42
Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003 1 CLUB.SENAT.FR CLUB.SENAT.FR CLUB.SENAT.FR CLUB.SENAT.FR (présidé par le Président du Sénat) (présidé par le Président du Sénat) (présidé par le Président du Sénat) (présidé par le Président du Sénat) Palais du Luxembourg Palais du Luxembourg Palais du Luxembourg Palais du Luxembourg 15, rue de Vaugirard 15, rue de Vaugirard 15, rue de Vaugirard 15, rue de Vaugirard - - - 75291 Paris Cedex 06 75291 Paris Cedex 06 75291 Paris Cedex 06 75291 Paris Cedex 06 http://club.senat.fr http://club.senat.fr http://club.senat.fr http://club.senat.fr RAPPORT D’ANALYSE RAPPORT D’ANALYSE RAPPORT D’ANALYSE RAPPORT D’ANALYSE Antoine Tran, Antoine Tran, Antoine Tran, Antoine Tran, Docteur en socio Docteur en socio Docteur en socio Docteur en socio-économie économie économie économie membre du Clu membre du Clu membre du Clu membre du Club Groupe de travail Groupe de travail Groupe de travail Groupe de travail « Comment nourrir l'envie d'entreprendre dans les secteurs nouveaux d'activité... et éviter une nouvelle bulle spéculative ? » Président Président Président Président : : : : Jean Jean Jean Jean-Claude CARLE Claude CARLE Claude CARLE Claude CARLE Sénateur de Haute Savoie Sénateur de Haute Savoie Sénateur de Haute Savoie Sénateur de Haute Savoie membre du Club membre du Club membre du Club membre du Club Paris Paris Paris Paris Octobre 2003 Octobre 2003 Octobre 2003 Octobre 2003

Rapport Club Sénat

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Résumé d'un rapport du Club Sénat

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Page 1: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

1

CLUB.SENAT.FRCLUB.SENAT.FRCLUB.SENAT.FRCLUB.SENAT.FR

(présidé par le Président du Sénat)(présidé par le Président du Sénat)(présidé par le Président du Sénat)(présidé par le Président du Sénat)

Palais du Luxembourg Palais du Luxembourg Palais du Luxembourg Palais du Luxembourg

15, rue de Vaugirard 15, rue de Vaugirard 15, rue de Vaugirard 15, rue de Vaugirard ---- 75291 Paris Cedex 06 75291 Paris Cedex 06 75291 Paris Cedex 06 75291 Paris Cedex 06

http://club.senat.frhttp://club.senat.frhttp://club.senat.frhttp://club.senat.fr

RAPPORT D’ANALYSERAPPORT D’ANALYSERAPPORT D’ANALYSERAPPORT D’ANALYSE Antoine Tran, Antoine Tran, Antoine Tran, Antoine Tran,

Docteur en socioDocteur en socioDocteur en socioDocteur en socio----économieéconomieéconomieéconomie

membre du Clumembre du Clumembre du Clumembre du Clubbbb

Groupe de travailGroupe de travailGroupe de travailGroupe de travail

« Comment nourrir l'envie d'entreprendre

dans les secteurs nouveaux d'activité...

et éviter une nouvelle bulle spéculative ? »

PrésidentPrésidentPrésidentPrésident : : : :

JeanJeanJeanJean----Claude CARLEClaude CARLEClaude CARLEClaude CARLE

Sénateur de Haute SavoieSénateur de Haute SavoieSénateur de Haute SavoieSénateur de Haute Savoie

membre du Clubmembre du Clubmembre du Clubmembre du Club

ParisParisParisParis

Octobre 2003Octobre 2003Octobre 2003Octobre 2003

Page 2: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

2

CLUB.SENATCLUB.SENATCLUB.SENATCLUB.SENAT.FR.FR.FR.FR

Palais du Luxembourg Palais du Luxembourg Palais du Luxembourg Palais du Luxembourg

15, rue de Vaugirard 15, rue de Vaugirard 15, rue de Vaugirard 15, rue de Vaugirard

75291 Paris Cedex 0675291 Paris Cedex 0675291 Paris Cedex 0675291 Paris Cedex 06

http://club.senat.frhttp://club.senat.frhttp://club.senat.frhttp://club.senat.fr

Groupe de travail

« Comment nourrir l'envie d'entreprendre

dans les secteurs nouveaux d'activité...

et éviter une nouvelle bulle spéculative ? »

Président :

Jean-Claude CARLE,

Sénateur de Haute Savoie,

membre du Club

RAPPORT D’ANALYSE

de l’enquête réalisée en juin 2003, de l’enquête réalisée en juin 2003, de l’enquête réalisée en juin 2003, de l’enquête réalisée en juin 2003,

en partenariat avec l’APCE (en partenariat avec l’APCE (en partenariat avec l’APCE (en partenariat avec l’APCE (Agence Pour la Création d’entrepriseAgence Pour la Création d’entrepriseAgence Pour la Création d’entrepriseAgence Pour la Création d’entreprise))))

Antoine Tran,

Docteur en socio-économie

membre du Club

Paris

Octobre 2003

Page 3: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

3

"L'objectif (du Club Sénat.fr) est double : d'une part, "L'objectif (du Club Sénat.fr) est double : d'une part, "L'objectif (du Club Sénat.fr) est double : d'une part, "L'objectif (du Club Sénat.fr) est double : d'une part, faire avancer la compréhension

des ressorts de l'économie contemporaine ; d'autre part, ; d'autre part, ; d'autre part, ; d'autre part, permettre au législateur d'en

tirer les conséquences en suivant au plus près les tendances d'aujourd'hui et, si si si si

possible,possible,possible,possible, en anticipant les évolutions de demain. Qui dit en effet nouvelle économie, . Qui dit en effet nouvelle économie, . Qui dit en effet nouvelle économie, . Qui dit en effet nouvelle économie,

dit nouvelle législation. Il faut nous y préparer."dit nouvelle législation. Il faut nous y préparer."dit nouvelle législation. Il faut nous y préparer."dit nouvelle législation. Il faut nous y préparer."

(…)(…)(…)(…)

"Le but (du Club) est d'éclairer, en amont et en ac"Le but (du Club) est d'éclairer, en amont et en ac"Le but (du Club) est d'éclairer, en amont et en ac"Le but (du Club) est d'éclairer, en amont et en accord, le travail du Législateur. cord, le travail du Législateur. cord, le travail du Législateur. cord, le travail du Législateur. En

accord, c'est à dire avec lui. , c'est à dire avec lui. , c'est à dire avec lui. , c'est à dire avec lui. En amont, c'est à dire , c'est à dire , c'est à dire , c'est à dire avant que les médias ne s'emparent les médias ne s'emparent les médias ne s'emparent les médias ne s'emparent

de tel ou tel sujet, que le Gouvernement réagisse et qu'en fin de compte, le Parlement de tel ou tel sujet, que le Gouvernement réagisse et qu'en fin de compte, le Parlement de tel ou tel sujet, que le Gouvernement réagisse et qu'en fin de compte, le Parlement de tel ou tel sujet, que le Gouvernement réagisse et qu'en fin de compte, le Parlement

débatte dans l'urgence et parfois dans la prdébatte dans l'urgence et parfois dans la prdébatte dans l'urgence et parfois dans la prdébatte dans l'urgence et parfois dans la précipitation." écipitation." écipitation." écipitation."

Christian PONCELETChristian PONCELETChristian PONCELETChristian PONCELET

Président du Sénat

Président du Club

Page 4: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

4

Equipe d’enquête et groupe de travailEquipe d’enquête et groupe de travailEquipe d’enquête et groupe de travailEquipe d’enquête et groupe de travail

SommaireSommaireSommaireSommaire

IntroductionIntroductionIntroductionIntroduction

Première partiePremière partiePremière partiePremière partie ::::

L’enquête, la population enquêtée et le portrait-type de l’entrepreneur traité. Les

objectifs de ce rapport

I. L’enquête, la population enquêtée et le portrait-type de l’entrepreneur traité

II. Les objectifs de ce rapport

Deuxième partieDeuxième partieDeuxième partieDeuxième partie ::::

Les informations identifiant les enquêtés. La relation entre la qualification des

employés et l’innovation ainsi que cette qualification et le niveau d’études des chefs

d’entreprise.

I. Qui sont les enquêtés ?

II. La relation entre la qualification des employés et l’innovation ainsi que cette

qualification et le niveau d’études des chefs d’entreprise.

TroisièmeTroisièmeTroisièmeTroisième partie partie partie partie ::::

Le passage à l’acte selon le sexe des chefs d’entreprise et la création au féminin dans

les nouveaux secteurs d’activité.

I. L’importance du sujet et les réserves qui s’imposent

II. Le passage à l’acte selon le sexe des chefs d’entreprise et la création

d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité par les femmes.

Quatrième partieQuatrième partieQuatrième partieQuatrième partie ::::

La relation entre les formations reçues et les compétences requises dans la création

d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité

I. Les formations reçues et la création d’entreprise

II. Les obstacles à la création d’entreprise, selon le secteur d’activité

III. La capacité de définir une bonne stratégie

et de la faire évoluer selon le niveau de diplôme et le type d’études

IV. La compétence en matière commerciale, de marketing

et de communication selon le secteur d’activité

V. La compétence en matière commerciale, de marketing

Page 5: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

5

et de communication selon l’âge des chefs d’entreprises

VI. La compétence en matière commerciale, de marketing

et de communication selon le type d’études et le niveau de diplôme

Cinquième partieCinquième partieCinquième partieCinquième partie ::::

Les recommandations

A. Certaines politiques à mettre en œuvre pour encourager

la création et le développement des entreprises dans les nouveaux secteurs

d’activité

B. Les compétences particulières à former pour aider les entrepreneurs à

réussir dans la création et le développement d’entreprise dans les nouveaux

secteurs d’activité

C. Les actions possibles du Club.Sénat.Fr pour contribuer à nourrir l'envie

d'entreprendre

dans les secteurs nouveaux d'activité

ConclusionConclusionConclusionConclusion

RemerciementsRemerciementsRemerciementsRemerciements

Liste des tableauxListe des tableauxListe des tableauxListe des tableaux

AnnexesAnnexesAnnexesAnnexes

Bibliographie sommaireBibliographie sommaireBibliographie sommaireBibliographie sommaire

Page 6: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

6

Groupe de travailGroupe de travailGroupe de travailGroupe de travail1

Equipe dEquipe dEquipe dEquipe d’enquête’enquête’enquête’enquête : : : :

• Jacques-Edmond BREUIL

• Catherine AUPIAIS

• Achraf AYADI

• H.V. TRAN

dirigée par Antoine Tran.dirigée par Antoine Tran.dirigée par Antoine Tran.dirigée par Antoine Tran.

1 Les informations de cette liste sont basées sur celles présentées dans la partie accessible au public de l’annuaire des membres du Club, http://club.senat.fr/membre/index.php.

Hassan ABDELLIHassan ABDELLIHassan ABDELLIHassan ABDELLI, Avocat, Actoba.comActoba.comActoba.comActoba.com

Jacques ARLOTTOJacques ARLOTTOJacques ARLOTTOJacques ARLOTTO, Professeur, Institut National des Institut National des Institut National des Institut National des

Télécommunications (Télécommunications (Télécommunications (Télécommunications (INT)INT)INT)INT)

Jacques BESSIERESJacques BESSIERESJacques BESSIERESJacques BESSIERES, Associé, ConnecticaConnecticaConnecticaConnectica

Pierre BREESEPierre BREESEPierre BREESEPierre BREESE, Conseil en propriété industrielle,

Breese MajerowiczBreese MajerowiczBreese MajerowiczBreese Majerowicz

Gilles BUISGilles BUISGilles BUISGilles BUIS, Avocat, Gilles BuisGilles BuisGilles BuisGilles Buis

Laurent CARONLaurent CARONLaurent CARONLaurent CARON, Juriste, Chargé de cours DESS NTIC,

UniversitUniversitUniversitUniversité de Versailles Sainté de Versailles Sainté de Versailles Sainté de Versailles Saint----QuentinQuentinQuentinQuentin----EnEnEnEn----YvelinesYvelinesYvelinesYvelines

Olivier CARRACILLIOlivier CARRACILLIOlivier CARRACILLIOlivier CARRACILLI, Clair et NetClair et NetClair et NetClair et Net

Richard CASTERARichard CASTERARichard CASTERARichard CASTERA, Directeur Délégué, Bouygues Bouygues Bouygues Bouygues

Construction Construction Construction Construction

PierrePierrePierrePierre----Loîc DUBOISLoîc DUBOISLoîc DUBOISLoîc DUBOIS, Directeur général, Globalimmo Globalimmo Globalimmo Globalimmo

Finances (Groupe Foncia)Finances (Groupe Foncia)Finances (Groupe Foncia)Finances (Groupe Foncia)

Gilles DUNAND ROUXGilles DUNAND ROUXGilles DUNAND ROUXGilles DUNAND ROUX

Carlos ESCAPACarlos ESCAPACarlos ESCAPACarlos ESCAPA, Sales Manager, Computer AssociatesComputer AssociatesComputer AssociatesComputer Associates

Isabelle GALYIsabelle GALYIsabelle GALYIsabelle GALY, Responsable des enseignements de

management, , , , ESCPIESCPIESCPIESCPI----CNAMCNAMCNAMCNAM

Denis GENESTDenis GENESTDenis GENESTDenis GENEST, Responsable Développement e-

learning, Groupe Groupe Groupe Groupe Francis LefebvreFrancis LefebvreFrancis LefebvreFrancis Lefebvre

Christophe GINISTYChristophe GINISTYChristophe GINISTYChristophe GINISTY, Directeur Général, Rumeur Rumeur Rumeur Rumeur

PubliquePubliquePubliquePublique

Gilles GOUTEUXGilles GOUTEUXGilles GOUTEUXGilles GOUTEUX, Professeur - Coordinateur TICE,

ESCP EAPESCP EAPESCP EAPESCP EAP

Jacky ISABELLOJacky ISABELLOJacky ISABELLOJacky ISABELLO, Directeur Associé, Press et VousPress et VousPress et VousPress et Vous

Vincent IACOLAREVincent IACOLAREVincent IACOLAREVincent IACOLARE, Directeur Coordination Groupe

des Systèmes d'info - Qualité – Organisation, AltranAltranAltranAltran

Alain LANIESSEAlain LANIESSEAlain LANIESSEAlain LANIESSE, Directeur Général Adjoint, CometrisCometrisCometrisCometris

François Xavier LATAPPYFrançois Xavier LATAPPYFrançois Xavier LATAPPYFrançois Xavier LATAPPY

JeanJeanJeanJean----Sébastien LANTZSébastien LANTZSébastien LANTZSébastien LANTZ, Maître de conférences, EEEENSTNSTNSTNST

Rachel LAWSONRachel LAWSONRachel LAWSONRachel LAWSON, Consultante Conseil de Direction

Bruno LOREBruno LOREBruno LOREBruno LORE, Dirigeant Fondateur, TecbanTecbanTecbanTecban

Olivier MACQUETOlivier MACQUETOlivier MACQUETOlivier MACQUET, Chargé d'Affaires, Financière Financière Financière Financière

Saint CyrSaint CyrSaint CyrSaint Cyr

Laurent MARUANILaurent MARUANILaurent MARUANILaurent MARUANI, Professeur, HECHECHECHEC

Ghislain MORET de ROCHEPRISGhislain MORET de ROCHEPRISGhislain MORET de ROCHEPRISGhislain MORET de ROCHEPRISEEEE, Chargé de

valorisation, CNRS IPNOCNRS IPNOCNRS IPNOCNRS IPNO

Cécile MOULARDCécile MOULARDCécile MOULARDCécile MOULARD, Consultante, Sixième ContinentSixième ContinentSixième ContinentSixième Continent

JeanJeanJeanJean----Pierre OCTAVIAPierre OCTAVIAPierre OCTAVIAPierre OCTAVIA, Président, Centre Guyane Centre Guyane Centre Guyane Centre Guyane

InitiativeInitiativeInitiativeInitiative

JeanJeanJeanJean----Michel SAHUTMichel SAHUTMichel SAHUTMichel SAHUT, Maître de conférences, Institut Institut Institut Institut

National des Télécommunications (National des Télécommunications (National des Télécommunications (National des Télécommunications (INT SGES)INT SGES)INT SGES)INT SGES)

Séverine SMADJASéverine SMADJASéverine SMADJASéverine SMADJA, Fondatrice/Présidente, Urban Urban Urban Urban

Safari & Cyber Elles Safari & Cyber Elles Safari & Cyber Elles Safari & Cyber Elles

Alexandre STERNAlexandre STERNAlexandre STERNAlexandre STERN, Président, CryptologCryptologCryptologCryptolog

Pierre VALLETPierre VALLETPierre VALLETPierre VALLET, Responsable Europe et France

Chaîne Actualité, Lycos FranceLycos FranceLycos FranceLycos France

Alain VIALLIXAlain VIALLIXAlain VIALLIXAlain VIALLIX, Lucent Technologies FranceLucent Technologies FranceLucent Technologies FranceLucent Technologies France

JeanJeanJeanJean----Claude CARLEClaude CARLEClaude CARLEClaude CARLE, Sénateur de Haute Savoie, , , ,

PrésidePrésidePrésidePrésident du groupe de travailnt du groupe de travailnt du groupe de travailnt du groupe de travail

Thomas LEGRAINThomas LEGRAINThomas LEGRAINThomas LEGRAIN, , , , PDG, Coach’Invest, Rapporteur, Coach’Invest, Rapporteur, Coach’Invest, Rapporteur, Coach’Invest, Rapporteur

Michel DALIPAGICMichel DALIPAGICMichel DALIPAGICMichel DALIPAGIC, , , , Professeur, Institut Supérieur de Institut Supérieur de Institut Supérieur de Institut Supérieur de

Technologie et Management, RapporteurTechnologie et Management, RapporteurTechnologie et Management, RapporteurTechnologie et Management, Rapporteur

Antoine TranAntoine TranAntoine TranAntoine Tran, Responsable de l’équipe d’enquête,

auteur de ce Rapport d’analyse.

