontière du Delta du Fleuve Sénégal
Parc National du Delta du Saloum (PNDS) crée en 1976
76 000
Zone de frayères et d’alimentation pour l’ichtyofaune, lamantin, dauphin et des tortues marines. Nichoirs de nombreuses espèces d’oiseaux : flamant nain, pélican, héron Goliath, goéland railleur, mouette à tête grise, sternes royale et caspienne, aigrette dimorphe, barge à queue noire, avocette, nombreux limicoles paléarctiques. Mammifères présents : phacochère, guib harnaché, sylvicarpe de grimm, cobe des roseaux (rare), hyène tachetée, colobe bai, singe vert, patas. Noyau central de la Réserve de Biosphère du delta du Saloum, site Ramsar transfrontiere (Niumi-Delta)
109
Aires protégées Superficie
(ha) Intérêts du point de vue de la biodiversité / Reconnaissance internationale
Parc National de la Langue de Barbarie (PNLB) crée en 1976
2 000
Avifaune variée : pélican gris et blanc, mouette à tête grise, le goéland railleur, et autres Laridae (sterne royale, caspienne, fuligineuse), nombreux échassiers migrateurs. Tortues marines (Chelonias mydas, Caretta caretta, Dermochelys coriacea, etc.). Noyau central de la Reserve de Biosphère Transfrontière du delta du Fleuve Sénégal
Parc National des Îles de la Madeleine (PNIM) crée en 1976
45
Présence d’un groupement végétatif unique (steppe à Andropogon gayanus, Brachiaria distichophylla et Bothrichloa intermedia), d’une importante colonie nicheuse de corbeau pie, milan noir, grand cormoran, phaéton éthéré, d’ichtyofaune, de crustacés et de mollusques
Réserve Ornithologique de Kalissaye (ROK) crée en 1978
16 Colonies nicheuses de sterne caspienne, sterne royale, pélican blanc, etc. Zone de reproduction de plusieurs espèces de tortues marines dont Caretta caretta et Chelonia mydas
Réserve Spéciale de Faune de Gueumbeul (RSFG) crée en 1983
720
Site d’hivernage pour des milliers d’oiseaux comme l’avocette, barge à queue noire, le pluvier argenté, la spatule d’Europe, les pélicans gris et blancs, flamant rose, aigrette garzette et dimorphe, grand gravelot, etc. Site d’élevage d’un groupe de la gazelle dama mhorr, d'Oryx algazelle et de la gazelle dorcas dans le cadre de la politique de réintroduction des especes sahelo-sahariennes. Noyau central de la Reserve de Biosphère Transfrontière du delta du Fleuve Sénégal, Site Ramsar
Reserve Naturelle Communautaire de Toc Tocc
273
Elle est composée d'une zone terrestre (20% de la superficie totale), avec le Tamarix senegalensis comme espèce dominante et constituant le domaine de prédilection de quelques mammifères terrestres (Patas, Chacal commun, etc.) et d'une zone amphibie (80% de la superficie totale) constituée principalement d’une cuvette d’eau douce. Cette cuvette est un site d’une grande importance, non seulement par son étendue mais aussi par la richesse des espèces : le Lamantin d’Afrique de l’Ouest (Trichechus senegalensis), la Péluse d’Adanson (Pelusios adansonii) et les nombreuses espèces de poissons d’eau douce. Premier site communautaire Ramsar au Sénégal
110
Aires protégées Superficie
(ha) Intérêts du point de vue de la biodiversité / Reconnaissance internationale
Réserve Naturelle de Popenguine (RNP) crée en 1986
1 009 Savane soudano-sahélienne en phase de réhabilitation, refuge d’espèces de faune telles que : pintade, chacal, porc-épic, etc. Oiseaux: Merle bleu, Hirondelle etc.
Réserve de Faune du Ferlo Nord (RFFN) crée en 1996
487 000
Présence d’une population résiduelle de Gazella rufifrons. Outre la tortue Sulcata, plus de 180 espèces d’oiseaux sont recensées dont l’autruche (Struthio camelus), le calao terrestre (Bucorvus abyssinicus), la grande outarde arabe (Otis arabs). Site de repeuplement de la faune sahélo-saharienne disparue avec notamment l'oryx, la gazelle dama mhorr et la gazelle dorcas. Noyau central de la Réserve de Biosphère du Ferlo.
