Rapport d'activité

En partenariat avec les différents opérateurs de la filière pomme de terre de l'Aisne

12ème congrès UNPT09 et 10 Février 2015

UNPTUnion nationale des producteurs

de pommes de terre43-45 rue de Naples - 75008 Paris

Tél. : +33 (0)1 44 69 42 40 Fax : +33 (0)1 44 69 42 41

www.producteursdepommesdeterre.org

Avec l’appui de Et le soutien du

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Un projet coopératif français

Près de 500 associés coopérateurs, producteurs de pommes de terre féculières, sont aujourd’hui rassemblés au sein de Tereos, autour d’une même vision coopérative.

Après l’adhésion, en 2014, des coo-pératives féculières de Haussimont et Vic-sur-Aisne, Tereos transformera à terme 40 % de la production française.

La féculerie de Haussimont se situera alors au meilleur niveau européen en terme de durée de campagne, bénéficiant ainsi d’un levier majeur de compétitivité.

La fécule, un complément important dans la gamme des amidons

La fécule de pomme de terre produite par l’usine de Haussimont est destinée aux industries de l’agro-alimentaire, du papier-carton et des bioplastiques.

Depuis 2012, la féculerie a bénéficié d’investissements importants notam-ment pour développer son offre de fécule alimentaire.

La fécule de pomme de terre se distingue de l’amidon de blé et de maïs par sa forte viscosité, sa texture qui se gélifie au contact de l’eau, son goût neutre et sa transparence.

Ses caractéristiques en font le premier amidon natif utilisé dans l’alimentation.

Tereos

5ème groupe sucrier mondial, et 3ème producteur européen de produits amylacés, Tereos est spécialisé dans la transformation de la betterave, de la canne et des céréales.

Tereos compte 42 sites industriels et 24 000 employés sur quatre continents.

En 2013/14, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros.

Groupe coopératif, Tereos rassemble 12 000 associés coopérateurs réunis autour d’une vision à long terme : valoriser les matières premières agricoles et contribuer à une offre alimentaire de qualité.

Tereos,une vision d’avenir pour la filière coopérative féculière française

www.tereos.com

Edito

Bilan de campagne – perspectives

Nous vivons une campagne exceptionnelle à plus d’un titre. En effet, sous l’effet conjugué d’une hausse des surfaces et d’une météo clémente, nous battons

des records au niveau de la production. Et cette situation est identique pour les 4 autres pays qui comptent dans l’économie de la pomme de terre.

Malheureusement, dans une économie de marché, lorsque l’offre est surabondante par rapport à la demande, les prix plongent. Et les producteurs sont les premières victimes de cette situation : en primeurs tout d’abord, en pommes de terre de conservation ensuite et même en industrie.

Pourtant, même si notre consommation en pomme de terre fraîche stagne ou s’érode légèrement, nous maintenons nos positions à l’export et la demande en produits transformés ne cesse d’augmenter en France et dans le monde. En fécule de nouveaux débouchés à plus forte valeur ajoutée prennent des parts de marché, en particulier dans le domaine alimentaire.

Chaque producteur est un acteur économique de la filière dont les choix contribuent à l’équilibre global. La liberté de chacun est essentielle. Et chacun doit définir son niveau de risque. Mais pour pouvoir faire des choix responsables, l’UNPT souhaite que tous les producteurs se sentent pleinement acteurs de cette filière. C’est pourquoi, l’UNPT veillera toujours à apporter aux producteurs l’indispensable expertise économique concernant l’ensemble des segments de marchés.

Mais au-delà de cette expertise, c’est en bâtissant de véritables stratégies politiques et économiques avec nos partenaires, au sein des interprofessions « pommes de terre », et avec le soutien des pouvoirs publics, que nous pourrons demain rassurer nos acheteurs, développer de nouveaux marchés, mettre en place des partenariats durables pour que chaque acteur et en particulier chaque producteur, puisse tirer une juste rémunération de son travail.

Cette campagne montre qu’il reste du travail à accomplir. Je fais le vœu qu’une première étape sera franchie à l’issue de ce congrès au cours duquel nous nous pencherons sur ce qui est un véritable challenge pour toute la filière:

« S’adapter pour répondre à la demande »Arnaud DELACOUR,

Président de l’UNPT

Union Nationale des Producteurs de Pommes de TerreM. Arnaud DELACOUR, PrésidentM. Martin MASCRÉ, Directeur

43-45, rue de Naples - 75008 Paris - Tél. : 33(0)1 44 69 42 40 - Fax : 33 (0)1 44 69 42 41

unpt@producteursdepommesdeterre.orgwww.producteursdepommesdeterre.org

unionnationaledes producteursde pommesde terre

union nationale des producteurs de pommes de terre

Un projet coopératif français

Près de 500 associés coopérateurs, producteurs de pommes de terre féculières, sont aujourd’hui rassemblés au sein de Tereos, autour d’une même vision coopérative.

Après l’adhésion, en 2014, des coo-pératives féculières de Haussimont et Vic-sur-Aisne, Tereos transformera à terme 40 % de la production française.

La féculerie de Haussimont se situera alors au meilleur niveau européen en terme de durée de campagne, bénéficiant ainsi d’un levier majeur de compétitivité.

La fécule, un complément important dans la gamme des amidons

La fécule de pomme de terre produite par l’usine de Haussimont est destinée aux industries de l’agro-alimentaire, du papier-carton et des bioplastiques.

Depuis 2012, la féculerie a bénéficié d’investissements importants notam-ment pour développer son offre de fécule alimentaire.

La fécule de pomme de terre se distingue de l’amidon de blé et de maïs par sa forte viscosité, sa texture qui se gélifie au contact de l’eau, son goût neutre et sa transparence.

Ses caractéristiques en font le premier amidon natif utilisé dans l’alimentation.

Tereos

5ème groupe sucrier mondial, et 3ème producteur européen de produits amylacés, Tereos est spécialisé dans la transformation de la betterave, de la canne et des céréales.

Tereos compte 42 sites industriels et 24 000 employés sur quatre continents.

En 2013/14, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros.

Groupe coopératif, Tereos rassemble 12 000 associés coopérateurs réunis autour d’une vision à long terme : valoriser les matières premières agricoles et contribuer à une offre alimentaire de qualité.

Tereos,une vision d’avenir pour la filière coopérative féculière française

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HERBICIDE Défanant pour la culture de la pomme de terre

La panoplie indispensable pour un défanage réussi.

PHILAGRO France – SAS au capital de 9 912 500 € - RCS Lyon B 389 150 582 - Parc d’Affaires de Crécy – 2, rue Claude Chappe – 69771 Saint-Didier-au-Mont-d’Or Cedex – Tél. 04 78 64 32 64 – Fax 04 72 53 04 58 – PHILAGRO France est agréé par le Ministère de l'Agriculture sous la référence RH02089 pour la distribution de produits phytopharmaceutiques à destination des utilisateurs professionnels. - SORCIER® marque déposée PHILAGRO France - AMM. n° 2110101 - (EC) - 26.5 g/l Pyraflufen-éthyl - DANGER - SGH05, SGH07, SGH08, SGH09 - EUH066, EUH401, H304, H315, H317, H318, H332, H400, H410. Pour les usages autorisés, doses, conditions, restrictions d’emploi et mises en garde, se référer impérativement à l’étiquette, au site www.phytodata.com et au site www.philagro.fr. Annule et remplace tout document antérieur de même nature. Date 12/2014.

• Partenaire idéal en programme • Limite efficacement les problèmes liés aux repousses • Adapté à tous les types de productions de pommes de terre* • Utilisable en association avec les fongicides anti-mildiou• Efficace à faible quantité de substance active * Consultez le technicien de votre organisation de producteurs de plants.

Philagro-Sorcier-210Lx297H-12-14HD.pdf 1 17/12/14 09:18

Sommaire

union nationale des producteurs de pommes de terre

I. L’économie de la pomme de terre 06

• La Production mondiale 06

> La production européenne en 2013 06

> La production française 2014 de pommes de terre de conservation 09

> Une campagne de production de pommes de terre féculières toujours en légère baisse 09

• La production française dans la production européenne 10

• La commercialisation des pommes de terre pour la campagne 2013/2014 12

> Une campagne primeur 2014 extrêmement difficile 12

> Une année contrastée au niveau des prix du marché pour la pomme de terre vendue en l’état 14

> Le marché de la transformation agroalimentaire relativement stable : 16

> L’export en pommes de terre fraiches, maintien des volumes et baisse de la valeur 18

> Une balance commerciale globale équilibrée (hors fécule et plant) 18

> La consommation des ménages à domicile en pommes de terre fraiches et en produits transformés 20

II. Actions syndicales 22

• Des pommes de terres bradées dont le prix ne couvre pas le coût de production 22

• les producteurs solidaires et l’UNPT, membre actif de SOLAAL 22

III. Une aide à la fécule dans la PAC post 2013 24

IV. Environnement, qualité, aspects sanitaires 25

• Mise en œuvre d’un accord sur le plant fermier 25

• Fond de Mutualisation Sanitaire et Environnemental 26

• Gestion des lots contaminés par des parasites de quarantaine : 26

• Le stockage au service de la qualité : un programme demandé par l’UNPT 26

VI. Le nouveau programme de Recherche et Développement Pommes de terre d’ARVALIS - Institut du Végétal – DEFIPOM 2020 29

VI. La communication 34

VII. Organisation de l’UNPT 38

HERBICIDE Défanant pour la culture de la pomme de terre

La panoplie indispensable pour un défanage réussi.