Page 7: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

7

RésuméRésuméRésuméRésumé

Avec toutes les réserves qui s’imposent, ce rapport d’analyse, basé sur les résultats

de l’enquête du Club réalisée en partenariat avec l’APCE, nous fournit plusieurs

révélations ou points de réflexion par rapport au sujet traité par le groupe de travail,

parmi lesquel(le)s :

a. En l’espace de trois ans, de l’an 2000 à l’an 2003, le taux de femmes créatrices

dans les nouveaux secteurs d’activité dans notre pays augmente

considérablement. Cette révélation, si elle est réaffirmée par d’autres études,

est particulièrement intéressante et mérite, à elle seule, une étude beaucoup

plus approfondie mettant en lumière toutes les conditions d’un tel phénomène.

b. Sur le plan national, c’est-à-dire quant à la création des entreprises

traditionnelles, la raison liée à la liberté poussant à l’acte de création est à taux

égal entre hommes-femmes, alors qu’il existe un écart de 8 points pour cette

même raison dans les nouveaux secteurs d’activité. Etudier le lien entre cet

écart et la révélation citée au point (a) pourrait nous apporter de nouveaux

enseignements intéressants dans la conception de politiques encourageant la

création d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité - notamment dans

les activités liées aux TIC - par les femmes.

c. D’une part, il existe un lien direct entre le niveau de diplôme des chefs

d’entreprise et la qualification de leurs employés ; d’autre part, la capacité

d’innover dans l’entreprise dépend de la qualification d’employés.

L’encouragement des chefs d’entreprise à acquérir leurs diplômes, par

exemple, par la voie de la VAE (Validation des acquis de l’expérience) pourrait

améliorer indirectement la capacité d’innover dans leurs entreprises.

d. De la part de nombreux chefs d’entreprise dont le type d'études est

"Scientifique, technique" et de ceux dont le niveau de diplôme est le moins

élevé, il y aurait un problème dans la perception de l’importance de la

compétence :

• en matière commerciale, de marketing et de communication ;

• de la définition de la stratégie et des mesures de la faire évoluer ;

• de la capacité de management des talents d'hommes de métiers

différents et de cultures différentes.

Page 8: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

8

Ce problème est nuisible à la création et au développement des entreprises

dans les nouveaux secteurs d’activité ; les solutions qui visent à le régler

pourraient avoir des effets positifs.

e. A la différence de l’économie traditionnelle, la physionomie de la nouvelle

économie est en cours de formation, plusieurs aspects de celle-ci (stratégie,

marketing, financement, management d’hommes, etc.) sont en train de

s’apprendre et de se créer. En vue de la réussite des entreprises dans les

nouveaux secteurs d’activité et de la mobilisation d’un nouvel élan dans notre

nouvelle économie, celles-ci ont besoin d’une structure de soutien spécialisée

dont la culture dominante est, entre autres, celle de l’accompagnement. Grâce

à ses particularités, le Club.Sénat.Fr peut faire évoluer la situation et contribuer

à nourrir l'envie d'entreprendre dans les secteurs nouveaux d'activité, en

mettant en place certains dispositifs adaptés en direction des entrepreneurs de

ces derniers.

Page 9: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

9

IntroductionIntroductionIntroductionIntroduction

Le Club.Sénat.Fr a été réuni le 30 juin 2003 à la présidence du Sénat, en présence du

président du Sénat Christian PONCELET, pour entendre le rapport du groupe de travail

présenté par les deux rapporteurs Thomas LEGRAIN, PDG, Coach’Invest et Michel

DALIPAGIC, Professeur, Institut Supérieur de Technologie et Management, membres

du Club.

Le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche Luc FERRY ainsi

que l’ambassadeur délégué aux investissements internationaux de l’Agence Française

pour les Investissements Internationaux (AFII) Clara GAYMARD sont également

intervenus lors de cette réunion.

Comme prévu dans ledit rapport qui montre un travail de synthèse remarquable de la

part des deux rapporteurs

(http://club.senat.fr/admin/dir_files/Comment_nourrir_envie_entreprendre.ppthttp://club.senat.fr/admin/dir_files/Comment_nourrir_envie_entreprendre.ppthttp://club.senat.fr/admin/dir_files/Comment_nourrir_envie_entreprendre.ppthttp://club.senat.fr/admin/dir_files/Comment_nourrir_envie_entreprendre.ppt), ce

rapport « devait être conforté » par une enquête dont vous trouverez ci-après les

analyses.

Nous nous sommes efforcés de « distiller » les informations recueillies au cours de

l’enquête et d’en laisser de côté certaines qui ne sont pas très significatives par

rapport aux principaux thèmes traités par le groupe. Nous avons pris en compte la

synthèse des deux rapporteurs, certaines contributions des sous-groupes de travail2

ainsi que certains points de ces interventions, afin d'essayer de clarifier quelques

questions essentielles de ce groupe de travail-, surtout celles qui n’ont pas encore

suffisamment été traitées par d’autres études en France, à notre connaissance-, pour

dégager de ces analyses les recommandations qui seront présentées dans la

cinquième partie de ce document.

2 Le groupe de travail s’est divisé en trois sous-groupes : « Homme » (Responsable : Bruno LORE), « Culture » (Responsable : Ghyslain MORET de ROCHEPRISE) et « Risque » (Responsable : Jean-Michel SAHUT).

Page 10: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

10

Première partiePremière partiePremière partiePremière partie ::::

L’enquête, la population enquêtée et le portraitL’enquête, la population enquêtée et le portraitL’enquête, la population enquêtée et le portraitL’enquête, la population enquêtée et le portrait----type de l’entrepreneur traité.type de l’entrepreneur traité.type de l’entrepreneur traité.type de l’entrepreneur traité.

Les objectifs de ce rapport.Les objectifs de ce rapport.Les objectifs de ce rapport.Les objectifs de ce rapport.

I.I.I.I. L’enquête, la population enquêtée et le portrait L’enquête, la population enquêtée et le portrait L’enquête, la population enquêtée et le portrait L’enquête, la population enquêtée et le portrait----type de l’entrepreneur traité.type de l’entrepreneur traité.type de l’entrepreneur traité.type de l’entrepreneur traité.

I. 1. L’enquête et la population enquêtée.I. 1. L’enquête et la population enquêtée.I. 1. L’enquête et la population enquêtée.I. 1. L’enquête et la population enquêtée.

Cette enquête, dont le questionnaire a été conçu par les rapporteurs, a été

principalement réalisée en juin et juillet 2003, par Internet3. 242 enquêtés y ayant

répondu font partie des abonnés du site de l’Agence Pour la Création d’entreprise

(APCE, http://www.apce.com).

Bien que la population enquêtée ne représente pas un échantillon entièrement

représentatif des entreprises françaises dans les nouveaux secteurs d’activité, elle est

assez proche de celui-ci et significative du type d’entrepreneurs faisant l’objet du

sujet traité par le groupe de travail : Nourrir l'envie d'entreprendre dans les secteurs

nouveaux d'activité. En effet, les éléments suivants nous permettent de conclure ainsi

:

1.1.1.1. Une proportion importante des enquêtés fait partie des nouveaux secteurs Une proportion importante des enquêtés fait partie des nouveaux secteurs Une proportion importante des enquêtés fait partie des nouveaux secteurs Une proportion importante des enquêtés fait partie des nouveaux secteurs

d’activitéd’activitéd’activitéd’activité :::: 32% des entreprises enquêtées font partie des secteurs des

technologies de l’information ou des autres secteurs des nouvelles

technologies ; si on compte également 29% des entreprises de conseil dont

l’activité est plus ou moins liée aux nouveaux secteurs d’activité et les

considère comme en faisant partie, 61% de la popul61% de la popul61% de la popul61% de la population enquêtée font partie ation enquêtée font partie ation enquêtée font partie ation enquêtée font partie

des nouveaux secteurs d’activitédes nouveaux secteurs d’activitédes nouveaux secteurs d’activitédes nouveaux secteurs d’activité4444....

2.2.2.2. La population enquêtée répond à un des critères méthodologiques requis répond à un des critères méthodologiques requis répond à un des critères méthodologiques requis répond à un des critères méthodologiques requis

par le groupepar le groupepar le groupepar le groupe : celle-ci comprend à la fois les entrepreneurs en action, mais

aussi les entrepreneurs potentiels et les entrepreneurs susceptibles de

s’engager dans les nouveaux secteurs d’activité.

3 Etant donné que le groupe de travail devait présenter son rapport le 30 juin dernier, compte tenu de ce calendrier assez serré, afin de faciliter la rédaction du rapport, nous avons choisi une technique d’enquête particulière qui a permis aux rapporteurs d’accéder aux résultats partiellement traités informatiquement, et cela, en temps réel. 4 Dans le cadre limité de la présente enquête, cette simplification a pour seul objectif d’en faciliter l’analyse des résultats. Notons que le terme « nouveaux secteurs d’activité » est vaste et comprend également les autres secteurs tels que la biotechnologie, la micro-électronique, la nanotechnologie, etc. Il faudrait une étude séparée pour chacun de ces secteurs, si l’on veut avoir une vision plus claire du sujet.

Page 11: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

11

3. Le portrait3. Le portrait3. Le portrait3. Le portrait----typetypetypetype de l’entrepreneur traitéde l’entrepreneur traitéde l’entrepreneur traitéde l’entrepreneur traité est le suivant : il s’agit d’un ou

d’une chef d’une jeune entreprise, âgé(e) d’une quarantaine d’années,

possédant un niveau d’étude « Gestion, commerce » supérieur à Bac + 3 et

ayant déjà certaines expériences dans la vie d’entreprise et/ou dans le monde

des affaires. C’est un portrait-type dont le niveau d’études est beaucoup plus

élevé et l’expérience en entreprise est beaucoup plus riche par rapport à celui

de l’entrepreneur « classique ».

I.2. Comparaison de ce portraitI.2. Comparaison de ce portraitI.2. Comparaison de ce portraitI.2. Comparaison de ce portrait----type avec celui dressé par une étude portant sur les type avec celui dressé par une étude portant sur les type avec celui dressé par une étude portant sur les type avec celui dressé par une étude portant sur les

startstartstartstart----up en France, en l’an 2000.up en France, en l’an 2000.up en France, en l’an 2000.up en France, en l’an 2000.

François HUREL, délégué général de l’APCE, a dressé, en l’an 2000, le portrait-type

suivant de l’entrepreneur de start-up en France, en comparaison avec celui du

créateur d’entreprise « classique »5.

En comparaison avec le portrait-type de l’entrepreneur traité par ce groupe6, nous

pouvons constater qu’après 3 ans, si les caractéristiques du portrait-type de

l’entrepreneur dans les nouveaux secteurs d’activité, telles que l’âge, le niveau

d’études, l’expérience en entreprise, ne changent guère, le taux de femmes créatrices le taux de femmes créatrices le taux de femmes créatrices le taux de femmes créatrices

dans les nouveaux secteurs d’activité augmente considérdans les nouveaux secteurs d’activité augmente considérdans les nouveaux secteurs d’activité augmente considérdans les nouveaux secteurs d’activité augmente considérablement, de 3,0% en l’an ablement, de 3,0% en l’an ablement, de 3,0% en l’an ablement, de 3,0% en l’an

2000 à 18,6% en l’an 2003, après pondération (Voir annexe 1). 2000 à 18,6% en l’an 2003, après pondération (Voir annexe 1). 2000 à 18,6% en l’an 2003, après pondération (Voir annexe 1). 2000 à 18,6% en l’an 2003, après pondération (Voir annexe 1).

Cette augmentation des femmes créatrices dans les nouveaux secteurs d’activité

pourrait porter un sens particulièrement intéressant que nous allons essayer

d’analyser dans la troisième partie de ce document.

II. Les objectifs de ce rapport.II. Les objectifs de ce rapport.II. Les objectifs de ce rapport.II. Les objectifs de ce rapport.

Les réponses des enquêtés, auxquelles les rapporteurs ont eu accès en temps réel dès

le début de l’enquête, ont bien évidemment fait l'objet de synthèses permettant à ces

derniers de formuler des propositions dans leur rapport.

A partir des constats suivants :

- « Il n’y a pas en France moins d’envie d’entreprendre que dans les autres pays

développés.

- Le potentiel universitaire et les structures d’accompagnement à la création

d’entreprise sont comparables, voire supérieurs en France comparés aux autres

pays développés.

5 François HUREL. Start-Up en France, des mythes aux réalités. APCE, Collection ZOOMS, Paris, 2000. 59 p. p. 18. 6 La comparaison est significative, car la définition des start-up dans l’étude de François HUREL (Voir p. 17 de ladite étude) est assez proche de celle des entreprises dans les nouveaux secteurs d’activité faisant l’objet de ce groupe de travail.

Page 12: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

12

- Pourtant, il y a moins d’entrepreneurs en France que dans les autres pays

développés. »

Tableau 1Tableau 1Tableau 1Tableau 1 : Comparaison des portrait: Comparaison des portrait: Comparaison des portrait: Comparaison des portrait----types de l’entrepreneur dans les noutypes de l’entrepreneur dans les noutypes de l’entrepreneur dans les noutypes de l’entrepreneur dans les nouveaux secteurs veaux secteurs veaux secteurs veaux secteurs

d’activité en l’an 2000 et en l’an 2003. d’activité en l’an 2000 et en l’an 2003. d’activité en l’an 2000 et en l’an 2003. d’activité en l’an 2000 et en l’an 2003.

Comparaison de ces derniers avec celui du créateur «Comparaison de ces derniers avec celui du créateur «Comparaison de ces derniers avec celui du créateur «Comparaison de ces derniers avec celui du créateur « classique ».classique ».classique ».classique ».

Portrait-type de l’entrepreneur

de start-up (2000)

Portrait-type du créateur

« classique » (2000)

Portrait-type de

l’entrepreneur dans les

nouveaux secteurs d’activité

(2003)

• Homme (dans 97,0% des

cas)

• De 30 à 45 ans (dans

58,5% des cas)

• Etudes supérieures (Ecoles

de commerce ou

d’ingénieur, universitaire)

• Issu d’un milieu aisé

(Parents cadres supérieurs,

dirigeants de PME/PMI ou

profession libérale)

• Ancien salarié, ayant fait

carrière dans l’industrie ou

l’informatique, durant une

dizaine d’années

• Ancien cadre supérieur ou

cadre dirigeant

• Homme (dans 70,0% des

cas)

• De 30 à 45 ans (dans

63,0% des cas)

• Etudes : 56% ont un

niveau inférieur au Bac

• Ancien chômeur dans

47,0% des cas (61,0% si on

ajoute les « inactifs et

étudiants »)

• Si salariat, 44,0% était

employé ou ouvrier et

32,0% cadre ou agent de

maîtrise

• Homme (dans 81,4% des

cas)

• De 25 à 40 ans (dans

55,0% des cas)

• Etudes supérieures (Ecoles

de commerce ou

d’ingénieur, universitaire)

• Ayant expérience dans la

vie en entreprise, en tant

que salarié et/ou en tant

qu’entrepreneur

Les rapporteurs ont diagnostiqué « le passage à l’actele passage à l’actele passage à l’actele passage à l’acte » comme la cause principale du

problème et ont proposé la mise en place d’« une dynamique globale (qui) permettra

précisément de favoriser le passage à l’acte » ainsi qu’« un processus

d’accompagnement global contribuant à l’émergence d’entrepreneurs « rôle modèle »

et destiné à assurer la pérennité des jeunes entreprises. ».

Ce diagnostic est fondamental et fait partie, nous semble-t-il, des contributions les

plus intéressantes des deux rapporteurs et du groupe de travail dans la littérature liée

à la création d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité. Une question qui se

pose toutefois : Quel serait le rôle du système éducatif et de formation

professionnelle7 dans cette « dynamique globale », dans cette « émergence

7 C’est-à-dire à la fois les formations du système de l’éducation nationale mais aussi celles professionnelles gérées, entre autres, par le ministère du Travail.

Page 13: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

13

d’entrepreneurs « rôle modèle » » et dans cette « assurance de la pérennité des

jeunes entreprises », surtout dans les nouveaux secteurs d’activité, qui est le mot surtout dans les nouveaux secteurs d’activité, qui est le mot surtout dans les nouveaux secteurs d’activité, qui est le mot surtout dans les nouveaux secteurs d’activité, qui est le mot

d’ordred’ordred’ordred’ordre de ce groupe de travailde ce groupe de travailde ce groupe de travailde ce groupe de travail ????

Car, comme l’a constaté le rapport, « La formation ne se réduit pas à la seule

acquisition de compétences scientifiques » et le fait que « nous produisons un grand

nombre de docteurs en sciences et technologies » alors qu’on ne compte en France

que 3,2% d’entrepreneurs contre environ 5,3% pour des pays comparables comme le

Royaume-Uni et l’Allemagne, etc., demandent, nous semble-t-il, des éclairages.

Avant d’essayer d’apporter les premiers éléments de tels éclairages, nous présentons

dans la deuxième partie les informations identifiant les enquêtés et la relation entre la

qualification des employés et l’innovation, cette qualification et le niveau d’études des

chefs d’entreprise.

Nous réservons la troisième partie au sujet du passage à l’acte selon le sexe des chefs

d’entreprise et à la création au féminin dans les nouveaux secteurs d’activité.