La superficie totale du réseau est de 1.501.063 ha soit 7,63% du territoire national
111
TYPE Total général
IREF Nbre pép plants Nbre pép plants Nbre pép plants Nbre pép plants Nbre pép plants Nbre pép plants Nbre pép Plants Nbre pép plants Propagule
DAKAR 4 332207 1 5000 0 0 17 114186 0 0 3 74736 1 22032 26 548161 0 548161
DIOURBEL 4 179923 13 45826 2 16270 6 15247 0 0 0 0 6 20811 31 278077 0 278077
FATICK 3 71871 5 29412 5 51810 23 80739 0 0 34 34980 0 0 70 268812 58000 326812
KAFFRINE 4 174283 4 13851 3 21214 35 35494 1 1496 10 192482 440 730229 497 1169049 0 1169049
KAOLACK 5 107383 33 25345 7 10529 42 25327 1 186 7 19722 8 15740 103 204232 0 204232
KEDOUGOU 3 921026 0 0 0 0 41 100455 0 0 0 0 4 151074 48 1172555 0 1172555
KOLDA 15 236970 13 19674 4 5031 18 26430 4 1384 2 27825 2 77805 58 395119 0 395119
ZIGUINCHOR 5 110839 0 0 1 5700 12 30620 1 200 10 58202 1 69188 30 274749 422754 697503
LOUGA 8 738479 27 86515 7 50392 10 3447 1 757 12 69910 7 798576 72 1748076 0 1748076
MATAM 7 346682 8 23534 1 24648 8 24071 3 6739 0 0 0 0 27 425674 0 425674
SAINT-LOUIS 13 565973 1 7318 0 0 15 52067 1 200 5 174300 0 0 35 799858 21200 821058
SEDHIOU 10 111435 10 12360 4 4534 175 63473 0 0 1 2250 1 6766 201 200818 100000 300818
TAMBACOUNDA 15 247637 5 13925 1 2550 6 7543 0 0 1 1570 0 0 28 273225 0 273225
THIES 12 263891 31 98445 24 310875 622 1046340 0 0 8 130633 4 705 701 1850889 3532 1854421
TOTAL 108 4408599 151 381205 59 503553 1030 1625439 12 10962 93 786610 474 1892926 1927 9609294 605486 10214780
Projets/Program
mes/TOTALRégie Villageoises Communaut. Individuel. Scolaires Privées/ONG
ANNEXE 8 : Situation campagne de reboisement
Tableau 51 : Production de plants par type de pépinière
112
Tableau 52 : Situation des plantations massives
TYPES Régie Villageoises Communautaires Individuelles Scolaires Privés/ONG Projets/programmes TOTAUX
IREF ha plants ha plants ha plants ha plants ha plants ha plants ha plants ha plants
DAKAR 4 4270 0 0 8,75 3500 0,5 1095 0,3 26 0 0 0 0 13,55 8891
DIOURBEL 0 0 81,971 13513 15,2875 5465 62,4225 8957 52,1994 11981 8,035 2356 10 1000 229,9149 43272
FATICK 50,23 11520 18,99 9841 130 11990 72,62 19528 0 0 40 26302 294,8 63025 606,64 142206
KAFFRINE 3 1445 18 11847 47,1 13957 103,1 18755 0,86 86 53,75 10500 0 0 225,81 56590
KAOLACK 61,55 10784 89,35 39166 2,75 1070 109,17 27099 0,9 600 9,87 4700 4,08 2350 277,67 85769
KEDOUGOU 26,2 108648 100,62 28783 39,69 24596 1,5 120 0 0 0 0 168,01 162147
KOLDA 381 38458 115 11530 37 4940 118 3770 2 240 61 11220 517 46460 1231 116618
LOUGA 103,89 19900 0 0 0 0 10,31 1300 0 0 0 0 1388,89 175000 1503,09 196200
MATAM 548,55 140782 37,5 19000 40 16000 1,3 430 3 1200 2,95 1045 0 0 633,3 178457
St LOUIS 41,42 6307 3,6 1303 0 0 85 15187 12,16 11857 0 0 0 0 142,18 34654
SEDHIOU 17,5 1270 44,52 4272 25,95 2594 472,87 42978 1,8 180 0 0 191,486 19451 754,126 70745
TAMBACOUNDA 17,35 3360 37,66 10434 100,73 2782 66,18 20525 2,1 992 0 0 12,67 1197 236,69 39290
THIES 66,73 67701 26,75 59051 134,37 25497 113,32 24184 1 337 2,3 1424 0 0 344,47 178194
