RAPPORT D’ACTIVITÉ...COMPOSITION DES INSTANCES CONSEIL D’ADMINISTRATION (AU 1ER MAI 2020) Président BERNARD GONZALEZ Préfet des Alpes-Maritimes Membres de droit PR PATRICK BAQUE

RAPPORT D’ACTIVITÉ2019

COMPOSITION DES INSTANCES CONSEIL D’ADMINISTRATION (AU 1ER MAI 2020)

PrésidentBERNARD GONZALEZ Préfet des Alpes-Maritimes

Membres de droitPR PATRICK BAQUE Doyen de la Faculté de Médecine

CHARLES GUEPRATTE Directeur Général du CHU de NicePR PAUL HOFMAN Personnalité scientifique désignée par l’INCa

STÉPHANE GRECH Représentant du Conseil Économique et Social Régional

Personnalités qualifiéesPR OLIVIER GUERIN Adjoint au Maire de Nice délégué à la santé

AUGUSTE VEROLA Vice-Président du Département des Alpes-MaritimesDR LOUIS STEPHAN Secrétaire Général du Conseil de l’Ordre des Médecins

Représentants des UsagersMARTINE BINDA Association JALMALV

NADIA DEKLI Association AF3M

Représentants du personnel médicalDR ERIC FRANCOIS Président de la CME

DR GILLES POISSONNET Vice-Président de la CME

Représentants du personnel non médicalMAURICE BACCONIN

JULIE OUDIN

COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT (CME) DR ERIC FRANCOIS Président

DR GILLES POISSONNET Vice-Président

COMMISSION DES USAGERS (CDU) PR JEAN-PIERRE GERARD PrésidentMARTINE BINDA Vice-Présidente

COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE (CSE) MAURICE BACCONIN Secrétaire

AUDREY BACILE Secrétaire adjointeRICHARD DALMAS Trésorier

SOMMAIREÉDITOP4

LES TEMPS FORTS 2019P6

RÉSULTATS D’ACTIVITÉP10

ORGANIGRAMMEP14

DÉPARTEMENT D’ONCOLOGIE MÉDICALE

P16

DÉPARTEMENT INTERDISCIPLINAIRE DE SOINS DE SUPPORTS POUR LES PATIENTS EN ONCOLOGIE(DISSPO)

P20

DÉPARTEMENT DE RADIOTHÉRAPIE

P24

DÉPARTEMENT DE CHIRURGIE SENOLOGIQUE, ONCO-GYNECOLOGIQUE ET RECONSTRUCTRICE

P28

DÉPARTEMENT DE CHIRURGIE ONCOLOGIQUE CERVICO-FACIALE

P30

P36

DÉPARTEMENT DE RECHERCHE CLINIQUE ET INNOVATION

P40

CHIFFRES CLÉS

SOMMAIRE

DÉPARTEMENT D’IMAGERIE

P46

DÉPARTEMENT DE PHARMACIE À USAGE INTÉRIEUR

P48

DÉPARTEMENT DES LABORATOIRES

P54

P62

DÉPARTEMENT D’EPIDÉMIOLOGIE, DE BIOSTATISTIQUES ET DES DONNÉES DE SANTÉ (DEBDS) P64

ACTIVITÉS 3C ET RCPP66

POLITIQUE QUALITÉ ET GESTION DES RISQUESP70

ENSEIGNEMENT, FORMATION ET CONGRES P76

FOCUSP82

Les publications scientifiques réalisées par les praticiens

L’éducation thérapeutique du patient

Une prévention personnalisée pour les personnes à risques : l’oncogénétique

DÉPARTEMENT D’ANESTHÉSIE-RÉANIMATION

• 4 •RAPPORT D’ACTIV ITÉ 2019

ÉDITO Professeur Emmanuel BARRANGER

Directeur GénéralM. Loïc MONDOLONI

Directeur Général Adjoint

• 5 • RAPPORT D’ACTIV ITÉ 2019

L’année 2019, année de transition, a connu de nom-breux bouleversements au sein du Centre Antoine Lacassagne, qui se traduisent dans ce rapport d’ac-tivité.

Le premier évènement majeur est le changement de Directeur Général, ce qui a eu un impact sur l’évolution de la gouver-nance, du pilotage, et la nomination de certains responsables médicaux de départements de l’établissement.

Concernant ensuite l’évolution de l’activité, un fléchissement de certaines d’entre elles est constaté sur une période qui s’est écoulée entre le dernier trimestre de l’année 2018 et les neuf premiers mois de l’année 2019. La tendance s’est inversée du-rant le dernier trimestre de l’année 2019, et l’ensemble des ac-tivités est repartie à la hausse de manière générale, ce dont chacun peut se réjouir.

2019 a connu également une période importante d’arrêt des activités de l’appareil de protonthérapie de haute énergie (plus de deux mois), permettant un upgrade de l’équipement et un renforcement de ses paramétrages techniques et informatiques. Depuis lors, le nombre de pannes s’est considérablement réduit ainsi que les périodes de maintenance.

Un autre point de fragilité que le Centre a connu jusqu’en 2019 était son faible taux d’inclusion dans les essais cliniques. Il est désormais reparti à la hausse de manière significative, ce qui est une réelle opportunité pour les patients et une offre de re-cours et d’accès à l’innovation sur le territoire qui est essentielle.

Nous citerons ensuite la construction d’un projet d’établisse-ment ambitieux, innovant, réaliste et collectif puisqu’il a permis de réunir un grand nombre de salariés du Centre lors de deux séminaires et autour de plusieurs groupes de travail.

L’année 2019, c’est aussi la résolution du différend qui existait entre le CHU et le Centre Antoine Lacassagne à propos de la comptabilité du GCS IUFC. C’est important, car cela a permis de relancer des projets communs attendus par les équipes mé-dicales.

C’est aussi de nouveaux partenariats avec le GHT06, une convention a été signée avec l’établissement partenaire. C’est

également un partenariat avec le CH d’Antibes et de Dragui-gnan se traduisant par le partage de médecins.

Le Centre Antoine Lacassagne est établissement associé à la nouvelle Université Cote d’Azur. C’est une opportunité pour le développement de la recherche au Centre.

Nous avons établi un partenariat avec la CPTS (Communauté Professionnelle Territoriales de Santé) Nice Vallée permettant d’intensifier des actions communes de prévention en dépistage et en prévention, constituant une des missions de notre établis-sement.

C’est le lancement d’un projet e-santé et Intelligence Artificielle constituant le début de création d’une plateforme de données de santé. Là aussi c’est un enjeu majeur car l’établissement de santé qui décide de structurer ses données pourra les exploiter, les valoriser et restera acteur du progrès médical.

Il n’est pas possible de présenter ce rapport d’activité sans évo-quer la situation budgétaire de l’établissement. Nous avons re-nouvelé en 2019 une partie des responsables de l’équipe finan-cière de l’établissement, et procédé au changement de notre commissaire aux comptes, en l’occurrence l’autorité qui a pour mission de certifier nos comptes après un travail fin d’examen de nos budgets, de nos recettes et de nos dépenses. Il ne s’agit pas seulement d’un changement comptable, mais d’un réel bouleversement de la gestion financière de notre établissement qui a mobilisé un grand nombre d’acteurs du Centre.

La créativité et l’innovation sont au cœur des réponses qu’il faudra apporter pour la suite face à cet avenir plus contraint financièrement. Nous devons nous adapter et désormais des-siner ensemble les contours du Centre Antoine Lacassagne de demain.

Nous avons les atouts humains et un savoir-faire qui fait notre notoriété. Nous avons une belle institution et de belles missions : soigner, enseigner et innover.

C’est la traduction de l’engagement quotidien de chacun des salariés. Nous portons ces valeurs de générosité et de fraternité qui constituent l’identité de notre Centre et de la communauté des CLCC en général.


LES TEMPS FORTS 2019

NOMINATION DU PROFESSEUR BARRANGER AU POSTE DE DIRECTEUR GÉNÉRALPar arrêté du Ministère des Solidarités et de la Santé, le Pr Emmanuel BARRANGER a été nommé Directeur Général du Centre Antoine Lacassagne pour une durée de 5 ans, à compter du 1er février 2019. Cette nomination fait suite à l’avis favorable d’Unicancer, Fédération des Centres de lutte contre le cancer (Il succède au Pr Joël GUIGAY qui était à la tête du Centre depuis 5 ans).

DE NOUVEAUX PARTENARIATS

- l’Université Côte d’Azur : le Centre est « établissement associé » par décret du 1er Ministre du 26 juillet 2019- la CPTS (Communauté professionnelles territoriale de santé) Nice Vallée : le Centre a adhéré à l’association en septembre 2019 et participe à des actions de prévention et dépistage en gynécologie et oncologie digestive en lien avec la ville - le Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) 06 : le Centre est un établissement partenaire dans le cadre de la filière cancérologie, par convention signée le 6 novembre 2019- le Centre Hospitalier d’Antibes : le Centre Antoine Lacassagne est officiellement l’établissement de recours en sénologie-gynécologie

LA CONSOLATA, LABELLISÉE « MAISON D’ACCUEIL HOSPITALIÈRE » PAR L’ARS PACA L’Agence Régionale de Santé PACA a labellisé La Consolata, maison d’accueil du Centre Antoine Lacassagne, dans son répertoire régional des Maisons d’Accueil Hospitalières (MAH). L’objectif de ces Maisons d’Accueil est non seulement d’accueillir les patients qui n’ont pas besoin d’être hospitalisés mais également d’offrir une solution d’hébergement aux accompagnants des patients lorsqu’ils sont éloignés de leur domicile. Cette labellisation est une véritable reconnaissance de l’activité réalisée à La Consolata.

INSTITUTIONNEL

SOUTIEN DE L’ETAT ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES- un Programme Hospitalier de Recherche Clinique Cancer (Promotion Unicancer –

coordonnateur : Pr Alexandre BOZEC)- deux appels à projets retenus par la Région Sud : •amélioration et modernisation des locaux de La Consolata•mise en place de la téléconsultation - un appel à projet du Département : acquisition d’un scanner 3D faible dose

(système « Cone Beam CT ») embarqué à l’accélérateur de protonthérapie haute énergie Proteus® One pour pouvoir étendre les indications de traitement.


DÉVELOPPEMENT DE LA TÉLÉCONSULTATIONAvec pour objectifs de faciliter l’accès aux soins pour les patients et de permettre une prise en charge rapide, le Centre offre dorénavant aux patients la possibilité de bénéficier de la téléconsultation, sous réserve que le patient soit connu du médecin qui la réalise et qu’il soit venu en consultation au Centre dans les 12 mois qui précédent cette téléconsultation. En effet, toutes les consultations de surveillance ne nécessitant pas un examen clinique peuvent ainsi être programmées en téléconsultation.

VIRAGE NUMERIQUE

PRISE DE RDV EN LIGNEDisponible 24h/24 et 7j/7, ce service gratuit permet aux pa-tients de recevoir des rappels de rendez-vous par sms et par mail, et même de bénéficier de rendez-vous plus rapides en cas de désistement grâce à une fonctionnalité de liste d’at-tente. Les professionnels de santé de ville peuvent également, grâce à leur compte professionnel Doctolib, adresser leurs patients au Centre Antoine Lacassagne sur des créneaux ho-raires qui leur sont réservés.

PATIENTS

LANCEMENT D’UN PROGRAMME D’ACTIVITÉ PHYSIQUE POUR TOUS LES PATIENTS EN PARTENARIAT AVEC LA CAMI SPORT & CANCER

Pour chaque patient, le programme consiste en deux séances collectives (12 patients maximum) d’une heure par semaine pendant 6 mois avec une Praticienne en Thérapie Sportive de la CAMI (titulaire d’un Master APA et du D.U. Sport & Cancer). Ces séances sont personnalisées en fonction des capacités, besoins et envies de chaque patient à partir d’une consultation individuelle initiale effectuée au Centre par la praticienne, et qui sera renouvelée tous les 3 mois.

UN DESSIN ANIMÉ POUR EXPLIQUER LA RADIOTHÉRAPIE AUX ENFANTS

Grâce au généreux don d’un patient, le Centre Antoine Lacassagne a réalisé un dessin animé pour expliquer aux enfants leur traitement par radiothérapie. Un message simple qui parle aussi aux adultes !


EXCELLENCE

SIGNATURE DE LA CHARTE DES CENTRES DE LUTTE CONTRE LE CANCER (CLCC)Unicancer, au-delà d’une structure juridique, est une marque label partagée entre tous les Centres.

Garante d’un modèle de prise en charge du cancer unique en France, elle vise à constituer un véritable repère pour le patient et pour les salariés. Le document se compose de 6 engagements communs à tous les

CLCC, complétés de spécificités propres à chacun.

LE DÉPARTEMENT D’IMAGERIE

- Un nouveau PACS en imagerie : le Centre Antoine Lacassagne s’est équipé d’un nouveau système informatique type PACS (Picture Archiving and Communication System, ou système d’archivage et de transmission d’images).Il permet de gérer les images médicales grâce à des fonctions d’archivage, ainsi que la communication via un réseau des images et donc le traitement à distance ou en réseau local pour la visualisation des examens d’imagerie (Médecine Nucléaire, Radiologie).- Une caméra TEP (tomographie par émission de positons) de nouvelle génération en médecine nucléaire : cette caméra, qui est la 5ème de ce type installée en France, et la 1ère dans la région, bénéficie d’une sensibilité augmentée de 60% par rapport à l’ancienne technologie, permettant ainsi une meilleure qualité d’images et un repérage plus sécurisé des petites lésions.

INNOVATION

LE LANCEMENT DU PROJET E-SANTÉ ET INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : CRÉATION D’UNE PLATEFORME DE DONNÉES DE SANTÉ AU CENTRE ANTOINE LACASSAGNE ET SES APPLICATIONS

A l’heure du bigdata, de l’intelligence artificielle et des objets connectés, la création et l’exploitation d’une plateforme de données de santé est un nouveau défi pour les établissements de soins. Cette plateforme regroupera les données du dossier patient informatisé, de l’application CAL&You et, à terme, toutes les données générées dans la vie quotidienne du patient ayant un rapport avec sa santé. Les applications de cet outil seront nombreuses comme par exemple l’aide au diagnostic des pathologies, le choix du meilleur traitement pour un patient (médecine personnalisée) ou la détection d’effets indésirables rares des médicaments.

Pour la première fois au monde, une patiente atteinte d’un cancer du sein de petite taille a été traitée par une séance de radiothérapie au bloc opératoire pendant l’intervention enlevant sa tumeur (Radiothérapie Per Opératoire - RPO) grâce au nouvel appareil Papillon+™ en deux minutes au lieu de 30 minutes précédemment. Avec cette innovation, la patiente a pu être traitée en une seule journée, au lieu de 3 ou 4 jours d’hospitalisation et 6 semaines de radio-thérapie.

UNE PREMIÈRE MONDIALE DANS LE TRAITEMENT DU CANCER DU SEIN AU CENTRE

MERCI AUX GÉNÉREUSES ASSOCIATIONS, ENTREPRISES ET DONATEURS PARTICULIERSQUI NOUS SOUTIENNENT DANS NOS PROJETS TOUT AU LONG DE L’ANNEE


RÉSULTATS D ’A C T I V I T É


L’année 2019 est marquée par une dégradation du résultat comptable par rapport à l’exercice 2018. Elle est en partie liée d’une part à une baisse du nombre de séjours hospitaliers pris en charge et d’autre part à d’importants travaux de révision des comptes afin de répondre sincèrement aux référentiels de la M21 (Instruction budgétaire et comptable des établissements à but non lucratifs).