PHILAGRO France – SAS au capital de 9 912 500 € - RCS Lyon B 389 150 582 - Parc d’Affaires de Crécy – 2, rue Claude Chappe – 69771 Saint-Didier-au-Mont-d’Or Cedex – Tél. 04 78 64 32 64 – Fax 04 72 53 04 58 – PHILAGRO France est agréé par le Ministère de l'Agriculture sous la référence RH02089 pour la distribution de produits phytopharmaceutiques à destination des utilisateurs professionnels. - SORCIER® marque déposée PHILAGRO France - AMM. n° 2110101 - (EC) - 26.5 g/l Pyraflufen-éthyl - DANGER - SGH05, SGH07, SGH08, SGH09 - EUH066, EUH401, H304, H315, H317, H318, H332, H400, H410. Pour les usages autorisés, doses, conditions, restrictions d’emploi et mises en garde, se référer impérativement à l’étiquette, au site www.phytodata.com et au site www.philagro.fr. Annule et remplace tout document antérieur de même nature. Date 12/2014.

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L'économie de la pomme de terre

6union nationale des producteurs de pommes de terre

La Production mondiale :

En 2013, la production mondiale de pommes de terre enregistre son deuxième meilleur score de ces 15 dernières années, à hauteur de 368 millions de tonnes de pommes de terre produites.

Cela montre une légère hausse qui s’explique par la croissance continue de la production asiatique (+6MT) et un peu africaine qui contrebalance la baisse de la production européenne (-3.5 MT).

Les dernières données disponibles auprès de la FAO correspondent à l’année 2012. Pour la valeur de la production, la France se situe en 10ème

position et perd 2 places, avec une valeur de près de 1.00 milliard d’euros, derrière l’Allemagne, les Pays-Bas, et la Pologne (valeur toutes pommes de terre confondues).

La Chine, l’Inde et les Etats-Unis juste devant la Russie sont, dans cet ordre, en tête de la production mondiale.

La production européenne en 2013 :

En 2013, la production de l’Europe au sens large a de nouveau chuté de près de 4 millions de tonnes. Cette baisse a été marquée par une baisse de la production polonaise de l’ordre de 3 millions de tonnes. La production globale des pays du NEPG a augmenté de plus d’ 1 million de tonnes pour atteindre 32.5 Mt (toutes pommes de terre confondues). Elle représente aujourd’hui 62% du total de la production de l’Union Européenne.

Le commerce étant assuré à plus de 80% par les 5 grands pays producteurs regroupés au sein du NEPG que sont l’Allemagne, les Pays-Bas, la France, la Belgique et le Royaume-Uni, nous nous intéresserons dans un deuxième temps directement à la production de ces 5 pays européens de pommes de terre de conservation.

Les données concernant la production mondiale sont issues des banques de données de la FAO. Ces données sont les plus récentes disponibles mais présentent un décalage dans le temps du fait du rassemblement et du traitement des données.

> Production mondiale – source FAO

> Valeur de la production en milliers de US dollars – source FAO

> Production Européenne – source FAO

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Une campagne 2014/2015 marquée par une forte hausse de la production de pomme de terre de conservation

Le NEPG (Groupe des Producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest Européen / North-western European Potato Growers) a estimé la production de pommes de terre de cette campagne à hauteur de 28.6 millions de tonnes sur les 5 principaux pays producteurs, soit une hausse de 18% par rapport à la dernière campagne.

La production totale de pommes de terre (hors plant et fécule) atteint ainsi un record au niveau de la production. Cette hausse est bien évidemment liée à la hausse des surfaces (+3.2% pour atteindre 549 000 ha) mais surtout, grâce à une hausse moyenne des rendements qui passent de 45 à 52 t/ha en moyenne. C’est en Belgique que les surfaces ont le plus augmenté, avec une hausse de près de 7 %, suivi par les Pays-Bas (près de 5%).

L’Allemagne reste le premier pays producteur du NEPG avec près de 9 Mt, suivi par la France qui passe les 6Mt. La Grande Bretagne, la

Belgique et les Pays-Bas suivent avec respectivement une production de 5.1, 4.5 et 4 Mt de pommes de terre de conservation.

Surface Rendement Production

2014 2013 2014 2013 2014 2013

Belgique 81 434 6,85% 76 210 56,2 47,9 4 576 591 25,37% 3 650 459

Allemagne 167 100 3,28% 161 800 53 42,0 8 856 300 30,32% 6 795 600

France 121 410 3,64% 117 150 50 44,7 6 070 500 15,92% 5 236 605

Pays-Bas 74 089 4,79% 70 700 53,5 50,1 3 963 762 11,91% 3 542 070

Grande-Bretagne 105 000 -0,94% 106 000 49 47,0 5 145 000 3,27% 4 982 000

Total 549 033 3,23% 531 860 52,1 45,5 28 612 152 18,20% 24 206 734

> Production européenne 2014 – Source NEPG

Le NEPG se dote d’un statut officielLe NEPG (North-Western European Potato Growers – Producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest

Européen) s’est récemment doté d’un statut juridique officiel, en tant que fondation, établie aux Pays-Bas.

Le conseil d’administration, composé de 5 membres, a validé officiellement les statuts lors de la réunion du NEPG de fin 2014 à Dronten, aux Pays-Bas. Alain Dequeker a été élu comme représentant de la France pour l’UNPT.

Le NEPG, qui existe depuis 15 ans, a décidé de prendre cette mesure pour obtenir une reconnaissance plus officielle vis-à-vis de l’Union Européenne et des différents gouvernements.

Plus d’infos sur www.nepg.info

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L'économie de la pomme de terre

8union nationale des producteurs de pommes de terre

www.roquette.com

Usine de Vecquemont, Picardie

La Fécule de pommes de terre, à l’origine du développement de Roquette

Roquette, groupe familial français de dimension internationale, a pour activité la transformation de matières premières végétales : maïs, blé, pomme de terre, pois et microalgues.

Figurant parmi les 5 leaders mondiaux de l’industrie amidonnière, il offre à ses clients une large gamme de produits et solutions dans les domaines de l’Alimentation, de la Nutrition et de la Santé ainsi que de la Chimie du Végétal.

Présent dans plus de 100 pays, Roquette réalise un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros. Le Groupe compte aujourd’hui 8.000 collaborateurs.

Roquette connaît, depuis plus de 80 ans, un développement porté par l’innovation, la passion du métier et la volonté d’entreprendre.

La féculerie Roquette, située à Vecquemont dans la Somme est approvisionnée par environ mille planteurs, regroupés dans deux coopératives. Elle utilise chaque année près d’un million de tonnes de pommes de terre féculières.

A l’origine du Groupe Roquette en 1933, la fécule continue à faire l’objet d’investissements industriels et de développements importants. Roquette affiche sa volonté d’être un acteur majeur de la filière fécule mondiale.Le groupe Roquette valorise la fécule et ses dérivés dans tous les secteurs d’application.

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La production française 2014 de pommes de terre de conservation :

D'après les enquêtes UNPT-CNIPT et les données d’Agreste, la production de pommes de terre de conserva-tion en France s’élève à 6 070 000 t cette année, contre 5 235 000 t en 2013, soit une hausse de 16 %.

La production est en très forte hausse en particulier au niveau de la région Nord-Pas de calais (+ 400 000t) et la Picardie (+150 000 t) avec des surfaces mais surtout un rendement en très forte hausse.

Une campagne de production de pommes de terre féculières toujours en légère baisse :

La campagne 2013/2014 a été marquée par une légère baisse des surfaces emblavées et par un rendement à 17 à 53 t/ha en moyenne.

ANNEE 2014 Evolution de la production sur

1 an

2013

Surfaces (ha)

Rendement (T/ha)

Production (T)

Surfaces (ha)

Rendement (T/ha)

Production (T)

REGION

NORD PAS DE CALAIS 45 000 55,0 2 475 000 + 19,2 % 42 800 48,5 2 076 000

PICARDIE 28 950 48,9 1 416 000 + 11,9 % 28 040 45,1 1 265 000

CHAMP. ARDENNE 10 430 52,3 546 000 + 11,4 % 10 330 47,4 490 000

CENTRE 11 300 54,8 619 000 + 23,1 % 10 800 46,6 503 000

HAUTE NORMANDIE 9 250 50,0 463 000 + 11 % 9 050 46,1 417 000

BRETAGNE 4 500 27,5 124 000 + 22,8 % 4 500 22,4 101 000

ILE DE FRANCE 3 150 41,6 131 000 + 3,1 % 3 100 41,1 127 000

RHONE ALPES 1 350 25,7 35 000 + 2,9 % 1 230 27,8 34 000

ALSACE 1 500 46,5 70 000 + 16,7 % 1 500 40 60 000

AUTRES REGIONS 5 980 31,9 191 000 + 17,9 % 5 800 28 162 000

FRANCE 121 410 50,0 6 070 000 + 16 % 117 150 44,7 5 235 000

> Production française 2014 – source UNPT/CNIPT - Agreste

> Tonnage national net annuel à 17% -Source UNPT

> Evolution de la richesse et de la tare -Source UNPT

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Usine de Vecquemont, Picardie

La Fécule de pommes de terre, à l’origine du développement de Roquette

Roquette, groupe familial français de dimension internationale, a pour activité la transformation de matières premières végétales : maïs, blé, pomme de terre, pois et microalgues.