ZIGUINCHOR 0 0 45,32 4532 22 116 151,51 10718 3,4 375 12,6 1260 0 0 234,83 17001
TOTAL 1321,42 414445 619,28 213272 563,937 87911 1405,993 219122 81,2194 27994 190,51 58807 2418,93 308483 6601,281 1330034
113
Tableau 53 : Situation des plantations linéaires
TYPE AXES ROUTIERS DELIMITATIONS HAIES VIVES BRISE-VENTS PARE-FEU VERTS TOTAUX
IREF Km plants Km plants km plants km plants km plants km plants
DAKAR 13,48 1753 0 0 19 15335 0 0 0 0 32,48 17088
DIOURBEL 0 0 15,85 24100 55,535 101488 61,7275 42763 0 0 133,1125 168351
FATICK 6 1351 1,6 650 20,59 19416 26,75 6256 0 0 54,94 27673
KAFFRINE 20,37 11057 113,1 13220 352,5 41033 340 5200 0 0 825,97 70510
KAOLACK 9,31 931 53,518 16694 26,057 27324 37,335 15818 10,96 1690 137,18 62457
KEDOUGOU 12,32 52331 2,6 450 3,4 3532 0 0 3 400 21,32 56713
KOLDA 34 2959 25 4810 42,1 25188 49 11677 3 670 153,1 45304
LOUGA 0 0 0 0 26,32 28439 24,149 12748 0 0 50,469 41187
MATAM 6,59 1074 3,17 1623 9,943 7395 14,767 11739 0 0 34,47 21831
SAINT-LOUIS 108,06 20806 20 18000 23,3 23030 7,6 6136 7 700 165,96 68672
SEDHIOU 10,32 1077 18,41 5400 13,004 12954 15,272 10692 9,85 1670 66,856 31793
TAMBACOUNDA 49,91 11655 145,55 41100 114,1 49369 33,35 10798 11,2 1600 354,11 114522
THIES 24,87 2619 17 79670 39,074 35290 42,83 19954 0 0 123,774 137533
ZIGUINCHOR 21,2 2186 15,55 1743 34,8 5022 3,41 682 2,25 225 77,21 9858
TOTAL 316,43 109799 431,348 207460 779,723 394815 656,1905 154463 47,26 6955 2230,952 873492
114
Tableau 54 : Situation des plantations de conservation et de restauration
Type RNA MISES ENDEFENS ENRICHISEMENTS RESTAURATION
MANGROVE TOTAL
ha plants ha plants ha plants ha plants ha plants
DAKAR 0 0 0 0 5,5 4000 0 0 5,5 4000
DIOURBEL 0 0 400,4 66281 32,68 8575 0 0 433,08 74856
FATICK 23,1 346 0 0 22,35 14201 11 58000 56,45 72547
KAFFRINE 100 4000 0 0 60 51100 0 0 160 55100
KAOLACK 228,3 4324 2 449 21,39 1539 0 0 251,69 6312
KEDOUGOU 103,97 9975 705,2 318132 20 10000 0 0 829,17 338107
KOLDA 0 0 0 0 21,5 2344 0 0 21,5 2344
LOUGA 0 0 10,32 1300 22,53 37207 0 0 32,85 38507
MATAM 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
St LOUIS 10,5 525 0 0 232,18 188700 30 21200 272,68 210425
SEDHIOU 0 0 0 0 10,98 637 10,62 100000 21,6 100637
TAMBACOUNDA 3 900 70 1900 17,42 144079 0 0 90,42 147779
THIES 31,59 1422 0 0 122 30500 2 3532 155,59 35454
ZIGUINCHOR 18 20105 5 500 113,18 1060 132,62 422754 268,8 444419
TOTAL GENERAL 518,46 41597 1192,92 388562 701,71 493942 186,24 605486 2599,33 1530487
115
ANNEXE 9 Réalisations d’activités de suivi écologique, de surveillance et d’aménagement dans les parcs et
réserves
Tableau 55 : Réalisations d’activités de suivi écologique, de surveillance et d’aménagement dans les parcs et réserves
Sites Type d’activité Réalisations
Parc National du Niokolo Koba
Surveillance
Les patrouilles de surveillance ont obtenus les résultats suivants :
- 20 braconniers, 25 éleveurs, 226 orpailleurs, 50 coupeurs de bois, 02
récolteurs de vin, 05 charretiers, appréhendés
- 25 armes de type calibre 12, 02 armes de type Kalachnikov et 03 arme de
type SKS saisies
- 205 munitions de type calibre 12, 2014 munitions de type kalachnikov, 26