Ces deux dernières parties d’analyse vont Ces deux dernières parties d’analyse vont Ces deux dernières parties d’analyse vont Ces deux dernières parties d’analyse vont nous permettre de suggérer certaines nous permettre de suggérer certaines nous permettre de suggérer certaines nous permettre de suggérer certaines

politiques à mettre en œuvre pour encourager la création et le développement des politiques à mettre en œuvre pour encourager la création et le développement des politiques à mettre en œuvre pour encourager la création et le développement des politiques à mettre en œuvre pour encourager la création et le développement des

entreprises dans les nouveaux secteurs d’activité, dont la création et le entreprises dans les nouveaux secteurs d’activité, dont la création et le entreprises dans les nouveaux secteurs d’activité, dont la création et le entreprises dans les nouveaux secteurs d’activité, dont la création et le

développement des entreprises par les femmes.développement des entreprises par les femmes.développement des entreprises par les femmes.développement des entreprises par les femmes.

Dans la quatrième partie, nous allons tenter de répondre aux questions suivantes :

- Faut-il certaines compétences particulières pour réussir dans la création

d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité ?

- Si oui, lesquelles8 ?

- Celles-ci ont-elles été fournies suffisamment par notre système éducatif et de

formation professionnelle ?

- Sinon, que faudrait-il faire ?

Le rôle du système éducatif et de formation professionnelle dans l’entrepreneuriat en France a fait l’objet d’une quantité considérable d’études. De nombreuses observations plus ou moins sévères ont été émises, dont celle qui nous a conseillé de suivre le modèle anglo-saxon, car « Une des clés de la plus forte propension à entreprendre dans les pays anglo-saxons est probablement le système éducatif ». Thierry VOLERY & Isabelle SERVAIS. Rapport 2000 sur l'Entrepreneuriat en France. 2000 French Executive Report. Global Entrepreneurship Monitor. 47 p. p. 35. Quant à ce rôle dans les nouveaux secteurs d’activité, il existe en revanche très peu d’informations. Dans le cadre de ce rapport, nous n’aborderons que quelques points résultant directement des résultats de l’enquête et qui sont strictement liés au sujet traité. 8 Ce thème a fait l’objet de plusieurs discussions au sein du groupe, notamment au sein du sous-groupe « Hommes ».

Page 14: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

14

Cette quatrième partie d’analyse va nous aider à cerner les compétences particulières Cette quatrième partie d’analyse va nous aider à cerner les compétences particulières Cette quatrième partie d’analyse va nous aider à cerner les compétences particulières Cette quatrième partie d’analyse va nous aider à cerner les compétences particulières

dont les entrepreneurs dans les nouveaux secteurs d’activité ontdont les entrepreneurs dans les nouveaux secteurs d’activité ontdont les entrepreneurs dans les nouveaux secteurs d’activité ontdont les entrepreneurs dans les nouveaux secteurs d’activité ont besoin pour réussir besoin pour réussir besoin pour réussir besoin pour réussir

dans la création et le développement de leurs entreprises.dans la création et le développement de leurs entreprises.dans la création et le développement de leurs entreprises.dans la création et le développement de leurs entreprises.

En tenant compte des souhaits des enquêtés, nous allons suggérer certaines actions certaines actions certaines actions certaines actions

possibles du Club.Sénat.Fr pour contribuer à nourrir l'envie d'entreprendre dans les possibles du Club.Sénat.Fr pour contribuer à nourrir l'envie d'entreprendre dans les possibles du Club.Sénat.Fr pour contribuer à nourrir l'envie d'entreprendre dans les possibles du Club.Sénat.Fr pour contribuer à nourrir l'envie d'entreprendre dans les

secteursecteursecteursecteurs nouveaux d'activité.s nouveaux d'activité.s nouveaux d'activité.s nouveaux d'activité.

Page 15: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

15

Deuxième partieDeuxième partieDeuxième partieDeuxième partie ::::

Les informations identifiant les enquêtés. La relation entre la qualification des Les informations identifiant les enquêtés. La relation entre la qualification des Les informations identifiant les enquêtés. La relation entre la qualification des Les informations identifiant les enquêtés. La relation entre la qualification des

employés et l’innovation ainsi que cette qualification et le niveau d’études des chefs employés et l’innovation ainsi que cette qualification et le niveau d’études des chefs employés et l’innovation ainsi que cette qualification et le niveau d’études des chefs employés et l’innovation ainsi que cette qualification et le niveau d’études des chefs

d’entreprd’entreprd’entreprd’entreprise.ise.ise.ise.

I. Qui sont les enquêtésI. Qui sont les enquêtésI. Qui sont les enquêtésI. Qui sont les enquêtés ????

Parmi les enquêtés, 18% sont des chefs d’entreprise dans les technologies de

l’information, 14% dans les autres secteurs des nouvelles technologies. 36% des

enquêtés ne font pas partie du secteur des nouvelles technologies et 29% sont des

entreprises de conseil : Ces deux dernières caractéristiques, comme les autres

éléments qui seront présentés ci-dessous, reflètent l’origine de la population

enquêtée.

78% d’entre eux ont répondu « Non » à la question « L’entreprise que vous avez

créée/reprise est-elle votre première expérience professionnelle ? ». Cela montre une

certaine expérience dans la vie d’entreprise et/ou dans la vie des affaires de la part

des enquêtés.

96% des entreprises enquêtées sont des entreprises dont l’effectif est de moins de 20

salariés. 81% dont le montant investi jusqu’à présent est inférieur à 50.000 euros ; il

n’y a que 7% dont ce montant est supérieur à 100.000 euros9.

48% ont financé leurs innovations depuis ces deux dernières années, dont 18% sont

des innovations à la fois pour l’entreprise mais aussi pour l’industrie.

77% sont des hommes. Moins d’un pour cent sont des enquêtés dont l’âge est

inférieur à 25 ans. 47% des enquêtés habitent en région parisienne.

La forte représentation des parisiens laisse entendre que si on veut mettre en place si on veut mettre en place si on veut mettre en place si on veut mettre en place

une structure pour soutenir la création et le développement des entreprises dans les une structure pour soutenir la création et le développement des entreprises dans les une structure pour soutenir la création et le développement des entreprises dans les une structure pour soutenir la création et le développement des entreprises dans les

nouveaux secteurs d’activité, comme le souhaitent plusieurs enquêtés, cellenouveaux secteurs d’activité, comme le souhaitent plusieurs enquêtés, cellenouveaux secteurs d’activité, comme le souhaitent plusieurs enquêtés, cellenouveaux secteurs d’activité, comme le souhaitent plusieurs enquêtés, celle----ci soit ci soit ci soit ci soit

installée en Ileinstallée en Ileinstallée en Ileinstallée en Ile----dededede----France, de préféFrance, de préféFrance, de préféFrance, de préférence à Paris ou en proche banlieue.rence à Paris ou en proche banlieue.rence à Paris ou en proche banlieue.rence à Paris ou en proche banlieue.

Le niveau d’études des enquêtés est élevé : 64% d’entre eux disposent d’un niveau au

moins égal à Bac + 3. Il n’y a que 7% dont le niveau est inférieur au Bac. Le taux des

enquêtés ayant une formation du type « Gestion/commerce » est particulièrement

élevé - 78%10. Il n’y a que 11% des enquêtés qui disposent d’une formation unique du

type « Scientifique, technique ».

9 Dans 62% des cas, l’apport est personnel. Dans le rapport de François HUREL en l’an 2000 cité ci-dessus, ce chiffre était de 56%. 10 Ce chiffre particulièrement élevé est sans doute lié au fait qu’il y a un taux très important des entreprises de conseil (29%) faisant partie de la population enquêtée.

Page 16: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

16

II. La relation entre la qualification des employés et l’innovation ainsi que cette II. La relation entre la qualification des employés et l’innovation ainsi que cette II. La relation entre la qualification des employés et l’innovation ainsi que cette II. La relation entre la qualification des employés et l’innovation ainsi que cette

qualification et lequalification et lequalification et lequalification et le niveau d’études des chefs d’entreprise. niveau d’études des chefs d’entreprise. niveau d’études des chefs d’entreprise. niveau d’études des chefs d’entreprise.

II.1. La qualification des employés et l’innovation dans l’entreprise.II.1. La qualification des employés et l’innovation dans l’entreprise.II.1. La qualification des employés et l’innovation dans l’entreprise.II.1. La qualification des employés et l’innovation dans l’entreprise.

L’enquête montre qu’il existe un lien entre la qualification des employés et un lien entre la qualification des employés et un lien entre la qualification des employés et un lien entre la qualification des employés et

l’innovation dans l’entreprisel’innovation dans l’entreprisel’innovation dans l’entreprisel’innovation dans l’entreprise : les entreprises dont plus de 50% des employés ont un

niveau d’études supérieur à Bac + 2 ont plus d’innovation que les autres. Ce qui est

plus marquant est le fait selon lequel 75% de celles-ci ont financé des innovations innovations innovations innovations

pour l'entreprise pour l'entreprise pour l'entreprise pour l'entreprise et l'industrieet l'industrieet l'industrieet l'industrie ces deux dernières années....

QuelleQuelleQuelleQuelles seraient les politiques facilitant le recrutement des employés dont le niveau s seraient les politiques facilitant le recrutement des employés dont le niveau s seraient les politiques facilitant le recrutement des employés dont le niveau s seraient les politiques facilitant le recrutement des employés dont le niveau

est élevé, sous diverses formes de contrat plus ou moins flexibles, afin de stimuler ce est élevé, sous diverses formes de contrat plus ou moins flexibles, afin de stimuler ce est élevé, sous diverses formes de contrat plus ou moins flexibles, afin de stimuler ce est élevé, sous diverses formes de contrat plus ou moins flexibles, afin de stimuler ce

type d’innovationstype d’innovationstype d’innovationstype d’innovations dans les entreprises des nouveaux secteurs d’activité ?dans les entreprises des nouveaux secteurs d’activité ?dans les entreprises des nouveaux secteurs d’activité ?dans les entreprises des nouveaux secteurs d’activité ?

Tableau 2Tableau 2Tableau 2Tableau 2 : : : : La qualification des employés et l’innovation dans l’entreprise.La qualification des employés et l’innovation dans l’entreprise.La qualification des employés et l’innovation dans l’entreprise.La qualification des employés et l’innovation dans l’entreprise.

Question D.6. Qualification de vos employés : Quelle proportion de vos employés a un niveau d’études Question D.6. Qualification de vos employés : Quelle proportion de vos employés a un niveau d’études Question D.6. Qualification de vos employés : Quelle proportion de vos employés a un niveau d’études Question D.6. Qualification de vos employés : Quelle proportion de vos employés a un niveau d’études

supérieur à Bac +2 ?supérieur à Bac +2 ?supérieur à Bac +2 ?supérieur à Bac +2 ?

Type d’innovation financée ces Type d’innovation financée ces Type d’innovation financée ces Type d’innovation financée ces

deux dernières annéesdeux dernières annéesdeux dernières annéesdeux dernières années

Aucune "Oui, innovation pour

l'entreprise mais pas

pour l'industrie"

"Oui, innovation pour

l'entreprise et

l'industrie"

Nombre de réponses 82 58 35

Répartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentage ::::

Moins de 20%

De 20 à 50%

41% 36% 25%

Plus de 50% 59% 64% 75%

II.2.II.2.II.2.II.2. La qualification des employés et le niveau d’études des chefs d’entreprise. La qualification des employés et le niveau d’études des chefs d’entreprise. La qualification des employés et le niveau d’études des chefs d’entreprise. La qualification des employés et le niveau d’études des chefs d’entreprise.

Le tableau suivant montre que plus le niveau de diplôme des chefs d’entreprise est

élevé, plus la qualification de leurs employés l’est.

Si le diplôme reflète le niveau d’étude d’un chef d’entreprise, il ne reflète

certainement pas sa capacité d’innover. En revanche, En revanche, En revanche, En revanche, sur le plan psychologiquesur le plan psychologiquesur le plan psychologiquesur le plan psychologique, de , de , de , de

nombreux chefs d’entreprise ne sont pas susceptibles de recruter une quantité nombreux chefs d’entreprise ne sont pas susceptibles de recruter une quantité nombreux chefs d’entreprise ne sont pas susceptibles de recruter une quantité nombreux chefs d’entreprise ne sont pas susceptibles de recruter une quantité

importante d’employés dont le niveau est plus élevé que limportante d’employés dont le niveau est plus élevé que limportante d’employés dont le niveau est plus élevé que limportante d’employés dont le niveau est plus élevé que le leur, par crainte des e leur, par crainte des e leur, par crainte des e leur, par crainte des

problèmes éventuels dans le management, etc..problèmes éventuels dans le management, etc..problèmes éventuels dans le management, etc..problèmes éventuels dans le management, etc..

Page 17: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

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Tableau 3Tableau 3Tableau 3Tableau 3 : La qualification des employés et le niveau d’études des chefs d’entreprise.: La qualification des employés et le niveau d’études des chefs d’entreprise.: La qualification des employés et le niveau d’études des chefs d’entreprise.: La qualification des employés et le niveau d’études des chefs d’entreprise.

Question D.6. Qualification de vos employés : Quelle proportion de vos employés a un niveau d’éQuestion D.6. Qualification de vos employés : Quelle proportion de vos employés a un niveau d’éQuestion D.6. Qualification de vos employés : Quelle proportion de vos employés a un niveau d’éQuestion D.6. Qualification de vos employés : Quelle proportion de vos employés a un niveau d’études tudes tudes tudes

supérieur à Bac +2 ?supérieur à Bac +2 ?supérieur à Bac +2 ?supérieur à Bac +2 ?

Niveau du diplôme le Niveau du diplôme le Niveau du diplôme le Niveau du diplôme le

plus élevé du chef plus élevé du chef plus élevé du chef plus élevé du chef

d’entreprised’entreprised’entreprised’entreprise

"Inférieur à "Inférieur à "Inférieur à "Inférieur à

Bac"Bac"Bac"Bac"

"Bac à Bac+2""Bac à Bac+2""Bac à Bac+2""Bac à Bac+2" Plus élevé est Plus élevé est Plus élevé est Plus élevé est

"Université "Université "Université "Université

Bac+3, +4, Bac+3, +4, Bac+3, +4, Bac+3, +4,

+5"+5"+5"+5"

"Grande école""Grande école""Grande école""Grande école" "Supérieur à "Supérieur à "Supérieur à "Supérieur à

Bac+5"Bac+5"Bac+5"Bac+5"

Nombre de réponses 14 49 49 37 40

Répartition des réponses en poRépartition des réponses en poRépartition des réponses en poRépartition des réponses en pourcentageurcentageurcentageurcentage ::::

Moins de 20%

De 20 à 50%

92% 67% 26% 5% 27%

Plus de 50% 8% 33% 74% 95% 73%

Or, la capacité d’innover dans l’entreprise dépend de la qualification des employés,

comme constaté au point II.2 cité ci-dessus. SeraitSeraitSeraitSerait----il judicieux d’encil judicieux d’encil judicieux d’encil judicieux d’encourager les chefs ourager les chefs ourager les chefs ourager les chefs

d’entreprise à acquérir leurs diplômes, par exemple, par la voie du nouveau dispositif d’entreprise à acquérir leurs diplômes, par exemple, par la voie du nouveau dispositif d’entreprise à acquérir leurs diplômes, par exemple, par la voie du nouveau dispositif d’entreprise à acquérir leurs diplômes, par exemple, par la voie du nouveau dispositif

«««« Validation des acquis de l’expérienceValidation des acquis de l’expérienceValidation des acquis de l’expérienceValidation des acquis de l’expérience » (VAE)» (VAE)» (VAE)» (VAE) ? Cela pourrait? Cela pourrait? Cela pourrait? Cela pourrait----il améliorer la il améliorer la il améliorer la il améliorer la

qualification de leurs employés et, par conséquent, la capacité d’innovqualification de leurs employés et, par conséquent, la capacité d’innovqualification de leurs employés et, par conséquent, la capacité d’innovqualification de leurs employés et, par conséquent, la capacité d’innover dans leurs er dans leurs er dans leurs er dans leurs

entreprisesentreprisesentreprisesentreprises ????

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Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

18

Troisième partieTroisième partieTroisième partieTroisième partie ::::

LeLeLeLe passage à l’acte passage à l’acte passage à l’acte passage à l’acte selon le sexeselon le sexeselon le sexeselon le sexe des chefs d des chefs d des chefs d des chefs d’entreprise’entreprise’entreprise’entreprise et la création au féminin dans et la création au féminin dans et la création au féminin dans et la création au féminin dans

les nouveaux secteurs d’activité.les nouveaux secteurs d’activité.les nouveaux secteurs d’activité.les nouveaux secteurs d’activité.

I.I.I.I. LLLL’importance du sujet et les réserves qui s’imposent.’importance du sujet et les réserves qui s’imposent.’importance du sujet et les réserves qui s’imposent.’importance du sujet et les réserves qui s’imposent.

Plusieurs études montrent que la France est le pays où la participation des femmes à

l'entrepreneuriat est la plus faible11, alors que l’implication des femmes dans

l’entrepreneuriat est un élément très positif qui explique l’écart de croissance entre

divers pays12. « L'accroissement de participation des femmes dans l'entrepreneuriat

doit devenir une priorité pour les pouvoirs publics et les milieux économiques, car s'y

trouve un gisement de potentiel entrepreneurial sous-exploité jusqu'ici »13.

Dans les nouveaux secteurs d’activité, alors que dans plusieurs pays, la participation

des femmes est très encouragée14, notamment dans les activités liées aux

technologies de l’information et de la communication (TIC). Car les TIC permettent

aux femmes de « mieux profiter des possibilités offertes par l’économie en réseau et

d’adapter leur organisation vie familiale/vie professionnelle »15. La création d’une

quantité considérable des « SOHO » aux Etats-Unis ces dernières années par les

femmes est une bonne illustration de ce phénomène.