Figurant parmi les 5 leaders mondiaux de l’industrie amidonnière, il offre à ses clients une large gamme de produits et solutions dans les domaines de l’Alimentation, de la Nutrition et de la Santé ainsi que de la Chimie du Végétal.

Présent dans plus de 100 pays, Roquette réalise un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros. Le Groupe compte aujourd’hui 8.000 collaborateurs.

Roquette connaît, depuis plus de 80 ans, un développement porté par l’innovation, la passion du métier et la volonté d’entreprendre.

La féculerie Roquette, située à Vecquemont dans la Somme est approvisionnée par environ mille planteurs, regroupés dans deux coopératives. Elle utilise chaque année près d’un million de tonnes de pommes de terre féculières.

A l’origine du Groupe Roquette en 1933, la fécule continue à faire l’objet d’investissements industriels et de développements importants. Roquette affiche sa volonté d’être un acteur majeur de la filière fécule mondiale.Le groupe Roquette valorise la fécule et ses dérivés dans tous les secteurs d’application.

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L'économie de la pomme de terre

L'économie de la pomme de terre

10union nationale des producteurs de pommes de terre

Barème de richesse féculière :

Pour la dernière campagne, la richesse moyenne a été plus basse que lors de la précédente campagne. La moyenne s’est établie à 20. Mais, désormais, pour les deux usines et l’ensemble des producteurs, le barème de calcul de richesse féculière prend en compte les richesses comprises entre 23 et 25.

Ainsi, la grille de paiement a évolué pour les 2 usines pour répondre à cette revendication des producteurs.

Le gain pour les producteurs est de l’ordre de 1 euro par pourcent de richesse en plus.

La surface emblavée en 2014 pour la campagne actuelle a baissé et se situe à un peu plus de 18 000 hectares contractualisés avec les 2 usines.

Le suivi des données statistiques de la commission européenne nous permet de nous situer par rapport à nos concurrents. Pour l’année 2013 comme pour l’année précédente, les données montrent que la France obtient la première place en terme de valeur de la production de pommes de terre en Europe, devant les Pays-Bas et l’Allemagne. La valeur de la production française est estimée à 1.940 milliard d’euros contre 1.65 milliard pour les Pays-Bas et 1.55 milliard pour l’Allemagne.

Il s’agit d’une légère baisse car la valeur de la production française était évaluée l’année dernière à 2.07 milliards. La production européenne atteint un record à plus de 12 milliards d’euros contre 10 milliards l’année précédente.

> Evolution des surfaces et du nombre de producteurs -Source UNPT

> Valeur de la pomme de terre en Europe Source Union Européenne-élaboration UNPT

La production française dans la production européenne :

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Au niveau de la valeur de la production moyenne à l’hectare (toutes pommes de terre confondues), la France est bien située avec une valorisation de 12 000 euros/ha mais se situe au deuxième rang derrière l’Italie (13 000 euros/ha)..

La production française, de qualité, reste bien valorisée et présente une évolution très positive depuis 8 ans malgré une forte volatilité liée au prix du marché libre.

Cette place conforte bien évidemment le grand savoir-faire des producteurs de pommes de terre français ! Globalement, nous nous situons sur des créneaux de pommes de terre de belle qualité à plus forte valeur ajoutée que nos partenaires.

> Valeur de l’hectare de pomme de terre Source Union Européenne- élaboration UNPT

L'économie de la pomme de terre

12union nationale des producteurs de pommes de terre

La production 2013/2014 restera comme une année correcte pour la production de pommes de terre en France mais avec des prix qui n’ont pas tenu sur le marché libre du fait de la réévaluation de la production allemande. A partir du mois de février, les prix ont chuté et une offre pléthorique sur certains créneaux dont celui des chairs fermes en particulier n’a pas trouvé de débouché.

Cette production française est valo-risée à travers quatre débouchés :

▪ les féculeries ▪ les industries agroalimentaires▪ la consommation intérieure

en frais ▪ l’export en frais

Une campagne primeur 2014 extrêmement difficile :

La campagne s’annonçait relative-ment normale avec des surfaces relativement stables et des condi-tions de production classiques. Les pommes de terre primeurs sont même arrivées un peu en avance sur le marché permettant de s’attendre à une campagne assez longue.

Malgré ces bonnes conditions, la campagne a été extrêmement difficile, en particulier pour les volumes non contractualisés. Les pommes de terre primeurs ont souffert de la fin de campagne très difficile des pommes de terre de consommation, en particulier sur les variétés à chair ferme qui étaient en surproduction par rapport à la demande en baisse.

Il aura fallu attendre le mois de juin pour que les pommes de terre primeurs soient référencées en magasin alors que le marché des pommes de terre de conservation était atone, avec de nombreux invendus.

> Un bilan du commerce extérieur relativement stable (données en valeur, en K€) : (Source douanes françaises)

La commercialisation des pommes de terre pour la campagne 2013/2014

Votre contact :Section Nationale Pomme de terre primeur

Pauline CABARET - Tél : 02.98.62.11.55 - p.cabaret@cerafel.com

C’est l’ampleur de l’utilisation du logo qui en fera l’efficacité. Vous êtes intéressés ou vous souhaitez tout simplement des informations

concernant les modalités d’utilisation ? N’hésitez pas à prendre contact avec la Section Nationale.

Cette démarche, initiée en 2008, sera à nouveau renouvelée en 2015.

La Section Nationale Pomme de Terre Primeur œuvre pour que ce produit de qualité soit connu et reconnu, et pour que les consommateurs choisissent leurs pommes de terre de manière éclairée.

Nouveautés :¬ Un logo revisité, mettant l’accent sur l’origine française de la pomme de terre primeur et sur

la communication autour d’une production « fraichement récoltée ».

¬ Des modalités d’adhésion simplifiées.

L’utilisation du logo est ouverte à l’ensemble des opérateurs, il peut être utilisé sur tout moyen de communication (PLV, emballages, etc …)

La pomme de terre primeur se caractérise par une récolte précoce avant complète maturité, lui conférant une saveur et une texture qui font d’elle une pomme de

terre à valeur gustative élevée.

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L'économie de la pomme de terre

14union nationale des producteurs de pommes de terre

Cette offre surabondante en pommes de terre a entrainé une forte pression à la baisse sur les prix qui n’ont pas permis aux producteurs de valoriser leur produit correctement. Et au final, la totalité des volumes n’aura pas pu être commercialisée avant la fin de campagne.

Les importations de pommes de terre primeurs ont été à la baisse, passant de 45 000 tonnes à 36 000 tonnes. L’Israël domine, et de loin, ce marché avec 75 % des importations en France. De même, les exportations sont légèrement en baisse, avec 39 000 tonnes contre 42 000 l’année d’avant. Elles sont principalement destinées au marché belge (40 %). Les exportations vers l’Allemagne se sont stabilisées.

En valeur, la balance commerciale

est relativement stable mais devient négative à – 500 000 €.

Une année contrastée au niveau des prix du marché pour la pomme de terre vendue en l’état :

La campagne a été marquée par deux périodes distinctes : la première au cours de laquelle les estimations de récolte laissaient entrevoir une forte baisse en Allemagne et au cours de laquelle les cours sur le marché libre se sont maintenus et une seconde, à partir du mois de février où ce risque de manque a été exclu. A ce moment, les cours ont fortement baissé jusqu’à la fin de campagne et certaines pommes de terre n’ont pas trouvé d’acheteur. Les difficultés ont été encore plus importantes sur le marché des variétés à chair

ferme du fait d’une forte production mais également d’une chute très importante de la consommation.

Certaines pommes de terre se sont alors retrouvées sur le marché de l’alimentation animale ou ont été valorisées en méthanisation.

Au niveau de la consommation intérieure, on enregistre pour la deuxième année consécutive une baisse de l’ordre de 2%, particulièrement forte en chair ferme (-18%) et plus marquée dans les circuits de distribution classique en GMS.

Au niveau du conditionnement, on a pu constater une baisse du conditionnement en filet de 2.5kg, du fait de la baisse de consommation des chairs fermes.

> Evolution des quantités achetées selon le circuit de distribution (en %) Source : Kantar Worldpanel/CNIPT

> Evolution des cotations du RNM au stade expédition pour des pommes de terre vendue en l’état

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Au niveau de la valorisation des pommes de terre et du prix payé par les consommateurs, on constate une légère baisse par rapport à la campagne dernière et un prix moyen au kilo qui repasse sous la barre symbolique des 1 euro.

La baisse a été plus sensible en GMS, et surtout sur les pommes de terre de consommation courante.

