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1 RAPPORT D’ACTIVITES KAF 2011 Mars 2011

RAPPORT D’ACTIVITES KAF 2011kaf-africa.org/uploads/KAF-DRC-AnnualReport2011.pdf · C’est en effet dans ces périodes qu’ont été perpétrés ces crimes tristement célèbres

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    RAPPORT D’ACTIVITES KAF 2011

    Mars 2011

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    Le présent rapport annuel de KAF publié le 1er mars 2012 couvre des activités relatives à la

    prévention de la torture, à l’assistance directe aux victimes de la torture et des crimes de

    guerre ; au monitoring des droits de l’homme ; protection de l’environnement et prévention du

    VIH/Sida.

    I. Prévention de la torture

    1. Formation des membres de la société civile, agents pénitenciers, policiers et magistrats

    140 personnes ont reçu la formation le 9 et le 11 juillet 2011 à Kitutu (dans la salle de la

    Bibliothèque de la paroisse catholique) et à Kamituga (au Centre catholique-Sinai). Ces

    séminaires de formation étaient axés sur l’effectivité des droits de l’homme garantis par la

    Constitution congolaise. Nous avons notamment analysé les stratégies et la procédure à suivre

    pour mettre en œuvre l’interdiction de la torture au niveau judiciaire. Les séminaristes étaient

    notamment des membres des organisations de la société civile, des agents pénitenciers, des

    policiers et des

    magistrats.

    2. Vulgarisation de la loi incriminant la torture en RDC

    Depuis le 15 juillet 2011, la loi incriminant la torture que nous avions initiée a été promulguée et

    est de ce fait entrée en vigueur sur tout le territoire de la RDC.

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    Pour promouvoir son effectivité, nous l’avons publiée, déposée sur notre site Internet www.kaf-

    africa.org, distribué aux contacts par email et distribué directement aux membres des

    organisations de la société civile, des agents pénitenciers, des policiers et des magistrats.

    C’était lors des séminaires de formation et meetings populaires. Nous allons continuer sa

    vulgarisation à la radio APIDE et Vision Shala.

    Nous avons enfin développé un dialogue avec les autorités pour promouvoir le traitement des

    prisonniers avec humanité.

    3. Médiation des conflits et réconciliation des conflits

    Nous avons procédé à la médiation de 10 conflits sociaux et familiaux pouvant aboutir à des

    cas de torture dont 4 a abouti à la conciliation totale à Kamituga.

    II. Assistance directe aux victimes de la torture, aux prisonniers et

    aux victimes des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes

    de génocide

    Au cours de cette année nous avons apporté une assistance médicale psychologique à 285

    victimes de la torture en prison, à domicile et au Centre KAF de réhabilitation des victimes situé

    à Kamituga. D’autres victimes ont obtenu des soins dans différents Centres de référencement

    situés dans la ville de Bukavu. Nous avons également assisté 189 victimes des crimes des

    crimes de guerre. Parmi celles-ci, il y a des cas de la torture réalisés lors des crimes de guerre.

    Ces cas viennent s’ajouter aux cas perpétrés sur les lieux de détention (en prison) et des

    victimes des violences perpétrées lors des viols quotidiens opérés par des bandes armées.

    1. Assistance directe aux victimes de la torture et prisonniers

    Nous avons pu assister médicalement au moins 285 victimes. Ces dernières sont

    essentiellement des victimes des actes de torture perpétrés par les forces de sécurités

    nationales (armée et police nationales) et rebelles sur les territoires sous leur contrôle. Les

    personnes assistées : Des victimes des violences sexuelles (plus de 11 femmes), des

    personnes torturées en prison (138 personnes) et celles qui ont été tabassées par les rebelles

    rwandais de FDLR (21). Il y a également des personnes (116) ayant été tabassées par la police

    pendant la capture ou pendant les interrogatoires ou pendant les patrouilles militaires