Ce sujet est encore peu abordé dans notre pays. D’un côté, l’importance du sujet

nous oblige de l’aborder, tenant compte des informations recueillies par l’enquête ;

de l’autre, l’insuffisance des informations sur l’entrepreneuneuriat féminin en général

et sur celui dans les nouveaux secteurs d’activité en particulier en France nous

obligent d’émettre des réserves nécessaires à ce sujet.

II.II.II.II. LLLLe passage à l’acte e passage à l’acte e passage à l’acte e passage à l’acte selon le sexeselon le sexeselon le sexeselon le sexe des chefs d des chefs d des chefs d des chefs d’entrepris’entrepris’entrepris’entreprise et la création e et la création e et la création e et la création

d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’acd’entreprise dans les nouveaux secteurs d’acd’entreprise dans les nouveaux secteurs d’acd’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité par les femmes.tivité par les femmes.tivité par les femmes.tivité par les femmes.

L’enquête montre que 50% des femmes-chefs d’entreprise pensent que le choix de

passer à l’acte et de concrétiser leurs projets est lié à leur « choix personnel » à la

11 Idem. P. 7. 12 Fiducial. Le Livre blanc de l’entrepreneuriat féminin. Janvier 2002. 64 p., p. 11. 13 Thierry VOLERY & Isabelle SERVAIS. Rapport 2000 sur l'Entrepreneuriat en France. 2000 French Executive Report. Global Entrepreneurship Monitor (GEM) (http:// www.gemconsortium.org). 47 p. p. 8. 14 Aux Etats-Unis par exemple, la SBA (Small Business Administration) s’intéresse à la création d’entreprise par les femmes avec des mesures très concrètes et soutenues (http://www.sba.gov/financing/special/women.html). Celle-ci et le ministère du Travail (Department of Labor) organisent communément depuis quelques années le « Women Entrepreneurship in the 21st Century » (http://www.women-21.gov), en vue d’encourager les femmes à la création d’entreprise, en particulier à celle des entreprises dans l’Internet. 15 Fiducial. Le Livre blanc de l’entrepreneuriat féminin. Janvier 2002. 64 p., p. 20.

Page 19: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

19

suite d’un changement dans leur vie (chômage, mutation d’un conjoint, etc.) et à leur

« esprit de liberté ». Ce chiffre n’est que 36% chez les hommes-chefs d’entreprise.

Quant à l'«esprit de liberté» proprement dit, il existe un écart de 8 points entre les

femmes (20%) et les hommes (12%) chefs d'entreprise. Tandis que d’après une

enquête en l’an 2003 de l’IFOP pour le Salon des Entrepreneurs, à la question «

Quelles sont les principales raisons qui vous donnent envie de créer votre entreprise

ou qui vous poussent à vous mettre à votre compte ? », les hommes et les femmes

ont répondu à taux égalà taux égalà taux égalà taux égal (42%) que la raison principale était d’obtenir « une plus

grande liberté de travail / d'action / de décision »16.

Selon une étude de l’APCE en l’an 2003, depuis près d’un quart de siècle, alors que

les femmes sont 52% des Français de plus de 15 ans et 45% de la population active, la

part de la création d’entreprise par les femmes demeure invariable, tournant autour

de 30%17 ; ces femmes-entrepreneurs sont en général moins expérimentées, mais,

contrairement à une idée reçue, elles sont souvent plus diplômées que les hommes-

entrepreneurs18. Cette étude a constaté que, pour ces femmes, la création

d’entreprise « constitue une libération par rapport aux inégalités persistantes dans les

entreprises. (…) la France compte de plus en plus de créatrices à la fois très

diplômées et très qualifiées »19. Selon une autre étude, « l’activité féminine progresse

de 10% entre 1988 et 1998, alors que l’activité masculine stagne »20.

Le taux de femmes dans la population enquêtée n’est que 18,6%, ou bien 12 points

de moins par rapport au taux national pour les entreprises classiques, ce qui reflète

une réalité communément observée dans tous les pays selon laquelle dans les

nouveaux secteurs d’activité, le taux de créatrices est plus faible par rapport au taux

de créatrices pour les entreprises classiques. En revanche, comme nous l’avons

constaté dans le paragraphe I.2 de la première partie, en l’espace de trois ans, le taux

de créatrices dans les nouveaux secteurs d’activité s’accélère d’une manière

étonnante : plus de 15 points, de 3,0% en l’an 2000 à 18,6% en l’an 200321.

16 IFOP. Les Français et la création d'entreprise. Janvier 2003. 17 Ce qui permet d’estimer le nombre de femmes créatrices à 80.000 par an. 18 APCE, Collection ZOOMS. L’entreprise à la portée de tous. Paris, 2003. 48 p. p. 5. 19 Idem. P. 7. 20 APCE. Note de lecture NS 159 : B. DUCHENEAUT et M. ORHAN. Les femmes entrepreneurs en France : Percée des femmes dans un monde construit au masculin. Editions Seli Arslay, 2000. Cette étude confirme la supériorité du niveau d’études des créatrices par rapport à celui des créateurs : 55% des créatrices ont le niveau Bac et au-delà, contre 45% chez les créateurs (p. 8). 21 Selon une autre source, le nombre de femmes-managers dans les entreprises de l’Internet augmente légèrement depuis l’an 2001. En effet, en juin 2001, le Carnet des managers du Journaldunet montre qu’il y a 73 femmes-managers parmi 971 managers dans les entreprises de l’Internet en France, soit 7,5% ; le nombre de femmes-managers dans ces entreprises est aujourd’hui de 133, parmi 1.619 managers, soit 8,2% (http://lecarnet.journaldunet.com). Cette information est intéressante : bien que cette source ne s’intéresse qu’aux managers de haut niveau et omette totalement les « SOHO » où le rôle des femmes pourrait être important, comme l’a montré l’expérience américaine, elle montre qu’il existe en France une vraie augmentation des femmes-managers dans les entreprises de l’Internet.

Page 20: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

20

Cette révélation, si elle est réaffirmée par d’autres études, est particulièrement

intéressante et mérite, à elle seule, une étude beaucoup plus approfondie mettant en

lumière toutes les conditions d’un tel phénomène. Dans le cadre de cette présente

étude, en tenant compte des informations recueillies, nous sommes intéressés par le

fait suivant : Sur le plan national, la raison liée à la liberté poussant à l’acte de

création est à taux égal entre hommes-femmes (42% pour hommes et 42% pour

femmes, voir l’enquête IFOP citée ci-dessus), alors qu’il existe un écart de 8 points

pour cette même raison dans les nouveaux secteurs d’activité. Cet écart serait-il lié

au besoin de liberté des femmes, notamment celles diplômées (qui sont susceptibles

intellectuellement d’entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité) ? Et si, dans

notre pays, les femmes occupent une place de plus en plus importante dans la vie des

affaires, comme l’a montré l’étude citée ci-dessus, il est logique qu’elles occupent

aussi une place de plus en plus importante dans les nouveaux secteurs d’activité.

Mais la chose pourrait aller encore plus loin : Apparemment, leur place dans ces Apparemment, leur place dans ces Apparemment, leur place dans ces Apparemment, leur place dans ces

derniers se développe, nous semblederniers se développe, nous semblederniers se développe, nous semblederniers se développe, nous semble----tttt----il,il,il,il, encore beaucoup plus rapidement que celle encore beaucoup plus rapidement que celle encore beaucoup plus rapidement que celle encore beaucoup plus rapidement que celle

occupée dans les secteurs d’activité traditionnels.occupée dans les secteurs d’activité traditionnels.occupée dans les secteurs d’activité traditionnels.occupée dans les secteurs d’activité traditionnels.

PourraitPourraitPourraitPourrait----on se demanderon se demanderon se demanderon se demander : Quelles seraient les actions des pouvoirs publics ainsi que celles : Quelles seraient les actions des pouvoirs publics ainsi que celles : Quelles seraient les actions des pouvoirs publics ainsi que celles : Quelles seraient les actions des pouvoirs publics ainsi que celles

des acteurs de la création d'entreprise pour mieux comprendre cedes acteurs de la création d'entreprise pour mieux comprendre cedes acteurs de la création d'entreprise pour mieux comprendre cedes acteurs de la création d'entreprise pour mieux comprendre ce phénomène ainsi que ce phénomène ainsi que ce phénomène ainsi que ce phénomène ainsi que ce

moteur d’«moteur d’«moteur d’«moteur d’« esprit de libertéesprit de libertéesprit de libertéesprit de liberté » des femmes et, à partir de cette compréhension, en profiter afin » des femmes et, à partir de cette compréhension, en profiter afin » des femmes et, à partir de cette compréhension, en profiter afin » des femmes et, à partir de cette compréhension, en profiter afin

d'améliorer le taux de création dans les nouveaux secteurs d’activité par les femmes d'améliorer le taux de création dans les nouveaux secteurs d’activité par les femmes d'améliorer le taux de création dans les nouveaux secteurs d’activité par les femmes d'améliorer le taux de création dans les nouveaux secteurs d’activité par les femmes

diplômées (dont celles issues de l’immigrationdiplômées (dont celles issues de l’immigrationdiplômées (dont celles issues de l’immigrationdiplômées (dont celles issues de l’immigration22222222), n), n), n), notamment dans les activités liées aux TIC otamment dans les activités liées aux TIC otamment dans les activités liées aux TIC otamment dans les activités liées aux TIC

où les femmes peuvent mieux profiter des possibilités offertes par l’économie en réseau et où les femmes peuvent mieux profiter des possibilités offertes par l’économie en réseau et où les femmes peuvent mieux profiter des possibilités offertes par l’économie en réseau et où les femmes peuvent mieux profiter des possibilités offertes par l’économie en réseau et

adapter leur organisation vie familiale/vie professionnelle ? adapter leur organisation vie familiale/vie professionnelle ? adapter leur organisation vie familiale/vie professionnelle ? adapter leur organisation vie familiale/vie professionnelle ?

22 D’après une étude conduite pour le compte du Fonds d’Action Sociale, les femmes issues de l’immigration entreprennent pour « accéder à un statut social bien plus qu’à un statut proprement économique, synonyme de puissance financière. Il s’agit pour les femmes migrantes d’être « indépendantes » et non de s’enrichir ». APCE, Création d’entreprise par les entrepreneurs issus de l’immigration. L’exemple des entrepreneurs d’origines maghrébines. APCE, Collection Focus, 2002. p. 9.

Page 21: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

21

Tableau 4Tableau 4Tableau 4Tableau 4 : : : : Le passage à l’acte Le passage à l’acte Le passage à l’acte Le passage à l’acte selon le sexeselon le sexeselon le sexeselon le sexe des chefs d des chefs d des chefs d des chefs d’entreprise’entreprise’entreprise’entreprise....

Question D.14. Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) a(ont) joué le rôle le plus important qui vous a Question D.14. Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) a(ont) joué le rôle le plus important qui vous a Question D.14. Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) a(ont) joué le rôle le plus important qui vous a Question D.14. Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) a(ont) joué le rôle le plus important qui vous a

poussé à « passer à l’acte », à concrétiser votre projet ?poussé à « passer à l’acte », à concrétiser votre projet ?poussé à « passer à l’acte », à concrétiser votre projet ?poussé à « passer à l’acte », à concrétiser votre projet ?

SexeSexeSexeSexe FemmesFemmesFemmesFemmes HommesHommesHommesHommes

Nombre de réponses 49 169

Répartition des rRépartition des rRépartition des rRépartition des réponses en pourcentageéponses en pourcentageéponses en pourcentageéponses en pourcentage ::::

Choix personnel à la suite d’un

changement dans votre vie (chômage,

mutation d’un conjoint, …)

30% 24%

Esprit de liberté 20% 12%

Identification d’une opportunité

Envie de revanche, besoin de

reconnaissance (sociale, familiale)

Espérance de gains financiers

Goût du challenge

Goût du pouvoir

Blocage dans la carrière

Désir de concrétiser une vision de

l’entreprise

Autres

50%

64%

Page 22: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

22

Quatrième partieQuatrième partieQuatrième partieQuatrième partie ::::

La relation entre les La relation entre les La relation entre les La relation entre les formations reçues et les compétences requises dans la création formations reçues et les compétences requises dans la création formations reçues et les compétences requises dans la création formations reçues et les compétences requises dans la création

d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité.d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité.d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité.d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité.

I. Les formations reçues et les compétences requises dans la création d’entreprise I. Les formations reçues et les compétences requises dans la création d’entreprise I. Les formations reçues et les compétences requises dans la création d’entreprise I. Les formations reçues et les compétences requises dans la création d’entreprise

dans les nouveaux secteurs d’activité.dans les nouveaux secteurs d’activité.dans les nouveaux secteurs d’activité.dans les nouveaux secteurs d’activité.

I. 1.I. 1.I. 1.I. 1. A la question « Les formations reçues vous préparent bien à la création

d’entreprise », dans l’ensemble, 42% des chefs d’entreprise y ont répondu « Oui »

contre 49% « Non ».

Parmi eux, 51% des chefs d’entreprise hors nouvelles technologies ont répondu

« Oui » contre 35% pour ceux travaillant dans les nouveaux secteurs d’activité. Cet

écart de 16 points est significatif et, nous semble-t-il, plutôt logique. Car cela montre

que, pour réussir dans la création d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, pour réussir dans la création d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, pour réussir dans la création d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, pour réussir dans la création d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité,

il faut il faut il faut il faut certaines compétences particulières qui n’ont pas été fournies, du moins d’une certaines compétences particulières qui n’ont pas été fournies, du moins d’une certaines compétences particulières qui n’ont pas été fournies, du moins d’une certaines compétences particulières qui n’ont pas été fournies, du moins d’une

manière suffisante, par notre système éducatif et de formation professionnelle.manière suffisante, par notre système éducatif et de formation professionnelle.manière suffisante, par notre système éducatif et de formation professionnelle.manière suffisante, par notre système éducatif et de formation professionnelle.

LesquellesLesquellesLesquellesLesquelles ? Les analyses suivantes nous fournissent certains éléments de réponses. ? Les analyses suivantes nous fournissent certains éléments de réponses. ? Les analyses suivantes nous fournissent certains éléments de réponses. ? Les analyses suivantes nous fournissent certains éléments de réponses.

Page 23: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

23

Tableau 5aTableau 5aTableau 5aTableau 5a : Les formations reçues et la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.: Les formations reçues et la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.: Les formations reçues et la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.: Les formations reçues et la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.

Question C.6. Les formations que vous avez reçues vous préparent bien à la création d’entrepriseQuestion C.6. Les formations que vous avez reçues vous préparent bien à la création d’entrepriseQuestion C.6. Les formations que vous avez reçues vous préparent bien à la création d’entrepriseQuestion C.6. Les formations que vous avez reçues vous préparent bien à la création d’entreprise ????

Secteur d'activitéSecteur d'activitéSecteur d'activitéSecteur d'activité ITITITIT----LogicielLogicielLogicielLogiciel Autres HighAutres HighAutres HighAutres High----TechTechTechTech ConseilConseilConseilConseil Hors nouvelles Hors nouvelles Hors nouvelles Hors nouvelles

technologiestechnologiestechnologiestechnologies

Nombre de réponses 42 35 68 82

Répartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentage ::::

Tout à fait vrai

Plutôt vrai

35%

36%

39%

51%

Je ne sais pas (chiffres

arrondis23)

4%

8% 6% 13%

Plutôt pas vrai

Pas du tout vrai

61%

56%

55%

36%

Tableau 5bTableau 5bTableau 5bTableau 5b : Les formations reçues et la création d’entreprise, selon le type d’études.: Les formations reçues et la création d’entreprise, selon le type d’études.: Les formations reçues et la création d’entreprise, selon le type d’études.: Les formations reçues et la création d’entreprise, selon le type d’études.

Question C.6. Les formations que vous avez reçues vous préparent bien à la création d’entrepriseQuestion C.6. Les formations que vous avez reçues vous préparent bien à la création d’entrepriseQuestion C.6. Les formations que vous avez reçues vous préparent bien à la création d’entrepriseQuestion C.6. Les formations que vous avez reçues vous préparent bien à la création d’entreprise ????

