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FONDATION EN FAVEUR DES PERSONNES POLYHANDICAPÉES RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 Bois_RA 2013_web(1).pdf · – M. Maurice DANDELOT Office médico-pédagogique – M. JeanMarc MOTTET*, Commission des finances – Mme Marlyse ROSTAN,

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F O N D AT I O N E N F A V E U R D E SP E R S O N N E S P O LY H A N D I C A P É E S

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013

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Avec le soutien de la République et canton de Genève

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Cette année, le rapport annuel de nos activités se

centre autour de la thématique passionnante des

apprentissages, dans l’acception la plus large possible

de ce terme. Le choix de ce thème nous est apparu

évident au fur et à mesure des visites que j’ai pu faire

dans les différents foyers de notre magnifique fondation.

En effet, dans chacune de ces structures, les apprentis­

sages sont au cœur de notre activité. La première façon

d’aborder cet enjeu, la plus évidente, c’est bien sûr au

sein de nos deux écoles que nous la trouvons. Il s’agit

là de permettre aux enfants que nous accueillons

d’acquérir des compétences essentielles pour leur

développement. En utilisant des moyens pédagogiques

traditionnels, mais également à l’aide d’outils techno­

logiques innovants ou prometteurs pour le maintien

et le développement des capacités physiques et

cognitives de nos bénéficiaires.

Mais apprendre, cela reste un enjeu fondamental

pour nos foyers adultes, au sein desquels les activités

d’atelier, de création artistique vont jouer un rôle

fondamental pour permettre des apprentissages

ou tout simplement le maintien de compétences

essentielles.

Et puis, il y a l’apprentissage pris à un sens plus en

lien avec notre système de formation duale suisse…

Clair Bois œuvre depuis des années à la formation

de personnes au bénéfice de prestations de l’Assurance

Invalidité, et offre des cursus en lien avec les activités

qui sont nécessaires à la bonne marche de nos foyers,

comme la restauration, la lingerie, ou l’entretien.

Cette activité, peut­être moins connue, est devenue

au fil du temps tout à fait essentielle, car elle permet

à nos professionnels d’avoir un rôle de formation

et d’accompagnement social très gratifiant.

Enfin, nous travaillons également aux apprentissages

liés à l’accompagnement pour permettre aux personnes

en situation de handicap qui le souhaitent de prendre

leur autonomie et de vivre de façon indépendante.

Notre appartement Transition, ouvert en 2013, est à ce

titre tout à fait exemplaire des approches qui peuvent

être mises en place pour permettre ce délicat passage

vers l’indépendance.

Je terminerai par un clin d’œil, car l’apprentissage, c’est

également un enjeu pour moi, qui rédige mon premier

éditorial après quelques mois de direction générale.

Au moment d’écrire ces lignes, j’apprends encore à

connaître Clair Bois et sa complexité, avec humilité et

ouverture. Et ce que j’observe est magnifique. A la fois

dans l’accueil chaleureux qui m’est réservé, et il s’agit là

de remercier le Conseil de Fondation, l’équipe de direc­

tion et tout le personnel. Mais également dans les résul­

tats obtenus, et c’est l’occasion de féliciter tous ceux qui

ont été acteurs de cette année magnifique du point de

vue des projets comme des résultats financiers. Il me

semble à ce stade indispensable de citer le travail effectué

par mon prédécesseur, Christian Frey, qui a porté haut

les couleurs de Clair Bois durant plus de seize années,

et qui a assumé la direction générale durant toute

l’année 2013. Chapeau à lui pour ces beaux résultats,

et tous mes vœux pour un futur riche et intense !

Pierre CoucourdeDirecteur général

PRÉAMBULE

Apprendre, un enjeu permanent…

Les apprentissages commencent dès la prime enfance

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ORGANES DE LA FONDATION

CONSEIL DE FONDATION

PrésidenteMme Nathalie CANONICA*

Vice-présidentM. André MAGNENAT*

MEMBRES

– Mme Valérie ARCHETTO,

Commune de Pregny-Chambésy– Mme Geneviève ARNOLD,

Commune de Plan-les-Ouates– Me Edouard BALSER

– Me Vincent BERNASCONI

– M. François BAERTSCHI,

Commune de Lancy– Me Horace GAUTIER*

– M. Estienne HENRY

– Dr. Dominique BELLI

– M. René KAMERZIN*,

Pro Infirmis– Mme Nicole RENAUD­ZURBRIGGEN,

Cerebral Genève

– M. Maurice DANDELOT

Office médico-pédagogique – M. Jean­Marc MOTTET*,

Commission des finances– Mme Marlyse ROSTAN,

Commune de Veyrier– Mme Nathalie VAN BERCHEM,

Comité d’Action– M. Jean­Paul VUILLEMIN*,

Commission des constructions

*Membres du Bureau du Conseil

DIRECTION GÉNÉRALE

– M. Christian FREY,

jusqu’au 31 décembre 2013 Directeur général– M. Pierre COUCOURDE,

depuis le 1er décembre 2013 Directeur général– M. David CUCHELET

Directeur financier– M. Gianni GOZZOLI,

Directeur administratif

DIRECTION DES FOYERS Clair Bois-Chambésy– M. Charlie DUPERTUIS,

jusqu’au 30 juin 2013 Directeur– Mme Ruth BROCQUEVILLE,

depuis le 1er juillet 2013 Directrice– Mme Véronique AUGUSTE,

depuis le 1er juillet 2013 Directrice-adjointe

Clair Bois-Lancy– M. Marc GANCE,

Directeur– M. James KOENIG,

Directeur adjoint

Clair Bois-Minoteries – M. Jacques ROUGE,

Directeur– Mme Talia VALLA,

Directrice-adjointe

Clair Bois-Pinchat – M. Alain COLLARD,

Directeur– M. Jérôme MABUT

Directeur adjoint

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ÉDITO

Intégration

Bernardin de Saint­Pierre a dit : « L’esprit de l’homme accroît ses forces en proportion des difficultés que lui oppose la nature ».

Des difficultés multiples, les personnes lourdement

handicapées y sont confrontées, non seulement au

quotidien, mais à chaque instant de leur existence.

Au sein de la fondation Clair Bois, elles trouvent le

soutien, l’écoute et les encouragements nécessaires

pour faire face, avec un courage admirable, à tous les

défis qui paraissent souvent infranchissables. Elles y

trouvent aussi le professionnalisme, les capacités péda­

gogiques et les moyens techniques pour développer

et réaliser tout leur potentiel.

La fondation Clair Bois s’est donnée pour mission

d’accompagner les personnes en situation de handicap

à chaque étape de leur vie et de leur offrir la possibilité

de progresser. Ses bénéficiaires, qu’ils soient adolescents

ou adultes, y trouvent un lieu et un encadrement privi­

légiés, où ils peuvent poursuivre une formation, un

apprentissage ou un travail en emploi adapté, mais

aussi exprimer tout leur talent. Et il y en a tant en

chacun d’eux ! L’accompagnement personnalisé que

propose Clair Bois permet d’identifier et de valoriser,

de la manière la plus subtile possible, le potentiel de

chaque participant. Il n’y a pas d’âge pour apprendre et

pour progresser, nous le savons bien. A ce titre et avec

raison, la fondation Clair Bois a choisi d’accorder une

place importante à la formation de personnes adultes.

Oublier cette conception normative de l’être humain,

qui nous enferme, en privilégiant au contraire la diffé­

rence, la singularité et l’unicité de l’individu. Donner à

chacun les moyens de s’exprimer sans entrave au sein

de l’institution et contribuer ainsi à mieux intégrer les

personnes handicapées dans notre société. Voilà en

substance le travail admirable accompli par la fondation

Clair Bois, qui se mobilise sans compter pour apporter

aux personnes polyhandicapées tout ce qui leur permet

d’exprimer le meilleur d’eux­mêmes.

La mission de la fondation Clair­Bois

s’articule autour du principe d’intégra­

tion, principe cardinal de la politique

genevoise en matière de handicap,

ancré dans la loi sur l’intégration des

personnes handicapées (LIPH), adoptée

le 16 mai 2003, et dont nous avons cé­

lébré en 2013 le jubilé. Principe inscrit

par ailleurs à l’article 209 de la nouvelle

constitution entrée en vigueur le

1er juin 2013. Principe, enfin, dont le

nouveau Conseil d’Etat a fait l’une des

pierres angulaires de sa gouvernance.

Au nom des autorités genevoises et en mon nom per­

sonnel, je remercie chaleureusement tous les membres

du Conseil de fondation, de la direction, ainsi que

du personnel de Clair Bois, pour le travail exemplaire

accompli au quotidien, et pour les efforts entrepris sans

relâche afin d’offrir aux personnes lourdement handi­

capées l’accès à la formation et à l’exercice d’activités

qui contribuent aussi bien à donner un sens à leur vie

qu’une place au sein de notre société. Je me réjouis de

poursuivre avec vous toutes et tous une collaboration

riche et essentielle au service des bénéficiaires de

Clair Bois et de leurs proches.

Mauro PoggiaConseiller en charge du Département de l'Emploi,

des Affaires sociales et de la Santé (DEAS)

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Chaque personne en situation de handicap est unique,

dans ses besoins comme dans ses projets. C’est pourquoi

les collaborateurs de la Fondation Clair Bois œuvrent

avec professionnalisme pour offrir un encadrement et

des soins personnalisés aux personnes en situation de

polyhandicap et notamment aux enfants et aux adoles­

cents qui fréquentent les deux écoles spécialisées et les

structures résidentielles que gère la Fondation. Favoriser

l’apprentissage et la socialisation, tout en donnant des

soins très pointus pour assurer la meilleure qualité de

vie possible, est au cœur de leur mission.

Ce rapport annuel témoigne de leur engagement au

quotidien et permet de comprendre les partenariats qui

sont développés entre les enseignant(e)s, les éducateur­

trices, les thérapeutes, les infirmier­ères, les aides­

soignant(e)s et les familles pour offrir aux enfants

comme aux adultes des prestations de qualité, tout

au long de leur existence.

Mais remplir cette mission alors que les besoins d’en­

cadrement sont tellement importants et que les places

manquent, est un défi permanent. L’agrandissement

du foyer de Clair Bois Lancy, dont les travaux ont enfin

pu démarrer, et qui comptera huit nouvelles places,

est en ce sens une excellente nouvelle. Le Conseil de

fondation, son bureau ainsi que la direction, peuvent

être fiers de ce projet qui a nécessité pour se concrétiser

une volonté et une énergie peu communes.

Le renforcement de cette structure devrait permettre

d’apporter un soutien supplémentaire à des familles

d’enfants polyhandicapés et de répondre aux besoins

des parents en leur fournissant également un accueil

temporaire individualisé, qui leur donne l’occasion

de souffler un moment face à des situations trop

épuisantes.

Actuellement déjà, chaque enfant en situation de poly­

handicap fait l'objet d'une évaluation attentive de ses

besoins, afin qu'il trouve au sein de l'enseignement

spécialisé public ou subventionné la place la mieux

adaptée, dans le respect de la loi sur l'intégration des

enfants et des jeunes à besoins éducatifs particuliers

ou handicapés (LIJBEP).

Je tiens ici à relever que les écoles de

la Fondation Clair Bois n'affrontent

pas seules les difficultés inhérentes

à leur mission et coopèrent étroitement

avec l'Office médico­pédagogique

(OMP) et l'Office de l'Enfance et de

la Jeunesse (OEJ). Cette collaboration

fructueuse avec le département de

l’instruction publique, de la culture

et du sport se révèle indispensable.