munitions de type SKS
- 01 camion, 67 vélos, 14 motos, 18 charrettes et 06 détecteur de métal, 01
tronçonneuse, 06 panneaux solaires saisis
- 30 kg de chanvre indien, 60 litres de vin de rônier,
- 1645 panneaux de crinting, 69 troncs de vène et 266 planches de kapokier, 40
lattes de rôniers
- 2 peaux de panthère
Suivi écologique
- Suivi de la faune :
o avec des photo-pièges
o en véhicule
o en point fixe
o sur transects pédestres
- Suivi (dénombrement) mensuel de l’avifaune au niveau des principales mares
du parc
- Suivi de la végétation
- Suivi des variations mensuelles du fleuve Gambie
116
Sites Type d’activité Réalisations
Aménagements
- 555 km de pistes entretenus
- 3 puits forage
- 1 poste de garde en cours de construction
- Câblage électrique au niveau de 10 postes de garde
Parc national du Delta du Saloum
Surveillance
Les patrouilles de surveillance ont obtenus les résultats suivants
- Pêcheurs pratiquant la pêche à la palangre, 1 coupeur de bois et 1 cultivateur
de chanvre indien arrêté
- Saisie de deux tronc de Cordila pinata et Khaya senegalensis
Dans le cadre de la lutte passive, des séances de sensibilisation ont été effectuées sur
les thèmes de la coupe abusive de bois et des accidents de la circulation impliquant la
faune sauvage et
Suivi écologique
- Suivi de la dynamique de l’avifaune :
o Dénombrement des oiseaux avec un focus sur les colonies nicheuses
(sternes capsiennes, goélands railleurs, grands cormorans)
o Comptage des nids et des œufs (+ biométrie œufs)
Aménagements
- Mise à feu précoce
- Réfection du poste de garde de Missirah dans le cadre du PGES du projet de
réhabilitation du tronçon de Keur Waly Ndiaye à Sokone
Parc National des Oiseaux du Djoudj
Surveillance
Résultats des opérations de surveillance
- 4 pirogues, 50 filets de pêche dont 30 de 100 m de longueur et 04 palangres
saisis
- 545 bovins mis en fourrière
- 6 braconniers appréhendés
Suivi écologique
- Dénombrement mensuel des oiseaux d’eau
- Sauvetage d’un python piégé par les filets de pêche
- Lâcher d’un crocodile capturé dans la zone de Djeuss dans le marigot du
Djoudj
117
Sites Type d’activité Réalisations
- Suivi de l’évolution des plans d’eau du parc
Aménagements
- Réparation des fuites d’eau au niveau de l’ouvrage du plan d’eau du Djoudj
- Poursuite des travaux de construction du mirador de l’embarcadère de
Nguinth (les travaux sont terminés depuis février)
- Confection et pose de palissade au niveau des miradors
- Nettoiement des voies d’accès du Thieugueul
- Implantation de 12 tableaux dans la zone tampon du parc (zones
périphériques Débi, Flamant et Crocodile) et 1 tableau dans l’aire centrale
Parc National de la Langue de Barbarie
Surveillance
- Patrouilles de sécurisation des lieux de ponte des tortues marines, de transits
des oiseaux migrateurs, de l’ilot de reproduction des oiseaux et de la bande
de filaos
- Aucune arrestation durant ce trimestre
Suivi écologique - Dénombrement mensuel des oiseaux au niveau des principaux habitats du
parc
Aménagement - Travaux d’entretien du poste de commandement et des postes secondaires