    nocturnes. Nous les avons principalement soignés à notre Centre "Soraya Martinez" (244) et

    nous avons transféré certains cas graves (au 26) auprès de l’hôpital général de Kamituga. Il y a

    aussi des personnes (plus de 15 personnes) détenues avec des maladies graves et à qui les

    agents pénitenciers ont privé des soins pendant plusieurs jours ainsi que du sommeil et de la

    nourriture. Nous avons pu les soigner sur place. Ces victimes ont reçu notamment des

    http://www.kaf-africa.org/http://www.kaf-africa.org/

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    antibiotiques, des anti-douleurs, des antipaludiques et des séances de physiothérapie. Ce

    travail a été fait sous la direction de Dr Bernard B. Ngalala (M.D.).

    Nous avons en outre assisté psychologiquement et socialement (alimentaire) 67 personnes

    détenues dans des prisons de Lugushwa (21 personnes) et Kamituga (46 personnes). Parmi

    les victimes de Lugushwa, il y avait un garçon épileptique, trois garçons mineurs âgés de 16, et

    17 ans et une fille de dix ans détenue pour vol de téléphone portable. Quant aux trois garçons

    mineurs, ils étaient détenus pendant plus de six semaines pour non paiement des taxes

    illégales : 100 000 FC pour droit de circuler en motocycle dans la collectivité de Wamuzimu et

    120$ de droit d’entretien d’un puits d’épuration d’or (Lutra). Il y avait également un garçon de

    19 ans arrêté pour mariage avec une fille de 17 ans. Cette détention serait l’application stricte

    de la loi contre les violences sexuelles alors que la fille détenait une carte d’électeur congolaise

    attribuée aux citoyens majeurs. Quant aux prisonniers de Kamituga, il y avait deux bébés de

    moins de deux ans et un confrère de l’ONG APRODEPED.

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    Nous avons enfin rendu visite à plusieurs prisonniers et personnes détenus arbitrairement à la

    prison centrale de Bukavu. Parmi ces détenus, il y a M. Kyatende Tidmann, appelé Mungu ni

    Murega. Malgré notre plaidoyer devant les autorités provinciales politiques et judiciaires, nous

    n’avons pas à ce jour obtenu leur libération.

    2. Assistance aux victimes des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide

    Le projet d’assistance aux victimes des crimes de guerre a démarré en 2009 pour 80

    bénéficiaires ciblés.

    Jusqu’en juin 2011, le total de bénéficiaires directs avait atteint 189 (55 hommes et 134

    femmes), soit 150 victimes directes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité et 39

    enfants scolarisés (dont 23 filles et 16 garçons).

    Parmi les 150 victimes enregistrées à cette époque (premier semestre 2011), certaines

    n’étaient plus joignables. Une enquête menée par KAF a révélé que certaines étaient

    retournées dans leurs villages d’origine, pendant que les autres avaient tout simplement

    disparu. Ceci a poussé à revoir à la baisse le nombre de bénéficiaires enregistrés pour

    sélectionner ceux qui ont été intégrés dans l’extension en cours (juillet 2011-juin2012).

    Avec l’extension qui a débuté en juillet 2011, le total de bénéficiaires (prévus et budgétisés) est

    de 250, soit 125 enfants et 125 victimes directes de crimes de guerre et de crimes contre

    l’humanité représentant le nombre de ménages touchés par le projet. Actuellement, KAF

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    compte parmi ses bénéficiaires justement 125 enfants scolarisés (72 filles et 53 garçons) et

    125 bénéficiaires de la réhabilitation matérielle, psychologique, médicale (parmi les 125

    victimes, 14 ne sont plus très actifs et sont difficiles à localiser ces derniers mois (parmi eux,

    certains sont rentrés dans leurs villages), ce qui fait porter à 111 le nombre de ceux qui sont

    actifs et toujours visibles dans les différentes structures solidaires.