Peu de changement par rapport à l’année dernière : les hypers et les supermarchés résistent bien, le hard discount souffre un peu plus que les autres formats de magasins. Les circuits de proximité et les marchés sont plutôt à la hausse, mais dans des proportions qui restent faibles par rapport à la GMS.

> Evolution des prix moyens en euros/kg - Source : Kantar Worldpanel/CNIPT

> Evolution des types de circuits de distribution Source : Kantar Worldpanel/CNIPT

Campagne 2014/2015 : une forte baisse des prix (information CNIPT début 2015) Selon les premières infor-mations concernant les 4 premiers mois de la cam-pagne de commercialisa-tion, les prix sont en forte baisse au niveau de la GMS (-27%) alors que les quanti-tés vendues sont en baisse de 2.9% et particulière-ment sur les chairs fermes, avec -10.1%.

Le hard discount s’en sort mieux que les autres cir-cuits GMS (+4 % vs 2013-2014) alors que les circuits spécialisés souffrent tou-jours (- 12 % en volume). Le filet de 2,5 kg a pro-gressé en volume de vente en GMS (+ 2 %) alors qu’il était en difficulté durant la campagne passée et sur le début de cette campagne

L'économie de la pomme de terre

16union nationale des producteurs de pommes de terre

Le marché de la transformation agroalimentaire relativement stable :

Stabilité des volumes de pommes de terre transformées en France

En France, l’approvisionnement des usines en pommes de terre s’est élevé à 1 089 000 t en 2013/2014, ce qui marque une grande stabilité par rapport à la campagne précédente. Les tonnages contractualisés sont en hausse de 30 000 t et représentent 760 000 tonnes au global. Les tonnages de pommes de terre importées sont en légère baisse par rapport à l’année précédente et représentent 20% des pommes de terre travaillées.

Les prix sont toujours en hausse pour le secteur des chips. Cette hausse des prix s’accompagne d’une hausse de la consommation en élargissant

le nombre de ménages acheteurs. Le prix des produits surgelés et sous-vide sont en très légère hausse alors qu’ils sont stables pour les produits déshydratés.

La consommation apparente des produits transformés continue de progresser. Aujourd’hui, et ce pour

la première fois, plus de 2 millions de tonnes de pommes de terre sont consommées en France sous forme de produits transformés . Cette consommation se répartit de manière à peu près équitable entre la consommation à domicile et la restauration extérieure.

> Les volumes de pommes de terre transformées en France Source GIPT

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Une balance commerciale qui se dégrade à nouveau :

Depuis de nombreuses années, tous les secteurs de produits transformés sont déficitaires puisque la balance commerciale en produits finis est négative en volume et en valeur.

En volume, le déficit se creuse pour les produits déshydratés mais surtout pour les produits surgelés, dont le déficit représente les 2/3 des volumes à eux seuls.

Au niveau valeur, le déficit continue de se creuser à nouveau sur chacun des secteurs mais surtout au niveau des produits surgelés dont la balance plonge de près de 80 millions d’euros.

Au global, le déficit pour l’ensemble du secteur atteint les 339 millions d’euros contre 248 la campagne dernière.

> Evolution des prix de produits transformés (stade consommateur) Source étude Kantar Worldpanel/GIPT

> Evolution de la consommation apparente en produits transformés – Source GIPT/travail UNPT

> Balance commerciale en produits transformés (en volume, en KT) – Source GIPT

> Balance commerciale en produits transformés (en valeur) en millions d’euros – Source GIPT

L'économie de la pomme de terre

18union nationale des producteurs de pommes de terre

L’export en pomme de terre fraiche, maintient des volumes et baisse de la valeur :

Les volumes de pommes de terre exportées se sont stabilisés à 1 700 000 tonnes. La France maintien son rang de premier exportateur. L’Italie renforce ses achats, lié au fait que l’Allemagne avait annoncé une baisse de sa production, tandis que la Grande-Bretagne revient à des niveaux moyens. Les marchés à destination d’Europe de l’Est se développent progressivement.

En valeur, la baisse est assez forte, passant de 500 à 385 millions d’euros. Cette baisse est sensible sur l’ensemble des destinations. L’Allemagne et la Grande-Bretagne restent des marchés à plus forte valeur ajoutée, contrairement aux marchés espagnols et portugais.

La balance commerciale se dégrade en volume mais reste, avec un solde positif de 1 510 000 tonnes, très largement positive. En 5 campagnes, la balance se détériore de près de 400 000 tonnes.

Du fait de la baisse des prix sur le marché libre, le solde commercial diminue en valeur. Il reste cependant positif à plus de 330 millions d’euros.

Une balance commerciale globale équilibrée (hors fécule et plant) :

L’addition des balances commer-ciales des pommes de terre transfor-mées et en l’état permet de calculer, par campagne, un solde en termes de commerce extérieur.

Du fait à la fois de la baisse des prix à l’export des pommes de terre en l’état mais également de la forte hausse des produits transformés, la balance commerciale, largement positive l’année dernière, s’équi-libre complètement pour cette campagne. Le solde est négatif de 4.5 millions d’euros.

> Evolution des exportations françaises Sources : Douanes Françaises, en milliers d’euros

> Evolution du prix à la tonne exportée par pays Sources : Douanes Françaises, en euros/ tonnes

> Solde du commerce extrieur - Source douanes françaises

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Cette situation montre toujours

la fragilité de notre balance

commerciale en valeur qui dépend

principalement du prix de la

pomme de terre sur le marché libre

européen. Pour que notre balance

reste positive, les exportations

de pommes de terre à l’état brut

doivent être élevées au niveau des

volumes mais aussi au niveau de

la valeur de la tonne de pomme

de terre. Malgré tout, le déficit de

cette balance provient des produits

transformés qui sont de plus en

plus importés en provenance des

Pays –Bas et de la Belgique.

> Commerce extérieur secteurs frais et transformés Sources Douanes françaises

L'économie de la pomme de terre

20union nationale des producteurs de pommes de terre

La consommation des ménages à domicile en pommes de terre fraiches et en produits transformés. :

Rappel : la consommation à domicile

de pommes de terre est évaluée à partir

du panel Kantar qui suit les achats des

ménages, pour une consommation

uniquement à domicile hors vacances.

Ce panel représente environ 75% des ventes des fabricants. On

compte en moyenne 2,3 habitants

par ménage. Le taux de pénétration

représente le nombre de ménages

acheteurs sur 100.

Taux de pénétration : la pomme

de terre en l’état est achetée par 9

ménages sur 10 et ce taux est stable.

Viennent ensuite les frites et spécialités

surgelées ainsi que les chips avec

77 % de ménages acheteurs. Les

purées déshydratées concernent 1

ménage sur 2 tandis que les produits

5e gamme sont achetés par moins de

1 ménage sur 10.

La seule hausse notable ces dernières

années concerne les chips dont le taux

de pénétration ne cesse de croitre.

Quantités achetées  : en équivalent

pommes de terre, la consommation

en volume à domicile reste stable

autour de 60 kg/ménage et par an.

La légère baisse de la consommation

en pommes de terre fraiches est

compensée par la hausse de la

consommation en chips.

Budget moyen d’achat  : Les

sommes dépensées par ménage

pour une consommation à domicile

de pomme de terre sont en hausse et

s’élèvent globalement à 73 € pour la campagne 2013-14, contre 60 € il y a

5 campagnes.

Source : Kantar

Source : Kantar

* : coeff. surgelés et 5e gamme : 1,8 déshydratés : 4,5 chips : 3,3 - Source : Kantar

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22union nationale des producteurs de pommes de terre

Actions syndicales :

Des pommes de terres bradées dont le prix ne couvre pas le coût de production

Dès le mois de septembre, l’UNPT s’est mobilisée pour que les GMS ne profitent pas du marasme de la campagne pour vendre tout et surtout n’importe quoi à n’importe quel prix.

En effet, il est facile, lors d’une bonne campagne en production, de mettre la pression sur ses fournisseurs en arguant du fait que les prix du marché libre sont très bas, et en demandant à faire encore baisser ses prix.

Le résultat d’une telle politique a été de proposer aux consommateurs des pommes de terre qui n’auraient jamais dû être mises en vente.

Pour essayer de contrer cette spirale permettant de vendre des pommes de terre de moindre qualité à prix très bas, ne permettant pas de rémunérer l’ensemble de la filière, les producteurs de l’UNPT se sont organisés pour faire des actions syndicales. En effet, pour que le système soit durable économiquement et socialement, il faut que chaque acteur puisse vivre du prix de son travail. Or, en affichant des prix très bas, la GMS cherche à attirer des clients dans son magasin.

Même si elle ne fait aucun profit sur

cet article, le client repart rarement avec un seul sac de pommes de terre, il en profite pour faire ses courses et la GMS marge sur l’ensemble des autres produits. Chaque enseigne cherche donc à proposer des prix les plus bas possibles qui n’ont rien à voir avec un coût économique ou social. Ces prix bas sont réalisés avec des produits de qualité dégradée, qui ne satisfont pas le consommateur et pénalisent le ré-achat.