Sans un esprit de recherche et sans

un travail pluri­professionnel, la

pédagogie spécialisée ne pourrait

affronter les défis qui sont les siens.

Je me permets de conclure en remerciant chaleureu­

sement tous les intervenants de la Fondation Clair Bois

pour leur travail au quotidien afin de répondre aux

besoins des personnes polyhandicapées et de leurs

familles. Il s’agit là d'un engagement indispensable

dont notre canton ne saurait se passer.

Anne Emery-TorracintaConseillère d’Etat

chargée du département de l’instruction publique de la culture et du sport

ÉDITO

Engagement

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Cette année 2013 a été marquée par des événements

importants : désignation d’un nouveau Directeur Géné­

ral, remplacement du Directeur de l’Ecole et Foyer

de Chambésy, négociation du contrat de prestation

2014­2017, préparation de l’ouverture du chantier de

surélévation et rénovation de l’Ecole et Foyer de Lancy,

sans oublier que la vie continue dans nos foyers. En ef­

fet, les équipes, très motivées, désirent toujours mettre

sur pied de nouveaux projets pour améliorer le bien­

être des personnes qui nous sont confiées.

Fin 2012, nous avions mandaté la société Edgar Brandt

Advisory afin qu’une étude soit faite sur les axes organi­

sationnels de notre Fondation, ce qui nous a permis,

dès janvier, de réfléchir aux conséquences de l’ouver­

ture de notre cinquième foyer fin 2015, de la création

de 8 nouvelles places au foyer de Lancy et de cerner

le profil du futur Directeur Général.

Nomination du Directeur GénéralAu printemps, Christian Frey a annoncé qu’il désirait

prendre une retraite légèrement anticipée à la fin de

l’année. Pendant plus de seize ans, il a défendu les intérêts

des personnes en situation de handicap et de notre

fondation avec enthousiasme et intelligence. Il savait

aussi être à l’écoute des équipes et était toujours là pour

les soutenir. Sous sa direction, la capacité d’accueil de

la Fondation Clair Bois a doublé, preuve qu’il aimait

développer des projets novateurs. C’était un privilège

de travailler à ses côtés et nous ne pouvons que le

remercier pour son engagement de tous les instants

pendant ces nombreuses années.

Avec l’aide de M. Benno Gartenmann de BGMP, les

membres du bureau ont participé à la sélection dès

le mois d’avril du nouveau Directeur Général. Après

plusieurs séances de travail et d’audition de candidats,

le Conseil de Fondation, lors de sa séance du premier

juillet, a nommé Pierre Coucourde, Directeur Général

dès le premier décembre.

Le départ de Christian Frey a été ponctué par de

nombreuses festivités. Le premier novembre, lors

de la soirée du personnel, plus de 400 employés ont

répondu présent pour lui exprimer leur reconnaissance

et accueillir Pierre Coucourde. Puis c’était au tour de

la fondation d’organiser le 5 décembre un cocktail

dinatoire à l’EMS de Vessy en présence d’Isabel Rochat,

de nombreuses personnalités du monde du handicap

genevois, de politiciens et amis, tous venus lui exprimer

sa gratitude et faire connaissance avec son successeur.

Les fêtes de Noël dans les foyers ont encore été l‘occasion

pour Christian Frey et Pierre Coucourde de partager

avec les résidents et les équipes des moments de joie

et d’émotion.

Pierre Coucourde, proche du monde du handicap depuis

de nombreuses années, a très vite pris ses marques

en passant du temps dans les foyers. Le Conseil de

Fondation est heureux de partager avec lui les valeurs

défendues par Clair Bois.

Contrat de prestation 2014-2017L’élaboration et l‘étude de notre plan financier quadri­

ennal nous a permis de mettre en évidence les grands

défis qui nous attendaient comme par exemple les

incidences des mécanismes salariaux, de la prévoyance

professionnelle et de l’ouverture de nouvelles places

prévue fin 2015 au Foyer de Lancy et au nouveau foyer

situé à la Gradelle en étudiant différentes pistes d’éco­

nomies possibles en vue de la négociation du contrat

de prestation.

Tout au long du premier semestre, nous avons eu de

nombreuses séances de travail avec des représentants

de nos deux départements subventionneurs le DSE et le

DIP ; le contrat de prestation a été signé par la Fonda­

tion Clair Bois avant l’été, toutefois, nous avons spécifié

que la compensation des mécanismes salariaux était un

point important qui devait encore être clarifié.

Fusion des caisses de prévoyance CIA CEHEtant affiliés à la CEH depuis 2006, en 2012 déjà, nous

avions mandaté Aon Hewitt, en collaboration avec

les Fondations Foyer Handicap et Aigues Vertes, afin

d’étudier la meilleure solution sur le long terme pour

notre personnel. Suite à l’acceptation par le peuple

de la loi sur la nouvelle caisse de prévoyance de l’Etat

de Genève, les différentes options ont été exposées à

MESSAGE DE LA PRÉSIDENTE

Une année riche en défis à relever

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l’ensemble des employés ; à une majorité écrasante,

le personnel a répondu favorablement à l’adhésion à

cette future caisse de prévoyance publique, adhésion

ratifiée par le Conseil de Fondation.

Nous avons profité tout au long de cette année, suite

à plusieurs départs naturels, de passer en revue les

documents de bonne gestion managériale et d’adapter

les cahiers des charges du Directeur Général et des

directeurs par rapport à leurs responsabilités.

Le Bureau de Planta Portier Architectes a expertisé les

bâtiments des foyers de Pinchat et Chambésy ; dès que

nous aurons reçu l’expertise du foyer des Minoteries,

courant janvier 2014, nous nous fixerons des priorités

et arrêterons un planning d’interventions car certains

de nos immeubles seront confrontés à des rénovations

lourdes ces prochaines années.

Clair Bois-ChambésySuite au désir de Charlie Dupertuis de prendre sa retraite

à la fin du printemps 2013, le poste de Directeur a été

mis au concours et le Conseil de Fondation dans sa

séance du 25 mars a nommé Ruth Brocqueville Directrice

du Foyer et Ecole de Chambésy. Elle travaille depuis

26 ans à la Fondation, d’abord à Lancy et depuis

1997 à Chambésy où elle a successivement occupé les

fonctions d’ergothérapeute, de responsable de l’école

spécialisée et depuis 2008 de Directrice adjointe.

Elle a pris ses nouvelles fonctions le premier juin ;

sa connaissance des enfants et du terrain est un gage

de succès. Charlie Dupertuis s’est investi pendant plus

de 30 ans à Clair Bois. Le personnel et les enfants de

Chambésy ont organisé une magnifique fête à l’occa­

sion de son départ ; émotion, pincement au cœur,

reconnaissance et joie étaient de la partie.

Clair Bois-LancyLa surélévation rénovation de l’Ecole et Foyer de Lancy est

un projet d’envergure débuté en 2010 qui mettra à dispo­

sition des enfants un bâtiment neuf, l’actuel ne répondant

plus aux normes, et qui augmentera notre capacité d’ac­

cueil de façon subséquente en passant de 40 à 48 places.

Comme ce projet n’a pas été retenu dans les investis­

sements de l’Etat ni pour 2013 ni dans le prochain

plan  financier quadriennal, un groupe de travail a

été créé avec des membres du DSE, du DIP et des

représentants de la Fondation afin de trouver une

solution qui diminuerait la part de subvention de l’Etat.

Tout au long du premier trimestre, plusieurs options

ont été étudiées tant au niveau du déroulement des

travaux que du financement.

Juste avant Pâques, la Fondation Hans Wilsdorf nous

a annoncé un financement substantiel pour débloquer

ce projet qui n’avait que trop tardé. C’est avec enthou­

siasme que toute l’équipe de Lancy et Jean­Pierre Stefani,

architecte, se sont mis au travail pour préparer l’ouver­

ture du chantier début janvier 2014. Ce chantier, qui

durera deux ans, est complexe car l’exploitation va

continuer pendant les travaux. Tout sera mis en œuvre

pour préserver la santé des enfants rendue déjà fragile

par leur handicap. Nous avons acheté deux containers

et dès 2014 nous avons loué les locaux de Cerebral à

Onex ce qui permettra aux équipes de bénéficier d’es­

paces tranquilles.

Nous avons eu l’honneur au mois de mai de recevoir

les membres du Conseil de la Fondation Hans Wilsdorf

accompagnés de leur Président, Maître Pierre Mottu,

afin de leur témoigner notre gratitude car sans leur aide

financière si précieuse le projet n’aurait pas vu le jour ;

puis en décembre, Maître Costin van Berchem, le

nouveau Président, est venu sur place afin que le

déroulement des travaux lui soit expliqué.

Comme le droit de superficie venait à échéance en

2023, nous tenons à remercier la Ville de Lancy qui,

à l’unanimité, a voté la prolongation de ce droit

jusqu’en 2063.

Apprivoiser l'eau dans le bassin thérapeutique Les activités créatrices sont primordiales

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Clair Bois-PinchatCe foyer pour adultes, ouvert sur l’extérieur, est comme

un petit village avec son restaurant, son service traiteur,

sa blanchisserie, sa boutique et ses ateliers. Entre les

résidents, les personnes qui fréquentent le Centre de

Jour, ceux qui sont en emploi adapté ou en formation

professionnelle et les employés, plus de 250 personnes

se côtoient tous les jours. Encadrés par des professionnels,

les résidents développent leur sens artistique et créent

des œuvres d’art qu’ils exposent.

Clair Bois-MinoteriesCe foyer de 32 places, ouvert par étape dès l’automne

2007, fait partie intégrante de la vie du quartier. Avec

son Centre de Jour, l’atelier Ex & Co Production Vidéo

qui produit entre autre l’émission « Singularité » sur T.V.

Léman Bleu une fois par mois, son restaurant et service

traiteur ouverts au public, l’Espace Regards Croisés, les

personnes en situation de handicap ont créé de nom­

breux contacts avec la population locale.

Tout au long de l’année, l’Espace Regards Croisés a orga­

nisé des concerts et des expositions, animations où se re­

trouvaient des artistes vivant dans un de nos foyers et des

peintres ou musiciens reconnus de la scène genevoise,

tout ce monde applaudi par des amis et des passants.

Placée sous la responsabilité du Foyer des Minoteries,

nous avons ouvert une petite structure à Confignon fin

août. Cet appartement communautaire « Transition »

avec hébergement accompagné, propose à cinq per­

sonnes bénéficiaires d’une rente AI et occupant un

poste de travail au moins à temps partiel d’acquérir

l’autonomie nécessaire pour vivre seules dans un loge

ment individuel. L’appartement « Transition » fait partie

d’une coopérative d’habitation qui a pour volonté

de développer la participation des locataires à la vie

sociale afin que des liens se tissent entre les habitants.

Nouveau PrieuréLe Bureau Central d’Aide Sociale a inauguré cet automne

le premier bâtiment, magnifique par ses espaces et sa

convivialité, qui fait partie du futur centre intergénéra­

tionnel regroupant un EMS, une crèche, du logement

pour étudiants et le nouveau foyer de Clair Bois. L’ancien

EMS démoli, la construction des autres structures a

commencé ; le foyer de Clair Bois accueillera 24 adultes

et gérera 15 places en ateliers adaptés.