Type d'étudesType d'étudesType d'étudesType d'études Gestion/CommerceGestion/CommerceGestion/CommerceGestion/Commerce ScientifScientifScientifScientifique, ique, ique, ique,

techniquetechniquetechniquetechnique

Double ou triple Double ou triple Double ou triple Double ou triple

formationformationformationformation

AutresAutresAutresAutres

Nombre de réponses 64 63 52 43

Répartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentage ::::

Tout à fait vrai

Plutôt vrai

55% 28% 41% 45%

Je ne sais pas (chiffres

arrondis)

6% 8% 4% 19%

Plutôt pas vrai

Pas du tout vrai

38% 64% 55% 36%

I.2.I.2.I.2.I.2. L’écart important (27 points) du nombre de réponses « Oui » à cette question

entre les enquêtés dont le type d'études est Gestion/Commerce (55%) et ceux dont le

type d'études est Scientifique, technique (28%) est aussi remarquable. 64% des chefs

d’entreprise dont le type d'études est Scientifique, technique sentent que leur

formation ne les a pas aidés à se préparer à la création d’entreprise. Un constat

s’impose : Les formations actuelles dans les filières «Les formations actuelles dans les filières «Les formations actuelles dans les filières «Les formations actuelles dans les filières « ScientifiqueScientifiqueScientifiqueScientifique, technique, technique, technique, technique » dans » dans » dans » dans

notre pays ne fournissent guère des savoirnotre pays ne fournissent guère des savoirnotre pays ne fournissent guère des savoirnotre pays ne fournissent guère des savoir----faire nécessaires à la création faire nécessaires à la création faire nécessaires à la création faire nécessaires à la création

d’entreprise. Si l’on veut augmenter le nombre de chercheurs scientifiques (et en d’entreprise. Si l’on veut augmenter le nombre de chercheurs scientifiques (et en d’entreprise. Si l’on veut augmenter le nombre de chercheurs scientifiques (et en d’entreprise. Si l’on veut augmenter le nombre de chercheurs scientifiques (et en

général de diplômés scientifiques, techniques) devenant créateurs d’entreprises,général de diplômés scientifiques, techniques) devenant créateurs d’entreprises,général de diplômés scientifiques, techniques) devenant créateurs d’entreprises,général de diplômés scientifiques, techniques) devenant créateurs d’entreprises, et et et et

par cela, augmenter la création d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, ne par cela, augmenter la création d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, ne par cela, augmenter la création d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, ne par cela, augmenter la création d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, ne

faudraitfaudraitfaudraitfaudrait----il pas prendre des mesures assez concrètes, parmi lesquellesil pas prendre des mesures assez concrètes, parmi lesquellesil pas prendre des mesures assez concrètes, parmi lesquellesil pas prendre des mesures assez concrètes, parmi lesquelles l’augmentation l’augmentation l’augmentation l’augmentation

23 Incluant dans certains les « ne se prononce pas ».

Page 24: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

24

du nombre d’heures et l’amélioration de la qualité des cours de gestion et de du nombre d’heures et l’amélioration de la qualité des cours de gestion et de du nombre d’heures et l’amélioration de la qualité des cours de gestion et de du nombre d’heures et l’amélioration de la qualité des cours de gestion et de

cocococommerce dans les filières «mmerce dans les filières «mmerce dans les filières «mmerce dans les filières « Scientifique, techniqueScientifique, techniqueScientifique, techniqueScientifique, technique »»»» ????

II. Les obstacles à la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.II. Les obstacles à la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.II. Les obstacles à la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.II. Les obstacles à la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.

Dans l’ensemble, la plupart (58%) des enquêtés pensent que l’obstacle principal à la

création d’entreprise est le manque de financement contre 18% qui le voient dans le

manque de clients.

Curieusement, 23% des entreprises dans le secteur « IT/Logiciels » considèrent ce

manque de clients comme « obstacle » le plus important, ce chiffre n’est que de 6%

pour les entreprises "Hors "Nouvelles Technologies"".

Cet écart de 17 points conduirait à l’idée qu’apparemment, les premières maîtrisent les premières maîtrisent les premières maîtrisent les premières maîtrisent

leur marketing beaucoup moins que les secondes.leur marketing beaucoup moins que les secondes.leur marketing beaucoup moins que les secondes.leur marketing beaucoup moins que les secondes.

En effet, dans les secteurs traditionnels, les habitudes de consommation ainsi que les

démarches commerciales sont déjà très connues ; il suffit de les apprendre pour les

acquérir. Dans les nouveaux secteurs d’activité, où les produits sont souvent Dans les nouveaux secteurs d’activité, où les produits sont souvent Dans les nouveaux secteurs d’activité, où les produits sont souvent Dans les nouveaux secteurs d’activité, où les produits sont souvent

changeants et le marketing en train de se former, les chefs d’entreprise ont du mal àchangeants et le marketing en train de se former, les chefs d’entreprise ont du mal àchangeants et le marketing en train de se former, les chefs d’entreprise ont du mal àchangeants et le marketing en train de se former, les chefs d’entreprise ont du mal à

acquérir cette compétence et, par conséquent, sentent que le manque de clients est acquérir cette compétence et, par conséquent, sentent que le manque de clients est acquérir cette compétence et, par conséquent, sentent que le manque de clients est acquérir cette compétence et, par conséquent, sentent que le manque de clients est

leur obstacle majeur.leur obstacle majeur.leur obstacle majeur.leur obstacle majeur.

Tableau 6Tableau 6Tableau 6Tableau 6 : Les obstacles à la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.: Les obstacles à la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.: Les obstacles à la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.: Les obstacles à la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.

Question D.13. En matière de création d’entreprise, à quel(s) obstQuestion D.13. En matière de création d’entreprise, à quel(s) obstQuestion D.13. En matière de création d’entreprise, à quel(s) obstQuestion D.13. En matière de création d’entreprise, à quel(s) obstacle(s) vous êtes vous heurté(s) le plus, acle(s) vous êtes vous heurté(s) le plus, acle(s) vous êtes vous heurté(s) le plus, acle(s) vous êtes vous heurté(s) le plus,

parmi les suivants ?parmi les suivants ?parmi les suivants ?parmi les suivants ?

Secteur d’activitéSecteur d’activitéSecteur d’activitéSecteur d’activité "IT/Logiciels""IT/Logiciels""IT/Logiciels""IT/Logiciels" "Autres High "Autres High "Autres High "Autres High

Tech"Tech"Tech"Tech"

"Conseil""Conseil""Conseil""Conseil" "Hors "Nouvelles "Hors "Nouvelles "Hors "Nouvelles "Hors "Nouvelles

Technologies""Technologies""Technologies""Technologies""

Nombre de réponses 38 31 58

Répartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentage ::::

Manque de clients 23% 16% 31% 6%

Vivacité de la

concurrence

Manque de financement

Manque de main d’œuvre

qualifiée

Obstacles

administratifs/fiscaux

Changement trop rapide

des technologies

Manque de connaissance

et/ou d'expérience en

matière de management

Autres24

77%

84%

69%

94%

24 Le sous-groupe « Culture » a également abordé le manque d’idée comme un des freins au passage à l’acte.

Page 25: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

25

Pourrait-on arriver à formuler les suggestions concrètes suivantes :

- Encourager les études mettant en lumière les particularités du marketing dans Encourager les études mettant en lumière les particularités du marketing dans Encourager les études mettant en lumière les particularités du marketing dans Encourager les études mettant en lumière les particularités du marketing dans

les nouveaux secteurs d’activité (ou au moiles nouveaux secteurs d’activité (ou au moiles nouveaux secteurs d’activité (ou au moiles nouveaux secteurs d’activité (ou au moins dans certains métiers de ceuxns dans certains métiers de ceuxns dans certains métiers de ceuxns dans certains métiers de ceux----

ci), par exemple par la mise en place des prix, des concours, etc. ci), par exemple par la mise en place des prix, des concours, etc. ci), par exemple par la mise en place des prix, des concours, etc. ci), par exemple par la mise en place des prix, des concours, etc.

- Inciter les formations en marketing appliqué dans les nouveaux secteurs Inciter les formations en marketing appliqué dans les nouveaux secteurs Inciter les formations en marketing appliqué dans les nouveaux secteurs Inciter les formations en marketing appliqué dans les nouveaux secteurs

d’activité, dans les écoles mais aussi les formations et séminaires de courte d’activité, dans les écoles mais aussi les formations et séminaires de courte d’activité, dans les écoles mais aussi les formations et séminaires de courte d’activité, dans les écoles mais aussi les formations et séminaires de courte

duréeduréeduréedurée réservés aux chefs et créateurs d’entreprise dans ces secteurs. réservés aux chefs et créateurs d’entreprise dans ces secteurs. réservés aux chefs et créateurs d’entreprise dans ces secteurs. réservés aux chefs et créateurs d’entreprise dans ces secteurs.

III. La capacité de définir une bonne stratégie et de la faire évoluer III. La capacité de définir une bonne stratégie et de la faire évoluer III. La capacité de définir une bonne stratégie et de la faire évoluer III. La capacité de définir une bonne stratégie et de la faire évoluer selon le niveau de selon le niveau de selon le niveau de selon le niveau de

diplôme et le type d’étudesdiplôme et le type d’étudesdiplôme et le type d’étudesdiplôme et le type d’études....

La capacité de définir une bonne stratégie et de la faire évoluer et la création

d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité est considérée, dans l’ensemble,

comme l’élément le plus important (28%), devant tous les autres facteurscomme l’élément le plus important (28%), devant tous les autres facteurscomme l’élément le plus important (28%), devant tous les autres facteurscomme l’élément le plus important (28%), devant tous les autres facteurs (l’argent (l’argent (l’argent (l’argent : : : :

23%23%23%23% ; l; l; l; l’idée/produit’idée/produit’idée/produit’idée/produit : 22%: 22%: 22%: 22% ; les clients; les clients; les clients; les clients : 18%: 18%: 18%: 18% ; la motivation; la motivation; la motivation; la motivation : 14%): 14%): 14%): 14%).

Tableau 7aTableau 7aTableau 7aTableau 7a : : : : La capacité de définir une bonne stratégie La capacité de définir une bonne stratégie La capacité de définir une bonne stratégie La capacité de définir une bonne stratégie

et de la faire évoluer et de la faire évoluer et de la faire évoluer et de la faire évoluer selon le niveau de diplômeselon le niveau de diplômeselon le niveau de diplômeselon le niveau de diplôme....

Question F.1Question F.1Question F.1Question F.1. D’après vous, pour fonder une entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, quel est . D’après vous, pour fonder une entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, quel est . D’après vous, pour fonder une entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, quel est . D’après vous, pour fonder une entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, quel est

l'élément le plus important, parmi les suivants ?l'élément le plus important, parmi les suivants ?l'élément le plus important, parmi les suivants ?l'élément le plus important, parmi les suivants ?

Niveau du diplôme Niveau du diplôme Niveau du diplôme Niveau du diplôme

le plus élevéle plus élevéle plus élevéle plus élevé

"Inférieur à "Inférieur à "Inférieur à "Inférieur à

Bac"Bac"Bac"Bac"

"Bac à Bac+2""Bac à Bac+2""Bac à Bac+2""Bac à Bac+2" "Université "Université "Université "Université

Bac+3,+4,+5"Bac+3,+4,+5"Bac+3,+4,+5"Bac+3,+4,+5"

"Grande école""Grande école""Grande école""Grande école" "Supérieur"Supérieur"Supérieur"Supérieur à à à à

Bac+5"Bac+5"Bac+5"Bac+5"

Nombre de réponses 16 60 58 42 50

Répartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentage ::::

De la capacité de

définir une bonne

stratégie et de la

faire évoluer

31%

33%

24%

14%

36%

De l’argent

Des idées / un

produit

Des clients

De la motivation

De la capacité de

mener des hommes

Autres

69%

67%

76%

86%

64%

Ce choix fait l’unanimité, àààà l’exception l’exception l’exception l’exception des chefs d’entreprise dont le type d’étude est

des « grandes écoles »25 et des études « Scientifique, technique ». Cela semble

curieux, alors que les chefs d’entreprise dont le type d’étude est « Gestion,

25 Le terme « grande école » est réservé à la fois aux formations « Gestion, commerce » mais aussi à celles « Scientifique, technique ». Cela nuance un peu cette observation.

Page 26: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

26

commerce » et dont le niveau du diplôme le plus élevé est "Supérieur à Bac+5" sont

ceux qui admettent le plus l’importance de cet élément.

Il semble que, pluplupluplus on étudie la gestion, le commerce, plus on apprécie l’importance s on étudie la gestion, le commerce, plus on apprécie l’importance s on étudie la gestion, le commerce, plus on apprécie l’importance s on étudie la gestion, le commerce, plus on apprécie l’importance

de la définition de la stratégie et des mesures de la faire évoluer dans la création de la définition de la stratégie et des mesures de la faire évoluer dans la création de la définition de la stratégie et des mesures de la faire évoluer dans la création de la définition de la stratégie et des mesures de la faire évoluer dans la création

d’entreprise.d’entreprise.d’entreprise.d’entreprise. Cette relative méconnaissance de certains chefs d’entreprise dont la Cette relative méconnaissance de certains chefs d’entreprise dont la Cette relative méconnaissance de certains chefs d’entreprise dont la Cette relative méconnaissance de certains chefs d’entreprise dont la

culture technique estculture technique estculture technique estculture technique est dominante vis dominante vis dominante vis dominante vis----àààà----vis de l’importance de la stratégie dans la vis de l’importance de la stratégie dans la vis de l’importance de la stratégie dans la vis de l’importance de la stratégie dans la

création d’entreprise acréation d’entreprise acréation d’entreprise acréation d’entreprise a----tttt----elle un lien avec le fait que ces derniers sentent que leur elle un lien avec le fait que ces derniers sentent que leur elle un lien avec le fait que ces derniers sentent que leur elle un lien avec le fait que ces derniers sentent que leur

formation ne les a pas aidés à se préparer à la création d’entrepriseformation ne les a pas aidés à se préparer à la création d’entrepriseformation ne les a pas aidés à se préparer à la création d’entrepriseformation ne les a pas aidés à se préparer à la création d’entreprise ???? (Voir le point (Voir le point (Voir le point (Voir le point

I.1, cette partie).I.1, cette partie).I.1, cette partie).I.1, cette partie).

Tableau 7bTableau 7bTableau 7bTableau 7b : : : : La capacité de définir une bonne stratégieLa capacité de définir une bonne stratégieLa capacité de définir une bonne stratégieLa capacité de définir une bonne stratégie

et de la faire évoluer et de la faire évoluer et de la faire évoluer et de la faire évoluer selon le type d’étudesselon le type d’étudesselon le type d’étudesselon le type d’études....

Question F.1. D’après vous, pour fonder une entreprise dans les nouveaux secteurs Question F.1. D’après vous, pour fonder une entreprise dans les nouveaux secteurs Question F.1. D’après vous, pour fonder une entreprise dans les nouveaux secteurs Question F.1. D’après vous, pour fonder une entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, quel est d’activité, quel est d’activité, quel est d’activité, quel est

l'élément le plus important, parmi les suivants ?l'élément le plus important, parmi les suivants ?l'élément le plus important, parmi les suivants ?l'élément le plus important, parmi les suivants ?

Type d'étudeType d'étudeType d'étudeType d'étude "Gestion/Commerce""Gestion/Commerce""Gestion/Commerce""Gestion/Commerce" "Scientifique, "Scientifique, "Scientifique, "Scientifique,

technique"technique"technique"technique"

"Double ou "Double ou "Double ou "Double ou

triple formation"triple formation"triple formation"triple formation"

"Autres""Autres""Autres""Autres"

Nombre de réponses 66 64 52 43

Répartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentage ::::

De la capacité de

définir une bonne

stratégie et de la faire

évoluer

34%

23%

25%

27%

De l’argent

Des idées / un produit

Des clients

De la motivation

De la capacité de mener

des hommes

Autres

66%

77%

75%

73%

IV. La coIV. La coIV. La coIV. La compétence en matière commerciale, de marketing et de communication mpétence en matière commerciale, de marketing et de communication mpétence en matière commerciale, de marketing et de communication mpétence en matière commerciale, de marketing et de communication selon selon selon selon

le le le le secteur d’activité.secteur d’activité.secteur d’activité.secteur d’activité.

Page 27: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

27

Tableau 8Tableau 8Tableau 8Tableau 8 : La compétence en matière commerciale, : La compétence en matière commerciale, : La compétence en matière commerciale, : La compétence en matière commerciale,

de marketing et de communication de marketing et de communication de marketing et de communication de marketing et de communication selon le selon le selon le selon le secteur d’activité.secteur d’activité.secteur d’activité.secteur d’activité.

Question F.3. Parmi les compétences/qQuestion F.3. Parmi les compétences/qQuestion F.3. Parmi les compétences/qQuestion F.3. Parmi les compétences/qualités suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) d’après vous celle(s) qui ualités suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) d’après vous celle(s) qui ualités suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) d’après vous celle(s) qui ualités suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) d’après vous celle(s) qui

est(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité ?est(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité ?est(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité ?est(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité ?

Secteur d'activitéSecteur d'activitéSecteur d'activitéSecteur d'activité "IT/Logiciels""IT/Logiciels""IT/Logiciels""IT/Logiciels" "Autres High "Autres High "Autres High "Autres High

Tech"Tech"Tech"Tech"

"Conseil""Conseil""Conseil""Conseil" "Hors des "Hors des "Hors des "Hors des

"Nouvelles "Nouvelles "Nouvelles "Nouvelles

TechTechTechTechnologies"nologies"nologies"nologies"

Nombre de réponses 42 34 64 82

Répartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentage ::::

La compétence en matière

commerciale, de

marketing et de

communication

42%

26%

26%

28%

La capacité d'innover et

de créer (ou d'améliorer)

de (nouveaux) produits

La compétence en

management

La capacité d'adaptation

permanente aux

évolutions technologiques

L'expérience dans la

recherche de

financements

Autres

58%

74%

74%

72%

Dans l’ensemble, pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité, la

compétence la plus appréciée est la capacité d'innover et de créer (ou d'améliorer) de

(nouveaux) produits (36%), devant la compétence en matière commerciale, de

marketing et de communication (29%). EEEEn revanche, pour les en revanche, pour les en revanche, pour les en revanche, pour les entreprises dans les ntreprises dans les ntreprises dans les ntreprises dans les

highhighhighhigh----tech, cette compétence est considérée comme la plus importante. Cela tech, cette compétence est considérée comme la plus importante. Cela tech, cette compétence est considérée comme la plus importante. Cela tech, cette compétence est considérée comme la plus importante. Cela

correspond au constat du point I.2 de cette partie.correspond au constat du point I.2 de cette partie.correspond au constat du point I.2 de cette partie.correspond au constat du point I.2 de cette partie.

V. V. V. V. La compétence en matière commerciale, de marketing et de communication selon La compétence en matière commerciale, de marketing et de communication selon La compétence en matière commerciale, de marketing et de communication selon La compétence en matière commerciale, de marketing et de communication selon

l’âge des chefs d’entreprisesl’âge des chefs d’entreprisesl’âge des chefs d’entreprisesl’âge des chefs d’entreprises....