L’UNPT tient également à rappeler qu’avec un prix moyen de vente de 0,60 à 1,20 € le kilo selon la catégorie et le type de conditionnement, la pomme de terre reste le légume le moins cher et permet de faire un plat pour 4 à moins de 1 euro ! Les producteurs sont pour des promotions qui permettent d’animer les ventes, mais avec des prix qui rémunèrent au moins les coûts de production du producteur.

L’objectif principal de l’action était d’acheter les pommes de terre en promotion en magasin et de les offrir à un organisme caritatif afin d’alerter les consommateurs sur la qualité et le prix de revient de la pomme de terre. Bien évidemment, les prix de revient sont variables pour des pommes de terre différentes en fonction du type de conditionnement, de la durée de stockage….

La grande distribution fournit 80% du marché, elle est indispensable au marché et les consommateurs

privilégient ce type de vente. Cependant, malgré le rapport de force très défavorable aux producteurs qui sont dispersés, l’UNPT souhaite travailler sur un nouveau type de relations dans la filière.

L’UNPT préconise la mise en place d’un système de contrat avec les enseignes de la grande distribution garantissant un certain niveau de prix pour une qualité fournie.

les producteurs solidaires et l’UNPT, membre actif de SOLAAL :

Dans un esprit d’aide aux personnes en difficultés, l’UNPT a participé activement à la première année de SOLAAL, Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires, présidée aujourd’hui par Angélique DELAHAYE.

En partenariat avec de nombreuses filières agricoles et agro-alimentaires, cette association a pour objet de contribuer à l’alimentation des personnes les plus démunies en renforçant l’engagement des acteurs agricoles, en facilitant l’organisation des dons, en contribuant à l’équilibre nutritionnel et en luttant contre le gaspillage.

Cette année, de très nombreux producteurs de pommes de terre ont contribué à cette association pour plusieurs centaines de tonnes. Qu’ils en soient tous remerciés !

> Exemple de pommes de terre vendues en promotion à très bas prix

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Actions syndicales :

Lundi 9 septembre, une douzaine de producteurs du Calaisis sont entrés dans l’hypermarché où ils ont acheté des filets de 10 et 25 kilos de pommes de terre, qu’ils ont ensuite offerts à l’association caritative AEC (Association d’entraide du Calaisis).

Une action nationale du syndicat pour dénoncer une campagne de promotion de l’enseigne Carrefour pour un sac de pommes de terre bintje vendu 2,9€ les 25kgs. « Cela représente 11 centimes du kilo, alors que le coût de production est de 15 centimes, en sortie de ferme», explique Antoine Peenaert, secrétaire général de l’UNPT qui ajoute:« Et cela casse notre stratégie de segmentation des pommes de terre: vapeur, au four, purée... »

Les récoltes devraient être plus importantes cette année. « Le problème est que, avec l’embargo russe, nous exportons moins. Alors, les grandes surfaces en profitent. Mais en faisant ça, elles créent un effet domino et tout le marché s’effondre. Il ne s’agit que d’un produit d’appel pour attirer les clients et les grandes surfaces profitent de cette position dominante », appuie Arnaud Delacour, président de l’UNPT. Ce dernier affirme que d’autres débouchés sont possibles pour les surplus de production : « Nous pouvons nous orienter vers de l’alimentation animale, vers de l’aide alimentaire (Restos du cœur) ou trouver de nouvelles voies à l’export, par exemple en Afrique. Mais nous ne pouvons pas laisser faire ça. »

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Une aide à la fécule dans la PAC post 2013 :

24union nationale des producteurs de pommes de terre

L’année dernière, l’UNPT demandait la mise en œuvre d’une aide recouplée à la production, à hauteur de 7 millions d’euros. Le signal politique devait être clair vers les producteurs et industriels de la filière afin de consolider l’approvisionnement et de stopper l’hémorragie en terme de surfaces contractualisées en pommes de terre spécifiquement féculières.

La demande de l’UNPT, largement soutenue par les industriels et portée également par le GIPT a finalement été retenue. Une enveloppe de 6.8 millions d’euros a été dégagée afin de mettre en place un programme lié à la qualité de la production.

Pour cette campagne 2014/2015, les producteurs qui auront rempli les conditions de ce programme recevront une aide correspondant à plus de 370 €/ha.

Cette aide s’inscrit dans le cadre juridique suivant : Article 68 du règlement CE n° 73/2009. Point 1) a) ii) : soutien à la production féculière de qualité, à partir de la campagne 2014.

Pour que les surfaces ensemencées en variétés pommes de terre féculières soient éligibles, elles doivent répondre aux conditions suivantes :

▪ avoir été emblavées avec des variétés inscrites au catalogue français et européen qui ont fait

l’objet de travaux techniques pour démontrer la richesse en amidon. Une liste de 20 variétés éligibles est arrêtée.

▪ faire l’objet d’un contrat de culture entre le producteur et un industriel féculier ou entre producteur et une organisation de producteur de pommes de terre féculières. Le contrat précise les surfaces emblavées, la quantité prévisionnelle de pommes de terre à livrer et le fait que les pommes de terre sont destinées à la féculerie.

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Environnement, qualité, aspects sanitaires 

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Mise en œuvre d’un accord sur le plant fermier :

En mars 2014, un accord a finalement été signé au sein du GNIS concernant la production de plant fermier. Il est applicable depuis mai 2014, après validation du règlement d’application.

Cet accord porte à la fois sur le volet rémunération de l’obtenteur et sur l’aspect sanitaire. L’adoption d’un règlement technique à la fin du mois de mai a permis de clarifier un certain nombre de changements pour la production et l’utilisation de plants de ferme. La durée de l’accord est de 3 ans. Il porte donc sur 3 campagnes de production : 2014-2015, 2015-2016 et 2016-2017. Il sera éventuellement renouvelé à l’issue de cette période. Cet accord engage aujourd’hui les fédérations signataires de cet accord et il est d’application obligatoire pour tous les producteurs lorsqu’il est étendu par les pouvoirs publics.

Dorénavant, toutes les variétés de pommes de terre, quelque soient leurs régimes de protection intellectuelle européen ou français, peuvent être multipliées sur l’exploitation. Cela est valable quelle que soit la destination de la pomme de terre : en l’état, vers l’industrie alimentaire ou la féculerie. Les ventes, dons ou échanges restent interdits. En contrepartie et pour participer à la recherche variétale, les auto-producteurs de semences ont l’obligation de se déclarer et de payer des droits d’obtenteurs à la SICASOV, organisme qui représente les obtenteurs de variétés.

Les producteurs de pommes de terre qui font moins de 5 hectares de production (toutes pommes de terre confondues) sont

exemptés de cette déclaration à la SICASOV et du fait de payer les droits d’obtention.

Le producteur doit se déclarer tous les ans, après plantation du plant de ferme pour produire ses pommes de terre. Il doit se déclarer auprès de la SICASOV avant le 30 mai et s’il n’a pas fini les plantations, il a un délai de 5 jours après plantation. Il devra alors déclarer les surfaces en production et les variétés utilisées.

Les montants ont été définis sur la base de 75% du montant complet des droits d’obtention officiels. Ils sont différents par variétés car chaque obtenteur a la liberté de fixer son droit. Pour clarifier les déclarations, ils ont été ramenés à l’hectare de pommes de terre emblavées à partir de plant auto-produit, sur la base de 2.5 tonnes de plants par hectare. La liste de tous les droits à l’hectare est disponible sur le site de l’UNPT. Ils varient de 50 à 220 €/hectare en production. Le montant est fixé par variété et pour les 3 campagnes de la durée de l’accord.

▪ L’aspect sanitaire porte sur la production de plant de ferme :

Avant la production de plant de ferme. Le producteur doit faire :

• une déclaration préalable à l’automne des surfaces prévisionnelles auprès des services de l’Etat pour entrer dans le plan national de surveillance. Le modèle est sur le site de l’UNPT

• des analyses de terres préalables à cette production pour vérifier l’absence de nématodes à kystes du genre Glodobera rostochiensis et pallida.

Après récolte, le producteur doit faire des analyses sur tubercules pour vérifier l’absence de Ralstonia et Clavibacter sur les plants auto-produits qui serviront à la production de pommes de terre la campagne d’après. Les analyses sur Meloidogyne chiwoodi et Meloidogyne fallax ne sont pas obligatoires mais sont fortement recommandées afin d’éviter de propager ce parasite. En effet, les conséquences de la découverte d’un tel parasite sont très lourdes pour l’exploitant touché.

Tous les lots de plants de ferme de chaque parcelle doivent être analysés. Une parcelle correspond à la surface cultivée pour une variété donnée et une origine de plant. Elle est délimitée à l’intérieur d’un lieu de production : le champ. Un lot correspond donc à une variété, une origine et une parcelle. Après récolte, pour les analyses sur tubercules, il est scindé en unités de 25 tonnes au maximum.

Les prélèvements et analyses doivent être réalisés selon des protocoles définis au niveau de l’Etat. Aujourd’hui les prélèvements peuvent être réalisés par les FREDON (contacter le SRAL) et les analyses par les laboratoires agréés par les pouvoirs publics (Liste sur le site de l’UNPT).