Le deuil vécu par les professionnelsLe 1er octobre, la Fondation Clair Bois, en collaboration

avec la Haute Ecole de Travail Social de Genève, a

organisé une journée d’étude sur « Le deuil vécu par

les professionnels ». Malheureusement dans nos foyers,

le personnel est confronté aux décès de nos élèves

ou résidents, souvent après de longs séjours ou même

après toute une vie passée en institution. Plus de

180 personnes ont participé à cette journée sur un

thème délicat. Des intervenants de grande qualité ont

permis d’aborder cette problématique avec sérénité ;

Clair Bois avec ses collaborateurs, va continuer sa

réflexion car, face à chaque deuil, les accompagnants

doivent être soutenus et écoutés.

Historique de la Fondation Clair BoisEn 2015 nous fêterons nos 40 ans. Pour marquer cet

anniversaire, nous avons mandaté Madame Mariama

Kaba, spécialiste de l’histoire du handicap en Suisse

Visite de Mauro Poggia à Clair Bois-Pinchat

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Romande pour qu’elle élabore une publication qui

retracera les 40 ans d’histoire de la Fondation Clair Bois

et mettra en évidence les défis qui nous attendent.

Dans cette période de morosité économique et de

restrictions budgétaires, nous remercions l’ensemble

du personnel pour sa capacité d’adaptation, sa flexibilité

et son dévouement de tous les instants. Grâce à lui,

nous pouvons continuer à remplir notre mission

auprès de personnes si fragiles.

Tout au long de cette année, nous avons rencontré

régulièrement les représentants du DSE et du DIP afin

de continuer une collaboration constructive tout en

nous permettant d’exprimer nos craintes par rapport

à la prise en charge future des personnes en situation

de handicap qui nous sont confiées au vu de la situation

financière du Canton.

Sans nos donateurs si fidèles depuis tant d’années, la

Fondation Clair Bois n’aurait pas pu doubler sa capacité

d’accueil en 16 ans ; nous remercions tout particulière­

ment la Fondation Hans Wilsdorf, toujours à nos côtés

pour soutenir nos projets.

Grâce à vous tous et au Canton de Genève qui nous

subventionne, de très nombreuses personnes en situation

de handicap ont pu bénéficier de nos infrastructures.

Nathalie CanonicaPrésidente

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Prendre la direction générale d’une organisation

comme Clair Bois, c’est avoir l’opportunité de faire

une analyse des réussites, très nombreuses, de cette

belle organisation. C’est également le moment opportun

pour dessiner une feuille de route des éléments de

notre dispositif qui devront évoluer dans les prochaines

années, pour que Clair Bois reste une institution de

référence dans le paysage social genevois et plus

largement romand et suisse.

Au titre des réussites, il y a incontestablement la qualité

des femmes et des hommes qui travaillent au sein de

nos quatre foyers et de la direction générale. Toutes

mes rencontres avec les équipes, dans tous les lieux,

et mes premiers échanges avec les représentants du

personnel m’ont impressionné. J’ai trouvé dans ces

contacts de l’attachement aux valeurs de Clair Bois

et aux enfants, adolescents et adultes dont nous nous

occupons. J’ai également trouvé une préoccupation

pour le maintien et le développement de la qualité

de nos prestations, pour l’innovation et le changement

des processus de travail. Ce sont là des bases tout à fait

solides pour avancer et progresser. Elles sont soutenues

par un Conseil de Fondation et un Bureau composé de

femmes et d’hommes remarquables, qui ne comptent

pas leurs heures, et mettent leurs grandes compétences

au service de notre cause. Qu’ils en soient remerciés.

Une autre réussite, c’est celle du positionnement de

Clair Bois comme un partenaire actif et crédible du

réseau social genevois. Ce partenariat riche, il existe

avec nos départements subventionneurs, avec les

associations de parents, avec les institutions partenaires

et amies dans le domaine du handicap, notamment

au sein des associations faîtières que sont l’Agoeer ou

Insos Genève. Il est également fort avec nos généreux

donateurs, qui croient année après année en la validité

et en l’importance de notre projet institutionnel.

Une troisième grande réussite, c’est la solidité financière

et de gestion de notre Fondation. Dans un contexte

économique incertain, et notamment dans les trois

dernières années, Clair Bois a su remettre en question

certains fonctionnements et amener un suivi plus régulier

de ces finances et de sa gestion. Cela a donné des résultats

tout à fait remarquables, qui permettent d’envisager

l’avenir avec une certaine sérénité.

Enfin, Clair Bois continue à avoir des projets, à apporter

ses solutions à la communauté genevoise, en rénovant

son Foyer de Lancy, en étant moteur de la construction

d’un Foyer au Nouveau Prieuré, en ouvrant une structure

de transition pour l’accompagnement à une vie indé­

pendante. Cet esprit entrepreneurial est fondamental

et doit perdurer !

Compte tenu de ces observations, la tentation serait

grande de se dire que tout fonctionne, et qu’il s’agit

de continuer « comme avant »… Mais le monde change

fortement, le contexte dans lequel nous œuvrons se

modifie presque sous nos yeux, et il est fondamental,

dans ce moment sans doute historique, de faire évoluer

notre dispositif. Sur plusieurs axes :

Le premier, c’est celui du maintien et du dévelop pement

de la qualité de la prise en charge de nos bénéficiaires.

Cela implique de continuer à leur fournir des lieux de

vie, de développement, de formation agréables, dyna­

miques, chaleureux. Et de ce point de vue, la rénova-tion et la mise aux normes de notre parc immobilier

constitue sans aucun doute une priorité, car la qualité

de notre infrastructure est un élément déterminant de

la valeur de notre prise en charge.

Mais maintenir et développer cette qualité, cela implique

de porter une attention particulière aux collaborateurs,

à leur charge de travail, à leur niveau de formation, à

leurs capacités de gestion du quotidien. C’est là notre

second axe de développement. Passer du temps au sein

des équipes m’a montré à quel point le personnel est

compétent et dévoué. Cela m’a égale ment montré à

quel point il est nécessaire de simplifier, de clarifier nos

règles de gestion, d’uni formiser nos politiques au sein

des foyers, entre foyers, et avec la direction générale,

dans le domaine des ressources humaines. Pour que dans

toutes les situations liées au recrutement, à la formation,

à la gestion des temps de travail et de la planification,

nos collaborateurs aient un sentiment de transparence,

de soutien et de justice dans les décisions qui sont

prises, même (et surtout) dans des contextes difficiles.

LA FONDATION

Observations et perspectives…

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Le contexte, justement, nous contraint à suivre les deux

premiers axes avec un regard objectif sur les économies

qui nous seront sans aucun doute demandées, année

après année, dans un environnement économique ten­

du et de moins en moins prévisible. Alors, comment

économiser sans toucher aux prestations ? La mise en cohérence et les synergies, voilà une piste concrète, un

troisième axe de développement. Il s’agit de rechercher

une meilleure performance organisationnelle, une utili­

sation optimale des ressources. Dans toute une série

de domaines, nos quatre foyers développent leur

activité en tenant peu compte de ce que font les

collègues des autres foyers. Le partage de ressources,

de compétences, d’infrastructures est relativement peu

développé, et dans les prochaines années, il  deviendra

impératif de raisonner comme une fondation qui

partage des ressources communes indépendamment

de leur localisation géographique.

Au­delà de cet impératif, il va s’agir de collaborer plus intensément avec nos collègues des institutions genevoises en acceptant que des ressources, des

infrastructures, des prestations, doivent être mutu alisées

entre institutions dans l’intérêt des personnes en situa­

tion de handicap et de la bonne gestion des deniers

publics. Clair Bois a déjà fait beaucoup dans ce do­

maine, notamment avec des partenaires comme la

Fondation Foyer Handicap ou Aigues­Vertes : en

mutualisant nos achats, l’appel au personnel temporaire,

en partageant des ressources informatiques… Mais ce

champ revêt un potentiel important, car notre réseau

genevois recèle des compétences parfaitement

complémentaires, qu’il s’agit de mobiliser mieux.

Enfin, il s’agit d’amener de la flexibilité, de l’innovation et de la créativité dans notre dispositif. Mes premiers

mois passés au sein de Clair Bois m’ont montré qu’une

envie de créer, d’entreprendre, d’innover sont fortement

présents au sein de ma magnifique équipe de direction

et au sein de toutes les structures de notre Fondation.

Cette belle énergie, il faut bien sûr lui donner du sens,

celui du bénéfice maximal pour les personnes en situation

de handicap, ou pour la cause du handicap en général.

Mais il est important de ne pas la brider. Pour que des

initiatives comme l’émission Singularités réalisée aux

Minoteries (sans doute unique en Europe), la Boîte à

Cadeaux (notre boutique de Pinchat offrant des prod­

uctions de très haute qualité), l’atelier des merveilles

de Lancy (offrant des espaces de création uniques

à nos enfants et adolescents), et notre utilisation de

téléthèses à Chambésy (avec là aussi des approches

innovantes) puissent continuer à voir le jour.

Pierre CoucourdeDirecteur général

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Dans le foyer et école Clair Bois­Chambésy,

les apprentis sages se déclinent en deux axes :

Les apprentissages cognitifsDans le cadre de la classe, nous abordons les apprentis­

sages cognitifs de manière spécifique pour chacun.

Suite à une période d’observation des possibilités

des enfants, au sens large, nous établissons un projet

pédagogique qui soit atteignable et valorisant.

Nous évaluons et adaptons régulièrement le projet

en fonction de l’évolution de l’enfant. L’axe principal

des apprentissages cognitifs en classe se trouve dans

le  domaine de la communication.

1) Identification d’une communication spontanée.

2) Utilisation de la communication spontanée

pour la  généraliser.

3) Orientation de l’enfant vers une démarche

d’apprentissage de communication organisée

en système symbolique.

Nous utilisons divers outils en parallèles pour dévelop­

per les apprentissages de la communication : gestuelle

non­verbale, pré­langage, langage verbal, langage des

signes adapté, objets significatifs, photos, pictogrammes,

ordinateur, téléthèses.

Vous trouverez ci­dessous un illustration d’un appren­

tissage cognitif par étapes à l’ordinateur à contrôle vi­

suel. L’objectif de ce travail consiste à développer l’au­

tonomie de l’enfant pour naviguer dans un système

simplifié et adapté à chacun.

1re étape : avec 2 grandes cases, repérer l’image et

la déclencher en gardant les yeux dessus 2 secondes.

2e étape : avec 2 grandes cases, reconnaître la bonne

image.

3e étape : avec 2 cases, 1 image et 1 flèche. Apprendre

l’utilité de la flèche pour aller à la page suivante.

4e et 5e étape : Avec 4 cases, repérer l’image, puis

repérer la bonne image. Augmenter le nombre d’image

sur l’écran.

6e étape : Avec 4 cases.Choix entre 2 images

7e étape : Avec 4 cases. Choix d’images et flèche.

Les apprentissages dans la vie quotidienne : L’atelier cuisine Bien sûr, il y a des œufs cassés, pas toujours dans le

saladier, des éclaboussures sur la table, des traces dans

les cheveux, des légumes ou des fruits qui échapperont

au petit couteau et qui tomberont sur le sol. Tel est

l’atelier cuisine ! Mais quelle sensation agréable de

pouvoir caresser la douceur de la farine, de pouvoir

s’en mettre sans danger sur le bout du nez ! Quel délice

de tremper son doigt dans du chocolat fondu ou dans

du sucre fin, juste pour le plaisir de déguster.