- Suivi de l’évolution du canal de délestage
Parc National des Iles de la Madeleine
Surveillance
- Organisation de patrouilles combinées avec le Comité Local des Pêches de
Soumbediougne (Pas d’arrestations)
- Sensibilisation des pêcheurs sur le respect du Code de conduite édicté avec
l’ensemble des pêcheurs
Suivi écologique
- Dénombrement mensuel de la faune
- Suivi mensuel du phaéton éthéré
- Suivi mensuel de la sterne bridée
Aménagement
- Ouverture de pistes au niveau de l’ile principal (désherbage de la piste
pédestre menant à la case Lacombe
- Pose de pancarte de signalisation pour indiquer les zones dangereuses au
niveau de la crique Hubert
118
Sites Type d’activité Réalisations
- Nettoyage des plages des tortues (ramassage d’ordures, déchets plastiques,
rejets de mer, etc.)
Réserve Naturelle de Popenguine
Suivi écologique - Suivi de la faune mammalienne
- Suivi des oiseaux à travers un dénombrement mensuel
Aménagement
- Ouverture de pare-feux
- Ouverture des pistes des circuits pédestres
- Balisage des circuits pédestres de la réserve
- Mise en place de pépinières forestières
- Reboisement
Réserve Spéciale de Faune de Gueumbeul
Surveillance
- Patrouilles organisées tous les mardis et vendredis
- Vérification de l’état du grillage périmétral
- Mobilisation des populations locales pour la recherche de quelques gazelles
sorties du périmètre de la réserve
- Sensibilisation des populations périphériques à la gestion des ressources
naturelles
Suivi écologique
- Capture, traitement et transfert de gazelles dorcas
- Décompte de la faune réintroduite
- Suivi des tortues terrestres
- Suivi de la faune autochtone
- Décompte mensuel de l’avifaune (avec focus sur la dynamique de l’avocette
élégante)
Aménagement
- Réception des travaux de pancartage et de construction de toilettes pour les
touristes
- Nettoiement de la réserve
- Peintures des locaux
Reserve Ornithologique de Kalissaaye Suivi écologique - Suivi des zones reboisées
- Décompte mensuel des oiseaux
- Suivi de la héronnière de Kassel
119
Sites Type d’activité Réalisations
- Suivi de l’avifaune de la réserve de Kalissaye
Aménagement
- Production de plants
- Nettoyage (ramassage de sachets plastiques, de déchets solides, d’emballages
et filets perdus dans les sites de reproduction des sternes
Tableau 56 : Réalisations d'activités d'aménagement, de surveillance, d'évaluation, d'équipement et de formation dans les AMP
Type d’activité Réalisations
Aménagement
01 sentier de 2 km aménagé dans l’AMP du Bamboung pour faciliter l’accès des visiteurs, chercheurs,
étudiants, élèves, etc. aux centres d’intérêt.
22 pancartes installées dont 09 à Gandoule et 07 à Joal, 04 à Bamboung et 02 à Abéné (circuit éco-
touristique et îlot aux oiseaux) ;
02 miradors installés dans les endroits stratégiques de l’AMP de Joal notamment le Banc Gaskel et Cap
Finio (reposoir pour les oiseaux et site de reproduction des tortues marines)
01 digue de protection aménagée en périphérie de l’AMP de Sangomar, sur 20 m avec 5000 sacs de sable
grâce à l’appui de la Direction de la Sécurité Civile (DSC).