Le niveau d’investissement reste soutenu pour permettre de proposer des équipements de dernière génération à nos patients, comme l’acquisition d’un nouveau IRM et d’un PET SCAN .

L’ACTIVITÉ

2017 2018 2019(T2A)

67 012

61 682 636 €

54 535 823 €

814 €

9 685 €

68 297

61 462 643 €

55 364 618 €

811 €

10 117 €

67 785

60 716 402 €

55 152 986 €

814 €

9 863 €

Nombre de séjours

Recettes Séjours et Consultations

Recettes Séjours

Valorisation moyenne séjours

Valorisation moyenne séjours lourds de niveaux 3 et 4



LES RÉSULTATS

2017 2018 2019Charges

52 684 134 €

46 944 231 €

17 834 162 €

13 052 596 €

130 515 123 €

52 211 869 €

45 020 026 €

17 086 144 €

10 449 440 €

124 767 479 €

50 348 101 €

41 985 975 €

15 914 414 €

10 339 875 €

118 588 364 €

Titre 1 - Charges de personnel

Titre 2 - Dépenses médicales et pharmaceutiques

Titre 3 - Dépenses hôtelières et générales

Titre 4 - Charges financières et amortissement

TOTAL DES CHARGES

+ 212 541 € - 1 548 540 € - 6 069 994 €Résultats

2017 2018 2019Produits

96 143 766 €

51 680 234 €

10 617 975 €

7 020 048 €

21 281 315 €

124 445 129 €

93 990 877 €

51 856 692 €

10 259 353 €

6 329 481 €

22 898 582 €

123 218 939 €

90 189 145 €

51 180 700 €

9 827 724 €

6 829 677 €

21 782 084 €

118 800 906 €

Titre 1 - Recettes d’Assurance Maladie

dont recettes des séjours

dont Missions d’Intérêt Général et Aide à la Contractualisation

Titre 2 - Autres produits de l’activité

Titre 3 – Recettes diverses

TOTAL DES PRODUITS


FILIÈRE IUFC CALDEPARTEMENT DE

CHIRURGIE ONCOLOGIQUE

CERVICO-FACIALEChef de Département Dr Olivier DASSONVILLE

Cadre M. Stéphane DEROCHE

DEPARTEMENT DE CHIRURGIE SENOLOGIQUE,

ONCO-GYNECOLOGIQUE ET RECONSTRUCTRICEChef de Département

Dr Yann DELPECH Cadre référent

Mme Dominique TEISSIER

DEPARTEMENT D’ONCOLOGIE

MEDICALE Chef de Département Pr Jean-Marc FERRERO

Cadre référent Mme Marie-Agnès HUART

DEPARTEMENT DE RADIOTHÉRAPIE

Chef de Département Pr Jean-Michel HANNOUN-LEVI

Cadres référents Mme Isabelle TARTAMELLA

(Site Ouest) Mme Sabine CIPPOLINI

(Site Est)

DEPARTEMENT D’IMAGERIE

Chef de Département Dr Guillaume BAUDIN

Cadre référent Mme Paola MALIGNAGGI

DEPARTEMENT DES LABORATOIRES

Chef de Départementen cours de nomination

Cadre référent Mme Julie OUDIN

COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE Secrétaire : M. Maurice BACCONIN

Secrétaire adjointe : Mme Audrey BACILE

GCS CHU-CALINSTITUT

UNIVERSITAIRE DE LA FACE ET DU COU

Administrateur M. Loïc MONDOLONI

Président du Conseil MédicalPr Laurent CASTILLOVice-Président du Conseil MédicalPr Alexandre BOZEC

COMITE STRATEGIQUE Pr Emmanuel BARRANGER Directeur Général

M. Loïc MONDOLONI Directeur Général Adjoint Dr Eric FRANCOIS Président de la Commission Médicale d’Etablissement Pr Jacques DARCOURT Responsable médical des relations avec l’Université

Pr Jean-Marc FERRERO Chef du Département d’Oncologie Médicale Pr Jean-Michel HANNOUN-LEVI Chef du Département de Radiothérapie

CONSEIL D’ADMINISTRATION Président, M. Bernard GONZALEZ, Préfet des Alpes-Maritimes

BLOC OPÉRATOIRE Cadres référents

Mme Nathalie RONCÉ (CAL) En attente de recrutement (CHU)

DEPARTEMENT ANESTHESIE REANIMATION Chef de Département Dr Pierre-Henri KOULMANN

COMITE DE DIRECTION Chefs de départements


DEPARTEMENT PHARMACIE À

USAGE INTÉRIEUR Chef de Département

Dr Isabelle BENARD-THIERYCadre référent M. Guy MARTINICO

DEPARTEMENT RECHERCHE CLINIQUE

ET INNOVATION Chef de Département Dr Delphine BORCHIELLINI

DEPARTEMENT D’EPIDEMIOLOGIE, DE BIOSTATISTIQUES ET DES DONNEES DE

SANTE Chef de DépartementDr Emmanuel CHAMOREY

DEPARTEMENT DISSPO

Chef de Département Dr Catherine CIAIS Cadre référent

Mme Magali GENOUD

COMITÉ DE COORDINATION DE L’ENSEIGNEMENT ET DE L’ACTIVITÉ

SCIENTIFIQUE (CCEAS) Responsable Pr Alexandre BOZECComité Scientifique Médical

Pr Emmanuel BARRANGERPr Jacques DARCOURTPr Jean-Marc FERRERO

Pr Jean-Michel HANNOUN-LEVI Pr Frédéric PEYRADEPr Antoine THYSS

COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT

Dr Eric FRANCOIS, PrésidentDr Gilles POISSONNET, Vice-Président

COMMISSION DES USAGERS (CDU) Pr Jean-Pierre GÉRARD, Président

DIM Dr Gisèle DAIDERI

COMITE EXECUTIF Pr Emmanuel BARRANGER Directeur Général

M. Loïc MONDOLONI Directeur Général AdjointMme Valérie MAURY Directrice des Ressources Economiques et Financières

M. Frédéric DESPIAU Directeur des Soins M. José GODFROY Directeur des Services Informatiques et Biomédicaux

Mme Laurence CHAMPION Directrice de la Qualité/Coordonnateur des risquesMme Isabelle AUGIER Directrice de la Communication

Mme Christine LOVERA Directrice de la Délégation à la Recherche Clinique et à l’InnovationM. Richard TRIMAUD Directeur en charge du développement des Activités du Site Ouest

DIRECTION GENERALEPr Emmanuel BARRANGER, Directeur Général

M. Loïc MONDOLONI, Directeur Général Adjoint

AU 1ER JUIN 2020ORGANIGRAMME


(SOURCES : DONNÉES DU PROGRAMME DE MÉDICALISATION DU SYSTÈME D’INFORMATION PMSI 2019, RÉSUMÉS STANDARDISÉS DE SORTIE, RSS, ET CONTRÔLE DE GESTION POUR LES CONSULTATIONS)

C H I F F R E S C L É S Nombre %

92,4

1,5

4,6

1,5

0,0

100,0

61 887

1 020

3 093

996

16

67 012

PACA

Corse

France autre

Etrangers (dont monégasques)

Inconnu

Total

Origine géographique ORIGINE GÉOGRAPHIQUE DES PATIENTS

52 450

8 373

06

8313

84

04

05

593

34

191

377

séjours

séjours

séjoursséjours

séjours

séjours


File active de 6 426 patients (définie par le nombre total de patients, anciens ou nouveaux, porteurs d’une pathologie maligne ou bénigne et traités au cours de l’année)

LE PROFIL DES PATIENTS

64 ans Moyenne d’âge

57 % de femmes

43 % d’hommes

NOMBRE DE PATIENTS ET DE SÉJOURS SELON LA LOCALISATION DU CANCER

5 687

6 989

3 402

1 902

2 846

5 198

693

2 165

17 192

1 513

614

1 105

7 649

1 316

534

636

452

231

297

285

44

384

1 166

92

209

82

497

145

Appareil digestif

Appareil respiratoire et autres thorax

Hématologie

Œil

Organes génitaux féminins

Organes génitaux masculins

Os

Peau

Sein

Système nerveux central

Thyroïde / glandes endocrines

Tissus mous

Voies aéro-digestives supérieures

Voies urinaires

LocalisationNombre total de patients pris en

charge pour cancer

Nombre total de séjours pour cancer


- SEIN- APPAREIL RESPIRATOIRE ET AUTRES THORAX- VADS (VOIES AÉRO-DIGESTIVES SUPÉRIEURES)

LES ACTIVITÉS MÉDICALES ET DE SOINS

67 012 séjours (59% radiothérapie – 36% médecine – 5% chirurgie)

65 982consultations médicales

39 912 séances de radiothérapie

2 831 séjours avec intervention chirurgicale

17 736séances de chimiothérapie

53 autogreffes cellule souche hématopoïétique

IMAGERIE MÉDICALE RADIODIAGNOSTIC• 1 Scanner• 1 IRM• 2 Mammographes avec tomosynthèse• 1 Système de macrobiopsie• 2 Échographes dédiés sénologie • 1 Table de radiologie télécommandée (capteur plan)• 1 Échographe mobile dédié à l’abord veineux• 2 Échographes (dont un avec option cardiologie)• 2 Appareils de radiographie mobiles (capteur plan wifi et lecteur intégré)• 1 Amplificateur de bloc (capteur plan)

MÉDECINE NUCLÉAIRE• 3 Gamma Caméra• 4 lits d’Irathérapie• 1 Caméra TEP

RADIOTHÉRAPIE• 2 Cyclotrons pour la protonthérapie haute énergie et pour la protonthérapie de basse énergie• 1 Appareil de radiothérapie stéréotaxique, le systeme CyberKnife®

• 2 Accélérateurs linéaires• Curiethérapie• Radiothérapie de contact,Papillon +™ et Papillon 50 ™

• 2 Scanners de simulation, dont 1 scanner 4D• 2 Accélérateurs Tomotherapy®

LES PLATEAUX TECHNIQUES

PRINCIPALES PATHOLOGIES TUMORALES PRISES EN CHARGE :- APPAREIL DIGESTIF- HÉMATOLOGIE- ORGANES GÉNITAUX MASCULINS ET FÉMININS


108Praticiens

27 Internes

24 Etudiants

512 Paramédicaux

196 Techniques & administratifs

RESSOURCES HUMAINES

CAPACITÉ D’ACCUEIL

197 lits et places

RECHERCHE CLINIQUE

702 patients inclus dans les essais

BUDGET ANNUEL

122,1 millions d’euros de budget d’exploitation

BLOC OPÉRATOIRE8 salles de bloc, dont 4 exploitées en commun avec le CHU de Nice dans le cadre du GCS Institut Universitaire de la Face et du Cou

LABORATOIRE D’ONCOPHARMACOLOGIE• Maxwell 16 (Promega) - Extraction ADN/ARN• Bioanalyseur (Agilent) - Qualification ADN/ARN• NGS MiniSeq (Illumina) - Séquençage haut débit• Mass Array (Agena) - Génotypage haut débit• Digital PCR (Bio RAD) - Génotypage ultrasensible (biopsie liquide) et recherche

d’amplification• Lightcycler 480 (ROCHE) - qPCR• PyromarkQ24 (Qiagen) - Séquençage de petits fragments • CEQ 8000 (Beckman) - Séquençage par fragments• Chaine HPLC UV/fluorescence (Waters) - Séparation et quantification

d’analyses dans un mélange complexe• UPLC-MSMS (Acquity H-Xevo TQD, Waters) - Séparation et quantification

d’analyses dans un mélange complexe, appliqué au dosage des médicaments• 1 poste de travail PSM2• 1 ultracentrifugeuse


AC

TIV

ITÉ

S P

AR

PÔ

LES

Chef du DépartementDr Delphine BORCHIELLINI

Directeur du DépartementMme Christine LOVERA

DÉPARTEMENT DE LA R E C H E R C H E C L I N I Q U E E T D E L ’ I N N O VA T I O N


De nombreux professionnels de la recherche clinique (attachés de recherche clinique, chefs de projets, infirmier(e)s de recherche clinique, médecins…) œuvrent chaque jour au sein des différentes unités administratives, de soins ou médico-biologiques, pour promouvoir la recherche, faciliter l’accès des patients aux essais cliniques et prendre en charge les patients déjà inclus, dans les meilleures conditions de confort et de sécurité.

Si la majorité des inclusions dans les essais cliniques (76%) sont réalisées par le Département d’Oncologie Médicale, le déve-loppement de la recherche clinique au sein des autres Départe-ments évolue de façon dynamique avec notamment des essais CAL promoteurs ambitieux : Chirurgie sénologique/gynécolo-gique (essai IODINE BREAST, NCT02759133), Radiothérapie (essai RPO-S+, NCT03121469), Imagerie (essai FDG-IMMUN, NCT03584334).

Les unités fonctionnelles de soin du DRCI, le Centre de Recherche Clinique (CRC) et l’Unité de Phase Précoce (UPP) ont accueillis 241 patients pour leurs séances régulières de traitement IV par chimiothérapie, immunothérapie, thérapie ciblée ou autre théra-pie innovante, délivré dans le cadre d’études cliniques.

DÉPARTEMENT DE LA R E C H E R C H E C L I N I Q U E E T D E L ’ I N N O VA T I O N Le Centre Antoine Lacassagne fait le choix de

l’innovation en faisant de la recherche clinique un axe majeur de son positionnement stratégique.

215 essais ouverts aux inclusions DONT 160 ESSAIS RIPH CAT 1 ET 2

26 essais CAL promoteur ouverts aux inclusions DONT 11 ESSAIS RIPH CAT 1 ET 2

702 patients inclus dans un essai clinique (RIPH Cat 1 et 2) SOIT 12,5 % DE LA FILE ACTIVE

102 patients inclus dans UN ESSAI DE PHASE I OU II

RIPH CAT 1 ET 2 : RECHERCHE IMPLIQUANT LA PERSONNE HUMAINE , CATÉGORIE 1 ET 2 SELON LA LOI JARDÉ.


RTB MOLÉCULAIRE

Le Département de Recherche Clinique (DRCI) est également à l’interface entre le patient et la médecine de précision. La Réunion Transversale de Biologie (RTB) moléculaire PACA-Est, dirigée par le Dr Esma SAADA-BOUZID, coordonne le screening moléculaire des tumeurs malignes, en collaboration avec le CHU de Nice et 12 établissements publics et privés de la région PACA-Est. La mise en évidence d’une anomalie moléculaire peut permettre d’accéder à des essais cliniques de phase précoce disponibles au Centre Antoine Lacassagne ou dans d’autres centres en France.En 2019, la RTB moléculaire a augmenté son activité de +25% par rapport à 2018.

384 DOSSIERS ANAYSÉS

820 FICHES eRCP

30% DE PROPOSITION THÉRAPEUTIQUE spécifique grâce à l’identification d’une cible moléculaire.


LE CENTRE DE RESSOURCES BIOLOGIQUES

Le Centre de Ressources Biologiques (CRB), dirigé par le Dr Anne SUDAKA, a pour mission de préparer, conserver et mettre à disposition les ressources biologiques définies à l’article L .1243-3 du code de la santé publique. Le CRB fait partie intégrante du DRCI depuis janvier 2018. Le CRB est impliqué dans 84 essais cliniques, coordonne 12 projets de recherche et 9 partenariats industriels. La plateforme de gestion d’échantillon a rencontré une augmentation d’activité de +20.6% entre 2018 et 2019, avec un ratio stockage/déstockage de 110%.