Pour les analyses de tubercules, le prélèvement peut être réalisé au choix selon deux options :

• dans la parcelle, par échantillonnage, avant la récolte (après défanage) ;

• dans le stockage, sur lots par unité au maximum de 25 tonnes de tubercules récoltés

Le développement d’une politique de qualité, soutenue par une recherche performante au service des acteurs de la filière, a toujours servi de fil rouge à nos réflexions professionnelles pour appréhender l’avenir.

Environnement, qualité, aspects sanitaires 

26union nationale des producteurs de pommes de terre

L’UNPT préconise le prélèvement dans la parcelle afin de limiter le nombre de lots.

Aujourd’hui, selon les régions, certains producteurs sont confrontés à des difficultés pour assurer la bonne mise en œuvre des analyses de terre et de tubercules. L’UNPT souhaite que des solutions pratiques soient rapidement mises en œuvre avec l’ensemble des professionnels concernés et les services de l’Etat afin de permettre à tous les producteurs qui le souhaitent de produire leur semence en tenant compte de l’aspect sanitaire.

Fond de Mutualisation Sanitaire et Environnemental :

Le Fond National de Mutualisation Sanitaire et Environnemental (FMSE) est en place depuis un an. L’objectif poursuivi par L’UNPT est que les producteurs de pommes de terre puissent bénéficier de ce dispositif pour être indemnisés en cas de maladies de quarantaine.

Aujourd’hui, pour prétendre à une participation financière des pouvoirs publics pour des indemnisations suite à des problèmes de maladie de quarantaine, il faut intégrer le FMSE. L’UNPT souhaite donc créer une section pomme de terre dans le cadre du FMSE, pour poursuivre l’action engagée par la convention interprofessionnelle, dite « convention maladies de quarantaine »

La volonté de l’UNPT a été d’associer l’ensemble de la filière : industriels et négociants au schéma global. Ce dispositif démarre par la création d’une association : « l’association pour la section pomme de terre » dont l’objectif est de faire vivre la section sectorielle pomme de terre du FMSE.

A la suite de nombreuses discussions, il a été décidé que

le CNIPT et le GIPT avec l’UNPT, participent à la création de cette association.

Aujourd’hui, les statuts de l’association, le règlement intérieur, le périmètre d’actions couvert par l’association, le cahier des charges pour prétendre à une indemnisation, les modalités d’indemnisation et le financement de l’association sont encore en discussion entre les différents partenaires.

Néanmoins, quelques principes ont déjà été arrêtés : pour qu’un producteur devienne affilié et soit indemnisable, il devra répondre à 3 conditions :

• Faire sa déclaration annuelle des surfaces.

• Cotiser à l’association de manière directe ou indirecte

• Respecter le cahier des charges défini par l’association

Polyphages :

D’ores et déjà, il est à noter que la problématique des parasites polyphages (de type Meloidogyne Fallax ou Chitwoodi), fortement défendue par l’UNPT, a été prise en compte par le FMSE dans le cadre de son socle d’actions transversales. Ainsi, à l’avenir, une indemnisation des producteurs touchés par ces parasites pourra se mettre en place, et dès 2014, plus de 1 million d’€ a été versé aux producteurs de différentes régions touchés par ce parasite.

Gestion des lots contaminés par des parasites de quarantaine :

L’UNPT se positionne pour un maintien des parasites de quarantaine au niveau des parasites de la pomme de terre. Mais, à l’instar de nos voisins,

il est impératif de trouver une solution pour le devenir des lots contaminés.

L’UNPT ne peut comprendre que des solutions pragmatiques soient mises en œuvre dans les pays frontaliers et qu’en France, pour des raisons obscures, nous ne trouvions pas de solutions simples, pérennes et qui permettent de sécuriser le territoire mais aussi le producteur, et ce à moindre coût et en évitant les gaspillages.

Cette question est essentielle pour trouver des solutions sur l’ensemble des problématiques sanitaires.

L’UNPT tire la sonnette d’alarme depuis des années, plusieurs protocoles ont été mis en place avec le soutien d’Arvalis et des interprofessions. Aujourd’hui, il est nécessaire d’aboutir. L’UNPT souhaite à terme avoir plusieurs agréments de centre pour pouvoir traiter les lots contaminés.

Le stockage au service de la qualité : un programme

demandé par l’UNPT

Pour la 2eme année, FranceAgrimer a publié sa « Veille concurrentielle pomme de terre ». La France se situe au 4ème rang, derrière les Pays-Bas, l’Allemagne et la Belgique, nos plus importants concurrents européens.

L’un des principaux atouts de la France provient de sa capacité à exporter des pommes de terre en l’état tout au long de l’année grâce à une offre variée et de qualité. La capacité de pouvoir conserver les tubercules dans de bonnes conditions est bien évidemment primordiale pour elle.

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Environnement, qualité, aspects sanitaires 

28union nationale des producteurs de pommes de terre

le cadre des contrats Etats-Régions puis dans le cadre de la politique de soutien publique de FranceAgrimer, nous avons su développer et améliorer nos capacités de stockage pour en faire une véritable arme vis à vis de l’exportation.

L’amélioration des bâtiments de stockage est nécessaire pour différentes raisons : pour le maintien de la qualité avant tout  mais également pour conforter nos débouchés à l’export

Aides financières : un effet de levier nécessaire pour l’investissement

En 2014, environ 50 dossiers ont été

subventionnés par FranceAgriMer pour tous les secteurs (plant et conservation).

Pour disposer de bâtiments de stockage performants et que le parc de bâtiments se renouvelle régulièrement mais aussi pour faire face aux innovations technologiques, et en particulier pour aller vers des bâtiments à faible consommation énergétique, voire producteurs d’énergie, les producteurs doivent faire d’importants efforts d’investissements.

Les aides octroyées ces dernières années pour inciter les producteurs à investir provoquent un effet de levier bénéfique. Il est donc

primordial de maintenir cet outil pour assurer un développement et un renouvellement du parc des bâtiments de stockage de pommes de terre.

Du fait de la baisse des budgets globaux consacrés à l’agriculture, les financements publics d’aides au stockage sont aujourd’hui remis en cause.

Il est important que les producteurs se mobilisent fortement au niveau de l’Etat mais aussi au niveau des régions qui sont aujourd’hui les gestionnaires d’une grande partie des budgets d’investissements pour que ce programme d’aide puisse perdurer.

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Le nouveau programme de Recherche et Développement Pommes de terre d’ARVALIS - Institut du Végétal – DEFIPOM 2020

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Le programme de recherche et déve-loppement d’ARVALIS - Institut du végétal repose sur plusieurs éléments issus d’une fonction d’écoute et de veille technique et technologique. Il s’appuie pour la campagne 2015 et les campagnes à venir sur les recomman-dations issues de plusieurs instances :

▪ les producteurs réunis dans le cadre du symposium des commis-sions nationales et du comité pro-fessionnel pommes de terre ;

▪ le conseil scientifique ;

▪ le comité technique pommes de terre ;

▪ les axes prioritaires du contrat d’ob-jectif définis par la Direction géné-rale de l’enseignement et de la recherche (DGER).

D’autres éléments prospectifs ont contribué à sa construction comme la veille technique et technologique effectuée dans plusieurs groupes de travail internes et externes.

La particularité de ce programme est qu’il a été pensé et construit pour répondre à plusieurs DEFIS.

10 DEFIS majeurs identifiés pour une ambition professionnelle hori-zon 2020 : « Produire des pommes de terre de qualité, compétitives en réduisant l’empreinte environ-nementale »

L’écoute des producteurs et des

acteurs des filières pommes de terre

est le point de départ de la réflexion

sur le programme d’activités.

Le comité technique pommes de

terre se réunit deux fois par ans pour

évaluer le programme passé et pro-

poser de nouvelles actions.

Le comité professionnel, représentant

les familles qui financent les activités

pommes de terre de l’institut, se réu-

nit deux fois par an pour tirer le bilan

des actions en cours et sélectionner

les priorités pour le programme de

l’année suivante.