Les deux types de chefs d’entreprise qui apprécient le plus Les deux types de chefs d’entreprise qui apprécient le plus Les deux types de chefs d’entreprise qui apprécient le plus Les deux types de chefs d’entreprise qui apprécient le plus lllla compétence en matière a compétence en matière a compétence en matière a compétence en matière

commerciale, de marketing et de communication dans le succès de leur création commerciale, de marketing et de communication dans le succès de leur création commerciale, de marketing et de communication dans le succès de leur création commerciale, de marketing et de communication dans le succès de leur création

d’entreprise sont les chefs d’entreprise dans les highd’entreprise sont les chefs d’entreprise dans les highd’entreprise sont les chefs d’entreprise dans les highd’entreprise sont les chefs d’entreprise dans les high----tech et ceux de moins de 40 tech et ceux de moins de 40 tech et ceux de moins de 40 tech et ceux de moins de 40

ans.ans.ans.ans.

- Dans le high-tech, en accord avec le point II de cette partie.

Page 28: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

28

- Pour les chefs d’entreprise de moins de 40 ans, plus un chef d’entreprise est jeune,

plus il considère que la compétence en matière commerciale, de marketing et de

communication est la plus importante pour entreprendre dans les nouveaux secteurs

d’activité. Ainsi, 33% de ceux de 25 à 40 ans le pensent. Cela est logique, car

l’acquisition de cette compétence peut se faire avec le temps. A l’inverse, une

personne plus âgée ne pense plus que cette compétence soit importante.

Tableau 9Tableau 9Tableau 9Tableau 9 : La compétence en matière commerciale, : La compétence en matière commerciale, : La compétence en matière commerciale, : La compétence en matière commerciale,

de marketing et de communication selon l’âge des chefs d’entreprises.de marketing et de communication selon l’âge des chefs d’entreprises.de marketing et de communication selon l’âge des chefs d’entreprises.de marketing et de communication selon l’âge des chefs d’entreprises.

Question F.3. Parmi les compétences/qualités suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) d’après vous cellQuestion F.3. Parmi les compétences/qualités suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) d’après vous cellQuestion F.3. Parmi les compétences/qualités suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) d’après vous cellQuestion F.3. Parmi les compétences/qualités suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) d’après vous celle(s) qui e(s) qui e(s) qui e(s) qui

est(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité ?est(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité ?est(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité ?est(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité ?

AgeAgeAgeAge "Moins de 25 ans""Moins de 25 ans""Moins de 25 ans""Moins de 25 ans" "25 à 40 ans""25 à 40 ans""25 à 40 ans""25 à 40 ans" "41 à 60 ans""41 à 60 ans""41 à 60 ans""41 à 60 ans" "Plus de 60 ans""Plus de 60 ans""Plus de 60 ans""Plus de 60 ans"

Nombre de réponses 3 123 89 7

Répartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentage ::::

La compétence en matière

commerciale, de

marketing et de

communication

66%

33%

23%

28%

La capacité d'innover et

de créer (ou d'améliorer)

de (nouveaux) produits

La compétence en

management

La capacité d'adaptation

permanente aux

évolutions technologiques

L'expérience dans la

recherche de

financements

Autres

34%

67%

77%

72%

VI. La compétence en matière commerciale, de marketing et de communication selon VI. La compétence en matière commerciale, de marketing et de communication selon VI. La compétence en matière commerciale, de marketing et de communication selon VI. La compétence en matière commerciale, de marketing et de communication selon

le type d’études et le niveau de diplôme.le type d’études et le niveau de diplôme.le type d’études et le niveau de diplôme.le type d’études et le niveau de diplôme.

On retrouve ici, curieusement, que les chefs d’entreprise dont le type d'études est

"Gestion/Commerce" sont ceux qui voient dans la compétence en matière

commerciale, de marketing et de communication l’élément le plus important pour

entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité (36%). En comparaison avec ceux

dont le type d'études est "Scientifique, technique" (26%).

De la même manière, les chefs d’entreprise dont le niveau d’études est le moins élevé

sont ceux qui pensent à l’inverse de ceux dont le type d'études est

"Gestion/Commerce".

Page 29: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

29

(Le fait que les enquêtés dont le niveau d’études le plus élevé est "Supérieur à Bac+5"

ne considèrent pas cet élément comme le plus important ne permet-il pas de

supposer que ces derniers estiment acquérir suffisamment de connaissances en

matière commerciale, de marketing et de communication ?)

Ces observations coïncident avec les précédentes et renforcent la thèse selon laquelle

il y aurait un problème dans la perception de l’importance de lil y aurait un problème dans la perception de l’importance de lil y aurait un problème dans la perception de l’importance de lil y aurait un problème dans la perception de l’importance de la compétence en a compétence en a compétence en a compétence en

matière commerciale, de marketing et de communication et dans celle de matière commerciale, de marketing et de communication et dans celle de matière commerciale, de marketing et de communication et dans celle de matière commerciale, de marketing et de communication et dans celle de

l’importance de la définition de la stratégie et des mesures de la faire évoluer, de la l’importance de la définition de la stratégie et des mesures de la faire évoluer, de la l’importance de la définition de la stratégie et des mesures de la faire évoluer, de la l’importance de la définition de la stratégie et des mesures de la faire évoluer, de la

part part part part de nombreux chefs d’entreprise dont de nombreux chefs d’entreprise dont de nombreux chefs d’entreprise dont de nombreux chefs d’entreprise dont le type d'études est "Scientifique, le type d'études est "Scientifique, le type d'études est "Scientifique, le type d'études est "Scientifique,

technique" et de ceutechnique" et de ceutechnique" et de ceutechnique" et de ceux x x x dont le dont le dont le dont le niveau de diplôme est le moins élevéniveau de diplôme est le moins élevéniveau de diplôme est le moins élevéniveau de diplôme est le moins élevé26262626,,,,27272727....

Bien que, « cinq ans après leur thèse, 35% des docteurs en sciences salariés du privé

et 17% de ceux salariés du public envisagent certainement ou probablement de créer

une entreprise »28, « peu d’enseignants-chercheurs sont dotés des compétences

nécessaires pour gérer une entreprise (en particulier ceux qui ont suivi des

formations techniques) », comme l’a observé le sous-groupe de travail « Risque »29.

26 L’étude de François HUREL a évoqué des constats similaires (François HUREL, Idem. pp. 32-33). Une étude du Conseil national de la création d’entreprise (CNCE) a également abordé ce sujet. Voir le document « Promouvoir l’esprit d’entreprendre et la création d’entreprise dans le système éducatif », CNCE, fourni au groupe de travail par Jacky ISABELLO (Sous-groupe « Culture »). 27 Concernant l'importance du marketing et du commercial dans les nouveaux secteurs d’activité, il se peut aussi que les produits soient mal conçus, mal finis et donc ne correspondent pas vraiment à l'usage attendu ; ces produits sont évidemment plus durs à vendre. Cela relève toujours du domaine du marketing : le "marketing mix", qui est défini, en anglais, comme la recherche de la meilleure combinaison des 4 P : «product, price, place, promotion». Dans certains cas, il suffit d’avoir une bonne politique de produit (le premier "P", "product") pour réussir : en fonction du marché considéré, le produit doit être conçu de manière qu'il puisse flatter le mieux le goût ou réponde le mieux au besoin du consommateur cible. A titre d’exemple, c’est le cas de Google ; étant arrivé après les autres outils de recherche (Yahoo, Altavista, etc.), cet outil n’a pas eu besoin de gros budget marketing mais il fait partie sans doute des plus grands succès. Merci à Igor SCHLUMBERGER (LeGuide.com) pour une remarque de sa part à partir de laquelle cette note a été faite. 28 APCE, Collection ZOOMS. L’entreprise à la portée de tous. Paris, 2003. 48 p. p. 39. 29 Un membre du groupe de travail, Jacques BESSIERES, était entré en contact avec Alain MICHEL, Inspecteur Général de L'Education Nationale, l’auteur d'un article paru dans Futuribles (N°267, septembre 2001) sur la prospective dans l'Education, et a fait plusieurs diagnostics, dont ceux suivants : « - L'éducation actuelle n'est pas adaptée au 21ème siècle. - La mutation rapide de l'enseignement est nécessaire pour développer les compétences clés du 21ème siècle ». Il a proposé, entre autres, un stage d'immersion dans l'entreprise, obligatoire dans le cursus de préparation du concours IUFM, au cours de la deuxième année et pour une durée de 3 mois.

Page 30: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

30

Tableau 10aTableau 10aTableau 10aTableau 10a : La compétence en matière comme: La compétence en matière comme: La compétence en matière comme: La compétence en matière commerciale, de marketing rciale, de marketing rciale, de marketing rciale, de marketing

et de communication selon le type d’études.et de communication selon le type d’études.et de communication selon le type d’études.et de communication selon le type d’études.

Question F.3. Parmi les compétences/qualités suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) d’après vous celle(s) qui Question F.3. Parmi les compétences/qualités suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) d’après vous celle(s) qui Question F.3. Parmi les compétences/qualités suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) d’après vous celle(s) qui Question F.3. Parmi les compétences/qualités suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) d’après vous celle(s) qui

est(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurest(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurest(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurest(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité ?s d’activité ?s d’activité ?s d’activité ?

Type d'étudesType d'étudesType d'étudesType d'études "Gestion/Commerce""Gestion/Commerce""Gestion/Commerce""Gestion/Commerce" "Scientifique, "Scientifique, "Scientifique, "Scientifique,

technique"technique"technique"technique"

"Double ou "Double ou "Double ou "Double ou

Triple Triple Triple Triple

Formation"Formation"Formation"Formation"

"Autres""Autres""Autres""Autres"

Nombre de réponses 66 63 51 42

Répartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentage ::::

La compétence en matière

commerciale, de

marketing et de

communication

36%

26%

33%

19%

La capacité d'innover et

de créer (ou d'améliorer)

de (nouveaux) produits

La compétence en

management

La capacité d'adaptation

permanente aux

évolutions technologiques

L'expérience dans la

recherche de

financements

Autres

64%

74%

67%

81%

Page 31: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

31

Tableau 10bTableau 10bTableau 10bTableau 10b : La compétence en matière commerciale, de marketing : La compétence en matière commerciale, de marketing : La compétence en matière commerciale, de marketing : La compétence en matière commerciale, de marketing

et de communication selon le niveau de diplôme.et de communication selon le niveau de diplôme.et de communication selon le niveau de diplôme.et de communication selon le niveau de diplôme.

Question F.3. Parmi les compétences/qualités suivantes, la(Question F.3. Parmi les compétences/qualités suivantes, la(Question F.3. Parmi les compétences/qualités suivantes, la(Question F.3. Parmi les compétences/qualités suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) d’après vous celle(s) qui les)quelle(s) est(sont) d’après vous celle(s) qui les)quelle(s) est(sont) d’après vous celle(s) qui les)quelle(s) est(sont) d’après vous celle(s) qui

est(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité ?est(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité ?est(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité ?est(sont) la(les) plus importante(s) pour entreprendre dans les nouveaux secteurs d’activité ?

Niveau du diplôme le plus Niveau du diplôme le plus Niveau du diplôme le plus Niveau du diplôme le plus

élevéélevéélevéélevé

"Inférieur à "Inférieur à "Inférieur à "Inférieur à

Bac"Bac"Bac"Bac"

"Bac à "Bac à "Bac à "Bac à

Bac+2"Bac+2"Bac+2"Bac+2"

"Université "Université "Université "Université

Bac+3,+4,+5"Bac+3,+4,+5"Bac+3,+4,+5"Bac+3,+4,+5"

"Grande "Grande "Grande "Grande

école"école"école"école"

"Supér"Supér"Supér"Supérieur à ieur à ieur à ieur à

Bac+5"Bac+5"Bac+5"Bac+5"

Nombre de réponses 16 59 58 40 49

Répartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentageRépartition des réponses en pourcentage ::::

La compétence en matière

commerciale, de

marketing et de

communication

18%

13%

36%

40%

26%

La capacité d'innover et

de créer (ou d'améliorer)

de (nouveaux) produits

La compétence en

management

La capacité d'adaptation

permanente aux

évolutions technologiques

L'expérience dans la

recherche de

financements

Autres

82%

87%

64%

60%

74%

Page 32: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

32

CCCCinquième partieinquième partieinquième partieinquième partie ::::

Les recommandations.Les recommandations.Les recommandations.Les recommandations.

Les limites de cette enquête (dont celle liée au calendrier et celle liée au caractère

plus ou moins biaisé de la population enquêtée) par rapport à la nouveauté et à la

complexité des thèmes traités nous ont amenés à émettre plusieurs réserves dans ce

document. Nous espérons que d’autres études seront menées afin de mettre en

lumière tous les aspects intéressants de ce sujet.

Malgré ces réserves nécessaires, les analyses présentées ci-dessus nous conduisent à

faire les recommandations suivantes qui concernent :

- Certaines politiques à mettre en œuvre pour encourager la création et le

développement des entreprises dans les nouveaux secteurs d’activité.

- Les compétences particulières à former pour aider les entrepreneurs à réussir dans

la création et le développement d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité.

- Les actions possibles du Club.Sénat.Fr pour contribuer à nourrir l'envie

d'entreprendre

dans les secteurs nouveaux d'activité.

A. Certaines politiqueA. Certaines politiqueA. Certaines politiqueA. Certaines politiques à mettre en œuvre pour encourager la création et le s à mettre en œuvre pour encourager la création et le s à mettre en œuvre pour encourager la création et le s à mettre en œuvre pour encourager la création et le

développement des entreprises dans les nouveaux secteurs d’activité.développement des entreprises dans les nouveaux secteurs d’activité.développement des entreprises dans les nouveaux secteurs d’activité.développement des entreprises dans les nouveaux secteurs d’activité.

Pour encourager la création et le développement des entreprises dans les nouveaux

secteurs d’activité, les pouvoirs publics ainsi que les acteurs de la création

d’entreprise et du développement de la nouvelle économie dans notre pays devraient,

nous semble-t-il, mettre un accent particulier dans la conception de nouvelles

politiques afin de :

A.1. Inciter le «A.1. Inciter le «A.1. Inciter le «A.1. Inciter le « passage à l’actepassage à l’actepassage à l’actepassage à l’acte » pour » pour » pour » pour améliorer le taux de création améliorer le taux de création améliorer le taux de création améliorer le taux de création

d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, notamment le taux de d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, notamment le taux de d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, notamment le taux de d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, notamment le taux de

création par les femmescréation par les femmescréation par les femmescréation par les femmes, en particulier par celles diplômées et celles diplômées

issues de l’immigration30.

30 Selon une étude de l'APCE, les Français par acquisition et les étrangers résidents permanents constituent près de 10% de l'ensemble des créateurs d'entreprise en France. APCE, Création d’entreprise par les entrepreneurs issus de l’immigration. L’exemple des entrepreneurs d’origines maghrébines. APCE, Collection Focus, 2002. p. 8. Sur le plan de la création d’entreprise « classique », le Gouvernement souhaite créer d’ici à 2007 1.000.000 de nouvelles entreprises ou bien en moyenne 200.000 par an. Le nombre d’entreprises créées par les Français par acquisition et les étrangers résidents permanents serait donc en moyenne de 20.000 par an ou bien de 100.000 pendant cinq ans. C’est un chiffre qui n’est pas négligeable. Nous sommes convaincus que les mesures telles que le lancement d'un trophée « Femme entrepreneur de l'année en France » (proposée par Thierry VOLERY & Isabelle SERVAIS dans leur rapport, p. 45), dont une vocation réservée aux femmes entrepreneurs dans les nouveaux secteurs d’activité, mettront en valeur le rôle des femmes dans notre économie dont notre nouvelle économie.

Page 33: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

33

A.2. Faciliter le recrutement des employés A.2. Faciliter le recrutement des employés A.2. Faciliter le recrutement des employés A.2. Faciliter le recrutement des employés dont le niveau est élevédont le niveau est élevédont le niveau est élevédont le niveau est élevé, sous

diverses formes de contrat plus ou moins flexibles, y compris celui des

chercheurs, cadres et dirigeants étrangers31, afin de stimuler les innovations,

surtout celles liées à l’industrie.

A.3. Profiter du dispositif «A.3. Profiter du dispositif «A.3. Profiter du dispositif «A.3. Profiter du dispositif « ValidatValidatValidatValidation des acquis de l’expérienceion des acquis de l’expérienceion des acquis de l’expérienceion des acquis de l’expérience » (VAE)» (VAE)» (VAE)» (VAE) en vue en vue en vue en vue

d’encourager les chefs d’entreprise à acquérir leurs diplômesd’encourager les chefs d’entreprise à acquérir leurs diplômesd’encourager les chefs d’entreprise à acquérir leurs diplômesd’encourager les chefs d’entreprise à acquérir leurs diplômes ; cela pourrait

améliorer la qualification de leurs employés et, par conséquent, la capacité

d’innover dans leurs entreprises.

B. Les compétences pB. Les compétences pB. Les compétences pB. Les compétences particulières à former pour aider les entrepreneurs à réussir dans articulières à former pour aider les entrepreneurs à réussir dans articulières à former pour aider les entrepreneurs à réussir dans articulières à former pour aider les entrepreneurs à réussir dans

la création et le développement d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité.la création et le développement d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité.la création et le développement d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité.la création et le développement d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité.

Pour réussir dans la création d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité, il faut

certaines compétences particulières.

En effet, dans ces entreprises, l’évolution technologique est très rapide et demande

une vive réactivité et une forte capacité d’adaptation de la part de l’entrepreneur. A

titre d’exemple, la vitesse (ou la fréquence) des changements technologiques dans le

secteur d’Internet est en moyenne 3-4 fois plus rapide que dans les secteurs

traditionnels. En cette matière, quelques mois dans l’Internet sont équivalents à un an

dans ces derniers. L’entrepreneur doit être capable de s’adapter à ces changements

continuels, dans la définition (et redéfinition) de sa stratégie et de ses politiques et

dans sa résistance contre les effets de mode éphémères (mais souvent très séduisants

!).