PLASMA : 32 %(2837)

TISSU : 9 %(782)

AUTRE : 13 %(1175)

SANG : 21 %(1860)

SERUM : 25 %(2291)

RÉPARTITION DES ÉCHANTILLONS CÉDÉS EN 2019


DÉPARTEMENT D ’ O N C O L O G I E M É D I C A L E

Chef de Département Pr Jean-Marc FERRERO

Cadre référentMme Marie-Agnès HUART


DÉPARTEMENT D ’ O N C O L O G I E M É D I C A L E

Le Département d’Oncologie Médicale couvre l’ensemble des activités médicales dévolues à ce type de structures. Il prend ainsi en charge tous les patients atteints de tumeurs solides ou hématologiques, les différentes phases de la maladie (diagnostic initial, bilan d’extension, traitements, suivi post thérapeutique, phase palliative), ainsi que l’ensemble des phases de recherche clinique.Pour ce faire, il dispose des structures nécessaires à toutes les étapes de la prise en charge et s’ap-puie sur une offre de soins élargie et un plateau technique de pointe, complétés par un réseau étendu construit avec les établissements de santé et les professionnels de santé locaux, que ce soit en amont ou en aval de la prise en charge assurée par le Centre Antoine Lacassagne.

23 842SÉJOURS

dont :

19 400SÉJOURS POUR

CHIMIOTHÉRAPIE représentant 81% des 24 398 séjours

18 525 séjours d’hôpital de jour

3 608 séjours d’hospitalisation complète

1 554 séjours d’hôpital de semaine

236 séjours d’Unité de Soins Continus

d’Hématologie

132 séjours en Unité radio-protégée

94 séjours avec soins palliatifs

en lits identifiés

53 séjours pour autogreffe

de cellules souches hématopoïétiques

3 226PATIENTS

pris en charge

• 25 •


Nombre de séjoursNombre de patientsLocalisation


Sein

Hématologie

Appareil digestif

Voies aéro-digestives supérieures (VADS)



Voies urinaires

Thyroïde/Glandes endocrines

Peau

Tissus mous

Os

Œil


536

520

398

393

206

182

132

127

123

52

48

16

16

9

4 310

5 368

2 547

2 709

2 067

1 337

447

864

154

531

241

87

91

73


FAITS MARQUANTS

Le Département d’Oncologie Médicale a su s’adapter durant l’année 2019 en modifiant certaines modalités de fonctionne-ment, pour les mettre en perspective par rapport à l’évolution de la prise en charge des patients.Ainsi, un effort tout particulier a été réalisé dans trois domaines que sont la prise en charge des patients en soins palliatifs, la prise en charge des patients qui reçoivent des traitements oraux externalisés et la recherche clinique.

Pour les soins palliatifs, le choix de l’établissement ne s’est pas porté sur la mise en place d’une unité de soins palliatifs mais sur une organisation plus efficiente de l’unité mobile de soins pal-liatifs. Cette organisation s’est traduite par une répartition des médecins de soins palliatifs par unité d’hospitalisation pour une meilleure prise charge des situations palliatives complexes, des douleurs rebelles ainsi qu’un dialogue organisé avec les struc-tures d’aval susceptibles de prendre le relais pour ces patients.

De même, l’évolution des prises en charge en cancérologie voit l’émergence de nombreuses thérapies orales. De plus en plus fré-quemment, il est proposé aux patients traités de réaliser leur traite-ment à domicile. Le traitement anticancéreux oral, sans injection, est ressenti par les patients comme une amélioration du confort de vie. Cependant, ces molécules sont souvent de maniement com-plexe avec des effets indésirables spécifiques mal connus des pro-fessionnels de santé. Pour bénéficier de la meilleure efficacité de ces traitements, l’observance est un enjeu majeur. Le Département d’Oncologie Médicale a mis en place une structure dite « Hors Les Murs » pour pouvoir assurer un parcours de soins sécurisé.

Ce parcours de soins facilité permet :- une meilleure réactivité en cas d’apparition de symptômes pou-

vant être graves - une meilleure observance de la prise du traitement - une meilleure traçabilité des évènements survenus entre deux

consultations.

Afin de faciliter cette interface soignant-soigné une application intitulée « CAL&You » a été développée et sera déployée dans les mois à venir pour répondre au mieux à la remontée des in-formations.

La recherche clinique est un élément essentiel dans la prise en charge des patients atteints d’un cancer. Afin de mieux répondre aux exigences d’excellence requis dans ce domaine, le Départe-ment d’Oncologie Médicale s’est doté, en lien avec le Départe-ment de la Recherche Clinique et de l’Innovation, d’une structure spécifiquement dédiée aux patients traités dans le cadre de pro-tocoles de recherche dits classiques (phases II et III), mais adap-tée également à la réalisation des phases dites précoces.


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D É PA R T E M E N T D I S S P O

Chef de Département Dr Catherine CIAIS

Cadre référentMme Magali GENOUD

DÉPARTEMENT INTERDISCIPLINAIRE DE SOINS DE SUPPORTS POUR LES PATIENTS EN ONCOLOGIE


1 939 Algologie et soins palliatifs (consultations médicales)

1 866Algologie et soins palliatifs (consultations infirmières)

1 702Nutrition

425 Psychiatrie

1 588Diététique

3 729Psychologie

Le DISSPO, composé de médecins, psy-chologues, psychiatre, nutritionnistes, infirmières, assistantes sociales, socio-es-théticienne, sophrologue, diététiciennes, intervient de façon transversale dans les unités de soins du Centre Antoine Lacas-sagne.Il prend en compte les symptômes liés à la maladie ou aux traitements des patients à toutes les phases de la maladie (curative, palliative ou de guérison) et les difficul-tés de leur entourage, pour améliorer la qualité de vie. Les principaux symptômes concernés sont la douleur, la fatigue, les troubles nutritionnels ou digestifs, les troubles psychologiques ou difficultés so-ciales, les troubles de réadaptation fonc-tionnelle, les perturbations de l’image

• RÉUNION MENSUELLE DE CONCERTATION PLURIDISCIPLINAIRE POUR LES DOULEURS REBELLES, EN PARTENARIAT AVEC LE CHU (CENTRE DE LA DOULEUR, USP, NEUROCHIRURGIE) ET MISE EN PLACE EFFECTIVE DE LA FILIÈRE DES CATHÉTERS INTRATHÉCAUX À VISÉE ANTALGIQUE (5 PATIENTS DU CENTRE EN 2019).

• DÉVELOPPEMENT D’UN PARTENARIAT AVEC DES PROFESSIONNELS ALGÉRIENS DÉSIGNÉS PAR LEUR GOUVERNEMENT POUR DÉVELOPPER LES SOINS DE SUPPORT DANS LEUR PAYS : FORMATIONS EN ÉQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE À ALGER ET ACCUEIL EN 2019 AU DISSPO DE 10 PROFESSIONNELS DE SANTÉ ALGÉRIENS POUR UN STAGE D’UN MOIS.

• ORGANISATION D’UN CONGRÈS DE SOINS PALLIATIFS LE 22 NOVEMBRE 2019 : « COMMENT TROUVER DU SENS AUX SOINS EN SOINS PALLIATIFS ? » AVEC LA PARTICIPATION DE 250 SOIGNANTS.

NOMBRE DE CONSULTATIONS

corporelle, …La coordination entre les différents profes-sionnels du Département est assurée par des réunions de concertation où les situa-tions cliniques sont discutées. D’autres co-mités, tels que le CLUD (Comité de Lutte contre la Douleur), le CLAN (Comité de Liaison Alimentation Nutrition), et la CAST (Commission pour l’Accompagnement et les Soins Palliatifs) se réunissent pour dé-cider de la politique générale de l’établis-sement concernant ces disciplines.Le DISSPO assure également une mission de formation auprès des équipes soi-gnantes de l’établissement (2 formations douleur et soins palliatifs).

FAITS MARQUANTS


DÉPARTEMENT D E R A D I O T H É R A P I E

Chef de Département Pr Jean-Michel HANNOUN-LEVI

Cadres référentsSite Ouest : Mme Isabelle TARTAMELLASite Est : Mme Sabine CIPPOLINI


Le Centre Antoine Lacassagne est l’un des seuls établissements en France à disposer de toutes les techniques de traitement en radiothérapie, allant de la radiothérapie de contact (50 kV) à la protonthérapie haute énergie en passant par la curiethérapie, la radiothérapie stéréotaxique (crânienne et extra-crânienne) robotisée (CyberKnife®), la radiothérapie hélicoïdale (Tomotherapy), la protonthérapie basse énergie et la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) guidée par l’image avec arcthérapie dynamique.

UN PLATEAU TECHNIQUE DE POINTE AU SERVICE D’UNE MÉDECINE PERSONNALISÉE

SITE EST BÂTIMENT B, AVENUE DE VALOMBROSE Secteur de Radiothérapie externe dont la mission est le traitement standard des cancers par des radiations ionisantes, photons ou électrons.Secteur de Curiethérapie dont la vocation est le traitement de petites lésions tumorales au moyen de sources radioactives scellées implantées directement au contact des tissus à traiter (curiethérapie interstitielle) ou introduites dans des cavités naturelles (curiethérapie endocavitaire), complétée par la Contacthérapie.

SITE OUEST INSTITUT MÉDITERRANÉEN DE PROTONTHÉRAPIE ET CYBERKNIFE®, AVENUE DE LA LANTERNECyclotron médical Medycic® utilisé actuellement pour le traitement des mélanomes de l’œil (ou hémangiomes) par protonthérapie de basse énergieCyberKnife® utilisé pour le traitement de précision des petites tumeurs – notamment mobiles (Système synchrony) et le traitement de haute précision des petites tumeurs profondes et à proximité d’organes nobles.Protonthérapie Haute Energie Proteus® One dédié au traitement de haute précision, plus particulièrement en pédiatrie.

LE DÉPARTEMENT DE RADIOTHÉRAPIE DU CENTRE OFFRE UN PLATEAU TECHNIQUE COMPLET ET À LA POINTE DE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE

UNITÉ DE PHYSIQUE MÉDICALE


2 824 patients différents pris en charge

2 897 séances de préparation

37 550séances d’irradiation

2 231 actes d’irradiation en hospitalisation complète

Modalité

18 863

15360

1 822

2 628

2 302

855

365

12

Radiothérapie Conventionnelle

Tomothérapie

Protonthérapie oculaire

CyberKnife®

Protonthérapie de haute énergie

Curiethérapie

Thérapie de Contact

Irradiation corporelle totale

Nombre de séjours

Localisation Nombre de patients

Nombre de séjours

Sein

Voies aéro-digestives supérieures (VADS)

Œil



Appareil digestif


Peau


Hématologie

Voies urinaires

Tissus mous

Os

Thyroïde/Glandes endocrines

10 896

5 095

1 808

2 575

4 733

2 876

1 403

1 326

1 438

812

432

840

432

348

603

218

220

229

199

179

184

92

83

69

36

33

29

22


INSTITUT MÉDITERRANÉEN DE PROTONTHÉRAPIE

L’Institut Méditerranéen de ProtonThérapie regroupe les activités de protonthérapie et le CyberKnife® du Centre Antoine Lacassagne avec :- CyberKnife®, utilisé pour le traitement de haute précision des petites tumeurs.- Medicyc®, utilisé actuellement pour le traitement des mélanomes de l’œil par protonthérapie.- Proteus® One, Protonthérapie de Haute Energie

La protonthérapie est une radiothérapie utilisant des faisceaux de protons. Grâce aux caractéristiques du ralentissement des protons dans la matière, elle permet de cibler très précisément le volume tumoral à traiter : elle délivre une dose quasiment

nulle au-delà de la cible, les organes sains sont ainsi bien protégés.Le radiothérapeute peut ainsi traiter des tumeurs situées à proximité d’organes très sensibles. Grâce à la protonthérapie, la dose délivrée aux tissus environnants est

bien plus faible qu’en radiothérapie clas-sique, tout comme la dose intégrale reçue par le patient, ce qui réduit les risques d’apparition de cancer radio-induits. Ain-si, l’efficacité est augmentée et le risque de complications est diminué.


LES INDICATIONS CLÉS

CHEZ L’ADULTE : Sarcomes et chordomes de la base du crâne, tumeurs pararachidiennens, certaines tumeurs pelviennes et cérébrales, tumeurs oculaires.

ET DEMAIN :Irradiation avec modulation d’intensité permettant l’irradiation de tumeurs ORL complexes, irradiation de tumeurs pelviennes avec grands volumes d’irradiation proches des organes creux (vessie et rectum), irradiation de certaines tumeurs thoraciques à risque de complications tardives..

CHEZ L’ENFANT : L’ensemble des tumeurs pédiatriques.

PROTONTHÉRAPIE HAUTE ÉNERGIE (235 MEV) : PROTEUS® ONE Son énergie maximale de 230 MeV permet de traiter l’ensemble des tumeurs profondes du corps humain (jusqu’à 32 cm de profondeur). Il dispose des dernières technologies, notamment le Pencil Beam Scanning, qui contrôle la dose en chaque point de la tumeur et des tissus sains, permettant ainsi une grande précision dans la délivrance de la dose sur le volume cible.

POUR EN SAVOIR PLUS :

WWW.PROTONTHERAPIE.FR


LE CENTRE ANTOINE LACASSAGNE DISPOSE DE SA PROPRE STRUCTURE D’HÉBERGEMENT, « LA CONSOLATA » PERMETTANT D’ACCUEILLIR LES PATIENTS ET LEURS ACCOMPAGNANTS VENANT DU MONDE ENTIER. LE PATIENT BÉNÉFICIE AINSI D’UNE PRISE EN CHARGE GLOBALE ET PERSONNALISÉE OÙ TOUTES LES ÉTAPES DU PARCOURS SONT ORGANISÉES : TRANSPORT, HÉBERGEMENT, ORGANISATION DES SOINS, LIENS AVEC LE MÉDECIN TRAITANT, POSSIBILITÉ D’INTERPRÉTARIAT…

FAITS MARQUANTS

•MISE EN ROUTE DE LA CAPACITÉ D’IRRADIATION DE CERTAINES TUMEURS ORL (IRRADIATION HOMOLATÉRALE) ET DE CERTAINES TUMEURS DES MEMBRES

•AMÉLIORATION DE LA PRÉCISION DES TRAITEMENTS GRÂCE À LA MISE EN ROUTE DU CALCUL DE MONTE CARLO EN ROUTINE POUR TOUS LES PLANS DE TRAITEMENT.