    Ces bénéficiaires étaient sélectionnés sur base des critères : le crime subi (entrant dans la

    mandant de la CPI), l’indigence, la capacité d’exercer une activité commerciale.

    3. Prise en charge scolaire des enfants victimes des crimes de guerre

    Actuellement 125 enfants victimes des crimes de guerre bénéficient de l’appui scolaire de

    KAF : paiement des frais scolaires, suivi pédagogique et distribution des kits scolaires (1

    mallette, l’uniforme scolaire, 8 cahiers brouillons et 6 demi brouillons + quelques cahiers

    Kasuku, un cahier dessin, crayon, gommes, un cahier de calligraphie, une latte, des

    stylographes, la boîte mathématisable).

    Remarque : la composition de kits a connu quelques variables en fonction du niveau d’étude,

    notamment les suppressions certains éléments (cahier de calligraphie, etc.) pour les élèves des

    classes supérieures.

    Actuellement, on note la satisfaction et la sérénité des parents au vu de la fréquentation

    régulière de l’école par leurs enfants, la solution au phénomène d’école buissonnière et

    d’abandon d’école; l’accroissement des performances chez les élèves(des résultats

    satisfaisants obtenus de la part des enfants en général l’an passé), un effort des parents de

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    faire preuve de bonne foi en prenant en charge les autres enfants de la famille pour que ceux-ci

    ne se sentent pas discriminés, ce qui induit un effet positif.

    Toutefois, nos moyens de nous permettent pas de prendre en charge tous les enfants victimes

    des crimes perpétrés avant le statut de Rome sont actuellement exclus de ce programme.

    C’est en effet dans ces périodes qu’ont été perpétrés ces crimes tristement célèbres de

    KASIKA, MAKOBOLA, KATOGOTA, LEMERA, MWENGA, SHABUNDA, BYONGA, KITUTU.

    4. La prise en charge médicale

    Actuellement plus de 250 victimes sont bénéficiaires de la prise en charge médicale par les

    biais de la MUTUELLE DE SANTE. Il y a notamment 125 victimes adultes et 125 enfants.

    Il y a cependant certaines victimes qui souffrent de traumatismes/maladies graves. Ce sont des

    cas qui nécessitent des soins appropriés dans les hôpitaux plus équipés. En effet, la Mutuelle

    de santé ne couvre que des soins primaires. KAF n’a pas de moyens pour réhabiliter ces

    victimes souffrant de traumatismes/maladies graves. Parmi les cas nécessitant une intervention

    exceptionnelle, il y a Mmes MINYEKO VUMILIA et NZIGIRE LIBRA qui nécessitent une

    intervention chirurgicale dans une Clinique moderne comme celle de Bujumbura ou de Nairobi.

    Ces deux personnes auraient des petits éclats des balles à l’intérieur du corps leur infligeant

    des souffrances atroces. Mme Nzigire par exemple souffre d’un traumatisme grave : Sa main

    droite se rétrécit au jour le jour, se dessèche progressivement. 4 autres cas de traumatismes

    graves ont été constatés : KAMBULWA Joséphine, SIKUJUA KAMBUO TEKLA, ATOSHA

    KABALA, et MWAVITA VUMILIA (là aussi une intervention chirurgicale peut être nécessaire,

    notamment pour extirper les éclats des balles restés dans le corps, soit au niveau de la

    poitrine.

    5. Réhabilitations des victimes des crimes de guerre de Kasika

    Le 06 novembre 2011, il a été inauguré, devant plus de 2000 personnes, un « Mémorial de

    l’Holocauste » perpétré à Kasika, du 23 au 24 Août 1998. Ce mémorial a été entièrement

    financé par les fondateurs de KAF, le couple Ambroise et Barbara Bulambo. Il a été érigé sur le

    site de la paroisse Saint Joseph Mukasa de Kasika, en territoire de Mwenga.