Pour ces nouveaux secteurs d’activité, la capitalisation de l’entreprise porte surtout

sur des savoir-faire. La contribution de nouvelles idées à la valeur ajoutée d’un

produit y devient de plus en plus importante par rapport à celle des équipements ou

des matériaux physiques. Il est vital d’accéder aux idées pertinentes pour être

toujours compétitif sur le marché : L’homme et son management, plus que jamais, L’homme et son management, plus que jamais, L’homme et son management, plus que jamais, L’homme et son management, plus que jamais,

sont au cœur de cette problématiquesont au cœur de cette problématiquesont au cœur de cette problématiquesont au cœur de cette problématique. Comment rassembler ces talents d’hommes et

les manager, surtout pour les entrepreneurs disposant de savoir-faire techniques

considérables mais pour qui le management n’est pas le métier (et dans certains cas,

ne fait même pas partie de leur caractère, de leur « nature » en quelque sorte) ?

Face à ces problématiques, nos recommandations en ces matières sont les suivantes :

31 Selon Madame Clara GAYMARD, il faudrait que la France devienne le premier pays d’accueil en Europe pour les étudiants, chercheurs, cadres et dirigeants étrangers (ainsi que les familles de ces trois dernières catégories), car dans les conditions de la mondialisation, c’est une des meilleures façons pour assurer la compétitivité de l’économie nationale.

Page 34: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

34

B.1B.1B.1B.1.... Les formations actuelles dans les filières « Scientifique, technique » dans

notre pays ne fournissent guère des savoir-faire nécessaires à la création

d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité. Il faudrait augmenter le augmenter le augmenter le augmenter le

nombre d’heures et améliornombre d’heures et améliornombre d’heures et améliornombre d’heures et améliorer la qualité des cours de gestion et de commerce er la qualité des cours de gestion et de commerce er la qualité des cours de gestion et de commerce er la qualité des cours de gestion et de commerce

dans ces filières «dans ces filières «dans ces filières «dans ces filières « Scientifique, techniqueScientifique, techniqueScientifique, techniqueScientifique, technique ».».».».

B.2.B.2.B.2.B.2. Dans les nouveaux secteurs d’activité où le marketing est en train de se

former, les chefs d’entreprise ont du mal à acquérir cette compétence. Il

faudrait :

a.a.a.a. Mettre en place des prix, concours afin d’encourager les études mettant Mettre en place des prix, concours afin d’encourager les études mettant Mettre en place des prix, concours afin d’encourager les études mettant Mettre en place des prix, concours afin d’encourager les études mettant

en lumière les particularités du marketing dans les nouveaux secteurs en lumière les particularités du marketing dans les nouveaux secteurs en lumière les particularités du marketing dans les nouveaux secteurs en lumière les particularités du marketing dans les nouveaux secteurs

d’activité.d’activité.d’activité.d’activité.

b.b.b.b. Inciter les formations en marketing appliqué dans lesdits secteurs.Inciter les formations en marketing appliqué dans lesdits secteurs.Inciter les formations en marketing appliqué dans lesdits secteurs.Inciter les formations en marketing appliqué dans lesdits secteurs.

B.3.B.3.B.3.B.3. La capacité de définir une bonne stratégie et de la faire évoluer ; la

compétence en matière commerciale, de marketing et de communication mais

aussi la capacité de management des talents d'hommes de métiers différents et

de cultures différentes sont primordiales. Le managementLe managementLe managementLe management stratégique, le stratégique, le stratégique, le stratégique, le

développement commercial mais aussi le management d’hommes devraient développement commercial mais aussi le management d’hommes devraient développement commercial mais aussi le management d’hommes devraient développement commercial mais aussi le management d’hommes devraient

devenir des spécialités prioritairesdevenir des spécialités prioritairesdevenir des spécialités prioritairesdevenir des spécialités prioritaires de toute formation à destination des

créateurs et des chefs d’entreprise dans les nouveaux secteurs d’activité.

C. Les actions possC. Les actions possC. Les actions possC. Les actions possibles du Club.Sénat.Fr pour contribuer à nourrir l'envie ibles du Club.Sénat.Fr pour contribuer à nourrir l'envie ibles du Club.Sénat.Fr pour contribuer à nourrir l'envie ibles du Club.Sénat.Fr pour contribuer à nourrir l'envie

d'entreprendre dans les secteurs nouveaux d'activité.d'entreprendre dans les secteurs nouveaux d'activité.d'entreprendre dans les secteurs nouveaux d'activité.d'entreprendre dans les secteurs nouveaux d'activité.

En tenant compte des souhaits des enquêtés, en complément de l’action des pouvoirs

publics et des organismes concernés, le Club.Sénat.Fr peut faire évoluer la situation et

contribuer à nourrir l'envie d'entreprendre dans les secteurs nouveaux d'activité, en

mettant en place :

C.1. Une structure flexible ayant un lien avec le Législateur et les pouvoirs C.1. Une structure flexible ayant un lien avec le Législateur et les pouvoirs C.1. Une structure flexible ayant un lien avec le Législateur et les pouvoirs C.1. Une structure flexible ayant un lien avec le Législateur et les pouvoirs

publics, afin de soutenir d’une manière pluspublics, afin de soutenir d’une manière pluspublics, afin de soutenir d’une manière pluspublics, afin de soutenir d’une manière plus assidue les entrepreneurs (dont assidue les entrepreneurs (dont assidue les entrepreneurs (dont assidue les entrepreneurs (dont

les femmes entrepreneurs) dans les nouveaux secteurs d’activité.les femmes entrepreneurs) dans les nouveaux secteurs d’activité.les femmes entrepreneurs) dans les nouveaux secteurs d’activité.les femmes entrepreneurs) dans les nouveaux secteurs d’activité.

Cette idée est venue surtout des enquêtés. En effet, au cours de l’enquête,

plusieurs enquêtés ont exprimé leur avis : les créateurs et chefs des

entreprises dans les nouveaux secteurs d’activité et de celles utilisatrices des

TIC attendent beaucoup du Club, à tort ou à raison, mais c’est une réalité32.

32 Vous trouvez ci-après quelques-uns des remarques ou commentaires que l’équipe d’enquête a reçus durant l’enquête : « Il me semble qu'il ne faut pas oublier que le créateur ou le chef d'entreprise est seul ! En matière de création, la solitude est sous estimée et provoque de gros échecs sur la 1ère année... »

Page 35: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

35

Par ailleurs, depuis plusieurs années que le Sénat s'intéresse à la nouvelle

économie au travers d'opérations comme " Tremplin-entreprises " ou les

" Rencontres sénatoriales de l'entreprise ", le Club est le seul dont les activités est le seul dont les activités est le seul dont les activités est le seul dont les activités

sont permanentes pendant toute l’annéesont permanentes pendant toute l’annéesont permanentes pendant toute l’annéesont permanentes pendant toute l’année. Il est aussi le seul laboratoire d’idées

en contact direct avec le Législateur. Ces particularités du Club lui

permettraient de faciliter une forme de rencontres et de soutenir efficacement

les entrepreneurs dans les nouveaux secteurs d’activité ; car, comme nous comme nous comme nous comme nous

l’avons montré dans ce rapport, à la différence de l’économie traditionnelle, la l’avons montré dans ce rapport, à la différence de l’économie traditionnelle, la l’avons montré dans ce rapport, à la différence de l’économie traditionnelle, la l’avons montré dans ce rapport, à la différence de l’économie traditionnelle, la

physphysphysphysionomie de la nouvelle économie est en cours de formation, plusieurs ionomie de la nouvelle économie est en cours de formation, plusieurs ionomie de la nouvelle économie est en cours de formation, plusieurs ionomie de la nouvelle économie est en cours de formation, plusieurs

aspects de celleaspects de celleaspects de celleaspects de celle----ci (stratégie, marketing, financement, management ci (stratégie, marketing, financement, management ci (stratégie, marketing, financement, management ci (stratégie, marketing, financement, management

d’hommes, etc.) sont en train de s’apprendre et de se créer.d’hommes, etc.) sont en train de s’apprendre et de se créer.d’hommes, etc.) sont en train de s’apprendre et de se créer.d’hommes, etc.) sont en train de s’apprendre et de se créer. En vue de la

réussite des entreprises dans les nouveaux secteurs d’activité et de la

mobilisation d’un nouvel élan dans notre nouvelle économie, celles-ci ont

besoin d’une structure de soutien spécialisée dont la culture dominante est,

entre autres, celle de l’accompagnementcelle de l’accompagnementcelle de l’accompagnementcelle de l’accompagnement, un accompagnement plus ou moins plus ou moins plus ou moins plus ou moins

régulirégulirégulirégulierererer33.

Le parrainage de cette structure par le Club pourrait accélérer

considérablement la concrétisation de cette idée.

C.2.C.2.C.2.C.2. Un prix d’encouragement des études mettant en lumière les particularités Un prix d’encouragement des études mettant en lumière les particularités Un prix d’encouragement des études mettant en lumière les particularités Un prix d’encouragement des études mettant en lumière les particularités

du marketing dans les nouveaux secteurs d’activitédu marketing dans les nouveaux secteurs d’activitédu marketing dans les nouveaux secteurs d’activitédu marketing dans les nouveaux secteurs d’activité, comme suggéré au point

B.2.a ci-dessus.

C.3. Une étude portant sur les entreprises utilisatrices des TIC, en collaboration C.3. Une étude portant sur les entreprises utilisatrices des TIC, en collaboration C.3. Une étude portant sur les entreprises utilisatrices des TIC, en collaboration C.3. Une étude portant sur les entreprises utilisatrices des TIC, en collaboration

« Je préfère que le club Sénat mobilise les anciens entrepreneurs pour venir parfois en aide à des nouvelles entreprises » « J'ai des idées, je suis très motivée... mais il me manque des contacts... et également des relations avec d'autres créateurs ! » « La méconnaissance de nos élus quant à la réalité de l'entreprise, les lois inadaptées et l'incurie de certaines collectivités sont décourageantes pour les jeunes entrepreneurs. » « Faciliter la mise en relation des entrepreneurs avec les bailleurs de fonds (publics ou privés) pour financer une activité innovante rapidement et efficacement, plutôt que de laisser l'entrepreneur se décourager avant la fin du chemin de croix de la course aux investisseurs. » « Faciliter l'accès aux marchés publics pour les jeunes entreprises pour leur permettre d'asseoir leur crédibilité et solvabilité. » « Encourager les investissements étrangers par des mesures fiscales adaptées ». 33 « Accompagnement », c’est un mot qui est fréquemment revenu dans les interventions de la réunion du 30 juin dernier. Monsieur le président du Sénat Christian PONCELET a même parlé d’une nécessité selon laquelle « Aujourd’hui, l’entrepreneur doit s’exprimer publiquement ». Monsieur Jean-Claude CARLE, président du groupe de travail, quant à lui, a observé qu’« Il y a très peu d’entrepreneurs dans nos représentations nationale et régionale ». Pourrait-on parler de l’expression publique et des représentations nationale et régionale des entrepreneurs, dont ceux dans les nouveaux secteurs d’activité, sans leur donner le moindre moyen de soutien et d’accompagnement plus ou moins régulier pour qu’ils réussissent d’abord, avant tout ?

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Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

36

avec l’APCE. avec l’APCE. avec l’APCE. avec l’APCE. Faisant partie de la nouvelle économie, celles-ci devraient avoir

une place plus importante digne de leur rôle.

C.4. La réC.4. La réC.4. La réC.4. La réalisation d'une enquête annuelle auprès des entreprises de la alisation d'une enquête annuelle auprès des entreprises de la alisation d'une enquête annuelle auprès des entreprises de la alisation d'une enquête annuelle auprès des entreprises de la

nouvelle économie et de celles utilisatrices des TIC.nouvelle économie et de celles utilisatrices des TIC.nouvelle économie et de celles utilisatrices des TIC.nouvelle économie et de celles utilisatrices des TIC. A ce sujet, l'APCE en

assumera (avec d’autres partenaires à définir) la diffusion auprès de ses

abonnés34.

C.5.C.5.C.5.C.5. Une étude portant sur la parla parla parla part des femmes dans la création et le t des femmes dans la création et le t des femmes dans la création et le t des femmes dans la création et le

développement des entreprises dans les nouveaux secteurs d’activitédéveloppement des entreprises dans les nouveaux secteurs d’activitédéveloppement des entreprises dans les nouveaux secteurs d’activitédéveloppement des entreprises dans les nouveaux secteurs d’activité,

notamment dans les activités liées aux TIC,notamment dans les activités liées aux TIC,notamment dans les activités liées aux TIC,notamment dans les activités liées aux TIC, comme analysé dans la troisième

partie.

34 En tirant des leçons de cette première enquête, la méthodologie et les techniques utilisées pour les prochaines études sont en cours de perfectionnement en vue de l’obtention des résultats plus concis et plus proches des intérêts du Club. Lors d’une réunion à l’APCE du 27 juin 2003, Mme DANMANVILLE (Manager, APCE) et M. Tran ont discuté de ces deux points. M. TRAN en a parlé à M. MAURO.

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Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

37

ConclusionConclusionConclusionConclusion

En matière d’entrepreneuriat, « les Français ont beaucoup changé en quelques

années »35. En effet, selon les sondages APCE-IFOP, le nombre de Français ayant un

projet de création augmente sans cesse : il était de 700.000 en 1992, de 1,2 millions

en 1998 et de 3 millions en l’an 200036. Le dernier sondage réalisé par l’IFOP en l’an

2003 révèle que 48% des jeunes de 18 à 34 ans ont envie de créer leur entreprise,

dont 42% déclarent même avoir un projet précis37. Ces jeunes qui « dessinent l’avenir

de la création d’entreprise en France et, chemin faisant, notre devenir économique,

mais aussi social, dans un monde où la « carrière à vie » n’est plus la norme »38.

Pour ce qui concerne la nouvelle économie, elle a souffert pendant trois ans. Mais,

« l'espoir est revenu. Le Nasdaq est remonté au-dessus des 1 900 points, gagnant

43% depuis le début de l'année contre seulement 16% pour l'indice général du Dow

Jones ou 8% pour le CAC 40 français. Les carnets de commandes de matériels high-

tech se remplissent pour la première fois depuis l'été 2000, date du début de la

chute »39.

Le potentiel est là. Il nous attend.

Le moment serait propice, nous semble-t-il, à des actions concrètes afin de

contribuer à transformer de bonnes idées en réalités, en faveur du développement de

notre économie, de notre nouvelle économie, pour toutes et pour tous.

35

APCE, Collection ZOOMS. L’entreprise à la portée de tous. Paris, 2003. 48 p. p. 11.

36 APCE, Les jeunes et la création d’entreprise. APCE, Collection Focus. p. 19. 37 APCE, Collection ZOOMS. L’entreprise à la portée de tous. Paris, 2003. 48 p. p. 11. 38 François HUREL et Perrine DANMANVILLE, Avant-propos dans : APCE, Les jeunes et la création d’entreprise. APCE, Collection Focus. p. 3. 39 Le Monde. 12 octobre 2003.

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38

RemerciementsRemerciementsRemerciementsRemerciements

Frédéric MAURO, Conseiller économique du Président du SénatFrédéric MAURO, Conseiller économique du Président du SénatFrédéric MAURO, Conseiller économique du Président du SénatFrédéric MAURO, Conseiller économique du Président du Sénat

Virginie LE DANTEC, Administrateur, Club.Sénat.FrVirginie LE DANTEC, Administrateur, Club.Sénat.FrVirginie LE DANTEC, Administrateur, Club.Sénat.FrVirginie LE DANTEC, Administrateur, Club.Sénat.Fr

Perrine DANMANVILLE, Manager, Agence Pour la Création d’entreprise (APCE)Perrine DANMANVILLE, Manager, Agence Pour la Création d’entreprise (APCE)Perrine DANMANVILLE, Manager, Agence Pour la Création d’entreprise (APCE)Perrine DANMANVILLE, Manager, Agence Pour la Création d’entreprise (APCE)

NNNNous tenons à remercier également tous les membres du groupe de travail dont les ous tenons à remercier également tous les membres du groupe de travail dont les ous tenons à remercier également tous les membres du groupe de travail dont les ous tenons à remercier également tous les membres du groupe de travail dont les

interventions et les confrontations d’idées au cours des réunions ont créé une véritable interventions et les confrontations d’idées au cours des réunions ont créé une véritable interventions et les confrontations d’idées au cours des réunions ont créé une véritable interventions et les confrontations d’idées au cours des réunions ont créé une véritable

intelligence collective et permis d’élaborer ce rapport. intelligence collective et permis d’élaborer ce rapport. intelligence collective et permis d’élaborer ce rapport. intelligence collective et permis d’élaborer ce rapport.

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Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

39

Liste des tListe des tListe des tListe des tableauxableauxableauxableaux

Tableau 1 : Comparaison des portrait-types de l’entrepreneur dans les nouveaux secteurs

d’activité en l’an 2000 et en l’an 2003.

Comparaison de ces derniers avec celui du créateur « classique ».

Tableau 2 : La qualification des employés et l’innovation dans l’entreprise.

Tableau 3 : La qualification des employés et le niveau d’études des chefs d’entreprise.

Tableau 4 : Le passage à l’acte selon le sexe des chefs d’entreprise.

Tableau 5a : Les formations reçues et la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.

Tableau 5b : Les formations reçues et la création d’entreprise, selon le type d’études.

Tableau 6 : Les obstacles à la création d’entreprise, selon le secteur d’activité.

Tableau 7a : La capacité de définir une bonne stratégie et de la faire évoluer

selon le niveau de diplôme.