•MISE EN PLACE DU PROJET DE RECHERCHE PARAMÉDICALE EN PÉDIATRIE SUR LA RÉALITÉ VIRTUELLELE PROJET « REVER » ÉTUDIE L’APPORT DE LA RÉALITÉ VIRTUELLE SUR LA DIMINUTION DU STRESS DES ENFANTS LORS DE SÉANCE DE PROTONTHÉRAPIE PAR L’UTILISATION DE CASQUE DE RÉALITÉ

VIRTUELLE. EN EFFET, LE TRAITEMENT DE CERTAINS CANCERS PÉDIATRIQUES NÉCESSITE UNE IRRADIATION ; CES TRAITEMENTS SONT GÉNÉRATEURS DE STRESS CHEZ L’ENFANT CAR CELA NÉCESSITE DE GARDER UNE POSITION FIXE, PEU CONFORTABLE. PLUS LE STRESS AUGMENTE, PLUS LE POSITIONNEMENT EST LONG ET GÉNÈRE À NOUVEAU UN STRESS, RENDANT LA POSITION DE TRAITEMENT DE PLUS EN PLUS INCONFORTABLE. CE PROJET, PORTÉ PAR UNE MANIPULATRICE EN RADIOTHÉRAPIE ET L’ÉQUIPE DE L’INSTITUT MÉDITERRANÉEN DE PROTONTHÉRAPIE ET SOUTENUE PAR LE GROUPE FRANÇAIS DES RADIOTHÉRAPEUTES PÉDIATRIQUES, A POUR OBJECTIF D’APPORTER UNE SOLUTION EFFICIENTE À CET ENVIRONNEMENT ANGOISSANT AFIN DE DIMINUER L’ANXIÉTÉ EN RADIOTHÉRAPIE.

• 35 •

MAISON D’ACCUEIL HOSPITALIÈRE (MAH)label délivré par l’Agence Régionale de Santé PACA


Chef du DépartementDr Yann DELPECH

Cadre référent Mme Dominique TEISSIER

DÉPARTEMENT DE C H I R U R G I E S E N O L O G I Q U E , O N C O - G Y N E C O L O G I Q U E E T R E C O N S T R U C T R I C E


Les équipes offrent à leurs patient(e)s un accès aux innovations thérapeutiques grâce à une prise en charge personnalisée et une organisation innovante, centrées sur la qualité des parcours patients et des délais courts afin de maximiser les chances de guérison.

Le Département de Chirurgie Sénologique, Onco-gynécologique et Reconstructrice couvre un large domaine d’interventions, en hospitalisation com-plète ou ambulatoire :

• Chirurgie mammaire et reconstructrice - Tumorectomie simple, oncoplastie, mastectomie - Repérage des lésions par technique du Harpon ou grain d’iode - Chirurgie axillaire : ganglion sentinelle, curage axillaire - Radiothérapie per opératoire - Reconstruction mammaire immédiate ou différée par différentes techniques

(expandeurs, prothèses, matrices) - Lambeau autologue grand dorsal - Lipomodelage, lipostructure - Chirurgie de symétrisation, reconstruction de mamelon

•Chirurgie pelvienne oncologique (utérus, ovaires, trompe) - Par voie laparoscopique ou coelioscopique 3D, microcoelioscopie (incision de

3 mm) (utérus, endomètre, ovaire), monotrocart (1 seule incision) - Hystérectomie, annexectomie, omentectomie, curage pelvien lombo-aortique

par voie transpéritonéale ou rétropéritonéale, - Chirurgie par laparotomie de la carcinose péritonéale - Chirurgie vulvaire et inguinale

•Chirurgie des sarcomes des parties molles

DÉPARTEMENT DE C H I R U R G I E S E N O L O G I Q U E , O N C O - G Y N E C O L O G I Q U E E T R E C O N S T R U C T R I C E 2 040

SÉJOURS

1 559 PATIENTS

48 % TAUX DE

CHIRURGIE AMBULATOIRE EN SÉNOLOGIE


LES ÉQUIPES S’ENGAGENT SUR UNE ORGANISATION ACCÉLÉRÉE DES PRISES EN CHARGE :

UN CIRCUIT DE RENDEZ-VOUS RAPIDE en onco-gynécologie consultation et examens d’imagerie en moins d’une semaine pour toute patiente adressée par son

médecin traitant pour une lésion gynécologique suspecte.

UN DIAGNOSTIC RAPIDE DES CANCERS DE L’ENDOMÈTRE :

consultation d’hystéroscopie diagnostique avec obtention des résultats de la biopsie en 3 jours.

UNE JOURNÉE ACCUEIL SEIN SENODAY pour un meilleur accueil des patientes, permettant, sur une même unité de lieu et sur une même journée, de voir

l’ensemble des professionnels : chirurgien, anesthésiste, examens d’anatomopathologie et d’imagerie… pour une prise en charge chirurgicale optimale

Grace à son plateau technique moderne et à son investissement dans la recherche, le Département de Chirurgie Sénologique, Onco-gynécologique et Reconstructrice garantit une prise en charge en parfaite adéquation avec les dernières données scientifiques et les référentiels nationaux/internationaux. Le département de chirurgie participe à de nombreux essais thérapeutiques en chirurgie mammaire et pelvienne. Il est le promoteur du premier essai français de repérage des lésions mammaire par grain d’iode.

Depuis 2018, l’ensemble des locaux d’hospitalisation ont été totalement rénovés permettant d’accueillir nos patient(e)s dans un environnement agréable et fonctionnel. Le département est maintenant situé au même niveau que le bloc opératoire rendant l’accès beaucoup plus simple. Le département est également accessible directement depuis l’extérieur, ce qui facilite l’ergonomie des transports pour les séjours de courte durée.L’hospitalisation ambulatoire permet aux patient(e)s de regagner leur domicile le jour même de l’intervention lorsque toutes les conditions sécuritaires sont réunies. Cela nécessite une parfaite coordination entre les équipes soignantes et une bonne anticipation de l’hospitalisation. En 2019, un atelier d’éducation thérapeutique dédié à l’hospitalisation ambulatoire a été mis en place justement pour informer et préparer au mieux les patient(e)s du déroulé de ce parcours de soin spécifique.

Parce que la convalescence après chirurgie est un enjeu majeur, le Département de Chirurgie Sénologique, Onco-gynécologique et Reconstructrice propose des protocoles de soins optimisés visant à améliorer la récupération après chirurgie (parcours RAAC, Réhabilitation Améliorée Apres Chirurgie). Cela est rendu possible par l’utilisation de techniques chirurgicales mini invasives, des traitements anesthésiques adaptés, des partenariats avec les structures d’hospitalisation à domicile de la région, l’utilisation d’outils numériques connectés permettant de garder un lien direct avec les équipes soignantes (application CAL & You).


ACTEUR MAJEUR DE LA PRISE EN CHARGE DES CANCERS DE LA FEMME EN PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR, LE CENTRE ANTOINE LACASSAGNE A OUVERT EN 2017 L’INSTITUT UNIVERSITAIRE DU SEIN ET DE CANCÉROLOGIE GYNÉCOLOGIQUE (IUSCG) EN REMPLACEMENT DE LA CLINIQUE DU SEIN CRÉÉE EN 2012. L’IUSCG, dont les objectifs consistent à améliorer la qualité et la cohérence de prise en charge, regroupe les spécialités indispensables pour détecter, prendre en charge et suivre les femmes atteintes d’un cancer du sein et de cancers gynécologiques.Expérience unique dans la région, l’Institut Universitaire du Sein et de Cancérologie Gynécologique a pour priorités la qualité des parcours patients, une prise en charge indi-vidualisée dans un espace soigné et des délais courts de prise en charge afin de maximiser les chances de guérison.

L’INSTITUT UNIVERSITAIRE DU SEIN ET DE CANCÉROLOGIE GYNÉCOLOGIQUE

REGROUPE SUR UN MÊME LIEU DANS UN ESPACE ACCUEILLANT À L’ARCHITECTURE

COCOONING MODERNE : LE PLATEAU DE RADIOLOGIE DE LA FEMME

– mammographie, échographie – assurant du dépistage, de la radiologie

diagnostique et de la radiologie interventionnelle

LES CONSULTATIONS MÉDICALES

anesthésie, chirurgie, oncologie médicale, radiothérapie

LES CONSULTATIONS DE GYNÉCOLOGIE MÉDICALE, DE COLPOSCOPIE ET D’ONCOFERTILITÉ

LA CONSULTATION D’ONCOGÉNÉTIQUE

LA JOURNÉE ACCUEIL SEIN « SENODAY »

LES CONSULTATIONS DES INFIRMIÈRES DE COORDINATION

LES CONSULTATIONS

D’HYSTÉROSCOPIE DIAGNOSTIQUE

L’IUSCG permet une prise en charge globale et transversale réunissant l’ensemble des

compétences, indispensables au traitement de tout(e) patient(e) atteint d’une pathologie carcinologique mammaire ou gynécologique.

• UN ATELIER D’ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DÉDIÉ À L’HOSPITALISATION AMBULATOIRE A ÉTÉ MIS EN PLACE POUR INFORMER ET PRÉPARER AU MIEUX LES PATIENT(E)S AU DÉROULÉ DE CE PARCOURS DE SOIN SPÉCIFIQUE.

• LE DÉPARTEMENT A DÉPLOYÉ DES MÉTHODES DOUCES AFIN D’AMÉLIORER LE CONFORT DES PATIENT(E)S DURANT LEUR SÉJOUR :

- UN CASQUE DE RÉALITÉ VIRTUELLE EST AUJOURD’HUI DISPONIBLE POUR FAVORISER LA RELAXATION PRÉOPÉRATOIRE

- DES CONSULTATIONS D’AROMATHÉRAPIE, D’ACUPUNCTURE ET DE SOPHROLOGIE ONT ÉTÉ MISES EN PLACE

FAITS MARQUANTS


Chef du DépartementDr Olivier DASSONVILLE

Cadre référent M. Stéphane DEROCHE puis Mme Aïchata SOW

DÉPARTEMENT DE C H I R U R G I E O N C O L O G I Q U E C E R V I C O - F A C I A L E


L’activité clinique comprend la prise en charge diagnostique initiale et chirurgicale : •des cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS).•des tumeurs de la thyroïde et des glandes salivaires. •des cancers cutanés de la face et du cou.

Le Département participe également de façon très active à de nombreux projets de recherche clinique et translationnels en col-laboration avec les différents laboratoires (IRCAN, IBV, IPMC,...) impliqués dans la thématique générale de la cancérologie ORL et cutanée au niveau local.

DÉPARTEMENT DE C H I R U R G I E O N C O L O G I Q U E C E R V I C O - F A C I A L E

Le Département de chirurgie oncologique cervico-faciale est intégré à l’Institut Universitaire de la Face et du Cou (IUFC), groupement de coopération sanitaire entre le Centre Antoine Lacassagne et le CHU de Nice, et promeut une offre de soins globale d’excellence à dimension universitaire.

2,62 jours DURÉE MOYENNE

DE SÉJOUR

1377 PATIENTS

30 % TAUX DE CHIRURGIE

AMBULATOIRE

1 432 INTERVENTIONS


ResponsablePr Alexandre BOZEC

La filière « cancérologie des VADS et des glandes salivaires » intègre la prise en charge diagnostique et thérapeutique ainsi que le suivi des cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) et des glandes salivaires.Pour les cancers des VADS, cette activité est assurée par les chirurgiens de l’équipe IUFC-CAL. Les cancers rhino-sinusiens constituent un sous-groupe à part, avec des carac-téristiques anatomiques propres, et sont pris en charge par l’équipe IUFC-CHU de rhinologie (Pr L. Castillo) lorsque leur traitement implique une chirurgie par voie endoscopique. La prise en charge des cancers des glandes salivaires s’effectue de manière partagée entre les chirurgiens IUFC-CAL et IUFC-CHU.

Une organisation adaptée à la prise en charge multidisciplinaire du cancer La prise en charge des cancers des VADS se fait en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs du Centre Antoine Lacassagne permettant une prise en charge optimale de la pathologie cancéreuse dans son ensemble et notamment les équipes de radiothérapie et d’oncologie médicale. La décision thérapeutique est prise pour chaque patient dans le cadre d’une réunion de

concertation pluridisciplinaire (RCP) spécifique aux cancers des VADS et des glandes salivaires regroupant l’ensemble des acteurs nécessaires à la prise en charge de ces pathologies. Elle fait office de RCP de référence pour l’ensemble de la région PACA-Est et permet aux confrères d’autres établissements de présenter et discuter leurs dossiers.

Un centre de référence et de recours dans la prise en charge du cancer permettant une prise en charge personnalisée Malgré la diminution d’incidence des cancers des VADS, la chirurgie de ces tumeurs a dans l’ensemble progressé au cours de ces 10 dernières années, témoi-gnant d’une plus grande centralisation dans le traitement de ces cancers. Ainsi, chaque année, plus de 200 interventions chirurgicales (hors endoscopies) sont réa-lisées à l’IUFC pour cette pathologie. Les tumeurs malignes salivaires repré-sentent environ 20% des tumeurs des glandes salivaires et moins de 5% des cancers de la face et du cou. Environ 25 à 30 cancers des glandes salivaires sont opérés chaque année à l’IUFC pour 110 à 120 tumeurs bénignes. Il s’agit donc d’une pathologie rare dont la prise en charge tant sur le plan diagnostique que thérapeutique nécessite une expertise

CANCÉROLOGIE DES VADS (VOIES AÉRODIGESTIVES SUPÉRIEURES) ET DES GLANDES SALIVAIRES

L’IUFC est centre référent régional REFCOR et participe au réseau REFCOR-PATH pour les diagnostics histologiques difficiles de ce type de tumeur.Cela permet une prise en charge optimale des situations rares (réseau REFCOR) et / ou complexes (tumeurs évoluées ou récidivantes, soins de haute technicité…) et offre un accès à des essais cliniques innovants.

Alors que certaines anomalies moléculaires rencontrées au niveau de la tumeur permettent de prédire sa sensibilité à tel ou tel traitement, le Centre Antoine Lacassagne a mis en place la « RCP moléculaire » au cours de laquelle les dossiers sont discutés pour pouvoir proposer à chaque patient, en fonction du stade de sa maladie, l’accès à des thérapeutiques innovantes encore indisponibles en dehors des essais cliniques.


particulière et qui s’intègre dans le cadre du réseau national REFCOR (réseau d’ex-pertise français sur les cancers ORL rares). Dans ce cadre également, outre des appareils de radiothérapie de très haut niveau technologique (modulation d’intensité, ArcThérapie, tomothérapie, CyberKnife®…), les patients atteints de cancer des VADS ou des glandes salivaires peuvent bénéficier de la protonthérapie afin de répondre à certaines situations thérapeutiques particulièrement complexes (tumeurs récidivantes, atteinte de la base du crâne…).

Développement de la chirurgie minimale invasive et robot-assistée Comme dans d’autres domaines de la chirurgie oncologique, la chirurgie car-cinologique cervico-faciale s’oriente au-tant que possible vers des actes moins invasifs et plus ciblés.Après avoir participé à une étude multi-centrique nationale sur la technique du ganglion sentinelle en cancérologie de la cavité buccale et de l’oropharynx (étude Sentimer), cette technique a été intégrée à l’arsenal thérapeutique dans la pratique clinique quotidienne. Toujours dans la perspective de chirurgies moins invasives, l’Institut été parmi les leaders nationaux à proposer l’utilisation

d’une double voie d’abord (transorale et trans cervicale) sans mandibulotomie dans les cancers bucco-pharyngés loca-lement avancés. L’évolution de la chirurgie partielle des cancers laryngés avec l’utili-sation de la voie endoscopique à l’aide du Laser CO2 a également été suivie.

Une expertise de niveau national en chirurgie reconstructive complexe Dans la chirurgie des cancers de la face et du cou, une des particularités de l’équipe est d’assurer en toute autonomie à la fois la chirurgie d’exérèse et la chirurgie re-constructive même lorsque celle-ci est complexe et intègre l’utilisation de lam-beaux libres micro-anastomosés. Cette activité de chirurgie réparatrice par lambeaux libres représente environ 60 interventions chirurgicales par an et est réalisée le plus souvent lors de la même intervention que celle permettant l’exé-rèse chirurgicale du cancer. Depuis 2014 une nouvelle technique de modélisation virtuelle préopératoire des lambeaux libres osseux est utilisée dans le cadre de la reconstruction mandibulaire (et plus rarement maxillaire) et elle vise à faciliter la conformation du lambeau afin de mieux reproduire les contours mandi-bulaires.