01 pont réhabilitée (Pont de Djihor de la commune de Niodior dans l’AMP de Sangomar)
01 DAO pour la construction de 02 postes de garde, en cours
01 site de transformation moderne des produits halieutiques contruit à Saint Louis (Guet Ndar)
reboisement (Niamone-Kalounayes, Palmarin)
Evaluation biens et services éco systémiques
01 atelier de formation sur l’évaluation des biens et services éco-systémiques organisé au profit des
agents de la DAMCP et DPN, suivi de l’application des techniques dans les sites du Parc National du
Delta du Saloum et de l’AMP du Bamboung
01 Etude sur l’évaluation des SENEP dans les AMP, en cours
Surveillance
205 sorties de surveillance, effectuées (janvier à Septembre)
105 délinquants arrêtés ;
12 procès-verbaux dressés
3 043 500 F de transaction enrégistrés
610 acteurs sensibilisés dont 295 au cours des missions combinées entre l’ANACIM
120
Type d’activité Réalisations
Réglementation
09 comités de sage créés
02 drafts des réglements interieurs des AMP Sangomar et Niamone-Kalounayes disponibles
01 Projet de loi sur la biodiversité et les aires protégées en cours de révision
Formation et renforcement des capacités
02 ITPN à l’ENSA cours de formation en Master à l’ENSA
09 agents formés sur l’évaluation des biens et services éco-systémiques
06 agents formés dans les stages militaires (santé, administration générale, activités marines)
239 acteurs locaux formés
01 visite d’échanges effectuée auprès du GIE Bafio Ndial de Palmarin par les conseillères des
Communes de Keur Saloum DIAME, Keur Samba GUEYE, Karang, Nioro Alassane Tall, Toubacouta
les membres du GIE Diambar de Santie Berra
01 formation des acteurs locaux de la Commune de Djirnda (AMP Gandoule) sur la gestion des récifs
artificiels
Soutien aux AGR
01 circuit éco-touristique au Bamboung amélioré (faciliter l’accès des visiteurs, chercheurs, étudiants,
élèves, etc. aux centres d’interet)
Ostréiculture développée à Joal, Palmarin, Bamboung et d’Abéné au profit des GIE des femmes
Maraîchage realisé à Abéné Sangomar et Cayar au profit des femmes
319 foyers améliorés attribués aux GIE de femmes (199 pour Abéné et 120 pour Joal)
Encadrement de l’exploitation des coquillages realize à Joal, Abéné, Bamboung, Sangomar
Encadrement de la campagne d’exploitation des produits forestiers non ligneux réalisé à Sangomar
Gouvernance
Organes de gouvernance (Conseil d’orientation, Conseil des sages, comités de gestion) des AMP de
Sangomar et Gandoule mis en place.
02 comités de gestion renouvelés (AMP Joal AMP St Louis, Cayar)
la gestion du campement du Bamboung évalué
Equipements
Acquisitions :
02 stations radio E/R équipées chacune de 01 relais numérique, 01 pylône de 21m de haut, 01 antenne
VHF avec un gain de 3db
16 postes VHF numériques, installées à l’AMP de Saint-Louis et l’AMP du Bamboung en vue
d’amélioration la liaison radiophonique avec les agents sur le terrain.