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    Sam_0165.jpg

    Cette cérémonie d’inauguration et ce mémorial constituent une réhabilitation et un signe de

    clôture de deuil de nos Sœurs et Frères brutalement génocidés à Kasika.

    III. Promotion des droits de l'homme et protection de l’environnement

    Nous avons publié deux communiqués de presse concernant le massacre de cinq personnes à

    Mwenga et des assassinants de deux personnes dont notre bailleur Bugoma à Kamituga, le 26

    novembre 2011. A présent, tous ces crimes restent impunis.

    Nous avons également fait le monitoring sur le déroulement des élections présidentielles et

    législatives en territoire de Mwenga. Ce rapport est le fruit de l’observation de notre équipe

    déployée sur place. Ce rapport fait état de plusieurs irrégularités (Existence et utilisation des

    bulletins de vote parallèles ; Privation de certains électeurs des bulletins de vote et du droit de

    vote ; Récupération anticipée des bulletins de vote ; Livraison tardive des badges des témoins

    et Monnayage des témoins lors de compilation des résultats ; Election dans des secrétariats au

    lieu des isoloirs et monnayage des témoignages ; Utilisation des moyens de l’Etat pour la

    campagne électorale ; Privation des temps de paroles aux candidats de l’opposition dans les

    médias ; Manque de sécurité pour certains candidats durant la campagne et Octroi des gardes

    du corps à certains candidats de la majorité présidentielle); et surtout des fraudes massives.

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    Enfin, nous avons constaté que les anciens travailleurs de la Mine-Mobale/SOMINKI

    abandonnés brutalement par leurs employeurs en novembre 1996, vivent dans la peur

    permanente d’être expulsés de leurs vieilles cabanes par les liquidateurs. Ces derniers, en

    effet, exigent d’eux de l’argent pour continuer d’habiter les dites cabanes alors qu’ils n’ont

    jamais reçu leurs décomptes finaux et beaucoup d’entre eux sont devenus invalides ou vieux.

    En ce qui concerne la protection de l’environnement, nous avons constaté l’installation sur le

    territoire de Mwenga (Twangiza, Kamituga et Lugushwa) de la nouvelle société minière Banro.

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    Cette exploitation de l’or dans des zones protégées menace gravement l’écosystème de

    Mwenga. L’exploitation industrielle par exemple sur le Mont Kibukila (Kamituga), déboise

    totalement cette montagne regorgeant toutes les sources d’eau de Kamituga et environs.

    The final stage of the Twangiza processing facility construction took place in Q4 2011 with a first gold pour in October 2011

    Banro founder, Arnold Kondrat (left) & CEO Simon Village (right)- Tailings management facility in the valley immediately below Twangiza Oxide mine

    Cette exploitation industrielle de l’or et l’usage des produits chimiques dangereux contaminent

    le sol, le sous-sol, les rivières et les nappes phréatiques. L’usine de traitement et de fabrication

    de lingot de Twangiza par exemple utilise plusieurs produits chimiques (cyanure, chlorures,

    http://www.banro.com/i/photos/2011-Dec/1100026.JPGhttp://www.banro.com/i/photos/2011-Dec/1100026.JPGhttp://www.banro.com/i/photos/2011-Dec/Banro_and_Loncor_Site_Visit_Sept_2011_068.JPGhttp://www.banro.com/i/photos/2011-Dec/Banro_and_Loncor_Site_Visit_Sept_2011_068.JPG

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    acides divers, mercure…) finalement mélangés à l’eau avant d’être directement déversés dans

    différentes rivières comme (Mudubwe). Un traitement préalable de ces eaux usées serait une

    solution pour le développement durable de BANRO dans le territoire de Mwenga.

    Cette exploitation industrielle de l’or bloque aussi le développement de l’habitat de Lugushwa-

    Mwenga. Dans ce Centre minier où habitent plus de 60 000 habitants, Banro interdit la

    construction des maisons en matériaux durables. Cette interdiction bloque le développement

    durable de Lugushwa et pousse la population de vivre dans des maisons dignes de l’époque de

    l’explorateur Stanley.