• Seul centre de recours au niveau régional (ARS) en chirurgie réparatrice par lambeaux libres dans le cadre de la cancérologie des VADS

• Centre de référence dans ce domaine d’activité auprès de la Fédération Unicancer

Avantages : •Facilite le geste chirurgical•Diminue le temps opératoire• Améliore le résultat

cosmétique et probablement fonctionnel de ce type de reconstruction


Avec l’activité de chirurgie des tumeurs salivaires et cutanées, la chirurgie de la thyroïde et des glandes parathyroïdes est une activité partagée entre les chirurgiens IUFC-CAL et IUFC-CHU.

ResponsableDr Olivier DASSONVILLE

FILIÈRE THYROÏDE ET PARATHYROÏDES

THYROIDES 267(vs 211 en 2018)

PAROTIDES 58 (vs 40 en 2018)

PARATHYROIDES 22 (vs 1 en 2018)


Les impératifs et les contraintes de la chirurgie carcinologique des cancers ORL requièrent un niveau de technicité très élevé dans la pratique chirurgicale comme la maîtrise acquise par des années d’expérience de la chirurgie des lambeaux pédi-culés et libres micro anastomosés. La pratique d’examens extemporanés (limites sur pièce, technique de Mohs) im-pose une collaboration étroite avec l’équipe d’histopathologie du Centre Antoine Lacassagne, déjà experte dans les cancers ORL, et le laboratoire d’histopathologie expérimental du CHU pour les mélanomes malins : la maîtrise de l’évaluation du risque et de la chirurgie ganglionnaire est donc indispensable. La pratique de la technique du ganglion sentinelle en collaboration avec le service de médecine nucléaire du Centre Antoine Lacassagne participe au diagnostic et au traitement fonctionnel « minimal invasif » des cancers cutanés. Elle est utilisée en routine pour les carcinomes épidermoïdes de mauvais pronostic ou de certaines formes de mélanomes : cette technique a diminué les séquelles chirurgicales et aug-menté la qualité du diagnostic.Enfin, l’expertise de la chirurgie de la glande parotide est indispensable car les tumeurs cutanées de la face à risque ganglionnaire élevé peuvent donner des mé-tastases ganglionnaires intra parotidiennes dans près de 50% des cas selon leur localisation (front, conque de l’auricule…).Environ un quart des patients pourra être traité par un moyen simple de recons-truction, la moitié va nécessiter une reconstruction spécifique par lambeau local, et un quart va nécessiter des techniques de reconstruction complexe (lambeau libre, composite…) après une chirurgie mutilante (amputation nasale ou faciale étendue, exentération orbitaire…).Cette filière se positionne comme un acteur régional complémentaire mais référent dans la prise en charge des tumeurs cutanées de la tête et du cou selon l’histopa-thologie, le stade et la localisation.

TRANSLATIONNELLE• Unité INSERM 895 équipe 1:

thérapies ciblées, recherche mutations, culture, thérapeu-tique à la carte

• Collaboration avec l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire

CLINIQUE• Etude de la faisabilité du projet

PHRC ganglions sentinelle et carcinomes épidermoïdes cutanés (étude de phase 2 multicentrique nationale)

• Participation aux essais thé-rapeutiques sur le mélanome métastatique avec le service de Dermatologie du CHU.

FILIÈRE CANCÉROLOGIE CUTANÉE DE LA FACE ET DU COUResponsable Dr Gilles POISSONNET

RECHERCHE

370 CANCERS CUTANÉS

OPÉRÉS


DÉPARTEMENT D ’A N E S T H É S I E - R É A N I M A T I O N

Chef de Département Dr Pierre-Henri KOULMANN

Département transversal au sein de l’organisation de soins de l’établissement, il interagit avec les départements de Chirurgie, de Radiothérapie (sur les sites Est et Ouest), d’Imagerie pour les actes de radiologie intervention-nelle, d’Oncologie médicale pour les soins critiques, ainsi que le DISSPO.


Il se compose de trois unités :•Unité d’anesthésiologie•Unité de surveillance continue à orientation chirurgicale•Unité d’anesthésie pédiatrique

Il est expert en :•anesthésies générales au profit des patientes atteintes de cancer de la sphère gynécologique•anesthésies générales au profit des patients atteints de cancer

de la face et du cou, notamment ceux nécessitant une recons-truction par lambeau libre ou pédiculé

•suivi post-opératoire des chirurgies du lambeau DIEP, des la-parotomies et des chirurgies d’exérèse avec reconstruction de la sphère ORL au sein de l’Unité de Surveillance Continue.

Ses activités d’excellence :•Anesthésies générales et anesthésies loco-régionales en chirurgie gynécologique et ORL•Anesthésies générales en endoscopies digestives•Anesthésies générales en radiologie interventionnelle•Anesthésies générales en protonthérapie pédiatrique•Observations et traitements des patients d’Unité de Surveil lance Continue à orientation chirurgicale•Prise en charge de la douleur aiguë postopératoire•Organisation des urgences vitales intra-hospitalières en parte-

nariat avec le département d’oncologie médicale

1 902Nombre d’anesthésies générales au profit des patients de chirurgie cervico-faciale et maxillo-faciale

2 638Nombre d’anesthésies générales au profit des patients de chirurgie séno-gynécologique

186Nombre d’anesthésies générales au profit des patients nécessitant une endoscopie digestive

87Nombre de prise en charge de

patients de curiethérapie

308Nombre d’admission à l’USC (Unité de Surveillance Continue)

2 975Nombre de consultations pré-anesthésiques externes

150Nombre de consultations pré-anesthésiques non programmées en interne


AC

TIV

ITÉ

S P

AR

PÔ

LES

DÉPARTEMENT D ’ I M A G E R I E

Chef de Département Dr Guillaume BAUDIN

Cadre référentMme Paola MALIGNAGGI


RADIOLOGIELa radiologie utilise des techniques d’imagerie diagnostique et intervention-nelle. L’activité diagnostique comprend le dépistage, le diagnostic initial, le bilan d’extension, le suivi et l’évaluation des traitements. Elle s’appuie sur différentes modalités radiologiques (mammogra-phie, échographie, radiologie conven-tionnelle, scanner, IRM…). L’activité in-terventionnelle guidée par l’imagerie contribue au diagnostic (biopsies) et au traitement des tumeurs (voies veineuses, ablations non-invasives et traitements symptomatiques, pose de repères en pré opératoire) ou encore ponctions et drai-nages divers.

LE DÉPARTEMENT D’IMAGERIE EST COMPOSÉ DES SERVICES DE :

MÉDECINE NUCLÉAIRECe service associe lui-aussi des activités diagnostiques et thérapeutiques basées toutes deux sur l’utilisation de médica-ments radiopharmaceutiques. A ce titre, le service dispose d’une radiopharmacie qui dépend de la Pharmacie à Usage In-térieur. L’activité diagnostique s’adresse à toutes les pathologies (bénignes ou ma-lignes) et repose sur la réalisation d’exa-mens scintigraphiques couplés à l’infor-mation anatomique grâce à un scanner associé, permettant l’exploration de pa-thologies osseuses, cardiaques, pulmo-naires, endocriniennes, etc.Le service est également équipé d’une caméra TEP-TDM (tomographie par émis-

sion de positons) utile en cancérologie pour le diagnostic initial, le bilan d’exten-sion, le suivi et l’évaluation des traite-ments. D’autres applications sont propo-sées notamment en neurologie.L’activité thérapeutique comprend le gui-dage chirurgical (techniques du ganglion sentinelle…) et les traitements par les mé-dicaments radiopharmaceutiques. Cette dernière activité est surtout représentée par la prise en charge des cancers de la thyroïde (hospitalisations et suivis).

• REMPLACEMENT DU PACS (SYSTÈME D’ARCHIVAGE ET DE PARTAGE DES IMAGES) AVEC IDENTIFICATION ET FORMATION DE MANIPULATEURS RÉFÉRENTS : PLUS-VALUES POUR LES RADIOLOGUES ET MÉDECINS NUCLÉAIRES EN TERMES D’ANALYSE DES IMAGES, DE FLUIDITÉ DU RÉSEAU, D’ERGONOMIE DANS L’INTERPRÉTATION ET DE GAIN DE TEMPS, MAIS ÉGALEMENT POUR LES CLINICIENS EN TERMES DE RAPIDITÉ ET D’ERGONOMIE.

• ACHAT ET INSTALLATION DU RIS VÉNUS EN RADIOLOGIE (SYSTÈME D’INFORMATION RADIOLOGIQUE) : LE RIS DEVIENT UN OUTIL COMMUN ENTRE LA MÉDECINE NUCLÉAIRE ET LA RADIOLOGIE ET PERMET L’AMÉLIORATION DE L’EXPLOITATION DES DONNÉES STATISTIQUES AINSI QU’UNE MEILLEURE MAÎTRISE DE LA PLANIFICATION.

FAITS MARQUANTScommuns aux deux services


SO

MM

AIR

E

RADIOLOGIERESPONSABLE DR GUILLAUME BAUDINCADRE REFERENT M. DOMINIQUE ROSITANO

IMAGERIE HORS

SÉNOLOGIEen 2019

21 635

8 925 Tomodensitométrie

4 740 Radiologie conventionnelle

• 50 •

FAITS MARQUANTS

• CHANGEMENT DE L’IRM AVEC L’ACQUISITION D’UNE NOUVELLE IRM 1.5T PERMETTANT L’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ D’IMAGE ASSOCIÉE À UNE MEILLEURE QUALITÉ D’ACCUEIL POUR LES PATIENTS

• RELANCE DU PROJET DE DÉLÉGATION POUR POSE DE PICC LINE PAR DES MANIPULATEURS EN RADIOLOGIE

•SYNTHÉTISATION DU PROJET DE RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE

5 106Echographie

2864Remnographie


324Pose Chambre à Cathéter Implantable

et cathéters centraux

65Actes sur les gastrostomies

116Ponctions et biopsies hépatiques

27Ponctions et biopsies osseuses

32Cimentoplasties

262 Autre

Actes de RADIOLOGIE

INTERVENTIONNELLE hors sénologie

8266 313

Echographie

5 610Mammographie hors dépistage

756Remnographie

464Ponction-biopsie avec guidage

441 Pose de repères

128 Mammographie de dépistage

120Macrobiopsie

15Autre

13 847Actes de

SÉNOLOGIE


MÉDECINE NUCLÉAIRERESPONSABLE PR JACQUES DARCOURTCADRE REFERENT Mme PAOLA MALIGNAGGI

FAITS MARQUANTS

• REMPLACEMENT DE LA CAMÉRA TEP BIOGRAPH PAR LA CAMÉRA TEP VISION NUMÉRIQUE : CETTE CAMÉRA DE DERNIÈRE GÉNÉRATION, QUI AMÉLIORE SIGNIFICATIVEMENT LA QUALITÉ DES IMAGES, A PERMIS UNE AUGMENTATION DE L’ACTIVITÉ DU FAIT DE SA RAPIDITÉ D’ACQUISITION DES IMAGES, RÉPONDANT MIEUX À L’AUGMENTATION DES DEMANDES D’EXAMENS.

• DÉVELOPPEMENT DU PROJET LUTATHERA®: PERFUSION D’UN MÉDICAMENT RADIOPHARMACEUTIQUE (LUTÉTIUM 177), INDIQUÉ DANS LE TRAITEMENT DES TUMEURS NEURO-ENDOCRINES DIGESTIVES MÉTASTATIQUES OU INOPÉRABLES, NOTAMMENT POUR LES TUMEURS DE L’INTESTIN GRÊLE. LES PROPRIÉTÉS RADIOACTIVES PERMETTENT DE DÉTRUIRE CES CELLULES TUMORALES CIBLES EN PRÉSERVANT LES ORGANES ET TISSUS SAINS.

• 52 •


DigestifHématologiePoumon Sein-gynécologieCerveauORL (hors endocrinologie)EndocrinologieUrologieMélanomeOnco-pédiatrieAutres

5 412Nombre d’actes TEP réalisés (1 acte = 1 visite)

5 473Nombre de patients

5Nombre de patients < 18 ans

CAMÉRA TEP TYPE DES EXPLORATIONS

395282

1 1361 780

101561232325140

16444

OsCœurPoumon CerveauRein Appareil endocrinienGanglion sentinelleDiversActes thérapeutiques

4 802Nombre d’actes (1 Acte = 1 visite)

4 643Nombre de patients

15Nombre de patients < 18 ans

GAMMA CAMÉRAS

TYPE DES EXPLORATIONS

1 7566

1431441

1 892520271159

3 puis 2Gamma caméras

installées


AC

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DÉPARTEMENT P H A R M A C I E À U S A G E I N T É R I E U R

Chef de Département Dr Isabelle BENARD-THIERY

Cadre référentM. Guy MARTINICO


La Pharmacie du Centre Antoine Lacassagne délivre :•les médicaments•les solutés•les pansements•les dispositifs médicaux à usage unique stérile•les produits sanguins stables•les fluides médicaux•les traitements d’études cliniques•les médicaments de statut particulier (ATU, Autorisation DGS…)aux divers services pour les patients hospita-lisés et aux patients ambulatoires en rétroces-sion à la fois pour le Centre et l’IUFC.

La dispensation nominative se fait chaque jour, directement dans les chariots des uni-tés de soins, ce qui constitue une excellente amélioration du circuit de médicament dans les services de soins. Les retours de traitement sont gérés, eux aussi, nominativement par les préparateurs de la Pharmacie, ce qui optimise la dispensation nominative et la gestion des stocks de médicaments.

PHARMACIE

2017 2018 Evolution

ACTIVITE PUI CENTRE ANTOINE LACASSAGNE/IUFC

•LES ACTIVITÉS DE PRESCRIPTION MÉDICALE ET DE VALIDATION PHARMACEUTIQUE SONT GLOBALEMENT EN RECUL.•LE DÉPLOIEMENT DE L’ACTIVITÉ DE PHARMACIE CLINIQUE A PERMIS DE BIEN DÉVELOPPER LES MESSAGES D’ « OPINIONS PHARMACEUTIQUES ».• LES LIVRAISONS PARTIELLES AVEC UN PROBLÈME RÉCURRENT DES PRODUITS MANQUANTS FOURNISSEURS OU FACTURES IMPAYÉES BLOQUANTES, GÉNÉRANT UNE FORTE ACTIVITÉ DE GESTION DE LITIGES, ONT NETTEMENT AUGMENTÉ.•L’ACTIVITÉ DE PRÉPARATEUR DE BLOC OPÉRATOIRE PAR LA GESTION ET LE SUIVI DES TRAÇABILITÉS DES DMI A EGALEMENT AUGMENTÉ

-1%

-2%

-5%

-7%

-12%

-21%

-21%

+127%

+ 4%

+4 %

+19%

6921

136 302

156 057

150 002

3 665

21 944

21 720

4 645

3 370

1930

4 044

6 977

139 049

164 111

160 551

4 147

27 932

27 637

2 043

3 244

1863

3 410

Nombre de dossiers traités

Nombre de lignes de prescriptions médicales

Nombre de lignes de dispensations nominatives

Nombre de lignes de dispensations globales

Nombre de commandes

Nombre de lignes de commande

Nombre de lignes de réception

Nombre de réceptions partielles

Nombre de DMI tracés-posés

Nombre de patients implantés

Nombre d’opinions pharmaceutiques formulées


Les activités de Pharmacie Clinique en 2019 ont augmenté de plus de +75% par rapport à l’année 2018. La tendance est également à la hausse pour les consultations pharmaceutiques pour les premières chimiothérapies, et une sensibilisation des prescripteurs à cette démarche est à maintenir.Lorsque le parcours « Hors Les Murs » sera complètement opérationnel, nous devrions voir le nombre de ces consultations pharmaceutiques évoluer pour la prise en charge des patients âgés polymédiqués.