La synthèse des recommandations

faites par les producteurs, les inter-

professions et les orientations du

contrat d’objectif 2013-2017, a permis

d’identifier 10 défis majeurs pour les

prochaines années :

Défi 1 : Maitriser et régulariser les rendements

▪ Développer des stratégies de pro-duction adaptées aux aléas clima-tiques

Défi 2 : Produire et conserver jusqu’aux produits finis, des matières premières adaptées aux différents débouchés

▪ Identifier et valoriser les critères de qualité de chaque variété, depuis la production jusqu’au conditionne-ment et à la transformation

▪ Développer des itinéraires de conservation économes en énergie et à faible impact environnemental

▪ Elaborer des outils de suivi et d’amélioration de la qualité des pro-ductions

Défi 3 : Bâtir et promouvoir une protection intégrée per-formante et durable vis-à-vis de l’ensemble des bio-agresseurs (maladies, rava-geurs, adventices)

▪ Dans le cadre de la directive euro-péenne 2009-128, sur l’usage durable des pesticides :

▪ Contribuer à l’identification et à la surveillance des évolutions parasi-taires

▪ Renforcer les moyens de lutte agro-nomique

▪ Promouvoir les solutions de biocon-trôle

▪ Développer à grande échelle les outils d’aide à la décision

Défi 4 : Augmenter la disponibilité des éléments minéraux tout en réduisant la dépendance aux engrais de synthèse

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Environnement, qualité, aspects sanitaires  : une attention constante

30union nationale des producteurs de pommes de terre

▪ Concevoir et développer une fertili-

sation de précision

Défi 5 : Bâtir des démarches de dia-gnostic et de gestion durable du sol au service de systèmes de culture durables

▪ Améliorer la fertilité physique et pro-

téger la structure des sols

Défi 6 : Améliorer l’efficacité de l’eau pluviale et d’irrigation, de la plante au territoire

▪ Développer et diffuser des pratiques

optimisant l’efficacité de l’eau

Défi 7 : Concevoir et évaluer des sys-tèmes de culture innovants multi-performants

▪ Identifier et évaluer des systèmes

de culture, incluant la pomme de

terre, innovants et performants sur

les plans économique et environne-

mental

Défi 8 : Accompagner les choix stra-tégiques pour produire en étant performant économi-quement dans un contexte fluctuant et risqué

Défi 9 : Explorer, créer et utiliser des méthodologies innovantes pour l’acquisition et la valo-risation des références

▪ Développer l’utilisation des capteurs

pour améliorer l’aide à la décision

Défi 10 : Construire les systèmes d’information du futur pour éclairer les choix stra-tégiques et tactiques des producteurs

▪ Renforcer l’information technique au

quotidien

Le projet de programme 2015-2016 est ainsi structuré avec la nouvelle entrée par « défis ».

Un pilotage du programme par le SERVICE RENDU

A l’occasion du nouveau programme d’activité, son processus d’élaboration a été totalement refondu. Son point de départ est le « service rendu » à l’utilisateur et peut se décliner en différents « livrables » concrets et opérationnels comme par exemple une brochure, un dépliant, un outil d’aide à la décision, une formation…

Cette nouvelle construction du programme se veut plus finalisée en tenant compte plus précisément des attendus par les différents utilisateurs. Elle oriente plus fortement le fonctionnement interne vers la démarche par projets et permet un contrôle plus précis des projets par l’évaluation du résultat.

En savoir plus sur l’Institut technique de la filière > www.arvalisinstitutduvegetal.fr et www.arvalis-infos.fr

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32union nationale des producteurs de pommes de terre

Plus de 1000 participants aux 3e Rendez-vous Techniques de la pomme de terreLa troisième édition des Rendez-vous Techniques de la pomme de terre, qui s’est tenue le 26 juin dernier sur la station expérimentale de Villers-Saint-Christophe dans l’Aisne, a tenu toutes ses promesses. Plus de 1 000 personnes sont venues de toute la France pour s’informer et échanger avec les spécialistes d’ARVALIS – Institut du végétal.

Organisée par ARVALIS - Institut du végétal en partenariat avec le CNIPT et en collaboration avec le GIPT et l’UNPT, cette journée était destinée aux producteurs de pommes de terre et à leurs techniciens. Les 1000 participants ont pu découvrir des informations techniques, échanger avec les spécialistes de l’Institut et rencontrer les fournisseurs et les organismes professionnels de la filière.

Des conditions idéales pour échangerLes conditions étaient particulièrement favorables à la visite des essais d’ARVALIS pour découvrir les nouveautés dans les 7 pôles techniques : maladies, ravageurs, défanage/désherbage, fertilisation, implantation, gestion de l’eau/irrigation, variétés/écophysiologie.

Les 2 conférences ont attiré 1 visiteur sur 4 autour de deux sujets importants pour les producteurs : la protection intégrée et l’évolution des techniques de stockage.

32 exposants et partenaires pour découvrir les innovationsToute la journée, les 32 exposants partenaires des Rendez-vous Techniques de Villers-Saint-Christophe (firmes, matériel, services…) étaient à la disposition des visiteurs pour présenter leur gamme et leurs dernières innovations au service de la culture de la pomme de terre.

LE CONSEIL GÉNÉRAL, NATURELLEMENT PRÉSENT

Le Conseil général apporte son soutien financier à la Chambre d’agriculture de l’Aisne, aux Jeunes Agriculteurs de l’Aisne, à Arvalis, pour Potato Europe et Les Culturales, et son soutien technique avec le Laboratoire Départemental d’Analyse et de Recherche (recherche Globodera).

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La Communication

34union nationale des producteurs de pommes de terre

Auprès des institutionnels :

Pour les producteurs :

L’UNPT rencontre régulièrement les institutionnels français et européens qui sont concernés par notre filière afin de leur faire partager les problématiques des producteurs. Au delà de ces contacts personnels réguliers, l’UNPT met à disposition un grand nombre d’informations sur son site Internet www.producteursdepommesdeterre.org.

PROfil, notre lettre d’information trimestrielle, est également un outil que nous utilisons pour faire connaître nos actions et nos positions auprès des décideurs économiques et politiques. La diffusion s’élève à 10 000 exemplaires.

Les journalistes, relais de notre actualité, sont tenus au courant par des communiqués de presse réguliers (UNPT et NEPG), des informations que l’on publie mais aussi de nos demandes. Les communiqués de presse sont également mis en ligne sur notre site Internet.

L’UNPT participe au Comité de Rédaction de la Pomme de Terre Française, et contribue ainsi à la réussite du magazine de référence de la filière. Un certain nombre d’articles que nous écrivons paraissent dans des magazines ou des journaux (Le Betteravier Français, le réseau de la Presse Agricole Départementale du Groupe Réussir, etc.) ou sur des sites spécialisés (Terre-net, etc.).

Le Congrès, organisé tous les ans en début d’année, est une occasion unique d’interpeller les autorités publiques et les décideurs économiques sur les problématiques rencontrées par les producteurs de pommes de terre. L’édition 2014 à St Malo a été couronnée de succès.

L’UNPT s’est fortement mobilisée ces dernières années pour que les producteurs aient un accès facilité à l’information :

▪ PROfil :

PROfil est envoyé gratuitement à plus de 9 500 producteurs et 500 institutionnels tous les deux à trois mois. La lettre d’information présente les dernières informations économiques et techniques de la filière, ainsi que des éléments sur les actions en région, sur les positions de l’UNPT, etc.

SommaireEditoN°57

Lettre d’information

producteurs de la f i l i è re pomme de te r re

EditoEn bref… Le marché mondial des produits transformésCongrès UNPT 2015Cahier technique (cahier détachable)

Référentiels « qualité » et bonnes pratiquesNouvelle communication collective de la pomme de terre

Aujourd’hui, les échanges commerciaux augmentent, en pommes de terre comme pour l’ensemble des autres biens.

D’un autre côté, les moyens de lutte contre le parasitisme font de plus en plus l’objet de controverse, des produits sont interdits, certaines molécules ne sont plus soutenues par leurs firmes, la demande sociale évolue et donc, les possibilités de traitements classiques sont en diminution et il devient de plus en plus compliqué de protéger ses cultures des divers agresseurs.Enfin, le changement climatique semble entraîner une

évolution et des migrations de parasites, qui bien souvent, remontent du sud. La conjugaison de ces 3 phénomènes fait qu’il est, aujourd’hui, plus compliqué de lutter contre les parasites qu’il y a 10 ans. Nous devons faire face à ce problème.Aujourd’hui, certains parasites sont combattus par l’ensemble des pays de l’Union Européenne, et ce, de manière obligatoire, il s’agit des parasites de quarantaine. Les conséquences d’une infestation sont très lourdes pour le producteur  : destruction des pommes de terres si on ne peut les traiter, perte de récolte, obligations en terme de rotation, voire de jachère sur plusieurs années.Pour limiter l’impact économique sur les exploitations agricoles, l’UNPT, avec le CNIPT et le GIPT ont décidé de créer une association qui aura pour objectif d’indemniser les producteurs infestés, sous réserve d’avoir respecté un cahier des charges. Cette association va demander son adhésion au Fond de Mutualisation Sanitaire et Environnemental (FMSE) pour être reconnue en tant que section «  pomme de terre  » du FMSE. Cette reconnaissance permettra à l’association de demander une participation financière des pouvoirs publics, en particulier de l’Europe, dans le cadre de la PAC à cette indemnisation. Ainsi, un euro venant de l’association permettra de générer jusqu’à deux euros de fonds publics. Ce dispositif prendra la place de la convention « maladies de quarantaines » qui existait auparavant. Nous détaillerons sont fonctionnement très prochainement mais au nom du Conseil d’Administration, je suis heureux de pouvoir vous annoncer, pour l’année 2015, la création de ce nouvel outil au service des producteurs de pommes de terre.Enfin, malgré un début de campagne excessivement compliqué en terme de marché, je vous souhaite une très belle année 2015 et j’espère que vous viendrez nombreux au prochain congrès de l’UNPT à St-Quentin, le 10 février prochain.