Les enfants qui participent à cet atelier ont la possibilité,

à leur manière et à leur rythme, de mettre les mains à

la pâte. Mais avant de commencer, il ne faudra surtout

pas oublier de porter, à chaque séance, le grand tablier

des petits chefs, de se laver les mains et aussi prévoir

du temps pour faire et pour tout nettoyer.

L’activité cuisine offre cette expérience ludique et

éducative, tout en abordant des notions, de découverte,

d’éveil, d’apprentissage et de socialisation de la vie

quotidienne.

La phase découverte et d’éveilElle consiste à s’appuyer sur un rituel d’accueil comme :

– Faire un petit tour de table pour entrer en contact

avec les enfants.

– Expliquer par des mots très simples le déroulement

de l’activité et à nommer les personnes présentes.

FOYER ET ÉCOLE CLAIR BOIS-CHAMBÉSY

Apprendre par la découverte

A quoi sert la flèche…

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Cette démarche a pour objectifs de mettre les enfants

en situation active ou de préserver et de susciter leur

capacité de prévoir et de participer.

La phase d’apprentissageElle se caractérise par la réalisation d’un met salé ou

sucré. Pendant la préparation, les enfants vont vivre

des apprentissages à l’aide :

– Des stimulations auditives : ils sont incités à écouter

pour réaliser des consignes très simples et très claires,

telles que « regarde, touche, prend etc ». Un effort de

concentration leur est demandé.

– Des stimulations tactiles : ils sont encouragés à mani­

puler des formes comme des fruits ou des légumes,

à toucher des ingrédients tels que la farine, le sucre

etc. Aidé en guidance par l’adulte, ils épluchent,

coupent, prennent des aliments dans leur mains etc.

Toute cette approche permet aux enfants de bouger

leurs mains, d’affiner leurs gestes, de leur offrir des

stimuli sensoriels qui procurent des impressions

corporelles différenciées.

– Des stimulations olfactives : leur donner l’envie de

sentir les différentes odeurs liées à la préparation,

les apprécier ou pouvoir les repousser. Sentir la

chaleur qui commence à régner dans la pièce ainsi

que les odeurs qui se dégagent.

– Des stimulations gustatives : leur donner toutes les

opportunités de découvrir les différents goûts, de

stimuler la bouche en suçant ou en croquant un

morceau de fruit, et à un stage ultérieur, donner des

possibilités de coordinations de la main et de la bouche.

– Des stimulations visuelles : ils sont stimulés par

les  accompagnants pour qu’ils puissent poser leur

regard sur les éléments proposés, de sorte que les

actions soient plus facilement réalisables avec

une meilleure compréhension.

La phase de socialisationLa phase d’apprentissage éveille et éduque donc tous

les sens et en même temps elle contribue à vivre un

temps de socialisation :

– Passer un moment ensemble, profiter de cet instant

pour encourager les enfants à entrer en contact avec

les autres, à prendre conscience de soi, de l’autre.

« A toi, aux autres ! » Autant de stimulations qui vont

leur permettre d’apprendre à attendre leur tour,

à échanger avec les autres.

– Vivre un moment de convialité en dégustant, soit au

repas de midi le met salé ou au goûter le met sucré,

avec les enfants des autres groupes, tout en associant

le déroulement de l’activité.

Plaisir de faire, plaisir de découvrir, plaisir d’être ensemble,

plaisir d’exister différemment ne serait ce que par le

regard, un sourire, l’esquisse d’un petit geste, l’activité

cuisine stimule l’utilisation du corps de manière variée,

stimule en l’occurrence l’action, suscite une palette

d’expressions qui diminuera des attitudes de retrait,

d’isolement, des stéréotypies et encouragera une

autonomie, un intérêt, un épanouissement.

Parler de l’activité cuisine, c’est mettre en valeur

l’importance des notions d’apprentissage nécessaires

à une plus grande autonomie, l’importance d’une

possibilité de vie en groupe, d’une socialisation.

C’est permettre aux enfants de grandir. Ce travail

d’apprentissage est repris dans les divers ateliers

proposés dans le projet personnalisé de l’enfant.

Les apprentissages et par conséquent l’élargissement

des compétences sont également poursuivis tout au long

de la vie quotidienne des enfants. La vie quotidienne,

c’est la vie de tous les jours avec ses temps forts et

répétitifs, répondant aux besoins de base (le sommeil,

le lever, la toilette, le repas) dans une totale intrication

avec les besoins affectifs et relationnels, avec aussi

tous les temps intermédiaires comme la garderie,

qui laissent place aux activités et échanges spontanés.

A chaque instant de la journée et avec une approche

compatissante, l’enfant est encouragé à avoir une

participation active comme lui demander d’aider

l’éducateur lors de son lever, de donner sa main ou

de tendre son bras pour s’habiller ou de choisir un

aliment, un vêtement. Il apprend les gestes, les répète

quotidiennement. C ‘est lui donner une possibilité

d’agir sur l’environnement, de pouvoir, de transformer

un mouvement en un geste, de se sentir investi, d’être

un acteur. Verbaliser, valoriser, encourager, favoriser

une perception positive de lui­même par le biais de

sa participation active. Cette action éducative permet

de reconnaitre l’enfant en tant qu’être humain à part

entière et lui restituer sa place de sujet.

Myriam Vercoutere Coordinatrice

Cuisiner, un apprentissage stimulant

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Magie de la réalité virtuelle ; les fastidieux exercices sont transformés en jeu : le projet ICT4Rehab.L’apprentissage permet d’acquérir des savoir­faire dont

certains favorisent le contrôle du corps ou la capacité à

structurer ses actions. Pour que l’on puisse parler d’ap­

prentissage, il faut que le sujet soit acteur. Or, avec nos

élèves en situation de polyhandicap, quelle que soit la

méthode utilisée, la motivation nécessaire à l’implication

du sujet est difficile à mobi liser. La recherche d’activités

motivantes est le défi quotidien des intervenants qui

accompagnent nos élèves dans leurs apprentissages.

C’est ce défi qui nous anime et qui anime nos partenaires

dans le projet que nous allons vous présenter.

Sylvain RomagnyDirecteur adjoint

Nous avons tenté d’intégrer des jeux vidéos dans la

prise en charge des enfants, en utilisant la plate­forme

de Nintendo® et la Kinect® de Microsoft® et cela

s’est souvent révélé un échec. Les jeux commerciaux

développés ne sont pas adaptés aux capacités motrices,

cognitives et visuelles des enfants polyhandicapés.

Leurs temps de réaction et leurs vitesses de mouvement

sont trop lents. Leurs amplitudes de mouvement limitées

ne leur permettent pas de jouer. Les jeux commerciaux

n’offrent aucune possibilité de paramétrage et de

calibrage plaçant l’enfant polyhandicapé en situation

d’échec.

Suite à ce constat, le service de physiothérapie de

Clair Bois Lancy a entrepris des démarches auprès

d’une équipe de chercheurs et cliniciens de l’Université

Libre de Bruxelles qui travaille sur le projet ICT4Rehab

depuis 2011 (Van Sint Jan Serge et al). Il s’agit d’un

projet d’élaboration d’une plate­forme technologique

comprenant des « serious games » adaptés et synchro­

nisés avec une base de données.

Les « serious games » sont des jeux vidéo spécialement

développés avec des buts thérapeutiques précis : travailler

l’équilibre, la coordination, le contrôle gestuel, le contrôle

postural et les ajustements posturaux. Ils sont adaptés

aux capacités de personnes en situation de handicap.

L’objectif est de joindre l’utile à l’agréable, rendre la

prise en charge plus ludique et donc plus motivante

grâce à la nouveauté et la diversité des défis proposés.

Le travail tonico­postural (axe corporel) comme

point d’appui représentatif rend possible les activités

instrumentales. L’interaction avec le milieu virtuel

crée un ensemble de signaux qui alimentent l’activité

psychique.

La base de données, quant à elle, permet de recevoir,

à côté du dossier clinique informatisé, les paramètres

enregistrés pendant la durée de jeux et cela séance

après séance. Ces paramètres concernent l’évolution

du  patient pendant la réalisation régulière des jeux,

et une analyse du mouvement. Ces outils permettent

dès lors un suivi innovant et performant des patients.

… et de progresserLes technologies modernes, un moyen ludique d'apprendre…

ÉCOLE ET FOYER CLAIR BOIS-LANCY

Progresser avec les technologies

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Les six mini­jeux développés et testés cliniquement

dans ce projet sont des outils de motivation utilisés

pour permettre aux personnes présentant un handicap

de se concentrer sur la tâche motrice à effectuer.

Grâce à un partenariat avec l’université, nous les testons

actuellement dans notre institution. En se concentrant

sur le jeu, nos résidents en oublient leur handicap

et  effectuent des mouvements plus amples que lors

d’exercices conventionnels. Le but sous­jacent est de

détourner leur attention de sensations vécues comme

négatives (par exemple, l’aspect répétitif de la réhabili­

tation, la crainte de tomber pendant les exercices, être

tenu physiquement par le thérapeute, etc.). Une fois

l’attention de nos élèves captée, nous pouvons espérer

accéder à une meilleure coopération et ainsi réaliser

des tâches thérapeutiques cachées dans les scénarios

des jeux. La répétition des mouvements (élément thé­

rapeutique déterminant) est beaucoup plus importante

dans les jeux vidéos que lors des exercices classiques.

L’enfant se focalise plus sur la tâche à accomplir durant

le jeu que sur les mouvements qu’il doit effectuer.

Les programmes permettent d’adapter la difficulté du

jeu, en temps réel, aux capacités effectives de l’élève

afin qu’il puisse terminer la partie. Ils sont conçus pour

être contrôlés avec des capacités motrices limitées.

Ainsi un mouvement de petite amplitude articulaire

aura un effet à l’écran permettant de jouer la partie.

Ces jeux peuvent être contrôlés aussi bien par les

mouvements du tronc, de la tête, des membres

supérieurs ou inférieurs. Ils prennent en compte

la  position de départ de nos enfants en situation

de  handicap (ses déformations orthopédiques :

scoliose, limitations articulaires.)

La traditionnelle manette contrôlant le jeu vidéo est ici

remplacée par l’activité gestuelle et le contrôle moteur

de nos élèves. Tous les jeux sont développés autour

d’une plateforme permettant une grande liberté dans

l’interface utilisée pour les contrôler. Un même jeu peut

être contrôlé avec la Balance Board de Wii® ou la

caméra Kinect®. Ainsi, l’utilisation peut se faire aussi

bien debout que dans la position assise. Cela permet

aussi aux élèves qui ne marchent pas de pouvoir jouer

et travailler le contrôle moteur.

Pour conclure, l’utilisation de ces supports ne remplace

pas la prise en charge thérapeutique habituelle, mais

elle vient habilement la compléter et l’enrichir en

offrant de la diversité, du plaisir et de la motivation

rendant la répétition motrice ludique. La plate­forme

ITC4Rehab est actuellement à l’essai et un accord de

collaboration est envisagé avec les développeurs dans

le cadre des besoins propres à la Fondation Clair Bois.

Pour aller encore plus loin dans l’approche consistant

à allier la motivation à l’acte thérapeutique, un projet

de développement d’un environnement virtuel couplé

à un tapis de marche, en partenariat entre la Fondation

Clair Bois et l’université de Bruxelles, est à l’étude.