La présence d’un pharmacien dans les services de soins a fortement majoré les activités de conciliations pharmaceutiques et les revues de dossiers (+77,8%). La présence pharmaceutique permet de faire le point sur les problèmes de prescription médicale rencontrés par les internes et les médecins, mais également de

2018 2019 Evolution

75,4%

75,4%

77,8%

83,3%

107

10

64

33

61

7

36

18

Nombre de conciliations réalisées

dont

Chimio 1ère (HDJ)

Patients hospitalisés

Autres (consultations, rétrocessions...)

ACTIVITE DE PHARMACIE CLINIQUE

faire des rappels réguliers sur l’utilisation du logiciel de prescription informatisé (pour les ordonnances de sortie par exemple), sur les risques d’erreurs médicamenteuses et de participer à l’évolution des protocoles de prescription médicale.

Les consultations pharmaceutiques sur demande médicale ou infirmier(e) (thérapies orales, phytothérapie) ont, elles aussi, augmenté de +83%.

La sensibilisation auprès des médecins et des infir-mier(e)s d’annonce ou de suivi des thérapies orales est à maintenir pour un bon recrutement des patients.L’objectif pour 2020 est de pérenniser et développer l’activité de Pharmacie Clinique, en particulier pour les initiations de traitement par thérapies orales en sénolo-gie et hématologie.


2018 2019 Evolution

ESSAIS THERAPEUTIQUES

Ce bilan concerne l’ensemble des essais thérapeutiques gérés par la Pharmacie en 2019 donnant lieu à une activité pharmaceutique de gestion des médicaments ou de DMS.

L’augmentation du nombre d’essais ouverts en 2019 ainsi que le nombre d’essais amenant à dispensation ont engendré une importante activité pharmaceutique quotidienne pour ce secteur en termes de réceptions, dispensations et gestion documentaire.

+70%

+16.8%

-1.1%

46

333

88

27

285

89

Nombre d’essais ouverts dans l’année

Nombre de visites de faisabilité, mises en place, monitorings

Nombre d’essais actifs (donnant lieu à dispensations)


Ce bilan montre une augmentation du nombre de demandes d’ATU (initiation et renouvellement), ainsi que les demandes réalisées auprès des laboratoires à titre compassionnel pour des produits ayant obtenu leur AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) mais pas encore leur remboursement. 2019

47

165

2018

22

129

Demandes d’ATU

Nombre de dossiers

Nombre de dispensations

ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation)

2019

4

37

2018

27

108

Demandes compassionnelles

Nombre de dossiers

Nombre de dispensations

Dans le cadre de cette activité, est également inclus le suivi des molécules onéreuses non remboursées sur la liste en sus, mais pris par mesure dérogatoire sur l’enveloppe MERRI (Dispositif post ATU) ; les tableaux de suivi nominatifs pour chaque molécule concernée sont transmis chaque mois au Département d’Information Médicale.


Cette Unité prépare la totalité des anti-cancéreux de l’Etablissement (cytostatiques et anticorps monoclonaux), y compris les produits d’essais thérapeutiques, dans les locaux situés au 6ème étage de l’IUFC, équipés de 3 isolateurs double poste indépendants.

Son activité, de 38.300 préparations d’anti-cancéreux en 2019 est en recul (-4%) par rapport à 2018 (alors que +9% l’année précédente) ; cette évolution est en lien avec les changements de protocoles du fait du déploiement de l’immunothérapie.Par ailleurs, la nature même des préparations a changé car la manipulation des produits nouveaux est plus longue et plus délicate, allongeant ainsi les temps de préparation.

URC (Unité de Reconstitution Centralisée)

Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept. Oct. Nov. Dec.

Suivi mensuel du nombre de préparations

3 282 2 817 3 398 3 186 3 405 3 121 3 631 3 749 3 279 3 721 3 294 3 024

3 183 2 872 3 206 3 489 3 228 2 880 3 417 3 314 3 065 3 486 3 019 3 140

2018

2019


2018 2019 Evolution

Activité de radiopharmacie

-8%

-2%

+1%

-3%

2 302

10 399

450

13 151

2 475

10 406

439

13 220

Nombre de préparations

Nombre de seringues

Elutions

TOTAL

Le nombre de préparations est en baisse, en partie du fait de l’amélioration des livraisons de FDG permettant ainsi de réduire le nombre de flacons multidoses à préparer. Par ailleurs, la réduction d’activité en médecine nucléaire en fin d’année a été compensée par l’augmentation de l’activité TEP.


L’activité en radiopharmacie est essentiellement destinée à une activité de médecine nucléaire à visée diagnostique (82,2%). Dans ce domaine, le service participe également à des essais cliniques toujours à visée diagnostique (Memento, Eisai, Pasadena…) mais ce n’est pas chiffré.

Une autre activité médicale importante qualitativement est la thérapeutique. Cette activité a augmenté de 4% en 2019 et représente 11% de l’ensemble des préparations. Elle concerne essentiellement le traitement des cancers thyroïdiens avec l’iode 131. Depuis cette année, nous avons mis en place le traitement par Lutathéra® pour certaines tumeurs endocrines. Un traitement innovant, couteux et lourd techniquement.

Activité de radiopharmacie

Proportion

82%

11%

0%

7%

Nombre

2 261

299

11

181

2 752

Type d’activité

Préparation à visée diagnostique

Préparation à visée Thérapeutique

Préparation pour la recherche (TIRO)

Préparation pour la maintenance des caméras

Total

Répartition des préparations par type d’activité de médecine nucléaire


DÉPARTEMENT DES LABORATOIRES


UNITÉ D’ANATOMIE ET DE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUESResponsable : Dr Isabelle BIRTWISLE-PEYROTTESCadre de santé : Mme Julie OUDIN

LABORATOIRE D’ONCOPHARMACOLOGIEResponsable : Dr Marie-Christine ETIENNE-GRIMALDICadre de santé : Mme Julie OUDIN

7 820 Comptes rendus d’anatomie pathologique

1 905 Comptes rendus de cytologie

1 376 Dossiers de biologies moléculaires

10 922 Immuno histochimies (nombre de lames)

205 Hybridations in situ (nombre de lames)

ACTIVITE DIAGNOSTIQUE

248 Tubes

CENTRE DE RESSOURCES BIOLOGIQUES

5 Articles dans des revues à comités de lecture

ACTIVITE HOSPITALIERE

7 Articles dans des revues internationales à comités de lecture

845

8

853

804

11

133

171

85

69

24

42

52

10

363

Mutations KRAS /NRAS

Mutations NRAS/BRAF

Mutations BRAF

Mutations PIK3CA

Mutations EGFR (nouvelle activité)

Instabilités microsatellitaires

NGS panel 54 gènes

NGS gènes de réparation (nouvelle activité)

NGS RNA Seq (nouvelle activité)

Mutation EGFR T790M

Mutation BRAF V600E

Mutations KRAS/NRAS

Génotypage UGT1A1

Recherche du déficit en DPDBiochimie

Génétique somatique

sur blocs tumoraux

Génétique somatique sur

biopsie liquide

Génétique constitutionnelle

Nombre total d’examens réalisés 3 470

Nombre d’examens

réalisés


DÉPARTEMENT D ’ E P I D É M I O L O G I E , D E B I O S T A T I S T I Q U E S E T D E S D O N N É E S D E S A N T É ( D E B D S )

Chef de Département Dr Emmanuel CHAMOREY

CE DÉPARTEMENT COMPREND DEUX ÉQUIPES COMPLÉMENTAIRES :- L’ÉQUIPE DE DATA MANAGEMENT EST GARANTE DE LA QUALITÉ, DE LA FIABILITÉ, DE LA SÉCURITÉ ET DE LA CONSERVATION DES DONNÉES DES ÉTUDES DONT LE CENTRE ANTOINE LACASSAGNE EST PROMOTEUR.- L’ÉQUIPE DE MÉTHODOLOGISTES ET BIOSTATISTICIENS ASSURENT LE CHOIX ET LA CONCEPTION DU DESIGN DE L’ÉTUDE, LES ANALYSES STATISTIQUES ET L’AIDE À LA PUBLICATION.


DÉPARTEMENT D ’ E P I D É M I O L O G I E , D E B I O S T A T I S T I Q U E S E T D E S D O N N É E S D E S A N T É ( D E B D S )

LES MISSIONS DU DEBDS SONT DE TROIS TYPES :

1 - Le soutien et l’aide aux activités de biostatistiques et de data management :• Conseil et expertise méthodologique aux médecins et

chercheurs• Elaboration de la méthodologie des projets de recherche

cliniques et épidémiologiques• Rédaction d’un plan d’analyse statistique répondant aux

objectifs de l’étude• Ecriture des cahiers d’observation avec les médecins

investigateurs•Conception des bases de données• Elaboration des cahiers d’observation électronique (e-CRF)

en collaboration avec les cliniciens investigateurs• Randomisation (par liste, par minimisation, avec ou sans

stratification)• Formation des personnes impliquées dans la recherche

clinique (investigateur, ARC, moniteur)•Contrôle des accès sécurisés à l’e-CRF• Vérification des données (paramétrage des tests de

cohérence, émission de demandes de correction)• Codage des évènements indésirables et des antécédents

avec le dictionnaire MedDRA•Codage des traitements avec le dictionnaire WhoDrug•Import de données extérieures•Export des données selon les normes CDISC• Participation aux comités de coordinations et pilotage des

revues de cas•Analyse statistique des données•Rédaction du rapport statistique de fin d’étude•Gel et archivage des études• Participation à la valorisation des projets de recherche

(communications, publications, brevets)

Le DEBDS participe à l’amélioration des données en vue d’obtenir des résultats de haute qualité et assure également l’information et la formation des médecins / professionnels de santé porteurs de projet de recherche en interne ou associés à des essais en tant qu’investigateurs en recherche clinique.

2018

364Score SIGAPS

39 Publications

2017

230Score SIGAPS

34 Publications

2019

197Score SIGAPS

25 Publications

2 - La recherche dans le domaine des données de santé et des biostatistiques :• Création d’une plateforme de données de santé et data

management innovant• Fouille et structuration de données textuelles (données non

structurées) et données structurées • Evaluation automatique et semi-automatique de l’éligibilité

des patients aux études cliniques prospectives et rétrospectives

• Application de méthodes de machine learning supervisées et non supervisées à des données omiques

• Méthodologie des études de phase I et schémas d’escalade de dose adaptatifs

•Etude de qualité de vie et mesures subjectives

3 - L’enseignement•Enseignement de la méthodologie en recherche biomédicale•Enseignement des biostatistiques et des data-sciences•Enseignement du data management • Apprentissage à l’utilisation des logiciels R, Excel®,

EnnovClinical®, Python®


ACTIVITÉS 3C ET RCP


LE CENTRE DE COORDINATION EN CANCÉROLOGIE (3C) EST UN COMITÉ OPÉRATIONNEL ADOSSÉ À UN COMITÉ STRATÉGIQUE QUI : - S’ADRESSE AUX ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ ET AUX CABINETS LIBÉRAUX DE RADIOTHÉRAPIE AUTORISÉS À L’ACTIVITÉ DE SOINS DE TRAITEMENT DU CANCER- EST TRANSVERSAL : IL INTERAGIT EN INTERNE (AU SEIN DE L’ÉTABLISSEMENT AUTORISÉ) ET EN EXTERNE AVEC LE RÉSEAU RÉGIONAL DE CANCÉROLOGIE ONCOPACA-CORSE, EN SUIVANT UNE CHARTE DE FONCTIONNEMENT INTÉRESSANT LE 3C, LE RÉSEAU RÉGIONAL DE CANCÉROLOGIE ET L’ARS- EST CLAIREMENT IDENTIFIÉ AU SEIN DES SERVICES CAR SON FONCTIONNEMENT EST FORMALISÉ- DISPOSE D’UNE ÉQUIPE DÉDIÉE QUI S’APPUIE SUR UN COMITÉ STRATÉGIQUE FONCTIONNEL- ÉVALUE ANNUELLEMENT SA PERFORMANCE (AUTO-ÉVALUATION)

Le 3C est partie intégrante du Centre Antoine Lacassagne : il s'assure que les critères transversaux de qualité (dispositif d'annonce, réunion de concertation pluridisciplinaire, référentiels de pratiques cliniques, programme personnalisé de soins, soins de support, traitements innovants et essais cliniques) soient mis en place et que les patients y aient accès. Le 3C agit en cohérence avec l’organisation des soins de traitement du cancer mise en place aux niveaux national et régional.

CENTRE DE COORDINATION EN CANCÉROLOGIE “3C“

COMITÉ OPÉRATIONNEL CompositionMédecin coordonnateur Dr Josiane OTTO puis Dr Romain NATALEQualiticienne Mme Marion VERLINDECadre de santé Mme Magali GENOUD Secrétaire Mme Nathalie REYNIER

Missions- Elaboration du programme annuel des actions - Mise en œuvre des actions du 3C et le suivi qualitatif et quantitatif des critères de

qualité transversale du dispositif d’autorisation à l’activité de soins de traitement du cancer

- Diffusion des outils régionaux et des informations transmises par le Réseau Régional de Cancérologie à tous les professionnels concernés

- Mise en œuvre des objectifs d’évaluation déterminés en articulation avec l’ARS et le Réseau Régional de Cancérologie

- Production annuelle du tableau de bord et du rapport d’activité - Communication sur les réalisations et activités du 3C auprès de toutes les personnes

concernées - Etre l’interface auprès : des directeurs et des présidents des commissions et conférences

médicales des établissements partenaires, des autres commissions internes à l’établissement (ex. CLIN, CLUD, CLAN, CDU, etc.), des coordonnateurs et secrétaires de RCP et du Réseau Régional de Santé.

COMITÉ STRATÉGIQUE Composition : Direction générale, Comité opérationnel, Président de la CME, Médecin coordonnateur du DISSPO, Directions des Soins infirmiers, Direction Qualité & Gestion des risques, Direction Recherche et Référente secrétariat

Il définit les orientations et objectifs annuels, les moyens à mettre en place, les stratégies de communication sur les programmes et suit les réalisations du 3C ainsi que les résultats.

LE 3C EST COMPOSÉ D’UN COMITÉ OPÉRATIONNEL ET D’UN COMITÉ STRATÉGIQUE INTERDÉPENDANTS :


Les Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) regroupent des professionnels de santé de différentes disciplines dont les compétences sont indispensables pour prendre une décision accordant aux patients la meilleure prise en charge en fonction de l’état de la science du moment.

Chaque patient, au début de sa prise en charge et à toute étape importante de l’évolution de sa maladie, voit son cas discuté en RCP et le Programme Personnalisé de Soins est établi lors de cette réunion. Il permet de formaliser la proposition de prise en charge thérapeutique du patient : il reprend notamment les dates des différents traitements, leurs durées, ainsi que les coordonnées des différents membres de l’équipe soignante ou encore des associations d’aide ou d’accompagnement que le patient peut contacter.