Tableau 7b : La capacité de définir une bonne stratégie et de la faire évoluer

selon le type d’études.

Tableau 8 : La compétence en matière commerciale,

de marketing et de communication selon le secteur d’activité.

Tableau 9 : La compétence en matière commerciale,

de marketing et de communication selon l’âge des chefs d’entreprises.

Tableau 10a : La compétence en matière commerciale, de marketing

et de communication selon le type d’études.

Tableau 10b : La compétence en matière commerciale, de marketing

et de communication selon le niveau de diplôme.

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AnnAnnAnnAnnexesexesexesexes

Annexe 1Annexe 1Annexe 1Annexe 1 : : : :

Pondération du taux d'hommes/femmes dans la population enquêtée Pondération du taux d'hommes/femmes dans la population enquêtée Pondération du taux d'hommes/femmes dans la population enquêtée Pondération du taux d'hommes/femmes dans la population enquêtée

Population enquêtéePopulation enquêtéePopulation enquêtéePopulation enquêtée % % Sans

pondération

Taux F/H

dans le

type C

% Avec

Pondération

A. Entreprises TIC ou autres high-tech 32 24,6 24,6

B. Entreprises de conseil 29 22,3 22,3

C. Entreprises ne faisant pas partie des

nouveaux secteurs d'activité

36 27,7 10,8 32,1

Pourcentage d'hommes-entrepreneurs dans

les entreprises du type C

89,2

Ne se prononce pas 3 2,3 2,3

77,0 81,4

% hommes% hommes% hommes% hommes----entrepreneursentrepreneursentrepreneursentrepreneurs 77,077,077,077,0 81,481,481,481,4

%%%% femmes femmes femmes femmes----entrepreneurs entrepreneurs entrepreneurs entrepreneurs 23,023,023,023,0 18,618,618,618,6

TotalTotalTotalTotal 100100100100 100,0100,0100,0100,0 100,0100,0100,0100,0 100,0100,0100,0100,0

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Annexe 2Annexe 2Annexe 2Annexe 2 : La création d’entreprise en France: La création d’entreprise en France: La création d’entreprise en France: La création d’entreprise en France : l: l: l: l'acceptation de l'échec, la perception de 'acceptation de l'échec, la perception de 'acceptation de l'échec, la perception de 'acceptation de l'échec, la perception de

l'enrichissement, et la propension au risque et à l'innovation, selon une étul'enrichissement, et la propension au risque et à l'innovation, selon une étul'enrichissement, et la propension au risque et à l'innovation, selon une étul'enrichissement, et la propension au risque et à l'innovation, selon une étude menée par de menée par de menée par de menée par

Global Entrepreneurship Monitor, GEM (http:// www.gemconsortium.org)....

Le cadre suivant présente une partie des résultats de l’étude menée par la GEM, citée dans le

rapport de Thierry VOLERY et Isabelle SERVAIS40 portant sur l’entrepreneuriat en France. Nous la

montrons ici, car elle rappelle étonnamment de nombreux thèmes que le groupe de travail et

les sous-groupes ont abordés durant les séances de travail. C’est nous qui avons souligné.

Les troiLes troiLes troiLes trois dimensions socioculturelles les plus souvent mentionnées par les experts sont : l'acceptation de l'échec, la s dimensions socioculturelles les plus souvent mentionnées par les experts sont : l'acceptation de l'échec, la s dimensions socioculturelles les plus souvent mentionnées par les experts sont : l'acceptation de l'échec, la s dimensions socioculturelles les plus souvent mentionnées par les experts sont : l'acceptation de l'échec, la perception de l'enrichissement, et la propension au risque et à l'innovation. perception de l'enrichissement, et la propension au risque et à l'innovation. perception de l'enrichissement, et la propension au risque et à l'innovation. perception de l'enrichissement, et la propension au risque et à l'innovation. Un expert sur deux cite le refus de l'échec (« Un expert sur deux cite le refus de l'échec (« Un expert sur deux cite le refus de l'échec (« Un expert sur deux cite le refus de l'échec (« le droit à l'échele droit à l'échele droit à l'échele droit à l'échec n'existe pas en France ou alors il s'agit d'un droit c n'existe pas en France ou alors il s'agit d'un droit c n'existe pas en France ou alors il s'agit d'un droit c n'existe pas en France ou alors il s'agit d'un droit abstrait qui ne prend en compte que le concept sans en assumer concrètement les conséquencesabstrait qui ne prend en compte que le concept sans en assumer concrètement les conséquencesabstrait qui ne prend en compte que le concept sans en assumer concrètement les conséquencesabstrait qui ne prend en compte que le concept sans en assumer concrètement les conséquences ») comme un frein ») comme un frein ») comme un frein ») comme un frein majeur à la création d'entreprise en France. majeur à la création d'entreprise en France. majeur à la création d'entreprise en France. majeur à la création d'entreprise en France. N'ayant pas de « droit à une seconde chanceN'ayant pas de « droit à une seconde chanceN'ayant pas de « droit à une seconde chanceN'ayant pas de « droit à une seconde chance », l'entrepreneur qui dépose le bilan ne peut tirer parti de son expérience », l'entrepreneur qui dépose le bilan ne peut tirer parti de son expérience », l'entrepreneur qui dépose le bilan ne peut tirer parti de son expérience », l'entrepreneur qui dépose le bilan ne peut tirer parti de son expérience : « : « : « : « L'échec n'est pas reconnu comme un processus valorisantL'échec n'est pas reconnu comme un processus valorisantL'échec n'est pas reconnu comme un processus valorisantL'échec n'est pas reconnu comme un processus valorisant ». Cette stigmatisation est parfois mise en relation avec ». Cette stigmatisation est parfois mise en relation avec ». Cette stigmatisation est parfois mise en relation avec ». Cette stigmatisation est parfois mise en relation avec une culture économique insuffisante : une culture économique insuffisante : une culture économique insuffisante : une culture économique insuffisante : « « « « L'activité économiquL'activité économiquL'activité économiquL'activité économique reste perçue comme une sorte de perversion qui conduit à une exploitation de l'homme par e reste perçue comme une sorte de perversion qui conduit à une exploitation de l'homme par e reste perçue comme une sorte de perversion qui conduit à une exploitation de l'homme par e reste perçue comme une sorte de perversion qui conduit à une exploitation de l'homme par l'hommel'hommel'hommel'homme ». Il en résulte une dramatisation excessive de la faillite qui ne peut que provoquer des réticences à ». Il en résulte une dramatisation excessive de la faillite qui ne peut que provoquer des réticences à ». Il en résulte une dramatisation excessive de la faillite qui ne peut que provoquer des réticences à ». Il en résulte une dramatisation excessive de la faillite qui ne peut que provoquer des réticences à s'engager dans une initiative intrinsèquement risquée s'engager dans une initiative intrinsèquement risquée s'engager dans une initiative intrinsèquement risquée s'engager dans une initiative intrinsèquement risquée comme l'est la création d'entreprise : comme l'est la création d'entreprise : comme l'est la création d'entreprise : comme l'est la création d'entreprise : « La France ne respecte et n'admire que le succès et méprise l'échec ». Le mépris de l'argent est également un thème qui revient fréquemment quand est évoqué ce qui caractérise la culture est également un thème qui revient fréquemment quand est évoqué ce qui caractérise la culture est également un thème qui revient fréquemment quand est évoqué ce qui caractérise la culture est également un thème qui revient fréquemment quand est évoqué ce qui caractérise la culture française. Un expert sur sfrançaise. Un expert sur sfrançaise. Un expert sur sfrançaise. Un expert sur six estime que ix estime que ix estime que ix estime que l'enrichissement personnel est plus ou moins ouvertement réprouvé : « : « : « : « L'enrichissement reste un mécanisme mal compris et mystérieux en France L'enrichissement reste un mécanisme mal compris et mystérieux en France L'enrichissement reste un mécanisme mal compris et mystérieux en France L'enrichissement reste un mécanisme mal compris et mystérieux en France »; « »; « »; « »; « il est plus mal accepté de s'enrichir en créant son entreprise que d'avoir à gérer une fortune familiale »; « »; « »; « »; « l'argent ne se mérite pas en France : il se gagne au l'argent ne se mérite pas en France : il se gagne au l'argent ne se mérite pas en France : il se gagne au l'argent ne se mérite pas en France : il se gagne au loto ou s'hériteloto ou s'hériteloto ou s'hériteloto ou s'hérite ». Plusieurs évoquent avec humour une certaine hypocrisie ». Plusieurs évoquent avec humour une certaine hypocrisie ». Plusieurs évoquent avec humour une certaine hypocrisie ». Plusieurs évoquent avec humour une certaine hypocrisie de la société française qui « n'accepte pas qu'un chef d'entreprise gagne beaucoup d'argent mais ne se formalise pas dans le cas des mannequins ou des sportifs ». La perception de l'enrichissement est donc associée à une hiérarchie implicite des valeurs, dans laquelle « . La perception de l'enrichissement est donc associée à une hiérarchie implicite des valeurs, dans laquelle « . La perception de l'enrichissement est donc associée à une hiérarchie implicite des valeurs, dans laquelle « . La perception de l'enrichissement est donc associée à une hiérarchie implicite des valeurs, dans laquelle « l'activité l'activité l'activité l'activité économique n'a pas acquis ses lettres de noblesseéconomique n'a pas acquis ses lettres de noblesseéconomique n'a pas acquis ses lettres de noblesseéconomique n'a pas acquis ses lettres de noblesse ». Au ». Au ». Au ». Au----delà de la stricte notion d'argdelà de la stricte notion d'argdelà de la stricte notion d'argdelà de la stricte notion d'argent, ce qui serait en cause pour ent, ce qui serait en cause pour ent, ce qui serait en cause pour ent, ce qui serait en cause pour les experts interrogés est les experts interrogés est les experts interrogés est les experts interrogés est un « rapport malsain à la réussite ». Enfin, l'appréhension du risque est également considérée comme un des freins culturels majeurs à la création Enfin, l'appréhension du risque est également considérée comme un des freins culturels majeurs à la création Enfin, l'appréhension du risque est également considérée comme un des freins culturels majeurs à la création Enfin, l'appréhension du risque est également considérée comme un des freins culturels majeurs à la création d'entreprise. La France paraît à cet égard handd'entreprise. La France paraît à cet égard handd'entreprise. La France paraît à cet égard handd'entreprise. La France paraît à cet égard handicapée par icapée par icapée par icapée par une « culture de la garantie », un régime de « droits et de , un régime de « droits et de , un régime de « droits et de , un régime de « droits et de devoirs, arbitrés par l'Etat » incompatible avec les aléas propres au démarrage d'une activité nouvelle (« devoirs, arbitrés par l'Etat » incompatible avec les aléas propres au démarrage d'une activité nouvelle (« devoirs, arbitrés par l'Etat » incompatible avec les aléas propres au démarrage d'une activité nouvelle (« devoirs, arbitrés par l'Etat » incompatible avec les aléas propres au démarrage d'une activité nouvelle (« la création la création la création la création d'entreprise est toujours présentée comme une difficulté et non cod'entreprise est toujours présentée comme une difficulté et non cod'entreprise est toujours présentée comme une difficulté et non cod'entreprise est toujours présentée comme une difficulté et non comme une opportunitémme une opportunitémme une opportunitémme une opportunité »). L'initiative en soi ne serait »). L'initiative en soi ne serait »). L'initiative en soi ne serait »). L'initiative en soi ne serait pas problématique si elle ne risquait pas tant de déranger l'ordre établi : « pas problématique si elle ne risquait pas tant de déranger l'ordre établi : « pas problématique si elle ne risquait pas tant de déranger l'ordre établi : « pas problématique si elle ne risquait pas tant de déranger l'ordre établi : « Ce qui est mal accepté en France Ce qui est mal accepté en France Ce qui est mal accepté en France Ce qui est mal accepté en France concernant la création d'entreprise, c'est la possibilité que se donnent ainsi les individuconcernant la création d'entreprise, c'est la possibilité que se donnent ainsi les individuconcernant la création d'entreprise, c'est la possibilité que se donnent ainsi les individuconcernant la création d'entreprise, c'est la possibilité que se donnent ainsi les individus qui s'y lancent d'avoir le jeu s qui s'y lancent d'avoir le jeu s qui s'y lancent d'avoir le jeu s qui s'y lancent d'avoir le jeu ouvert devant euxouvert devant euxouvert devant euxouvert devant eux »; « »; « »; « »; « l'aventure individuelle n'est jamais valoriséel'aventure individuelle n'est jamais valoriséel'aventure individuelle n'est jamais valoriséel'aventure individuelle n'est jamais valorisée ». De la même façon, la résistance à l'innovation ». De la même façon, la résistance à l'innovation ». De la même façon, la résistance à l'innovation ». De la même façon, la résistance à l'innovation serait moins liée à la nouveauté en soi qu'à la finalité qu'elle se donne � économique ou non lucrativeserait moins liée à la nouveauté en soi qu'à la finalité qu'elle se donne � économique ou non lucrativeserait moins liée à la nouveauté en soi qu'à la finalité qu'elle se donne � économique ou non lucrativeserait moins liée à la nouveauté en soi qu'à la finalité qu'elle se donne � économique ou non lucrative. Ainsi, la vitalité . Ainsi, la vitalité . Ainsi, la vitalité . Ainsi, la vitalité du tissu associatif français est pris à témoin par quelques experts pour souligner combien la propension à innover du tissu associatif français est pris à témoin par quelques experts pour souligner combien la propension à innover du tissu associatif français est pris à témoin par quelques experts pour souligner combien la propension à innover du tissu associatif français est pris à témoin par quelques experts pour souligner combien la propension à innover peut être forte sur certains domaines dès lors que l'économie est au second plan d'une mission à vocation sociale ou peut être forte sur certains domaines dès lors que l'économie est au second plan d'une mission à vocation sociale ou peut être forte sur certains domaines dès lors que l'économie est au second plan d'une mission à vocation sociale ou peut être forte sur certains domaines dès lors que l'économie est au second plan d'une mission à vocation sociale ou culculculculturelle. turelle. turelle. turelle. Le diagnostic, s'il est sévère, n'est pas sans nuance, et quelques experts ont perçu Le diagnostic, s'il est sévère, n'est pas sans nuance, et quelques experts ont perçu Le diagnostic, s'il est sévère, n'est pas sans nuance, et quelques experts ont perçu Le diagnostic, s'il est sévère, n'est pas sans nuance, et quelques experts ont perçu ces deux dernières années des tendances à l'ouverture et au changement qui leur semblent favorables à l'éclosion d'une culture entrepreneuriale : « : « : « : « Plusieurs signaux montrent qu'il y a de façon latente dans la société française un besoin profond de réalisation personnelle contrairement aux idées reçues ». Parmi les facteurs qui pourraient encourager ou accélérer ce ». Parmi les facteurs qui pourraient encourager ou accélérer ce ». Parmi les facteurs qui pourraient encourager ou accélérer ce ». Parmi les facteurs qui pourraient encourager ou accélérer ce mouvement, la promotion de « mouvement, la promotion de « mouvement, la promotion de « mouvement, la promotion de « personnalités fortepersonnalités fortepersonnalités fortepersonnalités fortes qui portent de façon crédible le message de l'entrepreneuriats qui portent de façon crédible le message de l'entrepreneuriats qui portent de façon crédible le message de l'entrepreneuriats qui portent de façon crédible le message de l'entrepreneuriat » » » » favoriserait la valorisation du capital d'initiatives individuelles et collectives que certains experts perçoivent dans la favoriserait la valorisation du capital d'initiatives individuelles et collectives que certains experts perçoivent dans la favoriserait la valorisation du capital d'initiatives individuelles et collectives que certains experts perçoivent dans la favoriserait la valorisation du capital d'initiatives individuelles et collectives que certains experts perçoivent dans la population française.population française.population française.population française.

40 L'étude GEM recourt à trois principales sources de données empiriques. La première source consiste en une enquête téléphonique auprès d'un échantillon représentatif de 2000 personnes âgées de 18 à 64 ans dans chacun des 21 pays associés au projet. Les personnes sont interrogées sur leur participation et attitude vis-à-vis de l'entrepreneuriat. En France, l'enquête a été conduite par le groupe CSA TMO en mai et juin 2000. Une deuxième source consiste en des données standardisées produites par des organisations internationales telles les Nations Unis, la Banque Mondiale, le FMI, et des associations de capital-risque. La troisième source de données est une série de 36 interviews d'experts conduits dans chacun des pays participant au projet GEM. Les experts ont été sélectionnés selon leur savoir-faire et réputation quant aux conditions-cadres pour entreprendre. En France, les auteurs ont sélectionné 4 experts pour chacune des 9 conditions-cadres en question (financement, politique gouvernementale, programmes et actions spécifiques, enseignement et formation, transferts en R&D, infrastructure légale et commerciale, infrastructure physique, ouverture du marché intérieur, normes socioculturelles). Les experts provenaient de divers horizons : entrepreneurs, managers, chercheurs, responsables d'associations, consultants, fonctionnaires, financiers, et banquiers. Les interviews ont été menées en face-à-face pendant environ une heure, au terme duquel l'expert remplit un bref questionnaire évaluant les principales variables liées à l'entrepreneuriat dans son pays. En France, ces interviews ont été réparties sur mai et juin 2000. Thierry VOLERY & Isabelle SERVAIS. Rapport 2000 sur l'Entrepreneuriat en France. 2000 French Executive Report. Global Entrepreneurship Monitor (GEM). (Ce rapport a été soutenu par la Caisse des Dépôts et Consignations et de la Chaire Rodolphe Mérieux Entreprendre à EM LYON). 47 p. pp. 17-18.

Page 42: Rapport Club Sénat

Groupe de travail 1 - Rapport d’analyse de l’enquête - Version du 28.10.2003

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