Le service de physiothérapie

Xxxx

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Le foyer de Clair Bois­Pinchat, dans le cadre de la

convention de prestations signée avec l’Office Cantonal

des Assurances Sociales, est un lieu de formation

professionnelle pour des personnes en provenance

de différents horizons et au bénéfice d’une rente de

l’Assurance­Invalidité. A ce titre, il propose différents

niveaux de formation selon les domaines d’intérêts et

les possibilités des apprenants. Ils peuvent être inscrits

au cursus soit d’apprentissage en formation interne

(INSOS), soit à l’Attestation Fédérale Professionnelle

(AFP) ou encore au Certificat Fédéral de Capacité (CFC).

Un contrat d’apprentissage est rempli et signé par les

partenaires de la formation (l’Office de la Formation

Professionnelle et Continue­OFPC, la Fondation Clair

Bois et l’apprenti). Au terme de leur formation, ils rece­

vront leur diplôme par l'OFPC.

Les apprentissages dispensés par le foyer Clair Bois­ Pinchat

s’effectuent au sein du secteur des services généraux.

Ce secteur fournit des produits et des services à une

clientèle interne et externe créant ainsi des conditions

optimales pour une intégration économique et sociale

des bénéficiaires qui nous sont confiés. Les jeunes

diplômés sont ensuite accompagnés dans la mesure

de leurs possibilités vers des emplois dans l’économie

libre. D’autres peuvent intégrer un emploi adapté

au sein de nos foyers. Ils bénéficient de salaires tenant

compte de leur niveau de formation et de leur capacité

de production.

A ce jour, le foyer Clair Bois­Pinchat accueille 9 apprentis

et offre les domaines de formation suivants :

– Cuisine

– Pâtisserie

– Intendance

– Restauration

– Entretien­conciergerie

– Lingerie­blanchisserie­couture

– Réception­secrétariat­administration

Les professionnels des services organisent la formation

au sein d’environnements professionnels adaptés aux

compétences de chaque personne. Des cours de sou­

tien scolaire ou d’habiletés techniques sont également

mis en œuvre pour augmenter les chances de réussites

de nos apprentis.

Notre mission est d’accompagner ces futurs diplômés

au plus loin de leurs possibilités et de leurs capacités

de travail.

Acteur et partenaire de leur parcours de vie, nous

mettons un point d’honneur à leur réussite.

Marc Albanese Coordinateur des mesures socio-professionnelles

FOYER CLAIR BOIS-PINCHAT

Apprendre un métier

Au service lingerieAu restaurant Clair de Lune

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Si l’objectif premier de la musicothérapie n’est pas

l’apprentissage mais le plaisir de créer ou d’écouter

de la musique, il n’en découle pas moins que la

communication non verbale qu’elle instaure permet

une ouverture au monde environnant, facilitant ainsi

de nouvelles expériences.

La musique apaise et détend, mais elle stimule aussi

le fonctionnement cérébral. Grâce à ses propriétés

communicatives et créatives, elle devient un moyen

privilégié d’expression ouvrant ainsi des portes à de

nouveaux apprentissages.

Le monde des sons permet une prise de conscience

de la relation de cause à effet ( je touche la corde

de la guitare ou le carillon et un son se produit)

encourageant ainsi la personne à faire un geste

qui  devient de plus en plus souple, précis, efficace.

Elle peut ainsi se faire entendre, acquérir plus de

motricité ce qui pourra augmenter ses capacités

à  s’exprimer ou à utiliser un objet.

Dans les séances de groupe, les participants sont

encouragés à écouter l’autre et à échanger renforçant

ainsi le lien social entre tous.

A Clair Bois­Pinchat ce sont 40 résidents qui profitent

chaque semaine de séances de musicothérapie, seuls

ou en groupe, dans la salle de musique où de nombreux

instruments permettent une découverte du monde

sonore: Un espace de liberté et de créativité dans leur

vie souvent chargée de soins et de contraintes.

Jacqueline Léonmusicothérapeute

Musicothérapie et apprentissage

La musique, une source de plaisir et de joie

Maxime en séance de musicothérapie

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Une institution formatrice, c’est une volonté commune

de tous les professionnels qui y travaillent et cela se

traduit au quotidien dans tous les secteurs de l’institution.

C’est l’un des défis que nous nous sommes fixés aux Mi­

noteries.

Pour les résidents et usagers tant sur leur lieu de vie

que dans les espaces d’activité et de thérapie, nous

multiplions les occasions tout au long de la journée

de développer leurs compétences et leurs expériences

selon leur projet personnalisé, aussi bien dans les

gestes du quotidien que dans des apprentissages

spécifiques. Nous faisons le choix de miser sur les

capacités et potentiels des personnes en situation

de handicap plutôt que sur leurs difficultés.

Pour nos collaborateurs en emplois adaptés et les

personnes en formation initiale, les différents secteurs

des services généraux leur permettent d’expérimenter

et d’enrichir leurs connaissances.

Au sein des équipes éducatives pluridisciplinaires des

jeunes viennent se former aux métiers des soins et

de l’éducation. Enfin d’autres jeunes gens viennent

préparer leur CFC dans nos services généraux : cuisine,

restauration, lingerie, entretien, ménage.

Le projet institutionnel tend vers une volonté de créer

les interfaces avec la société environnante. Ex&Co,

service de formation et de production vidéo, par

exemple, produit une émission – Singularités – depuis

8 ans sur TV Léman bleu. Cette émission est faite par

des personnes en situation de handicap sur des théma­

tiques liées au handicap.

Par ailleurs, la création, il y a deux ans de l’Espace

Regards Croisés a permis la mise en place d’un bar

à café, d’une épicerie fine et d’une galerie d’art.

Jacques RougéDirecteur

Un seul lieu géographique mais plusieurs possibilités

d’apprendre, telle est la diversité du foyer de Clair Bois­

Minoteries. La formation et les apprentissages se

retrouvent dans des domaines variés, tels que :

FOYER CLAIR BOIS-MINOTERIES

Une ruche d’apprentissage au centre-ville

L'Espace Regards Croisés est situé au coeur de la ville

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Les ateliers à L’Espace Regards CroisésSeize des résidents/usagers de Clair Bois Minoteries

viennent en atelier au sein de l’Espace Regards Croisés.

Pour chacun d’entre eux, des objectifs adaptés en accord

avec leurs projets personnalisés, leurs possibilités et

intérêts sont mis en place . De l’étiquetage à la mise

en place des lieux en passant par la fabrication de

la  décoration saisonnière, les missions à accomplir

valorisent leurs compétences et développent de

nouvelles expériences.

Regards Croisés a pour vocation l’inclusion des personnes

en situation de handicap, avec pour impulsion le partage.

Les vernissages comme les projets avec les écoles,

la Roseraie ou les apéros concerts, leur permettent

de participer de manière active et valorisante à la vie

citadine.

Clair d’ArveGrâce à notre restaurant public Clair d’Arve et à notre

service traiteur, la possibilité à des jeunes en situation

de handicap ou non, d’apprendre un métier lié au

domaine de la restauration dans un cadre adapté et

avec un objectif d’intégration bien identifié est possible.

Nous avons plusieurs formations en cours :

– AFP spécialiste en restauration

– AFP employé en cuisine

– CFC cuisinier

– Formation interne INSOS aide de cuisine

– Formation INSOS aide pâtissier

– Formation interne INSOS employé de restaurant

Un personnel expérimenté et qualifié sur le plan tech­

nique professionnel et sur celui de la prise en charge

de personnes en situation de handicap, encadre les

jeunes dans leurs formations. Ces échanges sont riches

et ils provoquent une dynamique positive dans l’équipe.

Au service de nos jeunes, l’idée même de formation

professionnelle est génératrice de buts, de rêves et

d’ambitions personnelles, qui leur donnent un souffle

et leur permettent à terme d’obtenir la reconnaissance

professionnelle de leur travail ainsi que le sentiment

d’être inclus dans la société.

Dans le foyerSur un lieu de vie, chaque acte de la vie quotidienne

peut être source d’apprentissage en fonction des

besoins de la personne et de son projet personnalisé.

Pour certains, les repas seront l’occasion d’apprendre

à manger seul, de débarrasser puis nettoyer sa place

ou faire des choix (de boissons pour le petit déjeuner

par exemple). Pour d’autres, ce sera le trajet de manière

autonome jusqu’à son lieu de travail, même pour quelques

centaines de mètres. Chacun de ces apprentissages

nécessite un temps d’observation préalable afin

de fixer des objectifs, de découper des séquences

d’apprentissage et de les marquer par un début et une

fin clairs. Des repères et une régularité temporels sont

également nécessaires ainsi que des repères ou aides

visuels, sensoriels ou verbaux selon les situations pour

que la personne puisse anticiper et qu’elle ait les

moyens de comprendre ce qu’on lui demande de faire.

Un apprentissage peut être réalisé aussi bien sur le

lieu de vie que sur le lieu de « travail » ou d’activité

(faire une demande par exemple). Une bonne

collaboration entre les différents intervenants est alors

nécessaire pour que, de part et d’autre, l’apprentissage

soit effectué aussi régulièrement et avec les mêmes

moyens. Aussi fastidieux que cela puisse paraître

au  début, apprendre une nouvelle action, faire une

demande ou un trajet seul sont source de valorisation

et d’une meilleure estime de soi.

APF spécialiste en restaurationAFP employé en cuisine

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Samedi 9 novembre 2013, salle comble à l’Auditorium

Arditi pour l’avant­première du film de Guillaume

Gallienne dont l’histoire, si personnelle, a touché le

cœur des spectateurs. A croire que le fait d’être choisi

par le comité d’action de Clair Bois est devenu un gage

de succès pour les long­métrages mis à l’honneur

puisque la Cérémonie des Césars 2014 a confirmé

ce choix en lui attribuant pas moins de 5 distinctions !

Lorsqu’elle lance son appel « Guillaume et les garçons, à table ! » la mère de Guillaume Gallienne ne réalise

pas qu’elle stigmatise­là une différence qu’elle perçoit

chez son dernier fils. Une différence dans laquelle elle

l’a enfermé et dont elle l’a persuadé, une différence qu’il

va chercher à assumer avant d’enfin pouvoir s’en dégager

après moult expériences de vie, souvent coquasses,

parfois difficiles, mais toujours touchantes. Le public

venu soutenir Clair Bois a été très sensible à cette quête

d’identité traitée de façon intime et pourtant assez légère.

La soirée avait débuté par un court­métrage « Si on allait faire des rencontres » réalisé par les ateliers vidéo de

Clair Bois Pinchat où l’on était directement confronté

à d’autres différences plus lourdes. Impossible de nier

leur handicap pour les résidents de Clair Bois, par

contre, grâce à de nombreux intervenants qui se mobi­

lisent pour distraire leur quotidien, celui­ci peut être

plus léger. Les images du film nous ont entrainés avec

les clowns d’Hopiclown à la rencontre des employés

de Procter & Gamble qui emmènent nos résidents en

promenade, de Just For Smile qui les embarquent sur

leurs side­car, des moniteurs qui leur font découvrir

les joies du ski et bien d’autres encore ! Autant de

rencontres qui sont des occasions de casser le quotidien

de la vie en foyer, de découvrir l’autre et sa différence

comme lors de cet atelier avec les requérants d’asile

du centre de la Roseraie.