Arnaud DELACOUR,Président de l’UNPT

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M. Arnaud DELACOUR, PrésidentM. Martin MASCRÉ, Directeur43-45, rue de Naples 75008 Paris Tél. : 33(0)1 44 69 42 40 Fax : 33 (0)1 44 69 42 41

unpt@producteursdepommesdeterre.orgContact PROFIL : François-Xavier BROUTIN

unionnationaledes producteursde pommesde terre

Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terrecongrès UNPT

09 et 10 Février 2015

St Quentin 02

12ème

Entrée gratuite

Inscription obligatoire auprès de l’UNPT au 01 44 69 42 40

CAHIER TECHNIQUE

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Lettre d’information - N°57

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En partenariat avec les acteurs de la filière pomme de terre de l’Aisne

POUR TOUT RENSEIGNEMENT ET INSCRIPTIONUNPT 43-45 rue de Naples - 75008 Paris Tél. : 33 (0)1 44 69 42 40 Fax : 33 (0)1 44 69 42 41 Mail : unpt@producteursdepommesdeterre.org

Site : www.producteursdepommesdeterre.org

Une campagne globalement douce et humide depuis l’hiver dernier.

Sur la période d’octobre 2013 à mars 2014, dans la majeure partie des régions de production, des cumuls

importants de températures et de pluviométries ont été enregistrés (cf tableaux ci-dessous, données ARVA-

LIS/Météo France). A postériori, on peut classer l’hiver 2013-2014 parmi les 20% d’hiver les plus chauds et

les plus humides.

Cette douceur de l’hiver et la présence de pluviométries importantes ont eu plusieurs conséquences

non négligeables. La quasi-absence de gel hivernal s’est traduite tout d’abord par des labours refermés

et parfois pris en masse au moment des implantations. De plus la récolte de certains précédents qui

s’était effectuée dans des conditions humides a accentué localement des phénomènes de tassements

profonds et des structures dégradées dans l’horizon de surface. Les préparations de sol furent donc dif-

ficiles. Fin mars/début avril, les sols étaient souvent froids et non ressuyés en profondeur, les producteurs

ont donc dû attendre. Ensuite, sur une bonne partie du mois d’avril, des conditions sèches persistantes

se sont installées et bon nombre des dernières plantations ont dû composer avec cette difficulté, quitte

à irriguer parfois le labour pour préparer en « bonnes » conditions. Globalement, les préparations de sol

ont été difficiles et la présence de mottes importante. Ensuite, tout au long de la saison les températures

ont été plutôt douces et les pluviométries régulières ce qui a eu pour conséquence une bonne à très

bonne tubérisation et un bon fonctionnement des plantes au niveau photosynthétique et transfert

d’éléments vers les tubercules, d’autant plus que le mois de juin particulièrement bien ensoleillé avait

favorisé une bonne croissance de l’appareil aérienUne pression mildiou élevée à très élevéeAvec la douceur de l’hiver, le potentiel maladie n’a pas été éradiqué totalement et tout le monde s’at-

tendait à une pression importante dès le début de saison. Les premiers symptômes de mildiou sont

apparus très tôt en saison le 24 mars sur un tas de déchets en Picardie alors que les plantations allaient

débuter. Après une accalmie liée au temps sec en avril, les risques ont souvent augmenté à partir de la

mi-mai au moment critique de la levée des parcelles de pommes de terre où une vigilance de protec-

Bilan de campagne 2014Cyril HANNON, ARVALIS-Institut du végétal

Un cahier technique, avec des informations actualisées fournies la plupart du temps par ARVALIS – Institut du végétal, est intégré dans chaque numéro.

La Communication

▪ Lettre Economique Hebdomadaire:

Posséder la bonne information au bon moment est capital afin d’optimiser ses ventes. Gratuite et exclusivement destinée aux producteurs, la lettre économique présente chaque semaine les dernières informations économiques européennes et françaises sur le marché du frais, de l’industrie et de la fécule ainsi qu’un suivi du marché à terme. Le réseau sur lequel s’appuie l’UNPT est européen (NEPG, contacts européens,…) et national (producteurs du « Groupe Marché », informations des interprofessions, etc).

Un espace « transactions » permet de connaître les cours de la semaine, pratiqués sur les principales variétés échangées.

Plus de 3 500 producteurs reçoivent par mail (ou par fax) cette Lettre Économique de manière hebdomadaire.

▪ Extranet :

L’accès à l’Extranet de l’UNPT est réservé aux producteurs et aux administratifs de groupes de producteurs qui adhèrent à l’UNPT. Les informations économiques et techniques peuvent y être téléchargées gratuitement. La déclaration «maladies de quarantaine » et les enquêtes « Intentions de plantations », « Plantations », « Rendements » et « Stocks » peuvent être effectuées en toute simplicité. Le site diffuse également la lettre économique et les informations des principaux acteurs de la filière (« Flash Info Fécule », « Commerce Extérieur », …).

▪ Salons / Evènements :

L’UNPT va à la rencontre des producteurs pour répondre à leurs interrogations et présenter ses actions. Elle participe également de manière active aux évènements dans lesquels la filière pomme de terre est impliquée. En 2014, l’UNPT a, par exemple, participé au Salon de l’Agriculture (stand CNIPT), aux Rendez-vous techniques de Villers St Christophe (ARVALIS, 26 juin 2014) ou au passage du Tour de France dans le Nord le 8 juillet 2014.

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La Communication

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▪ Interventions en région :

L’UNPT intervient régulièrement dans des réunions en région, au plus près des problématiques de terrain : réunions de section ou de groupements de producteurs, réunions organisées par des firmes phytosanitaires, etc.

▪ Congrès :

L’UNPT organise son Congrès tous les ans en début d’année : après Amiens en 2010, Paris-Saint Denis en 2011, Reims en 2012 et Paris en 2013, c’est en Bretagne, à St Malo, que s’est déroulé le 11ème congrès de l’UNPT

Nord – janvier 2014

Alsace – juin 2014 Nord – Août 2014

La Communication

Rapport d'activité – 37

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Syngenta France SAS - 12, Chemin de l’Hobit - 31790 Saint-Sauveur France. SAS au capital de 111 447 427 Euros.RCS – RSAC Toulouse 443 716 832. Numéro de TVA intra-communautaire : FR 11 443 716 832. N° d’agrément MP02249 : distribution de produits phytopharmaceutiques à des utilisateurs professionnels.

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La Communication

38union nationale des producteurs de pommes de terre

L'UNPTEQUIPE ADMINISTRATIVE

Directeur : Martin MASCRÉ

Secrétariat : Catherine GODAILLIER

Chargés de mission Politiques agricoles / Environnement : Bertrand OUILLON

Communication / Economie de la filière : François-Xavier BROUTIN

COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Président : DELACOUR Arnaud

 Président honoraire : TRILLON Patrick

 Vice-Président : d’EVRY Geoffroy

 Secrétaires Généraux : CHATELAIN Luc, PEENAERT Antoine

Trésorier : LOMBART Didier

unionnationaledes producteursde pommesde terre

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MEMBRES DU BUREAU

BEGUIN Eric

BOISSEAU Vincent

DAMAY Jean-Michel

DELACOUR Eric

DEQUEKER Alain

FOY Pascal

HAUCHART Antoine

MOREAUX Maryse

MINGUY André

VAN HEESWYCK Patrick

ADMINISTRATEURS

ANDRY Denis

BRASSET Olivier

DE LANGLADE Arnaud

GANDON Benoît

GENOVA Claire

JAQUEMET Grégoire

LEFEBVRE Emmanuel

LEFORESTIER Benoist

LOINGEVILLE Nicolas

SIMPHAL Luc

VAN DEN BOSCHE Arnaud

STAGIAIRES

DE REU Sylvain

CUYPERS Fabrice

FOY Thierry

GRUSON Jean-Philippe

LHOTE Benoît

La Communication

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REVUS TOP® - AMM N° 2130244 - Composition : 250 g/l difénoconazole * + 250 g/l mandipropamid ** - Attention - H373 - Risque présumé d’effets graves pour les organes à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée. H410 - Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme. EUH401 - Respectez les instructions d’utilisation pour éviter les risques pour la santé humaine et l’environnement. P102 Tenir hors de portée des enfants. P260 Ne pas respirer les embruns de pulvérisation. P273 Éviter le rejet dans l’environnement. P280 Porter des gants de protection/des vêtements de protection (se reporter au livret de l’étiquette pour le détail des protections aux différentes phases). P314 Consulter un médecin en cas de malaise. P501 Eliminer le contenu et le récipient comme un déchet dangereux. Ne pas stocker la préparation à plus de 40°C. SP1 Ne pas polluer l’eau avec le produit ou son emballage. Spe1 Pour protéger les eaux souterraines, ne pas appliquer ce produit ou tout autre produit contenant du difénoconazole à une dose supérieure à 450 g/ha sur une période de 3 ans. Spe3 Pour protéger les organismes aquatiques, respecter une zone non traitée de 5 mètres par rapport aux points d’eau.® Marque enregistrée, * substance active et ** substance active brevetée d’une société du groupe Syngenta.Pour les conditions d’emploi et les usages, doses et conditions préconisées* : se référer à l’étiquette du produit ou www.syngenta.fr (*nouveau catalogue des usages). Mettez en œuvre les bonnes pratiques et les principes de protection intégrée dont les méthodes alternatives quand elles sont possibles.

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