04 ordinateurs et accessoires (03 portables et 01 fixe)
01 vedette d’une puissance de 150 CV, acquise (financement GoWAMER)
07 bouteilles de plongées et accessoires complets (palmes, tubas, combinaisons…)
121
Type d’activité Réalisations
13 kits multiparamètres pour des relevés de terrain
Petit matériel (couteaux, torches…)
ANNEXE 10 Liste des espèces emblématiques et ou menacées à suivre
Tableau 57 : Liste des espèces emblématiques et ou menacées à suivre
N Nom vernaculaire Caractéristique Statut au niveau national (Code la Chasse
Statut UICN
Site de suivi
1 Avocette élégante Emblématique de la Reserve de Faune de Gueumbeul, principal motif de classement de la réserve en site Ramsar
RSFG
2 Barge à queue noire Menace principalement due à la perte de site de nidification causée par la conversion de de zones humides en terres agricoles
Quasi
Menacé National
3 Grue couronnée Espèce phare du Parc National des Oiseaux du Djoudj (une des rares zones où elle se reproduit
Intégralement protégé
Vulnérable PNOD
4 Pélican blanc Espèce phare du Parc National des Oiseaux du Djoudj
Intégralement protégé
PNOD
5 Sterne caspienne Emblématique de la Réserve de Biosphère du Delta du Saloum. Principal motif s de classement en site Ramsar
Intégralement protégé
PNDS
6 Sterne royale
Emblématique de la Réserve de Biosphère du Delta du Saloum. Principal motif s de classement en site Ramsar
Intégralement protégé
PNDS
7 Flamant rose Emblématique du Parc National des Oiseaux Intégralement PNOD
N Nom vernaculaire Caractéristique
du Djoudj. Un des motifs de classemensite Ramsar
8 Flamant nain Emblématique du Parc National des Oiseaux du Djoudj. Un des motifs de classement en site Ramsar
9 Phaéton éthéré Emblématique et endémique du Parc National du Iles de la Madeleine
Sources : DPN
La tendance démographique pour chacune de ces espèces sur les 11 dernières années (2006
Caractéristique Statut au niveau national (Code la Chasse
Statut UICN
du Djoudj. Un des motifs de classement en site Ramsar
protégé
Emblématique du Parc National des Oiseaux du Djoudj. Un des motifs de classement en site Ramsar
Intégralement protégé
Quasi Menacé
Emblématique et endémique du Parc l du Iles de la Madeleine
Intégralement protégé
La tendance démographique pour chacune de ces espèces sur les 11 dernières années (2006 – 2016) est la suivante
122
Site de suivi
Quasi Menacé
PNOD
PNIM
2016) est la suivante :
123
Espèces de grande et moyenne faune
Tableau 58 : Liste d’espèces de grande et moyenne faune menacé
Nom vernaculaire
Bubale
Buffle
Chimpanzé
Eland de Derby
Eléphant
Hippotrague
Lion
Lycaon
Panthère
0
10
20
30
40
50
60
2013
Effectifs au mois
ANNEXE 11 Espèces de grande et moyenne faune menacée
: Liste d’espèces de grande et moyenne faune menacée à suivre :
Statut national (Code la Chasse) Statut UICN
Partiellement protégé Vulnérable
Partiellement protégé Préoccupation mineure
Intégralement protégé En Danger
Intégralement protégé En Danger critique
Intégralement protégé Vulnérable
Partiellement protégé Préoccupation mineure
Partiellement protégé En Danger critique
Partiellement protégé En Danger
Intégralement protégé Quasi menacée
2014 2015 2016
Juvenile
Adulte
Effectifs au mois de mars du Phaéton éthéré entre 2013 et 2016
124
Statut UICN
neure
En Danger critique
Préoccupation mineure
En Danger critique
Quasi menacée
125
Evolution des effectifs des 09 espèces de grande et moyenne faune suivies entre 2011 et 2016
Evolution des effectifs des 09 espèces de grande et moyenne faune suivies entre 2011 et 2016
126
127
ANNEXE 12 Etat des lieux du secteur d’orpaillage
Tableau 59 : Etat des lieux du secteur d’orpaillage
ETAPES SITES ACTIVITES MENACES (RISQUES)
Bambaraya
DJIJAN Recherche de roches -Emanation de poussières avec l’utilisation de