A l’exemple d’Alexandre Jollien dans son « Petit traité de l’Abandon » nous avons eu envie d’ériger tous ces

résidents de Clair Bois, au sourire souvent si illuminé,

au rang de héros de la petite joie quotidienne !

Pour soutenir Clair Bois avec votre générosité coutumière,

le comité d’action vous donne rendez­vous l’automne

prochain pour un nouveau succès cinématographique

en avant­première.

Nathalie van BerchemPrésidente du Comité d’Action

COMITÉ D’ACTION

L’apprentissage de la différence

La différence, le thème du film projetéLe Comité d'Action le soir de l'avant-première

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Le chantier de Lancy a bel et bien commencé...

RAPPORT DE LA COMMISSION DES CONSTRUCTIONS

Du point de vue de notre parc immobilier, l’année 2013

a essentiellement été marquée par le déblocage de

notre dossier de rénovation du foyer et Ecole de

Clair Bois­Lancy.

En effet, 2012 avait été une année de discussions intenses

avec l’Etat afin de trouver les moyens nécessaires à

entre prendre cette rénovation indispensable, profonde,

mais coûteuse. Et bien que le besoin soit bien compris

par nos partenaires étatiques, les possibilités de déblocage

de ce dossier ne semblaient pas évidentes à court terme.

C’est au moment où l’espoir d’entamer les travaux à

court terme s’amenuisait franchement que nous avons

pu bénéficier du soutien extraordinaire de la fondation

Hans Wilsdorf, qui s’est engagée à financer la très grande

partie des travaux nécessaires pour la rénovation de ce

foyer. Qu’elle soit ici chaleureusement remerciée pour

son soutien de tous les instants dans ce dossier complexe.

Les travaux préparatoires ont donc pu être entamés,

pour que les premiers coups de pioche puissent être

donnés tout début 2014, avec l’accompagnement

rigoureux du bureau d’architectes Frei et Stefani.

En  effet, ce chantier sera sans doute un des plus

complexes que Clair Bois aura connu, puisque nos

enfants et notre personnel continueront à vivre dans

le bâtiment durant les travaux, avec bien évidemment

des dispositifs mis en place pour assurer leur confort et

leur sécurité. Merci à eux pour leur patience, cela vaut

la peine pour avoir un bâtiment tout neuf !

Par ailleurs, l’année 2013 a été consacrée à un audit du

bureau De Planta et Portier, qui porte sur les travaux

à entreprendre dans nos différents bâtiments pour

les entretenir au mieux. Même si ces travaux sont

encore en cours, nous savons d’ores et déjà que des

interventions devront avoir lieu dans tous les sites,

et qu’il s’agira dans certains lieux de travaux assez

significatifs, pour répondre à l’évolution de l’utilisation

des lieux et s’adapter à des normes nouvelles.

Jean-Paul VuilleminGianni Gozzoli

Commission des constructions

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RAPPORT DE LA COMMISSION DES FINANCES

Pour la troisième année consécutive, notre Fondation

termine l’exercice comptable avec un résultat positif.

L’excédent de recettes de 2013 se monte à CHF 161 482.–

après déduction de la part revenant aux départements

subventionneurs.

Ce résultat est dû à une bonne maîtrise de nos charges

d’exploitation, dont l’augmentation totale a pu être

contenue malgré l’augmentation du nombre de postes

dans le cours d’année, une très forte augmentation des

charges sociales (près de 9,6%), et une augmentation

du nombre de journées d’exploitation.

A l’issue de la période couverte par le contrat de prestation

2011­2013, la bonne gestion réalisée par les Directions

de foyer et la Direction générale nous permettent,

après restitution de la part due à l’Etat, d’attribuer

une somme de CHF 1 030 263.– au fond de réserve

pour grands travaux, afin de faire face dans les années

à venir à des dépenses incontournables de rénovation

de certains de nos foyers.

Si ces résultats sont particulièrement réjouissants,

ils ne présagent pas de l’avenir : l’augmentation des

charges sociales s’inscrit dans la durée et la compen­

sation par l’Etat des mécanismes salariaux, décidés

par lui, génère pour la Fondation elle­même des coûts

imprévisibles tant dans leur principe que dans leur

quotité. Ces questions feront l’objet d’une attention

soutenue de la Commission des Finances dans les

mois à venir.

Les outils managériaux nouveaux développés par la

Direction financière et le suivi rigoureux des budgets

entre les Directions nous permettent de piloter notre

activité financière de façon toujours plus fine et régu­

lière et d’utiliser ainsi de façon optimale nos ressources

pour préserver et augmenter la qualité des prestations

à nos bénéficiaires, qui sont au cœur de notre mission.

Nos remerciements vont aux Directions et à notre

personnel, dont l’engagement constant au service

de nos bénéficiaires doit être salué ; ils vont aussi

aux collectivités publiques pour leur soutien et bien

évidemment à nos fidèles donateurs privés, sans

lesquels des projets essentiels ne pourraient voir le jour.

André Magnenat, Horace Gautier, Jean-Marc MottetCommission des finances

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RAPPORT DE L’ORGANE DE REVISIONSUR LE CONTRÔLE ORDINAIRE DE L’EXERCICE 2013AU CONSEIL DE FONDATION DE LA FONDATION CLAIR BOIS, LANCY

Rapport de l’organe de révision sur les comptes annuelsEn notre qualité d'organe de révision, nous avons effectué

l’audit des comptes annuels ci­joints de la FONDATION

CLAIR BOIS, Lancy, comprenant le bilan, le compte

d’exploitation, le tableau de financement, le tableau

de variation du capital et l’annexe pour l’exercice arrêté

au 31 décembre 2013. Selon la Swiss GAAP RPC 21, les

indications du rapport de performance ne sont pas sou­

mises à l’obligation de contrôle de l’organe de révision.

Responsabilité du Bureau du Conseil de FondationLa responsabilité de l'établissement des comptes

annuels, conformément aux normes Swiss GAAP RPC,

aux dispositions légales et aux statuts, incombe au

Bureau du Conseil de Fondation. Cette responsabilité

comprend la conception, la mise en place et le maintien

d’un système de contrôle interne relatif à l’établissement

et la présentation des comptes annuels afin que ceux­ci

ne contiennent pas d’anomalies significatives, que celles­ci

résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre, le Bureau

du Conseil de Fondation est responsable du choix et

de l’application de méthodes comptables appropriées,

ainsi que des estimations comptables adéquates.

Responsabilité de l’organe de révisionNous avons effectué notre audit conformément à la loi

suisse et aux Normes d’audit suisses (NAS). Ces normes

requièrent de planifier et réaliser l’audit pour obtenir

une assurance raisonnable que les comptes annuels

ne contiennent pas d’anomalies significatives.

Un audit inclut la mise en œuvre de procédures d’audit

en vue de recueillir des éléments probants concernant

les valeurs et les informations fournies dans les comptes

annuels. Le choix des procédures d’audit relève du juge­

ment de l’auditeur, de même que l’évaluation des risques

que les comptes annuels puissent contenir des anoma­

lies significatives, que celles­ci résultent de fraudes ou

d’erreurs. Lors de l’évaluation de ces risques, l’auditeur

prend en compte le système de contrôle interne relatif

à l’établissement et la présentation fidèle des comptes

annuels pour définir les procédures d’audit adaptées

aux circonstances, et non pas dans le but d’exprimer une

opinion sur l’efficacité de celui­ci. Un audit comprend,

en outre, une évaluation de l’adéquation des méthodes

comptables appliquées, du caractère plausible des esti­

mations comptables effectuées ainsi qu’une appréciation

de la présentation des comptes annuels dans leur

ensemble. Nous estimons que les éléments probants

recueillis constituent une base suffisante et adéquate

pour fonder notre opinion d’audit.

Opinion d’auditSelon notre appréciation, les comptes annuels donnent

une image fidèle de la situation financière pour l’exercice

arrêté au 31 décembre 2013, ainsi que de sa performance

financière et de ses flux de trésorerie, conformément

aux Swiss GAAP RPC (en particulier la norme RPC 21).

En outre, ils sont conformes à la loi suisse, aux statuts,

aux articles de lois traitant de l’établissement et de la

présentation des comptes annuels contenus dans les

dispositions légales de la République et Canton de

Genève (LGAF, LSGAF, LIAF, LIPH, RIPH) et aux directives

étatiques.

Rapport sur d’autres dispositions légalesNous attestons que nous remplissons les exigences

légales d’agrément conformément à la loi sur la surveil­

lance de la révision (LSR) et d’indépendance (art. 728 CO)

et qu’il n’existe aucun fait incompatible avec notre

indépendance. Conformément à l’article 728a alinéa

1 chiffre 3 du Code des Obligations et à la Norme

d’audit suisse 890, nous attestons qu’il existe un système

de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes

annuels, défini selon les prescriptions du Bureau du

Conseil de Fondation.

Sans apporter de réserve à notre appréciation, nous

attirons votre attention sur le point 11.6 figurant dans

l’annexe aux comptes annuels, où il est fait état des

engagements de prévoyance professionnelle. En effet,

l’entrée en vigueur au 1er janvier 2014 de la loi instituant

la Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève (LCPEG)

pourrait engendrer des mesures d’assainissement

conséquentes pour la Fondation Clair Bois. A ce sujet,

des discussions sont toujours en cours avec l’Etat de

Genève et des propositions de solutions concrètes ont

été faites, notamment l’évolution de la subvention de

fonction nement pour couvrir le coût supplémentaire

engendré et la mention d’une garantie de l’Etat de Genève

dans la LCPEG (loi instituant la Caisse de prévoyance de

l’Etat de Genève) lorsque l’obligation de financement en

cas de  liquidation partielle conduirait l’institution externe

(en l’occurrence la Fondation Clair Bois) à l’insolvabilité.

BERNEY & ASSOCIES SA, Société Fiduciaire

Sébastien BRON Philippe JOERGExpert-réviseur agréé Expert-réviseur agréé Réviseur responsable

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Vivian

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BILAN AU 31 DÉCEMBRE

ACTIF 2013 CHF

2012 CHF

Actif circulant

Liquidités 3’418’911 3’835’133

Titres 1’273’308 1’259’113

Débiteurs 3’581’652 1’833’373

Comptes de régularisation actif 1’842’419 606’572

10’116’290 7’534’190

Actif circulant affectéLiquidités affectées 11’397’255 12’827’523

11’397’255 12’827’523

Actif immobiliséImmobilisations corporelles 37’103’393 35’849’478Immobilisations financières 60’700 32’681

37’164’093 35’882’159

TOTAL DE L’ACTIF 58’677’638 56’243’872

PASSIF 2013CHF

2012CHF

Capitaux étrangers à court terme

Créanciers 1’221’579 909’513

Créanciers résidents 239’480 236’057

Subventions d’investissement – produits différés 1’202’466 1’214’940Subv. non dépensées à restituer à l’échéance du contrat 1’901’094 0Provisions pour risques et charges 402’147 327’982Comptes de régularisation passif 1’764’065 57’258

6’730’831 2’745’749

Capitaux étrangers à long terme

Subventions d’investissement – part long terme 14’642’085 15’845’228Subv. non dépensées à restituer à l’échéance du contrat 0 1’577’977

14’642’085 17’423’205

Capital des fonds

Fonds affectés disponibles 8’173’382 7’226’957

Fonds affectés engagés 13’305’035 13’174’959

21’478’417 20’401’915

Capital de la Fondation

Capital versé 10’000 10’000

Capital libre 5’020’686 5’020’686

Capital lié généré 3’033’540 3’033’540

Résultats reportés 6’731’816 6’731’816Part des subventions non dépensées 868’781 284’906

Résultat de l’exercice 161’482 592’054

15’826’305 15’673’002

TOTAL DU PASSIF 58’677’638 56’243’872

* Les états financiers comprenant le bilan, le compte

d'exploitation, le tableau de financement, le tableau

de variation du capital, l'annexe et le rapport de

performance peuvent être consultés à la direction

générale de la Fondation Clair Bois.