Si la RCP organisée permet de définir la stratégie thérapeutique à proposer au patient, la prise en charge du patient peut quelquefois cependant nécessiter une expertise spécifique (ex : RCP de recours) ou complémentaire (ex : réunions transversales). Ces expertises, disponibles au niveau régional ou infra régional, sont accessibles à l’ensemble des praticiens du territoire concerné, afin d’optimiser la prise en charge des patients.

ACTIVITES RCP

- est « centre de recours », en collaboration avec le CHU de Nice, dans les RCP Tumeurs germinales et rares, Sarcomes et Moléculaire

- organise également les réunions transversales immunotox (toxicité des immunothérapies), oncogénétique, oncofertilité et métastases osseuses, en partenariat notamment avec le CHU de Nice

- participe à l’expertise des réseaux REFCOR pour le diagnostic des voies aéro-digestives supérieures, NETSARC pour celui des sarcomes et des tumeurs des tissus conjonctifs, RENATEN pour les tumeurs neuro-endocrines, TUTHYREF pour les tumeurs thyroïdiennes réfractaires et RYTHMIC pour les patients atteints de tumeurs épithéliales thymiques.

- participe à 5 RCP, 1 RCP de recours et 1 Réunion transversale qui sont organisées par le CHU de Nice (RCP onco-urologie, RCP neuro-oncologie, RCP oncologie thoracique, RCP onco-dermatologie hôpital de l’Archet, RCP adolescents et adultes jeunes, RCP de recours régional tumeurs orbitaires et oculo-palpébrales, RT douleur rebelle en cancérologie)

Le Centre Antoine Lacassagne

• 68 •


Réunions

8 984

1 453

618

11 055

475

119

89

683

10 (dont 2 avec CHU)

3 (dont 3 avec CHU)

4 (dont 2 avec CHU)

17 (dont 7 avec CHU)

RCP

RCP de Recours

Réunions Transversales

Total

Type de réunions

Nombre de Réunions différentes

Nombre de Réunions réalisées

Nombre de dossiers présentés


POLITIQUE Q U A L I T É & G E S T I O N D E S R I S Q U E S

Directeur de la Qualité et Coordonnateur des risquesMme Laurence CHAMPION


GESTION DOCUMENTAIRE QUALITÉ Le système qualité repose sur la formalisation des procédures

232 NOUVEAUX DOCUMENTS

VALIDÉS

762 DOCUMENTS MIS À JOUR

GESTION DES RELATIONS AVEC LES USAGERS

Cette instance réglementaire a pour rôles de :• Veiller au respect des droits des usagers et faciliter leurs démarches• Examiner les plaintes et les réclamations• Etre informée des Evènements Indésirables Graves Associés aux Soins (EIGAS)• Formuler des recommandations pour contribuer à l’amélioration de la politiqued’accueil et de prise en charge des patients et de leur famille.

4 RÉUNIONS

47 RÉCLAMATIONS PATIENTS

AUCUNE MÉDIATION

149 DEMANDES DE

COMMUNICATION DES DOSSIERS MÉDICAUX

Le délai réglementaire est de 8 jours maximum pour les dossiers de moins de 5 ans et de 2 mois pour les dossiers de plus de 5 ans.Notre établissement respecte très largement les délais imposés.

MOINS DE 5 ANS

2,23 JOURSPLUS DE 5 ANS

2 JOURS

Commission des Usagers

Demande de communication des dossiers médicaux


GESTION DES AUDITS, INDICATEURS ET CONTRÔLES EXTERNESLA MESURE DE LA QUALITÉ EST UN ÉLÉMENT INDISPENSABLE POUR CONTINUER À AMÉLIORER LA QUALITÉ DES SOINS.LA DIRECTION QUALITÉ RÉALISE DES ENQUÊTES INTERNES, RÉPOND AUX CONTRÔLES EXTERNES ET ATTESTE DU NIVEAU QUALITÉ DE L’ETABLISSEMENT AU TRAVERS DU SUIVI DES COMPTES-QUALITÉ ET DES VISITES DE CERTIFICATION/ACCRÉDITATION.

4 890 NOMBRE DE QUESTIONNAIRES,

ÉVALUATIONS, ENQUÊTES ET INDICATEURS SAISIS

EVALUATIONS

ENQUÊTE E-SATISMesure de la satisfaction patient en

hospitalisation conventionnelle (chirurgie et médecine)

Le point positif :

84% de patients satisfaits de la prise en charge par l’équipe médicale

Les points à améliorer :

58% de patients insatisfaits du service de restauration32% de patients insatisfaits de l’organisation de la sortie

ENQUÊTE E-SATIS Mesure de la satisfaction patient

en chirurgie ambulatoire

Les points positifs :

98,25% de patients satisfaits de l’accueil100% de patients satisfaits de la prise en charge par le médecin

Le point à améliorer :

58% de patients insatisfaits du service de restauration


RADIOTHÉRAPIE

MÉDECINE NUCLÉAIRE

HOSPITALISATION DE JOUR A3

UNITÉ DE SOINS CONTINUS

RADIOLOGIE

MÉDECINE B5

MÉDECINE B4

CHIRURGIE A4 ORL

CHIRURGIE A2 SÉNOLOGIE/GYNÉCOLOGIE

MÉDECINE B3

UNITÉ DE SOINS CONTINUS EN HÉMATOLOGIE B5

78%

92%

90%

89%

86%

86%

86%

85%

85%

80%

LES POINTS POSITIFS :- LA BIENTRAITANCE- LA SÉCURITÉ DU PATIENT- L’IDENTITOVIGILANCE

LES POINTS À CONFIRMER :- LA PRÉVENTION DU RISQUE INFECTIEUX- LE PARCOURS PATIENT- LA SÉCURITÉ DU CIRCUIT DU MÉDICAMENT

LES POINTS À AMÉLIORER :- LA TENUE DU DOSSIER PATIENT- L’INFORMATION DES PATIENTS

DANS LE SERVICE USCH B5

AUDIT TENUE DE SERVICE% DE CONFORMITÉ LORS DE L’AUDIT : TENUE DE SERVICE

100%


GESTION DES RISQUES

Fiches Evènements Indésirables (FEI)

Déclarations factuelles des dysfonctionnements suivis et analysés pour l’amélioration de nos pratiques

Risques sous contrôle

356 NOMBRE DE FEI

DONT

Processus logistiques 140 FEI (soit 39%)

Identitovigilance 33 FEI(soit 9%)

NOMBRE DE FEI PAR DÉPARTEMENT* ET PAR CRITICITÉ (FRÉQUENCE ET GRAVITÉ)

Risques à surveiller Risques à traiter

10

17

6

5

4

50

72

53

33

38

24

249

22

14

3

8

2

57

* une FEI peut être comptabilisée dans plusieurs départements

Médecine

Chirurgie

Laboratoires

Radiothérapie

Imagerie

Total


Revues de Morbi-Mortalité (RMM)

Analyse des complications survenues lors de la prise en charge des patients afin de mettre en place des actions d’amélioration

Comités de Retour d’Expérience (CREX)

Analyse des dysfonctionnements d’origine organi-sationnel au sein des unités médico-techniques ou services supports

RÉUNIONS29

ÉVÈNEMENTS ANALYSÉS41

RÉUNIONS32

ÉVÈNEMENTS ANALYSÉS65

La cotation en fréquence et gravité est calculée selon la méthode de Farmer et classe les FEI en 3 catégories : Risque maîtrisé / Risque à surveiller / Risque à traiter.

•T ypologie des FEI avec criticité élevée pour la médecine et la chirurgie :

- Complications graves chez les patients (discutées en RMM)

- Nombreux problèmes de support : Matériel et dysfonctionnements informatiques et de standard téléphonique

• Typologie des FEI avec criticité élevée pour la radiothérapie : Problème de matériel informatique et médical essentiellement


AC

TIV

ITÉ

S P

AR

PÔ

LES

Responsable du CCEASPr Alexandre BOZEC

ENSEIGNEMENT, F O R M A T I O N E T C O N G R E S


ENSEIGNEMENT, F O R M A T I O N E T C O N G R E S

La prise en charge du cancer demande des connaissances spécifiques et une ac-tualisation régulière des dernières recom-mandations. Dans cette démarche, les équipes du Centre Antoine Lacassagne s’unissent pour apporter une véritable ex-pertise de leur savoir-faire au travers du Comité de Coordination de l’Enseigne-ment et de l’Activité Scientifique (CCEAS) du Centre Antoine Lacassagne, chargé de :- promouvoir la formation des étudiants en médecine et des internes en intégrant le numérique en collaboration avec la Faculté de médecine de l’Université Côte d’Azur- dynamiser l’activité de publication scien-tifique.

Les praticiens hospitalo-universitaires par-ticipent à l’enseignement dans le cadre des études médicales à la Faculté de Médecine de Nice : 1er cycle, 2ème cycle, stages hospitaliers, 3ème cycle, internes de DES et externes.Les praticiens spécialistes du Centre mettent en place et assurent la respon-sabilité de nombreux Diplômes Universi-taires et Inter-Universitaires.Le personnel médical et le personnel soignant assurent une mission d’ensei-gnement et de formation auprès de leurs confrères spécialistes et généralistes en organisant et participant à de nombreux congrès et séminaires.

Promouvoir l’enseignement est l’une des missions principales des Centres de Lutte contre le Cancer. Dans un monde en rapide mutation, la forma-tion continue est essentielle pour maintenir ses compétences profession-nelles et personnelles.


ENSEIGNEMENTS UNIVERSITAIRES

1er cycle Biophysique et imagerieRESPONSABLE : PR JACQUES DARCOURT 2ème cycle Enseignement facultaire : Cancérologie-OncologieRESPONSABLE : DR JÉRÔME DOYEN, AVEC LA PARTICIPATION DE NOMBREUX PRATICIENS DU CENTRE ANTOINE LACASSAGNE

Enseignement externes1ère partie : cours (reprise des items du module de cancérologie)2ème partie : séances ARCs (Apprentissage du Raisonnement Clinique)RESPONSABLES : PR EMMANUEL BARRANGER – PR ALEXANDRE BOZEC – DR YANN DELPECH

Stages hospitaliers Accueil d’étudiants de 4ème, 5ème et 6ème année de médecine en oncologie médicale

3ème cycle DES d’Oncologie - options oncologie médicale, oncohémato-logie, oncologie radiothérapie- Accueil des internes de DES dans les services (tous qualifiants)- Enseignement pratique pour les internes effectuant des gardes - Enseignement selon un format « evidence based answer », deux jeudis par mois, entre 12h et 14h - Enseignement général pour les internes de DES d’Oncologie

Médicale, tous les jeudis matins (Dr Thibault LE BOURGEOIS) RESPONSABLE : PR JEAN-MARC FERRERO

Participation à l’enseignement des internes de DES et des externes de :

Chirurgie sénologie /gynécologie : Dr Yann DELPECHChirurgie ORL : Dr Olivier DASSONVILLE

DESC CANCÉROLOGIE / FST CANCEROLOGIE : TRAITEMENT DE L’ADULTERESPONSABLE : PR ALEXANDRE BOZEC

Objectifs : Ce diplôme est destiné aux médecins ayant déjà validé une autre spécialité (DES) et souhaitant obte-nir une qualification spécifique en cancérologie, limitée à leur spécialité. Cet enseignement, organisé sur le mode in-ter-régional, comporte des modules d’enseignement théo-rique dont un module de chirurgie oncologique organisé au Centre Antoine Lacassagne par le Pr Alexandre BOZEC. Durée de la formation : 4 semestres

DES ONCOLOGIE RESPONSABLES : PR JEAN-MARC FERRERO (OPTION ONCOLOGIE MÉDICALE ET ONCO-HÉMATOLOGIE), PR JEAN-MICHEL HANNOUN-LEVI (OPTION ONCOLOGIE RADIOTHÉRAPIE)

Objectifs : Le DES d’Oncologie est ouvert aux internes ayant passé l’examen national classant, en fonction de leur rang de classement national. Il comporte 3 options : oncologie médicale, oncologie ra-diothérapie, onco-hématologie. Durant ces années, les internes doivent valider des semestres dans des services qualifiants pour leur spécialité respective. Durée de la formation : 5 ans


DU CANCEROLOGIE CERVICO-FACIALE ON LINE RESPONSABLE : PR ALEXANDRE BOZEC

Objectifs : Acquisition d’une formation spécifique en cancéro-logie cervico-faciale permettant d’optimiser la prise en charge globale des patients atteints d’un cancer de la face et du cou. Formation exclusivement online afin d’éliminer les contraintes de déplacement

Public concerné : Ce diplôme s’adresse aux internes et méde-cins en activité spécialisés en ORL et chirurgie de la face et du cou, chirurgie maxillo-faciale, cancérologie et radiothérapie. Il est ouvert également aux internes et médecins d’autres spé-cialités manifestant un intérêt particulier pour la cancérologie cervico-faciale.

Modalités d’examen : Les cours seront obtenus sur le site tout au long de l’année de Janvier à Juin. Questions directes à l’en-seignant via un système interactif. Contrôle continu par QCM en ligne tous les mois. Examen final présentiel en Septembre (Institut Universitaire de la Face et du Cou).

Coût : 900 €

Durée de la formation : 1 an (51h de cours, 12h de cas cliniques, 10h de forum de discussion)

DES MEDECINE NUCLEAIRE RESPONSABLE : PR JACQUES DARCOURT

Objectifs : Le DES de Médecine Nucléaire est ouvert aux in-ternes ayant passé l’examen national classant, en fonction de leur rang de classement national. Il comporte des enseignements théoriques dispensés à l’INSTN et des stages selon une maquette organisée en phases socle, d’approfondissement et de consolidation. Le service du Centre

est validant pour toutes les phases et propose un stage couplé avec la radiologie en phase de consolidation.

Durée de la formation : 4 ans

DIU RADIOTHÉRAPIE EXTERNE HAUTE TECHNICITÉ RESPONSABLES : PR JEAN MICHEL HANNOUN-LEVI – DR JÉRÔME DOYEN

Objectifs : Maîtriser les indications et spécificités des diverses techniques innovantes en radiothérapie actuellement dispo-nibles en soins courants.

Public concerné : Radiothérapeute, Radiophysicien, Dosi-métriste ayant au moins 5 ans d’expérience professionnelle en dosimétrie, DES d’oncologie ayant au moins pratiqué deux se-mestres de radiothérapie.

Capacité d’accueil : 20 personnes

Coût : 913,10 €

Durée de la formation : 1 an (100h de cours et 48h de stage)

ATELIERS DE CURIETHÉRAPIE RESPONSABLE : PR JEAN-MICHEL HANNOUN-LEVI

Objectifs : la curiethérapie a fortement évolué depuis 10 ans avec l’arrivée des nouvelles sources et l’utilisation de la dosimé-trie 3D. La connaissance des développements récents est utile pour la mise au niveau technique et clinique des services.