machines pouvant entrainer des maladies
-Pollution de l’air
-Pollution des eaux
GOLDMAN Recherche de roches
DOUGOUSSI Amalgamation (dans
les concessions)
TAPIS DE LAVAGE Amalgamation (à
l’entrée du village)
Bantaco
DIAKHOUBA Orpaillage -Disparition de l’orpaillage traditionnel
-Prolifération plus accrue des sites surtout avec les nouveaux sites de cyanuration
-Affection à court ou long terme sur la santé
des populations
-Pollution des eaux
-Pollution des sols
FOUKHABA GIE Orpaillage
DIOURABA Orpaillage
BAKHO Orpaillage
DOUGOUSSI Amalgamation (dans
les concessions)
NON IDENTIFIE Cyanuration (loin des
concessions)
Bondala GOUNDAMEHO Orpaillage -Déforestation
Daloto
SOUROUKHOTO Orpaillage
alluvionnaire
-Village à proximité du fleuve, l’utilisation de produits chimiques aura des incidences sur la
population locale
-Dégradation des sols due à des creusées anarchiques
-Déforestation
BANDINGOTO Orpaillage
alluvionnaire
Douta DOUGOUSSI Amalgamation (dans
les concessions)
128
ETAPES SITES ACTIVITES MENACES (RISQUES)
NON IDENTIFIE
Cyanuration (environ
5oo m des concessions)
-Pollution des eaux, dégradation du sol
-Déforestation
-Accroissement des sites
-Augmentation de plus en plus des sites de
cyanuration
-Prolifération de maladies dues aux problèmes
sanitaires
Kerekhonko
FATAKOULBA Orpaillage -Erosion côtière
-Maladies
-Problèmes environnementaux notamment
l’érosion côtière
KOUROUBOUNTOUNG Orpaillage
WASSARISS Orpaillage
TEGANDASABA Orpaillage
MESSEMESSE Orpaillage
Kharakhena
KHARAKHENA Orpaillage -Absence d’autres pôles d’activités
-Pollution eau, sol
-Contamination des produits maraîchers
-Eboulement (principal Dioura sur une
montagne)
-Incendie due à la promiscuité
GAMBAGAMBA Cyanuration – nara
DOUGOUSSI Amalgamation (rare
dans les concessions)
Saiensoutou
TOUBABKOUNDA Orpaillage -Délaissement des autres secteurs d’activités
-Pollution des eaux du fleuve
-Pollution sonore
-Prolifération de maladies à long ou court
terme
-Pollution des sols
AUTOGOUDEMEKO Orpaillage
FINDIAHOU Orpaillage
NIAKANBANA Orpaillage
129
ETAPES SITES ACTIVITES MENACES (RISQUES)
Sambarabougou
CENTRALE Orpaillage -Pollution sonore
-Disparition le l’orpaillage traditionnel
-Prolifération plus accrue des sites surtout
avec les nouveaux sites de cyanuration
-Pollution des sols, des eaux
-Disparition de la faune
-Urbanisation de plus en plus accrue
KONKOTO Orpaillage
LIGNE APACHE Orpaillage
LIGNE DOUTA Orpaillage
FOUKHABA Orpaillage
FOUKHO Orpaillage
Samecouta
SAMECOUTA Orpaillage -Dégradation totale de l’environnement
-Chute de plain-pied
-Maladies
-Pollution des sols
-Déforestation
DOUGOUSSI Amalgamation
Tenkhoto
DIOURABA Orpaillage
-Pollution des eaux, destruction de la faune,
dégradation du sol
-Pollution sonore
-Prolifération plus accrue des sites surtout
avec les nouveaux sites de cyanuration
-Disparition des bovins
-Prolifération de maladies
-Disparition de la faune
DIOURAMARIAMA Orpaillage
TAMBABIRI Orpaillage
GOLF Orpaillage
CENTRALE Orpaillage
THIANKOUMBARA Orpaillage
LABASSALA Orpaillage
DIOURA PERE
BOUKAR Orpaillage
DOUGOUSSI Amalgamation (dans
les concessions)
NON IDENTIFIE Cyanuration (environ
5oo m des concessions)
Tomboroko TOMBORONKOTO Orpaillage -Disparition de l’orpaillage traditionnel
130
ETAPES SITES ACTIVITES MENACES (RISQUES)
DOUGOUSSI Amalgamation (dans
les concessions)
-Pollution des sols, des eaux
-Dégradation de plus en plus accrue de
l’écosystème
-Problèmes sanitaires et environnementaux,
Wasangara WASSANGARA Orpaillage
-Délaissement des autres secteurs d’activités
-Pollution des eaux du fleuve
-Pollution sonore
-Prolifération de maladies à long ou court
terme
-Pollution des sols
-Problèmes sanitaires et environnementaux