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COMPTE D’EXPLOITATION

Budget 2013CHF

Comptes 2013CHF

Comptes 2012CHF

Produits d’exploitation

Revenus des prestations intracantonales 8’833’257 9’052’146 8’926’997

Revenus des mesures professionnelles 1’498’483 1’685’776 1’311’575

Revenus de service, commerce et production 750’100 638’379 864’527

Revenus de services aux bénéficiaires 60’000 66’200 46’273

Revenus locatifs 106’841 124’123 112’985

Revenus d’exploitation annexes 823’000 895’309 767’360

Revenus prestations au personnel et à des tiers 743’172 579’937 628’439

Contributions à l’exploitation 34’774’735 34’907’040 34’584’673

47’589’588 47’948’910 47’242’830

Charges d’exploitation

Charges de personnel 40’329’078 39’434’510 38’076’523

Matériel médical d’exploitation 67’600 128’787 70’245

Produits alimentaires et boissons 1’327’500 1’416’751 1’339’325

Ménage 345’940 337’895 348’703

Entretiens et réparations des immobilisations 782’000 1’067’727 814’877

Loyers et leasing 589’651 622’398 585’171

Amortissements 2’629’775 2’694’885 2’665’455

Energie et eau 632’172 703’588 659’756

Ecole, formation et loisirs 461’500 406’584 408’159

Bureau et administration 555’725 633’185 628’485

Outillage et matériel pour ateliers 62’000 56’713 83’678

Autres charges d’exploitation 893’000 1’079’454 981’047

48’675’941 48’582’477 46’661’425

RÉSULTAT D’EXPLOITATION -1’086’353 -633’568 581’405

RÉSULTAT FINANCIER

Produits financiers 600 24’803 75’140

Charges financières ­6’500 ­6’122 ­24’857

-5’900 18’681 50’283

RÉSULTAT HORS EXPLOITATION ET EXERCICES ANTÉRIEURS

Charges hors exploitation 0 ­49’499 ­46’549

Charges sur exercices antérieurs 0 ­85’176 ­47’968

Produits hors exploitation 0 123’097 3’792

Produits sur exercices antérieurs 0 112’859 146’846

0 101’281 56’121

RÉSULTAT DES FONDS

Legs et dons affectés 0 2’078’934 2’923’585

Utilisations – Exploitations 100’000 176’787 195’430

Utilisations – Produits différés 790’562 813’239 802’235

Attribution au capital des fonds 0 ­2’078’934 ­2’923’585

890’562 990’026 997’666

RÉSULTAT DE L’EXERCICE (Avant comblement et répartition) -201’691 476’420 1’685’475

Déficit à combler 201’691 0 0

Part revenant aux subventionneurs 0 ­314’938 ­1’093’421

RÉSULTAT DE L’EXERCICE (Après répartition) 0 161’482 592’054

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DÉCOMPTE D’EXPLOITATION DE L’EXERCICE 2013 PAR FOYER

ChambésyCHF

LancyCHF

MinoteriesCHF

PinchatCHF

DirectionCHF

RetraitementCHF

FondationCHF

Produits d’exploitation

Revenus des prestations intracantonales 881’047 1’022’866 2’330’803 4’817’430 0 9’052’146

Revenus des mesures professionnelles 0 798’425 379’604 507’746 0 1’685’776

Revenus de service, commerce et production 78 6’827 220’083 411’390 0 638’379

Revenus de services aux bénéficiaires 1’410 9’645 383 54’762 0 66’200

Revenus locatifs 4’078 22’980 28’875 65’991 2’200 124’123

Revenus d'exploitation annexes 0 30’620 490’612 374’077 2’657’677 ­2’657’677 895’309Revenus prestations au personnel et à des tiers 28’409 103’042 205’995 190’576 51’914 579’937

Contributions à l'exploitation 6’107’621 8’798’693 6’427’867 13’568’451 4’409 34’907’040

7’022’643 10’793’098 10’084’223 19’990’423 2’716’201 -2’657’677 47’948’910

Charges d'exploitation

Charges de personnel 5’156’713 8’498’992 8’155’216 15’476’263 2’147’326 39’434’510

Matériel médical d’exploitation 20’477 20’757 14’834 72’709 11 128’787

Produits alimentaires et boissons 81’498 250’988 434’016 648’021 2’227 1’416’751

Ménage 60’758 45’595 102’606 128’891 46 337’895

Entretien et réparations des immobilisations

116’619 164’100 252’207 500’588 34’213 1’067’727

Charges d’investissements 493’005 639’418 791’418 1’197’445 195’997 3’317’283

Energie et eau 67’352 151’577 151’667 319’719 13’274 703’588

Ecole, formation et loisirs 34’387 76’477 54’923 240’797 0 406’584

Bureau et administration 512’224 752’178 591’833 1’153’074 281’554 ­2’657’677 633’185

Outillage et matériel pour ateliers 0 0 20’843 35’870 0 56’713

Autres charges d’exploitation 339’651 426’953 84’367 183’105 45’378 1’079’454

6’882’685 11’027’035 10’653’930 19’956’482 2’720’024 -2’657’677 48’582’477

RÉSULTAT D’EXPLOITATION 139’958 -233’936 -569’707 33’941 -3’824 0 -633’568

Résultat financier ­585 2’471 ­1’414 ­2’781 20’989 18’681

Résultat hors exploitation et exercices antérieurs

­1’064 42’081 ­34’035 104’456 ­10’157 101’281

Résultat des fonds 212’316 283’381 297’957 196’372 0 990’026

RÉSULTAT DE L’EXERCICE (Avant répartition) 350’625 93’996 -307’198 331’989 7’008 0 476’420

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TABLEAU DE VARIATION DES FONDS PROPRES 2013

VARIATION DU CAPITAL 2013 1er janvier 2013 Attributions

Transfert de fonds internes Utilisations

31 décembre 2013

Capital de la Fondation

Capital versé 10’000 10’000

Capital libre

Réserve pour grands travaux 1’720’686 1’720’686

Réserve générale 3’300’000 3’300’000

Résultats reportés 6’731’816 6’731’816

Part des subv. non dépensées 284’906 583’875 868’781

Résultat de l’exercice 592’054 161’482 ­592’054 161’482

Capital lié généré : apport Chambésy 3’033’540 3’033’540

CAPITAL DE LA FONDATION 15’673’002 161’482 -8’179 15’826’305

Capital des fonds

Fonds affectés disponibles

Fonds Surélévation et rénovation Lancy 1’953’133 723’782 ­285’164 2’391’751

Fonds Transformation Pinchat 430’716 430’716

Fonds Nouveau Prieuré 3’412’594 1’000’030 ­626’000 3’786’624

Fonds Création nouveaux foyers 1’145’727 1’145’727

Fonds en faveur de l’enfance 48’998 45’000 ­34’010 ­8’827 51’161

Fonds « Vivre, apprendre et s’épanouir » 46’658 58’030 ­7’130 ­25’281 72’278

Fonds « Charity Ball » 12’541 17’000 ­29’541

Fonds Fondation Alfred Kern 7’983 98’304 ­97’105 9’182

Fonds Véhicules 110’647 110’647

Dons affectés pour foyers 57’959 136’788 ­3’418 ­16’032 175’297

Sous­total 7’226’957 2’078’934 ­955’722 ­176’787 8’173’382

Fonds affectés engagés 13’174’959 943’316 ­813’239 13’305’035

CAPITAL DES FONDS 20’401’915 2’078’934 -12’406 -990’026 21’478’417

VARIATION DU CAPITAL 2012 1er janvier 2012 Attributions

Transfert de fonds internes Utilisations

31 décembre 2012

Capital de la Fondation

Capital versé 10’000 10’000

Capital libre

Réserve pour grands travaux 1’720’686 1’720’686

Réserve générale 3’300’000 3’300’000

Résultats reportés 6’731’816 6’731’816

Part des subv. non dépensées 284’906 284’906

Résultat de l’exercice 284’906 592’054 ­284’906 592’054

Capital lié généré : apport Chambésy 3’033’540 3’033’540

CAPITAL DE LA FONDATION 15’080’948 592’054 0 0 15’673’002

Capital des fonds

Fonds affectés disponibles

Fonds Surélévation et rénovation Lancy 42’878 1’910’256 1’953’133

Fonds Transformation Pinchat 430’716 430’716

Fonds Nouveau Prieuré 2’677’431 735’163 3’412’594

Fonds Création nouveaux foyers 1’145’727 1’145’727

Fonds en faveur de l’enfance 131’221 60’000 ­99’070 ­43’152 48’998

Fonds « Vivre, apprendre et s’épanouir » 32’751 13’908 46’658

Fonds « Charity Ball » 10’000 20’000 ­17’459 12’541

Fonds Fondation Alfred Kern 12’762 84’000 ­88’779 7’983

Fonds Véhicules 34’589 32’681 47’599 ­4’223 110’647

Dons affectés pour foyers 49’719 67’578 ­17’520 ­41’818 57’959

Sous­total 4’567’794 2’923’585 ­68’992 ­195’430 7’226’957

Fonds affectés engagés 13’910’550 66’644 ­802’235 13’174’959

CAPITAL DES FONDS 18’478’344 2’923’585 -2’348 -997’666 20’401’915

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TABLEAU DE FINANCEMENT

2013CHF

2012CHF

ACTIVITÉS D’EXPLOITATION

RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 161’482 592’054

Amortissements totaux 2’694’885 2’665’455

Produits différés sur subventions d’investissement ­1’215’402 ­1’228’341

Liquidation d’immobilisations corporelles 14’109 55’505

Produits différés sur dons affectés ­813’239 ­802’235

Subv. non dépensées à restituer à l’échéance du contrat 314’938 1’093’421

Résultat (avant variation du fonds de roulement) 1’156’774 2’375’859

Variation des actifs circulants ­2’998’322 791’015

Variation des engagements courants 2’096’462 ­406’950

Flux de trésorerie des activités opérationnelles 254’914 2’759’923

ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT

Investissements immobilisations corporelles ­3’962’909 ­1’431’788

Désinvestissements immobilisations corporelles ­12’623 106’387

Immobilisations financières ­28’019 ­32

Variations des liquidités affectées 1’430’268 ­5’959’164

Flux de trésorerie des activités d’investissement -2’573’283 -7’284’597

ACTIVITÉS DE FINANCEMENT

Financement provenant de fonds affectés ­176’787 ­195’430

Financement provenant de dons 2’078’934 2’923’585

Flux de trésorerie des activités de financement 1’902’147 2’728’155

VARIATION DES DISPONIBILITÉS -416’222 -1’796’519

Liquidités au début de l’exercice 3’835’133 5’631’652

Liquidités à la fin de l’exercice 3’418’911 3’835’133

VARIATION DES DISPONIBILITÉS -416’222 -1’796’519

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NOUVEAUX CITROËN C4 PICASSO 5 ET 7 PLACES