    IV. Prévention de VIH/ Sida

    Nous avons fait le dépistage de 6000 personnes et sensibilisé 10000 des personnes sur les

    méthodes de prévention contre le VIH grâce au soutien de Sida/Information Suisse depuis

    2001.

    A partir de mars 2011, nous avons développé un nouveau projet : Prévention du VIH/Sida par

    les femmes et pour la femme au Sud-Kivu (RDC). Ce projet vise à : 1. Maintenir les

    activités de dépistage et de sensibilisation actuelles à Kamituga; 2. Sensibiliser et protéger six

    catégories des femmes vulnérables qui sont notamment : des femmes de mine communément

    appelées «twangeuses» ; des femmes de sexe ; des femmes violées ; des femmes « Hilux » ;

    des filles élèves exploitées et des femmes séropositives ; 3. Promouvoir les valeurs culturelles

    locales respectueuses de la dignité de la femme et de nature à combattre l’infection massive

    des femmes par le VIH/Sida.

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    A l’issue de ces 12 mois d’action nous avons:

    -Sensibilisé 5. 000 femmes sur la problématique du Sida (les modes de transmission, les

    aspects préventifs du dépistage et de la circoncision) à travers les contacts directs, éducation

    prénatale, des réunions, les médias et le dépistage. Plus de 10 000 dépliants et flyers leur ont

    été remis directement au cours des campagnes de sensibilisation dans le territoire de Mwenga

    principalement. Toutes les couches des femmes ont été touchées.

    -Offert le dépistage à 2500 femmes de sexe et twangeuses de Lugushwa, Twangiza, Mwenga,

    Kitutu et Kamituga et leur donné des conseils pratiques par un professionnel de santé.

    V. Développement institutionnel

    L’an deux mille onze, le vingt deuxième jour du mois de décembre s’est tenu dans le Bureau de

    KAF/Bukavu sous la présidence, Arsène Tabukima, Directeur du projet KAF/ Bukavu, la

    réunion entre les membres de KAF ses collaborateurs et les représentant de son partenaire le

    FPV sur l’harmonisation et la cartographie des Mutuelles de Solidarité dans la ville de Bukavu

    et dans la province du Sud-Kivu.

    Au cours de cette année, nous avons pu déménager et agrandir notre Centre de réhabilitation

    des victimes de la torture sis à Kamituga. Nous sommes désormais situés au Centre de Mero-

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    Tchanda, non loin de l’école primaire de Mero à Kamituga. Il s’appelle Centre "Soraya

    Martinez".

    Nous avons pu également l’équiper des quelques lits d’observation et des médicaments divers.

    A présent, six infirmiers, un psychologue et un médecin y travaillent jour et nuit. Nous avons en

    outre réussi à rendre notre action visible à travers les affiches, les dépliants et les médias. Ces

    matériels de publicité nous ont été offerts par la fondation Gloriamundi.Nous avons enfin

    obtenu un Certificat du ministère de plan de la RDC qui nous permet de ne pas payer les

    impôts. C’était à la suite d’une visite des experts du ministère de plan au Kivu, au mois de juillet

    2011.

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    VI. CONCLUSION

    Au cours de cette année, malgré nos maigres moyens financiers provenant de nos donateurs

    comme Fonds au Profit des Victimes, Fondation Gloriamundi, Oak Foundation/ IRCT, Gruppo

    Terzo mondo, AWDF, nos fondateurs et autres, nous avons réalisé plusieurs projets détaillés

    ci-dessus. Que tous ces donateurs se retrouvent réconfortés et remerciés à travers ce rapport.

    Toutefois, pour cette année nous avons besoin des soutiens financiers stables pour stabiliser

    les activités déjà initiées et ensuite donner des salaires décents à nos agents.