Coût : 850 €

Durée de la formation : 1 an


MANIFESTATIONS / CONGRES

FORMATION EN HÉMATOLOGIEORGANISATEURPr Frédéric PEYRADE

DATE Jeudi 31 janvier 2019

LIEUHôtel AC Marriott - Nice

LES MARDIS DU GOLFORGANISATEURDr Josiane OTTO

DATEJeudi 7 février 2019

LIEU Centre Antoine Lacassagne - Nice

CONGRÈS RÉGIONAL DE CANCÉROLOGIE DIGESTIVEORGANISATEURDr Ludovic EVESQUE

DATEVendredi 8 février 2019

LIEU Hôtel Le St Paul – Nice

IMMUNOCALORGANISATEURDr Thibault LE BOURGEOIS

DATEMardi 2 avril 2019

LIEU Hôtel West End – Nice

POST AACRORGANISATEURSDr Esma SAADA-BOUZID, Dr Gérard MILANO

DATE Jeudi 25 avril 2019

LIEUCentre Antoine Lacassagne - Nice

LES 20H DE L’ONCO-UROORGANISATEURDr Delphine BORCHIELLINI

DATE Mardi 14 mai 2019

LIEUHôtel le Saint-Paul - Nice

FIRST INTERNATIONAL MEETING ON ITERATIVE PEDIATRIC ANESTHESIA ORGANISATEURSDr Lucas OPITZ, Dr Pierre-Yves BONDIAU

DATE Jeudi 6 et Vendredi 7 juin 2019

LIEUHôtel Aston La Scala - Nice

ACTUALITÉS EN CANCÉROLOGIE DIGESTIVEORGANISATEURDr Ludovic EVESQUE

DATEMardi 11 juin 2019

LIEU Hôtel Holiday Inn – St Laurent du Var

CANCER THYROÏDIEN DE SOUCHE FOLLICULAIREORGANISATEURDr Danielle BENISVY

DATE Samedi 15 juin 2019

LIEUHôtel Aston La Scala - Nice


DATEMardi 18 juin 2019

LIEU Hôtel West End – Nice

6ÈME JOURNÉE RÉGIONALE D’ECHANGE EN CANCÉROLOGIE MÉDECINS-PATIENTSORGANISATEURDr Anne CREISSON

DATE Jeudi 20 juin 2019



SOIRÉE GEM - CANCER DU COL UTÉRIN : CE QUI CHANGE EN 2019ORGANISATEURSDr Yann DELPECH, Dr Philippe FOLLANA

DATE Mercredi 26 juin 2019

LIEUHôtel La Pérouse - Nice

ACTUALITÉS DANS LE CANCER DU SEINORGANISATEURPr Jean-Marc FERRERO

DATEMercredi 3 juillet 2019


DÉPISTAGE ET TRAITEMENT DE LA CAVITÉ BUCCALEORGANISATEURPr Alexandre BOZEC

DATE Jeudi 19 septembre 2019



DATEJeudi 3 octobre 2019


FMC « DE LA GAMMAPATHIE MONOCLONALE AU MYÉLOME MULTIPLE »ORGANISATEURSPr Frédéric PEYRADE, Dr Patrick CHARBIT (FMC PACA)

DATEVendredi 4 octobre 2019

LIEU Centre Antoine Lacassagne – Nice

PROJET PROPULSE (PRÉSENTATION DE L’HDJ DISSPO)ORGANISATEURSDr Elise GILBERT, Dr Antonin CHEMARIN

DATES ET LIEUXMardi 8 octobre 2019 - Hôtel Aston - NiceJeudi 10 octobre 2019 – Hôtel La Pérouse – NiceMardi 15 octobre 2019 – Hôtel Le Manoir de l’Etang – MouginsJeudi 17 octobre 2019 – Hôtel Le Mas Candille - Mougins

RÉUNION TECCETEC (TEMPÊTE DE CERVEAUX CARCINOME ÉPIDERMOÏDE TÊTE ET COU)ORGANISATEURPr Frédéric PEYRADE

DATE Vendredi 25 octobre 2019


SOIRÉE SARCOMESORGANISATEURSPr Antoine THYSS, Dr Esma SAADA-BOUZID

DATE Mercredi 30 octobre 2019


RÉUNION D’INFORMATION SCIENTIFIQUE : CANCERS GASTRIQUES, NOUVEAUTÉS EN 2019

ORGANISATEURDr Eric FRANCOIS, Dr Ludovic EVESQUE

DATE Mardi 5 novembre 2019


4ÈME SOIRÉE D’INNOVATION THÉRAPEUTIQUE PACA-EST ORGANISATEURDr Esma SAADA-BOUZID

DATE Jeudi 21 novembre 2019



FOCUS

Les publications scientifiques réalisées par les praticiens

Les publications ÉMANANT DU

CENTRE ANTOINE LACASSAGNE PORTENT EN MOYENNE POUR PLUS DE DEUX TIERS SUR

DES REVUES À HAUT IMPACT FACTOR (MOYENNE DE PUBLICATION DES CLCC DANS LES JOURNAUX DE CATÉGORIE A : 24 %).

155AUTEURS

185PUBLICATIONS

DONT 54 SUR DES REVUES DE CATÉGORIE A (HAUT IMPACT

FACTOR), SOIT 29 % DU PORTEFEUILLE DE PUBLICATIONS

Score SIGAPS 1 810

• 82 •


L’évaluation quadriennale réalisée en dé-but d’année 2019 a permis de mettre en évidence ses bienfaits, avec un retour po-sitif et encourageant des patients. Il a été décidé, avec l’équipe « Hors Les Murs » d’élargir notre offre à d’autres types de cancer. Ainsi, cette extension du projet dénommée « All STEP », a été autorisée par l’ARS fin juillet 2019 et a pu commen-cer en septembre.

Dans ce programme d’offre d’Educa-tion Thérapeutique élargie, nous avons conservé à l’identique 10 ateliers collec-tifs ou individuels ouverts à toutes les lo-calisations car ils concernent de manière indifférenciée la pathologie et le traite-ment des cancers, quelle que soit leur lo-calisation (chimiothérapie, radiothérapie, diététique, psychologie, gymnastique,

sophrologie, socio-esthétique, oncogé-nétique, traitements oraux, patients âgés).

Nous avons maintenu aussi à l’identique les ateliers spécifiques du cancer du sein portant sur la prévention et le traitement du lymphœdème, la chirurgie ambula-toire et l’hormonothérapie.

Enfin, 4 ateliers spécifiques pour les can-cers ORL ont été créés, élaborés par une nouvelle équipe ORL : infirmières d’an-nonce, diététicienne et orthophoniste, encadrée par le Dr Joseph SICURANI, qui a travaillé à établir un programme ETP convivial, ludique, concret et adapté à nos patients ; ainsi qu’un atelier portant sur l’hormonothérapie du cancer de la prostate.

Depuis 2015, le Centre Antoine Lacassagne propose un Programme d’Éducation Thérapeutique (ETP), dénommé STEP, destiné aux pa-tiente(e)s traité(e)s pour un cancer du sein, suivi(e)s ou non au Centre Antoine Lacassagne.

Coordonnateurs Dr Isabelle BENARD-THIERY Mme Marie GASTINEAU

Education thérapeutique du patient


L’éducation thérapeutique contribue à faire du patient un acteur de son traitement : une pathologie de longue durée comme le cancer, exige que le patient puisse être un acteur effectif du processus de décisions et de soins.Le programme a pour but d’aider les patient(e)s (et leur entourage) à acquérir ou maintenir les compétences dont ils/elles ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec leur maladie.

En pratique, le programme comporte 3 étapes réalisées par l’équipe soignante formée à cette démarche édu-cative, et se décline, en tant que parcours personnalisé, tout au long de la vie du patient. Les moyens utilisés pour ce faire sont :- un entretien individuel (appelé Diagnostic éducatif) qui

permet d’échanger sur son histoire, le vécu de sa mala-die et les retentissements sur sa vie personnelle. Il s’agit d’identifier ensemble ses besoins et ses attentes, et de formuler les compétences à acquérir.

- de plusieurs séances éducatives collectives et individuelles pour répondre aux attentes et objectifs posés avec le patient (dont le nombre de séances qui dépend de ses besoins),

- un accompagnement personnalisé dans la durée pour faire le point régulièrement et une évaluation individuelle à la fin du programme pour évaluer la compréhension, les acquis du patient, éventuellement proposer de nouvelles séances si besoin et transmettre un bilan au médecin traitant.

La participation à ce programme ne modifie en rien la prise en charge habituelle de la maladie et peut être interrompue à tout moment et sans justification. L’ensemble de ce programme est réalisé dans des conditions strictes de confidentialité.

POUR RAPPEL


Ce programme se décline ainsi :

ATELIERS OUVERTS À TOUS LES PATIENTS

ATELIER N°1 : LA CHIMIOTHÉRAPIE…MIEUX QUE SUR INTERNET, PARLONS-EN EN « LIVE » :Reconnaître les effets secondaires de la chimiothérapie et identifier la conduite à tenirSavoir lire une ordonnance et un bilan biologique

ATELIER N°2 : MON RAYON À MOIReconnaître et réagir face aux effets secondaires liés à la radiothérapieAnticiper des réactions à risque pour mieux gérer le quotidien

ATELIER N°3 : CHARLOTTE AUX FRAISESGérer son alimentation pendant les traitementsAméliorer ses habitudes alimentaires

ATELIER N°4 : J’AI UN CANCER ET SI ON EN PARLAIT ENSEMBLEExprimer son vécu et son ressenti

ATELIER N° 5 : ACTIVITÉS SPORTIVESEtre capable de connaître les bénéfices d’une activité physique adaptée et régulièreIdentifier les activités physiques au quotidien

ATELIER N°6 : MON TRAITEMENT EN PENSÉES POSITIVESIdentifier les différents leviers d’amélioration du mieux-être et du confort (hors médicamenteux)Savoir utiliser des techniques de relaxation et de sophrologie

ATELIER N°7 : UN TEMPS POUR ELLESTrouver des solutions concrètes pour gérer les modifications de son image corporelle pendant son traitement par chimiothérapie et préserver sa féminitéAider à la gestion des effets secondaires et tardifs au niveau esthétique

ATELIER N°8 : ESQUISSE D’UNE CHIRURGIE EN UN JOURComprendre le parcours du patient en chirurgie ambulatoireConnaître et comprendre les consignes pré et postopératoire

Reconnaître les effets secondaires qui peuvent survenir au décours d’une chirurgie ambulatoire

ATELIER N°9 : TOUJOURS AVEC MON TRAITEMENTIdentifier son traitement de chimiothérapie oral ou de thérapie ciblée sur l’ordonnance Connaître le rôle de chaque médicament inscrit sur l’ordonnanceConnaître les modalités de prises (fréquence et horaires par rapport aux repas)Savoir quoi faire en cas d’oubli Détecter et prévenir les principaux effets secondaires

ATELIER N°10 : ET L’ÂGE DANS TOUT ÇA ?Exprimer ses difficultés au niveau psycho-social.Identifier les moyens de prévention du syndrome confusionnelConnaître les erreurs les plus fréquentes au niveau de l’alimentation et de l’activité

• 85 •


ATELIERS SPECIFIQUES CANCER DU SEIN

ATELIER N°11 : JE PRENDS SOIN DE MON BRASIdentifier les complications immédiates possibles des suites opératoires après un curage axillaire.

ATELIER N°12 : TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR L’HORMONOTHÉRAPIE…SANS JAMAIS OSER LE DEMANDERComprendre l’intérêt de l’hormonothérapie et comprendre son ordonnance.Reconnaître les effets secondaires et identifier les conduites à tenir.

ATELIER N°14 : MOI, MES GÈNES, MA FAMILLE, MON RISQUE, MES CHOIXComprendre les risques de cancer et de transmission familiale.Comprendre les bénéfices et les risques du dépistage et de la chirurgie prophylactique. Identifier les répercussions dans sa vie personnelle et familiale de l’annonce du haut risque familial.

ATELIERS SPECIFIQUES ORL

ATELIER SPECIFIQUE PROSTATE

ATELIER N°15 : AU PIF !Améliorer ses capacités d’olfaction et de gustationComprendre les mécanismes de l’olfactionAcquérir la manœuvre de « bâillement mondain »

ATELIER N°16 : PURÉE ALORS !Etre capable de confectionner un repas en texture modifiée : choix d’un mixeur, des ingrédients, idées de recettes, cuisson, mixage et dégustation.

ATELIER N°17 : BIEN DANS SON ASSIETTE Gérer son alimentation et adapter les différentes textures. Connaitre les différents compléments nutritionnels.

ATELIER N°18 : LE TUBE DE L’ANNÉEConnaitre et comprendre les différents matériels pour équiper son trachéostome.Identifier une situation à risque et pouvoir ainsi adapter ces techniques au quotidien.

ATELIER N°19 : TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR L’HORMONOTHÉRAPIE… SANS JAMAIS OSER LE DEMANDERComprendre l’intérêt de l’hormonothérapie et comprendre son ordonnance.Reconnaître les effets secondaires et identifier les conduites à tenir.

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EN PARALLÈLE DES ATELIERS THÉRAPEUTIQUES, L’ÉQUIPE D’ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE PROPOSE A SES PATIENT(E)S DE PARTICIPER À DES MANIFESTATIONS SPORTIVES (MARATHON NICE-CANNES, COURSE ODYSSEA, LES RÉGATES ROSES, TREKS SOLIDAIRES…), DES JOURNÉES D’INFORMATION COMME OCTOBRE ROSE, DES RÉUNIONS INTERPROFESSIONNELLES (RÉUNIONS RÉGIONALES EN ETP …) ET A MIS EN PLACE DES ATELIERS CONFÉRENCES SUR LES TROUBLES DU GOÛT, LE MAQUILLAGE THÉRAPEUTIQUE…

801 PATIENT(E)S ONT BÉNÉFICIÉ DU PROGRAMME DEPUIS SA CRÉATION

199 patient(e)s participant au programme en 2019 (dont 168 qui ont terminé le programme)

31 intervenants directs (professionnels et patients) auprès des patients

134 ateliers réalisés

• 87 •

FOCUS

Une prévention personnalisée pour les personnes à risque : l’oncogénétique

Médecin responsable Dr Véronique MARI

Le Centre Antoine Lacassagne est engagé de longue date dans une démarche de prévention et de dépistage, qui s’est renforcé avec le développement de l’oncogénétique.

La consultation d’oncologie génétique permet le diagnostic de prédispositions héréditaires à certains cancers et le suivi adapté pour les personnes porteuses de ces prédispositions.

Le Centre Antoine Lacassagne est le seul établissement à proposer une consultation d’oncologie génétique, pour les Alpes-Maritimes et le Var, qui se décline dans plusieurs établissements de santé.

2 037 PRISES EN CHARGE

• 88 •

CENTRE ANTOINE LACASSAGNE 33 avenue de Valombrose 06189 Nice Cedex 2 Tél : +33(0)4 92 03 10 00 Email : [email protected]

www.centreantoinelacassagne.org

DIRECTION COMMUNICATION Email : [email protected]

Imprimé par Fac Imprimeur Conception graphique : Axel Ménard | axelmenard.fr / Juin 2020Crédits photos © Axel Ménard, Adobe Stock, Macrovector, Direction de la communication

MEMBRE DE UNICANCER

LE CENTRE ANTOINE LACASSAGNE EST UN ÉTABLISSEMENT RECONNU D’UTILITÉ PUBLIQUE HABILITÉ À RECEVOIR LES DONS ET LEGS.

http://axelmenard.fr

Documents

RAPPORT D’ACTIVITÉ...COMPOSITION DES INSTANCES CONSEIL D’ADMINISTRATION (AU 1ER MAI 2020) Président BERNARD GONZALEZ Préfet des Alpes-Maritimes Membres de droit PR PATRICK BAQUE