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Nouveau CITROËN GRAND C4 PICASSOdès Fr. 24’500.– ou leasing 2,9 % soit Fr. 195.–/moisPrime de reprise spéciale lancement Fr. 3’000.–

GAGNANT DU VOLANT D’OR 2013

Offres valables sur véhicules vendus du 1er janvier au 28 février 2014. Offres réservées aux clients particuliers, dans le réseau participant. Prix de vente conseillés. Nouveau Citroën Grand C4 Picasso 1.6 VTi 120 BVM Attraction, prix de vente Fr. 27’500.–, prime de reprise Fr. 3’000.–, soit Fr. 24’500.–; consommation mixte 6,3 l/100 km; émissions de CO2 145 g/km; catégorie de consommation de carburant D. Leasing 2,9 %, 48 mensualités de Fr. 195.–, 10’000 km/an, valeur résiduelle Fr. 9’835.15, 1er loyer majoré de 30 %. Taux d’intérêt annuel effectif 2,99 %. Sous réserve de l’accord par Citroën Finance, division de PSA Finance Suisse SA, Schlieren. PSA Finance n’accordera pas de � nancement présentant un risque de surendettement pour ses clients. Casco complète obligatoire. Offre liée à la conclusion d’une assurance mensualité Secure4you+. Coût de l’option 4,65 % de la mensualité. Modèles présentés avec options : Nouveau Grand C4 Picasso 1.6 THP 155 BVM6 Exclusive, prix de vente Fr. 42’000.–; mixte 6,1 l/100 km; CO2 142 g/km; catégorie D. C4 Picasso 1.6 THP 155 BVM6 Exclusive, mixte 6,1 l/100 km; CO2 142 g/km; catégorie D. Moyenne CO2 de tous les modèles de véhicules 148 g/km. Prime de reprise de Fr. 3’000.– valable uniquement en cas de reprise d’un véhicule immatriculé au nom du client depuis 6 mois au moins. En l’absence de véhicule à reprendre, la prime de reprise Fr. 3’000.– sera remplacée par une prime cash de Fr. 2’000.–. * En option.

Citroën (Suisse) S.A. – Succursale de Genève – Route des Acacias 27 – 1211 Genève 26022 / 308 03 53 – 022/308 02 49 – www.citroen­geneve.ch

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RAPPORT DE PERFORMANCE

Clair BoisChambésy

Clair BoisLancy

Clair BoisMinoteries

Clair BoisPinchat

Direction générale

Total Fondation

2013 2012 2013 2012 2013 2012 2013 2012 2013 2012 2013 2012

Places exploitées

Ecoles 30 30 40 40 0 0 0 0 0 0 70 70

Résidence 0 0 0 0 24 24 52 52 0 0 76 76

Centre de Jour 0 0 0 0 8 8 15 15 0 0 23 23

Ateliers 0 0 10 8 18 18 35 35 0 0 63 61

Total 30 30 50 48 50 50 102 102 0 0 232 230

Bénéficiaires de prestations

Elèves des écoles 30 29 37 38 0 0 0 0 0 0 67 67

Résidents du Home

0 0 0 0 24 24 51 51 0 0 75 75

Bénéficiaires Centre de Jour 0 0 0 0 10 10 17 15 0 0 27 25

Travailleurs en poste protégé 0 0 12 11 21 19 44 40 0 0 77 70

Formations professionnelles

0 0 12 13 6 8 9 7 0 0 27 28

Total 30 29 61 62 61 61 121 113 0 0 273 265

Journées d’exploitation

Externat Ecole 3’911 4’007 5’091 5’073 0 0 0 0 0 0 9’002 9’080

Internat Ecole 2’161 2’406 3’505 3’496 0 0 0 0 0 0 5’666 5’902

Formations professionnelles 0 0 2’528 2’167 1’106 1’274 1’436 1’048 0 0 5’070 4’489

Centre de Jour 0 0 0 0 1’690 1’501 2’375 2’088 0 0 4’065 3’589

Résidence 0 0 0 0 7’879 7’761 16’046 15’731 0 0 23’925 23’492

Total 6’072 6’413 11’124 10’736 10’675 10’536 19’857 18’867 0 0 47’728 46’552

Le personnel (nombre d’équivalent plein temps par secteur)

Administratif 2.00 2.00 3.07 3.07 2.40 2.40 3.50 2.70 14.04 13.04 25.01 23.21

Socio­éducatif 33.44 33.17 54.85 57.73 49.94 51.50 104.91 103.76 0.75 0.75 243.89 246.91

Hôtelier et Entretien

6.00 6.00 10.33 10.98 14.55 14.55 22.55 22.55 0.25 0.25 53.68 54.33

Emplois de solidarité

0 0 0 0 3.00 2.00 5.00 5.00 0 0 8.00 7.00

Sous­traitance entretien 0.46 0.46 0 0 0.58 0.58 0 0 0 0 1.04 1.04

Stagiaires, apprentis, formations

10.80 11.00 15.40 17.40 25.60 29.75 46.80 39.00 1.40 2.00 100.00 99.15

Remplaçants et vacataires 4.97 5.09 3.09 3.92 2.79 1.69 5.59 6.07 0 0 16.44 16.77

Total (postes) 57.67 57.72 86.74 93.09 98.86 102.47 188.35 179.08 16.44 16.04 448.06 448.41

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LISTE DES DONATEURS

Maître Dominique AmaudruzMadame Véronique BarbeyM. et Mme Andrea BarenghiM. et Mme François BellangerMadame Nicole BerchtoldM. et Mme Armand BerliMadame Anne­Marie BoitelMadame Maryse BoryM. et Mme Didier BottgeM. Manuel BouvierMadame Armando BrogginiM. et Mme Rolf BurggrafM. et Mme Marc BurrusM. Dante CanonicaMadame Geneviève CartierMadame Gabrielle ChaponnièreMonsieur Philippe ChareyreM. et Mme Romain ChauvetMadame Bernadette DarierM. et Mme Pierre DarierM. et Mme Bénédict de CandolleMadame Anne de CastelbajacMme Marie­Pierre de GottrauM. et Mme Pierre de LabouchèreMonsieur Thierry de MarignacMadame Guillemette de RaemyM. et Mme Michel DominicéMadame Françoise DorsazM. et Mme Jean­Luc DucretM. et Mme Daniel DumartherayMonsieur John EparsM. et Mme Robert Jacques FavargerM. et Mme Charles FirmenichM. et Mme Pierre­Yves FirmenichMme Sophie FirmenichM. et Mme Christian FreyM. et Mme Eric FreymondM. et Mme Olivier FulconisMonsieur Michel GalletMadame Anne­Claude GautierMadame Fabienne GautierMadame Marguerite GeneveyM. et Mme Estienne HenryMonsieur Jean­Pierre HuberMonsieur Walter InfangerM. et Mme Hugues Janssens van der MaelenM. et Mme Hubert Jochaud du PlessixDocteur Hans­Peter Carl JohoM. et Mme Pierre KellerM. et Mme René KellerM. et Mme Philippe KernM. et Mme Pierre LardyMadame Pascale LepeuMadame Raymonde MayerM. et Mme Marc MeisterMonsieur Erwin MeyerMadame Sophie MidyM. et Mme Charles­André MoretM. et Mme Pierre Mottu

M. et Mme Christopher Mouravieff­ApostolM. et Mme Sami MoussaM. et Mme Jean NaefMadame Odile NaefM. et Mme Jean­Pierre NazM. et Mme Alfred NeckerMadame Monique OltramareM. et Mme Marc PellatM. et Mme Michel PettigrewM. et Mme Gilles PetitpierreM. et Mme Ivan PictetMonsieur Pierre PoncetMonsieur Antoine PraplanMonsieur Pierre­Paul PraplanM. et Mme Luc ProkeschM. et Mme Julien SchönlaubMonsieur Pierre SchucanyMonsieur Barnett Robert ShapiroM. et Mme Gustav StenboltM. et Mme Jacques TholinMonsieur Jean TischhauserM. et Mme Bernard TracewskiM. et Mme Georges TracewskiM. Daniel TrèvesM. et Mme Alexander TrollerM. et Mme Michel TuorM. et Mme Gérard TurrettiniM. et Mme Antoine van Caloen di RovasendaM. et Mme Thierry VandeventerM. et Mme Benjamin VialM. et Mme Olivier VodozMonsieur Marc VollandMonsieur Pierre­Alain WavreM. et Mme Gérard WertheimerM. et Mme Jean­Marc WiederrechtM. et Mme Jean­Marc Zurbriggen

ADLER JoalliersAmir Rasty et FillesARTEMO ASS Architectes SA Atelier d’Architecture 3BM3 Banque Pâris Bertrand Sturdza SA Banque Mirabaud & Cie SA Cabinet Mayor Cargill International SA Cartier SuisseCogerim Société Coopérative Comité d’action de la Fondation Clair Bois DL Electricité DSR Eglise réformée vaudoise – Paroisse de Nyon

Fondation Paul PolettiFondation Alfred et Eugénie Baur Fondation Alfred Kern Fondation Arthur et Marguerite LozeronFondation Cerebral Suisse en faveur de l’enfant IMC Fondation Charles Curtet Fondation de Bienfaisance de la banque Pictet Fondation Hans Wilsdorf Fondation INEVESCO SA Fondation Johann et Luzia Grassli Fondation Mahmoud Shakarchi Fondation Müller­Beuret Fondation Odeon Fondation ProFutura Fondation Valéria Rossi Di Montelera Frei & Stefani SAGEOS Ingénieurs­Conseils S.A. M. Michel Firmenich­Comité philanthropique de la Famille Firmenich Notz, Stucki et Cie SAPictet & Cie Pilet & Renaud SA Procter & Gamble Europe SA Richemont Suisse SA Scherler S.A. Ingénieurs­Conseils Sorrel SA Tetral S.AZénith

Commune d’Anières Commune de Collonge­Bellerive Commune de Corsier Commune de Genthod Commune de Laconnex Commune de Meinier Commune de Pregny­Chambésy Commune de Satigny Commune de VeyrierVille de Genève

Notre gratitude va à toutes les personnes, institutions, autorités ou entreprises qui pensent à Clair Bois,

que ce soit au travers d’un geste, d’un don modeste ou autre soutien financier.

Nous ne pouvons citer tous ces généreux donateurs, mais tenons à mentionner les plus importants.

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STRUCTURES

Fondation Clair Bois Direction généraleChemin de Vers 1

1228 Plan­les­Ouates

Tél. 022 884 38 80 – Fax 022 884 38 99

[email protected]

www.clairbois.ch

CCP 12­500­6

Clair Bois-ChambésyChemin William-Barbey 201292 Chambésy

Tél. 022 758 16 15

Fax 022 758 02 10

[email protected]

Clair Bois-LancyAvenue du Petit-Lancy 71213 Petit­Lancy

Tél. 022 879 14 70

Fax 022 879 14 90

[email protected]

Clair Bois-MinoteriesRue des Minoteries 111205 Genève

Tél. 022 322 85 00

Fax 022 322 85 99

[email protected]

Clair Bois-PinchatChemin Baumgartner 51234 Vessy

Tél. 022 827 89 50

Fax 022 300 30 74

[email protected]

Nous tenons à remercier nos annonceurs,

l’agence de communication colegram

et l’imprimerie Chapuis pour leur soutien qui

nous a permis de réaliser ce rapport d’activité.

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